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Ouverture le 6/02 Ouverture le 6/02 ACHAT et VENTE d’OR 7, rue Cérès - REIMS 03 10 16 67 38 - [email protected] Seul un paiement par virement ou par chèque est réglementairement autorisé. L’activité de rachat d’or est interdite aux mineurs. La transaction liée au rachat d’or est soumise à une obligation fiscale (reçu, information...) Expertise Gratuite - Paiement immédiat É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°207 du 22 au 28 février 2013 epernay.lhebdoduvendredi. com Football : Nice - Reims , encore un classique P.10 Chambre régionale d'agriculture : Jean Notat passe la main P. 15 Polémique sur le cholestérol : le Dr Thomas réagit P.7 La distillerie Goyard au Salon international de l'agriculture P.6 Salmanazar : Clovis Cornillac en contrebassiste P. 12 Association musulmane Ahmadiyya Un projet de mosquée à Épernay L'ex-patron de l'union publie Une plume libre Jacques Tillier nous parle de son livre P.8 @l’hebdo du vendredi L'association musulmane Ahmadiyya projette d'acquérir un terrain et des bâtiments en vue d'y construire une mosquée, avec minaret et coupole, que la communauté veut ouverte à tous les musulmans. P. 4 et 5

L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 207

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 207, semaine du 22 au 28 février 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 207

Ouverture le 6/02

Ouverture le 6/02

ACHAT et VENTE d’OR

7, rue Cérès - REIMS 03 10 16 67 38 - [email protected] un paiement par virement ou par chèque est réglementairement autorisé. L’activité de rachat d’or est interdite aux mineurs. La transaction liée au rachat d’orest soumise à une obligation fiscale (reçu, information...)

Expertise Gratuite - Paiement immédiat

É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°207

du 22 au 28 février 2013

e p e r n a y . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Football : Nice - Reims,encore un classique P.10

Chambre régionaled'agriculture : Jean Notatpasse la main P. 15

Polémique sur le cholestérol : le Dr Thomas réagit P.7

La distillerie Goyard au Salon international de l'agriculture P.6

Salmanazar : Clovis Cornillac encontrebassiste P. 12

Association musulmane Ahmadiyya

Un projet de mosquée à Épernay

L'ex-patron de l'union publie Une plume libre

Jacques Tillier nous parle de son livre P. 8

@l’h

ebdo

du

vend

redi

L'association musulmane Ahmadiyya projette d'acquérir un terrain et desbâtiments en vue d'y construire une mosquée, avec minaret et coupole,que la communauté veut ouverte à tous les musulmans. P. 4 et 5

Page 2: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 207

H umeurs2 xN°207 du 22 au 28 février 2013

www.lhebdoduvendredi .com

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

Vendredi-5°1°

La météoSamedi

-5°0°

Dimanche-1°3°

Lundi-1°3 °

Vendredi 22 février Samedi 23 février Dimanche 24 février

4Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

ÉDITO

10 C'est en euros, le prix d'appel proposé par la SNCFaux futurs voyageurs de sa nouvelle offre à grandevitesse baptisée TGV OUIGO. En effet, soucieuse de

gagner de nouveaux voyageurs, la SNCF va lancer, à partir du 2avril prochain, une offre low cost, avec des voyages aux tarifs allantde 10 à 85 euros. La compagnie ferroviaire promet même un millionde billets proposés à moins de 25 euros par an, dont 400 000 à 10 euros. Mais pour ce prix, les voyageurs nepourront pas se rendre tout à fait où ils le souhaitent. En effet, les TGV OUIGO ne circuleront que sur la LGVParis-Méditerranée, jusqu'à Marseille et Montpellier, prenant leur départ de la gare de Marne-la-Vallée et s'ar-rêtant à Lyon, Avignon, Valence, Nimes et Aix-en-Provence. Néanmoins, les Champardennais pourront large-ment profiter de cette offre via la gare Champagne-Ardenne TGV puisque celle-ci bénéficie de cinq liaisons quo-tidiennes (en 30 minutes) avec son homologue de Marne-la-Vallée. A noter également que pour proposer detels tarifs, les rames TGV OUIGO ne seront pas dotées de première classe, ce qui permet de porter la capacitédes trains à 1 268 places contre 1 000 dans un duplex classique. De même, les voyageurs n'auront droit qu'àun seul bagage gratuit, et ils seront tenus d'arriver 30 minutes avant le départ. Quant à la voiture-bar, elle esttout simplement supprimée. En même temps, il est difficile d'imaginer des voyageurs dépenser davantage pourun club sandwich que pour leur billet de train...

x TV of the DeadsLes téléspectateurs de KRTV Great Falls, unechaine locale de l'Etat du Montana n'enn'ont pas cru leurs yeux la semaine dernièrequand, au beau milieu d'un programme detalkshow, le son s'est subitement stoppé,laissant place à une sirène des plus stri-dentes, pendant qu'un bandeau bleu appa-raissait à l'écran. Sur ce dernier on pouvaitnotamment lire « Les autorités civiles devotre zone signalent que les morts sortent deleur tombe et attaquent les vivants (...) Neles approchez pas, ils sont dangereux ».Une alerte pour une attaque de morts-vivants, rien que ça ! Et le message sevoulait encore plus précis, « les mortsdevraient sortir de terre entre 14h33 et14h48 ». Affolés, certains téléspectateursont appelé dans l'instant les services de se-cours qui ont bien sûr démenti l'information.La chaine de télévision avait en réalité étévictime d'une attaque d'un petit plaisantinqui avait réussi à pirater le réseau.

x Mauvaise porteOn ne parlera jamais assez des ravages del'alcool et surtout de ses dégâts collatéraux.Ce militaire de l'Ariège n'est pas prêt d'ou-blier sa mésaventure, sa malheureuse voi-sine non plus d'ailleurs. Parti boire quelquesverres avec des camarades du régiment,

c'est complètement ivre qu'il regagne sarésidence et entre dans son appartement.S'allongeant près de sa fiancée, Monsieurest alors pris de désir et commence à lacaresser. Sauf que passablement éméché,l'homme ne s'est pas rendu compte que lachambre dans laquelle il se trouve n'est pasla sienne et pour cause, le logement estcelui de sa voisine. Une voisine qui seréveille sursaut et se met à hurler, stoppantnet les préliminaires du soldat. Entendu parla police, il assure et jure que c'est à sa com-pagne et seulement à elle, qu'il voulait fairel'amour. L'individu a tout de même été misen examen.

x Quand ça veut pas...Jean-Claude aurait pu couler une retraitepaisible... s'il n'était pas censé être mort.Déclaré décédé en 2008, ce sexagénaire deLa Roche-sur-Yon est victime d'une erreur del'état civil et s'en rend compte lorsque sonRMI n'arrive plus chaque mois. Après s'enêtre inquiété auprès de l'Urssaf, celui-citombe des nues quand son interlocutrice luiannonce sobrement « Mais Monsieur, vousêtes mort ! ». Après des mois de courrier etde bagarre contre l'administration, Jean-Claude parvient finalement à récupérer sonidentité en 2009. Pensant alors enfin pou-voir se reposer et profiter de la vie, voilà

qu'en juin dernier sa retraite complémen-taire ne lui arrive plus pour les mêmesraisons : déclaré mort. Le voici de nouveauenglué dans un combat contre une admi-nistration qui semble décidément bienimpatiente d'avancer sa date de trépas.

x Tous les moyens sont bonsAu Pakistan, la ville d'Abbotabad est désor-mais célèbre pour avoir accueilli lesdernières années de vie du terroristeOussama Ben Laden. Ce dernier ayant étéfinalement tué à l'issue d'un assaut nocturnemené par un commando américain le 2mai 2011. L'histoire aurait pu s'arrêter làmais c'était sans compter sur les idéesquelque peu saugrenues des professionnelsdu tourisme local, qui prévoient de constru-ire prochainement un parc d'attractionsdans la ville, à quelques encablures seule-ment de la maison de l'ancien chef d'AlQaida. Prétextant vouloir faire oublier l'as-sociation Ben Laden-Abbotabad, plusieurspromoteurs commenceront la semaineprochaine la construction d'un espace quidevrait, à terme, accueillir des activités deparapente, de mini-golf et de sports nau-tiques. Objectif avoué : permettre auxétrangers, occidentaux notamment, deregarder la ville autrement.

Coup d'œil sur le monde

Mercredi 20 février, deux géants des hautes tech-nologies ont fait des annonces. Pour une fois, lavedette n'est pas Apple, qui semble tourner enrond depuis que le gourou s'en est allé. Google,d'un côté, a lancé un site internet pour trouver descobayes fortunés (ou des cochons de payeurs...)pour ses lunettes connectées. Les lunettes Googlesemblent promettre tout, sauf que le géant améri-cain ne semble pas vraiment savoir quoi, précisé-ment. D'où la recherche de bêta-testeurs à1 500€ la paire de lunettes, quand même, pourtrouver les utilités concrètes.Le même jour, le japonais Sony lance à l'occasiond'une conférence style feu-Steve Jobs sa nouvelleconsole de jeu, baptisée Playstation 4. Démos dejeu, témoignages d'éditeurs plus que ravis, priseen main de la nouvelle manette. Mais point deconsole ! Pas un objet, pas une image. Le produitsera dans les rayons pour la fin de l'année, avantles fêtes, évidemment. L'un, donc, a un produit fini, mais a besoin d'uti-lisateurs pour savoir quoi en faire. L'autre n'a pasde produit à montrer, mais il tourne comme unemontre suisse. Mais tous les deux ont sans doutede bonnes raisons d'agir ainsi. Si ça se trouve, lescobayes de Google nous diront qu'eux, avec leslunettes, ils l'ont vue, la PS4 !

Tony Verbicaro

Le chiffrexPratiques commerciales

Page 3: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 207

N°207 du 22 au 28 février 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété3 xS

Redressement productif

Nicolas Fourrier, tête de réseauLe 16 janvier dernier,Nicolas Fourrier, chef duservice appui au développe-ment et aux mutationséconomiques à la Directionrégionale des entreprises, dela concurrence, de la con-sommation, du travail et del'emploi, a été nommé parArnaud Montebourg com-missaire au Redressementproductif en Champagne-Ardenne.xEn détaillant sa mission à la presse,Nicolas Fourrier cherche d'abord à fairepasser un message : « La nécessité d'an-ticiper. Plus tôt on est au courant de lasituation d'une entreprise, mieux onpeut intervenir.  Un chef d'entreprisepeut ne pas avoir la vision globale deses difficultés. S'il est court pour payerles salaires ou les cotisations Urssaf, ilva aller voir sa banque. Il va peut-êtretrouver une solution à court terme pourpayer ses cotisations, mais si on détri-

cote la problématique, on peut décelerun problème de fonds propres parexemple, et travailler pour résoudrecette situation plus globale. »

Nicolas Fourrier insiste également surla notion de tête de réseau que lui et sonéquipe doivent représenter. «  Tous lesintervenants doivent faire remonter des

informations. Les entreprises, les cham-bres consulaires, les banques,l'Urssaf... Tout signal, même faible, està exploiter. »En plus de « l'effet réseau » recherché,le commissaire au Redressement pro-ductif cherche à contrarier la nature. Cen'est plus à l'entreprise de se plier auxcontingences de l'administration, maisl'inverse. «  La question n'est pas desavoir si ça fonctionnait bien avant oupas. Il s'agit de mettre en place uneorganisation en réflexion permanente eten fonction du calendrier de l'entre-prise, pas de celui de tel ou tel inter-venant. On mise sur un travail d'inté-gration forte des compétences des unset des autres, au profit des entreprises. »Nicolas Fourrier et son équipe suivent80 entreprises dans la région. Parmilesquelles « dix sont suivies de très, trèsprès  », parce qu'elles connaissent desérieuses difficultés. Cauval,Electrolux, Grantil, Plysorol, pour n'enciter que quelques-unes.«  L'action du commissaire, c'estévidemment le suivi des entreprises endifficultés, bien sûr, mais aussi le suivides entreprises qui veulent se dévelop-

per  », précise Pierre Dartout, le nou-veau préfet de la Marne et de la région.« L'innovation et l'export sont les deuxaxes de développement, expliqueNicolas Fourrier. Avec ma casquetteDireccte, on continue à pousser dans cesens avec la Région.  L'actualité desentreprises en difficulté est cannibal-isante, mais au sein de mon équipe, onn'a pas abandonné le volet offensif pourpousser le développement. On ne faitpas que du défensif.  Certes, la crois-sance n'est pas là, mais il n'y a pas lieude se résigner. On peut encore innover,produire, exporter. » À propos de la très attendue Banquepublique d'investissement, portée par laCaisse des Dépôts et Consignations etOséo, Nicolas Fourrier dit ne pas avoir« de frustration, ces acteurs jouent déjàleur rôle. À ce jour, je n'ai pas rencon-tré d'entreprise en Champagne-Ardenne pour qui il manque un outil. Etmon vrai travail, c'est de déterminer sil'entreprise peut-être sauvée, et com-ment. »

Tony Verbicaro

Nicolas Fourrier a 40 ans et travaille à la Direccte Champagne-Ardennedepuis 2000 (Drire entre 2000 et 2005). © l'Hebdo du Vendredi

Carte Scolaire

Dans la Marne, l'équilibre est espéréTandis que s'est tenu vendredi dernier le Conseil Départemental de l'Éducation Nationale (CDEN),l'une des dernières étapes dans laconcertation du calendrier scolaire2013, les prévisions d'effectifs actuelstendent à envisager un nombre d'ouvertures de classes supérieur à celui des fermetures pour laprochaine rentrée scolaire. xTous les ans à la même période, les protestationsmontent en coeur des quatre coins de l'académie.En cause, la tant redoutée carte scolaire, sorte deréactualisation annuelle du nombre de classes dansles écoles. Résultante des ouvertures et fermeturesde classes envisagées pour la prochaine rentrée,cette carte agite parents, enseignants et même éluslorsqu'elle prévoit la suppression d'une ouplusieurs classes dans une école élémentaire et/ouune maternelle, en particulier lorsqu'il s'agit de l'unique établissement scolaire du village. Si la situation peut encore évoluer dans lesprochains mois, en attendant les inscriptions de lafin juin puis les chiffres définitifs des effectifs en septembre, le Conseil Départemental del'Éducation Nationale qui s'est tenu le 15 févrierdernier a donné les grandes lignes, quasi défini-tives, de ce que sera la cartescolaire 2013. Par ailleurs, ledépartement a vu, lors de ladernière rentrée scolaire, seseffectifs croître de 160 élèves, s'établissant à 49964 écoliers répartis dans 483 écoles publiques.« Cette croissance est en rupture avec l'ensembledes constats connus depuis 30 ans dans le

département, précise Christian Adnot, Inspecteurde l'Éducation Nationale de la Marne, bien qu'ilfaille prendre en compte les réelles disparitésselon les zones démographiques ». Dans le détail,pour la rentrée 2012, les effectifs ont augmenté surla ville de Reims, de l'ordre de 194 élèves, tandisque des baisses ont été enregistrées à Châlons-en-champagne (-74), à Vitry-le-François (-14) et de

moins 12 élèves à Epernay. « Lesévolutions des effectifs sont trèsdifficiles à anticiper, d'autant queles parents inscrivent de plus en

plus tard leurs enfants, poursuit Christian Adnot. AReims par exemple, on s'attendait à une diminu-tion des inscriptions, à cause notamment dudépart des familles dont les parents travaillaient

sur la Base Aérienne 112 et pourtant à la rentréedernière ça n'a pas été le cas. ». A l'aube de la ren-trée 2013, la campagne de prévision des directeursannonce, école par école, un total cette année de50 840 élèves, soit une progression virtuelle de916 élèves par rapport au constat de rentrée.A l'heure actuelle, la Direction Académique envisage de fermer 34 classes (dont deux déjà fermées depuis septembre 2012, Saint-Exupéry à Mourmelon et Barthou à Reims). Parmi les établissements visés, citons les maternelles de Beine-Nauroy, de Boult-sur-Suippe, deBourgogne, Branly et Lapie-Verbeau à Châlons-en-Champagne, de Damery, de Matougues,Provençaux et Avranches à Reims et Les Sourcesà Vertus. En élémentaire, ce sont les écoles de

Blacy, de Blesme, Clovis Jacquiert et Croix JeanRobert à Châlons, de Cheminon, de Conflans surSeine, de Courcy, La Fontaine à Courtisols, deDizy, Rimbaud à Esternay, de Fontaine DenisNuisy, de Germaine, de Marson, de Maurupt LeMontois, Général Carré et Mazarin à Reims, deSaint Amand sur Fion, Cousteau à Sarry,Beauséjour à Tinqueux, Louis Pasteur à Vitry-le-François et Alexis Conio à Witry-lès-Reims.Du côté des ouvertures, le compte est pour lemoment à 27 avec de nouvelles classes à prévoiren maternelle à Reims uniquement (ClovisChézel, Mougne Tixier, Pommery, Charles Péguyet Ravel (les deux dernières étant des classes RRS,Réseau de Réussite Scolaire). En élémentaire, lesouvertures de classes devraient toucher cinqécoles de la cité des Sacres (Europe-Adriatique,Dauphinot, La Neuvillette, Pommery, AlfredGérard), mais aussi Le Mau à Châlons, Jules Ferryà Suippes, Jules Verne-Mermoz (RRS) à Vitry-le-François, ainsi que des écoles de Taissy, Sillery,Marolles, Mairy-sur-Marne, La Chaussée-sur-Marne et Haussignemont, plus une classe d'inclu-sion scolaire (CIS) à Fère-Champenoise. A cecis'ajoutent par ailleurs 14 ouvertures de classesconditionnelles, sous réserve des confirmationsd'effectifs à venir. Quoiqu'il en soit, il est bon de rappeler qu'entreune classe « classique » et une classe inscrite dansle Réseau de Réussite Scolaire, la balance joueraplus facilement en faveur de la seconde... D'autrepart, ces premières indications ne reflètent pas for-cément ce que sera réellement la carte scolaire de2013. L'an passé, si les 40 classes menacées de fer-meture ont bien fermé, ce ne sont toutefois pas dixmais 27 classes qui ont finalement ouvert...

Aymeric Henniaux

La carte scolaire définitive sera établie à l'issue de la prochaine rentrée de septembre. © l'Hebdodu Vendredi

27 ouvertures et 14 conditionnelles

Page 4: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 207

L'association Ahmadiyya pro-jette d'acquérir un terrain situéà Epernay pour y installer unemosquée, avec minaret, etcoupole, si les fonds le permet-tent. Il s'agirait de la deuxièmeen France pour cette commu-nauté qui affiche le pacifisme,et est souvent comparée auxtémoins de Jéhovah, mais dansl'Islam.

xL'association musulmane Ahmadiy-ya compte une quarantaine de mem-bres dans la Marne. Ses bureaux sontà Epernay. Et ils ont été sous les feuxdes projecteurs ces derniers mois, lafaute à quatre jeunes sparnaciens,depuis arrêtés et qui ont comparudevant le tribunal correctionnel deChâlons-en-Champagne récemment.Ils avaient tagué la vitrine, des tagsislamophobes, et collé des autocol-lants du Bloc identi-taire, qui a condamnéà l'époque les faits.Ahmed MansoorMubashir, le mission-naire de l'association sparnacienne, aété rassuré par le dénouement de l'af-faire des tags. « Après les tags et deuxlettres de menace, la police a trouvéque ça devenait grave », dit-il.Il ne faut pas y voir de lien de cause àeffet, il n'y en pas. Mais récemment,le président de l'association, YousefDin, a posé une question au serviced'urbanisme de la ville d'Epernay.«  Est-il possible de cons-truire unemosquée à cet endroit ? » Le lieu enquestion, c'est un terrain d'environ

800 m2, une maison et un hangar,effectivement à vendre, situé à la sor-tie d'Epernay, sur la route d'Aÿ, faceau discounter Lidl. Suite au rendez-vous avec le serviceurbanisme, un courrier va êtreenvoyé à l'association.Quand nous l'avons interrogée, laville d'Epernay était justement entrain d'écrire une réponse à l'associa-tion Ahmadiyya. Courrier dans lequell'association sera invitée à monter unavant-projet, suggérant l'assistanced'architecte ou d'un bureau-conseil,afin de respecter le plan local d'urban-isme. Peuvent être concernés la hau-teur des bâtiments, par exemple, ouencore les places de stationnementnécessaires à tout équipement rece-vant du public, les règles d'accessibil-ité pour les personnes à mobilitéréduite, les normes de sécurité...L'association devra ensuite se tournervers la commission ad hoc à laCommunauté de communesd'Epernay - Pays de Champagne, qui

a la compétence de l'amé-nagement de l'espace etinstruit les demandes depermis de construire deséquipements. Même si en

fin de course, c'est forcément le maired'Epernay qui accordera ou pas le per-mis de construire. Dans le courrier, laville conseille aussi à l'associationd'insérer une condition suspensive àl'acquisition, selon l'instruction.À la teneur de ce que la ville indiquedonc à l'association Ahmadiyya, et àregarder l'historique récent des cons-tructions de mosquées en France,seuls des manquements aux règle-mentations urbaines pourraient nuireau projet. Mansoor Ahmed Mubashir

nous disait même cette semaine qu'ilne pensait pas que «  le maired'Epernay s'opposera à notre pro-jet ». Côté financement, l'association necomptera que sur elle et ses membres.«  Au Canada, l'an dernier, les pou-voirs publics avaient proposé desfonds pour participer à la construc-tion d'une mosquée, raconte le mis-sionnaire sparnacien. Notre calife arefusé poliment et invité les autorités

à utiliser l'argent autrement.  » EnFrance, les associations musulmanespeuvent utilisent aussi les dispositifsautorisés par la loi française pourbénéficier de baux emphytéotiques de99 ans à loyer modéré de la part descollectivités locales, de garantiesd'emprunt ou peuvent encore accolerà la partie cultuelle de leur projet unepartie culturelle, susceptible derecevoir des subventions publiques.La loi de 1905 interdit en France lefinancement public direct des cultes,exception faite de l'Alsace et de laMoselle, sous régime concordataire.Pour le projet sparnacien, rien de toutcela. « C'est la tradition dans notrecommunauté, on nedemande jamais uncentime à l'Etat.Partout dans lemonde, nous fonction-nons comme ça.  »Mansoor AhmedMubashir poursuit :«  C'est le projet de notre commu-nauté. Mais nous n'avons pas déposéde dossier encore. On a vu deux outrois lieux, des terrains. Mais on doitd'abord savoir s'il est possible d'in-staller des lieux de culte sur ces ter-

rains. Nous avons simplementdemandé à la Ville si on pouvait créerune mosquée à Epernay.  » Et le sitequi a retenu particulièrement l'intérêtse trouve donc sur la route d'Aÿ. « Ona demandé simplement de façon oralepour l'instant au service d'urbanisme,en montrant le terrain à vendre surles plans du cadastre. C'est en face duLidl. Il fait presque 800 m2. Il y a leterrain, une maison, que nous pour-rions organiser en bureaux, et à côtéde la maison il y a une grande salle. »En réalité un hangar métallique, quinécessiterait des travaux relativementconséquents. L'ensemble serait à ven-dre pour environ 300 000€. « C'est un

peu cher pour nous,mais si le cadastrenous dit oui, leresponsable nation-al en réfèrera ànotre calife, et ilnous dira si c'estbon, et auquel cas le

budget national de notre associationparticipera, ou alors il nous dira dechercher un autre lieu.  Mais c'estprincipalement les membres de lacommunauté locale qui financeront.Ils sont contents de voir ce projet

 

 

 

 

 

 

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Un terrain à 300 000€

A priori, une ententepossible avec

les musulmans non-ahmadis

Le terrain que projette d'acheter la communauté Ahmadiyya d'Epernay est situé sur la route d'Aÿ. © l'Hebdo duVendredi

x« Les Ahmadis changent la compréhension de l'islam »La communauté Ahmadiyya, un mouvement généralement rejeté par lescourants musulmans traditionnels, est originaire d'Inde et s'est répandueau Pakistan, au Bangladesh et en Indonésie. En Europe, ils sont beaucoupmoins nombreux. L'association en France compte 1 300 membres issus de37 origines. Son siège national est à Saint-Prix, dans le Val d'Oise, où lacommunauté a installé sa seule mosquée sur le territoire français. Si le pro-jet sparnacien venait à aboutir, il s'agirait donc de la deuxième sur le ter-ritoire national. Une quarantaine de membres fréquente la missionAhmadiyya de la Marne. En Allemagne, la communauté Ahmadiyya estbeaucoup plus nombreuse, environ 40 000 membres, et dispose déjà de37 mosquées. Dans le monde, environ 10 millions de personnes suivent lemouvement Ahmadiyya. « La seule différence avec les courants musulmansplus connus, c'est que nous avons accepté un homme comme notre messie,notre fondateur, et pas les autres musulmans. » Il s'agit de Mirzi GhulamAhmad, co-fondateur du mouvement au XIXe siècle, mort en 1908 à

Lahore. « Les autres, ils disent que c'était un menteur, pas un musulman. Nous prônons l'amour pour tous,nous sommes contre la guerre sainte. » Au Pakistan et au Bangladesh, les Ahmadi sont persécutés.

Association musulmane Ahmadiyya

Et si la deuxième mosquée Ahmadie de France s'installait à Épernay ?

Page 5: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 207

L'association Ahmadiyya pro-jette d'acquérir un terrain situéà Epernay pour y installer unemosquée, avec minaret, etcoupole, si les fonds le permet-tent. Il s'agirait de la deuxièmeen France pour cette commu-nauté qui affiche le pacifisme,et est souvent comparée auxtémoins de Jéhovah, mais dansl'Islam.

xL'association musulmane Ahmadiy-ya compte une quarantaine de mem-bres dans la Marne. Ses bureaux sontà Epernay. Et ils ont été sous les feuxdes projecteurs ces derniers mois, lafaute à quatre jeunes sparnaciens,depuis arrêtés et qui ont comparudevant le tribunal correctionnel deChâlons-en-Champagne récemment.Ils avaient tagué la vitrine, des tagsislamophobes, et collé des autocol-lants du Bloc identi-taire, qui a condamnéà l'époque les faits.Ahmed MansoorMubashir, le mission-naire de l'association sparnacienne, aété rassuré par le dénouement de l'af-faire des tags. « Après les tags et deuxlettres de menace, la police a trouvéque ça devenait grave », dit-il.Il ne faut pas y voir de lien de cause àeffet, il n'y en pas. Mais récemment,le président de l'association, YousefDin, a posé une question au serviced'urbanisme de la ville d'Epernay.«  Est-il possible de cons-truire unemosquée à cet endroit ? » Le lieu enquestion, c'est un terrain d'environ

800 m2, une maison et un hangar,effectivement à vendre, situé à la sor-tie d'Epernay, sur la route d'Aÿ, faceau discounter Lidl. Suite au rendez-vous avec le serviceurbanisme, un courrier va êtreenvoyé à l'association.Quand nous l'avons interrogée, laville d'Epernay était justement entrain d'écrire une réponse à l'associa-tion Ahmadiyya. Courrier dans lequell'association sera invitée à monter unavant-projet, suggérant l'assistanced'architecte ou d'un bureau-conseil,afin de respecter le plan local d'urban-isme. Peuvent être concernés la hau-teur des bâtiments, par exemple, ouencore les places de stationnementnécessaires à tout équipement rece-vant du public, les règles d'accessibil-ité pour les personnes à mobilitéréduite, les normes de sécurité...L'association devra ensuite se tournervers la commission ad hoc à laCommunauté de communesd'Epernay - Pays de Champagne, qui

a la compétence de l'amé-nagement de l'espace etinstruit les demandes depermis de construire deséquipements. Même si en

fin de course, c'est forcément le maired'Epernay qui accordera ou pas le per-mis de construire. Dans le courrier, laville conseille aussi à l'associationd'insérer une condition suspensive àl'acquisition, selon l'instruction.À la teneur de ce que la ville indiquedonc à l'association Ahmadiyya, et àregarder l'historique récent des cons-tructions de mosquées en France,seuls des manquements aux règle-mentations urbaines pourraient nuireau projet. Mansoor Ahmed Mubashir

nous disait même cette semaine qu'ilne pensait pas que «  le maired'Epernay s'opposera à notre pro-jet ». Côté financement, l'association necomptera que sur elle et ses membres.«  Au Canada, l'an dernier, les pou-voirs publics avaient proposé desfonds pour participer à la construc-tion d'une mosquée, raconte le mis-sionnaire sparnacien. Notre calife arefusé poliment et invité les autorités

à utiliser l'argent autrement.  » EnFrance, les associations musulmanespeuvent utilisent aussi les dispositifsautorisés par la loi française pourbénéficier de baux emphytéotiques de99 ans à loyer modéré de la part descollectivités locales, de garantiesd'emprunt ou peuvent encore accolerà la partie cultuelle de leur projet unepartie culturelle, susceptible derecevoir des subventions publiques.La loi de 1905 interdit en France lefinancement public direct des cultes,exception faite de l'Alsace et de laMoselle, sous régime concordataire.Pour le projet sparnacien, rien de toutcela. « C'est la tradition dans notrecommunauté, on nedemande jamais uncentime à l'Etat.Partout dans lemonde, nous fonction-nons comme ça.  »Mansoor AhmedMubashir poursuit :«  C'est le projet de notre commu-nauté. Mais nous n'avons pas déposéde dossier encore. On a vu deux outrois lieux, des terrains. Mais on doitd'abord savoir s'il est possible d'in-staller des lieux de culte sur ces ter-

rains. Nous avons simplementdemandé à la Ville si on pouvait créerune mosquée à Epernay.  » Et le sitequi a retenu particulièrement l'intérêtse trouve donc sur la route d'Aÿ. « Ona demandé simplement de façon oralepour l'instant au service d'urbanisme,en montrant le terrain à vendre surles plans du cadastre. C'est en face duLidl. Il fait presque 800 m2. Il y a leterrain, une maison, que nous pour-rions organiser en bureaux, et à côtéde la maison il y a une grande salle. »En réalité un hangar métallique, quinécessiterait des travaux relativementconséquents. L'ensemble serait à ven-dre pour environ 300 000€. « C'est un

peu cher pour nous,mais si le cadastrenous dit oui, leresponsable nation-al en réfèrera ànotre calife, et ilnous dira si c'estbon, et auquel cas le

budget national de notre associationparticipera, ou alors il nous dira dechercher un autre lieu.  Mais c'estprincipalement les membres de lacommunauté locale qui financeront.Ils sont contents de voir ce projet

arriver. Si nous avons les autorisa-tions, tout le monde fera une proposi-tion pour participer au financement.Une somme par mois, pendant un cer-tain nombre de mois. » La cotisation,c'est le fonctionnement traditionnel dela communauté Ahmadiya. Chaquemois, chaque membre verse un seiz-ième de ses revenues. « Ces finance-ments servent à diverses choses,détaille Mansoor Ahmed Mubashir.La diffusion des messages de l'Islam,par des chaînes de télévision, nous enavons trois, la traduction des livres denotre fondateur. Il était indien, il les aécrits en urdu et en arabe, et nouscontinuons de les traduire dansdiverses langues. Le texte principalde notre fondateur, nous l'avonstraduit dans plus de 100 langues.Nous avons aussi traduit le saintCoran dans 70 langues. Les cotisa-tions servent aussi à la cons-tructionde mosquées. »Pour Epernay, Mansoor AhmedMubashir verrait bien « une mosquéeavec un minaret, à côté du bâtimentprincipal, pas sur le toit. Quelle hau-teur ? je ne sais pas. À Saint-Prix, elleest à huit mètres environ. Ça seraitbien.  Nous aimerions aména-ger la

grande salle sur deux niveaux, un rez-de-chaussée et un étage, pour pouvoiraccueillir les femmes et les hommes,avec aussi des salles d'ablutionsséparées. »Hommes et femmes séparées, commele veut l'Islam, mais pas forcément lescommunautés musulmanes. Ça n'estpas l'esprit du mouvement Ahmadi.« Les relations sont bonnnes avec lacommunauté musulmane d'Epernay,poursuit Mansoor Ahmed Mubashir.Nous avons invité l'iman de lamosquée Abou Bakr à la conférencedu 10 mars. Il a dit ok. (lire parailleurs). Nos mosquées sont toujoursouvertes pour tout le monde. À Saint-Prix, il y a des non-ahmadis qui vien-nent prier dans notre mosquée. Ils nesont pas derrière notre imam, mais ilssont là, bien acceptés, il n'y a aucunpro-blème. À Epernay, nous ouvrironsà tous aussi. » S'il n'y a pas eu de dis-cussions directes avec l'imamd'Epernay, sa venue à la conférencedu 10 mars sera forcément perçuecomme un signal fort. Pour tous lesmusulmans d'Epernay, Ahmadis oupas.

Tony Verbicaro

N°207 du 22 au 28 février 2013

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xMarylise Lebranchu à ChâlonsLa ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique sera en déplace-ment à Châlons-en-Champagne ce vendredi 22 février, sur le thème de l'innovation publique.Marylise Lebranchu visitera la Cité administrative Tirlet, et en particulier le centre de prestationcomptable mutualité de la direction régionale des finances publiques. Après un point presse, ellesera reçue par Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons, puis elle déjeunera à l'Hôtel de Région. Elleparticipera également, à la Région, aux travaux du laboratoire d'innovation La Transfo, créé pourconstruire autrement les politiques publiques.

xVillers-Allerand - La mairie contre le promoteur immobilierLundi 25 février, le tribunal correctionnel de Reims étudiera la plainte déposée par la commune deVillers-Allerand contre le promoteur immobilier SF Prom et son gérant Fouad Salhadine, pour nonrespect de permis de construire. Il s'agit du lotissement du Hameau, quasiment terminé. Sont mis encause la profondeur des travaux de terrassement, le décapage du terrain, la hauteur des remblais etle respect des dispositions du plan d' occupation des sols (hauteur de certains bâtiments).L'association Montvillers, qui a été créée spécifiquement, il y a trois ans, s'est portée partie civile.

xTrop de lotos réclament l'impôt...Le président de l'association sparnacienne Concept Anim 2000, organisateur de lotos, en a trop faitpour les douanes et la justice. Et il s'est vu réclamer 77 000 euros par l'administration fiscale pourimpôt non versé. Le procureur de la République de Reims a demandé six mois de prison avec sursiset deux ans de mise à l'épreuve, l'interdiction de présider une association ou de gérer une société decommerce. La législation indique qu'en dehors de l'Etat, via la Française des Jeux, des associationsne sont autorisées à organiser des lotos qu'avec l'autorisation du préfet, et pas plus de six fois paran. Conc ept Anim 2000 aurait monté environ 60 lotos par an entre 2006 et 2008. Délibéré le 5 avrilprochain.

xAgenda 21 : les Sparnaciens invités à donner leur avisAfin d'évaluer les 116 premières actions mises en place dans le cadre son Agenda 21, la Villed'Epernay réalise une enquête à destination des habitants. Les Sparnaciens sont donc invités à don-ner leur avis sur la démarche, par le biais du questionnaire mis en ligne sur le site www.epernay.fr.Les résultats seront dévoilés le mercredi 10 avril prochain lors d'un forum-bilan de l'Agenda 21.

x« Fais ton sport » à EpernayDurant les vacances d'hiver, du 25 février au 1er mars, les 11-15 ans domiciliés ou scolarisés àEpernay auront l'occasion de découvrir diverses disciplines dans le cadre de l'opération "Fais tonsport", organisée par la ville d 'Epernay, le Club de Prévention et les clubs sportifs. Les jeunes serontaccueillis aux gymnases Godart-Roger, Terres-Rouges et Henri-Viet. Un pack d'activités thématiquessera proposé chaque après-midi, de 14h à 17h : lundi 25 février : pétéca (mélange de badminton et de volley), kin-ball (jeu de ballon) et ultimate(frisbee) ;mardi 26 février : basket, volley, hand ;mercredi 27 février : fitness, r enforcement musculaire et préparation physique ;jeudi 28 février : tennis de table, badminton et mini-tennis ;vendredi 1er mars : athlétisme, échecs et boxe.Il reste encore quelques places. L'inscription est gratuite jusqu'au lundi 25 février compris dans lesstructures suivantes : Point Information Jeunesse, 5, place Bernard-Stasi (03 26 55 19 52), Ferme del'Hôpital, 35 bis, rue Louise-Auban-Moët (03 26 55 78 05), et Maison Pour Tous, 3, rue Charles-Gounod (03 26 55 00 01).

xBourse au permis de conduireLa ville d'Epernay réitère sa campagne de bourses au permis de conduire. Depuis 2009, la munici-palité attribue cette bourse aux Sparnaciens, sous conditions de ressource. Son attribution s'inscritavant tout dans une démarche d'insertion professionnelle (emploi, formation, stage, cursus unive rsi-taire...). Grâce à ce dispositif, une partie du coût du permis est prise en charge par la Ville. En con-trepartie, les bénéficiaires réalisent des actions de bénévolat. Une vingtaine d'aides est attribuéechaque année. Le dossier doit être retourné au plus tard le mercredi 10 avril. Informations : Directionde la Cohésion Sociale au 03 26 53 30 71.

En Bref

xConférence pour la paixDans la tradition du dialogue initié par Mirzi Ghulam Ahmad avec les musulmans, les chrétiens etles hindouistes, la communauté Ahmadiyya d'Epernay organise sa première conférence interreligieuse sur la paix, intitulée « Comment établir la paix dans le monde ? », dimanche 10 mars à15h15, à la maison des associations d'Epernay, 8, rue Maurice-Cerveaux. « Nous avons invité lesreprésentants de l'église catholique, de la synagogue, de l'association des musulmans d'Epernay, desbouddhistes aussi, explique Mansoor Ahmed Mubashir. Tout le monde devrait venir. À Valenciennes,l'an dernier, j'avais invité l'imam à ce type de conférence. Il avait refusé, m'avait dit que je n'étaispas musulman... Ici, ça a l'air d'être différent. Notre président, Yussuf Bin, il connaît l'imam. »

Infos 06 51 26 41 04 et 06 69 00 52 54, e-mail : [email protected]. Confirmation de présencesouhaitée avant le 1er mars.

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N°207 du 22 au 28 février 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété6 xS

xLa première séance a été organisée mardi. Huitjeunes, des enfants et des ados, ont participé à l'ate-lier vidéo proposé à la médiathèque Daniel-Rondeau dans le cadre des vacances scolaires.Vidéo n'est pas tout à fait le terme exact. « Il fautparler d'atelier stop motion », explique SébastienLeblond, animateur multimédia chargé de cetteinitiation. Un appareil photo, quelques objets, descartons, un fil métallique : il n'en fallait pas pluspour créer cet atelier placé sous le thème du recy-clage des déchets et du tri sélectif, totalement d'ac-tualité dans le quartier de Bernon. Il vient tout justed'être mis en place par la Communauté deCommunes Epernay Pays de Champagne et le ToitChampenois.La séance a duré 90 minutes. Le temps d'appren-dre à prendre des images des objets mis en place,

puis de les bouger pour créer un mouvement grâceà un montage vidéo judicieux. Après il suffit d'ajouter des titres, des textes et du son. Facile ! « Cela fait penser aux films d'animation commeWallace et Gromit, ces personnages en pâte àmodeler », lance Sébastien aux jeunes qui ne per-dent pas une bouchée des commentaires de l'ani-mateur.Faire vivre des objets, leur faire délivrer un mes-sage, éveiller la créativité et le goût de la rigueur :tels étaient les objectifs de cet atelier qui s'est pour-suivi jeudi après-midi.« Huit participants c'est bien », commente l'ani-mateur multimédia de la médiathèque Daniel-Rondeau dont la vocation est de faire découvrir denouveaux visages de l'audiovisuel à tous sespublics. J.B

Un atelier d'animation image par image. © l'Hebdo du Vendredi

Médiathèque Daniel-Rondeau

Du stop motion pédagogique

Salon de l'agriculture

Le ratafia de Champagne dans la cour des grandsLe ratafia de Champagne reste unproduit de niche. Il appartientcependant à la tradition des pro-duits régionaux, porteurs d'excel-lence. La distillerie Goyard entendbien défendre ses valeurs ausalon de l'agriculture.

xLa société est fidèle au salon de l'agricul-ture. « C'est l'occasion de faire connaîtretoute notre gamme », commente DanielFalala, responsable commercial France de laDistillerie Jean Goyard. Présente sur le standdédié à la région Champagne-Ardenne,Goyard compte sur ce rendez-vous pour con-forter sa notoriété, trouver de nouveauxdébouchés et vendre des flacons en direct. « De nombreux visiteurs viennent au salon del'agriculture pour faire leurs achats »,explique Michaël Robinet, responsable com-mercial export.La vente de bouteilles de ratafia deChampagne ne représente que 4% du chiffred'affaires de la distillerie Goyard dont l'activi-té principale est la collectedes marcs de raisins et latransformation des matièrespremières naturelles issusdu vignoble en co-produits.Mais la maison, créée voici 102 ans à Aÿ,

reste très attachée à l'élaboration et à la com-mercialisation des ratafiaset autres spiritueux. « C'estun peu la vitrine de notresociété et un lien naturelavec nos partenaires

vignerons », souligne Daniel Falala.

Depuis la reprise de la société par le groupeCristal Union, en 2007, des efforts sont réa-lisés pour valoriser la gamme. En matière depackaging et de communication. « Le ratafiade Champagne propose des alliances intéres-santes avec certains mets », commente DanielFalala. « Il s'associe bien avec le foie gras, le

melon et le fromage persillé. »La maison Goyard a sorti une cuvée du cente-naire qui enrichit sa gamme. « C'est importantd'être au salon de l'agriculture car le ratafiade Champagne est peu connu en dehors denotre région », précise Daniel Falala.Cette année Goyard se trouvera dans le hall7.2, tout près des animaux. Ce qui est plutôtun gage d'une bonne fréquentation des standsde la région Champagne-Ardenne. L'autrenouveauté c'est l'accession du ratafia au con-cours général agricole. Il bénéficie pour lapremière fois d'une section au sein du con-cours apéritifs. Une marque de reconnais-sance pour les producteurs champenois deratafia qui ont créé une association présidéepar l'Agéen Claude Giraud.Une occasion supplémentaire de communi-quer sur les ratafias de Champagne qui profi-tent de la notoriété de l'appellation cham-pagne même s'ils ne bénéficient d'aucune protection, d'appellation d'origine contrôléeou d'indication géographique protégée (IPG).« Le ratafia de Champagne est un peu lecousin du pinot des Charente. Mais il se vend14 millions de bouteilles de pinots desCharente par an contre 350.000 de ratafia deChampagne dont 25% par Goyard », rappelleDaniel Falala.

Jean Batilliet

Le ratafia de la maison Goyard vieillit en fûts de chêne. © DR

Une entrée au concoursgénéral agricole

u Tribunal correctionnelxSavoir rester dans le rangTous les deux mois, le tribunal correctionnel accueille en son antre des prévenus pas vrai-ment comme les autres. Afin de chasser les idées les plus folles, précisons d'emblée quele public en question n'est pas un peloton composé uniquement de retraités, de bébés,d'animaux ou de martiens (le contraire serait sérieusement angoissant...), mais plutôt demilitaires, renvoyés devant les instances pénales pour n'avoir pas respecté, de quelquemanière que ce soit, le règlement de l'armée. Et cette fois, c'est Eric qui est dans le collimateur de la justice, cette dernière lui reprochantun outrage et une insubordination envers le colonel de son régiment. « Je vais niquer tamère, j'vais t'atomiser, toi et ta famille », aurait ainsi menacé le malotru soldat de 1èreclasse, en sortant du bureau de son supérieur après s'être déjà vu convoqué pour unprécédent écart. Se vantant auprès de ses camarades d'avoir parlé de la sorte au colonel,Eric n'imaginait pas que le dit colonel aurait vent aussi rapidement de ces rumeurs d'in-sultes (qu'il n'a donc pas directement entendu puisque prononcées juste à la sortie de sonbureau). Pour le procureur de la République, la circonstance aggravante pour notre ami,c'est qu'au delà d'être vulgaire et irrespectueux, ce comportement a en outre eu lieu dansle cadre de ses fonctions de militaire, et non au cours d'une permission. « Vous savez cherMonsieur, vous reprochez une trop forte autorité de ce colonel mais en vous voyant je lecomprends très bien. Il n'avait aucune raison de prendre des gants avec le 1ère classe récal-citrant que vous étiez. C'est l'armée ici, on ne fait pas ce qu'on veut, ce n'est pas commedans une pizzeria où l'on pourrait demander à loisir un supplément pepperoni et vilipenderle cuisinier s'il l'a oublié. Alors vous mon gaillard, révolté de l'attitude de votre supérieur etrefusant son autorité, vous l'invitez à aller niquer sa mère. On peut être un « jean-foutre »mais avoir au moins un peu de respect envers sa hiérarchie. » A l'issue de cette tirade fleurie,le magistrat, non content de s'arrêter en si bonne diatribe, se met alors à s'enquérir del'avenir de notre homme. « J'ai été réformé donc j'ai rien de prévu encore, on verra bien »,lance négligemment l'intéressé au tribunal. « Vous allez donc devenir un être sans per-spective dans la vie. Et qui dit absence de projet dit RSA, chômage, glande et délinquance.Un joli programme ! »Ouf, au tribunal ce jour-là, si l'Armée était la Grande Muette, on nepouvait clairement pas en dire autant du Ministère Public, bien inspiré !

Aymeric Henniaux

A

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Musée automobile Reims Champagne

Bienvenue au « Taxi de la Marne » !xAvec plus de 230 véhicules, lacollection du Musée automobilede Reims était déjà plutôt biengarnie. Elle l'est d'autant plusdepuis quelques jours avec l'entréed'une voiture exceptionnellepuisqu'il s'agit d'un « Taxi de laMarne », en état de fonction-nement, datant de 1913. Pour rap-pel, ces taxis, qui circulaient alorsdans les rues de Paris, ont été aucentre d'un épisode historiqueresté dans les mémoires. Ils ont eneffet servi lors de la PremièreGuerre Mondiale à acheminer unepartie des troupes françaises sur lethéâtre de la première bataille de laMarne, à la fin de l'été 1914. Cesvéhicules, en majorité des RenaultAG1 Landaulet, sont aujourd'huitrès rares. « Il en existe moins de 50, estime Didier Carayon, président de Salon collection autos rémoises(SCAR), l'association qui gère le Musée Automobile Reims Champagne. Il y a quelques années, un de mesamis s'est porté acquéreur d'un de ces véhicules lors d'une vente aux enchères. Il m'avait alors promis qu'ilme le céderait volontiers en temps voulu. » C'est donc aujourd'hui chose faite. Pour l'association, cette acqui-sition représente un investissement de l'ordre de 25 000 euros, « rendue possible grâce notamment à une sub-vention de 5 000 euros de la Ville de Reims et 5 000 euros de la réserve parlementaire du sénateur YvesDétraigne ».Au côté de la fameuse SCAR Torpédo, construite en 1908 à Witry-lès-Reims par la Société de ConstructionAutomobile de Reims, ce taxi ou Renault AG 1 est donc la nouvelle star du Musée automobile de Reims. Unstatut qui devrait d'ailleurs se confirmer encore davantage l'année prochaine, lors des célébrations qui serontorga-nisées à l'occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale.

Julien DebantMusée automobile Reims Champagne, 84 avenue Clémenceau à Reims. Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 9h à 12h et de 14h à 17h. Entrée payante. Rens. : www.musee-automobile-reims-champagne.com

Au volant du fameux taxi, Didier Carayon, président de l'asso-ciation SCAR qui gère le Musée Automobile Reims Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

N°207 du 22 au 28 février 2013

www. lhebdoduvendredi .comociété7 xSCholestérol

Dr Thomas : « Le débat décrédibilise la recherche »Le Docteur Marc Thomas,président du syndicat des cardiologues libérauxde Champagne-Ardenne,réagit au débat suscité par la publication dans leNouvel Obs de lasemaine dernière d'undossier sur le cholestérol.

xDans un ouvrage à paraître le 21 février, le professeur Evenaffirme que « le cholestérol pourrait bien être un ennemiimaginaire contre lequel des mil-lions de personnes se battentpour rien ». Ces déclarationsvous ont fait bondir. Pourquoi ?Les premières études conduitesdans les années 90 ont démontréque les personnes qui présentaientun taux de cholestérol élevérisquaient davantage d'accidentscardio-vasculaires que les autres.Des chercheurs japonais ont mis aupoint des médicaments, lesstatines, qui bloquent l'enzyme àl'origine de la formation ducholestérol et le font baisser. Ettoutes les études démontrent que la

diminution du mauvais cholestérolfait baisser le nombre d'accidentscardiaques. Le professeur Evenremet en cause une évidence quifait l'unanimité dans toutes lesautorités de santé. Alors qu'il esttrès isolé dans la communauté sci-

entifique et ne représente que lui-même.

Quel message souhaitez-vouslancer aux personnes qui pren-nent des statines ?Qu'elles ne stoppent surtout pas

leur traitement. Globalement lespatients sont d'ailleurs avec nouscomme en témoigne la publicationd'un communiqué de presse signépar toutes les associations demalades. La sortie de ce livre con-tribue à décrédibiliser un pan entierde la recherche scientifique, à atta-quer le pouvoir médical comme onattaque le curé ou l'instituteuraujourd'hui.

Existe-t-il un autre médicamentcontre le cholestérol ?Actuellement non. Les statinessont très efficaces. Il faut simple-ment les prescrire à la bonne dose.Il y a peu de cas de contre-indica-tions, même si elles peuvententraîner, d'une manière rarissime,des insuffisances rénales etquelques crampes. Nous ne nionspas l'importance d'une saine alimentation. Il n'est pas questionde mettre tous les Français sousstatines. Simplement de le prescrire à bon escient aux patientsà risques.

Propos reccueillis par Jean Batilliet

Le Docteur Thomas s'insurge contre la thèse du Professeur Even. © l'Hebdo duVendredi

xEco-conception :l'expertise des CCI auservice des entreprisesdu Nord-EstFabriquer des produits plusrespectueux de l'environnement.Sur le papier, l'éco-conception peutparaître simple, voire intéressanteen termes de rendement. Sur le ter-rain, cette approche globale s'ap-plique tout au long du cycle de viedes produits : de leur fabrication àleur recyclage, en passant par leurtransport et leur utilisation. Pourorienter les entrepreneurs dansleurs démarches, le Réseau éco-conception Nord-Est (Alsace,Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté etLorraine), co-animé par les CCIChampagne-Ardenne et Alsace,vient de réaliser une cartographiedes compétences en la matière.Inédite en France, l'initiativerassemble, sur une plate-formeweb, tous les dispositifs et les inter-locuteurs experts, ainsi que desentreprises déjà engagées dansl'éco-conception, qui partagentvolontiers leurs expériences.

En Bref

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N°207 du 22 au 28 février 2013

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Livre - Jacques Tillier (ex-patron de l'union, l'est-éclair...)

Un journaliste pas comme les autresL'ancien patron de presse, débarquéen avril 2012, publie Une plume libre.« C'est allé vite, trois, quatre mois,nous a dit Jacques Tillier. Je n'avaispas pris tellement de notes, mais toutremonte au fur et à mesure qu'onécrit. Je n'ai pas tout dit, mais tout nepeut pas se dire. »x Jacques Tillier, premier viré du PôleChampagne-Ardennes-Picardie (CAP) du GroupeHersant Media (GHM) avant la vente au groupebelge Rossel, a décidé de raconter sa vie, « un peupoussé par des copains, comme Philippe Germain(ancien délégué régional d'EDF en Champagne-Ardenne, ndlr) ». Le sous-titre, « De Mesrine àSarkozy, souvenirs d'un journaliste pas comme lesautres », donne la lettre. L'esprit est toujours celuide Jacques Tillier, sans concession. Il y a deschances que de nombreuses personnes, politiques,magistrats, hauts fonctionnaires, journalistes... s'of-frent le livre rien que pour voir s'ils sont dedans. Etcomment ils y sont traités.Le récit de vie, de l'école des mousses à la sortie del'union et de GHM, s'agrémente d'anecdotes trucu-lentes, d'histoires et d'Histoire, pour mieux planterles décors. On passe du fusillier-marin au patron depresse, par la Bretagne, Paris, l'Afrique, la Réunionet la Champagne-Ardenne, surtout les Ardennes.Jacques Tillier se raconte aussi au travers desautres, des rencontres. Le bosco de l'école des

mousses, Patrick Buisson à Minute, Mesrine, biensûr, et Mitterrand, Chirac, Sarkozy... Et bien sûrPhilippe Hersant, héritier d'un groupe « sur lequelle soleil ne se couchait jamais ». Vu comme lepatron de feu-GHM est ouvertement égratigné dansle livre, on demande à l'auteur pourquoi il est restési longtemps dans le groupe. « Tout le temps où jesuis resté à La Réunion (de 1991 à 2008, ndlr), jevoyais Philippe Hersant une fois par an. C'est sup-portable, d'autant plus qu'on m'a foutu une paixroyale, et puis, je faisais grimper les ventes (de7 000 à 40 000 exemplaires par jour, ndlr). »Pourquoi la recette du Journal de l'Île de la Réunionn'a pas pris en Champagne-Ardenne ? Dans le livre,Jacques Tillier donne un « indice » : « (...) parceque bien entendu quand le journal ne se vend pasc'est la faute à la maquette, à ces cons de journa-listes, à ces idiots de lecteurs, mais rarement auxpatrons de presse... ». Et indique, pour le pôle CAP,qu'il « convenait d'urgence d'alléger la massesalariale, de se séparer de cent cinquante salariés -du fait de la modernisation de l'outil de productionet de l'informatique de mise en page dont disposentdepuis longtemps les journalistes -, et d'un mini-mum de mutation au sein de CAP. » Au téléphone,Jacques Tillier revient les titres du pôle, l'ardennais,l'est-éclair, Libération-Champagne, l'Aisne nou-velle, et l'union en particulier. « C'est une vieilleboutique, un mille-feuille. Pour y faire bouger leslignes, c'est inimaginable. Pour remonter lesventes, il aurait fallu plus de temps, des moyens quePhilippe Hersant ne voulait pas donner, et surtout

il fallait que les journalistes se mettent au boulot.Vous ne pouvez pas faire un journal digne de cenom avec une quarantaine de journalistes qui tra-vaillent sur 138. Rossel ? Je leur souhaite boncourage. Ils vont déjà faire le ménage. Vraiment, jeleur souhaite bon courage. » Pour Jacques Tillier, au-delà de la crise structurellequi touche la presse quotidienne payante depuisvingt ans, chez GHM, la personnalité de PhilippeHersant a conduit aux erreurs industrielles.« Philippe Hersant est un épicier, pas un journal-iste. Tant que ça crachait, il avait les yeux fixés surle compteur des pubs et des dividendes. EtComareg (Paru-Vendu, les journaux gratuits dugroupe, ndlr) crachait beaucoup d'argent. Et puisinternet, les nouveaux gratuits sont arrivés... »Le nom de Jacques Tillier a régulièrement circulépour racheter le pôle CAP à GHM, au lieu deRossel. Il précise : « J'étais convaincu que la solu-tion la plus fiable, c'était le dépôt de bilan et leredressement judiciaire. J'en étais convaincu, je mesuis trompé. Quand ça a été mis en vente, j'ailonguement discuté avec Jean-Pierre Brunois(ancien propriétaire de France-Soir, président duParti radical dans la Marne, ndlr). Il a tergiversé,et quand il m'a demandé de le rejoindre, c'était troptard. » Rossel a racheté sans que le groupe ne passe

par le tribunal de commerce. Jacques Tillier avaitdéjà fait une offre, bien avant. « Quand les bruits devente, dès 2010, ont circulé, j'ai proposé à Hersantde racheter. J'avais autour de moi la Caissed'Epargne, Guy Cotret (Rémois, directeur exécutifGroupe Caisse d'Epargne, ndlr), Pascal Urano(président du club de football de Sedan, industriel,ndlr)... Dominique Bernard (le directeur général deGHM, ndlr) a annoncé 50 millions d'euros ! On alaissé tomber. » On suppose que Rossel a débourséentre 15 et 20 millions d'euros pour reprendre lePôle CAP à GHM... Les politiciens, enfin, sontlargement cités au fil des pages. Parmi lesrégionaux, François Baroin est régulièrementégratigné, la faute à un moustique, d'abord. MaisJacques Tillier ne crie pas aux « tous pourris ». « Jecrois en quelques-uns, oui. Plus ils sont terriens,plus ils sont bien. Huré, Bachy, Vautrin, quand elleest à Reims. Tous les hommes politiques qui valentle coup, ils sont sur le terrain. Dans la régionChampagne-Ardenne, j'en ai rencontré plein debiens. Bouquet, Ledoux... Ce ne sont pas desParisiens. » Jacques Tillier ne se pose pas enretraité paisible. « Je suis « infoutu » de planter unclou ! Je ne suis pas rangé, non. J'écrirai sansdoute d'autres livres, j'ai des commandes. »

Tony Verbicaro

Le livre de Jacques Tillier, Une plume libre, est paru le 6 février aux éditions Pygmalion. © DR

xPhilippe Germain remercié de la DICoDL'ancien patron d'EDF en région Champagne-Ardenne, Philippe Germain, qui avait quitté lefournisseur d'électricité pour rejoindre la tête de Délégation à l'information et à la communi-cation de la défense (DICoD), le service de communication de l'armée, a été remercié par leministre Jean-Yves Le Drian. Philippe Germain doit être remplacé au 1er mars. Il devraitretourner à EDF pour créer un magazine interne.

xJeudi 28 février, journée internatonale des maladies raresA l'occasion de la journée internationale des maladies rares, jeudi 28 février de 9h à 17h, desactions de sensibilisation aux maladies rares sont organisées sur l'ensemble du territoirefrançais. Dans la Marne, rendez-vous dans les CPAM d'Epernay (5, rue Jean Chandon-Moët)et de Châlons-en-Champagne (2, allée Saint-Jean), et dans le hall de l'Hôpital Robert Debréà Reims (avenue du Gl Koenig). Rens. : www.alliance-maladies-rares.org

En Bref

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Le concours Jeunes Talentsdu Tourisme de la Marnerévèle la richesse, la créativité et la diversité des nouveaux acteurs de l'accueil dans le département. Une génération spontanée et brillante.

xIls sont fringants, dynamiques, nova-teurs tous ces jeunes talents du tourismede la Marne ! Au point que le jury aconnu bien des difficultés à lesdépartager. « Il est important de fairepétiller la Champagne et de répondreaux attentes des consommateurs », acommenté Frédérick Nebout, directeurde l'office de tourisme d'Epernay et desa région lors de la présentation, chezNicolas Feuillate àChouilly, des fina-listes dupremier concours « Lesjeunes talents du tourismede la Marne ». Il réunit presque unegénération spontanée. Depuis quelquesannées le département voit émerger unefoule d'initiatives. Complémentaires,inventives, originales. Elles favorisentla création d'un maillage, offrent despossibilités de circuit, diversifient l'offred'accueil dans la Marne. « Le tourisme

est un secteur qui crée de la richesse etde l'emploi », a rappelé Philippe Harant,le directeur du comité départemental dutourisme avant de laisser à RémiCastillo, le concepteur du concours, lesoin de présenter les finalistes.Les vidéos présentant leurs activitéssont révélatrices. Il y a de la passion, del'implication et un vrai goût du partagechez tous les participants. Les fina-listesont fait part de leur fierté de se retrouversur le podium. Qu'il s'agisse de RachelLely, des Confidences de DomCaudron, avec l'eco-musée de Passy-Grigny. De Geoffrey Orban,d'Educavin, animateur expérimenté denombreux ateliers champagne. « Je suissur la transversalité », avoue Geoffreyque l'on a retrouvé dans le bus deJérôme Ony, le créateur de « Au-delà dechez soi ». Un autocar transformé ensalle de dégustation et de formation.James Richard-Fliniaux, qui propose

une éco-visite envoiture 100% élec-trique, dans le vigno-ble agéen, est égale-

ment à l'honneur. « Je suis issu d'unefamille de vignerons depuis 110 ans »,dit-il. Sa voiturette peut emmenerplusieurs visiteurs sur les coteaux situésdans le magnifique paysage du ParcRégional Naturel de la Montagne deReims. Cap Orientation à Hautvillers, letonnelier Jérôme Viard, qui organise des

visites de son site de production, JulienGérard Maizières, de Trépail, et lemonde magique de « Pré en Bulles »,Xavier Thibault, le chocolatier dePierry, spécia-listes des bonbons enchocolat garnis de liqueurs champenoi-ses font également partie des finalistes.

Au même titre que Julie et MathieuValade, créateurs de la boutique « Au 36», rue Dom Pérignon à Hautvillers.Le public est invité à donner son avispour désigner le lauréat de chaque caté-gorie. Un vote public est organisé le jeudi7 mars à l'office de tourisme d'Epernay

en présence de tous les finalistes.Jean Batilliet

La finale aura lieu le 15 mars au salon Destination Marne, au Parc des Expositions de Reims à 19 heures.

Jeunes talents du tourisme

D'authentiques pépites dans la Marne

Le choix a été difficile en raison d'un niveau très élevé de tous les participants. © l'Hebdo du Vendredi

Des initiativescomplémentaires

Photographie - Réseaux sociaux

Instagram s'installe en ChampagneDepuis le 21 décembre dernier, le réseau social departage de photographies aux 90 millions d'utilisa-teurs compte une communauté de passionnés dansla région. Des aficionados qui se retrouverontdimanche à Reims pour le tout premier« Photowalk » champardennais.

xIgersreims, ou plutôt #igersreims pour être facilement retrouvé surles réseaux sociaux, tel est le nom de la communauté champenoisedes fans d'Instagram, la branche locale d'Instagramers France. Paris,Metz, Toulouse, Marseille, de nombreuses villes françaises avaientdéjà leur « igers-communauté », mais Reims était en retard. « Depuisque nous avons lancé la déclinaison locale, 300 personnes nous ontdéjà rejoint et près de 2 000 photos ont été taguées avec le mot-dièse #igersreims », souligne Élodie, co-fondatrice d'Igersreims avecCamille. Parce que la France ne se résume pas qu'à sa capitale parisi-enne, Camille et Elodie se sont donné pour objectif de faire la pro-motion de leur région Champagne-Ardenne via Instagram, en yrelayant les plus belles photos des abonnés, le plus souvent prisesdepuis leur smartphone. «  C'est Camille qui m'a contactée pour lancer la communauté champenoise d'Instagramers. Utiliserce réseau social, c'est plus un prétexte, ce que l'on souhaite surtoutc'est faire connaître notre région et contribuer à la rendre populaire,par le biais de jolis clichés de paysages ou de monuments », poursuit

Elodie. Afin de rassembler le plus d'abonnés et grossir de fait la communautéd'instagramers régionale, Elodie et Camille organisent régulièrementdes concours et autres challenges photographiques. Chacun est ainsi

invité à poster sur le réseau social ses photographies complétées d'unmot-dièse spécifique qui permettra de référencer le cliché commerépondant au thème du concours. « On a lancé le concours Commedes rois en clin d'oeil à Reims, la cité des Sacres, Matin Grisaillepour s'amuser de la météo et Rouge Passion à l'occasion de la Saint-Valentin. » Chaque semaine, les fondatrices d'Igersreims sélection-nent les photos les plus plébiscitées (ayant remporté le plus grandnombre de « likes »). Un Instagramer régional voit par ailleurs sesphotos mises en avant tous les mercredis. Loin de s'arrêter là,Camille et Elodie aspirent à développer les occasions pour les abon-nés d'Igersreims de se rencontrer « en vrai », à l'image de l'Instameet(rencontre d'abonnés à Instagram) qui s'est déroulée le 9 févrierdernier. Dimanche, c'est cette fois un Photowalk qui est programmédans les rues de Reims, une balade dans les rues de la ville où les par-ticipants pourront se rencontrer, échanger, et s'adonner ensemble à laprise de photos. « Le rendez-vous est fixé à 14h sur le parvis de lagare de Reims. On ira ensuite au Parc de la Patte d'Oie, sur la placed'Erlon, à la cathédrale Notre-Dame avant de finir par une visite descaves de champagne Martel », résume Elodie. Les photos prises aucours de la balade seront à retrouver sur Instagram, via le mot-dièse#reimsbulles.

Aymeric Henniaux

Plus d'informations sur Twitter : @Igersreims, Instagram : instagram.com/igersreims et facebook en tapant igersreims dans la barre de recherche.

Les passionnés d'Instagram pourront prendre les monumentsrémois sous toutes les coutures dimanche prochain.

N°207 du 22 au 28 février 2013

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Le match avancé de la 26e journéede Ligue opposera vendredi(20h30) Nice au Stade de Reims.Après Saint-Etienne et avant Paris,la dimension mathématique pren-dra le pas sur un autre classique duchampionnat de France.

xAvec Reims - Saint-Etienne, on a beaucoupreparlé des années 50, 60 et 70, des Verts quiremplaçaient les Rouge et Blanc dans le coeurdes Français. Eh bien dans les années 50 toutcourt, l'un des grands rivaux du Grand Stade,c'était le Gym, l'Olympique Gymnaste Club deNice. Mais la course pour le maintien danslaquelle court Reims et l'état de forme desNiçois font passer les souvenirs et la nostalgienettement au second plan.Nice, d'abord. Vainqueur à Bastia (1-0) lasemaine dernière, les Azuréens ont chipé laquatrième place à Saint-Etienne, tenu en échecà Delaune (1-1). Des décades que le Gymn'avait pas figuré à une telle position. Après undébut de saison compliqué, les hommes deClaude Puel ont commencé à signé des résul-tats et engranger la confiance. Milieu detableau en novembre, cinquième en décembre,Nice ne recule plus, fait confiance à ses jeunes(Maupay, Puel fils) et propose un collectifséduisant. Il y a quand même un hic, et oui, et

qui conviendra parfaitement aux stadistes. Àdomicile, ces dernières semaines, Nice ne faitpas le plein. Le 9 février, Lorient a pris unpoint au stade du Ray (1-1). Avant les Merlus,Bordeaux s'y est imposé (1-0). Et mêmeNancy s'y est qualifié pour les huitièmes definale de la Coupe de France (2-2, 4 tirs au butà 2). Il faut même remonter au 13 janvier pourvoir les Niçois gagner chez eux. Il faut direque ce soir-là, les Aiglons en avaient marquépour plusieurs matchs : 5-0 contreValenciennes ! Côté rémois, le match nul con-cédé à la maison contre Saint-Etienne a laisséquelques regrets immédiatement après lematch, vu les occasions manquées en secondepériode. Avec le recul, et Hubert Fournier ledisait lui très vite, un point pris contre Saint-É'en ce moment, c'est déjà beaucoup. « Avant dejouer ce match, j'aurais pris un nul contreSaint-Etienne ! Ils sont invaincus en 2013.Plus que le point, notre prestation est à retenir.On a eu des attitudes, un état d'esprit, un com-portement, qui nous ont permis de prendre unpoint. C'est avec les mêmes valeurs qu'onavait gagné la semaine précédente. Ça permetd'avoir un peu de confiance pour lesprochains matchs. On a fait le match qu'onsouhaitait faire. » Face aux Verts, les Rémoisont confirmé leur succès à Nancy. Certes,habituellement, on confirme par un nul à l'ex-térieur un succès à domicile. Ou l'inverse.Donc, à Nice, il faudra confirmer le nul de

dimanche par une victoire... Là encore, unpoint au Ray, on prend ! Tony Verbicaro

N°207 du 22 au 28 février 2013

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Johann Ramaré et les Rémois ont su mettre l'agressivité nécessaire pour faire déjouer Renaud Cohadeet les Stéphanois. © l'Hebdo du Vendredi

Foot L1 (26e J.) : Nice - Reims

Encore un classique, encore un point ?

xReims - Paris Saint-Germain à guichets fermésLes dernières places pour le match de Ligue 1entre le Stade de Reims et le PSG, samedi 2mars, ont été vendues mercredi 20 février. Lerecord d'affluence (Reims - Marseille le 2 août)dernier sera au minimum égalé.

Arrivé il y a trois ans à Châlons-Reims, en prove-nance de Charleville après avoir fréquenté le cen-tre de formation de l'ASVEL, Kévin Joss-Rauze agrandi au même rythme que le club marnais. PourNikola Antic, il est même devenu cette saison l'op-tion numéro 1 quand il s'agit d'annihiler le meilleurjoueur adverse. Entretien après la très belle victoireface à Evreux et avant le prochain « combat » faceà Boulogne.

L'Hebdo du Vendredi : Que retenez-vousde la victoire face à Evreux (81-74) ?Kévin Joss-Rauze : C'était le match le plusimportant de l'année. Nous étions dans un cerclevicieux et il fallait absolument que ça s'arrête. Si onperdait, c'était la fin de l'équipe. Nous avons jouéle match qu'il fallait.

Comment expliquer le changement d'atti-tude de l'équipe entre le match deBordeaux et celui d'Evreux ?En fait, tout commence avec notre victoire sur leparquet d'Antibes. Grâce à ce succès, on se retrou-ve à une victoire des leaders, Pau et Evreux. Peut-être qu'on a cru qu'on avait fait le plus dur ? Après

il y a Fos, Rouen et Bordeaux... trois défaites derang. Pourtant, on ne s'est pas dit après Antibesqu'on était les champions du monde. On a justemanqué de rigueur. Mais Fos fait un très bonmatch chez nous (53-65) et à Rouen (83-75), onprend un éclat qui nous fait très mal. En revanche,contre Bordeaux (68-76) c'est différent, on n'a passu faire preuve de solidarité. Chacun a joué dansson coin en essayant de faire seul la différence.

Quel a été alors le déclic ?C'est simple. On doit affronter Evreux, ce qui estpour moi aujourd'hui la meilleure équipe duchampionnat, alors que les matches s'enchaînentet que c'est la douche froide depuis la rencontreface à Antibes. On s'est juste dit les choses dans le vestiaire et on a réagit en équipe. On signe unmatch référence. C'est seulement notre 3e matchvraiment complet du début à la fin. Contre Evreux, cela a été serré pendant tout le match. On défend bien, on joue ensemble. On a gagnéavec la manière. Notre réaction collective m'a surpris.

Tu parles de défense : ça te fait quoid'avoir été désigné meilleur défenseur dela Pro B (par le site spécialisé www.catch-and-shoot.com) ?Je ne le savais pas. Ça prouve que mon travailcommence à payer. Au centre de formation del'ASVEL, on m'avait collé l'étiquette de défenseur.C'est d'ailleurs comme ça que j'ai réussi à gagnermes premières minutes en Pro A. Depuis, avecNikola Antic, j'ai continué de progresser dans cedomaine. Et comme la défense ça ne se voit pastoujours dans les stats, cette distinction me fait vrai-ment plaisir.

Quelle relation as-tu avec Nikola Antic ?(Il réfléchit)... En fait, on ne se parle pas beaucoup.On n'a pas besoin d'échanger pour comprendrece que l'un attend de l'autre. C'est un coach qui estjuste et j'aime sa manière de voir le basket. Il neréfléchit pas que pour l'attaque. Avec les talentsqu'on a dans l'équipe cette saison, peu d'observa-teurs auraient misé sur nous comme meilleuredéfense du championnat et pourtant, comme lasaison dernière, nous possédons la meilleuredéfense...

Quels sont tes objectifs pour cette secondepartie de saison ?Je suis arrivé au club il y a trois ans, à la naissancedu projet. Je n'ai donc qu'un objectif, le même quele club, accéder en Pro A. Maintenant, individu-ellement, je veux progresser dans mon jeu, aussibien en défense qu'en attaque. Je travaille beau-coup mon tir extérieur, car j'aimerai apporterdavantage au scoring (Il tourne à 4,8 points en 18minutes jouées en moyenne par match cette sai-son). C'est une question de confiance, mais dansce domaine aussi, je pense avoir progressé.

Samedi, vous jouez à Boulogne. Encore unsacré match en perspective ?C'est une très bonne équipe, très solide, qui jouedans une salle très chaude. Il possède un excellentmeneur avec Austen Rowland. Ce joueur nouspose toujours des problèmes. Mais notre principaladversaire, c'est d'abord nous-mêmes.

Propos recueillis par Julien DebantBoulogne-sur-Mer - Châlons-Reims, samedi 23 févri-er à 20h, salle Damrémont à Boulogne-sur-mer.Prochain match à domicile, vendredi 8 mars à 20h,Châlons-Reims recevra Bourg-en-Bresse à l'occasionde la 26e journée de Pro B, au Palais des SportsPierre de Coubertin de Châlons en champagne.

6e Trail de la Montagne de ReimsRendez-vous dimanche 10 mars

Épreuve toujours très attendue et appréciée, la 6eédition du Trail de la Montagne de Reims, qui s'ins-crit dans le Challenge Champ'Ardennes 2013 descourses nature, se déroulera cette année ledimanche 10 mars à Ecueil. Avec 740 participantsl'année dernière, soit 100 de plus qu'en 2010, cettecourse à pied en milieu naturel est l'une des plusimportantes du genre dans le nord-est de laFrance. L'édition 2013 verra de nouveau une par-ticipation d'athlètes de haut niveau et les 80 béné-voles de l'association Trail Aventures chercherontcomme toujours à mettre en oeuvre une qualitéd'accueil, de parcours et d'organisation pour leplaisir de tous les participants. Deux parcours auchoix seront proposés, tous les deux empruntant lessentiers du parc naturel régional de la montagnede Reims sur 9 communes, constitués à 80% depassages en forêt et à 20% de chemins du vigno-ble : une course de 15 km pour démarrer sa saisonde course à pied ou pour découvrir les sensationsde la course nature et une autre de 35 km avecenviron 1000 m de dénivelé positif pour lescoureurs confirmés. A noter que les deux courses sedérouleront dans un esprit d'autonomie avec unseul ravitaillement en eau : les coureurs se doiventdonc de se munir d'une ceinture ou d'une poche àeau. Comme l'année dernière, la société NeXXtepSport assurera un suivi en direct de la course, visi-ble sur internet et sur écran depuis le site de départet d'arrivée. Enfin, la convivialité sera une nouvellefois à l'honneur avec à l'arrivée, une flûte de cham-pagne et des lots surprise offerts à tous les partici-pants, tandis qu'une dotation en champagnerécompensera les meilleurs. J.DInformations complémentaires et inscriptions :www.trail-aventures.fr, [email protected] ou auprès de Benoit Guinet au 06 85 51 70 75. Frais : 12 euros pour les 15 km et 16 euros pour les 35 km.

Basket Pro B (24e j.) : Boulogne-sur-Mer - Châlons-ReimsKévin Joss-Rauze : « Notre réaction collective m'a surpris »

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N°207 du 22 au 28 février 2013

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xChampionnat de France d'athlétisme en salle : Nicolas Gomont 1er à la longueur, Timar 2e du 200 mEn l'absence de Yohann Diniz, Eunice Barber et Mahiedine Mekhissi Benabbad, c'est NicolasGomont, pensionnaire du DAC Reims qui s'est distingué lors des Championnat de Franced'athlétisme en salle qui se sont déroulés ce week-end à Aubières. Il a remporté le concoursà la longueur (7,89 m). De son côté, Teddy Tinmar, athlète de l'EFSRA, éliminé dès les sériesdu 60 m, a terminé en revanche 2e de la finale 200 m (21''23) derrière Pierre Vincent(21''17). Au départ également de cette course, son collègue Boubacar Sakho a pris la 5eplace (21''84). A noter aussi que Berenger-Aymard Bosse n'a pas passé le stade des séries du60 m (6''83) et que sur 1500 m, Antoine Martinet a pris la 4e place (3''45'97), assez loin der-rière le vainqueur, Simon Denissel (3'38''42).

En Bref

CREPS de Reims-Mahiedine Mekhissi

Le ministère des Sports enterre discrètement l'affaire

Suite à l'altercation qui a opposéVincent Phélizot, membre du CREPSde Reims, à Mahiedine Mekhissi, enoctobre dernier, l'Inspectiongénérale des Sports (IGS) a menéune enquête qui vient de s'achever.Mais du côté du Ministère desSports, on a choisi de ne pas endévoiler publiquement les conclu-sions ! xEn octobre dernier, Mahiedine Mekhissi a étéaccusé d'agression physique sur Vincent Phélizot,l'un des responsables du CREPS de Reims. Uneplainte pour violences volontaires a même étédéposée dans la foulée par ce dernier. Rappel desfaits. Le 24 octobre, le vice-champion olympiquedu 3000 steeple de Londres vient demander desexplications quant à la non-embauche d'un de sesfrères au sein du CREPS. La discussion s'envenimeet Mahiedine Mekhissi en vient aux mains avecVincent Phélizot. Selon ce dernier, l'athlète rémoisse serait jeté sur lui, le saisissant par le cou, avecpour conséquence une interruption temporaire detravail de huit jours. Le lendemain, dans le journalL'Equipe, Mahiedine réfute alors les accusations :« Vous croyez que je vais aller taper quelqu'un alorsque j'ai trois ans de mise à l'épreuve ? C'est n'im-porte quoi ». Qui dit vrai ? Selon des proches del'athlète rémois, tel que le président de l'EFSRA etprésident de la Ligue Champagne-Ardenne d'ath-létisme, Gilbert Marcy, « cela fait plusieurs annéesque l'ambiance est tout à fait détestable entre lesproches de Mahiedine et certains responsables du

CREPS. Là-bas, rien n'a été fait pour aiderMahiedine à s'entraîner correctement ». Toujoursest-il que l'Inspection générale des Sports (IGS)s'est donc emparée de l'affaire. Et l'enquête vientdonc tout juste de s'achever. Contactée pour en con-naître les résultats, la chargée de communication del'IGS indique, « que le rapport ne sera pas rendupublic afin de ne pas remettre de l'huile sur le feudans une situation qui a eu une résonance média-tique que l'on peut qualifier de disproportionnée euégard à la réalité des faits ». En effet, il apparait quel'altercation entre les deux hommes a été largementexagérée. Mahiedine aurait, naturellement à tort,seulement bousculé Vincent Phélizot. Une versioncorroborée par exemple par le fait que le salarié duCREPS s'est vu prescrire son interruption de travailpar un médecin... du CREPS. De plus, si l'IGS nesouhaite donc pas en rajouter sur « cette regrettableaffaire », le service du Ministère précise tout demême, « que la médiation entre les parties s'esttraduite par des excuses de M. Mekhissi, le verse-ment d'un euro symbolique de dédommagement etl'engagement pris de ne plus fréquenter leCREPS ». En même temps, l'IGS ajoute souhaiter,« que Mahiédine Mekhissi puisse revenir d'iciquelque temps s'y entrainer ». Un étrange contre-sens ? Pas vraiment, car c'est maintenant au tour duCREPS de Reims de faire l'objet d'une enquête. Eneffet, une inspection générale de la structure a étédemandée, et celle-ci pourrait avoir des con-séquences fâcheuses pour certains responsables quiont au mieux fermé les yeux sur les mauvais com-portements de ces salariés envers le championrémois.

Julien Debant

Au regard des conclusions de l'enquête, une inspection générale du CREPS doit être effectuée.© l'Hebdo du Vendredi

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12 xSortie N °2 0 7 d u 2 2 a u 2 8 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

ÉPERNAYlundi 11 marsCHANSON : MON PANTALON EST DÉCOUSUEn empruntant le titre d’une chanson extraitedu film La Guerre des boutons, la compagnieLes Palétuviers donne le ton. spectacle conçuet mis en scène par Laurent Viel et Marc Wyseur / avec Laurent Viel, Marc Wyseur etThierry Garcia (guitares).

À 10h00. Durée : 1h. Grande salle. À partir de 7 ans. Le Salmanazar,Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay.

Tél. : 03 26 51 15 99. Et aussi lundi 11 mars à 14h30 et mardi 12 mars à 10h et 14h30.

vendredi 15 marsVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : « MARCLAVOINE » Musicalement et dans le thème abordé, Marc La-voine surprend, se met à nu et détonne : ainsi surle fil, il fait chalouper nos cordes sensibles.

À 20h00. Tarifs : 42 à 49 euros. Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

jeudi 21 marsCHANSON : 22H22Dans Instants critiques, Lucrèce Sassella don-nait la réplique musicale à Olivier Broche etOlivier Saladin. Ici, c’est à un spectacle théâ-tralement musical à l’humour joyeusement dé-calé que nous convient Lucrèce Sassella etAntoine Sahler.

À 20h30. Durée : 1h15. Grande salle. À partir de 10 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

dimanche 7 avrilOPÉRA/LYRIQUE : « ROBERTO ALAGNA & BIG BAND » D’un continent à l’autre, Roberto Alagna nouspropose un concentré d’une Italie universelleet éternelle, une communion artistique sur lestraces des italo-déracinés partis à la conquêtede nouveaux horizons.

À 17h00. Tarifs : 45 à 130 euros.Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.

REIMSvendredi 22 févrierSOIRÉE CONCERTS MATH-ROCK À L’ÉCLUSEArtistes : John Makay, Theo, Super CastelvaniaQuartet et The Shogun’s Decapitator.

À 20h. Prix libre - L’écluse, 4 rue de la Cerisaie

samedi 23 févrierCONCERT THE BATS (REIMS) + SURPRISES

À 20h30. Prix libre - L’écluse, 4 rue de la Cerisaie

CHÂLONSsamedi 2 marsROCK : EIFFELRevoilà Eiffel qui se découvre chaque jour da-vantage et qui révèlera son dernier album,Foule Monstre, en se mesurant encore et en-core à l’importance vitale de la scène. Ils sontdéjà prêts, alors soyez-le aussi !

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros - L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

samedi 9 marsROCK REGGAE : RAOUL PETITELes Raoul Petite n’ont pas froid aux yeux. Enpleine crise du disque, ils en profitent pour sor-tir sans conteste leur meilleur album. Horsnormes et pourtant indémodable, le groupenous offre un album mixant rock, reggae,groove et electro.

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 eurosL’Orange Bleue à Vitry-le-François.

samedi 9 marsORCHESTRE PHILARMONIQUE DU LUXEMBOURGLa musique russe est à l’honneur de ce nou-veau programme de l’Orchestre Philharmo-nique du Luxembourg. Le concert s’ouvre avecScriabine, l’un des compositeurs les plus ori-ginaux de la musique russe. Suivent Chosta-kovitch et Borodine.

À 20h30. Durée : 1h10. La Comète, scène nationale de Châlons.5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Théâtre - Salmanazar

Encombrante contrebasse x« Vous avez entendu, là...? Ça vay être... Là ! Vous entendez ça ? Là,maintenant, vous entendez ? Ça varevenir une seconde fois, le mêmepassage, attendez. Là ! Là ! Vousentendez ? Les basses, les contre-basses... C'est moi, enfin c'est nous.Mes collègues et moi, OrchestreNational. La deuxième de Brahms.Impressionnant, hein ? ». Surscène, un homme, un musicien.Amoureux fou de son instrument,la contrebasse, qu'il considèrecomme étant le plus puissant, leplus beau et le plus indispensablede l'orchestre. Au début, l'éloge est pompeux mais les frustrations et les rancoeurs ne tardentpas à apparaître... Engagé dans une relation passionnelle et fusionnelle avec l'objet musical deson désir, le contrebassiste voit naître les premiers ressentiments vis-à-vis de cette compagneencombrante, allant même jusqu'à la folie. « Avec La Contrebasse, Patrick Süskind, auteur dubest-seller Le Parfum, nous plonge avec ironie dans les dessous de la vie d'orchestre. AprèsJacques Villeret, c'est Clovis Cornillac qui incarne le personnage principal et nous racontel'histoire attachante d'une relation entre le musicien et son instrument. La relation entre unhomme et sa compagne de jeu, comme un vieux couple. C'est très touchant et vraiment trèsintéressant de voir la manière dont Cornillac, qui nous a habitué à un tout autre registre,aborde ce texte. Nous accueillerons cette pièce avec grand plaisir, en partenariat avec Eper-nay Spectacles », souligne Christian Dufour, directeur du Salmanazar.

Claire LagrangeLa Contrebasse, mardi 5 mars à 20h30, théâtre Gabrielle Dorziat

Après Jacques Villeret, Clovis Cornillac reprend le flambeau de La Contre-basse. © Alexandre Marchi

Théâtre - Salmanazar

Drôles d'aveux cruels x1953. à l'angle deBroadway et de la 86erue se trouve unecafétéria. A l'intérieur,Jakob Bronsky. Toutjuste débarqué auxÉtats-Unis, il a entre-pris l'écriture d'unroman relatant ses an-nées de ghetto pen-dant la guerre,expérience traumati-sante dont il n'a plusvraiment de souvenirs.En faire le récit de-vient alors pour lui levéritable enjeu de sonexistence. Sans-abris,prostituées, maque-reaux et paumés l'entourent quotidien-nement, dans unmonde hostile aucoeur duquel il tentede survivre comme ilpeut en accumulantdes jobs miteux. Véri-table jungle où tout estmarchandise et où l'on juge la valeur d'un homme à son portefeuille, l'Amérique des an-nées cinquante s'avoue à la fois drôle et cruelle à travers le regard de Bronsky. « Aprèsdeux mises en scènes successives que l'on pourrait qualifier de formalistes, l'idée estici de retrouver un théâtre à l'image du roman de Hilsenrath : à la fois grave et jouis-sif, impur et virtuose. Ainsi le plateau sera nu ou presque, Rodolphe Congé incarnerale personnage principal Jakob Bronsky et Lucie Boscher tous les autres, de la secré-taire de direction à l'émigrant juif », indique Benjamin Duval, metteur en scène. « AnneMulpas et moi-même avions le profond désir d'aborder de nouveau la Shoah, chose quenous avions faite une première fois avec « L'homme englouti », projet qui se présentaitsous la forme d'une lecture d'extraits de textes d'auteurs ayant survécu à la déporta-tion. Pour Les Aveux de Bronsky, il s'agit d'un travail de création. Et cette fois, c'estdrôle ».

Claire Lagrange

Les aveux de Bronsky, jeudi 7 et vendredi 8 mars à 20h30 - Théâtre Gabrielle-Dorziat.

Comment écrire quelque chose que l'on a oublié... Voilà une question à laquelle va ten-ter de répondre Bronsky. © Benjamin Duval

xUne histoire attachante, de nombreusesthématiques (la pollution, l'entraide, le res-pect, l'amitié...) abordées avec humour, ten-dresse et poésie : le prochain spectaclejeune public proposé par la Ville de Tin-queux mêlera tout cela à la fois. Rendez-vous samedi 23 février à 17 h à la sallePaulette Billa pour « Histoire d'une mouetteet du chat qui lui apprit à voler  », de laCompagnie Au Coin de l'Ebène : une mou-ette mazoutée atterrit sur un balcon et, avantde mourir, confie l'oeuf qu'elle vient depondre à Zorbas, le chat de la maison. Il lui

fait la promesse solennelle de protégerl'oeuf, le poussin orphelin, et de lui appren-dre à voler... Plutôt embarrassé par cettemission insolite, le matou va s'en acquitteravec l'aide des autres chats du port... Unspectacle pour les enfants à partir de 5 ans.

Samedi 23 février à 17h, salle Paulette Billa à Tinqueux. Tarif : 4 € (gratuit pour les moins de 12 ans). Rens. : 03 26 83 60 40 ou 06 73 69 67 35.

Spectacle jeune public - Tinqueux

« Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler »

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xRéservez votre week-end du 15 mars pour découvrirla Marne ! Que vous soyez marnais de toujours ou d'adoption, êtes-vous sûr de connaître tous les re-coins et tous les charmes du département ? Du 15 au 17 mars, au parc des expositions deReims, et en même temps que le Salon Tendance Nature, le Comité départemental duTourisme organise le Salon Destination Marne pour mieux connaître votre région. Près de 120professionnels du tourisme de la Marne vous présenteront leurs activités et vous informerontsur l'offre touristique qui fait l'originalité de la Marne. Demandez nous votre invitation gratuite au 03 26 68 37 52 ou par mail à [email protected] (Rens. : www.tourisme-en-champagne.com).

En Bref

13 xSortie N °2 0 7 d u 2 2 a u 2 8 f é v r i e r 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

SPECTACLESmardi 5 marsTHÉÂTRE : LA CONTREBASSEAvec La Contrebasse, Patrick Süskind, auteurdu best-seller Le Parfum, nous plonge avec ironie dans les dessous de la vie d’orchestre.Avec Clovis Cornillac. Mise en scène de DanielBenoin.

À 20h30. Durée : 1h30 environ. Grande salle. À partir de 14 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.mardi 5 marsTHÉÂTRE : L’AMOUR EXPLIQUÉ AUX GENSMais au fait, c’est quoi l’amour ? Après avoir euenvie de partager son admiration pour BorisVian et ses découvertes sur l’’homosexualité,Martine Blancbaye nous fait part, aujourd’hui,de son bonheur.

À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

jeudi 7 marsTHÉÂTRE : LES AVEUX DE BRONSKYÉvoquant un instant Roth et Bukowski, leroman Fuck America dont est tiré Les Aveux deBronsky est en grande partie autobiogra-phique. Avec Lucie Boscher et RodolpheCongé. Adaptation Anne Mulpas. Mise enscène Benjamin Duval.À 22h04. Durée : 1h20 environ. Plateau. À partir de 16 ans. Le Salma-nazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. Tél. :

03 26 51 15 99. Et aussi le 8 mars à 20h30.

jeudi 14 marsTHÉÂTRE : LES LOCATAIRESDans ce spectacle créé en 2011 lors de la Jour-née nationale de l’écoute, à la demande deSOS Amitié, on découvre ces mots dits anodinsque l’on prononce à l’insu de notre plein gré,dans certaines situations, spécialement au téléphone.

À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

vendredi 15 marsVENEZ DÉJEUNER AU THÉÂTREAprès le succès du premier déjeuner théâtralen novembre nous avons souhaité vousconvier de nouveau à un moment qui rassasiel’appétit et nourrit joyeusement l’esprit. proposépar O’Brother Company. En partenariat avecGust.

À 12h30. Lunch théâtral au foyer. Durée : 1 heure. Le Salmanazar,Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay.

Tél. : 03 26 51 15 99.mardi 19 marsTHÉÂTRE : UN CHAPEAU DE PAILLE D’ITALIEComédie d’Eugène Labiche en cinq actes d’Eu-gène Labiche représentée pour la première foisen 1851, la pièce raconte l’odyssée burlesquede Fadinard, entrainé bien malgré lui dans unesuite d’aventures inextricables le jour de sesnoces.

À 20h30. Durée : 2 heures. Grande salle. À partir de 12 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

mardi 26 marsTHÉÂTRE : OH BOY !Barthélémy Morlevent, 26 ans, affiche une in-souciance à toute épreuve. Il tourne tout en dé-rision. Il avance dans la vie avec unedésinvolture inégalable, refusant responsabili-tés et engagements. Adapté du roman deMarie-Aude Murail.

À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros -Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

mardi 26 marsTHÉÂTRE : TOUT MON AMOURÀ la mort de son père, un homme revient dansle village où il a passé son enfance. Sa femmel’accompagne. L’enterrement terminé, unejeune fille se présente à eux et prétend êtreÉlisa, leur fille, disparue dix ans plus tôt. DeLaurent Mauvignier.

À 20h30. Durée : 1h40. Grande salle. À partir de 14 ans. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France,

Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

vendredi 29 marsTHÉÂTRE : HUIS CLOS OU LA DANSE SANS FINDeux femmes et un homme, qui ne se connais-sent pas, se trouvent dans une même pièce.Entre eux, rien de commun : une employée desPostes, une riche mondaine et un journaliste.En vertu de quoi sont-ils réunis ?

À 19h00. Tarifs : 4 à 12 euros - Salle Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

EXPOSITIONSjusqu’au samedi 23 févrierDU FIGURATIF À L’ABSTRAITExposition de peintures de Michèle Arsène-Lamiable

À 13h30. Entrée libre - Médiathèques centre-ville, 1, rue du professeur Langevin, et Daniel-Rondeau,

4 rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

jusqu’au samedi 16 marsEXPOSITION : L’ART EN APPLIQUESAncien cadre sup� champenois, Maxime Lutuna choisi d’échanger son plan de carrière contreune table à dessins. Et de se lancer dans laréalisation de lampes. Il crée des appliques ori-ginales, à mi-chemin entre le tableau et le lu-minaire.

À 9h30. Exposition ouverte du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 -

Office de Tourisme d’Epernay.

jusqu’au samedi 23 marsBESTIAIREL’Institut Charles Perrault s’associe à la médiathèque centre ville pour vous proposerune arche de Noé pas comme les autres... etcric, et crac... Une ribambelle d’animaux sau-vages ou familiers se forme en relief du PôleNord à la savane africaine.

À 13h30. Rens. : 03 26 53 37 88 - Entrée libre - Espace jeunesse de la Médiathèque centre-ville,

1, rue du professeur Langevin à Epernay.

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Festival - Théâtre amateur - Magenta

Cinq ans déjà ! Pour la cinquième année consécu-tive, l'association Fassol (Faso SportSolidarité) de Magenta organise unFestival de Théâtre Amateur, baptiséFetam. Désireuse de mener à biendes projets humanitaires par cebiais, elle entend également soutenirla pratique du théâtre amateur enrégion. xLe Fetam est de retour ! Et ça n'est pas pournous jouer un mauvais tour, bien au contraire.Car comme un vin digne de ce nom, le festival se bonifie avec le temps et nous promet encore qua-tre belles soirées, consacrées bien évidemment au théâtre, mais pas seulement. « En effet, la voca-tion du Fetam est de promouvoir et valoriser l'amateurisme en province. Mais au travers de cetévénement, nous souhaitons également démontrer que la grande famille du théâtre peut mettre sontalent au service d'une cause humanitaire, en toute simplicité. Le côté humanitaire se matérialisedonc par la collecte de fonds réalisée au cours de ce festival par l'association, au profit du BurkinaFaso », indique Fassol. Coutumière des manifestations sportives et culturelles, organisées dans cemême but, l'association est déjà à l'origine de nombreux projets concernant la malnutrition ou l'éd-ucation, visant principalement à aider les orphelins ainsi que les plus démunis. « Nous récoltons desfonds, au cours de différentes manifestations, dont le Fetam, nous permettant par exemple de pour-suivre notre action en faveur de la construction de classes scolaires ».Du rire ou rien !Cette année, le jeune festival amateur met la comédie à l'honneur. Idéale pour décompresser en finde semaine et agréablement commencer le week-end, elle vous attend sous forme de Vaudeville le1er mars prochain. « Ah, mon Trésor ! », racontant l'histoire d'une femme squattant l'appartementd'un homme pendant son absence, réunira en effet la troupe des Flaveux de Bisseuil, déjà présentsl'an dernier. Le Club Culturel de Mardeuil prendra le relais le vendredi suivant avec « On va marierFernand », quête amoureuse compromise d'entrée de jeu mais en tous points réjouissante ! Viendraensuite le tour de Pierre, caressant l'espoir de passer un moment agréable avec sa maîtresse sans avoirpris en compte certains visiteurs envahissants. Ce « Week-end tranquille », interprété par la troupedu Pressoir de Sarcy, s'avèrera bien moins calme que prévu... Les élèves du lycée Godart-Rogerd'Epernay, enfin, auront la tâche de clôturer le festival avec « Adaptation très libre de l'illusioncomique ». Entraînez dès à présent vos zygomatiques !

Claire LagrangeFetam : vendredis 1er, 8, 15 et 22 mars à 20h30, ouverture et clôture musicales en compagnie du Foyer deVie J. Bru d'Epernay - espace culturel de Magenta - Tarifs : 3 à 7 euros. www.ville-magenta.fr/fetam

Cette année, venez rire avec les troupes marnaises tous les ven-dredis de mars ! © Fasol

Théâtre - La Comédie

Ma vie pour un royaumexAncien employé dans un cabinet d'architecture,Solness a peu à peu conquis le monopole du bâti-ment, n'hésitant pas pour cela à ruiner et exploiterson ancien patron, ou à jouer d'autorité mêlée deséduction. Prêt à tout pour ne pas perdre sa place,il défend bestialement son règne et étouffe touteconcurrence. Effrayé par la jeunesse et surtout parla mort, Solness, qui pensait pourtant pouvoir ap-porter le bonheur grâce à son architecture, ne peutdésormais que contempler l'étendue des dégâts.Constructions cancérigènes, maison familiale han-tée par sa femme, Aline, et les fantômes de deuxenfants disparus au cours d'un incendie, un idéalmort et un couple sans désir... voilà son œuvre.C'est alors qu'apparaît l'improbable. Une petitefille, ayant grandi trop vite, vient lui demander detenir les promesses faites dix ans auparavant : Sol-ness doit lui bâtir un royaume. Un rêve aux alluresd'impossible qui serait pourtant capable de toutchanger... « La situation dans laquelle se trouveSolness est génératrice d'angoisse. Il a peur quece qu'il a fait aux autres lui arrive », précise AlainFrançon, metteur en scène. « Survient alors cettejeune fille, venue lui raconter une histoire totale-ment invraisemblable. En effet, pour Ibsen, l'in-vraisemblance est une manière de confronter le

spectateur au personnage, de le faire réfléchir surla façon de s'auto-réaliser dans la vie. Dans cettepièce, il s'agira de faire entendre, par-dessus lesdialogues ordinaires de la raison et des sentiments,le dialogue plus solennel et ininterrompu de l'êtreet de sa destinée ».

Claire Lagrange

Solness le constructeur, mardi 5 et vendredi 8 à 20h30, mercredi 6 et jeudi 7 mars à 19h30 - La Comédie de Reims.

À l'image de Dubaï, l'empire qu'a créé Solness ne cesse des'accroître sans se soucier du prix qu'il faudra payer un jour.

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C inéma14 x

Les horaires xdu 20/02/2013 au 26/02/2013

N°207 du 22 au 28 février 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Mobius Ven : 20h00 | 22h15Sublimes Créatures (Avant Première) Mar : 20h00Chimpanzés Tous les jours sauf Ven : 11h15 | 13h45 | 16h00 |18h00 | 20h00 | 22h15 Ven : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00Die Hard : Une belle journée pour mourir Tous les jours : 11h15| 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15Vive la France Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 |20h00 | 22h15La vraie vie des profs Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 |18h00 | 20h00 | 22h15Eugene oneguine diffusion Mer : 20h15Les Misérables Tous les jours : 10h45Turf Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00Flight Tous les jours sauf Mar : 20h00 | 22h30 Mar : 22h30Hôtel Transylvania 3D Tous les jours : 11h15 | 13h45 | 16h00 |18h00 | 20h00Gangster squad Tous les jours : 22h15Happiness Therapy Tous les jours : 22h15Lincoln Tous les jours : 10h45 | 13h30Django Unchained (-12 ans) Tous les jours : 16h30 | 19h30 |22h30Paulette Mer : 13h45 | 16h00 | 18h00 Tous les jours sauf Mer :13h45 | 16h00 | 18h00 | 22h15

Chimpanzés mercredi mardi 14h30 | 20h30; jeudi 14h30; vendredilundi 14h30 | 17h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15hDie Hard : Une belle journée pour mourir mercredi jeudi ven-dredi lundi mardi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h| 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 VO dimanche 20hVive la France mercredi jeudi vendredi lundi mardi 14h30 | 17h30| 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h |17h30 | 20hTurf mercredi 17h30 | 20h30; jeudi lundi 17h30; vendredi mardi14h30 | 20h30; samedi 17h | 20h; dimanche 15h | 17h30Flight mercredi lundi 20h30; jeudi 14h30; vendredi dimanchemardi 17h30; samedi 22h30Hôtel Transylvania 3D mercredi 14h30 | 17h30; jeudi lundi mardi14h30; vendredi 14h30 | 20h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche10h30 | 15hHitchcock mercredi dimanche mardi 17h30; jeudi 17h30 | 20h30;vendredi lundi 20h30; samedi 17h | 22h30 VO dimanche 20hAmitiés sincères mercredi mardi 14h30; jeudi lundi 17h30; ven-dredi 20h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 15hLincoln VO jeudi lundi 20h30; vendredi mardi 17h30; samedi22h30; dimanche 20hBlancanieves mercredi 17h30; jeudi mardi 20h30; vendredi lundi14h30; samedi 17h; dimanche 20hPaulette mercredi 20h30; jeudi lundi mardi 17h30 | 20h30; ven-dredi 17h30; samedi 17h | 22h30; dimanche 17h30 | 20hLes contes de la nuit mercredi jeudi samedi lundi 14h30;dimanche 10h30

Selkirk, le véritable Robinson Crusoé Dimanche 18h00Rose et Violette Mercredi 15h00Les invisibles Jeu 21 à 20h30 Ven 22 à 18h00 Sam 23 à 20h30Renoir Mer 20 à 20h30 Jeu 21 à 18h00 Ven 22 à 20h30 Sam 23 à18h00 Lun 25 à 20h00Les bêtes du Sud sauvage Mer 20 à 18h00 Dim 24 à 20h30Ernest et Célestine Jeudi 21 à 14h30 Lundi 25 à 15h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

SYNGUE SABOUR PIERRE DE PATIENCE

(Afghans 1H42 Drame)D’Atiq Rahimi, avec Golshifteh Farahani,Hamidreza Javdan, Hassina Burgan.Une jeune femme, au cœur de la guerre fratricided’une ville, confie ses secrets les plus lourds à sonmari, héros de guerre dans le coma. Il devient sa«  Syngué Sabour  » sa pierre de patience magiquequi recueille sa souffrance jusqu'à ce qu’elle éclate,explose. Un très beau film sur la douleur desfemmes afghanes, les non-dits, les secrets inavoua-bles d’une société où le mâle est tout, et la femmerien que du sable perdu dans le désert.

PINOCCHIOFrance 1H38 Animation)D’Enzo D'Alo, avec les voix de Gabriele Caprio,Mino Caprio, Rocco Papaelo.Pour les enfants, une nouvelle version du menuisierGeppetto et de sa marionnette devenue un garne-ment bien vivant, qui finiront par se retrouver dansle ventre de la baleine, comme Jonas.Cette version est intéressante pour le style jouantsur les formes et les couleurs, proche de l’illustra-tion.

LES CHEVAUX DE DIEU(Maroc 1H55 Drame)De Nabil Ayouch, avec Abdelhakim Rachid,Abdelilah Rachid, Hamza Souideq.Le parcours de deux frères au cœur des bidonvillesmarocains, entre le foot, la bande du coin et les ter-roristes islamistes, ils doivent trouver leur place.C’est le long cheminement qui conduit du rêve deliberté à un moment où tout bascule et où, à la placedu paradis, on trouve l’enfer. Un film marocainexceptionnel où le réalisateur aborde avec intelli-gence le sujet tabou de la misère et du terrorisme, àvoir absolument, magnifique.

LA VRAIE VIE DES PROFS(France 1H40 Comédie)D’Emmanuel Klotz, Albert Pereira Lazaro, avecEmir Seghir, Sami Bouzid, Maëva Arnoux.Prenez deux morfaloux en culottes courtes en 5e. Ilssont contraints et forcés par leurs mauvaises notesde rejoindre l’équipe des intellos du journal. Noslascars influencent les bons élèves pour monter unsite sur la vie des profs. Les deux réalisateurs desLascars passent au live. C’est désolant, un festivalde mômes surexcités ne sachant pas aligner deuxmots et des caricatures de profs, le gay, le facho, àfuir.

DIE HARD : UNE BELLE JOURNÉE POUR MOURIR

(France 1H36 Action)De John Moore, avec Bruce Willis, Jai Courtney,Sébastian Koch.Il existe des types qui attirent les emmerdes commecertains relents de notre corps les mouches. JohnMcClane retrouve son fils, sorti d’on ne sait où àMoscou. La réunion de famille vire à la course defond avec la mafia russe aux trousses. Nous sommesloin du premier volet de la saga et plus proches dufilm d’action sans scénario, juste pour le fun !

CHIMPANZÉS(USA 1H17 Documentaire) De Mark Linfield, Alastair Fothergill, avec Tim Allen.

Dans la forêt profonde et humide, là où les feuilles des grands arbres bruissent sous la caresse du vent, le clandu petit chimpanzé Oscar trouve à s’épanouir. Dans ce monde rude, il faut faire sa place, survivre aux préda-teurs de tout poil et aux autres singes de la tribu d’à côté qui lorgnent sur vos noix. Sa tribu occupe le sol oùpoussent les grands noyers se dressant dans le ciel comme une promesse de grenier à nourriture inépuisable.Tout se passe comme dans un monde idyllique, sous les yeux bienveillants de sa maman, le temps de l’appren-tissage et des règles de survie viendra bien assez tôt. C’est le bonheur parfait, juste jouer avec les chenapans deson âge et regarder le ciel bleu. Le monde bascule pour lui le jour où la troupe de chimpanzés rivale débarquepour tenter de s’emparer du territoire. Elle repartira les mains vides, mais le prix à payer pour Oscar sera lourd.Sans mère, il est condamné à mourir. Heureusement, le grand mâle dominant se prend d’affection pour lui. Noussuivrons son rôle de mentor, mais cela n’est pas sans conséquence. Disney nature, une idée de Disney France, s’attache à nous dévoiler la vie du monde sauvage en prenant d’au-tres directions que le documentaire habituel. Aujourd’hui la fiction tente de ressembler au documentaire et cedernier essaie de devenir fiction. Ainsi grâce aux travaux des scientifiques, comme pour Félins, l’équipe élaboreune histoire avec un scénario comme dans une fiction. Cette fois elle échappe au réalisateur, car un événementmajeur transformera le récit. Pour la première fois, chose assez rare, un grand mâle dominant prend sous sacoupe un petit condamné à mourir. Cette affection rend notre caïd doux comme un agneau, au risque de la tribuqu’il néglige un peu. Chimpanzé est un beau conte de survie et de générations, un film magnifique à l’image etla mise en scène soignées. C’est l’occasion d’une belle sortie pour toute la famille.Retrouvez la version longue, nos interviews et toutes les sorties sur www.cine-region.fr et la chroniqueFrance Bleu Champagne, mercredi 18H-18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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Le 12 mars prochain, la Chambre régionale d'agricul-ture verra sa présidence changer de main. En fin demandat et à l'aube d'uneretraite bien méritée, JeanNotat dresse un bilan plutôtencourageant pour l'avenir.Itinéraires xd'un agriculteur passionné et multi-engagé.

xD'un naturel souriant et philan-thrope, l'actuel président de laChambre d'agriculture Champagne-Ardenne multiplie les casquettesdepuis de nombreuses années. « On nechoisit pas son parcours, il vient àvous par la force des choses ». Bercédès sa plus tendre enfance par lemonde agricole, il reprend l'exploita-tion familiale en 1972, à Châtricesdans la Marne. Un destin tout tracé. « C'est une petite ferme isolée qui arassemblé jusqu'ici quatre générationsd'agriculteurs. Nous y produisons dulait, un peu de céréales, et avonsdéveloppé une activité de pisciculture.Enfant, au lieu d'aller à l'étude aprèsl'école, je rentrais directement poursoigner les animaux. Plus tard,lorsqu'il a fallu prendre le relais, laquestion ne s'est pasposée. C'était monobjectif ».Très vite, Jean Notatse découvre unefibre syndicale et intègre les JeunesAgriculteurs de la Marne (JA 51). « J'ai été membre du bureau en 1973,pendant quatre ou cinq ans. J'aiensuite rejoint la FédérationDépartementale des Syndicatsd'Exploitants Agricoles (FDSEA). En

tant que président du canton deSainte-Ménehould, puis premier vice-président, et enfin, de 99 à 2008, prési-dent ». Egalement administrateur de laFédération Nationale (FNSEA), àParis, il voit en ces engagements unefaçon de « donner un peu de soi pourl'intérêt de tous. Ça m'a toujours plu,c'est dans ma nature ». Dernièrerevendication en date : les mesuresenvironnementales drastiques aux-quelles se heurte la profession. « Il y adix ans, les éleveurs ont mis l'ensem-ble de leurs bâtiments et de leurs fosses aux normes, pour pouvoir gérerquatre mois de stockage avant l'é-pandage. Aujourd'hui, on leur endemande six, ce qui implique de nou-veaux investissements. Résultat : ils sedécouragent et, parfois, changentd'orientation. L'agriculture doitaméliorer ses pratiques environ-nementales, mais il faut retrouver danstout cela un peu de bon sens paysan ».Parallèlement, depuis 2004, l'agricul-teur est administrateur à la Caisserégionale du Crédit Agricole du Nord-est, à Reims. « Je suis aussi maire de ma commune, et depuis 2010, conseiller régional ». Son secret pour jongler entre toutes ces respons-abilités : une organisation sans faille.

« A partir dumoment où l'on est enbonne santé,le travail

n'est qu'une question d'organisation.Et même avec cet emploi du temps,j'assure tous les matins la traite de mesvaches. J'ai également eu la chance decôtoyer des collaborateurs et des élusavec qui tout se passait pour le mieux.Nous avons partagé les mêmes idées,

et travaillé d'une manière très franche.Car c'est un fait : le relationnel est fac-teur d'efficacité ». Et de citer lesCompagnons de la Chanson : « Si tousles gars du monde... Je ne suis pasassez naïf pour croire qu'ils pourraienttous se donner la main. Mais effective-ment, si tout le monde y mettait dusien... ».En 2001, le voici élu président de laChambre d'agriculture de la Marne.Fonctionnement du scrutin oblige, ilne renouvellera pas ce mandat. « En

créant une liste commune avec lesvignerons, nous avons pris le parti, àchaque mandat, de faire alterner laprésidence entre les secteurs agricoleset viticoles. C'est un principe propreau département. Jacky Charpentierm'a succédé, et j'étais à l'époque can-didat pour la Chambre régionale ».Qu'il présidera de 2007 à aujourd'hui.Mais cette fois, c'est pour des convic-tions personnelles qu'il décide de nepas se présenter à nouveau aux élec-tions. « Je fais désormais valoir mesdroits à la retraite. Et j'estime que cen'est pas aux retraités de s'occuper desactifs. Ceci étant, après 40 ans d'en-gagement professionnel, ça risque deme faire un peu drôle ! ».En dressant le bilan des six annéespassées auprès de l'organisme con-sulaire régional, Jean Notat concède :

« L'idée que je m'en faisais en yarrivant n'est plus du tout celle d'au-jourd'hui. En 2007, la Chambrerégionale était plutôt assimilée à unecinquième chambre. Peu de collabo-ration avec les structures locales, etdes missions principalement axées enaval de la profession, avec les filières,les coopératives. Le programme « Terres d'Avenir » lancé en 2009 parle ministère et l'Assemblée Perma-nente des Chambres d'Agriculture(APCA) a changé la donne. On aapporté aux Chambres régionales lesmoyens financiers de construire cetteréforme. En mutualisant les servicesdépartementaux pour éviter les dou-blons et offrir plus de cohésion auréseau, et en proposant davantage deservices régionaux. Il a fallu oeuvrerensemble pour que chacun trouve saplace au coeur de cette révolution cul-turelle. De nouvelles compétencesnous ont été confiées ». A l'instar duConcours des Produits et des Vins,organisé chaque année au SalonInternational de l'Agriculture, dans lecadre du Concours Général Agricole.« Je me réjouis aussi du position-nement acquis par la Chambre dans lepanorama régional, et des nombreuxpartenariats que nous avons pu nouer.Ce n'est qu'une étape du parcours.Mais je laisse le navire entre debonnes mains, et je pars en totale con-fiance pour l'avenir. Avec ces élec-tions, nous allons voir arriver uneéquipe rajeunie, certainement plusdynamique. C'est la vie ! ». S'il ne livrepas explicitement son pronostic con-cernant la nomination du futur prési-dent, il évoque toutefois plusieursdéfis à relever par la profession agri-cole : « Veiller à ce qu'il n'y ait pas dedisparité entre les différentes filières etfaire en sorte qu'elles restent complé-mentaires. Et poursuivre la régionali-sation engagée, ainsi que l'accent misdepuis plusieurs années sur larecherche ».

Sonia Legendre

xRepères: Jean Notat est né en 1950 à la ferme de la Hotte, à Chatrices (Marne). Certificat d'études puisbrevet professionnel agricole en poche, il se lance dans la vie active après son service militaire. Et reprend l'ex-ploitation familiale en 1972. Marié depuis 40 ans et papa de deux garçons - dont un ayant repris la ferme -cet agriculteur à la retraite s'adonne aux plaisirs de la chasse et de la pêche pendant ses temps libres. Il estOfficier de l'Ordre du Mérite Agricole depuis une vingtaine d'années. En 2001, il a été promu Chevalier del'Ordre National du Mérite, puis Chevalier de la Légion d'Honneur en 2005.

Jean Notat - Chambre d'agriculture Champagne-Ardenne

Au revoir, président...

Jean Notat siègera à la Chambre régionale d'agriculture jusqu'au 12 mars,puis passera la main à un nouveau président © l'Hebdo du Vendredi

N°207 du 22 au 28 févr ier 2013

www. lhebdoduvendredi .com

x Bélier du 21.03 au 20.04 La semaine sera mémorable car vous aurez une chanceinouïe en tous domaines. Mais vous devrez vous monteraudacieux(se). Toutefois, dans la prise de décision necédez pas à l’emballement. Soyez plus souple.

x Taureau du 21.04 au 20.05Après certaines tensions, le retour à la sérénité vient àpoint. Il était temps de pouvoir trouver enfin desmoments de respiration malgré l'exigence du contexte.Sans heurt, vous réglerez vos difficultés.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Peut-être certains évènements justifient-ils ces écarts delangage. Mais il est sage de tempérer votre agressivité.Sans cette précaution, vous risquez de provoquer desquerelles évitables.

x Cancer du 22.06 au 22.07Vous appréciez à leur juste valeur les petites victoires dumoment. Il est probable que cette période puisse ame-ner des évènements tangibles qui modifient quelque peule cours de votre carrière.

x Lion du 23.07 au 22.08La semaine s'avérera constructive à terme en vousdébarrassant des attitudes que vous adoptiez parparesse. Reste à maîtriser autant que faire se peut l'équi-libre en trouvant votre propre rythme de vie.

x Vierge du 23.08 au 22.09Durant cette période, vous serez plus idéaliste quejamais en amour. Vous aurez tendance à penser quevotre vie sentimentale est idyllique. Attention, vous vousexposez ainsi à certaines désillusions.

x Balance du 23.09 au 22.10Vos habitudes pourraient être quelque peu malmenées.Il est temps de faire les choses autrement et différem-ment. Ainsi, vous découvrirez en vous des ressourcesinsoupçonnées.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Il est temps de savoir où vous voulez aller et avec qui.Sur le plan affectif, c’est le moment de rester fidèle à vosvaleurs, alors ne vous racontez pas d’histoires et n’enracontez pas à votre partenaire.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Au niveau professionnel, il faut vous donner les moyensde mettre sur pied vos propres idées, pas celles desautres. De ce fait, avancez, prenez des décisions sansregarder en arrière, ni sur les côtés.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 La chance vous permettra de renouveler vos contacts etde découvrir de nouveaux horizons. Soyez confiant(e)et laissez vous guider par les évènements en vous fiantdavantage à votre intuition.

x Verseau du 21.01 au 19.02La semaine bouge. Cultivez votre sociabilité. Prenez leschoses et les gens comme ils viennent. Ne voyez que lebon côté des situations et profitez-en. Motivez-vous etamusez-vous.

x Poissons du 20.02 au 20.03Tendresse et sensualité seront au rendez-vous !Préparez-vous à un bouleversement décisif dans votrevie sentimentale.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

« Je pars en totale confiance pour l'avenir »

Portrait15 x

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