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chalons.lhebdoduvendredi. com À l'occasion du Printemps du Jazz, le temps d'un après-midi de dédicaces, Cabu est revenu dans la ville où il a passé ses tendres années. Autant de souvenirs châlonnais qu'il a volontiers partagé avec ses fans et l'Hebdo. Son frère Michel, batteur au sein du Hot Swing Orchestra, était aussi de la partie, comme chaque année. P. 3 CABU « Châlons, capitale des préfectures » (anciennement Coccinelle) Horaires : 9H45-12H /14H15-19H É D I T I O N C H Â L O N S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°218 du 10 au 16 mai 2013 Moissons Rock, après Tryo, Cali P. 12 et 15 Des sous pour les collectivités ! P.9 Les inondations dans l'Aube P.6 Basket, Châlons-Reims : en avant les play-offs P.10 Halle des Arts , le marché artistique du dimanche P.5

L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

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L'Hebdo du Vendredi, édition Châlons, numéro 218, semaine du 10 au 16 mai 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

À l'occasion du Printemps du Jazz, le tempsd'un après-midi de dédicaces, Cabu estrevenu dans la ville où il a passé ses tendresannées. Autant de souvenirs châlonnais qu'ila volontiers partagé avec ses fans etl'Hebdo. Son frère Michel, batteur au sein duHot Swing Orchestra, était aussi de la partie,comme chaque année. P. 3

CABU

« Châlons, capitale des préfectures »

(anciennement Coccinelle) Horaires : 9H45-12H / 14H15-19H

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°218

du 10 au 16 mai 2013

Moissons Rock, après Tryo, Cali P. 12 et 15

Des souspour les collectivités ! P.9

Les inondations dans l'Aube P.6

Basket, Châlons-Reims : en avant les play-offs P.10

Halle des Arts, le marché artistique du dimanche P.5

Page 2: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

H umeurs2 xN°218 du 10 au 16 ma i 2013

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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HÉDITO

-12 Ce n'est pas la diminution des imma-triculations en Champagne, chiffrecomparé entre les mois de mars 2012

et mars 2013. Mais ça intéresse davantage la Champagne,puisqu'il s'agit de la baisse des expéditions de bouteilles dechampagne comparaison faite pour le troisième mois del'année. Le CIVC indique que 16,3 millions de cols ont été expédiés en mars 2013. Dans le détail des marchés, lespays tiers maintiennent leur progression (+1,5%), mais les classiques s'effondrent : France (-17%), et Unioneuropéenne (-11,2%). Ramenés sur un an, entre mars 2012 et mars 2013, il a été expédié 307 millions de flacons,soit -3,3% par rapport à la période mars 2011 - mars 2012.

Le chiffre

xBouteilles à vendre à l'ElyséeLe Palais Présidentiel dispose d'unecave, réaménagée en 1995, danslaquelle reposent près de 12 000bouteilles des meilleurs crusfrançais, et d'autres, plus modestes.Les 30 et 31 mai prochains, unepartie de cette prestigieuse cave(près de 1 200 bouteilles, soit undixième du contenu total) sera miseaux enchères à l'Hôtel Drouot àParis. Parmi les lots annoncés, desbouteilles de Petrus 1990 estiméesà 2 200 euros pièce, mais égale-ment d'autres crus à des prix plusraisonnables (à partir de 15 euros).Parmi la sélection, une majorité deBourgogne et de Bordelais. Desvins qui ont tous, précise la salleDrouot, étaient servis à la table duprésident de la République. Lavente de ces bouteilles permettrade renouveler le stock de la caveprésidentielle avec des crus moinschers. L'Elysée promet ainsi quel'excédent sera reversé au budgetde l'Etat.

xA part ça, tout va bienLors du scrutin visant à élire lesnouveaux députés parlementairesd'Islande, Jon Gnarr, maire de lacapitale de l'île, Reykjavik, n'a pus'empêcher de faire parler de lui enarrivant dans le bureau de

vote...déguisé en Jedi. Plus précisé-ment, c'est le personnage d'ObiWan Kenobi, issu de la saga StarWars que l'élu a souhaité imiter.Une stratégie de communicationavec un message caché ? Point dutout. Dans une interview accordéeà un journal local juste après sonvote, le premier magistrat deReykjavik, ancien comédien etpunk-rocker a déclaré s'être habilléen Jedi « juste pour que tout lemonde puisse découvrir [son] côtéamusant ». Maire depuis 2010, lecurieux personnage s'était alors faitélire sans programme et avec uneunique promesse : celle d'apporterun ours polaire au zoo de la ville.Que la Force soit avec lui...

xUn coup dans le nezScott Napper est un biochimisteenseignant dans l'université deSaskatchewan, dans l'Ouest cana-dien. Jusque là tout va bien. Saufque son dernier projet vise à recon-naître l'utilité de manger ses crottesde nez pour renforcer son systèmeimmunitaire. Là d'un coup, çadevient louche. Le scientifique aainsi récemment rendu public unprojet visant à étudier l'effet del'absorption du mucus nasal parvoie orale, afin de voir si celui-cipermet de lutter plus efficacement

contre les invasions microbiennes.Même dit avec de jolis mots ça n'endevient pas sexy pour autant.Lucide, le canadien reconnaît quela phase la plus dure pour validerson hypothèse sera de trouver desvolontaires pour tenter l'expéri-ence...

xBesoin d'un délai ?Qui a dit que Pôle Emploi n'étaitpas disposé à faire un effort pourses inscrits traversant quelques dif-ficultés financières ? Certainementpas cette demandeuse d'emploiayant touché il y a plusieurs moisun trop perçu de 2 648 euros. Afinde rembourser cette somme due,l'agence nationale pour l'emploi luia proposé un échelonnement men-suel, à raison d'un centime d'europar mois. Soit, en respectant à lalettre l'échéancier, un rembourse-ment prévu pour s'achever d'ici plusde 22 000 ans ! La proposition dePôle Emploi, bien que surprenante,est en tout cas bien réelle, le cour-rier reçu par la demoiselle au chô-mage précisant bien qu' « aprèsexamen du dossier, nous avonsdécidé de récupérer cette sommepar retenues de 0,01 euro par moisjusqu'à extinction de la dette encours. »

Coup d'œil sur le monde

xVoyage en ballonCette semaine a été riche en actualité footballistique. Et à laveille de la 36e journée de Ligue 1, souhaitons d'abord ici auxRémois de faire encore un pas vers le maintien à Lille, et auxTroyens de continuer à nous faire croire au miracle ; qu'ilsmarchent sur l'eau (!) à Ajaccio. Mais avant ces échéances quinous intéressent particulièrement, l'histoire du ballon rondretiendra peut-être que cette semaine a été celle de la transi-tion. D'un côté, l'un des derniers gardiens du temple, Sir AlexFerguson, annonce son départ en retraite. Il a parfois irrité,mais quel éleveur de champions ! Sans jamais perdre de vuel'idée qu'en jouant bien, Manchester United gagnait souvent àla fin. De l'autre côté, il y a le football français, en tout cas unegrosse partie. L'affaire de l'épaule de Leonardo contre l'arbitreCastro, déjà. Mais là, je me méfie. En 1998, tout le mondeavait vu l'erreur de l'arbitre d'un Brésil - Norvège, coupabled'avoir sifflé un penalty inexistant. Tout le monde, sauf unecaméra, qui avait donné raison à l'arbitre. Si ça se trouve, c'estl'arbitre qui s'est jeté contre le dirigeant du PSG... Ensuite,pourquoi diable les Bleus de 2010 ne seraient pas montés dansle bus quand on voit qui dirige ? Monaco remonte en élite,d'autres clubs jalousent l'avantage fiscal, alors les instancesréclament un déménagement du siège social. Sinon, c'est 200millions ! Mais d'après la FFF, c'est Monaco qui a proposé unchèque pour qu'on n'appelle pas les déménageurs. C'est pasmoi, c'est lui ! En attendant, les dirigeants du football françaisoublient totalement, d'une part, qu'il existe des accords poli-tiques entre la France et la Principauté, et que le football passeaprès, et puis en forçant Monaco à déménager, le foot françaisrisque d'exposer son règlement à la législation européenne quidit clairement (article 48 du Traité de Rome) qu'une société estlibre de s'installer dans un autre Etat européen dans le but debénéficier d'une législation avantageuse. Chiche, on y va, ettous les clubs de L1 déménagent qui en Suisse, qui auLuxembourg, qui à... Monaco ! Dernière chose : avec la qua-lification d'Evian pour la finale de la Coupe de France, j'auraispu prédire que Troyes en ferait autant, pour nous offrir des jeuxde mots à mourir de rire jusqu'à la fin du mois (finale le 31mai). Mais la prédiction ne vaut rien : l'adversaire de Troyes, endemi-finale, c'est Bordeaux, et les jeux de mots buvablesmarchent aussi. Tony Verbicaro

Vendredi9°13°

La météoSamedi

5°12°

Lundi7°14 °

Mardi9°17 °

Vendredi 10 mai Samedi 11 mai Dimanche 12 mai

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

Dimanche7°13°

Mercredi5°16 °

Page 3: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

L'enfant du pays, devenu célèbregrâce à son coup de crayon inégalable, était l'invité d'honneurdu Printemps du Jazz, à Châlons.Rencontre avec MonsieurJean Cabut, un dessinateur au grand cœur.xC'est à vous que l'on doit, cette année, levisuel du Printemps du Jazz. Vous y faitesswinguer deux personnages qui vous sontchers, mais aussi les lions de l'Hôtel de Villede Châlons.... Un mot sur cette illustration ?Lorsque j'étais au lycée Bayen, un de mescopains se faisait surnommer « le GrandDuduche ». Il s'appelait « Duché ». Et j'en ai faitce personnage. La fille qui danse à ses côtés avraiment existé aussi. Elle s'appelait Catherine.C'était la fille du proviseur, àEpernay. L'établissement n'é-tait pas encore mixte. Elle étu-diait à l'école de filles, et nousdans celle de son père. J'étaisamoureux d'elle à l'époque, comme tout lemonde d'ailleurs. Mais on ne la voyait que deloin, lorsqu'elle venait en salle des profs. Quantaux lions... Je ne connais pas d'autre ville queChâlons avec de telles statues face à la mairie.J'ai encore une photo de moi à deux ans, sur ledos d'un des lions. Tous les mômes le faisaient !Plus tard, en sortant du lycée, on se retrouvaitsouvent sur les marches de l'Hôtel de Ville. C'estun peu à Châlons ce que sont les marches de

l'Opéra à Paris, non ?

Que vous inspire cet événement musical, sonambiance ?Beaucoup de nostalgie, des souvenirs touchants.Je n'ai connu le Printemps qu'à sa deuxième outroisième édition. Mais mon frère pourrait vousparler du tout premier, il y était ! C'est sympa demarquer le printemps par l'arrivée du jazz enville. C'est une musique lumineuse, un symbolede la joie de vivre, de la résurrection.

Une sélection de vos oeuvres a également étéexposée à l'Hôtel de Ville. Elles proviennentdes collections de plusieurs de vos fans. Unsouvenir en particulier ?C'est étonnant de voir que des gens aient gardétout ça si longtemps. Rendez-vous compte, ça vafaire 50 ans pour certains documents ! On ytrouve des caricatures que j'avais faites lorsque

je travaillais à l'Union, de1954 à 1962. C'est unechance d'avoir pu démar-rer chez eux. Avant cela,

je me rendais chaque mois au conseil municipal,pour caricaturer les élus. J'ai réalisé l'un desdessins exposés en 1953, pour la foire-expo, quise tenait à l'époque au jard. J'y étais allé en bicy-clette mais les deux-roues étaient interdits. Je mesuis fait poursuivre par un flic que j'ai réussi àsemer dans la ville. Manque de bol, il connais-sait mon père, et il était chez moi avant que j'ar-rive !

Vous dédicacez aujourd'hui le coffret « LeJazz de Cabu Keep Swinging ». Et y adressezdes clins d'oeil à Ray Charles, DukeEllington, ou encore Louis Amstrong. Quelest votre titre « coup de cœur » ?Ce coffret était une belle occasion de dessinerces artistes et de leur rendre hommage.Beaucoup de dessinateurs aiment croquer lejazz. J'ai une préférence pour les grandsorchestres, très graphiques. J'ai découvert le jazzavec Cab Calloway. Je les ai vus jouer au Veld'Hiv de Paris, en 56. Un concert mémorable etun chanteur au swing incomparable ! Mon coupde cœur : « Minnie the Moocher ».

Vous avez apporté votre contribution au livre « Châlons-en-Champagne, Capitale » entémoignant de vos tendres années dans cetteville. Si Châlons était capitale, de quoi leserait-elle à vos yeux ?Vous me posez une colle... La capitale du jazz,c'est plutôt la Nouvelle Orléans. Ce n'est peut-être pas une capitale, et c'est peut-être aussi bien! Les capitales sont stressantes... Mieux vaut queChâlons reste une préfecture, c'est très bien aussi! Je trouve en tout cas la ville plus belle qu'il y a20 ou 30 ans. J'ai beaucoup profité de Châlonsplus jeune, j'y ai découvert la vie. Le Beauf, unautre de mes personnages, était le patron dubistrot situé place du marché. Un archétype,selon moi. Je me suis rendu compte qu'à Parisaussi, il y avait d'autres patrons qui lui ressem-blaient.

Propos recueillis par onia Legendre

Interview - Cabu

« J'ai découvert la vie à Châlons »

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Cabu est revenu dans sa ville natale pour une séance de dédicaces et d'échanges avec ses fans © l'Hebdo du Vendredi

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De nombreux Châlonnaisdans les dessins de Cabu

Hot Swing Orchestra

Souvenirs de leurpremier PrintempsMichel Cabut, le frère du dessinateur,est aussi le batteur du Hot SwingOrchestra, un groupe habitué duPrintemps du Jazz. « Nous avons jouédès la première édition. C'était assezmarrant. On ne savait pas trop où onallait, mais les organisateurs nous ontd'office fait confiance. » Et si l'effer-vescence du festival n'était pas aussiprobante qu'aujourd'hui, la bonneentente entre commerçants et musi-ciens s'est rapidement créée. « Evidemment, le jazz, ce n'est pas durap, il fallait trouver son public. LePrintemps ne durait qu'une journée etdemie, et n'attirait pas beaucoup demonde. Mais déjà à l'époque, nousallions jouer dans les rues pour ani-mer la ville. Et déjà à l'époque, nousavions fait un boeuf à la Bourse avecun autre groupe. Une ambiance vrai-ment conviviale ! »Au banjo, Philippe se réjouit de voir àquel point l'événement s'est déployé.« Avant, en arrivant chez les com-merçants, nous devions leur expliquerpourquoi nous étions là. Maintenant,ils nous attendent, et le public enredemande ! » A l'année prochaine,donc ? « Bien sûr ! On connaît mêmedéjà nos dates et les endroits où nousnous produirons ! »

S.L

Page 4: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

xAprès la prestation téléviséede Benoist Apparu face à Jean-Luc Mélenchon, lors de l'émis-sion Des paroles et des actesdu 25 avril dernier sur France2, Daniel Garda, le secrétairegénéral de l'union locale CGTde Châlons, a adressé audéputé de la Marne une lettreun brin cynique : « Vous avezaffirmé votre combat avec lessalariés de Grantil sur lemaintien de leurs emplois àChâlons. L'union locale CGTs'étonne de votre interventionréelle dans cette lutte. Pourpreuve, vous avez dernière-ment voté à l'Assembléenationale la transposition del'accord sur l'emploifavorisant les licenciements (loi dérivée de l'accord national interprofessionnel signé par leMedef et la majorité des syndicats de salariés, mais pas par la CGT, ndlr). Pour autant, votresoi-disant combat avec la CGT pour les Grantil nous a interpellés. Nous vous proposons ainside vous compter parmi nos militants CGT. » Un bulletin d'adhésion au syndicat figurait dansl'enveloppe.Au cours du débat, Benoist Apparu avait fait référence à l'entreprise Grantil. « Je souhaitaisdémontrer au président du Parti de gauche, exemple à l'appui, qu'une politique de rassemble-ment était bien plus efficace qu'une politique, que sa politique, de division. Le rassemblement,chose dont nous avons su faire preuve avec les Grantil, est un leitmotiv auquel je tiens », arépondu Benoist Apparu à l'union locale CGT, terminant sa missive ainsi : « Le coup de pubpolitico-politicien, dont vous vous fendez via cette lettre, je vous le laisse à vous, l'union localeCGT. »

Tony Verbicaro

On aura du mal à faire plus proche... © l'hebdo du vendredi

Correspondance

Benoist Apparu à la CGT ? Quand même...

xQuand 75% des Français désapprouvent, disentles sondages, l'action du Président de laRépublique, Alain Goze, le président de l'associa-tion la Nouvelle force pour Châlons, conseillermunicipal d'opposition, affirme et affiche son sou-tien. Dans une tribune intitulée « Tenir bon ! », iladmet que « chaque jour qui passe, depuis l'élec-tion de François Hollande voit l'expression de l'im-patience, du rejet, de la frustration, de la colère etde la provocation », rejette la faute sur « des médiasqui amplifient et parfois manipulent l'information »et rappelle qu'il y a un an, « les Français se sontexprimés en priorité non pas pour le programmeprésenté par François Hollande pour « redresserla France » mais pour « licencier » NicolasSarkozy ».Pourtant, poursuit Alain Goze, « si on relit atten-tivement ce programme et si on réécoute les dis-cours prononcés par le candidat, au-delà de la pas-sion et du rêve collectif propre à chaque campagne,jamais François Hollande n'a promis au Françaisde « raser gratis ». Bien au contraire, il n'a cesséde dire que la situation politique, économique etsociale de notre pays imposerait des efforts pourchacun mais qu'il veillerait à ce que ceux-ci soientpartagés et se fassent au nom de la justice sociale(....) Je suis de ceux qui pensent qu'il faudra aumoins deux ans avant de voir les premiers effetspositifs des réformes structurelles économiques etsociétales engagées par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et au minimum la durée du quin-quennat pour remettre notre pays sur la voie d'unecroissance durable ». T.V

François Hollande, un an à l'Elysée

Alain Goze écritson soutien

N°218 du 10 au 16 ma i 2013

www.lhebdoduvendredi .comociété4 xSOfficiels, porte-drapeaux, anciens com-battants, armée, harmonie municipale,etc. Comme chaque année, à Châlons,la Victoire du 8 mai 45 a été commémorée en grande pompe. Une cérémonie des plus solennelles,pour ne pas oublier...x« Aujourd'hui, plus que jamais, nous devonssoutenir notre armée et ses soldats, garants de notresécurité et de notre liberté, comme ils l'ont été àl'époque. » Ces propos sont signés Bruno Bourg-Brocet concluaient le discours du premier magistratprononcé en l'honneur du 8 mai 45. Malgré la pluie,de nombreux spectateurs ont assisté à la traditionnellecérémonie. Certains pour la splendeur du défilé,d'autres pour se recueillir.Placée au premier rang pour ne pas perdre une miette,Andrée, 85 ans, en est déjà à sa troisième cérémoniede la matinée. « J'ai fait celles de Mourmelon-le-Grand et Mourmelon-le-Petit avant de venir surChâlons. Celle-ci rassemble plus de monde. C'est trèsréussi ! » Pour avoir vécu la Libération et la Victoire,elle fait partie de ceux qui n'oublieront jamais. « J'avais environ 17 ans. Je voisencore De Gaulle, debout dans sagrande voiture, nous faire de grandssignes. C'est resté gravé là ! Et les Américains ! J'aimême été photographiée sur un de leurs chars. Je tra-vaillais avec les femmes américaines au camp deMourmelon. L'une d'elles m'avait donné une jupe.Alors de revoir ces uniformes... tous les souvenirs

remontent ! » Et de confier, très émue : « Mon mari afait deux campagnes en Indochine. C'est aujourd'huima fille qui porte le drapeau et le képi de son papa. »Cette année, deux élèves du collège Saint-Etienne ont lu le message de l'union fédérale des anciens com-battants devant le Monument aux Morts. C'était

aussi la première fois que le 1er Régiment d'Artillerie deMarine, arrivé à Châlons en

juillet dernier, participait au 8 mai. « Une date parti-culièrement importante pour nous », dixit le ColonelVaglio, commandant le 1er RAMa. « Nous avons étéle 1er Régiment d'Artillerie des Forces FrançaisesLibres, et l'un des rares régiments de France nommé

Compagnon de la Libération. Je suis très content dela manière dont cette cérémonie s'est déroulée. »À noter également, aux côtés des armées et de l'har-monie municipale, la présence de l'association châlon-naise Marne Memory 44, et sa reconstitution de l'ar-rivée des troupes américaines, place Foch. « Noussommes des passionnés de l'histoire », expliqueStéphane Braze, le vice-président, alias CapitaineNix. « Les half-tracks que vous avez pu voir défilerdatent de 1944 et 47. Notre présence à cette commé-moration est importante. Il faut transmettre auxjeunes ce qu'il s'est produit il y a près de 70 ans. Carl'avenir se construit aussi dans le passé. »

Sonia Legendre

Commémorations

Il y a 68 ans, un 8 mai...

Le traditionnel défilé du 8 mai 45, très apprécié des Châlonnais © l'Hebdo du Vendredi

xUn coup de main pour les déclarations d'impôtsAfin d'aider les administrés dans leurdémarche de déclaration des revenus,l'Association pour la promotion de la gestionappliquée du lycée Jean Talon proposeplusieurs permanences d'aide gratuites.Rendez-vous dans le hall de l'Hôtel de Ville(place Foch à Châlons) mardis 14 et 21 maide 13h30 à 18h, mercredis 15 et 22 mai de9h à 12h.

xPermanences d'aide aux déclarations de revenusEn complément du traditionnel accueil dansses centres marnais, la Direction régionaledes Finances Publiques propose des perma-nences extérieures pour renseigner les con-tribuables et les accompagner dans leurdémarche de déclaration des revenus 2012.Mairie de Sarry : mercredis 15 et 22 mai de13h30 à 17h et vendredi 17 mai de 13h30à 16h. Mairie de Châlons-en-Champagne :mardis 14 et 21 mai de 13h30 à 18h, mer-credis 15 et 22 mai de 9h à 12h. Mairie deFère-Champenoise : lundi 13 et jeudi 23mai de 9h à 12h. Mairie de Montmirail :mercredi 22 mai de 9h à 12h. Mairied'Anglure : jeudi 16 mai de 14h30 à 16h30.Des permanences adaptées aux personnessourdes et malentendantes sont égalementprévues dans plusieurs SIP (Services desImpôts des Particuliers). SIP de Châlons (Citéadministrative Tirlet) : mardi 14 et jeudi 23mai de 9h30 à 11h30, vendredi 17 mai de14h à 16h. SIP d'Epernay (21, rue du Moulinà Vent) : jeudi 16 mai de 10h à 12h. SIP deReims (136, rue Gambetta) : lundi 13 maide 9h à 11h et jeudi 16 mai de 14h à 16h.

xRelevés des compteurs d'eau : alerte aux faux agents !Pour s'introduire au domicile des administrésà leur insu, des personnes mal intentionnéesse feraient passer pour des agents munici-paux chargés de relever les compteursd'eau. La Ville de Châlons appelle les habi-tants à la plus grande prudence. Seuls lesagents munis d'une carte professionnellesont habilités à réaliser ces relevés. Ils nesont en aucun cas mandatés pour purger lesrobinets, comme le prétendent les usurpa-teurs.

xLe joli mois de l'Europe en Champagne-ArdenneSpécialement affrété par la Préfecture derégion, le Conseil régional, la Direccte, laDraaf et le Crij, un bus aux couleurs del'Europe sillonnera la Champagne-Ardennedu 13 au 18 mai. L'idée, expo et animationsludiques à l'appui : lever le voile sur les pro-jets exemplaires soutenus par les Fondseuropéens en région, et favoriser leséchanges autour de la citoyennetéeuropéenne. Le véhicule fera escale àChâlons le mercredi 15 mai de 9h à 14h aulycée Jean Talon, puis de 15h à 19h placeFoch.

xParlez de l'homophobie à l'écoleDans le cadre de la Journée Mondiale con-tre l'homophobie, la mission Égalité del'URCA et l'Association Ex-Æquo proposerontdeux projections et une table ronde sur lethème « Parler de l'homophobie à l'école »mercredi 15 mai à 13h15 à l'amphithéâtrede l'IUFM (rue Clément Ader à Reims). Laséance est gratuite et principalement des-tinée aux professeurs du premier et seconddegré de l'académie de Reims.

En Bref

Défilé et reconstitution

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N°218 du 10 au 16 ma i 2013

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Ouvert le 20 mai

ociété5 xSCe dimanche, un nouveaurendez-vous mensuel rejoin-dra le vivier des animationsen coeur de ville : la Halledes Arts. Preuve que lesassociations châlonnaisesdébordent de bonnes idées,et que la municipalité lessoutient.xCommerçante châlonnaise de longuedate, Marie Gié défend avec ferveur lecentre-ville et toutes les initiativesdédiées à le dynamiser. Car c'est un fait,pour y attirer les gens, il faut d'abordleur proposer des choses à voir et àfaire. « J'ai découvert la Place des Artsà Strasbourg, où se retrouvent de nom-breux peintres et artisans. Je suistombée sous le charme de ce concept etson ambiance. » Très vite, Marie ima-gine comment la manifestation pourraitse décliner à Châlons et partage sonidée avec les membres de l'associationGraines de Champagne,dont elle fait partie. « Avant toute chose, ilfallait trouver un endroitpour accueillir les créateurs. Abrité,idéalement. Etant donné que le marchédu dimanche matin ne s'étend pas sur

toutes les Halles, nous avons demandéà la municipalité si nous pouvionsutiliser la place libre. L'adjointe à l'a-nimation du centre-ville, Elisa Schajer,s'est montrée très enthousiaste. » Leprojet séduira également Bruno Bourg-

Broc. « Il a acceptéde nous confier lelieu, et souhaitaitmême voir l'événe-

ment démarrer le plus tôt possible ! »Il faut dire que le mois de mai se prêtevolontiers à ce genre d'animation. Entre

le marché, les balades en barque, lesconcerts de Musiques sur la Ville et, cedimanche, la Halle des Arts, lesChâlonnais auront de quoi occuper leurtemps libre dominical. « Cette premièreédition rassemblera une quinzaine de créateurs, membres de Graines de Champagne », précise SylvieSadowczyk, présidente de l'association.« Notre devise : proposer ce qu'on netrouve pas dans les commerceshabituels, et mettre en avant le travaildes talents régionaux. On espère

fidéliser les gens grâce à cette « nou-velle boutique », en leur permettant dedécouvrir des choses différentes chaquemois. » Sur place, les démonstrationsoffriront une approche originale desmétiers artisanaux. Entre autresexposants : une céramiste, plusieurspeintres, une costumière inspirée de l'artmédiéval et spécialisée dans les corsets,une peintre sur porcelaine blanche, descréatrices de bijoux, un artisan textile,etc. Le tout saupoudré des inventionsculinaires de Marie, évidemment !Artiste peintre animalier et illustratrice,Audrey Migeotte dévoilera aussi unequinzaine de ses oeuvres, « ainsi quedes produits en bois conçus avec unartisan : des sous-verres, une boîte àmusique, un jeu de Memory, etc. Jedonne régulièrement des cours dedessin sur Châlons. Les visiteurs pour-ront s'essayer gratuitement à la tech-nique du pastel. L'endroit est accessibleet bien situé, j'espère que le public vien-dra nombreux ! »

Sonia LegendreHalle des Arts - Dimanche 12 mai de10h à 19h - Marché couvert de Châlons- Entrée libre / Renseignements au 0686 63 58 15 - Prochain rendez-vous ledimanche 9 juin

Après la Place des Arts à Strasbourg, la Halle des Arts à Châlons, cedimanche puis tous les mois ! © DR

Une autre approchedes métiers artisanaux

Animation en centre-ville

La Halle des Arts, première ! xLes paniers fraîcheur revien-nent en gare de ChâlonsÀ compter du 16 mai, tous les jeudisde 17 h 30 à 19 h 30, l'opérationPanier Fraîcheur revient en gare deChâlons-en-Champagne. Née l'andernier d'un partenariat entre SNCF,Gares & Connexions et la Chambred'Agriculture de la Marne, ce disposi-tif permet aux usagers des trains de sefournir facilement en légumes locaux,frais et de saison, aux heures deretour au domicile. Cette année, Le Panier de l'Astucier, maraîcher à Somme-Tourbe, proposera sespaniers.xLevé de rideaux sur les talents locauxL'opération « Mon quartier a du talent » est officiellement lancée.Toutes formes d'expression artistiqueconfondues (chant, danse, cirque,street art, graff, théâtre, slam, etc.), leshabitants de Cités en Champagnepeuvent se présenter, seuls ou engroupe, peu importe leur âge, auxgrands castings des samedis 18 maiet 1er juin, de 9h à 12h et de 14h à18h (10, rue de Normandie àChâlons). Les candidats disposerontde cinq minutes chrono pour conva-incre le jury. Six lauréats auront lachance de se produire sur scène lorsde l'animation « Un été aux Jards »,puis le 28 septembre, à l'occasion dela fin des travaux de rénovationengagés sur le quartier de la Bidée.Date limite d'inscription : vendredi 31 mai.Renseignements au 03 26 64 30 73.

En Bref

Page 6: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

N°218 du 10 au 16 ma i 2013

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ociété6 xSLes crues qui inquiètent le département de l'Aube depuislundi ont épargné Troyes, hier, qui enregistrait son pic de crue. Le niveau de la Seine est trèsélevé et une décrue devraits'amorcer aujourd'hui.xCe long pont de mai n'est pas de tout repospour tout le monde. « A Troyes et dans l'ag-glomération le pic de crue a été atteint et la si-tuation est stabilisée. On observe encorequelques remontées de nappes phréatiques quiont entraîné des inondations de caves. Nouscontinuons à surveiller les 14 kilomètres dedigues dans l'agglomération », indiquait ledéputé maire de Troyes, François Baroin, hiersoir lors d'un point presse.Pas moins de 3 000 pompiers sont mobilisés,ainsi que des policiers et gendarmes depuislundi quand le département de l'Aube a étéplacé en vigilance orange. Les deux lacs réser-voirs de la Seine et de l'Aube sont pleins et nejouent plus leur rôle. « C'estune situation exceptionnellepour cette période. Les lacsont atteint leur capacitémaximale ce qui fait que lesdébits en amont vont tout desuite en aval » précise Patrick Glasser, directeurd'exploitation des grands lacs de Seine. Alorstout le monde prend des précautions.

Mardi, à Troyes, dans une impasse qui longe unbras de Seine, la surveillance du cours d'eau estmaximale. « C'est un point qui risque de débor-

der », admet Alex Michaud,des services techniques de laville, « il y a 1,50 mètre deplus que la normale. Notrerôle est de surveiller ce niveaud'eau et vérifier que les digues

tiennent bon ». Non loin de là, des riverains dis-cutent. Christine et Pascal, eux, on déjà pristoutes leurs précautions : « On a monté les

meubles, on les a entassés les uns sur les autres.On a mis les chiens et nos voitures à l'abri chezma mère ».À Buchères, « l'eau, on ne l'arrête pas »Malheureusement, dès mardi matin, des habi-tants de Buchères, une commune de l'ag-glomération, se sont réveillés les pieds dansl'eau. Une trentaine d'habitations d'un lotisse-ment a été évacuée dès 6 heures du matin par lespompiers de la commune. « On tapait chez lesgens pour leur dire que l'eau était en train d'ar-river, et c'est arrivé plus tôt que prévu.

L'intervention consistait à les évacuer vers lasalle des fêtes de Buchères où la Croix Rougeles attendait », souligne Xavier Malherbe, chefdes pompiers de la commune. A l'entrée de cequartier, une entreprise de transports a été lit-téralement submergée ainsi que la distillerieDislaub, classée Seveso 2, en partie inondée.« Le pire, c'est que la veille, nous avons regardévers 22 heures dans le jardin, il n'y avait rien. A6 h 30, pas grand-chose encore et à 8 heures, çaa monté d'un coup. On ne pouvait plus passer etmalheureusement, l'eau, on ne l'arrête pas »témoignent des sinistrés, les traits tirés. Lesbottes aux pieds, ils veulent retourner « voir » etse préparer au pire. Mais un pompier les en dis-suade. Il y a beaucoup de courant et l'eau necesse de monter. On la voit s'engouffrer au loindans les caves des habitations et inonder lesjardins et les champs.À Troyes, deux gymnases pouvant accueillir850 personnes ont été réquisitionnés pour unehypothétique évacuation. Hier soir, ce dispositifa été levé.Après une troisième nuit de surveillance, où onattendait une nouvelle hausse de 8 cm du niveaude la Seine, la ville de Troyes semble avoir étéépargnée. Dans un communiqué, la préfectureindiquait hier « un début de décrue légère entreCourtenot et Saint-Julien-les-Villas mais lephénomène de remontée de nappes phréatiquesest toujours visible. » Si toutefois des badaudsétaient tentés...

Géraldine Pion

Buchères, dans l'agglomération de Troyes, a été particulièrement touchée. © l'hebdo du vendredi

À Buchères, « l'eau, on ne l'arrête pas »

Intempéries - Crues

Troyes épargnée mais l'Aube toujours en vigilance

Page 7: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

NOUS, MAIRE DE LA VILLE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE,

VU les dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales ;VU les dispositions du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques ;VU le Code de la Voirie Routière, notamment ses articles L. 141-2 à L.141-7et R.141-4 à R.141-10 ;

VU la délibération du Conseil Municipal n° 2013-066 du 04 avril 2013 relative au projet de dé-classement du domaine public communal dʼune emprise en nature dʼespace vert entre la rueCancale et lʼavenue Pierre Semard ;

CONSIDÉRANT quʼil convient de procéder à la désaffectation etau déclassement de ces emprises du domaine public avant cession ;

CONSIDÉRANT la délibération en date du 26 novembre 2012 par laquellela Commission Départementale a arrêté, pour l'année 2013, la liste d'aptitude aux fonctionsde commissaire-enquêteur.

ARRÊTONS

Article 1 : Le projet ci-après désigné est soumis à une enquête destinée à recueillir les obser-vations du public, à savoir :

Projet de déclassement du domaine public communal :Emprise dʼenviron 800 m² à usage dʼespace vert, à détacher du domaine public communal, non cadastré section CM ;

Article 2 : Les dossiers mis à l'enquête comprennent :La délibération du Conseil Municipalun plan de situation

Article 3 : Les pièces du dossier ainsi que le registre d'enquête seront déposés en Mairieà l'accueil du service Urbanisme-Foncier et Gestion Locative, 1 rue des Fripiers à Châlons-en-Champagne, pendant vingt-trois jours ouvrables du 30 mai au 1er juillet 2013 inclus de8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 (sauf les samedis et dimanches) afin que chacun puisseen prendre connaissance et faire enregistrer ses observations éventuelles.

Article 4 : Madame Jacqueline PETITCOLIN, Fonctionnaire publique territoriale, domiciliée12, impasse de La Fontaine 51240 CHEPY, est désignée comme Commissaire-enquêteur.

Article 5 : Le Commissaire-enquêteur se tiendra à la disposition du public en Mairie au ServiceUrbanisme-Foncier et Gestion Locative, 1 rue des Fripiers, pour recevoir le cas échéant lesdéclarations et observations des intéressés sur les projets décrits ci-dessus :

- de 09h00 à 11h00, le jeudi 30 mai 2013, jour dʼouverture de lʼenquête,- de 14h30 à 16h30 le jeudi 20 juin 2013,- de 14h30 à 16h30 le lundi 1er juillet 2013, jour de clôture de l'enquête,

Les observations formulées par écrit peuvent être adressées par la Poste à la Mairie de Châlons-en-Champagne, mais de manière qu'elles puissent parvenir avant la clôture de l'enquête.

Article 6 : l'expiration du délai fixé à l'article 3, le registre d'enquête sera clos, côté et paraphépar le Commissaire-enquêteur. Celui-ci disposera alors d'un délai d'un mois pour transmettreà Monsieur le Maire les dossiers et ses conclusions.

Article 7 : Le présent arrêté sera affiché à la porte de la mairie 15 jours avant l'ouverturede l'enquête et publié par tout autre procédé en usage dans la Commune de Châlons-en-Champagne. Une copie de la publication dans la presse de cet arrêté sera annexée au dossiersoumis à lʼenquête avant lʼouverture de celle-ci.

L'accomplissement de cette formalité sera constaté et justifié par un certificat du Maire.Fait à Châlons-en-Champagne, le 3 MAI 2013

Le Maire,Signé

Bruno BOURG-BROC.

ARRÊTÉ DU MAIREOUVERTURE DʼUNE ENQUÊTE PUBLIQUE

NOMINATION DʼUN COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

Direction Générale AdjointeAménagement – Développement

EnvironnementService Urbanisme

Foncier et Gestion Locative

OBJET : Ouverture dʼune enquête publique – Nomination dʼun Commissaire-enquêteurN° ARR-2013-VIL-1346

ociété7 xS www. lhebdoduvendredi .comN ° 2 1 8 du 10 au 16 mai 2013

Venu sur les lieux de la catastrophe,vendredi, le ministre délégué à laVille, François Lamy, a tenu àapporter le soutien de l'Etat aux vic-times. Il a surtout annoncé que desfonds seraient débloqués pour réha-biliter ou reconstruire les immeublesde l'allée Beethoven.xCinq jours après la catastrophe qui a coûté lavie à trois personnes, François Lamy, ministredélégué à la Ville, était vendredi sur les lieux dudrame. Accompagné par la maire de Reims, ils'est d'abord rendu au pied de l'immeuble enruine où il a pu constater l'ampleur de l'explo-sion survenue dimanche 28 avril. Le ministre aensuite visité un appartement situé juste enface, avant d'aller salle Rossini afin d'échangerquelques mots avec les victimes encore enattente d'un relogement. Ces dernières ontapprécié le geste et plus globalement lamanière dont elles ont été accompagnéesdepuis le drame « Ça soulage de voir le mi-nistre, assure ce père de famille. C'est impor-tant pour nous de recevoir le soutien de l'État.On se sent moins seuls. On se sent aidés et çanous donne du courage. D'ailleurs, depuisdimanche, il n'y a rien à redire. On s'occupe denous 24h sur 24. Il faut juste être patient et

attendre qu'on nous propose un logement. On aconscience que tout ne peut pas se faire d'uncoup de baguette magique ». En effet, cette vi-site ministérielle n'efface rien. Il faudra dutemps pour oublier. « Je suis venu réaffirmerauprès des familles traumatisées par ce dramema solidarité et celle du gouvernement, adéclaré François Lamy, mais aussi m'assurerque les opérations de relogement sedéroulaient bien. C'est le cas. Les familleselles-mêmes ont souligné la rapidité aveclaquelle elles ont été relogées et la méthodehumaine employée par le bailleur ». Mais leministre délégué à la Ville n'est pas venu àReims juste pour le symbole. « J'ai pu cons-tater la réhabilitation de ces immeubles datantde 1958 en visitant un appartement similaire.Après le drame de dimanche, la question sepose sur leur restructuration lourde ou sur leurdémolition. Ce choix se fera entre le bailleur, laVille et les habitants. Je souhaite qu'une déci-sion soit prise d'ici à la fin juin afin que lesfonds nécessaires soient débloqués auprès del'agence nationale pour le renouvellementurbain dans le cadre du plan ANRU 1 ». Cen'est pas un coup de baguette magique, mais uncoup de pouce plus que bienvenu pour l'ensem-ble des acteurs : la ville de Reims, le bailleur etles habitants.

Julien Debant

Lors de la marche blanche, les proches des victimes ont pu déposer des gerbes de fleurs surles décombres des logements soufflés par l'explosion. © l'hebdo du Vendredi

Explosion d’un immeuble à Wilson

Le ministre promet l'aide financière de l'Etat

Une marche blanche digneUn peu plus de 500 personnes se sont réunies dimanche 5 mai en début d'après-midi pour unemarche blanche afin de commémorer la mémoire des victimes de l'explosion d'un immeuble del'allée Beethoven, quartier Wilson à Reims. Une semaine plus tôt, l'explosion de l'extrémité d'unedes trois barres d'immeubles de l'allée Beethoven explosait, faisant trois morts et 14 blessés, dontun grave, et plusieurs dizaines de sinistrés. Ce dimanche, l'heure était au recueillement. Organiséepar des habitants du quartier, la marche blanche a réuni un cortège de 300 à 400 personnesentre le parking de l'Intermarché du quartier et le terrain synthétique de football situé près de l'im-meuble frappé par l'explosion. Au point d'arrivée, d'autres ont rejoint les manifestants pour unlâcher de ballon précédé d'une minute de silence. Les organisateurs avaient appelé les participantsà se vêtir de blanc et à manifester dans le calme, dans un esprit apolitique ; ce qui fut respecté.Adeline Hazan et quelques conseillers municipaux se sont joints à cette marche blanche. Les plusdurement frappés par la tragédie, ceux qui ont perdu quelqu'un, et quelques blessés, dont les stig-mates étaient encore visibles, figuraient en tête de cortège. À l'issue du rassemblement, lepérimètre de sécurité a été ouvert pour permettre aux proches des victimes de déposer des gerbesde fleurs sur les décombres des dix logements soufflés par l'explosion. T.V

Page 8: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

N°218 du 10 au 16 ma i 2013

www. lhebdoduvendred i .comPolitique8 xFront national

Florian Philippot motive les troupesEn pleine « tournée des fédéra-tions », le vice-président du Frontnational en charge de la stratégieet de la communication, FlorianPhilippot, a rencontré les militantsmarnais. L'heure du bilan, maissurtout des préparations. Et le parti semble plutôt confiantpour les prochaines échéancesélectorales.

xÀ moins d'un an des élections municipaleset européennes, le FN a repris son bâton depèlerin pour rassembler et motiver les mili-tants. Objectif : l'investiture des têtes de listesbien sûr, mais aussi la restructuration du partiaux quatre coins de l'Hexagone, notamment enzones rurales. Au moment même où FlorianPhilippot faisait étape à Châlons, accueilli parla fédération marnaise et Pascal Erre, le secré-taire départemental, Marine Le Pen se trouvaitdans le Lot-et-Garonne. « Sur les terres deJérôme Cahuzac », a remarqué le vice-prési-dent, avant d'interroger,un an après les prési-dentielles : « Le change-ment, c'est pour quand ?Il n'y a pas vraiment dedéception de notre part, car nous n'attendionsrien de ce gouvernement. Mais on assiste à

une continuité navrante vers le bas. Où est leFrançois Hollande qui devait faire de la

finance son principal adver-saire ? »Symbole du RassemblementBleu Marine et ferventadmirateur du général De

Gaulle, ce trentenaire convaincu s'estlongtemps impliqué pour le mouvement

chevènementiste, puis rejoignait le FN en2011. « Je travaille depuis 2009 avec MarineLe Pen. Comme elle, je pense que la Francedoit retrouver confiance. Gardons espoir. Cegrand peuple est fort de talents, et notammentde jeunes, qui se mobilisent. Nous allonsretrousser nos manches et y aller. »Tous les indicateurs frontistes sont au vert. « Au niveau national, le parti fédérait

65 000 adhérents en mars, avec plus de 400têtes de listes déjà investies. Nous visons au-delà des 500 listes formées en 1995. D'aprèsles sondages, Marine Le Pen remporte 24 %des intentions de vote et la seconde place duclassement. Un record historique. »Parmi les chevaux de bataille de l'énarque :l'Europe et ses conséquences. Concurrencedéloyale, envol des taxes et des politiquesbudgétaires austères, etc. « Mais puisque c'estun dogme, on continue... Il faut tourner lapage de l'austérité européenne et remettrel'autorité de l'Etat au centre. En réarmant laFrance de frontières économiques, d'une mon-naie unique et d'un Etat capable de restructu-rer les forces de l'ordre, de piloter la réindus-trialisation, de soutenir les jeunes créateurs etles entreprises innovantes, etc. » Et desouligner l'enjeu important des prochaineséchéances, à l'heure où 80 % des loisappliquées en France proviennent de l'Unioneuropéenne, en rappelant l'une des réclama-tions du FN : un grand référendum pour que laFrance quitte l'Europe en 2014. De l'avis dePascal Erre, le triste sort des 162 ex-Grantilaurait pu être évité grâce au protectionnisme.Le n°1 du FN 51 a d'ores et déjà invité FlorianPhilippot à une nouvelle rencontre sur Reims,à la rentrée. Invitation acceptée.

Sonia Legendre

Le vice-président du FN, Florian Philippot, s'est rendu à Châlons lors de sa « tournée desfédérations » © l'Hebdo du Vendredi

Manif pour tous

Ils ne lâchent rien !xEn découvrant une place Foch de Châlons-en-Champagne noire de monde samedi 4 mai,on aurait pu penser que les 1 000 personnesattendues par les organisateurs du collectif laManif pour tous en Champagne-Ardenneétaient au rendez-vous. En réalité, quelque200 personnes étaient venues célébrer unmariage en mairie. Mais on comptait tout demême près de 350 manifestants, convaincusde pouvoir changer la donne via cette nou-velle mobilisation. « Nous sommes là pourfaire entendre la voix de la sagesse auPrésident de la République, nous nelâcherons rien ! », lançait au micro PierrickLevesque, l'un des porte-parole du collectif.Et de répéter inlassablement, rejoint par lavoix des troupes : « Taubira, ta loi on n'enveut pas ! »D'après Michel Cambrelin, autre porte-parole, « il existe des précédents en lamatière, comme le CPE (ndlr : Contrat pre-mière embauche), voté puis annulé. Lemariage est indissociable des droits de filia-tion et d'adoption. Ici, on ne tient pas comptedes intérêts de l'enfant. On réclame le retraitde cette loi et un référendum ».Chemin faisant, les quelques objections desriverains - « Vive le mariage gay ! Fachos !Vive la République ! » - n'ont pas démotivé lecortège. Mais pousseront certains à préciserleur pensée. « Nous ne sommes évidemmentpas contre les homosexuels, assurent Marie-Lorraine et Hervé. Mais cette loi risque de

transformer les enfants en marchandises etles femmes en utérus, comme c'est déjà le casen Californie ou en Belgique. » Pour avoirmanifesté à Paris, Luc est surpris de voirautant de monde sur une mobilisation locale.« Au-delà, je me bats pour redonner descouleurs aux concepts du mariage et de lafamille, et redonner à l'enfant sa place essen-tielle. »Après un défilé « bon enfant » rue de Marnepuis place de la République, une délégation aété reçue en Préfecture. « On nous a écoutéset engagement a été pris de transmettre nosrevendications au ministère de l'Intérieur etd'organiser un rendez-vous avec le Préfet dèsson retour de congés. Puis le 26 mai, tous àParis ! »

S.L

La Manif pour Tous, même pour les animaux decompagnie ! © l'Hebdo du Vendredi

Troisième - Pré-ProfessionnellePour les élèves de quatrième qui veulent découvrir les métiers

et réfléchir à leur orientation

CAP - ATMFCAgent Technique

en Milieux Familial et Collectif

CAP - ASAgent

de Sécurité

CAP - MBCMaintenance

des Bâtiments de Collectivités

BAC PRO - GAGestion

Administration

BAC PRO - ELEECElectrotechnique

Energie EquipementsCommuniquants

CAP - PRO ELECPréparation

et Réalisation d’Ouvrages Electriques

OZANAM Vendredi 17 Mai 201341, rue du Général Féry - Chalons-en-champagne

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Vendredi 17 Mai 201316h30 - 19h

Lycée Ozanam

« Tourner la page de l'austérité européenne »

Page 9: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

La direction régionale de la Caissedes Dépôts a présenté lundi 29avril aux collectivités locales sesnouveaux prêts à long terme, pourla période 2013-2017. Uneenveloppe de 20 milliards d'euros,pour tout le pays, est disponible..

xCette nouvelle enveloppe de 20 milliards d'eu-ros, c'est d'abord une promesse du Président de laRépublique, annoncée en novembre 2012. Etpour la Caisse des Dépôts, chargée de la dis-tribuer, c'est une continuité. «  En 2012, nousavons déjà octroyés de nombreux prêts aux col-lectivités locales, indique Gaëlle Velay, la direc-trice régionale de la Caisse, et 50% d'entre euxont été destinés aux équipements dans le cadre del'Anru (Agence nationale du renouvellementurbain) et aux infrastructures fortes. »Catherine Pérenet, la directrice des prêts et del'habitat au sein du groupe Caisse des dépôts, aexpliqué aux nombreux élus et directeurs finan-ciers de collectivités présents à l'Hôtel de Régionle mécanisme. « La nouvelle offre du fonds d'é-pargne de la Caisse des Dépôts repose sur la cen-tralisation et la gestion financière de l'épargneréglementée des Français : livret A, livretDéveloppement durable et une partie du livretd'épargne populaire. C'est ce qui permet de pro-poser des prêts à très long terme. La belledynamique du fonds d'épargne a permis de ren-dre disponible 30 milliards d'euros, dont 20 sontproposés dans cette nouvelle offre.  Cettedynamique, elle n'existe pas uniquement parceque la Caisse des Dépôts l'est particulièrement,mais parce que les collectivités locales sont très

dynamiques. » La nouvelle offre de prêts « a un sens parce quenous intervenons là où le marché ne vient pas,poursuit Catherine Pérenet. Notamment les ban-ques, pour qui le long terme, aujourd'hui, c'estentre huit et quinze ans. Pour nous, le long terme,c'est 20 à 40 ans. Les prêts Caisse des Dépôts nefinancent pas les budgets de fonctionnement descollectivités. Ça, c'est le rôle des banques, et ellesle font très bien. Certes, ça a été plus difficile cesdernières années, vu le contexte de crise, mais lesbanques reviennent bien en 2013. » Un messageoptimiste qu'un maire saura reprendre face à unbanquier quand il tiquera devant une demande detrésorerie... Les pouvoirs publics ont défini neufsecteurs prioritaires pour les nouveaux prêtsCaisse des Dépôts aux collectivités locales :

transports en commun, réseaux d'eau potable etinfrastructures d'assainissement, prévention desinondations, valorisation des déchets, communi-cation à très haut débit, rénovation lourde desbâtiments publics, subventions au logementsocial, universités et hôpitaux.Octroyée dans la logique un prêt égale un projet(pas de financement budgétaire, quotité à 50% dubesoin d'emprunt du projet), l'offre de la Caissedes Dépôts présente les avantages du très longterme. Le taux d'intérêt sera fixe, addition du tauxlégal en vigueur plus 1,30% (3,05% actuelle-ment), quelle que soit la durée du prêt, de 20 à 40ans. Et dans un contexte de raréfaction des offresde financement à long terme, c'est plutôt unebonne nouvelle.

Tony Verbicaro

Vendredi dernier à Châlons, invités par le Conseil régio-nal et les services de l'Etat, de nombreux élus champar-dennais se sont concertés sur la construction des futursprogrammes européens. Réflexions et échanges debonnes idées ont alimenté ce séminaire.xL'enjeu est de taille et les décideurs régionaux, toutes collectivités confon-dues, l'ont bien compris. Ils se réunissent depuis 2012 en groupes de travailpour préparer la programmation des fonds structurels européens sur les septprochaines années. Autrement dit, la feuille de route qui définira les besoinset projets de la Champagne-Ardenne susceptibles de mobiliser les créditsaccordés par l'Europe. Et autant d'actions qui contribueront au développe-ment du territoire. Entre autres exemples de dispositifs déjà accompagnés parces aides financières : les chantiers d'insertion, les pépinières d'entreprises, lesrecherches innovantes et collaboratives, les programmes environnementaux, etc.« Deux changements « clés » sont à noter pour cette nouvelle génération defonds », explique Lucio Paderi, représentant la DG Regio de la Commissioneuropéenne. « Premièrement : la concentration des programmes par théma-tique. C'est-à-dire que les ressources seront axées sur des sujets porteurs.Soit trois ou quatre domaines particulièrement représentatifs, choisis parchaque région. Deuxièmement : il ne s'agira plus de recenser simplement desprojets, mais d'intégrer aux programmes des objectifs à atteindre. » Si lemontant des futures enveloppes s'avère encore en discussion, « il est légitime,crise oblige, de s'attendre à une légère baisse des aides accordées, notam-ment vis à vis des régions les moins pauvres. Mais pour l'instant, aucun chif-fre n'est arrêté. » Pour rappel, sur la période 2007-2013, environ 320 millionsd'euros ont pu être attribués à la Champagne-Ardenne.

De l'avis du Préfet de région, Pierre Dartout, « la Champagne-Ardenne pré-sente un PIB par habitant assez élevé. Mais ses avantages de compétitivitépourraient décliner par rapport à d'autres régions d'Europe Centrale. Lacompétitivité des PME doit figurer parmi les thématiques que nous choisi-rons. Il faut continuer à travailler sur ce dossier en synergie, pour élaborerune programmation non rigide et dans laquelle tous les territoires se retrou-veront. » Urbains comme ruraux. Et Jean-Paul Bachy, le président du Conseilrégional, le rejoint sur ce point. « Aujourd'hui, ce nouveau modèle nous tendla main, et s'adresse à tous. Cela suppose qu'on s'organise, qu'on propose desprojets fédérateurs, et qu'on les gère ensuite. Ce débat est politique, dans lebon sens du terme. Il permettra de définir des leviers de développement surl'ensemble du territoire. » La programmation 2014-2020 devrait être soumiseà la Commission européenne courant octobre, pour validation.

Sonia Legendre

Gaëlle Velay (à dr.), directrice régionale de la Caisse des Dépôts. © l'hebdo du vendredi

Toutes collectivités confondues, de nombreux élus se sont associés àla réflexion engagée sur la future programmation des fonds euro-péens. © l'Hebdo du Vendredi

Caisse des Dépôts

De nouveaux prêts à très long terme pour les collectivités

Fonds européens

Les élus planchent sur les programmes 2014-2020

xBure (55) : les associa-tions assignent l'AndraLes différentes associations qui militent con-tre la création d'un site d'enfouissement dedéchets nucléaires à Bure (projet Cigeo) ontsaisi la justice le 30 avril dernier. Elles ontassigné l'Andra (Agence nationale pour lagestion des déchets radioactifs) devant le tri-bunal de grande instance de Nanterre (lesiège national de l'Andra est dans les Hauts-de-Seine, ndlr) pour faire reconnaître « unefaute de l'Andra » dans les études du poten-tiel géothermique de Bure. Les associationsont déjà mis en demeure l'Andra en décem-bre dernier. Explications : avant le début dudébat public, qui commencera bientôt,l'Andra a dû procédé à des analyses pourdéterminer le potentiel géothermique du sitede Bure. Or, d'après les associations, lapompe utilisée pour les forages étaitobstruée par des boues. Après la mise endemeure de décembre, l'Andra a répondu le18 janvier en reconnaissant que la ressourcegéothermique à l'aplomb du site de Bureétait « bonne ». Selon les associations, « l'a-gence a refusé d'en tirer les conséquences etcherche à tromper une nouvelle fois, en uti-lisant à mauvais escient des carts qui réper-torient le potentiel géothermique à très faibleprofondeur ». Evidemment, si le potentielgéothermique de Bure était jugé conséquent,c'est tout le projet Cigeo qui pourrait êtreremis en cause. Le gouvernement vient delancer un débat sur la transition énergétique,et la recherche de sources d'énergie non pol-luantes et renouvelables est prioritaire.

xDébat national sur la transition énergétique : inscrivez-vous !Dans le cadre du débat national sur la tran-sition énergétique, le Conseil régional deChampagne-Ardenne organise, le samedi25 mai prochain, une journée citoyenneréunissant un panel de 100 habitants con-sultés sur les enjeux de la transition énergé-tique. La journée citoyenne incarne demanière tangible la dimension de proximitésouhaitée pour ce débat. Nul besoin d'êtrespécialiste de l'énergie, l'objectif est derecueillir l'avis de citoyens concernés. LesChampardennais intéressés peuvent fairepartie du panel en appelant IRS.QUALITY -Institut de sondages au numéro 09 60 4294 70 qui les retiendra en fonction de dif-férents critères de représentativité (équilibrehomme-femme, ville-campagne, âge...).Les éléments produits seront transmis auConseil national afin d'enrichir ses recom-mandations finales qui conduiront à l'élabo-ration d'un projet de loi de programmationà l'automne 2013.

xCasino du lac du Der :autorisation délivréeJeudi 2 mai, le ministère de l'Intérieur adonné son feu vert pour l'ouverture d'uncasino à Giffaumont-Champaubert (52),sur les rives du lac du Der. Le groupe JOA,troisième opérateur français de casinos, aremporté en 2011 la délégation de servicepublic pour une durée de vingt ans. Lestravaux vont désormais pouvoir commencer.Le casino JOA du lac du Der, en verre et enbois, devrait ouvrir en 2015.

En Bref

N°218 du 10 au 16 mai 2013

www.lhebdoduvendredi .comÉ conomie9 x

Page 10: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

Le Stade de Reims jouera le premier, à Lille, dès vendredi soir (20 h 30), son match de la 36e journée de Ligue 1. Avec la volonté d'abord de ne pas perdre pour faire un pas de plus vers le maintienmathématique.

xTous les acteurs et spectateurs présentssamedi soir à Delaune lors de la rencontreentre le Stade de Reims et l'AC Ajaccio sesont demandés comment Reims n'avait pasgagné ce match. Domination outrageuse,occasions nettes, et l'envie d'aller toujours del'avant. Mais il y avait Memo Ochoa, le gar-dien mexicain d'Ajaccio, capable de proues-ses. Et puis la bourde de communication quia offert le but marqué par Adrian Mutu.Après avoir trouvé les ressources pour égalis-er, par Aïssa Mandi, impeccable ce soir-là(note de 8 dans le journal L'Equipe), lesRémois ont continué à emballer la partie,mais sans prendre à défaut la défense corse.Et pourtant, à dix minutes du terme, la tripleoccasion stadiste aurait mérité mieux. MaisOdair Fortes a manqué son contrôle seuldevant Ochoa, Nicolas de Préville a tiré surla barre, et Grzegorz Krychowiak, pourtantauteur d'une reprise puissante et bien placée,a encore trouvé le gardien ajaccien sur sa

route. Le point pris par les Rémois a étéfinalement positif, parce que combiné auxautres résultats, il a offert un point de plus surle premier relégable. Reims est toujours 14e(39 points) et compte cinq points d'avancesur Evian-TG (18e, 34 points). Et entre lesdeux, il y a du monde (Ajaccio, Sochaux,Nancy). Si le peuple rouge et blanc qui s'étaitdonné rendez-vous à Delaune samedi dernier(près de 17 000 spectateurs) pour fêter le

maintien (en cas de succès, il aurait presqueété acquis) a coché la case de la 37e journéeet la réception de Lorient, allez savoir si cen'est pas à Lille qu'un grand pas, dans leGrand Stade, pourrait être fait. Et pourquoipas le dernier pas, d'ailleurs ? Le Losc,longtemps en course pour la troisième place,déchante. Le 3-3 contre Sochaux (Lillemenait 3-0 à un gros quart d'heure de la fin)n'a pas été digéré à Toulouse (défaite 4-2). Et

contre les mal classés, surtout à domicile, lesLillois toussent. Avant Sochaux, Lille amême perdu sur sa pelouse contre Evian-TG(2-1). Et un peu plus tôt, Troyes y arraché unnul (1-1). Alors, les têtes quelque peu à l'en-vers, les Lillois sauront-ils prendre lemeilleur sur des Rémois qui n'ont de toutefaçon strictement rien à perdre ? On ne leursouhaite pas...

Tony Verbicaro

Foot (L1, 36e j.) Lille - Reims

Et si les deux points d'Ajaccio étaient à Lille ?

Châlons-Reims affronte Fos-sur-Mer en quart definale des play-offs, un clubqui l'a battu deux fois enchampionnat (78-76 et 53-65). Cependant, la formation marnaise est bien la favorite de ce duel, fort d'un groupe épargnépar les blessures et plusriche en talents que la saison dernière.

xEntre la dernière journée de la sai-son régulière, victorieuse face àDenain, et le coup d'envoi des play-offs, programmé ce mardi 14 mai, 15

jours se seront écoulés. Une éternitépendant laquelle les joueurs duChampagne Châlons Reims Basketauront eu le loisir de refaire leur saisonet d'imaginer leur duel face à Fos-sur-Mer. Tout juste cette quinzaine de pré-paration aura été interrompue par unmatch amical joué mardi en Alsace.Nikola Antic a en effet choisi d'étalon-ner sa troupe face à celle deStrasbourg, 2e du classement en ProA. Face à ce cador de l'échelonsupérieur entraîné par Vincent Collet,également coach de l'équipe deFrance, les Marnais ont lutté pendantquatre quart-temps auxquels une pro-longation a été délibérément ajoutée.Au final de cette mise en situation, unedéfaite 82 à 101 (19-19, 40-38, 59-66,74-83, 82-101) qui aura permis aucoach serbe de garder ses hommes enéveil. Car une chose est certaine,physiquement, ses hommes sont prêts.« A la différence de la saison dernière,je ne sens pas mes joueurs usés  »,indique Nikola Antic. Une fraicheurqui sera aucun doute un atout pourChâlons-Reims dans ces play-offs,surtout face à son premier adversaireFos-sur-Mer. En effet, l'équipe deRémi Guitta n'a pas été, elle, épargnéepar les blessures. C'est une avalanchede pépins physiques qui a touché son

effectif avec comme point d'orguemalheureux la dernière semaine de lasaison régulière durant laquelleMohamed Hachad et Karim Atamnase sont blessés très sérieusement.Leaders sur le parquet et dans le ves-tiaire, les deux joueurs manqueront la totalité de cette fin de saison,rejoignant notamment EdouardChoquet, le meneur titulaire blesséplus tôt dans la saison. Pour se ren-forcer, les dirigeants fosséens ontengagé, selon le site internet spécialisé

Catch & Shoot, le meneur US FranckTurner (1,78 m, 24 ans) et l'expé-rimenté Cédric Ferchaud (1,95 m, 32 ans). Le premier a joué cette annéeavec Sopot dans le championnatpolonais. Et bien que cette équipevient d'être éliminée au premier tourdes play-offs, Franck Turner y a réussiune saison pleine, tant en championnat(13,4 pts et 5,3 passes pour 15,3 d'évaluation) qu'en EuroCup (12,3 ptset 5,7 passes pour 13,3 d'évaluation).Le second n'a plus joué depuis le mois

de février après une première partie desaison convaincante jouée avecNantes (8,3 pts). Avec ces deux arrivéede dernière minute, Fos-sur-Merprésente donc un visage inédit. Dansces conditions, face à une formationdéjà particulièrement difficile à jouer,car composée de joueurs trèshomogènes, il est particulièrementardu de préparer un plan d'actions pourla contrer. Nikola Antic estime cepen-dant que son équipe « devra montrerautant de qualités collectives qu'indi-viduelles pour l'emporter ». « Plus lesmatches sont difficiles, plus le talentindividuel compte. En play-offs, c'estdu 50-50 », assure-t-il. Cette déclara-tion vise-t-elle à responsabiliser sesjoueurs ? Certainement, car ce sonteux qui possèdent les clefs. Le coachserbe n'hésite d'ailleurs pas à dire queson groupe possède plus de talents quecelui de la saison dernière. Et il en fau-dra pour que Châlons-Reims atteigneson objectif qui est d'accéder à la ProA, un souhait qui passe par une vic-toire en finale des play-offs, maisavant par l'élimination de Fos-sur-Meren quart. Encore faut-il que ce talents'exprime au bon moment.

Julien Debant

Basket (Pro B, Play-offs) Châlons-Reims - Fos-sur-Mer

Place aux choses sérieuses

l 1/4 de finale des play-offs : Châlons-Reims - Fos-sur-Mer

- Match 1 : mardi 14 mai à 20h aucomplexe René Tys de Reims.- Match 2 : jeudi 16 mai à 20h à lahalle des Sports Parsemain de Fos.- Match 3 éventuel : samedi 17 maià 20h au complexe Pierre-de-Coubertin de Châlons-en-Champagne.

Billetterie ouverte sur www.ccrbas-ket.com

Pour aller au bout des play-offs, Nkola Antic compte autant sur la disciplinecollective de son équipe que le talent individuel de ses joueurs. © l'Hebdo duVendredi

Sport10 x

Contre Ajaccio, les Rémois ont tout tenté, mais il y avait Ochoa. A Lille, Elana vient d'encaisser septbuts en deux matches... © l'hebdo du vendredi

xSaison terminée pour Odair FortesOdair Fortes avait fait son retour contreAjaccio, mais de nouveau touché à lacheville droite, celle opérée l'an dernier, ildoit renoncer à participer aux derniersmatches de la saison. Pour sa premièresaison en Ligue 1, Fortes a marqué troisbuts et délivré une passe décisive.

xAu moins 500 rémois à LilleLa totalité des places - 500 - mises à dis-position par le Losc au Stade de Reims ontété vendues à la boutique officielle du club.Au moins 500 supporters rémois serontdonc du match au Grand Stade deVilleneuve-d'Ascq. Et peut-être davantage,puisque des billets seront encore en venteaux guichets visiteurs du stade lillois (tarifunique 15€).

N°218 du 10 au 16 mai 2013

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CONCERTS

• Au milieu des MoissonsRock P. 1 2

DANSE

• Itmoi, hommage au Sacrede Stravinsky à la Comète P. 12

EVÈNEMENT

• Saint−Etienne fait la Nuitdes cathédrales P. 13

EXPO

• Pôl'Art Emploi, seconddegré à l'Office de tourismeP. 13

magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L C H Â L O N S

N°218DU 10 AU

16 MAI 2013

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Moissons Rock

Comme un air de Woodstock à Juvigny

Mercredi, les MoissonsRock battaient leur plein àJuvigny. Avec, entre autresinvités, Tryo, s'il vous plaît !Une soirée d'ouverturegrandiose, et d'excellent augure pour la suite desréjouissances ce week-end...xMiracle, de francs rayons de soleilont accueilli les festivaliers à Juvigny,pour le lancement des 19e Moissons.Au rendez-vous également, l'atmo-sphère chaleureuse et euphoriquequ'on leur connait. Parking bondé,mines enchantées, chapeaux de pailleet retrouvailles... Le rock à la cam-pagne, c'est quelque chose !« Ça change de la ville et des boîtesde nuit », se réjouit Pierre-Yves, nou-veau moissonneur. Juliette, elle, vientsurtout pour l'ambiance. Même paspour Tryo ? « Pas tant que ça. Je suiscontente de les voir en live, mais il ya aussi plein de gens qu'on retrouve

ici ! » Pass trois jours en poche,Pierre-Jean a connu les toutes pre-mières éditions. « Et je serai là pourles 20 ans ! Je me souviens avoir pa-poté avec Bertignac, alors qu'il sebaladait sur le festival. Cette année,Cali, ça va être grandiose ! » Corinneet Fabien, rockeurs dans l'âme, par-ticipent aux Moissons depuis unedizaine d'années. « Ici, les gens vien-nent de tous les horizons, et il n'y ajamais de problème. Chapeau auxorganisateurs, et que ça dure encorelongtemps ! »Aux quatre coins du festival, unecentaine de bénévoles s'affaire pourle bon déroulement de la soirée. LaMargoulette - la bière artisanale ducoin - et le champagne coulent à flots,les hot-dogs partent comme des pe-tits pains, et cette année, l'épi est de-venue monnaie locale. Parmi lesfidèles festivaliers, Greg et Pedro, Ju-vignots d'origine et anciens béné-voles. « On est partis pour le boulot.On a découvert à 16-17 ans qu'il y

avait un super festival chez nous, eton a eu envie de donner un coup demain. L'équipe nous a fait confiance,malgré notre jeune âge. Une grandefamille ! » Souvenirs des montagesde scènes, du merchandising, desnuits passées sur place pour veiller lematos, des rencontres en coulissesavec les artistes, etc. « Aujourd'hui,on admire l'ampleur que ça a pris.Magnifique ! » Charline rejoignaitl'équipe l'année dernière. Elle gèrel'accueil et le catering des artistes.« Je m'occupe des courses, pour quepersonne ne manque de rien. Cer-tains artistes ont des demandes par-ticulières. Du thé fumé de Chine, parexemple. C'est tellement bien de pou-voir faire plaisir aux gens ! »Sur scène, le public a pu découvrirLenox, un groupe aux accents funk,rehaussés de hip-hop et de reggae.Toujours dans la série « mélangesimprobables et totalement réussis » :Scarecrow. Du blues, du hip hop, dessamples façon « vieux vinyle » et desvoix incroyables ! Et comme prévu,Tryo a fait un carton, en annonçant lacouleur dès son arrivée. « Il va falloirêtre à la hauteur du temps et de l'én-ergie déployés par les organisateurs! » Challenge relevé !

Sonia Legendre19e Festival des Moissons Rock - Vendredi 10 et samedi 11 mai - Tarif :23 euros la soirée - Billetterie sans fraisde réservation : Crédit Agricole (placede la République à Châlons et placed'Erlon à Reims) et La Poste (Juvigny etMairy-sur-Marne) - Réseaux habituels(+ 5 € de frais de réservation) : Fnac,Carrefour, Ticketnet, France Billets,Auchan, Cora, Espaces culturelsLeclerc, digitick.com, etc.

De bons vieux tubes en nouveautés, Tryo a fait un tabac aux Moissons © l'Hebdo du Vendredi

12 xSortie N ° 2 1 8 d u 1 0 a u 1 6 m a i 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

xEn cent ans d'existence, le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky, originelle-ment chorégraphié par Vaslav Nijinski, aura inspiré maints artistes. Des com-positeurs et musiciens du monde entier, mais aussi des metteurs en scène etautres chorégraphes, désireux de revisiter ce chef d'oeuvre à travers leur propreunivers. A l'instar de Jean-Claude Gallotta, accueilli en avril à guichets ferméspar la Comète.Dans un tout autre registre, Akram Khan a imaginé une pièce pour onzedanseurs en repensant, avec la complicité de plusieurs compositeurs, la parti-tion musicale du Sacre. Chose rare, il s'éloigne du ballet de Nijinski pour seconcentrer sur l'écriture de Stravinsky, et s'en inspire « comme d'un modèle,d'un éclaireur, d'un guide. Je me suis intéressé à la dynamique que Stravinskya adoptée pour transformer le classicisme du monde de la musique en susci-tant les émotions par des motifs plutôt qu'à travers l'expression musicale. » Si la première mondiale de cette nouvelle création ne se jouera que le 18 mai àGrenoble, elle rejoindra dans la foulée les planches châlonnaises. Et le finalpromet d'en surprendre plus d'un. Inclassable, l'artiste londonien a pour habituded'allier la danse contemporaine à ses racines indiennes et au kathak. Une sara-bande traditionnelle bien de chez lui, mêlant puissantes frappes de pieds, mou-vements aériens et pirouettes périlleuses. « Nous le recevons pour la troisièmefois », se réjouit Jean-Michel Talva, secrétaire général de la Comète. « Il placeune énergie folle dans ses spectacles et évolue dans une fusion virtuose desgenres. » A voir pour le croire !

S.LITMOI (In The Mind Of Igor) - Mardi 21 et mercredi 22 mai à 20h30 à la Comète -Durée : 1h10 - Infos et réservations au 03 26 69 50 99

La Comète - Danse

Hommage spirituel et corporelau Sacre de Stravinsky

Entre danse contemporaine et traditionnelle, Akram Khan plonge les spectateurs dans l'es-prit d'Igor Stravinsky © Richard Haughton

CHÂLONSdimanche 12 maiHARMONIES DE MAGENTA ET DES CHEMINS DEFER D’EPERNAYLa Musique Municipale de Magenta associée àl’Harmonie des Chemins de Fer d’Epernaycompte près de cinquante musiciens amateurset bénévoles, au répertoire exigeant et varié(classique, jazz, musique de films, musique lé-gère...)À 16h00. Dans le cadre du Festival des Musiques du Dimanche - Accès

libre - Place Foch.mardi 14, mercredi 15 et jeudi 16 maiMUSIQUE : MON NOM EST ROUGESubtile réflexion sur l’art et sur le choc des cul-tures entre l’Orient et l’Occident, l’adaptationdu roman du prix Nobel de littérature OrhanPamuk nous plonge dans l’univers fascinant del’Empire ottoman de la fin du XVIe siècle.

Du mardi 14 au jeudi 16 mai, à 20h30 - Tarifs : 6 à 24 euros. La Comète.

vendredi 17 maiMUSIQUE PERSANEL’Ensemble Delgocha nous restitue une mu-sique transmise dans sa forme la plus pure de-puis les grands maîtres du passé.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros. La Comète.

vendredi 17 maiMUSIQUE TRADITIONNELLE : SÖNDÖRGÖMélange entre musique folk slave du Sud etcelle traditionnelle des Balkans, les membresde cette formation, tous d’origine serbo croate,nous font découvrir avec eux « l’autre musiquedes Balkans ».À 20h30. Tarifs : de 10 à 13 euros. L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

dimanche 19 maiBIG BAND ROYAL DYNAMORoyal Dynamo, c’est un orchestre de 13 musi-ciens basé dans l’Aube et dirigé par Luis Vina.La musique proposée est nourrie de registresaussi variés que le Jazz, l’Afro-Cubain, la Popou la musique de films.À 16h00. Dans le cadre du Festival des Musiques du Dimanche - Accès

libre - Place Foch.samedi 25 mai15E NUIT DU BLUESLa soirée de la 15e Nuit de Blues de Châlons-en-Champagne débutera par un plateau dejeunes musiciens locaux (19h), se poursuivrapar les régionaux de Tweed (20h30), et seconclura par Buzztown (22h), valeur montantede la scène blues nationale.

À 19h00. Accès libre - Place Foch.dimanche 26 maiHARMONIES DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE ET RETHELLe grand Orchestre de Châlons-en-Cham-

pagne et ses 70 musiciens s’allient avec laquarantaine de musiciens amateurs de l’Har-monie Municipale de Rethel pour exécuterquelques oeuvres en commun.À 16h00. Dans le cadre du Festival des Musiques du Dimanche - Accès

libre - Place Foch.ÉPERNAY

mercredi 22 maiL’ENSEMBLE FAENZA : LE SALON DE MUSIQUEEn se servant d’un jeu de tarot, le public seraamené à composer lui-même une soiréeunique que les interprètes dévoileront, au furet à mesure. À 20h30. Séance supplémentaire le 23 mai à 20h30 - A partir de 9 ans -

Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Eper-nay - Tél : 03 26 51 15 99.

lundi 27 maiCONCERT : THE GREGORIAN VOICESLes sept chanteurs en habit de moines arriventà créer une atmosphère mystique. Les specta-teurs peuvent rêver éveillés et sont transpor-tés à l’époque du Moyen Age.

À 20h00. Tarifs : 14/18 euros - Eglise Notre-Dame.mercredi 5 juinVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISE : PATRICK BRUELSix ans après son précédent album studio, Pa-trick Bruel signe un retour en force. Son nouvelalbum «Lequel de nous», entre directement

N°1 des ventes.À 20h00. Tarifs : 39 à 59 euros Le Millésium, av. du général Margue-

ritte à Epernay.REIMS

samedi 11 maiCONCERT : DIX-HUIT VIOLONCELLESDix huit violoncelles sur la scène du Conserva-toire pour une soirée d’échanges musicauxentre l’octuor de violoncelles de Besançond’Emmanuel Boulanger et l’ensemble de vio-loncelles du CRR dirigé par Marc-Didier Thirault.

À 20h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conserva-toire de Reims, 20, rue Gambetta

mardi 14 maiCONCERT : DOGORAGrande Suite Populaire du compositeurEtienne Perruchon, cet événement rassem-blera plus de 300 choristes et instrumentistes.

À 20h00. Séance supplémentaire le mer. 15 mai à 20h - Tarif : 12 eurosen prévente, 5/15euros le jour même - Conservatoire de Reims, 20, rue

Gambetta

vendredi 17 maiREGGAE : CAPLETON + DROOP LION + GUESTUn concert réunissant des figures embléma-tiques de la scène Reggae actuelle.

À 20h00. Tarif : 23,80 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

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xFrançois Schmidt en dédicace à Spécimen (Vertus)À l'occasion de son exposition de dessins, le Bric à Brac n°5 à l'espace Spécimen à Vertus, FrançoisSchmidt dédicacera ses livres et présentera ses oeuvres vendredi 10 mai à partir de 19 heures. Es-pace Spécimen, 40 avenue Louis Lenoir à Vertus.

En Bref

13 xSortie N ° 2 1 8 d u 1 0 a u 1 6 m a i 2 0 1 3

www. l hebdoduvendred i .com

xCe samedi soir, la Nuit des Cathédrales s'invitera dans une trentainede villes de France, de Belgique et du Luxembourg. A Châlons, pourl'occasion, la paroisse Saint-Etienne et les Amis de la Cathédrale ontconcocté un programme d'animations culturelles et cultuelles, ouvertà tous. Petits et grands curieux, fascinés d'histoire et de patrimoine,amoureux de l'acoustique inégalable du monument, etc. De visites enconférences, les spécialistes conteront au public l'épopée de ce mo-nument et des nombreux personnages auxquels il rend hommage.« Nous ne savons pas avec exactitude quand fut construite la pre-mière cathédrale à Châlons, mais un premier évêque y a vécu au IVesiècle : Saint-Memmie. Une exposition commentée lui sera dédiée »,dixit Marie-Jo Journet, secrétaire de l'association organisatrice. « Unarchéologue évoquera le quartier de la cathédrale au Bas-Empireromain, et ce qu'ont révélé les fouilles sur le patrimoine de l'époque,l'habitat, les autres lieux de cultes, etc. » Et à ceux qui se deman-deraient pourquoi avoir baptisé l'édifice Saint-Etienne, réponse surplace ! À l'honneur également, les joyaux architecturaux du lieu sacré,et notamment ses vitraux, chargés de symboles et d'histoire(s). Lesplus jeunes pourront les explorer et découvrir les animaux qui s'y cachent, tandis que la Salle du Trésor s'ouvrirasur les verrières qu'elle abrite précieusement depuis le XIIe siècle. « Exceptionnel cette année, le grand publicpourra observer l'un des vitraux en restauration et comprendre les techniques utilisées par les professionnels,comment relier tous ces morceaux de verre entre eux, etc. »Le tout porté par les plus beaux airs de Rossini, Mozartet Rameau, revisités en choeurs et au piano grâce à la Société chorale de Châlons.

Sonia LegendreNuit de la Cathédrale Saint-Etienne - Samedi 11 mai de 18h à 23h30 - Conférences, visites, exposition, an-imation pour les enfants, temps musicaux et de prière, etc. - Entrée libre (réservation obligatoire pour lesvisite-conférences de Jean Fusier sur les vitraux à 20h30 et 21h30) - Programme complet sur le blog desAmis de la Cathédrale.

Nuit des Cathédrales

Concerts, visites et anecdotes à Saint-Etienne

La Cathédrale Saint-Etienne, classéeMonument historique, ouvrira sesportes au grand public samedi soir © DR

Office de tourisme - Exposition

« Pôl'Art Emploi » : sérieux... s'abstenir !xArtiste châlonnais engagé, Michel Coste de Cham-péron dédie sa nouvelle expo à l'emploi. Ou plutôt auchômage. Et à tous ceux que ses oeuvres feront rire ousourire. Une collection de 16 tableaux où se mêlentacrylique, techniques d'assemblage et satire. « Certainsont un côté un peu 3D. Dans celui-ci par exemple, j'aiintégré une roue de vélo. Là, ce sont des bombes depeinture qui ressortent. » Il glisse aussi dans ses toilesune bonne dose de symboles et de boutades en toutgenre, jouant des mots pour se jouer des maux. « Desjeux de mots « à la Dada ». J'ai toujours un dico àportée de main. Je suis moi-même victime du chômage,mais arrêtons la gravité. Il faudrait commencer parjouer collectif, et sortir du matérialisme. On pourraitaussi inventer de nouveaux métiers, un peu plus fan-taisistes. Pourquoi pas poète ? » Ses créations se lisent,se déchiffrent, et plongent les visiteurs dans un universbariolé et décalé qui lui est propre. Autant de clinsd'oeil à la « peau-lisse », à la « pré-facture », à « DéesseK », ou encore à toutes ces « cartes magn-éthiques »qui gouvernent notre quotidien.Le peintre-plasticien a également invité plusieurs amisartistes à le rejoindre. Et chez les copains non plus, onne manque pas de mordant. Entre les employés dumois, les DRH en vacances, les contractuels saison-niers bon marché, et les réanimateurs de chef d'oeu-vres en péril... De quoi passer un excellent moment

artistique, l'humour en plus. « J'aimerais bien exposerà Pole emploi. Leurs nouveaux locaux sont sympas. Jevais leur poser la question, tiens. » En voilà une bonneidée !

S.LExposition « Pôl'Art Emploi » - Michel Coste de Cham-péron, Jean-Baptiste Edel, Greg Haleux, Céline Brun-Picard et Eddy Dethier - Jusqu'au 26 mai à l'Office detourisme (3 quai des Arts à Châlons) - Entrée libre -Vernissage ce vendredi 10 mai à partir de 18h (possi-bilité de rencontrer les artistes sur place)

Michel Coste de Champéron, artiste de coeur... etd'esprit ! © l'Hebdo du Vendredi

CHÂLONSvendredi 3 maiTHÉÂTRE : CABARET DEVOSDeux interprètes et un pianiste pour un caba-ret musical, hymne à l’amuseur de talent Ray-mond Devos, mais surtout à l’écrivain et à lasingularité de son travail littéraire.

À 20h30. Séance supplémentaire le sam. 4 mai à 20h30 Tarif : 10/15 euros - Réservations au 06 85 78 69 20 - Salle Rive

Gauche 15, rue de Fagnières.mardi 7 maiMOURMELON - CINÉMARDI « LE DISCOURS D’UN ROI »Un film chaque deuxième mardi du mois.

À 20h30. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.

jeudi 16 et vendredi 17 maiRETRANSMISSION : UN SOIR, UNE VILLESous le titre Un soir, une ville, Didier Bezacemonte trois pièces courtes de l’auteur austra-lien Daniel Keene qui prennent place dansdes lieux citadins : Fleuve, Un verre de cré-puscule et Quelque part au milieu de la nuit.Jeudi 16 mai à 14h et 20h, vendredi 17 mai à 18h et 20h - Tarif : 17euros - Ciné Majestic, 2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne.

ÉPERNAYmardi 14 maiTHÉÂTRE : MON DERNIER CHEVEU NOIR

Méchant retour de vacances pour Jean-LouisFournier. Devant sa glace, il comprend qu’ilest entré dans l’âge des cheveux qui tombentet de la vue qui baisse, de la carte Senior etdes illusions perdues. Seul en scène, il joueun spectacle destiné à tous.

À 20h30. Séances supplémentaires les 15 et 16 mai à 20h30A partir de 15 ans - Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place

Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.

mercredi 15 maiCONTES ET RITOURNELLES: QUAND LES LIVRESS�ANIMENTLes bibliothécaires racontent... pour les petitsde 3 à 5 ans.

À 15h30. 15h30/16h15 - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

mardi 28, jeudi 30 et vendredi 31 maiMUSIQUE IMPROVISÉE - LA MUSE À LA COQUETrois musiciens sur un bateau avec une ar-tiste plasticienne en guise de capitaine. Au gréde petits poèmes projetés sous forme de des-sins, les musiciens jouent et improvisent surcommande de douces ballades ou des airsenjoués, des mélodies terrifiantes.

Mardi 28, jeudi 30 et vendredi 31 mai à 10h et 14h30, séance familliale le mercredi 29 mai à 19h - A partir de 7 ans

Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

CHÂLONSsamedi 25 maiMOURMELON - JARDI-LIVRES « LA POIRE »Dégustations gratuites, exposition, jardin des cinqsens, fonds thématique jardins, jardinage, siteset paysages de 1500 ouvrages, spectacle jeunepublic à 15h et 17h.

À Mourmelon-le-Grand, salle Louisiane.

jusqu’au samedi 29 juinEXPOSITION : LA CHAMPAGNE-ARDENNE ENFANFAREParcours déambulatoire à la découverte des instruments, de l‘histoire des harmonies et fanfares, des formations de type municipal, militaire, associatif et corporatif, des fêtes,

des lieux de représentation, et des répertoiresmusicaux.

Entrée libre aux heures habituelles d’ouverture Bibliothèque de quartier Denis Diderot,

11 rue du Groupe Libération Nord.

jusqu’au dimanche 30 juinJOSEPH DE BAYE : DE LA MARNE AU CAUCASEArchéologue, voyageur-explorateur, ethno-graphe, prisonnier des soviétiques, le BaronJoseph Berthelot de Baye eut une vie hors ducommun. L’exposition présente ses archivespersonnelles, photos, ou encore divers objetslui ayant appartenu.Du lundi au vendredi de 13h à 17h, samedi, dimanche et jours fériésde 14h à 18h - Entrée libre - Archives départementales de la Marne,

23, rue Carnot.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS

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C inéma14 x

Les horaires xdu 08/05/2013 au 14/05/2013

N°218 du 10 au 16 ma i 2013

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Trance Mer, Jeu, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 |20h00 | 22h15 Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 |22h15Sous Surveillance Mer, Jeu, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h30 |19h30 | 22h00 Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00Hôtel Normandy Mer, Jeu, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 |18h00 | 20h00 | 22h15 Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 |20h00 | 22h15Cheba et Louisa Mer, Jeu, Sam, Dim : 11h00 | 13h30 | 15h45 |18h00 | 20h00 | 22h15 Ven, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 18h00 |20h00 | 22h15Upside Down Mer, Jeu, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 22h15 Ven,Lun, Mar : 13h45 | 22h15Evil dead (-16 ans) Tous les jours : 20h15 | 22h15Mohamed Dubois Tous les jours : 18h00 | 20h00 | 22h15Iron Man 3 Mer, Jeu, Sam, Dim : 11h00 | 13h45 | 16h30 | 18h00 |19h30 | 22h00 Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 18h00 | 19h30 |22h00La cage dorée Tous les jours : 13h30 | 18h00L'écume des jours Tous les jours : 15h30Les croodsMer, Jeu, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 Ven, Lun,Mar : 13h45 | 16h00Tad l’explorateur 3DMer, Jeu, Sam, Dim : 11h15Les Profs Mer, Jeu, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 |20h00 | 22h15 Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 |22h15Les Gamins Tous les jours : 16h00 | 20h00

Trance mercredi jeudi 14h30 | 17h30 | 20h30; vendredi 14h30 |20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h |17h30 | 20h; lundi 20h30; mardi 14h30 | 18h | 20h30Cheba et Louisa mercredi jeudi 14h30 | 17h30 | 20h30; vendredi14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30| 15h | 17h30 | 20h; lundi 20h30; mardi 14h30 | 18h | 20h30Iron Man 3 mercredi 14h30 | 20h30; jeudi 17h30 | 20h30; ven-dredi lundi 14h30; samedi 17h | 22h30; dimanche 15h | 17h30;mardi 18h | 20h30 2D mercredi 17h30; jeudi 14h30; vendredi lundi20h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 20hLa cage dorée mercredi 17h30; jeudi lundi 14h30; vendredi mardi20h30; samedi 17h | 22h30; dimanche 17h30 | 20hL'écume des jours mercredi vendredi 20h30; jeudi lundi 14h30;samedi 17h | 22h30; dimanche 17h30 | 20h; mardi 18h | 20h30Quartet mercredi vendredi 17h30; jeudi 17h30 | 20h30; samedi17h | 20h; dimanche 10h30 | 17h30; lundi 14h30; mardi 20h30Les Profs mercredi 14h30 | 20h30; jeudi 17h30 | 20h30; vendredilundi 14h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15h; mardi 18hLes Gamins mercredi 14h30 | 17h30; jeudi 17h30 | 20h30; ven-dredi mardi 14h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15h;lundi 20h30Effets secondaires mercredi samedi mardi 14h30; vendredi lundi20h30; dimanche 15h VO mercredi 20h30; jeudi 14h30; samedi22h30; dimanche 20h; mardi 18h

Des gens qui s’embrassent Mer 8 à 20h30 Jeu 9 à 18h00 Sam 11à 20h30 Lun 13 à 15h00Quartet VO Mer 8 à 18h00 Ven 10 à 20h30 Dim 12 à 18h00Le Temps de l'aventureVen 10 à 18h00 Sam 11 à 18h00 Lun 13à 20h00Promised Land Jeu 9 à 20h30 Dim 12 à 20h30

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

usique : la Griffe VeloursMPrimo : Chicago, 1972. L'époque est à l'expérimentation et les musiciens de lawindy city l'ont bien compris. Profitant de l'effervescenceartistique qui règne à l'Affro Arts Theatre, un centre cul-turel qui offre des ateliers artistiques à la communautéafro-américaine, les membres de 2 formations, lesJazzmen et l'Artistic Heritage Ensemble, décident d'ap-pliquer l'adage voulant que l'union fait la force.Fusionnant leurs talents, ils renaissent sous le nom dePharaohs. Malheureusement pour les fans et les cri-tiques qui réservent un accueil des plus chaleureux augroupe, le batteur Maurice White cause la fin pré-maturée du groupe en partant fonder son proprecombo. Grand bien lui en prend, car 40 ans plus tard,Earth, Wind & Fire tourne encore dans le monde entieret continue de se placer dans toute playlist de mariagequi se respecte.

Secundo : parce que the Pharaohs peuts'enorgueillir d'un noble lignage.Plus spirituels que Kool & the Gang, plus funky que SunRa et son Arkestra, c'est pourtant à mi-chemin entre cesdeux figures tutélaires que pourraient se classer lesPharaohs. Ils partagent en effet avec les premiers cesens du riff de cuivres évident, qui perce délicieusementles tympans et exhorte à la transe sur le dancefloor.L'influence de Sun Ra est perceptible quant à elle dansla structure extensible de certains morceaux - 10 mi-nutes, c'est long pour un morceau de Funk, pas tantque ça pour un titre de Jazz - ainsi que dans lesmélopées chères au pape du Jazz cosmique(Damballa et son saxophone titubant qui semblents'adresser à des divinités égyptiennes venues deJupiter). Le reste de l'album broie d'un même pilon lesépices de Jazz de Funk et d'Afrobeat qui donnent àAwakening son arôme si enivrant. Les incantations de

Ibo transportent dans la forêt équatoriale à coups depercussions (facile, quand on a jusqu'à 6 batteurs cer-tains soirs !), tandis que Black Enuff, avec sa guitarewah-wah et son système de call and response, nedéparerait pas sur un best of de Sly Stone. La seuleincartade à ce régime de compositions enfievréesprend la forme d'une reprise tout en velours d'un clas-sique de Smokey Robinson (Tracks of my tears).

Tertio : parce que les complétistes seront heureuxd'apprendre que l'intégrale des Pharaohs est très facileà posséder. En effet, si Awakening est l'acte de nais-sance du groupe, c'est aussi leur chant du cygne. Lemoyen le plus sûr de sécher les larmes qui nous vien-nent en lisant ces lignes est encore de se ruer sur le seulautre disque des Pharoahs. In the basement est doncun live enregistré en 1972 mais resté inédit jusqu'en1996, année où le label Ubiquity a la bonne idée de

presser ce concert donné à Chicago. L'occasion rêvéede se retrouver propulsé en 1972, en boubou et coupeafro, des colliers en bois autour du cou, secouant la têteau rythme de bonnes vibrations cosmiques.Le morceau à écouter d'urgence : Damballa

DJ Poom

xTrois bonnes raisons d'écouter... The Pharaohs : Awakening (Scarab Records - 1972)

CHEBA ET LOUISA(France 1H28 Comédie)De Françoise Charpiat, avec Rachida Brakni, Isabelle Carré,Biyouna.C’est l’histoire de deux trentenaires, l’une divorcée avecenfant, l’autre française d’origine maghrébine, réunies par lapassion de la musique. Cette comédie sociale stéréotypée setrouve portée par ses trois actrices. Elles arrivent à nous faireavaler la pilule.

ENFANCE CLANDESTINE(Argentine 1H50 Drame)De Benjamín Avila, avec Ernesto Alterio, Natalia Oreiro,César Troncoso.Le retour de Juan, 12 ans, et de sa famille en lutte dans la clan-destinité à Buenos Aires, Argentine. Le coup de cœur de cettesemaine. Comment survivre en étant un autre, un film subtil etprofond.

HÔTEL NORMANDY(France 1H37 Comédie Dramatique)De Charles Nemes, avec Eric Elmosnino, Héléna Noguerra,Ary Abittan.Alice refuse de reprendre goût à la vie et de commencer unenouvelle histoire d’amour mais ce séjour offert au palace HôtelNormandy devrait tout changer. C’est une comédie roman-tique de plus pour les fans du genre.

INFILTRÉ(USA 1H52 Action)De Ric Roman Waugh, avec Dwayne Johnson, SusanSarandon, Barry Pepper.John Matthews infiltre un redoutable cartel de la drogue poursortir son fils de prison. En hésitant entre le film social et le filmd’action, le cul entre deux chaises, on finit par tomber.

L’HYPNOTISEUR(Suédois 2H02 Thriller)De Lasse Hallström, avec Tobias Zilliacus, Mikael Persbrandt,Lena Olin.Josef, le seul témoin d’un meurtre sanglant, finira par être hypnotisé par Erik, un spécialiste à la retraite. Il réveilled’étranges secrets perdus, à l’image de cette Suède idyllique,enfin, pas tant que cela. Le retour de Lasse Hallström pour unpolar où l’âme humaine est plus intéressante que l’intrigue.

SOUS SURVEILLANCE(USA 2H01 Thriller)De Robert Redford, avec Robert Redford, Shia LaBeouf,Richard Jenkins.Avec l’arrestation d’un ancien activiste, le journaliste Ben Schulberg enquête sur les Weather Underground, respon-sables d’une vague d’attentats en 1969. Robert Redford, loindes canons d’Hollywood, dans une forme académique, saittoujours raconter des histoires et parfois même innover.

THE HIT GIRLS(USA 1H53 Musical)De Jason Moore, avec Anna Kendrick, Skylar Astin, AnnaCamp. Beca, branché à son mp3, découvre le chant a cappella et n’aplus qu’une ambition, être la meilleure. Une comédie musicalesans valeur, proche de Glee dans la forme, produit télévisuelsans intérêt.

TRANCE (Angleterre 1H28 Thriller) De Danny Boyle, avec James McAvoy, Rosario Dawson, Tuppence Middleton.

« La bonne recette pour réussir un bon coup, il faut de la force et du sang-froid »Simon, Commissaire-priseur expert en tableaux rares sait bien qu’une vente aux enchères n’est jamais à l’abri du mauvaiscoup. Quand celui-ci arrive, rodé à l’évacuation et au moindre pépin, il effectue les mesures d’urgence précises et par-faites. Il existe toujours l’imprévisible. Suite à un coup violent, plongé dans le coma, il se réveille avec une coupe sombredans sa vie. Il ne sait plus où se dissimule le tableau. Nous apprendrons que notre petit gars propre et gentil traficote avecles affreux. Frank, le chef de gang, n’apprécie pas cette perte de mémoire et, après un passage par la case torture, il passeà la méthode moins orthodoxe, l’hypnose. Notre équipe, armée d’un fort soupçon de paranoïa, se rend donc dans le cabi-net d’Elizabeth pour ouvrir les portes de la perception et fouiller des territoires oubliés… Danny Boyle revient à ses pre-mières amours, le film noir et étrange comme Petits meurtres entre amis ou Trainspotting. C’est une mise en scène rou-blarde, dans le bon sens du terme, qui vous entraine et vous perd dans le labyrinthe de l’esprit. L’image des poupées russesnous semble la plus proche. La mise en scène, tout comme la bande son, rappellent celle de Trainspotting ; nerveuses,elles explosent les codes du genre pour mieux s’amuser du spectateur. Il aura l’impression d’avancer en terrain connu,alors qu’il finit par perdre tous ses repères, et peut-être sa mémoire. A la fin, comme l’un des personnages, que ferons-nous, appuyer pour tout oublier ou… Comme dans Memento de Nolan, grand spécialiste de l’esprit (voir Inception),Danny Boyle finit non pas par se perdre, mais par nous perdre. C’est donc un retour en pleine forme du réalisateur, unemise en bouche en attendant peut être le Trainspotting 2.Retrouvez toutes les sorties, interviews de la semaine sur www.cine-region.fr et n’oubliez pas le mercredi notre chroniquesur France Bleu Champagne de 18H à 18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

The Pharaohs : Awakening ( Scarab Records -1972)

Page 15: L'Hebdo du Vendredi, Châlons, 218

x Bélier du 21.03 au 20.04 Le passé appartient au passé, donc tournez lapage définitivement à tout ce qui a pu vous assom-brir ces derniers temps. Vous êtes sur un nouveaudépart. Et cette fois-ci pour une réussite éclatante.

x Taureau du 21.04 au 20.05Le domaine affectif est favorisé. Ouvrez-vous auxoccasions de rencontres qui se présenteront à vous.C’est pour vous une opportunité pour vivre debelles expériences. Alors, soyez honnête dans vossentiments.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Si vous êtes en attente d'un changement, la situa-tion va évoluer dans votre sens. Vous récolterez lesfruits de vos efforts et de votre patience. A l’heure

de la gloire, sachez rester humble et discret(e).

x Cancer du 22.06 au 22.07Arrêtez de planer et revenez à la réalité deschoses ! Certains événements vous aideront à voirles faits différemment. Ainsi vous verrez que l'avisdes autres n'est pas sans intérêt.

x Lion du 23.07 au 22.08C’est une semaine plaisante, profitez-en bien.L'improvisation vous mettra dans d’excellentes dis-positions. Vous déborderez d'énergie et accompli-rez ce que vous aviez envisagé. Les choses irontpour le mieux.

x Vierge du 23.08 au 22.09La chance soutiendra votre évolution profession-nelle qui pourrait alors vous offrir une opportunitéinespérée. Cela vous mènera à une nouvelle route,riche en expériences positives qui amélioreront

votre quotidien.

x Balance du 23.09 au 22.10Essayez de vous libérer pour passer le maximum detemps avec votre partenaire. Une belle occasionpour découvrir et partager ensemble de nouvellesactivités, originales et sympathiques.

x Scorpion du 23.10 au 22.11C'est un grand beau temps qui s'annonce sur leplan sentimental. Si votre cœur est libre, il ne le res-tera sans doute pas longtemps. Tous les natifs dusigne seront choyés par les astres.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12De bonnes perspectives de mutation professionnellese profilent à l’horizon. Alors, jouez la carte del'audace. Cela pourra se traduire par des proposi-tions de changement d'emploi ou de promotion.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 De nombreuses opportunités s'offriront à vous pourparfaire votre expansion. C'est au loin et en pre-nant des contacts nouveaux, hors de votre environ-nement habituel que vous développerez vos pro-jets.

x Verseau du 21.01 au 19.02Votre générosité pourrait vous perdre, alors pensezà vous réserver un peu d'énergie, afin de pouvoirrégler vos propres problèmes personnels, en pre-mier lieu. Restez donc en éveil.

x Poissons du 20.02 au 20.03On vous apprécie et on vous passera tous voscaprices. Vous aurez assez d'idées pour ne pastrouver le temps long. D'autant plus que de nou-velles charges vous seront confiées.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Passionné de musique de la premièreheure, Laurent Charnot est le directeurartistique des Moissons Rock de Juvigny.Co-fondateur de l'événement avec Jean-Louis Coquillard et ChristianHerter, c'est avec une passion toujoursintacte qu'il coordonne actuellement la 19ème édition du festival.

xIl y a les Vieilles Charrues, Rock en Seine, lePrintemps de Bourges, et les autres. Les autres,ce sont les nombreux festivals régionaux exis-tant un peu partout aux quatre coins de l'hexa-gone. Les Moissons Rock en font partie. Nichéau coeur de la campagne marnaise, sur le terri-toire de Juvigny, le festival a su attirer, depuisbientôt deux décennies, plusieurs dizaines demilliers de spectateurs. Un longévité s'expli-quant en priorité par la passion et le sérieux deses trois fondateurs, à l'image de LaurentCharnot, motivé et mobilisé depuis le premierjour. « Notre première idée à tous les trois étaitd'ouvrir un café labellisé Musique, permettantd'organiser des concerts dans des conditionsdécentes, à la fois pour le public et les artistes.Très vite, on s'est aperçus quenotre dossier était mal ficelé etle projet est tombé à l'eau.Néanmoins nous avions tou-jours cette profonde envie de faire quelque chosedans la musique et dans la région, et c'est pourcela que l'idée de mettre en place un festival,avec plusieurs soirées successives réunissantplusieurs artistes se produisant à la suite, a trèsvite émergée. » Du mois de septembre jusqu'en juin, Laurents'affaire autour du festival, en sus de son activitéde professeur des écoles, gérant entre autres laprogrammation et les relations avec les parte-

naires. Une charge supplémentaire, «  que mafamille comprend et accepte, heureusement  ».Un professeur fervent amateur de musique, derock en particulier, et qui a toujours souhaitépouvoir allier cette passion avec sa professiond'enseignant. « Quand on s'est lancés dans cetteaventure avec Christian et Jean-Louis, rien n'é-tait gagné d'avance, et ça ne l'est d'ailleurs tou-jours pas aujourd'hui. Faire vivre un festivalcomme les Moissons Rock est un peu un combatde tous les instants. Depuis le début, j'aiplusieurs angoisses, celle de parvenir à bouclerle budget, de programmer les groupes avec descontrats raisonnables, l'angoisse qu'il y ait assezd'entrées chaque année (3 250 entrées ont étécomptabilisées pour la dernière édition, endessous des prévisions des organisateurs, ndlr),que les artistes plaisent aux visiteurs, que lamétéo soit au rendez-vous... » Heureusement, enparallèle des doutes et inquiétudes, de nombreuxmoments positifs agrémentent également la pré-paration et le déroulé de la manifestation. « Cequi me plait le plus ici, c'est de pouvoir vivre uneaventure humaine et familiale (mon beau-frèreet ma belle-soeur font partie des bénévoles)

exceptionnelle. L'opportunitéaussi de découvrir et de fairedécouvrir en permanence desartistes, connus ou non ;j'adore proposer de nouvelles

choses. Tout ça avec une saine adrénaline nouspoussant à nous remettre en question en perma-nence. »Car lorsqu'on est à la tête d'un festival commecelui de Juvigny, de dimension humaine et plutôtmodeste, la nécessité de se dépasser pour pro-poser « toujours mieux » est omniprésente. S'ildéfend les «  petits  » festivals, comme les« gros », de par l'importance de la culture dans lasociété, Laurent défend aussi leur droit d'exister.

« Je pense qu'on est complètement complémen-taires, d'ailleurs on collabore souvent avec lesresponsables de la Poule des Champs, duCabaret Vert ou du festival Pic'arts dans l'Aisne.On s'appelle tous très régulièrement. Après, par-fois, c'est vrai que j'ai un peu d'amertume car ons'aperçoit que les gros festivals ont tendance àêtre davantage aidés en France. Quand on a un budget de 240 000 euros àboucler et qu'on subit en plus des restrictionsbudgétaires, ce n'est pas évident. » Pour Laurentcomme pour le reste de l'équipe, la défense d'unfestival régional demeure donc une valeur cardi-nale. Un état d'esprit partagé par certains agricul-teurs des environs rendant de précieux servicesaux responsables de l'événement, et surtout parles 80 bénévoles mobilisés durant cette période.Ils viennent de toute la région et même d'ailleurs,prenant quelquefois sur leur propres congés pour

aider les organisateurs des Moissons.Aussi, pour toutes ces raisons tout comme pourles rencontres artistiques mémorables qu'il a puvivre (à l'image d'Aston Villa ou Blankass),Laurent Charnot, en collaboration avec sesacolytes et amis, mettra tout en oeuvre pour fêterle vingtième printemps du festival l'an prochain.« Un défi de taille que je souhaite que nous rele-vions tous ensemble... »

Aymeric Henniaux

Festival Les Moissons Rock, du 8 au 11 mai à Juvigny (à 14 km de Châlons-en-Champagne,à 28 km d'Epernay et 37 km de Reims).Renseignements et programme complet sur www.moissonsrock.org

xRepères Haut-Marnais d'origine, Laurent Charnot est né à Langres, en 1962. Hasard du calendrier, il fêteraau demeurant ses 52 ans samedi prochain, en plein festival. Arrivé dans la Marne à l'âge de septans, il est aujourd'hui installé à Châlons-en-Champagne, marié et père de deux enfants. Le bac-calauréat en poche, il s'oriente ensuite vers un cursus en professorat, obtenant un Deug d'en-seignant et une licence de Français-Langues Étrangères à l'École Normale. Bercé depuis tout jeunepar la musique, c'est avec son frère qu'il écoute ses premiers disques. Après avoir envisagé, avecJean-Louis Coquillard et Christian Herter, de fonder un café/concert, les trois compères lancent, en1994, la toute première édition des Moissons Rock à Juvigny. Toujours professeur des écoles,Laurent Charnot dispense aujourd'hui principalement des cours de français aux élèves étrangers etplanche d'ores et déjà sur la vingtième édition du festival.

Laurent Charnot - Co-fondateur du festival Les Moissons Rock

« Fêter les vingt ans des Moissons ? J'espère, vraiment. »

Laurent Charnot, un passionné à l'esprit rock.

« Défendre le droit d'existerdes petits festivals »

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