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Soixante-treizième jjméft 266 ABONNEMENT CINQ centimes le Numéro Dimanche 15 Novembre 1914 dn li? f dix mois 9 Trois . 4 0 1 S ........ r., 4.50 INSERTION S Annonces, la ligne O.íáS Réclamée, ......... 0.30 Faits dlvere, 0.5Û Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LEB JOURS LE DIMANCHLL EXCEPTÉ aoonnement est renouvelé d'othce II. 'EîplraiiOn,les1«.no»nesoiitpas I »WlBäs in в WTH/ refusés.—Lï quitUnceestprésentéeàl'abonnésans dérangementpr lui. I i l Ш/ЛИЖ PL4GE DU II4 R C : H №- î V0IR . SAIIMUR TELEPHONE L m aboaiiemenu et IM tnieraon* deWemt itre piyél L'ÉCHO SAUMUROIS publie chaque jour toutea les dépêches officielles de la matinée. Les Télégrammes; li simiio^ Après ses iMtâstîques proportions^ la Bataille du Nord prend un caractère de violence moindre^ les alliés ayant repoussé toutes les attaques ennemies. Bans F Aisne nos troupes fortiÊent leurs succès^ cependant qu'en Argonne elles enlèvent un détachement ennemi. VENDREDI 13 novembre,? h.45. soir. Au Nord Depuis la aier ju-qu'a la Lys l'action a présenté un caractère de violence moin- dre qu'a n cours des journées précédentes. Plusieurs tentatives des Allemands pour franchir le canal de l'Ysftr à la sor tie ouest Dixtoude et sur d'auire- points de passages en amont oui été ar- rêtés. Dans l'ensemble DOS positions se sont mainteoues sans changements. Au nord, à l'est et au sud-est d'Ypres des attaques ennemies ont été repoussées en fin de journée sur diverses parties de notre ligne et de celles de l'armée britan- nique. Depuis !a région à l'est d'Armenlières jusqu'à l'Oise, canonoades et actions de détail. Au cours dernières journées de brouil- lard, nos troupes n'ont cessé Je progres- ser peu à peu ; elles sont établies main- tenant à des distances variant de 300 à 500 mètres des réseaux de fil de fer de l'ennemi. Au nord de l'Aisne Nous nous sommes emparés de Tracy- le Val à l'exception du cimetière. Dans la région de Vailly Une contre-attaque allemande, contre «elles de DOS troupes qui avaiem repris SO'ipir, a été repousspe ; même un suc- cès allemand datis les environs du Bíiry- au-Bao. Dans l'Argonne Violente car.onnade. yaelques progrès de détail autour de Saint Mihiel et dans la région de Puni à Mousson. Uo coup de main lente par nos troupes contre le villages de Vhl sur-Châ'iilun, dans la ré^;ion de Cirey-sur:VeZiTui, a permis d'enltver tin détacheoienl ennemi. Une attaque alleioan e sur les hauteurs du Coi de Sainte-Marie a échoué. On signale que la ueigo a commencé de tomber sur les hauts lie^ Vosges. * * SAMEDI 14 novembre malin. De la mer à la Lys L'action allemande a été moins vive el sur quelques parties du front nous avons nous-mêmes repris l'oSensive. Nous avons progressé au sud de Bixschosti. A l'est d'Ypres Nous avons repris par une contre- altaque un hameau qui avait été perdu. Au sud d'Ypres Nous avons repoussé une ofîeosive de h garde prussienne. Sur le reste du front ne signale que des canonnades. LEUR VIEUX DIEU Le Kaiser mystique et sangui- naire n'a pas renoncé à invoquer « son vieux bon Dieu de là- haut », bien que sa confiance en cet étrange protecteur des assassi- nats et des pillages paraisse avoir singulièrement baissé. Des témoins oculaires affirment avoir vu passer Guillaume II près de Bruges. Il avait, disent- ils, les yeux hagards et la mine défaite ; tout, dans son attitude, témoignait d'une profonde lassi- tude ; il passe sans voir,iI écoute sans entendre ce qu'on lui dit, il parle d'une voix lointaine et ses ordres sont parfois insensés, comme ses désirs irréalisables.La main, inexorable de la fatalité se serait-elle enfin abattue sur ce déséquilibré que guette le ca- banon ? En tout cas, une tragique in- cohérence semble planer sur les manifestations d'autorité du gé- néralissime impérial ; il traîne la Mort dans les plis de son man- teau, et ses ordres se terminent toujours par cet alternative cruel- le : « Vous devez atteindre tel point, gagner telle bataille ou mourir 1 Les Allemands meu- rent, en eS'et, par milliers, par centaines de mille, et non sans courage... Mais le jour est proche où les survivants se lasseront d'être jetés pêle-mêle à l'anonyme boucherie. Cependant, le kaiser essaie en- core de braver la destinée, « Dieu est avec nous I » s'écrie- t-il. Hélas ! de quel Dieu veut-il donc parler ? Ce n'est pas certainement du Dieu d'amour et de bonté qui mourut sur la croix pour rache- ter les hommes, et qui a écrit dans sa loi ; « Aimez-vous les uns les autres 1 » Le Dieu des Allemands, c'est encore celui qu'invoquaient les barbares Germains, dans leurs huttes primitives, c'est le Dieu féroce qui ordonnait le massacre et récompensait les guerriers en leur livrant les cadavres de leurs ennemis, pour qu'ils se repais- sent de leur chair et boivent leur sang durant l'éternité. Leur Dieu, c'est le cruel et perfide Adramalech, dont Klops- tock, le précurseur de Goethe, a chanté les exploits infernaux ; c'est Moloch, qui entasse des ro- chers pour les lancer sur les villes ; c'est Béliel, qui anéantit et frappe la terre elle-même de stérilité ; c'est Magog, dont le pied lance des contrées entières dans l'Océan de la Mort et dont la rage impuissante les voit repa- raître aussitôt... « Got mit uns i » Voilà les Dieux qui sont avec eux et qui leur ont valu la malé- diction universelle, en attendant l'irrémédiable chute. ;Jacques ABEILLE. INFORWATIONS li'lncorporatlon de lm cla««« 1915 Il a été procédé, à l'état-major de l'armée, au tirage au sort de la leltre qui serait l'origine de l'ordre alphabé- tique à suivre pour l'incorporation du contingent de 1915. La lettre T a été extraite de l'urne. IC,a PoMltlon des Allemands Д Dlжmade est précaire Du Nord de la France au Daily Mail : La position des Allemands à Dixmnde est précaire. L'armée est exténuée et ne tiendra pas devant les contre-attaques des alliés. Enfin l'artillerie de campagne leur fait défaut, et les munitions se rarefient. Les Allemands fordflent lenr frontière orientale contre les nasses On mande de Petrograd, que les Allemands construisent des ouvrages près de la frontière, pour prévenir l'arri- vée des Russes. A Tschenlokhova, une triple ligne de défenses très puissantes a été élevée ; des mines posées auprès des fils de fer com- plètent ces ouvrages. Six mille ouvriers sont engagés nuit et jour pour fortifier la place que les ennemis veulent rendre imprenable. Les Autrichiens montrent la plus grande activité dans la région de Cra- covie d'où on a fait partir la population civile. CracoTle menacé par les Russes Le grand état-major a publié hier soir le communiqué suivant : Dans la Prusse orientale, l'action s'est développée sur le front de Stalupoenen, Kruglankan el la régM)n de Soldau. Nos troupes ont occupé Johannisburg. Au delà de la Vislule, on signale, des combats d'importance secondaire dans la région de Kalich et de Nieschava, oii les avant-gardes ennemies ont cherché à progresser. Dans les Karpathes, nos troupes ont attaqué les arriéres-gardes autrichiennes qui se maintiennent sur les passages du San supérieur,dans la région de Sanock. Le blocus de Przeojysl, qui avait été suspendu dans la période offensive de l'armée austro-allemande, est rétabli. Hait JWavlres ennemis coulés A TslDg-Vao Un télégramme officiel de Victoria (Colombie anglaise) annonce que huit navires ennemis ont été coulés en rade de Tsing-Tao. Ces navires sont les suivants : le croi- seur autrichien Kaiserin Elisabeth, le croiseur allemand Cormoran, les quatre canonnières allemandes Lucks, Tiger, Jaguar et litis ; le destroyer allemand Taku et le poseur de mines allemand Ruchtn. Une nouTelle défaite turque Les attaques des Turcs depuis le 11 novembre à Kenpri-Keui ont été repous- sées et ils ont subi de très grandes pertes. Une colonne turque chargée avec im- pétuosité par 'es Russes s'est retirée en dé8ordre,poursuivie l'épée dans les reins, par la cavalerie. Le 9 novembre, les Turcs et Kurdes avaient été attaqués et mis en déroute au col de Khanessour. Sanmur La Fête du Roi des Belges C'est demain, 15 novembre, la Fête du Roi des Belges, Albert I". Le Maire de Saumur, assuré de répon- dre aux sentiments de reconnaissance que la population unanime de Saumar éprouve pour le vaillant peuple Belge, a envoyé aujourd'hui au Roi des Belges, au Havre, le télégramme suivant : a A Sa Majesté le Roi des Belges, au Hâure, a Le Maire de Saumur, au nom de » ses concitoyens el des réfugiés Belges, » 'prie respectueusement sa Majesté le » Roi des Belges, de recevoir, à l'occa- » sion de sa fête, le témoignage de son » admiration, pour son héroïque vail- » lance et l'hommage de ses vœux pour » la famille royale et la noble » Belgique. » Louis MAYÂUD ». Une Cérémonie Patriotique à Saint - Pierre C'est avec un légitime orgueil que nous pouvons enregistrer la belle et tou- chante manifestation religieuse et patrio- tique que Mgr l'Evêque d'Angers avait provoquée, pour hier, en l'église Saint- Pierre de Saumur. Nous ne doutions pas un instant des généreux sentiments de notre population pour nos héroïques défenseurs : ils se Sont manifestés d'une façon grandiose. Déjà, au Cimetière, lors de la Fête des Morls, les Saumurois avaient répondu en foule à l'appel de la municipalité qui avait pris l'mitiative d'une visite officielle, aux tombas des soldats morts pour la Patrie. Ce jour-là, notre digne archiprêlre y demandait une courte et fervente prière pour ces héros tombés au champ d'hon- neur. Hier, il a dit en termes émouvants que nous leur devions aus?i l'admiration et la reconnaissance, mais qu'elles ne leur seraient d'aucun secours si nous ne les traduisions par des actes religieux comme celui qui s'accomplissait en ce moment. M. l'Archiprêtre lui-même célébra la messe, assisté de MM. les abbés Fenne- teau et Lecuit ; dans le chœur, MM. les chanoines Renou et Verdier. Sur l'autel une nouvelle el heureuse disposition de drapeaux, reliés par un ruban de crêpe ; dans le scintillement des lumières, au milieu des plantes vertes, nos couleurs nationales ressoriaieat noble 'Sui,, at-

LEUR VIEUX DIEU - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · Soixante-treizième jjméft 266 ABONNEMENT CINQ centimes le Numéro

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Page 1: LEUR VIEUX DIEU - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · Soixante-treizième jjméft 266 ABONNEMENT CINQ centimes le Numéro

Soixante-treizième jjméft 266

ABONNEMENT

CINQ centimes le Numéro Dimanche 15 Novembre 1914

dn li? f

dix mois 9

Trois . 4 0 1 S . . . . . . . . r . , 4.50

INSERTION S

Annonces, la ligne O.íáS

Réclamée, — . . . . . . . . . 0.30

Faits dlvere, — 0.5Û

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers PARA I SSANT TOUS LEB JOURS LE DIMANCHLL EXCEPTÉ

aoonnement est renouvelé d'othce II. 'EîplraiiOn,les1«.no»nesoiitpas I »WlBäs in в WTH/ refusés.—Lï quitUnceestprésentéeàl'abonnésans dérangementpr lui. I i l Ш/ЛИЖ P L 4 G E D U I I 4 R C : H № - î V 0 I R . S A I I M U R TELEPHONE Lm aboaiiemenu et IM tnieraon* deWemt itre

piyél

L'ÉCHO SAUMUROIS publie

chaque jour toutea les dépêches

officielles de la matinée.

Les Télégrammes; li s i m i i o ^

Après ses iMtâstîques proportions^ la Bataille

du Nord prend un caractère de violence

moindre^ les alliés ayant repoussé toutes les

attaques ennemies. Bans F Aisne nos troupes

fortiÊent leurs succès^ cependant qu'en Argonne

elles enlèvent un détachement ennemi.

V E N D R E D I 13 nov embre , ? h .45. so ir .

Au Nord Depuis la aier ju -qu 'a la Lys l 'action a

présenté un caractère de v io lence moin-dre qu'a n cours des j ournées précédentes.

P lusieurs tentatives des Al lemands pour franchir le canal de l 'Ysftr à la sor tie ouest dé Dixtoude et sur d ' au i r e -points de passages en amont oui été a r -rêtés.

Dans l ' ensemble DOS posit ions se sont mainteoues sans changements .

Au nord , à l 'est et au sud-est d 'Ypres des attaques ennemies ont été repoussées en fin de j o u r n é e sur diverses parties de notre l igne et de cel les de l ' a rmée britan-n ique .

Depuis !a rég ion à l'est d 'Armenl i è res jusqu 'à l 'Oise, canonoades et actions de détai l .

Au cours dernières j ournées de brou i l -lard, nos t roupes n 'ont cessé Je p rogres -ser peu à peu ; elles sont établies ma in-tenant à des distances variant de 300 à 500 mètres des réseaux de fil de fer de l 'ennemi.

Au nord de l'Aisne Nous nous sommes emparés de T r a c y -

le Val à l 'except ion du c imet i è re .

Dans la région de Vailly Une contre-attaque a l l emande , contre

« e l l es de DOS t roupes qui ava iem repr is

SO'ipir, a été repousspe ; même un suc-cès al lemand datis les environs du B í i r y -au-Bao.

Dans l'Argonne Violente car.onnade. y a e l ques progrès

de détail autour de Saint Mihiel et dans la région de Puni à Mousson.

Uo coup de main lente par nos troupes contre le vi l lages de Vhl sur-Châ'i i lun, dans la ré^;ion de Cirey-sur:VeZiTui, a permis d ' en l tver tin détacheoienl ennemi.

Une attaque alleioan e sur les hauteurs du Coi de Sainte-Marie a échoué.

On signale que la ueigo a commencé de tomber sur les hauts lie^ Vosges.

* *

SAMEDI 14 novembre mal in.

De la mer à la Lys L'action a l lemande a été moins vive

el sur que lques parties du front nous avons nous -mêmes repris l 'oSensive.

Nous avons progressé au sud de Bixschosti .

A l'est d'Ypres Nous avons repris par une contre-

altaque un hameau qui avait été p e r d u .

Au sud d'Ypres Nous avons repoussé une o f îeos ive de

h garde prussienne.

Sur le reste du front Oû ne signale que des canonnades.

LEUR VIEUX DIEU

Le Kaiser mystique et sangui-naire n'a pas renoncé à invoquer « son vieux bon Dieu de là-haut », bien que sa confiance en cet étrange protecteur des assassi-nats et des pillages paraisse avoir singulièrement baissé.

Des témoins oculaires affirment avoir vu passer Guillaume II près de Bruges. Il avait, disent-ils, les yeux hagards et la mine défaite ; tout, dans son attitude, témoignait d'une profonde lassi-tude ; il passe sans voir,iI écoute sans entendre ce qu'on lui dit, il parle d'une voix lointaine et ses ordres sont parfois insensés, comme ses désirs irréalisables.La main, inexorable de la fatalité se serait-elle enfin abattue sur ce déséquilibré que guette le ca-banon ?

En tout cas, une tragique in-cohérence semble planer sur les manifestations d'autorité du gé-néralissime impérial ; i l traîne la

Mort dans les plis de son man-teau, et ses ordres se terminent toujours par cet alternative cruel-le : « Vous devez atteindre tel point, gagner telle bataille ou mourir 1 Les Allemands meu-rent, en eS'et, par milliers, par centaines de mille, et non sans courage... Mais le jour est proche où les survivants se lasseront d'être jetés pêle-mêle à l'anonyme boucherie.

Cependant, le kaiser essaie en-core de braver la destinée, « Dieu est avec nous I » s'écrie-t-il. Hélas ! de quel Dieu veut-il donc parler ?

Ce n'est pas certainement du Dieu d'amour et de bonté qui mourut sur la croix pour rache-ter les hommes, et qui a écrit dans sa loi ; « Aimez-vous les uns les autres 1 »

Le Dieu des Allemands, c'est encore celui qu'invoquaient les barbares Germains, dans leurs huttes primitives, c'est le Dieu féroce qui ordonnait le massacre et récompensait les guerriers en leur livrant les cadavres de leurs ennemis, pour qu'ils se repais-sent de leur chair et boivent leur sang durant l'éternité.

Leur Dieu, c'est le cruel et perfide Adramalech, dont Klops-tock, le précurseur de Goethe, a chanté les exploits infernaux ; c'est Moloch, qui entasse des ro-chers pour les lancer sur les villes ; c'est Béliel, qui anéantit et frappe la terre elle-même de stérilité ; c'est Magog, dont le pied lance des contrées entières dans l'Océan de la Mort et dont la rage impuissante les voit repa-raître aussitôt... « Got mit uns i » Voilà les Dieux qui sont avec eux et qui leur ont valu la malé-diction universelle, en attendant l'irrémédiable chute.

;Jacques ABEILLE.

INFORWATIONS l i ' lncorporat lon d e lm c l a « « « 1915

I l a été procédé, à l ' é ta t -ma jor de l 'armée, au tirage au sort de la leltre qui serait l ' or ig ine de l ' o rdre alphabé-tique à suivre pour l ' incorporat ion du contingent de 1915 .

La lettre T a été extraite de l 'urne .

IC,a PoMltlon des A l l e m a n d s Д D lжmade est p r é c a i r e

Du Nord de la France au Daily Mail : La position des Al lemands à D ixmnde est précaire . L ' a rmée est exténuée et ne

tiendra pas devant les contre-at taques des all iés.

Enf in l 'art i l ler ie de campagne leur fait défaut, et les munit ions se raref ient.

Les A l l e m a n d s f o r d f l e n t l e n r f r o n t i è r e o r i en ta l e

contre les n a s s e s

On mande de Petrograd , que les Al lemands construisent des ouvrages près de la f ront ière , pour prévenir l 'arr i-vée des Russes.

A Tschenlokhova, une tr iple l igne de défenses très puissantes a été é levée ; des mines posées auprès des fils de fer c o m -plètent ces ouvrages .

Six mi l le ouvr iers sont engagés nuit et j our pour fort i f ier la place que les ennemis veulent rendre imprenable .

Les Autrichiens montrent la plus grande activité dans la région de Cra-covie d ' où on a fait partir la population c iv i le .

CracoT le m e n a c é p a r les Russes

Le grand état-major a publ ié hier soir le c ommun iqué suivant :

Dans la Prusse orientale, l 'action s'est déve loppée sur le front de Stalupoenen, Krug lankan el la régM)n de Soldau. Nos troupes ont occupé Johannisburg.

Au delà de la Vislule, on signale, des combats d ' impor tance secondaire dans la région de Kal ich et de Nieschava, oii les avant-gardes ennemies ont cherché à progresser .

Dans les Karpathes, nos troupes ont attaqué les arr iéres-gardes autrichiennes qui se maint iennent sur les passages du San supér ieur ,dans la rég ion de Sanock.

L e blocus de Przeo jys l , qui avait été suspendu dans la pér iode o f fens ive de l 'a rmée austro-a l lemande, est rétabli .

H a i t JWavlres e n n e m i s cou l é s A T s l D g - V a o

Un té légramme of f ic ie l de Victor ia (Co lombie anglaise) annonce que huit navires ennemis ont été coulés en rade de Ts ing -Tao .

Ces navires sont les suivants : le croi-seur autrichien Kaiserin Elisabeth, le croiseur al lemand Cormoran, les quatre canonnières a l lemandes Lucks, Tiger, Jaguar et litis ; le destroyer a l lemand Taku et le poseur de mines a l lemand Ruchtn.

U n e nouTe l l e d é f a i t e t u r q u e

Les attaques des Turcs depuis le 11 novembre à Kenpr i -Keu i ont été r epous -sées et ils ont subi de très grandes pertes.

Une colonne turque chargée avec i m -pétuosité par 'es Russes s'est ret irée en dé8ordre ,poursuiv ie l ' épée dans les reins, par la cavaler ie .

Le 9 novembre , les Turcs et Kurdes avaient été attaqués et mis en déroute au col de Khanessour .

Sanmur

La Fête du Roi des Belges

C'est demain, 15 novembre , la Fête du R o i des Belges, Albert I " .

L e Maire de Saumur , assuré de répon-dre aux sentiments de reconnaissance que la population unanime de S a u m a r éprouve pour le vaillant peuple Belge , a envoyé au jourd 'hui au R o i des Belges, au Havre , le té l égramme suivant :

a A Sa Majesté le Roi des Belges, au Hâure,

a Le Maire de Saumur, au nom de » ses concitoyens el des réfugiés Belges, » 'prie respectueusement sa Majesté le » Roi des Belges, de recevoir, à l'occa-» sion de sa fête, le témoignage de son » admiration, pour son héroïque vail-» lance et l'hommage de ses vœux pour » la famille royale et la noble » Belgique.

» Louis MAYÂUD ».

Une Cérémonie Patriotique à

Saint - Pierre C'est avec un lég i t ime orgue i l que

nous pouvons enregistrer la bel le et tou-chante manifestation re l ig ieuse et patr io-tique que Mgr l 'Evêque d 'Angers avait p rovoquée , pour hier, en l 'ég l ise Saint-P ie r re de Saumur .

Nous ne dout ions pas un instant des généreux sentiments de notre populat ion pour nos héro ïques défenseurs : ils se Sont manifestés d 'une façon grand iose . Déjà, au Cimet ière , lors de la Fête des Mor ls , les Saumurois avaient r épondu en foule à l 'appel de la munic ipa l i té qui avait pr is l 'mit iat ive d 'une visite o f f ic ie l le , aux tombas des soldats mor ts pour la Patr ie .

Ce jour- là , notre d igne arch iprê l re y demandait une courte et fervente pr i è re pour ces héros tombés au champ d 'hon-neur.

H i e r , il a dit en termes émouvants que nous leur devions aus?i l 'admirat ion et la reconnaissance, mais qu 'e l les ne leur seraient d 'aucun secours si nous ne les traduisions par des actes re l i g i eux c o m m e celui qui s 'accompl issai t en ce m o m e n t .

M. l 'Arch iprê t re lu i -même célébra la messe, assisté de MM. les abbés Fenne-teau et Lecuit ; dans le chœur , MM. les chanoines Renou et Verd i e r . Sur l 'autel une nouve l le el heureuse disposi t ion de drapeaux, rel iés par un ruban de c rêpe ; dans le scinti l lement des lumières , au mil ieu des plantes vertes, nos couleurs nationales ressor ia ieat noble ' S u i , , at-

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lia

tirant les regards où se lisaient la tristesse, mais aussi l ' amour et l ' espé-rance . Sur les pi l iers, antres fa isceaux mélangés de la Croix de Genève et des trois couleurs,

La cé rémon ie se déroula , imposante , ma jes tueuse dans sa note funèbre ; les chants l i turgiques, sous la savante d i r e c -t ion de M. l 'abbé Soulard, furent exécutés avec la tranqui l le et douce mé lod i e qui leur convient ,et des doigts exercés surent t i re r du grand o rgue des accents don lou-r eux , mais d 'une suave harmonie . P e n -dant le chant du Libéra, MM. Contard, L e h o n , Lamber t et Jamard,représentants des divers hôpi taux, soutinrent le drap mor tua i re .

La vaste nef de l ' ég l ise était l i ttérale-ment comb l e ; les retardataires n ' on t pu trouver le mo indre s iège et durent s ' em-pi ler debout , près des portes .

Le côté droi t de l 'enceinte avait été réservé aux blessés qu 'on peut évaluer à deux cents, et plus de quatre cents sol-dats se disséminèrent dans l 'assistance. Dans les places destinées aux autorités civ i les et m i l i t a i r e s , nous remarquons M . Lou is Mayaud, mai re de Saumur , M. Vidal -Po issoD, adjo int , p lusieurs de nos consei l lers munic ipaux , M . le géné-ra l de Séroux , commandant la place de Saumur , M . le docteur Bon temps , m é -decin ma j o r de la place, plusieurs autres médec ins mil i taires, bon n o m b r e d ' o f f i -c iers de toutes a rmes , une délégat ion de tous , ou plutôt de presque tous nos hô-pitaux et format ions sanitaires, les dames in f i rmiè res de la C ro i x -Rouge , dont quel-ques-unes dans leur un i f o rme de charité , e tc . , etc . M. le Sous-Pré fe t et M. le Pré-sident dn tribunal c iv i l , invités par M. l 'arch iprê t re , s'étaient excusés en exp r i -mant leurs regrets .

Après les derniers accents du Libéra, la foule s 'écoula lentement, grave et r e -cuei l l ie , emportant de ce solonnel hom-mage aux mor t s pour la Patr ie , la vision d 'une France crue l l ement ép rouvée , mais éternel le , v ictor ieuse et ra jeun ie dans sa fo i .

PoeteVictiisilelalifleiTe lies Collectes des Cavaliers

de manège A chaque solde, c ' es t -à-d ire deux fo is

par mois , les caval iers de manège font entre eux une col lecte dont le produi t sert au soulagement des blessés d e notre v i l l e .

L e montant des deux dernières co l lec-tes a été destiné à l 'achat d 'une certaine quantité de boutei l les de vin r ouge bou-chées, qui ont été remises aux blessés de l 'Hôpital mixte , lesquels sont moins gâtés que leurs camarades des hôpitaux tempora i res .

Nos fél icitations aux braves caval iers de manège .

Les Réfugiés Dans le convoi de Ré fug i és arr ivé h ier

à Saumur , se trouvaient 300 pens i on -naires d 'une co lon ie pénitentiaire Be lge , ayant son siège à Yp r e s , en part ie d é -truite par les A l lemands.

Les co lons ont été répartis à St -Hi la i re et à FontevrauU oî i on tes a évacués par t r amway spécial el fourragères mi l i ta i -res .

chéo log ie ,s i tué rue des Fossés St -P ierre , au Mans.

Il sera ouvert t ou « les jours ouvrables , de 9 à 11 heures 1/2 du matin.

Les Be lges désireux de s ' enrô le r dans leur armée , sont priés de s 'y p résente r .

* *

Belangryk bericht Een bureel voor m i y v m g in het bplgisch

leger is iuger icht te n k e n e n van maan-dag 9e dezer • in de lokalen vao het ouwdhe ids Museeum Fossé-St-Pierr 'e straat te Le Mans.

H e t b u r e e l z a l open zyn, aile w e r k d a -gen van 9 tot 11 1/2 uren s m o i g e n d s

De Beigen wenschenr le deel te maken van hun leger zyn v é i Z ' cht er zieh aau te b i eden .

Nos Compatriotes C'est avec plais ir que nous apprenons

la nomioat ion au grade de capitaine, sur le champ de batai l le , d 'un j euùe l ieute-nant de réserve , M. René G i rard , ag régé de . l 'Univers i té .notré compatr io te .

L e capi ta ine Girard , qui c o m m a n d e sur le front depuis le commencement de la campagne , appart ient au 6 6 ' d ' in fanter ie ; il devait épouser , la vei le de la mobi l i sat ion, sa cousine, Ml le Made le ine Gi rard , fille dn négociant en faïence bien connu (de la maison Grif-fon et Gi rard ) , et le mar iage dut être d i f féré en raison des événements .

Nos fél icitations au j eune capitaine et à sa fami l l e .

Un adjudant d u 7 7 e de l i gne , M . Geor -ges R ia l l and , de Saumur , a été p romu , éga lement sur le champ de batai l le, au grade de sous- l ieutenant.

Nos fé l ic i tat ions.

Le Cinéma au Marché-Couvert

I l n'est pas surprenant que le publ ic v ienne en foule au Cinéma. Cet établis-sement o f f r e actuel lement un film d 'une per fect iod , d 'un réa l i sme étonnants.

M O U R I R P O U R LA P A T R I E e s t , en ef fet , le dernier mot de l'art si troublant du c inématographe .

Le d irecteur de l 'établ issement saumu-ro is , M. Lasnier , a été heureusement ins-piré de se r endre possesseur de ce nu-méro sensationnel qui sera admi ré , ce soir encore et demain , d 'un nombreux publ ic .

Avec les émouvants tableaux de Mou-rir pour la Patrie se déroulent les ac tualités Pathé sur les événements actuels.

Toutes ces vues sont d 'une netteté remarquab le . On vit posi t ivement les scènes angoissantes de l 'heure présente

P e r t e « et trouval l IeM

Réc l amer chez M. Deschamps, 21 , quai de L imoges , une ép iog l e i t e o r , t rouvée sur la voie pub l i que .

Avis important Un bureau de recrutement pour mi l i -

taires belges sera installé dés le lundi 9 courant dans les locaux du Musée d 'Ar-

Etat Civil de Saumur I V A I S V A n i C E S

Le 10 novembre . — France-Albert Pav iot , rue de Nant i l ly , 33.

L e 13 n o v e m b r e . — Jeàn-Noël Motard, rue Pascal , 12 .

DÉCËS Le 13 n o v e m b r e . — Eugén ie Marce l le ,

épouse A u g u s t e - M a u r i c e Gi l lo is , 53 ans, sans pro fess ion ,pav i l l on Pasteur .

Le 13 n o v e m b r e . — L o u i s - H e n r i Bre -ton, époux Duchéne, 59 ans, menuis ie r , rue Gambetta, 10.

Service Pharmaceutique du Dimanche i5 Novembre

De 8 heures du matin à 8 heures du soir

PHARMACIE SYNDICALE DU DIMANCHE 57, rue Saint -Jean

M. FILldON.

Le Savon extra-concentré « L A GRAPPE ) ' 0 R » est toujours de qualité très régu-

lière.

AVIS MORTUAIRE La Famille du Colonel GILLOIS

a l'honneur de vous faire part de la mort de

Madame Maurice G I L L O I S , décédée à Saumur, le 13 Novembré 1914, dans sa be""» année, munie des Sacrements de l 'Eglise.

La Cérémonie funèbre aura lien le Lundi 16 Novembre, à 9 heures 1/2, en l'église de Saint-Nicolas.

Le deuil se réunira à la Maison Mortuaire, rue Chanzy.

Les amis et connaissances de la Famille du Colonel GILLOIS sont priés de considérer le présent avis comme une invitation.

AVIS A NOS LECTEURS

Papeterie P. Godet 1 6 , rue d ' O r l é a n s

1 Р Ш 1 Ш Ж М 1 Г § Chapelets vendas

à la doazaiae ^ (Très Bon Marché)^

В M É D A I L L E S e

SAMEDI ii Novembre à 8 heures DIMANCHE iS Novembre, matinée à

3 L et soirée à 8 heures.

Salle des Fêtes da Marché-Couvert (Place Saint-Pierre)

Le Cinéma Saumuroisf « Pathé Frères »

(Direction'E. Lasnier)

donnera T R O I S R E I ' R Ë S E N T A T I O N S ,

dont une partié de là Recet te sera 'a f fec-tée aux Etabiisisements Mili-taireshospitaliers d e Saumur.

Le Pfogramme bompfendra :

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2« 0 . 4 0 , 0 . 5 0 , réservées 1 fr. P l a c e s e n t i è r e s : 3« 0 . 5 0 , 2« 0 .75 .

l ' » » 1 fr. , réservées 2 fraiics. Avec billets du Chocolat Poulain: 3« 0 . 2 5 ,

2® 0.40, l ' ' » 0 . 5 0 , réservées 1 franc.

L'Imprimerie P . Godst à SAUMUR, place du Marché-Noir

informe le public qu'elle est en mesure d'assurer l'exécution de toutes les commandes qu'on voudra bien lui confier.

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Travail bien rétribué et assuré pour plusieurs mois.

On prendrait des ré fug iés Français , Belges ou Alsaciens.

S'adresser Ateliers Beauvais et Robin, rue du Maine, Angers:

Hi-O«- Ч IVt A i K i , и м - " О

Désormais j et en raison des circonstances actuelles,

¿'Echo Saumurois ne peut plus être mis en vente dans les divers

dépôts de la ville. On le trouvera seulement à la Papeterie P. Godet,

i6,rue d'0rj,ég{ns,_.où ses lecteurs pourront le réclamer chaque jour.

Les personnes qui prenaient régulièrement ¿'Echo, soit dans

les bureaux de tabacs de leur voisinage, soit chez les marchands

de journaux, pourront nous donner leur adresse : nous leur

ferons parvenir le journal.

! Saumur, Imp. de P. GODET.

Nouveaur''gime des transports commerciaux sur le

réseau d^Orléans Depuis lo début de la guer re , le ré

seau >1 Orléans s'est e f f o r c é de mainteuir ou de faire renaître , daus toute la mesure compat ib l e avec les nécessités mi l i ta i res , la v ie é c onom ique des rég ions qu' i l dessert

Dès les premiers j ou r s d'ai.ût, des missions spéciales parcourant le No rd et le Centre du réseau, ont encouragé les expédi teurs à r eprendre sur Par is leurs envo is de denrees pér issables, p resque totalement interrompu.* par la mobi l isa-t ion , et leur intervent ion a aussitôt deter-mine cette repr ise dans une très large mesure .

Depuis, la Commiss ion de Réseau n'a cessé de pro f i ter des disponibi l i tés que laissaient les transports mi l i ta ires p<<ur étendre progress i vement le trafic c o m -merc ia l .

Dés le 24 août', e l le ' rep'rè'nait sur toutes les l ignes le transport des mar-chandises nécessaires à l 'a l imentat iou et à certaines indnstr ies intéressant la défense nationale.

E l l e s 'e f força i t en m ê m e temps de perme l t r e , par autorisat ions spéciales, ceux des autres transports qui répon-daient à un réfe'l besoin.

Le 3 octobre , le trafic de 'Grande el de Petite Vitesse a été étendu aux mar-chandises de toutes natures sur ta plus grande partie du réseau, à l ' except ion de la z ône c omprenan t l e » l ignes situées daus le i r ianglë Paris, V ie rzon ,Sa inca i ze , pour lesquel les , en raison des nécessités mi l i ta ires, des restr ict ions étaient encore imposées De plus, en raison des facil i-tés que donne l 'ex istence de quatre voies aux ' abbrds 'de Par is ,cet te dern ière gare , ainsi que cel les de la Petite Ceinture et de la Banl ieue jusqu 'à Juvi,>y (exclus^ ont bénéf ic ié «l'un r ég ime très l ibéral .

De nouvel les amél iorat ions vont en-core être apportées à celte situation, d 'accord avec les aut ies Réseaux , â iiater du 5 N o v e m b r e Sur tout le reseau d 'Or léans, â l ' except ion de la partie s i -tuee dans le per imetre Bréngoy ,Or l éans . Montargis , et au nord-est de cette l igne , sur tout le réseau du Midi , sur celui de l'EtHt et sur la plus grande partie de fcelni du P . L. M; , le publ ic pourra expéd ie r el recevo i r toutes marchano i -ses par très larges quantités.

D'autre part, aiors que jusqu ' i c i les expédi t ions étaient ef fectuées sans au -cune responsabi l i té des traosporteurs opéraot sous les ordres de l 'autorité mi l i ta ire , ce l le ci a introduit dans !e r ég ime qui est tn t ré :en v gueur le 5 NovemOre , dus disposit ions plus l ibéra-les qui , faisant' la part nécessaire d e » circonstauces ac iuél les , sont de nature a donner au publ ic des garanties c o m p a t i -bles avec ces c irconstances.

Au point d e vue du transport des voyageurs , le Réseau d'Oriéanfe' s'est e f forcé , dans la mesure permise par les besoins mil i ta ires, d ' amé l i o re r sensi-b lement le serv ice mis en v igueur au début de la mobi l i sat ion. Des express ont été créés , au nombre de deux par j ou r , pour chacune des ' l i gnes de Paris à Borrdêaux, à Nantes, à Monl luçon et à T o u l o u - e par Montauban, et d 'un sur les l ignes de Nantes à Qu impe r , de Tours à V i e r zon et de Montiuçôu à Eygurande . Un train express quot id ien vient égale-ment d être établ i , d a c e o r d avec la Compagn ie du P . L . M. , entré Bordeaux et Lyon , ainsi qu ' eu i re Nabteá ét Ly^n Les trains do la bao ï i eue iJe Pans ei dn Bordeaux oui été aug iieutes et un train supplémenta i re á été créé sur uü grand

•ombre de l iyoes ou reseku.' Les billets d 'a l ler et Ы о ' и г «t les cariés ' d 'aboone-m>-nt ont été rétablis, et les billets du fa-mine , de vacances, de slalions ih^roia-iHs ou baloéaiire.s delivr'es aDterieuremeut au comuiencement Oe i i g u e r r « , seront acceptés, pour le retour , jusqu 'à la fiu te l 'année.

Chemins de fer de l'Etat Transports commerciaux sur le réseau

de l'Etat La Commiss ion du réseau de l'Etat

vient d 'accorder , à dater du 5 Novembre courant , avec l ' approba t i on 'de l 'autorité mil i ta ire et sur les instances du Minis-tère des TraVàtix ^ptibiics; de nouvelles faci l i tés pour les transports c o m m e r -c iaux, t an t ' en trafic intér ieur qu'en t r a -fic d irect avec les résftanx du Midi, d 'Or léans, de P , L . M. et des Ceintures •le Par is .

Eu ce qui conce rne les voyageurs, a u -cune Himitàtion de poids n 'est 'prescr i te ( jour les bagageh et ces derniers p e u -v e n t ' c o o i p r e n d r e les "échanii l lon^ des voyageurs de c o m m e r c e .

Pour les marchaodises , la zone dans laquel le chaqi ie expédit ion qtiieire qu'en M)it la nature, peut compor i e r jusqu'à 10 w a g o n s s'eténd touies les' l iyaes du reseau, sauf a cel les qui sont comurises dans la Zône defe'armées r l igne le Havre, Rouen, Achéres, Versai l les et lignes - i tuées au ndrd et à l'est). Dans la zone desservie par ces dernières l i g n e s , o o pO'irra expédier p^r charjjernents p o u -vant atteindre 5 wagons les bestiaux, les céréales ; les coûabustibles minéraux et végétaux, les farines et Igs vins. Les en-vois codipreriant jusi iu 'à '2 w^gî>ns ^ont l 'autre part aul.-risés, notamment, pour

les c idres , les -calés', les ÎTo'fbages, le? Iru ts, les huiles, le lait, les légumes, le oéirolB, le benzo-tV l e^ es-senCes miné raies, les p o m m e " de terre, le se , le ̂ п-cre, la viande abattue ou les volaides, les conserves alniieutàires.

La Commi-s iou de ré.seau se réserve l 'at l leurs d'a'utbriser, sur deuiande spé-

ciale, des expedi t ious plus i raporantes que cel les qui sont spéci f iées ci-dessus pour les diverses zones.

Enf in , une liaodificaiinn essentiel le ôst apportée à la clause de responsabil ité, qui est maintenant- l ibe l lée ainsi :

« Le Réseau n 'encourt aucune respoa-» sabii ite du fait de la durée des iraus » ports commerc iaux autorisés en vertu » de l 'art icle 19 du règ lement sur les » transports stratégiques.

» I l est responsable des pertes et » avaries résultant d 'une faute lourde de » -es agents «inot il ne pourrait rattachfr л la cause à I ét t de guerre

» Toute fo is , Cette responsabi l i té ne » s 'étend pas aux avaries et aux déchets, » qu i , en raison de la nature de la mar-» chandise, sont la conséquence de la » durée 'du transport »

Des af f iches apposées dans les gares renseignent en détail le public, sur les nouvel les disposit ions dont i l s 'agit . »

* *

Par suite de nouvel les réquisit ions de ^ l 'autorité mi l i ta ire , l 'Administrai ion des Chemins de fer de l'Etat fait connaître qu il ne lui est plus possible de continuer i depuis le 3 N o v e m b r e courant, la l ivrai--on à domic i l e à Pans , des colis-postaux et des messageries, contenant des mar- ; chaùdisies ordinaires'.

Les col is destinés aux mil i taires ainsi que ceux contenant des denrées, provi-sions et marchaodises périssable^ conti DUeroni seuls a être livrés à domici le , dans la mé'sure 'du' j ) ssible.

Vu par nous Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérant Hôtel de Ville de Saumur, 494*. LI MAJBI¡

Certifié par l'imprimeur soussigné