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Lettre d'infos Octobre Amavie

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Lettre d'infos N° 1010 amavie, octobre 2010

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lettre d’infosoctobre 2010 02

Sommaire

lettre d’infosoctobre 2010 03

Edito

Info des praticiensQu’est-ce que «la santé par soi-même» ...

Edito

p 5 En provenance de nos partenairesUn nouveau partenariat : ConsomActeurs Assocées

p 6 Le courrier des particuliersTémoignage d’une guérison d’un cancer ...

p 7 L’évènementLa malbouffe rendrait aussi accro que les drogues dures ...Faudra-t-il bientôt manger 50 fruits et légumes ?L’homme qui ne mange plus ...L’obésité pèsera de plus en plus dans les systèmes de santé ...

p 12 Nouvelles du mondeL’humanité en cure de décontamination ...Don de semences OGM ...Prophétie des 4 peuples : 1ère partie ...Des astronomes ont découvert ...Vaccins ...

p 19 Esprit de rechercheIl y a un lien prouvé entre champs électro ...Pharmacovigilance vaccinale ...Yaourts Activia et Actimel : Danone obligé...

p 23 Clin d’oeil à l’écrit et à l’image Note de lecture du livre de Jean-Marie Delecroix ...Lettre de Gustave Flaubert à Georges Sand : extrait ...La saison 2010-2011 des documentaires de France 5 ...

p 25 Le billet d’humourUne fable moderne ...

p 27

Infos à tout ventSoutien au Professeur Gilles-Eric Seralini ...Le vaccin 2010-2011 danger : un vaccin peut en cacher un autreLes plantes médiinales bientôt interdites ...Un message de Pierre Rhabhi10 10 10 : Une piqûre de rappel pour les gouvernements du monde entier

Cette lettre d'infos a été envoyée à tous nos contacts !Pour vous inscrire à notre prochaine lettre mensuelle,

rendez-vous sur la page d’adhésion du site.Les adhérents d'Amavie peuvent proposer un article dans la lettre d'infos.

Merci d'avance de proposer cette lettre d'infos à tous vos contacts.

p 3

p 4

Chères et chers affilié(e)s des médecines naturelles,

Nicolas Lemoine Président de l’association amavie

Une recette du bonheur, prendre sa vie en main.

Comment pouvons-nous réintroduire l’objectif « santé » dans une sphère sociale où les soignants vivent de la maladie ? La difficulté majeure réside dans les conflits d’intérêts.

Un sujet difficile à aborder pour de multiples raisons : le conflit d’intérêt est banalisé dans une société cartésienne qui s’est forgée depuis le 17ème siècle sur le premier principe du Discours de la méthode « Les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies ».Comment pourrait émerger une vérité au règne de l’expertise si aucune remise en question n’est possible ou envisageable?Et pourtant, rares sont les assertions scientifiques qui ont traversé le temps. Alors, jusqu’à quand accepterons-nous un monde de, de l’à peu près, de faussetés où l’enjeu est la vie, celle de nos proches et celle de nos concitoyens.L’industrie pharmaceutique s’est glissée dans toutes les strates de notre société, dans l’enseignement destiné aux étudiants, dans les agences gouvernementales, dans les sociétés savantes, dans la formation continue des médecins, dans la presse spécialisée et publique. Sans vouloir légitimer un contrôle quel qu’il soit, encore moins sur la vie, je reconnais que celui-ci est savamment orchestré, dommage que son orientation soit la maladie plutôt que la santé. Comment un médecin peut-il être chef de service hospitalier, professeur d’université, consultant pour l’industrie pharmaceutique et membre d’une agence gouvernementale régulant le marché du médicament et interviewé dans la presse sur les avantages et inconvénients d’un médicament sans préciser ses liens avec la firme qui le commercialise autrement qu’après avoir botté en touche les qualificatifs d’impartialité et d’honnêteté ?En France, les firmes pharmaceutiques dépensent en promotion 25 000 euros par an et par médecin (rapport de l’IGAS – Inspection Générale des Affaires Sociales L’information des médecins généralistes sur le médicament ». La Documentation française, septembre 2007, p. 8.) en visite médicale, congrès et échantillons. Le Sunshine Act est une réglementation de transparence sur les conflits d’intérêts dans la loi de réforme de la santé récemment promulguée par l’administration américaine. Droit à l’information pour les patients, transparence sur les autorisations de mise sur le marché, vérification des essais cliniques des médicaments par des commissions neutres jusqu’à la confirmation d’innocuité, etc., cela est le minimum que nous devons exiger des politiques français. A quand cette prise de conscience chez ces hommes de peu de connaissance ?

S’il est un domaine dans lequel les conflits d’intérêts doivent disparaître, c’est celui de la santé.

Sur qui pouvons-nous compter pour élaborer un plan « Marshall » de la santé ? Sur nous-mêmes, sur les praticiens hippocratiques, sur tous les êtres qui ne veulent pas rester dans l’ignorance, sur tous ceux qui vont avoir pour défi la participation à l’ébauche d’un monde meilleur.

lettre d’infosoctobre 2010 05

lettre d’infosoctobre 2010 04

Info des praticiens

QU ’EST-CE QUE LA «SANTé PAR SO I-MêME» ?POURQUO I ET COMMENT LA PRAT IQUER ? 1 èRE PART IE

«Notre Santé est chose bien trop importante pour la confier aux seuls médecins.» François-Marie Arouet, dit Voltaire

Introduction

Nous vivons une époque formidable. La connaissance est accessible à tout le monde.

Le présent article a pour objet de définir le concept de «Self Health» - «Santé par soi-même». Lorsqu’un être humain, du fait de multiples possibles cir-constances, a un quelconque problème de santé (appelé maladie) il a plusieurs possibilités devant lui: 1) Il ne fait rien, au risque de demeurer malade, voire de mourir. 2) Il s’en remet aveuglément à l’institution médicale domi-nante dans son pays. 3) Il décide de tout faire pour comprendre ce qui lui arrive et de lui-même se prendre en charge. Au niveau spirituel - ou niveau de causalité - les problèmes sont très simples; tout dépend du vouloir. Au niveau animique - ou premier niveau de conséquences - les choses sont déjà sensiblement plus complexes, parce que l’âme humaine n’est pas toujours simple. Au niveau corporel (physique) - le deuxième niveau de consé-quences -, les choses sont encore beaucoup plus complexes parce que là interviennent aussi toutes les lois - les lois rami-fiées - de la Biologie. À noter qu’en ce qui concerne le mental, il n’y a pas réellement de «niveau»; le mental - c’est-à-dire l’intellect -, lorsqu’il est dominant, bloque simplement la communication normale et entre les niveaux spirituel et psychique et le niveau phy-sique, ce qui, bien évidemment, vient fortement contrarier les processus naturels de guérison.

Le concept de «Santé par soi-même» ou «Autoguérison»

Il doit être clarifié, car il peut s’avérer être ambigu. Au niveau spirituel, contrairement à ce que beaucoup

s’imaginent, il n’y a pas réellement d’»autoguérison»; l’être humain doit seulement s’ouvrir à la Force pour Guérir, mais il n’est pas l’Auteur de la Force, il ne la produit pas et elle n’est pas en lui. La Force est guérissante, pas l’être humain lui-même. Le concept juste est donc simplement «Ouverture à la Force» et rien d’autre. Par contre, terrestrement considéré - ce qui est l’objet du pré-sent article -, si le mot «Autoguérison» se réfère à ce qu’Albert Schweitzer appelle le «médecin intérieur» agissant dans le corps, que peu connaissent et qui, pourtant, « fonctionne si bien», alors, oui, l’on peut dire que le corps s’auto-guérit, ce qui est déjà facile à vérifier lorsque l’on voit une coupure cicatriser spontanément. Il y a aussi un autre sens possible, en français pour le concept «d’Autoguérison» c’est celui tel qu’en parle, par exemple, la Doctoresses Hulda Clark. Il signifie déjà «Auto-Soin» (prendre soin de soi-même, donc de son âme et de son corps) ou encore «Auto-Cure» (se soigner, faire ce qui est nécessaire

pour parvenir à la Guérison), et c’est ce sens-là que nous vou-lons développer ici. Terrestrement, il se fonde sur un constat de base: «J’ai un corps» et aussi «Mon corps est à moi». C’est donc fondamentalement d’abord à moi - et non à des tiers, fussent-ils bardés de toutes sortes de diplômes - d’en prendre soin. Lorsque la Doctoresse Clark a mis au point ses thérapies de soin pouvant être regroupées sous l’appellation générale «La Cure de toutes les maladies» elle s’imaginait peut-être candidement au départ que la communauté scientifique et, à la suite, tout le public, allaient s’enthousiasmer pour ces nou-velles découvertes extrêmement encourageantes. Lorsqu’elle s’aperçut que non seulement ce n’était pas le cas mais qu’elle était en butte à une forte hostilité d’une grande partie du «corps médical» globalement considéré, elle rechercha le moyen de pouvoir secourir les malades sans, autant que pos-sible, devoir encourir les foudres de la profession médicale et des autorités administratives de la santé. Sa réponse à cela fut la définition du concept «d’Autoguéri-son» - en langue anglaise «Self-Health» [littéralement «Au-to-Santé»] - compris comme la mise en oeuvre de tous les moyens terrestres permettant à un malade de parvenir par lui-même à la Guérison. Outre le fait que cela développe le sens de l’Autonomie - qui n’est autre que la forme terrestre de la Liberté -. Ainsi défini, le concept d’Auto-Guérison implique trois points importants: - Le Droit de Savoir - La Liberté de Choisir - La Responsabilité personnelle pour sa propre Guérison. Au sujet de la «Self-Health» [«Santé par soi-même» ou «Au-to-Guérison»], dans son livre «La Cure de toutes les mala-dies» [«La Guérison est possible»] la Doctoresse Clark écrit: «L’objectif de ce livre est de vous rendre capable de poser des diagnostics et de vous traiter vous-même, quelle que soit la maladie. Vous avez trois nouvelles approches qui feront de ces voeux une réalité; la compréhension du fait que seuls les parasites et les polluants vous rendent malades; le cir-cuit de diagnostic rapide [le Syncromètre] moins cher vous permet de savoir de quels parasites et polluants il s’agit et le «Zapper» ou les recettes de plantes qui tuent les parasites. «Ne serait-il pas beau que l’on ne soit pas obligé d’aller voir un médecin pour ses dou-leurs? Et d’être indépen-dant du diagnostic et du traitement du médecin?». Auto-Guérison signifie se garder en bonne san-té en faisant soi-même l’essentiel de ce qui est pour cela nécessaire». Dr. Hulda Clark.

2eme partie dans la lettre de novembre

En provenance de nos partenaires

a m a v i e , a c t e u r d e e c o r e s e a u :

Un réseau d’acteurs de la consomAction, pour choisir en confiance

Vous êtes déjà ConsomActeur ou trépignez d'envie de le devenir…

Vous avez décidé d'acheter responsable pour que vos emplettes fassent évoluer la situation de la société ou celle de la Planète.C'est donc pour vous, ConsomActeur qui souhaitez acheter en confiance dans les divers domaines de la consomAction, que nous avons créé ce réseau de consommation alternative nommée EcoRéseau.

La ConsomAction au service de l'humanisme

Si nous, ConsomActeurs Associés, sommes adossés à une entreprise de vente d'objets écologiques et d'écoproduits domestiques, il nous est apparu intéressant de vous faire profiter des fruits de nos valeurs, qui sont souvent vos valeurs, en sélectionnant des entreprises éthiques que nous dénommons ici EcoActeurs, qu’ils soient impliqués dans l’information libre, les produits de l’agriculture biologique, les médecines alternatives, les professionnels du commerce équitable ou dans toutes les professions et initiatives d’aujourd’hui préparant le monde qualitatif de demain.

Avec EcoRéseau, la TOILE n’est plus là pour vous attraper ni vous embrouiller…

Si vous voulez éviter de vous faire rouler par les margoulins qui ont envahi la toile, sachez que les plus grands sites de la toile mondiale ou seulement française ne vendent rien directementmais par la publicité et le cash back*.Internet est un outil d’information extraordinaire, mais la quantité des informations accessibles est inversement proportionnelle à leur qualité.Les forums de discussions par exemple sont aussi maintenant investis par des professionnels de la désinformation au service de petits concurrents ou de puissants lobby.

Nous, nous avons pris le parti de nous adresser à des consommateurs avertis pour lesquels la qualité et la cohérence de leurs achats priment sur les «prix bas».

EcoRéseau: la solution

Les ConsomActeurs trouveront dans EcoRéseau rapidement, et sans hasardeuses recherches, les réponses claires, les compétences sûres, les garanties et la sécurité de notre sélection de partenaires sérieux.

Règles déontologiques

Chaque Ecoacteur doit être parrainé par un membre d'EcoRéseau.Chaque Ecoacteur doit manifester des valeurs éthiques. Le nom du responsable, son téléphone et l’adresse de l’entreprise se trouvent facilement sur le site.L’entreprise doit obligatoirement disposer d’un service après-vente.Le site de l’Ecoacteur ne doit pas héberger de publicité payante incontrôlable (type affichage Google ou autre) parce que ce type de publicité engendre la sur-consommation, incompatible avec la consomAction et le respect de l'individu.

Loin des autoroutes balisées des Mass Média, ce petit chemin qui fleure bon la noisette devrait vous faire faire de magnifiques découvertes ! Et pour rejoindre les consomActeurs

*Cash back = Redirection de votre recherche à partir d’un site comparatif, ou d’un «site leurre», vers un site marchand qui rétribue ce «service»…

07lettre d’infosoctobre 2010 06

lettre d’infosoctobre 2010

Le Courrier des particuliers

T é M O I G N A G E D ’ U N E G U é R I S O N D ’ U N C A N C E R D E L A P R O S T A T EP A R L E S M é D E C I N E S N A T U R E L L E S

à l ’ a t t e n t i o n d u D r . H u l d a C l a r k

Bonjour à vous et à votre équipe. J’apprécie vraiment tout ce que vous faites pour ceux d’entre nous qui ont un cancer, ou ont eu a en affronter un.

L’on a diagnostiqué que mon frère et moi avions, tous les deux, un cancer de la prostate.

Quand j’ai appris la nouvelle, il y a deux ans, je n’avais pas entendu parler des traitements alternatifs. Je me suis donc contente de suivre les recommandations de mon docteur et de subir l’ablation de la prostate. Depuis j’ai lu des livres et je me suis mis a votre Programme de Déparasitage.

Par contre, mon frère a décidé d’essayer les méthodes alternatives après m’avoir entendu parler de votre livre et d’autres façons de traiter le cancer sans se faire enlever la prostate. Il a commence le Programme de Déparasitage et il est aussi allé dans une clinique de R., dans le Nevada, consulter le Dr B., qui travaille à améliorer le système immunitaire. (Le Dr B approuve votre méthode.) Son PSA était alors de 6 et une biopsie avait révélé la présence d’un cancer, mais, à présent, le PSA est inferieur à 1.

Maintenant son médecin habituel est dans tous ses états parce qu’il n’a pas suivi son conseil et n’est pas allé se faire enlever la prostate, même si le PSA est redevenu normal.

En fait, il a eu un rendez-vous chez son médecin hier et celui-ci lui a affirmé qu’il serait mort d’ici trois ans, ajoutant que toutes ces méthodes alternatives qu’il a essayées sont des escroqueries, et les docteurs qui les pratiquent, des charlatans, qui l’ont embobiné. Que se passe-t-il dans ce pays ?

Les docteurs «traditionnels» veulent, à tout prix, dissuader tous ceux qui ne suivent pas le même chemin qu’eux. Je crois à ces méthodes alternatives parce que j’ai vu ce que la médecine classique a fait à mon beau-père, qui est mort d’un cancer du poumon.<< BM >>

L’évènement

S c i e n c e : L a m a L b o u f f e r e n d r a i t a u S S i a c c r o q u e L e S d r o g u e S d u r e S !

Article publié le 21 septembre 2010

De récentes études montrent que le gras, le sel et le sucre présents en quantité dans les plats bon marché ont le même effet sur le cerveau que les drogues dures. Pssst, pssst... Un petit

shoot de cheese ?

Selon un article de la dernière publication du New Scientist (*), l’idée que la malbouffe crée une dépendance tend à se généraliser parmi les chercheurs. De récentes études le montrent (notamment) sur les rats : gavés de bacon, de saucisses, de glaces et de chocolats, ceux-ci ont présenté des comportements physiologiques et comportementaux en tout point semblables aux rongeurs rendus accros à la morphine. En outre, une fois l’addiction établie (et elle est très rapide), des obstacles tels que des décharges électriques n’ont en aucun cas dissuadé les rats de boulotter leur came.

Le hamburger, pas mieux que l’héroïne

Ces similitudes ne s’arrêtent pas au règne animal. Lorsque l’on présente à des humains des photos de leurs aliments préférés, leur cerveau sécrète une grande quantité de dopamine. Quasiment à l’identique de ce qui se produit dans le ciboulot de cocaïnomanes mis en présence d’une photo de poudre blanche. Et New Scientist de conclure : «Il y a maintenant des preuves convaincantes que les aliments riches en sucre, en graisses et en sel, peuvent modifier la chimie de votre cerveau d’une manière proche de celles de drogues hautement addictives comme la cocaïne et l’héroïne».

Vol à la graisse (sur l’étalage)...

D’ici peu, il se pourrait même que ces preuves permettent de lancer une action en justice contre l’industrie de la restauration rapide, au motif d’avoir sciemment trafiqué les aliments au détriment de la sécurité sanitaire, à l’instar des poursuites menées contre l’industrie du tabac dans les années 1980 et 90.

Hank Cardello, un ancien cadre de Coca Cola, a déclaré qu’une solution consisterait à donner un petit coup de pouce fiscal aux entreprises qui produisent des aliments sains. «Les gens ne vont pas changer leur comportement. Pour moi, il faut enlever les calories de la circulation» a-t-il ajouté, plutôt que de continuer d’engraisser l’industrie alimentaire, et les consommateurs. Si c’est un connaisseur qui le dit...

(* : si vous parlez anglais et que vous avez un peu de temps devant vous, n’hésitez pas à lire cet article en entier)

Article publié sur le site «Les mots ont un sens» Napakatbra

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L’évènementL’évènement

Fa u d r a - t - i l b i e nt ô t m a n g e r c i n q u a nt e F r u i t s e t l é g u m e s p a r j o u r ?

Par Agnès Rousseaux (16 septembre 2010)

Vitamines A, B ou C, Oméga 3, oligo-éléments, fer... Les nutriments sont indispensables à

notre organisme et à sa longévité. Plusieurs études nous alertent sur la faiblesse des fruits et légumes «  modernes  » en nutriments. Alors qu’une pêche suffisait en 1950 pour absorber une bonne ration de vitamine A, il faudrait aujourd’hui en croquer une vingtaine ! Où sont passées ces vitamines ? Que disent les chercheurs ? L’industrie agro-alimentaire en profite-t-elle ? Basta ! a mené l’enquête.

«  Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour  », recommande le Programme national nutrition santé. Peut-être faudra-t-il bientôt en manger cinquante... Côté nutriments, nos aliments semblent montrer quelques faiblesses. Prenez une orange  : celle des années 2000 aura sans doute meilleure mine que les oranges des années 50. Et pourtant… L’orange moderne contient cinq fois moins de fer. Idem pour les pêches. Plusieurs études révèlent cette perte de «  densité nutritionnelle  ». C’est la quantité de nutriments (vitamines, minéraux...) qu’un aliment contient comparé à son nombre de calories. Des chips ou une pizza ont, par exemple, une très faible densité nutritionnelle comparés à des lentilles ou des brocolis  [1]. Ce problème commence à être soulevé aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne (voir en fin d’article). En France, silence radio du côté des pouvoirs publics et des instituts de recherche. Nos fruits et légumes échapperaient-ils à cette malédiction ?

Vitamine A  : 1 pêche de 1950 = 26 pêches de 2010

Depuis 1950, des chercheurs mesurent le contenu nutritionnel de l’alimentation. À côté des glucides, protides et autres lipides, la présence de micro-nutriments – vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras et acides aminés – est indispensable à notre santé. Or dans les années 1950, manger une banane, une orange et une pêche, suffisait à pourvoir les «  apports journaliers recommandés  » (AJR) d’une personne en vitamine A. Aujourd’hui, vu les teneurs en nutriment, il faudrait 5 bananes, 10 oranges, et 26 pêches pour avoir sa dose de vitamine A ! C’est ce que révèle une étude menée au Canada en 2002 et publiée par le premier quotidien du pays, The Globe and Mail, et la chaîne de télévision CTV News. Cette étude compare les tableaux de nutriments publiés à différentes époques, avec les taux de vitamines et minéraux contenus dans 25 fruits et légumes.

Résultats  ? En un demi-siècle, la pomme de terre a perdu plus de la moitié de sa vitamine C et de son fer, plus d’un quart de son calcium. Et 100 % de sa vitamine A, un nutriment indispensable au développement des cellules et au fonctionnement du système immunitaire  ! Selon cette étude canadienne, quasiment 80  % des aliments testés ont vu leur teneur en calcium et en fer diminuer.

Où sont passées nos vitamines ?

Des chercheurs remettent en question ces analyses, au motif que les mesures se sont grandement affinées depuis un demi-siècle. L’évolution des méthodes de test et le manque de fiabilité des données historiques fausseraient donc les résultats. Mais des études récentes, qui consistent à planter des variétés végétales modernes et historiques côte à côte, avec des pratiques agronomiques comparables, viennent confirmer la perte d’éléments nutritifs dans les aliments. Le rapport Still No Free Lunch de Brian Halweil, du World Watch Institute (États-Unis), publié en 2007 fait le bilan des études existantes. Et met en évidence cette « dilution en nutriments » généralisée.

Quelles sont les causes de ce phénomène  ? Les

méthodes agricoles d’abord : l’utilisation intensive de pesticides et d’herbicides, les excès d’engrais qui augmentent la vitesse de croissance des plantes et diminuent proportionnellement le temps de fixation des micronutriments. Les techniques intensives épuisent aussi les sols, dont la teneur globale en nutriments diminue dans certaines zones. En cause également, selon Brian Halweil, les traitements de conservation et les rallongements du temps de transport. Un aliment parcourt en moyenne 2.500 kilomètres avant d’être consommé ! Certains fruits, cueillis trop tôt, n’ont pas le temps de développer les nutriments liés à l’ensoleillement, comme les anthocyanines ou polyphénols, ces composants qui nous protègent contre le cancer ou la détérioration des cellules du cerveau. Quant au taux de vitamine C dans les pommes et abricots cueillis verts : il est proche de zéro !

Obèse et sous-alimenté

En cause également, les pratiques de sélection des plantes selon leur rendement. Les agriculteurs préfèrent les plantes qui poussent vite, produisent beaucoup et ont une belle apparence. Mais plus le rendement est élevé, moins la plante dépense d’énergie à absorber des oligo-éléments, et plus la teneur en nutriments est faible.

Nos régimes alimentaires sont déjà pauvres en nutriments. 70  % de ce que nous mangeons provient de produits industriels, beaucoup moins riches en vitamines. Nous consommons de plus en plus de « calories vides »  : des aliments contenant des quantités élevées de gras et de sucre ajouté et très peu de nutriments par calorie. Si même les fruits et légumes ne nous assurent plus notre ration quotidienne...

Pour Brian Halweil, il s’agit d’un « paradoxe moderne unique » : nous pouvons à la fois trop nous nourrir (en calories) et rester sous-alimenté (en nutriments). Si près d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde, plus de 3 milliards – soit la moitié de la planète – subissent une déficience en nutriments. Avec des conséquences qui vont de l’anémie, en cas de déficience en fer, à la cécité pour ceux qui manquent de vitamine A. L’étude Suvimax (Supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants) menée de 1994 à 2003 en France par l’Inserm, a testé l’effet d’un apport en vitamines et minéraux antioxydants  [2] à des doses proches de celles qu’on peut attendre d’une alimentation saine. Au bout de sept ans et demi, on observe chez les hommes une diminution de 31  % du risque de

cancers et une diminution de 37 % du risque de décès. Les nutriments, c’est vraiment bon pour la santé !

Faut-il manger 3 kg de brocolis par jour ?

«  Pour se développer et fonctionner au mieux, les humains ont besoin d’une diversité d’aliments et de nutriments dans leur alimentation. Notre système immunitaire ne fonctionne pas de manière optimale quand nous sommes déficients en certains nutriments. Notre capacité à éviter les maladies, du cancer au simple rhume, est compromise  », souligne Brian Halweil. Selon le ministère de l’Agriculture états-unien, notre « régime alimentaire est plus compromis par la consommation de nourriture industrielle que par le déclin des niveaux de nutriments dans les fruits et légumes » [3]. Est-ce une raison pour laisser nos fruits et légumes se vider de leurs substances ?

Certains scientifiques pointent le fait que la densité en nutriment baisse dans chaque grain de blé ou la moindre feuille de salade. Mais grâce aux progrès en terme de rendement, il y aurait au final plus de nutriments produits par hectare. Ce qu’illustre le généticien Mark Farnham, spécialiste du brocoli au « US Vegetable Laboratory  »  : grâce à la taille plus importante des brocolis modernes, on trouve sans doute plus de calcium et de magnésium dans chacun d’entre eux, nuance-t-il. « Mais la plupart des gens ne mangent pas un brocoli entier en une seule fois », rétorque Brian Halweil.

En France, on s’enthousiasme pour les nano-capsules...

Du côté de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), ce genre de débat semble bien lointain. «  La baisse de densité nutritionnelle des fruits et légumes  ? C’est une rumeur, le type d’information qui circule… mais est-ce avéré scientifiquement  ?  », s’interroge Jean-Michel Chardigny, directeur de l’Unité nutrition humaine de l’INRA à Clermont-Ferrand, la plus grosse unité s’occupant d’alimentation humaine. «  Je n’ai pas connaissance d’études là-dessus, ce n’est pas un sujet très documenté », explique-t-il à Basta !... Au moins sept études sur le sujet ont été publiées depuis 15 ans (lire ci-dessous).

À l’INRA, on travaille surtout sur « le nutriment ». Les chercheurs «  sont mal armés pour mesurer la complexité des apports des aliments  », justifie Jean-Michel Chardigny. «  La question de la densité nutritionnelle ne se pose pas. Il est important que les gens consomment des quantités élevées de fruits et

lettre d’infosoctobre 2010

L’évènement

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L’évènement

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L ’ O b é S I T é P è S E R A D E P L U S E N P L U S D A N S L E S Y S T è M E D E S A N T é

L ’ H O M M E Q U I N E M A N G E P L U S

Henri Monfort est-il un mutant ? Préfigure-t-il un saut évolutif de l’espèce humaine  ? Dans

la prophétie des 4 peuples, dont la 1ère partie est lisible dans la rubrique «  Nouvelles du Monde  » de ce mois, il est dit : «  Quand nous serons dans le cycle des êtres humains, alors les plus hauts et les plus grands pouvoirs que nous possédons nous seront enfin donnés. »

Cet homme aurait cessé d’ingérer toute nourriture solide depuis le 23 novembre 2002. Depuis cette date, il ne s’alimenterait que d’eau et de « prana » (souffle vital) ?

En 2005, un ami scientifique m’avait présenté une femme d’une quarantaine d’années qui avait cessé de se nourrir depuis plus d’un an et qui pour l’expérience avait cessé de boire depuis 5 jours. Pour l’avoir rencontré et échangé avec elle, je peux affirmer qu’elle ne mentait pas. Elle avait une énergie hors du commun, des yeux de braise et pour  «  l’homo occidentalus  » que j’étais, elle ressemblait à un extra-terrestre alors qu’elle avait alchimisé l’animal humain en supra-humain.

Voir la vidéo

Au cours des années 1980, les changements de l’offre alimentaire et des habitudes de consommation, de même qu’une réduction importante de l’activité physique, générèrent une

«  épidémie globale  » d’obésité. D’après un nouveau rapport de l’OCDE (1) étudiant les causes et les conséquences de ce qui est devenu un problème de santé publique dans les pays développés, un adulte sur deux dans les pays de l’OCDE est actuellement en surpoids et un sur six est obèse. Les enfants ne font pas exception, jusqu’à un enfant sur trois étant considéré en surpoids aujourd’hui. A l’heure actuelle, si les taux les plus élevés s’observent aux Etats-Unis et au Mexique, le Japon et la Corée accueillant les taux les plus bas, presque tous ont connu une tendance à la hausse.  En l’état actuel, les projections faites révèlent que, dans certains pays, la part de la population en surpoids va augmenter de plus de 1 % par an durant les 10 prochaines années. Cette perspective n’est guère réjouissante alors que les individus sévèrement obèses voient leur durée de vie réduite de 8 à 10 ans par rapport à des personnes de poids normal. Ils ont, en outre, plus de risque de développer des maladies telles que le diabète, des maladies cardiovasculaires ou des cancers. Ce coût humain se répercute également sur les systèmes de santé. Selon l’OCDE, les dépenses de santé d’une personne obèse sont supérieures d’au moins 25 % à celles d’une personne de poids normal. D’après le rapport, le secteur privé et les pouvoirs publics ont une part de responsabilité dans la propagation de l’obésité au sein de ces pays. Aussi représentent-ils les leviers majeurs qui permettront de s’attaquer au problème, via une politique de prévention incluant des campagnes de promotion de la santé, des régulations gouvernementales et un accompagnement des patients obèses par un médecin de famille. Des centaines de milliers de décès par suite de maladies chroniques pourraient ainsi être évitées chaque année. Les 7 et 8 octobre prochains, les ministres de la Santé des pays de l’OCDE ont d’ores et déjà rendez-vous pour discuter de l’obésité et de « l’économie de la prévention ». En France, selon une enquête réalisée auprès de 23 365 enfants, scolarisés en grande section de maternelle dans 3 459 écoles réparties dans toute la France, le niveau de surpoids chez les 5-6 ans est passé de 14,4% (dont 3,4% d’obésité) en 1999-2000 à 12,1% (dont 3,1% d’obésité) en 2005-2006. D’après le ministère français de la Santé, la mise en place du Programme national nutrition santé ou PNNS est à l’origine de cette amélioration. Cécile Cassier1- L’Organisation de Coopération et de Développement économiques ou OCDE comprend 33 pays  : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Chili, Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, République slovaque, République tchèque, Slovénie, Suisse, Suède, Turquie.

légumes. C’est lié au volume global, pas à la densité », ajoute Cécile Renard, directrice de recherche à l’INRA et responsable d’une équipe qui travaille sur la qualité des fruits et légumes.

On préfère s’occuper «  d’adressage  » ou de «  vectorisation  »  : trouver la formulation qui permette au nutriment – des Omégas 3, par exemple – d’aller sur la bonne cible plutôt que de se diluer dans l’organisme. Une façon d’associer les molécules entre elles pour qu’elles ne se dégradent pas de la même façon une fois ingérées. Des recherches qui incluent aussi les nanotechnologies. «  Il faut être prudent. On peut court-circuiter la régulation mise en place par l’organisme, avertit Jean-Michel Chardigny. Le fer par exemple, ingéré à l’échelle nano, est absorbé à 100 %, alors que ce taux est de 30 % normalement car il ne franchit pas la barrière intestinale. Avec les nanos, c’est comme si on avait une perfusion en intraveineuse. Cela peut être positif ponctuellement ». Réjouissant, non ?

Éveillez votre « conscience nutritionnelle » !

Quand il n’y aura plus de nutriments dans les produits agricoles, on pourra toujours se les injecter manuellement, via des nano-capsules… De quoi révolutionner la configuration des repas de familles  ! Autre solution proposée par l’industrie  : manger des nutriments artificiels ou des aliments enrichis. «  Depuis quelques années et grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs – corps médical et scientifique, pouvoirs publics, industriels – la conscience nutritionnelle des consommateurs français s’est éveillée », se félicite le Syndicat de la diététique et des compléments alimentaires.

Selon un sondage mené en 2008 pour cet organisme par TNS Sofres, 37% des Français «  consomment des compléments alimentaires afin de conforter leur capital santé ». Un marché qui représente un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard d’euros (en 2008). Quitte à gérer la santé comme un capital, il peut paraître plus rentable d’acheter des doses de vitamines ou d’oligo-éléments, que d’essayer de repenser les politiques agricoles et alimentaires. Surtout quand cela arrange l’industrie agro-alimentaire. Au moins pourrait-on espérer que les instituts de recherche en France puissent nous dire exactement ce que nous mangeons, et surtout si ces aliments nous nourrissent encore. Ce qui n’est même pas le cas. Agnès RousseauxNotes[1] Voir la définition du Programme national nutrition santé (PNNS)

[2] Vitamines E et C, zinc et sélénium, bêtacarotènes.

[3]United States Departement of Agriculture, Agricultural Research Service : USDA Nutrient for Database Reference, Release 13, 1999

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D O N D E S E M E N C E S O G M : à Q U I P R O F I T E L ’ A I D E H U M A N I TA I R E ?

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L ’ H U M A N I T é E N C U R E D E D é C O NTA M I N AT I O N

Signée en mai 2001 dans la capitale suédoise par 151 pays et entrée en vigueur le 17 mai 2004, la

Convention de Stockholm vise à éliminer une série de produits chimiques industriels présents dans certains biens de consommation courante et dont le caractère toxique et nocif pour la santé et la sécurité des êtres humains et l’environnement.

En mai dernier, les pays signataires de la Convention se sont mis d’accord pour modifier la liste des POP et y ajouté neufs produits supplémentaires pour un total de 21. Les 12 premiers POP visés par la Convention comprennent neuf pesticides (aldrine, chlordane, DDT, dieldrine, endrine, heptachlore, hexachlorobenzène, mirex et toxaphène), deux produits chimiques industriels (PCB, ainsi que l’hexachlorobenzène, également utilisé comme pesticide) et des produits indirects, les dioxines et les furanes.

«L’inclusion de ces neuf POP démontre que les gouvernements du monde entier sont engagés à réduire puis à éliminer ces produits chimiques, afin de renforcer la santé publique, de contribuer au développement durable et d’engranger des gains dans la perspective d’une économie mondiale plus verte», a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.

Les neuf polluants organiques persistants ajoutés

Les neufs produits ajoutés sur la liste noire de la Convention sont essentiellement des pesticides, ignifuges et insecticides très utilisés dans le monde. Leur production et leur utilisation sont désormais interdites, mêmes si certaines exceptions sont admises, à condition que les pays concernés s’en justifient.

Le plus connu de ces neuf nouveaux produits bannis est le lindane, qui a été utilisé comme insecticide à large spectre pour les semences et le traitement des sols, comme applications foliaires, pour le traitement des arbres et du bois contre les parasites, en médecine vétérinaire et dans des traitements médicaux.

Figure également sur cette liste, le chlordécone (ou Képone) qui est un pesticide organochloré principalement utilisé dans l’agriculture, l’acide

perfluorooctane sulfonique que l’on trouve dans l’industrie des semi-conducteurs, ou encore les hexachlorocyclohexane qui sont des ignifuges utilisés dans les peintures.

Les neuf nouveaux produits chimiques énumérés aux annexes A, B et C de la Convention de Stockholm sont :

• L’Alpha-hexachlorocyclohexane : un sous-produit du lindane, un autre nouveau POP, et potentiellement cancérogène pour l’homme et portant atteinte à la faune ;

• Le Bêta-hexachlorocyclohexane qui partage les caractéristiques de l’alpha-hexachlorocyclohexane ;

• Le chlordécone : un pesticide classé comme cancérogène possible pour l’homme et qui est très toxique pour les organismes aquatiques ;

• L’Hexabromobiphényle : un produit chimique industriel qui a été utilisé comme retardateur de flamme, et qui est classé comme cancérogène possible pour l’homme ;

• L’Hexabromodiphényléther et hepta-bromodiphényléther (nom commercial : octabromodiphényléther) : ce produit chimique industriel est utilisé comme additif retardateur de flamme ;

• Le célèbre Lindane : un insecticide avec de nombreuses applications de la graine au sol et sur le traitement du bois, il a des effets toxiques chez les animaux de laboratoire et les organismes aquatiques. Il restera toutefois autorisé chez l’Homme pour le traitement des poux et de la gale ;

• Le Pentachlorobenzène : sa production est non intentionnelle, il est utilisé comme intermédiaire chimique pour la production de quintozène, et autrefois comme support pour les colorants, fongicides et retardateurs de flamme. Il est très toxique pour les organismes aquatiques ;

• Le perfluorooctane sulfonique, l’acide, ses sels et le fluorure de sulfonyle perfluorooactane : ce produit chimique extrêmement persistant a plusieurs applications, comme les composants électriques et électroniques, la mousse anti-incendie, l’imagerie photo, les fluides hydrauliques et les textiles. Il a la particularité de se lier à des protéines du sang et du foie, par opposition à d’autres POP qui partitionnent les tissus adipeux ;

• Les Tétrabromodiphényléther et penta-bromodiphényléther (nom commercial : éther diphényle pentabromé) : ce produit chimique industriel, utilisé comme additif pour les retardateurs de flamme, est toxique pour la faune.

«En étendant pour la première fois la Convention de Stockholm à de nouveaux produits chimiques, les gouvernements ont soutenu et renforcé les efforts déployés pour protéger la santé humaine et soulever des questions de premier plan sur la nocivité des produits chimiques qui seront au sommet de l’agenda mondial», a déclaré le Secrétaire exécutif de la Convention, Donald Cooper.

Pour marquer l’entrée en vigueur de cette interdiction sur neufs nouveaux produits, le Secrétariat de la Convention de Stockholm a participé au lancement, à Rio de Janeiro, au Brésil, du «Dragon des mers», un navire de surveillance scientifique qui partira bientôt sillonner les mers du globe pour étudier l’ampleur de la pollution des plastiques à la dérive et observer le niveau de POP auquel les poissons d’eau profonde sont exposés dans l’océan Atlantique Sud.Christophe Magdelaine / notre-planete.info (tous droits réservés)

Neuf produits chimiques toxiques ont été ajoutés à la liste noire de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP), a indiqué le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), qui administre le traité international.

Créée en 1994 par le fondateur de Microsoft, William H. Gates, la Fondation de Bill

et Melinda Gates exerce une forte influence sur les politiques mondiales de développement agricole, générant des centaines de millions de dollars afin de soutenir des projets incitant paysans et agriculteurs à utiliser les semences et produits agrochimiques génétiquement modifiés de Monsanto. Selon La Via Campesina (1), mouvement international de paysans, celle-ci s’est d’ailleurs récemment portée acquéreuse de 500 000 actions de la compagnie Monsanto pour la somme de 23 millions de dollars. Depuis 2006, la Fondation Gates collabore avec la Fondation Rockfeller, décrite comme un fervent promoteur des OGM à destination des populations pauvres. Cette collaboration travaille à la mise en place de l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA), programme qui permettrait aux semences GM commercialisées par Monsanto, DuPont et Syngenta de faire leur entrée sur le continent africain. D’après La

Via Campesina, au Kenya, environ 70 % des bénéficiaires d’AGRA travailleraient directement avec Monsanto et près de 80 % des financements de Gates dans le pays seraient dédiés à la biotechnique. En outre, plus de 100 millions de dollars de subventions auraient été accordés à des organisations kenyanes liées à Monsanto. Sous couvert de dévouement humanitaire, la Fondation ouvre donc de nouveaux marchés à Monsanto, bien qu’il s’impose déjà comme le plus grand semencier du monde. Ainsi, en avril 2010, la Fondation Gates ainsi que les ministres des finances des USA, du Canada, d’Espagne et de Corée du Sud s’engagèrent à financer 880 millions de dollars dans l’optique de créer le programme mondial sur l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), géré par la Banque mondiale. En juin, le GAFSP aurait fait don de 35 millions de dollars à Haïti afin d’élargir l’accès des petits paysans aux « intrants agricoles, à la technologie et aux chaînes de production ». Selon La Via Campesina, le mois précédent, Monsanto aurait annoncé son attention

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de donner 475 tonnes de semences à Haïti, étant entendu que celles-ci seraient distribuées par l’Agence américaine au développement international (USAID). Or, détail notable, l’administrateur d’USAID, Rajiv Shah, travaillait auparavant pour la Fondation Gates, avant d’être employé par le gouvernement d’Obama en 2009. Œuvrant également en amont, la Fondation aurait attribué en 2008 la modique somme de 26,8 millions de dollars à l’université de Cornell pour la recherche sur le blé. Par la suite, c’est au tour de l’université de l’Etat de Washington de se voir offrir la somme de 1,6 millions de dollars en vue de développer des variétés de blé OGM résistant à la sécheresse. Condamnant « ce détournement de l’aide humanitaire à des fins commerciales et cette privatisation des politiques alimentaires », la Via Campesina tire la sonnette d’alarme. Selon le site Internet de la Fondation de Bill et Melinda Gates, plus de 100 nouvelles variétés de semences améliorées seraient déjà en circulation sur le continent africain dans le cadre d’AGRA. Ce

constat illustre la logique implacable de rentabilité des grandes multinationales, Gerald Steiner, vice-président de Monsanto, ayant d’ailleurs déclaré : « (…) Nous voulons faire le bien dans le monde mais nous voulons aussi satisfaire nos actionnaires ». D’après l’ONU, 75 % de la diversité génétique des plantes du monde ont disparu à mesure que les paysans abandonnaient leurs semences natives pour utiliser les variétés génétiquement modifiées. En l’absence de semences natives propres aux différents microclimats, et capables sur plusieurs générations de s’adapter aux conditions climatiques changeantes, les paysans se rendent de plus en plus vulnérables face aux bouleversements climatiques.  

Cécile Cassier

1- Mouvement international de paysans, la Via Campesina entend représenter «  les paysans, les travailleurs agricoles sans terre, les pêcheurs, les paysannes, les jeunes et les peuples autochtones  ». Elle rassemble 150 organisations, issues de 70 pays.

P R O P H é T I E D E S 4 P E U P L E S E T A U T R E S

Ceci est un compte-rendu résumé d’un discours donné par  Lee Brown  au Concile Indigène

Continental en 1986 à Tanana Valley Fairgrounds, Fairbanks, Alaska.

“Il y a eu le cycle du minéral, de la roche. Il y eut le cycle des plantes. Et maintenant nous sommes à la fin du cycle des animaux et au début du cycle des êtres humains.

Quand nous serons dans le cycle des êtres humains, alors les plus hauts et les plus grands pouvoirs que nous possédons nous seront enfin donnés.

Ils nous seront donnés par cette lumière ou âme que nous portons dans notre esprit. Mais pour l’instant nous arrivons à la fin du cycle des animaux et nous avons appris par nous-mêmes ce que c’est que d’être un animal sur cette terre.

Au début de ce cycle, il y a très longtemps, le Grand

Esprit est descendu et Il est apparu et Il a rassemblé ensemble les peuples de cette terre, dit-on, sur une île qui est maintenant sous les eaux, et Il a dit aux êtres humains : « Je vais vous envoyer dans les quatre directions et avec le temps je vais vous répartir en quatre couleurs, mais je vais vous donner une partie de mon savoir et vous appellerez celui-ci « Les Enseignements Originelles ». Et quand vous vous rassemblerez à nouveau, vous les partagerez afin de pouvoir vivre en paix sur cette terre, et ce sera le début d’une grande civilisation.

Et il dit : « Pendant ce cycle je vous donnerai à chacun deux tablettes de pierre. Quand je vous aurai donné ces tablettes, ne les jetez pas au sol. Si un de vos frères ou une de vos soeurs des quatre directions venait à jeter les tablettes au sol, alors, non seulement les humains vivront de dures épreuves mais la terre elle-même mourra presque. »

Et donc Il a donné à chacun d’entre nous une responsabilité, et nous appelons ça « la Garde ».

Au peuple indien, le peuple rouge, il donna la Garde de la Terre. Pendant ce cycle nous devions apprendre les enseignements de la terre, les plantes qui poussent qui poussent du sol, les nourritures que nous pouvons manger, et les herbes qui soignent afin que nous puissions nous rassembler, avec nos autres frères et sœurs, et partager ce savoir avec eux. Quelque chose de bien devait arriver sur terre.

Au sud, Il donna au peuple jaune la Garde du Vent. Ils devaient apprendre tout sur le vent et la respiration et comment les assimiler en nous pour notre avancement spirituel.

A l’Est Il donna au peuple noir la Garde de l’Eau. Ils devaient apprendre les enseignements de l’eau qui est l’élément principal car à la fois le plus humble et le plus puissant.

Au Nord, Il donna au peuple blanc la Garde du feu. Si vous regardez ce qui est au centre de la plupart de ce qu’ils font vous y trouverez le feu. On dit que les ampoules électriques sont le feu de l’homme blanc. Si vous regardez ce qui fait fonctionner une voiture, vous y verrez une étincelle. Dans les avions et dans les trains vous y trouverez le feu. Le feu consume mais avance également. C’est pour cela que ce sont les frères et sœurs blancs qui commencèrent à voyager à la surface de la terre pour nous réunir tous en une grande famille.

Et ainsi beaucoup de temps s’est écoulé, et le Grand Esprit donna à chacune des 4 races 2 tablettes de pierre. Les nôtres sont conservées dans la réserve Hopi en Arizona, dans la Zone des 4 Coins sur la 3ème Mesa.

J‘ai parlé à des gens du peuple noir et leurs tablettes sont au pied du Mont Kenya. Elles sont gardées par la tribu des Kikuyu.

J‘ai eu l’honneur de donner un calumet sacré taillé dans la pierre rouge du mont Kenya à la Tribu des Kikuyu. J’étais à un rassemblement spirituel indien il y a 15 ans. Un guérisseur du Dakota du Sud posa une roue magique en perles au centre du groupe et demanda « D’où vient-elle ? » On lui répondit : « Probablement du Montana, ou du Dakota du Sud, ou peut-être du Saskatchewan. » Il dit : « Ceci vient du Kenya ». Les perles étaient exactement comme les nôtres, de la même couleur.

Les tablettes de pierre de la race jaune sont gardées par les Tibétains, au Tibet. Si vous pouviez traverser la terre en partant de la Réserve Hopi vous arriveriez au Tibet. Le mot tibétain pour « soleil » est le mot Hopi pour « Lune », et le mot Hopi pour « soleil » est le mot tibétain pour « lune ».

Les gardiens des traditions pour l’Europe sont les Suisses. En Suisse il y a toujours une tradition où un jour par an tous les membres de la famille sortent leur masque. Ils connaissent encore les couleurs des différentes familles, leurs symboles, enfin certains d’entre eux. Je suis allé à l’école avec des suisses à l’Université de Washington, et c’est ce qu’ils m’ont dit.

Et ces 4 peuples vivent tous dans les montagnes.

En 1976 l’Amérique fêtait son bicentenaire de liberté. Certains indiens pensaient que c’était une occasion importante et ils ont porté un calumet sacré de la côte Ouest à la côte est.

Ils ont dit que les chemins de ce pays devaient aller soit du Nord au sud, soit de l’Est à l’Ouest. S’ils allaient du Nord au sud, alors nous nous retrouverions comme frères et sœurs, mais s’ils allaient d’est en Ouest alors il y aurait des destructions et la terre elle-même en souffrirait. Et donc vous savez que les chemins sont allé d’est en Ouest.

Ils ont dit alors que des choses seraient perdues d’est en Ouest, et du sud au Nord, et qu’ils reviendraient de l’Ouest vers l’est, et du Nord vers le sud.

Et il y a 9 ans, en 1976, des gens ont porté ce calumet sacré à pied de la côte Ouest à la côte est de San Francisco à Washington DC. Ma tante avait rêvé, il y a 15 ans, que ça ne plairait pas à certains et qu’on jetterait des pierres et des bouteilles à ce calumet pendant le voyage. Et bien sûr c’est arrivé. Mais comme dans le rêve de ma tante, les pierres ne se sont jamais approchées du calumet et sont tombées sans rien toucher.

Ils ont dit qu’un feu spirituel serait allumé dans le Nord et descendrait la côte Nord-Ouest de ce pays. Quand il atteindrait Puget Sound (dans l’état de Washington), il se dirigerait alors vers l’intérieur du pays. Personnellement je pense qu’il s’agit, 9 ans plus tard, de ce rassemblement dans le Nord. C’est pour cela que je suis venu ici. Voilà. Nous avons la capacité de commencer ce feu spirituel, ici, maintenant. Les anciens l’avaient vu il y a bien longtemps et l’avaient prédit et je vais y venir.

Posté dans Actualités le 16/09/2010 par Solen AMK [email protected]

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D E S A S T R O N O M E S O N T D E C O U V E R T . . .

Des astronomes, en utilisant l’instrument leader mondial HARPS de l’ESO, ont

découvert un système planétaire contenant au moins cinq planètes en orbite autour de l’étoile HD 10180, une étoile semblable au Soleil. Les chercheurs ont également des indices très prometteurs indiquant que deux autres planètes doivent être présentes, dont l’une serait la planète la moins massive découverte jusqu’à présent. Si tel est le cas, ce système serait semblable à notre Système Solaire en termes de nombre de planètes (sept planètes comparées aux huit planètes du Système Solaire). De plus, l’équipe a également trouvé des preuves que les distances séparant les planètes de leur étoile suivent un schéma régulier, comme on peut également le voir dans notre Système Solaire.

«Nous avons trouvé ce qui est très probablement le système avec le plus de planètes découvert jusqu’à présent» déclare Christophe Lovis, le premier auteur de l’article présentant ce résultat. «Cette remarquable découverte met également en évidence le fait que nous entrons maintenant dans une nouvelle ère de la recherche des exoplanètes  : l’étude de systèmes planétaires complexes et plus seulement celle de planètes individuelles. L’étude des mouvements planétaires de ce nouveau système révèle des interactions gravitationnelles complexes entre les planètes et nous donne des indications sur l’évolution de ce système sur le long terme».

Cette équipe d’astronomes a utilisé le spectrographe HARPS installé sur le télescope de 3,6 mètres de l’ESO à La Silla au Chili pour étudier pendant six ans l’étoile semblable au Soleil, HD 10180, située à 127 années-lumière de la Terre dans la constellation australe de l’Hydre mâle (le Serpent de Mer). L’instrument HARPS, dont la stabilité des mesures et la grande précision sont inégalées, est le meilleur chasseur de planètes au monde.

Grâce aux 190 mesures individuelles d’HARPS, ces astronomes ont détecté un infime mouvement d’avant en arrière de l’étoile dû à l’attraction gravitationnelle complexe de cinq planètes ou plus. Les cinq signaux les plus forts correspondent à des planètes de masse semblable à Neptune – entre 13 et 25 masses terrestres(1) –   en orbite autour de l’étoile avec des périodes allant de 6 à 600 jours. Les distances qui séparent ces planètes de leur étoile

vont de 0,06 à 1,4 fois la distance Terre-Soleil.

«Nous avons également de bonnes raisons de penser que deux autres planètes sont présentes», précise Christophe Lovis. L’une des deux devrait être une planète de type Saturne (avec une masse minimum de 65 masses terrestres) tournant autour de l’étoile en 2200 jours. L’autre devrait être la planète la moins massive jamais découverte avec une masse d’environ 1,4 fois celle de la Terre. Elle est très proche de son étoile, à seulement 2 % de la distance Terre-Soleil. Une année sur cette planète durerait seulement 1,8 jour terrestre.

«Cet objet provoque un vacillement de son étoile de seulement 3 km / heure – plus lent que la vitesse d’une personne qui marche – et ce mouvement est très difficile à mesurer», précise Damien Ségransan, un membre de l’équipe. S’il était confirmé, cet objet serait un autre exemple de planète rocheuse chaude, similaire à Corot-7b (eso0933).

Ce tout nouveau système planétaire découvert autour de HD 10180 est unique pour plusieurs raisons. Premièrement, avec au moins cinq planètes de type Neptune réparties sur une distance correspondant à l’orbite de mars, La région interne de ce système est plus peuplée que celle de notre Système Solaire et on y trouve beaucoup plus de planètes massives(2). De plus, ce système n’a probablement pas de planète géante gazeuse de type Jupiter. Et de plus, toutes les planètes semblent avoir une orbite pratiquement circulaire.

Jusqu’à présent, les astronomes connaissaient quinze systèmes avec au moins trois planètes. Le dernier détenteur du record était 55 Cancri qui contenait cinq planètes dont deux étaient des planètes géantes. «Les systèmes de planètes de faible masse comme celles autour de HD 10180 se révèlent être assez courants, mais l’histoire de leur formation reste un puzzle», dit Christophe Lovis.

En utilisant cette nouvelle découverte ainsi que des données d’autres systèmes planétaires, les astronomes ont trouvé un équivalent à la loi de Titius-Bode qui existe dans notre Système Solaire  : la distance qui sépare les planètes de leur étoile semble suivre un schéma régulier(3). «Ceci pourrait être une signature

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du processus de formation de ces systèmes planétaires», précise Michel Mayor, qui fait également partie de cette équipe.

En étudiant ces systèmes, ces astronomes ont découvert un autre résultat important  : il y a une relation entre la masse d’un système planétaire et la masse et le contenu chimique de son étoile. Tous les systèmes planétaires très massifs ont été trouvés autour d’étoiles massives et riches en métaux alors que les quatre systèmes ayant les masses les plus petites ont été trouvés autour d’étoiles de plus faible masse et pauvres en métaux(4). De telles propriétés confirment les modèles théoriques en vigueur.

Notes

1. En utilisant la méthode des vitesses radiales, les astronomes peuvent seulement estimer la masse minimum d’une planète car la masse estimée dépend également de l’inclinaison du plan orbital par rapport à la ligne d’observation qui est inconnue. D’un point de vue statistique, cette masse minimum est cependant souvent proche de la masse réelle de la planète.

2. En moyenne, les planètes situées dans la partie interne du système HD 10180 ont 20 fois la masse de la Terre, alors que les planètes situées dans notre Système Solaire interne (Mercure, Vénus, la Terre et Mars) ont une masse moyenne d’une demi-fois celle de la Terre.

3. La loi de Titius-Bode indique que les distances séparant les planètes du Soleil suivent un modèle simple. Pour les planètes extérieures, la place de chaque planète est prédite à environ deux fois la distance qui sépare le Soleil de l’objet précédent. Cette hypothèse avait prédit correctement les orbites de Cérès et d’Uranus, mais n’a pas permis de prédire l’orbite de Neptune.

4. Selon la définition utilisée en astronomie, les «métaux» sont tous les éléments autres que l’hydrogène et l’hélium.  Ces métaux, à l’exception de quelques éléments chimiques légers mineurs, ont tous été créés par les diverses générations d’étoiles. Les planètes rocheuses sont faites de «métaux».

Référence

Cette recherche a été présentée dans un article soumis à la revue Astronomy and Astrophysics

(«The HARPS search for southern extra-solar planets. XXVII. Up to seven planets orbiting HD 10180 : probing the architecture of low-mass planetary systems” by C. Lovis et al.).

Auteur : Observatoire Européen Austral

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de notre-planete.info

Et si vous y êtes intéressés, ce lien vers le communiqué de presse publié par l’ «Observatoire Européen Austral» (ESO) le 24 août dernier.

 Vous pourrez aussi y voir des images, animations et vidéos étonnantes !

  «Interprétation artistique» du pseudo système solaire HD1080   Vue du ciel autour

  de l’étoile HD1080

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Esprit de recherche

« I L Y A U N L I E N P R O U V é E N T R E C H A M P SéLECTRO-MAGNéTIQUES, CANCERS ET LEUCéMIES»

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V A C C I N S :l e s é t a t s - u n i s i n d e m n i s e n t u n e j e u n e - f i l l e a t t e i n t e d ’ a u t i s m e s u i t e à u n e v a c c i n a t i o n

L’histoire d’Hannah Poling, 9 ans, est unique. Pas parce qu’elle est tombée malade suite à une vaccination. Mais parce que le gouvernement US vient de reconnaître une «connexion» entre sa

maladie, l’autisme, et les vaccins qui lui ont été inoculés à l’âge de 18 mois. La famille touchera 1,5 million de dollars de dommages et intérêts, plus 500 000 dollars annuels pour les frais médicaux.

A l’âge de 18 mois, Hannah était une petite fille normale, joyeuse et précoce. En juillet 2000, d’un coup d’un seul, un médecin l’a vacciné contre neuf maladies (rougeole, oreillons, rubéole, polio, varicelle, diphtérie, coqueluche, tétanos et Haemophilus influenzae). Une pratique inhabituelle, surtout lorsque les vaccins contiennent du mercure.

Peu après, la santé de la bambine a commencé à décliner. Elle a développé une forte fièvre. Puis, elle s’est arrêté de manger, de parler... En 2002, lorsque son autisme a été diagnostiqué, les industries pharmaceutiques étant juridiquement protégées, ses parents ont décidé de porter plainte devant le tribunal fédéral des vaccins. Cinq ans plus tard, le gouvernement a accepté de négocier afin d’éviter un procès. Et il a fallu deux ans de plus pour que les deux parties s’entendent sur le montant de l’indemnisation.

Le vaccin : pas la «cause», mais le «résultat»...

Si le gouvernement n’a pas reconnu de lien direct entre vaccin et autisme, un panel de scientifiques de l’administration a toutefois admis que la vaccination avait aggravé une maladie mitochondriale inconnue dont Hannah était porteuse. L’injection n’aurait pas été la «cause» de la maladie, mais elle en aurait été le «résultat». Julie Gerberding, directrice du Centre de veille sanitaire américain (CDC), souligne que les avantages des vaccins vont bien au-delà de leurs inconvénients. Elle indique également que le mercure a été retiré des vaccins administrés systématiquement aux enfants en 2001, et que, malgré cela, les taux d’autisme ont continué de grimper. Actuellement, le CDC esttime qu’un petit Américain sur 150 enfants est atteint d’autisme ! Et 4 800 similaires à celui d’Hannah sont actuellement en attente de décision devant le tribunal fédéral des vaccins.

«Plus de questions que de réponses»

«Le cas de ma fille soulève plus de questions que de réponses», a déclaré le père d’Hannah, le Dr Jon Poling, un neurologue qui détient aussi un doctorat en biophysique. «Les vaccins sont l’un des progrès les plus importants dans l’histoire de la médecine, mais les gens ont besoin de savoir qu’il y a un risque pour tous les médicaments. Il peut y avoir un faible pourcentage de personnes qui sont susceptibles de développer des complications» a-t-il encore affirmé. Il se bat actuellement pour que le mercure soit totalement supprimé des vaccins antigrippaux fournis aux enfants et aux femmes enceintes.

Sources : cbsnews.com, newscientist.com, time.com, hrsa.gov.

Article publié sur le site «Les mots ont un sens»

Il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies»

Entretien avec le Dominique Belpomme, professeur de cancérologie, qui s’est penché sur l’électro-sensibilité.

Le professeur Dominique Belpomme.

Dominique Belpomme est  professeur de cancérologie Université Paris-Descartes

et président de l’ARTAC, Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse.

Pourquoi un cancérologue s’intéresse-t-il aux problèmes de l’électro-sensibilité et aux champs électro-magnétiques ?

Parce qu’il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies. C’est après des premiers travaux pionniers que nous avons effectués avec des collègues suédois que nous nous sommes aperçus qu’il y a aussi un lien important avec les maladies neuro-dégénératives, et notamment la maladie d’Alzheimer. Le risque de maladie d’Alzheimer, qui peut survenir chez des sujets jeunes, dès l’âge de 45 ans, est d’ailleurs beaucoup plus important que le risque de cancer.

Cela touche beaucoup de monde ?

Depuis l’an dernier, je fais deux consultations hebdomadaires de médecine environnementale et vois entre 10 et 20 nouveaux malades par semaine. Et il y a de plus en plus de parents qui viennent me voir pour leurs enfants qui ont des maux de tête, des troubles de la mémoire, de la concentration ou du langage, avec des problèmes de dyslexie.

C’est un enjeu majeur de santé publique. Il y a en effet toute une pathologie neuro-dégénérative probablement liée à l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique par les ondes électro-magnétiques et/ou les produits chimiques. Ces troubles peuvent être mineurs, comme des maux de

têtes, ou beaucoup plus graves comme un début de maladie d’Alzheimer.Dossier spécial- «Il y a un lien prouvé entre champs élecro-magnétiques, cancers et leucémies»- Téléphones portables et ondes : ce qui est conseillé... ou pas

Que faites vous pour vos patients ?

En nous basant sur une série de plus de 400 malades venus me consulter, nous avons pu mettre au point un test de diagnostic, qui repose essentiellement sur un échodoppler cérébral pulsé et sur des tests sanguins. Ceux-ci permettent de mettre en évidence une augmentation de certaines protéines de stress, qui traduisent, l’existence d’une souffrance cérébrale.

Il s’agit de vrais malades. Je peux donc certifier qu’ils souffrent d’un syndrome d’intolérance aux champs électro-magnétiques (SICEM). Par ailleurs, nous avons mis au point un traitement qui permet de faire régresser les symptômes,

En quoi cela consiste-t-il ?

La base du traitement repose sur trois éléments. D’abord fermer la barrière électro-encéphalique. Nous utilisons pour cela un ou plusieurs antagonistes des récepteurs à l’histamine. Ensuite, stimuler la régénération des astrocytes (les cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques,. Nous administrons pour cela des tonifiants du système nerveux. Enfin, nous initions une étude testant l’effet des anti-oxydants.

Nous obtenons des résultats intéressants, mais cela ne permet pas d’éviter une rechute potentielle. D’où la nécessité d’ adjoindre à ce traitement des mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques. Cela implique la création de zones blanches, notamment dans les établissements publics et dans les transports en commun. Il faut faire comme pour le tabagisme : interdire le wifi dans certaines zones, comme les bibliothèques. Il faut également interdire l’installation d’antennes-relais près des crèches et des écoles. Il y a des mesures de protection urgentes à prendre, mais qui ne sont

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malheureusement pas encore appliquées.

Comment réagissent les pouvoirs publics ?

Les mesures concrètes ne sont pas encore au rendez-vous. Mais je ne désespère pas que le ministère de la Santé prenne le taureau par les cornes. De toute façon, il y sera obligé étant donné le nombre croissant de nos concitoyens qui se plaignent des champs électromagnétiques. Le plus tôt évidemment sera le mieux. Mon discours va, il est vrai, à l’encontre les intérêts financiers et économiques, mais on ne peut supprimer les malades pour faire plaisir aux autorités publiques et politiques du pays..

C’est au nom du serment d’Hippocrate que je monte au créneau, car il existe un enjeu majeur de santé publique. Des études montrent que 10 à 50% de la population pourrait être atteinte par une intolérance aux champs électro-magnétiques

dans les 25 à 50 ans qui viennent. Il faudra un jour payer la facture si nous ne prenons pas les mesures de précaution et de prévention qui s’imposent dès maintenant.

Vos alertes trouvent-elles un écho dans le corps médical ?

Il y a beaucoup de médecins qui ne connaissent pas encore cette pathologie.et donc qui dénient l’évidence. Mais un nombre croissant comprend qu’il se passe quelque chose, et m’adresse des malades. C’est sur eux qu’il faut s’appuyer et c’est pour cela que j’organise, en avril 2011, le 3e colloque de l’appel de Paris à la maison de l’Unesco, qui sera suivi d’un cours intensif pour former les professionnels aux pathologies environnementales.

www.artac.info

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P H A R M A C O V I G I L A N C E VA C C I N A L E :D O N N é E S A D D I T I O N N E L L E S S U R L E S VA C C I N S H 1 N 1

p a r M a r c G i r a r d

Pourtant rapidement écrite, ma récente note sur les narcolepsies post-vaccinales a attiré

de nombreux internautes. Et je me rends compte que les gens restent préoccupés par ces questions. Quoique le temps m’ait manqué jusqu’à présent pour faire un bilan approfondi sur la tolérance des vaccins contre la grippe porcine, je me propose, dans le présent article, de répondre aux questions qui me sont le plus souvent posées à ce sujet.

Les vaccins contre la grippe porcine peuvent-ils provoquer des cas de narcolepsie ?

J’ai répondu à cette question dans ma note suscitée dont l’essentiel tient en deux points :

• compte tenu de la sous-notification, le nombre de cas rapportés - qui équivaut à peu près au nombre de cas attendus («bruit de fond») - est d’ores et déjà compatible avec la réalité d’une complication post-vaccinale extrêmement sévère ;

• comme le plus souvent en pareille matière, les autorités (françaises ou européennes) se moquent du monde en s’abritant derrière la nécessité d’une «enquête approfondie»  ; la seule chose à faire si on veut effectivement avancer, c’est une étude épidémiologique appropriée, par exemple une étude cas/

témoin sérieuse...

Quels sont les autres effets secondaires auxquels on peut raisonnablement s’attendre avec ce type de vaccins ?

• Ceux qui ressortaient déjà du dossier d’enregistrement, en particulier l’étonnante propension de ces vaccins antigrippaux à provoquer des syndromes pseudo-grippaux marqués (fièvres, céphalées, courbatures) dans une proportion inédite de sujets vaccinés. Rappelons que l’évidence de ces réactions a conduit les autorités australiennes à suspendre la vaccination chez les enfants de moins de 5 ans [1]  : cette évidence est d’autant plus convaincante que : 1/ elle était prévisible et prévue, on vient de le dire ; 2/ elle coïncide avec de nombreux témoignages crédibles qui m’ont été transmis (par exemple sur le taux d’absence des enfants à l’école - ou des médecins à l’hôpital - dans les jours suivant leur vaccination).

• Ceux qui ressortent clairement des données de pharmacovigilance, malgré l’acharnement annoncé des autorités à nier l’évidence  : je pense notamment aux accidents obstétricaux (fausses couches). Rappelons à ce sujet que l’on attend toujours la moindre explication décente au décès d’une rate enceinte lors des rares essais chez l’animal. Je pense aussi à un certain nombre de décès inexpliqués dans les suites immédiates de la vaccination, en rappelant à nouveau que l’on reste également dans l’attente d’une explication relativement au nombre incroyablement élevé de décès qui ont été rapportés durant le développement de Pandemrix.

• Ceux qui sont notoires avec les vaccins antigrippaux en général et avec les vaccins contre les grippes porcines en particulier, malgré, là encore, les dénégations de mauvais aloi des autorités  : je pense ici aux syndromes de Guillain-Barré (cf. Vaccinationantigrippale : un second précédent inquiétant 1994-1995).

Y a-t-il des effets indésirables auxquels on ne pouvait absolument pas s’attendre ?

Par définition, la pharmacovigilance, c’est

l’inventaire de l’imprévisible : lors que les premières pilules contraceptives ont été mises sur le marché, en 1960, on avait tout prédit (stérilités, malformations, cancers...) sauf ce qui a été le plus fermement établi ensuite, à savoir les accidents de thrombo-embolie [2], que personne de sérieux ne songerait à mettre en doute aujourd’hui.

En l’espèce, l’alerte concernant les narcolepsie est le paradigme de ce qui peut se passer  : à ma connaissance, personne n’y avait pensé - et pourtant...

Outre donc ces effets «incongrus», on peut également s’interroger sur le risque de tous les désordres auto-immuns dont on comprend sans peine qu’ils pourraient être déclenchés par un vaccin : maladies rhumatismales (lupus, polyarthrite rhumatoïde...), diabète insulino-dépendant, etc. Là encore, il n’y a aucun moyen d’y voir clair tant que les autorités ne procèdent pas aux évaluations épidémiologiques qui s’imposent.

Dans quels délais peuvent se manifester les complications de ces vaccins ?

Les complications «attendues» (syndromes pseudo-grippaux, accidents obstétricaux, décès inexpliqués) sont précoces (quelques heures ou quelques jours) ; les Guillain-Barré peuvent se révéler jusqu’à plusieurs semaines suivant une vaccination.

Quant aux complications de type auto-immun, il n’y a pas de délai type, hélas  : si elles existent avec ces vaccins, elles pourraient se révéler dans les mois, voire les années suivant la vaccination - sachant que le début de la maladie ne coïncide pas nécessairement avec le moment de sa révélation clinique (elle peut évoluer à bas bruit durant des années, avant de s’exprimer cliniquement [3]).

Peut-on discriminer les sujets le plus à risque de ces accidents, et mettre au point des contre-indications simples ?

Là encore malgré les tromperies des autorités (qui ont tout avantage à laisser accroire que les «rares» victimes des vaccins étaient des gens prédisposés, pas du tout représentatifs du tout-venant comme vous et moi supposé garantir l’écoulement des stocks), il est assez rare qu’en pareille matière, on identifie avec précision des facteurs de risque susceptibles de justifier des contre-indications. En tout état

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Clin d’oeil à l’écrit et à l’image

de cause, semblable identification requèrerait des études épidémiologiques bien plus sophistiquées que celles, pourtant simples, auxquelles les autorités se refusent déjà pour vérifier la causalité iatrogène.

Les vaccins contre la grippe porcine sont-ils plus toxiques que les vaccins contre la grippe saisonnière ?

Pour le savoir, encore faudrait-il qu’on ait de bonnes évaluations sur la tolérance des vaccins contre la grippe saisonnière : mais c’est un leitmotiv des revues Cochrane dont on a déjà abondamment parlé sur ce site qu’avec ces vaccins pourtant sur le marché depuis longtemps, les évaluations de

tolérance sont encore plus défectueuses que les évaluations d’efficacité.

[1] BMJ 2010 ;340:c2419

[2] M. Girard. Les effets indésirables de la pilule. La Recherche, jui-aou 1988, 984-90

[3] On le voit bien avec les scléroses en plaques suivant la vaccination contre l’hépatite B

Source image : http://www.urpix.fr/files

Marc Girard

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« O S T é O P O R O S E , D é M I N é R A L I S AT I O N , A C I D O S E , M ê M E C O M b A T »

Jean-marie Delecroix, éditions Médicis4eme de couverture du livre de Jean-Marie Delecroix

L’ostéoporose , c’est-à-dire la

perte progressive de la masse osseuse, devient peu à peu un fléau mondial. L’allongement de la durée de vie, la sédentarité et une alimentation d é s é q u i l i b r é e , p h é n o m è n e s propres à nos pays occidentaux, sont les premiers facteurs mis en cause dans le

développement de cette maladie.

Le processus est simple. La perte en sels minéraux est due au fait que le corps puise dans les os, les tendons, les muscles, la peau, etc. pour minimiser l’effet des

différents acides qui proviennent des innombrables déchets résiduels qui encombrent nos cellules. Lorsque la production des déchets excède les capacités d’élimination du corps, les toxines s’accumulent dans les tissus. Le stress, la surmédicamentation, une alimentation très acidifiante (sucres déminéralisés à foison, viandes en excès, produits laitiers ) et le fait que l’on ne se nettoie jamais son organisme sont également des facteurs aggravants. D’où l’importance de l’élimination des toxines et de la stimulation des processus de détoxication, soit à titre préventif, soit à titre curatif.

Le seul ouvrage à faire la synthèse de l’imbrication de ces trois phénomènes qui définissent le terrain des maladies les plus graves, des fatigues chroniques et des carences de nos organismes.

Jean-Marie Delecroix est naturopathe et praticien en médecine traditionnelle chinoise près de Montbéliard.

1 2 JU IN 1 867 GUSTAVE FLAUbERT éCR IT à GEORGES SAND

« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’Hérétique, au Philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton. » Extrait d’une lettre de Gustave Flaubert à Georges Sand.

Y A O U R T S A C T I V I A E T A C T I M E L :D a n o n e o b l i g é d e r e t i r e r s a p u b l i c i t é m e n s o n g è r e

a p r è s 1 5 a n s d e m a t r a q u a g e e t d e d é g â t s !Le « pavé dans le pot de yaourt » qu’a lancé Didier Raoult, chercheur français dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant. Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux probiotiques que l’on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l’épidémie d’obésité qui frappe les enfants.

Les probiotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont, selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires. On en trouve plus de 1 milliard par pot d’Activia ou d’Actimel.Le hic est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons et poulets.Un porc ainsi gavé de probiotiques, c’est plus de 10 % de gagné sur la balance.Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons… ou des poulets !!!

En fait, en début d’année, des chercheurs ont eu l’idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques, ceux qu’on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».Didier Raoult commente : « On a autorisé pour l’alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l’effet sur les enfants».Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de TOUS les produits lactés dans l’épidémie d’obésité infantile. En outre, il n'y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie ; j’ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles.Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles, surtout en hiver où il est indispensable de renforcer l'énergie YANG, alors que les yaourts sont hyper YIN.D’où l’article « Aigle moqueur » que j’avais passé dans « Pratique de Santé » sous le titre « DEVENEZ XXL AVEC DES YAOURTS ».

Finalement, les semeurs d’alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n’éclate trop au grand jour.C’est ainsi qu’ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l’obligeant, selon les termes délicats des grands journaux « à revoir sa copie » (un monstre comme Danone, ça se ménage…). Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble 1,5 milliards d’Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 %.Mais je ne me fais guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manoeuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs automatisés, il n’y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu’on nous invente une autre « salade à la mode »…

Marie-Ange ZWICKERT - Secrétariat Maintenance Belle-Idée - Hôpital de Bellerive - Département d'Exploitation HUG - Tel 022.305.42.19 Fax 022.305.42.15 [email protected]

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Clin d’oeil à l’écrit et à l’image

LA SAISON 2010 - 2011 DES DOCUMENTAIRES DE FRANCE 5(suite de la lettre de septembre)

A conseiller aux petits et à tous les grands pour continuer l’évolution de la conscience humaine et planet-terre.La Grande Invasion. Des milliers de substances chimiques partagent à notre insu notre vie quotidienne, nichées dans la nourriture et l’eau, incrustées dans les détergents, les plastiques ou les tissus. Retardateurs de flammes bromés, alkylphénols, perméthrine, bisphénol-A, paraben… ils se baladent dans nos veines et nos organes sous des noms inconnus, voire parfaitement barbares ! Des scientifiques s’inquiètent aujourd’hui de l’impact de ces substances sur la santé humaine, notamment celle des enfants. Pour eux, cette pollution invisible continue empoisonne l’humanité à domicile et en toute discrétion. Souvent ignorée dans le débat environnemental, cette invasion invisible soulève des questions qui dépassent le domaine de la médecine et de la science. Elle touche à l’organisation de nos systèmes économiques et politiques, et aux fondements de nos sociétés de profusion. 52 min. Réalisation Stéphane Horel. Une production Mosaïque Films, avec la participation de France Télévisions.

L’Épopée des guerriers verts de Greenpeace.

Ce documentaire retrace la saga d’une des plus célèbres ONG internationales, depuis sa création en 1971. A travers des témoignages et des archives inédites, il suit les grands combats de l’organisation, l’aventure humaine de ceux qui l’ont construite, l’invention d’une nouvelle forme d’activisme, les succès et les soubresauts de son histoire. Interroger quarante années de Greenpeace, c’est aussi offrir un regard incisif et nouveau sur les thèmes les plus sensibles de l’histoire contemporaine : la naissance de l’engagement en faveur de l’environnement, la question nucléaire, les tensions géopolitiques face aux ressources énergétiques, l’entrée des questions liées à l’environnement au cœur des

instances politiques et du monde économique ainsi que dans la vie quotidienne de millions d’individus. 52 min. Auteur Jean-Michel de Alberti. Réalisation Thierry de Lestrade. Une production What’s up Films, avec la participation de France Télévisions.

La Terre perd le Nord. Jean-Jacques Orgeval et Larry Newitt sont les géologues chargés de mesurer la position exacte du pôle Nord magnétique, vers lequel pointent toutes les boussoles du monde. En trente ans, ce dernier s’est déplacé de près de 2 000 kilomètres  ! Au cours d’une mission sur la banquise, les chercheurs ont découvert que sa vitesse de déplacement s’était accélérée de façon spectaculaire. Pourquoi le pôle bouge-t-il si vite ? Grâce au paléomagnétisme, on sait que le pôle magnétique s’inverse de façon cyclique, en moyenne tous les 250 000 ans. Mais le dernier retournement remonte à 780 000 ans… Sommes-nous à la veille de ce grand événement de l’inversion des pôles  ? Quelles seraient alors les conséquences pour l’homme ? Cette enquête nous conduit au pôle Nord, en France, au Danemark et au Canada. De nombreux scientifiques travaillant sur le sujet apportent leur éclairage. 52 min. Auteur Stéphane Nicolopoulos. Réalisation Yanick Rose. Une production TGA Production, avec la participation de France Télévisions.

Sale Temps pour la planète. Morad Aït-Habbouche et Hervé Corbière s’envolent vers de nouvelles régions du globe pour une quatrième saison de cette collection. Objectif ? Partir à la rencontre de ceux qui subissent les effets dévastateurs du réchauffement de la Terre. Au Maroc, le désert avance et une pénurie d’eau se profile d’ici 2020. Au Mexique, ouragans, désertification et inondations menacent les populations les plus pauvres. Pour les Massaï du Kenya, confrontés à la sécheresse, c’est leur civilisation qui se meurt. Même constat à Madagascar, où les sols s’appauvrissent, l’eau se raréfie et les ressources halieutiques s’épuisent. Lueur d’espoir avec les îles des Mascareignes, qui font figure de sentinelles du climat. 5 x 52 min. Auteurs-réalisateurs Morad Aït-Habbouche et Hervé Corbière. Une production Antipode, avec la participation de France Télévisions.

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U N E FA b L E M O D E R N EUne fable moderne « le virus constructeur »

CLIENT : Oui ? Le service Clientèle ? EMPLOYÉ : Oui, bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? C : En révisant mon système, j’ai trouvé un logiciel appelé AMOUR, mais je ne sais pas comment il fonctionne. Pouvez vous m’aider ? E : Bien sûr ! Mais je ne peux pas vous l’installer. Vous devrez le faire vous même. Je vous donnerai les instructions par téléphone, d’accord ? C : Oui, je peux essayer. Je ne me connais pas beaucoup en informatique, mais je suis prêt à l’installer maintenant. Par où dois-je commencer ? E : Le premier pas est d’ouvrir votre COEUR. L’avez-vous trouvé ? C : Oui, voilà. Mais il y a plusieurs programmes qui tournent maintenant. Est-ce qu’il a un problème pour l’installer pendant qu’ils continuent ? E : Quels programmes ? C : Un petit instant, je regarde. PEINE PASSEE.EXE, BASSE ESTIME.EXE, COLERE.EXE et RESSENTIMENT.COM tournent à ce moment. E : Pas de problème. AMOUR effacera automatiquement PEINE PASSEE.EXE de votre système d’exploitation actuel. Il se peut qu’il reste dans le disque dur, mais il n’affectera plus d’autres programmes. AMOUR finira par remplacer BASSE ESTIME.EXE avec un programme incorporé appelé HAUTE ESTIME.EXE. Cependant, vous devez désactiver complètement les programmes COLERE.EXE et RESSENTIMENT.COM. Ces programmes empêchent l’installation correcte de «AMOUR». Pouvez vous les arrêter maintenant ? C : Je ne sais pas comment. Pouvez-vous me dire comment les arrêter ? E : Avec plaisir. Allez au menu DEMARRER et activez PARDON.EXE. Exécutez-le autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que COLERE.EXE et RESSENTIMENT.COM soient complètement effacés. C : C’est fait ! AMOUR a commencé à s’installer automatiquement. Est-ce normal ? E : Oui. Vous aurez bientôt un message disant que AMOUR sera actif aussi longtemps que COEUR subsiste. Avez-vous ce message ? C : Oui, je l’ai ! Est-ce que l’installation est finie ? E : Oui, mais souvenez-vous que vous n’avez que le programme de base. Vous devez maintenant commencer à vous connecter à d’autres COEURS pour recevoir des actualisations. C : Oh là là ! Je reçois un message d’erreur. Qu’est-ce que je fais ? E : Que dit le message d’erreur ? C : Il dit : «ERREUR 412 - PROGRAMME NON ACTIF EN COMPOSANTES INTERNES». Qu’est-ce que cela veut dire? E : Pas de panique ! C’est un problème courant. Cela signifie que «AMOUR» est configuré pour l’exécution avec des COEURS extérieurs, mais n’a pas été exécuté dans votre propre COEUR. C’est une étape un peu complexe de la programmation, mais dit en mots simples, cela veut dire que vous devez «AIMER» votre propre système avant de pouvoir «AIMER» les autres. C : Alors, que dois-je faire ? E : Pouvez-vous localiser le logiciel «AUTO ACCUSATION» ? C : Oui, je l’ai. E : Formidable. Vous apprenez vite ! C : Merci. E : De rien. Cliquez dans les fichiers suivants pour les copier dans votre répertoire COEUR : AUTO-PARDON.DOC, AUTO-ESTIME.TXT, VALEUR.INF et RÉALISATION.HTM. Le système remplacera tout fichier incompatible et activera une restauration de tout fichier défectueux. Egalement, vous devez

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effacer AUTO-CRITIQUE.EXE de tous vos répertoires, et vous pouvez effacer tous les fichiers temporaires de la corbeille, pour vous assurer qu’il soit totalement effacé et ne puisse jamais se réactiver. C : Compris ! Hé ! MON COEUR est en train d’activer des fichiers très jolis ! SOURIRE.MPG s’active sur le moniteur et indique que CHALEUR.COM, PAIX.EXE et BONHEUR.COM se copient dans mon répertoire COEUR. E : Cela indique que «AMOUR» est en train de s’installer et de s’exécuter. Maintenant vous pouvez vous débrouiller par vous-même. Encore une chose, avant de vous quitter... C : OUI ? E : AMOUR est un logiciel gratuit. Assurez-vous de le donner, avec tous ses modules, à toute personne que vous connaissez. A leur tour, ils vont le partager à d’autres, et vous recevrez des modules très agréables en retour. C : Je vais le faire. Merci de votre aide !

anonyme

Des infos à tout vent...

Bonjour à toutes et tous,

C’est en tant que représentant-e-s d’organisations ou/et élu-e-s m’ayant apporté votre soutien lors du conflit avec ma hiérarchie en 2008 (suite à mes prises de position publiques sur les OGM agricoles) que je vous contacte à nouveau aujourd’hui.Ce soutien - avec les 50 000 signatures recueillies - s’est avéré très fructueux puisque, comme vous le savez, l’Université, qui m’avait reçu en délégation suite à la manifestation du 25 juin 2008 sur le campus d’Orsay et devant le Ministère de la Recherche, avait pris en ma faveur un certain nombre d’engagements qu’elle a jusqu’à aujourd’hui respectés. Elle a non seulement fait en sorte, auprès du CNRS et de l’Institut de recherche auquel j’étais rattaché (IGM), que mes besoins financiers de fonctionnement soient assurés jusqu’à fin 2009 (fin du précédent contrat quadriennal), mais également que je puisse aujourd’hui continuer mes activités de recherche alors que je ne suis plus rattaché à l’IGM depuis le 1er janvier 2010.

Toutefois, tout n’est malheureusement pas encore résolu puisque l’absence de rattachement à une structure de recherche labellisée fait que je ne bénéficie aujourd’hui d’aucune infrastructure technique et administrative et que je me retrouve à devoir assumer toutes les tâches avec ma collègue, ce qui nous détourne considérablement de notre véritable activité de recherche.L’université en a conscience, et fait de notre rattachement à un nouvel institut une exigence et une priorité. La difficulté est que les Instituts susceptibles de m’accueillir, c’est-à-dire ayant des centres d’intérêt correspondant à l’activité de recherche de mon équipe, ne manifestent pas un grand enthousiasme à l’idée que je les rejoigne, et c’est actuellement une situation très compliquée tant pour moi que pour l’Université...

Mais si je reprends contact avec vous aujourd’hui, ce n’est pas pour moi mais pour mon collègue Gilles-Eric Séralini, Professeur à l’Université de Caen, et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique). Comme vous le savez certainement, Gilles-Eric fait l’objet d’une campagne de dénigrement et de pressions extrêmement violentes, de la part de Monsanto et de l’EFSA bien sûr mais également d’une certaine frange de la communauté scientifique, en particulier depuis la publication fin 2009 (avec Dominique Cellier et Joël Spiroux de Vendomois), d’une contre-expertise des données fournies par Monsanto concernant 3 maïs OGM, et la réalisation, pour la Cour Suprême del’Inde, d’expertises sur une aubergine GM ayant conduit le gouvernement indien à mettre en place un moratoire sur la culture de cet OGM.

billet d’humour

S O U T I E N à G I L L E S - E R I C S é R A L I N I

Organisation d’une manifestation le 23 novembre

La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) et le réseau ENSSER (European Network of Scientists for Social and Environmental Responsability) dont je suis l’actuel vice-président ont lancé une pétition de soutien à Gilles-Eric à la fois auprès de la communauté scientifique et du grand public. Au-delà du cas de Gilles-Eric, il s’agit de défendre la controverse scientifique et l’expertise pluraliste et contradictoire.

Je vous joins cette pétition en document attaché pour que vous puissiez la relayer sur vos sites et/ou blogs respectifs.Pour signer la pétition, il suffit d’aller sur le site suivant :http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1801 .

Merci de relayer ce lien et cette lettre de soutien le plus largement possible, y compris au delà de nos frontières (il y a aussi une version anglaise jointe).

Par ailleurs, et toujours dans ce contexte, Gilles-Eric Séralini a décidé d’intenter un procès en diffamation contre Marc Fellous (ex-président de la CGB) et l’AFBV (Association Françaises des Biotechnologies Végétales) parrainée par Axel kahn, Claude Allègre,... et dont Fellous est le président (voir «Les attaques dont GES fait l’objet» dans la lettre de soutien jointe). Ce procès aura lieu le 23 novembre prochain à Paris, et FSC souhaite, à cette occasion, co-organiser avec toutes les organisations qui en sont d’accord, comme cela a été le cas pour moi en 2008, une manifestation face au tribunal. Je suis mandaté par FSC pour coordonner la mise en place de cette manifestation. Nous disposons donc d’un peu moins de deux mois, et j’ai besoin dans un premier temps de connaître toutes les organisations qui souhaitent s’associer à FSC pour organiser et mettre en place cette manifestation. Merci de bien vouloir me faire part de votreréponse dans les plus brefs délais. Je reprendrai contact ensuite avec les représentants des organisations concernées pour définir une date et un lieu de réunion au cours de laquelle nous discuterons de tous les aspects matériels et logistiques.

Dans l’attente de votre retour, je vous adresse à toutes et tous mes très cordiales salutations.

Christian Vélot

Des infos à tout vent...

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L E V A C C I N 2 0 1 0 - 2 0 1 1 : D A N G E R - U N V A C C I N P E U T E N C A C H E R U N A U T R E

Pour Jean-Paul Guthmann et ses collègues de l’InVS, ces chiffres « confirment que la population française a été peu réceptive aux messages délivrés par les autorités sanitaires. Ils reflètent probablement les

controverses concernant le vaccin A/H1N1 ». Ils pointent aussi du doigt, « l’organisation de la campagne vaccinale ainsi que la faible perception par la population, du risque lié à la grippe pandémique. Ces résultats sont importants pour préparer les mesures à prendre en prévision de la nouvelle saison grippale et pour les futures ».La Direction générale de la Santé va d’ailleurs lancer ces prochains jours la campagne de vaccination 2010-2011. Le nouveau vaccin devrait être disponible en pharmacies à partir du 25 septembre prochain.Pour cette saison, l’Organisation mondiale de la Santé a recommandé que la souche H1N1 2009 pandémique soit incluse dans la composition du vaccin anti-grippal. Ce dernier comportera donc les souches suivantes : • A/California/7/2009 (H1N1)-like virus• A/Perth/16/2009 (H3N2)• B/Brisbane/60/2008-like virus.Aller plus loin  : Accéder au rapport de l’InVS sur l’insuffisance de couverture vaccinale grippale A(H1N1)2009 en population générale et dans les groupes à risque durant la pandémie 2009-2010 en France.Source : BEH web, 14 septembre 2010.

lettre d’infosoctobre 2010 28

Des infos à tout vent...

GRANDE VICTOIRE POUR L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : Les plantes médicinales bientôt interdites dans l’Union Européenne

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lettre d’infosoctobre 2010 29

vendredi 24 septembre 201v0 par NewsOfTomorrow (écrire à l’auteur) (Source : Gaia-health, par Heidi Stevenson, trad. NewsOfTomorrow.org, 12 sept. 2010)

C’est quasiment fait. Nous allons voir disparaître les préparations à base de plante, ainsi que la possibilité pour les herboristes de les prescrire.

L’industrie pharmaceutique, qui depuis quelques décennies tente d’éliminer toute concurrence, a presque atteint son but. Le 1 avril 2011—dans moins de huit mois—pratiquement toutes les plantes médicinales seront illégales dans l’Union Européenne. L’approche adoptée aux Etats-Unis est un peu différente, mais a le même effet dévastateur. Les gens sont devenus des réceptacles pour toutes les cochonneries que l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness choisit de déposer, et nous n’avons d’autre choix que de payer le prix qu’ils demandent.

L’industrie pharmaceutique et l’agrobusinesss sont presque arrivés à contrôler chaque aspect de notre santé, depuis la nourriture que nous mangeons jusqu’à la façon dont nous nous soignons quand nous sommes malades. Soyez-en sûrs : cette prise de contrôle prendra tout ce qu’il reste de notre santé.

Dès le 1er avril prochain

Dans un des pires poisson d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD) a été décrétée le 31 mars 2004.(1) Elle réglemente l’usage des produits à base de plante qui étaient auparavant librement échangés.

Cette directive demande à ce que toutes les préparations à base de plante soit soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant depuis des milliers d’années. Le coût de cette procédure, estimé à 90,000 à 140,000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément.

Peu importe si une plante utilisée depuis des milliers d’années est sans danger et efficace. Elle sera considérée comme un médicament. Bien sûr, les plantes sont loin d’être des médicaments. Ce sont des préparations faites à partir de sources biologiques. Elles ne sont pas nécessairement purifiées, car cela peut modifier leur nature et leur efficacité, comme pour tout aliment. C’est une distorsion de leur nature et de la nature de l’herboriste de les prendre pour des médicaments. Cela, bien sûr, ne compte pas pour le monde pharmaceutique européen contrôlé par Big Pharma, qui a gravé le corporatisme dans le marbre de sa constitution.

Le Dr. Robert Verkerk de l’Alliance for Natural Health, International (ANH) décrit le problème qui se pose si l’on demande à ce que les préparations à base de plantes répondent aux mêmes normes de conformité que les médicaments :Faire passer un remède classique à base de plante provenant d’une culture médicale traditionnelle non-européenne au travers du système d’autorisation de mise sur le marché de l’UE s’apparente à faire passer une cheville carrée dans un trou rond. Le système de régulation ignore les traditions spécifiques et n’est donc pas adapté. Une adaptation est requise de toute urgence si la directive est discriminatoire à l’égard des cultures non-européennes et viole par conséquent les droits de l’homme.(2)

Droit commercial

Pour mieux comprendre comment cela peut se produire, il faut savoir que les lois du commerce ont été au centre des initiatives visant à mettre tous les aspects de l’alimentation et la médecine sous le contrôle de l’industrie pharmaceutique et de l’agrobusiness.

Si vous avez suivi ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis concernant le lait cru et la Food and Drug Administration (FDA) qui déclare que les aliments se transforment par magie en médicaments quand on affirme qu’ils sont bons pour la santé, vous avez pu remarquer que la Federal Trade Commission (FTC) a pris part au processus.

Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeûner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé.

Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des méga-corporations. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération.

Comment combattre cette intrusion sur notre santé et notre bien-être

Ce n’est pas chose faite, du moins, pas tout à fait. Si vous tenez aux plantes, et si vous vous souciez des vitamines et autres suppléments, agissez s’il vous plait. Même si ces questions vous semblent sans importance, pensez aux gens pour qui ça l’est. Doit-on leur interdire le droit au traitement médial et aux

soins de santé de leur choix ?

L’ANH lutte activement contre ces intrusions. Ils vont actuellement devant les tribunaux pour tenter de stopper la mise en application de la THMPD. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussiront, mais l’histoire récente montre qu’aucune manœuvre légale ne peut s’opposer à ce rouleau compresseur. Nous ne pouvons pas nous asseoir et attendre les résultats de leurs efforts. Nous devons voir leurs efforts comme faisant partie d’un tout, dans lequel chacun de nous joue un rôle.

C’est à nous—à chacun d’entre nous—d’agir. Si vous vivez en Europe, envoyez s’il vous plait une lettre ou un message à votre Membre du Parlement Européen. Consultez cette page pour trouver qui c’est et comment le contacter. Puis, envoyez une lettre déclarant, en termes non équivoques, que vous soutenez fortement l’action de l’ANH pour stopper la mise en application de la THMPD et que vous espérez qu’ils vont aussi prendre position pour les droits des gens et choisir les remèdes médicinaux.

S’il vous est difficile d’écrire une telle lettre, cliquez ici pour un modèle (au format universel .rtf ) suggéré par l’ANH. N’hésitez pas à l’utiliser. (Denice Delay a gentiment traduit cette lettre en espagnol. Merci !)

Imaginez-vous devant vos enfants ou petits-enfants vous demandant pourquoi vous ne l’avez pas fait. Comment allez-vous leur dire que leur bien-être ne vous intéressait pas ? Comment allez-vous leur dire que regarder la dernière émission de télé-réalité importait plus que de consacrer quelques instants à écrire une simple lettre ?

C’est seulement en luttant activement que cette farce contre notre bien-être peut être stoppée. Si nous restons dans l’apathie, alors ça arrivera. Notre droit à protéger notre santé et celle de nos enfants est sur la balance. Si vous vous souciez du bien-être de vos enfants et petits-enfants, vous devez agir.

E x p r i m e z - v o u s , c a r m a i n t e n a n t , c ’ e s t l e m o m e n t d e v é r i t é . V o u s p o u v e z r e s t e r a s s i s e t n e r i e n f a i r e , o u v o u s p o u v e z v o u s e x p r i m e r .

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lettre d’infosoctobre 2010 30

AU FORUM COL IbR I , éCOUTONS P IERRE RAHb I

nous dire qu’il est temps de changer, si près du précipice...

Et après l’avoir fait, parlez-en à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu’il est temps d’agir. Il n’y a vraiment pas de temps à perdre.

Lettre-type en français :

Concerne : Directive sur les plantes médicinales traditionnelles

Madame, Monsieur,

Je soutiens vivement les systèmes de santé traditionnels anciens, y compris ceux qui se sont construits au fil des millénaires dans des pays non-européens.

Jusqu’à maintenant, aucune plante chinoise ou indienne (ayurvédique) n’a fait l’objet d’une autorisation au titre des dispositions prévues par la directive. Je suis préoccupé par le fait que les plantes issues de ces traditions, et que j’utilise comme compléments alimentaires depuis … années, seront interdites au terme de la période transitoire prévue par la directive, à savoir le 31 mars 2011.

Il convient d’amender urgemment cette directive afin d’étendre son champ d’application à des cultures non-européennes.

Je vous prie instamment d’exercer les pressions nécessaires sur votre gouvernement ainsi que sur la Direction générale de la santé et des consommateurs (DG SANCO) afin de mettre en oeuvre de tels amendements.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.

Voir la vidéo

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lettre d’infosoctobre 2010 31

Constitution des droits de l’Homme de 1793 :Article 35: Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

1 0 1 0 2 0 1 0 : J ONGLé PAR G ILDAS CESSON

Et une piqûre de rappel pour les gouvernements du monde entier

Q UE FA IR E ? C O MME NT FA IR E ?

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