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Le bon bilan de santé de l'hôpital L'ex-patron de l'union publie Une plume libre Jacques Tillier nous parle de son livre P.8 Après plusieurs années dans le rouge, le Centre hospitalier de Châlons semble avoir retrouvé l'équilibre budgétaire, mutualisation des services et accompagnement du personnel à l'appui. D'ores et déjà, il prépare son avenir en lien étroit avec d'autres acteurs du paysage médical départemental. Une stratégie placée sous le signe des synergies et du bien-être des patients. Avec, à l'horizon, une volonté partagée de renforcer et d'harmoniser l'offre de soins hospitaliers, publique et privée. P.4 et 5 Ouverture le 6/02 Ouverture le 6/02 ACHAT et VENTE d’OR 7, rue Cérès - REIMS 03 10 16 67 38 - [email protected] Seul un paiement par virement ou par chèque est réglementairement autorisé. L’activité de rachat d’or est interdite aux mineurs. La transaction liée au rachat d’or est soumise à une obligation fiscale (reçu, information...) Expertise Gratuite - Paiement immédiat É D I T I O N C H Â L O N S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°207 du 22 au 28 février 2013 chalons.lhebdoduvendredi. com La Comète : Petit cirque et petits toros P. 12 Châlons Capitale, un livre pour lire Châlons P.7 Saint-Memmie : une classe en moins à Saint-Ex P.6 Football : Nice - Reims , encore un classique P.10 @l’hebdo du vendredi Nicolas Fourrier, redresseur productif P.3

L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

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L'Hebdo du Vendredi, édition Châlons, numéro 207, semaine du 22 au 28 février 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

Le bon bilan de santé de l'hôpital

L'ex-patron de l'union publie Une plume libre

Jacques Tillier nous parle de son livre P. 8

Après plusieurs années dans le rouge, le Centre hospitalier de Châlons semble avoirretrouvé l'équilibre budgétaire, mutualisation des services et accompagnement dupersonnel à l'appui. D'ores et déjà, il prépare son avenir en lien étroit avec d'autresacteurs du paysage médical départemental. Une stratégie placée sous le signe dessynergies et du bien-être des patients. Avec, à l'horizon, une volonté partagée derenforcer et d'harmoniser l'offre de soins hospitaliers, publique et privée. P.4 et 5

Ouverture le 6/02

Ouverture le 6/02

ACHAT et VENTE d’OR

7, rue Cérès - REIMS 03 10 16 67 38 - [email protected] un paiement par virement ou par chèque est réglementairement autorisé. L’activité de rachat d’or est interdite aux mineurs. La transaction liée au rachat d’orest soumise à une obligation fiscale (reçu, information...)

Expertise Gratuite - Paiement immédiat

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°207

du 22 au 28 février 2013

c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

La Comète : Petit cirque et petits toros P. 12

Châlons Capitale, un livre pour lire Châlons P.7

Saint-Memmie : une classe en moinsà Saint-Ex P.6

Football : Nice - Reims, encore un classique P.10

@l’h

ebdo

du

vend

redi

Nicolas Fourrier,redresseur productif P.3

Page 2: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

H umeurs2 xN°207 du 22 au 28 février 2013

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Vendredi-5°1°

La météoSamedi

-5°0°

Dimanche-1°3°

Lundi-1°3 °

Vendredi 22 février Samedi 23 février Dimanche 24 février

4Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

ÉDITO

10 C'est en euros, le prix d'appel proposé par la SNCFaux futurs voyageurs de sa nouvelle offre à grandevitesse baptisée TGV OUIGO. En effet, soucieuse de

gagner de nouveaux voyageurs, la SNCF va lancer, à partir du 2avril prochain, une offre low cost, avec des voyages aux tarifs allantde 10 à 85 euros. La compagnie ferroviaire promet même un millionde billets proposés à moins de 25 euros par an, dont 400 000 à 10 euros. Mais pour ce prix, les voyageurs nepourront pas se rendre tout à fait où ils le souhaitent. En effet, les TGV OUIGO ne circuleront que sur la LGVParis-Méditerranée, jusqu'à Marseille et Montpellier, prenant leur départ de la gare de Marne-la-Vallée et s'ar-rêtant à Lyon, Avignon, Valence, Nimes et Aix-en-Provence. Néanmoins, les Champardennais pourront large-ment profiter de cette offre via la gare Champagne-Ardenne TGV puisque celle-ci bénéficie de cinq liaisons quo-tidiennes (en 30 minutes) avec son homologue de Marne-la-Vallée. A noter également que pour proposer detels tarifs, les rames TGV OUIGO ne seront pas dotées de première classe, ce qui permet de porter la capacitédes trains à 1 268 places contre 1 000 dans un duplex classique. De même, les voyageurs n'auront droit qu'àun seul bagage gratuit, et ils seront tenus d'arriver 30 minutes avant le départ. Quant à la voiture-bar, elle esttout simplement supprimée. En même temps, il est difficile d'imaginer des voyageurs dépenser davantage pourun club sandwich que pour leur billet de train...

x TV of the DeadsLes téléspectateurs de KRTV Great Falls, unechaine locale de l'Etat du Montana n'enn'ont pas cru leurs yeux la semaine dernièrequand, au beau milieu d'un programme detalkshow, le son s'est subitement stoppé,laissant place à une sirène des plus stri-dentes, pendant qu'un bandeau bleu appa-raissait à l'écran. Sur ce dernier on pouvaitnotamment lire « Les autorités civiles devotre zone signalent que les morts sortent deleur tombe et attaquent les vivants (...) Neles approchez pas, ils sont dangereux ».Une alerte pour une attaque de morts-vivants, rien que ça ! Et le message sevoulait encore plus précis, « les mortsdevraient sortir de terre entre 14h33 et14h48 ». Affolés, certains téléspectateursont appelé dans l'instant les services de se-cours qui ont bien sûr démenti l'information.La chaine de télévision avait en réalité étévictime d'une attaque d'un petit plaisantinqui avait réussi à pirater le réseau.

x Mauvaise porteOn ne parlera jamais assez des ravages del'alcool et surtout de ses dégâts collatéraux.Ce militaire de l'Ariège n'est pas prêt d'ou-blier sa mésaventure, sa malheureuse voi-sine non plus d'ailleurs. Parti boire quelquesverres avec des camarades du régiment,

c'est complètement ivre qu'il regagne sarésidence et entre dans son appartement.S'allongeant près de sa fiancée, Monsieurest alors pris de désir et commence à lacaresser. Sauf que passablement éméché,l'homme ne s'est pas rendu compte que lachambre dans laquelle il se trouve n'est pasla sienne et pour cause, le logement estcelui de sa voisine. Une voisine qui seréveille sursaut et se met à hurler, stoppantnet les préliminaires du soldat. Entendu parla police, il assure et jure que c'est à sa com-pagne et seulement à elle, qu'il voulait fairel'amour. L'individu a tout de même été misen examen.

x Quand ça veut pas...Jean-Claude aurait pu couler une retraitepaisible... s'il n'était pas censé être mort.Déclaré décédé en 2008, ce sexagénaire deLa Roche-sur-Yon est victime d'une erreur del'état civil et s'en rend compte lorsque sonRMI n'arrive plus chaque mois. Après s'enêtre inquiété auprès de l'Urssaf, celui-citombe des nues quand son interlocutrice luiannonce sobrement « Mais Monsieur, vousêtes mort ! ». Après des mois de courrier etde bagarre contre l'administration, Jean-Claude parvient finalement à récupérer sonidentité en 2009. Pensant alors enfin pou-voir se reposer et profiter de la vie, voilà

qu'en juin dernier sa retraite complémen-taire ne lui arrive plus pour les mêmesraisons : déclaré mort. Le voici de nouveauenglué dans un combat contre une admi-nistration qui semble décidément bienimpatiente d'avancer sa date de trépas.

x Tous les moyens sont bonsAu Pakistan, la ville d'Abbotabad est désor-mais célèbre pour avoir accueilli lesdernières années de vie du terroristeOussama Ben Laden. Ce dernier ayant étéfinalement tué à l'issue d'un assaut nocturnemené par un commando américain le 2mai 2011. L'histoire aurait pu s'arrêter làmais c'était sans compter sur les idéesquelque peu saugrenues des professionnelsdu tourisme local, qui prévoient de constru-ire prochainement un parc d'attractionsdans la ville, à quelques encablures seule-ment de la maison de l'ancien chef d'AlQaida. Prétextant vouloir faire oublier l'as-sociation Ben Laden-Abbotabad, plusieurspromoteurs commenceront la semaineprochaine la construction d'un espace quidevrait, à terme, accueillir des activités deparapente, de mini-golf et de sports nau-tiques. Objectif avoué : permettre auxétrangers, occidentaux notamment, deregarder la ville autrement.

Coup d'œil sur le monde

Mercredi 20 février, deux géants des hautes tech-nologies ont fait des annonces. Pour une fois, lavedette n'est pas Apple, qui semble tourner enrond depuis que le gourou s'en est allé. Google,d'un côté, a lancé un site internet pour trouver descobayes fortunés (ou des cochons de payeurs...)pour ses lunettes connectées. Les lunettes Googlesemblent promettre tout, sauf que le géant améri-cain ne semble pas vraiment savoir quoi, précisé-ment. D'où la recherche de bêta-testeurs à1 500€ la paire de lunettes, quand même, pourtrouver les utilités concrètes.Le même jour, le japonais Sony lance à l'occasiond'une conférence style feu-Steve Jobs sa nouvelleconsole de jeu, baptisée Playstation 4. Démos dejeu, témoignages d'éditeurs plus que ravis, priseen main de la nouvelle manette. Mais point deconsole ! Pas un objet, pas une image. Le produitsera dans les rayons pour la fin de l'année, avantles fêtes, évidemment. L'un, donc, a un produit fini, mais a besoin d'uti-lisateurs pour savoir quoi en faire. L'autre n'a pasde produit à montrer, mais il tourne comme unemontre suisse. Mais tous les deux ont sans doutede bonnes raisons d'agir ainsi. Si ça se trouve, lescobayes de Google nous diront qu'eux, avec leslunettes, ils l'ont vue, la PS4 !

Tony Verbicaro

Le chiffrexPratiques commerciales

Page 3: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

N°207 du 22 au 28 février 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété3 xS

Redressement productif

Nicolas Fourrier, tête de réseauLe 16 janvier dernier,Nicolas Fourrier, chef duservice appui au développe-ment et aux mutationséconomiques à la Directionrégionale des entreprises, dela concurrence, de la con-sommation, du travail et del'emploi, a été nommé parArnaud Montebourg com-missaire au Redressementproductif en Champagne-Ardenne.xEn détaillant sa mission à la presse,Nicolas Fourrier cherche d'abord à fairepasser un message : « La nécessité d'an-ticiper. Plus tôt on est au courant de lasituation d'une entreprise, mieux onpeut intervenir.  Un chef d'entreprisepeut ne pas avoir la vision globale deses difficultés. S'il est court pour payerles salaires ou les cotisations Urssaf, ilva aller voir sa banque. Il va peut-êtretrouver une solution à court terme pourpayer ses cotisations, mais si on détri-

cote la problématique, on peut décelerun problème de fonds propres parexemple, et travailler pour résoudrecette situation plus globale. »

Nicolas Fourrier insiste également surla notion de tête de réseau que lui et sonéquipe doivent représenter. «  Tous lesintervenants doivent faire remonter des

informations. Les entreprises, les cham-bres consulaires, les banques,l'Urssaf... Tout signal, même faible, està exploiter. »En plus de « l'effet réseau » recherché,le commissaire au Redressement pro-ductif cherche à contrarier la nature. Cen'est plus à l'entreprise de se plier auxcontingences de l'administration, maisl'inverse. «  La question n'est pas desavoir si ça fonctionnait bien avant oupas. Il s'agit de mettre en place uneorganisation en réflexion permanente eten fonction du calendrier de l'entre-prise, pas de celui de tel ou tel inter-venant. On mise sur un travail d'inté-gration forte des compétences des unset des autres, au profit des entreprises. »Nicolas Fourrier et son équipe suivent80 entreprises dans la région. Parmilesquelles « dix sont suivies de très, trèsprès  », parce qu'elles connaissent desérieuses difficultés. Cauval,Electrolux, Grantil, Plysorol, pour n'enciter que quelques-unes.«  L'action du commissaire, c'estévidemment le suivi des entreprises endifficultés, bien sûr, mais aussi le suivides entreprises qui veulent se dévelop-

per  », précise Pierre Dartout, le nou-veau préfet de la Marne et de la région.« L'innovation et l'export sont les deuxaxes de développement, expliqueNicolas Fourrier. Avec ma casquetteDireccte, on continue à pousser dans cesens avec la Région.  L'actualité desentreprises en difficulté est cannibal-isante, mais au sein de mon équipe, onn'a pas abandonné le volet offensif pourpousser le développement. On ne faitpas que du défensif.  Certes, la crois-sance n'est pas là, mais il n'y a pas lieude se résigner. On peut encore innover,produire, exporter. » À propos de la très attendue Banquepublique d'investissement, portée par laCaisse des Dépôts et Consignations etOséo, Nicolas Fourrier dit ne pas avoir« de frustration, ces acteurs jouent déjàleur rôle. À ce jour, je n'ai pas rencon-tré d'entreprise en Champagne-Ardenne pour qui il manque un outil. Etmon vrai travail, c'est de déterminer sil'entreprise peut-être sauvée, et com-ment. »

Tony Verbicaro

Nicolas Fourrier a 40 ans et travaille à la Direccte Champagne-Ardennedepuis 2000 (Drire entre 2000 et 2005). © l'Hebdo du Vendredi

Carte Scolaire

Dans la Marne, l'équilibre est espéréTandis que s'est tenu vendredi dernier le Conseil Départemental de l'Éducation Nationale (CDEN),l'une des dernières étapes dans laconcertation du calendrier scolaire2013, les prévisions d'effectifs actuelstendent à envisager un nombre d'ouvertures de classes supérieur à celui des fermetures pour laprochaine rentrée scolaire. xTous les ans à la même période, les protestationsmontent en coeur des quatre coins de l'académie.En cause, la tant redoutée carte scolaire, sorte deréactualisation annuelle du nombre de classes dansles écoles. Résultante des ouvertures et fermeturesde classes envisagées pour la prochaine rentrée,cette carte agite parents, enseignants et même éluslorsqu'elle prévoit la suppression d'une ouplusieurs classes dans une école élémentaire et/ouune maternelle, en particulier lorsqu'il s'agit de l'unique établissement scolaire du village. Si la situation peut encore évoluer dans lesprochains mois, en attendant les inscriptions de lafin juin puis les chiffres définitifs des effectifs en septembre, le Conseil Départemental del'Éducation Nationale qui s'est tenu le 15 févrierdernier a donné les grandes lignes, quasi défini-tives, de ce que sera la cartescolaire 2013. Par ailleurs, ledépartement a vu, lors de ladernière rentrée scolaire, seseffectifs croître de 160 élèves, s'établissant à 49964 écoliers répartis dans 483 écoles publiques.« Cette croissance est en rupture avec l'ensembledes constats connus depuis 30 ans dans le

département, précise Christian Adnot, Inspecteurde l'Éducation Nationale de la Marne, bien qu'ilfaille prendre en compte les réelles disparitésselon les zones démographiques ». Dans le détail,pour la rentrée 2012, les effectifs ont augmenté surla ville de Reims, de l'ordre de 194 élèves, tandisque des baisses ont été enregistrées à Châlons-en-champagne (-74), à Vitry-le-François (-14) et de

moins 12 élèves à Epernay. « Lesévolutions des effectifs sont trèsdifficiles à anticiper, d'autant queles parents inscrivent de plus en

plus tard leurs enfants, poursuit Christian Adnot. AReims par exemple, on s'attendait à une diminu-tion des inscriptions, à cause notamment dudépart des familles dont les parents travaillaient

sur la Base Aérienne 112 et pourtant à la rentréedernière ça n'a pas été le cas. ». A l'aube de la ren-trée 2013, la campagne de prévision des directeursannonce, école par école, un total cette année de50 840 élèves, soit une progression virtuelle de916 élèves par rapport au constat de rentrée.A l'heure actuelle, la Direction Académique envisage de fermer 34 classes (dont deux déjà fermées depuis septembre 2012, Saint-Exupéry à Mourmelon et Barthou à Reims). Parmi les établissements visés, citons les maternelles de Beine-Nauroy, de Boult-sur-Suippe, deBourgogne, Branly et Lapie-Verbeau à Châlons-en-Champagne, de Damery, de Matougues,Provençaux et Avranches à Reims et Les Sourcesà Vertus. En élémentaire, ce sont les écoles de

Blacy, de Blesme, Clovis Jacquiert et Croix JeanRobert à Châlons, de Cheminon, de Conflans surSeine, de Courcy, La Fontaine à Courtisols, deDizy, Rimbaud à Esternay, de Fontaine DenisNuisy, de Germaine, de Marson, de Maurupt LeMontois, Général Carré et Mazarin à Reims, deSaint Amand sur Fion, Cousteau à Sarry,Beauséjour à Tinqueux, Louis Pasteur à Vitry-le-François et Alexis Conio à Witry-lès-Reims.Du côté des ouvertures, le compte est pour lemoment à 27 avec de nouvelles classes à prévoiren maternelle à Reims uniquement (ClovisChézel, Mougne Tixier, Pommery, Charles Péguyet Ravel (les deux dernières étant des classes RRS,Réseau de Réussite Scolaire). En élémentaire, lesouvertures de classes devraient toucher cinqécoles de la cité des Sacres (Europe-Adriatique,Dauphinot, La Neuvillette, Pommery, AlfredGérard), mais aussi Le Mau à Châlons, Jules Ferryà Suippes, Jules Verne-Mermoz (RRS) à Vitry-le-François, ainsi que des écoles de Taissy, Sillery,Marolles, Mairy-sur-Marne, La Chaussée-sur-Marne et Haussignemont, plus une classe d'inclu-sion scolaire (CIS) à Fère-Champenoise. A cecis'ajoutent par ailleurs 14 ouvertures de classesconditionnelles, sous réserve des confirmationsd'effectifs à venir. Quoiqu'il en soit, il est bon de rappeler qu'entreune classe « classique » et une classe inscrite dansle Réseau de Réussite Scolaire, la balance joueraplus facilement en faveur de la seconde... D'autrepart, ces premières indications ne reflètent pas for-cément ce que sera réellement la carte scolaire de2013. L'an passé, si les 40 classes menacées de fer-meture ont bien fermé, ce ne sont toutefois pas dixmais 27 classes qui ont finalement ouvert...

Aymeric Henniaux

La carte scolaire définitive sera établie à l'issue de la prochaine rentrée de septembre. © l'Hebdodu Vendredi

27 ouvertures et 14 conditionnelles

Page 4: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

Convié au dernier conseilmunicipal, le directeur du Centre hospitalier deChâlons-en-Champagne,Francis Saint-Hubert, aexposé, chiffres à l'appui,un bilan annuel positif de l'établissement. A lademande de Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons etprésident du conseil de surveillance de l'Hôpital.

x« Des conseillers communautaireset régionaux participent également auconseil de surveillance. Ça prouvel'intérêt que portent les élus à la santéde la population, et c'est une bonnechose », félicite Francis Saint-Hubert.En chiffres et en 2012, le Centre hospitalier châlonnais a assuré plus de 18 000 hospitalisations, 72 000consultations externes, et plus de 1 000 transports despatients. « Nousavons aussiaccueilli un millierde naissances et 26000 premiers pas-sages aux urgences». Soit une moyenne de 71 patientspar jour.Côté budget, le directeur se veut opti-miste. Notamment en termes derecettes. « Nous avons terminé l'annéeavec un léger excédent. Il est encoretrop tôt pour le chiffrer, mais il doit sesituer sous la barre des 50 000 euros ».Mieux, et pour la première année, lescomptes épargne temps des salariésont pu être approvisionnés. « Ce quireprésente environ 600 000 euros paran. Jusqu'à maintenant, nous ne dis-posions pas de l'équilibre budgétairenécessaire pour répondre à ce besoin.Aujourd'hui, c'est de l'argent que nousmettons de côté ». Depuis quatre ans,en effet, l'établissement se heurtait àun déficit structurel avoisinant les 2,7millions d'euros. Un retard rattrapéces deux dernières années, grâce à lamaîtrise des dépenses. « Cela ne si-gnifie pas que nous les avons sacri-fiées, bien au contraire, puisqu'ellesont augmenté d'un peu plus de deuxmillions par rapport à 2011. Maisnous les avons orientées différem-ment. Dans des actions de soutien,dans l'investissement et dans une

stratégie de recrutement ».Ah oui, çarecrute à l'Hôpital ? « Clairement : àchaque fois qu'il nous est possible derecruter une compétence nécessaire,nous le faisons. Hors de question denégliger le renforcement des équipesmédicales au nom de la maîtrisebudgétaire. C'est un investissement àlong terme, indispensable pour main-tenir la capacité et l'offre de soinshospitalière publique à Châlons ».Praticiens en pédiatrie, en pharmacie,en imagerie et radiologie, ou encoreen cardiologie : une dizaine desmédecins a rejoint les rangs del'Hôpital l'année passée.D'un point de vue stratégique, FrancisSaint-Hubert est formel : lesinvestissements du Centre hospitalieront largement porté sur ses aspectshumains. « Les différentes réorganisa-tions menées en interne et avecd'autres acteurs demandent des effortssupplémentaires au personnel, et unaccompagnement pour les aider às'adapter, à prendre de nouvelles habi-

tudes, etc. ». Ont ainsiété déployées, forma-tions à l'appui, des poli-tiques pour la gestion des risques psycho-sociaux, et pour l'inté-

gration du handicap dans l'environ-nement du travail.Les projets pour 2013 ne s'avèrent pasmoins ambitieux. Avec trois motsd'ordre : « être accueillant, humain etefficient. Nous souhaitons travaillerdavantage avec la médecine de ville.Et poursuivre la mise en place duDossier médical personnalisé (DMP),première étape vers l'hôpitalnumérique ». Dans les tuyaux : unoutil interactif qui permettrait detransmettre en temps réel les comptes-rendus, résultats de labo et autres doc-uments administratifs aux médecins.Mais aussi un nouveau site Internet, à découvrir mi-mars sur la toile. « Nospraticiens s'associent également, avec les médecins de ville, à ce qu'onappelle l'Action Croisée, pour aiderles patients atteints de cancer à béné-ficier d'une prise en charge globale.L'Hôpital mettra des locaux à disposi-tion pour assurer les permanences ».Enfin, l'établissement souhaite revoirl'intégralité de son circuit interne, etremédier aux attentes interminablesdes patients devant le bureau desentrées aux heures de pointe.

Sonia Legendre

xSi la réponse n'est pas encore tout à fait actée par sesinstigateurs, le projet de fusion entre l'Hôpital et laPolyclinique Priollet-Courlancy semble avancer. Pour rap-pel, en 2011, ces deux établissements engageaient une

vaste opération de restructuration et de modernisation. Etcréaient un groupement de coopération sanitaire en can-cérologie. En d'autres termes, le transfert des compétencesde chimiothérapie de la Polyclinique vers l'Hôpital. « Nousavons eu des retours très positifs sur cette structure com-mune », souligne Francis Saint-Hubert, le directeur duCentre hospitalier. « Sans cela, nous n'aurions pas pupréserver cette activité sur le bassin châlonnais. Nousavons veillé à ce que les patients restent totalement libresde choisir entre le public et le privé ».De l'avis du Docteur Jean-Louis Desphieux, PDG duGroupe Courlancy, c'est « un « plus » évident pour la po-pulation. Nous envisageons de compléter cette collabora-tion en transférant l'ensemble de nos activités sur le site del'Hôpital. Les modalités sont encore en cours de discus-sion, sous l'égide de l'Agence régionale de santé (ARS) ».Se pose alors la question des changements qu'impliqueraitce rapprochement pour les patients et le personnel. « Nouscherchons des solutions pour aboutir à un équilibre médi-co-économique », reprend Francis Saint-Hubert. « Etsouhaitons que la prise en charge privée et publique coexiste. Chaque structure devra évoluer et adapter son

Projet de fusion

Polyclinique Priollet-Courlancy : fermera, fermera pas ?

la une4 xA

Les aspects humainsau cœur de la stratégie

Francis Saint-Hubert et Jean-Louis Desphieux réfléchissentà la meilleure façon de transférer les activités et le person-nel de la Polyclinique sur le site de l'Hôpital © l'Hebdo duVendredi

Le Centre hospitalier de Châlons est le troisième hôpital de la région entermes d'activité © l'Hebdo du Vendredi

Bilan

L'hôpital de Châlons en bonne santé

Page 5: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

mode de fonctionnement pour s'inté-grer au mieux. Nous offrirons des pos-sibilités au personnel afin que leséquipes oeuvrent ensemble, tout enpréservant leur identité ».Pas de licenciement à la clé, donc ? « Aucun licenciement ni aucun plan social », rassure Jean-LouisDesphieux. « Tout le personnel serarepris, dans les mêmes conditions.L'objectif est bien de conserver lesecteur privé. Nous ne sommes pas desprécurseurs, ce système de coopéra-tion fonctionne déjà dans de nom-breuses villes, comme Charleville-Mézières ou encore Romilly-sur-Seine.Il faut l'envisager comme un transfertgéographique ». Côté calendrier, lesresponsables espèrent qu'une décisionpourra être engagée d'ici la fin de l'année.

S.L

Projet de fusion

Polyclinique Priollet-Courlancy : fermera, fermera pas ?

Parmi les bonnes recettes du Centre hospi-talier de Châlons pour faire deséconomies et répondre davantage auxbesoins des patients : la mutualisation desmoyens. 2012 a donc été l'année durassemblement et de la transversalité.

xL'Hôpital de Châlons n'a pas de quoi rougir face à seshomologues. Et peut même se targuer, grâce à sa tailleet ses compétences, de jouer un rôle particulier sur leterritoire marnais. « L'avantage, et c'est vraiment unespécificité châlonnaise, c'est que nous disposons denombreuses spécialités qui couvrent les besoins de lapopulation, de la naissance à la retraite », expliqueFrancis Saint-Hubert. « Plusieurs services (chirurgiedigestive, urologie, dermato, gastro, etc.) ont pu êtreregroupés au sein même de l'établissement. Il s'imposecomme le troisième hôpital de la région. Et le deuxièmede la Marne, après le CHU de Reims. C'est un acteurmajeur. C'est aussi l'un des maillons de la chaîne. Nousveillons à travailler en complémentarité avec l'ensem-ble des autres acteurs : hôpitaux, cliniques, médecine deville, maisons de retraite ». Résultat, l'établissement sepositionne comme un hôpital de proximité, mais égale-ment comme un relais vis-à-vis de ceux à taille plusmodeste.La collaboration engagée avec celui de Sainte-Ménehould fait figure de bon exemple. « Les équipes deChâlons sont mises à disposition de son service de ra-diologie. Ainsi, nous avons pu maintenir une offrepublique en imagerie sur le bassin menehildien. Nosspécialistes y assurent également certaines consulta-tions, notamment en neurologie, en ORL et en chirurgiedigestive. Nospraticiens tra-vaillent maindans la main,avec une devise :tant qu'on peut soigner les patients près de chez eux, onle fait ».Même entente avec le CHU de Reims, et en prime, unprojet d'envergure en commun. « Sur demande del'Agence régionale de santé, nous travaillons sur lafuture Communauté hospitalière de territoire (CHT) ».Concrètement, cette nouvelle entité rassemblera quasi-ment toute la Marne, « mais aussi Rethel, Vouziers,Saint-Dizier, Wassy, Montier-en-Der et Joinville. Çapeut paraître énorme, mais ça se justifie : laChampagne-Ardenne est l'une des régions les plustouchées en termes de pénurie de la démographie médi-cale. Il existe de réelles synergies à créer pour lespatients de Saint-Dizier, Sainte-Ménehould et Vitry-le-François. L'idée : renforcer la filière hospitalièrepublique et le maillage territorial entre les établisse-ments. En privilégiant, une fois de plus, le travail en commun de toutes nos équipes ». L'Hôpital et le CHUplanchent actuellement sur une convention constitutiveet prévoient sa mise en oeuvre courant 2013. « Evidemment, nous n'allons pas envoyer les infirmièresde Châlons à l'autre bout du département. Rien ne seraimposé, et le personnel sera accompagné dans cettedémarche ».

S.L

Mutualisation

Du bien-fondédes synergieshospitalières

Renforcer la filière hospitalière publique

N°207 du 22 au 28 février 2013

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L'hôpital de Châlons en bonne santé

Page 6: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

N°207 du 22 au 28 février 2013

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xLa Ville de Châlons, bonne élève en matière d'accessibilitéÀ moins de deux ans de l'échéance fixée par le gouvernement, l'Association des Paralysés deFrance (APF) vient de publier son 4e baromètre pour évaluer l'accessibilité des chefs-lieuxdépartementaux de l'Hexagone. Entre autres critères pris en compte : l'adaptation du cadre devie, l'accessibilité des équipements municipaux et la politique locale menée. Verdict ? Châlons-en-Champagne se classe 28e sur 96. Mieux, elle obtient une note globale de 14,2 / 20, con-tre 8,7 en 2011. Et arrive ainsi première sur le podium champardennais, devant Troyes(classée 51e avec une note de 11,4) et Charleville-Mézières (76e, notée 10,3).

xMourmelon-le-Petit - Elections municipales partiellesSuite aux démissions de huit conseillers municipaux, entre juin et décembre 2012, des élec-tions municipales partielles seront organisées les dimanche 3 et 10 mars (second tour si néces-saire) à Mourmelon-le-Petit. Les votes auront lieu à la salle des fêtes Pomme d'Or , de 8 heuresà 18 heures.

En Bref

Saint-Memmie - Effectifs scolaires

Une classe en moins à Saint-Exupéry ?Vendredi dernier, le Conseil départe-mental de l'Education nationale(CDEN) se réunissait pour planchersur la prochaine rentrée scolaire. Et examiner au cas par cas les ouvertures et fermetures de clas-ses prévues dans les établissementsmarnais. Parmi les mécontents : l'école élémentaire de Saint-Exupéry,à Saint-Memmie.x« Non à la fermeture de classe ! Touche pas àmon école ! », pouvait-on lire sur les écriteaux desparents, élèves et élus mobilisés la semainepassée devant Saint-Exupéry. Une cinquantaineplus précisément, venue décrier la décision « insensée mais mal-heureusement entérinée »du CDEN, et ses con-séquences pour l'établisse-ment. Avec, au top de leurs arguments, les effec-tifs. « Au 15 janvier, la direction comptabilise 294enfants répartis dans 13 classes », calculeJudicaël Mathieu, membre de l'association desparents d'élèves. « Ce à quoi s'ajoute une classepour l'inclusion scolaire (CLIS) de 12 élèves.Avec elle, l'effectif prévisionnel pour la rentréeprochaine s'élève à 312 élèves ». En cas de fer-

meture, la moyenne d'enfants par classe passeraitdonc à 25, contre 23 actuellement. « Et jusqu'à 27élèves pour les classes de CM2, voire 31 lorsquela CLIS participe à certaines activités, commel'anglais, la piscine ou la gym. Ces enfants con-naissent déjà des difficultés scolaires et d'intégra-tion, on leur ferme encore des portes ».Autre risque encouru, le rassemblement des clas-ses de CP et de CE1, qui impliquerait un impactsur la qualité de l'enseignement. « Nous venonsd'accueillir une nouvelle institutrice. Elle nepourra malheureusement pas être maintenue enposte du fait de cette suppression ». Les manifes-tants ont distribué 3 000 tracts pour cette cause, etremis officiellement à la Direction académiquedes services de l'Education nationale (Dasen) unepétition. « Signée par plus de 550 personnes, ver-sions papier et web confondues. Un autre Conseil

est prévu avant les vacancesd'été. Nous espérons être reçuspar la Dasen dans les meilleursdélais, pour lui exposer en

détails nos inquiétudes et nos requêtes ».Une demande d'audience entendue et qui serahonorée, d'après Christian Adnot, inspecteur del'Education nationale à l'Académie de Reims. « Nous avons pu étudier et prendre en comptecette pétition avant le Conseil. Il s'agit d'une déci-sion prise en cohérence avec l'évolution de la si-tuation démographique de la commune. Passer à

27 élèves par classe reste tout à fait dans lamoyenne, ce n'est pas catastrophique ». Seul casde figure qui, éventuellement, pourrait changer la

donne : une recrudescence imprévue des inscrip-tions scolaires mengeottes, d'ici à l'aube de l'été.

Sonia Legendre

La pluie n'a pas empêché les parents et élèves de manifester devant l'école élémentaire de Saint-Exupéry, la semaine dernière © l'Hebdo du Vendredi

3 000 tracts et plus de 550 signatures

xProfesseur d'astronomie, et comme de nom-breux scientifiques, Bernard Vochelet le déplore :la pluie de météorites survenue en Russie étaitmalheureusement imprévisible. « Contrairementaux astéroïdes, dont on peut calculer la trajectoire,les météorites sont des objets trop petits pour êtreappréciés par les chercheurs ». Autrement dit, lesblessés se sont trouvés au mauvais endroit, aumauvais moment. « En réalité, ils ont été victimesdes bris de vitres causés par l'onde de choc,inévitable lorsqu'un objet entre à très grandevitesse dans l'atmosphère. Ce phénomène ne s'ob-

serve qu'une fois tous les cinquante ans. Il s'étaitdéjà produit en Russie en 1957, et dans l'ouest dela France, le 26 avril 1803. Et c'est d'ailleurs àcette époque que l'Académie des sciences a recon-nu l'existence des météorites ».Son prochain cours d'astronomie populaire, lui,portera sur le ciel et les constellations, et initiera lesvolontaires aux joies de la cosmographie. « Nousétudierons une carte et un atlas du ciel pour com-prendre comment s'organisent les étoiles dans lavoûte céleste et comment mesurer leurs positions.Il existe 88 constellations. Nous pouvons enobserver un peu plus de la moitié depuis Châlons,les autres n'étant visibles que depuis l'hémisphèresud ». Et, comme à son habitude, le professeur deconclure sur une anecdote : « Sous le règne deLouis XV, un astronome ardennais, l'abbé NicolasLouis de Lacaille, a observé et baptisé 14 d'entreelles ». Chaque vendredi soir, pour rappel, l'Atelierd'astronomie organise des séances d'observationouvertes à tous.

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La constellation Orion, par JohannesHevelius, l'un des premiers cartographes duXVIIe siècle © DR

Cours d'astronomie pour tous

La tête dans les constellations

Page 7: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

N°207 du 22 au 28 février 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété7 xSTout juste sorti du four, un nouveau livre rejoint la collection des ouvragesdédiés à promouvoirChâlons. Et tire un portraitremarquable de la petiteVenise Champenoise.Original, haut en couleurs ettruffé d'anecdotes croustil-lantes, comme on les aime !xIl s'intitule « Châlons, capitale enChampagne ». Un astucieux clin d'oeilau Capitole ? Pas vraiment, d'aprèsDalloula Haiouani, iconographe auxéditions Le Cherche Midi. « C'estplutôt un clin d'œil au statut de capitaleadministrative régionale de Châlons,qui remonte bien avant la Révolution.Nous avons travaillé avec des auteurs,des photographes, les acteurs de la vielocale, les archives municipales, etc. »De façon à aborder les multiplesfacettes de la ville, son histoire, son pat-rimoine religieux et militaire, sarichesse culturelle, et la façon dont ellea évolué ces dernières décennies.Evidemment, deux pages sont con-sacrées au nouveau parc des expos,mais l'ouvrage honore égalementd'autres équipements tels que l'aéroportde Paris-Vatry, la Galerie de l'Hôtel de

Ville ou encore la bibliothèque GeorgesPompidou.Bien loin des publications classiques ou« déjà lues » par le passé, la maison édi-toriale et la municipalité ont souhaitéapporter une touche novatrice ethumaine à cette réalisation. En y asso-ciant des images d'hier et d'aujourd'hui,mais aussi les témoignages de person-nalités du cru, qui racontent leurChâlons. Le dessinateur Cabu, parexemple, se souvient : « le soir, en sor-tant du lycée (ndlr : Bayen), on filait ruede Marne. Il y avait un trottoir pour lesgarçons et un trottoir pour les filles. Et

si ça marchait bien entre nous, on allaitau bord de la Marne, aux bains muni-cipaux ou au bois des Soeurs. J'allaisaux réunions du conseil municipal poury faire des caricatures, apprendre monmétier de dessinateur de presse. J'ai eude la chance, je n'aurais pas pu faire çaà l'Assemblée nationale ! ». Enfant,Jean-Marie Songy, le directeur artis-tique de Furies, passait beaucoup detemps « à fouiner dans le Petit Jard, àexplorer tout cet ensemble très verdoy-ant du centre-ville. Ces espaces verts,bucoliques, sont le poumon de la ville,ils font tout le charme de Châlons ». Et

de l'avis de Bruno Bourg-Broc, « il y adu Bruges, du Venise dans Châlons ».Au fil des pages se dévoilent d'autresrubriques pétillantes et des anecdotesen tout genre. Les auteurs se souvien-nent du transfert de l'Ecole impérialedes arts et métiers de Compiègne àChâlons, en 1806, ou de la crue his-torique de la Marne en 1910. Onapprend même qu'un tramway a circulédans la ville de 1896 à 1938. Plusieurshabitants ont aussi accepté de livrer cequ'ils aiment à Châlons, et les verba-tims ne manquent pas : « Les concertsde juillet, les promenades en barque,l'architecture, la sécurité dans les ruesmême tard la nuit, le lac du Der pas loin ». Sans oublier le champagne !Coup de coeur de l'Hebdo : la série « made in Châlons », où sont réper-toriés, entre autres inventions, lamachine à rincer les bouteillesd'Adolphe Jacquesson, le célèbreSchmilblick de l'humoriste Pierre Dacet, plus récemment, les écrans tactilesde la société Tactinéo, issus de lapépinière technologique de l'Ensam.

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La présentation en avant-première de « Châlons, capitale en Champagne » s'est dérou-lée à l'Office de Tourisme, en présence de Bruno Bourg-Broc © l'Hebdo du Vendredi

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xEt l'appareil photo « maison » fut...Depuis 1981, Ilan Wolff, photographeespagnol reconnu, se consacre à latechnique du sténopé. Ou « CameraObscura ». L'idée : concevoir, grâce àdes boîtes récupérées et au principede la chambre noire, un appareilphoto fait maison. Invité par la biblio-thèque Pompidou, l'artiste expliquerases expériences au public, démos etexercices pratiques à l'appui. Les par-ticipants devront apporter deux boîtesde leur choix (opaques, en métal ouen carton) ainsi que deux ou troisobjets intéressants à photographier.Rendez-vous le vendredi 22 février (de10h30 à 12h30 puis de 14h à 19h) etle samedi 23 février (de 10h30 à12h30 puis de 14h à 16h30).Inscriptions au 03 26 26 94 26.

En BrefOuvrage

Une autre façon de lire et découvrir Châlons

Page 8: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

Livre - Jacques Tillier (ex-patron de l'union, l'est-éclair...)

Un journaliste pas comme les autres

N°207 du 22 au 28 février 2013

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L'ancien patron de presse, débarquéen avril 2012, publie Une plume libre.« C'est allé vite, trois, quatre mois,nous a dit Jacques Tillier. Je n'avaispas pris tellement de notes, mais toutremonte au fur et à mesure qu'onécrit. Je n'ai pas tout dit, mais tout nepeut pas se dire. »x Jacques Tillier, premier viré du PôleChampagne-Ardennes-Picardie (CAP) du GroupeHersant Media (GHM) avant la vente au groupebelge Rossel, a décidé de raconter sa vie, « un peupoussé par des copains, comme Philippe Germain(ancien délégué régional d'EDF en Champagne-Ardenne, ndlr) ». Le sous-titre, « De Mesrine àSarkozy, souvenirs d'un journaliste pas comme lesautres », donne la lettre. L'esprit est toujours celuide Jacques Tillier, sans concession. Il y a deschances que de nombreuses personnes, politiques,magistrats, hauts fonctionnaires, journalistes... s'of-frent le livre rien que pour voir s'ils sont dedans. Etcomment ils y sont traités.Le récit de vie, de l'école des mousses à la sortie del'union et de GHM, s'agrémente d'anecdotes trucu-lentes, d'histoires et d'Histoire, pour mieux planterles décors. On passe du fusillier-marin au patron depresse, par la Bretagne, Paris, l'Afrique, la Réunionet la Champagne-Ardenne, surtout les Ardennes.Jacques Tillier se raconte aussi au travers desautres, des rencontres. Le bosco de l'école des

mousses, Patrick Buisson à Minute, Mesrine, biensûr, et Mitterrand, Chirac, Sarkozy... Et bien sûrPhilippe Hersant, héritier d'un groupe « sur lequelle soleil ne se couchait jamais ». Vu comme lepatron de feu-GHM est ouvertement égratigné dansle livre, on demande à l'auteur pourquoi il est restési longtemps dans le groupe. « Tout le temps où jesuis resté à La Réunion (de 1991 à 2008, ndlr), jevoyais Philippe Hersant une fois par an. C'est sup-portable, d'autant plus qu'on m'a foutu une paixroyale, et puis, je faisais grimper les ventes (de7 000 à 40 000 exemplaires par jour, ndlr). »Pourquoi la recette du Journal de l'Île de la Réunionn'a pas pris en Champagne-Ardenne ? Dans le livre,Jacques Tillier donne un « indice » : « (...) parceque bien entendu quand le journal ne se vend pasc'est la faute à la maquette, à ces cons de journa-listes, à ces idiots de lecteurs, mais rarement auxpatrons de presse... ». Et indique, pour le pôle CAP,qu'il « convenait d'urgence d'alléger la massesalariale, de se séparer de cent cinquante salariés -du fait de la modernisation de l'outil de productionet de l'informatique de mise en page dont disposentdepuis longtemps les journalistes -, et d'un mini-mum de mutation au sein de CAP. » Au téléphone,Jacques Tillier revient les titres du pôle, l'ardennais,l'est-éclair, Libération-Champagne, l'Aisne nou-velle, et l'union en particulier. « C'est une vieilleboutique, un mille-feuille. Pour y faire bouger leslignes, c'est inimaginable. Pour remonter lesventes, il aurait fallu plus de temps, des moyens quePhilippe Hersant ne voulait pas donner, et surtout

il fallait que les journalistes se mettent au boulot.Vous ne pouvez pas faire un journal digne de cenom avec une quarantaine de journalistes qui tra-vaillent sur 138. Rossel ? Je leur souhaite boncourage. Ils vont déjà faire le ménage. Vraiment, jeleur souhaite bon courage. » Pour Jacques Tillier, au-delà de la crise structurellequi touche la presse quotidienne payante depuisvingt ans, chez GHM, la personnalité de PhilippeHersant a conduit aux erreurs industrielles.« Philippe Hersant est un épicier, pas un journal-iste. Tant que ça crachait, il avait les yeux fixés surle compteur des pubs et des dividendes. EtComareg (Paru-Vendu, les journaux gratuits dugroupe, ndlr) crachait beaucoup d'argent. Et puisinternet, les nouveaux gratuits sont arrivés... »Le nom de Jacques Tillier a régulièrement circulépour racheter le pôle CAP à GHM, au lieu deRossel. Il précise : « J'étais convaincu que la solu-tion la plus fiable, c'était le dépôt de bilan et leredressement judiciaire. J'en étais convaincu, je mesuis trompé. Quand ça a été mis en vente, j'ailonguement discuté avec Jean-Pierre Brunois(ancien propriétaire de France-Soir, président duParti radical dans la Marne, ndlr). Il a tergiversé,et quand il m'a demandé de le rejoindre, c'était troptard. » Rossel a racheté sans que le groupe ne passe

par le tribunal de commerce. Jacques Tillier avaitdéjà fait une offre, bien avant. « Quand les bruits devente, dès 2010, ont circulé, j'ai proposé à Hersantde racheter. J'avais autour de moi la Caissed'Epargne, Guy Cotret (Rémois, directeur exécutifGroupe Caisse d'Epargne, ndlr), Pascal Urano(président du club de football de Sedan, industriel,ndlr)... Dominique Bernard (le directeur général deGHM, ndlr) a annoncé 50 millions d'euros ! On alaissé tomber. » On suppose que Rossel a débourséentre 15 et 20 millions d'euros pour reprendre lePôle CAP à GHM... Les politiciens, enfin, sontlargement cités au fil des pages. Parmi lesrégionaux, François Baroin est régulièrementégratigné, la faute à un moustique, d'abord. MaisJacques Tillier ne crie pas aux « tous pourris ». « Jecrois en quelques-uns, oui. Plus ils sont terriens,plus ils sont bien. Huré, Bachy, Vautrin, quand elleest à Reims. Tous les hommes politiques qui valentle coup, ils sont sur le terrain. Dans la régionChampagne-Ardenne, j'en ai rencontré plein debiens. Bouquet, Ledoux... Ce ne sont pas desParisiens. » Jacques Tillier ne se pose pas enretraité paisible. « Je suis « infoutu » de planter unclou ! Je ne suis pas rangé, non. J'écrirai sansdoute d'autres livres, j'ai des commandes. »

Tony Verbicaro

Le livre de Jacques Tillier, Une plume libre, est paru le 6 février aux éditions Pygmalion. © DR

xPhilippe Germain remercié de la DICoDL'ancien patron d'EDF en région Champagne-Ardenne, Philippe Germain, qui avait quitté lefournisseur d'électricité pour rejoindre la tête de Délégation à l'information et à la communi-cation de la défense (DICoD), le service de communication de l'armée, a été remercié par leministre Jean-Yves Le Drian. Philippe Germain doit être remplacé au 1er mars. Il devraitretourner à EDF pour créer un magazine interne.

xJeudi 28 février, journée internatonale des maladies raresA l'occasion de la journée internationale des maladies rares, jeudi 28 février de 9h à 17h, desactions de sensibilisation aux maladies rares sont organisées sur l'ensemble du territoirefrançais. Dans la Marne, rendez-vous dans les CPAM d'Epernay (5, rue Jean Chandon-Moët)et de Châlons-en-Champagne (2, allée Saint-Jean), et dans le hall de l'Hôpital Robert Debréà Reims (avenue du Gl Koenig). Rens. : www.alliance-maladies-rares.org

En Bref

Page 9: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 207

Le concours Jeunes Talents duTourisme de la Marne révèle larichesse, la créativité et la diversité des nouveaux acteurs de l'accueil dans le département. Une génération spontanée et brillante.

xIls sont fringants, dynamiques, novateurs tousces jeunes talents du tourisme de la Marne ! Aupoint que le jury a connu bien des difficultés à lesdépartager. « Il est important de faire pétiller laChampagne et de répondre aux attentes des con-sommateurs », a commenté Frédérick Nebout,directeur de l'office de tourisme d'Epernay et de sarégion lors de la présentation, chezNicolas Feuillate à Chouilly, desfina-listes du premier concours « Lesjeunes talents du tourisme de laMarne ». Il réunit presque unegénération spontanée. Depuis quelques années ledépartement voit émerger une foule d'initiatives.

Complémentaires, inventives, originales. Ellesfavorisent la création d'un maillage, offrent des pos-sibilités de circuit, diversifient l'offre d'accueil dansla Marne. « Le tourisme est un secteur qui crée dela richesse et de l'emploi », a rappelé PhilippeHarant, le directeur du comité départemental dutourisme avant de laisser à Rémi Castillo, le con-cepteur du concours, le soin de présenter les final-istes.Les vidéos présentant leurs activités sont révélatri-ces. Il y a de la passion, de l'implication et un vraigoût du partage chez tous les participants. Les fina-listes ont fait part de leur fierté de se retrouver surle podium. Qu'il s'agisse de Rachel Lely, desConfidences de Dom Caudron, avec l'eco-musée dePassy-Grigny. De Geoffrey Orban, d'Educavin, ani-mateur expérimenté de nombreux ateliers cham-pagne. « Je suis sur la transversalité », avoueGeoffrey que l'on a retrouvé dans le bus de Jérôme

Ony, le créateur de « Au-delà dechez soi ». Un autocar transforméen salle de dégustation et de forma-tion. James Richard-Fliniaux, qui

propose une éco-visite en voiture 100% électrique,dans le vignoble agéen, est également à l'honneur. «Je suis issu d'une famille de vignerons depuis 110

ans », dit-il. Sa voiturette peut emmener plusieursvisiteurs sur les coteaux situés dans le magnifiquepaysage du Parc Régional Naturel de la Montagnede Reims. Cap Orientation à Hautvillers, le tonneli-er Jérôme Viard, qui organise des visites de son sitede production, Julien Gérard Maizières, de Trépail,et le monde magique de « Pré en Bulles », XavierThibault, le chocolatier de Pierry, spécia-listes desbonbons en chocolat garnis de liqueurs champenoi-ses font également partie des finalistes. Au mêmetitre que Julie et Mathieu Valade, créateurs de la

boutique « Au 36 », rue Dom Pérignon àHautvillers.Le public est invité à donner son avis pour désignerle lauréat de chaque catégorie. Un vote public estorganisé le jeudi 7 mars à l'office de tourismed'Epernay en présence de tous les finalistes.

Jean BatillietLa finale aura lieu le 15 mars au salon DestinationMarne, au Parc des Expositions de Reims à 19 h.

Jeunes talents du tourisme

D'authentiques pépites dans la Marne

Le choix a été difficile en raison d'un niveau très élevé de tous les participants. © l'Hebdo duVendredi

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HAUSSE DES CAMBRIOLAGES... Photographie - Réseaux sociaux

Instagram s'installe en ChampagneDepuis le 21 décembre dernier, le réseau social de partage de photographies aux 90 millions d'u-tilisateurs compte une communauté de passionnés dans la région. Des aficionados qui se retrou-veront dimanche à Reims pour le tout premier « Photowalk » champardennais.

Igersreims, ou plutôt #igersreims pour être facilement retrouvé sur les réseaux sociaux, tel est le nomde la communauté champenoise des fans d'Instagram, la branche locale d'Instagramers France.Paris, Metz, Toulouse, Marseille, de nombreuses villes françaises avaient déjà leur « igers-commu-nauté », mais Reims était en retard. « Depuis que nous avons lancé la déclinaison locale, 300 per-sonnes nous ont déjà rejoint et près de 2 000 photos ont été taguées avec le mot-dièse #iger-sreims », souligne Élodie, co-fondatrice d'Igersreims avec Camille. Parce que la France ne se résumepas qu'à sa capitale parisienne, Camille et Elodie se sont donné pour objectif de faire la promotionde leur région Champagne-Ardenne via Instagram, en y relayant les plus belles photos des abon-nés, le plus souvent prises depuis leur smartphone. « C'est Camille qui m'a contactée pour lancer la communauté champenoise d'Instagramers. Utiliser ce réseau social, c'est plus unprétexte, ce que l'on souhaite surtout c'est faire connaître notre région et contribuer à la rendre pop-ulaire, par le biais de jolis clichés de paysages ou de monuments », poursuit Elodie. Afin de rassembler le plus d'abonnés et grossir de fait la communauté d'instagramers régionale,Elodie et Camille organisent régulièrement des concours et autres challenges photographiques.Chacun est ainsi invité à poster sur le réseau social ses photographies complétées d'un mot-dièsespécifique qui permettra de référencer le cliché comme répondant au thème du concours. « On alancé le concours Comme des rois en clin d'oeil à Reims, la cité des Sacres, Matin Grisaille pour s'a-muser de la météo et Rouge Passion à l'occasion de la Saint-Valentin. » Chaque semaine, les fon-datrices d'Igersreims sélectionnent les photos les plus plébiscitées (ayant remporté le plus grandnombre de « likes »). Un Instagramer régional voit par ailleurs ses photos mises en avant tous lesmercredis. Loin de s'arrêter là, Camille et Elodie aspirent à développer les occasions pour les abon-nés d'Igersreims de se rencontrer « en vrai », à l'image de l'Instameet (rencontre d'abonnés àInstagram) qui s'est déroulée le 9 février dernier. Dimanche, c'est cette fois un Photowalk qui est pro-grammé dans les rues de Reims, une balade dans les rues de la ville où les participants pourrontse rencontrer, échanger, et s'adonner ensemble à la prise de photos. « Le rendez-vous est fixé à 14hsur le parvis de la gare de Reims. On ira ensuite au Parc de la Patte d'Oie, sur la place d'Erlon, à lacathédrale Notre-Dame avant de finir par une visite des caves de champagne Martel », résumeElodie. Les photos prises au cours de la balade seront à retrouver sur Instagram, via le mot-dièse#reimsbulles.

A.H

N°207 du 22 au 28 février 2013

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Le match avancé de la 26e journéede Ligue opposera vendredi(20h30) Nice au Stade de Reims.Après Saint-Etienne et avant Paris,la dimension mathématique pren-dra le pas sur un autre classique duchampionnat de France.

xAvec Reims - Saint-Etienne, on a beaucoupreparlé des années 50, 60 et 70, des Verts quiremplaçaient les Rouge et Blanc dans le coeurdes Français. Eh bien dans les années 50 toutcourt, l'un des grands rivaux du Grand Stade,c'était le Gym, l'Olympique Gymnaste Club deNice. Mais la course pour le maintien danslaquelle court Reims et l'état de forme desNiçois font passer les souvenirs et la nostalgienettement au second plan.Nice, d'abord. Vainqueur à Bastia (1-0) lasemaine dernière, les Azuréens ont chipé laquatrième place à Saint-Etienne, tenu en échecà Delaune (1-1). Des décades que le Gymn'avait pas figuré à une telle position. Après undébut de saison compliqué, les hommes deClaude Puel ont commencé à signé des résul-tats et engranger la confiance. Milieu detableau en novembre, cinquième en décembre,Nice ne recule plus, fait confiance à ses jeunes(Maupay, Puel fils) et propose un collectifséduisant. Il y a quand même un hic, et oui, et

qui conviendra parfaitement aux stadistes. Àdomicile, ces dernières semaines, Nice ne faitpas le plein. Le 9 février, Lorient a pris unpoint au stade du Ray (1-1). Avant les Merlus,Bordeaux s'y est imposé (1-0). Et mêmeNancy s'y est qualifié pour les huitièmes definale de la Coupe de France (2-2, 4 tirs au butà 2). Il faut même remonter au 13 janvier pourvoir les Niçois gagner chez eux. Il faut direque ce soir-là, les Aiglons en avaient marquépour plusieurs matchs : 5-0 contreValenciennes ! Côté rémois, le match nul con-cédé à la maison contre Saint-Etienne a laisséquelques regrets immédiatement après lematch, vu les occasions manquées en secondepériode. Avec le recul, et Hubert Fournier ledisait lui très vite, un point pris contre Saint-É'en ce moment, c'est déjà beaucoup. « Avant dejouer ce match, j'aurais pris un nul contreSaint-Etienne ! Ils sont invaincus en 2013.Plus que le point, notre prestation est à retenir.On a eu des attitudes, un état d'esprit, un com-portement, qui nous ont permis de prendre unpoint. C'est avec les mêmes valeurs qu'onavait gagné la semaine précédente. Ça permetd'avoir un peu de confiance pour lesprochains matchs. On a fait le match qu'onsouhaitait faire. » Face aux Verts, les Rémoisont confirmé leur succès à Nancy. Certes,habituellement, on confirme par un nul à l'ex-térieur un succès à domicile. Ou l'inverse.Donc, à Nice, il faudra confirmer le nul de

dimanche par une victoire... Là encore, unpoint au Ray, on prend ! Tony Verbicaro

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Johann Ramaré et les Rémois ont su mettre l'agressivité nécessaire pour faire déjouer Renaud Cohadeet les Stéphanois. © l'Hebdo du Vendredi

Foot L1 (26e J.) : Nice - Reims

Encore un classique, encore un point ?

xReims - Paris Saint-Germain à guichets fermésLes dernières places pour le match de Ligue 1entre le Stade de Reims et le PSG, samedi 2mars, ont été vendues mercredi 20 février. Lerecord d'affluence (Reims - Marseille le 2 août)dernier sera au minimum égalé.

Arrivé il y a trois ans à Châlons-Reims, en prove-nance de Charleville après avoir fréquenté le cen-tre de formation de l'ASVEL, Kévin Joss-Rauze agrandi au même rythme que le club marnais. PourNikola Antic, il est même devenu cette saison l'op-tion numéro 1 quand il s'agit d'annihiler le meilleurjoueur adverse. Entretien après la très belle victoireface à Evreux et avant le prochain « combat » faceà Boulogne.

L'Hebdo du Vendredi : Que retenez-vousde la victoire face à Evreux (81-74) ?Kévin Joss-Rauze : C'était le match le plusimportant de l'année. Nous étions dans un cerclevicieux et il fallait absolument que ça s'arrête. Si onperdait, c'était la fin de l'équipe. Nous avons jouéle match qu'il fallait.

Comment expliquer le changement d'atti-tude de l'équipe entre le match deBordeaux et celui d'Evreux ?En fait, tout commence avec notre victoire sur leparquet d'Antibes. Grâce à ce succès, on se retrou-ve à une victoire des leaders, Pau et Evreux. Peut-être qu'on a cru qu'on avait fait le plus dur ? Après

il y a Fos, Rouen et Bordeaux... trois défaites derang. Pourtant, on ne s'est pas dit après Antibesqu'on était les champions du monde. On a justemanqué de rigueur. Mais Fos fait un très bonmatch chez nous (53-65) et à Rouen (83-75), onprend un éclat qui nous fait très mal. En revanche,contre Bordeaux (68-76) c'est différent, on n'a passu faire preuve de solidarité. Chacun a joué dansson coin en essayant de faire seul la différence.

Quel a été alors le déclic ?C'est simple. On doit affronter Evreux, ce qui estpour moi aujourd'hui la meilleure équipe duchampionnat, alors que les matches s'enchaînentet que c'est la douche froide depuis la rencontreface à Antibes. On s'est juste dit les choses dans le vestiaire et on a réagit en équipe. On signe unmatch référence. C'est seulement notre 3e matchvraiment complet du début à la fin. Contre Evreux, cela a été serré pendant tout le match. On défend bien, on joue ensemble. On a gagnéavec la manière. Notre réaction collective m'a surpris.

Tu parles de défense : ça te fait quoid'avoir été désigné meilleur défenseur dela Pro B (par le site spécialisé www.catch-and-shoot.com) ?Je ne le savais pas. Ça prouve que mon travailcommence à payer. Au centre de formation del'ASVEL, on m'avait collé l'étiquette de défenseur.C'est d'ailleurs comme ça que j'ai réussi à gagnermes premières minutes en Pro A. Depuis, avecNikola Antic, j'ai continué de progresser dans cedomaine. Et comme la défense ça ne se voit pastoujours dans les stats, cette distinction me fait vrai-ment plaisir.

Quelle relation as-tu avec Nikola Antic ?(Il réfléchit)... En fait, on ne se parle pas beaucoup.On n'a pas besoin d'échanger pour comprendrece que l'un attend de l'autre. C'est un coach qui estjuste et j'aime sa manière de voir le basket. Il neréfléchit pas que pour l'attaque. Avec les talentsqu'on a dans l'équipe cette saison, peu d'observa-teurs auraient misé sur nous comme meilleuredéfense du championnat et pourtant, comme lasaison dernière, nous possédons la meilleuredéfense...

Quels sont tes objectifs pour cette secondepartie de saison ?Je suis arrivé au club il y a trois ans, à la naissancedu projet. Je n'ai donc qu'un objectif, le même quele club, accéder en Pro A. Maintenant, individu-ellement, je veux progresser dans mon jeu, aussibien en défense qu'en attaque. Je travaille beau-coup mon tir extérieur, car j'aimerai apporterdavantage au scoring (Il tourne à 4,8 points en 18minutes jouées en moyenne par match cette sai-son). C'est une question de confiance, mais dansce domaine aussi, je pense avoir progressé.

Samedi, vous jouez à Boulogne. Encore unsacré match en perspective ?C'est une très bonne équipe, très solide, qui jouedans une salle très chaude. Il possède un excellentmeneur avec Austen Rowland. Ce joueur nouspose toujours des problèmes. Mais notre principaladversaire, c'est d'abord nous-mêmes.

Propos recueillis par Julien DebantBoulogne-sur-Mer - Châlons-Reims, samedi 23 févri-er à 20h, salle Damrémont à Boulogne-sur-mer.Prochain match à domicile, vendredi 8 mars à 20h,Châlons-Reims recevra Bourg-en-Bresse à l'occasionde la 26e journée de Pro B, au Palais des SportsPierre de Coubertin de Châlons en champagne.

6e Trail de la Montagne de ReimsRendez-vous dimanche 10 mars

Épreuve toujours très attendue et appréciée, la 6eédition du Trail de la Montagne de Reims, qui s'ins-crit dans le Challenge Champ'Ardennes 2013 descourses nature, se déroulera cette année ledimanche 10 mars à Ecueil. Avec 740 participantsl'année dernière, soit 100 de plus qu'en 2010, cettecourse à pied en milieu naturel est l'une des plusimportantes du genre dans le nord-est de laFrance. L'édition 2013 verra de nouveau une par-ticipation d'athlètes de haut niveau et les 80 béné-voles de l'association Trail Aventures chercherontcomme toujours à mettre en oeuvre une qualitéd'accueil, de parcours et d'organisation pour leplaisir de tous les participants. Deux parcours auchoix seront proposés, tous les deux empruntant lessentiers du parc naturel régional de la montagnede Reims sur 9 communes, constitués à 80% depassages en forêt et à 20% de chemins du vigno-ble : une course de 15 km pour démarrer sa saisonde course à pied ou pour découvrir les sensationsde la course nature et une autre de 35 km avecenviron 1000 m de dénivelé positif pour lescoureurs confirmés. A noter que les deux courses sedérouleront dans un esprit d'autonomie avec unseul ravitaillement en eau : les coureurs se doiventdonc de se munir d'une ceinture ou d'une poche àeau. Comme l'année dernière, la société NeXXtepSport assurera un suivi en direct de la course, visi-ble sur internet et sur écran depuis le site de départet d'arrivée. Enfin, la convivialité sera une nouvellefois à l'honneur avec à l'arrivée, une flûte de cham-pagne et des lots surprise offerts à tous les partici-pants, tandis qu'une dotation en champagnerécompensera les meilleurs. J.DInformations complémentaires et inscriptions :www.trail-aventures.fr, [email protected] ou auprès de Benoit Guinet au 06 85 51 70 75. Frais : 12 euros pour les 15 km et 16 euros pour les 35 km.

Basket Pro B (24e j.) : Boulogne-sur-Mer - Châlons-ReimsKévin Joss-Rauze : « Notre réaction collective m'a surpris »

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N°207 du 22 au 28 février 2013

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xChampionnat de France d'athlétisme en salle : Nicolas Gomont 1er à la longueur, Timar 2e du 200 mEn l'absence de Yohann Diniz, Eunice Barber et Mahiedine Mekhissi Benabbad, c'est NicolasGomont, pensionnaire du DAC Reims qui s'est distingué lors des Championnat de Franced'athlétisme en salle qui se sont déroulés ce week-end à Aubières. Il a remporté le concoursà la longueur (7,89 m). De son côté, Teddy Tinmar, athlète de l'EFSRA, éliminé dès les sériesdu 60 m, a terminé en revanche 2e de la finale 200 m (21''23) derrière Pierre Vincent(21''17). Au départ également de cette course, son collègue Boubacar Sakho a pris la 5eplace (21''84). A noter aussi que Berenger-Aymard Bosse n'a pas passé le stade des séries du60 m (6''83) et que sur 1500 m, Antoine Martinet a pris la 4e place (3''45'97), assez loin der-rière le vainqueur, Simon Denissel (3'38''42).

En Bref

CREPS de Reims-Mahiedine Mekhissi

Le ministère des Sports enterre discrètement l'affaire

Suite à l'altercation qui a opposéVincent Phélizot, membre du CREPSde Reims, à Mahiedine Mekhissi, enoctobre dernier, l'Inspectiongénérale des Sports (IGS) a menéune enquête qui vient de s'achever.Mais du côté du Ministère desSports, on a choisi de ne pas endévoiler publiquement les conclu-sions ! xEn octobre dernier, Mahiedine Mekhissi a étéaccusé d'agression physique sur Vincent Phélizot,l'un des responsables du CREPS de Reims. Uneplainte pour violences volontaires a même étédéposée dans la foulée par ce dernier. Rappel desfaits. Le 24 octobre, le vice-champion olympiquedu 3000 steeple de Londres vient demander desexplications quant à la non-embauche d'un de sesfrères au sein du CREPS. La discussion s'envenimeet Mahiedine Mekhissi en vient aux mains avecVincent Phélizot. Selon ce dernier, l'athlète rémoisse serait jeté sur lui, le saisissant par le cou, avecpour conséquence une interruption temporaire detravail de huit jours. Le lendemain, dans le journalL'Equipe, Mahiedine réfute alors les accusations :« Vous croyez que je vais aller taper quelqu'un alorsque j'ai trois ans de mise à l'épreuve ? C'est n'im-porte quoi ». Qui dit vrai ? Selon des proches del'athlète rémois, tel que le président de l'EFSRA etprésident de la Ligue Champagne-Ardenne d'ath-létisme, Gilbert Marcy, « cela fait plusieurs annéesque l'ambiance est tout à fait détestable entre lesproches de Mahiedine et certains responsables du

CREPS. Là-bas, rien n'a été fait pour aiderMahiedine à s'entraîner correctement ». Toujoursest-il que l'Inspection générale des Sports (IGS)s'est donc emparée de l'affaire. Et l'enquête vientdonc tout juste de s'achever. Contactée pour en con-naître les résultats, la chargée de communication del'IGS indique, « que le rapport ne sera pas rendupublic afin de ne pas remettre de l'huile sur le feudans une situation qui a eu une résonance média-tique que l'on peut qualifier de disproportionnée euégard à la réalité des faits ». En effet, il apparait quel'altercation entre les deux hommes a été largementexagérée. Mahiedine aurait, naturellement à tort,seulement bousculé Vincent Phélizot. Une versioncorroborée par exemple par le fait que le salarié duCREPS s'est vu prescrire son interruption de travailpar un médecin... du CREPS. De plus, si l'IGS nesouhaite donc pas en rajouter sur « cette regrettableaffaire », le service du Ministère précise tout demême, « que la médiation entre les parties s'esttraduite par des excuses de M. Mekhissi, le verse-ment d'un euro symbolique de dédommagement etl'engagement pris de ne plus fréquenter leCREPS ». En même temps, l'IGS ajoute souhaiter,« que Mahiédine Mekhissi puisse revenir d'iciquelque temps s'y entrainer ». Un étrange contre-sens ? Pas vraiment, car c'est maintenant au tour duCREPS de Reims de faire l'objet d'une enquête. Eneffet, une inspection générale de la structure a étédemandée, et celle-ci pourrait avoir des con-séquences fâcheuses pour certains responsables quiont au mieux fermé les yeux sur les mauvais com-portements de ces salariés envers le championrémois.

Julien Debant

Au regard des conclusions de l'enquête, une inspection générale du CREPS doit être effectuée.© l'Hebdo du Vendredi

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12 xSortie N °2 0 7 d u 2 2 a u 2 8 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

CHÂLONSsamedi 2 marsROCK : EIFFELRevoilà Eiffel qui se découvre chaque jour da-vantage et qui révèlera son dernier album,Foule Monstre, en se mesurant encore et encore à l’importance vitale de la scène. Ilssont déjà prêts, alors soyez-le aussi !

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 eurosL’Orange Bleue à Vitry-le-François.

samedi 9 marsROCK REGGAE : RAOUL PETITELes Raoul Petite n’ont pas froid aux yeux. Enpleine crise du disque, ils en profitent pour sor-tir sans conteste leur meilleur album. Horsnormes et pourtant indémodable, le groupenous offre un album mixant rock, reggae,groove et electro.

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

samedi 9 marsORCHESTRE PHILARMONIQUE DU LUXEMBOURGLa musique russe est à l’honneur de ce nou-veau programme de l’Orchestre Philharmo-nique du Luxembourg. Le concert s�ouvreavec Scriabine, l’un des compositeurs les plusoriginaux de la musique russe. Suivent Chos-takovitch et Borodine.

À 20h30. Durée : 1h10. La Comète, scène nationale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

mardi 12 marsBARCELLA RENCONTRE DAVID LEWISRencontre publique dans le cadre du 22èmefestival des Musiques d’ici et d’ailleurs.À 19h00. Accès libre - Réservation conseillée au 03 26 68 47 27 (85places) - Bibliothèque Georges Pompidou, 68 rue Léon Bourgeois,

Châlons-en-Champagne.

samedi 16 marsPUNK ROCK : LA SOURIS DÉGLINGUÉELa Souris Déglinguée (LSD!), c’est le rocka-billy boogie des années cinquante. D’une tonalité unique, LSD a su s’affiner avec letemps sans le moins du monde lâcher en routel’exigence morale, l’irrévérence tonique et l’humour pince sans rire des origines.À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros - L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

mardi 19 marsOPÉRA/JAZZ : LE SYNDROME OTHELLODans l’esprit de ses relectures de composi-teurs du passé, Uri Caine puise son inspirationdans les versions que Verdi et Shakespeareont construites d’Othello pour créer une œuvreau langage musical personnel.

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samedi 23 marsCINÉ-CONCERT : LE CUIRASSÉ POTEMKINEMichael Nyman a composé et interprète une nouvelle partition pour son Michael Nyman Band.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète.

samedi 23 marsROCK : ABSYNTHE MINDEDSingulier, immédiatement familier, ce groupede pop rock belge a une fascinante palette so-nore : du folk-rock au swing manouche, enpassant par l’indie rock et des ambiancespresque noisy.

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros -L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

jeudi 28 marsRETRANS. OPÉRA : ALICE AU PAYS DES MERVEILLESBallet en trois actes, chorégraphie de Christo-pher Wheeldon, musique de Joby Talbot, dé-cors de Bob Crowley, scénario de NicolasWright. D’après Lewis Carroll.

À 20h00. Tarif : 20 euros - Ciné Majestic, 2, rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne.

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La Comète / Furies - Théâtre d'objets

Petit cirque et les petits toros : une formulemagique pour retrouver son âme d'enfant xUne vingtaine d'années plus tôt, à l'occasion du Festivald'Avignon, Damien Bouvet présentait au public l'une de sespremières créations : « Petit cirque et les petits toros ». Etsautait ainsi à pieds joints dans l'univers déjanté des clowns-comédiens. Il s'impose aujourd'hui parmi les plus in-génieux, et cultive brillamment l'art de raconter deshistoires extraordinaires avec trois fois rien. Un magicien dela mise en scène, capable de transformer et de faire vivre lemoindre objet du quotidien. « J'ai toujours été fasciné parle théâtre visuel et les monstres du cinéma burlesque telsque Charlie Chaplin ou Buster Keaton », confie l'artiste. « Les clowns ont un rapport très particulier à l'espace etaux objets, qui souvent, deviennent le prolongement d'eux-mêmes. En piste comme dans les films, dès qu'ils touchentà quelque chose, ils le réinventent et le font participer à l'univers comique qu'ils proposent ».Sur les planches, l'artiste à l'âme d'enfant débarque seul, sans un mot, ni un décor. Il sort de sa valiseune foultitude d'accessoires, puis crée de toutes pièces un chapiteau, une arène, une ménagerie. « J'u-tilise des choses qui ne paient pas de mine, que le commun des mortels mettrait à la poubelle, etcherche à les humaniser ». Un morceau de tissu rafistolé, des casseroles, un tire-bouchon, une chaus-sette, et même... une côte de porc. « Dans ce spectacle, une manche de veste grise se meut enéléphant, et un gant en caoutchouc noir, en otarie. Associée à un vrai cri d'animal, l'illusion devienttrès vite réalité ».Pour avoir joué cette création aux quatre coins de la France et à l'étranger, aussi bien dans des crèchesque dans des soirées cabaret, Damien Bouvet l'assure : elle s'adresse définitivement à tout le monde.« Enfants, adultes, personnes âgées... venez ensemble ! La galerie d'animaux émerveillera les pluspetits ; les grands se retrouveront dans les références circassiennes et burlesques ».

Sonia LegendrePetit cirque et les petits toros - Mercredi 6 mars à 15h à l'Entresort (15 rue de Fagnières à Châlons)- A partir de 3 ans - Durée : 50 minutes - Infos et réservations au 03 26 69 50 99

Damien Bouvet et son univers imaginaire débar-quent à l'Entresort : émerveillement garanti pourpetits et grands enfants © Philippe Cibille

La Comète - Danse

Patrice Thibaud, Don Quichottedes temps modernes

On se souvient, sourire aux lèvres, de Cocorico, Jungles, Bobine deSinge, ou encore Fairplay. Autant de créations teintées de burlesque et de pantomimes hilarantes, au fildesquelles Patrice Thibaud a su conquérir le public. L'artiste « chou-chou » des Châlonnais revient à laComète, dans un tout autre registre...xLe temps d'une collaboration avec le choré-graphe José Montalvo, Patrice Thibaud met decôté ses casquettes d'auteur et de metteur enscène pour se glisser dans la peau d'un Don Qui-chotte complètement revisité, et danseur qui plusest. « Nous nous sommes connusà l'époque de Jérôme Deschamps(ndlr : le co-fondateur des De-schiens). Il a accueilli Cocoricoet Jungles au Théâtre national deChaillot, lorsqu'il le dirigeait ». S'il s'est déjàfrotté avec succès au théâtre de rue, à l'opéra etau cirque, le comédien réalise ici ses premierspas dans l'univers de la danse. Et ironise : «D'après José, je suis bon danseur. Enfin, c'estlui qui le dit ! ».A travers cette création, José Montalvo livre uneversion toute personnelle du ballet de MariusPetipa, créé à Saint-Pétersbourg en 1869. Surscène, Patrice Thibaud évolue aux côtés de 13autres chorégraphes, pour le meilleur et pour lerire. « C'est une danse plutôt joyeuse, destinée àun large public car très éclectique. Chose rarede nos jours, on y trouve un métissage des gen-res et des corps : danse contemporaine et clas-

sique, flamenco, claquettes, hip-hop et mêmedanse africaine. C'est aussi un combat pour l'ac-ceptation des différences. Qu'on soit black, blancou beur, si l'on a l'énergie pour le faire, on peutdanser ensemble, et conjuguer des rythmes to-talement opposés à la base. Moi-même, qui suisplutôt rond, je joue un Don Quichotte habituelle-ment très grand, et très fin. Une sorte de figureesquissée du personnage, qui donne prétexte àtoutes les petites espagnolades possibles ».Pour ajouter aux dimensions modernes et dé-calées de la création, un tournage a été réalisédans le métro parisien. « Mon fils, 9 ans, y a par-ticipé. On le découvre sur la vidéo en train defaire des grimaces. Comme son papa... ». DeChaillot à Marseille, les premières représenta-

tions ont fait l'unanimité. « Aucunecritique négative dans la presse.Ce qui souvent s'avère difficile,surtout à Paris. Bien sûr, c'est unecréation évolutive, que nous retra-

vaillons encore. Mais c'est avant tout un spec-tacle jubilatoire, qui donne la pêche ! ». Commele veut la tradition, l'artiste rencontrera les spec-tateurs châlonnais à l'issue du premier passagesur scène, le mercredi. « Je suis heureux deretrouver ce public qui me suis chaleureusementdepuis longtemps, et les équipes du théâtre, aveclesquelles nous sommes devenus amis ».

S.LDon Quichotte du Trocadéro - Chorégraphie,scénographie et conception vidéo de José Montalvo - Avec la participation artistique dePatrice Thibaud - Mercredi 6 et jeudi 7 mars à20h30 à la Comète - Durée : 1h10 - Infos etréservations au 03 26 69 50 99

Tantôt chevaleresque, tantôt high-tech, Patrice Thibaud incarne à la perfection le Don Quichotte du Trocadéro © TNC

Un spectacle qui donne la pêche

xRéservez votre week-end du 15 mars pour découvrir la Marne ! Que vous soyez marnais de toujours ou d'adoption, êtes-vous sûr de connaître tous les recoinset tous les charmes du département ? Du 15 au 17 mars, au parc des expositions de Reims,et en même temps que le Salon Tendance Nature, le Comité départemental du Tourisme or-ganise le Salon Destination Marne pour mieux connaître votre région. Près de 120 profes-sionnels du tourisme de la Marne vous présenteront leurs activités et vous informeront surl'offre touristique qui fait l'originalité de la Marne. Demandez nous votre invitation gratuite au03 26 68 37 52 ou par mail à [email protected] (Rens. : www.tourisme-en-champagne.com).

En Bref

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xAttention chantier : le Musée prolonge les festivités6 416. C'est le nombre de personnes ayant déjà visité l'expo « Attention Chantier ! Les coulissesdu Musée » depuis son ouverture, mi-décembre. Un concept original, qui propose d'explorerl'envers du Musée des Beaux Arts et d'Archéologie, et toutes les astuces dédiées à conserver sesoeuvres. Face à ce succès, la Ville de Châlons prolonge l'événement jusqu'au 14 avril. L'oc-casion de l'inscrire au programme des Journées européennes des métiers d'art, avec des vi-sites guidées supplémentaires prévues samedi 6 et dimanche 7 avril à 10h, 14h30 et 16h.Renseignements au 03 26 69 38 53.

En Bref

xLe temps d'un concert aux accents celtiqueset sur invitation de la commune de Sarry,Christophe Morvan fera escale en l'église(chauffée !) de Saint-Julien, histoire decélébrer dignement la Saint-Patrick. Bretondans l'âme et ancien membre de Soldat Louis,ce musicien jongle comme personne entre les

traditions, l'humour et sa cornemuse... élec-tronique ! « Il a également travaillé avec TriYann, Matmatah et dans une émissiontélévisée de Vincent Lagaf' », précise BrunoBrémont, président de la commission organ-isatrice. « En 2010, il a formé Celtic Voyageet s'inspire de différentes influences pour sesmorceaux : la Bretagne, l'Ecosse, l'Irlande,etc. C'est un concert unique dans la Marne ».A ne pas manquer, donc !

Sonia LegendreConcert « Celtic Voyage - ChristopheMorvan » - Vendredi 1er mars à 20h30 -Eglise Saint-Julien de Sarry - Entrée 6euros (gratuit pour les moins de 12 ans) -Renseignements au 06 80 51 25 82

13 xSortie N °207 d u 2 2 a u 2 8 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

EXPOSITIONSjusqu’au samedi 16 marsEXPO PHOTOS DE ZENG NIANUn fleuve tranquille : les trois gorges, est lenom de cette exposition de photographies deZeng Nian, proposée par l’association La Salled’Attente. Zeng Nian aborde le bouleverse-ment provoqué par la construction du barragedes trois gorges, en Chine.

Bibliothèque Georges Pompidou.jusqu’au samedi 2 marsEXPOSITION : SIXTY ONEExposition de peinture à l’aérographe de SixtyOne. Né à Châlons en 1980, il a, depuis sonenfance, consacré son temps libre à l’appren-tissage et à la pratique du dessin et de la pein-ture.À 9h30. Du lun. au sam. de 9h30 à 12h et de 13h30 à 18h - Entrée libre

- Office de Tourisme de Châlons-en-Champagne.

jusqu’au dimanche 17 mars« ATTENTION CHANTIER ! LES COULISSES DUMUSÉE »A travers une sélection éclectique d’objets,l’exposition vous convie à découvrir le destindes œuvres du musée.

À 10h00. Tarifs : 3 à 3,50 euros. Musée des Beaux-arts et d’Archéologie de la Ville à Châlons-en-Champagne.

jusqu’au dimanche 17 marsMOURMELON - SALON DU LIVRE 2013Salon du livre intercommunal de Mourmelon.

À 10h00.

SPECTACLEmercredi 6 marsTHÉÂTRE D’OBJETS : PETIT CIRQUE ET PETITS TOROSQuel étrange pouvoir a cet homme-là de noustransporter de la piste d’un cirque au sable desarènes, sans bouger de sa place, assis àquelques centimètres de nous, avec presquerien. De et avec Damien Bouvet.À 15h00. Durée : 50 minutes. À partir de 3 ans. La Comète, scène na-

tionale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

mercredi 6 marsDANSE : DON QUICHOTTE AU TROCADÉROOn le connaissait formidable comédien, voiciPatrice Thibaud danseur loufoque ! Sous la direction du chorégraphe José Montalvo, 14interprètes confrontent la grammaire du gestede la commedia dell’arte aux pratiques corpo-relles des danses urbaines...

À 20h30. Durée : 1h10. Et aussi jeudi 7 à 20h30. La Comète, scène nationale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

mardi 12 marsMOURMELON - CINÉMARDI « LES BRONZÉS »Un film chaque deuxième mardi du mois.

À 20h30. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.vendredi 15 marsDANSE : FREEDOMDe la compagnie Jasmin Vardimon. Freedomexplore toutes les dimensions spirituelles etphysiques susceptibles de libérer notre imagi-nation, en nous délivrant du poids des préju-gés et des multiples peurs qui nous enferment.

À 20h30. Durée : environ 1h15. La Comète, scène nationale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

jeudi 21 marsRETRANSMISSION THÉÂTRE : LA PLACE ROYALEComédie en cinq actes de Corneille. Alidoraime Angélique et est aimé en retour, pourtantil ne peut se résigner au mariage. Pour dé-tourner la jeune femme de lui il s’arrange pourcréer une distance en faisant semblant de luiêtre infidèle.

Jeudi 21 mars à 14h et 20h - Vendredi 22 mars à 18h et 20h - Tarif : 17 euros - Ciné Majestic, 2, rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne.

mardi 26 marsTHÉÂTRE VISUEL : LA DOUBLE VIE DE FLEUR-ELISEMétamorphosée en œuvre d’art vivante, lascène devient un lieu magique où différentesformes d’art plastique échappent au contrôlede leur créatrice.

Du mardi 26 au jeudi 28 mars, à 20h30 - Séance supplémentaire le mercredi 27 à 15h -

A partir de 7 ans - Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète.

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Sieste littéraire - Bibliothèque Pompidou

Escapade antillaise entre midiet deux...xComme chaque dernier mardi dumois, sur le temps méridien, la bi-bliothèque Pompidou invite lesgourmands de culture et autrescurieux à une pause littéraire desplus relaxantes. Avec, sur place, lapossibilité d'amener son sandwichet de s'installer confortablementdans les fauteuils et transats prévusà cet effet. « Nous proposons auxparticipants, à travers des thèmesvariés, une sélection de documentssonores à apprécier, sur lesquels ils peuvent ensuite échanger s'ils le souhaitent », expliqueJean-Rémi, l'un des bibliothécaires. Morceaux musicaux, lectures à voix haute, extraits d'émis-sions radiophoniques, etc. Tous les prétextes sont bons pour se laisser bercer et décompresseravant de reprendre le boulot. « Certains viennent entre collègues, d'autres seuls. Ils s'allon-gent et ferment parfois les yeux, pour se plonger intégralement dans ces écoutes. C'est unréel moment de détente ».Au menu pour cette nouvelle session : la poésie contemporaine antillaise, des Caraïbes, de laMartinique ou d'Haïti. « Et l'occasion de découvrir l'album « L'Or Noir », sorti chez Naïve,qui rassemble Arthur H et Nicolas Repac ». Escorté par le piano, la guitare ou encore la flûteharmonique, le fils Higelin lit et enchante les textes des plus grands poètes des îles, telsqu'Aimé Césaire, Edouard Glissant, René Depestre, Dany Laferrière, etc. A défaut de rhum,un petit café (ou un thé) sera offert par la maison pour accompagner ce délicieux moment !

Sonia LegendreSieste littéraire autour de la poésie antillaise contemporaine - Mardi 26 février à 13h15 à la bibliothèque Pompidou (possibilité de s'installer dès 13h avec un sandwich)

Les siestes littéraires : un grand bol de culture et de détente en guise dedessert, chaque 4e mardi du mois à la bibliothèque Pompidou © l'Hebdodu Vendredi

Office de tourisme - Exposition

Sixty One : entre fiction et hyperréalismexTommy Lee Jones, MarieGillain ou encore la sulfureuseGail, personnage phare de SinCity... Depuis quelques jours, lasalle d'expo de l'Office detourisme accueille une vingtainede portraits peints à l'aéro-graphe. Et autant de stars dupetit ou du grand écran, toutesplus réalistes les unes que lesautres. « L'un des avantages decette technique, c'est qu'elle per-met de rester au plus près de laréalité », explique Simon Mar-chadier, alias Sixty One.« L'aérographe est souvent pratiqué dans le cinéma, pour le maquillage des acteurs, les décors, etc.J'utilise un compresseur et un pistolet à gâchette de la taille d'un stylo, et je peux ainsi doser lapeinture à ma guise. Une sorte de pinceau universel qui offre la possibilité de jouer entre les effetsde flou, de netteté et de lumière, et d'obtenir des traits de 0,2 mm, bien plus précis que le graphe.Parallèlement, avec ce procédé, la peinture sèche extrêmement vite. Pas le droit à l'erreur,donc ! ». Né à Châlons et projectionniste à Sézanne, l'artiste se passionne pour le dessin depuis sonplus jeune âge. « J'ai toujours eu tendance à reproduire sur le papier tout ce que je voyais. Grâceà la peinture à l'huile et à l'acrylique, à l'aquarelle, au fusain ou même à l'encre de chine. Au lycée,j'ai découvert cette méthode en suivant des cours sur Châlons, puis j'ai effectué un stage à l'écoled'aérographie de Nantes ». Très vite, tous les supports sont prétextes à exercer ses talents, de latoile à la carrosserie, en passant par le bois. « C'est en préparant cette expo que j'ai pris goût au por-trait. Une façon pour moi de rendre hommage à ces vedettes du cinéma et des séries télé ». En avril,Simon participera au concours international d'aérographie de Dinan.

Sonia LegendreExposition « Sixty One - Peintures à l'aérographe » - Jusqu'au 2 mars à l'Office de tourisme (3 quaides Arts à Châlons) - Du lundi au samedi de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h00 - Entrée Libre

Grâce à l'aérographe, l'artiste peintre Sixty One rend hommage aux stars du 7eart et des séries télévisées © l'Hebdo du Vendredi

L'ancien membre de Soldat Louis se produira en live àSarry © DR

Sarry - Concert

Christophe Morvan, de SoldatLouis à Celtic Voyage

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C inéma14 x

Les horaires xdu 20/02/2013 au 26/02/2013

N°207 du 22 au 28 février 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Mobius Ven : 20h00 | 22h15Sublimes Créatures (Avant Première) Mar : 20h00Chimpanzés Tous les jours sauf Ven : 11h15 | 13h45 | 16h00 |18h00 | 20h00 | 22h15 Ven : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00Die Hard : Une belle journée pour mourir Tous les jours : 11h15| 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15Vive la France Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 |20h00 | 22h15La vraie vie des profs Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 |18h00 | 20h00 | 22h15Eugene oneguine diffusion Mer : 20h15Les Misérables Tous les jours : 10h45Turf Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00Flight Tous les jours sauf Mar : 20h00 | 22h30 Mar : 22h30Hôtel Transylvania 3D Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 |18h00 | 20h00Gangster squad Tous les jours : 22h15Happiness Therapy Tous les jours : 22h15Lincoln Tous les jours : 10h45 | 13h30Django Unchained (-12 ans) Tous les jours : 16h30 | 19h30 |22h30Paulette Mer : 13h45 | 16h00 | 18h00 Tous les jours sauf Mer :13h45 | 16h00 | 18h00 | 22h15

Chimpanzés mercredi mardi 14h30 | 20h30; jeudi 14h30; vendredilundi 14h30 | 17h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15hDie Hard : Une belle journée pour mourir mercredi jeudi ven-dredi lundi mardi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h| 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 VO dimanche 20hVive la France mercredi jeudi vendredi lundi mardi 14h30 | 17h30| 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h |17h30 | 20hTurf mercredi 17h30 | 20h30; jeudi lundi 17h30; vendredi mardi14h30 | 20h30; samedi 17h | 20h; dimanche 15h | 17h30Flight mercredi lundi 20h30; jeudi 14h30; vendredi dimanchemardi 17h30; samedi 22h30Hôtel Transylvania 3D mercredi 14h30 | 17h30; jeudi lundi mardi14h30; vendredi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche10h30 | 15hHitchcock mercredi dimanche mardi 17h30; jeudi 17h30 | 20h30;vendredi lundi 20h30; samedi 17h | 22h30 VO dimanche 20hAmitiés sincères mercredi mardi 14h30; jeudi lundi 17h30; ven-dredi 20h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15hLincoln VO jeudi lundi 20h30; vendredi mardi 17h30; samedi22h30; dimanche 20hBlancanieves mercredi 17h30; jeudi mardi 20h30; vendredi lundi14h30; samedi 17h; dimanche 20hPaulette mercredi 20h30; jeudi lundi mardi 17h30 | 20h30; ven-dredi 17h30; samedi 17h | 22h30; dimanche 17h30 | 20hLes contes de la nuit mercredi jeudi samedi lundi 14h30;dimanche 10h30

Selkirk, le véritable Robinson Crusoé Dimanche 18h00Rose et Violette Mercredi 15h00Les invisibles Jeu 21 à 20h30 Ven 22 à 18h00 Sam 23 à 20h30Renoir Mer 20 à 20h30 Jeu 21 à 18h00 Ven 22 à 20h30 Sam 23 à18h00 Lun 25 à 20h00Les bêtes du Sud sauvage Mer 20 à 18h00 Dim 24 à 20h30Ernest et Célestine Jeudi 21 à 14h30 Lundi 25 à 15h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

SYNGUE SABOUR PIERRE DE PATIENCE

(Afghans 1H42 Drame)D’Atiq Rahimi, avec Golshifteh Farahani,Hamidreza Javdan, Hassina Burgan.Une jeune femme, au cœur de la guerre fratricided’une ville, confie ses secrets les plus lourds à sonmari, héros de guerre dans le coma. Il devient sa«  Syngué Sabour  » sa pierre de patience magiquequi recueille sa souffrance jusqu'à ce qu’elle éclate,explose. Un très beau film sur la douleur desfemmes afghanes, les non-dits, les secrets inavoua-bles d’une société où le mâle est tout, et la femmerien que du sable perdu dans le désert.

PINOCCHIOFrance 1H38 Animation)D’Enzo D'Alo, avec les voix de Gabriele Caprio,Mino Caprio, Rocco Papaelo.Pour les enfants, une nouvelle version du menuisierGeppetto et de sa marionnette devenue un garne-ment bien vivant, qui finiront par se retrouver dansle ventre de la baleine, comme Jonas.Cette version est intéressante pour le style jouantsur les formes et les couleurs, proche de l’illustra-tion.

LES CHEVAUX DE DIEU(Maroc 1H55 Drame)De Nabil Ayouch, avec Abdelhakim Rachid,Abdelilah Rachid, Hamza Souideq.Le parcours de deux frères au cœur des bidonvillesmarocains, entre le foot, la bande du coin et les ter-roristes islamistes, ils doivent trouver leur place.C’est le long cheminement qui conduit du rêve deliberté à un moment où tout bascule et où, à la placedu paradis, on trouve l’enfer. Un film marocainexceptionnel où le réalisateur aborde avec intelli-gence le sujet tabou de la misère et du terrorisme, àvoir absolument, magnifique.

LA VRAIE VIE DES PROFS(France 1H40 Comédie)D’Emmanuel Klotz, Albert Pereira Lazaro, avecEmir Seghir, Sami Bouzid, Maëva Arnoux.Prenez deux morfaloux en culottes courtes en 5e. Ilssont contraints et forcés par leurs mauvaises notesde rejoindre l’équipe des intellos du journal. Noslascars influencent les bons élèves pour monter unsite sur la vie des profs. Les deux réalisateurs desLascars passent au live. C’est désolant, un festivalde mômes surexcités ne sachant pas aligner deuxmots et des caricatures de profs, le gay, le facho, àfuir.

DIE HARD : UNE BELLE JOURNÉE POUR MOURIR

(France 1H36 Action)De John Moore, avec Bruce Willis, Jai Courtney,Sébastian Koch.Il existe des types qui attirent les emmerdes commecertains relents de notre corps les mouches. JohnMcClane retrouve son fils, sorti d’on ne sait où àMoscou. La réunion de famille vire à la course defond avec la mafia russe aux trousses. Nous sommesloin du premier volet de la saga et plus proches dufilm d’action sans scénario, juste pour le fun !

CHIMPANZÉS(USA 1H17 Documentaire) De Mark Linfield, Alastair Fothergill, avec Tim Allen.

Dans la forêt profonde et humide, là où les feuilles des grands arbres bruissent sous la caresse du vent, le clandu petit chimpanzé Oscar trouve à s’épanouir. Dans ce monde rude, il faut faire sa place, survivre aux préda-teurs de tout poil et aux autres singes de la tribu d’à côté qui lorgnent sur vos noix. Sa tribu occupe le sol oùpoussent les grands noyers se dressant dans le ciel comme une promesse de grenier à nourriture inépuisable.Tout se passe comme dans un monde idyllique, sous les yeux bienveillants de sa maman, le temps de l’appren-tissage et des règles de survie viendra bien assez tôt. C’est le bonheur parfait, juste jouer avec les chenapans deson âge et regarder le ciel bleu. Le monde bascule pour lui le jour où la troupe de chimpanzés rivale débarquepour tenter de s’emparer du territoire. Elle repartira les mains vides, mais le prix à payer pour Oscar sera lourd.Sans mère, il est condamné à mourir. Heureusement, le grand mâle dominant se prend d’affection pour lui. Noussuivrons son rôle de mentor, mais cela n’est pas sans conséquence. Disney nature, une idée de Disney France, s’attache à nous dévoiler la vie du monde sauvage en prenant d’au-tres directions que le documentaire habituel. Aujourd’hui la fiction tente de ressembler au documentaire et cedernier essaie de devenir fiction. Ainsi grâce aux travaux des scientifiques, comme pour Félins, l’équipe élaboreune histoire avec un scénario comme dans une fiction. Cette fois elle échappe au réalisateur, car un événementmajeur transformera le récit. Pour la première fois, chose assez rare, un grand mâle dominant prend sous sacoupe un petit condamné à mourir. Cette affection rend notre caïd doux comme un agneau, au risque de la tribuqu’il néglige un peu. Chimpanzé est un beau conte de survie et de générations, un film magnifique à l’image etla mise en scène soignées. C’est l’occasion d’une belle sortie pour toute la famille.Retrouvez la version longue, nos interviews et toutes les sorties sur www.cine-region.fr et la chroniqueFrance Bleu Champagne, mercredi 18H-18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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Le 12 mars prochain, la Chambre régionale d'agricul-ture verra sa présidence changer de main. En fin demandat et à l'aube d'uneretraite bien méritée, JeanNotat dresse un bilan plutôtencourageant pour l'avenir.Itinéraires xd'un agriculteur passionné et multi-engagé.

xD'un naturel souriant et philan-thrope, l'actuel président de laChambre d'agriculture Champagne-Ardenne multiplie les casquettesdepuis de nombreuses années. « On nechoisit pas son parcours, il vient àvous par la force des choses ». Bercédès sa plus tendre enfance par lemonde agricole, il reprend l'exploita-tion familiale en 1972, à Châtricesdans la Marne. Un destin tout tracé. « C'est une petite ferme isolée qui arassemblé jusqu'ici quatre générationsd'agriculteurs. Nous y produisons dulait, un peu de céréales, et avonsdéveloppé une activité de pisciculture.Enfant, au lieu d'aller à l'étude aprèsl'école, je rentrais directement poursoigner les animaux. Plus tard,lorsqu'il a fallu prendre le relais, laquestion ne s'est pasposée. C'était monobjectif ».Très vite, Jean Notatse découvre unefibre syndicale et intègre les JeunesAgriculteurs de la Marne (JA 51). « J'ai été membre du bureau en 1973,pendant quatre ou cinq ans. J'aiensuite rejoint la FédérationDépartementale des Syndicatsd'Exploitants Agricoles (FDSEA). En

tant que président du canton deSainte-Ménehould, puis premier vice-président, et enfin, de 99 à 2008, prési-dent ». Egalement administrateur de laFédération Nationale (FNSEA), àParis, il voit en ces engagements unefaçon de « donner un peu de soi pourl'intérêt de tous. Ça m'a toujours plu,c'est dans ma nature ». Dernièrerevendication en date : les mesuresenvironnementales drastiques aux-quelles se heurte la profession. « Il y adix ans, les éleveurs ont mis l'ensem-ble de leurs bâtiments et de leurs fosses aux normes, pour pouvoir gérerquatre mois de stockage avant l'é-pandage. Aujourd'hui, on leur endemande six, ce qui implique de nou-veaux investissements. Résultat : ils sedécouragent et, parfois, changentd'orientation. L'agriculture doitaméliorer ses pratiques environ-nementales, mais il faut retrouver danstout cela un peu de bon sens paysan ».Parallèlement, depuis 2004, l'agricul-teur est administrateur à la Caisserégionale du Crédit Agricole du Nord-est, à Reims. « Je suis aussi maire de ma commune, et depuis 2010, conseiller régional ». Son secret pour jongler entre toutes ces respons-abilités : une organisation sans faille.

« A partir dumoment où l'on est enbonne santé,le travail

n'est qu'une question d'organisation.Et même avec cet emploi du temps,j'assure tous les matins la traite de mesvaches. J'ai également eu la chance decôtoyer des collaborateurs et des élusavec qui tout se passait pour le mieux.Nous avons partagé les mêmes idées,

et travaillé d'une manière très franche.Car c'est un fait : le relationnel est fac-teur d'efficacité ». Et de citer lesCompagnons de la Chanson : « Si tousles gars du monde... Je ne suis pasassez naïf pour croire qu'ils pourraienttous se donner la main. Mais effective-ment, si tout le monde y mettait dusien... ».En 2001, le voici élu président de laChambre d'agriculture de la Marne.Fonctionnement du scrutin oblige, ilne renouvellera pas ce mandat. « En

créant une liste commune avec lesvignerons, nous avons pris le parti, àchaque mandat, de faire alterner laprésidence entre les secteurs agricoleset viticoles. C'est un principe propreau département. Jacky Charpentierm'a succédé, et j'étais à l'époque can-didat pour la Chambre régionale ».Qu'il présidera de 2007 à aujourd'hui.Mais cette fois, c'est pour des convic-tions personnelles qu'il décide de nepas se présenter à nouveau aux élec-tions. « Je fais désormais valoir mesdroits à la retraite. Et j'estime que cen'est pas aux retraités de s'occuper desactifs. Ceci étant, après 40 ans d'en-gagement professionnel, ça risque deme faire un peu drôle ! ».En dressant le bilan des six annéespassées auprès de l'organisme con-sulaire régional, Jean Notat concède :

« L'idée que je m'en faisais en yarrivant n'est plus du tout celle d'au-jourd'hui. En 2007, la Chambrerégionale était plutôt assimilée à unecinquième chambre. Peu de collabo-ration avec les structures locales, etdes missions principalement axées enaval de la profession, avec les filières,les coopératives. Le programme « Terres d'Avenir » lancé en 2009 parle ministère et l'Assemblée Perma-nente des Chambres d'Agriculture(APCA) a changé la donne. On aapporté aux Chambres régionales lesmoyens financiers de construire cetteréforme. En mutualisant les servicesdépartementaux pour éviter les dou-blons et offrir plus de cohésion auréseau, et en proposant davantage deservices régionaux. Il a fallu oeuvrerensemble pour que chacun trouve saplace au coeur de cette révolution cul-turelle. De nouvelles compétencesnous ont été confiées ». A l'instar duConcours des Produits et des Vins,organisé chaque année au SalonInternational de l'Agriculture, dans lecadre du Concours Général Agricole.« Je me réjouis aussi du position-nement acquis par la Chambre dans lepanorama régional, et des nombreuxpartenariats que nous avons pu nouer.Ce n'est qu'une étape du parcours.Mais je laisse le navire entre debonnes mains, et je pars en totale con-fiance pour l'avenir. Avec ces élec-tions, nous allons voir arriver uneéquipe rajeunie, certainement plusdynamique. C'est la vie ! ». S'il ne livrepas explicitement son pronostic con-cernant la nomination du futur prési-dent, il évoque toutefois plusieursdéfis à relever par la profession agri-cole : « Veiller à ce qu'il n'y ait pas dedisparité entre les différentes filières etfaire en sorte qu'elles restent complé-mentaires. Et poursuivre la régionali-sation engagée, ainsi que l'accent misdepuis plusieurs années sur larecherche ».

Sonia Legendre

xRepères: Jean Notat est né en 1950 à la ferme de la Hotte, à Chatrices (Marne). Certificat d'études puisbrevet professionnel agricole en poche, il se lance dans la vie active après son service militaire. Et reprend l'ex-ploitation familiale en 1972. Marié depuis 40 ans et papa de deux garçons - dont un ayant repris la ferme -cet agriculteur à la retraite s'adonne aux plaisirs de la chasse et de la pêche pendant ses temps libres. Il estOfficier de l'Ordre du Mérite Agricole depuis une vingtaine d'années. En 2001, il a été promu Chevalier del'Ordre National du Mérite, puis Chevalier de la Légion d'Honneur en 2005.

Jean Notat - Chambre d'agriculture Champagne-Ardenne

Au revoir, président...

Jean Notat siègera à la Chambre régionale d'agriculture jusqu'au 12 mars,puis passera la main à un nouveau président © l'Hebdo du Vendredi

N°207 du 22 au 28 févr ier 2013

www. lhebdoduvendredi .com

x Bélier du 21.03 au 20.04 La semaine sera mémorable car vous aurez une chanceinouïe en tous domaines. Mais vous devrez vous monteraudacieux(se). Toutefois, dans la prise de décision necédez pas à l’emballement. Soyez plus souple.

x Taureau du 21.04 au 20.05Après certaines tensions, le retour à la sérénité vient àpoint. Il était temps de pouvoir trouver enfin desmoments de respiration malgré l'exigence du contexte.Sans heurt, vous réglerez vos difficultés.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Peut-être certains évènements justifient-ils ces écarts delangage. Mais il est sage de tempérer votre agressivité.Sans cette précaution, vous risquez de provoquer desquerelles évitables.

x Cancer du 22.06 au 22.07Vous appréciez à leur juste valeur les petites victoires dumoment. Il est probable que cette période puisse ame-ner des évènements tangibles qui modifient quelque peule cours de votre carrière.

x Lion du 23.07 au 22.08La semaine s'avérera constructive à terme en vousdébarrassant des attitudes que vous adoptiez parparesse. Reste à maîtriser autant que faire se peut l'équi-libre en trouvant votre propre rythme de vie.

x Vierge du 23.08 au 22.09Durant cette période, vous serez plus idéaliste quejamais en amour. Vous aurez tendance à penser quevotre vie sentimentale est idyllique. Attention, vous vousexposez ainsi à certaines désillusions.

x Balance du 23.09 au 22.10Vos habitudes pourraient être quelque peu malmenées.Il est temps de faire les choses autrement et différem-ment. Ainsi, vous découvrirez en vous des ressourcesinsoupçonnées.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Il est temps de savoir où vous voulez aller et avec qui.Sur le plan affectif, c’est le moment de rester fidèle à vosvaleurs, alors ne vous racontez pas d’histoires et n’enracontez pas à votre partenaire.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Au niveau professionnel, il faut vous donner les moyensde mettre sur pied vos propres idées, pas celles desautres. De ce fait, avancez, prenez des décisions sansregarder en arrière, ni sur les côtés.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 La chance vous permettra de renouveler vos contacts etde découvrir de nouveaux horizons. Soyez confiant(e)et laissez vous guider par les évènements en vous fiantdavantage à votre intuition.

x Verseau du 21.01 au 19.02La semaine bouge. Cultivez votre sociabilité. Prenez leschoses et les gens comme ils viennent. Ne voyez que lebon côté des situations et profitez-en. Motivez-vous etamusez-vous.

x Poissons du 20.02 au 20.03Tendresse et sensualité seront au rendez-vous !Préparez-vous à un bouleversement décisif dans votrevie sentimentale.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

« Je pars en totale confiance pour l'avenir »

Portrait15 x

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