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L'EXISTENCE DES PETITES REVUES Author(s): John O. Godden Source: Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique, Vol. 61, No. 1 (January/February 1970), pp. 2-4 Published by: Canadian Public Health Association Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41984415 . Accessed: 17/06/2014 22:02 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Canadian Public Health Association is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.78.244 on Tue, 17 Jun 2014 22:02:13 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

L'EXISTENCE DES PETITES REVUES

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Page 1: L'EXISTENCE DES PETITES REVUES

L'EXISTENCE DES PETITES REVUESAuthor(s): John O. GoddenSource: Canadian Journal of Public Health / Revue Canadienne de Sante'e Publique, Vol. 61, No.1 (January/February 1970), pp. 2-4Published by: Canadian Public Health AssociationStable URL: http://www.jstor.org/stable/41984415 .

Accessed: 17/06/2014 22:02

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

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stream of messages directed at him, re- sponding only to those that can be taken in at a glance, or those that make a special ap- peal to his professional interests. Easy writing - especially that done on a dictating ma- chine, makes hard reading. If, as a manu- script editor, you are not working at or about Grade 3, you have not yet begun to serve. Hewitt in his paper "Medical Editors and Their Work," (1) describes the duties at this level succinctly. "He straightens out manu- scripts as they lie before him. He remedies faulty diction, faulty sentence structure and paragraph structure, faulty structure of the whole and erroneous arithmetic; he clarifies terminology, categories and the thought (logic), all of these in so far as internal evi- dence will allow him to do so. If he finds, or suspects, that a paper does not agree with itself, he makes it so agree, if he can, from what the author has included in his manu- script. If he cannot make it so agree from what the author has written, he notifies the author . . If you can do this, you can bring authors and readers together, while serving both. (Parenthetically, anyone interest- ed in supporting our health journals should read this short paper. I don't know any other like it.)

For the reader: "Every little bit helps." This journal's more

than 3,500 subscribers in Canada and abroad each contributing a few hours annually could provide the editor with a superb intelligence network. Thus plugged in to every health unit, laboratory, and clinic, he could keep all the public health disciplines in close touch. Therefore, in the Seventies, think news: think Journal. No matter how diffident you may feel please contribute - to begin with you need only a news note about Ricky Raccoon or your unit's new venture into family plan- ning. Make this your journal.

In summary, journals die, not because of external stresses, however severe, but because their sponsors will no longer pay the price for their continuance. Journals like nations die first from within. In the beginning (and the Canadian Journal of Public Health is here making a new beginning) be modest - accept and publish any material that will be of real use to your constituents, earn and then keep grass-roots loyalty among your readers and, insofar as you are able, make each number of your journal reflect the high purposes of the health professions.

John O. Godden, M.D., C.M., M.Sc. ( Med .)*

Reference: 1. Hewitt, R. M.: "Medical Editors and their Work." The Journal Lancet , Minneapolis, March 1952,

72: 145.

♦Division of Postgraduate Medical Education, University of Toronto.

L'EXISTENCE DES PETITES REVUES

T ES TEMPS sont durs. Nous n'en sommes ^ plus aux jours heureux des marchés publicitaires florissants. M. Kierans, en voulant rendre les services postaux économi- quement viables et le Gouvernement en pre- nant une attitude rigide vis-à-vis de l'industrie pharmaceutique ont réduit la revue scientifi- que à faible tirage à sa forme originelle, celle d'un service coûteux mais essentiel. Com- ment, dans un milieu hostile - hausse des prix, manuscrits en nombres limités ou insuf- fisants, lecteurs distraits ou indifférents -

une petite revue professionnelle peut-elle survivre?

Il semble que nous soyons prêts à financer une revue aussi longtemps que cette dépense se justifie pour des raisons politico-écono- miques. Mais, si la situation s'améliore et sur- tout si le journal passe par une période de prospérité, la plupart d'entre nous refuseront de payer à nouveau la note. En fait, de nom- breuses personnes refuseront leur appui à la revue et adopteront l'attitude de la monta- gnarde dont le mari luttait avec un ours:

2 Canadian Journal of Public Health Vol. 61

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"Vas-y, ours!" "Vas-y, mari!" Autrement dit, nous supportons mal la prospérité. Les re- vues, comme toutes les entreprises coopéra- tives, croissent et décroissent. Il semble que nous devions périodiquement les perdre - de façon absolue ou relative - avant de re- découvrir qu'elles sont essentielles à la réali- sation de nos buts principaux, professionnels, éducatifs et civiques.

Nos revues ont été créées pour renseigner, inspirer et avant tout pour unir des groupes professionnels dispersés. L'essor des moyens de communication depuis la deuxième guerre mondiale n'a pas réduit ce rôle parce que nos membres sont "seuls dans la foule", isolés par une sorte d'excès de communication, impor- tunés et distraits par l'avalanche de messages qui tous réclament leur attention. Ce milieu encombré offre à la petite revue sa chance, bien qu'il lui soit essentiellement hostile. Par- mi le flot d'élégantes publications commer- ciales à l'intention du grand public, le petit journal, s'il représente vraiment son milieu, peut être adopté par le lecteur, devenir un guide de confiance qui lui apporte ce qu'il y a de mieux dans son domaine particulier. Pour cela, il faut cependant que ses comman- ditaires étudient soigneusement sa clientèle, en déterminent les besoins et adaptent chaque numéro à ces besoins.

Avec une direction compétente, la petite revue, pour survivre dans les années 70, de- vra respecter les règles suivantes:

Pour le conseil de rédaction: 1. Rendre à César . . . Servez-vous des

revues que vous rejetez pour vous instruire mais rappelez-vous que leurs buts ne sont pas les vôtres. Posez- vous à nouveau la question immémoriale: A quoi sert à un journal d'ap- porter des revenus à ses propriétaires s'il en vient à perdre à son âme? Le commanditaire de publicité a des droits mais ces droits ne dépassent pas le cadre des pages de publicité - pages qui doivent être aisément recon- naissables et ne pas se confondre avec les édi- toriaux. Il est indispensable que les chefs du rédacteur sachent ce qu'ils veulent et la règle est la suivante: "service d'abord, bénéfices ensuite". Une revue dont la principale raison d'être est de gagner des revenus, "oui ou non", ne peut considérer ses obligations pro- fessionnelles que d'une façon superficielle.

2. Traitez bien votre rédacteur. C'est sur- tout par l'expérience que les rédacteurs ac- quièrent la gamme variée de leur talent. Plus vous les gardez longtemps, plus ils deviennent utiles. Une revue qui change souvent de ré-

dacteur le fait aux dépens de la stabilité, de la continuité et de ce caractère irremplaçable qu'un bon rédacteur donne à sa revue. En fait, si vous chassez un rédacteur acceptable, où en trouverez-vous un autre, à l'heure ac- tuelle? La neuvième loi de Murphy s'ap- plique dans ce cas-ci "chaque fois que vous changez de rédacteur, vous payez plus et vous recevez moins". En dernier lieu, une fois votre rédacteur choisi, faites-lui pleine- ment confiance.

Pour le rédacteur: Etudiez vos lecteurs: Essayez de mériter

l'attention du lecteur moyen. Le profession- nel de la santé a de plus en plus tendance à arrêter le flot de messages qui lui sont des- tinés pour ne réagir qu'à ceux qu'il peut ab- sorber en un coup d'œil ou qui ont un intérêt particulier du point de vue professionnel. Lorsque l'on écrit sans faire d'efforts - en particulier lorsque la rédaction se fait au dic- taphone - c'est la lecture qui est pénible. Si, en tant qu'éditeur de manuscrit, vous ne tra- vaillez pas à peu près au niveau de la 3e année, vous ne faites pas votre travail. Hewitt décrit succintement les tâches à accomplir à ce niveau dans sa communication "Medical editors and their work" (les rédacteurs médi- caux devant leurs responsabilités): "Il met en ordre les manuscrits qui se trouvent devant lui, il corrige la mauvaise diction, les mau- vaises constructions de phrases et de paragra- phes, la mauvaise structure dans son ensem- ble et les fautes de calcul, il éclaircit la termi- nologie, les catégories et la pensée (logique), tout cela dans la mesure où le fonds lui per- met de le faire. S'il découvre ou suppose qu'il y a contradiction dans les idées, il supprime cette contradiction s'il le peut, d'après ce que l'auteur a indiqué dans son manuscrit. S'il ne le peut pas d'après ce qu'a écrit l'auteur, il notifie celui-ci". Si vous pouvez accomplir ces tâches, vous rapprocherez auteurs et lecteurs en servant les uns et les autres. (A ce sujet, toute personne qui s'intéresse à nos journaux d'hygiène devrait prendre connaissance de la brève communication de M. Hewitt. Je n'ai jamais rien lu de pareil).

Pour le lecteur: Chaque petite chose compte: Si les quelque

3,000 abonnés à cette revue, au Canada et à l'étranger étaient prêts à y contribuer quel- ques heures chaque année, le rédacteur dis- poserait d'une source extraordinaire d'infor- mations. Il recevrait des renseignements sur tous les centres, laboratoires, cliniques, et pourrait établir un contact étroit entre toutes

.Tan/Feb 1970 Editorial Section 3

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les disciplines dans le domaine de l'hygiène. Dans les années 70, "pensez nouvelles, pen- sez revue." Quelles que soient vos hésita- tions, envoyez quelque chose, même si pour commencer il ne s'agit que d'un entrefilet sur le raton Ricky ou sur la nouvelle incursion de votre service dans le domaine du contrôle des naissances. Faites de cette revue votre re- vue.

En résumé, si les revues meurent, ce n'est pas à cause de pressions extérieures, si sé- vères soient-elles, mais parce que leurs com- manditaires ne sont plus prêts à faire ce qu'il

faut pour qu'elles continuent à exister. Les revues, comme les nations, succombent à des maladies internes. Au début (et la Revue ca- nadienne de santé publique prend un nou- veau départ), soyez modeste - acceptez et publiez tout ce qui peut être utile à vos lec- teurs, gagnez leur fidélité fondamentale, gar- dez-la, et, dans toute la mesure du possible, faites de chaque numéro de votre revue le porte-parole des idéaux élevés des professions dans le domaine de la santé.

John O. Goddert, M.D., C.M. , M.Sc. (Med.)*

* Section des études de médecine du troisième cycle , Université de Toronto.

THE JOURNAL'S ADOPTION

"D ESTYLING of the Canadian Journal of ^ Public Health for 1970 has been a stimulating and satisfying project for the Edi- torial Board. It should be done more fre- quently to help clear the cobwebs and to keep us up to date.

Our early predecessors to the Journal be- lieved in frequent change judging from the short time span for the covers illustrated on the opposite page. These four covers were used by Dr. Edward Playter on a journal he published between 1874 and 1892 as a pri- vate venture to promote public health. This was a period when few people appreciated the importance of prevention.

Whether for lack of support or interest Dr. Playter had to discontinue his publication in 1 892. A similar venture was undertaken some 18 years later by two other Toronto physicians, Dr. Duncan Anderson and Dr. L. M. Coulter. Their enterprise was more timely since it coincided with steps being taken else- where that same year to form a national pub- lic health association. This was at Ottawa where a meeting called by Dr. George Por-

ter, then Secretary of the Canadian Public Health Association, discussed the formation of a national health body. Out of this meet- ing in 1910 the Canadian Public Health As- sociation was formed.

Whether in retrospect it could be said that an association was in the market for a jour- nal or that a journal was seeking the support of an association the health journal of Dr. Anderson and Dr. Coulter was adopted im- mediately by the newly formed CPHA as its official publication.

The complete story of our Journal and of the CPHA must include the events linked with Dr. Playter. His struggle to promote public health is a most inspiring one, and it is told in some detail by Dr. R. D. Defries, a distinguished public health figure in his own right and a former longtime editor of the Ca- nadian Journal of Public Health. Space will not permit a retelling of the story in this is- sue, but a reprint of Dr. Defries' article on Dr. Playter is available upon request from the Association.

4 Canadian Journal of Public Health Vol. 61

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