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É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°192 du 26 octobre au 1er novembre 2012 epernay.lhebdoduvendredi. com La première pierre de la Maison de la Vie Associative est posée P.10 Football : Reims - Troyes, deuxième manche du derby P. 12 P. 14 La bonne vendange du Syndicat Général des Vignerons P. 7 René-Paul Savary reçu à l'Elysée P.6 Bel engouement pour le roller hockey P. 11 Après avoir renoncé à un mariage avec le Groupe Hersant Media en juin, suite à l'échec des négociations avec la Filpac-CGT, le groupe de presse belge Rossel va racheter le Pôle Champagne-Ardenne- Picardie (l'union, l'Ardennais, l'Est-Éclair, Libération-Champagne, l'Aisne-Nouvelle et la radio Champagne FM). L'opération devrait être bouclée pour la fin de l'année, et s'accompagner d'un conséquent plan de restructuration. P.4 © l'Hebdo du Vendredi

L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 192

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 192, semaine du 26 octobre au 1er novembre 2012

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 192

É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°192

du 26 octobre au 1er novembre 2012

e p e r n a y . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

La première pierre de la Maison de la VieAssociative est posée P.10

Football : Reims - Troyes,deuxième manche du derby P. 12 P. 14

La bonne vendangedu Syndicat Généraldes Vignerons P. 7

René-Paul Savaryreçu à l'Elysée P.6

Bel engouement pour le roller hockey P. 11

Après avoir renoncé à un mariage avec leGroupe Hersant Media en juin, suite àl'échec des négociations avec la Filpac-CGT,le groupe de presse belge Rossel varacheter le Pôle Champagne-Ardenne-Picardie (l'union, l'Ardennais, l'Est-Éclair,Libération-Champagne, l'Aisne-Nouvelle etla radio Champagne FM). L'opérationdevrait être bouclée pour la fin de l'année,et s'accompagner d'un conséquent plan derestructuration. P.4

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Vend

redi

Page 2: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 192

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : [email protected]é : [email protected] Newsletter : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

www. lhebdoduvendredi .comH umeurs2 x

x(T rès) mauva i s exempleLes conseilleurs ne sont décidémentpas toujours les payeurs. Dernièreillustration en date, l'histoire de cemoniteur d'auto-école de Périgueux,en Dordogne, arrêté par la policetandis qu'il faisait remonter une rueen sens interdit à l'un de ses élèvespendant une heure de conduite.Suspicieux, les agents procèdent àquelques vérifications avant des'apercevoir que l'instructeur estsous le coup d'une suspension depermis depuis plusieurs mois déjà.Et il doit définitivement y avoirquelque chose dans l'air dePérigueux puisqu'il y a une semaineseulement, c'est le conducteur dupetit train touristique de la ville quise faisait interpeller par les policiers,après que ceux-ci l'aient vu conduireen zigzaguant, son train vide. Aprèsvérification, le cheminot du bitumeavait deux grammes d'alcool dans lesang.

xOr no ir e t v in rougeL'affaire date d'il y a presque troisans mais n'a été rendue publiqueque la semaine dernière. Et pourcause, la société PVM Oil Futures,spécialisée en courtage, ne devaitpas être pressée d'expliquer com-ment elle a pu, à elle seule, fairegrimper le prix du baril de pétroleBrent de 71,40 à 73,05 dollars en

seulement quelques heures. En réal-ité, cette « prouesse » est l'oeuvred'un seul homme, un ancienemployé aujourd'hui licencié. StevenPerkins, c'est son nom, a en effetreconnu avoir passé, dans la nuit du29 au 30 juin 2009, une commandede sept millions de barils de pé-trolebrut pour 520 millions de dollars,soit 30% de la production del'Organisation des Pays Exportateursde Pétrole (OPEP). C'est une ivressetotale, suite à une soirée bien troparrosée, qui serait à l'origine decette folle spéculation.

xÊtre « gamer » en 2012Ils sont de plus en plus nombreux às'avouer faire partie de la grandecommunauté des gamers, traduisezdes adeptes de jeux vidéo. Afin dedresser le profil du joueur type cetteannée, M6 Publicité Digital etGroupM viennent de rendre publicsles résultats d'une récente étude. Etd'après les premières conclusions, legamer de 2012 passerait enmoyenne près de 4h40 tous les joursdevant son écran, et s'achèteraitentre quatre et cinq jeux tous lesans. A 64%, les gros joueurs ontentre 25 et 34 ans, 48% sont com-pris entre 35 et 49 ans et tout demême 28% auraient entre 50 et 65ans. Ces statistiques permettentainsi de situer l'âge moyen du

gamer autour de 29-30 ans. Enfin,c'est désormais sur téléphoneportable que les pratiquants fréné-tiques de jeux vidéo passeraient leplus clair de leur temps, détrônantdonc la console portable et latablette tactile.

xLes p i res n ids à bac té r iesContrairement à ce que beaucouppourraient croire, il est des objetsbien plus sales que la cuvette destoilettes. C'est en tout cas ce qu'affir-ment plusieurs scientifiques d'unlaboratoire de recherche, venantrécemment de réaliser un petitclassement de ces objets les pluscrasseux. Ainsi, parmi les objets lesplus sales référencés se trouvent enbonne place le sac à main deMadame, les rampes du métro et dubus, le couvre-lit dans les hôtels, leclavier d'ordinateur, le pavénumérique des distributeurs de bil-lets, le téléphone d'entreprise, lacarte de menu d'un restaurant, lesbalançoires dans les parcs, labrosse à dents, la télécommande etbien d'autres, la liste est loin d'êtreexhaustive. Quasi omniprésent dansnotre quotidien, c'est à l'écran desmartphone (tactile le plus souvent)que revient la première place de cedouteux classement...

Coup d'œil sur le monde

xDes vertus de l'amateurismeDans une séquence au cours de laquelle le pro-fessionnalisme, dans le sport en tout cas, estconspué, des espoirs en ballon qui filent endouce en boîte aux handballeurs parieurs-peut-être-tricheurs en passant par Lance Armstrong,il convient de saluer les valeurs et les vertus del'amateurisme.Le droit de vote des étrangers hors Unioneuropéenne était une promesse de campagnedu candidat François Hollande. Et commeFrançois Mitterrand en 1981, Najat Vallaud-Belkacem, porte parole du gouvernement, acommencé à l'expliquer cette semaine, à priori,c'est loin d'être fait. Voire ça ne sera pas le caspour les prochaines municipales, en 2014.Donc ça n'arrivera jamais. Peu importe cequ'on en pense, une promesse...Itou pour la Loi logement de Cécile Duflot. LeSénat qui n'examine pas la bonne version dutexte, et le Premier ministre qui double lapolitesse aux sages en annonçant que leConseil constitutionnel ne validera pas la loi enl'état. La courtoisie républicaine et, surtout, laséparation des pouvoirs, veut qu'on laisse leConseil constitutionnel communiquer tout seulsur ces décisions. L'annonce de Jean-MarcAyrault était sans doute pavée d'une bonneintention d'amenuiser les choses, n'empêche, ila créé un précédent historique. La Loi devra denouveau être présentée, le 14 novembre. C'estjuste une maladresse, mais ça fait un peu ama-teur. Et personne n'y voit de vertu.

Tony Verbicaro

ÉDITO

-1,2 C'est, en pourcentage, la diminution du tauxde chômage enregistrée en Champagne-Ardenne au mois de septembre par rapport

au mois d'août. Un chiffre plutôt surprenant dans la mesure où,dans le même temps, au niveau national, le nombre de deman-deurs d'emploi n'exerçant aucune activité a augmenté de 1,6%.Cependant, la situation diffère selon les départements de larégion. Ainsi, si la Marne et l'Aube affichent un taux en baisse, respectivement de l'ordre de 3,6 et 1,5%, que laHaute-Marne voit sa situation inchangée, le département des Ardennes enregistre une hausse de 2,6%. Au total,le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A s'établit donc à 64 943 en Champagne-Ardenne, fin sep-tembre 2012. Néanmoins, sur un an, le taux de chômage reste en forte augmentation dans la région : +5,3%.C'est bien mieux que les +10,1 au niveau national... une bien maigre consolation.

Le chiffre

Vendredi1°10°

La météoSamedi

-1°8°

Dimanche-1°10°

Lundi-1°9°

Vendredi 25 octobre Samedi 26 octobre Dimanche 27 octobre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

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N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

www. lhebdoduvendredi .comSociété4x

Le Pôle Champagne-Ardenne-Picardie (CAP) du Groupe HersantMedia (GHM) sera vendu augroupe de presse belge Rossel (LeSoir, entre autres, en Belgique ; LaVoix du Nord en France). Il n'y aurapas de dépôt de bilan, donc pas deredressement ou de liquidation judici-aire. En revanche, s'il n'est pasencore annoncé, ce rachat devraitêtre assorti d'un plan de restructura-tion qui risque bien de détruire 200à 300 emplois en Champagne-Ardenne et dans l'Aisne.

xAprès l'échec des « négociations » avecle syndicat Filpac-CGT du mois de juin,Rossel avait déclaré abandonner sa volon-té de se rapprocher de GHM pour constru-ire ce grand groupe de presse en France.Dans un communiqué en date du 19 octo-bre, Bernard Marchant, administrateurdélégué du groupe belge, indique que « LeGroupe Rossel a été retenu comme repre-neur des journaux et activités que legroupe de presse Hersant Media (GHM)détient en Champagne-Ardenne et en

Picardie et représentant près de 600 000lecteurs quotidiens. Les titres concernéspar cette reprise sont l'Union, l'Ardennais,l'Est Eclair, Libération Champagne etl'Aisne Nouvelle auxquels s'ajoute aussi laradio Champagne FM ». Cette dernièreétant la surprise de dernière minute. « Lacerise sur le gâteau », évoque Emmanuel

Busson, délégué du personnel Filpac-CGTdu Pôle CAP. Syndicat majoritaire qui arefusé le plan proposé par Rossel et GHMen juin dernier. Pour rappel, Rosselprévoyait alors d'injecter 20 millions d'eu-ros, dont une partie pour financer un plansocial conséquent (220 suppressions deposte, dont 193 non-journalistes quiauraient perçu l'équivalent de 30 mois desalaire d'indemnités). Face au refus desreprésentants des salariés, Rossel avaitdonc jeté l'éponge. Après cet épisode, GHM avait obtenu deses banques créancières un délai supplé-mentaire de cinq mois pour trouver unesolution. Certains salariés imaginaient lepire - un dépôt de bilan - pour les fêtes defin d'année. On peut facilement imaginerque les banques ont traité, depuis, directe-ment avec Rossel. Et que les tentatives deJacques Tillier, ancien PDG du Pôle CAPlicencié au printemps dernier, de monterune offre alternative, avec l'appui decadres des journaux, n'ont pas pesé face àRossel. Même quand il a été question, cestoutes dernières semaines, de voir Rosseltout racheter sauf L'Ardennais, laissé àl'ancien patron et ses anciens collabora-teurs.Maintenant que le rachat est annoncé, lessalariés peuvent-ils être pour autant ras-surés ? À la Filpac-CGT, on ne rêve pas.«  GHM n'a pas communiqué pour lemoment. Au jour d'aujourd'hui, nousn'avons eu aucune information officielle,indique Emmanuel Busson. Si Rossel vientsans la dette Hersant, il ne faut pas qu'ilrevienne avec le plan du mois de juin. Ilserait propriétaire tout seul. Les chiffresde suppression d'emploi qui circulent sontdes extrapolations de ce qui avait été écriten juin, dans le contexte de l'époque. Là,Rossel ne parle pas de restructuration. »Un peu quand même : «  Conscient desefforts qui restent à faire avant de redress-er l'économie difficile du pôle CAP, dit lecommuniqué de Bernard Marchant, leGroupe Rossel entend y investir afin demoderniser l'outil industriel et chaque fois

que nécessaire, redimensionner leséquipes aux réa-lités nouvelles du marché.Le pôle CAP a parti-culièrement souffertces dernières années d'avoir été dimen-sionné en fonction d'activités de pressegratuite que son pôle sœur Comaregdevait lui apporter. » Redimensionner leséquipes aux réa-lités nouvelles du marché,ça ne veut certainement pas dire embauch-er. Sinon, Bernard Marchant aurait parléde création d'emplois. «  De toute façontant qu'ils ne sont pas propriétaires, ils nepeuvent pas vraiment s'avancer, poursuitEmmanuel Busson. Ils ont toujours ditqu'ils voulaient des conditions d'exploita-tion à deux chiffres. Ils mettent la barre à10%, et pour ça, il faut taper très fort dansla masse salariale, donc on s'attendévidemment à ce qu'ils viennent avec unplan de restructuration. Nous, on s'attendau pire. On est prêt, on les attend. Maisdemander autant, c'est une aberrationdans le contexte actuel. »Pour l'association Sauvons Nos Journaux,créé en mai dernier pour proposer uneautre voix que celle de la Filpac-CGT,c'est le soulagement qui prévaut :«  Soulagement que nos titres soientrachetés par un important groupe depresse, soulagement de ne pas aller auredressement judiciaire, soulagement desavoir que nos journaux ont un avenir.Soulagés mais pas euphoriques, loin de là.Car la période qui s'engage sera celle dela restructuration. Alors, comment ne pasdire notre inquiétude. Une inquiétude quenous partageons avec de nombreuxsalariés qui se sentent menacés dans leuremploi, qui s'interrogent et qui ne saventpas de quoi demain sera fait. Le groupeRossel n'a pas encore présenté son plan etses projets pour les titres du pôle CAP. Enjuin dernier, nous avons montré notreforce, la puissance de notre représentationdans tous les services et toutes les sociétésdu pôle CAP. Nous sommes entrés enlégitimité. Nous avons été entendus. »Tout le monde, chez les salariés,attendaient Noël et la fin du délai accordépar les banques créancières de GHM poursavoir. Aujourd'hui, si le rachat par Rosselest pratiquement acquis, il manque l'avaldes banques en question - mais on voit malcomment elles ne le donneraient paspuisque ce sont elles qui ont choisi Rossel- qui doit intervenir cette semaine, et celuide la Direction Générale de laConcurrence, de la Consommation et de laRépression des Fraudes (DGCCRF).Comme les ministères concernés sont tousd'accord avec l'opération, on voit mal laDGCCRF aller dans le sens inverse, maisson travail devrait prendre pratiquementdeux mois. Ce qui amène à Noël. D'ici là,l'inquiétude pour les salariés restera lamême.

Tony Verbicaro

Journal l’Union - Champagne FM

Pas de mariage, une vente pure et dure

La Filpac-CGT du Pôle CAP avait « accueilli » François Hollande lors de l'inauguration de la dernièrefoire de Châlons. Prochaines actions en fin d'année ? © l'Hebdo du Vendredi

xPour « l'amour » du foot ?Il est comme ça Arnold, à préférer le gazon au bitume, le ballon rond au curlinget les chants de supporters aux comptines de Marlène Jobert. Oui mais, car il ya un « mais » (il y a toujours un « mais » d'ailleurs) : notre Arnold a un rapportun peu trop excessif avec le football, le Stade de Reims en particulier. Tombé dansles filets du petit hooliganisme, son attitude lu i vaut déjà d'être interdit de stadeà 21 ans seulement. A la rigueur, les erreurs de jeunesse sont comme les penal-tys manqués, ça arrive. Néanmoins, se voir renvoyé devant les instances correc-tionnelles pour avoir manqué son pointage au commissariat un soir de match,car on était au même moment dans un autre stade en France, paraît aussilogique que rater un tir au but et aller ensuite marquer con tre son camp. «L'essentiel c'est que j'étais pas à Delaune non ? », remarque avec une perceptibleinsolence le jeune homme. « Je vois pas où est le mal, j'ai pas le droit d'aller voirle foot à Reims alors je suis allé voir Dijon jouer, c'est tout ». Pour sa défense, l'in-dividu arguera à la barre que les policiers locaux lui auraient assuré « qu'il nerisquait rien, qu'ils s'occupaient de prévenir leurs collègues rémois ». Une argu-mentation qui ne change rien pour le procureur adjoint, plus qu'agacé de l'atti-tude désinvolte du mis en cause : « Avant toute chose, je tiens à signaler qu'onest tout de même bien plus tranquille avec le football féminin. Quant à notreaffaire, Monsieur doit bien comprendre que lorsqu'on doit pointer au commissari-at de son domicile, ce n'est pas celui de Dijon, Valenciennes, Nice, Troyes ouGuingamp. » Après ce sermon d'usage, le représentant du Ministère Public nepeut s'empêcher, et grand mal lui prendrait de le faire, de se laisser aller à unede ses envolées verbales dont lui seul a le secret : « Et bien oui Monsieur, je pour-rai vous citer toutes les équipes de Ligue 1, bien que Guingamp n'y soit plus maismérite pourtant de retrouver l'élite et j'espère au demeurant que l'équipe pourrasuivre le même parcours qu'a connu le Stade de Reims. » Reprenant le fil de l'au-dience, le magistrat réclamera trois mois de prison avec sursis au tribunal, enréponse au non-respect de l'interdiction commis par Arnold. « Monsieur doit avoirà l'esprit qu'il n'y aura aucune compassion à attendre du tribunal pour ce genred'attitude. Aujourd'hui ce sont trois mois avec sursis, la prochaine fois six mois fer-mes et ainsi de suite, vous avez le programme... » Pas sûr toutefois qu'Arnold aitenvie de jouer le match retour face à la justice...

Aymeric Henniaux

Au Tribunal correctionnel

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Société5 xN°192 du 26 oct au 1er nov 2012

www. lhebdoduvendredi .com

L'association internationale de protection des animaux (dont lesiège français est basé à Reims),souhaite lancer le projet CAIR, un centre d'accueil temporairepour les animaux de compagniedes sans-abris de la ville. De multiples intérêts sont en jeu pourl'animal mais aussi et surtout pources personnes en difficultés.

xActeur important dans la sensibilisation dugrand public sur le sujet des cruautés faitesenvers les animaux, IFAW soutient donc égale-ment les populations humaines défavorisées.Charlotte Nivelet, consultante en charge duprojet CAIR, explique le phénomène  :« Depuis 10 ans, nous observons une augmen-tation de sans-abri avec des animaux. En jan-vier, nous avons demandé à IPSOS de lancerune étude pour comprendre cela. Il apparaitqu'il y a une vraie relation fusionnelle entrel'homme et l'animal. En comparant avec lessans-abri seuls, l'animal, majoritairement un chien, s'avère être un garde-fou contre les différentes formes d'addictions (alcool,drogue...), prévient le suicide et entraine unebaisse de la criminalité. Il incarne en fait l'ul-time lien avec la société.  » Mais il ressortfatalement de nombreux points négatifs  :

«  L'accès aux centres d'accueil, aux soinsmédicaux et aux convocations administrativesn'est plus possible, les structures n'acceptantpas les chiens. » Un énorme frein à la réinser-tion. Sans parler des problèmes d'insécurité etd'insalubrité. Et par conséquent, de méfiancegénéralisée de la part de la population urbaine.

C'est pourquoi, sous l'impulsion de sa direc-trice, Céline Sissler-Bienvenu, IFAW France adessiné les contours du projet CAIR (Centred'Accueil et d'Informations destiné aux ani-maux de compagnie et leurs propriétaires sans-abri de la ville de Reims), une structure entière-ment dédiée à l'accueil temporaire des animaux

afin que les personnes défavorisées puissent serendre à leurs rendez-vous. Outre l'accueil, leCAIR proposera des consultations vétérinaires,des campagnes de vaccination et de stérilisa-tion, l'identification des chiens et des ateliersde réinsertion « par l'animal ». Afin de respon-sabiliser les sans-abri, une somme modiquemais symbolique sera demandée. Par ailleurs,en partenariat direct avec le CHRS NouvelHorizon (Armée du Salut) et enrichi du savoirde Christophe Blanchard, sociologue et maître-chien, le projet s'est vu gra-tifié d'une ambas-sadrice de charme en la personne de DelphineWespiser, Miss France 2012  : «  Quand j'aidécouvert IFAW, ça m'a immédiatement plu. Jecomprends totalement ce programme car j'aimoi-même pu observer le phénomène. Souvent,c'est le chien qui utilise la couverture. Lajournée, c'est l'homme qui veille sur l'animal,et la nuit, l'animal veille sur l'homme. »Avec un coût de fonctionnement évalué à80  000 euros par an (le but étant de devenirautonome au bout de 3 ans), IFAW chercheactuellement un terrain de 400 m², la demandeà la mairie ayant débouché sur un refus.L'emplacement souhaité serait, dans l'idéal,non loin du centre-ville ou aux alentoursdirects (les moyens de locomotion des sans-abri étant limités). Avis à toute âme susceptiblede les aider.

Romain BalestraciRenseignements : www.ifaw.org

Delphine Wespiser, Miss France 2012, l'ambassadrice de charme de l'association. © l'Hebdo du Vendredi

Association - Animaux

IFAW s'intéresse aussi aux Hommes

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www. lhebdoduvendredi .comPolitique6 xN°192 du 26 oct au 1er nov 2012

La vice-présidente du Parti radicalde Jean-Louis Borloo, instigateur dela création de l'Union des démo-crates et des indépendants (UDI)dont l'ancienne secrétaire d'Etatprésidera la commission d'investi-ture, est ce ve ndredi à Troyes.Rama Yade, également conseillèrerégionale d'Ile-de-France, inaugureun cycle de rencontres et de con-férences sur les grands enjeux desociété, mis en place par la fédéra-tion auboise du Parti radical. Le thème de cette première : lesvaleurs de l'humanisme face à lacrise.

xComment avez-vous personnellement vécula journée de lancement de l'UDI, dimanche22 octobre à la Mutualité à Paris ?C'était très positif. Je souhaite vraiment que cettenouvelle force politique obtienne des résultatstrès rapidement aux élections. 2014 sera le pre-mier test. Tous les participants à cette nouvelleformation méritent que cette démarche aboutisse.Il y avait beaucoup d'enthousiasme, d'émotion.L'émergence d'un nouveau parti politique est tou-jours un moment émouvant, mais je ne me for-malise pas, je ne fais pas dans l'état d'âme. Il fautdurer. Lancer un parti, c'est facile à faire. Durer,moins. Le plus dur est devant nous.C'est le bon moment, aujourd'hui, pour lancerl'UDI ?Il y a un an, ça n'a pas marché. Là, oui c'est le bonmoment. L'UMP n'a pas de leader, et le PS est en

difficulté. Les Français ont besoin d'une alterna-tive. Il faudrait être idiot pour ne pas réussir. Çane dépend que de nous, les hommes et lesfemmes de l'UDI, et il ne faut pas nous laisserimpressionner par les critiques.Revenons quelques mois en arrière. L'UMP aoublié le centre lors des dernières campagnesélectorales ?Il y a une « droitisation » du discours et une nég-ligence des valeurs des modérés. C'est évidem-ment la peur de Marine Le Pen qui a provoquécela. Je suis d'accord sur le fait qu'il faille allerchercher les électeurs du Front national, mais ilfaut aller les convaincre, pas dire la même chose

que le FN. Il faut leur dire qu'il existe d'autressolutions. Certains, à droite, je crois, se sont lais-sés aller à la paresse intellectuelle d'imitation dudiscours. Alors qu'il faut convaincre ces électeurs,en travaillant, en donnant autre chose. Et pour ça,il faut aussi renouveler les politiques. Ça seraaussi une priorité de l'UDI, tout comme la fémi-nisation.Après vous, en décembre 2010, ChantalJouanno, une autre fi-gure de l'UMP a ralliéJean-Louis Borloo...Le ralliement de Chantal Jouanno, c'est une trèsbonne chose. Au-delà de son arrivée de l'UMP,elle va porter la voix de l'écologie au sein del'UDI.Est-ce que vous considérez aujourd'hui quevotre « parole libre » paie ?Je vous dirai ça quand j'aurai acquis un mandatnational. C'est ça la vérité. Je souhaite obtenir unmandat de parlementaire, je ne sais pas encorelequel. Je dois y réfléchir. Et un mandat au parlement européen (lesélections auront lieu en 2014, ndlr) ?Un mandat national, surtout, d'abord. Mais pasbesoin de se précipiter, j'ai le temps, nous avonsle temps avec l'UDI. Et nous n'avons pas le droitde nous tromper.Dernière chose. Vous avez une position qu'onentend finalement assez peu à propos du droitde vote des étrangers. Pourquoi ?Parce que mes propos ne sont ni électoralistes, nipar rejet des étrangers. Je préfère qu'on mette l'ac-cent sur la naturalisation, sur la citoyenneté. Jeconsidère que le droit de vote est lié à la citoyen-neté. Je ne suis d'ailleurs pas hostile au projet deManuel Valls qui veut faciliter le processus denaturalisation. Mon sentiment, c'est que le droit

de vote aux étrangers, c'est seulement une volon-té de la gauche de saturer le corps électoral, envue des prochaines municipales. Le droit de voteaux étrangers, ça vient de Mitterrand en 1981. Là,c'est électoraliste, et je ne veux pas y prendre part.La gauche prend les étrangers pour des imbéciles.Attention, je ne veux pas être associée à ceux quirejettent le droit de vote des étrangers comme leFN. Ça n'a rien à voir et je ne veux pas être instru-mentalisée.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

Rama Yade, une des personnalités nationales del'UDI. © DR

x UDI - Marne : le bureauprovisoire est connuAu lendemain du grand rassemblementnational lançant officiellement l'UDI, lesMarnais ont installé leur bureau provisoiredépartemental. Charles de Courson(Nouveau centre) en est le président. Sestrois vices-présidents sont Raynald Dutot(Alliance centriste), Vincent Léglantier(Centre national des indépendants etpaysans) et Franck Leroy (divers droite). Lesénateur Yves Détraigne (AC) en est le tré-sorier, Véronique Marchet (Parti radical), lasecrétaire, et cinq autres membres formentce bureau : Jean-Pierre Brunois (PR), Jean-Claude Cladel (CNIP), Bertrand Courot(DVD), Françoise Férat (AC) et FrançoisMourra (NC). Dans quelques mois, une pre-mière assemblée générale devra élire lebureau de la fédération départementale dela Marne de l'UDI.

En Bref

Le président du Conseil général de la Marne, René-Paul Savary, faisait partie de la délégation del'Assemblée des départements de France reçue à l'Elysée lundi 22 octobre par le Président de la République, le Premier ministre et les ministres concernés.xAu centre des discussions, la situationéconomique très difficile des départements.«  L'état d'esprit était constructif, indiqueRené-Paul Savary, mais nous ne sommes pasrepartis avec des débouchés concrets pourremédier au problème. Je ne partage pas lamotion finale. J'ai dit au président Hollandeque le médecin que je suis était au chevet dudépartement. On connaît le remède, on peutdiscuter de la posologie bien sûr, mais lafeuille de soins n'a pas été signée. »Le sénateur Savary use de la métaphore pourposer le problème, ici simplifié : les départe-ments se sont vus confier de nouvelles compé-tences il y a plusieurs années, mais les moyensfinanciers qui vont avec ne sont pas suffisants.Et la crise économique est passée par là. « J'aitrouvé un Président de la République qui con-nait bien la situation des départements, pour-

suit le patron du département de la Marne,puisqu'il en a géré un lui-même. Je l'ai trouvéà l'écoute, son Premier ministre et les ministreségalement. Oui, cette rencontre est quelquepart un évènement, puisque c'est la reconnais-sance des départements et de leurs difficultés,mais il n'y pas vraiment de passage à

l'acte.  On a parlé de trouver des solutionspérennes pour les allocations, mais pas avant2014. François Hollande a réaffirmé sa volon-té de réformer le dispositif dépendance, maisquand ? Bon, c'est bien, le gouvernement se ditprêt à réformer. Nous, les départements, nousavons exprimé notre demande de coup de

pouce pour compenser certaines dépenses. Sil'Etat le fait, nous pourrons dégager un peud'argent pour ne passer cesser l'investisse-ment. » Si la Marne n'est est « que » là, pourd'autres départements, la situation économiqueest déjà catastrophique. « Un fonds de 170 mil-lions d'euros a été proposé. Mais il manque 6milliards ! Ça bouchera quelques trous percésdans la coque du navire, mais ça ne l'em-pêchera pas de couler. Pour la Marne, si je netrouve pas de solution compensatoire, en 2013,c'est l'investissement qui va en pâtir. »Face au Président, les présidents de Conseilsgénéraux sont-ils avant tout confrères ou parti-sans ? René-Paul Savary affirme, clairement,que «  le contexte local passe avant le parti-sanisme. Nous sommes avant tout des prési-dents de départements. Mais évidemment, lesprésidents de gauche ont la parole moinsfacile face au gouvernement. » Dernier pointqui pourrait être soulevé étant donné la situa-tion économique de nombreux départementsfrançais : sont-ils menacés de suppression, ser-pent de mer qui revient régulièrement ? « Non,je ne crois pas, pense René-Paul Savary.Personne n'a envie de bouger la Constitution.C'est ce qu'on fait les uns les autres et ensem-ble, entre collectivités et avec l'Etat, qui doitévoluer. » Tony Verbicaro

Conseil général

René-Paul Savary à l'Elysée

« La situation des départements est reconnue » © l'Hebdo du Vendredi

UDI - Rama Yade

« Maintenant, il faut durer »

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Le monde viticole affiche une certaine sérénité après une vendange qualitative. Les expéditions se portent bien, en particulier dans les pays tiers. Et les bouteilles à moins de 10 eurosrestent, pour le SGV, un phénomèneheureusement marginal.xLe Syndicat Général des Vignerons aprofité du dernier salon Viti-Vini, àEpernay, pour faire le point sur lesdossiers qui préoccupent la profession. Lamission a été confiée à François Pierson,vigneron à Louvois, vice-président duSGV et responsable de son pôle communi-cation.Plusieurs points ont été abordés dont celuides expéditions à quelques semainesseulement des fêtes de fin d'année. « Noussommes confiants. La Champagne devraitpasser le cap des 316 millions debouteilles en 2012 selon les dernières esti-mations. Les ventes vers les pays tiers sontbonnes et nous travaillons beaucoup avecl'Italie », a expliqué le responsable syndi-cal qui s'est réjoui de laqualité des vendanges. « Pour autant l'année a ététrès compliquée pour les vignerons avec legel d'hiver puis le gel de printemps et de

fortes attaques de mildiou et d'oïdium. Leniveau moyen de la récolte se situe entre8000 et 8500 kg/l'hectare avec d'énormes

disparités. Heureusementla réserve qualitativenous sauve mais une

faible récolte, en 2013, pourrait remettreen cause les équilibres », estime François

Pierson.Ce dernier est revenu sur les bouteilles àmoins de 10 euros qui ont défrayé lachronique cet été. Il est resté serein. « Cen'est pas une bonne image pour le cham-pagne. Et ces opérations de ventes à pertesont même contre-productives et peu judi-cieuses. Pour autant la quantité de

bouteilles vendues ainsi reste très mar-ginale », a déclaré le responsable du PôleCommunication du syndicat.Selon lui ces coups commerciaux nedoivent pas faire oublier « que lesvignerons qui manipulent sont de plus enplus professionnels et de plus en plus pas-sionnés. » François Pierson lance même :« ils se décomplexent et il y a toute unegénération de jeunes techniquement etcommercialement très pointus. Ils ont sou-vent fait des stages dans d'autres vigno-bles et font preuve d'une grande ouvertured'esprit. »Le responsable syndical estime, parailleurs, que « ce qui fait le désavantagedes vignerons fait aussi leur force. » Ilconsidère que le morcellement des par-celles minimise les risques « de voir desnégociants acheter des vignes en bloc. »Et d'ajouter : « le volume de vignes à ven-dre est actuellement de 30 hectares enChampagne. »Un discours plutôt apaisant même si leSGV reste très vigilant sur de nombreuxdossiers. « Nous nous appuyons sur nosdéputés et nos sénateurs pour faire passernos messages. Et nous avons des contactspermanents avec les gouvernements, àParis et à Bruxelles. »

Jean Batilliet

Syndicat Général des Vignerons

L'optimisme pour nourrir la confiance

É conomie7 x

N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

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Les manipulants sont passionnés

François Pierson. © l'Hebdo du Vendredi

xA l'issue de la journéed'épreuves qui comprend unedégustation et une leçon théorique,le jury du concours, composé deprofessionnels du vin de chacundes pays en compétition, a souhaitérécompenser la passion et l'expéri-ence de Gido Van Imschoot en ledésignant comme lauréat de la 8ème

édition du Concours Européen desAmbassadeurs du Champagne. Il a reçu son prix lors d'une soirée de gala qui s'est déroulée vendredi19 octobre au Château de laMarquetterie à Pierry, en présencedes Présidents du ComitéChampagne (CIVC), Pascal Fératet Ghislain de Montgolfier.Gido Van Imschoot, responsable desformations d'oenologie à la célèbreécole hôtelière de Spermalie àBruges, est devenu cette semaine le8ème Ambassadeur Européen duChampagne. Passionné de vin,Gido a créé sa propre académie duvin en 1994, Pantha Rei, et s'estlancé dans un nouveau projet« Vine-Art.be » en plus des masterclasses qu'il organise. Infatiguable,il a également écrit et publié cinq

livres sur le vin et la gastronomiedont un consacré au Champagne.Cette édition 2012 a égalementrécompensé Chiara Giovoni. Lareprésentante de l'Italie, som-melière passionnée et bloggeuseactive, est devenue Vice Lauréate.Elisabeth Eder, candidate Autri-chienne, sommelière indé-pen-dante et enseignante à la Austrian

Wine Academy, décroche quant àelle le Prix Spécial du Jury.A noter que cette année leConcours Européen des Ambas-sadeurs du Champagne a eu leplaisir d'accueillir un nouveaupays, l'Autriche qui vient rejoindreles huit pays européens déjàprésents.

J.D

Les trois lauréats 2012 : Chiara Giovoni, Gido Van Imschoot et Elisabeth Eder.© Comité Champagne

Champagne - Concours européen

L'ambassadeur du champagne2012 est belge

xDroits de plantation : l'Arev continue de mettre la pressionJean-Paul Bachy et Aly Leonardy, président et vice-président de l'Assemblée des régions européennes viticoles, organisent mercredi 7 novembre à Bruxelles un rassemblement des prési-dents, ministres et assesseurs des 71 régions et Länder membres.Objectif : montrer leur mobilisation sur le dossier du maintien desdroits de plantation. Récemment, le Commissaire européen à l'agriculture DacianCiolos a fait un pas vers ce maintien mais le directeur général dela commission a évoqué un maintien de la libéralisation des droitsde plantation pour les vins sans indication géographique. Pourl'Arev, cette position dénote « soit une méconnaissance profondedu fonctionnement du marché du vin, soit la volonté masquée depréserver la dérégulation totale ».

x48 entreprises champardennaises au MidestSur un espace commun de 600 m2, 48 industriels de la régionChampagne-Ardenne mettront en vitrine leurs savoir-faire auMidest 2012, le plus grand salon mondial de la sous-traitance, du6 au 9 novembre, au parc des expositions de Paris NordVillepinte.

xUne journée sur la Corée du SudLa Chambre de commerce et d'industrie de Champagne-Ardenneorganise une journée pays sur la Corée du Sud, vendredi 9 novembre, dans les locaux de la CCI de Reims et Epernay, ruedes Marmouzets à Reims. Une occasion pour les entrepreneursrégionaux de découvrir les opportunités commerciales du pays dumatin calme. Des rendez-vous individuels pourront avoir lieu à partir de 9 heures à avec l'expert Stella Yoon, directrice de la coopération commerciale et internationale à la Chambre franco-coréeenne de commerce et d'industrie.

En Bref

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L'Hôtel de Ville et le ChâteauPerrier sont désormais inscritsau titre des Monuments historiques. L'initiative n'estpas neutre. Elle participe à lavalorisation et à la reconnais-sance du patrimoine local. Et permet aussi de renforcerl'attractivité touristique de la cité. xDepuis cet été, l'Hôtel de VilleAuban-Moët et le Château Perrier sontinscrits au titre des Monuments his-toriques. « Cette initiative s'inscritdans la politique que la municipalitéconduit depuis de nombreuses annéespour valoriser son patrimoine. Elleprend tout son sens dans le cadre de lacandidature de l'avenue de cham-pagne aux Paysages de l'Unesco »,explique Anne-Marie Legras, adjointau maire chargé de l'urbanisme, du patrimoineet du cadre devie.Epernay possède déjà des monu-ments inscrits. Parmi eux figurent le théâtre Gabrielle-Dorziat, la Tour deCastellane, la façade Louise de Savoieet les boiseries intérieures de l'ancien

hôtel de Rohan, maison située rue du Général-Leclerc. A l'échelle du patrimoine immobilier seul le PortailSaint-Martin jouit du classementMonuments historiques.

« L'inscription permetde donner une dimen-sion supplémentaire à

notre action. Elle vient s'agréger surun ensemble d'initiatives qui ont déjàporté leurs fruits », poursuit l'élue. Lesaménagements réalisés dans le parc del'Hôtel de Ville ont permis à la ville de

décrocher le label « Jardin remar-quable » qui contribue à la reconnais-sance d'un patrimoine. « Il y a aussil'envie de faire connaître nos richessesarchitecturales aux jeunes généra-tions. »L'inscription au titre des Monumentshistoriques du Château Perrier et del'Hôtel de Ville peut s'expliquer sim-plement par l'histoire. Le premier estun bâtiment emblématique qui mêledifférents styles architecturaux. Il a étéconstruit de 1852 à 1857 à la demande

du négociant Charles-Nicolas Perrier,le fondateur de Perrier-Jouët, qui enavait fait sa résidence privée, un lieude réception et de fête et un espaced'élaboration et de stockage du cham-pagne.Pour l'Hôtel de Ville les choses sontproches. Cette belle propriété a étébâtie de 1854 à 1858 pour Victor Moëtqui la destinera à sa fille Rachel encadeau de mariage. On doit son archi-tecture à Victor Lenoir, qui a construitla première gare Montparnasse. La

maison est devenue l'Hôtel de Villed'Epernay en 1919.Ces dernières années la ville n'a cesséde restaurer à la fois le parc de l'Hôtelde Ville et le bâtiment qui accueille lamairie. Le Temple d'Amour a retrouvéson éclat en partenariat avec la maisonMoët & Chandon dans le cadre de sa politique de mécénat. Et de nom-breuses pièces de l'Hôtel de Ville ont bénéficié d'une rénovation trèssoigneuse. Tout récemment le plafondde la salle du conseil a été restauré parun artisan de renommée interna-tionale, les tentures ont été changées,l'éclairage refait dans son... jus mais en basses énergies et le tapis de la salle des commissions restauré parmorceaux, dans les règles de l'art. « Tous ces travaux ont été réalisés à partir de photos d'archives afin de respecter totalement l'esprit deslieux », souligne Anne-Marie Legras.Ces investissements contribuent aurayonnement touristique d'Epernay etparticipent donc aux retombées qui endécoulent. « Une inscription n'est pasneutre. Le fait d'obtenir une protectiond'un lieu au plus haut niveau légitimeune démarche patrimoniale. » Et par-ticipe, à sa manière, au développementéconomique de la cité.

Jean Batilliet

Société8 x

Pour tous renseignements, s'adresser :au Cabinet DEROWSKI et ASSOCIEES, société dʼAvocats inter-barreaux de REIMS et de CHALONS EN CHAMPAGNEdont le siège est 6 avenue Gabriel Péri à TINQUEUX (51430) et ayant bureau au 6 rue du Paulmier à EPERNAY (51200).tél : 03 26 24 04 04 et fax : 03 26 24 26 24au Greffe du Juge de lʼExécution du TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE CHALONS-EN-CHAMPAGNE où est déposé le cahier des conditions de la vente et où il peut être consulté.

A l'audience du TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE CHALONS EN CHAMPAGNE,au Palais de Justice de ladite Ville, 2 quai Eugène Perrier, au plus offrant

et dernier enchérisseur, il sera procédé à la vente aux enchères publiques :

LE MERCREDI 19 DECEMBRE 2012 à 8H30

Commune de CHAMPVOISY (51700)Une maison d’habitation située 1 place de la Fontaine

Élevée sur deux caves comprenant :- au rez-de chaussée : salon, salle à manger, salle de bains

- à l’étage : trois chambres, grande pièce avec mezzanine, salle d’eau, une autregrande salle (atelier)

- dépendance en dur couvertes de tuiles- chauffage central au gaz

Le tout cadastré section AB N°81 lieudit « Le Village » pour 7a 79ca

MISE A PRIX

CINQUANTE MILLE EUROS (50 000 €)Outre les charges, clauses et conditions énoncées au cahier des conditions de la vente déposé au secrétariat greffe du Jugede l’Exécution du Tribunal de Grande Instance de CHALONS EN CHAMPAGNE sur la mise à prix sus indiquée. Les enchères nepourront être portées que par le ministère d'un Avocat du Barreau de CHALONS EN CHAMPAGNE sur la mise à prix indiquée.Il sera procédé à la visite de l’immeuble sur rendez-vous par les soins de la SCP MASSON FOLTZ, Huissiers de Justice, (tél : 03.26.55.37.48) le mercredi de chaque semaine de 16h à 18h durant les deux mois précédant la vente.

VENTE AUX ENCHERES

PUBLIQUES

P. DEROWSKI

Des retombées touristiques attendues

N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

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Les plafonds de l'Hôtel de Ville ont été rénovés récemment. © l'Hebdo du Vendredi

Monuments historiques

Des inscriptions pour quoi faire ?

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Les édiles ont posé mercredi 24 octobre la première pierre de la Maison de la VieAssociative, l'un des grandschantiers sparnaciens.xElle devrait être inaugurée fin2013. En attendant les travauxavancent à grands pas et le grosoeuvre pourrait être achevé finmars si les conditionsmétéorologiques sont favorables.Franck Leroy, le maired'Epernay, Jean-Paul Bachy, leprésident du Conseil Régional deChampagne-Ardenne et DidierLoth, le sous-préfet d'Epernayont posé officiellement hier lapremière pierre de la Maison dela Vie Associative, parc Roger-Menu.L'investissement est important,près de 8 millions d'euros HT,mais il était devenu indispensa-ble dans une ville qui compte350 associations, dont 70utilisent au quotidien la Maisondes Association actuelle, vétusteet totalement inadaptée auxbesoins de la population.

Le maire d'Epernay a rappelé lesambitions de cette opération des-tinée à accueillir aussi dans desconditions optimums les pra-tiques artistiques comme lamusique et la danse. Le bâtimentprincipal sera composé de 6salles polyvalentes modulableset d'un centre de ressources.Il est construit à partir desnormes les plus pointues dudéveloppement durable dont

Epernay a fait l'un de seschevaux de bataille avec sonAgenda 21.« Vous n'avez pas mégoté et faitun beau geste pour la vie asso-ciative », a commenté Jean-PaulBachy, le président du Conseilrégional, qui finance 10% de ladépense au titre des actions despays. « La conception de ce bâti-ment est très intelligente », apoursuivi l'élu qui a salué les

choix écologiques de la ville.« Car ce que l'on met eninvestissement on le récupère enfonctionnement. »Selon Benoît Moittié, conseillergénéral, « cette maison va con-tribuer à la solidarité entre leshommes et à l'attractivité desterritoires puisque le bâtimentaccueillera une populationdépassant largement le cadre dela cité sparnacienne. »Didier Loth, le sous-préfetd'Epernay, s'est réjoui de poserune « nouvelle première pierreen moins d'un an à Epernay »après celle du nouveau centrecommercial de Bernon. « Celatémoigne de votre dynamisme »,a-t-il souligné.Conséquence non négligeable decet investissement : sesretombées sur l'emploi. De nom-breuses entreprises locales tra-vaillent sur le chantier qui estsuivi par le cabinet d'architectesmarnais Giovanni Pace.

Jean Batilliet

Société10 x

xSalon de la création et de la reprise d'entreprise le 7 novembreLe cinquième salon de la créa-tion et de la reprise d'entreprised'Epernay, labellisé GénérationEntreprendre et organisé par laMaison de l'emploi et desmétiers d'Epernay et sa région,l'Espace métiers d'Epernay et lacommunauté de communesd'Epernay - Pays deChampagne se tiendra mercre-di 7 novembre au Palais desFêtes, de 9 h 30 à 18 h (entréelibre).Ce salon a pour objectif derassembler en un lieu uniquel'ensemble des acteurs de lacréation et de la reprise d'entre-prise pour accompagner lesporteurs de projets, les créa-teurs, repreneurs et cédants.

xC comme Champagnedans la confrérie du Sabre d'OrLe bar à champagne C commeChampagne a fait son entréedans la confrérie du Sabre d'Or, une confrérie interna-tionale qui compte plus de 35 000 sabreurs. Le caveau de C comme Champagne, seulendroit représentant cette institution à Epernay, a été consacré lundi 15 octobre parle Grand Maître de la confrérie.

En Bref

N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

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Franck Leroy, le maire d'Epernay, et, à sa gauche, Jean-Paul Bachy, président deRégion, et Didier Loth, sous-préfet, ont joué les maçons. © l'Hebdo du Vendredi

Maison de la Vie Associative

La première pierre d'un bâtiment modèle

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N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

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Roller-hockey

Une vague d'engouement pour un sport encore méconnu

Depuis cinq ans, la section roller-hockey du club sparnacien Aventures& Découvertes Rollers multiplie lesperformances. Des résultats quiencouragent nombre de jeunes àgoûter à cette discipline très peumédiatique. xA sa création en 1996, le club d'EpernayAventures & Découvertes est orienté vers des acti-vités familiales de loisirs. Ce n'est qu'au début desannées 2000 que l'association se tourne petit à petitvers la pratique du roller et en 2007 qu'une équipede roller-hockey, les Sparna'Riders, est constituéepour participer à plusieurs matches. Rapidement,une école de roller-hockey voit le jour et, en 2008,un groupe compétitif est formé pour évoluer enNationale 3. Après plusieurs saisons en Nationale 2,cette même équipe évolue depuis le mois dernier enNationale 1 ! «Quand on pense qu'il y a cinq ans onne connaissait pas la pratique du roller-hockey àEpernay... », se souvient Freddy Dugas, le présidentdu club. « Arriver à ce niveau est une performanceremarquable. » Une performance collective. Outrel'équipe de Nationale 1, le club sparnacien compteégalement notamment une formation en pré-nationale. Les jeunes d'Aventures & DécouvertesRollers sont également en pleine confiance.Poussins, benjamins, minimes, cadets... tous évolu-ent dans le championnat Jeunesse régional. Certains

ont ainsi participé la saison dernière aux phasesfinales du championnat de France. Les cadets ontremporté la Coupe de la Ligue de Champagne-Ardenne. Quant aux Minis, ils ont terminé le tournoiMini-Rookie de Reims à la deuxième place. Enfin,l'école de roller-hockey se porte au mieux. « Il fautêtre attentif à leur évolution, explique FreddyDugas. C'est l'équipe de Nationale 1 de demain ! »Comme le souligne le président, « cette ascensiondu club est la conséquence de plusieurs choses : uneéquipe dirigeante travailleuse et dynamique, desparcours sportifs exemplaires, du sérieux, de larigueur... ». Au total, Aventures & DécouvertesRollers compte actuellement 165 adhérents (dont lamoitié inscrite en section roller-hockey). Et cechiffre ne cesse de croître au fil des saisons. « Lesgens se sentent bien ici et ils y restent. Chaque licen-cié est impliqué dans les projets sportifs. » Le clubleur offre également des conditions de pratiqueremarquables. « A ce sujet, il faut souligner le sou-tien total de la Ville d'Epernay. Elle nous a, parexemple, mis à disposition le gymnase Maigret.Désormais, à chaque rencontre à domicile deNationale 1, plus de 300 personnes viennentencourager l'équipe. » Pour celles et ceux souhai-tant participer à la belle aventure, deux rencontressont encore programmées à Epernay avant la fin decette année 2012 : le 10 novembre contre LaChapelle, et le 15 décembre face à Pont-de-Metz(19h30).

Jonas Yvois

xTour de France 2013 : ni Reims, ni EpernayReims et Epernay espéraient l'organisation d'un contre-la-montre décisif à la veille de l'ar-rivée sur les Champs-Elysées. Notamment pour mettre en lumière la candidature au pa-trimoine de l'Unesco des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. Ce sera peut-êtrepour 2014.Le parcours du Tour de France 2013 a été dévoilé mercredi 24 octobre. Pour la 100e édi-tion de l'épreuve, les mythes (Mont Saint-Michel, Alpe d'Huez, Mont Ventoux...) ont évidem-ment la part belle. Mais pas du tout le quart nord-est de la France, totalement absent.Rendez-vous en 2014 ?

xTremplin Jeunes Talents 2012 : l'appel à candidature lancéLes inscriptions pour la 9e édition du tremplin Jeunes Talents sont ouvertes depuis le 15octobre et prendront fin le 14 décembre. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'unconcours ouvert à tous les musiciens de la région Champagne-Ardenne et qui a pour butde dynamiser et promouvoir la scène locale. Concrètement les trois lauréats gagnerontdes heures de formation et l'occasion de se produire sur deux grandes scènes: le Cabaretde la Cartonnerie et le Cryptoportique. Les dossiers d'inscriptions sont disponibles àL'Espace Ludoval, 1, place René Clair à Reims. Renseignements auprès de Pôle Sud Musiqueau 06 08 74 39 07 ou à [email protected]

En Bref

Les rollers en ligne remplacent les lames des patins du plus classique hockey sur glace. © l'Hebdo duVendredi

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Sport12 xN°192 du 26 oct au 1er nov 2012

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Le Stade de Reims, bien quebattu (1-0), est sorti confortédans son jeu et ses idées samedidernier au Parc des Princes. Et lematch le plus important de lasemaine arrive. Le Stade voudrapoursuivre sa série (quatre vic-toires de suite) face à Troyessamedi (20 heures).

x« Je sais très bien que ce sera un matchencore plus compliqué que contre Paris. Aprèssa victoire contre Marseille, Troyes veut con-tinuer sur une bonne dynamique. A nous derépondre et de gagner ce match. » GrzegorzKrychowiak l'a bien compris, comme tout lemonde au Stade de Reims : Reims - Troyes, àDelaune, contre un promu, adversaire pour lemaintien, compte bien plus que le match degala au Parc des Princes. « Paris, ce n'était pasun match de Ligue 1 « normal », on y laisseforcément plus d'influx  », poursuit HubertFournier. Qui ne pense pas non plus que contreTroyes soit un match normal non plus : « C'estun adversaire qu'on croise régulièrement,depuis quatre saisons, en National, en Ligue 2,maintenant en Ligue 1, et aussi souvent encoupe. Il y a une petite notion de derby, mêmesi ça n'a rien à voir avec celui de Sedan. Maissurtout c'est face à un concurrent direct, qui

s'est refait la cerise contre Marseille. Et puisTroyes nous a battu à Delaune en Coupe de laLigue. »L'entraîneur rémois a regardé le match del'Estac face à Marseille dimanche soir. « LesTroyens étaient très concentrés, très regroupés.Je pense qu'ils redoutaient de prendre unevolée. Ils comptaient beaucoup d'absents aussi.On sentait qu'ils étaient très soudés et ils ont eules ressources nécessaires pour profiter de l'in-

efficacité marseillaise. Ces ressources, ellespermettent de faire de grandes choses. » D'oùun rappel nécessaire sur le match perdu face auvoisin aubois : « Ça doit nous alerter sur le faitque si on réitère la même prestation que l'onavait produite en Coupe de la Ligue, on aurales mêmes regrets. La prio-rité, c'est montrerun autre visage que celui du match de coupe. »

T.Vreims.reseau-chaleur.com

Foot (L1, 10e journée) Reims - Troyes

Là, c'est pas la Coupe

Grzegorz Krychowiak a été élu meilleur joueur du mois par le groupement des supporters.© l'Hebdo du Vendredi

xL'adversaire : Fos-sur-Mera pris du retardDemi-finaliste ces deux dernièressaisons, Fos-sur-Mer a donc été logique-ment désigné comme un des outsiderspour une place en play-offs. Mais,depuis le début de championnat, la situ-ation sur les bords de la méditerranéeest particulièrement compliquée. Aprèscinq journées disputées, l'équipeentraînée par Rémi Guitta ne comptequ'une seule victoire acquise sur le par-quet de Nantes (81-88). Les Fosséensont donc subi déjà quatre défaites, dontdeux à domicile (par Le Portel et Evreux).Il faut dire que Fos a eu la malchance deperdre, comme l'année dernièred'ailleurs, son leader Mohamed Hachad,blessé et absent pour une périodeindéterminée. Pour le remplacer, lesdirigeants ont fait appel à un ancien dela maison, l'arrière US Lee Cummard. Etvu les résultats, le banc a été renforcépar l'arrivée, le 11 octobre, de TanguyRamassamy. Avec ses chamboulementsdans le vestiaire, Fos est donc encore àla recherche de son jeu collectif. Restemaintenant au CCRB d'en profiter. Pourcette rencontre, Nikola Antic devraitcibler en priorité Chris Davis (18,2 pointset 4,2 rebonds), John Williamson (15,6points et 7 rebonds) et Edouard Choquet(12,8 points et 4,2 passes). Mais atten-tion, d'autres joueurs pourraient sortirleur épingle du jeu, à l'image de LeeCummard, Mamadou Dia ou encore dutrès expérimenté Sacha Giffa.

xLa belle victoire acquise vendredidernier face à Rouen (78-71) n'est déjàplus qu'un lointain souvenirs. Engagémardi soir sur le front de la Coupe deFrance, le Champagne Châlons ReimsBasket s'est fait éliminé par Orchies,équipe de N1. Et si le club marnais n'estpas le seul pensionnaire de Pro B à quit-ter la compétition au détriment d'une for-mation plus faible sur le papier, le scorefinal a tout de même de quoi interpeller :75-59 ! Alors bien sûr la Coupe de Francen'est jamais une priorité pour les clubsprofessionnels (Pro A et Pro B), et ced'autant plus pour Nikola Antic et seshommes, quand celle-ci vous donne ren-dez-vous en milieu de semaine, coincéeentre deux journées de championnat diffi-ciles, mais quand même ! Avec un écartde 16 points, cette défaite fait tache etpourrait même laisser des traces dans lesjambes et surtout dans les têtes. RodrigueMeels et ses coéquipiers pourront tou-jours se consoler en regardant les autresrésultats et notamment les éliminationsd'Aix-Maurienne et Nantes, respective-ment par Sorgues et Blois, deux équipesde N1. Nikola Antic doit maintenant remotiverses troupes, car le prochain adversairesera d'un tout autre calibre. Le CCRBjouera ce vendredi 26 octobre dans lasalle de Fos-sur-Mer, face à une équipequi a raté son début de saison mais qui

espère bien rebondir rapidement (lireencadré). Et si les Fosséens ont égale-ment connu d'importantes difficultés enCoupe de France, sur le parquet deMonaco (N1), eux ont eu le mérite defaire le boulot et d'assurer leur qualifica-tion pour le prochain tour (69-70).

J.D

Prochain match à domicile, vendredi 2 novembre, à 20h au complexe René Tys à Reims, Châlons-Reims accueilleraBoulogne-sur-Mer pour le compte de la8e journée de championnat

En panne d'adresse en Coupe de France,Mullins, Tsagarakis et consorts devront retrouverla mire pour espérer s'imposer à Fos-sur-Mer. ©l'Hebdo du Vendredi

Boxe - Championnat du monde IBF

Jean-Michel Hamilcaro : la ceinturelui va si bien...xSamedi dernier, au terme d'une rencontre physique ettactique, Jean-Michel Hamilcaro et Francesco Di Fioren'ont pas pu être départagés. Le boxeur sparnacien con-serve donc pour la deuxième fois sa ceinture IBF inter-nationale. Jean-Michel Hamilcaro était prévenu. Son challenger, leToscan Francesco Di Fiore, allait lui donner du fil à retor-dre. De là à le pousser dans ses derniers retranchements? "On s'est rapidement aperçu que l'Italien, roublard,boxait à un haut niveau", admet Jérôme Vilmain,entraîneur du pensionnaire du Boxing Club d'Epernay.Dès les premiers rounds, le ton de la rencontre étaitdonné. La tactique mise en place ne déstabilisait pas l'ad-versaire du Français. À la 4e reprise, Jean-MichelHamilcaro se retrouvait au tapis. Préparé à ce genre descénario, le Sparnacien se relevait rapidement et repartaitau combat. Porté par tout un public - plus de 1 500 per-sonnes garnissaient les tribunes du Hall des SportsPierre-Gaspard -, il retrouvait un second souffle. Aux 8eet 9e rounds, le champion du Monde tentait de forcer ladécision en multipliant les phases d'attaques. "Ce sursautprouve que Jean-Michel a des qualités morales fortes",assure Jérôme Vilmain. "Ce match nul, il est allé lechercher avec les tripes, en allant au bout de lui-même.Au final, c'est une rencontre riche en enseignements.Aujourd'hui, à ce niveau de compétition, il est de plus enplus difficile de concilier vie professionnelle et viesportive. On va vers l'épuisement." Le boxeur d'Epernaya désormais six mois pour remettre sa ceinture en jeu. Sixmois durant lesquels il devra se poser les bonnes ques-tions. "Jean-Michel est un garçon valeureux, généreux,plein de valeurs..." Autant de qualités qui devraient rapi-dement le ramener sur le ring, à coup sûr son terrain dejeu préféré.

Basket Pro B - 6e j. - Fos-sur-Mer - Châlons-Reims

Oublier et se concentrer

xCourtet out six semainesVictime d'une entorse de la cheville durantle match au Parc des Princes face au ParisSaint-Germain, le meilleur buteur stadisteGaëtan Courtet a rejoint l'infirmerie. Sonindisponibilité est évaluée à six semaines.

xCoupe d'Afrique des Nations- Fortes en match d'ouverture,Agassa dans le groupe de la« mort »Le tirage au sort des groupes qui com-poseront le plateau de la prochaineCoupe d'Afrique des Nations, du 19 janvi-er au 13 février 2013 en Afrique du Suds'est déroulé mercredi 24 octobre. LesRequins bleus du Cap Vert d'Odair Fortes,qui disputeront la première Can de leurhistoire, ouvriront le bal face au paysorganisateur. Dans ce groupe A figurentégalement l'Angola et le Maroc, où pour-rait figurer Khalid Sekkat.Dans le groupe D, le groupe dit « de lamort », se croiseront Côte d'Ivoire, Tunisie,Algérie (avec Kamel Ghilas ?) et Togo,avec Kossi Agassa, et pourquoi pas FloydAyité, lui aussi convocable par le sélec-tionneur Didier Six. Enfin MohamedFofana et le Mali rencontreront dans legroupe B le Ghana, le Niger et la RDCongo.Si tous ces joueurs sont convoqués, HubertFournier sera face à un véritable casse-tête pendant un mois, devant composeravec six absents.

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magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L C H Â L O N S / É P E R N A Y

FESTIVAL•Reims Scène d'Europe

P. 1 4

•Les incontournables

Bisqueers Roses

P. 1 5

•Les Nuits de Champagne

en choeur

P. 1 6

CONCERTS•Da Silva

« prend de la distance »à la Cartonnerie

P. 1 5

N°192DU 26 OCTOBRE

AU 1ER NOVEMBRE 2012

www. lhebdoduvendredi .com

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14 xSortie N°192 du 26 oct au 1er nov 2012www. l hebdoduvendred i .c om

ÉPERNAYmercredi 21 novembreREGGAE, POP-ROCK-FOLK : « TRYO » Après deux tournées en Amérique du sud, durepos, des collaborations, deux concerts exclusifscet été 2011 aux EurockÉennes de Belfort et aufestival La Semo en Belgique, le groupe annonceune toute nouvelle tournée qui débutera à l'au-tomne 2012.

À 20h00. Tarif : 37€ - Le Millésium, avenue du Général Margueritte àEpernay

mardi 27 novembreJAZZ : « IBRAHIM MAALOUF » Avec son dernier album Diagnostic, le trompettistefranco-libanais a réussi un coup de maître. Elec-tron libre de la scène jazz internationale, il noustransporte de composition en composition, toutesimpeccablement ciselées.

À 20h00. Tarifs : 7,5 à 23,5€ - Le Salmanazar à Epernay mercredi 5 décembreMUSIQUE : « QUATUOR DEBUSSY » Voilà vingt ans que le Quatuor Debussy sillonneles scènes internationales les plus prestigieuses.Une présence scénique rare et une aisance rela-tionnelle naturelle lui permettent d'entretenir un

échange plus spontané avec les publics du mondeentier.

À 20h30. Tarifs : 7,5 à 23,5€ - Le Salmanazar à Epernay

REIMSvendredi 26 octobreMÉTAL : « CABARET DUO »Quand Etienne Jaumet rencontre le batteur d'Her-man Düne, Cosmic Neman, ça donne ZombieZombie. Un tandem détonnant uni par une pas-sion commune pour les films cultes et la contre-culture. Du rock mutant aux accents électro et auxconfins du Krautrock.

À 20h - Tarif unique : 10€ - La Cartonnerie à Reims POP : « JUDY » + « COFFEE OR NOT »Grâce au partenariat de la Ville de Tinqueux, et àl'aide technique et matériel de la Maison des As-sociations, l'association Aquatinsong organise unapéro-concert en invitant un groupe rémois, lesJudy et un groupe belge, les Coffee or not.

A 19h30 - Entrée libre - Rens. : 03 26 83 60 40 - Maison des Associa-tions de Tinqueux

vendredi 26 octobreCABARET-JAZZ : « ECLECTIQUE JAZZ »Mise en bouche musicale deès 18h, puis soiréecabaret-concert autour du répertoire de Georges

Brassens avec Didier Jacquier (contrebasse), Guil-laume Dujoncquoy (guitare), Philippe Adam (ac-cordéoniste) et Didier Martz (guitare et chant).

A 20h - Tarifs : 8/10€ - Rens. : 03 26 47 96 31 - Au Cafegem, 12,passes-Demoiselles à Reims

mercredi 31 octobreELECTRO : « C2C » + « SHAFTY BROTHERS » Sacré quatre fois champion du monde DMC, cequatuor nantais est constamment à la recherchede nouvelles sonorités à mettre au service d'unemusicalité dans la pure tradition de la scratchmusic.

À 20h - COMPLET - La Cartonnerie à Reims ELECTRO : INNER CORNER - NOX EBRIACette seconde Nox Ebria sera consacrée à un ar-tiste de renommée mondiale, qui repousse les li-mites de machines légendaires pour ouvrir denouvelles voies : Kink, signé sur des labels aussiprestigieux que Rush Hour, Ovum Records,Liebe*Detail et Sharivari.

A 21h - Tarif : 17€ - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueuxvendredi 2 novembreCHANSON FRANÇAISE : DANIEL GUICHARDAprès son énorme succès à L'Olympia, DanielGuichard revient avec un tour de chant composéde ses plus grands succès, accompagné par 18

musiciens.A 20h30 - Tarif : 35 à 45,5€ - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux

jeudi 8 novembreCHANSON : « DA SILVA » + « MONOGRENADE » 1m57 de nerfs, de tatouages, de talent, de ten-dresse, de passion et une voix éraillée, Da Silvanous livre son 4ème opus et poursuit sa productionde chansons teintées de mélancolie compulsive.

À 20h - Tarifs : 16 à 23€ - La Cartonnerie à Reims samedi 10 novembreRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : « LA TEMPÊTE » Robert Lepage revisite l'oeuvre de Shakespeareen la transposant dans des décors semblables àl'intérieur de La Scala du XVIIIème siècle, avec samachinerie cachée, où Prospero, le duc banni deMilan, s'adonne aux arts magiques.

À 18h55 - Tarif : 31€ - Cinéma Gaumont Reims, place Drouet d'Erlonà Reims

ELECTRO : « CABARET ANIMAL FACTORY » Animal Factory, label bordelais crée par un mar-nais, nous présente 11 hippies des temps mo-dernes carburant à l'énergie spontanée. CraneAngels, c'est une chorale indie folk au nom de mé-taleux poilus, dans une ambiance qui fleure bon leflower power.

À 20h00. Tarif unique : 10€- La Cartonnerie à Reims

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Reims Scènes d'Europe

La création européenne a rendez-vous à ReimsxÉvénement culturel majeur de la find'année, Reims Scènes d'Europe (RSE) sedéroulera du 29 novembre au 15 décembre.Une nouvelle fois, le secteur culturel ré-mois s'est donc rassemblé - Comédie,Manège, Opéra, Cartonnerie, Nova Villa etCésaré -, se voulant être le miroir d'une Eu-rope unie malgré les nombreuses diffi-cultés qu'elle rencontre depuis plusieursannées, notamment économiques, et quifragilisent justement son unité. Ainsi, lorsde cette édition 2012, RSE ne s'intéresserapas à un pays en particulier, mais s'inter-rogera sur la notion de frontière et d'exil.Car, si la frontière sépare les Etats, elle estaussi la ligne à franchir pour rassembler lesHommes. Aussi, au coeur d'une program-mation extrêmement riche, une sélectionde mises en espaces, de lectures, de ren-contres et de conférences aborderont cettedouble thématique. Investissant l'ensembledes structures culturelles rémoises, le fes-tival multidisciplinaire proposera au totalune cinquantaine de rendez-vous, dont denombreuses créations et exclusivités na-tionales, à destination de tous les publics :du théâtre, des concerts, des documen-taires, de la danse, du slam ou encore desperformances. Les spectateurs serontd'ailleurs invités a passer eux-aussi unebarrière, en participant directement à la vi-talité du festival, devenant finalement ac-teurs de RSE. Cette participation sedéclinera principalement autour de troispropositions : « Les rencontres eu-ropéennes des jeunes spectateurs », « Lafabrique du commun » et « Les ateliers duspectateur ». Ainsi, la première réunit,comme son nom l'indique, de jeunes spec-tateurs (sur inscription) qui se retrouvent àl'occasion de festivals européens, s'impli-quant activement dans les évolutions duspectacle vivant. Ensemble, ils discutent etréfléchissent au renouvellement du lien

entre le public et les structures culturelles.Pour RSE, ces jeunes sont par exemple àl'initiative de plusieurs rendez-vous autourdes spectacles. La deuxième, baptisée « lafabrique du commun » (le 9 décembre àpartir de 14h à l'Atelier de la Comédie), estune expérience d'échanges des savoirs oùle format traditionnel de la conférence estdétourné afin de favoriser la participation

de tous, devenant alors un débat parti-cipatif autour, bien sûr, de la culture et del'Europe. Artistes et spectateurs y dia-logueront sur un pied d'égalité. Latroisième, « Les ateliers du spectateur »,invitera le public à partager sa créativitéautour d'un spectacle qui aura été vuprécédemment (sur inscription).Plus que jamais, RSE poursuit donc sa dé-

marche collective, invitant le public à re-joindre les structures culturelles de la Villede Reims qui travaillent main dans la main,depuis maintenant cinq ans, pour offrirpendant deux semaines le meilleur de lacréation artistique européenne.

J.D

Ludovic Lagarde, directeur de la Comédie, a présenté, en compagnie des autres responsables des salles culturelles rémoises, l'édition 2012 de RSE. © l'Hebdo du Vendredi

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15 xSortie N°192 du 26 oct au 1er nov 2012www. l hebdoduvendred i .c om

CHÂLONSvendredi 2 novembreMOURMELON - ORCHESTRE AUBOIS DES JEUNESComposé de 80 musiciens de 13 à 19 ans,issus des écoles de musique et harmonies dudépartement, l'Orchestre aubois des jeunes seproduit sous la direction de Gilles Millière et pré-sente un excellent programme.À 20h30. Centre culturel. Gratuit. Réservations au 03 26 66 99 77, billet-

terie en mairie.samedi 3 novembreSOIRÉE POLCALe Polca, Pôle Régional des Musiques Ac-tuelles, investi l'Orange Bleue pour une journéede rassemblement à destination de ses adhé-rents.

À 20h30. Gratuit - L'Orange Bleue à Vitry-le-François samedi 10 novembrePOP-ROCK/FOLK : « FESTIVAL ROCKENSTOCK2012 » 6ème édition du Festival Rockenstock. Au pro-gramme, Come, Gentle Art of Making Noise,Super Socks et Soma.

À 18h30. Tarif : 13,8€/gratuit pour les moins de 12ans - Salle Contre-point, 1 rue Jean Sébastien Bach à Châlons-en-Champagne

SKA/ROCK : « LA RUDA » + « LA VILLA GINETTE

» La Ruda, anciennement La Ruda Salska, mé-lange habilement rock, ska, swing, chansonsfrançaises... et cartonne depuis 15 ans ! Venezassister à l'un des derniers concerts de cegroupe qui mérite d'entrer dans la légende.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16€- L'Orange Bleue à Vitry-le-Françoisjeudi 15 novembreAPÉROMIX POP/ROCK : « LES PERFIDES » Influencés par la pop rock anglaise, ces quatreamis de longue date jouent rock ! Avec leur rifffunky, leur tambourin, leur violon et leurs chan-sons folk, on ne peut que se mettre à danseravec eux !

À 19h00. Gratuit - L'Orange Bleue à Vitry-le-François samedi 17 novembreTRANSE ELECTRO : « HILIGHT TRIBE » + « INFRAZER » Avec leur live 100% natural trance, les HilightTribe surfent sur les dancefloors de la planèteet fusionnent le traditionnel avec l'avant-garde!

À 20h30. Tarifs : 10 à 16€ - L'Orange Bleue à Vitry-le-François samedi 24 novembreROCK : « TOXIC'S » Fort de 15 ans de carrière, le groupe Toxic's asu séduire les foules. La chaleur et la puissance

mélodique qui se dégagent de leurs morceauxmarquent bien l'empreinte Toxic's.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16€- Une place offerte pour toute place achetée.Pour en profiter, présentez à la billetterie le pass que vous trouverez dans

les Telerama du mois de novembre. Pass valable du 22 au 25/11 2012 -L'Orange Bleue à Vitry-le-François

lundi 26 novembreROCK : « LA VACHE QUI ROCK » La Vache qui Rock est un spectacle ludiquetraitant du rock sous toutes ses formes. Maisc'est surtout un concert culotté amplifié quitransporte petits et grands dans un monde fan-tastique et fantaisiste. À 9h00. Lundi 26 et mardi 27/11 - A 9h et 14h30 - gratuit pour les moins

de 12 ans - L'Orange Bleue à Vitry-le-François samedi 1er décembreROCK : « ART LACKSPIRIT » Dans le cadre de la soirée Les rockeurs ont ducoeur, le groupe Art Lackspirit, tantôt énergique,mélancolique et porteur de valeurs disparuesdu monde du rock, débarque avec fracas sur lascène locale.

À 20h30. Gratuit - L'Orange Bleue à Vitry-le-François lundi 3 décembreROCK : « THE WACKIDS » Armés d'instruments jouets dérobés à leurs pe-

tits frères, The Wackids vous entraînent dansun voyage musical à travers l'histoire du rocken réinterprétant les tubes des papis, des ma-mans et des grands frères. À 9h00. Lundi 3 et mardi 4/12 - A 9h et 14h30 - gratuit pour les moins de12 ans, spectacle à partir de 3 ans - L'Orange Bleue à Vitry-le-François

samedi 8 décembrePOWER MÉTAL : « MASS HYSTERIA » + « S-CORE » Mass Hysteria à 18 ans ! Une majorité que lecours des années ne dément pas. L'âge del'émancipation, où l'on entrevoit la liberté, oùl'on rêve. Ici, c'est l'âge où l'on assume et l'onimpose.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16€- L'Orange Bleue à Vitry-le-François

REIMSvendredi 26 octobreONE MAN SHOW : « MERRI LA GRAND'MESSE »Le père Merri vous souhaite la bienvenue à sa« grand'messe » ! Croyants et non-croyants, ilest temps d'aller revêtir vos habits du dimancheet votre croix au tour du cou : le momentd'écouter la bonne parole du seigneur versionremasterisée a sonné.

A 20h30 - Tarifs : 20/24€ - A l'Affiche, 110 av. J.Jaurès à Reims

CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPEC-

Concert - La Cartonnerie

Da Silva prend de « La distance »xS'il n'a été révéléau grand publicqu'en 2005 grâce à « Décembre en été», premier albumstudio où il imposeun univers bien àlui, à mi-cheminentre rock acous-tique et nouvellechanson française,Da Silva n'est pasun nouveau venudans le monde dela musique. Dèsl'âge de quinze ans,il participe en effetà de nombreuxprojets comme letrès indus Punish-ment Park, le dark-folk Venus Comaou l'électroniqueMitsu. Aujourd'hui, et à l'heure de son quatrième album, intitulé « La dis-tance », il s'éloigne un peu plus de ses premières amours musicales et s'affirmedans un ton résolument plus rock, pour nous offrir un opus où la tension estlatente, les mots ciselés et les arrangements efficaces. Douze nouveaux titresteintés de mélancolie compulsive, signés de sa main et écrits avec une plumebien aiguisée pour mieux coucher les maux sur le papier. Sur un fond de crisesociale d'actualité, Da Silva raconte la condition humaine au travers d'his-toires d'amour, amour pendant « La Crise », amour dans « Les stations bal-néaires » ou amour dans « L'escalier ». Des idées défendues par une voixéraillée à la fois douce et rude qu'on connait bien, par un piano qui pleure oupar des guitares et leurs sons électriques. Sur scène, Da Silva c'est aussi 1m57de nerfs, de tatouages, de talent, de tendresse et surtout de passion. C'est là quele personnage prend toute son ampleur, lorsqu'il se laisse aller à la colère etqu'il brûle de l'intérieur.

Claire Lagrange

Da Silva, jeudi 8 novembre à 20h - Tarifs : 16 à 23€ La Cartonnerie

Dans son nouvel album, Da Silva fait des confessions sans concessions. © Ri-chard Dumas

Festival les Bisqueers Roses

Follement incontournable !

xEnfin de retour ! Pour la onzième année consécu-tive, le festival des Bisqueers Roses, organisé par l'as-sociation Exæquo, proposera à toute la population deReims et d'ailleurs une découverte de la cultureLGBT (Lesbienne, gay, bi et trans). Entre le 29 oc-tobre et le 5 novembre, c'est à travers le théâtre, lamusique, le cinéma, la photographie et la vidéo queles spectateurs seront invités à prendre part à ce voy-age, rythmé avant tout par l'humour. Décollage lelundi 29 (18h30) à l'Hôtel de Ville de Reims avecl'inauguration officielle de cette 11ème édition enprésence de la maire Adeline Hazan. A cette occa-sion, une performance de l'artiste Florence Kutten,associée à Nadège Piton, est programmée. C'est à lasalle Jean-Pierre Miquel (20h, 5€) qu'il faudra en-suite se trouver, le mardi, pour la pièce de théâtreMusic-Hall de Jean-Luc Lagarce, avant de se plongerle lendemain (20h30 à l'Atelier de la Comédie, 10 à12€) dans l'univers de Vanessa Van Durme pour Re-garde Maman, je danse. « Vanessa était présente l'anpassé aux Bisqueers dans la pièce Gardenia, où elleétait lumineuse, souligne Laurence Weber, présidented'Exæquo, alors quand son agent nous a dit qu'elle

travaillait une autre pièce, on a de suite été intéressé.En plus, elle parle ici de la transidentité et de la ques-tion de la réassignation sexuelle. C'est un sujet quisoulève encore beaucoup de souffrance et qui n'estpas abordé dans les débats actuels, concernant da-vantage le mariage et la filiation pour les personnesde même sexe. » Après le théâtre, la musique, avecune joyeuse déambulation musicale prévue le ven-dredi 2 novembre entre les bars Lentrepotes et l'Ap-part Café (à partir de 19h, 5 et 9, avenue de Laon).Pour la première fois, le festival permettra auxcurieux et mélomanes d'assister gratuitement àplusieurs concerts et performance sur différents lieux.Enfin, l'un des points d'orgue des Bisqueers Roses sedéroulera le samedi, toujours salle Jean-PierreMiquel (20h30, 10 à 12€), avec le spectacle-comédie musicale Chantons dans le placard, re-traçant près d'un siècle de chansons gay.

Aymeric HenniauxProgramme et renseignements : 06 42 04 56 14 / exæquoreims.blogspot.com /wwwexæquoreims.com

Avec Regarde Maman, je danse, Vanessa Van Durme aborde sans complexe la transidentité. © Fred Debrock

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16 xSortie N°192 du 26 oct au 1er nov 2012www. l hebdoduvendred i .c om

CHÂLONSsamedi 27 octobreOTELLO - METCet opéra dont le livret est écrit d'après Othelloou le Maure de Venise de Shakespeare estconsidéré comme l'un des chefs-d'oeuvre deVerdi. Retransmission en direct HD du Metro-politan de New York.

À 19h00. Tarif unique : 18€- La Comètemardi 30 octobreMOURMELON - JEUNE PUBLIC « MAX L'EXPLORA-TEUR »Max l'explorateur, le tour du monde des ani-maux, est un spectacle jeune public tiré des li-vres bien connus des enfants.

À 20h00. Centre culturel. Tarifs 6€ et 1,50€ moins de 12 ans. Réserva-tions au 03 26 66 99 77, billetterie en mairie.

samedi 10 novembreOPÉRA/RETRANSMISSION : « LA TEMPÊTE » Après La Tétralogie de Wagner, Robert Lepages'attaque à la mise en scène de l'opéra de Tho-mas Adès, d'après le chef d'oeuvre de Shakes-peare. En direct du Metropolitan Opera de NewYork.

À 19h00. Tarif : 18€ - La Comète à Châlons-en-Champagne mardi 13 novembreTHÉÂTRE : « LES AVEUGLES » Écrit en 1891, Les Aveugles signe les premierspas au théâtre du Nobel de littérature belgeMaurice Maeterlinck. Un coup d'essai qui fut uncoup de maître.

À 19h00. De mardi 13 à vendredi 16 - A 19h et 21h - Tarifs : 6 à 24€ -La Comète à Châlons-en-Champagne

MOURMELON - CINÉMARDI « LES CHORISTES »Un film gratuit chaque deuxième mardi du mois.

À 20h00. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.jeudi 15 novembreRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : « LA PESTE» Plébiscitée par la critique depuis sa création en1989, La Peste de Francis Huster retrouve sonpublic 22 ans après. À 20h00. A 14h le jeudi 15/18h et 20h le vendredi 16 - Tarif : 17€ - CinéMajestic, 2 rue A.Fresnel - Les Escarnotières à Châlons-en-Champagne

lundi 19 novembreMUSIQUE : « POLYPHONIES CORSES MIXTES » Deux ensembles féminins et masculins inter-prètent un répertoire de chants sacrés et pro-fanes qui nous transmettent des histoiresissues de la culture insulaire.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comète à Châlons-en-Champagne jeudi 29 novembreDANSE : « OCTOPUS » Solos, duos à fleur de peau, danse chorale,jeux de jambes sculpturaux, saynètes ludiques,nous plongent dans le monde burlesque et dé-calé du chorégraphe. À 20h30. Jeudi 29/11 et vendredi 30/11 - Tarifs : 11 à 29€ - La Comète à

Châlons-en-Champagne

ÉPERNAYmercredi 14 novembreTHÉÂTRE : « MUSIC HALL » L'histoire est celle d'une actrice qui se bercedans les souvenirs d'une carrière qu'elle auraitvoulue grandiose, mais qui ne l'a pas été. Unepièce qui décrit les faux-semblants de la vie, lesrenoncements qu'elle sait nous imposer. À 20h30. Séance supplémentaire le jeudi 15/11 - Tarifs : 7,5 à 23,5€ - Le

Salmanazar à Epernay mardi 20 novembreTHÉÂTRE : « INSTANTS CRITIQUES » Jean-Louis Bory et Georges Charensol furentdeux illustres critiques du Masque et la Plume.Leurs divergences et leur sincérité équivalentedans la mauvaise foi, les ont à jamais rappro-chés dans l'histoire de la critique.

À 20h30. Tarifs : 12 à 38€- Le Salmanazar à Epernay lundi 3 décembreTHÉÂTRE : « MICHE ET DRATE » Parler de philosophie aux enfants, c'est ce quepropose la compagnie l'Artifice. Ce spectaclemet en scène de courtes histoires pour petitshommes et petites femmes comme autant depetits moments de rien du tout d'où le théâtrenaît.

Séances supplémentaires le mardi 4/12 10h et 14h30 le mardi Tarifs : adulte 9€ et enfant 4,5€

Le Salmanazar à Epernay

CHÂLONSjusqu'au samedi 3 novembreMichel Bastien, artisan ébéniste

À 10h00. Office de tourisme.jusqu'au dimanche 4 novembre« YVES DEGORRE » Loin des carcans imposés par les modes du marché de l'art, il tient à son autonomie d'artiste, reflet de son originalité jamais perdue.Exposition présentée par Peintres en champagne.

À 9h00. Entrée librejusqu'au samedi 24 novembreCURIOSITÉS D'ARCHIVESLes plus belles collections des archives municipales.

À 10h00. Espace Châlons Ville d'art et d'histoire, rue Léon-Bourgeois.jusqu'au samedi 24 novembre« UN MANGA : C'EST QUOI ? »

À 14h00. Bibliothèque Denis Diderot.jusqu'au dimanche 25 novembre« UN SIÈCLE D'AVANCÉES SOCIALESDANS LA MARNE »Visible jusqu'au 25 novembre 2012, l'exposition« Un siècle d'avancées sociales dans la Marne,1850-1950 » vient de prendre ses quartiers auxArchives de la Marne.

À 13h00. Entrée libre du lundi au vendredi, de 13h à 17h/samedi, dimanche et jous fériés de 14h à 18h

Archives de la Marne, 23 rue Carnot à Châlons-en-Champagne jusqu'au samedi 27 octobreAUTOUR DU VITRAILCes « vitraux en suspension » sont le fruit d'unecollaboration entre des élèves de huit classesdu lycée professionnel Godard-Roger et laplasticienne rémoise Dominick Boisjeol.

À 10h00. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1 rue du Professeur Langevin

jusqu'au samedi 27 octobreA LA DÉCOUVERTE DU PAPIERLa mise en valeur d'un véritable objet du quoti-dien, présent lors des plus grands moments del'histoire des civilisations.

À 10h00. Entrée libre - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel Fauré à Epernay

jusqu'au samedi 3 novembreCATHY MANSUY ET MICHEL BERNARDSculptures par assemblage de Cathy Mansuyet technique mixte de Michel Bernard.

À 9h00. Entrée libre - du mardi au samedi Second Life, 8 rue Simone Caillet à Epernay

jusqu'au dimanche 11 novembre« CABANES DE VIGNES, L'ÉLOGE D'UN PAYSAGE »Siméon Levaillant expose 36 clichés des logesde vignes, témoins de pratiques anciennes dela viticulture champenoise.

À 13h30. Entrée libre - tous les jours de 13h30 à 17h30 Maison du Parc à Pourcy

jusqu'au samedi 17 novembre« LES FAUX DE VERZY » 20 photographies de Pascal Stritt prêtées parle Parc Naturel Régional de la Montagne deReims.

À 9h30. Médiathèque Daniel-Rondeau,4 rue Gabriel-Fauré à Epernay

jusqu'au samedi 24 novembreEWA ROSSANOArtiste d'origine polonaise, ses sculptures de bronze et de cristal sont un mélange élégantet harmonieux de stabilité et de fragilité qui expriment de l'émotion, mais aussi de laforce.

À 10h00. Entrée libre - Médiathèque centre-ville1 rue du professeur Langevin à Epernay

jusqu'au samedi 12 janvier« L'IMAGIN'ÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, un voyage à travers des paysages lunaires etdes contrées imaginaires.

À 9h00. Entrée libre Médiathèque centre ville à Epernay

jusqu'au samedi 26 janvier« L'IMAGIN'ÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, unvoyage à travers des paysages lunaires et descontrées imaginaires.

À 9h00. Entrée libre Médiathèque Daniel-Rondeau à Epernay

CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPEC-

J-5 avant le lancement du festi-val de Troyes. 700 collégienssont rassemblés dans le gym-nase de Saint-Julien-les-Villas pour la répétition généraledes chansons de Maxime Le Forestier. Le grand saut sur les planches des Nuits de Champagne approche.

x« Depuis le début de la répétition,j'ai constaté un vrai travail en amontdes professeurs et des collégiens, quise sont approprié l'univers de MaximeLe Forestier. Différent de leurs mon-des musicaux et leur univers, ce n'é-tait pas évident que le répertoire deMaxime Le Forestier soit apprécié parles jeunes. Mais cette mission estréussie ! », se réjouit Brice Baillon, di-recteur artistique et musical et chef dechoeur public.Chaque collégien entonne, sourire auxlèvres, les paroles de l'artiste invité desNuits de Champagne. Toute la journéeest consacrée à la répétition des chan-

sons, les collégiens déjeunent surplace pour ne pas perdre de temps.Malgré quelques inattentions, toussont motivés par Bruno Berthelat, é-nergique et pédagogue, parfait dans lerôle du directeur du Choeur de l'Aube.Une unique répétition des collégiensPour des raisons d'organisation et delogistique, cette répétition sera la pre-mière, mais aussi la dernière. « Nousavons prévu une unique répétition descollégiens, parce qu'il n'est pas simplede rassembler 700 jeunes dans unemême salle. Cela demande une logis-tique draconienne. De plus, nous nesouhaitons pas leur faire manquer uneautre journée d'école. Mais, ils seronttout de même présents samedi, surplace, pour réviser avec les balanceset l'orchestre », explique Brice Bail-lon. Louper une journée de classe pourchanter est un concept qui dérange unpeu les organisateurs, mais les jeunessont ravis. Soutenus par le déléguégénéral du festival Pierre-Marie Boc-card, tous s'appliquent pour le grandjour, et entonnent joyeusement « Billede verre  », «  La chanson du jon-

gleur », « Comme un arbre », « Néquelque part », et « San Francisco ». Tous ces titres seront interprétés par leChoeur de l'Aube en version concert.Quatre autres morceaux de MaximeLe Forestier seront également inter-prétés par les collégiens, en accompa-gnement du public. La mission de

Pierre-Marie Boccard qui souhaitait«  repenser le spectacle pour que les choristes soient au coeur des Nuitsde Champagne » est réussie. Selon lui, cette mission était primordialepuisque «  chanter ensemble est la plus belle chose de la vie pourpartager ses émotions ».

Audrie TrichotL'Aube à l'unisson, dimanche 28 octo-bre à 17 h 30 et à 20 heures à l'espaceArgence. Réservations auprès de laMaison du Boulanger, 42, rue Paillot-de-Montabert à Troyes, ou par télé-phone 03 25 40 02 03.

700 collégiens de l'Aube formeront le Choeur à l'Unisson, ce dimanche en ouverture des festivités des Nuits de Champagne. ©L'hebdo du vendredi

Nuits de Champagne - Chœur de l'Aube

Les collégiens à l'unisson

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Solution n° 191

S udoku

Loisirs17 xwww. lhebdoduvendredi .comN°192 du 26 oct au 1er nov 2012

DIMANCHE 28 OCTOBRE

Aÿ - Braderie d'automne06 07 38 30 40

Vandières - Bourse multicollections03 26 80 66 26 - Entrée : 2€ - 8h-18h

Compertrix - Bourse aux vêtements03 26 68 02 23

Epernay - Vide-greniers03 26 55 04 96 - Rues de la Crayère et René Lemaire, square Pol Roger

Songy - Vide-poussettes03 26 72 80 51 - Salle polyvalente

JEUDI 1ER NOVEMBRE

Dizy - Vide-greniers03 26 52 84 63 - Salle des fêtes et place de

la Maison des associations

Mutigny - Vide-greniers06 07 38 30 40

Chiner

Pull en jacquard tricoté par mamie ? Check.Chaussettes en fil d'Ecosse ? Check.Casquette en tweed et jeans vintage ?Check. Alors que vous pensez être fin prêtpour partir cueillir vos champignons favoris,vous réalisez avec effroi que vous n'avez rienprévu pour couvrir le bruissement agaçantdes feuilles sous vos pas ou le vacarmeassourdissant des cavalcades des écureuilsdans les branches. Pas de panique, la GriffeVelours vous a concocté une sélection 100 %ronce de noyer.

Terry Callier : the new folk sound ofTerry Callier (Prestige ; 1968)Le jeune Terry n'a même pas 20 ans lorsqu'ilenregistre une poignée de morceaux habitéspar la grâce, sortes de negro spiritualspoussés d'une voix vibrante, chaude,presque féminine. Au seuil d'une carrière quis'annonce flamboyante, son producteur a la

riche idée de partir dans le désert mexicainavec les bandes de l'album. Le disque sorti-ra tout de même, mais 3 ans plus tard.Quarante ans après sa sortie, l'album restela bande-son idéale pour une balade dansla forêt en mode été indien.

The Royal Tenenbaums originalsoundtrack (Hollywood Records ;2002)Voilà pas mal de temps que les films de WesAnderson se suivent et se ressemblent. Maiss'il est une qualité que le cinéaste francophilen'a pas perdue en chemin, c'est celle decomposer des écrins sonores somptueux àses films. Véritable pièce de marqueteriemusicale, la B.O de la famille Tenenbaum,se paie le luxe de se voir partagée entre unepartition originale de Mark Mothersbaugh(l'un des fondateurs de Devo) et une sélec-tion de pépites sorties du coffre à musiquede son adolescence : hormis quelques bour-rades punk (le Police & Thieves des Clash),la sélection fait la part belle à des baladesconfondantes de charme et de simplicitéapparente. De ce sans faute absolu sedétache un diamant noir : le morceauNeedle in the hay, interprété par ElliottSmith, soufflé au creux de l' oreille commes'il nous était destiné personnellement.

Nico : Chelsea Girl (Verve Records ;1967)Si elle n'avait pas été une légende de lachanson, Nico aurait très bien pu finir dans

les pages people des magazine. Il faut direque la muse du Velvet Underground avaitdéveloppé un certain talent pour lesfrasques. De passage à la cathédrale deReims en 1974 pour un concert avecTangerine Dream, la sirène nordique et sescamarades génèrent chez leurs spectateursun enthousiasme qui tourne à l'orgie.L'équation sexe, drogue, rock'roll et urinedans les bénitiers est si bien respectée quel'Eglise se verra contrainte de célébrer unemesse de purification. Puis, non contented'avoir un enfant avec Alain Delon (cedernier ne le reconnaîtra jamais), ellepousse le vice jusqu'à connaître l'une desmorts les plus stupides de l'histoire du rock n'roll (en vacances à Ibiza, elle tombe de vélo,se cogne la tête sur le trottoir et meurt).Auparavant, elle aura pris le soin de nousenvoûter de sa voix blanche sur les perlessignées Jackson Browne ou Bob Dylan quicomposent Chelsea Girl.

DJ Poom

Chaque semaine l'association Velours sortde ses bacs un album oublié qu'il fait bon(ré)écouter.

usique : la Griffe Veloursx3 bonnes raisons d'écouter... 3 disques de saison

MxBélier du 21.03 au 20.04 Votre équilibre affectif sera au premier plan devos préoccupations. Vous serez capable de toutpour chérir et combler votre partenaire, maisn’en devenez pas trop excessif(ve) ou naïf(ve)pour autant !

xTaureau du 21.04 au 20.05Que de démarches administratives ou légales àhonorer ! Votre emploi du temps sera bien rem-pli et votre caractère organisé aura matière às’exprimer. On pourra vous faire confiance pourn’importe quelle tâche car aucun détail ne vouséchappera.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Votre curiosité vous poussera à vous intéresser àtoute opportunité susceptible de vous enrichir.Ayez l’oreille attentive à tout et ainsi vous saurezprofiter des occasions facilitant la concrétisationde vos projets.

xCancer du 22.06 au 22.07La planète Jupiter favorable va vous aider àaméliorer votre équilibre budgétaire. Avec,notamment une rentrée surprise d'argent.Cependant, ne prenez pas trop de risques et évi-tez les dépenses somptuaires.

xLion du 23.07 au 22.08Vous ressentirez une certaine routine dans votretravail, avec de nombreuses tâches rébarbativesau programme. Côté cœur, vos besoins respec-tifs seront presque diamétralement opposés àceux de votre partenaire.

xVierge du 23.08 au 22.09Vous pensez avoir trouvé le ou la partenaireidéal(e). Ne vous emballez pas si vite. La per-sonne en question pourrait bien révéler son vraivisage et vous tomberiez alors de bien haut !

xBalance du 23.09 au 22.10Excellente période pour donner le meilleur devous-même, mais aussi pour obtenir satisfactiondans vos démarches. Votre champ d’action seravaste et varié ! Seul hic, modérez votre impa-tience !

xScorpion du 23.10 au 22.11De l’énergie, vous en aurez trop et elle se trans-formera souvent en irritabilité si vous n’obtenezpas satisfaction. Acceptez toute forme de réu-nions : des projets constructifs en ressortiront.

xSagittaire du 23.11 au 22. 12Vous serez dans une phase de belles concrétisa-tions. Votre réputation de travailleur(se)acharné(e) vous permettra de multiplier les réa-lisations nécessitant de l’audace et de la persé-vérance.

xCapricorne du 23.12 au 20.01 Vous bénéficierez d’excellentes conditionsastrales pour évoluer dans votre travail. D’uneintégrité remarquable et d’une rigueur exem-plaire, votre direction vous confiera plus de res-ponsabilités.

xVerseau du 21.01 au 19.02Ah, les plaisirs de l'amour ! Vous y goûterezavec délices. Toutefois, il semble que vous voussentirez quelque peu étouffé(e) par le caractèrepossessif de votre partenaire, d’autant plus queses exigences seront toujours plus nombreuses.

xPoissons du 20.02 au 20.03Dans le contexte astral actuel, ne vous lancezpas tête baissée dans des projets qui se révéle-raient au-dessus de vos moyens, aussi séduisantset enthousiasmants soient-ils.

Benoit MELVHILLE

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AMOUR (France 2H07 Drame)De Michael Haneke, avec Jean-Louis Trintignant,Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert.C’est l’huis-clos d’un vieux couple amoureux, face àl’inexorable vieillesse qui sonne bientôt le temps desadieux. Anne, victime d’une attaque cérébrale nepeut lire le désespoir dans le cœur de George. Seulesquelques visites de la fille et d’un élève marquerontle calme silencieux et sobre de cette journée. « C'estbeau la vie, mais pas trop longtemps  » dit Anne.Haneke avec cette deuxième Palme d’or, nous livreun film bouleversant tout empreint de sobriété avecdeux acteurs au sommet, un pur chef d’œuvre.

LE JOUR DES CORNEILLES(USA 1H27 Comédie)De Leslye Headland, avec Kirsten Dunst, RebelWilson, Lizzy Caplan. (USA 1H36 Animation)De Jean-Christophe Dessaint, avec les voix de JeanReno, Lorànt Deutsch, Isabelle Carré

REALITY(Italie 1H55 Comédie dramatique)De Matteo Garrone, avec Aniello Arena, LoredanaSimioli, Nando Paone.Luciano est poussé par sa famille pour s’inscrire àune émission de télé réalité genre Loft. Peu à peu, ilperd pied et ce petit commerçant voit chacun de sesclients comme des employés de la télé chargés de letester. Après Gomorra, Matteo Garrone regarde lasociété italienne dans son dérèglement annoncé déjàpar des réalisateurs comme Fellini ou Rossi, sansavoir le talent du réalisateur d’Affreux, sales etméchants, Ettore Scola, ou d’un Monicelli. Ondécroche facilement devant ces êtres pathétiques,trop rarement humains.

STARS 80 (France 1H55 Comédie)De Frédéric Forestier, avec Richard Anconina,Patrick Timsit, Bruno Lochet.Alors que deux de leurs sosies les abandonnent,Vincent et Antoine n’hésitent pas à se grimer enchanteurs des Kiss. Il y a juste un petit problème, enprison les détenus ne possèdent pas forcément unsens de l’humour très développé. Cette fois nos deuxproducteurs à la petite semaine touchent vraiment lefond du panier et même leur banquier ne veut plus lessuivre dans leur prochaine folie. Pourtant c’est sûr, lefilon est bon, monter un spectacle avec tous les « hasbeen » des années 80, ça devrait le faire ! Voici unecomédie qui ne se prend pas la tête et nous joue lacarte des vieilles ritournelles qui tournent encoredans nos têtes au palais de la mémoire. L’idée estsimple, jouer sur cette attraction, cette nostalgied’une période perdue, celle des années 8O. Unebonne comédie où l’on savoure un moment de bonnehumeur et de fête sans chercher plus loin, qu'est-ceque ça fait du bien !

SKYFALL(USA 2H23 Espionnage)

De Sam Mendes, avec Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem. « Méditez vos péchés M »

Un couloir plongé dans les ténèbres, au fond une porte de lumière, une silhouette indéfinissable se découpe, celle de Bond.En compagnie d’un autre agent de terrain, il doit récupérer un disque dur contenant les noms des agents du MI6 au servicede l’OTAN. Commence une poursuite acharnée et un combat où les deux hommes s’affrontent sur le toit d’un train en pleinevitesse. Bond chute dans l’eau, abattu sur ordre de M, une bavure de son propre camp. Le meilleur agent de sa gracieusemajesté, comme Sherlock Holmes, disparait dans les flots d’une rivière. Convoquée par le premier ministre, M doit faire faceaux politiciens qui souhaitent sa mise à pied et à des attentats visant jusqu’aux locaux du MI6. Elle n’est en sécurité nulle partet son dernier rempart, le 007, ne la protégera plus des ténèbres à venir. D'ailleurs, le gouvernement de sa gracieuse majesté,en remerciement, enterre son service dans les vieux locaux et envisage de rayer des services ces vieux dinosaures de 00. Difficile de vous en dévoiler plus au risque de vous priver d’un des meilleurs Bond et de ses rebondissements. Il joue sanscesse entre l’ombre, les ténèbres, et la lumière, la part d’ange et la part diabolique du personnage, la rédemption, la vengeance,la solitude et la fin d’un monde, les grands espaces, etc. Sam Mendes, réalisateur de 3H10 pour Yuma, emprunte les codesdu western pour ce nouvel opus. Nous sommes bien dans un Bond, seules les thématiques du genre servent en partie de baseau récit. Cela ne représente qu’un aspect du film, d’ailleurs nous vous réserverons de nombreux articles sur les 50 ans de lasaga et sur ce dernier. Le film revient à l’essentiel de la série, renoue avec son passé en l’assumant. Il commence par unelongue course poursuite sublime en moto, et s’achève presque par un huis clos et flirte avec la tragédie antique et divine dansSkyfall.Découvrez notre version longue, les interviews de l’équipe et nos articles autour de la saga, ainsi que les sorties surwww.ciné-region.fr

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma18 x

Les horaires xdu 17au 23 octobre 2012

N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

www.lhebdoduvendredi .com

SkyfallVen, Sam, Dim, Lun, Mar : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Paranormal Activity 4 Lun : 20:00 | 22:15Stars 80 Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 15:45 | 18:00 | 20:15 | 22:15Looper (Avant première) Mar : 19:45 | 22:00Astérix et Obélix au service de sa majesté Tous les jours : 11:15 |13:30 | 15:00 | 15:45 | 17:15 | 18:00 | 19:15 | 20:15 21:30 | 22:15BacheloretteTous les jours sauf Mar : 11:15 | 13:30 | 18:00 | 22:15 Mar: 11:15 | 13:30 | 18:00Kirikou et les hommes et les femmes Mer, Sam, Dim, Lun, Mar :11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00Ted Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 20:00 | 22:15 Jeu, Ven: 11:15 | 13:45 | 16:00 | 20:00 | 22:15Clochette et le secret des féesMer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11:15 | 13:45| 16:00 | 18:00Tous les espoirs sont permis Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 20:00 Jeu,Ven : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00Taken 2 Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15Savages (-12 ans) Tous les jours : 22:00Le magasin des suicides Mer, Jeu : 13:45 | 16:00 | 18:00Résident Evil Retribution 3D Mer, Jeu : 11:15 | 20:00 | 22:15Les seigneurs Mer, Sam, Dim, Mar : 11:15 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15 Jeu, Ven : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15 Lun : 11:15| 16:00 | 18:00Les saveurs du palais Mer, Sam, Dim, Lun : 20:00 Jeu, Ven : 11:15 |13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00L’Age de glace 4 la dérive des continents 3D Mer, Sam, Dim, Lun,Mar : 11:15 | 13:45

SkyfallVen :14H30 - 17H30 - 20H30 Sam :14H - 17H - 20H - 22H30 Dim: 10H30 - 14H30 - 17H30 - 20H30 Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30 Mar :14H30 - 17H30 - 20H30Stars 80 Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven : 14H30- 17H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H -17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 17H30 - 20H30Le jour des corneilles Mer : 14H30 - 17H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven :14H30 - 17H30 Sam :14H30 - 17H Dim : 10H30 - 15H Lun : 14H30 -17H30 Mar : 14H30 - 20H30Astérix et Obélix au service de sa majesté Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30Jeu : 14H30 - 20H30 Ven : 14H30 - 17H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H -20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 17H30 -20H30 Mar: : 14H30 - 17H30 - 20H30Kirikou et les hommes et les femmesMer : 14H30 Jeu : - - - - - Ven :17H30Sam :14H30 - 17H Dim : 10H30 - 15H Lun : 14H30 - 17H30 Mar : 14H30- 17H30TedMer : 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven :20H30 Sam :20H - 22H30 Dim: 17H30 - 20H Lun : 20H30 Mar:17H30Dans la maison Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven :14H30 -20H30 Sam :20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 20H30 Mar : 20H30Clochette et le secret des fées Mer : 14H30 - 17H30 Ven : 17H30 Sam:14H30 - 17H Dim : 10H30 - 15H Lun : 14H30 - 17H30 Mar : 14H30 -17H30Taken 2 Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven :20H30Sam :20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 20H30 Mar : 20H30

The We and the I Mer 24 à 20h30 Jeu 25 à 20h30 Dim 28 à 18h Lun29 à 20hLa Dette Jeu 25 à 18h Ven 26 à 20h30 Sam 27 à 18h Dim 28 à 20h30Cherchez Hortense Mer 24 à 18h Ven 26 à 18h Sam 27 à 20h30Le rêve de Galiléo et Mon tonton ce tatoueur tatouéMercredi 14h30Lundi 15h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

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N°192 du 26 oct au 1er nov 2012

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Arrivé à Reims commeentraîneur adjoint de Marc Collat, HubertFournier dirige l'équipe première depuis juin 2010.Un maintien en Ligue 2 et une montée en Ligue 1plus tard, le plus jeuneentraîneur de l'élite en France cette saison se fait découvrir par le grand public du mondedu football hexagonal, en même temps que son équipe enchaîneles bons résultats, et les belles prestations.

xLe matin du match au Parc desPrinces, face au Paris Saint-Germain, le quotidien L'Equipeconsacre un papier à HubertFournier. « Ah ?Oui, non, je l'aiaperçu, mais jene l'ai pas lu.Vous savez, le jour du match... »,dit-il, trois jours plus tard. Cequi l'intéresse, c'est le jeu.Constater que ce qui a été tra-vaillé la semaine à l'entraîne-ment se répète sur le terrain,

pendant le match. Par exemple,la première période quasi par-faite de ses joueurs face au PSG.« Sur le coup, non, je n'ai pas lerecul de voir à quel point çafonctionne. Surtout que sur lel'instant, je retiens les occasionsmanquées. Face à ce type d'ad-versaire, avec des individualitéstellement hors norme, je sais quel'équipe peut subir la loi du plusfort parce que sur une occasion,ils peuvent faire la différence.Après un ou deux jours, avec lerecul, oui, je vois qu'il y a eu deschoses intéressantes.  Il ne fautpas se cacher, on est toujourstrès exigeant, on veut toujoursfaire mieux. Même s'il y a un filconducteur sur lequel on s'ap-puie, parce que les joueurs lefont depuis plusieurs années.Avec la montée en Ligue 1, ondoit aller encore plus loin. »Avec la montée en Ligue 1, le

Stade de Reims a retrouvé le feudes projecteurs de l'élite quittéeil y a 33 ans. Hubert Fournier lesa découvert, comme entraîneuren tout cas. Et il ravit lesmédias. Déjà, parce qu'une

curiosité s'est installée autour del'entraîneur du meilleur promudu championnat. Surtout parceque sa parole est toujourssincère, débarrassée des tropsouvent entendus poncifs dufootball. « Je ne dis pas que par-ler à la presse est la partie queje préfère dans mon métier, maisce n'est pas une corvée non plus.Vis-à-vis de certains métiers, çaserait malvenu. Je le fais hon-nêtement, oui. Même si jepréfère être sur le terrain, parceque c'est pour ça que j'ai choisice métier. Avec la Ligue 1, biensûr, l'exposition médiatique estbeaucoup plus importante. Maisj'ai été joueur de Ligue 1 pen-dant de nombreuses années,donc je sais comment ça sepasse. »Samedi soir, il dirigera son - seulement - dixième match deLigue 1 en comptant bien aligner

une cinquième victoire desuite en championnat surla pelouse du stadeAuguste-Delaune. Une

réussite qui ne surprend cer-tainement pas ses compagnonsde promotion du diplôme d'en-traîneur professionnel de foot-ball. Il en était sorti major.La suite de sa carrière, dans unmilieu réputé difficile, où lecontrat est valable tant qu'onn'affiche pas plus de trois ouquatre défaites de suite, HubertFournier n'y pense même pas :« Moi, je pense surtout au Stadede Reims, parce que c'est immé-diat. C'est dur de se projeterdans notre métier. Et d'autantplus dans des clubs médiatiquescomme le Stade de Reims. Lepassé récent le montre. C'est dif-ficile de durer, et c'est difficilede voir loin. Il y a trop d'aléas.J'ai la chance d'être dans le bonclub, au bon moment. » Le club,ses joueurs, comme HubertFournier, se souviennent-ilscomme le stage à Marcoussis de

janvier 2011, voulu par l'en-traîneur, a changé beaucoup dechoses ? Alors que Reims necomptait que 19 points à la trêveen Ligue 2, il y avait besoin defaire émerger un groupe.

Opération réussie. Depuis, onn'arrête (presque) plus le Stadede Reims.

Aymeric Henniaux

Hubert Fournier, entraîneur du Stade de Reims

« Je suis dans le bon club, au bon moment »

xRepères : Hubert Fournier a 45 ans. Il est né le 3 septembre 1967 à Riom,en Auvergne. Il a passé sa carrière de footballeur professionnel au poste dedéfenseur central. Formé à l'INF Vichy, découvert à l'US Maubeuge, il arrive àCaen en 1989, et c'est sous les couleurs du Stade Malherbe qu'il fait ses débutsen première division, succédant à l'ancien international Jean-FrançoisDomergue dans la charnière. Après quatre années passées à Caen, il rejointGuingamp pour trois saison, puis tente une belle aventure à l'étranger, auBorussia Moenchengladbach, en Allemagne, où il s'impose durant deuxsaisons, avant de rejoindre l'Olympique Lyonnais, de 1998 à 2000. Après deuxnouvelles années à Guingamp, Hubert Fournier termine sa carrière de joueurau FC Rouen. Immédiatement après avoir raccroché les crampons, il devient entraîneur-adjoint de Philippe Montanier à l'US Boulogne, club avec lequel il connaît lamontée en Ligue 2. Pendant six mois, il connaît sa première expérience d'en-traîneur en chef, à Gueugnon. Et c'est après cette courte période qu'HubertFournier rejoint Reims, en qualité d'adjoint de Marc Collat, durant une saison.Après la montée de National en Ligue 2 (2009-2010), il prend les comman-des de l'équipe première qu'il emmène, en mai dernier, en Ligue 1.

"Il y a, dans le jeu, un fil conducteursur lequel on peut s'appuyer"

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