4
167 - Octobre - 2012 LA METROPOLE A lors que je venais d’écrire ma LETTRE DU MAIRE et qu’elle était sur le point d’être distribuée plusieurs décla- rations de personnalités ou d’entités (Chambre de Commerce...) sont venues indiquer leurs positions sur la métropole, dont certains avec force. Mais avant d’aborder ces déclarations il est important de faire un petit rappel. Depuis plusieurs années Plan de Cuques (avec d’autres communes) se bat pour éviter de rentrer dans la Métropole. Les multiples actions que nous avons menées ont permis d’obtenir quelques amendements. Malheureusement ces derniers sont peu nombreux et vraisemblablement provisoires. J’ai pu assister à plusieurs débats à ce sujet et il y a quelques mois à Nice à des interventions de Maires de grandes villes (Nice, Toulouse, ...). Tous sont pour une Métropole forte avec le plus de compétences possibles. Ces maires sont de gauche et de droite. Il ne s’agit donc pas d’un affrontement politique entre partis opposés, en tous les cas en ce qui concerne les métropoles. La ville de Nice est la première Métropole à avoir été créée et la seule pour l’instant à exister en France. C’est un modèle du genre si l’on peut dire : sur 43 communes près des 3/4 n’ont qu’un siège pour représenter leur collectivité. Pratiquement toutes les compétences ont été transférées. En un mot les com- munes n’ont plus d’existence pratique, elle n’existent pour ainsi dire plus que sur le papier. Cela revient à se rappro- cher des “villes nouvelles” qui ,d’après la loi de décembre 2010 sur les collectivités locales peuvent disparaître (c’est noté dans la loi) au profit de la ville centre. Ce qui n’a pas plu du tout aux maires ruraux qui traditionnellement à droite ont voté pour la gauche faisant ainsi changer de couleur politique la majorité du sénat. Coup de semonce qui explique que de novembre 2011 à juin 2012 nous n’avons eu aucune déclaration (ni de gauche ni de droite) sur la Métropole (ou sur les «villes nouvelles» ), élections présidentielles et législatives obligent.Tous les politiques ont bien compris que cela ne passait pas bien auprés des admi- nistrés des villes potentiellement «absorbées». Le Maire d’une grande ville, qui va donc absorber en quelques sortes les autres villes est souvent tenaillé. Dans la grande ville les habitants peuvent voir d’un bon oeil cette “absorption” car on leur fait miroiter les nouvelles sources de financement qu’ils pourraient récupérer sur les villes riches “absorbées”. C’est le cas de Marseille ville pauvre car beaucoup d’entre- prises se sont éloignées de la ville centre pour aller dans les communes périphériques (au-delà du périmètre de MPM) les transformant ainsi au fil des décennies en villes riches. Ces dernières savent très bien que si la Métropole venait à se créer ces villes riches viendraient renflouer la ville centre à leur détriment. D’où leur réaction de rejet. Sans compter que pour certaines, à l’ intérieur du périmètre de MPM, proches de la ville centre, elles deviendraient rapidement un quartier de Marseille. L’épouvantail que constitue Marseille dans bien des domaines explique les réactions de maires de droite et de gauche dans pratiquement toutes les intercommunalités des Bouches du Rhône, pour refuser tout net leur inclusion dans la Métropole MPM. Voyons les intercomunalités qui refusent d’y entrer : la communauté d’agglomération du Pays d’Aix, la commu- nauté d’agglomération Salon-Etang de Berre-Durance, la communauté d’agglomération Pays d’Aubagne et de L’Etoile et la communauté d’agglomération du Pays de Martigues (CAPM). Toutes cependant sont d’accord pour un pôle métropolitain ou une entité de projets : transport, uni- versités, développement économique, développement durable ... Les communes garderaient leur indépendance et oeuvreraient ensemble au niveau de projet importants dépassant largement la ou les compétences d’une seule commune. Voici un tour d’horizon, certes incomplet mais permettant de mieux comprendre ce qui va se passer ces prochains mois au sujet de la métropole ou du pôle métropolitain. A noter pour compliquer un peu plus les choses que ces deux struc- tures peuvent coexister !!!. Voyons maintenant les déclarations de certaines personna- lités :

Lettre du Maire 167

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Journal de communication de la commune de Plan de Cuques

Citation preview

Page 1: Lettre du Maire 167

167 - Octobre - 2012

L A M E T R O P O L E

Alors que je venais

d’écrire ma LETTRE

DU MAIRE et qu’elle

était sur le point d’être

distribuée plusieurs décla-

rations de personnalités ou

d’entités (Chambre de

Commerce...) sont venues

indiquer leurs positions sur

la métropole, dont certains

avec force. Mais avant

d’aborder ces déclarations

il est important de faire un

petit rappel.

Depuis plusieurs années Plan de Cuques (avec d’autres

communes) se bat pour éviter de rentrer dans la Métropole.

Les multiples actions que nous avons menées ont permis

d’obtenir quelques amendements. Malheureusement ces

derniers sont peu nombreux et vraisemblablement

provisoires. J’ai pu assister à plusieurs débats à ce sujet et

il y a quelques mois à Nice à des interventions de Maires de

grandes villes (Nice, Toulouse, ...). Tous sont pour une

Métropole forte avec le plus de compétences possibles.

Ces maires sont de gauche et de droite. Il ne s’agit donc

pas d’un affrontement politique entre partis opposés, en

tous les cas en ce qui concerne les métropoles. La ville de

Nice est la première Métropole à avoir été créée et la seule

pour l’instant à exister en France. C’est un modèle du genre

si l’on peut dire : sur 43 communes près des 3/4 n’ont qu’un

siège pour représenter leur collectivité. Pratiquement toutes

les compétences ont été transférées. En un mot les com-

munes n’ont plus d’existence pratique, elle n’existent pour

ainsi dire plus que sur le papier. Cela revient à se rappro-

cher des “villes nouvelles” qui ,d’après la loi de décembre

2010 sur les collectivités locales peuvent disparaître (c’est

noté dans la loi) au profit de la ville centre. Ce qui n’a pas

plu du tout aux maires ruraux qui traditionnellement à droite

ont voté pour la gauche faisant ainsi changer de couleur

politique la majorité du sénat. Coup de semonce qui

explique que de novembre 2011 à juin 2012 nous n’avons

eu aucune déclaration (ni de gauche ni de droite) sur la

Métropole (ou sur les «villes nouvelles» ), élections

présidentielles et législatives obligent.Tous les politiques ont

bien compris que cela ne passait pas bien auprés des admi-

nistrés des villes potentiellement «absorbées». Le Maire

d’une grande ville, qui va donc absorber en quelques sortes

les autres villes est souvent tenaillé. Dans la grande ville les

habitants peuvent voir d’un bon oeil cette “absorption” car

on leur fait miroiter les nouvelles sources de financement

qu’ils pourraient récupérer sur les villes riches “absorbées”.

C’est le cas de Marseille ville pauvre car beaucoup d’entre-

prises se sont éloignées de la ville centre pour aller dans les

communes périphériques (au-delà du périmètre de MPM)

les transformant ainsi au fil des décennies en villes riches.

Ces dernières savent très bien que si la Métropole venait à

se créer ces villes riches viendraient renflouer la ville centre

à leur détriment. D’où leur réaction de rejet. Sans compter

que pour certaines, à l’ intérieur du périmètre de MPM,

proches de la ville centre, elles deviendraient rapidement un

quartier de Marseille. L’épouvantail que constitue Marseille

dans bien des domaines explique les réactions de maires

de droite et de gauche dans pratiquement toutes les

intercommunalités des Bouches du Rhône, pour refuser

tout net leur inclusion dans la Métropole MPM.

Voyons les intercomunalités qui refusent d’y entrer : la

communauté d’agglomération du Pays d’Aix, la commu-

nauté d’agglomération Salon-Etang de Berre-Durance, la

communauté d’agglomération Pays d’Aubagne et de

L’Etoile et la communauté d’agglomération du Pays de

Martigues (CAPM). Toutes cependant sont d’accord pour un

pôle métropolitain ou une entité de projets : transport, uni-

versités, développement économique, développement

durable ... Les communes garderaient leur indépendance

et oeuvreraient ensemble au niveau de projet importants

dépassant largement la ou les compétences d’une seule

commune.

Voici un tour d’horizon, certes incomplet mais permettant de

mieux comprendre ce qui va se passer ces prochains mois

au sujet de la métropole ou du pôle métropolitain. A noter

pour compliquer un peu plus les choses que ces deux struc-

tures peuvent coexister !!!.

Voyons maintenant les déclarations de certaines personna-

lités :

Page 2: Lettre du Maire 167

la Provence du 17/09/2012

La

Pro

ve

nc

e 1

4/0

9/2

01

2

la Provence du 07/09/2012

Page 3: Lettre du Maire 167

La Provence du 12/9/2012

Page 4: Lettre du Maire 167

La Lettre du Maire

Bulletin Municipal d’Information

Octobre 2012 - n°167 Gratuit - ISSN 1267-3668

Dépôt légal : 20.09.2002 - Tirage à 5.700 exemplaires

Mairie - 28, avenue Frédéric Chevillon

BP 46 - 13712 Plan-de-Cuques CedexTel : 04.91.10.40.40 - www.plandecuques.fr

Directeur de la publication : Jean-Pierre Bertrand (Maire de Plan-de-Cuques)

Impression : INA Pôle Graphique

Jean-Pierre BERTRAND

Maire de Plan-de-Cuques

Espace d’expression réservé aux élus n’appartenant pas à la majorité municipale.

(en application de l’article L2121-27-1 du code Général des Collectivités Territoriales)

Ensemble vivons mieux Plan de Cuques

Monique ROBINEAU, Gérard SAUZE, Laurent SIMONPour nous contacter, nous faire part de vos problèmes, nous transmet-

tre vos propositions ou vos projets pour la commune, voici notrenouvelle adresse électronique :

[email protected] très bientôt !

Osons la Gauche

Je reste à votre disposition pour toute question concernant la

vie dans notre commune :

soit par courrier à l'Hôtel de Ville à l'attention de Mme Agnès

JEREZ, Conseillère Municipale,

soit par courriel : [email protected]

La Croix du 11/09/2012