c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

A U T O M O B I L E S & S E R V I C E S

SDAC 7 avenue du 106ème RI51000 CHALONS EN CHAMPAGNE - Tél. : 03 26 69 56 00

Grantil : l'asso avant la Scop

Grantil : l'asso avant la Scop

Les présentations ont eu lieu ce lundi, lors de la toute première assemblée générale. L'association« Les Grantil », nouvellement constituée, peut désormais épauler les licenciés de Grandeco dans leurs démarches, qu'elles soient sociales ou juridiques. Un allié de force, mais surtout unexcellent moyen de garder contact, et de continuer, ensemble, le combat pour sauver Grantil. P. 4

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°212

du 29 mars au 4 avril 2013

*Moteur de lʼannee 2012, toutes categories, attribue par le magazine Engine Technology International. (1) Prix maximum TTC au 14/01/2013du C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 deduit dʼune remise de 5 660 €. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour un montant em-prunte de 10 000 € : 36 mensualites de 277,78 €. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux debiteur : 0% lʼan). Montant total du par lʼem-prunteur : 10 000 €. Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de la mensualite : une protection Deces-Incapacite a partirde 9,17 €/mois - une garantie Valeur Initiale Plus a partir de 17,50 €/mois. Delai legal de retractation. Cout du credit pris en charge par FordCredit. Sous reserve dʼacceptation du dossier par FCE Bank Plc, 34, rue de la Croix de Fer 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : RCS Ver-sailles 392 315 776. N° ORIAS : 07031709. UN CREDIT VOUS ENGAGE ET DOIT ETRE REMBOURSE. VERIFIEZ VOS CAPACITES DEREMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Offres non cumulables (a dʼautres offres que celles-ci) reservees aux particuliers pourtout achat de ce C-MAX 5 places neuf, du 01/03/2013 au 31/03/2013 dans le reseau Ford participant. Modele presente a 19 950 € : prixmaximum TTC au 14/01/2013 du C-MAX Titanium 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6, equipe de la Peinture metallisee et de Jantes alliage 18”7 branches, deduit dʼune remise de 5 500 €. Consommation mixte (l/100 km) : 5,1. Rejet de CO2 (g/km) : 117.

MONOSPACE FORD C-MAX

Allons plus loin ford.fr

Groupe Saint Christophe 34 av. Winston Churchill CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - Tél. 03 26 64 49 37

Kenny Garrett, l'hommequi murmurait à l'oreilledes saxos P. 12

Numérique : le plande montée en débitdu Conseil général P.8

L'engouement futsal dans les quartiers P.6

Xavier Beulin, président de laFNSEA, loue la Champagne-Ardenne agricole P.9

Les architectes enherbe imaginent leChâlons de demain P.5

H umeurs2 xN°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www.lhebdoduvendredi .com

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com

Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.comDirecteur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com)

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com)

Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com)Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com)

Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com)Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

Vendredi-1°5°

La météoSamedi

-3°6°

Dimanche-2°6°

Lundi-2°8 °

Vendredi 29 mars Samedi 30 mars Dimanche 31 mars

8Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

195 286 C'est en euros lasomme récoltéelors de l'opération

2012 « 1 euro contre le cancer ». Ce chiffre record (186 050euros en 2011) a été dévoilé hier, jeudi 28 mars, à Reimslors d'une soirée de remerciements et de bilan avecl'ensemble des partenaires. Une soirée qui a permis demettre en avant l'impact grandissant de cette opérationdont les dons (100%) sont exclusivement destinés à l'acqui-sition de matériels d'équipement par des équipes de recherche régionales. L'opération qui existe depuis 2005, etqui a rapporté près de 1,2 million d'euros en huit éditions, s'est largement développée sur l'ensemble de laChampagne-Ardenne, mais aussi en Picardie dans l'Aisne, grâce à plus de 2 600 boîtes roses déposées chez lescommerçants. Mais les responsables de « 1 euro contre le cancer » l'ont rappelé à plusieurs reprises, cette collecte n'existe que grâce au travail des bénévoles et à la générosité de tous les donateurs anonymes, particulierset entreprises, qui répondent présents plus nombreux chaque année. Merci à eux.

Le chiffreÉDITO

x Le chômage t ranqui l leCe site internet risque fort de devenirle futur cauchemar des agencesd'emploi française et belge.Flemme.be, fraichement arrivé sur latoile, propose en effet à tous lesdemandeurs d'emploi de chercher àleur place leur futur travail. Pour cefaire, il suffit à l'internaute de créerson profil, charger son CurriculumVitae, sa lettre de motivation etd'indiquer ses secteurs professionnelsde référence. Le site se chargeensuite du reste, se chargeant d'en-voyer directement les candidatures etmême de relancer les entreprises encas de non-réponse. A raison dedeux euros par mois, Flemme.bepromet d'envoyer dix CV et dixrelances, le cas échéant. Et d'ores etdéjà l'initiative commence à séduireles plus flemmards puisque le siteenregistre à l'heure actuelle un demimillier de connexions journalières.

x 52 jobs par anChoisir un bon métier est une déci-sion importante pour un jeune tra-vailleur. Et sur ce sujet, un jeune bri-tannique de 29 ans ne voulait pas,absolument pas, se manquer. Aussi,en quête de son projet professionnel

idéal, le jeune homme s'est lancédans une expérience aussi originaleque surprenante : exercer un emploidifférent par semaine pendant touteune année, soit 52 jobs au total.Ayant débuté son aventure il y abientôt près de trois mois, ce tra-vailleur d'un nouveau genre a pour lemoment déjà exercé les fonctions dephotographe, leveur de fonds pourune association caritative, journa-liste, forgeron ou encore éleveurbovin. Passionné par ce défi qu'il s'estlancé, le britannique reconnaît toute-fois avoir ressentir quelques diffi-cultés à devoir se rendre chaquelundi dans un nouvel endroit avec denouveaux collègues.

x Record d' inconscienceEn matière de vitesse, certains sem-blent parfois avoir un compteur dansla tête plutôt qu'une raison. Dernierexemple en date avec un motardcontrôlé à Guillerval, dans l'Essonne,la semaine dernière, à 219 km/h. Auguidon d'une moto Suzuki de 600cm3, le motard fou a surpris les gen-darmes l'ayant interpellé lors de l'au-dition. A défaut de reconnaître sondélit et surtout, l'extrême dangerositéde son acte, il a au contraire regretté

de ne pas avoir battu son précédentrecord, affirmant que sur cette mêmeportion de route, une nationale où lavitesse est limitée à 90 km/h, il avaitdéjà atteint les 270 km/h avec sonbolide. « Ce sont les rafales de ventqui m'ont empêché d'aller plus vite »a-t-il confié aux militaires. Il ne man-quait que les trémolos dans la voix...

x Savoir se fauf i lerAu fil des siècles, l'évolution desespèces a permis aux animaux et auxhommes de s'adapter. Evidemment,les oiseaux, eux non plus, n'ont pasraté le train ; pour preuve lesdernières générations d'hirondelles,dont une étude américaine paruedans la revue scientifique CurrentBiology, affirme que leurs ailes ontdiminué depuis une trentaine d'an-nées, de près de quatre millimètresde diamètre en moyenne. Une parti-cularité qui leur permettrait aujour-d'hui de réaliser des décollages plusrapides et surtout d'éviter plus facile-ment les collisions avec les véhicules.A l'image de la théorie de Darwin, lesvolatiles ont donc su s'adapter à leurnouveau milieu afin de survivre.

Coup d'œil sur le monde

xNoël au balcon, Pâques aux tisons...Le taux de chômage en perditionLa popularité de François Hollande aussi

Jérôme Cahuzac contraint à la démissionNicolas Sarkozy mis en accusationDes balles à blanc pour le juge Gentil

Les banques de Chypre en restrictionLes oligarques russes reprennent l'avionL'euro n'est pas encore fini

Encore une menace de champignonLa Corée du Nord a coupé le sonDenis Rodman a raté son pari

Les Coqs se sont vus trop bonsPedro y a mis tout son corazónLes Espagnols ont dansé à Paris

Bernard Lacombe a joué au conLa vaisselle c'est aussi pour les garçonsVoyez les filles de Lyon et Juvisy

A Pâques, agneau ou canasson ?Allez... Veau, vache, cochon...Dans le dicton, tout est bon !

La rédact ion

Tout au long de leur combat poursauver la plus ancienne fabriquefrançaise de papiers peints, les162 ex-Grantil ont fait preuved'une solidarité sans faille.Aujourd'hui, cette même solidaritéles encourage à créer leur propreassociation. Pour garder le con-tact, et s'épauler face aux mon-tagnes de démarches administra-tives qui les attendent. Lundi 25mars, tous ont participé à une réu-nion d'information sur la créationde l'association à la maison dessyndicats de Châlons.xC'est officiel. Les ex-Grantil ont tous faitl'objet d'un licenciement collectif. Un départen retraite pour certains. Un nouveau départpour d'autres, voire l'occasion de se former etde se réorienter dans un domaine différent,faute de pouvoir espérer retrou-ver du travail dans ce secteurd'activité, et à fortiori enChampagne-Ardenne. « Ilsdoivent désormais choisir entrele Contrat de sécurisation professionnelle(CSP) ou l'Aide au retour à l'emploi (ARE)que propose Pôle emploi », dixit FranckLeclère, délégué syndical. Et boucler leursdossiers respectifs pour ce vendredi. Desdémarches administratives lourdes aux-quelles doivent faire face ces anciens salariés,

pour préparer au mieux leur avenir. C'est làqu'intervient l'association « Les Grantil »,dont le statut vient d'être déposé en Préfectureet publié au Journal Officiel. Ce lundi, unepremière assemblée générale permettait defaire les présentations.« Nous comptons déjà environ 130 adhérents.Le bureau se compose d'un trésorier, Jean-Christophe Servas, d'un secrétaire, SamyGuelmaoui et d'un président, moi-même. Nousavons pu expliquer aux salariés présents enquoi l'asso pourrait leur être utile. L'objectifpremier : les accompagner et les représentersi besoin dans leurs démarches sociales etjuridiques, au cas par cas. Pour les salariésen proie à de graves difficultés financières parexemple, nous pouvons jouer un rôle de relais,de facilitateur, auprès des organismes logeursou encore de la Banque de France. Et ainsiespérer débloquer des situations qu'ils n'au-raient pas pu régler seuls ».Si le cas ne s'est pas encore présenté, force estde constater que les situations personnelles

délicates ne manquent pas. « Desindemnisations ont été verséespar les Associations de garantiedes salaires (AGS) jusqu'ici,mais avec un certain décalage.

En janvier, il a fallu patienter une quinzainede jours avant les premiers virements.Aujourd'hui, les salariés doivent faire face àl'urgence et ont besoin de concret, pour gérerleurs échéances, leurs crédits, etc. ».Désormais, il faudra également compter avecles périodes de carence du Pôle emploi, ainsiqu'avec les délais nécessaires pour les indem-

nités de licenciement et le règlement des sol-des de tout compte.D'un point de vue juridique, l'association peutaussi aider les salariés à constituer leursdossiers dans le cadre d'une action prudhom-male commune. En d'autres termes, les aiderà défendre leurs droits en saisissant lesautorités compétentes en la matière. « La

majorité s'est engagée dans cette démarche.Nous centralisons toutes les données et lesinformations personnelles des salariés pourcompléter ces demandes. Puis nous feronsremonter ces éléments à notre avocate ». Untravail de titan, et une affaire à suivre, donc...

Sonia Legendre

Grantil

Les Grantil peuvent compter sur leur asso !

la une4 xA

Une action prudhommale commune

L'association « Les Grantil » fédère déjà environ 130 adhérents, et permettra de les accompagner dans leurs démarches sociales et juridiques © l'Hebdo du Vendredi

www. l hebdoduvendred i .comN°212 du 29 mars au 4 avril 2013

xEt la Scop, ça avance ?Le projet de Société coopérative et participative sur lequel planchent les Grantil (lire l'Hebdo Châlonsn°208 du 1er mars) semble avancer à son rythme. Les réunions se multiplient chaque jour, tantôt avecles collectivités, tantôt avec les banques. « A ce jour, 68 salariés intégreraient la Scop et l'organigrammeest d'ores et déjà arrêté », précise Franck Leclère. « Certains aspects juridiques et financiers, parti-culière-ment ardus, restent encore à aborder. Mais notre projet est sérieux et viable. Nous espérons que celaportera ses fruits ».

C'est quoi une Scop ?Une société coopérative et participative (Scop) est une société commerciale, anonyme ou à respons-abilité limitée. L'impératif de rentabilité est évidemment le même que pour n'importe quelle entreprise.Sa gouvernance est démocratique et la répartition des résultats doit favoriser la pérennité des emploiset du projet d'entreprise. Les salariés-coopérateurs sont des associés ou des co-entrepreneurs majori-taires et détiennent au moins 51 % du capital et 65 % des droits de vote. Quelle que soit la quantité ducapital détenu, chaque coopérateur ne dispose que d'une seule voix lors de l'assemblée générale del'entreprise. Dans les sociétés coopératives, la primauté est donnée à la personne humaine sur le ca-pital selon la règle « une personne égale une voix », contrairement aux sociétés classiques, où le nom-bre de parts du capital détermine le nombre de voix. Les coopérateurs élisent les membres du conseild'administration et sanctionnent leur gestion en assemblée générale quand est présenté le bilan de lasociété.Les bénéfices de la Scop sont répartis en trois parts : la part réserve est attribuée à un fonds dedéveloppement pour assurer la pérennité de la Scop puisque celle-ci n'a pas le droit de faire appel àdes capitaux extérieurs. La loi impose que cette part ne peut être inférieure à 16 % ; la part capital (au maximum 33 %) peut être attribuée aux associés sous forme d'intérêts versés sur uncompte bloqué. Le taux ne peut excéder le rendement moyen des obligations pendant la premièremoitié de l'exercice écoulé ; la part travail est distribuée sous forme de participation, qu'ils soient asso-ciés ou non, et ne peut pas être inférieur à 25 % des bénéfices.

N°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété5 xS

Jusqu'au 30 mars 2013

xTrois arrêts « minute » supplémentaires en centre-villeÉchanges avec les commerçants à l'appui, la Ville de Châlons prévoit d'installer,rue de la Marne, trois nouveaux arrêts « minute ». Ils pourront accueillir deuxvéhicules chacun, pour un stationnement limité à 20 minutes. Une premièreétape permettra, dès le 5 avril, d'expérimenter ces dispositifs supplémentaires.Deux mois plus tard, la municipalité décidera (ou pas) de les intégrer définitive-ment en coeur de ville.

xChâlons, une ville où il fait bon manger à la cantine18,9 sur 20. C'est la note attribuée par UFC-Que choisir aux écoles élémentaireschâlonnaises pour la qualité nutritionnelle des repas servis aux enfants. Sur untotal de 606 communes et établissements évalués. Châlons est ainsi éluemeilleure élève de la région, devant Charleville-Mézières (18,3 sur 20), Troyes(17,9), Saint-Dizier (15,2) et Reims (13,3 sur 20). « Une commission consultativepermet de composer les menus scolaires en lien avec une diététicienne et les pa-rents d'élèves », explique Martine Lizola, adjointe à l'éducation. « Nous avonsaussi fait appel à un consultant externe pour les optimiser, et la viande que nousservons est d'origine française et contrôlée. Nous priorisons également les pro-duits frais, et les desserts faits maison ».

xUn espace « e-citoyen » pour la Carte familleEn ligne depuis peu et entièrement sécurisé, un extranet permet désormais auxChâlonnais détenteurs de la Carte famille d'accéder en quelques clics à leurespace personnel. L'idée : simplifier leurs démarches administratives en leur pro-posant, à distance, d'actualiser leur Carte, de déclarer un changement d'adresse,de transmettre un avis d'imposition, ou encore de connaître les tarifs personna-lisés appliqués pour tel ou tel service (restauration scolaire, accueils de loisirs,etc.). Pour activer son compte et en savoir plus : citoyen.châlons-en-cham-pagne.net.

xLe maire de Châlons, de visu ou par téléphonePour écouter les Châlonnais et répondre en direct à leurs questions, Bruno Bourg-Broc propose deux permanences le vendredi 5 avril : de 10h à 11h dans sonbureau Place Foch (sur rendez-vous préalablement établi avec son secrétariat au03 26 69 38 02), puis de 12h à 13h par téléphone, au 03 26 69 38 38.

En BrefArchitecture

Le Châlons de demain, vu par les étudiants de NancyComme le veut la tradition, à l'occasion de leurSemaine Architecture et Patrimoine, les étudiants de l'Ecole nationale supérieure d'architecture deNancy (ENSA) planchent sur une ville de leur choixpour y (re)dessiner certains quartiers urbains oupaysagers. Après Sedan, Langres et Troyes,Châlons s'est laissée observer et repenser par 120futurs architectes en fin de licence. Parmi le jury, chargé de départager les projets pro-posés, le maire Bruno Bourg-Broc et son premieradjoint René Doucet ont pu apprécier l'imaginationdébordante et l'audace de ces jeunes. « Ils se sontattelés à quatre quartiers représentatifs de Châlons», explique le premier magistrat. « Le quartierNotre-Dame, la Cité Tirlet, le site d'Uni-Champagne(anciennes caves situées Rive gauche), et l'anciennemaison à pans de bois dite « de l'Apothicaire » rue Eustache de Conflans. Ils ont eu de chouettes idées.Même si certaines paraissent parfois quelque peu surréalistes, notamment d'un point de vue économique». Entre autres problématiques soulevées et étudiées : la réappropriation des espaces par les visiteursgrâce à des accès piétons, la revalorisation de l'eau dans la ville à travers ses quais, et l'animation cul-turelle des lieux et monuments d'exception. « Nous pourrions envisager un espace dédié à la créationartistique au coeur de la maison de l'Apothicaire, avec un escalier tournant en transparence, pourfavoriser les interactions entre public et artistes », remarque l'un des groupes de travail. Ici, il faudraitnéanmoins prendre en compte l'avis des propriétaires voisins. « Et pourquoi ne pas végétaliser l'espacecentral du Cloître de Notre-Dame, en clin d'oeil au Jardin d'Eden ? ». Côté Tirlet, les étudiants ont mêmeenvisagé de déconstruire la cité administrative, de créer un restaurant d'entreprises ou de façonner unepromenade autour des remparts pour redynamiser l'aspect historique du site. Autant d'idées novatricesqui séduiront peut-être, à l'avenir, les acteurs privés ou publics locaux. « Vous nous avez fait rêver »,remerciera le maire. Sonia Legendre

Encadrés par leurs professeurs et les Architectes des bâti-ments de France, les étudiants de l'ENSA ont porté unregard architectural neuf sur Châlons © l'Hebdo duVendredi

xPatrimoines invisiblesL'ENSA s'est également associée à la Maison de l'Architecture de Champagne-Ardenne pour réaliser l'exposition « Patrimoinesinvisibles, architecture du XXe siècle en Champagne-Ardenne ». Résultat : vingt joyaux du patrimoine régional ont été sélec-tionnés pour leur qualité architecturale. Des bâtiments devant lesquels, bien souvent, nous passons sans nous arrêter, maisqui mériteraient plus d'attention : la Villa Jules Guesde à Troyes (1926), la Comédie de Reims (1969) ou encore l'Ecole devoile à Ecollemont (1984). A découvrir jusqu'au 5 avril à l'Hôtel de Ville, place Foch.

Commerce en centre-ville

Le Magazine du Printemps débarquexEt avec lui, tous les bons plans descommerçants du centre-ville châlon-nais et alentour ! Plus qu'un simpleguide, ce magazine made in l'UCIA-Les Vitrines offre aux commerçantsune visibilité accrue, et aux clients lapossibilité de (re)découvrir leursboutiques et leurs marques. « Ilexiste une soixantaine d'enseignesnationales rien qu'au centre-ville deChâlons », insiste Alain Guinoiseau,manager UCIA. « Ce magazineréférence 205 commerçants adhé-rents, par nom, par rue, mais aussipar thématique d'activité. Ils ont jouéle jeu, et proposent des offres variéesdont pourront bénéficier les clientsdu 3 au 20 avril, sur présentation dudocument. » Infos sur de nouvellescollections, remises, offres de bien-venue, etc. L'objectif est clair : attir-er les chalands et redynamiser l'ac-tivité commerciale du secteur.Pour toucher le plus grand nombre,

ce magazine financé par l'UCIA etles commerçants participants serapublié à 30 000 exemplaires, puisdistribué dans 26 000 boîtes aux lettres des communes avoisinantes. « 125 communes exactement, contre59 distribuées à l'automne dernier.Les ménages châlonnais pourront

télécharger le document sur Internet.Seuls 14,84 % des foyers fréquententle centre-ville. Il existe un potentielde clientèle énorme. » De l'avis de Brigitte Provoost, présidente des Vitrines de Châlons, « unedynamique est en train de se créer etles commerçants sont profondément

engagés pour booster leur activité.Certains existent sur Châlons depuisdes décennies, parfois de générationen génération. Nous souhaitons lesmettre en valeur et les aider dansleur démarche ».Enfin, les organisateurs souhaitentassocier les clients et leur proposentde partager leurs attentes, leursremarques et leurs suggestions àl'adresse suivante : lesvitrines.ucia@hotmail.fr.Déployée aux quatre coins du centre-ville, l'opération « Printemps en fête » permettra, du 3 au 13 avril, deremplir un bulletin de participationchez les commerçants participantspour tenter de remporter une foulti-tude de cadeaux. Premier prix : unvoyage pour deux à Marrakech au départ de Vatry, offert parGéovisions.

Sonia Legendrewww.vitrinesdechalons.com

N°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété6 xS

Avec l'aide des commerçants, Brigitte Provoost et Alain Guinoiseau se mobili-sent pour booster le commerce en coeur de ville © l'Hebdo du Vendredi

Futsal

Quand les jeunes desquartiers jouent collectif

xLa formule, inédite, a fait ses preuves. A tel point qu'elle pourrait être pro-longée jusqu'à fin mai. De 12 à 25 ans, chaque semaine, pas moins de 250jeunes - dont quelques filles - participent aux sessions « futsal » mises en placedans différents quartiers depuis janvier par la Ville de Châlons, en complé-ment de l'offre associative. L'idée : leur permettre de pratiquer gratuitementcette discipline, sans forcément être licencié. Et à quelques jours du tournoi,les équipes se renforcent et les entraînements s'intensifient. Sous l'oeil bien-veillant des éducateurs et des animateurs des centres socioculturels. « Il restequelques poules à constituer sur Schmitt, et ils seront prêts pour samedi », sefélicite Ziry, le coach sportif. « Ils ont tous signé une charte de bonne conduiteles engageant à respecter les règles (plus strictes qu'au football), leurs cama-rades, les arbitres, etc. Ils jouent le jeu et prennent ça très au sérieux. Ça leurpermet de se maintenir en forme et d'améliorer leur condition physique. Et ilspréfèrent se retrouver au chaud plutôt que traîner dehors, à ne rien faire ».Sébastien et Jean-Pierre, éducateurs de l'association Cités en Champagneprévention (ACCP), connaissent bien ces jeunes et le concèdent : « Cesséances sont une bonne chose, il y avait un vrai besoin en la matière. Ils seconnaissent quasiment tous, ils vont à l'école ensemble, et jouent parfois aussivia d'autres structures. Le tournoi de samedi sera un tournoi amical. » Lesjeunes, quant à eux, semblent ravis de partager cette nouvelle activité. « Ici,on est entre copains », dixit Mohammed, 13 ans. « J'espère qu'on va pouvoircontinuer ». Pour Abdelkader, 23 ans, c'est l'occasion de se divertir « dans uneambiance familiale. Et c'est normal qu'il y ait des règles. Tout se passebien ».

S.L

Tournoi inter-quartier de Futsal - Samedi 30 mars à partir de 14h - Palais dessports Pierre de Coubertin (47 boulevard Justin Grandthille à Châlons) -Renseignements auprès des Centres sociaux et culturels municipaux.

Les jeunes des quartiers châlonnais se retrouveront samedi autour d'untournoi amical de futsal © l'Hebdo du Vendredi

Cours d'astronomie pour tous

Et les galaxies n'aurontplus de secret pour vous

xLe prochain cours de Bernard Vochelet, professeur d'astronomie populaire,se déroulera une semaine après le traditionnel poisson d'avril. « Qui représen-tait d'ailleurs le 1er de l'an jusqu'à la réforme du calendrier grégorien », remar-que-t-il. « Les étrennes offertes à cette occasion se sont alors transformées en« faux cadeaux ». D'où ces poissons. » Pour avoir déjà assisté à l'une de sesséances, l'Hebdo le confirme : ce vulgarisateur hors pair a l'art et la manièrede vous expliquer, calculs, expériences et anecdotes croustillantes à l'appui,les mystères les plus intéressants de la voûte céleste.Au programme de ce nouveau rendez-vous : la voie lactée et les autres galax-ies. « Nous aborderons cette structure dont le Soleil fait partie, et qui rassem-ble quelque 200 milliards d'étoiles ! Il existe plusieurs conceptions anciennesde la voie lactée, et des légendes y sont attachées. Jadis, chez les Egyptiens,elle était le fait du Dieu Isis, qui répandait le blé dans le ciel. Au Moyen-Âge,on la surnommait « Chemin de Saint-Jacques », en référence au pèlerinagede Compostelle. Il a fallu attendre 1925 pour que les télescopes permettent decomprendre le fonctionnement de l'univers des galaxies ». Plus de 200 mil-lions d'années sont nécessaires au Soleil pour faire le tour de la voie lactée.C'est dire l'immensité de la chose. « Ce cours sera aussi l'occasion d'étudierles différents types de galaxies, leur classification, leur masse, leurs distanceset leur évolution. La grande galaxie d'Andromède Messier 31, par exemple,ressemble beaucoup à la voie lactée. C'est également la seule qui soit visibleà l'oeil nu lors des soirées d'été ».

S.L

Cours d'astronomie pour tous « La voie lactée et les autres galaxies » - Lundi7 avril de 18h30 à 20h30 - Salle Rive Gauche (24 rue d'Orléans à Châlons) -Renseignements et inscriptions au 03 26 64 30 73 ou sur place à partir de 18h- Séances d'observation avec l'Atelier d'astronomie chaque vendredi à 21h.

La grande galaxie d'Andromède Messier 31 sera abordée lors du prochaincours d'astronomie populaire © DR

xParcours du Cœur et Sidaction : ensemble, c'est mieux !À l'occasion de la nouvelle édition de Sidaction etdu 38e Parcours du Coeur, l'association deSoutien au Centre de Dépistage (CDAG) et leClub Coeur et Santé de Châlons organisent unejournée commune de mobilisation. Samedi 6avril, dès 8h30 place Foch, un programme d'a-nimations - expositions, randonnées pédestres,concerts, flash mob, chaîne de la solidarité,etc. - permettra au plus grand nombre d'êtreinformé sur les maladies cardiovasculaires et leSida. Chapeauté par Unis-Cités et les Centressocioculturels municipaux, l'événement rassem-blera également de nombreux partenaires (asso-ciations locales, Ensam, Croix Rouge Française,etc.).

x« Investir à Châlons » présenteà VillepinteCe mercredi, l'agence « Investir à Châlons-en-Champagne » participait à la Semaine interna-tionale du transport et de la logistique (SITL), àParis Villepinte. Et y animait une conférence inti-tulée « Vers un système performant de transportet de logistique multimodale en Champagne-Ardenne ». Car force est de constater, malgré lademande des chargeurs et la présence deplusieurs plateformes multimodales en région,qu'aucune offre de service n'est actuellement pro-posée en la matière. Un accord-cadre a égale-ment été signé entre les partenaires mobiliséspour l'implantation d'un opérateur ferroviaire deproximité (OFP) sur le territoire.

xLes Cloches et la chasse auxoeufs, de retour à ChâlonsC'est devenu une tradition à Châlons. La chasseaux oeufs grandeur nature organisée par la Villeau petit Jard accueillera, en ce week-end dePâques, tous les enfants de moins de six ans, etleurs parents. Bonne nouvelle : les Cloches, cetteannée encore, n'ont pas lésiné sur les chocolatset autres friandises à débusquer. Rendez-vous cedimanche 31 mars à partir de 11h, entrée Coursd'Ormesson.

xUne application smartphonepour le Guide Véron des cham-pagnesAprès la version web, le livre, et la traditionnelleSoirée de Dégustation des Grandes Cuvées deChampagnes, le Guide Véron des Champagnespossède aujourd'hui son application pourSmartphone et Tablette, disponible gratuitementsur le Google Play Store. Créé par Michel Véron,oenologue et professeur d'oenologie au LycéeViticole de la Champagne, en collaboration avecles étudiants de BTS Technico-Commercial Vinset Spiritueux, le Guide Véron des Champagnesne cesse de se développer, afin d'être accessibleau plus grand nombre, amateurs ou initiés. Surcette application, on retrouve l'actualité et les dif-férents « Coups de coeur » du guide qui vousentrainent à la découverte des fabuleusesrichesses du terroir Champenois.

xCasting de « Un Dîner PresqueParfait » le 3 avril à ReimsL'émission « Un Dîner Presque Parfait » organiseun grand casting mercredi 3 avril à Reims. Sivous aimez cuisiner, recevoir et partager vos pas-sions, tentez votre chance ! Pour peut-être fairepartie des futurs candidats de l'émission, envoyezvite un mail à casting@everlastingprod.be oucontactez Julie au 00 32 2 739 60 13.

En Bref

Pâques - Mgr Jordan, archevêque de Reims

« Le pape François nous dira avec simplicité des choses fortes »À la tête de l'un des plus anciensdiocèses de France depuis 1999,Mgr Jordan nous a accordé unentretien pendant cette semainesainte. L'occasion d'évoquer le diocèse et quelques dossiersd'actualité.

xMonseigneur, qu'est-ce qui ressort devos discussions avec les fidèles dans votrediocèse ?Nous avons les mêmes grandes questionsqu'en France aujourd'hui. Dans la situationactuelle particulièrement. Les gens sontinquiets pour leur travail, pour l'avenir.Nous avons des fidèles modestes quicherchent de l'espoir. Nous avons aussi toutce monde rural qui se vide, sauf aux abordsdes agglomérations. Nous avons le soucides familles, de la vie des personnes. Jeparcours le diocèse continuellement. Je visplus sur la route que dans mon bureau.J'essaie de soutenir les communautés chré-tiennes locales qui se sont regroupées.Quelque part, nous avons été précurseursde l'intercommunalité. Nous essayons deporter un effort sur les jeunes, avec la pas-torale. Comment les former, les aider àdevenir des gens un peu solides dans la viequ'ils vont rencontrer. Ce n'est pas simple

avec la superficie du diocèse et l'éclate-ment de la population.

Nous sommes dans une semaine emblé-matique pour l'église catholique.Comment la traversez-vous ?Le dimanche des Rameaux (dimanche 24mars, ndlr), qui précède le dimanche dePâques (31 mars) a à nouveau montré àquel point la mort compte dans la vie desgens. Les paroissiens sont venus à la

messe, sont repartis avec des rameaux et sesont ensuite rendus dans les cimetières.Nous commémorons la vie du Christ, l'of-frande sur la croix. Le message de Pâques,c'est ça, c'est la vie éternelle. Dans la nuitde Pâques, c'est le baptême des adultes. Ilssont entre 25 et 30 cette année. Je bapti-serai trois adultes en l'église Saint-Jacques.Ils seront confirmés à la Pentecôte à lacathédrale. Le nombre de baptêmesd'adultes est plutôt en croissance. C'est del'ordre de 3 000 à l'échelle de la France.Quand j'étais en région parisienne, c'étaitenviron 120 par an. Ici, la tradition chréti-enne est très forte et les baptêmes sont trèsgénéralisés à l'âge d'enfant. Chez lesadultes qui demandent le baptême, il n'y apas un profil commun. Les circonstancesde leur mise en route est étonnante parfois.Une rencontre, un cheminement, voir descroyants qui semblaient épanouis, qui n'ontpas l'air triste. Ils ont découvert que Dieuparlait à leur cœur.

Parlons un peu d'actualité. Les manifes-tations contre le mariage pour tous sepoursuivent. Qu'est-ce que ça vousinspire ?Si ça prend une tournure politique, je medois de garder une certaine réserve.Pourquoi les choses se focalisent-elles là-dessus ? Est-ce que c'est bien une préoccu-

pation majeure des Français ? Je croisqu'une loi est bonne quand elle aide àgrandir en humanité. Cette loi sera-t-ellebonne pour les familles ? Je pose cettequestion mais je dis aux fidèles de se laposer. Je m'arrête là.

Comment avez-vous vécu le renoncementde Benoît XVI et l'élection de François,le nouveau pape ?J'ai été surpris par le renoncement. J’avaisvu Benoît XVI pour la dernière fois enentretien presque personnel en novembredernier. Il paraissait fatigué, mais dans satête, ça fonctionnait très bien. Mais c'estvrai qu'il semblait épuisé. Je l'ai vu uneheure, il était totalement présent. Sa déci-sion a été inhabituelle. Mais les conditionsont beaucoup changé. L'espérance de vie aévolué. Lui a estimé que l'Eglise avaitbesoin de quelqu'un de plus jeune pour lapiloter. La surprise a été l'élection d'unpape qui n'est pas tout jeune d'âge, maisdans sa tête, oui. Il est tout simple, çatouche les gens. Bien sûr, il ne suffira pasqu'il soit sympathique. Mais quand on nousdit les choses avec bonté, on comprendsans doute mieux que c'est pour nous aiderà devenir meilleur. Je pense qu'il nous diraavec simplicité des choses fortes.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

N°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www.lhebdoduvendredi .comociété7 xS

Mgr Thierry Jordan est archevêque de Reimsdepuis 14 ans. © l'Hebdo du Vendredi

Ruralité - Internet

La Marne, un département connecté à quelle vitesse ?Au Conseil général, actuellement, ondiscute numérique. Précisément, onparle montée en débit de certaineszones rurales qui ne disposent pas deconnexions franchement rapides pouraccéder à internet. Le départementdoit achever son schéma directeur territorial d'aménagement numérique(SDTAN).xSi, pour 80% des départements français, lesSDTAN sont achevés, celui de la Marne,comme les autres départements de la région,est en cours. Et si « le département voit lenumérique comme un vecteur de développe-ment économique », explique Rudy Namur,conseiller général du deuxième canton deChâlons et membre de la commission con-cernée, la réalité économique contrainte del'institution ne permet pas d'imaginer que l'onfera des folies. «  Une commune qui n'a pasl'accès à haut débit voire à très haut débitn'attire évidemment pas les entreprises  »,avance l'élu châlonnais. D'où la mise en placed'aides pour le haut débit depuis 2006 et lesdiscussions sur le SDTAN depuis 2011.Depuis 2006, près de 700 000 euros ont déjàété investis par le Conseil général pour desmontées en débit sur 37 opérations distinctes.Si le Conseil général n'a pas encore voté, l'une

des quatre hypothèses étudiées a été retenue.Et a priori, il s'agira de la moins disante finan-cièrement. Mais tout de même évaluée à 50millions d'euros. Une hypothèse qui prévoiraitle déploiement de la fibre optique pour descommunes de la taille de Vitry-le-François ouSézanne, et des montées en débit en zonesrurales avec les moyens possibles (cuivre ousatellite). L'hypothèse haute, c'était ledéploiement de fibre optique partout. La

deuxième hypothèse prévoyait la fibre surtoutes zones relativement peuplées ; et latroisième réservait la fibre aux professionnels(zones d'activités, par exemple), partout dansle département.La fibre optique présente l'avantage de fournirun débit constant, sans déperdition du signalselon la longueur du câblage, ce qui est lepoint faible du cuivre. Mais le déploiement dela fibre optique représente un investissementbien plus élevé. Les investissements que ferait le Conseilgénéral ne concernent pas les villes de Reims,Châlons-en-Champagne et Epernay, où lesecteur privé a répondu à un appel à manifes-tation d'intérêt d'investissement. Orange a été

retenu pour déployer la fibre dans les troisvilles. A Reims, Orange a commencé la com-mercialisation grand public cette semaine et lacité des sacres devrait être totalement« fibrée » en 2018. A Châlons, l'étude est pro-grammée pour 2014, sans doute pour un débutd'ouverture en 2015.Au sein de la commission ad hoc au Conseilgénéral, Rudy Namur, jeune élu (32 ans),regrette que «  tous les élus n'aient pas con-science de l'impact d'une montée en débit oud'une simple amélioration de l'accès à inter-net. Ils ne sont pas nombreux, mais certains neme semblent pas concernés ». Il se demandeégalement si, « en plus de l'aide du Conseilgénéral, les communes rurales devront aussimettre la main à la poche. Ça peut représen-ter un coût conséquent pour le département,mais soit on investit pour l'avenir, soit... » Soiton se plaindra demain. Car dès aujourd'hui, unsecteur mal connecté à internet rime déjà avecune baisse de la valeur immobilière.

Tony Verbicaro

La fibre optique directement connectée sur les ordinateurs individuels, ça n'est pas pour demaindans les zones rurales marnaises. © DR

xOptimiste mais prudent, le président del'Union Fédérale des Consommateurs - Quechoisir de la Marne, Lionel Gazeau, fait étatd'une légère baisse des litiges survenus dansle département. « Nous en recensons environ450, contre 500 les années passées. Enrevanche, on s'aperçoit que les litiges impor-tants sont plus nombreux, notamment concer-nant des démarchages forcés. En d'autres ter-mes, les ventes par ruse, souvent réalisées àdomicile ». Et le président de pointer l'exem-ple de certains fournisseurs d'énergie, payés àla commission et donc doublement motivéspour vendre leurs formules. « Ils proposent,dans un premier temps, des tarifs exception-nels. Et se font parfois passer pour dessalariés d'EDF. Mais en réalité, il ne s'agitque de prestataires extérieurs missionnés parEDF ».

La pression rondement menée sur les opéra-teurs téléphoniques semble avoir permis delimiter les débordements en la matière, et leslitiges liés aux remboursements de cautionspar les propriétaires sont également en baisse.« On aimerait voir évoluer sérieusement ledélai de rétractation, et une harmonisationdes lois au niveau européen. Car aujourd'hui,sauf à avoir la preuve que la vente s'est effec-tuée chez vous, ou qu'un crédit est associé àvotre achat, ce délai n'existe pas. Et cela posede gros soucis sur les salons. Il y a deux anspar exemple, sur la Foire de Châlons, unclient a acheté une voiture à un concession-naire exposant. Deux heures plus tard, ilcraque littéralement sur un autre modèle et lecommande, pensant bénéficier de ce fameuxdélai pour annuler son premier achat.Légalement, on ne pouvait rien pour lui ».Si les prochaines études menées par l'unionnationale restent « top secret » pour l'instant,UFC-Que choisir Marne poursuit ses actionsd'information et de sensibilisation. « Noussommes déjà présents sur Reims, Châlons etEpernay, et venons d'ouvrir une nouvelle permanence à Sézanne. Nous cherchonsaussi à connaître davantage les attentes des consommateurs et les sujets qu'ils souhaitentaborder ».

S.L

UFC-Que choisir Marne - Tél : 03 26 08 63 03Mail : ufcmarne@orange.fr

x« Je m'engage à respecter scrupuleusementl'intégrité des objets déposés par les clients,l'inviolabilité et le secret des correspondanceset des informations concernant la vie d'autrui,dont j'aurai connaissance dans l'exécution demon service ». En début de carrière, et c'estune tradition à La Poste, tous les facteurs prê-tent ce serment. Les 17 futures recrues qui seformeront au métier ces huit prochains moisl'ont également prononcé, épaulées par leursnouveaux tuteurs. Car la transmission dusavoir, c'est aussi une tradition à La Poste.« C'est l'occasion de partager nos valeurs,nos idées, et d'expliquer notre métier, seréjouit Mickael, qui se lance dans l'aventuredu tutorat pour la seconde année. On prend unpeu sur notre temps personnel pour les guider,mais c'est pour la bonne cause. Et bien sou-vent, des liens se créent entre les équipes enplace et les apprentis ». Leurs futurs collèguesen d'autres termes, puisque le contrat de pro-fessionnalisation qu'ils ont signé aboutira àune proposition d'embauche en CDI dans laMarne. En cause : les départs en retraite, bienplus nombreux que les arrivées. « Cette for-mule en alternance existe depuis 2007 sur larégion Champagne-Ardenne / Meuse, précise

Anne-Catherine Abonneau, responsable RH.Nous avons recruté une cinquantaine de fac-teurs l'année dernière, et une dizaine en débutd'année. Ils ont été présélectionnés par Pôleemploi, puis reçus en entretien dans noslocaux. Facteur n'est pas un métier facile etdemande beaucoup de motivation et d'impli-cation. Ils suivront leurs cours au Greta, à LaPoste, et seront formés sur le terrain ». Preuveque l'alliance entre théorique et pratique peutpayer : ce cursus affiche un taux de réussited'environ 90 %.

S.L

Défense des consommateurs

Timide baisse des litiges dans la Marne

Formation professionnelle

La Poste recrute (et forme) des facteurs

Une fois signés, la plupart du temps, les contratsde vente ne disposent pas de délai de rétractation© DR

Dans huit mois, fraîchement formées aumétier de facteur, 17 nouvelles recrues pour-ront rejoindre les rangs de La Poste, dans laMarne © l'Hebdo du Vendredi

xLe SDTAN, c'est quoi ?Les schémas directeurs territoriaux d'aménage-ment numérique recensent les infrastructures etréseaux de communications électroniques exis-tants, identifient les zones qu'ils desservent etprésentent une stratégie de développement deces réseaux, concernant prioritairement lesréseaux à très haut débit fixe et mobile, y com-pris satellitaire, permettant d'assurer la couver-ture du territoire concerné. Ces schémas, qui ontune valeur indicative, visent à favoriser lacohérence des initiatives publiques et leur bonnearticulation avec l'investissement privé (...)

ociété8 xS N°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www. lhebdoduvendredi .com

Le président de la FNSEA a dirigé les débats du 67e

congrès à Troyes les 26, 27et 28 mars. Durant troisjours, les exploitants agri-coles ont eu un accès directsaux ministres (Le Foll pourl'Agriculture, Escoffier pourla Décentralisation) pourparler réforme de la Pac, compétitivité, simplificationdes normes...

xOn vous a beaucoup entenduemployer le mot efficacité pen-dant ce congrès...C'est une vieille revendication de laFNSEA : trouver un peu plus d'effi-cacité, un peu plus de simplificationadministrative dans les procédures.Nous sommes dans un pays qui aaccumulé beaucoup de normes et deréglementations. Il ne s'agit pas de

tout passer par la fenêtre, mais d'i-dentifier un certain nombre de sujetssur lesquels on peut gagner en effi-cacité. Concrètement, aujourd'hui,un permis de construire ou uneautorisation d'exploiter ou l'agran-dissement d'un bâtiment d'élevage,

ça prend des mois, pour ne pas diredes années. Nous avons par exemplel'ambition de développer, commel'ont fait nos voisins allemands etscandinaves, un projet de méthani-sation à partir des fluors d'élevage.Quand on est à six, huit mois d'ins-

truction de l'autre côté du Rhin, onest à deux, trois ans en France. Çafait partir des lourdeurs qui contrai-gnent notre compétitivité.C'est le cas aussi dans cette régionselon vous ?Je reconnais que sur certains beauxprojets, on en a vécu quelques-unsen Champagne-Ardenne, sur l'agro-industrie notamment, parce que là,les élus se motivent, ils sont à lamanoeuvre, ça crée une sorte de taskforce qui réunit l'Etat, les collectiv-ités, et on avance. Mais sur des pro-jets parfois plus modestes, on souf-fre, parce que les délais s'allongent. Succès grandissant de la foire de Châlons, pôle Industrie et Agro-ressources, votre congrès àTroyes... La Champagne-Ardenneest décidément agricole ?Bien sûr ! Et vive la Champagne-Ardenne ! C'est une des toutes pre-mières régions agricoles de France,personne ne le nie. Ce qui me plaît

dans cette région, c'est en particuliercette capacité à fédérer autour deprojets, d'initiatives. On sent qu'il y aune sorte d'élan ici qui rassemble,qui transcende tous les courants. Jeregarde ça avec un peu de recul, unregard plus national. Il y a eu deschangements de majorité notam-ment régionale au cours des quinzedernières années. Je ne veux pas direque c'est tout à fait la même chosequand on discutait avec le présidentEtienne, et quand on parle avec leprésident Bachy aujourd'hui, maison retrouve souvent ce même élanqui est de se mettre, finalement, auservice du développement, au ser-vice de l'investissement, au servicede l'innovation, et faire de cette terrechampardennaise une sorte d'exem-ple à suivre pour ceux qui ont enviede tenter l'aventure.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

67e congrès de la FNSEA - Xavier Beulin

« La Champagne-Ardenne cherche à être un exemple à suivre »

Xavier Beulin préside le principal syndicat agricole français depuis décembre 2010.© l'Hebdo du Vendredi

ociété9 xS N°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www. lhebdoduvendredi .com

Education

Classement des lycées marnais : Reims en têtexC'est ce qui s'appelle faireun carton plein. Les éta-blissements rémois ont lacote depuis quelques annéeset ce ne sont pas les derniersindicateurs de résultats deslycées, publiés mercredi parle Ministère de l'Education,qui les freineront dans leurlancée. Car sur les dix«  meilleurs  » lycées dudépartement, à savoir ceuxprésentant à la fois lemeilleur taux de réussite aubaccalauréat 2012, lemeilleur taux d'accès de la seconde à la terminale (probabilité qu'un élèveentré dans le lycée en seconde obtienne son diplôme dans la même struc-ture), et la meilleure proportion de bacheliers parmi les sortants (tauxd'élèves quittant le lycée le bac en poche), ils sont sept à être situés dansla cité des Sacres, dont quatre pour les quatre premières places de ce« classement ».Médaille d'or de la catégorie pour le privé Sacré-Coeur, affichant fière-ment un taux de réussite au bac 2012 de 98%, certes, tout comme leslycées Jean Jaurès et Saint-Joseph (privé), respectivement second ettroisième, mais devancés en raison de plus faibles taux d'accès 2nde-bacet de taux bacheliers sortants. De la 4ème à la 10ème place viennentensuite, dans l'ordre, les lycées Marc Chagall (Reims, public), PierreBayen (Châlons, public), Saint-Michel (section professionnelle, Reims,privé), Franklin Roosevelt (section professionnelle, Reims, public),François Ier (Vitry-le-François, public), Jean XXIII (Reims, privé) etLéon Bourgeois (Epernay, public). Parmi les établissements affichant, aucontraire, un faible taux de réussite au bac 2012, citons le lycée profes-sionnel de l'Argonne (57%, Sainte-Menehould, public), le lycée JeanTalon (67%, section professionnelle, Châlons, public) et Gustave Eiffel àReims (71%, public).

Aymeric Henniaux

Rens. : www.education.gouv.fr

© l'Hebdo du Vendredi

xAlors que les critiques se sont multipliées ces derniers jours sur la gestion de la reconversion de la BA 112, ReimsMétropole vient de dévoiler officiellement le projet de Cité du Patrimoine Scientifique et Technique. Dans un communiquéenvoyé mercredi, l'agglomération rémoise et le Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) annonce lancer « uneétude de faisabilité pour la transformation de l'ancienne Base Aérienne 112 en centre de conservation et d'interprétation dupatrimoine scientifique et technique ». Ce projet prévoit d'accueillir les très riches réserves des musées techniques français,mais aussi de conserver les équipements aéronautiques laissés par l'Armée de l'Air, avec un objectif avant tout pédagogique.« Nous sommes très fiers de mener ce projet que je n'hésiterais pas à qualifier d'emblématique, indique Adeline Hazan.D'abord parce qu'il dynamise un territoire laissé vacant par le retrait de l'armée de l'air, un territoire prometteur pour l'avenirde la métropole ; ensuite par ce qu'il renoue avec l'une des fiertés de Reims, sa vocation scientifique et technique ; enfin parcequ'il contribue au rayonnement et à l'attractivité de notre ville, riche de sa culture, de ses universités ». De son côté, l'ad-ministrateur du Cnam, Christian Forestier, confirme l'intérêt du projet « qui repose sur la volonté de rendre vivantes des col-lections qui sont jusque là en réserves. Pour le Cnam, établissement national dont le siège est à Paris, mais qui est présentsur tout le territoire, construire un tel projet en Région s'inscrit pleinement dans sa mission. Le lancement de cette étude estune première étape d'importance ». Néanmoins, cette possible création de Cité du Patrimoine ne verra pas le jour demain.En effet, en termes d'agenda, les résultats de l'enquête de faisabilité ne sont attendus qu'au printemps 2014, date à laquelle unprogramme scientifique et culturel, appuyé sur une entité juridique et financière seront proposés aux partenaires du projet.

J.D

Reconversion de la BA 112

Annonce officielle pour l'implantation de la Cité du Patrimoine

xDu 30 mars au 7 avril, et pour la 13ème année consécutive, laFédération française de golf organise Tous au Golf, une opération quipermet au plus grand nombre de découvrir gratuitement ce sport.Pendant cette période, plus de 300 golfs en France proposent desséances gratuites d'initiation délivrées par un professionnel à tousceux qui le souhaitent. L'année dernière, des milliers de personness'étaient pressées sur les greens. Pour y participer, il suffit de se ren-dre sur le site www.ffgolf.org, onglet « découvrir », pour accéder à lacarte des golfs participant à l'opération et prendre rendez-vous dansla structure la plus proche. Dans la Marne, rendez-vous sur les par-cours des golfs de Mourmelon (renseignements au 03 26 63 74 16)et de Vertus (renseignements : 03 26 57 20 27). A noter que le golf deMenneville, situé dans l'Aisne à 23 km au nord de Reims, participeégalement à cet événement, uniquement le dimanche 31 mars (ren-seignements 03 23 79 79 88).

Découverte du practice, concours de putting, lesprofesseurs de golf prodigueront leurs meilleursconseils aux novices.

Opération Tous au golf

Rendez-vous sur les greens du 30 mars au 7 avril

­xDans un championnat dominé depuis la première journée par Pau-Orthez et Evreux,la rencontre qui attend Châlons-Reims faceau premier d'entre eux semble être a prioridavantage un match de gala qu'une étape ca-pitale dans la course au titre. Et pourtant,depuis le week-end dernier, la donne achangé. Car si les hommes de Nikola Antic,

installés sur la 3e marche du podium, ont faitle métier face à Lille (82-79), ce n'est pas lecas des joueurs dirigés par Claude Bergeaud.En effet, battu d'un petit point le vendredidernier sur le parquet d'Evreux (75-74), Pause retrouve désormais au coude-à-coude avecson bourreau du soir qu'il ne dépasse quegrâce à la faveur d'un point-average général

supérieur. Pour rappel, lors du duel aller, Paus'était imposé avec le même écart (79-78). Etsi les deux ogres comptent aujourd'hui lemême nombre de victoires (21), Châlons-Reims, qui en compte deux de moins, a reprisl'espoir de se mêler, à six journées de la fin dela saison régulière, à la lutte pour la premièreplace, synonyme de montée directe en Pro A.Au vu du déroulé du championnat, la pres-sion sera donc clairement du côté des Palois,qui ne peuvent en aucun cas subir un secondéchec de rang, tandis que du côté Marnais,avoir la possibilité de jouer encore le titre àce stade de la saison semble presqueinespéré. Dans la Marne justement, les voyants sontdonc plutôt au vert. Kévin Corre et ses parte-naires restent sur trois victoires consécutives,dont la dernière acquise avec les tripes face àLille (82-79). Un match plaisant au coursduquel l'américain Tyren Johnson, bien aidépar son compatriote Justin Burell (16 pts, 7 rds et 20 d'évaluation), a sorti le grand jeu,totalisant 29 points et 6 rebonds pour uneévaluation record de 33. Et pour espérerréaliser une performance de choix à Pau, lesdeux intérieurs US sont attendus au moins aumême niveau.

Julien DebantPau-Orthez - Châlons-Reims, vendredi 29

mars à 20h, palais des sports de Pau.Prochain match à domicile, le vendredi 5avril à 20h, Châlons-Reims recevra Aix-Maurienne au palais des sports Pierre deCoubertin de Châlons-en-champagne.Billetterie en ligne sur www.ccrbasket.com

Nikola Antic devra trouver les bons mots pour aider ses joueurs à vaincre leurs homologues dePau. © l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B (29e j.) : Pau-Orthez - Châlons-Reims

Tout à gagner

xGherardi remporte le 17e rallye Epernay - Vins de Champagne L'Ardennais Ludovic Gherardi, pour sapremière participation, a remporté le 17e

rallye Epernay - Vins de Champagne,comptant pour la Coupe de France desrallyes 1re division, dimanche 24 mars,au volant d'une Ford Fiesta S2000, co-pilotée par Gérard Augier. Le tandems'impose avec 32 secondes d'avance surJosé Barbara (Mini Cooper) et 46 secon-des sur Armando Pereira (Peugeot 307WRC). La catégorie Véhicules historiques classic(VHC) a été remportée par Philippe etChristian Godet, sur Porsche 911. EricLefort et Alain Lesieur (VolkswagenSirocco) ont gagné la course Véhiculeshistoriques régularité sportive (VHRS).

En Bref

Sport10 xN°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www. lhebdoduvendredi .com

Foot (L1, 30e journée) Evian TG - Reims

A qui profite la trêve ?Samedi à 20 heures, le Stade deReims défie Evian-Thonon-Gaillardau parc des sports d'Annecy. Pourun match très, très important entrele 15e et le 16e du championnat.xL'égalité entre les deux clubs, après 29matches disputés, est presque parfaite : Evian,15e, 30 points et une différence de buts à - 9 ; Reims, 16e, 30 points également, et unedifférence à - 9 aussi. Les hommes de PascalDupraz ont juste marqué six buts de plus queceux d'Hubert Fournier. Dont deux au matchaller à Delaune, lors d'une victoire 2-1 quiavait sonné comme la vraie première défaitedu Stade de Reims à domicile en champi-onnat, si l'on excepte le match d'ouverturecontre Marseille. Une défaite restée en traversde la gorge de Rémois qui la rendraient biensamedi soir.Depuis, bien sûr, l'eau a coulé. Si Reims aconnu son très bon début de saison, sa réalitéde candidat au maintien étant devenue évi-dente début décembre, pour Evian, les chosesont été claires dès le début. Le club haut-savo-yard n'a jamais été mieux classé que 14e, ausoir de la première journée et après le 16e.Voilà pour le décor d'un match qu'on quali-fierait à six points s'il était placé plus près del'arrivée. Le problème, c'est quand on pose lesparamètres récents. Evian est dans un état deforme de champion si l'on ne juge que le moisde mars. Après une mauvaise série de cinq

matches sans victoire, les Haut-savoyards sesont mis en confiance en Coupe de France,battant un pensionnaire L2, Le Havre, enhuitièmes de finale (3-1). A succédé à cettequalification un nul à Toulouse (0-0), un bril-lant succès face à Sochaux (5-1), et l'impen-sable victoire à Lille (2-1), voici deuxsemaines. Dans le même temps, Reims a faitbonne impression à domicile avec les succèsque l'on sait devant Paris SG (1-0) et Rennes(1-0), mais ne brillait guère hors de ses bases :défaites à Nice (2-0) et Troyes (4-2). Samedi,on saura peut-être si la trêve internationale aquelque peu enrayé la bonne série de l'ETG ousi le staff rémois a réussi à faire passer le mes-sage de la nécessaire intensité lors des mat-ches à l'extérieur.Le vainqueur de ce duel de mal classés fera dumal à son adversaire du soir, évidemment, etse rapprochera sans doute à moins de dixpoints du maintien. Et les deux clubsregarderont attentivement les résultats desautres concurrents, qui auront tous des mat-ches très compliqués : Troyes reçoit Saint-Etienne, Nancy se déplace à Rennes, Bastia àValenciennes (samedi), Brest accueille Lille etSochaux joue à Lyon (dimanche). Avec unebonne conjoncture, Evian et Reims pourraientbien se combler d'un match nul...

T.VSamedi 30 mars à 19h, Complexe René Tys à Reims. Tarifs : 12/20/40 euros.Page Facebook de l'association : Sport'acle and co.

Avec la même intensité que face à Paris, par exemple, les Rémois pourront ambitionner de ramener quelque chose d'Annecy, contre Evian TG. © l'Hebdo du Vendredi

xCentre de formation : le Stade abandonne la BA112 et relance BéthenyJean-Pierre Caillot et Didier Perrin, présidents respectivement de la section professionnelle et de l'asso-ciation Stade de Reims ont rencontré Adeline Hazan, la maire de Reims, jeudi 28 mars. La maire apris acte de la décision du club de renoncer au projet d'installation du centre de formation sur le sitede l'ancienne Base Aérienne 112, précisément sur des terrains situés sur la commune de Courcy. Dansun communiqué, Adeline Hazan « regrette cette situation et rappelle que toutes les démarches ont étéconduites avec les représentants de l'Etat pour trouver une solution juridique transitoire devant les diffi-cultés posées par la commune de Courcy. Celle-ci refuse en effet d'honorer les engagements pris à l'au-tomne 2011 de rejoindre le syndicat mixte chargé de conduire la reprise des 540 hectares de terrainsde la base aérienne à l'Etat ». La maire a rappelé « son soutien au Stade de Reims et a confirmé que laVille de Reims, propriétaire de terrains sur la commune de Bétheny, était favorable à ce qu'un projet decentre de formation soit réalisé sur ces terrains. Il reste pour cela à préciser les ambitions du projet etles contraintes qu'il pose sur le territoire de la commune de Bétheny, afin qu'il reste compatible avec leplan d'occupation des sols de cette commune. »

Jeune public - Enquête

L'enfant, un spectateur comme les autres ?Le lancement de Méli'môme 2013,vendredi 22 mars, a été l'occasion derestituer la première enquête sur lespectacle destiné au jeune public enFrance. Une enquête commandée parles festivals Méli'môme à Reims etPetits et Grands à Nantes.xSi on sait tout ou presque de la fréquentationdes musées ou des bibliothèques par les familleset les enfants, sur le rapport qu'ont les plus jeunesau spectacle vivant, il n'y avait rien. C'est désor-mais chose faite grâce à l'enquête menée parManon Pasquier. L'idée s'est faite jour lors d'unesérie de rencontres professionnelles organisées en2011 autour du festival Petits et Grands à Nantes.Et au cours de l'année 2012, des questionnairesconséquents ont été remplis auprès des enfants etde leur famille sur les trois terrains que sontMéli'Môme, Petits et Grands, et Festi'Mômes,dans le Morbihan. L'étude, dite exploratoire,tourne sur trois composantes : la fréquentation duspectacle pour la petite enfance, l'impact du spec-tacle vivant jeune public sur l'enfant-spectateur, etla sortie au spectacle en famille. Au total, 247familles ont été interrogées via des questionnairespour répondre au premier volet ; 15 adolescents etjeunes adultes âgés de 16 à 29 ans ayant été desspectateurs de Méli'môme dans le passé ont par-ticipé à des entretiens individuels pour la deux-ième partie ; enfin 17 familles ont permis derépondre à la troisième partie de l'enquête.

Pour la première partie de l'enquête, il apparaîttout d'abord que les professions et catégoriessocio-professionnelles représentées sont plusdiversifiées dans la fréquentation du spectaclejeune public que dans le spectacle vivant généra-liste. Le rôle de la mère de famille estprépondérant dans le processus. Si fratrie il y a,tout le monde va voir le même spectacle ; et c'estl'âge du plus jeune enfant qui décide de ce quel'on va voir. Les questionnaires montrent égale-ment que si la décision d'aller au spectacle estplutôt liée à une démarche éducative, le spectacleen lui-même relève davantage de l'expérience

intime et plutôt lié à l'imaginaire et au développe-ment personnel.L'étude sur l'impact du spectacle sur l'enfant apermis de dégager des profils-type de spectateurs.« Le premier profil, indique l'étude, regroupe ceuxayant une pratique de spectateur régulière voiresoutenue bien que singulière à chaque fois. Ils'avère en général que ces jeunes rencontrés sedestinent ou se sont déjà orientés vers des car-rières artistiques et culturelles. Le second profilregroupe des jeunes qui se trouvent dans une péri-ode que l'on pourrait qualifier « d'entre-deux ».Lycéens ou étudiants, ils gardent un rapport très

positif au spectacle mais estiment manquer detemps à l'heure actuelle pour faire ce type de sor-tie. Ils considèrent qu'il ne s'agit que d'une inter-ruption momentanée. Le troisième profil con-cerne essentiellement des filles qui conçoivent lespectacle à travers le prisme de l'éveil culturel etqui envisagent de reprendre ce type de pratiqueuniquement lorsqu'elles auront elles-mêmes desenfants. Enfin le dernier profil-type regroupe desjeunes, principalement des garçons, qui ontégalement cessé toute pratique de spectateurmais qui n'envisagent pas pour le moment deretourner au spectacle. Cependant, il apparaitdans leur discours que la sortie au spectacle estune activité passée qui reste de l'ordre du possibleà l'avenir. » Enfin le troisième et dernier volet del'étude offre un « éventail de modes d'appropria-tion qui changent d'une famille à l'autre » et uneinformation notable, tout autant que « la surpriseliée à la qualité du genre (le spectacle jeune pu-blic) et au fait que l'adulte reconnaît apprécier luiaussi ce type de spectacle, mais surprise aussiface aux réactions de leur enfant et à l'attentiondont il fait preuve. »En conclusion, Manon Pasquier indique « qu'unparcours de spectateur, quel qu'il soit, s'appar-ente à un réseau d'influences au sein duquel lesexpériences, les habitudes et les souvenirs semêlent à l'éducation, l'histoire personnelle, auxrencontres et aux aléas de la vie ». Et ça n'est pasvrai que pour les enfants !

Tony Verbicaro

N°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www.lhebdoduvendredi .comulture11 xC

Super Hamlet, un spectacle programmé sur le festival Méli'môme cette année. © DR

CHÂLONS

vendredi 29 marsJAZZ : MEHLIANAUn alliage sublime et détonnant entre les lignesmélodiques envoûtantes de Brad Mehldau et lavirtuosité rythmique de Mark Guiliana.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros La Comète.

samedi 30 marsSOUL JAZZ FOLK : FM LAETIAu croisement du jazz, de la soul, du folk, de labiguine et de la musique africaine, cette remar-quable chanteuse vous transperce le coeuravec son timbre éraillé à la Macy Gray, aussipuissant et brisé que celui de Janis Joplin.

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros. l’Orange Bleue à Vitry-le-François

dimanche 31 marsCHANT CHORAL : « LES CHŒURS DE L’ARMÉEROUGE » 120 choristes et musiciens mais aussi un balletvirevoltant de danseurs et danseuses pour unspectacle familial hors du commun !

À 14h30 et 18h30. Tarifs : 37 à 45 euros. Capitole-en-Champagne,

av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne.

vendredi 5 avrilJAZZ : KENNY GARRETT QUINTETIl chevauche son saxo comme un cheval derodéo, part en galopades effrénées ou en ca-valcades solitaires. Il joue des notes du silence,des soupirs.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros La Comète.

ÉPERNAY

vendredi 5 avrilCORDES : TRIO PASQUIER/JEAN-PHILIPPE COL-LARDÀ l’occasion du 30e anniversaire du concoursde cordes, nous vous proposons un concert deprestige réunissant des artistes de grande no-toriété. Au programme : Gabriel Fauré, Quatuoren sol mineur avec piano.

À 20h30. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

dimanche 7 avrilOPÉRA/LYRIQUE : « ROBERTO ALAGNA & BIGBAND » D’un continent à l’autre, Roberto Alagna nouspropose un concentré d’une Italie universelle etéternelle, une communion artistique sur lestraces des italo-déracinés partis à la conquêtede nouveaux horizons.

À 17h00. Tarifs : 45 à 130 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

VARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISE : « -M- »-M- profitera de sa tournée pour s’arrêter àEpernay le temps d’un concert.

À 20h00. Ouverture des portes à 18h30 pour l’emplacement Fosse Early .

Tarifs : 32 à 59 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

REIMS

vendredi 29 marsTHE AUSTRALIAN PINK FLOYD SHOWDepuis 22 ans, The Australian Pink Floyd Showcomble les inconditionnels du mythique groupedes années 70, en rejouant avec une précisionexceptionnelle la musique des Pink Floyd.

À 20h00. Tarifs : de 45,50 à 56,50 euros Parc des Expositions.

vendredi 29 marsPOP : LESCOP + ALINE + GRINDI MANBERGOn s’amuse avec cette bouillonnante scènepop, qui chante en français, représentée par leténébreux vampire rochelais Lescop et leschers et tendres copains d’Aline. À noter quec’est Grindi Manberg, la nouvelle sensationmade in Reims, qui ouvrira le bal

À 20h00. Dans le cadre d’Elektricity Equinoxe

Tarifs : 10 à 17 euros - La Cartonnerie

samedi 30 marsSOIRÉE ÉLECTROArtistes : The Shoes (dj), Midnight Magic etRubin Steiner (live).

À 20h00. Dans le cadre d’Elektricity EquinoxeTarifs : 13 à 20 euros - La Cartonnerie

mardi 2 avrilCONCERT DE PRINTEMPS : LE BRASS BAND DECHAMPAGNELe Brass Band de Champagne accompagneracette année Philippe Cochenet, professeur decor au Conservatoire de Reims et présenteraun programme varié allant de Mendelssohn,Wagner, Khatchaturian, au célèbre «West SideStory» de Léonard Bernstein).À 20h00. Entrée libre dans la limite des places dispo-

nibles Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

mardi 2 avrilREGGAE : HORACE ANDY + JOHNNY CLARKE+ BANYANSAu programme, Horace Andy avec son timbresi particulier, une des plus belle voix du genre,et Johnny Clarke, une voix souple et suave, desambiances planantes et fantomatiques qui vousembarqueront dans un univers bien à lui.

À 20h00. Tarifs : 18 à 25 euros La Cartonnerie

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Le chanteur lyrique le plus popu-laire du moment s'arrête dimanche7 avril au Millesium pour un hom-mage aux « italos ». Un projet nédans l'histoire de la famille deRoberto Alagna. Si lui est né enFrance, à Clichy-sous-Bois, son ar-rière grand-père, Jimmy Diana, estné dans le quartier de New York.xComment avez-vous décidé de monter LittleItaly ?C'est venu d'un coup, dans une nuit d'insomnie. Jesuis quelqu'un de pudique, de très timide, même sion ne dirait pas. Je ressens le besoin de révéler deschoses qui me tiennent à coeur à mon public quime suit depuis 30 ans maintenant. C'est un peu mapsychanalyse. J'ai eu le besoin de partager le sen-timent de ces Italos-américains, et par extensiontous les Italos, ces déracinés. Ça fait dix ans que jepoursuis ma psychanalyse avec mes spectacles. Etlà, Little Italy, c'est le quatrième volet.

Votre spectacle élargit largement les frontièresdu quartier new-yorkais...L'histoire de ma famille commence là-bas, maisaprès elle est allée partout. C'est surtout pour rap-peler que les Italo-américains ont apporter quelquechose. Quand Dean Martin ou Franck Sinatra ontrepris des chansons napolitaines, ils y ont donnéquelque chose en plus, un cool américain, avec lavoix à l'huile d'olive. Ça vaut aussi pour lesFrançais comme Serge Reggiani, Yves Montand...Et encore des artistes plus récents, commeMadonna, comme Lady Gaga, ou Bénabar enFrance... Tous ces enfants italiens ont quelquechose de particulier. Le nombre d'Italiens dans lemonde, c'est impressionnant. Et encore, là, on neparle que de musique... Mais dans tous les arts, on

en retrouve. Et la fibre artistique se propage ausein des familles. Regardez les Coppola ! Je suisproche d'un d'entre eux, Anton, qui écrit desopéras. Le père de l'épouse de Francis Ford Cop-pola était un proche de Caruso. Et a priori, legrand-père de Francis Ford était ami avec mon ar-rière grand-père.

Vous retrouvez ces originaires d'Italie dansvotre public ?Dans le public, il y a de tout. Il n'y a pas que desItalos. En revanche, ce spectacle marche encoremieux que tous les autres. Parce que je chante deschansons de Reggiani ou d'autres qui parlent àtous les publics d'aujourd'hui. Il y a un voyage demémoire. C'est ce qui fait le succès de ce specta-cle, je crois.

Propos recueillis par Tony VerbicaroRoberto Alagna, Little Italy, dimanche 7 avril à 17 heures au Millesium à Epernay. Tarifs : 60€/90€.

12 xSortie N°212 du 29 mars au 4 av r i l 2013www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

Concert - MillesiumRoberto Alagna promène sa Little Italy à Epernay

Little Italy, par Roberto Alagna & Big Band. © Boralys

La Comète - Concert jazzL'homme qui murmurait à l'oreille des saxos xRares sont ces artistes ayant eu lachance de jouer avec des pointures dujazz telles que Miles Davis, ArtBlakey ou encore Freddie Hubbard.Kenny Garrett, lui, les a toutesfréquentées, et a même multiplié lescollaborations à leurs côtés. A l'âge de18 ans, il se produisait déjà au sein duDuke Ellington orchestra. C'est direquel prodige est ce saxophoniste, néen 1960 dans le Michigan. Dans lalignée de John Coltrane, il jongledepuis toujours entre modernité et tra-dition, entre be-bop et funk.En 1984, il enregistre son tout pre-mier album en tant que leader, inti-tulé « Introducing Kenny Garrett ».Une révélation, et surtout le débutd'une longue carrière qui lui vaudraplusieurs nominations aux GrammyAwards. Avec onze opus à son actif,Kenny Garrett s'impose parmi lesplus grands jazzmen de ces trentedernières années. Et doit ce succès àsa personnalité unique, à sa créativité,mais aussi à sa puissance d'improvi-sation, tant sur le plan rythmiquequ'harmonique.Sur scène, il s'entoure de musiciensd'exception pour former un quintetdes plus remarquables : Benito Gon-zalez au piano, Nat Reeves à la con-trebasse, Nathan Webb à la batterie etRudy Bird aux percussions. Ensem-ble, ils revisitent l'univers du jazz, etcommuniquent au public cetteénergie spirituelle qu'on croyait, sou-vent à tort, disparue. Tout simplementmagique...

Sonia Legendre

Kenny Garrett Quintet - Vendredi 5 avril à 20h30 à la Comète - Durée : 1h30 - Infos et réservations au03 26 69 50 99

Le saxophoniste Kenny Garrett, l'un des plus grands jazzmen de sa génération,s'invite à la Comète © Keith Major

DIMANCHE 31 MARS

Bisseuil - Vide-greniers Contact : 06 86 51 45 76

Epernay - Vide-greniersContact : 06 07 38 30 40

Esplanade Charles de Gaulle

Prosnes - Bourse aux vêtements et puériculture9h-16h - Salle des fêtes

LUNDI 1ER AVRIL

Blaise-sous-Arzillières - Vide-greniersContact : 03 26 72 80 01

Brugny-Vaudancourt - Vide-greniersContact : 06 07 38 30 40

Condé-sur-Marne - Vide-greniersContact : 03 26 67 15 72 ou 03 26 67 98 77

Moiremont - Vide-greniers - Contact : 03 26 60 81 43

Saint-Memmie - Vide-greniers - Contact : 03 26 52 86 11

Saint-Gemme - Vide-greniers - Contact : 03 26 59 49 08

Chiner

xLa saison des festivals musicaux s'annonce haute encouleurs et résolument éclectique. A Châlons, par exem-ple, on trouve du jazz, du blues, du folk... et aussi dumetal. Plus prudemment appelé « musique amplifiée »par certains. Depuis l'an 2000, l'association DeliriumTremens Prod s'est engagée à promouvoir ce courant mu-sical, en proposant au public de découvrir des groupesbien de chez nous, comme d'ailleurs. Une trentaine d'ad-hérents passionnés a rejoint le mouvement, et d'édition enédition, le Delirium Fest s'est fait un nom. « Nous étionscomplets l'an passé, pour notre dixième anniversaire »,se félicite Ludovic Antoine, président de l'asso.Le secret des organisateurs ? Une gestion rigoureuse etun professionnalisme à toute épreuve. « Notre devise : ré-munérer tous les artistes qui se produisent chez nous, et leur permettre de réduire leurs frais en mettantà leur disposition du matériel son et lumière adapté. Ils n'ont pour ainsi dire « que » leurs instruments àapporter. » Une sorte de prestation « clé en main » très appréciée, d'autant que les bénévoles qui les ac-cueillent sont allés à bonne école. « Nous bossons sur le Hellfest (festival métal de renommée interna-tionale, ndlr) depuis ses débuts, et donnons un coup de main au montage de la scène principale. Unesuperbe expérience, qui nous permet de nous former et de mettre ces connaissances à profit du festivalchâlonnais. » Cette 11e édition accueillera huit groupes aux univers variés, « programmés parce qu'ilsont quelque chose à montrer en live, et pour leur accessibilité. » Parmi eux : les troyens Embryonic Cellsou encore Agressor, pionniers du thrash/death metal français. Fondés en 1986, ces derniers sont notam-ment connus pour avoir joué avec des pointures comme Cradle Of Filth. Et en tête d'affiche : le groupedanois Hatesphere. « Des bêtes de scène, qu'on a hâte de voir à Châlons ! » Sonia LegendreDelirium Fest XI - Samedi 6 avril dès 14h - Salle du Contrepoint, CSC Vallée Saint-Pierre (1, rue Jean SébastienBach à Châlons) - Tarifs : 30 € sur place (25 € en prévente) - Billetterie : Fnac, Carrefour, Leclerc, France Bil-let, etc. - Contact : dtprodmanagement@yahoo.fr

xMusée du Cloître : 35 ans (déjà)Érigé le 2 avril 1978 et désormais classé Musée de France, le musée du Cloître de Notre-Dame enVaux fêtera cette année son 35e anniversaire. Il ouvrira gratuitement ses portes aux visiteurs le mer-credi 3 avril, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Des animations pourront être proposées aux scolaires(primaires et collèges), sur demande. Renseignements et réservations au 03 26 69 38 53.

xVertus - Bric à brac n°5 à l'espace SpecimenFrançois Schmidt vit et travaille à Reims. Graveur de formation, il a choisi le dessin qu'il expose enFrance et à l'étranger. Son trait fin à l'encre de chine, ses détails très fouillés, son humour et la faibleplace accordée à la couleur caractérisent son travail. Il a publié ou illustré une vingtaine de livresjeunesse ou tout public. L'album Le Tyran, le Luthier et le Temps publié au Poisson Soluble a obtenule prix Octogone du meilleur album illustré pour la jeunesse. Jardins, Gloriettes et Baraques Per-chées, publié en juillet 2009 aux éditions de l'Effervescence est un album monographique qui luiest consacré. La Cathédrale Engloutie, parue en 2011 aux éditions DEFG, dont il est l'auteur du texteet des dessins, a reçu le prix J.L Forain 2012 du Cénacle Européen. Depuis quelques années il setourne également vers l'écriture, notamment pour les éditions de l'Effervescence, dont il est un desfondateurs. Par ailleurs, il dessine des images d'actualité pour la télévision publique et travaille aussipour le monde du champagne auquel il prête sa plume et son crayon pour des travaux d'illustra-tion et la conception de livres et d'objets à caractère artistique.Le bric à brac n°5, dessins de François Schmidt, sculptures de J.-M. et T. Hobert, exposition du 7 avrilau 7 mai à l'espace Specimen, 40 avenue Louis Lenoir à Vertus.

En Bref

13 xSortie N°212 du 29 mars au 4 av r i l 2013www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

CHALONSvendredi 29 marsSPECTACLE VISUEL - COMME UN SOUFFLELe premier souffle, celui qui nous pousse dansle monde, le vaste monde. Le souffle qui vouscaresse dans le creux du cou, lors d’un câlinréparateur ou pour la préparation au voyagenocturne, Chaque instant est porté par unsouffle...À 10h. Dans le cadre du festival Méli’môme - A partir de 18 mois - Séances sup-

plémentaires à 14h30 et 17h30. Salle Contrepoint, 1, rue Jean-Sébastien Bach.mardi 2 avrilGRAND SPECTACLE : « LA BANDE À MICKEY » Accompagnés de Dingo, Donald et leurs nou-veaux amis magiciens, Mickey et Minnie réa-lisent sous vos yeux des tours de magiesensationnels inspirés des plus grands clas-siques Disney.

À 19h. Et mercredi 3 avril à 14h00. Tarifs : 18,5 à 41 euros. Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne. jeudi 11 avrilDANSE : LE SACRE DU PRINTEMPSTriple hommage à Igor Stravinsky en forme depirouette signé Jean-Claude Gallotta : un Sacredu printemps tout feu tout flamme, précédé dedeux courtes pièces, Tumulte et Pour Igor.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros - La Comète.jeudi 11 avrilRETRANSMISSION OPÉRA : DON CARLOSDon Carlo, prince héritier du trône d’Espagneet Elisabeth de Valois se sont aimés dès lepremier regard. Mais cet amour est impossiblecar Philippe II, roi d’Espagne et père de Carlo,

a jeté son dévolu sur Elisabeth et l’épouse.. Tarif : 20 euros - Jeudi 11 avril à 14h et 18h - Vendredi 12 avril à 16h

et 20h - Ciné Majestic, 2, rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagnesamedi 13 avrilTHÉÂTRE : « LES HOMMES VIENNENT DE MARS » Drôle sans jamais être moqueur ni vulgaire, ilvous entraînera dans les arcanes des lo-giques masculine et féminine. À 20h00. Tarifs : 23 à 49 euros. Capitole-en-Champagne, av. du prési-

dent Roosevelt à Châlons-en-Champagne.vendredi 3 maiRAP/HIP-HOP : « SEXION D’ASSAUT » Avec une notorièté qui ne cesse de croître,tout en restant très crédible dans le milieu durap français, Sexion D’Assaut promet encorede belles surprises pour cette année à venir.

À 20h30. COMPLET Capitole-en-Champagne, av. du président Roo-sevelt à Châlons-en-Champagne.

mardi 7 maiMOURMELON - CINÉMARDI « LE DISCOURSD’UN ROI »Un film chaque deuxième mardi du mois.

À 20h30. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.ÉPERNAY

vendredi 29 marsTHÉÂTRE : HUIS CLOS OU LA DANSE SANS FINDeux femmes et un homme, qui ne seconnaissent pas, se trouvent dans une mêmepièce. Entre eux, rien de commun : une em-ployée des Postes, une riche mondaine et unjournaliste. En vertu de quoi sont-ils réunis ?

À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

CHALONSsamedi 25 maiMOURMELON - JARDI-LIVRES « LA POIRE »Dégustations gratuites, exposition, jardin descinq sens, fonds thématique jardins, jardi-nage, sites et paysages de 1500 ouvrages,spectacle jeune public à 15h et 17h.

À Mourmelon-le-Grand, salle Louisiane.jusqu’au dimanche 14 avril« ATTENTION CHANTIER ! LES COULISSES DUMUSÉE »A travers une sélection éclectique d’objets,l’exposition vous convie à découvrir le destindes œuvres du musée. À 10h00. Tarifs : 3 à 3,50 euros. Musée des Beaux-arts et d’Archéolo-

gie de la Ville à Châlons-en-Champagne.jusqu’au samedi 27 avrilEXPOSITION DE L’ILLUSTRATEUR MAXIME COLOTPar Maxime Colot, illustrateur Châlonnais.

Mardi 10h-17h, mercredi, jeudi, vendredi 10h-19h, samedi 10h-17h - Entrée libre

Le Sale Quart d’Heure, 29, place de la république.

ÉPERNAYjusqu’au samedi 30 marsGRAVURES DE POCHE

Par la célèbre association de gravure rémoiseAqua forte, dont une quinzaine de graveurs arépondu à la consigne du petit format en gra-vure.

À 13h30. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay.

jusqu’au samedi 13 avrilEXPO : DIS-MOI DIX MOTS SEMÉS AU LOINUne découverte des travaux menés au coursdes ateliers bandes dessinées, haïkus, pho-tographies et poésies, illustrant les dix motschoisis cette année pour célébrer la languefrançaise et la francophonie.

Entrée libre - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

jusqu’au samedi 11 maiEXPO : LE SLAM SELON FENG HATATTouchée par cette forme d’expression duverbe, cette photographe professionnellecapte les expressions, les attitudes, lorsqueles mots s’échappent des entrailles du sla-meur.

Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS

Contrepoint - Delirium Fest XIMetalleux et hard-rockeurs en délire

Fondé en 1986 et pionnier dans l'univers duthrash/death metal, le groupe Agressor se produira surla scène châlonnaise © DR

Maison Clémangis - Exposition« Bleu » : horizons croisés d'artistes champardennaisxDepuis sa création dans les années 80, le collectif ré-mois « Diagonales » rassemble une quinzaine d'artistesde la région autour d'une même passion, l'art contem-porain sous toutes ses formes. L'idée : essaimer son ac-tion culturelle et expliquer sa démarche aux quatrecoins de la Champagne-Ardenne, à travers des expo-sitions mais aussi des échanges avec le public, notam-ment les scolaires. « Le fait de travailler en communsur des thèmes précis permet de rassembler et d'ap-porter une certaine cohérence à tous les talentsreprésentés au sein du collectif », précise Mona Huet,présidente et elle-même plasticienne. « Des talentsaussi variés que le dessin, la peinture, la gravure, laphotographie, la calligraphie, le collage, la sculpture,etc. ». Pour cette nouvelle exposition, installée à laMaison Clémangis et baptisée « Bleu », plus decinquante oeuvres proposent de découvrir les différentsunivers des artistes et ce que leur évoque cette couleur.Le voyage pour certains, les profondeurs maritimespour d'autres. Parfois même, le blues. Autant d'inter-prétations que livrent ici les plasticiens dans leur pro-pre langage. « Claude-Albert Humblot, par exemple,réalise de superbes sculptures sur métaux en utilisantdes matériaux récupérés et autres boîtes de conserve.C'est à lui que l'on doit ce contrebassiste, l'une despièces exposées ». Tout aussi originaux, les papiers surtoiles de l'ardennaise Véronique Barré, ou encore lesalphabets élancés et virevoltants de Simoneif. Et la

présidente de conclure : « Lorsque l'on crée, on le faitavec plaisir. Et on aime à le partager avec tous ceuxqui le souhaitent ». Sur place, les artistes se tiendrontà la disposition du public, pour dialoguer et répondreà toutes les questions. S.LExposition « Bleu » - Par le collectif d'artistes « Dia-gonales » - Du samedi 30 mars au dimanche 7 avrilà la Maison Clémangis (rue Nicolas Durand àChâlons) - Tous les jours de 14h30 à 18h Entrée Libre

Parmi la cinquantaine d'œuvres exposée par les artistes :les musiciens surréalistes du rémois Claude-Albert Humblot© DR

03 26 84 55 40 - www.gretamarne.com

Métiers de la Coiffure, de lʼEsthétique, du Sanitaire et Social

� CAP COIFFURE – CAP ESTHETIQUE� BP COIFFURE – BP ESTHETIQUE� CAP PETITE ENFANCE� BTS SP3S SERVICES et PRESTATIONS � des SECTEURS SANITAIRE et SOCIAL

Début des Formations en Septembre 2013

GI JOE : CONSPIRATION. (USA 1H39 Action)De Jon M. Chu, avec Bruce Willis, Channing Tatum,Dwayne Johnson.Le camp de l’Equipe des GI Joe est attaqué par le prési-dent lui-même. Les complices décident de comprendrepourquoi le big boss vire de bord  ! Ils seront rejointspour sauver la planète de ces salopards de terroristes parleur mentor, Joe. Vous prenez le dernier gros musclecapable d’attirer les foules, Dwayne Johnson, en bonus,Bruce Willis en vrai GI Joe. Il faut que ça flambe,explose, que des jeunes filles girondes jouent du sabreou de leur plastique. Vous aurez une bonne part desmâles de la planète pour venir éructer à un scénario sansépaisseur.

LA CITÉ ROSE (France 1H37 Drame)De Julien Abraham, avec Azize Diabate Abdoulaye,Idrissa Diabaté, Ismaël Ouazzani.Mitraillette, du haut de ses douze ans, regardait avecamour sa cité. Changera-t-il d’avis après cette balle quile plonge dans l’antichambre de la mort ? Sur la civièrequi le conduit à l’hôpital, c’est l’occasion de revenir,comme le personnage de L’Impasse en arrière. Troisvies en profitent pour nous montrer trois facettes decette banlieue perdue. Nous pourrions trouver mille rai-son de détester La cité rose, racoleur, premier film avecdes défauts, des poncifs à la pelle, mais le regard portésur une banlieue, rose pour une fois, est claire et derrièreles défauts dont devra se défaire Julien Abraham, ilexiste peut-être un réalisateur intéressant, mais seull’avenir nous le dira.

LES AMANTS PASSAGERS(Espagne 1H30 Comédie Dramatique)De Pedro Almodóvar, avec Javier Cámara, CarlosAreces, Raúl Arévalo.Un avion tourne en rond à cause d’une panne techniqueinexplicable et d’autres imprévus. Les passagers croientleur dernière heure venue. La seconde classe est endor-mie pendant que la première s’envoie en l’air, au senspropre comme au figuré. Défile une galerie de portraitscomprenant une voyante provinciale encore vierge, unemaîtresse femme tendance sado-maso, un financiervéreux, un don juan, un tueur à gages, un couple dejeunes mariés épuisés et un équipage essentiellementhomosexuel. Un Almodovar mineur marquant le retourà la comédie déglinguée 20 ans après Kika en 93.

UNE CHANSON POUR MA MÈRE

(France 1H35 Comédie)De Joël Franka, avec Patrick Timsit, Dave, SylvieTestud.Pas loin de chez nous, dans les Ardennes, elle va mourirla Mama. Elle manquera le prochain concert de sonidole, Dave. La benjamine propose de ramener celui-cià la maison pour écrire une chanson. Il suffit de kidnap-per la star pour cette famille aimante. Nous rentronsdans l’ère du cinéma formaté, ni mauvais ni génial, cefilm ressemble à trop d’autres pour se démarquer. Sivous voulez un moment de rire avec un scénarioconvenu, no problemo.

JACK LE CHASSEUR DE GÉANTS (USA 1H50 Drame)

De Bryan Singer, avec Nicholas Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor Il était une fois un pays où vivait un jeune garçon nommé Jack. Son oncle lui racontait souvent l’histoire du roiÉrik qui chassa les géants en les envoyant dans les nuages grâce à une couronne magique. Un jour, le pauvregarçon naïf se fait avoir au marché en vendant son cheval contre une poignée de haricots. Il croise aussi le che-min d’une jeune péronnelle qui ne tient pas en place et qui s’avère être la princesse du royaume. Tout se com-plique quand la maison de Jack et la damoiselle se retrouvent transportées au pays des géants. Jack se lance àson secours, mais ils ouvriront les portes du monde aux armées des géants qui sont bien décidés à retrouver leurroyaume perdu, la Terre. Il faudra beaucoup de courage pour peut-être sauver notre monde du chaos et leshumains de l’asservissement du peuple des géants.Les deux scénaristes Singer et Mc Quarrie nous avaient habitués à mieux, notamment avec Usual Suspects. Lescénario reste prévisible. Pourtant, cette adaptation très libre de deux contes Jack et le haricot magique etChasseurs de géants reste un bon divertissement. La 3D réalisée en direct et non gonflée apporte un plus audébut pour après devenir conventionnelle. Nous retrouvons le savoir-faire de Bryan Singer qui donne de l’am-pleur au récit et ne laisse aucun temps mort. Les décors sont somptueux et les géants, malgré leur côté bandedessinée et un peu identiques, tiennent la route. Les personnages évitent la caricature, et se rapprochent del’imaginaire et des stéréotypes du conte, le garçon naïf, la jeune princesse à sauver, etc. Dans l’ensemble, le filmoffre un pur divertissement avec une morale qui aurait pu être plus fouillée, mais ne tombe pas dans la psycho-logie de bazar. Conclusion, Jack le chasseur de géants offre un pur moment de divertissement où le spectateurne sera pas déçu.Retrouvez toutes les sorties sur www.ciné-region.fr et notre chronique le mercredi sur France Bleu Champagnede 18H à 18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma14 x

Les horaires xdu 27/03/2013 au 2/04/2013

N°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Le Monde Fantastique d'Oz VF/3D séances à 11h15 (sf jeudi vendredimardi) | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22hJack le Chasseur de Géants VF/3D séances à 11h15 (sf jeudi vendredimardi) | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22hG.I. Joe : Conspiration 3D VF/3D séances à 11h15 (sf jeudi vendredi mardi)| 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22hJappeloup séances à 11h15 (sf jeudi vendredi mardi) | 13h45 | 16h30 | 19h30| 22hBoule et Bill mercredi samedi dimanche lundi 11h15 | 13h45 | 16h20 ans d'écart mercredi samedi dimanche lundi 16h | 20h; jeudi vendredimardi 13h45 | 16h | 20hHansel and Gretel - Witch Hunters VF/3D séances à 13h45 | 20h | 22h15Les Croods VF/3D dimanche 11hUne Chanson pour ma Mère séances à 11h15 (sf jeudi vendredi mardi) |13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15Warm Bodies Renaissance mercredi samedi lundi 11h15 | 13h45 | 16h | 20h| 22h15; jeudi vendredi dimanche mardi 13h45 | 16h | 20h | 22h15Spring Breakers séances à 18hHôtel Transylvanie VF/3D mercredi samedi dimanche lundi 11h15La Chute de la Maison Blanche séances à 16h30 | 19h30 | 22hSous le figuier séances à 11h15 (sf jeudi vendredi mardi) | 13h45 | 18h (sfjeudi)Die Hard 5 - Belle journée pour mourir séances à 22h15Un P'tit gars de Ménilmontant mercredi samedi dimanche lundi 18h; jeudivendredi mardi 16h | 18h

Le Monde Fantastique d'Oz mercredi 17h30; jeudi vendredi 20h30; samedi14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15h; lundi 15h; mardi 18hJack le Chasseur de Géants mercredi vendredi mardi 20h30; jeudi 14h30;samedi 20h | 22h30; dimanche lundi 17h30 | 20hVF/3D mercredi 14h30 | 17h30; jeudi 20h30; vendredi 14h30; samedi 14h30| 17h; dimanche 10h30 | 15h; lundi 15h; mardi 18hG.I. Joe : Conspiration 3D mercredi 14h30 | 17h30; jeudi 20h30; vendredi14h30; samedi 14h30 | 17h; dimanche 10h30 | 15h; lundi 15h; mardi 18hVF/3D mercredi vendredi mardi 20h30; jeudi 14h30; samedi 20h | 22h30;dimanche lundi 17h30 | 20hJappeloup mercredi lundi 17h30; jeudi 20h30; vendredi 14h30; samedi 17h |22h30; dimanche 15h | 20h; mardi 14h30 | 18hBoule et Bill mercredi 14h30; jeudi vendredi 20h30; samedi 14h30 | 22h30;dimanche 10h30 | 15h; lundi 15h; mardi 18hLes Amants Passagers VO mercredi mardi 14h30 | 20h30; samedi 17h |22h30; dimanche lundi 17h30 | 20hVF jeudi vendredi 14h30Une Chanson pour ma Mère VF mercredi 14h30 | 20h30; jeudi mardi14h30; vendredi 20h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 17h30 | 20h30;lundi 15h | 20hWarm Bodies Renaissance VF mercredi 17h30 | 20h30; jeudi vendredi14h30; samedi 17h | 20h; dimanche lundi 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 20h30Spring Breakers VF mercredi 14h30; jeudi vendredi 20h30; samedi 14h30 |20h30; dimanche 10h30 | 15h; mardi 18hWadjda VO mercredi 17h30 | 20h30; jeudi vendredi 14h30; samedi 17h | 20h;dimanche lundi 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 20h30

Au bout du conte mercredi vendredi 20h30; jeudi samedi 18h; lundi 15hLincoln VO jeudi dimanche 20h30Elefante blanco VO mercredi vendredi 18h; samedi 20h30; lundi 20hVacances romaines VO dimanche 18h

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Portrait15 xN°212 du 29 mars au 4 avril 2013

www.lhebdoduvendredi .com

x Bélier du 21.03 au 20.04Porté par un profond besoin de vous enrichir,vous privilégierez les rapprochements avec despersonnes plus expérimentées et plus influentesque vous. Vous profiterez de leur expériencepour mieux orienter la vôtre.

x Taureau du 21.04 au 20.05Si vous vous donnez les moyens de surmonterles quelques obstacles qui se dresseront survotre route, alors ce mois d’avril sera riche enconcrétisations de projets et en satisfactions per-sonnelles.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Des membres de votre famille chercheront àvous gâter par des cadeaux, ou encore desattentions touchantes. Croquez la semaine àpleines dents et faites entièrement confiance àvotre bonne étoile.

x Cancer du 22.06 au 22.07Dopé(e) de toutes parts par le climat astraldynamisant et renversant, vous devrez passer labarrière de votre hiérarchie pour obtenir lesfeux verts nécessaires à vos projets.

x Lion du 23.07 au 22.08Vous ressentirez une certaine routine dans votreactivité professionnelle, avec de nombreusesdémarches administratives au programme.C’est l’heure du bilan pour mieux préparer votreavenir.

x Vierge du 23.08 au 22.09Vous n’aurez pas le soutien escompté pour sur-monter les obstacles. Attention de ne pas rentreren conflit avec l’autorité. Ne vous braquez sur-tout pas et remettez certains projets à plus tard.

x Balance du 23.09 au 22.10Sur le plan affectif, il faudra vous adapter pourvivre de nouvelles aventures avec votre parte-naire. Qui n’aura pas toujours le même enthou-siasme que le vôtre, ni le même rythme !

x Scorpion du 23.10 au 22.11C’est à vos finances que vous porterez tout votreintérêt car vous aurez besoin de bien plus d’ar-gent en cette période. Vous chercherez donc denouvelles sources de revenus.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Une aide providentielle vous apportera lesmoyens de vos ambitions. Et vous pourrez ainsiréaliser certains de vos projets, ou de voir laconcrétisation de vos attentes professionnelles.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Le mois d’avril vous apportera une évolution trèspositive de votre situation financière. Votresemaine sera marquée par de bonnes nouvelleset par une amélioration de votre mode de vie.

x Verseau du 21.01 au 19.02Il convient de commencer la semaine confiant(e)et vous arriverez à entreprendre les actionsnécessaires, afin de prendre le bon tournant quivous conduira vers l’évolution voulue.

x Poissons du 20.02 au 20.03En forme et en beauté : les astres vous rendentirrésistible. N'hésitez pas un seul instant à êtrevous-même. Ne craignez pas de passer pour unoriginal.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Vendredi dernier, à l'occasion de la Semaine de l'industrie, Jean-Paul Bachy, président de la Région Champagne-Ardenne,et Pierre Dartout, préfet deRégion, remettaient à la sociétéLDR Médical le Prix régional de l'innovation industrielle.Itinéraire d'une entreprise troyenne, devenue spécialiste internationale dans la conception de prothèses chirurgicales pour la colonne vertébrale.

xL'histoire commence en l'an 2000,dans l'Aube. Réunis autour d'une passioncommune pour le développement d'inno-vations technologiques dans le do-maine chirurgical, etplus particulière-ment l'orthopédie etla neurochirurgie,Christophe Lavigne, Hervé Dinville, etPatrick Richard, tous trois issus dumilieu du rachisme, décident de co-fonder leur propre entreprise. Qu'ils bap-tisent LDR Médical, partant des initialesde leurs noms respectifs. L'idée : con-cevoir, produire et commercialiser desdispositifs implantables rachidiens, desvertèbres cervicales aux vertèbres lom-baires, ainsi que l'instrumentation asso-ciée, au service du bien-être des patientset des chirurgiens. Tout en veillant àsimplifier et à sécuriser le geste opéra-toire. Très vite, des valeurs chères auxfondateurs dictent l'évolution de leurentreprise : la compétence, l'humilité etla reproductibilité.En 2002, le tout premier implant de LDRest conçu, breveté et posé avec succèssur un patient. Il s'agit de la technologieEasyspine®, un système d'ostéosynthèsepostérieure thoraco-lombaire. A ce jour,la société fédère 130 salariés en France,

et 300 à travers le monde entier. Elleassure une présence commer-ciale dans plus de 30 pays dif-férents, et est implantée, viades bureaux directs, aux

Etats-Unis, en Allemagne, en Espagne,

en Chine, au Brésil et en Corée du Sud.Sa force : un réseau de distributeursexclusifs lui permettant des contactsréguliers avec le Japon, le Danemark, leVenezuela, l'Argentine ou encorel'Autriche. Et ses premiers alliés dans

ses missions : les chirurgiens eux-mêmes, avec qui les équipes de LDR tra-vaillent en direct pour pouvoir répondreau mieux à leurs besoins et aux réalitésdu terrain. La société réalise environ 30millions d'euros de chiffre d'affaires,dont plus des deux tiers à l'export. Etdepuis sa création, elle a donné nais-sance à douze nouvelles gammes d'im-plants. Elle affiche l'objectif ambitieuxde développer un à deux implants par an,et vient d'ouvrir, à cet effet, une cellule «innovation » à Bordeaux. Prochaineétape, qui semble plutôt bien engagée :l'approbation auprès des autorités sani-taires américaines d'une nouvelle pro-thèse de disque cervical. Ingénieux, lesystème permet, en étant placé entredeux vertèbres, de préserver intégrale-ment la mobilité physiologique dupatient.

Sonia Legendre

xRepères : Les fonda teur sChristophe Lavigne (président), Hervé Dinville (directeurgénéral et directeur recherche et développement), et PatrickRichard (vice-président et directeur commercial Europe) onttous trois forgé leur expérience dans le domaine du rachis chezJBS et Aesculap, avant de créer LDR. Diplômé de l'Esarc deParis (école de commerce) et titulaire d'un Master en market-ing, Christophe Lavigne obtenait en 2006 le prix de l'entrepre-neur de l'année, en France. En 2011, au Texas, il recevaitégalement la récompense Ernst & Young « entrepreneur de l'an-née ». Hervé Dinville a pour sa part travaillé avec les meilleursspécialistes mondiaux du rachis, et géré personnellement ledéveloppement de plus d'une cinquantaine d'implants rachidi-ens, posés avec succès sur des milliers de patients du mondeentier. Patrick Richard a introduit de nombreuses technologiesinnovantes sur les marchés européens, notamment dans la cor-rection de la scoliose. Il est reconnu comme un spécialiste durachis par la communauté des chirurgiens de cette spécialité.

LDR Médical - Fabricant d'implants chirurgicaux rachidiens

Meilleur espoir de l'innovation industrielle en région

Présente dans plus de 30 pays

La technologie Easyspine®, premier implant de la société LDR Médical © LDR Médical

Christophe Lavigne, Hervé Dinville et Patrick Richard ont fondéensemble l'entreprise LDR Médical © LDR Médical