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Lettre Valloire hiver 2012
MAGAZINE DÉCEMBRE 2012 - 5€
Patrick Findeling (Plastivaloire)
Ces bassins industrielsqui déjouent la crise
Point de vue
François−Xavier Beuzon
« Ni absent, ni omniprésent »n pensait que le « ni, ni » de François Mit-terrand avait définitivement tranché la
tête de l’hydre de la nationalisation, chère à lagauche française. Pourtant, elle a ressurgibruyamment avec les hauts-fourneaux de Flo-range, trouvant même quelques échos à droite,ce qui prouve qu’en France le dogme de l’in-faillibilité de l’Etat est largement partagé, toutesfamilles politiques confondues.Nous ne dirons pas, avec la présidente du Me-def, qu’une nationalisation est scandaleuse. Onexproprie bien des détenteurs de terrains et d’im-meubles, pourquoi, par principe, n’exproprierait-on pas les actionnaires d’une entreprise? Et l’Etat,dans certains cas rares mais précis, n’est-il paslégitime à conserver, voire à s’approprier desbiens de production parce que l’intérêt généralle réclame ? La nationalisation des compagniesd’électricité a ainsi permis de créer une grandeentreprise à capitaux français, devenue le premierélectricien mondial, tandis que celle du CréditLyonnais a laissé des dirigeants incompétentsjouer au Monopoly avec l’argent des épar-gnants, entraînant une catastrophe.Florange, c’est autre chose : on sait que la filièreliquide des hauts-fourneaux lorrains n’est pas ren-table et que maintenir quelque 600 sala-
riés au service de ce Moloch moderne est uncontresens : le premier aciériste mondial yavait d’ailleurs renoncé pour se consacrer à la fi-lière aval. Mais l’improbable ministre du Re-dressement productif était pourtant disposé à en-gager des fonds publics, si rares en ce moment,dans une aventure qui n’avait pour but que demontrer la capacité du nouveau pouvoir à réus-sir là où l’ancien avait échoué. Quitte à vendredes actifs sains – en l’occurrence une participa-tion dans GDF Suez – pour les engloutir dans unebranche déficitaire. Pire, dans la foulée des ro-domontades montebourgiennes, tel chantier na-val sans commandes, telle usine sans clients ré-clamaient à leur tour le secours de l’Etat, me-naçant d’alourdir encore la dette publique enpure perte.N’en déplaise aux libertariens, l’Etat capitalisten’est pas une monstruosité : le sauvetage d’Als-tom, les interventions ciblées du FSI ou de CDCEntreprises sont là pour le prouver. Mais si la puis-sance publique veut se maintenir sur la scène del’économie de marché, elle doit le faire commeles autres acteurs, avec le même pragmatisme etaussi, parfois, le même cynisme. Si elle en est in-capable, qu’elle s’abstienne.
O
4 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Points Chauds
www.lettrevalloire.com
6-17
Ce magazine est un hors sériede La Lettre Valloire, bimensuel d’information politiqueet économique en région Centre.Edité par MCM PresseSAS au capital de 51 000 €RCS Tours B 341 914 273.
Siège social :14, boulevard Heurteloup à Tours
Adresse postale :BP 9203137020 Tours Cedex 102 47 70 60 [email protected]
Rédaction :François-Xavier Beuzon (rédacteur en chef)Jean-Christophe Savattier (rédacteur en chef adjoint)Elise Pierre (journaliste)Aurélie Vouteau (chargée d’édition)
A collaboré à ce numéro :Capucine BeckerJacques HugueninRomain LejeuneBruno Villeneuve
Maquette :Régis BeauneStève Ankilbeau
Révision et correction :Odile Ménard
Publicité :Au support
Diffusion :Evangéline Beauvallet
Crédits photographiques :Une, 20 (Plastivaloire) - DR : 6, 7, 8, 9, 10, 12, 14,15, 16, 17, 42, 43, 51, 56, 59, 60, 61, 62, 64, 67, 69, 76, 77, 79 - François-Xavier Beuzon : 44, 49 - Centre Immo Promotion : 63 - Patrice Deschamps:6 - Sébastien Drouet : 8 - Anthony Ghnassia : 54,55 - Romain Lejeune : 71, 72, 73, 74, 75 - ElisePierre : 48, 50, 52, 66, 68 - Bruno Villeneuve : 46
Impression :Imprimerie Vincent, Tours (37)
Informations légales :Abonnement annuel 2013 (23 numéros et magazines hors série) : 360€Abonnement électronique avec édition bihebdomadaire : 450€Prix de ce numéro : 5€
CPPAP : 0116 I 85872ISSN : 1246-4333Dépôt légal : décembre 2012
Directeur de la publication :François-Xavier Beuzon
MCMpresse
6-8 En BrefL’actualité du trimestre en bref. Marisol Touraine et Claude Roiron règlent leurs comptes sur la toile.
10 Comment faire reculer le désert médical ?L’Etat et la Région Centre s’attaquent à la désertification médicale avec des moyens renforcés.
12 Mais où est la taxeprofessionnelle d’antan ?Une disposition de la loi de finances 2011 autorise les collectivités à accroître les bases de la CFE, avec des hausses spectaculaires d’impôt à la clé.
13 Dreux veut jouerdans la cour des grandsEn regroupant 78 communes et 109 000 habitants, Dreux deviendrait la 4e agglomération la pluspeuplée de la région.
14-17 A LA UNECes bassins industrielsqui déjouent la criseLà où d’autres souffrent, des bassins d’emplois régionaux résistent et parviennent à collectionner les offres d’emploi. La Lettre Valloire donne un coup de projecteur sur ces territoires qui déjouent la crise avec Nogent-le-Rotrou (28), Gien (45) et Chabris (36).
SommaireDÉCEMBRE 2012
52 Téane, les cosmétiquesbio dans la peauTéane est née de la rencontred’une Orléanaise passionnée de cosmétiques et d’une plante aux vertus cicatrisantes.
52 Eredova innove pourfaire passer la piluleEredova se lance sur un marché inexploré pour faciliter la prise de médicaments par les patients.
54-55 France Business School casse les codesFBS adopte son propre système de sélection qui rompt avec les usages des business schools.
56 L’Abraysienne s’engagepour l’insertion La société Abraysienne a fêté ses 20 ans en parrainant l’association pour l’insertion Aabraysie Développement.
59-62 La lettre de l’innovation
63 Centre Immo Promotiontous azimutsLe promoteur régional CIP construit depuis six ans à un rythme soutenu.
64-67 Immobilier d’entreprisesLes installations récentes d’entreprises.
68-69 Les chantiers
78 Le carnet
42-43 En BrefL’actualité du trimestreen bref.
Zefal rouleencore françaisMarque centenaire d’accessoires pour cycles, Zéfal parvient à résister à la mondialisation grâce à l’innovation.
46 Des projets pleinles cuves chez ETAAprès avoir équipé aux Etats-Unisla plus grande laiterie mondiale, ETA poursuit, depuis Rians (18),son développement.
48 Esprit Sushi menéeà la baguetteEsprit Sushi a déjà équipé près de 400 restaurants français et séduit par l’ingéniosité de ses concepts.
49 Il était une fois…une histoire de painsMichel Conton a ouvert une franchise Histoires de Pain à St-Jean-de-Braye… Un vrai succès.
50 Emincé.fr ne racontepas de saladesLauréat du réseau Entreprendre,le jeune diplômé de l’Escem Julien Casteleina lancéEmince.fr.
51 Une agence fait le buzz à OrléansForts du succès de leur street marketing, les fondateurs de Buzznative lancent une seconde société.
La Lettre Valloire - Décembre 2012 5
19-41 Le palmarès des entreprisesPour cet EcoGuide 2012,La Lettre Valloire et son partenaire Coface ont choiside classer les 500 premièresentreprises de la région Centre suivant leur résultat net 2011.
Le Palmarès
Economie
A LA UNEPlastivaloire,un champion retrouvéLe spécialiste tourangeau de l’injection plastique accède à la première place de notre palmarès de la rentabilité. Il doit cette performance à des éléments non-récurrents liés à l’acquisition du groupeBourbon en 2010 mais aussi à une politique de diversification et d’innovation.
44
Retrouvez en fin de magazine
nos itinéraires touristiques.
Escapades 71-77
Points Chauds En Bref
nucléaire et partisan d’uneréforme du code minierpour interdire l’exploitationdes gaz de schiste, il propose aussi le relèvement de la taxe sur le gazole. Faudra-t-il que Michel
Sapin, son suppléant aux dernières électionslégislatives, lui rappelleque l’homme « des discours pour rien »est celui qui lui a permisde rester député en juin dernier ?
Serge Richard, l’ex-président du Medef Centre et président du laboratoire Cerb, de Baugy (18), à pro-pos des mesures gouvernementales visant l’entreprise : « Je me suis assez serré la ceinture. Maintenant,je suis prêt à prendre le fusil ». Dans la même veine, Laurent Chabart, président du Medef 18 : « Sebarrer hors de France, on y pense tous. Pas question de continuer à se faire plumer ». Jean-François Mayet, maire UMP de Châteauroux et en forme de mea culpa à propos de l’échec initialdu projet d’implantation d’entreprises chinoises : « J’ai été trop enthousiaste. Et l’investisseur quenous avions choisi n’avait pas les reins assez solides ». Jean Germain, maire PS de Tours, à
I nterrogée par une journaliste duMonde dans le cadre d’un portrait fort laudateur publié parle quotidien du soir, la ministre de la Santé Marisol Touraine a révélé la raison pour laquelle
elle avait évincé l’an passé Claude Roiron, socialiste comme elle, de son fauteuil de présidentedu Conseil général d’Indre-et-Loire. « Elle faisait mal son job », a lâché l’ex-strauss-kahnienne.Cette nouvelle attaque ad mulierem a fait sortir de ses gonds la vibrionnante inspectrice d’aca-démie.Dans une tribune meurtrière publiée sur son profil Facebook, l’ex-dame de fer du Départementa appelé à son tour la ministre à faire son travail plutôt « qu’à juger celui des autres ». Claude
Roiron regrette aussi « qu’elle soit la seule ministre à ges-ticuler et à perturber le travail collectif par des proposégoïstes et arrogants ». Enfin, vacherie ultime, la conseil-lère générale du canton de Tours Nord-Ouest a déploré« que Madame Touraine ait visiblement un problèmeavec les personnes qui n’appartiennent pas à sa caste ».Mais que nos émules de la guerre des Deux-Roses, quiopposa au XVe siècle la Maison de Lancastre et la Mai-son d’York, se méfient. A l’issue d’un conflit où les pro-tagonistes s’éliminèrent, c’est Henri Tudor qui remportala mise… Un Tudor qui engendra d’ailleurs une lignéefort peu somnolente.
LA GUERRE DES DEUX-ROSES 2.0
6 La Lettre Valloire - Décembre 2012
L’HONORAIREFAMILIAL SERA-T-IL SAUF ?Marisol Touraine a récemment bataillé contreles dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins spécialistes. Au forceps, la ministre en charge de la Santé a réussi à obtenirun accord qui limite certaines exagérations. Il est vrai qu’elle est très au fait du dossier ! Seloncertains sites en ligne, le frère de Marisol, Philippe Touraine, endocrinologue et diabétologue, ne pratique pas les tarifs d’un médecin de quartier. Il en coûte en effet entre130€ et 150€ pour leconsulter, cinq fois le tarif de la SécuritéSociale… Pour autant, la ministre de la Santé a, dans sa déclaration d’intérêt, bien noté que son frère était professeurde médecine et, à ce titre, membre d’un comité de l’ex-Afssaps(désormais ANSM) chargé d’une mission sensible : l’étude desconditions de mise surle marché des médicaments.
JEAN-PAUL CHANTEGUETVERT DE RAGE« J’ai le sentiment quel’ambition du Président de la République de faire de la France le pays de l’excellence environnementale est undiscours pour rien » : le député de l’Indre et ex-maire du Blanc (il vientde céder le fauteuil à sonadjoint Alain Pasquer) amis, une fois n’est pascoutume, les pieds dans leplat, fin octobre, dans uneinterview parue dans LesEchos. Devenu, au fil desannées, plus vert que rose,militant de la sortie du
La Lettre Valloire - Décembre 2012 7
propos de la gouvernance du SMAT, un syndicat en charge de l’aménagement de l’agglomération tourangelle : « Si la structuredevient un machin genre ONU, je ne suis pas sûr que ce sera un progrès ». Christophe Degruelle, président d’Agglopolys etmaire-adjoint de Blois, à propos du choix du nouvel exploitant des transports de l’agglomération : « Pour vérifier que le délé-gataire tient bien ses promesses, il faut lui donner une claque par semaine ». D’Eric Doligé, président de l’UMP du Loiret, plai-santant à propos de l’élection à la présidence nationale du parti : « Je vise la présidence nationale de l’UMP car il y a un petit passage ! » Un petit passage ou un petit pas sage ? Henri Zamarlik, maire et conseiller général de St-Paterne-Racan (37), àpropos du mariage homosexuel : « J’appliquerai la loi, même si c’est dur à avaler ».
ALAIN RAFESTHAINQUITTE LA RÉGIONLe président du Conseilgénéral du Cher AlainRafesthain (PS) a démissionné du Conseilrégional le 1er novembre.C’est Joëlle Matthieu,conseillère municipale d’opposition (PS) à Dun-sur-Auron, qui devraitle remplacer à Orléans. Elu en 2010 à la Région, il en avait été le vice-président (1998-2000) puisle président (2000-2004). Il ne se représentera pasaux prochaines électionscantonales dans son fiefde St-Martin-d’Auxigny.
CHIFFREDU TRIMESTRE109 000
Les Tourangeaux aiment décidément le sport… côté pouvoir. Après un premier ballond’essai en juin 2011, Eric Thomas, un ancien collaborateur de Claude Roiron au Conseilgénéral d’Indre-et-Loire, s’est de nouveau lancé à l’assaut de la présidence de laFédération française de football (FFF) et du titulaire du poste, le breton Noël Le Graët,71 ans justement à la... Noël. Ce défenseur du football amateur prend le relais d’un autreTourangeau, Christophe Bouchet – un ex-président de l’Olympique de Marseille –, qui,certainement échaudé par son résultat aux élections législatives de juin dernier sur la 1ère
circonscription d’Indre-et-Loire (1,62 %), a finalement jeté l’éponge à la mi-novembre.Plus récemment, on a appris qu’un grand patron tourangeau, Yves Bouget (HFCompany, 49e de notre Palmarès de la page 21), se jetait dans la bataille pour la pré-sidence de la Fédération française de… volley-ball. Décidé à prendre le filet, il déclaresans ambages qu’il est « grand temps que les gens qui ont capté le volley à des fins per-sonnelles partent ».
RIEN AU HASARDLe député socialiste duCher Yann Galut participe à sa façon à la frénésie fiscale du gouvernementqu’il soutient. L’avocat envisage ainsi de présenterune proposition de loi quiinstaurerait une taxation de50 % des gains des jeux de
hasard. Aujourd’hui,comme le prévoit le codegénéral des impôts, « lesgains de jeux de hasard,dès lors qu’il s’agit de gainsexceptionnels, sont exonérés d’impôts ». YannGalut souligne qu’en 2011,« plus de 7 Md€ ont étéredistribués par la
C’est le nombre d’habitants que devrait compterla communauté d’agglomération de Dreux dansson nouveau périmètre (lire à ce sujet page 13),ce qui en fera la quatrième de la région Centre,après Chartres mais devant Blois (107000 habi-tants) et Bourges (100000 habitants).
Française des Jeux à l’ensemble des joueurs, 87d’entre eux étant devenusmillionnaires. Parmi eux, 17 personnes ont gagnéplus de 5 M€ ».
EFFEUILLAGE En période de crise, lesélus n’hésitent pas à donner de leur personne. ALignières-de-Touraine (37),le premier adjoint au maire,plus connu sous le nom de« Jojo l’arboriculteur », n’a pas hésité à poser nu, en compagnie de commerçants et d’agriculteurs, dans uncalendrier qui sera venduau profit de l’association « 1001 pétales » en faveurdes enfants de l’hôpitalClocheville, à Tours. Belleimage que celle de cetarboriculteur qui s’effeuillepour des pétales.
LE CNRI AU TAPISL’affaire n’a pas fait beaucoup de bruit ! ÀBourges, le Centre nationaldes risques industriels(CNRI), qui avait tenté demettre l’agglomération et ledépartement du Cher aupremier plan des questionsliées au management desrisques industriels, a mis la clef sous la porte. L’Etat a refusé sa subvention et les collectivités – si l’onexcepte la Région – n’ontmême pas répondu aux demandes d’aides.
IL VA Y AVOIR DU SPORT
Yves Bouget
Points Chauds En Bref
8 La Lettre Valloire - Décembre 2012
qu’une mutualisation,notamment dans ledomaine du tourisme,aurait du sens ».
DIVORCE CHINOIS L’étau se resserre sur Lisa Han, l’ex-chargée des relations avec la Chine de la Ville de Tours, organisatrice des fameux « mariages chinois » vouluspar le sénateur-maire de Tours Jean Germain. Cette collaboratrice,qui avait été reclassée à l’office de tourisme enquatrième vitesse, faitmaintenant l’objet d’uneprocédure de licenciement.Surtout, Lise Han estinquiétée par le SRPJd’Orléans qui a ouvert une enquête préliminaire. On se souvient qu’en 2011, le Canard Enchaînéavait révélé que la ressortissante chinoiseavait cumulé son travail
à la municipalité et des responsabilités au sein de la société Time-LotusBleu, un fournisseur de la mairie qui intervenaitdans l’organisation desréceptions chinoises.
CHARITÉ BIENORDONNÉE Le député socialiste tourangeau Jean-PatrickGille, rapporteur du budget de la mission « emploi », sait user desbonnes relations qu’ilentretient avec le ministredu Travail et de l’EmploiMichel Sapin… et de saposition à l’Assembléenationale. Suite à l’un deses amendements, leréseau des missionslocales, dont il est l’homme fort au titre deson mandat de présidentde l’Union nationale desmissions locales (UNML),devrait percevoir 181 M€
de crédits dans le cadrede l’accompagnement des contrats d’avenir.Mission accomplie !
LE POCL SURVIVRA-T-ILÀ LA CRISE ?La disette budgétaire va-t-elle envoyer dans les cordes la liaison
ferroviaire à grandevitesse devant relier Parisà Lyon via Orléans etClermont-Ferrand, plusconnue sous l’acronymePOCL ? Le gouvernement a installé au mois d’octobre dernier unecommission qui devraarbitrer d’ici au mois d’avril entre les projetsd’infrastructures prioritaires… et les autres.Le préfet de la RégionAuvergne, Eric Delzant,coordonnateur, a tenté de se montrer rassurant.Sans convaincre. « Laligne POCL n’est pasdavantage menacée… que les autres », a-t-ildéclaré cet automne à un aréopage d’élus qui le questionnaient.
MONEY TIMESelon Mediapart, Jean-Pierre Gorges, le député-maire UMP de Chartres,aurait « acheté »
– on parle de 30 000 € – le ralliement de l’écologisteAlfredo Do Rosario, décédé depuis, pour êtreréélu au mois de juin sur la 1ère circonscriptioneurélienne, un scrutin quifait l’objet d’un recours devant le Conseil constitutionnel déposé parle socialiste David Lebon,rival du maire de Chartres.Jean-Pierre Gorges, « écœuré par ces insinuations », a déposéune plainte en diffamation.
LES TROIS MOUSQUETAIRES
En prévision de l’acte III de la décentralisation, lesprésidents des Conseilsgénéraux d’Eure-et-Loir(Albéric de Montgolfier),de Loir-et-Cher (MauriceLeroy) et du Loiret (EricDoligé) se sont engagés à « regarder ce qu’il étaitpossible de mutualiser ».Cet « Acte des trois »,comme ils l’ont baptisé,pourrait ainsi permettre de mieux négocier desmarchés publics et mettre en commun descompétences. Et pourmontrer que cette unionde deux élus UMP et d’unélu UDI n’est pas sectaire,Maurice Leroy conclut enprécisant qu’il est aussi en pourparlers avecl’Indre-et-Loire « parce
L e fait a été mentionné par François Fillon dans son courrier récapitulant les irrégularitéscommises en sa défaveur lors des primaires : « Le représentant de Jean-François Copé
a voté trois fois en Loir-et-Cher et sa signature figure trois fois sur les listes d’émargement ».Explication embarrassée de Jacques Chauvin, le responsable départemental des élections àl’UMP : « La signature de cet adhérent apparaît effectivement trois fois. Deux fois légalementpuisqu’il a voté pour sa femme par procuration. La troisième signature figure face au nom d’uneadhérente ayant fait procuration… sans mandataire ». Le procès-verbal de l’irrégularité a ététransmis à Paris.
VOIX COMPTE TRIPLEEN LOIR-ET-CHER
Points Chauds Territoires
10 La Lettre Valloire - Décembre 2012
L e désert médical avance inexo-rablement en région Centre.Avec un taux de 2,6 médecins
en activité totale pour 1 000 habitantsen 2009, elle est une des plus mal clas-sées de France, tout juste devancéepar la Picardie (2,5). « C’est un fait, leterritoire connaît d’importantes dif-ficultés dans les zones rurales, no-tamment dans l’Indre autour de LaChâtre et Chabris et dans le Cher à St-Amand-Montrond, St-Florent-sur-Cher », indique Thibault Maciejewski,responsable de l’offre hospitalière etambulatoire à l’Agence régionale deSanté Centre, ajoutant « que ces zonesultra-sensibles côtoient des bassins depopulation marqués également pard’importantes difficultés ». Les situa-tions ultra-critiques ne doivent paséclipser, en effet, les situations àpeine meilleures qui constituent latoile de fond du territoire régional.D’autant que les deux ne font que s’ac-centuer. « La pénurie de médecinss’aggrave structurellement du fait dela pyramide des âges des praticiensdéjà installés », poursuit ThibaultMaciejewski.
Dans l’Indre, où l’on recense 178médecins généralistes libéraux, seu-lement 77 d’entre eux ont moins de55 ans ! Et la situation sur le front desspécialités n’est guère plus réjouis-sante. Toujours dans l’Indre, on necomptait au dernier recensementd’août 2012 que 108 médecins spé-cialistes, toutes spécialités confon-
dues… dont seulement 48 de moinsde 55 ans. « C’est bien simple, dansl’Indre, il n’y a, par exemple, que 2pédiatres libéraux pour 16 723 en-fants de 0 à 6 ans et 11 gynécolo-gues pour 60 900 femmes de 16 à 59ans !» explique Thibault Maciejewski.Plusieurs facteurs expliquent cettesituation que d’aucuns jugent catas-trophique. « Les territoires privés deCHU ou de plateaux techniques degrande qualité sont par nature fra-gilisés », explique-t-on à l’ARS. D’unepart, un étudiant en médecine qui a
passé une dizaine d’années dans uneville est tenté d’y rester après sesétudes et de s’y installer. D’autrepart, même si le transport sanitaire estde qualité, les praticiens aiment tra-vailler près de ressources médicales dehaut niveau, qui constituent autant derecours lorsqu’ils sont confrontés àdes cas complexes.
Face à une telle situation, la puissancepublique n’est pas restée inerte. La Ré-gion Centre, notamment, soutient laconstruction de maisons de santé plu-ridisciplinaires (MSP) destinées à ac-cueillir toute une gamme de profes-sionnels (généralistes, spécialistes, ki-nés, infirmières) et ce, dans le cadred’une contractualisation avec l’Etat quin’a pas d’équivalent en France. L’objectifest, à terme, de mailler la région Cen-tre avec une cinquantaine de MSP ; 25d’entre elles auraient déjà été financées. Cet effort important s’inscrit dans lecadre d’un schéma régional des for-mations sanitaires et sociales qui pré-voit le financement des établisse-ments de formation, des bourses etl’augmentation des quotas et nume-rus clausus. Mais ces efforts louables,qui ne s’accompagnent d’aucune me-sure coercitive – qui seraient natu-rellement très mal vécues par les in-téressés et probablement contre-pro-ductives – seront-ils suffisants pourrenverser la tendance ?
Jean-Christophe Savattier
Comment faire reculer le désert médical ?
”“ LES TERRITOIRES PRIVÉS DE CHU
OU DE PLATEAUX TECHNIQUES SONT PAR NATURE FRAGILISÉS
Le gouvernement, sous la houlette de Marisol Touraine, ministre de la Santé, vient d’engager un pro-gramme de lutte contre la désertification médicale qui concerne particulièrement la région Centre.La collectivité régionale tente de juguler l’hémorragie via un programme de construction de maisonsmédicales pluridisciplinaires.
L’année qui s’achève aura été difficile, tant sur le plan national que local…
Serge BaBary : En effet. A la nuance près que dans un environnement économique difficile, l’activité en Touraine s’est maintenue de façon acceptable au 1er semestre et la saison touristiquen’a pas été mauvaise, sauf au mois de juillet en raison de la météo : les chiffres fournis par l’Ob-servatoire de l’économie et des territoires de Touraine le démontrent. Mais depuis la rentrée deseptembre, l’inquiétude des chefs d’entreprise grandit. Nous assistons à un blocage des investis-sements et des embauches.Pour les commerçants tourangeaux, le chantier du tramway a ajouté aux effets de la crise. On envoit le bout mais le rétablissement sera long.
Dans ce contexte, qu’elle est l’attitude de la CCI Touraine ?
Serge BaBary : La mobilisation est maintenue. On ne peut pas baisser les bras : il faut agir. En2012, nous avons résolument soutenu la démarche des entreprises qui souhaitaient exporter et inno-ver; de même, pour fluidifier le marché du travail, la CCI Touraine a mis en ligne une nouvelle versionde son site Sésame Emploi. En cette fin d’année, un accent tout particulier a été donné au travail enréseau qui est une arme essentielle pour parer les effets de la crise. Il permet aux entreprises d’échan-ger, de s’entraider et de surmonter ensemble ce cap difficile. Le point d’orgue sera laconvention d’affaires « Rencontres Touraine Entreprises » le 7 février 2013.
Quels dossiers restent urgents ?
Serge BaBary : L’accès au financement et le renforcement de la trésorerie des entreprises restent des problématiques sensibles. Parailleurs, nous n’avançons guère sur le dossier crucial des infrastruc-tures de transport. Les chantiers du périphérique et du contourne-ment autoroutier sont en panne et les discussions avec la SNCF etRFF sont âpres pour maintenir le nombre de TGV entre Paris, St-Pierre-des-Corps et Tours. Sur le plan de l’animation écono-mique, nous avons compris que l’unité de marketing territo-rial ne se fera pas sous la forme que nous souhaitions, maisil faut que l’objectif soit maintenu.
Quelles orientations donnerez-vous en 2013 ?
Serge BaBary : Les différentes institutions du ter-ritoire doivent impérativement jouer en équipe. Notrerôle est, plus que jamais, de pousser nos entreprisesà l’international et d’animer les réseaux : nous som-mes d’ailleurs très satisfaits du fonctionnement decelui des ETI (entreprises de taille intermédiaire), quenous avons initié : la prochaine étape, c’est d’amenerles entreprises qui sont juste au-dessous du seuil des250 salariés à grandir pour le rejoindre.
Serge BaBary, PRÉSIDENT DE LA CCI TOURAINE
Après une année 2012 difficile, le Président de la CCI Touraine appelle à la mobilisation générale pour que 2013 soit l’année du rebond.
« Le travail en réseau : une arme essentielle pour parer les effets de la crise »
« On ne peut pas baisser les bras, il faut agir »
L es élus de la communauté decommunes du Pays de Bour-gueil, à l’ouest de l’Indre-
et-Loire, ont juré que l’on ne les y re-prendrait plus ! Cette collectivité,dont le cœur bat plutôt à gauche, afailli « tondre » les entrepreneurs deson territoire. Des délibérations duconseil communautaire ont tout bon-nement fait passer la base qui sert aucalcul de la cotisation foncière des en-treprises (CFE) – cette dernière rem-place depuis deux ans feu la bonnevieille taxe professionnelle – de 1104€
au titre de l’exercice 2011 à… 4 000 €en 2012. Elles avaient même prévu defaire grimper cette base à 6000 € en2013 ! « C’est bien simple, s’émeut Ma-galie L’Hermite, la vice-présidente del’Ucab (Union commerciale et artisa-nale de Bourgueil), certains de nosadhérents ont appris que le montantà acquitter, payable au 15 décembre,allait passer de 600€ à plus de1400€. Et qu’ils devaient se préparer
à payer près de 2 000 € en 2013 ». Que l’on ne s’y trompe pas. Les col-lectivités de gauche n’ont pas le mo-nopole de cette frénésie fiscale. «C’estun problème général qui touche lescommunes et les intercommunali-tés », explique ainsi Charles-Eric Lemaignen, le président UMP de l’Ag-glO d’Orléans. Car un rectificatif à laloi de finances 2011 a autorisé les exé-cutifs locaux à augmenter les bases dela CFE de leur niveau minimum jus-qu’à concurrence de 6 000 € pour lesentreprises réalisant un CA supérieurà 100 000 €. La largesse du législateuravait pour but de compenser les er-rements dans la mise en place du nou-vel impôt sur la période 2009-2010.Des errements qui ont « amputé lescollectivités concernées de près de850 M€ de recettes non compenséespar l’Etat », précise Charles-Eric Lemaignen. C’est peu dire que les élusont saisi la perche fiscale qui leur étaittendue pour se refaire…
La communauté d’agglomérationd’Orléans n’a pas dérogé à la règle :« Nos adhérents sont consternés.Les augmentations varient de 60 à300%», fulmine Aline Mériau, la pré-sidente de la Fédération du BTP duLoiret. Depuis, l’exécutif orléanais apartiellement effacé la mesure endécidant de rembourser la différenceaux TPE.Reste que certains « pigeons » ont re-fusé d’être plumés à si bon compte.A Bourgueil, c’est en délégation queles chefs d’entreprises sont venus demander des comptes aux élus, lescontraignant à annuler les délibéra-tions scélérates. Problème, ce rétro-pédalage s’est avéré illégal. Penauds,les élus ont dû se rendre à Canossa devant le préfet d’Indre-et-Loire pourune réunion de crise convoquée enurgence le 8 novembre. « Rien n’estencore arrêté et le dispositif de rem-placement doit encore être validétechniquement par les services fis-caux, mais il semble que nous ayonsobtenu gain de cause », se félicitaitMagalie L’Hermite à l’heure où nousécrivons ces lignes. Pour des raisons« administratives », les entreprises tou-chées à Bourgueil par cette hausse de-vront acquitter leur dû d’ici à la fin2012. Mais des abattements seront accordés dès cette année aux entre-preneurs les plus durement touchés,puis complétés les années suivantespar des dégrèvements. De même, àOrléans, les services fiscaux devraientaccorder aux entreprises les plustouchées des étalements de paie-ments adaptés aux situations indivi-duelles.
Jean-Christophe Savattier
Points Chauds Territoires
12 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Mais où est la taxeprofessionnelle d’antan ?
Une disposition rectificative de la loi de finances 2011 autorise les collectivités à accroître les basesde la cotisation foncière des entreprises (CFE) qui remplace la bonne vieille taxe professionnelle. Lesélus se sont engouffrés dans la brèche en décrétant des hausses spectaculaires.
La Lettre Valloire - Décembre 2012 13
En regroupant 78 communes et 109 000 habitants, Dreux deviendrait la 4e agglomération la plus peuplée de la région Centre. Si l’union fait la force, certains restent sceptiques sur les compétenceset la fiscalité de la future communauté.
G érard Hamel en rêve depuis desannées : faire de Dreux une ag-
glomération de taille régionale. L’épi-logue est proche : le préfet Didier Martin devrait exaucer le maire de laville en prenant un arrêté de péri-mètre qui lancera une communautéd’agglomération de 78 communes –contre 19 aujourd’hui, pour 58 000 ha-bitants –, la 4e agglomération de la ré-gion en taille. « La grande agglo va re-prendre les compétences des com-munautés de communes (CdC) déjàexistantes. Mais à l’échelle de leur ter-ritoire », explique Gérard Hamel. Undélai de trois mois est à respecter afinque les conseils municipaux et com-munautaires se prononcent. « Si 50 %
des communes représentant 50 % dela population sont favorables, leprocessus sera lancé. La grande ag-glo pourra se concrétiser à l’été pro-chain, et au maximum au 1er janvier2014 », indique le préfet qui préciseque « les réticences sont plus liées àun désir d’information supplémen-taire qu’à une opposition définitive. »Reste que les CdC des Villages-du-Drouais, comme celle du Val-d’Eure etVesgre, sont sur le reculoir. La prési-dente de cette dernière, MartineRousset, craint l’éparpillement descommunes – « que celles de l’Eure setournent vers la Porte normande ouvers Anet… » – et s’interroge sur la po-litique des déchets ou de la petite
enfance... Et si la CdC des Villages-du-Drouais a finalement voté en faveur duprojet – en dépit de la longue bataillemenée par le maire de Cherisy MichelLethuillier –, le maire de OuerreChristian Mattelet brandit l’étendardde la révolte : il craint des dérives, àl’instar d’autres élus. « Pour les com-pétences, la nouvelle entité devraitpartir sur les bases actuelles desEPIC. Quant à la fiscalité, il y auraun rattrapage et une uniformisation,mais, sur 20 ou 30 ans, il n’y aurapas de mauvaises surprises », ré-pond le préfet. Enthousiastes ou ré-signés, les élus devront se déterminerd’ici au printemps…
Elise Pierre
Dreux veut jouer dans la cour des grands
Alors que les « déclinistes », qui font commerce desdifficultés françaises, n’en finissent pas d’emboucherles trompettes de la désindustrialisation, la LettreValloire a choisi de jouer un autre refrain. Nonobstantles pertes de compétitivité, la crise de la dette sou-veraine et la concurrence despays émergents, la rédaction achoisi de braquer le projecteursur certains bassins industrielsrégionaux qui résistent et parvien-nent même à collectionner les of-fres d’emplois… sans d’ailleurs,comme l’illustre le cas giennois,que ces dernières trouvent tou-jours preneurs. L’étude réalisée à notre demandepar Pôle Emploi est édifiante : une petite dizaine de ter-roirs marqués par une forte empreinte de l’industrie –c’est-à-dire où la part des emplois relevant de cettecatégorie représente au moins 30 % du total – ontenregistré plus de 200 offres d’emplois industriels surles 12 derniers mois (cf. schéma). C’est peu, diront lesesprits chagrins, c’est beaucoup, corrigeront les réa-
listes, surtout si l’on rapporte ce score au nombre desalariés travaillant déjà dans l’industrie. Ainsi, àNogent-le-Rotrou où sont recensés plus de 2 800emplois de ce type, 468 offres d’emplois industrielsont été collectées de septembre 2011 à août 2012 !
Bien sûr, des facteurs comme laprésence écrasante d’un site po-sitionné sur des marchés bienorientés – il y en a encore ! – peu-vent introduire un certain biais sta-tistique. Mais notre enquête réa-lisée à Nogent-le-Rotrou et Gien lemontre, la bonne fortune n’expli-que pas à elle seule l’attractivitéd’un territoire. Aux atouts natu-rels et à la présence historique
d’unités de production s’ajoutent aussi les qualitésd’animateurs et de facilitateurs d’élus qui ont locale-ment su créer une ambiance suffisamment « busi-ness friendly » pour aimanter les projets de déve-loppement. Et ce, parfois, à l’échelle d’un micro-bas-sin de vie comme l’illustre le «cas» de Chabris et deson maire Serge Pinault.
Points Chauds Territoires
Ces bassins industrielsqui déjouent la crise
500
400
300
200
100
0
AubignyVierzonNogent-le-Rotrou
Gien Vendôme Châteaudun Pithiviers Amboise Romorantin Issoudun
14 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Nombre d’offres d’emplois enregistrées dans le secteur industriel (cumul septembre 2011 - août 2012) source Pôle Emploi
101
201
468
327 320278
242 232 231 219
La Lettre Valloire - Décembre 2012 15
Au cœur du Perche, à seulement 1h30 de la capitale, le bassin nogentais a su attirer des entre-preneurs et se doter d’un tissu industriel diversifié conjuguant des groupes tels que B. Braun, Valeoet une pléiade de PME innovantes.
F ort de 2 886 emplois salariésdans l’industrie sur 8 231 actifs,Nogent-le-Rotrou atteint un taux
d’activité industrielle de 35,1 %, soitplus de 6 points au-dessus de lamoyenne régionale, mais apparaît sur-tout comme le champion en termed’emploi. Se détachant loin devant lesneuf autres (cf. diagramme page 14),le bassin nogentais a enregistré 468 of-fres entre septembre 2011 et août2012. « Nogent-le-Rotrou est l’un desterritoires départementaux les moinstouchés par le chômage », se réjouitDominique Martin, dgs à la mairie dela Ville, qui assure que la collectivité ajoué un rôle majeur dans ce succès. « Nous avons accompagné le groupeB. Braun (500 salariés) qui se déve-loppe fortement et recrute. C’est unmoteur pour la zone.» B. Braun estainsi devenu le premier employeur dubassin, dépassant l’historique Valeo quia, de son côté, mené une mutation
technologique pour passer de la pro-duction de systèmes de freins à cellede systèmes électroniques embar-qués. « Les difficultés de Valéo nous ontrendus éligibles au classement enzone d’aide à finalité régionale (AFR)qui a permis d’accueillir des projetsde création et d’agrandissement », re-connaît Dominique Martin. C’est ainsique la société Eurowipes (27,5 M€ deCA), spécialisée dans la fabrication delingettes, s’est lancée en 2001 avec 60salariés et a, depuis, doublé ses effec-tifs. « Après avoir aménagé la ZA duVal d’Huisne, suite à la fermeture dePhilips, où se sont installés notammentles Manufactures du Château, Monin,Essence Agencement, le Syval a permisl’implantation zone de l’Aunay de Marie-Laure PLV, d’Euro Wipes et deCook Inov », explique DominiqueMartin. Des opérations de portage fi-nancier ont permis à ces PME d’enga-ger des investissements de R&D, les ai-
dant à s’ouvrir à de nouveaux marchés.A ce jour, six opérations ont été me-nées par le Syval : Secos, Sit/Satel, Elec-tric Production, Calpac, Essence Agen-cement, Eurowipes. «Nous interve-nons aussi sur les terrassements com-me lors du déménagement de Sefardet du projet Cook Inov » complète Do-minique Martin. Cook Inov, spécialiséedans la conception de produits culi-naires appertisés, prévoit en effet uneextension de 2000 m2 de ses locaux dela ZA de l’Aunay.
Elise Pierre
Thierry Cousin, pdg de la société Sefard, fabricant de ressorts industriels et de pièces en filcambré (60 salariés, 5 M€ de CA).
Vous avez investi 3,5 M€ pourconstruire une usine de 5 000 m2,à Nogent-le-Rotrou…J’ai toujours recruté facilement surNogent. J’ai souhaité y construire un ou-til adapté, avec plus d’espace, offrant demeilleures conditions de travail aux sa-lariés. Mais nous devons faire évoluernos savoir-faire. Pour un client du loi-sir, nous avons ainsi re-designé le pro-duit pour proposer du fil usiné, passantde 2 000 à 8 000 commandes cette an-née. C’est la technique et l’innovationqui font l’avenir du produit. Et onpeut le faire sans encombres à Nogent.
Vous avez repris Sefard en 2010 ;quels ont été vos axes de déve-loppement ?Nous sommes passés de 50 à 60 sala-riés, sans augmentation de notre CA,car nous avons été frappés de pleinfouet par la crise. Mais j’ai préféré main-tenir tous ces emplois, car cette ex-pertise fait partie des actifs de l’entre-prise. Pour moi, seuls ces hommes fe-ront la différence.L’innovation et la formation sontau cœur de votre projet ?J’ai beaucoup investi dans la formation.J’ai voulu faire ressortir les valeurs de
l’entreprise ; le fil conduc-teur était l’écriture d’unecharte de l’entreprise. Lessalariés ont réalisé des œu-vres d’art avec des piècesau rebut, qui symbolisentchacune une valeur... Monpari est que d’ici deux àtrois ans, cette dynamiquenous permettra de mieuxaffronter les défis et d’être prêts enterme de savoir-faire et de technicité,pour faire entrer Sefard dans le secteurde l’aéronautique.
Propos recueillis par Elise Pierre
Nogent-le-Rotrou, l’irréductible
« Nogent est un bassin d’emploi de qualité »
« Nous avons accompagné le groupeB. Braun (500 salariés)
qui se développe fortement et recrute.C’est un moteur pourla zone », se réjouit Dominique Martin,
dgs de Nogent.
Points Chauds Territoires
16 La Lettre Valloire - Décembre 2012
C omptant plus de 15 000 sala-riés, dont 5 411 dans l’indus-trie, le Giennois fait partie des
10 bassins d’emplois de la région Cen-tre à présenter une part de l’industriesupérieure à 30 % (à 35,9 %) et ob-tient la 2e place de notre classement,derrière Nogent-le-Rotrou. De sep-tembre 2011 à août 2012, le bassin acomptabilisé 327 offres d’emplois,dont 228 concernant l’industrie manu-facturière et 84, la production et dis-tribution d’électricité. Mais gare aux effets d’optique : « La
centrale électrique de Dampierre-en-Burly est l’une des explications decette tendance favorable, souligneBenjamin Arnaud, de la communautédes communes giennoises (CdCG).Elle compte 1500 salariés et peut enemployer jusqu’à 2500 en période deforte activité. » Le territoire peut aussicompter sur un quartet industriel dechoc avec Shiseido (280 salariés), Otis(600 salariés), Pierre Fabre (430) etSCA (ex-Georgia Pacific, 400 salariés).Pourtant, si Gien a été sous les feuxde la rampe ces derniers mois, c’estsurtout pour son taux de chômagerecord, qui a atteint 10,8 % au pre-mier trimestre 2012. « Une augmen-tation de 54,3 % entre 2007 et 2012 »s’étonnait ainsi Le Monde. Le bassingiennois est en proie à un véritableparadoxe : « Il y a inadéquation entrel’offre et la demande », confirme CyrilSeguin, responsable du service Sta-
tistiques de Pôle Emploi Centre. « Nous rencontrons des difficultés àattirer dans le Giennois jeunes ca-dres et jeunes actifs », témoigneRichard Dupont, DRH de Pierre Fabre. Consciente de ce manque d’attracti-vité, la CdCG multiplie les actions afind’améliorer la situation, en soutenantles entreprises locales et en renfor-çant des partenariats avec l’Adel et laCCI. « Nous avons permis à la sociétéSupplisson d’obtenir 30 000 € de sub-vention et travaillons avec l’Adel afinde valoriser le territoire », rappelleBenjamin Arnaud qui ajoute que laCdCG compte développer son offrede loisirs. « Nous avons signé uneconvention de soutien avec PierreFabre », ajoute-t-il. Enfin, pour soute-nir la création d’entreprises, le terri-toire s’est doté d’une pépinière etd’une couveuse.
Elise Pierre
Que pensez-vousdes récentes mé-diatisations quiont fait de Gienla championnedu chômage ?En réalité, la mon-tée du chômages’explique par laforte industrialisa-tion du bassin deGien, qui a un taux
(35,9 %) supérieur aux moyennes ré-gionales. Ceci a eu un effet amplificateur.Avant la crise de 2008, le bassin giennoisenregistrait le taux de chômage le plusbas du Loiret (5 %).
Paradoxalement, les entreprisesgiennoises auraient des difficultésà recruter ?En effet, les entreprises du Mepag ontdes difficultés à trouver du personnelqualifié, notamment des techniciens. Lacentrale de Dampierre-en-Burly va en-gager 30 techniciens chaque année du-rant six ans. Elle peine à recruter, com-me Otis, SCA Emballages, Pierre Fabre.Chez Shiseido nous avons également be-soin d’embaucher. Comme toutes lesentreprises industrielles, l’automatisationdes process a provoqué une montée descompétences, et un besoin de cadresconfirmés. Or, le bassin souffre d’unmanque d’attractivité globale.
Comment y remédier et quellestratégie adopter pour développerle bassin ?De meilleures liaisons routières avec lacapitale régionale, comme une meilleuredesserte SNCF vers Paris, seraient in-dispensables. Le Mepag a lancé avec lescollectivités locales un travail sur lagestion territoriale des compétences,afin de cartographier les emplois et per-sonnels disponibles sur le bassin, puistravailler avec les centres d’enseigne-ment afin d’améliorer l’offre de forma-tion et mieux répondre aux besoins.Mais les caractéristiques de ce bassin res-tent difficiles à infléchir.
Propos recueillis par Elise Pierre
Gien, la paradoxaleSi Gien a construit sa notoriété sur sa faïencerie, ce bassin fortement industrialisé a su attirer deslocomotives comme Shiseido, Otis, Pierre Fabre et SCA (ex-Georgia Pacific). Paradoxalement, lesmédias le désignent comme champion du… chômage.
Le territoire peut compter sur un quartetindustriel de choc avec l’usine Shiseido (ci-dessus), ainsi que l’ascensoriste Otis, les laboratoires Pierre Fabre et SCA (ex-Georgia Pacific).
Jean-Paul Launois, président du Mouvement des entreprises du pays giennois (Mepag) et vice-président de la production de l’usine Shiseido.
« Nous manquons de cadres »
La Lettre Valloire - Décembre 2012 17
Cette commune située aux confins de l’Indre, à quelques encâblures du Loir-et-Cher, a réussi aattirer un bon millier d’emplois industriels. Retour sur une success-story rurale.
«N ous ne sommes plus assaillis de demandescomme il y a quelques
années, mais nous tenons le coup ». Se-lon Serge Pinault, le maire de Chabris (36)et président de la CdC du Chabris Paysde Bazelle (12 communes, plus de 6 500habitants), la crise a ralenti l’appétencedes industriels pour ce coin de ruralitésitué à la lisière du Loir-et-Cher, mais l’es-sentiel est sauf. Qu’on en juge : sur le bas-sin de vie, on ne recense pas moins d’unbon millier d’emplois industriels. Ainsi, le spécialiste du traitement de sur-face SETS emploie encore 70 salariés,après, certes… avoir réduit ses effectifsde moitié. Inter Metal, spécialisée dans lemobilier de magasin, compte 70 salariéssur la ZA des Vigneaux de Chabris aux cô-tés de PSP (conditionnement pour l’agroa-limentaire, 200 salariés), la Sermat (élec-tro-mécanismes pour l’aéronautique, 200salariés) et Chabris-Méca, un mécaniciende précision (environ 50 salariés).
Aux « historiques » comme SETS, sont ve-nues s’ajouter récemment de belles pé-pites industrielles comme la société Jul-lien, un sous-traitant de l’industrie du luxe(20 salariés) qui parachève les peaux des-tinées à habiller de cuir les élégantes…et qui prépare un agrandissement. « Il nefaut pas oublier l’activité essentielle de lalaiterie de Varennes-sur-Fouzon, uneunité du groupe LDSH qui emploie 140personnes et qui a engagé tout récem-ment un nouveau programme d’inves-tissement dans des capacités de stockage»,
indique Serge Pinault. Ces succès indé-niables, qui s’enracinent dans la durée,ne tiennent pas du hasard. En résumé,une histoire d’hommes… et de grossous. Le carnet d’adresses de Serge Pi-nault, un ancien chargé de clientèlebancaire devenu un maire-entrepre-neur, a joué un rôle majeur. « Au débutdes années 80, la seule industrie quimarchait à Chabris, c’était la maisonde retraite ! », se souvient le premier ma-gistrat de la commune. « J’ai réussi àfaire venir la SETS et son patron, JeanChrétien – décédé depuis – qui m’abeaucoup aidé en rameutant d’autresdirigeants ». Et de fil en aiguille, les abon-dantes disponibilités foncières de lacommune ont séduit les porteurs de pro-jets qui, « il faut le dire, ont été aussi at-tirés par les confortables aides à l’ins-tallation prévues à cette époque au ti-tre du Feder »convient Serge Pinault. Sonhabileté et sa réactivité ont fait le reste…
Jean-Christophe Savattier
Christian Lagnet, président d’Inter Metal (aménagement de magasins, 65 salariés, 7 M€ de CA).
Qui vous a incité à vous installerà Chabris ?J’habite dans ce canton. En 2000,lorsque nous avons engagé une ré-flexion sur le regroupement de nosdeux sites de production de Chabriset de Villefranche-sur-Cher (41), j’aitrouvé que l’attention portée parSerge Pinault à nos besoins était re-marquable. Sa force de conviction etde proposition a fait la différence. L’exploitation d’une unité indus-trielle en milieu rural est-elle ai-sée, surtout en matière de recru-tement ? Nous ne rencontrons pas de difficul-tés particulières. Croyez-vous quedans nos métiers, il soit plus facile de
trouver des salariés qualifiés dansdes zones urbaines marquées par laprésence de très gros sites industrielsqui raflent tous les bons profils ? Nossalariés construisent leur vie sur unterritoire où la qualité de vie est trèsappréciée. Cela se traduit par unturn-over extrêmement faible. J’aimême réussi à recruter récemment uncollaborateur de niveau bac + 5 pournotre bureau d’études ! Ne craignez-vous pas de faire dusurplace dans un tel environne-ment ?Mais cet environnement est juste-ment propice aux affaires et au déve-loppement. Je vous rappelle que nousavons accru notre surface de 2000 m2
en 2004 pour la porter à 10000 m2
lorsque nous avons intégré de nou-veaux matériaux dans notre process.Nous étudions sans cesse de nouveauxprojets. La société fait tout… sauf végéter. Propos recueillis par JCS
Chabris ne connaît pas la crise
« Nous n’avons pas de mal à recruter »
Serge Pinault, maire de Chabris.
Sur le bassin de vie,on ne recense pas
moins d’un bon millier d’emplois
industriels.
La Lettre Valloire - Décembre 2012 19
Le
Palmarès des
Entreprises
En partenariat avec E
P our ce palmarès 2012, La Lettre Valloire etson partenaire Coface ont choisi de classerles 500 premières entreprises de la région
Centre suivant leur résultat net 2011. Seules lesentreprises ayant publié leurs comptes durantl’année 2011 à l’un des greffes de tribunaux decommerce de la région Centre ont été prises enconsidération.
Certaines absences peuvent s’expliquer par despublications de comptes tardives, ou un défautpur et simple de dépôt. Comme les années précé-dentes, nous voulons souligner que cet exercicedifficile de classement des entreprises demande unimportant travail de vérification et de paramétrage.Nous réclamons l’indulgence de nos lecteurs pourles erreurs et oublis qui auraient pu s’y glisser.
COMMENT LIRE LE PALMARÈS ?“Résultat Net
(2011)
siège social
1
ROLAND
POULAIN
TRAVAUX
PUBLICSLE
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
1
2
3
4
5
PLASTIVALOIRE PLASTURGIE 37130 LANGEAIS
JOHN DEERE FABRICATION DE MOTEURS ET TURBINES 45770 SARAN
ZODIAC SEATS FRANCE CONSTRUCTION DE CELLULES D'AERONEFS 36100 ISSOUDUN
VINCI ENERGIES FRANCE CENTRE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 37000 TOURS
EPIS CENTRE COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 18000 BOURGES
42 531 000
33 676 000
27 376 555
20 680 765
18 429 306
E n dépit des difficultés, legroupe tourangeau Plastiva-loire, spécialisé dans la fabrica-
tion de pièces plastiques par injectionet dont le siège se trouve à Langeais(37), tire son épingle du jeu. Mieux,la société présidée par PatrickFindeling obtient la première placede notre palmarès de la rentabi-lité avec un résultat net 2011 de42,53M€ sur un CA de 345,5M€. Cevolume d’affaires ne consolide quesur sept mois l’activité du groupe
Bourbon, une opération qui va con-duire mécaniquement à un double-ment de la taille du groupe. Surtout,ce résultat net intègre un écart d’ac-quisition de 28,50 M€ lié à la diffé-rence entre le prix d’achat de Bour-bon (environ 20 M€) et la valeur pa-trimoniale de cette société, estimée à48,5 M€. Plastivaloire a plutôt réa-lisé… une bonne affaire et il s’agis-sait d’intégrer dans les comptes cetélément exceptionnel.Mais la rentabilité du groupe ne tientpas qu’à cet événement comptable. « Nous avons réussi à réduire notreexposition au secteur automobilequi représente encore 70 % de l’acti-vité en nous diversifiant sur d’au-tres marchés », explique ainsi PatrickFindeling. Cette stratégie payantes’est traduite récemment par la créa-tion d’une entité dédiée au condi-tionnement des cosmétiques (PVLBeauté) « qui devrait rapidementmonter en puissance », estime Pa-trick Findeling. Ensuite, Plastivaloire « s’est franche-ment positionné auprès de ses don-neurs d’ordre en tant que concep-teur de pièces complexes à fortevaleur ajoutée », poursuit le diri-geant. Ce qui vient d’amener legroupe à se doter d’une nouvelleplate-forme de R&D à Langeais quiemploiera une dizaine de collabora-teurs. Plastivaloire n’hésite d’ailleurspas à solliciter les ressources localesdans le domaine de la recherche. Al’heure où nous écrivons ces lignes,Patrick Findeling s’apprêtait à signerun accord de licence avec le CEA deMonts (37) pour la production ensérie de plaques très innovantes –composées de plastique et de gra-
phite – destinées à être intégréesdans des piles à combustible. Cesplaques qui seraient vendues à Areva« pourraient générer un volumed’affaires de plusieurs dizaines demillions d’euros d’ici à cinq ans », àcondition naturellement que le pas-sage du démonstrateur industriel àune fabrication commerciale s’ac-compagne d’une baisse du prix duproduit. Enfin Plastivaloire, déjà très implantéhors de France – seulement la moitiédes 25 usines qu’il exploite se situesur le territoire national –, continuesa stratégie d’installation industriellehors du pré carré. « Compte tenu dela réduction de l’activité industriellefrançaise et des différences de coûtdu travail, nous n’avons, en fait,pas d’autre choix que de suivre nosdonneurs d’ordre là où ils se trou-vent », souligne le pdg. Ainsi, afind’attaquer davantage le prometteurmarché allemand et de séduire lesconstructeurs automobiles germa-niques, Patrick Findeling cherche ày nouer des alliances. Lors de notreentretien, il nous indiquait qu’il étaitentré en négociation pour l’acquisi-tion complète de deux équipemen-tiers allemands, dont le CA est équi-valent à Plastivaloire. L’opération, quiserait susceptible d’être bouclée endébut d’année 2013, pourrait égale-ment déboucher vers la création defiliales communes. Dans ce contexte,l’exercice en cours s’annonce sousde bons auspices, surtout comptetenu du contexte : le CA devrait s’éta-blir autour de 410 M€, pour une ren-tabilité comprise dans une fourchettede 2 à 3 %.
Jean-Christophe Savattier
Le spécialiste tourangeau de l’injection plastique maintient une très bonne rentabilité dans un contextedifficile. L’industriel a réussi à réduire son exposition au secteur automobile et mise sur l’innovation.
Plastivaloiregarde la forme
20 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Entreprises Palmarès
Entreprises PalmarèsRang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
PLASTIVALOIRE PLASTURGIE 37130 LANGEAIS
JOHN DEERE FABRICATION DE MOTEURS ET TURBINES 45770 SARAN
ZODIAC SEATS FRANCE CONSTRUCTION DE CELLULES D'AERONEFS 36100 ISSOUDUN
VINCI ENERGIES FRANCE CENTRE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 37000 TOURS
EPIS CENTRE COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 18000 BOURGES
ARTS ET TECHNIQUES DU PROGRÈS (J. SERVIER) LOCATION DE TERRAINS 45000 ORLEANS
MR BRICOLAGE CENTRALES D'ACHAT 45380 LA CHAPELLE ST MESMIN
TAT MAINTENANCE AERONAUTIQUE 37000 TOURS
FCI AUTOMOTIVE FRANCE FABRICATION DE COMPOSANTS ET DE CONDENSATEURS 28230 EPERNON
COMATELEC FABRICATION DE LAMPES ET D'APPAREILS D'ECLAIRAGE 18400 ST FLORENT SUR CHER
THERMOR PACIFIC APPAREILS ELECTROMENAGERS ET DE RADIO TELEVISION 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
INTEVA PRODUCTS France FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES 45600 SULLY SUR LOIRE
PPG DISTRIBUTION PRODUITS POUR L'HABITAT 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
MECACHROME FRANCE MECANIQUE GENERALE 37400 AMBOISE
SUCRERIE DE TOURY FABRICATION DE SUCRE 28310 TOURY
MAQUET FABRICATION D'APPAREILS D'ECLAIRAGE 45160 ARDON
SEALED AIR PLASTURGIE 28230 EPERNON
AXEREAL COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 45100 ORLEANS
FRAGRANCE PRODUCTION FABRICATION DE PRODUITS COSMETIQUES 28000 CHARTRES
KRONOFRANCE FABRICATION DE PANNEAUX DE BOIS 45600 SULLY SUR LOIRE
MAURY IMPRIMEUR IMPRIMERIE 45330 MALESHERBES
CITYA IMMOBILIER IMMOBILIER 37000 TOURS
PFIZER PGM FABRICATION DE MEDICAMENTS 37530 POCE SUR CISSE
SECURITE PIERRE INVESTISSEMENTS LOCATION DE LOGEMENTS 28000 CHARTRES
LORILLARD MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES 28000 CHARTRES
STE COOPERATIVE AGRICOLE COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 45200 MONTARGIS
SOCIETE DE MAINTENANCE FABRICATION DE MATERIEL POUR L'EXTRACTION 45220 CHATEAU RENARD
PLASTIQUES DU VAL DE LOIRE PLASTURGIE 37130 LANGEAIS
ZF SYSTEMES DE DIRECTION NACAM FABRICATION D'EQUIPEMENTS AUTOMOBILES 41100 VENDOME
LABORATOIRES SERVIER FABRICATION DE MEDICAMENTS 45520 GIDY
DACTYL BURO DU CENTRE COMMERCE DE MACHINES ET ÉQUIPEMENTS DE BUREAU 18000 BOURGES
SLG RECYCLING FINANCE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 37000 TOURS
AGRALYS COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 28200 LA CHAPELLE DU NOYER
JUNGHANS T2M FABRICATION D'ARMEMENT 45240 LA FERTE ST AUBIN
CALDEO COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES 45800 ST JEAN DE BRAYE
COOPERATIVE BETTERAVIERE COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 45410 ARTENAY
STE PETROLIERE PRODUCTION COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES 45220 CHATEAU RENARD
DELTA INFORMATIQUE EDITION DE LOGICIELS 37100 TOURS
ARCHE FABRICATION DE CHAUSSURES 37110 CHATEAU RENAULT
AMAZON FR LOGISTIQUE ENTREPOSAGE ET STOCKAGE 45770 SARAN
AUXITROL INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE 18000 BOURGES
HONEYWELL FALL PROTECTION FABRICATION D'ARTICLES D'AMEUBLEMENT 18100 VIERZON
SENALIA UNION ENTREPOSAGE 28000 CHARTRES
FAMAR PROPERTIES ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 45100 ORLEANS
UNIROUTE TRANSPORTS ROUTIERS 18230 ST DOULCHARD
GROUPE GOYER MENUISERIE METALLIQUE SERRURERIE 41120 FOUGERES SUR BIEVRE
TRW ORLEANS COMPOSANTS-MOTEURS FABRICATION D'EQUIPEMENTS AUTOMOBILES 45100 ORLEANS
FARE FABRIC. D'EQUIP. D'EMISSION ET DE TRANSMISSION HERTZIENNE 45300 DADONVILLE
HF COMPANY VENTE D'EQUIPEMENTS DOMOTIQUES 37310 TAUXIGNY
EIFFAGE CONSTRUCTION CENTRE CONSTRUCTION DE BATIMENTS 45000 ORLEANS
42 531 000
33 676 000
27 376 555
20 680 765
18 429 306
16 780 593
16 630 000
15 100 000
14 841 141
14 369 690
13 776 551
10 781 396
9 778 322
9 728 503
8 809 749
7 362 762
6 460 948
5 812 216
5 745 817
5 640 141
5 622 317
5 260 569
5 219 312
4 763 436
4 755 150
4 742 958
4 704 615
4 590 000
4 512 592
4 479 062
4 310 580
4 163 654
4 112 377
3 864 909
3 633 380
3 603 577
3 534 443
3 337 755
3 302 813
3 277 649
3 113 477
3 063 852
2 967 763
2 852 231
2 843 823
2 769 377
2 767 369
2 760 359
2 727 000
2 643 452
La Lettre Valloire - Décembre 2012 21
22 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Entreprises PalmarèsRang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
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97
98
99
100
DERET LOGISTIQUE ET ENTREPOSAGE 45770 SARAN
TECHNOLOGIE SERVIER R&D EN SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES 45000 ORLEANS
BEG INGENIERIE INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 45100 ORLEANS
ANFIDIS COMMERCE DE FOURNITURES INDUSTRIELLES 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
HERVE THERMIQUE EQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION 37300 JOUE LES TOURS
SANDVIK MATERIALS TECHNOLOGY COMMERCE DE MINERAIS ET METAUX 45100 ORLEANS
SAINTE LIZAIGNE FABRICATION D'ARTICLES DE ROBINETTERIE 36260 STE LIZAIGNE
EXPLOITATIONS FORESTIERES BARILLET SCIAGE ET RABOTAGE DU BOIS 45110 CHATEAUNEUF SUR LOIRE
G B C COMMERCE DE BOIS ET DE PRODUITS DERIVES 37200 TOURS
SURGELES DISVAL COMMERCE DE GROS DE PRODUITS SURGELES 45110 CHATEAUNEUF SUR LOIRE
IN LHC TRANSMISSION HYDRAULIQUE ET PNEUMATIQUE 28200 CHATEAUDUN
AEROWATT INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 45770 SARAN
SEPCHAT RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 41100 ST OUEN
BALSAN FABRICATION DE TAPIS ET MOQUETTES 36330 ARTHON
INEO RESEAUX CENTRE RÉSEAUX ÉLECTRIQUES ET DE TÉLÉCOM 45700 VILLEMANDEUR
DEMOSPEC FABRICATION D'ECRANS DE PROJECTION 45340 ST LOUP DES VIGNES
GEDIA DISTRIBUTION DE COMBUSTIBLES GAZEUX 28100 DREUX
COGEP GROUPE D EXPERTS ACTIVITES COMPTABLES 18230 ST DOULCHARD
VERMON INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE 37000 TOURS
ENTREPRISE BAGOT TRAVAUX DE MACONNERIE 45680 DORDIVES
EUROCAST CHATEAUROUX FONDERIE DE METAUX LEGERS 36330 LE POINCONNET
SANDVIK TOOLING FRANCE COMMERCE DE FOURNITURES INDUSTRIELLES 45100 ORLEANS
LAPROVET COMMERCE DE GROS DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 37390 NOTRE DAME D'OE
INVACARE POIRIER COMMERCE DE MATERIEL MEDICAL 37230 FONDETTES
CHAVIGNY COMMERCE DE BOIS ET DE PRODUITS DERIVES 41100 ST OUEN
GROUPE NASSE SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
CENTRADIS COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 45590 ST CYR EN VAL
LIBRAIRIE SOURGET COMMERCE DE LIVRES, JOURNAUX ET PAPETERIE 28630 VER LES CHARTRES
MAC KEY FOOD SERVICE PRODUCTION DE VIANDES DE BOUCHERIE 45400 FLEURY LES AUBRAIS
DANISH CROWN FRANCE COMMERCE DE GROS DE VIANDES DE BOUCHERIE 45000 ORLEANS
ROGINE PROMOTION INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 18230 ST DOULCHARD
GKN STROMAG FRANCE FABRICATION DE ROULEMENTS 18150 LA GUERCHE SUR L’AUBOIS
MAINTENANCE INDUSTRIELLE PROD REPARATION DE MATERIELS ELECTRIQUES 45300 PITHIVIERS
ETS A.VILLEMONT COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 36500 ARGY
BAUDIN CHATEAUNEUF CONSTRUCTIONS METALLIQUES 45110 CHATEAUNEUF SUR LOIRE
SEYFERT PAPER FABRICATION DE PAPIER ET DE CARTON 37160 DESCARTES
EIFFAGE ENERGIE VAL DE LOIRE TRAVAUX D'INSTALLATION ELECTRIQUE 37300 JOUE LES TOURS
SOLOGNE ET LOIRE HABITAT CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 45000 ORLEANS
ANTEA FRANCE INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 45160 OLIVET
INTERFACE ENTREPOSAGE 28100 DREUX
BAURAL FABRICATION DE MATERIEL AGRICOLE 41330 CHAMPIGNY EN BEAUCE
SODIM COMMERCE DE FOURNITURES INDUSTRIELLES 45400 FLEURY LES AUBRAIS
ZEP INDUSTRIES COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES 28210 NOGENT LE ROI
AMI CHIMIE COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES 37310 TAUXIGNY
ALAIN GUENOT CULTURE DE LEGUMES MARAICHAGE 45600 ST FLORENT
STE TECHNIQUE D'ETIRAGE DE PRECISION FABRICATION DE TUBES, TUYAUX, PROFILÉS 36100 CHOUDAY
GROUPE COGEP ACTIVITES COMPTABLES 18230 ST DOULCHARD
SENSAS FABRICATION D'ALIMENTS POUR ANIMAUX 28630 FONTENAY SUR EURE
GALLIER EQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
SLM LOCATION DE TERRAINS 36000 CHATEAUROUX
2 567 389
2 506 486
2 454 944
2 430 780
2 406 210
2 394 147
2 370 906
2 345 000
2 343 878
2 334 050
2 331 190
2 315 831
2 291 703
2 275 057
2 219 385
2 186 747
2 150 973
2 145 443
2 135 278
2 094 951
2 063 307
2 049 101
2 037 305
2 034 115
2 029 253
2 022 181
2 001 851
1 993 705
1 986 084
1 928 220
1 910 937
1 908 133
1 833 591
1 809 107
1 803 277
1 791 340
1 790 016
1 773 439
1 757 553
1 715 142
1 698 210
1 667 581
1 651 079
1 635 237
1 632 746
1 629 910
1 597 144
1 591 039
1 565 969
1 562 089
Entreprises Palmarès
24 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
SANITRA FOURRIER EPURATION DES EAUX USEES 37300 JOUE LES TOURS
LE TRIANGLE FABRICATION DE MATERIEL AGRICOLE 41160 ST HILAIRE LA GRAVELLE
SORODIS HYPERMARCHES 41200 ROMORANTIN LANTHENAY
DANIEL ALLAIRE TRANSFORMATION ET CONSERVATION DE LEGUMES 45460 ST AIGNAN DES GUES
FRANCIAFLEX PLASTURGIE POUR LA CONSTRUCTION 45430 CHECY
DELPHARM TOURS FABRICATION DE MEDICAMENTS 37170 CHAMBRAY LES TOURS
PROJECT MECANIQUE DE PRECISION MECANIQUE GENERALE 41100 VENDOME
INDENA FABRICATION DE PRODUITS PHARMA. DE BASE 37000 TOURS
REV SOLAIRE TRAVAUX D'INSTALLATION ELECTRIQUE 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
W41 TP EQUIPEMENTS POUR LA CONSTRUCTION 37210 PARCAY MESLAY
COLFAX IMO POMPES FOURNITURES INDUSTRIELLES 37100 TOURS
COOPER CAPRI DECOLLETAGE 41600 NOUAN LE FUZELIER
MIRION TECHNOLOGIES INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE 18110 FUSSY
ORCOM CENTRE ACTIVITES COMPTABLES 45000 ORLEANS
CARRIER REFRIGERATION EQUIPEMENTS FRIGORIFIQUES INDUSTRIELS 41200 ROMORANTIN LANTHENAY
REDEX MACHINES POUR LA METALLURGIE 45210 FERRIERES EN GATINAIS
HYGIENE PRODUCTS OPERATIONS ARTICLES EN PAPIER SANITAIRE 45590 ST CYR EN VAL
GUINAULT MOTEURS ET EQUIPEMENTS ELECTRIQUES 45590 ST CYR EN VAL
ATELIER D'ARCHITECTURE CLAUDE BLANCHET ACTIVITES D'ARCHITECTURE 37000 TOURS
VERTUMNE COMMERCE DE PRODUITS CHIMIQUES 28320 GALLARDON
SOPRESA AUXILIAIRES D'ASSURANCE 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
HOLDIS ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 41330 FOSSE
C LINES INTERNATIONAL COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 45000 ORLEANS
POLINORSUD LEVAGE, MONTAGE 37420 AVOINE
M J B CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 36000 CHATEAUROUX
CALBERSON LOIRET MESSAGERIE, FRET EXPRESS 45770 SARAN
AEB ELECTRICITE TRAVAUX D'INSTALLATION ELECTRIQUE 18390 ST GERMAIN DU PUY
RASEC RETAIL FABRICATION DE MEUBLES 41200 ROMORANTIN LANTHENAY
DALKIA ATLANTIQUE SERVICES INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 37200 TOURS
BIOLOGIE SERVIER R&D EN SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES 45520 GIDY
FRANDIS SUPERMARCHES 45110 CHATEAUNEUF SUR LOIRE
VERGNET HYDR0 FABRICATION DE POMPES 45140 INGRE
USG FRANCE FABRICATION DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES 28100 DREUX
ADH EXPERTS ACTIVITES COMPTABLES 28630 LE COUDRAY
SOC ELECTRONIQUE TELECOMM TELECOMMUNICATIONS 37100 TOURS
SITRAM FABRICATION D'ARTICLES DE MENAGE 36170 ST BENOIT DU SAULT
DACTYL BURO OFFICE COMMERCE DE GROS DE PAPETERIE 18000 BOURGES
CLEN FABRICATION DE MEUBLES DE BUREAU 37500 ST BENOIT LA FORÊT
MB LOG COMMERCE DE GROS DE QUINCAILLERIE 45380 LA CHAPELLE ST MESMIN
OREP FABRICATION D'EMBALLAGE PLASTIQUE 37600 LOCHES
CFG SERVICES INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 45100 ORLEANS
BABY CULTURE DE LEGUMES MARAICHAGE 45730 ST BENOIT SUR LOIRE
PERDIS SUPERMARCHES 45600 ST PERE SUR LOIRE
SUPLISSON COM. DE GROS DE CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL 45720 COULLONS
SULLY PROMOTION PROMOTION IMMOBILIERE DE LOGEMENTS 45100 ORLEANS
POSTFORMING FABRICATION DE MEUBLES 37230 FONDETTES
FACE CENTRE LOIRE TRAVAUX D'ETANCHEIFICATION 45290 NOGENT SUR VERNISSON
MALICHAUD MECANIQUE GENERALE 45140 ORMES
INEO CENTRE TRAVAUX D'INSTALLATION ELECTRIQUE 45100 ORLEANS
LES MAISONS DE STEPHANIE CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 37550 ST AVERTIN
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150
1 519 020
1 515 083
1 508 550
1 483 391
1 465 112
1 452 679
1 424 040
1 419 058
1 416 395
1 395 265
1 389 305
1 380 010
1 373 225
1 327 519
1 326 106
1 309 691
1 274 373
1 260 421
1 255 133
1 232 466
1 211 970
1 206 026
1 200 656
1 195 623
1 176 733
1 175 959
1 163 686
1 162 586
1 147 097
1 145 960
1 144 847
1 137 833
1 128 831
1 120 632
1 104 595
1 101 914
1 095 573
1 061 000
1 060 576
1 052 515
1 044 234
1 038 455
1 025 292
1 023 443
1 016 055
1 015 696
1 014 589
1 011 010
1 007 594
999 919
Entreprises Palmarès
26 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
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197
198
199
200
995 004
959 854
959 404
956 600
952 838
949 554
948 502
936 873
935 199
927 821
922 247
914 762
912 839
912 030
902 650
899 024
889 799
873 909
870 417
869 969
869 538
865 096
864 918
859 448
859 002
845 602
844 648
839 826
835 627
831 041
827 691
825 182
805 883
801 353
799 026
798 455
794 814
793 079
790 658
780 342
771 887
771 808
770 282
768 676
760 892
756 552
756 053
755 412
753 405
750 701
BARBOT CM FABRICATION DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES 37160 DESCARTES
GAM INGENIERIE INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 45160 OLIVET
2JBLO MARCHANDS DE BIENS IMMOBILIERS 45000 ORLEANS
FERME DE LA MOTTE COMMERCE DE GROS DE FRUITS ET LEGUMES 41370 TALCY
CHIMIREC PPM CONDITIONNEMENT A FACON 37500 LA ROCHE CLERMAULT
TRIHOM FORMATION DES ADULTES ET FORMATION CONTINUE 37420 AVOINE
LESENS CENTRE VAL DE LOIRE TRAVAUX D'INSTALLATION ELECTRIQUE 37390 NOTRE DAME D'OE
SOPHARTEX FABRICATION DE MEDICAMENTS 28500 VERNOUILLET
CERIFAT CONSEIL POUR LES AFFAIRES ET LA GESTION 45000 ORLEANS
BUSINESS-REPRO-CENTRE COMMERCE D'ÉQUIPEMENTS DE BUREAU 45100 ORLEANS
ATER ENQUETES ET SECURITE 37250 SORIGNY
EUROFEU SERVICES FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 28250 SENONCHES
SEBEMEX FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 37210 PARCAY MESLAY
TRANSPORTS LUCIEN ROBINET TRANSPORTS ROUTIERS 45770 SARAN
S F N SOCIETE DE FRANCHISE SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION 41200 ROMORANTIN LANTHENAY
DS SERVICES SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION 18110 VASSELAY
ANGELO MECCOLI & CIE CONSTRUCTION DE VOIES FERREES 37270 AZAY SUR CHER
SIGT ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 37000 TOURS
DURAND COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 37220 L ILE BOUCHARD
TERRAGRO APPROS COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES 18310 GENOUILLY
ROCAL TRANSFORMATION ET CONSERVATION DE LEGUMES 45730 ST BENOIT SUR LOIRE
GROUPE BENARD COMMERCE DE GROS DE MATERIEL ELECTRIQUE 37700 ST PIERRE DES CORPS
LE PREAU CULTURE ET ELEVAGE ASSOCIES 18390 NOHANT EN GOUT
ROGER IVARS J.C.BALLET ACTIVITES D'ARCHITECTURE 37000 TOURS
BRIAND ET GERARD CONSTRUCTION FABRICATION DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES 28150 VOVES
LA MONTGOLFIERE HYPERMARCHES 37400 AMBOISE
LIGERIENNE BETON ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUCTION 37700 ST PIERRE DES CORPS
ARAIR ASSISTANCE ACTIVITES HOSPITALIERES 37200 TOURS
INVACARE FRANCE OPERATIONS FABRICATION DE VEHICULES POUR INVALIDES 37230 FONDETTES
MAISONS ERICLOR CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 37170 CHAMBRAY LES TOURS
CONSTRUCTIONS IDEALE DEMEURE CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 37000 TOURS
AGRALYS THOREAU FABRICATION D'ALIMENTS POUR ANIMAUX 45270 LADON
SENIOR AEROSPACE ERMETO CONSTRUCTION DE CELLULES D'AERONEFS 41330 FOSSE
SOMTP CENTRE COMMERCE DE GROS DE MACHINES-OUTILS 45750 ST PRYVE ST MESMIN
TRANSPORTS TENDRON TRANSPORTS ROUTIERS 45200 AMILLY
DAVID COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 45200 MONTARGIS
ASAHI DIAMOND INDUSTRIAL EUROPE FABRICATION DE PRODUITS ABRASIFS 28000 CHARTRES
BINEAU AGRI SERVICE COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES 45400 FLEURY LES AUBRAIS
COMMERCIALE DE MAROQUINERIE FABRICATION D'ARTICLES DE MAROQUINERIE 41400 MONTRICHARD
MJB 18 CONSTRUCTION DE BATIMENTS 18000 BOURGES
LACOUR CONCEPT EDITION DE LOGICIELS 18230 ST DOULCHARD
APPLICATIONS RATIONNELLES FABRICATION D'EQUIPEMENTS FRIGORIFIQUES 45500 ST BRISSON SUR LOIRE
DECHAMBRE INSTALLATION D'EQUIPEMENTS THERMIQUES 45220 DOUCHY
SEPCHAT 28 RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 28800 BONNEVAL
DUSOLIER CALBERSON MESSAGERIE, FRET EXPRESS 37210 PARCAY MESLAY
CENTRE FOR EUROPEAN REGULATORY CONSEIL POUR LES AFFAIRES ET LA GESTION 28260 SOREL MOUSSEL
SERVAIS TRANSFORMATION DE VOLAILLE 41270 DROUE
LES TROIS LABOUREURS COMMERCE DE GROS DE FRUITS ET LEGUMES 45480 OUTARVILLE
A. NEMERY ET CALMEJANE COMMERCE DE GROS DE PAPETERIE 37000 TOURS
EUROFEU MATERIEL POUR LES INDUSTRIES CHIMIQUES 28250 LE MESNIL THOMAS
Entreprises Palmarès
30 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
NASSE ET MARCHAND TRANSFERT DEMENAGEMENT 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
IBAZUR FRANCE FABRICATION D'ARTICLES EN MATIERES PLASTIQUES 36200 LE PECHEREAU
AVREDIS HYPERMARCHES 28350 ST LUBIN DES JONCHERETS
RESIDENCE SAINTE CECILE ACCUEIL DES PERSONNES AGEES 45000 ORLEANS
DISPAL COMMERCE DE GROS ALIMENTAIRE 45000 ORLEANS
LARDIERGAZ COMMERCE DE DETAIL DE CARBURANTS 37700 ST PIERRE DES CORPS
KVERNELAND GROUP FRANCE COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 45800 ST JEAN DE BRAYE
SENALIA SICA ENTREPOSAGE 28000 CHARTRES
MAISON DAUGER LOCATION DE TERRAINS 36400 VICQ EXEMPLET
SERVICE APRES VENTE NATIONAL FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 28110 LUCE
RETOTUB CONSTRUCTIONS METALLIQUES 18100 VIERZON
LEMKEN STOLL FRANCE COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 45800 ST JEAN DE BRAYE
SATECNO CONDITIONNEMENT A FACON 41270 FONTAINE RAOUL
CEG PLASTURGIE POUR LA CONSTRUCTION 45720 COULLONS
ELOKENCE COM ACTIVITES DE BANQUES DE DONNEES 28300 MAINVILLIERS
SACRIA INDUSTRIES MACHINES POUR L'INDUSTRIE PAPETIÈRE 28110 LUCE
AMETIS ENTRETIEN BUREAUTIQUE ET MATERIEL INFORMATIQUE 28320 GALLARDON
M LOC LOCATION D'EQUIPEMENTS POUR LA CONSTRUCTION 45750 ST PRYVE ST MESMIN
SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE COMMERCE DE GROS DE FRUITS ET LEGUMES 45300 AUDEVILLE
HAPI TRADING COMMERCE DE GROS DE VIANDES DE BOUCHERIE 45300 PITHIVIERS
SNC JALOUNEIX ET ASSOCIES AUXILIAIRES D'ASSURANCE 45000 ORLEANS
DARDONVILLE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 45700 VILLEMANDEUR
ZOLPAN CENTRE PRODUITS POUR L'ENTRETIEN DE L'HABITAT 45140 INGRE
CHAMBORD LIQUEUR ROYALE DE FRANCE PRODUCTION D'EAU DE VIE 41700 COUR CHEVERNY
DEMEURES TERRE ET TRADITION CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 45130 BAULE
201
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749 352
742 231
741 499
740 301
724 655
721 204
716 700
711 267
705 452
704 325
702 423
702 176
696 850
691 232
686 167
685 492
678 612
670 464
669 624
666 103
664 851
664 565
661 442
661 258
652 406
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
SUARD BELLEMON COMMERCE DE GROS DE QUINCAILLERIE 45700 VILLEMANDEUR
ETUDES RENOVATION CONSTRUCTION CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 18230 ST DOULCHARD
ESTIVIN GROUPE HOLDING FINANCE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 37000 TOURS
CONCEPT URBAIN FABRICATION D'ARTICLES METALLIQUES 37210 PARCAY MESLAY
AXE SYSTEMS MECANIQUE GENERALE 41200 ROMORANTIN LANTHENAY
ALEXIS ROBERT COMMERCE DE QUINCAILLERIE 45700 VILLEMANDEUR
EPMO MECANIQUE GENERALE 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
SN BLOCH CONSTRUCTION DE BATIMENTS 37170 CHAMBRAY LES TOURS
ECHIVARD COMMERCE DE PRODUITS CHIMIQUES 28310 TOURY
EUROSTYLE SYSTEMS PIECES TECHNIQUES EN MATIERES PLASTIQUES 36330 LE POINÇONNET
LOCAT DIFFUS MATER BATIM LOCATION D'EQUIPEMENTS POUR LA CONSTRUCTION 37300 JOUE LES TOURS
ETUDES CONSTRUCTION TRADITIONNELLE CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 45140 ST JEAN DE LA RUELLE
PROLUDIC FABRICATION D'ARTICLES DE JEU DE PLEIN AIR 37210 VOUVRAY
CHIMIE CIRCUIT COMMERCE DE PRODUITS CHIMIQUES 28100 DREUX
MSL CIRCUITS ASSEMBLAGE DE CARTES ELECTRONIQUES 45130 MEUNG SUR LOIRE
ORCOM SCC ACTIVITES COMPTABLES 45000 ORLEANS
PISSIER COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 41240 OUZOUER LE MARCHE
ORCOM ET ASSOCIES ACTIVITES COMPTABLES 45700 VILLEMANDEUR
DREUDIS HYPERMARCHES 28100 DREUX
VERANDALUX MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES 45500 GIEN
PRODIA RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 45400 FLEURY LES AUBRAIS
LABORATOIRE BAILLY CREAT FABRICATION DE MEDICAMENTS 28500 VERNOUILLET
AXXIA COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 18230 ST DOULCHARD
VIOUX DUBOIS COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 36330 LE POINÇONNET
CAP CINEMA PROJECTION DE FILMS CINEMATOGRAPHIQUES 41000 BLOIS
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648 295
641 882
637 796
635 709
628 494
627 036
626 109
622 450
621 159
618 976
618 966
616 676
614 543
614 229
611 945
609 229
608 821
603 743
603 005
602 104
600 943
600 116
599 881
599 655
598 861
La Lettre Valloire - Décembre 2012 31
Entreprises Palmarès
32 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
APIA FABRICATION DE LAMPES ET D'APPAREILS D'ECLAIRAGE 18100 VIERZON
HUMANIS SERVICES CONSEIL POUR LES AFFAIRES ET LA GESTION 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
RIVES DE LOIRE PROMOTION PROMOTION IMMOBILIERE DE LOGEMENTS 37000 TOURS
G. CARATY B. POUPART-LAFARGE ACTIVITÉS D'ARCHITECTURE 37000 TOURS
PAVES DE RUE COMMERCE DE PRODUITS POUR L'HABITAT 28630 FONTENAY SUR EURE
CORNET COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 45300 PITHIVIERS LE VIEIL
WELSER PROFILES FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 28000 CHARTRES
OPTIPHARM COMMERCE DE GROS DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 36000 CHATEAUROUX
PHARMACIE DE LA LOIRE COMMERCE DE DÉTAIL DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 45500 GIEN
SOCIETE GIENNOISE DE CHAUDRONNERIE (SGC) CONSTRUCTIONS METALLIQUES 45500 GIEN
DS SMITH PACKAGING LAROUSSE FABRICATION D'EMBALLAGES EN BOIS 45510 TIGY
CENTRE ELECTRIQUE ENTREPRISE CONSTRUCTION DE LIGNES ELECTRIQUES ET DE TELECOM 18200 ST AMAND MONTROND
RISOUD PRECISION MECANIQUE GENERALE 18700 AUBIGNY SUR NERE
ORLEANAISE DE DISTRIBUTION PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE CHALEUR 45000 ORLEANS
LES VERGERS DE DAGOBERT LOCATION DE TERRAINS 45770 SARAN
TRELLEBORG INDUSTRIAL PRODUCTS FABRICATION D'ARTICLES EN CAOUTCHOUC 28800 SANCHEVILLE
CREUZOT MICHEL ACTIVITES COMPTABLES 45500 GIEN
TW METALS COMMERCE DE MINERAIS ET METAUX 45130 ST AY
INTER MANUTENTION SYSTEME FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 28800 BONNEVAL
TATEX MESSAGERIE, FRET EXPRESS 37200 TOURS
T.D.C MATERIEL DE DISTRIBUTION ET DE COMMANDE ELECTRIQUE 45380 LA CHAPELLE ST MESMIN
LESENS ACTEA TRAVAUX D'INSTALLATION ELECTRIQUE 37420 AVOINE
SOCIETE D EXPLOITATION SB GESTION DU PATRIMOINE CULTUREL 37400 AMBOISE
TRANSPORTS JAMET TRANSPORTS ROUTIERS 45680 DORDIVES
SNT THOMAS COMMERCE DE MATERIEL APICOLE 45450 FAY AUX LOGES
AMYCEL MARAICHAGE 41100 VENDOME
L'HEUDE ET L'HEUDE ARCHITECTURE ACTIVITES D'ARCHITECTURE 45100 ORLEANS
CROIXMARIE MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES 45800 ST JEAN DE BRAYE
GRANDS GARAGES DE TOURAINE COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 37540 ST CYR SUR LOIRE
AZYNOX TRAITEMENT ET REVETEMENT DES METAUX 37320 ESVRES
EXLRAIS GROUPE ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 28630 LE COUDRAY
MENIER ET FILS MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES 37510 BALLAN MIRE
HL DISPLAY FRANCE EQUIPEMENTS POUR LE COMMERCE 37550 ST AVERTIN
BERGERET TRAVAUX D'ETANCHEIFICATION 37270 MONTLOUIS SUR LOIRE
DECORS DE FERRYVILLE COMMERCE DE DETAIL D'EQUIPEMENTS DU FOYER 45700 MORMANT SUR VERNISSON
AGRALYS DISTRIBUTION COMMERCE DE DETAIL DE FLEURS 28200 CHATEAUDUN
ALSTEF AUTOMATION FABRICATION DE COMPRESSEURS 45760 BOIGNY SUR BIONNE
FLI FRANCE FABRICATION D'APPAREILS DE TELEPHONIE 37230 FONDETTES
PDCI SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION 45590 ST CYR EN VAL
TOUSPORTS COMMERCE DE DÉTAIL D'ARTICLES DE SPORT 18230 ST DOULCHARD
PINXYL MIROITERIE DE BATIMENT VITRERIE 37270 MONTLOUIS SUR LOIRE
NEFAB FABRICATION D'EMBALLAGES EN BOIS 41300 SALBRIS
R.VECCHIETTI COLAS RAIL CONSTRUCTION DE VOIES FERREES 37390 METTRAY
GROUP PETR ST PIERRE DES CORPS ENTREPOSAGE 37700 ST PIERRE DES CORPS
ETABLISSEMENTS GILBERT COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 45460 BRAY EN VAL
ECLAIRAGE ROGER PRADIER FABRICATION D'APPAREILS D'ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE 36250 ST MAUR
GROUPE TEMPO ADMINISTRATION D'ENTREPRISES 45000 ORLEANS
STE DE DIAGRAPHIES ET DE PERFORATION INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 45220 CHATEAU RENARD
VACHERON VIGNERONS VITICULTURE 18300 SANCERRE
BALGENDIS (LECLERC) HYPERMARCHES 45190 TAVERS
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594 921
594 348
592 706
590 919
590 145
588 346
587 181
585 778
585 050
580 868
580 210
578 533
576 123
574 639
572 163
570 805
566 864
563 355
560 275
554 303
549 257
545 667
545 425
543 716
539 953
539 783
536 936
536 310
535 879
531 215
530 382
529 113
528 602
528 064
527 442
526 960
523 687
522 887
522 102
515 369
515 035
514 076
511 040
510 156
509 707
508 028
498 483
498 114
496 028
495 965
Entreprises Palmarès
34 La Lettre Valloire - Décembre 2011
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
LOIRET TRUCKS ETS DOURS COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 45770 SARAN
BAUMER BOURDON HAENNI INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE 41100 VENDOME
DELTA CONSEIL PME ACTIVITES COMPTABLES 28100 DREUX
AERIUM INSTALLATION D'ÉQUIPEMENTS THERMIQUES 37370 ST PATERNE RACAN
SPENGLER FABRICATION D'APPAREILS MEDICO-CHIRURGICAUX 36100 ISSOUDUN
ETABLISSEMENTS MARTIGNON COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 18260 VAILLY SUR SAULDRE
AGRIDIS CENTRALE D'ACHAT 41330 FOSSE
DURAND MONTOUCHE ADMINISTRATION DE BIENS IMMOBILIERS 45000 ORLEANS
COMET (ESPACE AUBADE) COMMERCE DE GROS DE MATERIEL ELECTRIQUE 45140 INGRE
MERCURA FABRICATION DE MATERIEL DE SOUDAGE 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
SERVICES VINICOLES - PE CONDITIONNEMENT A FAÇON 37210 VOUVRAY
EREA ACTIVITES COMPTABLES 18230 ST DOULCHARD
ETABLISSEMENTS JULIEN RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 45140 INGRE
EAUX VIVES COMMERCE DE DETAIL DE QUINCAILLERIE 45220 CHATEAU RENARD
EFFICO SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION 37000 TOURS
ALLIANCE BOIS MATERIEL FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 18000 BOURGES
ETABLISSEMENTS MALARD TRAVAUX DE MACONNERIE GENERALE 45560 ST DENIS EN VAL
FORMES ET SCULPTURES INDUSTRIE FABRICATION D'ARTICLES EN MATIERES PLASTIQUES 37150 BLERE
NOVABOX AGENCES, CONSEIL EN PUBLICITE 37210 ROCHECORBON
TRANSMANUCENTRE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS 45140 INGRE
SOMADIS SUPERMARCHES 41400 CHISSAY EN TOURAINE
VITIVINI VAL DE LOIRE FOURNITURES ET EQUIPEMENTS POUR LE COMMERCE 41140 NOYERS SUR CHER
IMAGERIE 37 PRATIQUE MEDICALE 37000 TOURS
BTG BOUTHEGOURD TRANSFORMATION ET CONSERVATION DE LEGUMES 45730 ST BENOIT SUR LOIRE
PLASTI-TREMP FABRICATION DE PIECES EN MATIERES PLASTIQUES 18300 MENETOU RATEL
DECOUPAGE INDUSTRIEL DE PRECISION (DIP) DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE 45210 FERRIERES EN GATINAIS
FONDIS SUPERMARCHES 37230 FONDETTES
CENTRECLIM INSTALLATION D'EQUIPEMENTS THERMIQUES 18230 ST DOULCHARD
DIS TOURS NORD HYPERMARCHES 37100 TOURS
MARIONNET COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 41230 SOINGS EN SOLOGNE
ETS MARQUES PA FABRICATION D'EMBALLAGES EN MATIERES PLASTIQUES 41270 DROUE
MECA PARTS COMMERCE DE DETAIL D'EQUIPEMENTS AUTOMOBILES 18000 BOURGES
PHARMACIE DES ROTTES COMMERCE DE DETAIL DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 41100 VENDOME
S.D.E.C. FRANCE INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE 37310 REIGNAC SUR INDRE
CALBERSON EURE ET LOIR AFFRETEMENT 28630 LE COUDRAY
PERADON CONSTRUCTION DE BATIMENTS 18400 ST FLORENT SUR CHER
GALERIES BALGENTIENNES COMMERCE DE DETAIL DE MEUBLES 45190 BEAUGENCY
LES TECHNICIENS DU BOIS TRAVAUX DE CHARPENTE 28260 LE MESNIL SIMON
BIEZANECK NOYAUTAGE FABRICATION DE MOULES ET MODELES 28630 SOURS
SARL DE LA MOTTE COMMERCE DE GROS DE FRUITS ET LEGUMES 41370 TALCY
IPS EUROPE AFFRETEMENT 45000 ORLEANS
BEIRENS EQUIPEMENTS AERAULIQUES ET FRIGORIFIQUES 36500 BUZANÇAIS
AROMATT COMMERCES DE GROS ALIMENTAIRES 28630 MIGNIERES
ETS RENAUD COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 36360 LUCAY LE MÂLE
SATELIT AFFRETEMENT 18000 BOURGES
GROUPE D. VALIN FABRICATION DE MEUBLES DE BUREAU ET DE MAGASIN 36300 LE BLANC
EURO 5 TRANSFORMATION ET CONSERVATION DE LEGUMES 45730 ST BENOIT SUR LOIRE
SETCO IN EXTENSO ACTIVITES COMPTABLES 37100 TOURS
AFFINITY LA CHAPELLE FABRICATION D'ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE 41330 LA CHAPELLE VENDOMOISE
LEFRANC LEFORT AGENCES, CONSEIL EN PUBLICITE 45000 ORLEANS
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493 299
490 215
489 207
486 825
484 311
483 709
482 605
479 004
468 196
467 299
466 171
465 696
464 858
464 092
458 301
451 185
450 629
447 682
447 136
446 822
446 720
446 208
446 204
446 092
445 742
445 373
443 882
442 955
438 151
436 051
433 988
433 049
429 835
425 454
424 000
423 792
421 944
421 523
420 611
420 073
420 055
418 977
418 914
417 105
415 972
415 843
414 758
413 013
412 844
410 945
Entreprises Palmarès
36 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
FERTIBERRY SEMENCES COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 36100 ISSOUDUN
ETABLISSEMENTS YVON BOYER MECANIQUE GENERALE 45320 ST HILAIRE LES ANDRESIS
AGRICENTRE 36 COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 36130 COINGS
IDB ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUCTION 45110 ST MARTIN D’ABBAT
CERALLIANCE COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 36110 LEVROUX
BSR & ASSOCIES ACTIVITES COMPTABLES 36000 CHATEAUROUX
ETS RAOUL MOREAU COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 36500 BUZANÇAIS
ROSINOX MACHINES POUR L'INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE 18000 BOURGES
PROMODIS CENTRALE D'ACHAT 45590 ST CYR EN VAL
FORUM PRODUCTIONS ACTIVITES DE RADIO 45000 ORLEANS
CG ENVIRONNEMENT LANTANA REALISATION ET ENTRETIEN DE PLANTATIONS ORNEMENTALES 41400 ST GEORGES SUR CHER
COGETIQ IMPRIMERIE DE LABEUR 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
PHM GROUP TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES 18230 ST DOULCHARD
DUBUGET TRAVAUX DE MACONNERIE GENERALE 18000 BOURGES
STE ORLEANAISE DE GENIE INSTALLATION D'EQUIPEMENTS THERMIQUES 45800 ST JEAN DE BRAYE
G.B.A. VAL DE FRANCE ACTIVITES D'ARCHITECTURE 45000 ORLEANS
PHENIX METAL INDUSTRIE FABRICATION DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES 37530 NAZELLES NEGRON
COMPTOIR FORESTIER COMMERCE DE BOIS ET DE PRODUITS DERIVES 45120 CHALETTE SUR LOING
TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS FABRICATION DE TUBES EN ACIER 37530 NAZELLES NEGRON
SEMTEL TELECOMMUNICATIONS 41000 BLOIS
SUN CARAVAN COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES LÉGERS 45110 CHATEAUNEUF SUR LOIRE
CHALUMEAU TRAITEMENT ET REVETEMENT DES METAUX 37270 MONTLOUIS SUR LOIRE
BOUCHARDIS HYPERMARCHÉS 37220 L’ILE BOUCHARD
MERCIER AGENCEMENT DE LIEUX DE VENTE 37700 ST PIERRE DES CORPS
STE D'ETUDE ET DE REALISATION DE MONTAGE COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE 28200 ST DENIS LES PONTS
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410 907
410 688
410 597
409 881
409 141
409 108
408 212
407 669
406 469
404 897
404 800
403 487
402 929
400 711
400 466
400 457
399 519
395 980
394 773
393 784
392 563
391 383
390 220
389 378
389 358
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
ODYSUR PAPIN SERVICES MANUTENTION 18000 BOURGES
VM CONSTRUCTION TRAVAUX DE MACONNERIE GENERALE 45480 OUTARVILLE
USI'PLAST SOLOGNE FABRICATION DE PIECES EN MATIERES PLASTIQUES 41600 LAMOTTE BEUVRON
LGB MECANIQUE GENERALE 18500 MEHUN SUR YEVRE
XAINTRAILLES PROMOTION IMMOBILIERE 45500 POILLY LEZ GIEN
ETUDES FABRICATIONS EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION HERTZIENNE 45300 DADONVILLE
ETS BONNIN COMMERCE DE GROS ALIMENTAIRE 45140 ORMES
BERNY M & S COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 37110 MONTHODON
ENTREPRISE TRAVAUX DU BATIMENT CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 18000 BOURGES
RESTAURATION ORLEANAISE TRAVAUX DE MACONNERIE GENERALE 45590 ST CYR EN VAL
GARANKA CENTRE OUEST EQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION 37170 CHAMBRAY LES TOURS
SUNRISE MEDICAL COMMERCE DE GROS DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 37170 CHAMBRAY LES TOURS
VALEUR PLUS CENTRE PROMOTION IMMOBILIERE D'INFRASTRUCTURES 37100 TOURS
CITYA IMMOBILIER SGTI ADMINISTRATION DE BIENS IMMOBILIERS 37000 TOURS
PHARMADEC INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
AMP ECTM MECANIQUE GENERALE 45250 BRIARE
ENTREPRISE LANDRE TERRASSEMENTS EN GRANDE MASSE 41320 ST JULIEN SUR CHER
SOMYCEL HORTICULTURE PEPINIERES 37130 LANGEAIS
ACM PHARMA ESSAIS ET ANALYSES TECHNIQUES 45270 BELLEGARDE
INTERNATIONAL ELECTRIC EXPORT COMMERCE DE GROS DE MATERIEL ELECTRIQUE 45140 INGRE
ETS JEAN CHESNEAU COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 45130 EPIEDS EN BEAUCE
CENTRE PLASTIQUE FABRICATION DE PIECES EN MATIERES PLASTIQUES 45250 BRIARE
COLOR 36 IMPRIMERIE DE LABEUR 36320 VILLEDIEU SUR INDRE
LHOTELLIER R2A REVETEMENTS FABRICATION D'ARTICLES EN MATIERES PLASTIQUES 41700 CONTRES
TRIANGLE 37 COMMERCE DE BOIS ET DE PRODUITS DERIVES 37400 AMBOISE
376
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378
379
380
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395
396
397
398
399
400
386 999
385 744
383 364
381 855
378 106
377 995
376 503
374 275
371 760
371 694
370 841
370 654
370 463
368 151
366 860
366 518
366 396
366 161
365 001
364 350
364 280
362 856
362 229
361 755
361 442
La Lettre Valloire - Décembre 2012 37
Entreprises Palmarès
38 La Lettre Valloire - Décembre 2011
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
SAFIL FABRICATION DE MEUBLES DE BUREAU ET DE MAGASIN 45420 BONNY SUR LOIRE
START COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES 37800 NOUATRE
TRANS - PLUS TRANSPORTS ROUTIERS DE FRET INTERURBAINS 18000 BOURGES
PANIBOIS FABRICATION D'EMBALLAGES EN BOIS 45240 MARCILLY EN VILLETTE
CLOCHE D OR FABRICATION DE FROMAGES 37260 PONT DE RUAN
MERITOR AFTERMARKET FRANCE COMMERCE DE GROS D'EQUIPEMENTS AUTOMOBILES 28000 CHARTRES
PHYTO SERVICE COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES 41500 MAVES
DUFADIS SUPERMARCHES 41110 ST AIGNAN
ABITAL CONSTRUCTION INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES 37000 TOURS
DENTSPLY GAC EUROPE COMMERCE DE GROS DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 37210 ROCHECORBON
SOCIETE ANALYSE FINANCIERE ACTIVITES COMPTABLES 45160 OLIVET
ROLAND TERRASSEMENTS EN GRANDE MASSE 45200 AMILLY
PROTEC CONSTRUCTIONS METALLIQUES 36120 ARDENTES
BARBAT RECYCLAGE RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 41000 BLOIS
ACD TOURS EDITION DE LOGICIELS 37100 TOURS
GTH MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES 37320 ESVRES
CARTONNAGE ORLEANAIS FABRICATION DE CARTONNAGES 45240 LA FERTE ST AUBIN
VITAGRI COMMERCE DE GROS DE PRODUITS INTERMEDIAIRES 18300 CREZANCY EN SANCERRE
CARTONNERIE OUDIN FABRICATION DE PAPIER ET DE CARTON 37320 TRUYES
SMAM PREVOYANCE AUXILIAIRES D'ASSURANCE 37550 ST AVERTIN
TOUTENKAMION FABRICATION DE CARROSSERIE AUTOMOBILE 45270 LADON
DURIS BERRY SUD COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 36800 RIVARENNES
OUEST BATTERIES COMMERCE DE DETAIL D'EQUIPEMENTS AUTOMOBILES 37550 ST AVERTIN
THEVENIN MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES 45590 ST CYR EN VAL
GOURNAY DISTRIBUTION SNC HYPERMARCHES 28500 VERNOUILLET
SOCIETE MARCHE COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 37190 DRUYE
PROMOSOFT INFORMATIQUE CONSEIL EN SYSTEMES INFORMATIQUES 28160 BROU
BLANCHARD SOINS AUX DEFUNTS 37160 DESCARTES
6TI CONSEIL EN SYSTEMES INFORMATIQUES 45100 ORLEANS
CLOUE JEAN ET FILS COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 36240 GEHEE
ISABELLE ET PIERRE CLEMENT COMMERCE DE GROS DE BOISSONS 18510 MENETOU SALON
CHESNEAU AGRITECH COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 41500 MER
DENIS PASSENAUD RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 37100 TOURS
SELVI-LORIN COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES LÉGERS 45210 FONTENAY SUR LOING
J.M.C.M. RESTAURATION DE TYPE TRADITIONNEL 37000 TOURS
CHASSAY AUTOMOBILES COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 37100 TOURS
STE DES CARRIERES DU BOISCHAUT PRODUCTION DE SABLES ET DE GRANULATS 18370 CHATEAUMEILLANT
LES ENDUITS DU VAL DE LOIR MIROITERIE DE BATIMENT VITRERIE 41350 ST GERVAIS LA FORET
MATERIAUX REUNIS COMMERCE DE BOIS ET DE PRODUITS DERIVES 45110 CHATEAUNEUF SUR LOIRE
GTC SERVICES FINANCIERS 28240 LA LOUPE
RDSL ROUTAGE 28410 ST LUBIN DE LA HAYE
ASSISTANCE MAITRES OUVRAGES CONSEIL POUR LES AFFAIRES ET LA GESTION 37500 CHINON
WARSEMANN AUTO PASSION COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 37170 CHAMBRAY LES TOURS
VIANO JOFFRE COMMERCE DE DETAIL DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 36100 ISSOUDUN
SEQUOIA RESTAURATION RAPIDE 45200 AMILLY
SAUVEGRAIN PAYSAGE REALISATION ET ENTRETIEN DE PLANTATIONS 45200 AMILLY
FILTRES FIORONI COMMERCE DE GROS DE PRODUITS INTERMEDIAIRES 45140 INGRE
SOCIETE FRANCAISE GALERIES CD MAGASINS POPULAIRES 37000 TOURS
SOCIETE D'ETUDE COMMERCIALE FABRICATION DE PIECES EN MATIERES PLASTIQUES 37510 SAVONNIERES
C.F.P.L. SPORTS COMMERCE DE DETAIL D'ARTICLES DE SPORT 41200 ROMORANTIN LANTHENAY
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Entreprises Palmarès
40 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
AVENIR SUPERMARCHES 45380 LA CHAPELLE ST MESMIN
COMPTAFRANCE ACTIVITES COMPTABLES 18000 BOURGES
AZUR TRENTE SEPT COMMERCE DE DETAIL D'ARTICLES DE SPORT ET DE LOISIR 37210 PARCAY MESLAY
AFT MICROMACINAZIONE FRANCE MEUNERIE 37110 CHATEAU RENAULT
FOURNIER PERE ET FILS VITICULTURE 18300 VERDIGNY
METALINOX MECANIQUE GENERALE 37390 METTRAY
SM5 AUTOMATION ASSEMBLAGE DE CARTES ELECTRONIQUES 41300 SALBRIS
COFRAMENAL FABRICATION DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES 28170 CHATEAUNEUF EN THYMERAIS
TPC CONDITIONNEMENT À FAÇON 45800 ST JEAN DE BRAYE
AUTO TRIO PLUS RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 28260 ANET
CAMPING CARS DE TOURAINE COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 37270 VERETZ
SONAKA COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 18000 BOURGES
LE PAPYRUS COMMERCE DE GROS DE PAPETERIE 45140 ORMES
FROMAGERIE LES COURTENAY FABRICATION DE FROMAGES 45320 COURTENAY
P. DUCROT PROMOTION IMMOBILIERE 36400 LACS
CITROEN ORLEANS COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 45160 OLIVET
SOLSTIS FABRICATION D'APPAREILS DE TELEPHONIE 37210 PARCAY MESLAY
HOLDING COPY FAX COMMERCE DE GROS D'EQUIPEMENTS DE BUREAU 37000 TOURS
SBDR ACTIVITES DE DEPOLLUTION 18000 BOURGES
PHARMACIE DES GAUCHETIERES COMMERCE DE DETAIL DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES 28400 NOGENT LE ROTROU
MAISONS PAVISOL CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 45300 PITHIVIERS LE VIEIL
LUCIEN CROCHET COMMERCE DE GROS DE BOISSONS 18300 BUE
LES JARDINS DE LA LOIRE ACCUEIL DES PERSONNES AGEES 45380 LA CHAPELLE ST MESMIN
SOLANDIS HYPERMARCHES 37130 LANGEAIS
SEPCHAT FLAYSAKIER RECUPERATION DE MATIERES METALLIQUES 37000 TOURS
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Rang Raison sociale Domaine d’activité Code postal et ville Résultat Net (2011)
SBCR REVETEMENT DES SOLS ET DES MURS 18000 BOURGES
PMA 28 COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 28140 VARIZE
CPR CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES 45650 ST JEAN LE BLANC
DELANOUE COMMERCE DE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 45170 OISON
SOCIETE NOUVELLE DELESTRE REALISATION DE COUVERTURES PAR ELEMENTS 41000 BLOIS
TOURAINE ROUTAGE ACTIVITES DE COURRIER 37000 TOURS
ROBUST ENTREPOSAGE 28000 CHARTRES
EMA PHARMACEUTICALS FABRICATION D'EMBALLAGES METALLIQUES 45740 LAILLY EN VAL
AGRIBERIA COMMERCE DE GROS ALIMENTAIRE 45400 FLEURY LES AUBRAIS
INFORMATIQUE GESTION MANAGEMENT REALISATION DE LOGICIELS 45770 SARAN
STE D'EXPLOITATION DES ETS JEAN REALISATION DE COUVERTURES PAR ELEMENTS 45510 TIGY
STE COOP PRODUCTION DISTRIBUTION COMMERCE CEREALES ET ALIMENTS BETAIL 18000 BOURGES
BEAUCIEL AUTOMOBILES COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES 41260 LA CHAUSSEE ST VICTOR
AP HABITAT IMPREGNATION DU BOIS 37520 LA RICHE
CENTRAGRI COMMERCE DE GROS DE MATERIEL AGRICOLE 18390 ST GERMAIN DU PUY
MALISSOL SUPERMARCHES 45140 INGRE
SAMI FABRICATION DE PIECES EN MATIERES PLASTIQUES 45330 MALESHERBES
SOPACO COMMERCE DE GROS DE BIENS DOMESTIQUES 37700 ST PIERRE DES CORPS
L'ATELIER DE BEAULIEU FABRICATION DE PIECES EN MATIERES PLASTIQUES 45630 BEAULIEU SUR LOIRE
ANVOLIA 37 INSTALLATION D'EQUIPEMENTS THERMIQUES 37300 JOUE LES TOURS
COLIN MECANIQUE GENERALE 37600 LOCHES
SFP COMMERCE DE DETAIL D'HABILLEMENT 37000 TOURS
CAPAIL COMMERCE DE GROS D'EQUIPEMENTS AUTOMOBILES 37300 JOUE LES TOURS
DCDI MECANIQUE GENERALE 45240 LA FERTE ST AUBIN
TBS FRANCE VENTE PAR CORRESPONDANCE 37510 BALLAN MIRE
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288 903
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286 990
284 379
283 768
282 826
282 214
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281 882
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42 La Lettre Valloire - Décembre 2012
COGETIQ INVESTITÀ LA CHAUSSÉE-ST-VICTORInstallée sur le parc A10de la Chaussée-St-Victor,la société Cogetiq, spécialisée dans la fabrication d’étiquettesadhésives, prévoit d’in-vestir près de 700 000€
d’ici à la fin de l’année.La société (28 salariés,4,8 M€ de CA en 2012,contre 2,1 M€ en 2011)va notamment se doterd’une seconde pressenumérique et consacrerd’importantes ressourcesà l’informatique ainsiqu’à son développementsur le web.
EUROCAST S’AGRANDIT AU POINÇONNETLe groupe GMD, quiexploite la fonderieEurocast (92 salariés) auPoinçonnet, près deChâteauroux, investit 17 M€ sur ce site de 8 000 m² pour la
construction d’une fonderie aluminium de3500 m². L’entreprise aremporté un marché avec un équipementier allemand pour la production de boîtes devitesse automatiques. Ce programme va créer 32 emplois. L’unité, livréeen novembre, ne sera opérationnelle qu’en juin 2013.
COOK INOVS’AGRANDIT ET EMBAUCHE La société Cook Inov (40 salariés, 11,8 M€ deCA), spécialisée dans laconception de produitsculinaires appertiséspour la GMS, l’industrie,
les hôpitaux et pharmacies, a prévu une extension de 2000 m²de ses locaux ZA del’Aunay à Nogent-le-Rotrou, actuellementde 2 500 m². Le chantierprévoit de déplacer l’étiquetage, d’étendre lastérilisation, d’ajouter unautoclave et de disposerainsi d’un espace destockage. Ce projet devrait créer une dizained’emplois sur trois ans.
PICASOFT VACONSTRUIRE DESLOCAUX A VIERZONL’éditeur de logiciels de FAO (fabrication assistée par ordinateur)PicaSoft, installée surVierzon-Villages, va déménager. Dirigée parNicolas Lardeau, la société(environ 500 000€ de CA,4 salariés) envisage deconstruire un bâtimentd’environ 300 m² sur leparc technologique deVierzon.
A fin d’accompagner sa croissance interne et externe, le groupe chartrain Lorillard,spécialisé dans la menuiserie industrielle (725 salariés, 125 M€ de CA), investit
afin d’augmenter ses capacités logistiques. La plate-forme du site chartrain a été agran-die cet été de 4 000 m2, por-tant l’unité à 15000 m2, tan-dis qu’un nouveau bâtimentde stockage de 1000 m2 –en cours de construction surle site de l’Atrium – sera livréd’ici à la fin de l’année. Cetteextension a été motivée «parla forte demande de l’acti-vité Grands Chantiers ainsique par celle du réseau Lo-renove et de Lorebat », in-dique le groupe.
LORILLARD BOOSTE SES CAPACITESLOGISTIQUES
PIERRE MONIÈQUEREPREND CLERC À ST AMAND-MONTRONDLe tribunal de commercede Nanterre vient d’entériner le projet dereprise de l’imprimerieClerc (7,5 M€, 68 salariés),une unité du groupeQualibris placée en liquidation judiciaire depuisjuin 2012. L’industrielPierre Monièque, qui dirige plusieurs sociétésspécialisées dans la fabrication d’enveloppes àLimoges (87) et Chabris(36), a été retenu dans lecadre d’un projet qui prévoit la reprise de 40salariés. L’opération vadonner lieu à la créationd’une nouvelle société quisera contrôlée par la holding familiale (DM) dePierre Monièque. Le pland’affaires du projet dereprise est fondé sur unCA prévisionnel de 6 M€.
SEFARD INAUGURESA NOUVELLE USINE
Le fabricant de ressortsindustriels et de piècesen fil cambré Sefard (60 salariés, 5 M€ de CA) précédemment installé avenue del’Europe à Nogent-le-Rotrou, vient d’inaugurer sa nouvelleusine de 5 894 m² sur la ZA de l’Aunay. Cette opération, débutée en2011, représente uninvestissement de 3,5 M€.
Economie En bref
La Lettre Valloire - Décembre 2012 43
PROSECO TRANSFÈRESON SIÈGE DEVINEUIL À MÉRIGNACLa société Proseco (100salariés, 13 M€ de CA),spécialisée dans l’isolationthermique et la protectionincendie, prépare le transfert de son siège socialde Vineuil à Mérignac (33)pour 2013, où elle recrutera3 salariés supplémentaires.Le groupe va investir prèsde 2,4 M€, via sa SCI patrimoniale Ermati, afin de construire des locaux de 3 500 m2 sur le parc d’activités Vert Castel.L’agence de Vineuil seraconservée avec ses 8 salariés.
NOUVEAUX LOCAUXPOUR SOMAVAERCOMES Le chaudronnier SomavaErcomes (16 salariés, 1,8 M€ de CA), dirigé
par Pierre-Yves Bourgeoiset installé sur la ZI dePuiseaux dans des locauxdevenus inadaptés, vainvestir 1,5 M€ afin de sedoter d’un bâtimentmoderne de 1 500 m2, sur la même zone. Laconstruction qui va débuterpour une livraison fin 2013,permettra à la société dedéménager au cours de l’été 2014.
HUARD CHARTRAINREPRENDRAIT LE SITELFM À VIERZON Le feuilleton de la reprisedu site vierzonnais de la
LA CÉREM JETTE L’ÉPONGEÀ CHÂTEAUDUNDepuis le début de l’année, le bassin dunois se réjouissait d’avoirtrouvé un épilogue heureux à la fermeture du site Flextronics deChâteaudun avec l’arrivée de la Ccérem, petite cousine de la Céremde Gasville-Oisème. Le 11 octobre, l’annonce du départ de Châ-teaudun de cette société qui employait déjà 50 personnes a résonnécomme un coup de tonnerre. « Ce projet n’était pas viable écono-miquement », explique Jean-Paul Mazoyer, pdg du groupe CIA etnouveau patron de la Ccérem depuis l’éviction de Jean-MarieRudent. Jean-Michel Olagnier, représentant de l’actionnaire majo-ritaire du groupe, explique que le site « était inadapté à nos activités».Planchers à renforcer, hauteur sous plafond insuffisante… Le pro-jet du prédécesseur aurait été « trop optimiste », mettant en dangerles autres sites du groupe, notamment celui de Gasville-Oisème(80 salariés), où des « projets de développement sont à l’étude ». Legroupe cherche un repreneur pour le site et rappelle qu’aucuneaide publique n’a été perçue, ce que confirme le député PhilippeVigier : «Pas un seul centime public n’a été versé. »
Française de Manutention,une filiale de Leroy-Somerqui doit fermer ses portesen janvier 2013, a peut-être trouvé son épilogue.Le spécialiste de l’emballage
Huard-Chartrain pourraits’y installer en reprenant 4 des 34 salariés de l’unité vierzonnaise spécialisée dans le bobinage d’alternateurs.
Economie Industrie
À Jargeau, commune du valen amont d’Orléans, le fa-bricant d’accessoires de
vélo Zéfal résiste plutôt bien à lamondialisation. Son secret : une po-litique active d’innovation et de re-nouvellement de gamme (environ 20produits par an dans une gamme quien compte 200) et la notoriété d’unemarque plus que centenaire, puisqueles premières pompes à vélo épony-mes ont été créées au tout début duXXe siècle.L’ex-société Poutrait-Morin, qui achoisi il y a une vingtaine d’années deprendre le nom de sa gamme de pro-duits la plus connue, les pompes Zé-fal, emploie 115 personnes, dont 112dans la bourgade du Loiret, et neconsent à fabriquer en Asie qu’untiers de son chiffre d’affaires dequelque 10 M€. « Nous sous-traitonsles produits à fort renouvellement età plus faible valeur ajoutée », expli-que le directeur général MatthieuBrunet, qui a repris l’affaire familialeavec son frère Aurélien il y a quelquesannées. Mais le million de bidons en
plastique à marque Zéfal est entière-ment fabriqué par une presse d’ex-trusion-soufflage installée à Jargeau,en attendant l’arrivée d’une seconde,plus moderne, qui a déjà sa place ré-servée dans l’atelier. Et les produitsde gonflage – les fameuses pompes àvélo Zéfal –, qui représentent quel-que 40% du CA l’entreprise, pour-raient revendiquer majoritairementl’étiquette Made in Loiret.L’entreprise s’est largement diversi-fiée et elle équipe aussi les bicyclettesde garde-boue, cale-pieds et cour-roies, rétroviseurs, porte-bagages etsacoches à accrocher aux tiges ouaux rails de selles sans oublier, biensûr, des antivols. Pour lutter contre laconcurrence des pays low-cost, Zéfals’est doté d’un bureau d’études detrois personnes, avec une quatrièmeen charge de l’industrialisation. Cetteannée, Zéfal a sorti son premier bi-don à valve silicone qui permet au cy-
cliste en plein effort de s’hydratersans s’asperger de liquide. L’entre-prise est fière aussi d’apporter sonécot au développement durable avecun garde-boue fabriqué avec un bio-plastique végétal issu de la recherchedu chimiste français Roquette, leGaïalene. Cette année, la PME a re-pensé sa démarche innovation avecl’aide d’un consultant industriel : endécloisonnant sa cellule de recher-che et développement et en formali-sant ses processus, Matthieu Brunetestime avoir grandement gagné enefficacité. L’avenir passera probablement par levélo électrique, qui devrait, selon lesétudes, représenter la moitié du mar-ché du cycle en 2020. Une perspec-tive que Zéfal doit anticiper en ima-ginant les accessoires des cyclistesde demain qui pédaleront moinsmais voudront rouler confortable...
François-Xavier Beuzon
Zéfal roule encore français Marque centenaire d’accessoires pour cycles, Zéfal parvient à résister à la mondialisation grâce àsa politique d’innovation. Et réussit à produire en France l’équivalent des deux tiers de son chiffred’affaires.
Si Zéfal continue sa route, l’héritière d’une autre ancienne gloirede la bicyclette vient de disparaître à Dreux. Lointaine descen-dante des cycles Phénix fabriqués avant-guerre dans les ate-liers de la place Métezeau, à Dreux (ci-dessous leur façade), lasociété Phénix-Barbot a été placée en liquidation judiciaire cou-rant octobre. L’entreprise fondée en 1902 par Aimable Barbot,un an après le premier Tour deFrance remporté par MauriceGarin, s’est éteinte avec la dispa-rition du garage et du magasinde pièces détachées automobi-les Starter de Vernouillet, oùs’étaient installés Henri et Jean-Pierre Barbot, les descendantsdu constructeur de bicyclettes.La crise, l’évolution des véhi-cules modernes et la concur-rence des grandes enseignes decentres automobiles ont signé lamort du petit garage.
La fin de Phénix-Barbot à Dreux
Matthieu Brunetexplique àMarie-MadeleineMialot, vice-présidentedu Conseil régional, laméthode de fabricationdes bidons pour vélos.
44 La Lettre Valloire - Décembre 2012
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Economie Industrie
46 La Lettre Valloire - Décembre 2012
E TA a poussé dans l’ombre dela laiterie Triballat, de Rians(18). A l’origine, dans les an-
nées 50, le fondateur de la laiterie,Hubert Triballat, lança la fabricationde camions-citernes pour s’en allercollecter le lait sur les routes duBerry. Entrepreneur inventif, il mitau point un système permettant defaire le vide dans la cuve à partir de laprise d’air du moteur pour mieux as-pirer le lait. Pas très écologique, maisefficace ! Associé au chaudronnierEstève et au commercial Aconin, ilfonda ETA en juxtaposant leurs troisinitiales. De la fabrication de camions-citernes, on passa à celles des cuvesen acier, et l’activité métallurgie sedéveloppa à mesure que la laiteriecroissait et embellissait au point dedevenir l’un des fleurons de l’ultra-frais hexagonal sous la marque Rians. « Je suis arrivé en 2001 pour prendrela direction de ETA qui comprenaitdéjà deux autres unités complé-mentaires : PMS, à Crosne (91), pourles mélangeurs, et Servinox, à Trap-
pes (78), pour les systèmes de ges-tion des fluides, rappelle OlivierHuez. En 2005, les fondateurs ontsouhaité se séparer de cette brancheet j’en ai pris le contrôle au traversd’une société holding, la FinancièreSaint-Pierre le Guillard. »Le groupe que dirige Olivier Huezcompte aujourd’hui 380 person-nes et réalise 47 M€ de CA. Il s’estétoffé en 2009 avec l’acquisition de Goavec, à Alençon (61), dont les 180salariés réalisent des cuves et des ins-tallations automatisées pour les in-dustries laitières, alimentaires, cos-métiques et pharmaceutiques.« Chacune des unités du groupe tra-vaille aussi bien pour des réalisa-tions communes que pour d’autresdonneurs d’ordre, précise OlivierHuez. Par exemple, c’est Goavec quia piloté le chantier d’équipement dela plus grande laiterie mondialeaux Etats-Unis fin 2011 ». Un projetà l’échelle américaine avec la fabrica-tion, la livraison et l’installation de70 cuves, dont la plus grande peut
contenir 120000 litres de lait. Clind’œil cosmopolite, cette usine géantecréée par un ancien footballeur fa-brique des yaourts à la grecque aupays des milk-shakes. Ce contrat de 6 M€ conforte le grou-pe dans sa stratégie tournée vers l’ex-portation, l’innovation et… la diver-sification. « Notre objectif, préciseOlivier Huez, est d’atteindre 35 % àl’exportation, contre 10 % actuelle-ment pour les quatre sociétés, sa-chant que Servinox arrive déjà à50%. »Côté innovation, une grande avan-cée a été réalisée avec la mise aupoint d’une pompe électrique pourles camions-citernes, en remplace-ment de la prise de force branchéesur le moteur. « Ce procédé nova-teur a nécessité deux ans de re-cherche et mobilisé 100 000 € de cré-dit impôt recherche. Nous sommesaussi très fiers des deux prix éco-in-novation obtenus par Servinox audernier salon des industries ali-mentaires. »Pour continuer à occuper la place deleader français des fabricants decuves, Olivier Huez table sur la di-versification aussi bien dans les mar-chés ciblés que dans les domainesd’activité : « Nous devons renforcernos productions en dehors du sec-teur laitier, avec des cuves pouvantréaliser des opérations de cuissonou de cristallisation, explique-t-il.Prochainement nous allons lancerune activité de vente en ligne de certains produits et équipements, etcréer une société indépendantepour proposer des prestations tech-niques associées à nos métiers. »
Bruno Villeneuve
Des projets plein les cuves chez ETA
Après avoir équipé aux Etats-Unis la plus grande laiterie mondiale, Olivier Huez poursuit, depuis Rians (18), le développement de son activité de fabrication de cuves sur les voies de l’exporta-tion, de l’innovation et de la diversification.
Olivier Huez dirige un groupe de quatreentreprises de fabrication de cuves et d’équipements pour les IAA.
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Economie Services
N ée en août 2008 de l’idéed’une grande amatrice desushis qui souhaitait en « dé-
mocratiser » la consommation, EspritSushi a déjà équipé près de 400 res-taurants français avec ses équipe-ments innovants « Maîtres Sushi » et « Kiosque Sushi » et a réalisé un chif-fre d’affaires de 3,3 M€, enregistrantune croissance record de 64,7 %. Sé-duit par « l’aspect marketing très dé-veloppé (…) ainsi que par la capa-cité d’écoute et de réaction desdirigeants», rapporte son directeurde participations, FSI Régions vientd’investir 500 000 € en obligationsconvertibles, via son fonds AEM, pouraccompagner son développement.«L’entreprise pourrait doubler sa va-leur d’ici à deux ans », ajoute Jean-Yves Capo. « Cet accompagnement
va nous per-mettre de
poursuivre notre expansion enFrance et de l’accélérer à l’interna-tional », se réjouit Stéphanie Hamelin,présidente d’Esprit Sushi, qui réalise40000€ de ventes à l’export au Liban,en Espagne, au Portugal et dans lesDom-Tom.A l’origine de ce succès commercial,Stéphanie Hamelin, après un débutde carrière juridique à Paris, a décidéde proposer un système de fabricationsemi-automatisée, le « Maître-sushi »,livrable « clé en main sans redevanceni royalties », qui permette aux res-taurateurs d’ajouter des sushis à leurcarte. Cette idée a rencontré un francsuccès dès 2008 lors du salon de lafranchise. «Nos automates permet-tent de produire après une forma-tion de 48 heures, alors que seuls desmaîtres-sushis confirmés d’une di-zaine d’années possédaient cette ver-tu », explique la dirigeante, qui a dé-posé les marques et brevets sur cesmachines. Cet esprit d’innovation aété récompensé par le prix Oséo Ex-cellence en 2011. Depuis, la so-ciété a équipé de ses « Corner» 399
points de vente et réalisé 40 aména-gements de magasin à son enseigne,dont les surfaces vont de 18 m² (àBastia)… à 320 m². « Nous préparons
le plus grand aménagement àBourgoin-Jallieu, où l’investisse-ment sera de 320000€, contre70000€ en moyenne», préciseStéphanie Hamelin, qui rappelleque la société a fondé son modè-le économique sur l’implantationdans des villes de taille moyennede 50 à 80000 habitants. Un inves-
tissement moyen qui comprend, dansle cadre d’un contrat de franchise, la
livraison du mobilier, des consomma-bles et de tous les matériels néces-saires à la fabrication, ainsi que la for-mation et l’accompagnement dessalariés. «Nous nous différencionspar nos machines et notre forma-tion. La seule condition pour le res-taurateur est de se fournir auprès denous », souligne la dirigeante. Sou-haitant instaurer de véritables parte-nariats, Esprit Sushi propose des ac-tions régulières et s’adapte à chaquegérant, tout en assurant des contrôlesréguliers, l’hygiène alimentaire ne lais-sant aucune place à l’improvisation :«Nous travaillons à partir de pro-duits surgelés, garantie du respectdes normes pour le poisson cru »,confirme-t-elle. Livrés en toping pré-découpés, les poissons passent par lachambre froide de la société, installéedepuis cette année dans un nouveaubâtiment à Fondettes. Forte du succèsde ses concepts, Esprit Sushi vientégalement d’enrichir sa gamme avecdes « gyozas » (ravioles grillées) et adécliné des installations similaires pourla fabrication de glaces au yaourt 0%,« Esprit Fresh », et de gaufres de Liège,« Esprit délice ». « Ces concepts offrentun complément d’activité l’après-midi sur le point de vente », expliquela dirigeante. Cette année, la sociétéenregistre déjà +18% au premier se-mestre, ce qui laisse augurer un CAautour de 4 M€. Mais Stéphanie Ha-melin relativise : «Nous développonsde nouveaux services au fur et à me-sure ; même si notre développementest croissant et que nous sommes sou-tenus par le FSI, nous restons pru-dents et vigilants ». Prudence est mèrede sûreté. Elise Pierre
Esprit Sushi menée à la baguette
Née en 2008 à Fondettes (37), la société Esprit Sushi a déjà équipé près de 400 restaurants fran-çais avec ses kiosques ; elle est présente à l’export au Liban, en Espagne, au Portugal et dans lesDom-Tom. Séduit par l’ingéniosité de ces concepts, FSI Régions vient d’investir 500000€ pouraccompagner son développement.
Stéphanie Hamelin,présidente d’Esprit Sushi.
50 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Economie Energies nouvelles
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C’ est lors d’un stage à New York que Julien Castelein (ci-dessus
à gauche) a découvert le succès des saladeries, qui permettent aux sala-riés de déjeuner sur place « sans être obligés de manger du fast-food ou des pizzas ». L’idée en tête, Julien poursuit sa formation et enchaîne les expériences à l’international, en restauration puis dans l’univers de
la finance, avant de revenir terminer son cursus en gestion à l’Escem. « J’ai alors rejoint une banque mais j’ai réalisé que j’aspirais à rendre un service en vendant un produit frais, vrai… plutôt que vendre des prêts », explique-t-il. Julien Castelein intègre alors l’incubateur de l’Escem où il mène une analyse du marché. Après dix mois de gestation, il ouvre en juillet dernier Emince.fr à Tours (37), d’où sont livrés les salades, soupes et plats chauds vers les bureaux des sala-riés. L’entrepreneur a investi 45 000 € afin d’aménager les locaux, acquérir le matériel, sans oublier le lancement du site de vente en ligne. « Nous avons déjà atteint 25 plats par jour, j’espère compter une soixantaine de clients d’ici à la fin de l’hiver », détaille le créateur, qui vient d’être sacré lauréat
du réseau Entreprendre. « Outre le prêt d’honneur de 20 000 €, je béné-ficie surtout d’un accompagnement par un spécialiste de la distribution alimentaire ». Son parrain, Bruno Carroi, directeur associé d’Advanci, vient régulière-ment rencontrer Julien Castelein, qui regorge d’idées. « J’ai des projets de franchise sur cinq autres villes de taille moyenne. Mais il faut d’abord consolider notre structure ici », ajoute l’entrepreneur. « Notre philosophie c’est… de ne pas ra-conter des salades, mais de livrer rapidement un repas gourmand et équilibré ! », conclut le créateur, qui doit désormais gagner l’estomac des salariés pressés qui ne sont pas légion à Tours…www.emince.fr
Emince.fr ne raconte pas de saladesLauréat du réseau Entreprendre, le jeune diplômé de l’Escem Julien Castelein a lancé Emince.fr, afin de proposer la livraison de déjeuners frais dans les bureaux des salariés tourangeaux.
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La Lettre Valloire - Décembre 2012 51
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C’ est sur les bancs de l’IAE d’Or-léans, en Master en marketing
événementiel, que les co-fondateurs de l’agence de communication Buzz-native Julien Hatton et Maxime Moire se sont rencontrés. « Nous avons rem-porté le concours Créa Campus grâce à notre concept de communication décalée, basé sur le buzz marketing, marketing du bouche à oreille », ex-pliquent-ils. Forts de ce prix, les deux compères lancent leur agence dès la fin 2010 à la pépinière d’Orléans, en proposant des services en marketing opérationnel et en marketing digi-tal. « Depuis, nous n’avons démar-ché aucun client, se réjouit Julien Hatton, nous utilisons les mêmes outils qu’avec nos clients ! » Et pour faire
le buzz, l’agence a adopté le street marketing (technique utilisant la rue pour promouvoir une marque), la guérilla marketing (des actions non-conventionnelles pour se démarquer) et propose leur relais sur les réseaux sociaux et des stratégies on line. « Nous pouvons accompagner la marque, du lancement d’un événement sur le terrain à la création de sa page Facebook », expliquent les associés, qui ont ainsi piloté une opération dans les rues d’Orléans à l’occasion de l’ouverture d’un McCafé. S’appuyant sur les bons résultats de Buzznative – en croissance de 30 % – ils viennent de lancer une seconde société dédiée à la communiction sur les réseaux sociaux, « WeAppvize » afin d’apporter
« une solution en mode SaaS (dis-ponible en ligne par abonnement), pour aider les managers à créer une application FB, gérer leur présence sur les réseaux, etc. Notre objectif avec Buzznative est de dépasser la barre des 500 000 € de CA en 2013 », concluent-ils.www.buzznative.com
Une agence de communicationfait le buzz à Orléans
Forts du succès de leurs outils de street et de guérilla marketing, les cofondateurs de Buzznative lancent une seconde société pour aider les dirigeants à « buzzer » sur le web.
EP
52 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Economie Energies nouvelles
T éane est née de la rencontre d’une Orléanaise passionnée
de cosmétiques… et d’une plante malgache aux vertus cicatrisantes.Ingénieur chimiste de formation, Agnès Ducrocq a travaillé une dizaine d’années à la direction de la R&D d’Alcatel-Lucent avant de réaliser qu’elle s’était éloignée de sa voca-tion première. « La cosmétique m’a
toujours passionnée », explique-t-elle. La jeune femme reprend alors ses études et décroche un Master en marketing des parfums et pro-duits cosmétiques à l’Isipca, qui lui permet de rejoindre Revlon puis By Terry. Avant de créer son entreprise, Agnès Ducrocq a accompagné Isa-belle Mandonnaud – co-fondatrice de Sephora – lors du lancement de parfums solides en sticks « Crazy Libel-lule & the poppies » : « Une formidable aventure, tout était à faire ». Agnès Ducroq se sent alors prête à voler de ses propres ailes. « Je souhaitais créer une marque de cosmétiques naturels, mais ce virage était déjà pris par les grands acteurs », explique la créatrice qui, pour se différencier, opte pour le segment des femmes enceintes et des jeunes mamans : « Seuls Mustela et Weleda étaient présents sur ce mar-ché de niche ». À la recherche d’un actif végétal, la chimiste parcourt le monde et s’arrête à Madagascar, où elle découvre une plante aux vertus ci-
catrisantes que les femmes malgaches utilisent lorsqu’elles sont enceintes. Revenue à Orléans, elle se lance dans deux années de recherche et de tests cliniques avec le laboratoire CRET, qui aboutissent au dépôt du brevet en 2010. La gamme de produits certifiés bio peut alors être lancée. Si la créa-trice a investi près de 300 000 €, elle a été soutenue par la Région, Oséo, le Conseil général et devrait réaliser 400 000 € de CA cette année : « J’ai-merais atteindre 5 M € d’ici à cinq ans », souligne Agnès Ducrocq, qui se réjouit d’avoir signé récemment avec Gifrer, afin de distribuer ses produits auprès du réseau des officines : « Je cherche à étendre ces partenariats et à développer l’export, notamment dans les pays d’Asie ». Si pour débuter, la créatrice vise deux à trois pays, elle a déjà prévu le lancement d’une gamme supplémentaire, cette fois adaptée à la peau des bébés…www.teane.com
EP
«9% des personnes âgées de plus de 15 ans ont des
difficultés à avaler les médicaments qui leur sont prescrits et, pour les enfants, c’est souvent compliqué »,
explique Eva Bachelard-Chalmont, créatrice de la société Eredova ins-tallée dans la pépinière du Sanitas à Tours (37). Après un parcours bancaire, Eva Bachelard-Chalmont a décidé, à 35 ans, de se lancer sur ce marché inexploré en France « pour améliorer l’observance thérapeutique des patients ». À l’issue de deux ans de recherche et d’un investissement de 70 000 €, Eredova a développé, avec le façonnier Fareva, des sprays avec une formulation spécifique aux divers arômes (Slyzane), ainsi que des gobelets à l’ergonomie adaptée (Slytasse) avec un fabriquant local de moules. « Le lancement commercial est prévu en février 2013 » indique la créatrice qui vise la vente en phar-macie et auprès d’établissements de soins. Soutenue par Cap Création
et Innovia Touraine, Eva Bachelard-Chalmont vient d’être sacrée lauréate du réseau Entreprendre : « Je suis par-rainée par François-Xavier Crozet, dirigeant de Rubex, qui connaît très bien l’environnement pharma-ceutique », souligne Eva, qui compte rapidement recruter une personne en marketing. « J’espère embaucher six personnes d’ici à 2016 », ajoute la créatrice, qui est en passe de nouer un partenariat avec le CHU de Tours pour réaliser des tests cliniques. « Il ne s’agit pas que du confort du malade, mais d’améliorer la compliance, car 30 à 40 % des patients estiment que cette gêne a un impact sur leur trai-tement », conclut Eva Chalmont, qui espère réaliser 250 à 300 000 € de CA l’an prochain.
Téane, les cosmétiques bio dans la peau
Eredova innove pour faire passer la pilule
EP
Agnès Ducrocq, créatrice
du laboratoire Téane, spécialisé dans
les cosmétiques bio pour femmes
enceintes.
Eva Bachelard- Chalmont (Eredova)
se lance sur le marché
de l’observance thérapeutique
des patients.
La Lettre Valloire - Décembre 2012 53
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54 La Lettre Valloire - Décembre 2012
France Business School casEconomie Manager
E n renonçant aux banques d’épreuves Ecricome et BCE le 17 septembre dernier, la nou-
velle école France Business School (FBS) avait déjà bousculé le paysage des grandes écoles. Le 6 novembre, Patrick Molle, directeur général de cette école née du regroupement de l’Escem et des écoles de Clermont, Brest et Amiens, a dévoilé son nou-veau système de sélection, afin de sortir du « mono-profil » des diplômés et s’affranchir définitivement des clas-sements et concours, pourtant si chers au système éducatif français. « Nous allons casser les codes d’un système qui n’a pas bougé depuis trente ans et qui doit trouver un nouveau souffle ». Misant sur la diversité, le nouveau mode de recrutement consistera à « ne plus recruter uniquement sur les critères académiques mais à détecter les capacités à être des leaders de demain ». À cet effet, FBS lancera dès
Né du regroupement de l’Escem Tours-Poitiers et des écoles de commerce de Clermont, Brest et Amiens, FBS adopte son propre système de sélection et un nouveau programme inspiré du compagnonnage qui rompt avec les usages des business schools.
février 2013 une « chasse aux talents » qui passe par la création du Talent Development Centre, en partenariat avec le cabinet Cubiks. S’inspirant des nouvelles pratiques de recrutement des entreprises, ce centre interne sera un véritable cabinet de sélection et de placement, spécialisé en évaluation et développement des comportements. Son point d’orgue sera l’organisation, dès février prochain, de journées de sélection dans les grandes villes fran-çaises et étrangères, Talent Days. Lors de cette journée, le candidat passera une série de tests (dont un test de raisonnement), des épreuves et un travail en groupe, un entretien individuel et une épreuve d’anglais. « Ces Talent Days vont nous permettre
d’évaluer les étudiants sur leur créa-tivité et leur agilité intellectuelle, leur esprit collaboratif, leur engagement personnel ou leur capacité à défendre leurs idées », explique Patrick Molle. Avec l’objectif de « créer la classe la plus hétérogène possible », six profils seront éligibles, à partir du niveau bac+2, à l’issue des classes prépara-toires mais également de parcours dans des domaines variés (économie, sciences, arts, lettres…), et 10 % des effectifs seront réservés aux « talents aux parcours atypiques ».« Nous misons sur l’innovation et l’entreprenariat », avait annoncé en préambule Patrick Molle lors de la journée Entreprendre. C’est logi-quement que le programme Grande Ecole s’inspire du compagnonnage en proposant un voyage en trois escales,
au terme duquel l’étudiant devra ré-pondre à trois défis d’apprentissage : « peaufiner son profil personnel et développer ses compétences de leader entrepreneur, savoir tirer profit de son environnement et savoir piloter une entreprise ». La première partie du programme – New World. New Opportunities – consiste à saisir les opportunités d’un nouveau monde, en vue d’appréhender une nouvelle façon de travailler. La seconde – New Business. New Leader – prévoit l’acquisition de compétences fonda-mentales du leader entrepreneur. Enfin, la troisième et dernière – My Horizon. My Project – sera focalisée sur l’approfondissement du projet professionnel de l’étudiant. « Tous
nos talents sélectionnés suivront le même programme avec trois grands parcours types », a rappelé Patrick Molle. Le premier « FBS Global » se déroule sur trois ans et est destiné aux profils bac+2 (coût 27 000 €). Le second, « FBS Intensive » s’adresse aux bac+3 (coût 20 000 €) enfin « FBS Advanced » concerne uniquement les étudiants venant des cursus gestion et management avec une « compression des fondamentaux » (coût 20 000 €). Pour casser également les codes… du calendrier, FBS a prévu une rentrée en septembre, mais également une seconde en janvier.Lors de sa venue à Tours en octobre, Patrick Molle a inauguré officielle-ment l’incubateur « Espace Entre-prenariat » du campus tourangeau (sur 130 m²), qui depuis sa création
“ UN PROGRAMME GRANDE ÉCOLE INSPIRÉ DU COMPAGNONNAGE
La Lettre Valloire - Décembre 2012 55
se les codesen 2007, a accompagné 150 projets ayant donné naissance à 55 créations. « Nous souhaitons développer divers dispositifs autour de l’entreprena-riat et l’innovation », a commenté le directeur. Futuralia Junior, qui réunit 600 étudiants et 700 entrepreneurs au Futuroscope (Poitiers), sera ainsi reproduit sur les différents campus FBS. « C’est une organisation de type mutualiste, totalement décentralisée, où chaque entité centrale reste le cam-pus », souligne Patrick Molle, qui ajoute envisager la création d’une business clinic qui permettra aux étudiants de travailler avec des entreprises rencon-
trant des difficultés, plutôt que sur des cas d’écoles. Avec l’ensemble de ce dispositif, FBS entend répondre à son leitmotiv : « Dispenser un ensei-gnement novateur pour former une nouvelle génération de leaders entre-preneurs pour la planète .»Afin d’inventer « un nouveau modèle d’école » symbolisé par l’accroche « New World, New School », Patrick Molle a rappelé au corps professoral de l’Escem : « Les business schools se sont éloignées de leurs savoir-faire, qui doivent être une alliance entre connaissances théoriques et pratiques. Certains professeurs préfèrent publier qu’enseigner ! Même si la recherche est très importante, il faut repenser l’école pour former les leaders de demain .» Le directeur a notamment insisté sur l’apport des sciences so-ciales, politiques, ainsi que de toutes les matières fondamentales, désormais au cœur de l’enseignement FBS. Reprochant à la presse les modifi-cations incessantes des critères de classement, Patrick Molle n’hésite pas à s’affranchir de la tyrannie des concours et des accréditations : « Elles
sont une nécessité, mais nous n’allons pas faire la course à l’accréditation. Je trouve cela trompeur, coûteux et détourné de l’objectif qui est de pro-poser un programme éducatif de qualité .» L’école, qui passera le 18 avril prochain devant la commission en vue d’obtenir le grade de master, devrait cependant être prochainement accréditée AACSB… mais ne se dit pas prête pour le label Equis : « Cela demande beaucoup de travail, nous sommes encore en construction .» Face aux inquiétudes des équipes enseignantes, Patrick Molle se dit prêt à « accepter de moins recruter d’étu-
France Business School en chiffres :• 65 M€ de budget, 80 M€ estimé en 2016• 600 collaborateurs• 7 000 étudiants• 1 réseau de plus de 30 000 diplômés• 170 professeurs (dont 148 professeurs de gestion)• 300 partenaires internationaux dans près de 60 pays• 1 programme Grande Ecole• 6 programmes Bac+3• 13 MS, MSC, Mastères• 2 MBA, 2 EMBA, 1 DBA
CERTAINS PROFESSEURS PRÉFÈRENT PUBLIER QU’ENSEIGNER ! ”
diants dans les prochaines années, le temps d’installer notre nouveau modèle d’école ». Afin de répondre à certaines critiques qui ont frappé FBS, taxée « d’école franchouillarde », Patrick Molle a rappelé les ambitions internatio-nales, en confirmant l’ouverture de nouveaux campus à Pune, près de Bombay (Inde), et à Shangaï, où une infrastructure de 10 000 m² a été mise à disposition par la municipalité. Un incubateur devrait également y être installé. « Nous devons envoyer nos étudiants afin qu’ils travaillent avec ces modèles d’affaires dans ces pays émergents, en nous appuyant sur notre point d’entrée en Chine », a-t-il conclu.www.france-bs.com
Elise Pierre
Crédit photos : Anthony Ghnassia
56 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Economie Manager
Abraysienne s’engage pour l’insertion
«P our fêter les 20 ans de la so-ciété, plutôt que d’organiser
une soirée ou un cocktail, j’ai préféré m’engager dans un partenariat avec l’association d’insertion Aabraysie Développement autour de la sécurité au travail, un thème qui nous est cher », explique Jerry Gras, fondateur et dirigeant d’Abraysienne, filiale de Vinci, spécialisée en génie climatique
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et thermique. Pour preuve, la société (40 salariés, 5,9 M€ de CA) investit 3 % de sa masse salariale dans des actions de formation pour un résultat de 1 300 jours sans accident de travail. Après avoir défendu le projet auprès de la Fondation Vinci, Jerry Gras a remis, au nom de cette dernière, un chèque de 20 000 € qui a permis à l’association de s’équiper d’un nouveau véhicule pour l’entretien des espaces verts. Forte d’une trentaine de salariés, l’association Aabraysie Développe-ment est une structure d’Insertion par l’activité économique (labellisée IAE) qui propose des services variés allant du transport à la demande au ménage et surtout à l’entretien des espaces verts et la propreté urbaine. « Nous comptons déjà deux équipes de 12
salariés en rotation sur ces chantiers ; grâce à ce véhicule nous allons ren-forcer nos effectifs », se réjouit Frédéric Foulon, le directeur de l’association. Et leur nouveau parrain ne s’arrêtera pas en si bon chemin, puisqu’il s’est engagé à prolonger cette action par des interventions auprès des anciens demandeurs d’emploi en réinsertion. « Il faut sensibiliser ces personnes aux risques de manipulation des outils et mener des audits internes », détaille Jerry Gras. « L’aspect préventif est très important afin d’apprendre à nos salariés à utiliser des matériels adaptés », renchérit Thierry Foulon. En ces temps de conjoncture morose, l’entraide locale a de beaux jours devant elle…
EP
À St-Jean-de-Braye, la société Abraysienne a fêté ses 20 ans en parrainant, par le biais de la fondation Vinci, l’association pour l’insertion Aabraysie Développement, sur le thème de la sécurité au travail.
La Lettre Valloire - Décembre 2012 57
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Economie Chantiers
L e 12 septembre dernier,ERDF a remplacé l’un destransformateurs 90000/ 20000
volts du poste source de Contres ;un nouveau, d’une puissance de 36MVA, soit l’équivalent de 18 éo-liennes, s’est substitué à l’ancien,d’une puissance de 30 MVA, qui tour-nait à 99 % de sa puissance durantl’hiver. Cette modification constitueune bonne nouvelle pour les entre-prises de la zone industrielle ainsique pour l’agroparc de Contres. « Nous sommes dans l'accompagne-ment du développement du payscontrois, à terme le poste source ac-tuel pouvait être trop juste », préciseJean-François Quinchon, directeurrégional d’ERDF Centre. Réalisée àun moment de la journée où laconsommation électrique est au plus bas, l'installation, qui n’a duréqu’une quinzaine de minutes, n'auraentraîné aucune coupure de cou-rant. « C'est une opération blan-che pour le consommateur »,a confirmé Jean-Fran-çois Quinchon. Aprèsdeux jours de
transport exceptionnel depuisLyon, le nouveau transforma-teur, qui pèse 40 tonnes, aété soulevé et mis en placeau cœur du poste soi-gneusement grillagé, parune imposante gruede… 300 tonnes, aidéede quatre camions con-trepoids. « Ce chantier,d’un coût de 486000 €,qui sécurise l’alimenta-tion en électricité de prèsde 10000 clients, est uneillustration des investisse-ments d’ERDF en région Cen-tre pour améliorer la qualité de fourniture de l’é-lectricité vers ses1,4 million declients »,
précise le direc-teur régional. En
2012, ERDF va investir130 M€ en région Centre ;
où « le budget est en augmen-tation de 6,5% » .
Par ailleurs, 12 M€
ont été consacrés à la maintenancepréventive du réseau de distribu-tion d’électricité en 2011 et 13 M€
sont prévus en 2012. Et de nou-veaux postes sources sont en projeten région Centre. Le poste des Blos-sières, au nord-ouest d’Orléans, etcelui de Mérie, au sud, sont confir-més. Deux postes sources à Tours età Chartres pourraient égalementêtre construits. « Avec 80 minutesde temps de coupure annuelmoyen par client en 2011, la qua-lité de la distribution a progresséde 80 % » se réjouit Jean-FrançoisQuinchon.
Elise Pierre
Un chantier ERDF de grande ampleur à Contres
ERDF a mené une opération d’envergure à Contres (41) le 12 septembre dernier, en remplaçant unde ses transformateurs pesant 40 tonnes. Une grue de 300 tonnes et quatrecamions contrepoids ont réalisé le changement en quelques minutes.
Près de 3 550 m² de bureauxet d’entrepôts vont être con-struits par la Sem Territoria surle parc d’activité Beaulieu, àBourges. Leur constructionsera lancée en mars 2013pour une livraison prévue enoctobre 2014.
La CdC de la Beauce al-néloise a voté un budget de7,35 M€ pour construire unenouvelle piscine intercom-munale à Auneau et viser, àterme, 57 000 visiteurs annuels.
La CCI d’Eure-et-Loir prévoitpour un coût de 4,2 M€ laconstruction de 80 studios, surle terrain qui accueille soncampus, dont 45 seront des-tinés aux étudiants et 35 auxsalariés. Une seconde tranchede 40 logements pourra êtreprogrammée.
Un hôpital de jour de 20 pla-ces est en projet sur 0,5 ha, àproximité du centre hospitalierPasteur au Coudray. Le pro-
gramme comprend notam-ment un espace de bal-néothérapie de 150 m² et unplateau-technique de 235 m².Le projet s’élève à 1,48 M€.
La Ville de Chartres vient de faire l’acquisition de deuxbâtiments afin d’y installer unmusée des sciences et del’histoire après rénovation. Ilprendra place dans un es-pace de 3 900 m².
Châteauneuf-en-Thymeraisprojette la construction d’unstade à proximité du collègede la Pajotter ie pour unbudget de 3 M€. Le projet aété confié au bureau d’é-tudes A2I de Joué-lès-Tours.
La Ville de Chartres va en-gager 1,4 M€ dans un vas-te programme de restaura-tion de ses lieux de culte, quiconcerne l’église St-Pierre(675000 €), l’église St-Martin-au-Val (473300 €) et l’égliseSt-Aignan (247 500 €).
La maison de santé d’Azay-le-Ferron va être agrandie ;un nouveau bâtiment pour-rait être construit dans le prolongement de l’actuellemaison de santé. Le montantdes travaux est évalué à 400 000 €.
Un Ehpad de 111 lits et uneunité de soins de suite de 30lits (5 150 m²) vont être cons-truits à Valencay. Les travaux
sont estimés à 10,5 M€ etdébuteront en septembre2013 pour une livraison en2015.
A Ste-Radegonde, les ancienslogements du Petit Monsou-dun, de Val Touraine Habitat,seront remplacés d’ici à 2015par un ensemble de 50 loge-ments (39 appartements, 11
maisons). L’architecte bor-delais Bernard Buhler a été retenu pour ce projet d’a-ménagement d’un coût de 6 M€.
La Set a obtenu un permis deconstruire pour aménager 22logements sur le site de l’an-cienne soierie Le Manach àTours, suite à l’abandon duprojet d’un musée de la soie.La fin des travaux, qui pré-voient la restauration des ate-liers comme de l’auberge, estprévue pour 2015.
Le groupe Le Noble Age, quicrée et gère des établisse-ments sanitaires et médico-sociaux, fera construire unEhpad de 5325m² à Montlouis-
sur-Loire, rue Eugène-Bizeau.L’ancien foyer-logement Febvotte, allée des Aulnes àTours, va être aménagé parl’architecte Ber trand Pen-neron en un bâtiment mo-derne qui accueillera les bu-reaux de la CCAS (70 salariés)d’ici à mi-2014.
La Ville de St-Cyr-sur-Loirevient d’acquérir pour 1,5 M€
le lycée japonais Konan – qui fermera à la rentrée pro-chaine – afin de construireune centaine de logementssociaux et pour l’accueil depersonnes âgées.
Un nouvel immeuble va êtreconstruit îlot Laplace à Blois ;il accueillera une antennePôle Emploi ainsi que 17 loge-ments. Une seconde trancheest prévue pour 2015 et com-prendra 80 logements mixtesen petits immeubles et mai-sons individuelles.
Le Conservatoire européendes échantillons de sols vaêtre agrandi à Ardon : un bâ-timent pourrait être construiten prolongement. Le projetest estimé à 3,47 M€.
INDRE-ET-LOIRELa municipalité de Joué-lès-Tours prévoit la construction, pour 9,2 M€, d’un centre aqua-tique de 2 750 m² qui sera situé à proximité de la future ligne de tramway. Le centre comprendra un bassin couvert, unautre extérieur ainsi qu’un espacede détente. Le marché a été at-tr ibué au cabinet tourangeauBourgueil-Rouleau. La livraison estprévue en 2015.
INDRE-ET-LOIRE
LOIRET
CHER
INDRE
EURE-ET-LOIR
La Lettre Valloire - Décembre 2012 69
LOIR-ET-CHER
La Nouvelle-Zélande,la nature dans tousses étatsPendant que nous grelottons dans la pluie et le froid, la Nouvelle-Zélande se prélasse sous le soleil et déploie tous ses charmes estivaux. Le moment parfait pour une balade au cœur des
forêts.
La région Centre, l’autre pays de la bièreUne quinzaine de brasseries artisanales ont(re)vu le jour depuis unedizaine d’années dans leCentre, sous l’impulsion de passionnés de « mousses ». Et la qualité est au
rendez-vous !
A la poursuite du diamant noir Née d’une alchimie
complexe entre un arbre hôte et une terre fertile,
la truffe ne livre pas facilement ses secrets…
Les trufficulteurs non plus.Reste à les percer en arpentant les marchés
aux truffes.
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Escapades Ailleurs
Pendant que nous grelottons dans la pluie et le froid, la Nouvelle-Zélande se prélasse sous le soleilet déploie tous ses charmes estivaux. Le moment parfait pour une balade au cœur des forêts millénaires et des volcans ombrageux de ce petit bout de bout du monde.
C’ est une petite gargote accro-chée sur les flancs du capFoulwind, le cap de la tem-
pête. Une oasis de chaleur le longd'une des côtes les plus sauvages dumonde. Ici, à 200 kilomètres de la pre-mière ville digne de ce nom, Derek ac-cueille avec fierté les touristes parve-nus dans son bout du monde. À peine la porte poussée, le patron as-saille les nouveaux venus de courtoi-sie et de blagues. « Ah, vous êtes Fron-çais ! », s'enthousiasme bientôt le jo-vial aubergiste, avec un accent inimi-
table, avant d'expérimenter l'intégralitéde son maigre vocabulaire sur celui quiest déjà devenu son nouveau meilleurami. Cet accueil chaleureux et convivial, c'estla grande force de la Nouvelle-Zélan-de. Perdus au milieu de l'océan Paci-fique, les quatre millions d'habitantsdes deux îles qui composent le pays ap-précient à leur juste mesure les tou-ristes ayant bravé les océans pour ve-nir les rencontrer. Car, avant de profiter des burgersgéants de Derek, il faut en passer par
les incompressibles 23 heures d'avion,hors escales, nécessaires pour rejoin-dre la Nouvelle-Zélande à partir de laFrance. Un investissement largementrécompensé une fois sur place. Aussi vaste que l'Italie mais seulementpeuplé comme la région Nord-Pas-de-Calais, le pays du long nuage blanc,comme l'appelle le peuple indigène local, les Maoris, offre des paysages to-talement préservés de l'empreinte humaine. Les deux îles s'étendent duNord au Sud sur 1600 km, passant ainside la douceur d'un climat subtropical
La Nouvelle-Zélandela nature dans tous
72 La Lettre Valloire - Décembre 2012
dans le Northland, aux rigueurs des hi-vers quasi polaires d'Invercargill. Cettediversité climatique se retrouve aussidans les paysages : vertes prairies etplages de sable fin dans le Nord, fjordset côte rocheuse ciselée dans le Sud. Adossé à la ceinture de feu, le pays estaussi un des plus actifs du monde enmatière de volcanisme et d'activités sis-miques. Les habitants sont toujours àla merci de graves tremblements deterre, comme celui qui a ravagé Christ-church en février 2011. En contrepar-tie, cette activité volcanique intense amodelé des paysages surréalistes etgrandioses, uniques au monde.Devant cette débauche de magnifi-cences, le voyageur se retrouve face àla douloureuse nécessité de faire deschoix. Même en un mois, ce qui sem-ble être un minimum pour encaisserles douze heures de décalage horaire,il est impossible de s'offrirtoutes les splendeurs decet éden naturel. Dès l'arrivée à Auck-land, le premier di-lemme se pose.Que faire dans cetteville tentaculaire quiregroupe près duquart de la populationnéo-zélandaise? La plupartdes guides touristiques conseillent de s'enfuir le plus vite possible. Pour-tant, Auckland la cosmopolite méritequ’on s’y attarde un peu.Le quartier du port, qui a rénové l'andernier ses quais pour la coupe dumonde de rugby, regorge de bars et de
restaurants branchés. La remontée deQueen Street, les Champs-Elyséesnéo-zélandais, permet de s'approcherde la Sky Tower, qui domine la ville duhaut de ses 328 mètres et, pourquoipas, d'y monter admirer l'imprenablepanorama. Il faut aussi savoir s'éloigner un peu ducœur de ville pour apprécier la beautéde la capitale économique du pays.Une petite promenade vers le sommetdu mont Eden, un des cinquante vol-cans sur lesquels la ville est construite,offre un point de vue imprenable surle mythique stade Eden Park, doulou-reux souvenir pour l'équipe de Francede rugby. Avant de quitter la ville, un détour parles plages de l'Ouest est incontourna-ble. À 30 minutes de route du centre-ville, protégées des nuisances de celui-ci par un parc naturel grandiose, Piha
Beach et Karekare sont deuxjoyaux époustouflants.
Enchâssées dans desfalaises de verdure,les deux plages desable volcaniquenoir et brillant of-frent des panoramas
grandioses. Après ce premier aper-
çu, il s'agit maintenant defaire un choix cornélien : nord ou sud? Le Northland, la grande pénin-sule qui s'étend au Nord du pays repré-sente un investissement de plusieursjours mais rassemble aussi quelques-uns des plus beaux endroits du paysdu long nuage blanc. La très réputée
ses états
La Lettre Valloire - Décembre 2012 73
S’Y RENDREL'antipode, ça se mérite. Qu'im-
porte le moyen, la Nouvelle-Zélande restedésespérémentloin. En temps devol, il faut compter 23heures minimum. Avecune escale à Séoul ou à Dubaï,ou peut s'en sortir en une tren-taine d'heures. Mais avec un autrearrêt en Australie, on parlera enjournées de voyage. Niveau tarif, on peut assez faci-lement trouver des allers-retours pour 1000-1500€.L'agence de voyage Le cercledes vacances (www. vacan-cesnouvellezelande.com)est spécialisée dans lesvoyages vers la Nouvel-le-Zélande et offre debons tarifs tant auniveau des volsque des séjours.
S'Y DÉPLACERSe déplacer en Nouvelle-Zélande
demande un minimum d'organisation. Lepays est grand et très peu peuplé. Le réseauferroviaire est loin d'être complet. Il existetoutefois de très bonnes compagnies de bustouristiques (nakedbus, kiwiexperience ouintercity) qui proposent des abonnementspermettant de visiter le pays à son rythme. Pour ceux qui seraient prêts à tenter l'expé-rience sur plusieurs mois, la meilleure solu-tion consiste à acheter un véhicule d'occasion(entre 500 et 1500€) et le revendre à sondépart. Avec l'affluence des routards, un vas-te marché s'est développé. C'est toujours unpeu la roulette russe mais si la voiture rou-le, on est sûr de pouvoir atteindre les coinsles plus reculés du pays.
Wellington
Auckland
Rotorua
Napier
Christchruch
Kaikoura
Nelson
New-Plymouth
Russel
NORTHLAND
SOUTHLAND
Blenheim
Bay of Island, premier foyer de colo-nisation, offre un parfait compromisentre culture et nature. Les amateursd'histoire pourront y découvrir lacharmante Russell, surnom-mée « le bouge du Paci-fique » au premiertemps de la colonisa-tion. De là, les pluscourageux n'hési-teront pas à effec-tuer les deux heureset demie de routenécessaires pour attein-dre le cap Reinga, point leplus septentrional du pays et lieusacré maori. Pour ceux qui prendraient l'optionplein sud, la presqu'île de Coromandel,à deux heures de route d'Auckland,permet de se faire une idée de la dou-ceur de vivre du Northland. L'occasionaussi de s'amuser avec les courants
d'eau brûlante qui affleurent sur la hotwater beach.Et ce phénomène géothermique n'estqu'un avant-goût des surprises en-
fouies au cœur de l'île duNord. La ville de Rotorua,
à quelques encablu-res des très actifs vol-cans du parc deTongariro, regroupede nombreux té-moignages de cette
intense activité : gey-sers, bassins bouillon-
nants, lacs colorés... La suite de la descente vers le sud
laisse le choix entre la très charmanteNapier, à l'est, et ses bâtiments art-décose prélassant au bord de l'océan Paci-fique, ou l'imposant mont Taranaki, àl'ouest, volcan solitaire qui culmine à2 500 mètres au-dessus de New-Ply-mouth.
Escapades Ailleurs
74 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Y SÉJOURNERLe tourisme est la deuxième
plus importante source de revenus pour laNouvelle-Zélande. Il est très facile de trou-ver des endroits où séjourner. Le mieux, cesont les Bed and Breakfast qui permettentde rencontrer les habitants. Les petits bud-gets pourront tenter l'aventure dans lesnombreuses auberges de jeunesse qui pul-lulent dans le pays.
Y MANGERLa Nouvelle-
Zélande a été colonisée parles Britanniques. Et ils enont gardé la gastronomie.Fish and Chips, épauled'agneau à la sauce à la menthe et tourtesconstituent les sommets de l'art culinaire local.En contrepartie, le pays étant un gros produc-teur agricole, on peut y trouver de très bonsproduits si l'on veut cuisiner soi-même.
,Les plus pressés descendront directe-ment vers Wellington, la coquette ca-pitale du pays. Confortablement instal-lée au fond de la baie éponyme, la villeoffre une charmante halte avant d'af-fronter la rudesse de l'île du sud.Cuba Street avec sa panoplie de barset restaurants est un incontournable.Tout comme le musée Te Papa, petitmiracle de muséographie, qui per-met de découvrir la Nouvelle-Zélandede façon ludique.Arrivé à ce point du voyage, il est tempsde se jeter dans le grand bain et de par-tir à la conquête de l'île du sud. La tra-versée en bateau du périlleux détroitde Cook est immanquable. Escorté parles dauphins, l'arrivée à Picton à traversles fjords néo-zélandais est un régalpour les yeux. Ensuite, les amateurs devin pourront se lancer sur la route desvins de Blenheim. Les viticulteurs lo-caux se sont fait une spécialité des vins
blancs secs, sauvignon en tête. Les ama-teurs de plages pourront, eux, prendrela route de l'Ouest et rallier Nelson, lagrande station balnéaire néo-zélan-daise. Dans tous les cas, l'appel du Sud devraitbientôt résonner à nouveau. Là, àl'ombre des alpes néo-zélan-daises, on peut dénicher lespaysages les plus gran-dioses du pays. Et d'a-bord l'Arthur Pass, un dé-filé qui coupe la chaîne demontagne dans sa largeur et offredes paysages rugueux dignes desplus grandes scènes du Seigneur desanneaux. Mais aussi, la côte ouest etses glaciers venant se jeter directementdans la mer. Plus au sud, on peut s'en-foncer dans les montagnes pour at-teindre Queenstown, le cœurdu domaine skiable néo-zé-landais et le départ pourdes randonnées plusfolles les unes que les autres. On se retrouve alors « seule-ment » à sept heures de route d'undes bijoux naturels du pays : MilfordSound, un fjord surplombé par des fa-laises pouvant atteindre 1 800 mètresd'altitude. La route, une voie sans issuede 400 kilomètres sinuant à traversdes paysages fabuleux est un dé-lice à savourer à chaque vi-rage.Dans un monde parfait,la dernière merveille d'untel voyage aurait dû êtreChristchurch, la capitale de l'îledu sud. Malheureusement, les deuxtremblements de terre qui l'ont dévas-tée l'an dernier n'ont laissé que desruines de cette charmante cité. Uncoup d'œil dans la ville et quelques dol-lars investis dans l'économie locale se-ront pourtant le plus grand cadeau quevous pourrez faire aux Néo-Zélandais,totalement abattus par la perte de cebijou de leur histoire. Même Derekvous en sera reconnaissant !
Romain Le Jeune
La Lettre Valloire - Décembre 2012 75
LE MONDE SAUVAGE À PORTÉE DE MAIN
« Un phoque ! Il y a un phoque là-bas ! » Attendez, nevous jetez pas sur votre appareil photo, ce n'est
que le premier. C'est par centaines que vouspourrez voir des phoques, le long de la côte
Est de l'île du Sud. Sur cette côte ven-teuse et agitée, la faune sauvage conti-nue à observer les humains comme des
envahisseurs. A Kaikoura, il n'est pas rarede trouver quelques phoques confortable-
ment avachis sur un sentier de promenade ouau milieu d'un parking. Et ils ne sont pas les seuls à se dandiner familiè-rement à portée d'appareil photo. Plus discrètes etfarouches, les colonies de pingouins permettentparfois aux visiteurs de découvrir leur rituel de
retour de la pêche à la tombée de la nuit. Les lions de mer partagent aussi régulière-
ment leur odorante présence avec lesrandonneurs de la presqu'île de l'Otago.Mais les reines de ce monde sauvage, ce
sont naturellement les baleines. Un phé-nomène naturel sous-marin a transformé la
côte Est de la Nouvelle-Zélande en garde-man-ger pour ces mastodontes. Lorsque la mer le per-met, on peut facilement partir à leur rencontre àpartir de Kaikoura. Le site est éminemment touris-tique mais l'opportunité de plonger avec lesbaleines et les dauphins vaut la peine de subir les
hordes de touristes australiens. Pour finir, ne vous avisez pas d'oublier le
kiwi, l'animal emblématique de la Nou-velle-Zélande. Le curieux oiseau sans
aile est difficile à dénicher dans son mi-lieu naturel mais la visite d'un des parcs
qui hébergent des spécimens de cette espèceen voie de disparition fera de vous un Néo-zélan-
dais accompli.
Culminant à 3800 m d'altitude, lesAlpes néo-zélandaises abritent les
paysages parmi les plus authentiquesdu pays. Elles sont protégées par
trois parcs naturels nationaux.
76 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Escapades
Née d’une alchimie complexe entre un arbre hôte et une terre fertile, la truffe ne livre pas facilementses secrets… Les trufficulteurs non plus. Reste à les percer en arpentant les marchés aux truffes.
A l’heure où nous écrivons ceslignes, il est trop tôt pour sa-voir si, cette année encore,
elle sera à la hauteur de sa réputation de« diamant noir ». Qui, « elle » ? Tuber me-lanosporum ! La fameuse truffe noire,dite du Périgord, connue pour sesarômes inégalés, mais aussi pour ses exi-gences et son aspect « spéculatif ». Auplus fort de la saison, le kilo sevendait entre 800 et 1000 eurosl’an passé. Cette année, le coursne devrait pas beaucoup varier,même « s’il est difficile de préju-ger de la qualité de la récolteavant le début de saison, carnous sommes soumis aux aléasclimatiques toute l’année, expli-que Gabriel Piégu, trufficulteur. Unmanque de pluie ou un gel préco-ce peuvent être préjudiciables».Des conditions exigeantes, un en-tretien régulier des arbres, une ré-colte délicate menée par des chiensexperts… produire des truffes de-mande un important investissement fi-nancier et temporel. Car même si la Tou-raine est bénie des dieux, avec ses solsargilo-calcaires et une météo plutôt fa-vorable, le rendement d’une truffièrereste aléatoire et exige du temps. Il fautcompter 7 à 10 ans entre la plantationdes arbres et la première production.Chez les Monnier, la truffe est une affairede famille, débutée il y a plus de 40 ansà Marigny-Marmande, berceau histo-rique du champignon dans la région. « Pour remédier à la disparition destruffières naturelles, nous avons tra-vaillé avec l’Inra à la mycorhizationdes chênes (mise en contact des racines
avec les spores de truffes). Ce fut un suc-cès. Aujourd’hui, nous multiplions laplantation de truffières dans le dépar-tement sur plusieurs territoires», expli-que Patrick Monnier, exploitant agricole.Pour Jean Méré, grand amateur detruffe et de gastronomie associée, « no-tre terroir redevient, au fil du temps,une grande région truf-
fière plébiscitée par les chefs et les par-ticuliers. À nous de valoriser au mieuxcet « or noir » présent dans nos sols.»Aujourd’hui, en Indre-et-Loire, on dé-nombre plus d’une centaine de trufficul-teurs répartis dans le Nord Touraine etle Richelais. Cependant, la productionest sans commune mesure avec celle dela fin du XIXe : nous sommes passés de60 tonnes annuelles à 800 kg environ.« Aujourd’hui, rares sont ceux qui peu-vent en vivre. Les trufficulteurs sontavant tout des agriculteurs pour qui latruffe est un plus – parfois non négli-geable – mais pas leur cœur de mé-tier », précise Gabriel Piégu. Ne serait-
ce que par la brièveté de la saison, soittrois mois maximum. En effet, «nous ap-portons un soin constant à nos truf-fières durant l’année, mais noussommes sur la brèche trois mois durantle cavage. De 8 à 23 h, chaque jour,nous nous consacrons aux truffes : ré-colte manuelle, lavage-brossage,
stockage et vente. Sans perdre detemps. Que l’on travaille sur lesmarchés de détail ou pour cer-taines enseignes de luxe (maisonsgastronomiques, grandes tables),il faut être très réactif car la fraî-cheur de la truffe est une des exi-gences des acheteurs», précise Patrick Monnier. Entre la terre etl’assiette, un maximum de huitjours est toléré. Sinon, elle secongèle très bien sans perdreses qualités aromatiques. Fragile et capricieuse, la truffeaiguise toujours autant les ap-pétits et continue à être auréo-
lée de mystères… Le plus tenace d’en-tre eux sans doute : le réel rendementd’une récolte. Alors pour bien compren-dre l’engouement suscité par ce produitpur terroir, le mieux est de s’en offrirquelques grammes et de le cuisiner leplus simplement du monde…
Capucine Becker
Truffes, à la poursuitedu diamant noir
MARCHÉ AUX TRUFFESMarigny-Marmande : 21 et 28 décembre 201212 janvier et 26 janvier 201310 février 2013
Tours (Hôtel de Ville) : 29 décembre 2012
Escapades
Une quinzaine de brasseries artisanales ont (re)vu le jour depuis une dizaine d’années dans leCentre, sous l’impulsion de passionnés de « mousses ». Et la qualité est au rendez-vous !
«C omme par le pas-sé, les brasseursd’aujourd’hui mul-
tiplient les recettes de fabricationet rivalisent d’originalité en di-versifiant les méthodes d’infu-sion ou de décoction, de fer-mentation des brassins ou lesqualités des malts, des cé-réales et des houblons», peut-on lire dans L’inventaire dupatrimoine culinaire dela France (Région Centre,IEHCA) publié chez Al-
bin Michel cette an-née. De nombreuxexemples locaux entémoignent… À Sancerre, terroir degrands vins, Didier et Eve-lyne Dumas ont osé ouvriren 2000 la Brasserie San-
cerroise quiproduit jus-qu’à 150 000bouteillespar an (qua-tre blon-des, uneb r u n e ,
une
ambrée, une rous-se et une blan-che), dans unesalle de brassageinformatisée, encuivre. Restau-rateur, Didier
a voulu « changer de métier paramour de la bière ». Il s’est formé aucontact de l’installateur autrichien, « sur le tas, au pied des cuves » et grâ-ce à deux semaines de stage de micro-brasserie. Les Dumas s’approvision-nent en céréales auprès des malteriesd’Issoudun et Pithiviers, et en houblonalsacien. Leurs spécialités ? Deuxblondes, la Donzelle, parfumée au ro-marin et au millefeuille, et la Sancer-roise, à la lentille verte du Berry, ainsiqu’une brune au gruit, mélange de 14épices et aromates dont se servaientles apothicaires du Moyen-âge.Toujours en Berry, Carole et Franck Bellon, « ne trouvant pas sur le mar-ché les bières de leur goût », ont fondéen 2004 à Issoudun L’Atelier de laBière, transplanté depuis janvier 2012à Villedieu-sur-Indre. Franck a venduson moulin dans l’Ain pour devenir bras-seur et produire, avec du blé ou del’orge de la malterie d’Issoudun, 240hectolitres de bière par an « de lablanche très claire à la noire, la stoutstyle la Guinness ». Tête d’affiche del’Atelier: la Yote, une blonde non pas-teurisée et non filtrée, au goût de miel.A Nogent-le-Rotrou, Thierry Mercier,dit Bernie, est salarié en usine la nuit,
brasseur le jour. « J’ai dé-marré en amateur en 2001, ra-conte-t-il. Comme les copainsdisaient que ma bière étaitbonne, j’en ai envoyé un échan-tillon à un concours national en2009 qui a été médaillé de bronze,puis j’ai créé en 2010 la BrasserieNogentaise». Outre des blondes,des ambrées et des noires aux ma-
tières premières 100% régionales, Ber-nie fabrique des « brassins événemen-tiels», à l’instar d’une bière à la framboise,avec de vrais fruits. « Je ne vends ma bièrequ’en bouteille de 75cl, insiste-t-il, carelle se boit entre potes ou en famille». Laproduction actuelle, d’un peu plus de400 litres par mois, devrait passer prochai-nement à 850 litres grâce à l’acquisitiond’une nouvelle machine. Dans le Loiret, enfin, c’est parce que lebassin d’Amilly est connu pour la qua-lité de son eau et que Pithiviers compteune malterie réputée, que l’Esat (Etablis-sement et services d’aides par le travail)des Râteliers brasse depuis 2003 àAmilly plusieurs excellentes bières. Seshuit travailleurs handicapés et leur mo-niteur-brasseur en produisent 80000 li-tres, à commencer par la Bell’ de Loing,de toutes les couleurs, dont une aroma-tisée au safran. Ils brassent aussi la Jo-hannique, parfumée au miel du Parc Flo-ral d’Orléans, et la Sorcière du Berry, aro-matisée au cynorhodon, fruit rouge durosier et de l’églantier. « Nous avonsaussi créé une bière au saké pour unrestaurant japonais d’Orléans », ajou-te Eric Leblond, directeur de l’Esat, fierde sa brasserie, « un très bel outil de promotion ayant contribué à faireconnaître l’Esat ». Jacques Huguenin
La région Centre, l’autre pays de la bière
La Lettre Valloire - Décembre 2012 77
La Brasserie Sancerroise :www.brasserie-sancerroise.comL’Atelier de la Bière : www.atelierdelabiere.frLa Brasserie Nogentaise :www.brasserie-nogentaise.frLa Brasserie Bell’ de Loing de l’Esat Les Râteliers. Contact : [email protected]
78 La Lettre Valloire - Décembre 2012
Carnet
Jonathan Nussbaumer remplaceBenjamin Bertrand à la tête duservice compétitivité et muta-tions économiques de la Di-rection régionale des entrepri-ses (Direccte). Il a travaillé au-paravant pour L’Oréal et Som-fy. Benjamin Bertrand devient,quant à lui, directeur de cabi-net du DGCIS.
Loïc Vaillant, président de l’uni-versité François-Rabelais, a été
élu président du Pôle derecherche et d'enseignementsupérieur Centre-Val de LoireUniversité (Pres-CVLU). Il suc-cède à ce poste à YoussoufiTouré, président de l’universitéd’Orléans, qui a été élu vice-président ainsi que RomualdBoné, directeur de l’Ecole nationale d’ingénieurs du Val de Loire.
Changement de directeur pourles agences Entreprises de laBanque Populaire Val deFrance de Loir-et-Cher, où Pascal Simon succède à Dominique Courault, qui prendla succession en Indre-et-Loirede Gérard Pigeonneau .
Marc Brugière (Centrale Paris,licence d’histoire à la Sor-bonne), 55 ans, est le nouveaudélégué régional d’EDF en
région Centre. Il succède àPhilippe Défossez, qui occupaitcette fonction depuis 2001 : legroupe EDF, au travers de toutesses implantations, emploie 7800personnes dans la région.
Pierre Ferrand, l’ancien prési-dent de la CCI du Cher de no-vembre 2000 à début 2011, etde la CRCI Centre, est décédé.Il présida également aux des-tinées de la société de travauxpublics AEB Terrassement.
Philippe Breton, maire PS deJoué-lès-Tours, a été élu à laprésidence de Val TouraineHabitat, que François Cornuz,son directeur, quitte pour pren-dre la tête de Domofrance,premier bailleur social enAquitaine.
Changement de directeurspour les agences de la BanqueTarneaud à Tours Maginot, oùAdriano Araujo arrive, et à Tours-Halles, qui sera désormaisdirigée par Thibaud Sabadie.
Pierre Monzani, ancien préfet del’Allier et de la Seine-et-Marne,placé hors cadre courant juillet,est le nouveau directeur decabinet au Conseil général deMaurice Leroy. Pierre Monzani,âgé de 54 ans, a été directeurdu cabinet du préfet du Loiretdans les années 90.
Rodolphe Petitdemange vientde prendre la direction de l’Or-léanaise des Eaux, filiale de laLyonnaise des Eaux dédiée aucontrat de délégation de servi-ce public de l’eau potabled’Orléans. Il succède à DanielMinc.
RÉGION Pierre-Etienne Bisch, préfet de la régionAlsace et du Bas-Rhin, vient d’être nom-mé en Conseil des ministres préfet de larégion Centre et du Loiret. Il succède àMichel Camux qui était en poste depuis2010. Pierre-Etienne Bisch, 61 ans, a no-tamment travaillé auprès du ministreCharles Pasqua comme conseiller tech-
nique sur la Corse de mai 1993 à fin 1995. Il a également exercé auprèsde figures de l’UMP comme Dominique Perben et Jean-Pierre Raffarin.Il a, par ailleurs, été pdg de Météo France.
RÉGION
INDRE-ET-LOIRE
LOIR-ET-CHER
LOIRET
CHER