4
Paroles de festivaliers 1 vendredi 7 octobre 2011 soyez nombreux à nous faire Partager vos émotions edito la citation du jour « J’aime la vie quand elle rime à quelque chose » Claude Nougaro 1 aPrès 1 an de cavale, le lapin mangeur de mots, d’illustrations et d’émotions déambule à nouveau dans les rues de Poitiers ! 3 boites aux lettres comme acolytes : Palais de justice, Place du marché, Parvis Notre Dame et 1 point de chute à l’Express Lab pour vous exprimer et partager avec nous votre ressenti sur le festival ! La photo du jour tout tout tout vous saurez tout sur le toutou... Photo : Justine Pelleray

L'exPress PaPier n°1

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Libre expression, L'express papier, Les Expressifs, Poitiers Jeunes, Festival, Art de rue

Citation preview

Page 1: L'exPress PaPier n°1

Paroles de festivaliers

1 vendredi 7 octobre 2011

soyez nombreux à nous

faire Partager vos émotions!

edito

la citation du jour

« J’aime la vie quand elle rime à quelque chose »

Claude Nougaro

1

aPrès 1 an de cavale, le lapin mangeur de mots, d’illustrations et d’émotions déambule à nouveau dans les rues de Poitiers ! 3 boites aux lettres comme acolytes : Palais de justice, Place du marché, Parvis Notre Dame et 1 point de chute à l’Express Lab pour vous exprimer et partager avec nous votre ressenti sur le festival !

La photo du jour

tout tout tout vous saurez tout sur le toutou...

Photo : Justine Pelleray

Page 2: L'exPress PaPier n°1

exPres slam’

Par l’association L’astre en moi

Manu et Natacha répondent à nos questions.

Vous travaillez avec des bénévoles…N : Ils sont une vingtaine. On adore les gens, surtout quand ils nous offrent des bouts de souvenirs. En échange, on tente de les embarquer dans notre univers et de partager des techniques d’art du spectacle.M : On aime voir comment l’alchimie des gens et des histoires peut créer une œuvre, une effusion.

Maintenant parlez-moi un peu du spectacle...M : C’est une sorte de petite gosserie. On parle de Poitiers, de cette place, de souvenirs… Les gens découvrent le « grand archi-tecte »…

Vous parlez de la place ? N : Pas seulement mais oui. On a entendu pas mal de critiques sur cette place. M : On a eu un vrai questionnement politique à ce sujet. Le centre n’est plus un lieu de vie sociale mais plus un espace de non vie. Mais on ne veut pas casser, se moquer, détruire, ce serait trop facile.N : Oui, on veut faire tout ça dans la bonne humeur et se débar-rasser des énergies négatives. Quelque chose à ajouter ? M : On a vraiment envie de dire aux gens : « ok, maintenant il y a un festival qui commence, allez-y ». On veut remettre en valeur ce projet artistique.A (passant par la) : Et citoyen aussi ! Morgane

Par ToutatisUn festival des arts de la rueEt tout est gratisDe la poésie aux mots les plus crusPar tous et des arts pour tousPour les Brigadiers ou Les Royales CanaillesUne véritable partouzeEntre des gars d’hier et ceux qui font ripaillesTu t’attendais à quoi ?A contempler des dégâts Féros,Le retour de Sales Petits Bonhommes à crêtes d’iroquoisOu voir des belles dames sortir du carrosseAlors la! Tu risques d’être déçuMais il n’est Jamais trop d’art

Pour que tu reprennes le dessusOsez la découverteDes produits locaux de Zo ProdOu du crew hip hop (and co ?) d’ArkansonQuand certains à Poitiers les négligent dans la progLes expressifs vous servent du rap sur papier cansonMais ne soyons pas à un Idiogramme presEt profitons de tous les GroupenfonctionQui vont nous faire penser et MaraisJe vous souhaite de très belles connexionsRésistances à l’appel de nos canapés!Pour que ce soit une affaire KiroulIl est temps par magie de Passero fils de PPPAbracadabrachkoff..... Cooooool

Onizuka2

les batteurs de Pavés...

(la suite)

Page 3: L'exPress PaPier n°1

-Un tantinet con ?

-Et elle t’a dis quoi Anita ?

-Je sais pas, elle m’a racroché au nez !

La pluie reprenant, un technicien :« Ah ! Y’a même les filles qui viennent se réfugier chez nous ! »

Entendu à l’espace Pro :

-Tu veux des cendriers pour quoi ?

-Baaah, pour mettre des cigarettes !

On est pas venus déguisés en feuille de chou pour se faire bouffer le cul par un lapin !

«J’adore les artistes qui se curent les dents avec

les tickets boisson !»

3

sur le vif

« Un an déjà est passé et ça y est Les Expressifs sont de retour. Et le festival ramène avec lui son journal. 2010 avait marqué le grand retour de L’ExPress PaPier et vous aviez été nombreux à le lire, à en rire mais surtout à le nourrir par vos textes, vos dessins et vos coups de gueule. Pour la rédac’ de l’année dernière, ça avait été un grand moment que de relancer ce journal. Nos nuits blanches de festival étaient consacrées à vous relire, vous déchiffrer parfois, à nous délecter de vos messages et surtout à tenter de n’ oublier personne. Il n’y avait rien de plus gratifiant que de trouver vos nombreuses contributions tous les soirs. Bref on a adoré ces moments avec vous et on en redemanderait presque ! Comme vous l’aurez remarqué, L’ExPress PaPier a subi un petit lifting et la rédac’ 2011 faite d’anciens et de nouveaux semble remontée à bloc. Comme l’année dernière, ils ont besoins de vous car se sont vos messages qui font de l’ExPress PaPier sa raison d’être.La rédac’ 2010 vous souhaite à tous un bon festival et est impatiente de vous lire »

Olivier

Bénévole depuis 2005 sur les Expressifs, je ne serais pas là pour l’édition 2011. Premiers câbles roulés, premiers projecteurs accrochés, premiers chapiteaux montés et bordures de trottoirs brassées. Retrouvailles festives à la Chapelle des Gaillards, premier popotin rencontré…Aurel…Equipe que l’on retrouve chaque année avec plaisir. Mes premières expériences en technique et aujourd’hui je ne serais pas là car je continue mon chemin à Marseille ! Merci pour ce festival et surtout : ON LACHE PAS L’AFFAIRE ! Céline

le clain d’oeil snif...

« Entrer en scène, c’est une demande d’amour » Yves Reynaud

Page 4: L'exPress PaPier n°1

Nous avons tous un « grand-père qui... » caché dans nos souvenirs. Il nous appartient de nous réap-proprier cette mémoire familiale, parcellaire et pourtant commune : nos « grands-pères qui » ont tous vécu leur propre histoire, et c’est l’ensemble de toutes ces épopées individuelles et surtout la tendresse et le respect avec lequel nous en parlons qui créent notre présent. L’artiste est là pour les mettre au jour, faire exister un moment fragile et éphémère dans lequel nos bles-

sures et nos fiertés passées peuvent être dites et partagées : ce qui s’est passé est violent, terrible, insup-portable, et pourtant, ensemble, nous pouvons en faire du beau.

Résistances est une œuvre à la fois profondément personnelle et an-crée dans son époque. Elle met en jeu la généalogie réelle de l’auteur comme un appel à l’histoire de tous, au cours d’un siècle auquel chacun d’entre nous a encore accès par une mémoire directe. Parole

singulière, elle voit le jour à un moment où le mot « résistances » sort de son contexte historique pour faire à nouveau irruption dans le monde contemporain. François Godard a imaginé ainsi non plus la création d’un spectacle puis d’un autre mais d’une saga, où il serait question d’évoquer différentes formes de résistance, de rappeler ce qui a existé dans un passé proche, afin de mieux s’interroger, au tra-vers de l’émotion artistique, sur les combats à mener aujourd’hui.

Ce journal est édité dans le cadre du festival Les Expressifs par Poitiers-Jeunes, association loi 1901.

12 rue Charles Gide, 86000 PoitiersTel : 05.49.50.73.49 - Fax : 05.49.41.32.89

www.lesexpressifs.com / www.poitiers-jeunes.com

Directrice de publication : Anita MoreauRédaction : les gens, vous, nous

Impression : Imprimerie Nouvelle / Dépot légal à parution.Licences : 2-1036860 / 3-1036861

4

mes P’tites résistances du quotidien

ça bénévole exPress identité : Charlotte, 26 ans, poitevine

Peux-tu nous expliquer, enfin expliquer à tous nos merveilleux lecteurs, ton rôle sur le festival ?Je participe, au spectacle de Group Berthe, à la performance collective de la Surfrider Fondation et j’ai aussi participé à l’inauguration du festival avec les Batteurs de pavés et Groupenfonction... Ah oui, et je suis bénévole volante pour le reste du temps !

Charlotte, tu es partout ! Qu’est ce qui t’a poussé à faire toutes ces choses ?Je suis Les Expressifs depuis toujours et j’ai travaillé dans les arts de la rue pendant 3 ans à Tours donc comme j’ai du temps en ce moment, j’en profite ! Et puis, j’aime beaucoup les propositions où la place de l’amateur est mise en valeur, pas de barrières entre spectateurs et artistes, on est là comme allier, on contribue. Le fait que des gens de tous âges, de toutes catégories sociales se retrouvent et prennent des risques en participant, je trouve ça très émouvant.

interview grouPenfonction, Rodolphe Gentilhomme.

Comment est venu votre projet de «création participative»?

R : Arnaud Pirault, le créateur, a voulu ouvrir le projet initial, porté par des gens de théâtre, à des gens dont ce n’est pas le métier parce qu’à la base, c’est la recherche du don et de la générosité. N’importe qui peut participer, ce qui compte c’est son désir à lui. Ce qui est génial pendant la performance c’est de faire corps avec les autres, les émotions de chacun se propageant comme par ondes : ça devient une «individualisation collective». Il faut parvenir à être absolument soi-même tout en restant ensemble.