20
Quel avenir pour la filière bois en région ? P.12 Basket : derby dans les Ardennes pour Châlons-Reims P.14 Pacte de compétitivité : tout sur le crédit d'impôt P.10 Cités en Champagne ambassadrice du compostage P.3 Invitation journée portes ouvertes métiers de la santé : le samedi 16 mars 2013 de 9h à 16h P o u r l e s é t u d i a n t s i n t é r e s s é s p a r l a P r e m i è r e A n n é e C o m m u n e a u x E t u d e s d e S a n t é , P A C E S o u P A E S  : Médecine, Pharmacie, Dentaire, Sage-femme, Kiné La journée portes ouvertes se tiendra dans les locaux de cepsup, à 2 m i n u t e s à p i e d d u p ô l e s a n t é ( f a c u l t é d e M é d e c i n e e t P h a r m a c i e )  : 7 b i s , a v e n u e R o b e r t S c h u m a n à R e i m s . P o u r l e s é t u d i a n t s i n t é r e s s é s p a r u n e f o r m a t i o n d a n s l e d o m a i n e d e l a s a n t é  : Par les métiers de la diététique, l’optique de laboratoire et d’assurance de la qualité, de l’assistance médicale, de la prothése dentaire, de la pharmacie La journée portes ouvertes se tiendra, d a n s l e s l o c a u x d u c e n t r e d e f o r m a t i o n P a s t e u r , a u 1 3 r u e d e s D o c k s R é m o i s , à B é t h e n y . C e n t r e d e f o r m a t i o n P a s t e u r , p ô l e d e s m é t i e r s d e l a s a n t é e t d e s s c i e n c e s d e l a v i e d e C h a m p a g n e A r d e n n e  : tél : 03 26 87 88 38 - fax : 03 26 85 21 81 / [email protected] - www.cepsup.fr - www.cfpast.com La Châlonnaise, buvez-la ! P.3 Il faut bien que jeunesse se passe Comme la semaine dernière pendant le salon de l'habitat, les visiteurs ne manqueront pas de se presser au salon de l'auto, de la moto et du quad au Capitole ce week-end. Les six premiers mois de vie de la super-structure châlonnaise ont offert une caisse de résonance plus grande aux problèmes qu'aux réussites. Les propriétaires (la Ville) et les exploitants (la Sepec), eux, cherchent à rester positifs. P. 4 et 5 JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°210 du 15 au 21 mars 2013

L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 210

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L'Hebdo du Vendredi, édition Châlons, numéro 210, semaine du 15 au 21 février 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 210

Quel avenir pour la filière boisen région ? P.12

Basket : derby dansles Ardennes pourChâlons-Reims P.14

Pacte de compétitivité :tout sur le crédit d'impôt P.10

Cités en Champagneambassadrice ducompostage P.3

Invitation journée portes ouvertes métiers de la santé : le samedi 16 mars 2013 de 9h à 16hPour les étudiants intéressés par la Première Année Commune aux Etudes deSanté, PACES ou PAES : Médecine, Pharmacie, Dentaire, Sage-femme, Kiné

La journée portes ouvertes se tiendra dans les locaux de cepsup, à 2 minutes à pied du pôle santé (faculté de Médecine et Pharmacie) :

7 bis, avenue Robert Schuman à Reims.

Pour les étudiants intéressés par une formation dans le domaine de la santé : Par les métiers de la diététique, l’optique de laboratoire et d’assurance de la qualité, de l’assistance médicale, de la prothése dentaire, de la pharmacie

La journée portes ouvertes se tiendra, dans les locaux du centre de formation Pasteur, au 13 rue des Docks Rémois, à Bétheny.

Centre de formation Pasteur, pôle des métiers de la santé et des sciences de la vie de Champagne Ardenne : tél : 03 26 87 88 38 - fax : 03 26 85 21 81 / [email protected] - www.cepsup.fr - www.cfpast.com

La Châlonnaise,buvez-la ! P.3

Il faut bienque jeunesse se passe

Comme la semaine dernière pendant le salon del'habitat, les visiteurs ne manqueront pas de sepresser au salon de l'auto, de la moto et du quad auCapitole ce week-end. Les six premiers mois de viede la super-structure châlonnaise ont offert unecaisse de résonance plus grande aux problèmesqu'aux réussites. Les propriétaires (la Ville) et lesexploitants (la Sepec), eux, cherchent à resterpositifs. P. 4 et 5

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°210du 15 au 21 mars 2013

Page 2: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 210

H umeurs2 xN°210 du 15 au 21 mars 2013

www.lhebdoduvendredi .com

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

Vendredi-6°5°

La météoSamedi

0°8°

Dimanche4°5°

Lundi1°7 °

Vendredi 15 mars Samedi 16 mars Dimanche 17 mars

5Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

15 C'est en centimètres, l'épaisseur de lacouche de neige observée à Reims mercre-di matin, ravissant naturellement les plus

jeunes et ceux plus âgés qui ont su garder une part deleur âme d'enfant. Un épisode neigeux qui aura eu rai-son des transports en commun rémois, tandis que lesautomobilistes ont, eux, dû s'armer de patience pour par-courir parfois seulement quelques kilomètres. Ayons une pensée pour ceux qui furent sans doute les plus en dif-ficultés : les habitants de la couronne rémoise. Pendant ce temps-là, Epernay et Châlons-en-Champagne étaientlargement épargnées par ces intempéries, ne déplorant que quelques centimètres de poudre blanche. Bien sûr,les campagnes environnantes ont elles aussi été recouvertes d'un grand manteau blanc. Depuis, la neige a par-tiellement fondue, se métamorphosant en coulée d'eau et de glace. Et d'ici au mercredi 20 mars, toute traceaura disparu pour laisser la place au Printemps.

Le chiffreÉDITO

x Eux, et l e res te du monde. . .Comme chaque année, le magazineForbes vient de publier son classe-ment des plus grosses fortunes mon-diales avec, pour ce nouveau cru,une surprise aussi étrange qu'im-probable. Car cette année, ce sont1 426 noms qui figurent dans laprestigieuse liste, soit près de 200 deplus que l'an passé. Plutôt surprenantdans un contexte économique tou-jours moribond. A la tête du classe-ment on retrouve Carlos Slim Helu.L'homme d'affaires mexicain, spécia-lisé dans la télécommunication, estdonc l'homme le plus riche du mondeavec une fortune estimée à 73 mil-liards de dollars. En deuxième posi-tion, Bill Gates, fondateur deMicrosoft, tient toujours le haut dupavé avec 67 milliards de dollars,suivi du patron d'Inditex, AmancioOrtega, le patron du groupe textileconnu notamment pour sa marqueZara. Premier français le plus riche,c'est une femme, Liliane Bettencourt,à la neuvième place. L'héritière dugroupe l'Oréal possède quelque 30milliards de dollars de fortune.

x Drôle de jobTrouver un emploi est de plus en plusdifficile, et peut-être encore pluscompliqué en Allemagne, quand lePôle Emploi local déraille par

moment. Après avoir proposé unposte dans une maison close à unejeune chômeuse de 19 ans le moisdernier, voici qu'une étrangeannonce s'est vue publiée en lignesur le site de l'agence pour l'emploi :« Travailler comme dame de compag-nie pour un service d'escorte exclusift'intéresse ? Tu n'as encore aucuneexpérience dans ce domaine ? Pasde problème... ». Une offre d'emploide la société Escort.de qui n'aurait,évidemment, jamais dû se retrouverpubliée. « Une faute d'inattention »,selon le porte-parole de l'agencenationale, mais qui a toutefois étéreprise en une, le 5 mars dernier, duBild, journal le plus lu du pays, avecce titre : « L'Agence allemande pourl'emploi traite des femmes comme desprostituées. » L'inattention peut par-fois coûter cher...

x Un faux évêque au conclaveRalph Napierski est bien celui quipourrait contredire à lui seul le vieiladage : l'habit ne fait pas le moine.Au cours de l'une des réunions pré-paratoires à la tenue du conclave,prémices à l'élection du nouveaupape remplaçant de Benoit XVI,l'homme, farceur dans l'âme et toutde même un peu fanatique, s'estdéguisé en évêque la semainedernière afin de se mêler en toute

impunité à l'une des réunions descardinaux. Ce n'est qu'après avoirserré plusieurs mains et surtout, eu letemps de tenir aux ecclésiastiques undiscours très critique sur les récenteserreurs commises par l'Église dans ledéplacement d'une paroisse à uneautre des prêtres accusés depédophilie, que l'individu a étédémasqué et reconduit à la sortie parla garde suisse pontificale.

x Ventre rond e t vrai sans gèneUne jeune chinoise qui ne supportaitpas de devoir rester deboutlorsqu'elle prenait le métro a subiune copieuse humiliation lorsque, surle trajet la ramenant du travail, saprothèse qu'elle portait au ventre esttombée au beau milieu de la rame,provoquant la colère des autres pas-sagers présents. Portant son fauxventre depuis des mois, la demoi-selle, Zhang, avait pris l'habitude dese voir accorder de nombreusesattentions de par son statut defemme enceinte. Hors d'elle aprèss'être fait copieusement humiliéedans le wagon, l'affabulatrice,décidément sans maux de cons-cience, compte désormais porterplainte contre le fabriquant de saprothèse pour tromperie sur la qua-lité.

Coup d'œil sur le monde

xJosé, Jorge, François et les autresFumée noire, trois fois, ok. Pas un gris un peumou comme en 2005. Fumée blanche, nickel,bien blanche. Les cloches du Vatican qui sonnentdans la foulée. Parfait. Il y a huit ans, on avaitperdu le sonneur de cloches, et il s'était écouléune bonne dizaine de minutes avant que lamélodie en gongs ne suive les volutes. Cetteannée, la fin du conclave s'est très bien déroulée,réglée comme du papier à musique.Il y a juste eu la gestion de la surprise, qui a unpeu déconcerté les médias, et mêmes les plusgrands et les plus sérieux. La faute au Vatican,qui a pu publier une dépêche portant simplementla mention Habemus Papam, et c'est J.-M.Bergoglio ? Et là, du coup, les dépêches ont toutdonné : José Maria, Jorge Mario, José Mario, et,finalement, le juste Jorge Mario Bergoglio,archevêque de Buenos Aires. Allez, c'était bon.Ben non ! Il s'était choisi comme nom de papeFrançois. Jusqu'au lendemain matin, hier jeudi,comme il n'y avait jamais eu de François, on aentendu François Ier. Ici, en France, on com-mençait à se demander s'il célèbrerait, dans deuxans, le 500e anniversaire de Marignan (allez,souriez...). Oui, mais non ! Comme c'est le premier pape François, on n'a pas besoin de lenuméroter. Ça ne sera nécessaire que quand il yen aura eu un second.

Tony Verbicaro

Page 3: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 210

À la campagne comme à la ville, le compostage figure parmi lesbonnes pratiques écolos. D'autantque les techniques d'aujourd'hui permettent d'obtenir un compost de qualité, les odeurs en moins.Première ambassadrice de cette tendance : la Communauté d'agglomération de Châlons,naturellement !xMère Nature nous le rappelle constamment :nous produisons trop de déchets. Mais si noshabitudes d'achat et de consommation ont ladent dure, les possibilités de valoriser ce quenous jetons, en revanche, sont nombreuses.Evidemment, le tri sélectif fait déjà son oeuvre- et ses preuves - même s'il n'est pas encore pra-tiqué dans toutes les chaumières. Au-delà,sachant que les matières biodégradables (restesde repas, épluchures de fruits et légumes, marcde café et filtres, etc.) constituent près de lamoitié du contenu de nos poubelles, le com-

postage s'avère également une excellente solu-tion pour réduire les déchets.La Communauté d'agglo l'a bien compris, etlance, dans le cadre du Programme local deprévention des déchets, une opération dédiée.L'idée : sensibiliser les habitants aux bienfaitsdu compostage, conseils et réunions d'informa-tion à l'appui, et leur permettre d'acquérir lematériel adéquat à des tarifs préférentiels (de18 à 31 euros). Avec l'objectif ambitieux, d'icifin 2015, d'équiper 30 % de l'habitat individu-el du territoire (soit 3 100 foyers) et 3 % del'habitat collectif (soit 20 immeubles). « Rienque sur le Salon du Développement Durable,où nous étions présents pendant quatre jours,plus de 150 usagers ont d'ores et déjà réservéleur composteur ou leur lombricomposteur »,précise Karen Hery, responsable du serviceDéchets de Cités en Champagne. Et parce queles plus jeunes sont souvent les plus ferventsambassadeurs dans le domaine écolo, l'ensem-ble des établissements scolaires, de la mater-nelle au lycée, est associé à la démarche. « Lesbailleurs sociaux et syndicats de copropriétés

qui le souhaitent peuvent aussi se procurer ceséquipements auprès de nos services ».Parmi les arguments de la collectivité pourconvaincre le plus grand nombre à cette mé-thode, l'aspect environnemental, bien entendu,mais également le côté pratique de la chose.Composter reste la meilleure façon d'obtenir,gratuitement, un fertilisant naturel « maison »pour les plantes et jardins.

Sonia Legendre

À ceux qui aimeraient se lancer : le matériel peutd'ores et déjà être réservé auprès de Cités enChampagne, puis récupéré les samedis 23 et 30 marsde 8h à 17h, dans les locaux techniques de Saint-Martin-sur-le-Pré (rue Anne-Marie Terrière). Offrelimitée à un composteur ou lombricomposteur parfoyer, sur présentation d'un justificatif de domicile.La collectivité lance également un appel pour créerun réseau de guides composteurs bénévoles, afind'informer et d'accompagner au mieux les habitants.Renseignements au 0 800 875 615 (numéro vert).www.citesenchampagne.net

Biodéchets

Compostage : c'est le moment de se lancer

Inodores et terriblement efficaces, les lombrics se plaisent à merveille dans les appartementset raffolent des biodéchets © l'Hebdo du Vendredi

Jusqu'au 30 mars 2013RETOUR AU JARDIN

au lieu de 28.50 €

xComposter en appart', c'est possible !Pour les avoir accueillis dans leurs propres bureaux, les agents de Cités en Champagne le confir-ment : les lombrics, préconisés pour le compostage en intérieur, font des merveilles. A l'abri de la lumière et à température ambiante (moins de 20°C idéalement), ces petites bêtes, capables de consommer chaque jour jusqu'à deux fois leur poids, se nourriront volontiers de vos biodéchets.Une technique idéale pour les appartements, puisqu'elle est totalement inodore.

Le slogan imaginé par la munici-palité pour promouvoir l'eau de nos robinets est limpide : « Boire lachâlonnaise, c'est 100 % gagnant,100 % santé, 0 % déchet ». Testé et approuvé par les poissons !xConstruite dans les années 1970, la station depompage située au sud de Châlons recueille l'eaupotable de la ville grâce à une quarantaine de puits,sur une surface de 44 hectares protégée et déclaréeZone d'utilité publique. Elle alimente égalementplusieurs communes de Cités en Champagne.Surveillée 24h/24 et certifiée ISO, elle dispose dequatre énormes pompes capables de puiser jusqu'à60 000 m3 chaque jour. Soit environ six fois plusque la consommation quotidienne des habitants.Plus loin, sur les collines de Chanteperdrix et deMelette, deux réservoirs permettent encore destocker jusqu'à 23 500 m3 de ce précieux liquide.Soit, cette fois-ci, l'équivalent de dix piscinesolympiques. A ceux, donc, qui n'osaient pas boirel'eau du robinet jusqu'ici : ne vous privez pas, il y alargement de quoi faire !Si, à la source, l'eau duditpérimètre est déjà potable,elle fait néanmoins l'objetd'un traitement au chlore et à l'ozone pour évitertoute contamination lors de son acheminementjusqu'aux domiciles des usagers. Benoit Apparu,vice-président de Cités en Champagne délégué àl'environnement et au développement durable, faitpartie des consommateurs convaincus, et convain-cants. « L'eau potable constitue une ressourcenaturelle à préserver et celle de Châlons est degrande qualité. Elle répond d'ailleurs à 100 % destaux de conformité en vigueur. Depuis 2003, nousnous efforçons d'améliorer le réseau de distribu-tion, soit 207 km de canalisations. Fin 2013, nous

aurons éliminé toutes celles en plomb, et renouveléles branchements. C'est une mission de santépublique ». Et d'avancer l'argument « écolo-nomique » en calculant : « A Châlons, le m3 d'eaucoûte 1,42 euro. Sachant que nous buvons enmoyenne un litre d'eau par jour, sur un an, la con-sommation d'eau potable sortie du robinet nes'élève qu'à 51 centimes. Contre environ 211 eurospour l'eau en bouteille. Sans compter leséconomies réalisées sur l'emballage ». Ce quirevient à dire que l'eau du robinet est environ 400

fois moins chère qu'enbouteille.Outre la série de tests réaliséesur place et dans des labora-

toires dédiés, la station héberge, au coeur d'unaquarium rempli de châlonnaise et spécialementapprêté, une vingtaine de petits vairons venus deNormandie. Grâce à un système de sonar derniercri, les moindres mouvements et réactions de cestémoins vivants sont analysés. Et jusqu'ici, aucund'entre eux ne s'en est plaint !

S.LDes visites en groupes peuvent être organiséestoute l'année sur le site de la station de pompage.Renseignements auprès du Service des Eaux au 03 26 69 98 25

Des visites en groupes peuvent être organi-sées toute l'année sur le site de la station depompage © l'Hebdo du Vendredi

Eau potable

La Châlonnaise : buvons-en tous !

L'eau du robinet, 400 foismoins chère qu'en bouteille

ociété3 xS N°210 du 15 au 21 mar s 2013

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Page 4: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 210

Gradins mobiles mais pluslentement qu'imaginés,avenant « prohibitif » pourl'opposition, boulons à resser-rer... Les premiers mois de viedu Capitole en Champagneont été émaillés « d'inci-dents ». Et aussi de specta-cles et de salons qui ont faitle plein de visiteurs.x« Je ne connais pas un chantierà 50 millions d'euros qui ne con-naît pas de difficultés. » Le proposest de Benoist Apparu, député dela Marne et adjoint au maire deChâlons. Bruno Bourg-Broc, lemaire, ne le dit pas autrement :«  Sur un équipement de cettenature et de cette importance, iln'est pas extraordinaire qu'ilpuisse y avoir des problèmes.Mais il n'y en a pas particulière-ment. On en parle plus que cequ'il y a réellement. C'est le pro-pre des grands projets qu'il y aitdes petits incidents de parcours.Je vais comparer ça aux incidentsde démarrage des tramway àReims, Nancy ou Bordeaux. C'estparfois difficile. »«  On n'est dans un exemplaireunique, un prototype, poursuitBenoist Apparu. Le Capitole, cen'est pas un exemplaire d'unesérie industrielle de cinquante.Donc mécaniquement, il y a desproblèmes. Et il y en aura encore.Il faut qu'on fasse ce qu’il fautpour les régler pour que l'activitééconomique liée à la construc-tion du bâtimentpuisse perdurer. »«  Tout le mondetire dans le mêmesens, globalement,parce que c'estl'intérêt de tout le monde, continue BenoistApparu. C'est dans l'intérêt poli-

tique et économique de la Ville,c'est dans l'intérêt de la Sepec.Après, qu'à un moment ou unautre chacun cherche à tirer lacouverture - économique j'en-tends - pour que la Sepecchercher à gagner le plus possi-ble, que nous, Ville, à payer lemoins possible, c'est normal.C'est le jeu économique, c'est debonne guerre. Il y aura sans doutede grandes envolées lyriques à un moment, etc. Ça fait partie du

jeu de lanégocia-tion, c'estnature l ,c'est pourmettre uncoup de

pression.  C'est le cas dans toutenégociation commerciale.  Mais

tout le monde à intérêt à ce que leCapitole fonctionne. Donc ladirection est la même, avec peut-être des petits vents de travers detemps en temps, mais çaavance.  La seule chose quicompte, c'est que le Capitole soitviable, et à mon sens il l'est, j'ensuis convaincu. »À la Sepec, justement, le prési-dent, Bruno Forget, abonde.Certes, il ne cache pas qu'il y a eudes difficultés de démarrage, maisil reste positif : « Je n'oublie pasles soucis qui se sont présentés,mais je suis tourné vers lesraisons pour lesquelles nousavons voulu avoir la délégationde service public du Capitole.Avec la volonté de démontrer auxélus qu'ils ont fait le bon choixavec un opérateur local, l'UCIA,et un opérateur national, Vega.Les choses se règlent petit à petit,je rends grâce d'ailleurs au nou-veau directeur général de la Villequi prend les dossiers un par un ettrouve des solutions. Oui, il y a eudes soucis, mais ça n'empêche pasle Capitole d'avoir des premiersrésultats plutôt bons. Bien sûr, il ya eu la foire pour commencer, etavec les salons qu'on a organisésdepuis, ce sont 250 000 visiteurs

qui sont passés. Auxquels il fautajouter 20 000 personnes venuesassister aux concerts et aux spec-tacles. Oui, ça marche. »« Le Capitole a été monté enverset contre tous, si on caricature unpeu, continue Bruno Bourg-Broc.Il y a eu une grosse opposition àce projet. Je n'ai pas senti d'opi-nion très favorable jusqu'à l'inau-guration, où là, et depuis, tout lemonde me dit que c'est ce qu'il fallait faire. Tout le monde le dit aujourd'hui. Ou à peuprès. Incontestablement, il y a desmanifestations, il y a des specta-cles, il y en a moins qu'il y en aurademain. » Le jour de la premièreouverture du Capitole, en aoûtdernier, François Hollande venuinaugurer la foire, aurait mêmefait remarquer à l'oppositionsocialiste châlonnaise qu'il étaitembarrassant de se lever contre untel projet...Parcourant les allées du derniersalon international de l'agricul-ture, porte de Versailles à Paris,Bruno Forget a mesuré lanotoriété de la foire de Châlons.« La foire est très, très connue. Lavisite du Président de laRépublique n'y est pas pour rien.Et tout le monde a pu voir le

Capitole. Ce lieu, c'est un levierde développement économique.Châlons se cherche une image, le Capitole doit en être un sym-bole, même plus qu'un symbole.On sait très bien que c'est l'inno-vation qui nous fera sortir de lacrise. Le Capitole doit porter,accompagner.  Et être visiblemême depuis l'autoroute ! Lespanneaux Cathédrale Saint-Etienne ou Notre-Dame en Vaux,c'est très bien, c'est le patrimoine.Mais je vais écrire à la Sanef pourqu'il y en ait qui montre leCapitole, ça nous tournera versl'avenir. »À Benoist Apparu la conclusion :« J'ai vu il y a quelques semainesle Lac des Cygnes au Capitole. Il y avait 1 600 personnes.J'imagine que pour la moitié, oules deux tiers d'entre eux, c'était lapremière fois de leur vie qu'ilsallaient voir un ballet. LeCapitole permet ça, permettre à 2 000 personnes de voir un balletd'envergure internationale àChâlons. » Et ça, c'est de l'amélio-ration du cadre de vie, de la cul-ture pour tous, de l'aménagementdu territoire, et in fine, de l'attrac-tivité pour Châlons.

Tony Verbicaro

4 xA

250 000 personnes sont entrées au Capitole depuis son ouverture, en août. © l'Hebdo du Vendredi

Capitole

Avantages et inconvénients d'un prototype

« La seule chose qui compte,c'est que le Capitole soit

viable, et à mon sens il l'est,j'en suis convaincu »

la une

xDes gradins mobiles, mais un peu lentsUn problème sérieux reste à résoudre, concernant la mobilité des gradins.« On était partis sur l'idée que les sièges pouvaient être démontés et remon-tés dans un délai très court, explique Bruno Bourg-Broc, et manifestement,on n'est pas arrivés à ce que nous souhaitions. Les délais ne sont pas ceuxque nous avions demandés. La réponse à la question qu'on pose est encours. Nous discutons. Je vous donnerai la solution quand on en aura trou-vé une ensemble avec notre partenaire. » Lors d'un démontage récent, unhuissier avait été mandaté pour vérifier les opérations. « Le démontage desgradins, ça devait occuper deux personnes pendant quatre heures, entend-on. En réalité, on est plutôt à huit techniciens pendant une semaine. Çadevait coûter 4 à 5 000€ le démontage, on est à 20 000€... »

Page 5: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 210

xLe 3 mai prochain, le Capitole accueillera sonplus « gros » concert depuis qu'il est ouvert. Legroupe Sexion d'Assaut entraînera le publicchâlonnais et au moins départemental. « A pri-ori, c'est une jauge autour de 10 000 », nous ditBruno Bourg-Broc. Les ventes de billets sontterminées, puisque le site du Capitole affichecomplet pour Sexion d'assaut. Mais pour 6 000places. Si l'on peut bien entendre que des placesseraient de nouveau disponibles au derniermoment, ça ne sera pas pour monter à 10 000.Depuis Reims, l'association Reims au Zénith,qui milite pour la construction d'un grandéquipement dans la cité des sacres, n'a pas tardéà monter au créneau : «  Nouveau maxi fiascopour le Capitole de Châlons : le prétendu mégaconcert de Sexion d'Assaut... réduit de moitié !Alors que M. Bruno Bourg Broc avait annoncépompeusement lors de sa cérémonie des voeuxque le Capitole avait enfin trouvé le méga con-cert du groupe « Sexion d'assaut » pour utiliserla jauge de 12 000 places, les faits apportent(une nouvelle fois) un démenti cinglant à sespropos ! En effet ce concert affiche complet à seulement la moitié de la capacité annoncée :6 000 places ! Pour quelle raison la mairie deChâlons se fait-elle si discrète sur ce fiasco ? Neserait-ce pas pour dissimuler cette nouvelleillustration de l'échec de la conception de cettesalle de 12000 places ? L'extension du parc desexpo, pourtant vendue auprès du grand publiccomme une grande salle de concert n'est pas dutout en capacité d'accueillir 12 000 spectateurs

debout ! mais bien 6 000 maximum. C'est unepreuve supplémentaire que le Capitole est malconçu même pour les grands concerts debout ettotalement impropre à la dénomination «grande salle de sports/spectacles » digne de cenom, qui manque toujours cruellement dansnotre région. »Ça paraissait déjà beaucoup, pourtant, 6 000spectateurs pour Sexion d'Assaut à Châlons, non ? En tout cas, économiquement, tout lemonde fera son beurre.

T.V

Salons de l'Automobile, de la Moto et du Quad

Bolides et cylindrées à l'honneur ce week-endxAu Capitole, la saison dessalons made in Ucia bat sonplein. A peine remballé, celuide l'Environnement laissevolontiers sa place au salon del'Automobile, 20e édition,accompagné depuis plusieursannées maintenant par lesalon de la Moto et du Quad.Quatre jours durant, les férusde carrosseries d'exception oudes dernières technologiesauto auront tout le loisir deflâner et d'échanger avec lesconcessionnaires. Sur place, et sur environ 1,5 hectare d'exposition : unetrentaine de marques représentées et la possibilité de découvrir, en avant-pre-mière, les nouveaux modèles en vogue. De la Mazda 6 à la dernière CoccinelleCabriolet signée Volkswagen. A tester et à approuver !A la recherche d'une bonne occase ? Ce rendez-vous rassemblera plus de 200voitures neuves ainsi que 400 véhicules d'occasion. De quoi faire des affaires,donc, mais aussi s'informer grâce aux associations et aux professionnels présents.Plusieurs conférences permettront de réviser son Code de la Route, d'aborder lesavantages de la conduite accompagnée en matière d'assurance, ou d'en savoirplus sur les technologies embarquées de la Gendarmerie nationale. Cités enChampagne et Avenir 2 Roues viendront également prodiguer leurs bons con-seils, et expliquer les changements de signalisation récemment mis en place àChâlons pour une meilleure cohabitation entre cyclistes et autres usagers. A nesurtout pas manquer : les parades des voitures de collection et les démos detrikes. Sensations garanties !

Sonia Legendre20e salon de l'Automobile - 5e salon de la Moto et du Quad - Du 15 au 18 marsau Capitole en Champagne - Entrée 4€ (gratuit pour les moins de 10 ans) - Infosau 03 26 68 20 44

N°210 du 15 au 21 mars 2013

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Concert de Sexion d'Assaut

6 000 ? 12 000 ? Où est l'intox ?

Sexion d'Assaut, le 3 mai au Capitole. © DR

L'année passée, les Salons de l'Auto, de la Motoet du Quad ont accueilli plus de 9 000 visiteurs.Un nouveau record en 2013 ? © DR

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N°210 du 15 au 21 mar s 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété6 xSSarry - Café-théâtre

Les Sarrysiens de retour, plus hilarants que jamais !Douze ans déjà que le café-théâtre de Sarry concocte des spectacles et les présente au public.Rencontre avec cette grandefamille que réunissent,chaque année, l'amour du théâtre et l'envie de fairerire la galerie.

xComme chaque vendredi soir,dans la salle des fêtes communale,la troupe du café-théâtre de Sarry seretrouve pour répéter. Dernière lignedroite avant la grande première. « La pression monte un peu », avoueJean-Louis, fondateur de l'asso. « On ne se sent jamais vraimentprêts. Mais le jour J, avec leslumières, les décors et les specta-teurs, c'est magique ! ». De 16 à 70ans, la compagnie fédère une ving-taine de comédiens bénévoles, touspassionnés par la scène et hyperinvestis dans leur démarche. Duranttrois jours, ils vivront au rythme dupublic et des représentations. Uneexpérience artistique toujours trèsappréciée. « Nous sommes unegrande famille. Entre le trac, lesfous rires, lesbonnes surprises etles imprévus dedernière minute,c'est du bonheur devivre ça ensemble »,se réjouit Valérie, qui rejoignaitl'aventure il y a trois ans. Et pour le bon déroulement du spectacle,chacun apporte sa pierre à l'édifice.On récupère des accessoires, desmeubles et autres objets du quotidi-en pour créer l'ambiance. Tous les costumes sont confectionnés « maison » par Claudine, couturièrede métier, et Gilles est le décorateur

attitré.Cette année, la mise en scène estsignée Thaz, one woman show ducru, connue pour ses talents d'hu-moriste et ses tournées aux quatrecoins de l'Hexagone. Un retour auxsources en quelque sorte, puisquel'artiste a fait ses premiers pas etgrandi au sein du café-théâtre. « Là,il faudra lui laisser le temps dechanger de costume », cale-t-elle

avec Berthy, lerégisseur son etlumière. « Là, ilspartent en chantant.C'est à ce momentqu'on envoie la

musique. Et ... rideaux ! ». Rien nedoit être laissé au hasard, ces profes-sionnels y veillent. « Je les ai faittravailler à fond, ils sont supersérieux », assure la coach. « C'est duboulot ! Il faut connaître son texte,savoir le jouer et se positionner,pour être bien compris du public.On présentera une vingtaine desketches. C'est aussi toute une

organisation en coulisses, caléependant les filages. Ils gèrent eux-mêmes les changements de décor enfonction de leur entrée sur scène parexemple ».Au fil d'une soirée cabaret, lesSarrysiens aborderont avec dérisionles grands thèmes de la vie, et dessituations dans lesquelles le publicpourra parfois se retrouver. Labeauté esthétique, le labeur desagents de la Sncf, les petits traversde l'adolescence, la protection de laplanète, etc. Le tout saupoudré deparodies hilarantes et de person-nages improbables. A consommersans modération !

Sonia LegendreCafé-théâtre de Sarry - Vendredi 22et samedi 23 mars à 20h30 etdimanche 24 mars à 14h30 - Salledes Fêtes de Sarry - Entrée : 10 euros (5 euros pour lesmoins de 12 ans) - Réservations au06 99 19 43 78 ou 06 18 43 32 83www.sarry-humour.com

Les comédiens sarrysiens vous concoctent un café-théâtre façon cabaret auxp'tits oignons : fous rires assurés ! © l'Hebdo du Vendredi

xUne conférence sur l'insertion des personnes handicapéesPour cette 24e édition de la Semaine nationale de la Santé Mentale,une conférence-débat intitulée « Quelle insertion des personneshandicapées psychiques dans la ville » se tiendra le lundi 18 mars à17, salle Pelloutier (place de Verdun à Châlons). Le Dr BernardRousselot, médecin psychiatre et chef du pôle « psychiatrie adulte » àl'Etablissement public de santé mentale de la Marne (EPSMM),apportera son expertise sur la question. Deux table-rondes réunirontaussi d'autres partenaires et professionnels de la santé (logeurs sociaux, Groupes d'entraide mutuelle de Vitry-le-François etd'Epernay, Union départementale des associations familiales, etc.).Entrée libre.

xLa résistance allemande : pour ne pas oublier...Invitée par l'association châlonnaise Amic'Allemand, MarianneWalle, écrivaine et professeure d'université, animera une con-férence sur la résistance au nazisme en Allemagne. « Beaucoupde gens ne voient en la résistance que la Rose Blanche et l'atten-tat du 20 juillet 1944, alors que, dès la prise de pouvoir, différents mouvements se sont créés. Notamment dans les églisescatholiques, et ce malgré le concordat passé entre le Pape etHitler », explique-t-elle. Rendez-vous le mardi 19 mars à 18h, à l'auditorium de laBibliothèque Pompidou. Entrée libre.

xJournée mondiale du conte : Nicole Poiretpeint les pensées« Nicole peint ce que vous pensez... » Vendredi 15 mars, à l'occasionde la journée mondiale du conte, l'artiste châlonnaise Nicole Poiretassociera le conte et la peinture (au fer à repasser !) dans la galeriemarchande Carrefour Croix-Dampierre, de 14 h à 19 h.

xReport de collecte des emballages recyclablesEn raison des conditions climatiques, la collecte des emballages recy-clables (sacs et bacs jaunes) n'a pas pu être réalisée ce mercredi 13mars sur le secteur de Recy, Saint-Martin-sur-le-Pré et certainssecteurs de Châlons-en Champagne (Ile aux Bois, Mont-Héry, Schmit,Sarrail, 106ème RI et Clair Logis). La collecte est reportée au samedi16 mars au matin (sortir les sacs ou bacs la veille au soir).

xMarché artisanal pour la bonne causeChâlons Handisport organise un vide-grenier et un marché artisanalouverts à tous ce dimanche 17 mars de 9 h à 18 h, au 87 bis rueOehmichen (salle polyvalente). L'objectif : financer du matériel sportifadapté et des sorties pour les licenciés de l'association. Sur placeégalement, une vente d'enveloppes surprises et de nombreux lots àgagner (baptêmes en parapente, croisières, tablettes, entrées au parcWalygator, etc.). Aux particuliers qui souhaiteraient exposer :quelques emplacements sont encore disponibles. Réservations au 06 38 49 35 38 ou [email protected].

En Bref

4EME - 3EME CAP - CAPA

BAC PRO - BTMBTS - BM III

LICENCE PROCS- CACES®

Ets privé sous contrat.

Une mise en scènesignée Thaz

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Semaine de la Santé mentale

Ordinairement fous, follement humains...Dans le cadre de la Semaine de la Santémentale, qu'ils ont rebap-tisée Semaine de la folie ordinaire, les patients et les soignants du Centre Antonin Artaud à Reims rythmeront le mois de mars à travers une exposition et une soirée thématique.

xIl y a la folie que l'on imagine,et la folie telle qu'elle est réelle-ment. Depuis plusieurs années,le Collectif du Centre Artaud,proposant entre autres, selon sesdifférents secteurs, un accueilde jour, un service d'hospitalisa-tion ou encore des appartementsthérapeutiques, s'évertue inlas-sablement à faire reconnaître lavaleur des personnes soignées,oeuvrant pour une psy-chothérapie institutionnelle oùl'approche humaine du soin et lerespect des patients sont deuxvaleurs primordiales. «  Ici,

notre mot d'ordre, c'est l'ac-cueil. L'accueil de tous lespublics, sans distinction,souligne Michèle Portelette,infirmière pour la structure.L'important pour tous ceuxfranchissant les portesd'Antonin Artaud, c'est de pou-voir trouver et entretenir le liensocial. » En venant à la rencon-

tre des psychologues, psychia-tres, infirmières, assistantesociale... les patients passentavec eux un contrat oral, s'en-gageant à participer à diversséances et ateliers, comme ceuxconsacrés au debriefing de l'ac-tualité, à l'écriture, à lamosaïque, au gospel, aux artsplastiques. Ce dernier atelier a

au demeurant été tout parti-culièrement sollicité en vue desmanifestations prévues pour laSemaine de la folie ordinaire,pour laquelle bon nombre depatients se sont mobilisés. «  Il y a quelques années, il yavait peu de choses d'organiséessur Reims lors de cette semainespéciale, le relais était assezfaible. Mais depuis trois ans,tout a changé  », souligneMatthieu, un patient motivé etcréatif. Fréquentant le centredepuis 2003, Matthieu fait par-tie d'Huma Psy, un collectif depatients suivis en psychiatrie etdéfendant une pratique plushumaine dans cette discipline.Son constat est sans appel : « ilest toujours plus facile d'enfer-mer et d'attacher quelqu'un quede prendre le temps de discuteravec lui.  » Fortement engagédans la coordination de cettesemaine spéciale, le jeunehomme rappelle que «  cetteannée encore, une exposition estprésentée à la Maison desAssociations jusqu'au 22 mars,et rassemble une petite centaine

d'oeuvres. Il y a de la sculpture,de la peinture, des dessins, desphotographies...  » Ouverte àtous, l'exposition permettra deprésenter le travail de ces créa-teurs en herbe, ayant travaillé engroupe ou individuellement,qu'ils soient patients ousoignants. En outre, une grandesoirée-débat est également pro-grammée le mercredi 20 mars àla Maison Commune du CheminVert. Intitulée FollementCitoyen, elle réunira diversacteurs locaux de la psychiatrieet de la psychologie, et con-tribuera à préparer les assisesnationales citoyennes pourl'hospitalité en psychiatrie etdans le médico-social qui sedérouleront les 31 mai et 1erjuin à Villejuif.

Aymeric Henniaux

Exposition du 12 au 22 mars à la Maison de la Vie Associative,122, rue du Barbâtre. Soirée-débat le mercredi 20 mars à la Maison Commune du CheminVert, place du 11 novembre.

N°210 du 15 au 21 mars 2013

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Patients et soignants s'affairaient encore à la veille du vernissage de l'exposi-tion. © l'Hebdo du Vendredi

Greta de la Marne - 20 rue des Augustins, Reims

Le Greta de la Marne et le centre de la profession bancaire, 80 ans d’expérience au service de toutes les banques.

Venez avec CV et lettres de motivation

xC'est une première dans la Marne. Tout justeactée en mairie, une convention prévoit désor-mais, en cas d'urgence, les conditions de parte-nariat entre Compertrix et la Croix-Rougefrançaise. Qu'il s'agisse d'une inondation, d'unaccident de bus, d'une panne d'électricité, ouencore d'un épisode neigeux comme ceux sur-venus ces derniers jours. « Même si nousespérons ne pas en avoir besoin, on va pouvoirs'appuyer sur une structure expérimentée pourvenir en aide aux habitants », dixit YannickParé, premier magistrat de la commune.Concrètement, l'association peut mettre sesbénévoles et son matériel au service des sinistrésou impliqués, et installer une cellule d'accueil etde soutien pour les prendre en charge le plusrapidement possible. Une nuit, voire quelquesjours, le temps de trouver des solutions plusadéquates. « Cette convention nous permet demieux connaître le territoire concerné, ses inter-locuteurs, et donc de gagner en réactivité »,félicite Pierre Grangé, directeur départementalde la Croix-rouge. « Compertrix dispose déjàd'équipements permettant d'accueillir, mais pasd'héberger. Nous pouvons déployer un héberge-ment d'urgence sur place, avec des lits picots,des duvets, des kits d'hygiène, et proposer uneaide alimentaire. » Autre avantage : les équipesprésentes peuvent encadrer et guider les villa-geois souhaitant eux aussi donner un coup demain sur le terrain. « Des bénévoles spontanés,à qui nous expliquons comment procéder pour

ne pas les laisser livrés à eux-mêmes. »La démarche s'inscrit dans le cadre du Plancommunal de sauvegarde (PCS) que rédigeactuellement Compertrix. Et mériterait d'êtredéployée ailleurs. « Reims et Omey semblentd'ores et déjà intéressées. » En Champagne-Ardenne, à ce jour, seule la Ville de Troyes s'estengagée avec la Croix-rouge.

Sonia LegendreRendez-vous vendredi 15 et samedi 16 mars, de8h30 à 12h et de 14h à 18h, au Parc deChampagne.

Yannick Paré, maire de Compertrix, et ElisaSchajer, présidente de la délégation départe-mentale de la Croix-rouge, ont signé uneconvention pour agir plus efficacement encas d'urgence © l'Hebdo du Vendredi

Secours d'urgence et soutien aux sinistrés

Compertrix et la Croix-Rouge se sont dit « oui »

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La plus grande révision de l'aired'appellation champagne depuis1927 ne devrait pas aboutir avantau moins 2018. Mais d'ici quelquesmois, peut-être à la fin de l'été, lesexperts missionnés par l'Inao com-menceront à sillonner les coteaux.

x« Et il n'y aura pas écrit expert Inao sur leurvoiture !  », plaisante François Pierson, vice-président du Syndicat Général des Vignerons,quand il évoque les experts indépendants quiseront chargés de l'étude, parcelle par parcelle, del'aire d'appellation d'origine contrôlée (AOC)champagne. A l'image des contrôleurs du guideMichelin, les experts seront discrets, lesvignerons ne seront pas prévenus.Pour revenir un peu sur l'histoire, la délimitationactuelle de l'aire date de 1927, après la loi du 22juillet qui a fixé les limites géographiques.« D'après l'Inao, le travail fait a l'époque a ététrès bien fait », commente Pascal Férat, présidentdu SGV. Le critère retenu pour le droit à l'appel-lation fut l'antériorité viti-cole des terrains. La loi aété le fruit d'un longprocessus. Jusqu'à la findu XIXe siècle, le vignoble atteignait plus de 60000 hectares (33 105 aujourd'hui). Pour faireface au fléau du phylloxéra apparu à la fin duXIXe, les vignerons et les maisons, qui possè-dent elles aussi des vignes, ont fondé en 1898l'Association Viticole Champenoise. Son objectifétait glo-balement d'aider à la reconstitution duvignoble. Les Champenois décident alors, aprèsarrachage, de ne replanter que les meilleurs ter-roirs, soit 12 000 hectares en 1919. C'est pour

mettre fin à une pratique frauduleuse - des élab-orateurs peu scrupuleux importaient des vinsd'autres vignobles pour les mélanger aux vins dechampagne - que les vignerons, structurés en unefédération de syndicats à partir de 1904, ontréclamé une délimitation de la champagne viti-

cole. Après la loi de1927, les vignerons ontencore amélioré lescritères. La surproduc-

tion du début des années 30 a conduit le vigno-ble a définir des règles de qualités. Toutes cesréflexions ont abouti sur la notion d'appellationd'origine contrôlée en 1935, acquise par laChampagne en 1936. Ces notions seront encoredans les esprits des experts climatologues, géo-logues, géographes... qui arpenteront le vignobleces prochains mois. «  Les deux seules voix declassement pour l'appellation, avance PascalFérat, c'est la sécurisation juridique, c'est l'élé-

ment majeur, et la qualité produit. Ces deux élé-ments sont primordiaux pour la révision. Tout cequi sera juridiquement et qualitativement recev-able sera choisi pour agrandir l'aire, dans n'im-porte quel secteur, dans tous les départements.Et à l'inverse, les zones candidates qui ne serontpas suffisamment bordées ou qualitatives serontexclues. Attention, c'est une révision, pas uneextension. Les experts vont regarder tout le par-cellaire de toute l'appellation existante, ainsi queles zones qui sont candidates en dehors de l'ap-pellation actuelle. Ils vont passer partout. Çadevrait durer quatre ans. Et tous les expertsdoivent être d'accord pour intégrer ou exclure. »Les candidatures des communes sont closesdésormais. Et les recours possibles ne pourrontplus avoir lieu que par le biais des commissionsde recours et éventuellement par voie de justice,mais ça ne pourra avoir lieu qu'après le travaildes experts, dans quatre ans, au moins. « Je me

suis déplacé dans toutes les zones un peu en fric-tion pour expliquer, précise Pascal Férat. Maisvous savez, si on écoutait tout le monde, onplanterait des vignes en appellation champagnejusqu'à Marseille ! Et ça n'est évidemment paspossible. » Ni bon.Sur les surfaces qui pourraient être exclues,Pascal Férat rappelle le rôle du syndicat. « Nousagirons en soutien, nous aiderons pour leur per-mettre peut-être de récupérer des terres classées.Notre volonté, c'est de mettre en place un sys-tème de compensation qui n'impactera pas lesvignerons. L'enjeu économique est énorme. »Est-ce que des appels se produiront après le tra-vail des experts ? « Ça paraît évident, continuePascal Férat. Quand ça a été le tour des com-munes, il y a eu 1 300 réclamations. Alors sur leparcellaire... On sait déjà que les 1 300 récla-mations en question ont été examinées par lesexperts. Tout est purgé, mais ceux qui ont faitappel ne connaîtront les réponses qu'à la toutefin de ce processus, dans quatre, cinq ans. Ilssont frustrés, mais c'est ainsi. »

Tony Verbicaro

© l'Hebdo du Vendredi

« C'est le plus gros dossier del'Inao depuis des années. »

Champagne - Révision de l'AOC

Les experts vont bientôt débarquer

xLa gendarmerie met un terme à une escroquerieaux chèques volésLundi 11 mars, la communauté de brigadesde gendarmerie de Dormans a interpellédeux délinquants qui s'approvisionnaient enchampagne au moyen de chèques volés. Lacoopération entre les gendarmes et les vitic-ulteurs a permis cette réussite.Les deux prévenus ont été poursuivis pourrecel de biens provenant d'un délit et usagede chèque contrefait ou falsifié. Ils ont étéprésentés dès le mardi 12 mars en procé-dure de comparution immédiate au tribunalde grande instance de Reims. Le principalsuspect a été condamné à trois ans deprison ferme, son complice à deux ans deprison, dont un an avec sursis et deux ansde mise à l'épreuve. Les mandats de dépôtont été délivrés à l'issue de l'audience.

En Bref

Reconversion - BA 112

Eric Fimbel : « Le dossier pourrait vraiment avancer d'ici quelques semaines »Pour la première fois, lundi dernier,les membres de l'associationVacarmes ne se sont pas invités dansle débat mais l'ont officiellement étépar l'ensemble des membres du Syndicat Mixte du Nord Rémois(SMNR). Une occasion unique d'exprimer leur point de vue et de rétablir quelques vérités...

xL'association VigilAnCe, AleRte etMobilisation CitoyennES aura finalement réussi àse faire entendre. Entendre seulement, il faudraencore attendre pour savoir si les élus du SMNRl'ont également écoutée... Militant depuis 2009pour une reconversion réussie de l'ancienne baseaérienne 112, le collectif aux 1 400 adhérents (dont30% vivant sur le territoire de Reims-Métropole et90% dans la Marne) tenait absolument à exposeraux élus du Syndicat les trois grandes propositionsdéfendues par Vacarmes. La première concerne lapossibilité pour toute commune, dont le territoireest directement concerné par une décision relative

à un projet ou une opération sur le site de l'ex base,de pouvoir délibérer en faveur de cette décision,faute de quoi cette dernière se verrait abandonnée.Dans le prolongement de la première proposition,la troisième, elle, suppose de procéder à unrééquilibrage des sièges des décideurs au sein duconseil syndical du SMNR, assurant ainsi uneréelle possibilité pour les communes territoriale-ment concernées de peser sur les décisions. Enclair, pour Eric Fimbel, porte-parole de l'associa-tion Vacarmes, «  ces deuxpropositions sont surtoutune assurance pour lescommunes de Courcy etBrimont, situées au plusproche du site de la base aérienne, de ne pas sevoir imposer les choses. Elles accepteront d'inté-grer le Syndicat du Nord Rémois uniquement si lesélus de ce dernier s'engagent à respecter ces deuxpoints.  » Mais par engagement, Vacarmesentendait garantie écrite, or la rencontre de lundidernier n'a débouché sur aucun accord signé :« Même si Adeline Hazan a semblé nous écouterdavantage, que beaucoup d'élus ont pris des noteset que le président du SMNR, René-Paul Savary, a

assuré « qu'il n'y avait pas de problème », nousdemandons malgré tout un engagement écrit.C'est comme si vous achetiez une voiture : si levendeur vous promet qu'elle est garantie trois anssans papier pour en attester, ça ne vous suffitévidemment pas. Le problème, c'est que beaucoupd'élus sont enfermés dans des jeux d'égo ou onttendance à privilégier le calendrier électoralplutôt que celui de la reconversion du site. Alorsforcément, ça bloque. » Quoiqu'il en soit, la sec-

onde proposition, réclamant lapublication « d'un contratd'engagement durablepartagé, validé par lesinstances dirigeantes du

Syndicat, et indiquant clairement la visionpartagée du devenir du site avec l'assu-rance queles futures activités qui y seront implantées neseront ni toxiques, ni polluantes » n'a pas non plusété validée (pour le moment) par le SMNR. Unedéception pour Eric Fimbel, qui ne comprend pasque certains élus, comme René-Paul Savary, s'ac-croche encore à un projet d'éco-industrie alors queVacarmes, « pourtant pourvue d'une réelle compé-tence citoyenne », a sous le coude un dossier struc-

turant : la Cité des sciences et des techniques agri-coles qui, outre mettre en avant le monde agricole,ferait aussi le lien entre la métropole et le pôleIAR. « Parler d'éco-industrie sur ce site est uneabsurdité, d'autant que tout reste très flou (y met-trait-on des activités de traitement des eaux ou desdéchets, de la déconstruction automobile...?). Il ya un vrai risque de piéger ce dossier pour desraisons de politiciens.  » Dans l'immédiat, EricFimbel et Vacarmes souhaitent avant tout mettre lapression sur le Syndicat pour ne pas « laisser s'in-staller l'omerta sur ce dossier et faire en sorte quetout bouge d'ici quelques semaines.  » Dernieravertissement de l'associa-tion : la mise en gardecontre la signature du contrat de site actuel queveut le préfet. « C'est un contrat creux, mensonger,non financé et clivant, contenant tous les germesdes maintiens des tensions. Et en plus il se réclameen cohérence avec Reims 2020 alors que c'est lecontraire, et nous pouvons le démontrer ».

Aymeric [email protected] www.vacarmes-reims.fr

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Des accords verbaux maispas d'engagement écrit

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Tourisme - Salon Destination Marne

Ce week-end, partez en voyage... dans la MarnePendant trois jours, les 15, 16et 17 mars, le ComitéDépartemental du Tourisme(CDT) de la Marne organise,au Parc des expositions deReims, la 7ème édition dusalon Destination Marne. Lerendez-vous incontournablepour préparer ses week-endsde printemps et ses futuresescapades estivales enChampagne.

xNé en 2000, le Salon DestinationMarne est une exception. En effet, il sepropose, durant trois jours, de présen-ter l'offre touristique marnaise auxMarnais eux-mêmes ! Si l'initiativepeut à première vue paraître insolite,elle trouve toute sa raison d'être auregard de l'image qu'ont les habitantsde leur propre département. En effet,peu avant l'idée qu'un tel salonn'émerge, plusieurs enquêtes auprès dela population marnaise avaient révéléque ces derniers voyaient en majoritéleur territoire d'un point de vue plutôtnégatif. Bien sûr, depuis ces enquêtes,la situation a changé. Les Marnais ont

sans doute davantage conscience devivre dans un territoire aux multiplesressources et le salon DestinationMarne n'y est sûrement pas pour rien.D'ailleurs, le leitmotiv du CDT est devaloriser les richesses et la diversité del'offre touristique du département de laMarne. « Souvent on ignore ce qu'il estpossible de faire près de chez soi »,résume Philippe Harant, directeur du

CDT de la Marne. Le salonDestination Marne existe donc pourremédier à cela.Ainsi, lors decet événement,c'est toutes lesforces vives du tourisme de la Marnequi sont rassemblées pour présenteraux visiteurs le panel le plus completpossible des activités qu'ils proposent

toute l'année. Lors de cette 7e édition,ils seront 120 professionnels répartissur une surface de 3240 m2. « C'esttrès important pour eux car cela leurpermet bien sûr de développer leurnotoriété auprès du grand public,mais aussi de rencontrer d'autres pro-fessionnels avec lesquels ils ont la pos-sibilité de confronter leurs idées etleurs prestations  », se réjouit ledirecteur du CDT de la Marne.Couvrant de multiples secteurs d'ac-tivités, tels que l'artisanat, la gas-tronomie, l'hébergement, les loisirs,l'oenotourisme ou encore le patri-moine, tous ces professionnels s'at-tèleront à vous séduire grâce à leurssavoir-faire, mais aussi à travers lesnombreuses animations quiémailleront l'ensemble du week-end.En effet, un espace est entièrementdédié à cela avec notamment au menudes initiations au paintball et au golf,

l'élaboration derecettes gour-mandes avec laMaison Fossier

et l'Atelier de Luca, ou encore unechasse aux trésors destinés aux tout-petits âgés entre deux et six ans. Lespropositions des dizaines de stands ne

sont pas en reste, à l'image des anima-tions proposées par celui occupé parl'Ecomusée Champenois d'Oeuilly.Ici, on vous propose une plongée dansl'univers d'une salle de classe desannées 1900 avec la possibilité devous essayer à l'épreuve de dictée duCertificat d'Etudes ! A noter égalementqu'un grand jeu-concours est organisépar les Logis de la Marne avec commelot principal une voiture électriqueTwizy. La liste de ces animations n'estévidemment pas exhaustive. Sur cesalon, elles se comptent d'ailleurs pardizaines, comme certainement le nom-bre d'idées que vous glanerez au fil desallées et qui ne manqueront pas d'oc-cuper vos prochains week-ends.

Julien Debant

Salon Destination Marne, vendredi 15mars de 14h à 19h, samedi 16 etdimanche 17 mars de 10h à 19h.Entrée : 2,5 euros, gratuit pour lesmoins de 12 ans (Le billet est égalementvalable pour le Salon Tendance Nature).Renseignements : www.tourisme-en-champagne.com (rubrique actualités).

N°210 du 15 au 21 mars 2013

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Des dizaines de professionnels du tourisme marnais sont à la disposition desvisiteurs désireux de découvrir les activités qui s'offrent près de chez eux.© Christophe Manquillet

L'équipe de l'Ecole Internationale Henri Farman, établissement privé, est heureuse de vous convier à sa Journée Portes Ouvertes.

L'établissement accueille vos enfants de la Petite Section (à partir de deux ans) jusqu'à la Troisième au sein de classes d'effectif limité, dans un cadre moderne et agréable.

Forte de son expérience, l'Ecole Internationale Henri Farman vous propose un enseignement de qualité et répondant aux besoins pédagogiques actuels.

N'hésitez pas à venir nombreux rencontrer notre équipe enseignante et visiter nos locaux,

Le samedi 23 mars 2013 de 9h à 12h et de 14h à 17h

Dossiers de pré-inscription disponibles sur place ou sur simple demande via le site web de l'école : www.ecole-farman.com

xAvec 168 communes possédant le label des villeset villages fleuris, la Marne est officiellement le pre-mier département fleuri de France et ce pour la 4èmefois. La remise de ce trophée s'est déroulée lasemaine dernière à Paris. Le président du ConseilGénéral de la Marne, René-Paul Savary a reçu cettedistinction des mains du président du ConseilNational des Villes et Villages Fleuris. Le départe-ment doit donc ce trophée à ses 168 communeslabellisées « 1 à 4 fleurs », mais aussi aux 415 villeset villages marnais (sur 620) qui participent chaqueannée au concours « villes et villages fleuris ».Depuis près de 20 ans maintenant, le ConseilGénéral, via le Comité Départemental du Tourismede la Marne, réalise un énorme travail pour accom-pagner les communes qui souhaitent embellir leurenvironnement. « Cette impulsion est née grâce auvillage de Baconnes qui dans les années 80 a étéreconnu au niveau européen par l'Entente Florale »,explique Philippe Harant, directeur du ComitéDépartemental de la Marne. D'autres communes ontsu se distinguer depuis, à l'image d'Haussimont, prixnational de l'Arbre en 2007, ou d'Oger, médaille d'Orde l'entente florale en 2005, toutes deux d'ailleurslabellisées « 4 fleurs ». Situé à quelques kilomètresde Vatry, Haussimont présente la particularité d'avoirplanté 15 hectares d'arbres à vocation pédagogique,mais aussi d'avoir aménagé trois sites distincts surson territoire où un jardin sensoriel côtoient des haiescolorées et un verger conservatoire, le tout encadrépar un ambitieux programme de développementdurable. Du côté d'Oger, petit village au coeur de la

Côte des Blancs, le fleurissement ne date pas d'hier.Dès le printemps, les massifs pullulent sur la voiepublique et sur les rebords des fenêtres des habitantsqui ne se font pas prier pour démontrer qu'ils ont lamain verte. C'est même devenu une tradition couron-née par un jury européen en 2005. Alors, avec ces 168 communes distinguées par lelabel des villes et villages fleuris, c'est autant de lieuxoù il fait bon papillonner.

J.DRenseignements : www.tourisme-en-champagne.com, rubrique « Découvrez » ou sur le stand dédié au Salon Destination Marne.

Le fleurissement des communes marnaises aété impulsé par Baconnes, distinguée auniveau européen dans les années 80.

Tourisme - Salon Destination Marne

A la belle saison, la Marneprend des couleurs

Des centaines d'idées loisirsprès de chez vous

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Mercredi 13 mars, le préfet de région et de la Marne a présenté,accompagné d'une demi-douzaine despécialistes, le Pacte national pour lacroissance, la compétitivité et l'emploià une sélection de chefs d'entreprisechampardennais et à la presse.x« La réunion d'aujourd'hui ne sera pas la seule,explique Pierre Dartout, le préfet. À chaque foisque l'occasion se présentera, dans des réunionsdans les CCI, par exemple, nous profiterons de lacirconstance pour mieux présenter ces mesures etrépondre aux questions. » Le Pacte en question, etsurtout ses déclinaisons concrètes, était attendudepuis de nombreux mois par les forceséconomiques. «  Ce pacte, poursuit le préfet, cesont 35 actions concrètes, de nature très dif-férentes. Certaines sont très concrètes, d'autressont l'expression d'une politique. Certaines sontdéjà abouties, d'autres en cours de finalisation. »Les objectifs du gouvernement sont de doter lepays d'une stratégie claire dans la mondialisationet de garantir, par la performance économique, laqualité du système de solidarité nationale. Les constats ont été faits : 750 000 emplois perdusdans l'industrie ces dix dernières années ; une ba-lance commerciale passée de + 17 en 2002 à - 25milliards d'euros en 2011 ; trois fois moins debrevets déposés par les entreprises françaises parrapport aux allemandes... « Ce pacte repose sur unpartenariat de confiance entre les entreprises et

les pouvoirs publics », poursuit Pierre Dartout, qui,à peine arrivé, sait déjà très bien que «  noussommes confrontés, dans les quatre départementsde la région, à des entreprises en difficultés,notamment dans l'industrie. Dans une région où le poids de l'industrie est supérieur à la moyennenationale. Où le taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale.  Il existe cependant ici, en région, des entreprises performantes et inno-vantes. » Les pôles IAR et Materalia font figured'excellence. Et le préfet n'a pas oublié de citer l'export (agricole, viticole en particulier),

critère fort de la région.La séance de questions-réponses a tourné essen-tiellement autour du Crédit d'impôt pour la com-pétitivité et l'emploi (Cice), « une mesure phare,parce qu'elle répond notamment à l'allégementdes charges des entreprises de notre pays. Ce plannécessite un effort budgétaire important. Çamérite d'être souligné dans le contexte que tra-verse notre pays », selon le préfet. Le crédit d'im-pôt coûtera 20 milliards d'euros par an à l'Etat,pendant ses trois ans d'application prévus (2013-2016).Jean-Marc Ferrali, directeur régional des Financespubliques, a expliqué concrètement le mécanismedu Cice (lire par ailleurs) avant de parler d'un autredes 35 points : la lutte contre l'allongement desdélais de paiement. «  Des rapports récents ontmontré que les délais tels qu'énoncés dans la loi demodernisation des entreprises n'étaient pas com-plètement respectés. Ce que souhaite le gouverne-ment, c'est que tout le monde, dans les Services de l'Etat, paie à 20 jours en 2017.  Et sont en

réflexion des dispositifs législatifs qui paieraientautomatiquement les indemnités de retard, sansque le fournisseur n'ait à écrire pour se faire payersa facture. » Tony Verbicaromacompetitivite.gouv.fr - www.cice-oseo.fr

Un pacte très attendu par les décideurs économiques. © l'Hebdo du Vendredi

Compétitivité

Un pacte, 35 actions, un crédit d'impôt

17ème édition - 26 et 27 mars 2013 - Centre des Congrès - REIMS

Mardi 26 mars Innovact accueille un événement

du Conseil régional de Champagne-Ardenne :

http://assises.re.champagne-ardenne.eu/

xLa Région Champagne-Ardenne gagne en attractivitéLa Champagne-Ardenne est la troisième région pour les investissements étrangers créa-teurs d'emplois, rapportés à la population active. Chaque année, le recensement desinvestissements étrangers créateurs d'emploi, est effectué par l'Agence Française pour lesInvestissements Internationaux et CADev, son représentant en région. Pour 2012 les chiffresmontrent : un quasi doublement du nombre d'emplois créés ou sauvegardés par rapport àceux enregistrés en 2011, soit 1 041 emplois salariés ; un bon classement au niveaunational puisque, rapportés à la population active, ces résultats placent la région autroisième rang national.L'ensemble de ces investissements devrait représenter un montant supérieur à 100 millionsd'euros (hors coût d'acquisition). Autre indicateur positif : parmi les projets recensés, lescréations de sites représentent la moitié des projets d'investissements.En termes d'origines géographiques, l'Allemagne, le Benelux et les Etats Unis constituenttoujours les premiers investisseurs et représentent la moitié des projets. Outre ces parte-naires traditionnels, la région voit arriver de nouveaux investisseurs en provenance de payscomme l'Arabie Saoudite, la Russie, le Brésil ou la République Tchèque.Pour rappel, la région a accueilli la création de 4 564 nouveaux emplois sur les cinqdernières années (2008-2012). En valeur relative, la Champagne-Ardenne se situe ainsi audeuxième rang des régions les plus attractives.

x8e Assises Recherche et EntreprisesLes Assises Recherche et Entreprises, créées à l'initiative de la Région Champagne-Ardenne,sont devenues un des évènements majeurs de l'année économique. Elles sont organiséesen partenariat avec Carinna, l'Agence de la Recherche et de l'Innovation en Champagne-Ardenne. Elles se tiendront le 26 mars au Centre des congrès de Reims, de 9 h à 17 h.Chef d'entreprise, acteur économique ou consulaire, chercheur ou universitaire, étudiant,acteurs de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI), élu ou institutionnel... Toussont invités à échanger sur les enjeux de la recherche et de l'innovation et développer leurréseau professionnel. Cette année, un regard particulier sera porté à la question de la CSTIet comment elle peut donner le gout des sciences et susciter des vocations.

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xLe Crédit d'impôt pour lacompétitivité et l'emploi,comment ça marche ?Le montant du Cice sera calculé, dès 2013,en proportion de la masse salariale de l'en-treprise, hors salaires supérieur à 2,5 fois leSmic (crédit d'impôt de 4%en 2013, 6% àpartir de 2014). Les petites et moyennesentreprises et les entreprises de taille inter-médiaire qui le demandent pourront béné-ficier de l'effet en trésorerie de cet allège-ment dès le 1er janvier 2013, par rétro-activité. Ce dispositif concerne environ 85%des salariés, dont environ 80% de ceux del'industrie. Evidemment, le crédit d'impôtconsenti ne pourra servir à augmenter lesrevenus des dirigeants ou les dividendes.Son objectif est de créer de l'emploi, commel'exemple suivant le montre. « Si on prendl'exemple d'une PME de 20 salariés où 10seraient payés au Smic (soit une massesalariale de 14 250 € bruts par mois) et 10salariés rémunérés à 2,5 Smic par mois(soit 28 510 € de masse salariale brutemensuelle), le total des salaires bruts pourun an atteint 513 120 €. Avec un créditd'impôt de 4% en 2013, l'Etat rembourse 20525 € en 2013 et 30 790 € en 2014. Soitla possibilité donnée à l'entreprise d'em-baucher un salarié au Smic. Ou d'investiren matériel. » Parmi les questions poséesmercredi soir, celle de l'effet de seuil pourles salariés presque à 2,5 fois le Smic. Uneprime éventuelle versée dans le courant del'année ferait passer le salarié au-delà duseuil d'accès au Cice.

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Vendredi 8 mars, Journéeinternationale de la femme,la Cartonnerie a accueilliune réunion de femmes chefsd'entreprise ou porteuses de projets. Ce rendez-vous,intitulé « Femmes d'affaires,affaires de femmes » est lepremier co-organisé parCréer au féminin, réseaud'entrepreneurs de la CCI de Reims-Epernay et Créezcomme elles, association née à Troyes, dotée d'uneantenne rémoise.

xDans la salle de concert, auxlumières tamisées, les invités viennentchercher le badge qui permettra demieux les identifier. On apprend aussi,abordant celles que l'on ne connaît pasqu'il existe à Reims une pépinièredédiée aux projets art et design. Ouque l'on peut se faire livrer un repassain au travail avec la sociétéDéjeun'up... Partager...Le discours des organisatrices marquel'ouverture de l'événement. Anne Soto-Mayor, présidente de l'associationCréez comme elles, rappelle que  les

étapes de création d'une entreprise sontles mêmes pour une femme ou unhomme. Marie-Aude Bur, de la sociétéTransmatik, élue à la CCI, aimeraitque « la Journée internationale de lafemme n'existe pas  » et encouragetoutes celles qui voudraient exercer unmétier d'homme. Béatrice Paillard,déléguée régionale aux droits desfemmes et à l'égalité, revient sur desfaits qui en surprennent plus d'une  :

« Depuis 1965 seulement, les femmespeuvent avoir un chéquier ou un tra-vail sans l'autorisation de leur mari. »Lorène Richer de Forges, du réseauCréer au féminin, prend à son tour laparole et revient sur les raisons de lacréation de cette entité, en 2010. « Parrapport au niveau national, il y avaitmoins de femmes chefs d'entreprise enrégion Champagne-Ardenne. » SophieZeitoun de la société BySCom,

responsable de l'antenne rémoise deCréez comme elles, insiste sur lanécessité de partager son expérienced'entrepreneur avec celles qui débu-tent. Stéphanie Aubin, directrice duManège de Reims, incite les femmes àcréer, sans nier les difficultés que l'ini-tiative implique... ...RéseauterTandis que certaines assistent à unedémonstration de fabrication de sushi

par le chef Maxime De Luca, d'autrespapotent, trinquant au Champagne deVignerons et goûtant aux verrines etdouceurs préparées par Les Délicesd'André. On ne reste pas longtempsseule, les conversations se font,naturellement. Pendant ce temps, aux quatre coins dela salle, des femmes participent à desactivités étonnantes, conçues parVirginie Girault, coach en entreprises,de la société Kresko, et StéphanieLeclère, décoratrice d'intérieure avecD'Coquetteries. Elles ont créé des ate-liers permettant d'explorer différentsbesoins comme l'équilibre vie person-nelle et professionnelle, symbolisé parun parcours d'équilibre. Parmi lesautres ateliers, « Entre les 2 mon coeurbalance » permet de s'interroger sur lespoints positifs et négatifs de sa vied'entrepreneuse à l'aide d'une véritablebalance, afin de peser le pour et le contre. La scène de la Cartonnerie estutilisée pour travailler le développe-ment de nouvelles compétences avecune initiation à la harpe...Un moment de rencontres et d'expéri-mentations instructives dont chacunerepartira (en chantant ?) sous la pluie.

Frédérique Alfassa-Larsonneur

De gauche à droite : Stéphanie Aubin, Sophie Zeitoun, Virginie Girault, Marie Beaurain, Anne Soto-Mayor, Lorène Richerde Forges et Béatrice Paillard. © Léa Philippe

Journée internationale de la femme

Créer au féminin et Créez comme elles ont célébrél'événement ensemble

xInnovact se dote d'une appli smartphoneAlors que la 17e édition d'Innovact se déroulera mardi 26 et mercredi 27 mars au Centredes Congrès de Reims, le salon dédié à l'innovation dispose dorénavant de son appli smart-phone (disponible sur l'Appstore et Google Play). Celle-ci permet de faciliter la préparationet la participation à Innovact, en mettant à disposition toutes les informations nécessairessur ce forum européen des start-ups innovantes. On y trouve notamment l'agenda desévénements (conférences, tables rondes, etc.), la listes des participants, les informations pra-tiques, etc.Plus d'infos sur www.innovact.com

xLes femmes (aussi) sont dans le préPendant deux ans, en lien avec laChambre d'agriculture des Ardennes,Christophe Loiseau a rencontré et pho-tographié dix femmes agricultrices oeu-vrant sur le territoire des CrêtesPréardennaises. Son travail s'exposedésormais dans la Marne, à Châlons. Dixportraits reflétant le quotidien et le par-cours de ces exploitantes passionnées, àdécouvrir jusque fin mars dans les locauxde l'Hôtel de Région (5, rue de Jéricho àChâlons).

xSemaine nationale de l'industrie : demandez le programme Mise en place d'une exposition industrie du 18 au 24 mars dans les Espaces métiers deReims, Epernay et Châlons-en-Champagne.EpernayJournée pour les scolaires le lundi 18 mars. De 9 h à 11 h 30, présentation de l'industrie àla Maison de l'Emploi et des Métiers, ateliers ludiques, exposition de fabrications locales. De14 h à 16 h, visite de l'entreprise Feralco.Journée pour les demandeurs d'emploi le mardi 19 mars. De 9 h à 11 h 30, présentationde l'industrie à la Maison de l'Emploi et des Métiers, ateliers ludiques, exposition de fabri-cations locales. De 14 h à 16 h, visite de l'entreprise ACI E. De 16 h à 17 h 30, visite desateliers de formation au lycée Godart-Roger.ReimsJournée portes ouvertes au CFAI de Reims le mercredi 20 mars. De 9 h à 11 h 30, présen-tation de l'alternance et des ateliers aux scolaires. De 14 h à 16 h 30, initiation aux métiersde la chaudronnerie, de la soudure et de l'usinage (réservé aux demandeurs d'emploi).Journée lycéens le jeudi 21 mars. De 9 h à 11 h 30, présentation de l'industrie à la Maisonde l'Emploi et des Métiers, exposition de fabrications locales. De 13 h 30 à 15 h et de 15 hà 16 h 30, visite de l'entreprise Freinrail.Châlons-en-ChampagneJournée scolaires le vendredi 22 mars. De 9 h à 11 h 30, présentation de l'industrie àl'Espace Métiers. De 14 h à 16 h 30, visite de l'école d'ingénieurs des Arts et MétiersParisTech.Journée étudiants le samedi 23 mars. De 9 h à 13 h, portes ouvertes de l'Institut Supérieurde Promotion Industrielle.

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À l'occasion du Salon del'Habitat et duDéveloppement Durableorganisé à Châlons, l'interpro-fession Valeur Bois etplusieurs acteurs régionauxont planché sur les probléma-tiques auxquelles doit faireface la filière. Ainsi que surles perspectives se dessinantà l'horizon.

xDu long de ses 700 000 hectares deforêts, la Champagne-Ardenne afficheun taux de boisement du territoireproche de 29 %. Ni plus ni moins quela moyenne nationale, mais de quoialimenter une filière bois plutôt solide,qui s'impose comme le 4e employeurde la région avec 2 200 entrepriseset plus de 12 000 salariés.Paradoxalement, les constructions enbois sur maisons individuelles nereprésentent qu'environ 4 % dumarché champardennais. « Contreplus de 10 % au niveau national »,constate Christophe Possémé, le PDGdu Bâtiment Associé, à Muizon.« Tandis que la Bretagne, pourtantsituée en bord de mer, atteint les 17 %.Beaucoup de nos forêts sont faitespour le meuble, pas pour la construc-

tion. Le chêne, par exemple, nereprésente que 5 % de nos ressources.Dès maintenant, il faudrait planterdes résineux pour qu'ils portent leursfruits plus tard ».En France, le bois arrive en avant-dernière position sur le podium des

matériaux de construction utilisés,devant le métal. Inévitablement,l'aspect économique pèse dans la ba-lance des ménages. Et bien souvent,faute de budget suffisant, les construc-tions individuelles sont achevées avecdes matériaux plus classiques et moins

onéreux.À l'international, ces dernières années,la Champagne-Ardenne a vu bondirses expéditions de bois brut, princi-palement vers la Belgique, et peut setarguer d'être la quatrième région laplus exportatrice de l'Hexagone en la

matière. Parallèlement, elle importesix fois plus de bois scié qu'elle n'enexporte. Résultat : entre 1999 et 2009,sa production de sciage a chuté de58%. « Nous ne transformons pasassez, alors qu'il existe un véritablepotentiel sur ce créneau », déploreJean-Gérard Védé, directeur généralde la Scierie du Vaudois, dans l'Aube.En imposant son bilan carbone, leGrenelle de l'Environnement a joué unrôle important dans l'avènement de laconstruction bois. Aujourd'hui, unefoultitude de nouveaux matériauxrejoint le mouvement : planchers bois,panneaux mixtes et massifs, etc.Autant de secteurs porteurs qui sedévelopperont ces prochaines annéeset permettront la création de produitsinnovants.Mais il reste beaucoup à faire pourbooster cette filière et la valoriser, àcommencer par la concertation entreles différents corps de métiers con-cernés. « Les maîtres d'ouvrage etarchitectes doivent comprendre qu'ilest tout à fait possible de construiredes bâtiments en élévation, et non surun seul étage », préconise ChristophePossémé. La formation fait aussi par-tie des leviers d'action possibles. LeLycée Charles de Gaulle à Chaumont,par exemple, envisage d'ouvrir unelicence en Design Bois.

Sonia Legendre

Sortie de terre en 2010, la Maison Régionale de la Forêt et du Bois accueille les différentes organisations professionnellesde la filière, à Châlons © l'Hebdo du Vendredi

Filière bois

Quel avenir pour la profession en Champagne-Ardenne ?

Régis Jacobé vient d'être élu prési-dent de la Chambre régionale d'agri-culture Champagne-Ardenne pour lessix années à venir. Cet exploitant mar-nais de 52 ans succède ainsi à JeanNotat. Il est également trésorier de laFédération Départementale desSyndicats d'Exploitants Agricoles(FDSEA 51) et vice-président de laMSA Marne-Ardennes-Meuse.

xQuel est votre objectif premier pour ce nou-veau mandat régional ?Il faut absolument relever le défi générationnel etrenouveler au mieux les salariés des exploita-tions, en facilitant l'installation des jeunesagriculteurs. C'est une véritable problématique.Bon nombre d'exploitants arrivent à l'âge de laretraite sans forcément avoir de successeur pourla suite. Et bon nombre d'offres d'emplois agri-coles ne sont pas satisfaites. Les employeurs ontdonc de plus en plus recours à la main d'oeuvreétrangère. L'une des solutions pour y remédier :l'apprentissage, afin de favoriser l'orientation desjeunes vers les métiers agricoles, et les former.Prenez le lycée de Somme-Suippes parexemple : il manque d'élèves. Il existe des parte-nariats à nouer pour promouvoir la filière via les

cursus professionnels et les collectivités.L'agriculture reste l'un des rares gisements derichesse et d'emploi qui peut encore se dévelop-per en Champagne-Ardenne. Et c'est en ce sensqu'a été lancée la campagne de communication« L'avenir est dans le pré », avec l'Etat, leConseil régional, les Jeunes Agriculteurs etl'Interprofession Bétail & Viande.

D'autres priorités d'action ?Beaucoup d'autres, à commencer par la nouvellePolitique agricole commune (Pac), que le mi-nistère de l'Agriculture prévoit de réformer, et àlaquelle il va falloir s'adapter, en trouvant desréponses aux nouveaux défis économiques, terri-toriaux et environnementaux impliqués.Il faut également mieux dialoguer avec les con-

sommateurs, et l'actuelle « crise du cheval » leconfirme. La production en circuits courts est unmode d'organisation intéressant qui permet uncontact direct entre producteurs et consomma-teurs.Autre challenge : réduire la dépendance des pro-ductions végétales à l'azote minéral. Un cycled'expérimentation va être mené et nous emmè-nera au-delà du mandat. Il est aussi très impor-tant de conserver nos outils agricoles, notam-ment si l'on se dirige vers les circuits courts.Malgré la baisse du nombre d'éleveurs en région,il va falloir faire perdurer les abattoirs bovins. Etavoir des transformateurs à notre disposition.

Quid du programme « Terres d'avenir », laréforme des Chambres lancée en 2009 ?La régionalisation et la mutualisation du réseaudoivent être poursuivies pour que nous soyonsplus efficaces vis-à-vis des agriculteurs, desviticulteurs, et des collectivités. Ce qu'il fautretenir : il ne s'agit pas uniquement de laChambre régionale. Nous sommes LESChambres d'agriculture de Champagne-Ardenne.

Propos recueillis par Sonia Legendre

Tout juste élu, Régis Jacobé présidera la Chambre régionale d'agriculture ces six prochaines années© l'Hebdo du Vendredi

Régis Jacobé, président de la Chambre régionale d'agriculture

« Quatre départements unis pour une région forte »

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Du haut de son double mètre,Mari Konaté est serein. Arrivé au CCRB la semaine dernière en remplacement de Brice Kabengele, celui qui a débuté près d'ici, à Saint-Quentin, s'apprête à découvrir la Pro B... En toute décontraction.

xLe Champagne Châlons Reims Basketse déplace ce vendredi soir chez son voisinardennais, l'Etoile de Charleville. Face à lalanterne rouge du classement, plus quejamais menacés par la relégation avec sesdeux victoires de retard sur le premier non-relégable, Nikola Antic et ses hommes,actuellement 4e du classement, aurontmalheureusement pour mission d'enterrerun peu plus les Carolomacériens s'ils veu-lent retrouver le chemin qui mène au podi-um de la Pro B. Sur le papier, les Marnaissemblent donc largement favoris.Cependant, malgré le très net succèsacquis aux dépens de Bourg-en-Bresse lasemaine dernière (75-37 !), la méfiancedemeure de mise. En effet, il y a peu, aprèsleur précieuse victoire obtenue à Boulogne(88-96), Kévin Corre et ses partenairesétaient retombés dans leurs traversquelques jours plus tard sur le parquet deHyères-Toulon (70-66). A huit journées de la fin de la saisonrégulière, Châlons-Reims ne peut plus sepermettre une telle sortie de route et se doit

même de signer une série positive afin determiner le plus haut possible au classe-ment de la Pro B. En effet, conclure lechampionnat à la 3e ou à la 5e place nesera pas sans conséquence lors des play-offs. Outre le fait d'obtenir l'avantage du

terrain en quart de finale, une place sur lepodium permettrait à l'équipe de NikolaAntic d'éviter en demi-finale, si elle s'yqualifie, l'ogre Pau-Orthez. Elle joueraitalors plus certainement Evreux, une équipecertes très brillante mais davantage à laportée du CCRB comme l'atteste le succèsdes Marnais face aux Ebroïciens le 12février dernier (81-74).Pour cette rencontre en terres ardennaises,Nikola Antic pourra compter sur l'ensem-ble de son effectif, dont un Justin Burrellen grande forme (15 pts, 10 rds et 3 contresface à Bourg). Du côté de Charleville, lamenace viendra principalement de DarrylHudson. L'américain, arrivé il y a tout justedeux semaines en remplacement de soncompatriote Patrick Sanders, a soigné sonentrée en Pro B : 19 pts face à Evreux puis26 pts pour 31 d'évaluation face à Saint-Vallier. Deux performances remarquablesmais qui n'ont pas pour autant empêchéson équipe de perdre les deux rencontres(74-87 face à Evreux et 107-80 à Saint-Vallier).

J.D

Charleville-Mézières - Châlons-Reims, vendredi 15 mars à 20h, salle Bayard de Charleville-Mézières. A noter que lederby champenois sera diffusé en direct sur Ardennes TV : www.ardennestv.com.Prise d'antenne à partir de 19h45.Prochain match à domicile, le vendredi 22mars à 20h, Châlons-Reims recevra Lille au complexe René Tys de Reims.

xL'équipe Reims Champagne Aventure participe à laTransmarocaine . Ce raid multi sports se déroule du 18au 23 mars. Le départ sera donné d'Ouarzazate. En 6jours, l'équipe constituée de Benjamin Bardiaux et deFrédérique Barbara rejoindra Marrakech en alternantVTT, course à pied, Canoë ; le tout en orientation (GPSinterdit). « Nous allons traverser la vallée de l'Ouroika,le col de Ticka, la station de ski de l'Oukaimeden soitapprocher le mont Toubkal. Nous craignons le dénivelé(en venant de la Champagne) et nous savons que lesconditions météo risquent d'être rudes. ». Quoiqu'il ensoit, les deux partenaires donneront comme d'habitudele meilleur d'eux-mêmes...

J.DPour les suivre, rendez-vous sur www.transmarocaine.orgContact : Frédérique Barbara au 06 61 21 69 99.

Basket Pro B (27e j.) : Charleville-Mézières - Châlons-Reims

Pas de place pour les sentiments

Le Stade de Reims accueillel'autre Stade de la Ligue 1,Rennais, pour le compte de la 29e journée, samedi à 20heures. Avec l'objectif de refairede Delaune une citadelle où lesRémois gagnent toujours, jusqu'àla fin de la saison.

xAvant le coup d'envoi, les pensées du stadeAuguste Delaune iront vers Florent Ghisofi,dont la saison s'est terminée face au PSG il ya deux semaines. Une rupture des ligamentscroisés du genou droit dont le milieu de ter-rain doit être opéré la semaine prochaine.Aussi vers Kossi Agassa, « coupable » toutou partie sur trois des quatre buts encaisséssamedi à Troyes. Et comme disait HubertFournier après le match, «  il valait mieuxqu'il en commette trois durant le mêmematch que trois dans trois matches de suite ».Et enfin des pensées vers Julien Féret, quiaurait eu droit, c'est sûr, à une belle ovationen entrant sur la pelouse, même avec le mail-lot de l'adversaire sur les épaules. Mais voilà,le capitaine rennais, génial milieu rémois

entre 2005 et 2008, a dû déclarer forfait, enraison d'une lésion musculaire contractéecontre Saint-Etienne vendredi dernier.Rennes 8e, à six points de la Ligue Europa,

joue en ce moment ses dernières cartes pours'éviter une fin de saison en roue libre. Enchampionnat tout au moins, puisque leshommes de Frédéric Antonetti disputeront la

finale de la Coupe de la Ligue le 20 avrilcontre Saint-Etienne. Mais depuis quatrematches et l'absence sur blessure de RomainAlessandrini, les Rennais font du surplace :deux défaites en déplacement, à Lille et àMontpellier, et deux matches nuls à la mai-son, contre Bordeaux et les Verts. SansAlessandrini, c'était compliqué, alors sansFéret...Aux Rémois d'en profiter et d'y mettre lamême intensité que face au Paris Saint-Germain pour décrocher un deuxième succèsde rang à la maison. Une victoire placeraitles Rouge et Blanc à quatre matches gagnésdu maintien. Si le maintien se joue à 42points cette saison, il en manque quinze auxStadistes. Soit cinq victoires. Soit exacte-ment le nombre de matchs qu'il leur reste àjouer à Delaune. Et si Valenciennes, Ajaccioet Lorient seront a priori prenables à Reims,c'est sur le papier moins évident pour Lyon,prochain visiteur, le 6 avril. Mais avant ça,les Rémois auront surtout en tête, après latrêve internationale, le 30 mars, d'aller faireun résultat à Annecy contre Evian-Thonon-Gaillard, concurrent direct au maintien.

T.V

Football (L1, 29e journée) Reims - Rennes

L'esprit de Paris, pas de Troyes

Course extrême

Une équipe rémoise au départ de la Transmarocaine

N°210 du 15 au 21 mars 2013

www.lhebdoduvendredi .comSport14 x

Victorieux au match aller (86-63), Kévin Correet ses partenaires viseront un second succèsface aux voisins ardennais. © l'Hebdo duVendredi

Une victoire sur un but d'écart suffirait au bonheur des Rémois. © l'Hebdo du Vendredi

Benjamin Bardiaux et Frédérique Barbara prendront ledépart de la Transmarocaine le 18 mars prochain.

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SPECTACLE

• Méli'môme 2013, aussi àChâlons P. 1 7

CONCERT

• Rencontre avec AlphaBlondy, avant son live

au K. P. 1 6

• Urie Caine et le syndromed'Othello, opéra jazz à laComète P. 1 6

EXPOSITION

• Les jeunes artistes auPrieuré de Vinetz P. 1 7

• Chantal Malfait

à la Maison Clémangis P. 1 7

une production

LESCOP : THE SHOES

ALINE MIDNIGHT MAGIC YAYA HERMAN DUNE

RUBIN STEINER : GRINDI MANBERG : CIE AXE ENSEMBLE

PHONOGRAPHE CORP.

WWW.ELEKTRICITYFESTIVAL.FR

MUSIQUES DU TEMPS PRÉSENT

REIMS 27 AU 3O MARS 2O13

LA CARTONNERIE & CÉSARÉ PRÉSENTENT

DJ

magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L C H Â L O N S

N°210DU 15 AU

21 MARS 2013

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Alpha Blondy est de passage à Reimsavec son nouvel album, Mystic Power(Wagram Music, sorti en France le 4mars). L'occasion d'un entretien richeavec l'artiste ivoirien engagé, le plus populaire du monde du reggaedepuis la mort de Bob Marley.xDans ce 19e album, Alpha Blondy chante dix annéesde conflits en Côte d'Ivoire, adresse un espoir (Hope faitl'ouverture du disque), invite d'autres grands comme Bee-nie Man, « rencontré en tournée en Guyane et au Surinam. On se voyait le soir à l'hôtel, je lui ai fait écouter lebrouillon de l'album, et je l'ai invité à enregistrer un morceau. J'étais à Paris, lui en Allemagne, il est venu, et ona enregistré... » et même celui qu'on lui a longtemps opposé sur la scène reggae, Tiken Jah Fakoly, parmi d'autres,pour chanter Réconciliation. « Je l'ai faite pour la Côte d'Ivoire, continue Alpha Blondy. On voulait passer le mes-sage qu'il faut une réconciliation vraie, sincère, honnête. Chaque artiste, chacun dans son dialecte, lance le mes-sage. Je crois qu'en commençant maintenant, nous, les artistes, on peut donner un top départ. L'objectif, c'est quedans plusieurs générations, la réconciliation sera effective. Pour ça, il faut commencer. La crise politique a toutmonopolisé ces dernières années. La conclusion, ce sera à La Haye, au tribunal pénal international. Maintenant,le grand chantier concerne les têtes des Ivoiriens. La mission confiée à M. Banny (Charles Konan Banny, prési-dent de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, ndlr) est très compliquée. Sa tâche n'est pas évidente,les blessures sont encore béantes. Mais il faut espérer que la réconciliation viendra. » Dans Mystic Power, AlphaBlondy n'oublie pas un autre de ses thèmes privilégiés, la Françafrique. Dans la bien-nommée chanson France àfric, « je dénonce cette relation de dépendance et cette association de malfaiteurs, ces réseaux parallèles qui nesont pas le fait de tous les dirigeants politiques français ou africains, mais qui escroquent à la fois l'Afrique et laFrance. Je parle des présidents Bonobo, ces marionnettes protégées. Je m'adresse à l'Union africaine, dont 90%des présidents qui y siègent sont arrivés au pouvoir de façon anti-démocratique. Comment voulez-vous qu'ils don-nent des leçons de démocratie ? » Et Alpha Blondy n'oublie pas non l'actualité récente, en l'occurrence l'opéra-tion Serval. « Dieu merci que la France soit intervenue au Mali ! Sinon le Mali serait tombé dans les mains dequelques forces islamisantes. C'est aussi un message à l'Union africaine. Comment peut-on m'expliquer qu'uneforce commune ne puisse pas intervenir rapidement ? L'intervention française au Mali, c'est une leçon à l'Unionafricaine, qui se réunit seulement pour déterminer la date de la prochaine réunion. » Finissons sur une note pluslégère : dans Mystic Power, Alpha Blondy a enregistré deux reprises adaptées qu'il entonne depuis longtemps surscène. J'ai tué le Commissaire, version Alpha de I shot de Sherif, de Bob Marley ; et le Métèque, de Georges Mous-taki, qui fait « Avec ma gueule de Nègre métèque, de Juif errant, de rasta grec... » Tony VerbicaroAlpha Blondy Live, vendredi 22 mars à 20 heures. Le K - Kabaret Champagne Music Hall, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. Location sur www.digitck.com.

xEco-festival Cabaret Vert : déjà les premiers noms !Alors que la prochaine édition est programmée du 22 au 25 août 2013, sept groupes ont con-firmé leur venue sur la scène du grand festival ardennais : Alt-J, Two Door Cinema Club, TheBloody Beetroots, Skip The Use, Keny Arkana, Boys Noize et Crystal Castles. Et en attendantde connaître les têtes d'affiche du festival, il est d'ores et déjà possible d'acquérir les précieuxsésames : Pass 3 ou 4 jours de 45 à 70 euros. Infos sur www.cabaretvert.com

En Bref

16 xSortie N ° 2 1 0 d u 1 5 a u 2 1 m a r s 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

CHALONSsamedi 16 marsPUNK ROCK : LA SOURIS DÉGLINGUÉELa Souris Déglinguée (LSD!), c’est le rockabillyboogie des années cinquante. D’une tonalitéunique, LSD a su s’affiner avec le temps sans lemoins du monde lâcher en route l’exigence mo-rale, l’irrévérence tonique et l’humour pince sansrire des origines.

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16uros L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

mardi 19 marsOPÉRA/JAZZ : LE SYNDROME OTHELLODans l’esprit de ses relectures de compositeurs dupassé, Uri Caine puise son inspiration dans les ver-sions que Verdi et Shakespeare ont construitesd’Othello pour créer une œuvre au langage musi-cal personnel.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète.

samedi 23 marsCINÉ-CONCERT : LE CUIRASSÉ POTEMKINEMichael Nyman a composé et interprète une nou-velle partition pour son Michael Nyman Band.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète.

samedi 23 marsROCK : ABSYNTHE MINDEDSingulier, immédiatement familier, ce groupe depop rock belge a une fascinante palette sonore :du folk-rock au swing manouche, en passant par

l’indie rock et des ambiances presque noisy. À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros - L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

EPERNAYvendredi 15 marsVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : « MARC LAVOINE » Musicalement et dans le thème abordé, Marc La-voine surprend, se met à nu et détonne : ainsi surle fil, il fait chalouper nos cordes sensibles.

À 20h00. Tarifs : 42 à 49 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

samedi 16 marsLE SALON DE MUSIQUE, AVANT-SCÈNEEn préambule au spectacle que donnera l’ensem-ble Faenza au théâtre Gabrielle-Dorziat les 22 et23 mai 2013, les musiciens réalisent une présen-tation d’instruments baroques : théorbe, citole etguitare baroque n’auront plus de secret pour lesamateurs.À 15h30. En partenariat avec Le Salmanazar - Réservation obligatoire -

Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.jeudi 21 marsCHANSON : 22H22Dans Instants critiques, Lucrèce Sassella donnaitla réplique musicale à Olivier Broche et Olivier Sa-ladin. Ici, c’est à un spectacle théâtralement musi-cal à l’humour joyeusement décalé que nousconvient Lucrèce Sassella et Antoine Sahler.

À 20h30. Durée : 1h15. Grande salle. À partir de 10 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place

Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

vendredi 5 avrilCORDES : TRIO PASQUIER/JEAN-PHILIPPE COLLARDÀ l’occasion du 30e anniversaire du concours decordes, nous vous proposons un concert de pres-tige réunissant des artistes de grande notoriété. Auprogramme : Gabriel Fauré, Quatuor en sol mineuravec piano.

À 20h30. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

REIMSvendredi 15 marsNOUVELLES MUSIQUES POUR SAXOPHONESCréation de nouvelles œuvres écrites par les étu-diants de la classe de composition, en collaborationavec les étudiants saxophonistes du Conserva-toire.

À 18h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conserva-toire de Reims, 20 rue Gambetta

vendredi 15 marsJAZZ : JEAN-BAPTISTE BERGER & EMMANUEL PEDONÀ l’occasion de la parution de leur premier albumen duo, le saxophoniste Jean-Baptiste Berger et lepianiste Emmanuel Pedon, bien connus des ama-teurs de jazz rémois, interprèteront des composi-tions originales, avec complicité et audace.

À 21h00. Tarif : 5 euros Café Le Stalingrad, 180 rue de Vesle

samedi 16 marsRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : FRANCESCA DARIMINIHistoire d’un amour impossible hanté par l’Enferde Dante et le destin de Tristan et Iseult, ce ma-gnifique opéra n’avait pas été vu sur la scène du

Met depuis 1986. Avec la soprano dramatique Eva-Maria Westbroek et le ténor Marcello Giordani.

À 17h00. Tarif : 31 euros - Cinéma Gaumont Reims, 72 rue Drouetd’Erlon

samedi 16 marsCHRISTOPHE WILLEM - SESSIONS 2013 Fort du succès de «Inventaire» et «Caféine», et cemalgré leur écart musical et artistique, ChristopheWillem a récemment lancé «Prismophonic». Riende tel, donc, que de découvrir sa mise en scènepour découvrir cet artiste comme vous ne l’avez ja-mais vu.

À 20h00. Tarif : 44 euros Le K, 18 rue Nicolas Appert à Tinqueux

samedi 16 marsOPÉRA : IL RITORNO D�ULISSE IN PATRIAAprès sa mise en scène très remarquée du Cou-ronnement de Poppée, Christophe Rauck s’est en-gagé dans un nouveau voyage avec Monteverdi.Le Retour d’Ulysse dans sa patrie lui offre une ex-ploration de thèmes intemporels profondément hu-mains.

À 20h30. Séance supplémentaire à 14h30 le dim. 17 mars Tarifs : de 10 à 42 euros - Opéra de Reims

dimanche 17 marsGILLES DISS : L’EN-CHANTEUR DU MONDE DES EN-FANTSDepuis quinze ans que Gilles DISS se consacre àla chanson pour enfants, bon nombre de ses re-frains deviennent peu à peu des incontournablesdu répertoire. Spectacle pour enfants organisé parACADEM.

À 16h00. Tarif : 4 euros Espace Thierry Meng, place de la Mairie à Bétheny

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Concert - Alpha Blondy au K

Mystic power, Françafrique et politique

Sur Mystic Power, Alpha Blondy a reggae-ifié le Métèquede Moustaki. © R.Deluze_et_S.Derradji

La Comète - Opéra Jazz

Le syndrome Othello : 1re nationale à la Comète, naturellement !xAprès l'opéra rock... l'opéra jazz, signé UriCaine, s'il vous plaît ! Un artiste associé à laComète que l'on ne présente plus, maestro dansl'art d'improviser et de revisiter avec audace desstyles aussi variés que le blues, le funk ou encorele drum'n bass. A découvrir en live, résolument.En 2003, pour la petite histoire, ce pianiste horspair est nommé directeur musical de la Biennalede Venise. Dès lors, sous le regard bienveillant duregretté compositeur Luciano Berio, il s'attelle àune nouvelle création inspirée de l'opéra de Verdiet saupoudrée de la tragédie shakespearienne.Dix ans plus tard, Uri Caine réécrit cet opus poursept musiciens, deux chanteurs et un acteur, et pro-pose son propre « Othello », version jazz contem-porain. Il réunit ainsi autour de lui des artistesd'horizons variés, de sorte à multiplier les influ-ences musicales du XXIe siècle tout en veillant àconserver l'intrigue et la richesse des oeuvres ori-ginales. Le tout adapté à la scène et au publicfrançais, et dont la première nationale se jouera,comme le veut la tradition, sur les planches châlon-naises. « Uri Caine et son équipe viendrontquelques jours en résidence artistique, dans noslocaux, pour travailler et peaufiner cettecréation », précise Jean-Michel Talva, secrétairegénéral de la Comète. « Ce spectacle sera ensuiteprésenté à l'Opéra Comique de Paris puis à laScène nationale de Sénart ». Et pour la « french

touch » finale : le comédien Jacques Bonnaffé aaccepté de rejoindre le projet pour incarner le per-sonnage de lago. Grand moment en perspective...

Sonia LegendreLe Syndrome Othello - Composition d'Uri Caine,d'après Verdi et Shakespeare - Mardi 19 mars à20h30 à la Comète - Durée : 1h30 - Infos etréservations au 03 26 69 50 99

Verdi et Shakespeare revisités par Uri Caine, l'un des plusaudacieux pianistes de la scène jazz actuelle © ChristopheManquillet

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x« Quand j'étais ado, j'avais deux rêves, êtrejournaliste, et aller au Québec, raconte JoëlSimon, le plus sémillant que jamais directeur del'association Nova Villa, organisatrice du festi-val. Et il y a quinze ans, j'ai réalisé les deux rêves.J'ai commencé les chroniques sur France Inter,et je suis allé au Québec. Je m'y sens chez moi. Jesuis pas toujours en phase culturellement, parceque l'influence nord-américaine anglophone, trèscommerciale, est très grande. Mais j'y ai trouvédes auteurs, des jeunes auteurs notamment, dequalité là-bas. Cette année, nous proposons septspectacles québécois, dont quatre créations de lasaison. On accueille des auteurs avec qui on est en compagnonnage. »Alors Vipérine (théâtre, à partir de 9 ans), spectacle écrit par Pascal Brullemans lors d'une résidence àReims en 2009, sera créé cette année par le Projet Mû. Vipérine doit régler les problèmes de sa soeurdécédée dont l'âme est restée prisonnière de l'arbre aux rubans. L'autre création québécoise, Petit bon-homme en papier carbone (théâtre et objets à partir de 12 ans, Théâtre de la Pire Espèce) est un écho àLéon le nul, programmé en 2007. « Je crois que le Québec fascine toujours les gens, poursuit Joël Simon.Je le sens au niveau du public. Il y a une fascination pour cette belle province. Les grandes étendues, laneige l'hiver, l'accent... Je ne sais pas. Et puis en quinze ans, des complicités se sont installées, il y a unefidélité. » Et aussi une « grande fierté : avoir eu des papiers consacrés à Méli'môme dans le Devoir deMontréal (journal local, ndlr). »On ne fera pas ici le descriptif des 122 séances programmées (!), mais on citera encore Nosferatu, in-croyablement jamais programmé à Reims, « un spectacle muet à texte, en noir et blanc colorisé, interditaux mauviettes » et fortement conseillé aux plus de 8 ans. Il faudra aussi absolument voir En corps, spec-tacle sur la tauromachie et Picasso, Igen, de la danse pour les tout-petits, venu du Danemark, Nos amoursbêtes, un texte du bien connu à Reims Fabrice Melquiot, chorégraphie par Amba Senatore.

Tony VerbicaroRéservation (fortement conseillée)Châlons : salle du Contrepoint - Centre social Vallée Saint-Pierre, 1 rue Jean-Sébastien Bach -Tél. 03 26 68 38 24

17 xSortie N ° 2 1 0 d u 1 5 a u 2 1 m a r s 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

CHALONSDANSE : FREEDOMDe la compagnie Jasmin Vardimon. Freedomexplore toutes les dimensions spirituelles etphysiques susceptibles de libérer notre ima-gination, en nous délivrant du poids des pré-jugés et des multiples peurs qui nousenferment.

À 20h30. Durée : environ 1h15. La Comète, scène nationale de Châ-lons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

jeudi 21 marsRETRANSMISSION THÉÂTRE : LA PLACE ROYALEComédie en cinq actes de Corneille. Alidoraime Angélique et est aimé en retour, pourtantil ne peut se résigner au mariage. Pour dé-tourner la jeune femme de lui il s�arrangepour créer une distance en faisant semblantde lui être infidèle.Jeudi 21 mars à 14h et 20h - Vendredi 22 mars à 18h et 20h - Tarif : 17

euros - Ciné Majestic, 2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne.

mardi 26 marsTHÉÂTRE VISUEL : LA DOUBLE VIE DE FLEUR-ELISEMétamorphosée en œuvre d’art vivante, lascène devient un lieu magique où différentesformes d’art plastique échappent au contrôlede leur créatrice.

À 20h30. A partir de 7 ans - Et aussi mercredi 27 et jeudi 28 mars, à20h30 - Séance supplémentaire le mercredi 27 mars à 15h - Tarifs : 6

à 24 euros - La Comète.

mardi 2 avrilGRAND SPECTACLE : « LA BANDE À MICKEY » Accompagnés de Dingo, Donald et leurs nou-veaux amis magiciens, Mickey et Minnie réa-lisent sous vos yeux des tours de magiesensationnels inspirés des plus grands clas-siques Disney.

À 19h00. Et mercredi 3 avril à 14h00. Tarifs : 18,5 à 41 euros. Capi-tole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

jeudi 11 avrilDANSE : LE SACRE DU PRINTEMPSTriple hommage à Igor Stravinsky en forme depirouette signé Jean-Claude Gallotta : unSacre du printemps tout feu tout flamme, pré-cédé de deux courtes pièces, Tumulte et PourIgor.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète.

EPERNAYvendredi 15 marsVENEZ DÉJEUNER AU THÉÂTREAprès le succès du premier déjeuner théâtralen novembre nous avons souhaité vousconvier de nouveau à un moment qui rassasiel’appétit et nourrit joyeusement l’esprit. pro-posé par O’Brother Company. En partenariatavec Gust.

À 12h30. Lunch théâtral au foyer. Durée : 1 heure. Le Salmanazar,Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay.

Tél. : 03 26 51 15 99.

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLESCHALONS

jusqu’au samedi 16 marsEXPO PHOTOS DE ZENG NIANUn fleuve tranquille : les trois gorges, est lenom de cette exposition de photographies deZeng Nian, proposée par l’association LaSalle d’Attente. Zeng Nian aborde le boule-versement provoqué par la construction dubarrage des trois gorges, en Chine.

Bibliothèque Georges Pompidou.

samedi 16 et dimanche 17 marsMOURMELON - SALON DU LIVRE 2013Salon du livre intercommunal de Mourmelon.

À partir 10h00.

jusqu’au lundi 18 marsEXPOSITION PHOTOS «REFLETS D’ELLES»Par Maxime-Hervé Chicard. Une expo met-tant en valeur la femme, en noir et blancpleine de charme où le graphisme rivaliseavec la féminité des différents modèles.Concert inaugural et de clôture par le chan-teur Pascal Guyot.

Du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 18h à l’Office de Tourisme

jusqu’au dimanche 24 marsPEINTRES EN CHAMPAGNE PRÉSENTE : CHANTAL MALFAITSociétaire des artistes français, lauréate deplusieurs prix (Grand prix de la Ville de

Saint Nicolas les Arras, Prix de la Ville deDouai, 1erprix d�aquarelle à Montreuil surMer), Chantal Malfait est un peintre autodi-dacte à l�expérience incontestable.

À 14h00. Entrée libre de 14h à 18h Galerie Clémangis, rue Nicolas Durand.

jusqu’au dimanche 14 avril« ATTENTION CHANTIER ! LES COULISSES DUMUSÉE »A travers une sélection éclectique d’objets,l�exposition vous convie à découvrir le destindes œuvres du musée.

À 10h00. Tarifs : 3 à 3,50 euros.Musée des Beaux-arts et d’Archéologie

de la Ville à Châlons-en-Champagne.

jusqu’au samedi 27 avrilEXPOSITION DE L’ILLUSTRATEUR MAXIME COLOTPar Maxime Colot, illustrateur Chalonnais.

Mardi 10h-17h, mercredi, jeudi, vendredi 10h-19h, samedi 10h-17h - Entrée libre

Le Sale Quart d’Heure, 29 place de la république.

samedi 25 maiMOURMELON - JARDI-LIVRES « LA POIRE »Dégustations gratuites, exposition, jardin des cinq sens, fonds thématique jardins, jardinage, sites et paysages de 1500 ouvrages, spectacle jeune public à 15h et 17h.

À Mourmelon-le-Grand, salle Louisiane.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS

Méli'môme 2013

Grand cru érable

En corps : danse, chant, images à partir de 4 ans. © Agnès Des-fosses

Prieuré de Vinetz - Exposition

Jeunes artistes : de quoi assurer la relève en région !xPreuve que la région en regorge : voici déjà la six-ième édition du Salon des Jeunes Artistes. Cette foisencore, l'association Art Vivant et ses partenaireslèvent le voile sur une vingtaine de jeunes peintres,photographes, designers, sculpteurs et autres plasti-ciens du cru, aussi passionnants que passionnés. Cer-tains sont passés par les options « arts plastiques » deleur lycée, ou ont fait leurs classes aux Beaux-Arts,d'autres se sont lancés dans des études d'architecture,ou enseignent à présent leur discipline de prédilec-tion. Tous, sans exception, ont su mettre à profit leurstalents et leur créativité, en développant leur dé-marche artistique au fil de leurs réalisations.

Coups de coeur de l'Hebdo : les peintures surréalisteset animales de Clothilde Potron, dont certaines oeu-vres ont déjà été exposées en la Cathédrale Notre-Dame de Reims et dans l'ancien Collège des Jésuites,et les perspectives en 3D du châlonnais Vincent Peti-tot, absolument renversantes. Sans oublier les dessinsromantico-morbides de Mathilde Dessoye. Et biend'autres pépites, qu'on vous laisse le plaisir de décou-vrir dès dimanche ! S.L6e Salon des Jeunes Artistes - Du 10 au 24 mars auPrieuré de Vinetz (rue de Vinetz à Châlons) - Tousles jours de 14h à 18h30 - Entrée libre

Maison Clémangis - Exposition

Une expo qui sent bon le printempsxSi, au grand dam de certains, l'hiver tarde à tirer sarévérence, une ambiance des plus printanières arécemment investi la Maison Clémangis. Invitée parl'association des Peintres en Champagne, ChantalMalfait y expose une trentaine de ses tableaux et toutun univers chatoyant, tant par les couleurs que par lesformes qu'il dévoile. Avec plus de 400 oeuvres à sonactif, cette artiste autodidacte se passionne depuis tou-jours pour la peinture. « Je pense, je mange, et je peinspeinture ! », ironise-t-elle. « J'ai attendu d'être adulte,et même d'être maman, pour suivre des cours et ac-quérir une certaine technique ». Des techniques, plusexactement, puisqu'elle est aussi à l'aise avec l'huileque l'acrylique ou encore l'aquarelle. « C'est le sujetchoisi qui me guide et qui alimente ma recherche surla matière et les couleurs les plus adaptées. Je parstoujours du figuratif, puis me laisse emporter vers unecertaine abstraction, avec une touche contemporaine.Je ne suis pas intéressée par les détails ».Résultat : les personnages et autres scènes de vierévélés à travers ses toiles se suggèrent, se devinent,et laissent volontiers libre court à l'imagination desvisiteurs. « Cette lithographie sous verre, représen-tant un atelier, est particulièrement symbolique pourmoi, puisque la toile d'origine m'a permis dedécrocher la médaille de bronze au Salon des Artistes

Français. Une belle reconnaissance ». Le temps d'unweek-end passé à Châlons, Chantal a également misses talents au service de cinq aquarelles illustrant laville, ses maisons à pans de bois, ses ponts, etc. «L'accueil des artistes y est vraiment sympa. Et quellechance de pouvoir exposer dans un si bel endroit ! ».

S.LExposition « Chantal Malfait, artiste peintre » - Or-ganisée par l'association Peintres en Champagne -Jusqu'au dimanche 24 mars à la Maison Clémangis(rue Nicolas Durand à Châlons) - Tous les jours de14h à 18h - Entrée Libre

xMéli'môme à Châlons« Nos amis châlonnais viennent de nous envoyer un mail pour nous dire qu'ils n'allaient peut-être pasvenir chercher les programmes ! Tout est déjà plein ! » C'est évidemment une blague, mais juste pourdire que la décentralisation marche très bien.La salle du Contrepoint de Châlons accueillera Couacaisse (théâtre musical à partir de 1 an, Cie Eclats,le 27 mars), et Comme un souffle (spectacle visuel à partir de 18 mois, Cie la Boîte noire, le 29 mars).

Les peintures de Chantal Malfait invitent à la flânerie et àla méditation © l'Hebdo du Vendredi

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xBélier du 21.03 au 20.04 Il faudra régler quelques petits conflits liés à desévènements passés, pour éviter qu’ils ne dégé-nèrent. Par la suite, vous repartirez sur desbases saines. L’influence de Jupiter favoriseravotre vie professionnelle.

xTaureau du 21.04 au 20.05Natif du second décan, il est nécessaire de des-cendre de votre petit nuage où « tout le mondeil est beau, tout le monde il est gentil ». Vousaurez de l’énergie et de l’enthousiasme àrevendre.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Vous vous intéresserez davantage à vos rela-tions de travail qu’à vos responsabilités.Toujours prêt(e) à rendre service, vous enoublierez de penser à vous, à votre carrière, àvos besoins, etc.… Mais vous êtes comme ça !

xCancer du 22.06 au 22.07Quelques contraintes domestiques ou fami-liales pomperont votre énergie et votre temps,mais vous devrez bien les honorer. Et après, ilfaudra vous plonger à fond dans votre travailpour rattraper le temps perdu.

xLion du 23.07 au 22.08Dans une ambiance de rivalités, la qualité devotre travail risque d’en subir quelques impacts.Vous devriez vous protéger et laisser parler leslangues de vipères. Restez concentré(e) sur vosobjectifs !

xVierge du 23.08 au 22.09Vous aurez besoin d’être entouré(e) de per-sonnes influentes, pour favoriser les dernierschangements voulus dans votre travail. Il faudradonner la priorité à vos relations pour les culti-ver au mieux.

xBalance du 23.09 au 22.10Vous bénéficierez d’excellentes influencesastrales pour donner le meilleur de vous-mêmedans votre emploi. Votre travail vous permettraaussi d’exprimer toute votre créativité.

xScorpion du 23.10 au 22.11Dans la réalisation de vos projets, veillez surtout à ne pas être trop impatient(e), ni excessif(ve) dans votre attitude générale. Votrebesoin de bouleverser certaines situations pourrait devenir viscéral.

xSagittaire du 23.11 au 22. 12Vous aurez le vent en poupe. Porté(e) par unoptimisme et une ingéniosité remarquables,vous serez très vite remarqué(e) par votre hiérarchie. De nombreuses opportunités s’offri-ront à vous.

xCapricorne du 23.12 au 20.01 Coups de chance, surprises, évènements ines-pérés et renouveau. Tout semblera vous réussir,avec toutes les satisfactions que cela suppose.Profitez-en pour être audacieux(se) !

xVerseau du 21.01 au 19.02C’est dans vos relations quotidiennes que vousvous impliquerez le plus émotionnellement.Vous aurez la bougeotte et l’envie de découvrirplein de nouvelles choses.

xPoissons du 20.02 au 20.03Vous devrez répondre aux besoins affectifs devos proches, comme vos parents, avant de pou-voir vous consacrer à votre partenaire. Maisveillez à ne pas vous montrer trop envahis-sant(e).

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

C inéma18 x

Les horaires xdu 13/03/2013 au 19/03/2013

N°210 du 15 au 21 mars 2013

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Le monde fantastique d’Oz Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h30| 19h30 | 22h00 Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Dim,Lun, Mar : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 19h45 | 22h30Jappeloup Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00 Dim, Lun, Mar : 11h00| 13h45 | 16h30 | 19h45 | 22h30Un p’tit gars de Ménilmontant Lun : 20h15Tad l’explorateur (Avant Première) Dim : 11h00Warm Bodies (Avant Première) Mar : 20h15La chute de la maison Blanche (Avant Première) Mar :22h30Le dernier exorcisme partie 2 Mer, Jeu, Ven, Sam : 13h45 |16h00 | 20h00 | 22h15 Dim, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00| 20h15 | 22h30Shy'm Dim : 16h30 Lun, Mar : 19h45Spring breaker (-12 ans) Mer, Jeu, Ven, Sam : 18h00 | 20h00| 22h30 Dim, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h15 | 22h30Hansel et Gretel : Witch Hunters (-12 ans) Mer, Jeu, Ven,Sam : 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Dim, Lun, Mar : 11h00 |15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h3020 ans d’écart Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 |20h00 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15Dim, Lun : 11h00 | 13h30 | 15h45 | 18h00 | 20h15 | 22h30 Mar: 11h00 | 13h30 | 15h45 | 20h15 | 22h30Möbius Mer, Sam : 17h45 | 22h15 Jeu, Ven : 13h45 | 17h45 |22h15 Dim : 20h15 Lun : 15h45 | 20h15 Mar : 15h45Boule et Bill Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 Jeu, Ven: 13h45 | 16h00 | 18h00 Dim, Lun, Mar : 11h00 | 13h30 | 15h45| 18h00Sublimes Créatures Mer, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h30 Jeu,Ven : 13h45 | 16h30 Dim, Lun, Mar : 13h45 | 22h30Chimpanzés Mer, Sam : 18h00 Dim, Lun, Mar : 11h00 | 18h00Die Hard : Une belle journée pour mourir Mer, Jeu, Ven,Sam : 16h00 | 20h00 | 22h15 Dim, Lun : 22h30 Mar : 18h00Vive la France Mer, Jeu, Ven, Sam : 13h45 | 16h00 | 20h00 |22h15 Dim : 13h30 | 20h15 Lun, Mar : 13h30La vraie vie des profs Mer, Sam : 11h15 Dim, Lun, Mar :11h00Flight Dim, Lun, Mar : 22h30Hôtel Transylvania 3D Mer, Sam : 11h15 | 13h45 Jeu, Ven :18h00 Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45Amitiés sincères Tous les jours : 18h00Happiness Therapy Mer, Sam : 11h15 Lun, Mar : 11h00Lincoln Mer, Sam : 10h45 Lun, Mar : 11h00Django Unchained (-12 ans) Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 19h30Lun : 16h30 Mar : 16h30 | 19h30Paulette Lun, Mar : 13h30

Le monde fantastique d’Oz mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30;jeudi vendredi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30;dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi mardi 14h30 | 18h |20h30Volver vendredi 19h30

Le Temps de l'aventure (Avant Première) Samedi 16 mars à18h00Nos retrouvailles Lundi 18 mars à 20h00 suivie d’une rencon-tre avec le réalisateur, David Oelhoffen, et le journaliste histo-rien du cinéma Stéphane Bou.Syngue Sabour - Pierre de patience Mer 13 à 20h30 Jeu 14 à18h00 Ven 15 à 20h30 Dim 17 à 18h00 *Wadjda Mer 13 à 18h00 Jeu 14 à 20h30 Dim 17 à 20h30 * Lun18 à 15h00 *Rendez vous à Kiruna Ven 15 à 18h00 Sam 16 à 20h30Jean de la Lune Mercredi 13 mars à 14h30

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

40 ANS MODE D’EMPLOI(USA 2H14 Comédie)De Judd Apatow, avec Paul Rudd, Leslie Mann, John Lithgow.Pete et Debbie ont deux filles. A l’approche de la quaran-taine leur vie semble s’emballer et prendre la tangente. Ilsdevront apprendre à lâcher du lest pour reprendre la routesans la quitter. Nous sommes dans du Judd Apatow, l’en-semble paraît manquer de maîtrise, pour les fans.

CAMILLE CLAUDEL 1915(France 1H35 Drame)De Bruno Dumont, avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent, Robert Leroy.Camille Claudel attend la visite de son frère. Ses premiersmots : « Qu’est-ce que tu fais là ? Tu es venu pour me regar-der pleurer ? ». Au cœur du vide, du rien, il ne resterait peut-être que la folie ? Bruno Dumont et Juliette Binoche sontsublimes transportés par leur sujet, la folie et au-delà.

CLOUD ATLAS(USA 2H45 S.F)De Lana Wachowski, Tom Tykwer, Andy Wachowski, avecTom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent.Une histoire étalée sur cinq siècles où le temps marque lesbornes de la quête amoureuse, de l’éveil et de la révolte,peut-être intimement liés. Du grand cinéma de science-fic-tion comme nous l’aimons avec un vrai univers par troisréalisateurs allemands au summum de leur création.

L’ARTISTE ET SON MODÈLE(Espagne 1H45 Drame)De Fernando Trueba, avec Jean Rochefort, Aida Folch, Claudia Cardinale.Sur la même thématique que Renoir, L’artiste et son modèleévoque plus la création que le retour à la vie. Dans la Franceoccupée, non loin de la frontière espagnole, un sculpteurretrouve le goût de son art avec une jeune réfugiée qu’ilprend pour modèle. C’est un très bel hommage onirique ennoir et blanc à Renoir, Brassaï, Man Ray et bien d’autres…

LE DERNIER EXORCISME PARTIE 2

(USA 1H27 Epouvante)D’Ed Gass-Donnelly, avec Ashley Bell, Spencer TreatClark, Andrew Sensenig.Nell croyait lui avoir échappé au cœur de la vieille ferme. Ilest de retour et bien décidé à ne plus la laisser s’enfuir. Lepremier volet, assez moyen, ne sera pas relevé par la suite,prétexte à surfer sur la vague.

LE MONDE FANTASTIQUE D’OZ(USA 2H07 Drame)De Sam Raimi, avec James Franco, Mila Kunis, RachelWeisz.Oscar Diggs, un petit magicien sans envergure, manipula-teur et profiteur, se retrouve propulsé dans un monde fan-tastique, OZ. Il provoque le chaos avec ses mensonges maistrouve aussi enfin un sens à sa vie en devenant le magiciende la légende. Une belle ouverture au magicien d’OZ. SamRaimi imprègne l’œuvre de son propre univers merveilleux,un beau film pour toute la famille.

JAPPELOUP(France 2H10 Drame)

De Christian Duguay, avec Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil.Un jour, un éleveur apporte au haras un petit cheval aux couleurs de nuit. Il ne paye pas de mine et personne ne miserait unkopeck sur ses chances de victoire. Pierre, le fils du propriétaire, cavalier émérite, semble même sceptique et accorde peud’importance au nouvel arrivant. Jappeloup appartient à la race des vainqueurs, de ceux qui cherchent au fond de leur âme àdépasser leur condition pour voler vers le triomphe. Commence un long apprentissage entre l’homme et la bête. Le cavalierjette l’éponge dans un premier temps et devient avocat. Il épouse Nadia, la jeune fille d’à côté qui rêvait de chevaux. Jappeloupn’en a pas fini avec lui. Pierre ne comprend pas que c’est une relation qui représente plus qu’une histoire entre l’humain etl’animal, vieille comme le monde. Elle vient des origines des temps quand ils s’appelaient centaures. Bon cavalier, l’hommeoublie simplement que leur alliance, leur osmose, crée l’étoffe des héros. Quand il en prend conscience, la victoire lui ouvreses podiums. Jappeloup représente plus qu’une chronique sportive ou une biographie. C’est la découverte d’une vocation, del’harmonie avec l’autre et du dépassement de soi. Christian Duguay le comprend bien et entre en symbiose avec son histoire,saisissant au vol l’âme du jockey et sa monture. Il capte l’essence des chevaux avec des images inspirées qui renforcent ladramaturgie. Il n’en oublie pas son récit qui ne manque ni de rebondissements ni d’instants plus intimes, de suspense dans lesconcours, comme la scène de confrontation avec son père ou sa femme. Il porte en lui deux thématiques universelles, le dépas-sement de soi et l’osmose avec l’animal. Ils forment une autre identité, un centaure de la légende peut-être ? C’est à partir dece constat qu’ils évoluent et deviennent des champions. Jappeloup et Pierre Durand possèdent enfin le film qui rend comptede leur parcours initiatique.Cette semaine retrouvez les interviews de l’équipe de Jappeloup, Le monde fantastique d’Oz, les versions longues des sortiessur www.cine-region.fr et le mercredi notre chronique France Bleu de 18H à 18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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A 65 ans, André Hugenschmittest un des 40 greeters répartisdans tout le département. Lamission de cette escouade debénévoles fédérés l'an dernierpar le Comité Départementaldu Tourisme de la Marne ?Offrir aux touristes une nou-velle façon de découvrir lesrichesses de notre territoire àtravers des visites et baladesinsolites et personnalisées.

xRegard clair, démarche assurée et langue bien pendue, AndréHugenschmitt ne se laisse pas impres-sionner par les intempéries. Ce nesont pas quelques flocons qui vontempêcher ce greeter (« hôte » enanglais) de remplir sa mission. «  Jepropose aux touristes un parcours quej'ai moi-même effectué pendant desannées dans le cadre de mon travail. Jepars de le Cathédrale pour rejoindre laPorte Mars, en passant par la PlaceRoyale, celle du Forum, l'Hôtel deVille, le Pavillon deMuire et les Hallesdu Boulingrin. » Cesmonuments sontbien sûr des incon-tournables d'une vi-site à Reims mais André ne se con-tente pas de présenter sommairementces chefs d'oeuvres architecturaux. Ila toujours une anecdote à raconter etsait surtout convier son assistance àregarder un peu plus loin que le boutde son nez. « Savez-vous quelle estl'origine de la place Royale ? En fait,en 1744, la Reine alors en visite à

Reims s'est embourbée à cet endroit ».Son but, c'est donc de raconter lagrande Histoire et les petites histoiresqui ont façonné la ville, mais aussi demontrer qu'il y a bien d'autres trésorsà découvrir autour de Reims. « Parexemple, je le emmène au parcSchneiter pour qu'il voit à quoiressemblent les Faux de Verzy. Et si jeleur parle de la reconstruction ArtDéco de la ville, je prolonge en évo-quant d'autres sites sur le thème de laPremière Guerre Mondiale comme lechemin des Dames ou la Caverne duDragon ». Ces parcours n'excèdentjamais deux heures et ne sont jamaispréparés à l'avance. « Je m'adapte auxpersonnes qui m'accompagnent,indique André. A leur vitesse demarche, aux questions qu'ils meposent car c'est d'abord leur curiositéqui me fait avancer ». Cette person-nalisation des visites marque la princi-pale différence entre les greeters et les traditionnels guides-conférenciers.« Les questions pratiques prennent le dessus car je prends en compte

la provenance desgens. Et contraire-ment avec des pro-fessionnels, ce sontles touristes eux-mêmes qui choisis-

sent leur Greeter. » Ces visiteurs ontsouvent le même profil. Ils ne souhai-tent pas forcément passer leur tempsdans les musées, « ce qu'ils souhai-tent, c'est ressentir la ville et connaîtreson histoire en général ». « Il se créealors un véritable échange, apprécieAndré. Je me souviens par exempled'avoir baladé un couple de nor-

mands qui, à la fin de la visite, m'aremis une bouteille de cidre pour meremercier ».Passionné et passionnant, AndréHugenschmitt n'est pas devenu ungreeter par hasard. « Quand je me suisarrêté de travailler, il me manquait lecontact avec les gens. J'ai toujours eudes relations avec des personnes quin'étaient pas de la région et que je neconnaissais ni d'Eve ni d'Adam, avecl'envie de leur transmettre quelque

chose ». Alors, quand le ComitéDépartemental du Tourisme de laMarne a décidé de créer les greeters, ila naturellement proposé sa candida-ture. « Je connaissais le principe caril existe déjà dans ma région natale,indique le natif de Sélestat en Alsace.Là-bas, c'est encore plus personna-lisé. Mais dans la Marne, c'est unconcept encore jeune et ça va évoluer.Il y a un cadre, mais on est assez libre.On dispose d'une belle marge demanœuvre. On fait visiter la ville ànotre façon, selon notre feeling, et oncommunique donc en fonction denotre attachement ». Pour André, sonamour pour la Cité des Sacres et laMarne est arrivé par hasard, au détourde son parcours professionnel. « Jesuis arrivé à Reims en 1973 pour letravail. J'étais venu pour une missionde trois ans et finalement je suisresté. » Et ça n'a été si facile, car lesMarnais sont connus pour être desgens réservés, pour ne pas dire froids.« C'est vrai que quand nous sommes

arrivés, nous avons eu peu de contactavec les voisins à l'exception d'unevoisine, une mémé dont le chat sepromenait dans le couloir. On se faitalors une raison. Puis je me suisinstallé à Bétheny où les contacts sontplus chaleureux. Avec ma femme noussommes revenus ensuite vivre dans lecentre de Reims, et nous y avons faitnotre nid petit à petit ». Marnaisd'adoption, André Hugenschmitt,ambassadeur de sa ville et de sondépartement, ne se voit pas aujour-d'hui vivre ailleurs.

Julien Debant

Si comme André vous souhaitezdevenir un greeter, rendez-vous ausalon Destination Marne, du vendredi15 au dimanche 16 mars au Parc desexpositions de Reims, où lui etquelques-uns de ses acolytes serontprésents pour partager, chacun à leurfaçon, leur passion pour la Marne. www.greeters-en-champagne.com

xRepè res : Agé de 65 ans, André Hugenschmitt est à la retraite après avoir passé plus de qua-rante années chez France Télécom, dont cinq dans un bureau avec vue sur le magnifique chevetde la Cathédrale de Reims. Né à Sélestat en Alsace, c'est justement à cause de son travail qu'ilquitte sa région natale en 1973 pour rejoindre la Champagne-Ardenne et Reims. Actuellementbénévole auprès de l'association Art et Foi, mais aussi ancien du Samu Social pendant 8 ans, ilrejoint les Greeters de la Marne dès leur création au printemps 2012. André est marié avecEvelyne qui, elle, a choisi de donner de son temps à Artisans du Monde. Féru d'histoire, André apris le goût du voyage dans les années 50, au détour d'une visite de Bordeaux alors qu'il n'avaitque 12 ans. « Mon père avait une grande mémoire. J'en ai hérité je crois. Il avait du culot et ilaimait voyager. A l'époque, on partait avec pas grand chose. C'est lui qui m'a transmis le virus dela curiosité. »

André Hugenschmitt - Greeter - Salon Destination Marne

« Créer un véritable échange avec les visiteurs »

Qu'il vente ou qu'il neige, à l'image d'André Hugenschmitt, les Greeters sont toujours prêts à partager leur passionde la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

« C'est la curiosité des touristes qui me

fait avancer »

Installé à Chouilly, sur un vignoble de 6 hectares, le Champagne René Gué élabore et commercialise 30 000bouteilles par an, exclusivementissues du Chardonnay.

Présentat ion : classique et sobre.

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du Chardonnay, cépage exclusif de laCuvée. Premier nez sur la brioche et lesviennoiseries, assorties de délicatesnotes de caramel, presque torréfiées,traduction de la maturité de cetteCuvée, résultat d'un long vieillissementsur lattes des bouteilles, bien maîtrisépar Philippe Gué, son élaborateur. Lapatience est récompensée par l'appari-tion de plaisantes nuances d'agrumes(citron, pamplemousse, clémentine),agrémentées de fleurs blanches, denoisette et d'amande.

Bouche : attaque franche, rapide-ment rattrapée par une rondeurchaleureuse et onctueuse, presquecrémeuse, grâce à la réalisation judi-cieuse de la fermentation malolactiqueet à un dosage pertinent, avec 10 g/Lde sucre ajouté au dégorgement.Effervescence subtile. Finale délicieuse-ment minérale. Bonne longueur enbouche.

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Avec la collaboration des étudiants enBTS Technico-Commercial du LycéeViticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » duGuide Véron des Champagnes, sur lesite www.viticulture-oenologie-forma-tion.fr

e vin de l 'HebdoxChampagne René Gué - Brut Blanc de BlancsL

P ortrait19 xN°210 du 15 au 21 mars 2013

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