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The Dust of Death by Os GuinessReview by: Danièle Hervieu-LégerArchives de sciences sociales des religions, 20e Année, No. 39, L'Evolution de l'Image de laMort dans la Société contemporaine et le Discours religieux des Eglises (Jan. - Jun., 1975), p.230Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30128439 .

Accessed: 10/06/2014 19:12

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

crits connus. On aimera sans doute aussi le chapitre traitant de la thbologie des vaudois, encore qu'un minimum de r~flexion et de critique sociologique y eit 6td bienvenu.

Signalons une erreur typographique qui crave les yeux : p. 283 et 509, il faut lire ( R&- forme du XVIe sidcle et non du XIVe! L'ouvrage comporte d'ailleurs un peu trop de coquilles A notre goikt, et m~me quelques fautes de frangais (vocabulaire et syntaxe) qui btaient Avitables.

Jean S~guy.

39.250 GROSCURTH (Reinhard), 6d.

Wandernde Horizonte auf dem Weg zur kirchlicher Einheit. Francfort/Main, Lem- beck, 1974, 190 p.

Publication en allemand des communica- tions pr~sent6s A la confdrence ((Faith and Order a de Salamanque (septembre 1973). Huit variations d'un point de vue thbologique, sur le thbme: ( repr(sentations de I'unit6 et modules d'union

Jean Sdguy.

39.251 GUINESS (Os).

The Dust of Death. A Critique of the Esta- blishment and the Counter Culture and a Proposal for a Third Way. Downers Grove (Ill.), Interversity Press, 1973, 419 p.

Brassant A grands traits les principaux aspects de la crise actuelle de la conscience occidentale - et principalement les formes exacerbbes qu'elle revft aux Etats-Unis, 4cartelhs entre le traumatisme vietnamien et

l'impdrialisme triomphant d'une puissance technique inbgalJe -, O. G. fait l'inven- taire des impasses ou s'engage, selon lui, une

g~ndration qui tente d6sespdrdment de faire face A la violence institutionnalisue de la soci~t6 technocratique. Passant en revue les diverses modalit~s, individuelles et collectives, du (( Grand Refus , de la Beat Generation aux hippies, des jeunes gens en colkre A la Nouvelle Gauche, il Avoque les retomb~es de l'6chec du radicalisme politique, les voies multiples de la quote du ( Paradis maintenant n: drogue et

experience psych6dblique, religions orientales, occultisme, bcologisme, etc.

Rejetant A la fois la logique de la socibt6 technologique et la contre-culture, il voit dans le christianisme la seule possibilit ouverte pour secouer la ( poussibre de mort )) qui noie progressivement la civilisation occi- dentale. R~cusant avec une 6gale vigueur la petrification iddologique du christianisme officiel, sans prise aucune sur la conscience moderne, et le confusionnisme commercial de la Jesus Revolution, soulignant I'impuissance 6gale du libbralisme thbologique et du fonda- mentalisme A revivifier le message chr6tien, il plaide pour " un christianisme radical cons-

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tructif ) rbhabilitant un personnalisme huma- niste, capable de fonder une pratique sociale originale, aussi 6loignde de la soumission A I'ordre dominant que de la resistance sans issue des desperados de la contre-culture. Ce plaidoyer passionn6, ofl se livre, autant qu'une r~flexion thborique, I'expdrience personnelle de l'A., est une piece originale dans le dossier des ( r~ponses spirituelles

> aux contradictions vy-

cues de la jeunesse intellectuelle dans les pays capitalistes avanc~s.

Danible Hervieu-Leger.

39.252 HIGY (Pierre).

L'Autorit6 dans le catholicisme contem- porain, du Syllabus A Vatican II. Paris, Beauchesne, 1975, 299 p. (Thbologie histo- rique, 30).

Cette these de 3e cycle, oeuvre d'un Fran- gais qui enseigne aux Etats-Unis, a 6td, nous dit-on, pr~par~e sous la direction de R. Bar- thes, soutenue A Nanterre devant un jury prdsid6 par le penseur marxiste H. Lefebvre, avant d'8tre publi~e dans une collection de thdologie historique fondde par feu le cardinal Daniblou. Ce jeu de socidth retiendrait l'atten- tion si la th~se le mdritait: elle est profond&- ment ddcevante. Thbologiquement, car on y trouve d'6tranges assertions, que tout homme peut penser mais non faire penser A d'autres sans contr6le. Sociologiquement, car on n'y sent aucune 6paisseur, comme si les textes ne reposaient sur rien. H-istoriquement, car ils prennent souvent le sens que l'A. leur attribue, assez bloigne de ce qui fut leur sens reel. Mdtho- dologiquement, enfin, si l'on peut dire, car l'ouvrage aurait pu pr~tendre B la rigueur des disciplines linguistiques qu'il invoque. Tout le monde n'est pas Barthes ou Foucault, et il ne suffit pas de les citer.

((La pensbe catholique du XIXe sidcle, a 6th obs~d~e par la question morale de I'obbis- sance due aux princes. Toute autoritd vient de Dieu. Qui s'ellve contre l'autoritd, se rebelle contre l'ordre dtabli par Dieu. Tel fut le leit- motiv de la pensde pontificale au XIXe sib- cle n (p. 30). L'erreur d'aiguillage est 1?: c'est un art du ddcoupage, qui ne doit rien A l'ana- lyse. (( Jean XXIII tenta de renverser la ten- dance stculaire qui avait fait du pape le signe absolu de la vdrit6. De ses efforts sortit Vatican II, qui remit le catholicisme sur les rails de l'histoire... Ce sont les insuffisances de Vatican II qui devaient conduire A la crise de I'autorit6 qui secoue le catholicisme depuis la publication de Humanae Vitae n(p. 15-16). Cette sociologie me laisse aussi r~veur que cette histoire. Et pourtant, ecrit fort bien l'A., ( un texte ne se comprend qu'en fonction de l'his- toire qui lui donna naissance (p. 93). Mais I'histoire, ici, n'est pas simple, et elle est sou- vent fort diffdrente de nos fantasmes.

Emile Poulat.

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