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Greta de la Marne - 20 rue des Augustins, Reims Groupe Saint Christophe ZAC Val de Champagne, av. Maréchal Joffre -ÉPERNAY Tél. 03 26 55 59 65 (1) Prix maximum TTC au 01/10/2012 du C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch BVM6 déduit dʼune remise de 5 160€ incluant 1 000€ si reprise dʼun véhicule. Consommation mixte (l/100 km) : 5,1. Rejet de CO2 (g/km) : 117. Modèle présenté : C-MAX Titanium 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 équipé de la peinture métallisée et de jantes alliage 18", prix maximum déduit dʼune remise de 5 160 € : 20 290 €. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour un montant emprunté de 10 000€ : 36 mensualités de 277,78€. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux débiteur : 0% lʼan). Montant total dû par lʼemprunteur : 10 000€. Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de la mensualité : une protection Décès-Incapacité à partir de 9,22€/mois - une garantie Valeur Initiale Plus à partir de 17,50€/mois. Délai légal de rétractation. Coût du crédit pris en charge par Ford Credit, sous réserve dʼacceptation du dossier par Ford Credit, 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : 392 315 776 RCS Versailles. N° ORIAS : 07031709. UN CRéDIT VOUS ENGAGE ET DOIT êTRE REMBOURSé. VéRIFIEZ VOS CAPACITéS DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Offres non cumulables (à dʼautres offres que celles-ci) réservées aux particuliers pour tout achat de ce C-MAX 5 places neuf, du 01/12/2012 au 31/12/2012, dans le réseau Ford participant. MONOSPACE FORD C-MAX 16 990 € (1) + 0 % (2) TREND 1.0 ECO BOOST 100 CH STOP & START 5 PLACES Air conditionné - ESP avec aide au freinage d’urgence Régulateur et limiteur de vitesse Rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants Système audio CD/MP3 avec commandes au volant CRÉDIT AUTO TAEG fixe/an de 12 à 36 mois avec apport. Pour 10 000€ empruntés : 36 mensualités de 277,78€. Coût total du crédit : 10 000€ SOUS CONDITION DE REPRISE É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°206 du 15 au 21 février 2013 epernay.lhebdoduvendredi. com Champagne : pour ses 130 ans, l'UMC s'offre de bons chiffres P.6 Expo : les arts en appliques appliqués P. 12 Nicolas Fourrier, redresseur pro- ductif régional P.3 Emploi : Jean-Marc Ayrault, en visite à Reims, appelle à la mobilisation générale P.3 Boxe de haut niveau samedi au hall Pierre- Gaspard P. 11 Le tri est arrivé à Bernon Le tri est arrivé à Bernon © l'Hebdo du Vendredi Etape supplémentaire dans la rénovation urbaine de Bernon, le tri sélectif a débuté cette semaine. Petit à petit, tout le quartier passera au bennes jaunes, bleues, grises... P. 4 et 5

L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 206

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 206, semaine du 15 au 21 février 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 206

Greta de la Marne - 20 rue des Augustins, Reims

Groupe Saint Christophe ZAC Val de Champagne, av. Maréchal Joffre -ÉPERNAY Tél. 03 26 55 59 65

(1) Prix maximum TTC au 01/10/2012 du C-MAX Trend 1.0 EcoBoost 100 ch BVM6 déduit dʼune remise de 5 160€ incluant 1 000€ si reprise dʼun véhicule. Consommation mixte (l/100 km) : 5,1. Rejet de CO2 (g/km) : 117. Modèle présenté : C-MAX Titanium 1.0 EcoBoost 100 ch S&S BVM6 équipé de la peinture métallisée et de jantes alliage18", prix maximum déduit dʼune remise de 5 160 € : 20 290 €. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour un montant emprunté de 10 000€ : 36 mensualités de 277,78€. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux débiteur : 0% lʼan). Montant total dû par lʼemprunteur : 10 000€. Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de lamensualité : une protection Décès-Incapacité à partir de 9,22€/mois - une garantie Valeur Initiale Plus à partir de 17,50€/mois. Délai légal de rétractation. Coût du crédit pris en charge par Ford Credit, sous réserve dʼacceptation du dossier par Ford Credit, 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : 392 315 776 RCS Versailles. N° ORIAS : 07031709.UN CRéDIT VOUS ENGAGE ET DOIT êTRE REMBOURSé. VéRIFIEZ VOS CAPACITéS DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Offres non cumulables (à dʼautres offres que celles-ci) réservées aux particuliers pour tout achat de ce C-MAX 5 places neuf, du 01/12/2012 au 31/12/2012, dans le réseau Ford participant.

MONOSPACE FORD C-MAX

16 990 €(1) + 0 % (2)

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TAEG fixe/an de 12 à 36 mois avec apport.Pour 10 000€ empruntés :

36 mensualités de 277,78€.Coût total du crédit : 10 000€

SOUS CONDITION DE REPRISE

É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°206

du 15 au 21 février 2013

e p e r n a y . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Champagne : pour ses130 ans, l'UMC s'offrede bons chiffres P.6

Expo : les artsen appliquesappliqués P. 12

Nicolas Fourrier,redresseur pro-ductif régional P.3

Emploi : Jean-Marc Ayrault,en visite à Reims, appelle àla mobilisation générale P.3

Boxe de haut niveausamedi au hall Pierre-Gaspard P. 11

Le tri est arrivé à BernonLe tri est arrivé à Bernon

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Etape supplémentaire dans la rénovation urbaine de Bernon, le tri sélectif a débuté cette semaine. Petit à petit, tout le quartier passera au bennes jaunes, bleues, grises... P. 4 et 5

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H umeurs2 xN°206 du 15 au 21 février 2013

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

EXPOSITIONJUSQU'AU 14 AVRIL 2013

Vendredi2°6°

La météoSamedi

0°5°

Dimanche0°5°

Lundi-1°6 °

ÉDITO

5098 C'est le nombre de mariages enregistrés enChampagne-Ardenne en 2011 selon une étudede l'INSEE. Par rapport à l'année précédente, le

nombre de mariages célébrés augmente de 2,4%. Il s'agit de la premièrehausse depuis 2000, année qui connue un pic avec 7 778 célébrations dansla région. Au niveau national, le nombre de mariages continue à baisseravec 236 826 enregistrements en 2011. C'est 15 000 de moins qu'en 2010(- 6,3%). Un chiffre historique puisqu'il s'agit de son plus bas niveau depuis le début du XXe siècle, hormis biensûr les années de guerre (1914-1918 et 1940-1944). En Champagne-Ardenne, comme dans l'ensemble desrégions françaises, l'âge moyen au premier mariage continue de progresser. Un homme se marie en moyenneà 32,6 ans en 2011, contre 29,4 ans en 1999. Une femme se marie dans la région à 30,3 ans en moyenne en2011, contre 27,2 ans douze ans plus tôt. A noter que les Champardennais se marient plus jeunes qu'au niveaunational : 0,6 an plus tôt pour les hommes et 0,8 an pour les femmes.

Le chiffre

x Bénédictions poudrées...Elizabete de Oliveira était une biencurieuse pasteur évangélique. Cettebrésilienne, vivant avec son mari, pas-teur lui aussi, dans la petite ville de Fozdo Iguaçu, commune frontière du suddu pays, a été arrêtée en milieu desemaine dernière pour trafic de drogue.C'est en perquisitionnant dans l'églisedes Soldats de Jésus-Christ où elle offi-ciait que les policiers locaux ont décou-vert un important stock de produitsstupéfiants, ainsi que des armes, diver-ses munitions et même une voiture !Lors de son arrestation, les policiersauraient même découvert d'étrangesphotos de la pasteur, armes à la main.Sous couvert d'abriter un centre d'aideaux toxicomanes, cette chère Elizabeteest en réalité soupçonnée d'avoir trans-formé son lieu de culte en une vasteplaque tournante régionale du trafic dedrogue.

x« Alors, t'accouches ? »Si la Norvège est considérée par beau-coup d'indicateurs comme étant l'un despays les plus développés au monde, lavie y est aussi très chère. Enfin, pas pourtout puisqu'en matière de couches pourbébé, les Norvégiens sont pour le couptrès compétitifs, affichant même des ta-rifs moins chers qu'en Europe de l'Est.Une spécificité qui commence à poser

problème tant les résidents des paysfrontaliers (Suède, Finlande, Russie...)flairent en masse le juteux businessqu'ils peuvent développer. Se rendanten Norvège au volant de camionnettesou fourgons de transport, les étrangersdévalisent les rayons de couches dansles supermarchés, les revendant ensuitedans leur pays respectif deux ou troisfois le prix d'achat. Si ce commerce estlégal, il commence toutefois à poserproblème, certains étrangers pouvantacheter jusqu'à 9 000 euros de cou-ches en un voyage, soit tout de mêmeprès de 80 000 unités !

xBoire et punir, il a choisiParce qu'on lui reprochait d'avoir giflétrois de ses élèves qui parlaient et n'é-coutaient pas en classe, un enseignanteffectuant un remplacement dans uneécole primaire du Pas-de-Calais avaitreçu la semaine dernière une visite desgendarmes sur son lieu de travail.Venus pour entendre sa version desfaits, les militaires avaient de suite sentil'haleine alcoolisée de l'instituteur, qu'ilsavaient du coup contrôlé. Résultat, untest d'alcoolémie à 1,12 milligrammed'alcool par litre d'air expiré, soit tout demême 2,24 grammes d'alcool dans lesang en pleine après-midi. Convoquédès le lendemain matin à la gen-darmerie pour y être entendu, c'est une

nouvelle fois sous l'emprise de l'alcoolque l'individu s'était présenté (après êtrevenu en voiture...), cette fois avec 0,62grammes d'alcool dans le sang. Inutilede préciser qu'il n'a pas assuré sajournée de cours...

xQuand la loi dérailleSi la France vient (enfin) d'abroger unevieille législation de 1799, interdisantaux femmes de porter des pantalonsdans la rue, bon nombre de lois inso-lites sont, elles, toujours en vigueurdans le monde. Ainsi, il est strictementinterdit de mourir à Longyearbyen, uneville arctique appartenant à la Norvège(la loi vient du fait que les températuressont tellement froides dans cette régionque les corps n'arrivent pas à se décom-poser). De même, il est purement illégalde mâcher du chewing-gum dans lemétro de Singapour ou de tirer la chas-se d'eau après 22h en Suisse (pourcause de prétendue nuisance sonore).Le meilleur pour la fin : au Danemark,il est obligatoire de jeter un coup d'oeilsous sa voiture avant de la démarrer,au cas où un enfant se cacherait oudormirait en dessous (véridique). Maissi par malheur vous écrasiez malgrétout un petit Danois et étiez envoyé enprison, sachez que s'évader d'un éta-blissement pénitentiaire n'est cependantpas reconnu comme illégal.

Coup d'œil sur le monde

xHabemus LegemMardi 12 février, à deux jours de la saint-Valentin, lepape a annoncé qu'il allait démissionner. D'accord, çan'a rien à voir. Sa Sainteté a expliqué qu'il ne se sentaitplus capable d'assumer sa charge, et tout le monde aapplaudi la bravoure. Ces six siècles successifs (dites çaà voix haute pour voir), aucun chef de l'église catholiqueromane n'a abdiqué. Et à part un dont j'ai oublié le nomet pas pris la peine de chercher, tous ceux qui s'étaientdépapifiés avant Benoit XVI n'avaient pas vraiment eu lechoix. XVI, ça ne vous dit rien ? Je me souviens d'unpape de l'ancien régime français qui avait été contraintà renoncer. Et aussi à sa tête. D'accord, ça n'a sans douterien à voir non plus.Mardi 12 février, à deux jours de lasaint-Valentin, ça tombe bien, l'Assemblée nationale avoté la loi qui met un terme à l'inégalité devant lemariage devant monsieur le maire.Après deux jours de justifications liées à l'âge ou la santéde Sa Sainteté, voilà qu'on nous révèle les vraies raisonsdu renoncement de Benoit XVI : l'affaire Vatileaks l'abeaucoup peiné, elle a révélé les tensions au sein de lacurie, le gouvernement du Vatican. On s'y affronte féro-cement, paraît-il, on y balance des scandales financierou sexuel pour l'un ou l'autre cardinal haut placé...Benoit XVI, échouant dans sa volonté de rétablir l'ordre,quitte à remettre un voile opaque sur la transparence,aurait préféré renoncer.Moi qui me disais que c'était juste un coup médiatique,une opération de communication permettant de faire laune de l'information sur la démission du pape plutôt quesur le mariage pour tous voté... Ça n'avait rien à voir.

Tony Verbicaro

Vendredi 15 février Samedi 16 février Dimanche 17 février

5Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

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N°206 du 15 au 21 février 2013

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Redressement productif

Nicolas Fourrier, tête de réseauLe 16 janvier dernier,Nicolas Fourrier, chef duservice appui au développe-ment et aux mutationséconomiques à la Directionrégionale des entreprises, dela concurrence, de la con-sommation, du travail et del'emploi, a été nommé parArnaud Montebourg com-missaire au Redressementproductif en Champagne-Ardenne.xEn détaillant sa mission à la presse,Nicolas Fourrier cherche d'abord à fairepasser un message : « La nécessité d'an-ticiper. Plus tôt on est au courant de lasituation d'une entreprise, mieux onpeut intervenir.  Un chef d'entreprisepeut ne pas avoir la vision globale deses difficultés. S'il est court pour payerles salaires ou les cotisations Urssaf, ilva aller voir sa banque. Il va peut-êtretrouver une solution à court terme pourpayer ses cotisations, mais si on détri-

cote la problématique, on peut décelerun problème de fonds propres parexemple, et travailler pour résoudrecette situation plus globale. »

Nicolas Fourrier insiste également surla notion de tête de réseau que lui et sonéquipe doivent représenter. «  Tous lesintervenants doivent faire remonter des

informations. Les entreprises, les cham-bres consulaires, les banques,l'Urssaf... Tout signal, même faible, està exploiter. »En plus de « l'effet réseau » recherché,le commissaire au Redressement pro-ductif cherche à contrarier la nature. Cen'est plus à l'entreprise de se plier auxcontingences de l'administration, maisl'inverse. «  La question n'est pas desavoir si ça fonctionnait bien avant oupas. Il s'agit de mettre en place uneorganisation en réflexion permanente eten fonction du calendrier de l'entre-prise, pas de celui de tel ou tel inter-venant. On mise sur un travail d'inté-gration forte des compétences des unset des autres, au profit des entreprises. »Nicolas Fourrier et son équipe suivent80 entreprises dans la région. Parmilesquelles « dix sont suivies de très, trèsprès  », parce qu'elles connaissent desérieuses difficultés. Cauval,Electrolux, Grantil, Plysorol, pour n'enciter que quelques unes.«  L'action du commissaire, c'estévidemment le suivi des entreprises endifficultés, bien sûr, mais aussi le suivides entreprises qui veulent se dévelop-

per  », précise Pierre Dartout, le nou-veau préfet de la Marne et de la région.« L'innovation et l'export sont les deuxaxes de développement, expliqueNicolas Fourrier. Avec ma casquetteDireccte, on continue à pousser dans cesens avec la Région.  L'actualité desentreprises en difficulté est cannibal-isante, mais au sein de mon équipe, onn'a pas abandonné le volet offensif pourpousser le développement. On ne faitpas que du défensif.  Certes, la crois-sance n'est pas là, mais il n'y a pas lieude se résigner. On peut encore innover,produire, exporter. » À propos de la très attendue Banquepublique d'investissement, portée par laCaisse des Dépôts et Consignations etOséo, Nicolas Fourrier dit ne pas avoir« de frustration, ces acteurs jouent déjàleur rôle. À ce jour, je n'ai pas rencontréd'entreprise en Champagne-Ardennepour qui il manque un outil. Et mon vraitravail, c'est de déterminer si l'entreprisepeut-être sauvée, et comment. »

Tony Verbicaro

Nicolas Fourrier a 40 ans et travaille à la Direccte Champagne-Ardennedepuis 2000 (Drire entre 2000 et 2005). © l'Hebdo du Vendredi

Visite ministérielle à Reims

Jean-Marc Ayrault veut « faire redémarrer l'ascenceur social »Le Premier ministre, Jean-MarcAyrault, le ministre del'Education, Vincent Peillon, et laministre déléguée chargée de laréussite scolaire, George PauLangevin, étaient hier, jeudi 15février, en visite à Reims.L'occasion pour eux, et surtoutpour le Premier ministre, « d'ap-peler à la mobilisation généralepour l'emploi ».

xComme souvent avec les visites de terraindes ministres, il ne faut pas s'attendre à desdéclarations inédites. Celle effectuée hier àReims, au collège Colbert d'abord, à l'Hôtelde Ville ensuite, n'a pas dérogé à cette règle.Jean-Marc Ayrault et ses collègues étaientdonc de passage dans la Cité des sacres dansle cadre de la signature des emplois d'avenirprofesseur (AAP). Il s'agit d'un dispositiftout nouvellement mis en place par le gou-vernement qui permet à des étudiants bour-siers, dès la Licence 2, de poursuivre leursétudes tout en exerçant à temps partiel ausein d'un établissement scolaire, avant depasser le concours. Après une rapide visitedu collège, la délégation ministérielle a par-ticipé à une table-ronde en compagnie d'unedouzaine d'étudiants signataires de ce dis-positif. Le Premier ministre en a bien sûrprofité pour en rappeler les fondements.«  Enseignant est un beau métier et je necrois pas qu'il y ait une crise de vocation. Il

faut simplement motiver ceux qui souhaitentenseigner et aider ceux qui en ont le plusbesoin. C'est à ça que vont servir lesemplois d'avenir professeur.  » Les futursbénéficiaires ont ensuite, à tour de rôle,émis leur motivations. Tous mettront enavant, « l'occasion de découvrir les réalitésdu métier et de vivre une expérienceenrichissante au contact de professeursexpérimentés ». « La théorie c'est bien, mais

le plus important c'est la pratique, précisel'un des étudiants. Nous avons une idéedéformée du métier car les médias n'enmontrent pas souvent les meilleursaspects. » Pour Vincent Peillon, il y bien aune crise de recrutement : « Nous proposons4000 AAP dès ce début d'année. Nousdevons tendre la main. C'est bon pour lesjeunes et pour le pays, car on a besoin deprofesseurs ».

Plus généralement, Jean-Marc Ayrault aprofité de cette visite pour parler de l'emploisouhaitant, « faire redémarrer l'ascenseursocial qui est en panne ». « Trop de jeunesquittent le milieu scolaire sans diplôme.Notre devoir est de donner à tous leschances de réussir. Voilà le défi que nousnous sommes fixés ». Un peu plus tard dansla journée, dans la salle des fêtes de l'Hôtelde Ville, et devant un parterre d'élus et depersonnalités de la région, le Premier mi-nistre a répété le même message, « que l'é-ducation et l'emploi sont les priorités dugouvernement ». Et Jean-Marc Ayraultd'énoncer tous les dispositifs mis en placeen ce sens : réforme des rythmes scolairesavec 250 millions d'euros d'aides de l'Etataux collectivités en 2013, crédit d'impôtcompétitivité, banque d'investissementpublics, contrats de génération, « le toutreprésentant 20 milliards d'euros d'aidesaux entreprises », et bien sûr les emploisd'avenir. « Il faut tout faire pour aider lacroissance et en même temps mettre enplace des mesures pour aider les gens lesplus en difficultés. C'est ce que nousfaisons. J'appelle à la mobilisation généralepour l'emploi. C'est la bataille de la France.Nous devons tous retrousser nos manchescar il faut redonner l'espoir. » Et le Premierministre de conclure visiblement satisfait deson escapade rémoise : « J'ai vu au collègeColbert des signes d'une volonté collectivequi font que je repartirai de Reims avec unenouvelle énergie. »

Julien Debant

Sous les yeux des ministres, Jean-Marc Ayrault et Vincent Peillon, les premiers étudiants bénéfi-ciaires des emplois d'avenir professeur ont paraphé leur engagement. © l'Hebdo du Vendredi

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Ou plutôt au jaune,au bleu et au gris.Mercredi, les habitantsdes squares Liszt, Lullyet Delibes ont accueillide nouveaux arrivants :des containers de trisélectif. Une autre façonde gérer leurs déchets,et une étape supplémen-taire dans la rénovationurbaine du quartierBernon.

xPas la cohue, mais tout demême plusieurs locataires venusétrenner les nouveauxéquipements de tri sélectif àBernon, ce mercredi matin.Certains, comme s'ils avaient faitça toute leur vie, d'autres, hési-tant légèrementencore entre labenne bleue et labenne jaune. « Vousvous y ferez vite ! »,e n c o u r a g eGeorgette, unebénévole de l'asso-ciation CLCV (pourla défense deslocataires et des consomma-teurs). Avant d'expliquer à deuxhabitantes, démo à l'appui :« Suivez les instructionsindiquées sur vos sacs de pré-collecte et sur les containers. Lebleu pour les papiers, les jour-naux, la pub ; le jaune pour vosbouteilles en plastique oubriques de lait par exemple. Etsurtout, si vous avez besoind'aide, n'hésitez pas ! ».

Il faut dire que jusqu'ici, hormisles verres, tous les déchetsétaient mis dans le même sac.« Car les locaux à poubelles,désormais condamnés, ne per-mettaient pas d'accueillir lescontainers spécifiques à la col-lecte sélective », précise CaroleMenut, chargée de communica-tion au Toit Champenois,le bailleur du quartier.Judicieusement installés près deschemins piétonniers et des park-ings, quatre pavillons et une airesemi-enterrée de tri jonchent lessquares Liszt, Lully et Delibes.Et permettent aux usagers, lesnuisances sonores et olfactivesen moins, de déposer leursordures ménagères et recyclablesquand bon leur semble. « Cegroupe d'immeubles représente272 logements. Sur 800 au total.Nous avons lancé cette démarche

avec la Communautéde communesd'Epernay-Pays deC h a m p a g n e(CCEPC) et unequinzaine de parte-naires. Elle s'inscritdans le cadre del'Opération der e n o u v e l l e m e n t

urbain (ORU) engagée avec laVille d'Epernay il y a plusieursannées. Le tri sélectif s'ins-tallera petit à petit sur le restedu quartier, en suivant l'avancéedes travaux ».S'il était attendu depuislongtemps par de nombreusesfamilles, d'autres ne semblentpas tout à fait prêtes à passer cecap. « A nous de les convaincre ! »,rebondit Carole Menut. « Les

locataires doivent dorénavanttrier leurs déchets et lesapporter en dehors de l'immeu-ble, de façon volontaire. Çademande un effort particulier, etce changement peut être parfoisconsidéré comme une contrainte,d'autant qu'il est obligatoire ».Pour les aider à s'y préparer, leToit Champenois, la CCEPC etles associations locales ont misé

sur une vaste campagne d'infor-mation et de sensibilisation enamont. « Depuis bientôt un an,plusieurs actions dédiées ontété mises en place : la forma-tion du personnel, la créationd'une charte du « bien vivreensemble », l'accompagnementdes habitants et desdifférentes commu-nautés, la distribu-tion dans chaquefoyer d'un kit de tricomprenant deuxsacs de pré-collecteréutilisables et unguide pratique, etc.».Au top des arguments avancéspar les partenaires pour vendre letri sélectif : l'éco-responsabilité.« Réduire nos déchets est l'af-faire de tous, c'est un devoir col-lectif ». Il est aussi créateurd'emploi « pour les opérateurs etles filières associées. Le ToitChampenois vient d'ailleurs derecruter, sur trois ans, un anima-teur spécialisé pour coordonnerl'opération ». Autre avantage dece système : nul besoin derespecter à la lettre un calendrier

de collecte pour descendre sespoubelles. « Les gardiens sechargeront de vider les contain-ers en fonction des dates deramassage ». Enfin, l'aspect« écolo-nomique » est évoqué,même s'il ne concerne pasdirectement le portefeuille des

s p a r n a c i e n s .Jacques Guillaume,vice-président de laCCEPC, éclaircit :« Contrairement àd'autres villes quiinstaurent une Taxed'enlèvement desordures ménagères

(TEOM) via les impôts locaux,cette taxe a été votée à 0 par laCCEPC. Ça ne veut pas direqu'elle n'existe pas, mais elle estimputée au budget global de lacommunauté. Et n'a donc pasd'impact sur les impôts des habi-tants. Par contre, le traitementdes déchets, lui, représente uncoût. Notre objectif, d'ici à2015 : les réduire de 7 % en vol-ume et en poids, grâce au recy-clage ».

Sonia Legendre

Tri sélectif

Bernon se metau vert !

la une4 xA

Des argumentsen béton pourconvaincre les

récalcitrants : éco-responsabilité etcréation d’emplois

Pas de taxe supplémentaire

pour l’enlèvementdes orduresménagères

Quatre pavillons et une aire de collecte sélective ont été installés sur une partie du quartier Bernon pour faciliter latâche aux locataires © l'Hebdo du Vendredi

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Quelques habitants du quartier ont bien voulu partageravec l'Hebdo leurs premières impressions sur l'arrivée dutri sélectif. Marie-Louise a emménagé à Bernon il y a troisans et le concède : « Ce tri, c'est encore un peu compliquépour l'instant. Mais c'est une bonne chose, il faut arrêterde mélanger tous les déchets. Si tout le monde s'y met, ony arrivera, il faut faire l'effort. Par contre, je trouve quedeux sacs, ce n'est pas suffisant ».Madeleine, quant à elle, habite ici depuis 41 ans et présidel'association CLCV de défense des locataires et desconsommateurs. « Nous avons aidé à distribuer les kits detri aux habitants, la semaine dernière. Beaucoup sem-blaient déjà bien informés par le Toit Champenois. Pourma part, je triais un peu mes déchets avant l'arrivée de cespavillons. Mais il me fallait emmener tout ça à l'extérieurde Bernon. Aujourd'hui, le tri, tout le monde le fait ! Çapeut parfois un peu affoler au départ, c'est un changement,mais ça se fera petit à petit. Ah, et il faut aussi que nossacs de pré-collecte trouvent leur place dans nos loge-ments ! ».Egalement convaincu, Claude voit le côté pratique de lachose. « 28 ans que j'habite à Bernon. Et maintenant, jetrierai en emmenant mes petits-enfants à l'école, puisquec'est sur le chemin. Tout est indiqué sur les containers. Apartir du moment où tout le monde respecte le système, etle fait respecter, ça peut marcher. Mais ce n'est pas si sim-ple. Regardez par exemple, cette cage d'escalier : les gensont déposé leurs poubelles en bas de l'immeuble ! A monavis, 30 % des habitants vont jouer le jeu, et ce sera déjàbien. C'est une bonne idée d'apprendre ça aux enfants, ilfaut que ça se fasse dès leur plus jeune âge ».

S.L

Tri sélectif à Bernon Premières impressions

Des habitantsemballés ?

Les dépôts sauvages de déchets, déjà constatés dans lequartier, pourront être sanctionnés par le Toit Champenois© l'Hebdo du Vendredi

xLes enfants, premiers ambassadeurs du tri

Avec l'aide de la Maison pour Tous, les enfants du quartier ont été par-ticulièrement sensibilisés au tri sélectif, à travers différents ateliers. Etpour cause, ils sont les mieux placés pour transmettre le message et lesbons gestes à leur famille. Pour joindre le ludique au pédagogique, des« mascottes du tri » ont été imaginées par les bénévoles, et font un véri-table carton auprès des petits ! « On les appelle les « Locki ». Elles sontdéclinées en respectant le code couleur du tri, de sorte à ce que lesenfants se familiarisent avec ce nouveau système », dixit Carole Menut.« On leur explique également l'importance de donner une seconde vieaux déchets ». Très motivés, les jeunes ambassadeurs ont fabriqué desdécorations de Noël et leurs costumes pour Mardi-Gras en matériauxrecyclables. « Le 20 février, ils défileront dans le quartier pour le car-naval. Départ à 15h devant la Maison pour Tous ! ».

N°206 du 15 au 21 février 2013

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xAssociation Ahmadiyya :les auteurs des tagsracistes risquent quatre àsix mois de prison avecsursisLes quatre jeunes Sparnaciens (18 à 20ans) auteurs présumés des tags racistes surles murs de l'association musulmaneAhmadiyya à Epernay comparaissaientdevant le tribunal correctionnel deChâlons-en-Champagne la semainedernière. Ils ont plaidé « l'erreur dejeunesse ». Ils encourent entre quatre à sixmois de prison avec sursis. Le jugementsera prononcé le 20 février.L'association Ahmadiyya attend par ailleursla réponse du service d'urbanisme de laville d'Epernay pour pouvoir acheter un ter-rain et des bâtiments dans le quartier de laVilla pour pouvoir y bâtir une mosquée etdes bureaux.

xLe Cri se mobilise pourles RestosLe Collectif Rural Interculturel (Cri) organiseun concert au profit des Restos du Coeur lesamedi 16 février prochain à la salle desfêtes de Dormans. Rendez-vous à partir de19h avec au programme des concerts derock, swing et funk, un spectacle dejonglage et des expositions de peinture,artisanat (cuir, bijoux...) et photographies.L'entrée est gratuite mais chaque partici-pant est prié d'apporter des denrées nonpérissables. Une buvette et une petiterestauration rapide seront sur place. Rens. :contacter M. Tellier au 06 76 94 03 48.

xElevage : l'avenir estdans le pré !La Région Champagne-Ardenne a lancéjeudi 14 février sa nouvelle campagne decommunication, intitulée « L'avenir est dansle pré ! », pour redorer le blason du métierd'éleveur. Le Conseil régional, les chambresd'agriculture, Interbev, les Jeunes agricul-teurs et l'Etat se sont unis pour mettre aupoint cette campagne, qui vise principale-ment les jeunes à partir de 13 ans et leurfamille. L'objectif est de donner une imagepositive de la profession d'éleveur bovin etd'inciter les jeunes champardennais à s'ori-enter vers un métier qui rencontre des diffi-cultés de recrutement et souffre d'un déficitd'image aux yeux du grand public.

xJacques Tillier, « Uneplume libre »L'ancien journaliste et patron du PôleChampagne-Ardenne-Picardie du GroupeHersant Media (l'union, l'ardennais, l'Est-éclair, Libération-Champagne, l'Aisne nou-velle) publie chez Pygmalion Une plumelibre. Il revient sur son parcours, de l'écoledes mousses à son licenciement du GroupeHersant Media, en passant par les fusilierscommandos de la marine, quelques moisde prison, une année à la DST, Minute,Mesrine, etc. « J'ai aimé ce métier passion-nément, j'ai mis le pied en dehors des clousparfois, loin des réseaux parisiens ; j'aiassisté à la chute de l'empire Hersant, auxtractations politiques. Je quitte ce métierdebout, sur deux bras d'honneur en direc-tion de deux présidents : Nicolas Sarkozy etPhilippe Hersant, patron des milliers delicenciés qu'il abandonne en France sur lebord du chemin, puisque ses intérêts sont enSuisse. »

En Bref

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Candidature UNESCO

La SNCF dit 1 000 fois « OUI » !

L'Union des Maisons de champagne,souvent simplement dénommée le négoce, vis-à-vis de son alter ego,les vignerons, a fêté vendredi 8 février son 130e anniversaire àReims, au Palais du Tau et au Musée des Beaux-Arts.xUn soupçon de calage de planning, pas tou-jours évident vu les personnalités à réunir, unzeste d'attente des chiffres des ventes de cham-pagne en 2012, et on a fêté le 130e anniversairede l'Union des Maisons de champagne (UMC) en2013, alors que la naissance remonte à 1832. Pasbien grave, évidemment.Avant donc d'aller visiter l'exposition Les Arts del'Effervescence, Champagne ! au Musée desBeaux-Arts de Reims, les représentants desmaisons ont écouté les discours des principalestêtes de l'UMC, Ghislain de Montgolfier et Jean-Marie Barillère en tête, l'actuel et le prochain (àcompter du mois de mars) président. Des quan-tités de chiffres ont été distillées (lire par ailleursles chiffres des expéditions en 2012), on s'estbeaucoup auto-félicité, et on aura un peu...pleuré.Toutes les personnalités qui comptent dans larégion viticole champenoise avaient bien entenduété invitées, et la plupart avaient répondu présentou étaient représentées. Ont-elles été gênées d'en-tendre la supplique des dirigeants d'une activitéqui, même en temps de crise, continue de voir savaleur croître ? Allez, on exagère un peu.Simplement, les patrons du négoce ont demandéaux élus de continuer d'oeuvrer pour la défensede l'appellation et du modèle de co-gestion avec

les vignerons au sein du Comité interprofession-nel du vin de Champagne. « La co-gestion con-cerne la définition des conditions de productionet la régulation économique de l'appellation,indique l'UMC dans un communiqué. Toutes lesdécisions en la matière doivent continuer à êtreprises interprofessionnellement. Les Maisons dechampagne, par leurs savoir-faire, leur connais-sance des marchés, leur réactivité aux attentesdes consommateurs représentent un atout. »Et les chiffres, qui ne mentent pas, traduisent :«  Le chiffre d'affaires des maisons de l'UMCreprésente 67% du total des ventes de cham-pagne, 84% du total export et jusqu'à 88% desexportations vers les pays tiers (hors Union

européenne, ndlr). L'évolution favorable du mix-produit (hausse des ventes de cuvées de prestige),du mix-pays (hausse des ventes au grand export)et des taux de change (en particulier, dollars etyen) participe à l'augmentation de leur prixmoyen (hors taxe départ Champagne) de +4,6%par rapport à 2011. »Que le modèle de co-gestion dure, que l'UMCcontinue de savoir faire et de faire savoir, et toutela filière continuera de croître en valeur. Lavaleur, sans doute le mot le plus répété au coursde cette journée d'anni-versaire. Il y a dix ans, c'é-tait sans doute volume...

Tony Verbicaro

Ghislain de Montgolfier a présidé son dernier grand évènement à la tête de l'UMC. © l'Hebdo duVendredi

Union des Maisons de champagne

130 ans, et toutes ses dents longues

xParmi les entreprises régionales qui s'ac-tivent en faveur de la candidature desCoteaux, Maisons et Caves de Champagneau Patrimoine mondial de l'UNESCO, la

SNCF est sans aucune doute l'une de cellesqui s'y investit le plus. Mercredi, PatrickAuvrèle, directeur régional de la SNCFChampagne-Ardenne, a ainsi réaffirmé l'at-

tachement de son entreprise à cette candi-dature en remettant symboliquement àPierre Cheval, président de l'associationPaysages de Champagne, les 1000 adhé-sions au projet recueillies par les agents dela société des chemins de fer. «  Votreengagement est précieux. Ces bulletins desoutien sont très importants pour nous afinde montrer l'engouement populaire de cettecandidature. Ça impressionne les décideursde l'UNESCO, mais c'est aussi le meilleuregage de réussite de ce futur classement », adéclaré Pierre Cheval. Aujourd'hui, plus de50 000 bulletins de soutien sont parvenus àl'association. Du côté de la SNCF, on necompte pas s'arrêter en si bon chemin.«  Nos services réfléchissent à associer lagare de Reims à cette candidature, maisaussi à bapti-ser la ligne Reims-Epernay »,a assuré Patrick Auvrèle. Le président del'association a bien sûr accueilli ces nou-velles avec le sourire imaginant, « des mil-liers de bouteilles de champagne dans lessous-terrains de la gare rémoise  ». Cesactions devraient conforter la candidaturecham-penoise en 2014. Car pour rappel, legouvernement a choisi cette année de pro-

poser les candidatures de la Chaîne desPuys et de la faille de Limagne et la GrotteChauvet Pont d'Arc au Patrimoine mondialde l'UNESCO, deux candidatures plus anci-ennes que celle des Coteaux, Maisons etCaves de Champagne. Le projet cham-penois a donc encore une année pour sebonifier.

Julien Debant

Pour soutenir la candidature des Coteaux,Maisons et Caves de Champagne auPatrimoine mondial de l'UNESCO, rendez-vous sur www.paysagesduchampagne.fr

Patrick Auvrèle, directeur régional SNCF Champagne-Ardenne et Pierre Cheval, président de l'association Paysages de Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

xChampagne : 308,8 mil-lions de bouteilles pour4,37 milliards d'eurosLe Comité interprofessionnel du vin deChampagne (CIVC) a publié cette semaineles chiffres officiels de la filière pour 2012.Il a été expédié presque 309 millions debouteilles de champagne l'an dernier, soitune baisse de 4,4% par rapport à 2011. Lechiffre d'affaire, lui, est stable, atteignant4,37 milliards d'euros (4,4 en 2011). « Cerésultat, très satisfaisant, exprime une aug-mentation du prix moyen de vente desbouteilles, en particulier à l'exportation »,indique le CIVC. Comme attendu, le moisde décembre a été particulièrement enretrait (-8,8% par rapport à décembre2011). Le marché français représente55,5% des expéditions (-5,6%), l'Unioneuropéenne 25% (-7,1%). Les exportationsvers les pays tiers continuent de progresser,à 61 millions de bouteilles (+3,2%). Laprogression continue en particulier auJapon et en Australie, et elle est forte surcertains marchés émergents (Chine, Russie,Mexique, Nigéria). Ces chiffres font de laChampagne la première, en valeur, detoutes les régions viticoles du monde.

xLa Marne recrute des lieu-tenants de louveterieEn application des dispositions du code del'environnement, le Préfet de la Marne vaprocéder à la nomination de deux lieu-tenants de louveterie en vue de pourvoirdeux postes vacants jusqu'au 31 décembre2014. Sont concernées des personnes denationalité française, âgées de moins de75 ans, jouissant de leurs droits civiques,justifiant de leur aptitude physique et deleur compétence cynégétique, détenant unpermis de chasser depuis au moins cinqannées et résidant dans le département dela Marne ou dans un canton limitrophe. Lesfonctions des lieutenants de louveterie sontbénévoles, ils doivent être joignables etdisponibles rapidement. Ils sont chargésdes missions de prévention des nuisancesoccasionnées par les animaux nuisibles, del'exécution des réductions collectives desespèces nuisibles, d'enquêtes sur lesdégâts, sur la gestion des nuisibles, de larépression du braconnage et de la policede la chasse.Les candidats intéressés par ces fonctionssont invités à signaler leur candidature, àla Direction départementale des territoires,Service Environnement - Eau - Préservationdes Ressources, 40, boulevard AnatoleFrance, 51022 Châlons-en-ChampagneCedex. Les dossiers sont à déposer avant le11 mars 2013 par lettre recommandéeavec avis de réception.

En Bref

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Sorties et randonnées

Les Baroudeurs de Magenta jetent l'éponge

Le combat des Grantil pour sauverleur entreprise se poursuit, et sembleavoir porté ses premiers fruits : legage sur stocks imposé par BelfiusBank, qui empêchait jusqu'alors defaire tourner les machines, vientd'être partiellement levé. Un soulage-ment, certes, mais surtout le débutd'un autre challenge. Celui dedémontrer, d'ici l'audience prévue autribunal de commerce le 21 février,la capacité du site à s'autofinancer.xC'est ce qu'espéraient les 162 salariés deGrandeco (ex-Grantil) en manifestant leur colèreet leur exaspération devant la Préfecture, cemardi. Convaincre Belfius de lever son gage surstocks pour pouvoir relancer la production aubénéfice du site châlonnais, et non de la banque.Au rendez-vous également : des messages plusqu'explicites déployés sur les gilets et les pancar-tes des protagonistes. « Belfius actif, Grantil enfin libre ! Rendez-nous la liberté de travailler ! Lève ton gage ou ton stock dégage ! ».Symboliquement, unetrentaine de rouleaux depapiers peints ont été déver-sés rue Carnot, le toutaccompagné de flambéeshivernales en bonne et due forme. « Clairement,

c'est une prise d'otage », dixit Franck Leclère,représentant syndical. « Belfius vient encore deréaliser 60 millions d'euros de bénéfices sur uneopération récente. Si elle ne desserre pas l'étaubancaire qui nous étouffe, elle ne récupèrera pasun seul rouleau du stock ». En cause également,

les lease-back passés entre laholding belge, Belfius et ING,sur les murs et les machines del'usine.

Le 25 janvier, pour rappel, la direction belge de

Grandeco annonçait la cessation de paiement desa succursale châlonnaise. Un coup de massuepour la plus ancienne fabrique de papiers peintsde France. Se pose alors la question suivante :lequel du droit belge ou français doit s'appliquerdans ce cas de figure ? « Il faut faire avec lesdeux, même si le droit français prend davantageen compte la protection des salariés et la questionde l'emploi », déplore Franck Leclère. « C'esttoute la complexité du dossier ».Suite à une rencontre avec le cabinet d'Arnaud

Montebourg, un rapprochement a pu être engagéentre le ministère du Redressement productif etles créanciers, pour ouvrir les négociations. Coupde théâtre ce mardi, vers minuit et après sixlongues heures de débats menés à Bruxelles : lasignature d'un accord entre l'avocat mandaté parles banques et les curateurs belges. « Ils acceptentde lever partiellement le gage sur stocks. Il passede 2,5 millions d'euros à 750 000 euros ». Dequoi pouvoir à nouveau expédier, fabriquer etvendre les rouleaux, avec l'autorisation de l'ad-ministrateur judiciaire. Et démontrer par A + B,que Grantil peut désormais se relever, et s'autofi-nancer. « Ça ne règle pas tout, évidemment, maisça prouve qu'on a eu raison de se battre ».L'autre « bonne nouvelle », c'est que les salariésont pu obtenir les indemnisations correspondantaux salaires de janvier, impayés jusqu'ici. « Laliquidatrice a remis les chèques dans les locauxde Grantil. Symboliquement, ça a tout de mêmeété difficile. C'est en quelque sorte l'officialisa-tion de la situation critique dans laquelle on setrouve ». L'appel à la solidarité a également étéentendu. « On nous envoie beaucoup de chèques.L'un d'eux vient même du Québec, d'une person-ne qui a travaillé en intérim chez Grantil il y aplusieurs années ». Ce jeudi, à l'occasion de lavisite ministérielle organisée à Reims, une délé-gation syndicale devait être reçue à la Sous-pré-fecture par le cabinet de Jean-Marc Ayrault.

Sonia Legendre

Les ex-Grantil ont manifesté leur colère devant la Préfecture, ce mardi, et obtenu le soir même la levéepartielle du gage sur stocks de la banque © l'Hebdo du Vendredi

Grandeco

Poursuite du combat et... reprise de l'activité !

Des négociations (plutôt) fructueuses

Créée en 2008, l'associa-tion les Baroudeurs deMagenta sera dissoute ven-dredi soir. Principale raison :la nette diminution des par-ticipants aux randonnéesqu'elle organisait plusieursfois par an. Une déceptionpour les bénévoles.xL'association a pris son essor en2008. « Notre objectif était d'orga-niser des randonnées dans un espritconvivial. Les premiers rendez-vousont connu un franc succès. Nousavons même organisé des sortiesvélo-rail jusqu'à Esternay »,explique Régis Mainguet, le trésori-er de l'association des Baroudeursde Magenta.Ce vendredi 15 février tous lesmembres de l'association sontinvités à 19 heures au club-house deMagenta. Une dernière fois. « Nousallons en effet procéder à la dissolu-tion de l'associa-tion. Cela provoquebien sûr un pince-ment au cœur. »Il n'y aucune dissi-dence, aucun problème de person-nes, aucune tension chez les

Baroudeurs de Magenta. Mais voilà,l'association connaît une baisse deses effectifs et surtout une fortechute des participants aux randon-nées. « Il faut être raisonnable.

Cela ne sert à rien de consacrer du tempsà des opérations quin'intéressent qu'unepoignée de gens »,

poursuit le trésorier. Ce dernier con-naît bien Magenta où il habite

depuis de nombreuses années. Ilsait, comme Benoît XVI, qu'il fautparfois savoir s'arrêter...Les baroudeurs de Magenta se sontretrouvés souvent sur les chemins degrandes randonnées. A l'origine il ya une bande d'amis désireux de créerune association. Pour faire partagerson plaisir de la promenade.Monique Françon en prend alors lesrênes. « Avant nous faisions cespromenades au sein de l'association

des amis des écoles de Magenta.Notre ambition était d'ouvrir cessorties à d'autres personnes et defédérer davantage d'énergies »,poursuit le trésorier.Il y eu d'excellents moments.Comme en témoignent toutes lesphotos prises lors de ces prome-nades. La randonnée de printemps,celle d'automne, agrémentées d'unpique-nique, d'une raclette et d'unefondue était fort appréciée. Des vi-

sites étaient organisées. LesBaroudeurs ont participé auxBoucles de Champagne et la sortievélo-rail avait réuni près de 80 per-sonnes.Dans les vignes, dans les forêts, bienéquipés de la tête aux pieds, les participants aimaient se retrouver. « Malheureusement leur nombre adiminué petit à petit. Lors de ladernière promenade nous n'étionsplus que dix. » Décevant.« Il ne faut pas voir les choses d'une manière trop pessimiste.L'organisation des randonnées vaêtre reprise par l'association desAmis de l'Ecole de Magenta »,précise Régis Mainguet. « Nousallons lui rendre son bébé », ajoute-t-il avec le sourire. Une illustration,tout de même, de la difficulté demobiliser aujourd'hui. « Les menta-lités changent. D'autres associa-tions connaissent les mêmes situa-tions », reconnaît MadameMainguet, qui s'était égalementbeaucoup investie dans cette associ-ation. « Ce soir nous termineronstout de même l'assemblée de disso-lution autour d'une flûte de cham-pagne », commente le trésorier desBaroudeurs.

Jean Batilliet

Régis Mainguet, le trésorier de l'association. © l'Hebdo du Vendredi

Le bébé n'est pas abandonné...

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xElevage : l'avenir est dans le pré !La Région Champagne-Ardenne a lancé jeudi 14 février sa nouvelle campagne de com-munication, intitulée « L'avenir est dans le pré ! », pour redorer le blason du métierd'éleveur. Le Conseil régional, les chambres d'agriculture, Interbev, les Jeunes agricul-teurs et l'Etat se sont unis pour mettre au point cette campagne, qui vise principalementles jeunes à partir de 13 ans et leur famille. L'objectif est de donner une image positivede la profession d'éleveur bovin et d'inciter les jeunes champardennais à s'orienter versun métier qui rencontre des difficultés de recrutement et souffre d'un déficit d'image auxyeux du grand public.

En Bref

L'Institut de statistiques a rendupublique sa dernière observationsociale des territoires de la région.S'il reste heureusement des territoiresrelativement épargnés par laprécarité, force est de constater que les indicateurs sont dans leurensemble au rouge. xIl ne suffit parfois que de quelques chiffres pouréclairer sur la complexité d'une réalité. 195 000,soit le nombre d'habitants considérés comme ayantde bas revenus. 55,6, soit le pourcentage deménages dont la personne de référence estemployé ou ouvrier, dans un contexte que l'on saiton ne peut plus dur pour l'emploi, en particulierdans une région industrielle... Et puis, 14,6%, soitle taux de pauvreté en Champagne-Ardenne (esti-mation 2009), contre 13,5%en France métropolitaine. Sitous ces mauvais résultats pla-cent la région à la sixièmeplace des régions les plus défavorisées de France,la situation est tout de même à relativiser pourHervé Loiseau, chef de projets à l'InseeChampagne-Ardenne : « L'indicateur multidimen-sionnel de fragilité sociale, que nous avons mis enplace avec la Direction Régionale de la Jeunesse,des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) arévélé des résultats contrastés. Par exemple, si laprécarité est particulièrement marquée dans cer-taines communautés d'agglomération commeReims ou Troyes, les territoires situés en périphériede ces grandes communes sont, paradoxalement,plutôt préservés et accueillent une populationaisée.  » Afin de donnée une information la plus

précise possible, l'Insee a divisé la région en dixgroupes d'Établissements Publics de CoopérationIntercommunale (ECPI), allant du groupe 1 : uneprécarité forte avec niveau de revenus faible et dis-parité forte (nord des Ardennes, Troyes, Reims,agglomération de Vitry-le-François et Saint-Dizier), au groupe 10 : préca-rité faible avec unniveau de revenus élevé et une faible disparité(périphéries de Reims, Epernay, Troyes etChâlons-en-Champagne).Sur le plan départemental, c'est la Marne qui sem-ble la plus épargnée (58ème rang desDépartements Les Plus Fragiles (DLPF)) avecnotamment un taux de chômage de 8,9% de lapopulation (contre 9,5% en France, 9,9% dansl'Aube et même 12,1% dans les Ardennes). Cedernier département, considéré comme étant aucontraire le plus fragile de la Champagne-Ardenne, occupe au demeurant une inquiétante

7ème place au classement desDLPF (l'Aube étant 26ème et laHaute-Marne 29ème). « Pour mesu-rer toutes ces affirmations, nous

avons pris en compte 22 indicateurs comme le tauxde pauvreté, de chômage donc, le taux de jeunesnon diplômés, la part des allocataires du RSA... »,rappelle Patrick Rédor, directeur de l'Insee région-al. La spécificité du marché du travail enChampagne-Ardenne explique pour beaucoup cesstatistiques plus qu'en demi-teinte. Les restructura-tions depuis plusieurs décennies dans l'industrie,secteur sur lequel la région avait construit sondynamisme, ont fini par sérieusement dégrader lemarché de l'emploi, jouant en outre défavorable-ment sur les conditions de vie des ménages.

Aymeric Henniaux

Hervé Loiseau est chef de projets à l'Insee. © Pauline Canu

Insee - Précarité

Fragile Champagne-Ardenne...

6ème région la plus défavorisée

x« Bonjour Madame, contrôle de papiers s'ilvous plaît. Et j'en profite pour vous remettrecette plaquette d'information, une mine debons conseils contre les cambriolages ». Cemercredi après-midi, à Sarry, les services dePolice et de Gendarmerie ont déployé uneopération commune de sensibilisation auprèsdes usagers. Et pour cause. « Ces dernierstemps plus particulièrement, Sarry a été vic-time de nombreux vols par effraction, commisde jour comme de nuit », explique NathalieBernard-Guelle, directrice départementaleadjointe de la sécurité publique de la Marne.« Reims et Epernay semblent plus épargnéesque la circonscription de Châlons, et les cam-briolages sont souvent constatés dans les com-munes limitrophes ». Convaincu du bien-fondé de cette démarche collective, le ColonelVidal, commandant le groupement de gen-darmerie de la Marne, précise qu' « au-delàdes explications apportées à la population,notre présence, à cette heure de la journée,permet aussi de créer une sorte d'insécurité

pour les cambrioleurs. Car ils profitent par-fois du fait que les habitants soient au travailpour agir. D'autres opérations de ce genresont prévues ».Sur le pont également, Pierre Dartout, nou-veau Préfet de région et de la Marne. « Leschiffres sont en augmentation, sur le départe-ment comme dans le reste de la France. Il fautabsolument renverser la tendance. Cette pla-quette rassemble tous les réflexes à adopterpour limiter les risques. Ne pas ranger ses clésdans un endroit accessible aux cambrioleurs,par exemple. Ne jamais laisser entrer chez soiun inconnu. Et surtout, faire preuve de soli-darité entre voisins, et aviser immédiatementles policiers ou les gendarmes à la moindreanomalie observée ». Edité à 50 000 exem-plaires avec le soutien de la Préfecture et de laRégion Champagne-Ardenne, le document aaussi été diffusé à l'ensemble des collectivitésmarnaises.

Sonia Legendre

Les bons conseils des policiers et des gendarmes pour lutter contre les cambriolages, distri-bués aux automobilistes © l'Hebdo du Vendredi

Prévention

Gendarmerie et police seliguent contre les cambriolages

xComme elle le fait chaque année, la Banque de France (BdF) a présenté le bilan 2012 et lesperspectives 2013 des entreprises champardennaises des secteurs de l'industrie, de la constructionet du transport de marchandises. Avec 3 axes  d'étude: le chiffre d'affaire, les effectifs et lesinvestissements. Parmi la multitude de chiffres collectés par les analystes économiques auprès de600 entreprises régionales, il est difficile d'en trouver qui affichent des perspectives positives.« Comme partout en France, la situation s'est rapidement dégradée au printemps 2012 et ne s'estpas améliorée par la suite. Le climat reste très flou dans un contexte économique mondial totale-ment chamboulé depuis la crise », explique Alain Debiasi de la BdF. Dans l'industrie, les chiffresd'affaires 2012 ont baissé de 0,1%, de 3,1% dans la construction et le BTP et à peine progressédans le transport (+0,1%). D'où une baisse des effectifs oscillant autour des 2 et 3%. Quant à l'in-vestissement, il a été généralement peu important*. En Champagne-Ardenne, notons toutefoisque les entreprises travaillant à l'export affichent un meilleur bilan que les autres. A commencerpar celles du secteur agro-alimentaire et sa tête de pont régionale, les maisons de champagne (lespetits producteurs n'étant même pas inclus dans les statistiques). Rien de très nouveau. Quid de2013 ? Les chefs d'entreprise ne tendent pas vers l'optimisme, tout comme les analystes de la BdF.Les perspectives sont incertaines, voire pessimistes, à tous les niveaux (chiffre d'affaire, effectifs,investissement). Pour nous éviter de sombrer dans la dépression, les observateurs laissent toute-fois entrevoir un possible frémissement de la croissance au cours du 2e semestre. Espérons que leprochain rapport de la BdF le confirmera...

Mathieu Dubois* Tous les chiffres sont disponibles sur « www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/con-joncture-et-croissance/publications-regionales/publications/champagne-ardenne.html

Rapport de la Banque de France

La reprise, c'est pas maintenant

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N °206 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3

www. l h e b d o d u ve n d re d i . c omSport10 x

Vainqueur à Nancy (2-1) samedidernier, le Stade de Reims accueilleSaint-Etienne dimanche (17 heures),avec la ferme intention de con-firmer qu'un nouveau cycle a commencé.

xComme nous l'évoquions dimanche sur lesite internet de l'Hebdo du Vendredi, on nesaura jamais si oui ou non la tête de l'entraîneuravait été mise à prix pendant une fameuse par-tie de poker et quelles en ont été ses con-séquences. En début de semaine, HubertFournier a expliqué que les absences de KamelGhilas, Julien Toudic, Pape Souaré et AntoineDevaux étaient justifiées uniquement pour desraisons sportives. Ce dernier a déclaré au jour-nal l'Equipe de jeudi 14 février qu'il «  n'ajamais été question de lâcher le coach. On n'estpas fous, on joue tous notre avenir ! »Peu importe, donc, de savoir si une partie duvestiaire a imaginé « lâ-cher » le coach. Parceque si la première période disputée en Lorrainea été compliquée et le retour aux vestiaires têtesbasses (Nancy menait 1-0), la seconde mi-temps a donné raison à Hubert Fournier. Laréaction du onze aligné a été belle, dans lamanière, et concrétisée par deux buts et une pre-mière victoire depuis début octobre, le premiersuccès de la saison à l'ex-térieur. Pour l'anecdote, ils'agissait même de la pre-mière en déplacement, enLigue 1, depuis 1978 ! Au-delà de ces considérations anecdotiques, leStade a remis de l'ordre dans la maison : s'il y

avait des doutes, et il y en avait, le vestiaire estderrière son entraîneur. Et ceux qui n'y sont pasont tort.Trois heures avant que les Rémois s'imposent àNancy et sortent la tête des eaux de la reléga-

tion, leurs adversaires dedimanche, eux, bravaient latempête, déblayaient laneige pour s'assurer de ter-miner leur match et étril-

laient le champion de France. Saint-Etienne -Montpellier, 4-1. Soit, toutes compétitions con-

fondues, six victoires de suite, et même septvictoires et un nul au cours des huit dernièresrencontres. En championnat, la mauvaise passede décembre (quatre matches consécutifs sansvictoire, dont trois défaites) est loin derrière.Les Verts viennent de gagner leur quatrederniers matchs de L1 et se sont qualifiés pourla finale de la Coupe de la Ligue. Pis encore,d'un point de vue stadiste, Saint-Etienne, désor-mais au pied du podium, ne rencontre aucunsouci face au mal classés. Brest, Bastia etSochaux, les derniers adversaires des hommes

de Christophe Galthier avant Montpellier, onttous mordu la poussière, même à la maison.Après Reims, Saint-Etienne se déplaceraencore, et encore chez un mal classé, Nancy.Vus les résultats tous verts des Verts, on peutcraindre qu'ils ne soient pas franchement vertsde peur à l'idée de ce double voyage dans lenord-est.Au match aller à Geoffroy-Guichard, lesRémois avaient souffert devant les offensivesd'Aubameyang et consorts. Mais ils avaienttenu et ramené un sacré bon point (0-0). Àl'époque, Saint-Etienne ne comptait que troisvictoires, naviguait en milieu de tableau, et lesbelles ambitions n'étaient pas encore dans lesesprits. Le Stade de Reims, huitième alors, étaitmême devant au classement. Tout a changédepuis, mais il serait bon que tout le monde s'ensouvienne dimanche.

Tony Verbicaro

À Nancy, Odair Fortes a marqué son deuxième but de la saison. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 25e journée) Reims - Saint-Etienne

Ne pas être vert de peur

xReims - Saint-Etienne,16 titres sur la pelouseL'affiche fleure toujours bon le football desannées 50, 60 et 70, forcément. Dimanche, lesdeux écussons afficheront ensemble 16 titres dechampion de France, dix pour les Verts, six pourles Rouge et Blanc. À part quand Saint-Etiennejoue Marseille (9 titres), Nantes (8), Monaco etLyon (7), on ne peut pas faire mieux.

xL'écharpe du matchPour l'occasion, le Stade de Reims a édité uneécharpe spéciale Stade de Reims - Saint-Etienne.Le collector est vendu 12€à la boutique du club,au stade Auguste-Delaune.

À l'aller, Reims était devant Saint-Etienne

au classement

x« On s'est fait casser la gueule ».Cette déclaration haute en couleursest signée Rémy Valin, coachd'Evreux, quelques minutes aprèsla défaite de son équipe face àChâlons-Reims. L'image est un peurude, mais traduit une réalité. Faceà Evreux, 2e du championnat,l'équipe marnaise a livré un matchplein, à des années lumières de sapitoyable prestation quatre joursplus tôt lors de la défaite concédéeà domicile au dépens du dernier dela classe, Bordeaux (68-76). «  Cematch s'est joué sur l'envie et lagnac. Nous avons été battus par desmorts de faim », ajoute l'entraîneurébroïcien. Pour autant, côté mar-nais, la joie n'avait pas sa place.« On avait une mission à remplir »,indique Kévin Corre, meilleurjoueur de la soirée (16 pts et 6 rbs).« On avait de la rage. On a eu uneréaction d'homme. On avait tous

envie de vaincre. C'est un régal dejouer dans cette équipe  ». «  On ajoué ce match comme on est censéle faire chaque week-end  », notepour sa part Angélo Tasgarakis,l'autre grand bonhomme de lasoirée (13 pts et 6 pds). «  Ce quis'est passé depuis deux semainesfait très mal (3 défaites consécu-tives Ndrl). On a raté des opportu-nités qui ne se représenteront pasforcément. C'est une victoired'équipe où tout le monde y trouveson compte  », prend-t-il soin depréciser. Dépité après Bordeaux,Nikola Antic semblait de son côtésoulagé par ce succès, surtout auniveau de la manière. « Nous avonsgagné avec nos tripes. Face auxBordelais, ce n'est pas la défaitequi m'avait le plus gêné, c'étaitnotre comportement. Nous n'avionspas le droit de casser l'image duclub. C'est là-dessus que j'ai

insisté ». Le coach fait ici référenceà l'individualisme affiché par sesjoueurs. « Si on n'a pas compris laleçon, on est très cons  », conclutKévin Corre. Visiblement entendu,Nikola Antic va maintenant béné-ficier d'une dizaine de jours pourentretenir cet état d'esprit, afin quecette performance collective seconfirme lors de la prochainejournée programmée le 23 février.Châlons-Reims (3e) devra alorslivrer un autre combat dans l'antrebouillante de Boulogne-sur-Mer(6e).

Julien Debant

Prochaine journée : samedi 23février, Châlons-Reims (3e) sedéplacera à Boulogne-sur-Mer(6e).

A l'image ici de Kévin Joss-Rauze et Angélo Tasgarakis relevant leur coéquipierKévin Corre, Châlons-Reims semble avoir retrouvé ses vertus collectives.

Basket Pro B (23e j.) : Châlons-Reims - Evreux 81-74

Le CCRB retrouve ses vraiesvaleurs

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N °2 0 6 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3

www. l h e b d o d u ve n d re d i . c omSport11 x

Samedi soir, le Boxing Clubd'Epernay organisera unnouveau gala de boxe.Avec 14 combats au programme, dont certains à forts enjeux, cela prometdu beau spectacle !xSuspense garanti samedi à partir de19 heures au hall des Sports Pierre-Gaspard. Amira Hamzaoui, pension-naire du Boxing Club d'Epernay(BCE), sera opposée à la ParisienneIsabelle Léonardi pour le titre dechampionne de France des mouches(huit rounds de deux minutes). « Cesera un des combats phares de lasoirée », annonce Jérôme Vilmain, lecoach de la Sparnacienne depuis huitans. Amira Hamzaoui aura à coeur deconserver son invincibilité (sept com-bats, sept victoires, dont quatre avantla limite). « Elle a préparé l'échéancecorrectement. Samedi dernier encore,Amira a croisé les gants pendant huitrounds avec Anne-Sophie Da Costa,championne du Monde WBC. Onespère que le travail effectué suffira.Parce que son adversaire, c'est dulourd. »Isabelle Léonardi a plus de 20 com-

bats professionnels dans les gants, aboxé les filles les plus redoutables et adéjà remporté deux titres nationaux.Et puis, comme le souligne JérômeVilmain, « elle vient d'une catégoriesupérieure en termes de poids. Elle adonc dû maigrir pour être dans cettecatégorie. » Avantage, préjudice ?

« On le saura rapidement sur le ring.Les premières minutes d'un combatsont toujours décisives. »De son côté, Georges Beaupuis ten-tera de dicter sa loi en quart de finaledu Tournoi de France professionnel(cinq rounds de trois minutes). Son adversaire, le Courbevoisien

Youssouf Doumbia, s'annonce desplus redoutables. « C'est un boxeurmusculeux et terriblement efficace »,prévient le coach sparnacien. Autre combat phare du gala, celui deBryan Boussis. Entraîné par son père,le professionnel débutant tentera demettre au tapis Guram Khachaturian

(Lons-le-Saunier). Il aura quatrerounds de trois minutes pour relever lechallenge. Cette rencontre compterapour le tournoi du Critérium espoir. Les amateurs du Boxing Clubd'Epernay seront aussi de la fêtesamedi soir. Seront notamment sur le ring, Benjamin Tondelier etSacramento Pereira chez les garçons,et Fanny Gruzelle chez les filles. « Ces combats sont de réelles opportu-nités pour le BCE de se faire connaîtreau niveau national. Ce n'est pas cequ'un club de notre envergure chercheen premier lieu. La base, chez nous,c'est la boxe-loisir. Mais les jeunes seprennent au jeu et veulent aller titillerles meilleurs. Accompagnons-les danscette démarche ! »Tous les combattants pourrontcompter sur les encouragements d'unhabitué des lieux : Jean-MichelHamilcaro. Le champion sparnacienprépare actuellement son prochaincombat, programmé le vendredi 1ermars à Clermont-Ferrand.

Jonas YvoisGala du Boxing Club d'Epernay.Samedi 16 février, à partir de 19h,hall des Sports Pierre-Gaspard. Tarifs: 15 et 20 euros.

Un nouveau gala de haut niveau organisé par le BC Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

Gala de boxe

Des combats qui promettent !

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12 xSortie N °2 0 6 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

EPERNAYlundi 11 marsCHANSON : MON PANTALON EST DÉCOUSUEn empruntant le titre d’une chanson extraitedu film La Guerre des boutons, la compagnieLes Palétuviers donne le ton. Spectacle conçuet mis en scène par Laurent Viel et Marc Wy-seur / avec Laurent Viel, Marc Wyseur etThierry Garcia (guitares).

À 10h00. Durée : 1h. Grande salle. À partir de 7 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Eper-nay. Tél. : 03 26 51 15 99. Et aussi lundi 11 mars à 14h30 et mardi 12

mars à 10h et 14h30.

vendredi 15 marsVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : « MARC LAVOINE » Musicalement et dans le thème abordé, MarcLavoine surprend, se met à nu et détonne :ainsi sur le fil, il fait chalouper nos cordes sen-sibles.

À 20h00. Tarifs : 42 à 49 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

jeudi 21 marsCHANSON : 22H22Dans Instants critiques, Lucrèce Sassella don-nait la réplique musicale à Olivier Broche et Oli-vier Saladin. Ici, c’est à un spectaclethéâtralement musical à l’humour joyeusementdécalé que nous convient Lucrèce Sassella et

Antoine Sahler.À 20h30. Durée : 1h15. Grande salle. À partir de 10 ans. Le Salmana-zar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay / Tél. :

03 26 51 15 99.

dimanche 7 avrilOPÉRA/LYRIQUE : « ROBERTO ALAGNA & BIGBAND » D’un continent à l’autre, Roberto Alagna nouspropose un concentré d’une Italie universelleet éternelle, une communion artistique sur lestraces des italo-déracinés partis à la conquêtede nouveaux horizons. À 17h00. Tarifs : 45 à 130 euros. Le Millésium, av. du général Margue-

ritte à Epernay.

REIMSvendredi 15 févrierHIP HOP : SCRED CONNEXIONArtistes hip hop majeurs depuis la fin des an-nées 90, le groupe le plus connu des inconnuspasse enfin par la ville des sacres. En premièrepartie vous retrouverez leurs collègues lillois deLa Jonction, ainsi que Nefast, artiste local.

À 20h00. Tarifs : 10 à 17 euros - La Cartonnerie

vendredi 15 févrierCONCERT POST-PUNK NOISEAvec les groupes post-punk Dead Ramones,de noise sataniste MissFist, et de noise MerdeFantôme.

À 20h30. Prix libre - L’écluse, 4, rue de la Cerisaie

samedi 16 févrierRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : RIGOLETTOAvec le metteur en scène Michael Mayer, cettenouvelle production, qui relate le drame d’unpère à qui on enlève sa fille, est déplacée dansle temps et transportée dans le Las Vegas desannées 1960.

À 18h55. Tarif : 31 euros Cinéma Gaumont Reims, 72, place Drouet d’Erlon

samedi 16 févrierCONCERT JAZZ-ROCK-NOISEAvec la présence du trio Jazz de Caen Lesyeux de la tête, du groupe de Rock de RouenSyntax Error, et du groupe Organon avec leurrock hardcore contemplatif. Organisé par l’as-sociation Caktus.

À 20h00. Prix libre - L’écluse,4, rue de la Cerisaie

mardi 19 févrierLES BB BRUNES EN LIVEAvec ce troisième album intitulé Long Courrier,les BB Brunes ont décidé d’amorcer un virageartistique avec l’envie de surprendre. Si l’uni-vers reste rock et les guitares omniprésentes,le son est aujourd’hui plus produit, plus aérien.

À 20h30. COMPLET - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueuxvendredi 22 févrierSOIRÉE CONCERTS MATH-ROCK À L’ÉCLUSEArtistes : John Makay, Theo, Super CastelvaniaQuartet et The Shogun’s Decapitator.

À 20h00. Prix libre L’écluse, 4, rue de la Cerisaie

CHALONSvendredi 15 févrierCOMÉDIE MUSICALE : « SALUT LES COPAINS » Salut Les Copains, le spectacle musical, c’estune troupe de comédiens, chanteurs et dan-seurs qui réinterprètera sur scène les plusgrands tubes de cette période. Des chansons,mais aussi une histoire.

À 20h30. Tarifs : 45 à 59 euros Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne

vendredi 15 févrierMOURMELON - CORBIERLe chanteur et guitariste, star du Club Doro-thée, poursuit son tour de chant et fait étape àMourmelon.

À 20h30. Centre culturel.

samedi 16 févrierHIP HOP : LA RUMEURLe voilà, tout chaud sorti du four. Ca s’appelleTout brûle déjà, et c’est le nouvel album de LaRumeur. Paroles aiguisées, démarche farou-chement indépendante et conduisant à un en-gagement politique, ce groupe venu desYvelines ne mâche pas ses mots.

À 20h30. Dans le cadre de Itinéraire Hip hop Tarifs : de 10 à 16 euros

l’Orange Bleue à Vitry-le-François.

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

« L'art en appliques »

Les idées lumineuses de MaximeLutunxSa production sesitue à mi-cheminentre le tableau et leluminaire. « Je réalisedes oeuvres essen-tiellement murales.Avec deux niveaux delecture. Lorsqu'ellessont allumées ouéteintes », commenteMaxime Lutun, unartiste atypique, anciencadre supérieur etsalarié d'un grandgroupe de BTP. Il achoisi, la trentainevenue, le plan inclinéede sa table à dessins contre un plan de carrière...trop bien traçé. Aujourd'hui Maxime Lutunvit dans l'Aube mais expose dans toute la France avec un succès grandissant. « Je vais présen-ter à Epernay des oeuvres nouvelles », explique l'artiste dont les créations seront visibles à l'of-fice de tourisme du 19 février au 16 mars. « J'ai grandi en Champagne, fait des études àReims et je songe à travailler pour le monde du champagne », lance ce géomètre rêveur dontle fil conducteur est la lumière. L'ancien cadre du BTP a gardé le goût des lignes impeccables.Mais derrière l'apparente rectitude de ses appliques s'exprime une foule de nuances et une sen-sibilité... cérébrale.Le travail de Maxime Lutun est beau, est pur, est épuré. En plus du cèdre, du noyer, du merisieret du tilleul, il travaille avec désormais de l'acier, de l'inox et de la rouille. « C'est l'éclairagequi révèle le dessin », dit-il. Son oeuvre est tout le contraire d'un univers glacé. Si ses collec-tions précédentes- alcatraz, mikado, twist, dix-dix, NY- convenaient plutôt à des intérieursclassiques, un peu minimalistes, ces nouvelles appliques présentent des tonalités plus écla-tantes. Elles préfigurent sa prochaine collection sur le thème du champagne.

J.B

Exposition à l'office de tourisme d'Epernay du 19 février au 16 mars. Du lundi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.

Entre luminaires et objets de décoration. © l'Hebdo du Vendredi

Bestiaire à la médiathèque

Une incroyable ménagerie

xC'est un univers poétique, tendre, ludique que lamédiathèque d'Epernay, en collaboration avecl'Institut Charles Perrault, propose de découvrir àl'espace jeunesse. Des livres, des ateliers décou-vertes, une exposition, une ribambelle d'animauxsauvages et familiers : le programme de cette ani-mation « Bestiaire » met l'eau à la bouche.De jolies histoires seront racontées aux enfants, unjeu concours sera organisé et de merveilleux livressur les animaux présentés à titre exceptionnel.Dans cette ménagerie littéraire un ouvrage se dis-tingue : « Le bestiaire universel du professeur Re-villod » édité pour la première fois en Amazonie en2003. Son auteur est un scientifique de renomméemondiale, digne émule de Buffon et Cuvier qui re-cense pas moins de 4096 espèces animales vi-vantes. Le projet semble fou. Il ne l'est pas.L'ouvrage se présente sous la forme d'un carnet àspirales de format à l'italienne et dont la couver-ture, la typographie et les illustrations intérieuresnous ramènent au XIX e siècle. Chaque gravure

animale est composée de trois volets : un pour latête de l'animal, un pour le corps, et le dernier pourson arrière-train. En tournant quelques volets onpeut garder la tête de l'éléphant, lui appliquer lecorps du kiwi et la queue de la corneille noire. Onobtient alors un animal au nom improbabled'« éwinoire » qui est un « pachyderme honorableaux ailes atrophiées, à l'occasion charognards ».Le procédé d'édition est vieux comme le monde etdébouche sur des associations surréalistes.Ce livre est l'oeuvre de deux auteurs mexicains :Miguel Murugarren pour les textes et Javier SaezCastan pour les illustrations. Ce fabuleux almanachillustré de la faune mondiale servira de support à unatelier pour les enfants. Un livre jeu qui ouvre surles plus belles portes de l'imaginaire.

J.B

Du mardi 19 février au samedi 23 mars à la médiathèque centre-ville, espace jeunesse.

Une oeuvre exceptionnelle, le "Bestiaire universel du professeur Revillod" sera présentée. © l'Hebdo du Vendredi

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13 xSortie N °2 0 6 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

EPERNAYmardi 5 marsTHÉÂTRE : LA CONTREBASSEAvec La Contrebasse, Patrick Süskind, auteur dubest-seller Le Parfum, nous plonge avec ironiedans les dessous de la vie d’orchestre. Avec Clo-vis Cornillac. Mise en scène de Daniel Benoin.

À 20h30. Durée : 1h30 environ. Grande salle. À partir de 14 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.jeudi 7 marsTHÉÂTRE : LES AVEUX DE BRONSKYÉvoquant un instant Roth et Bukowski, le romanFuck America dont est tiré Les Aveux de Bronskyest en grande partie autobiographique. AvecLucie Boscher et Rodolphe Congé. AdaptationAnne Mulpas. Mise en scène Benjamin Duval.À 22h04. Durée : 1h20 environ. Plateau. À partir de 16 ans. Le Salma-

nazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99. Et aussi le 8 mars à 20h30.

vendredi 15 marsVENEZ DÉJEUNER AU THÉÂTREAprès le succès du premier déjeuner théâtral ennovembre nous avons souhaité vous convier denouveau à un moment qui rassasie l’appétit etnourrit joyeusement l’esprit. proposé par O’Bro-ther Company. En partenariat avec Gust.

À 12h30. Lunch théâtral au foyer. Durée : 1 heure.

Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

REIMSvendredi 15 févrierONE MAN SHOW : PIERRE AUCAIGNE - CESSEZ !Pierre Aucaigne est un humoriste hors du com-mun, un artiste extrêmement talentueux s’agitantet se transformant selon les planchers de scènequ’il a sous les pieds.

À 20h30. Tarif : 24 euros A l’Affiche, 110 av. J. Jaurès à Reims

vendredi 15 févrierTHÉÂTRE : LA NUIT TOMBE...Dans une chambre d’hôtel, tout arrive. Et avecGuillaume Vincent au moins trois histoires a priorisans lien. Mais au fil du texte, on découvre despassages secrets entre ces récits qui finissent pars’entrelacer en troublants jeux d’échos.

À 20h30. Tarifs : 6 à 22 euros La Comédie de Reimsvendredi 15 févrierLES GRANDS SOIRS DU MANÈGE : ARANÉIDEPièce aérienne imaginée par Myriam Gourfinkavec et pour la trapéziste Clémence Coconnier,Aranéide prend place à quelques mètres du sol,sur une fine structure en kevlar semblable à unetoile d’araignée.

À 19h30 Atelier Yoga optionnel en introduction dès 18h30 sur réservation - Tarifs : 6 à 22 euros Manège de Reims

mardi 19 févrierRETRANSMISSION : CONCERT DE M POKORA À BERCYFort du succès de son album « A la poursuite dubonheur », l’artiste clôt sa tournée à Bercy. Plusde 1 heure 30 de concert avec des specialguests, Corneille, Tal et Gad Elmaleh, suivi d’undocumentaire sur l’artiste.À 20h00. Tarif : 13 euros Cinéma Gaumont Reims, 72 rue Drouet d’Erlon

CHALONSmardi 19 févrierMOURMELON - LA FOLLE JOURNÉE DE JULIE ETCOMPAGNIEJeune public. À 20h00. Centre culturel.mercredi 6 marsTHÉÂTRE D’OBJETS : PETIT CIRQUE ET PETITS TOROSQuel étrange pouvoir a cet homme-là de noustransporter de la piste d�un cirque au sable desarènes, sans bouger de sa place, assis àquelques centimètres de nous, avec presque rien.De et avec Damien Bouvet.

À 15h00. Durée : 50 minutes. À partir de 3 ans. La Comète, scène nationale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

Concert - Le K à Tinqueux

Les BB Brunes joueront à guichetfermé !xA Tinqueux, le K,salle de spectaclesd'une capacité de1400 places DE-BOUT, accueilleramardi 19 février BBBrunes. Ce concertévénement est pro-duit par l'associationrémoise Mind TheRock. BB Brunesvient d'entamer unetournée françaised'une quarantaine dedates pour présenter en live l'album Long Courrier, sorti en octobre 2012. Ce troisième opusaux sonorités plus électro, succède à Nico Teen Love (2009) et à Blonde comme moi (2007).Avec ses mélodies accrocheuses, ses grosses guitares et ses musiciens charismatiques, BBBrunes est un groupe atypique à bien des égards. Ils ont 25 ans tout au plus, sont assez douéspour avoir survécu à l'engouement pour les bébés rockeurs, vers 2005. Reconnus par PhilippeManoeuvre comme les nouveaux «  Téléphone », ces jeunes talents ont prouvé leur crédibi-lité musicale et conquis un large public sans renoncer à leur identité. Ces quatre garçons as-sument tout  : leurs choix musicaux allant du rock garage à des expérimentations plusdansantes, leurs groupies, le plaisir et la fierté de chanter en français...Il ne reste plus, pour les chanceux qui auront pu se procurer une place de concert, qu'à « at-tendre gentiment le prochain rendez-vous » - allusion à un de leurs hits, Britty Boy-, celui du19 février au K !

Frédérique Alfassa-Larsonneur

Mardi 19 février à 20h30 au Kabaret Champagne Music-Hall à Tinqueux. COMPLET.

Les BB Brunes vont enflammer le K. © Geoffroy de Boismenu

Concert

Bénabar, politiquement correctà Troyes

xAprès avoir endossé le costume d'acteur surgrand écran avec « Incognito » en 2009, puistesté le monde du théâtre sous les directivesd'Isabelle Nanty avec la pièce « Quelqu'uncomme vous », le chanteur-auteur-compositeurBénabar revient à sa passion première  : lamusique. Après l'enregistrement de son dernieralbum Les Bénéfices du Doute, il débute unetournée aux quatre coins de la France. Homme« touche à tout » qui se sent comme un poissondans l'eau lorsqu'il est sur scène, il s'arrêtera àTroyes le 13 mars prochain, au Théâtre de

Champagne. Chanteur entier et artiste accom-pli, il propose cette fois-ci une musique plusrythmée avec des nouveaux textes à découvririmpérativement en live, comme "Politiquementcorrect", titre dans lequel le chanteur tacle leshomophobes, s'oppose à la légalisation de ladrogue et implore le respect de tous.

Bénabar, mercredi 13 mars, à 20h30 au théâtre de Champagne. De 20 à 37 €.

Benabar s'arrêtera à Troyes le 13 mars prochain, au Théâtre de Champagne. © DR

xL'association Prestige pour l'Amour de laMusique propose, samedi 16 et dimanche 17mars, deux récitals de Charles Dumont auprofit des enfants malades du CHU de Reims.Dans la salle Thierry Meng de Bétheny, l'au-teur-compositeur-interprète rendra hommageà Edith Piaf. Grâce à l'organisation de nom-breux concerts caritatifs toute l'année, l'asso-ciation intervient régulièrement auprés desenfants du CHU de reims en pédo Psy, àl'ITEP institut thérapeuthique pour l'enfance,

et depuis peu auprès des de 20 enfants de laDASS du foyer Saint-Remi où elle a montéune chorale.

Samedi 16 mars à 16h (complet) et à 20h, salleThierry Meng à Bétheny. Tarif : 30 euros. Billet-terie ouverte tous les samedis matin, de 10h à12h, à la mairie de Bétheny. Renseignements au06 27 34 92 37 ou surwww.bethenymusique.com.

En mars, Charles Dumont donnera deux récitals au profit des enfants malades du CHU.

Concert - BéthenyCharles Dumont jouera deux fois pour le CHU

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C inéma14 x

Les horaires xdu 13/02/2013 au 19/02/2013

N°206 du 15 au 21 février 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Les Misérables Mer, Sam, Dim : 11:00 | 14:30 | 18:00 | 21:00 Jeu,Ven, Lun, Mar : 14:30 | 18:00 | 21:00Turf Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15Jeu, Ven, Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15Flight Mer, Sam, Dim : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:15 Jeu,Ven, Lun, Mar : 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:15Hôtel Transylvania Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00| 20:00 | 22:15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15Gangster Squad (-12 ans) Tous les jours sauf Ven : 13:30 | 15:45| 20:00 | 22:15 Ven : 15:45 | 20:00 | 22:15Hitchcock Tous les jours : 22:15Gambit, arnaque à l'anglaise Tous les jours : 18:00Amitiés sincères Mer, Jeu, Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00Ven : 16:00 | 18:00 | 20:00 Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00| 20:00Happiness Therapy Mer, Sam, Dim : 11:00 | 13:45 | 22:15 Jeu,Ven, Lun, Mar : 13:45 | 22:15Lincoln Mer, Sam, Dim : 11:00 | 16:30 | 19:30 Jeu, Ven, Lun, Mar: 16:30 | 19:30Django Unchained (-12 ans) Mer, Sam, Dim : 10:30 | 13:30 |16:30 | 19:30 | 22:30 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13:30 | 16:30 | 19:30 |22:30Paulette Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15 Jeu : 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15 Ven, Lun, Mar : 13:45 |16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15

Les Misérablesmercredi lundi mardi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi20h30; vendredi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30;dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20hTurf mercredi lundi mardi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi vendredi14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30| 15h | 17h30 | 20hFlight mercredi mardi 14h30 | 20h30; jeudi 20h30; vendredi14h30; samedi 14h30 | 17h | 20h; dimanche 10h30 | 15h | 17h30;lundi 14h30 | 17h30Hôtel Transylvania mercredi 17h30; vendredi mardi 20h30;samedi 14h30 | 20h; dimanche 15h; lundi 14h30 2D mercredi14h30 | 20h30; samedi 17h; dimanche 10h30 | 20h; lundi 17h30;mardi 14h30Gangster Squad (-12 ans) jeudi lundi 20h30; samedi 22h30;dimanche mardi 17h30Amitiés sincères mercredi lundi 17h30; vendredi 20h30; samedi14h30 | 22h30; dimanche 15h | 17h30; mardi 14h30Happiness Therapy jeudi lundi 20h30; samedi 22h30; dimanchemardi 17h30Lincoln mercredi lundi 14h30 | 20h30; jeudi 20h30; samedi 17h |20h; dimanche 10h30 | 20h; mardi 17h30 | 20h30Django Unchained (-12 ans)mercredi mardi 17h30; jeudi 14h30;vendredi lundi 20h30; samedi 22h30Paulette mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi 14h30; vendredimardi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h; dimanche 10h30 |15h | 20h; lundi 14h30 | 17h30

Monstres pas si monstrueux Mercredi 15h00 samedi 18h00Lundi 15h00La belle et la Bête Dim 17 à 18h00Renoir Mer 13 à 20h30 Jeu 14 à 18h00 Ven 15 à 20h30 Dim 17 à20h30Les bêtes du Sud sauvageMer 13 à 18h00 Jeu 14 à 20h30 Ven 15à 18h00 Sam 16 à 20h30 Lun 18 à 20h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

FLIGHT(USA 2H18 Drame)De Robert Zemeckis, avec Denzel Washington, DonCheadle, Kelly Reilly. Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, après avoirsauvé de la mort ses passagers, se retrouve sur le bancdes accusés, soupçonné d’alcoolisme. C’est la longuedescente en enfer d’un homme qui finit par en sortir enreconnaissant la faute. Sans doute pas l’un des meil-leurs Zemeckis. C’est un scénario pêchant par certainsmanques, personnages inexploités comme la junkie quidonne cette impression de manque.

HÔTEL TRANSYLVANIA(USA 1H31 Animation)De Genndy Tartakovsky, avec Adam Sandler, AndySamberg, Selena Gomez.Dans l’hôtel du bout de l’horreur tenu par Dracula, seréunissent tous les monstres de la Hammer, la momie,Frankenstein, le loup-garou, l’homme invisible et com-pagnie. Le but est de fêter l’anniversaire de Mavis, lafille du prince des vampires. L’affaire se compliquequand un humain en pince pour la belle. C’est une réa-lisation soignée pour une histoire trop banale avec unebande son pour ados agaçante.

LES MISÉRABLES(Angleterre 2H30 Drame)De Tom Hooper, avec Hugh Jackman, Russell Crowe,Anne Hathaway. L’histoire de Jean Valjean et de Cosette, l’enchaine-ment de rêves brisés, d’amour épique, la victoire del’âme humaine sur le néant. Du bagne aux barricadesd’un Paris clamant sa fureur en passant par une bou-gresse à l’heure de la mort et des figures de salaudscomme les Thénardier. Après le succès sur les planchesde la comédie musicale, elle passe beaucoup moinsbien en version cinéma.

PASSION(France 1H41 Thriller)De Brian De Palma, avec Rachel McAdams, NoomiRapace, Karoline Herfurth. Trois cadres d’une multinationale se livrent au jeu de laséduction et de la perversion conduisant tout ce beaupetit monde au bout de la route, là où la mort rôdeC’est une belle adaptation de Crime d’amour dernierfilm d’Alain Corneau. De Palma na rien perdu de sonsavoir-faire, mais est-ce suffisant ?

SCIALLA(Italie 1H35 Comédie)De Francesco Bruni, avec Fabrizio Bentivoglio,Barbora Bobulova, Filippo Scicchitano Bruno ne souhaite plus devenir un grand écrivain. Il secontente de biographies bien payées. Luca, 15 ans, luirêve de devenir gangster respecté. Il débarque pourquelques jours chez le vieil homme. Le film abordeavec humour et talent la confrontation de deux généra-tions qui apprennent à se respecter. Restez au géné-rique de fin pour découvrir un dialogue juste entre lepère et un dealer.

TURF(France 1H42 Comédie)

De Fabien Onteniente, avec Alain Chabat, Edouard Baer, Philippe Duquesne.On ne sait plus très bien à quand remonte leur amitié, le Grec (l’ostéopathe), Fifi (qui vit chez sa mère,concierge), Fortuné (l’Antillais qui travaille à la Cogex), et Freddy (le flambeur). Chaque semaine ils se retrou-vent au Balto pour parier sur les bourrins s’élançant sur les pistes de Vincennes et d’ailleurs. Ils rêvent de tirerle gros lot comme le parieur de loto sa grille faisant de lui un millionnaire. Et chaque semaine, ils alignent lesdéfaites comme le PSG. À bout de course, ils décident de mettre le cheval à l’écurie. C’est sans compter sur unvicieux de la vieille école, un truqueur, Monsieur Paul. L’affreux arnaqueur en costard de luxe leur propose dedevenir propriétaires d’un canasson prometteur, Torpille. Après de nombreuses tractations, chacun possède unepatte de la vieille carne, reste à trouver l’entraineur. Ils découvrent la perle rare, Monsieur Delgado, l’hommequi parle à l’oreille des chevaux de courses. Cela suffira-t-il à les propulser maitres des champs de courses ou,une fois de plus, nos amis sont-ils tombés sur une mauvaise donne ? Le dernier film de Fabien Onteniente possède un léger parfum du Gentleman d’Epsom, comédie sympathiquequi réjouissait nos dimanches soirs. Comme à son habitude, il prend un univers particulier pour aborder sa thé-matique majeure l’amitié sincère. Il s’appuie sur ses comédiens et leur sert une partition à leur mesure où cha-cun s’inspire de l’image que le public conserve dans sa mémoire. Ainsi sans surprise, mais au diapason, ces qua-tre braves types passeront par de nombreuses péripéties avant de triompher et conserver leur amitié. Ontenienteimprime son style, plus proche d’Yves Robert et d’Un Éléphant ça trompe énormément que d’autres pères qu’ilrevendique aussi, Zidi, Oury, Weber. Il réussit pleinement sa mission, nous faire rire et nous emporter dans ununivers que nous reconnaitrons sans difficulté.Retrouvez la version longue et les autres sorties sur www.ciné-region.fr et le mercredi entre 18H et 18H30 surFrance Bleu Champagne.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

x Bélier du 21.03 au 20.04 La semaine vous réservera des surprises fort agréables.Responsable, consciencieux(se), vous envisagerez de nou-velles stratégies dans l'organisation de votre travail. Vousserez apprécié(e) pour vos heureuses initiatives.

x Taureau du 21.04 au 20.05La clé de votre succès sera de mener de front plusieursaffaires. Il va falloir vous battre, le climat ambiant vousinsufflera une grande énergie et la perspective de cechallenge ne sera pas pour vous déplaire.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Aujourd’hui, ne vous laissez pas déstabiliser par lesoppositions, risques ou dangers rencontrés. Et, laissez-vous aller à une forme ou une autre de spiritualité, defaçon à dépassionner les évènements.

x Cancer du 22.06 au 22.07Aimer en secret, souvent, cela ne suffit pas, alors votrecœur avouera-t-il aujourd’hui son tendre drame ? Il y aune décision à prendre et en cas d’hésitation, prenezconseil auprès d’un ami.

x Lion du 23.07 au 22.08Vous vous revêtirez d'une assurance et d'une maturitéqui feront de vous un véritable meneur, une personneécoutée et respectée. Alors, il est impératif de mettre àprofit cette période bénéfique.

x Vierge du 23.08 au 22.09Au travail, face aux tumultes en cours actuellement, ilvous est conseillé de garder une prudente réserve. Laconfiance et la patience sont de rigueur si vous vouleztirer au mieux votre épingle du jeu.

x Balance du 23.09 au 22.10Des tensions bousculeront vos habitudes. Du remue-ménage sera à prévoir et si rien n'est facile, ne vous alar-mez pas, la fin de semaine prendra fin dans la paix et lasérénité.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Vous apprécierez les longues discussions dans les réu-nions amicales et familiales. Soutenu(e) par une forteimagination, vous vous entendrez avec vos proches surla façon d'entrevoir l'avenir.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Vous aspirerez à donner de vous une nouvelle image demarque et à adapter votre stratégie professionnelle. Lasemaine dopera votre magnétisme. Profitez-en pourexprimer vos attentes.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 La semaine s’annonce constructive et vous réservera dessurprises fort agréables en tous domaines. Les investis-sements faits connaitront une évolution positive.

x Verseau du 21.01 au 19.02Même si vous avez l’impression de naviguer en eauxtroubles. L’éclaircie n’est plus loin et vous récolterez ceque vous avez semé. Apres, vous pourrez démontrertous vos talents.

x Poissons du 20.02 au 20.03La semaine se présente plutôt bien pour les natifs du pre-mier décan qui doivent maintenant se frayer un cheminvers le succès. Cela donnera un coup d’accélérateur àleur ascenseur social.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Patrick Vanlanghenhoven

Page 15: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 206

Il y a eu la période Club Dorothée, mais aussi unavant et un après... Ayant tropsouvent vu sa carrière résuméeà sa participation aux émissions phares des programmes jeunessed'Antenne 2 et TF1, François Corbier aime aussiqu'on le reconnaisse à sa juste valeur. Celle d'un artistecomplet, poète et parolier, compositeur et passionné, et qui se produira à Mourmelonce vendredi 15 février.

xDe petits festivals en salles pres-tigieuses, Corbier sillonne aujourd'huiles routes de France et d'Europe, pro-posant à son public un répertoire oùhumour et émotion sont habilementmariés. L'artiste à la vie de saltim-banque compose et chante depuis sonplus jeune âge et, tel un magicien pro-posant depuis toujours ses tours decartes en réussissant à en vivre, espèrebien continuer le plus longtemps possi-ble : «  Moi j'ai choisi l'écriture et lascène et je ne m'imagine pas m'arrêterun jour. C'est en moi, et tant qu'il y aurades gens pour venir me voir, je conti-nuerai. » Ces « gens », ce sont ceux quile suivent fidèlement depuis de nom-breuses années déjà. Et si c'est le styleet la sensibilité du personnage que lamajorité vient chercher dans ses con-certs, il faut reconnaître que pour

d'autres, la curiosité de voir le « Corbierdu Club Dorothée  » l'emportait audébut. « Cela fait partie du jeu, cettesurexposition à la télévision pendanttoutes ces années laisse des traces et jecomprends que certains spectateursviennent me voir pour cette raison. Majoie est toutefois de constater qu'ils sontde plus en plus nombreux à s'intéresserprincipalement à mes textes et meschansons. »Pas simple en effet de se défaire d'uneimage qui colle tant à la peau, même enayant pourtant fait ses armes dans depetites et moyennes salles parisiennespendant de nombreuses années aupara-vant. Corbier n'a pas vingt ans quand,la guitare de son frère sous le bras, ilpart au culot à Bobino, proposer sescompos au grand Brassens. « Ça sepassait comme ça à l'époque, lesartistes étaient beaucoup plus accessi-bles que maintenant. J'ai apprécié cettepériode là et c'est d'ailleurs pourquoij'essaie aujourd'hui d'être le plusdisponible possible pour les personnesvenant m'applaudir. » Après l'assenti-ment de l'auteur de Gare au gorille, lejeune artiste gagne en confiance etcherche son style, désireux de monterun numéro pour montrer son talent :« Le déclic a eu lieu en 1965 en ren-contrant Claude Serra (le père du com-positeur Eric Serra, ndlr). Lui propo-sait des chansons-flash, des séquencesmusicales de moins d'une minute, moije reprends son concept en créant desmélodies de moins de dix secondes. Al'époque, on me prend un peu pour un

timbré car personne ne fait ce genre dechansons. Mais la mayonnaise prend etje me retrouve bientôt à chanter chaquesoir en cabaret mes petites âneries.Quarante chansons en vingt-cinq mi-nutes ! » Après un passage aux éditionsBarclay où il s'exerce à l'écriture dechansons, Corbier enchaine pendantune décennie les scènes parisiennes. LeDon Camilo, la Villa d'Este, le Caveaude la République, le Théâtre de DixHeures et même l'Olympia, autant desalles dans lesquelles le chansonniercomique a ravi son public. L'arrivée des années 80 marque ledébut d'une période faste dans la car-

rière de l'artiste, qui aura l'opportunitéde mettre en lumière ses talents d'au-teur-compositeur-interprète. « Dans lecadre de programmes jeunessed'Antenne 2 puis TF1 avec Dorothée,on m'a proposé d'écrire chaquesemaine des chansons pour les enfants.Bien sûr, mon premier rêve étaitd'écrire des chansons comme cellesque j'entendais à la radio, de tous cesartistes qui étaient si connus. Maisfinalement ce genre de défi me faisaitun peu peur et le créneau des chanson-nettes courtes et amusantes me plaisaitbien. » Seulement, les années passant etmalgré le succès, Corbier l'artiste finitpar se lasser de cette aventure... « J'enai eu ras le bol de faire l'andouille. Jefinissais par m'étioler, je n'enregistraisplus de chansons pour enfants, je nemontais plus sur scène avec Dorothéeet avec tous les tournages, on n'avaitplus le temps de rien. C'est pour ça quej'ai préférais me retirer. Une décisionqui arrangeait bien TF1, qui consi-dérait de toute façon qu'avoir des poilsblancs dans la barbe n'était pascohérent avec un programmejeunesse. »Néanmoins «  l'après Dorothée  » estloin d'être conforme avec l'idée que s'enfaisait Corbier. L'énergie créative est là,

mais les sollicitations, elles, disparais-sent. «  Théâtre, télévision, cabarets,plus personne ne me demandait. Pire,on me prenait même pour un martienquand j'allais proposer mes mélodies.Je voulais faire l'artiste, mais on nevoulait plus de moi. C'est grâce au sou-tien sans faille de mon frère que je suisenfin remonté sur scène, c'était lors dufestival Off d'Avignon en 2001. » Un retour timide qui permet toutefois àCorbier de s'apercevoir que son publicest toujours là. Avec un nouveau réper-toire, le joyeux chanteur à la guitareretrouve peu à peu ses marques, sa con-fiance, son inspiration. « J'apporte mespropres créations, en essayant desourire de tout, même sur des sujetsgraves. Aujourd'hui, ni milliardaire niclochard, j'essaie seulement de pour-suivre ma route enchantée... »

Aymeric Henniaux

Corbier sera en concert àMourmelon le Grand, au CentreCulturel Napoléon III (rueGouraud), ce vendredi 15 février à20h30. Tarifs : 6,5 euros (1,5 europour les moins de 12 ans). Rens. et réservations :[email protected], 09 53 06 66 83 ou 03 26 66 99 77.

xRepères: François Corbier, de son vrai nom Alain Roux, est né à Paris en octobre 1944. Effectuant les pre-mières années de sa vie dans la Somme, c'est à l'adolescence qu'il revient dans la capitale où il parvient à faireécouter ses premières compositions à Georges Brassens. Le professionnel appréciant son travail, c'est plein deconfiance que Corbier commence à faire ses armes dans de petites salles parisiennes, rencontrant tour à tourBarbara, René-Louis Lafforgue, Maurice Fanon... En 1968, l'artiste écrit des chansons aux Éditions Barclay,côtoyant alors des Fugain, Sardou et autres Le Forestier. Les belles rencontres se poursuivent et progressivementCorbier passe de comique « tout-terrain » à chansonnier. Les années 80 marquent pour lui une période degrande notoriété à la télévision, avec ses participations aux émissions jeunesses Récré A2 et bien sûr ClubDorothée où il posera ses valises pendant neuf ans. Mais las de cette vie, il décide en 1997 de revenir à sespremières amours, l'écriture, la composition et la scène. Un changement de vie qu'il paye cher puisque Corbierconstate amèrement que les radios, télés, le cinéma, les cabarets et le théâtre ne le soutiennent plus. Il lui fautattendre 2001 avant de remonter sur scène, dans le cadre du festival Off d'Avignon, où il propose au publicun tout nouveau répertoire. Depuis, Cordier arpente les routes de France, de Suisse, de Belgique, du Canadaet même de Russie. Son prochain album sortira à la mi-2013.

François Corbier - chansonnier

Le poète chantant

Proche de son public, Corbier ne manquera pas d'aller à la rencontre des spectateurs venus l'applaudir à Mourmelon.© DR

Les 950 vignerons de l'Union Auboise, quifait partie du groupe Alliance et regroupe11 caves coopératives, cultivent avec pas-sion 1560 hectares, principalement dansla Côte des Bar, pour élaborer 3 900 000bouteilles (en 2010). Le meilleur desapprovisionnements est réservé aux 650000 bouteilles de leur marque phare, leChampagne Veuve A. Devaux, fondée en1846, et rachetée par le groupe en 1986,dont 150 000 pour la Collection « D ». Présentation : luxueuse et moderne,pour ce flacon aux formes féminines etélancées de la Collection « D ».Vue : or pâle. Cordon de bulles persistant.

Effervescence raffinée. Brillante.Nez : envoûtant et charnel, il révèle unegrande complexité, source d'émotions intens-es. Premier nez marqué par la maturitéépanouie, sur les biscuits, la brioche, lebeurre, le caramel, le miel et le café torréfié,résultat d'un long vieillissement sur lattes (8ans), parfaitement maîtrisé. Délicates notesde fruits jaunes, d'agrumes confits, depomme, de poire, de noix et de noisette,assorties d'une nuance subtilement men-tholée, superbes expressions des 48% deChardonnay issus d'une sélection rigoureusede parcelles de la Côte des Blancs, notam-ment sur le lieu-dit les Montaigus, à Chouilly.

Bouche : équilibre improbable entrefraîcheur minérale, obtenue par une sélectionrigoureuse des tout premiers jus de raisin aupressurage (coeur de Cuvée), et par leblocage judicieux d'un tiers des fermentationsmalolactiques, principalement sur les vins debase issus du Chardonnay, et une rondeursouple et généreuse grâce aux 52 % de PinotNoir provenant de parcelles soigneusementchoisies de la Côte des Bar. Densité excep-tionnelle. Finale chaleureuse et délicieuse-ment épicée (poivre, cannelle). Grandelongueur en bouche.

Avec cette cuvée « Le millésime 2002 » de laCollection "D" de Devaux, Michel Parisot, leChef de cave du Champagne Devaux, signeun Champagne d'exception, à l'image de

l'année 2002, mariage parfait entre la Côtedes Blancs et la Côte des Bar.A déguster à l'apéritif, accompagnée detoasts et d'amuse-bouches raffinés, ou aucours de vos repas gastronomiques, avec unris de veau meunière au champagne ouautres viandes blanches cuisinées.

Prix conseillé : environ 60 euros la bouteille.Plus d'informations au Champagne Veuve A.Devaux. Tél. 03 25 38 30 65 Avec la col-laboration des étudiants en BTS Technico-Commercial du Lycée Viticole de laChampagne à Avize. Retrouvez les « Coupsde coeur » du Guide Véron desChampagnes, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

e vin de l 'HebdoxChampagne Veuve A. Devaux - D de Devaux - Le Millésime 2002L

N°206 du 15 au 21 février 2013

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