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Développement durable Du pétrole et des idées ! En cette semaine du développement durable, nous nous penchons sur l'électricité éolienne et le... pétrole, deux domaines dans lesquels la Champagne-Ardenne est en pointe. A Epernay, l'Agenda 21 local s'apprête à entrer dans une deuxième phase. P.4 et 5. En portrait, Jean-Philippe Thomas, architecte durable. P. 15 C o n f o r a m a R E I M S ZAC DES BLANCS MONTS 51350 CORMONTREUIL 1 3 / B I R D M A T E L A S M O U S S E S u s p e n s i o n 1 4 c m . M o u s s e h a u t e r é s i l i e n c e 3 5 k g / m 3 . G a r n i s s a g e 2 f a c e s m o u s s e d e c o n f o r t 2 0 m m e t o u a t e h y p o a l l e r g é n i q u e 3 0 0 g / m 2 . C o u t i l s t r e t c h 1 0 0 % p o l y e s t e r . É p a i s s e u r 2 1 c m . 1 4 0 x 1 9 0 c m . C o d e 5 0 9 3 6 2 . 1 6 0 x 2 0 0 c m . C o d e 5 0 9 3 6 5 . B I R D S O M M I E R T A P I S S I E R 2 x 1 3 l a t t e s f i x e s e n 1 4 0 x 1 9 0 c m . C a i s s e e n b o i s m a s s i f . C o u t i l 4 7 % p o l y e s t e r e t 5 3 % p o l y p r o p y l è n e . H a u t e u r 1 5 c m . 1 4 0 x 1 9 0 c m . C o d e 5 0 9 6 3 0 . 3 9 9 - 4 0 % 2 3 9 , 4 0 . 1 6 0 x 2 0 0 c m . C o d e 5 0 9 6 3 7 . 4 7 9 - 4 0 % 2 8 7 , 4 0 . C o n f o r a m a C e s t b o n d e c h a n g e r j u s q u à - 4 0 % s u r l a l i t e r i e * *Signalée en magasin par étiquettes spéciales. Offre valable jusqu’au 28/04/2013 É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°213 du 5 au 11 avril 2013 epernay.lhebdoduvendredi. com Politique : les jeunes actifs UMP , vivier de militants et de candidats P.10 La BD pétille à Hautvillers P. 12 Gilbert Brugnon, 30 ans à la tête du Moto Club P.6 L 'année chargée d' Epernay Jumelage P.6 Football : Reims - Lyon, pour une passe de trois à Delaune P. 11

L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 213

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 213, semaine du 5 au 11 avril 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 213

Développement durable

Du pétrole et des idées !

En cette semaine du développement durable, nous nous penchons surl'électricité éolienne et le... pétrole, deux domaines dans lesquels laChampagne-Ardenne est en pointe. A Epernay, l'Agenda 21 locals'apprête à entrer dans une deuxième phase. P.4 et 5. En portrait,Jean-Philippe Thomas, architecte durable. P. 15

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É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°213

du 5 au 11 avril 2013

e p e r n a y . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Politique : les jeunes actifsUMP, vivier de militants et de candidats P.10

La BD pétille à Hautvillers P. 12

Gilbert Brugnon, 30 ans à la tête du Moto Club P.6

L'année chargéed'Epernay Jumelage P.6

Football : Reims - Lyon,pour une passe de trois à Delaune P. 11

En cette semaine du développement durable,nous nous penchons sur l'électricité éolienneet le... pétrole, deux domaines dans lesquels laChampagne-Ardenne est en pointe. A Epernay,

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H umeurs2 xN°213 du 5 au 11 a v r i l 2013

www.lhebdoduvendredi .com

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

LIQUIDATIONTOUT DOIT DISPARAÎTRE - AVANT CHANGEMENT DʼADRESSEJUSQUʼAU 18 MAI 2013

N° dʼautorisation L.13-006

VAL DE MURIGNY 12 rue Edmond Rostand Route dʼEpernay REIMS

Vendredi1°9°

La météoSamedi

1°7°

Dimanche-2°10°

Lundi1°

10 °

Vendredi 5 avril Samedi 6 avril Dimanche 7 avril

6Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

H16 C'est la position occupée par la Champagne-Ardenne selon l'IRB, soit l'Indice Relatif de

Bonheur. La région se trouve donc au 16erang des 22 régions françaises avec un IRB de 66,10(moyenne française 67,5). Le Nord Pas-de-Calais termine1er de ce classement (69) tandis que la Franche-Comtéferme la marche (64,20). Ces indices ont été obtenus grâceaux réponses données par 21 000 personnes de 2010 à2013. Ces derniers ont ainsi répondu volontairement à unquestionnaire traitant les principaux facteurs d'influence du bonheur, tels que l'accomplissement, la santé, lafamille, le travail, l'argent, etc. La Champagne-Ardenne arrive ainsi en queue de classement concernant les fac-teurs de la famille et de l'amitié. En revanche, elle termine en tête pour ce qui est du sentiment de liberté. Et sitout cela vous parait un peu abstrait, le mieux est encore de calculer votre propre IRB. Pour cela rien de plusfacile : rendez-vous sur wwww.indicedebonheur.com

Le chiffreÉDITO

x Les hommes préfèrent (décidé-ment) les brunesLes résultats de cette étude britanniquefera à coup sûr enrager toutes les demoi-selles blondes mais celles-ci devront s'yrésoudre : les hommes semblent bienpréférer les jeunes femmes brunes à leurshomologues aux cheveux or pour semarier (54% contre 16%, les 30% restantsn'ayant pas d'avis sur la question). Et lesraisons évoquées flirtent dangereusementavec le sectarisme et la subjectivité : seloncette même palette d'hommes, les brunesseraient « plus profondes et davantagedouées de raison, mais surtout,meilleures au lit, cuisineraient mieux etplus efficaces dans la réalisation destâches ménagères ». Aux vues de cesréponses, les gentes dames rousses, nonprises en compte dans cette étude,apprécieront finalement peut-être d'avoirété oubliées...

x Rassurant !Au cours de la dernière réunion de laCommission pour la science, l'espace etla technologie de la Chambre desreprésentants des Etats-Unis, le chef de laNASA, Charles Bolden a livré un conseilbien surprenant à l'issue de la séance.Alors que plusieurs astéroïdes ont récem-ment frôlé la Terre, le patron de l'as-

tronomie américaine a estimé que « laseule chose à faire si un astéroïdemenaçait sérieusement la population desEtats-Unis dans les trois prochainessemaines était de prier ». Un messagequi, à défaut de rassurer, a au moins eule mérite d'être clair. En février dernier, unastéroïde s'était approché si près de laplanète Terre qu'il avait finit par exploser,répandant de nombreux débris « extra-terrestres » au dessus de la Russie. Lemonde est prévenu...

x SNCF recherche wagonsLa compagnie ferroviaire a lancé, depuisle 18 mars dernier et jusqu'au 12 avrilprochain, une vaste campagne internedans l'espoir de retrouver pas moins de150 wagons égarés. Proposant à sonpersonnel, en particulier ses cheminotsde fret et de maintenance, la somme de80 euros à celui qui retrouvera au moinsun wagon, l'entreprise met à disposition,pour mener à bien cette mission, la listedes numéros et des derniers lieux et datesoù ont été signalés ces wagons. Maiscomment diable peut-on perdre unwagon de train ? Le responsable divisionwagon fret de la société répond que :« parfois, l'agent qui a fait la saisie ne l'apas mis sur la bonne voie, parce qu'il faitnuit ou que la météo est compliquée...

Parfois aussi, le wagon est signalé à unendroit dans une gare alors qu'il se situeen réalité plusieurs voies plus loin » Lachasse est lancée.

x Troublante ressemblanceUn roman de science-fiction d'un auteurbritannique fait actuellement beaucoupparler de lui... près de 45 ans après saparution. Dans Stand on Zanzibar, JohnBrunner relate un futur proche, situantson action en 2010, dans lequel le prési-dent des États-Unis s'appellerait Obomi(on n'est pas loin d'Obama), où la plusgrande source d'instabilité viendrait desterroristes qui pourraient frapper à toutmoment, en particulier contre les gratte-ciels américains (le 11 septembre estencore dans toutes les têtes) et où les payseuropéens auraient formé une union denations afin d'améliorer leur économie,exception faite de la Grande-Bretagnequi ferait bande à part. Etrange direz-vous ? Mais les coïncidences vont encoreplus loin, Stand on Zanzibar parlant enoutre de la création d'un médicamentmiracle pour améliorer les performancessexuelles (merci au Viagra), de la banali-sation de la cigarette et de la légalisationcroissante du cannabis. Voilà un vrairoman d'anticipation !

Coup d'œil sur le monde

xQuiproquo autour du 1er avrilEvidemment, ça n'est pas une loi, rien n'est gravé dans lemarbre. Ne voyez dans mon propos aucun conservatisme: je veux bien qu'on change les règles, mais il faut prévenir.J'avais cru comprendre que le 1er avril, c'était le jour où onétait autorisé à raconter des craques, pas avant, ni après.Et je n'ai pas toujours été le dernier, d'ailleurs, tradition jour-nalistique oblige. On imagine les fables les plus incroy-ables, de celles dont on dit, plus c'est gros, plus ça passe.Ça marche souvent d'ailleurs. Mais dès le lendemain, toutrentre dans l'ordre. Il y a juste eu comme un problèmed'appréhension de la tradition chez le deuxième fortiche enéco à gauche qui a vu soudainement son brillant avenirpromis s'évanouir, moins de deux ans après l'autre.Pendant près de quatre mois, Jérôme Cahuzac a nié.Devant les médias comme les députés de l'Assembléenationale, il a menti. « Je n'ai jamais eu de compte à l'é-tranger, ni maintenant, ni avant. » C'est moche, et lechirurgien va faire le parfait tapis sous lequel on peut toutcacher. Comme s'il était le premier de cette classe à men-tir... Combien d'autres, pour des faits combien plus graves,ont menti. Mais ont eu le mérite de ne pas se faire pren-dre... À la fin, la cahuzade ne fera jamais qu'une pierre deplus dans le jardin des « tous pourris ». Un peu plus d'op-probre jetée sur la classe politique. On se consolera en serappelant qu'on ne vote pas avant un an. N'empêche,jusqu'au 1er avril, le mensonge de Cahuzac tient. Mais le2, il avoue, quelques heures après que Jean-Noël Guériniait été placé en garde à vue, mis en examen une fois deplus, et fait un malaise, dont finalement, tout le monde sefout. Le bon timing aurait été de nier jusqu'au 31 mars, etde s'y remettre dès le 2 avril. Si le 1er avril, juste ce jour-là,Jérôme Cahuzac avait lâché : « Moi, ministre du Budget,j'ai blanchi de la fraude fiscale ! », on aurait trouvé le pois-son énorme. Là, c'est l'arête qui est énorme.

Tony Verbicaro

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la une4 xA Si l'année 2012 a vu la consommation d'électricitéaugmenter de 2% dans larégion par rapport à 2011,la production de cetteénergie a, elle, diminué de 11,8% et ce, malgré une hausse notable desénergies renouvelables... en particulier l'éolien.

x 2%. Si le chiffre ne paye pasde mine, il correspond néan-moins à une consommationrégionale de 10,3 TWh, et ensachant qu'1 TWh (térawattheure) équivaut à 1 000 millionsde KWh (kilo wattheure), d'uncoup la statistique prend tout sonsens. En même temps, il faut direqu'un degré de moins en pleinhiver sur la France, c'est 2 300MW (Mégawatts) en plus, soitl'équivalent de 2,5 fois la con-sommation électrique de l'ag-glomération lilloise. La moindrepetite variation négative de tem-pérature entraine donc derechefun accroissement considérablede la consomma-tion. L'an passé, ce sontles professionnelset particuliers qui ont principale-ment augmenté leur consomma-tion électrique, quand lesPME/PMI et la grande industrie,elles, la diminuaient. Si le risquede surconsommation peut êtreprésent dans certaines régions dusud de la France ou en Bretagne,la Champagne-Ardenne a cette

«  chance  » d'avoir une produc-tion d'électricité (38 209 GWh en2012, dont près de 90% issus dunucléaire et 10% venant desénergies renouvelables, l'éolienen tête) près de trois foissupérieure à sa consommation.« La région est donc plutôt bienarmée pour répondre au mieuxaux Schéma Régional Climat AirEnergie et Schémas Régional de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables  »,souligne Christian Aucourt,responsable régional de RTE,Réseau de Transport d'Électri-cité. L'entreprise, chargée de l'a-limentation électrique des conci-toyens, se veut aussi être unacteur stratégique pour la transi-tion énergétique. «  On a desobjectifs européens à suivre,comme une diminution de 20%d'émissions de gaz à effet deserre par rapport à 1990, unehausse de 20% d'efficacitéénergétique par rapport à cettemême année et enfin arriver àune part de 20% des énergiesrenouvelables dans la consom-

mation européenne.Ajoutez à cela l'am-bition française deréduire la part du

nucléaire à 50% d'ici 2025 (con-tre un peu moins de 75% aujour-d'hui), et vous avez les énormesdéfis qui nous attendent  »,reprend Christian Aucourt. Dans le cadre du Plan Climat AirEnergie Régional (exigeant entreautres un accroissement de laproduction d'énergies renouve-

lables d'ici 2020), soutenu par lapréfecture et le Conseil régional,il est à préciser que laChampagne-Ardenne est finale-ment plutôt bien placée par rap-port aux autres régions françai-ses. De par le fait qu'elle pro-duise plus qu'elle ne consomme,nous l'avons dit, mais aussi car ils'avère que notre région est lapremière française en termes deproduction électrique d'origineéolienne. «  Entre 2011 et 2012,

l'éolien a progressé de 34,1%pour une consommation de 2 246GWh, ce qui représente près de6% de la consommation d'élec-tricité champardennaise. En dixans, on va doubler la part d'énergie éolienne sur les quatredépartements », indique leresponsable local de RTE.Trois nouveaux parcs éoliensPour mener à bien tous ces projets, la société, qui a déjàinvesti 20,1 millions d'euros

l'année dernière en Champagne-Ardenne, prévoit de doubler en2013 son budget régional d'in-vestissement. Une somme quiconcernera principalement ledéveloppement du réseau, enparticulier dans les trois zonesidentifiées comme les plus propices au développement del'éolien : entre Nogent-sur-Seine,Troyes et Châlons, entre Rethelet Reims et entre Langres etChaumont). En attendant, le con-

L'éolien, véritable énergie d'avenir en Champagne-Ardenne. © Médiathèque RTE - Jean-Lionel Dias

Trois nouveaux parcséoliens

Consommation - Électricité

Eolien : la Champagne-Ardenne, première au courant

Quel meilleur moment quela semaine du développe-ment durable pour parlerde... pétrole et de gaz de schiste ? Certains vonts'étouffer, mais par lestemps de crise qui courent,une énergie relativementtrouvable en Champagne-Ardenne peut-elle êtrenégligée ?xLundin International, compagniepétrolière suédoise, a son adressedans la région. A Montmirail, dansla Marne. Elle exploite des puits de

pétrole également dans l'Aube et enSeine-et-Marne. Et Lundin prévoitpour 2013 une hausse de la produc-tion de 10%. L'air de rien, çareprésente un million de barils. Despuits ont commencés à être forés àpartir de l'an dernier. Huit àGrandville, dans l'Aube, un supplé-mentaire à Ecury-le-Repos et un aété rouvert à Velye, dans la Marne.Lundin pense avoir au moins vingtannées de production devant elledans les différents puits qu'elleexploite. A elle seule, Lundin, avecun peu plus de 160 puits, produit13% du pétrole du pays !La Champagne-Ardenne, avec lesautres exploitants (Hess Oil),

Energies fossiles

Peut-on se passer du pétrole champardennais ?

Un puits de pétrole du côté de Montmirail. © l'Hebdo du Vendredi

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Epernay avait été la première ville de larégion à lancer sonAgenda 21 local. Etlogiquement, elle est lapremière à en faire unbilan, avant d'enchaînersur une deuxième version.

xMercredi 10 avril, à 18 h 30, lepalais des fêtes d'Epernay sera lethéâtre d'une soirée-débat pourfaire le point sur le développementdurable à Epernay : quels résultats,quelles suites ? Quelles suites don-ner à l'Agenda 21 local, né en2009. «  Nous sommes arrivés auterme du premier Agenda 21,explique Nicolas Schmit, adjointau maire en charge du développe-ment durable. D'où la nécessitéd'une évaluation, la grande évalu-ation après celle effectuée à mi-parcours en novembre 2011. Aprèstrois années d'engagements, il fautregarder dans le rétro, c'est ce quenous ferons lors de la soirée-débat, avant de nous lancer dans

une deuxième version de l'Agenda21. Nous souhaitons construire lasuite dans le courant du deuxièmesemestre 2013. Des Agendas 21existent en France depuis plus detrois ans et perdurent. »Et les grands objectifs vont ainsise poursuivre, toujours déclinésautour des quatre orientationsstratégiques : développer l'attrac-tivité du territoire, améliorer laqualité de vie, assurer la cohésionsociale et renforcer la citoyenneté,et être une collectivité exemplaire.Au total, 116 actions, regroupéesau sein de 31 objectifs, ont étémenés. Et la Ville a cherché àmontrer l'exemple. «  On a incitéles agents à économiser l'eau,poursuit Nicolas Schmit, mais laVille a mis en place des robinetsadaptés. Idem sur l'électricité. Ondemande à tout le monde d'étein-dre son ordinateur après lajournée de travail, de faire atten-tion aux lumières dans lesbureaux, mais la Ville a aussiinstallé des minuteries pour l'é-clairage des parties communes. »Code de la rue, Amap, Appart'éco,

les jeudis du développementdurable - des temps d'échangesavec les habitants pour sensibiliserà tous les thèmes -, ou encore lesaides pour l'acquisition de vélosélectriques... Ce dernier dispositifest arrivé à son terme, avec 50vélos «  aidés », et son succès est

indéniable, puisque même des élusde l'opposition municipale ontregretté dans le dernier numérod'Epernay le Journal que l'actionne continue pas.

T.Vwww.epernay.frnoemie-epernay.blogspot.fr

N°213 du 5 au 11 a v r i l 2013

www. lhebdoduvendredi .com

Développement durable

Agenda 21, version 2.0

sommateur, lui, a aussi sonrôle à jouer en concourant à unidéal de consommation élec-trique plus flexible. Cela passepar une régulation duchauffage, un report d'unemachine à laver ou d'un lave-linge aux heures de pic de con-sommation (entre 11h et 20hnotamment), etc.

Aymeric Henniaux

www.rte-france.com

Consommation - Électricité

Eolien : la Champagne-Ardenne, première au courant

Nicolas Schmit plongé dans le numéro d'avril d'Epernay le Journal, consacré au développe-ment durable. © l'Hebdo du Vendredi

xDébat territorial sur la transition énergétiqueMardi 2 avril, le président de Région, Jean-Paul Bachy, et le préfetde région, Pierre Dartout, lançaient le débat national sur la transition énergétique. François Hollande a voulu mobiliser les con-seils régionaux pour engager ce débat national. Ces travaux con-duiront à un projet de loi de programmation en octobre prochain.Les Français, région par r égion, sont invités à débattre sur dif-férentes questions : quelle énergie dans 10, 20, 30 ou 40 ans ?Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui ? Commentdévelopper les énergies renouvelables ? Comment optimiser aumieux nos consommations, utiliser au mieux l'énergie disponible ?

En Bref

représente 20% du pétrole produiten France. Et la France est à ce jouren capacité de couvrir 1 à 2% de sesbesoins. C'est évidemment très loinde l'indépendance énergétique, maisquand même, ça compte.Près de 300 000€ par jourLes gisements champardennais permettent de sortir environ 4 000barils par jour. A 94,52 $ (cours dejeudi 4 avril, soit 73,53 euros), çareprésente 294 146,24 euros parjour. Soit 107 millions d'euros l'an-née... Certes, c'est loin du cham-pagne, l'or régional, mais tout demême.En France, les sites de gisementssont répartis en quatre zones : en

Aquitaine, dans le bassin parisien -qui inclue la Champagne-Ardenneet la Lorraine -, le Nord et l'Alsace.Les compagnies pétrolières deman-dent à l'Etat, propriétaire des sous-sols, des autorisations d'exploitationdes ressources. Après l'instructiondes Directions régionales de l'envi-ronnement, de l'aménagement et dulogement (Dreal), c'est le ministèrede l'Ecologie qui donne son accordou pas. Les permis d'explorationdélivrés sont exclusifs et valablescinq ans. Dans la région Cham-pagne-Ardenne, près de 30 dossierssont actuellement à l'étude. A titrede comparaison, la France délivreenviron quinze autorisations par an

en moyenne ; mais d'une année surl'autre, le nombre de permisaccordés varie sensiblement. HessOil devrait ouvrir deux nouveauxforages dans la Marne dans le

courant 2013, à Ecury-sur-Coole età Huiron. L'été dernier, c'est au beaumilieu du parc naturel régional de lamontagne de Reims qu'un permis derecherche de gaz de schiste a été

demandé... Et ça ne peut pas plaireà tout le monde, crise ou pas.

Tony Verbicaro

xD'immenses gisements en Lorraine ?En septembre 2011, la compagnie australienne Elixir Petroleum se basait sur un audit américain (cabi-net Netherland, Sewell & Associates) pour affirmer que le sous-sol lorrain contenait des quantitésénormes d'hydrocarbure, pétrole et gaz de schiste. On parlait d'un nouvel émirat pétrolier ! Il faut direque le pétrolier australien possède un permis d'exploitation dans l'est de la France. De nombreux expertsavaient accueilli l'information avec beaucoup de scepticisme. Mais le document du cabinet d'audit indi-quait que sous les forêts lorraines, 650 000 milliards de pieds-cubes de gaz de schiste et 165 milliardsde barils de pétrole de schiste dormaient, près de 2 200 milliards de pieds-cubes de gaz et 2,1 milliardsde barils de pétrole conventionnels. La fracturation hydraulique, interdite, ne peut qu'être oubliée. Maispour vérifier le reste, il faudrait forer. La zone est immense - 5 000 km2 - et l'investissement colossal (entre3 et 10 millions d'euros par forage). Faute de moyens, Elixir n'a pour le moment rien fait. Mais allezsavoir... Et la Lorraine, c'est pas loin...

xLa MDEM partenaireParmi les partenaires de l'Agenda 21 sparnacien, la Maison del'Emploi et des Métiers, « partenaire depuis le début », s'associe àla semaine du développement durable de la capitale du cham-pagne. « Nous proposerons des visites de chantier évidemment enlien avec la thématique », détaille Gaëlle Quenelisse, responsablede l'Espace Métiers d'Epernay. Et précisément, c'est le chantier de laMaison des Arts et de la Vie associative, bâtiment passif à hautequalité environnementale, qui a été choisie. La future structuresparnacienne met une attention particulière à la réduction desbesoins énergétiques, à la mise en place d'équipements perfor-mants (ventilation, chaudière à gaz à condensation...), au suivi deconsommation, à la gestion de l'eau et à la qualité sanitaire de l'airintérieur. Et tout au long de la semaine, la Maison de l'Emploi metà disposition des visiteurs toutes ses ressources sur les métiers et lesorientations en lien avec le développement durable.

xNoémie et l'Asa, l'avenir est déjà en routeNoémie, le nom donné au plan de déplacement inter-entreprises(2 500 élèves et 1 800 salariés concernés), et l'Asa (Associationsyndicale autorisée), qui s'intéresse à l'hydraulique des coteaux, ontcommencé, au niveau du développement du projet, au cours de lapremière période de l'Agenda 21 sparnacien. Dorénavant, place àl'action. Et pour l'Asa, « c'est un enjeu, en lien avec la filière cham-pagne, qui nous concerne pour au moins les vingt ans à venir », pré-cise Nicolas Schmitt. L'Asa intéresse 315 hectares de vignoble àEpernay et Pierry, plus de 3 000 parcelles appartenant à près de900 propriétaires.

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Fédératrice de tous lescomités, l'associationEpernay - Jumelages se prépare à une annéeriche en évènements. Les 60 ans d'amitié entreEpernay et Ettlingen jouerontle rôle de locomotive. Avecune fête de l'Europe orga-nisée conjointement avec la fête de la bière.

xEpernay-Jumelages fête cetteannée les 60 ans de jumelage entreEpernay et Ettlingen. Que d'actionsentreprises, d'échanges organisés,d'unions formées depuis cette datequi a vu l'association grandir,évoluer, coller à son temps.Epernay-Jumelages ne se résumepas, cependant, àl'amitié entre lacité du champagneet la ville alle-mande. Middelkerke (Belgique),Clevedon (Royaume Uni), FadaN'Gourma (Burkina Faso),Montespertoli (Italie) ont depuistissé des liens étroits avec les

Sparnaciens. « L'association estfédératrice. Mais dans chaquecomité de jumelage il y a des projetsparticuliers et des activités dif-férentes », commente LaurentKirchmeyer, le président d'Epernay-Jumelages qui réunit 120 adhérents.Toutes les initiatives prises parchaque comité ont été rappeléesjeudi soir, lors de l'assembléegénérale de l'association « mère »qui coordonne les actions de chaquecomité. « Chacun a son style.J'allais dire son mode de fonction-nement. Avec Middelkerke noussommes très tournés vers letourisme et les produits du terroir,avec Ettlingen nous travaillonsbeaucoup autour de la langue etavec Fada N'Gourma les actionssont orientées vers la solidarité et lacoopération. »

Plusieurs tempsforts marquerontl'année 2013. Le60ème anniversaire

du jumelage avec Ettlingen donneranaissance à une foule d'animationsdans les deux villes. « Tout ne sepassera pas en Allemagne. Les fes-tivités se dérouleront dans les deux

cités avec notamment une dégusta-tion de champagne organisée par leCIVC avec le concours de l'associa-tion des sommeliers de Champagne-Ardenne. » Il y aura aussi un projetTag franco-allemand. Il s'agira deréaliser une oeuvre pérenne d'artmoderne sur les murs d'un pont (sur-face 55 m2)

La convivialité se retrouvera aussi àl'occasion de la fête de la bière quiaura lieu les 31 mai, 1er et 2 juinplace Hugues-Plomb. Elle sera asso-ciée cette année à la fête de l'Europeavec un marché européen à la HalleSaint-Thibault où de nombreux pro-duits locaux seront présentés.En septembre place aux festivités

des escales africaines qui auront del'avance sur le calendrier. « Lesévénements seront éclatés dans toutela ville. »Un projet artistique, commun àtoutes les villes jumelées sera organ-isé autour du Land'Art, fondé sur untravail en transversalité, avec le blogcomme outil d'expression. Le projetBamisa (projet nutritionnel enfaveur des bébés) se poursuivra avecFada N'Gourma. La commission selancera un nouveau défi avec unefête africaine en plein air, placeHugues-Plomb, le samedi 7 septem-bre. Le jumelage avec Clevedon sepoursuivra à Epernay autour de laconversation anglaise alors que celuiavec Montespertoli se prolongeraautour de l'accueil touristique.« Notre association se porte bien.Nous bénéficions de l'aide de laville, du Conseil Général et duConseil Régional sur certainesactions. Et la ville d'Epernay a prisun jeune volontaire qui va travaillersur le fonctionnement des villesjumelées et mettre en place de nou-veaux échanges. »

Jean Batillietwww.epernay-jumelages.org

xArrivé au Moto-Club d'Epernayen 1972, c'est en 1983 queGilbert Brugnon en prend lescommandes. Passionné de deux-roues, il pratique la moto deroute, la moto tout terrain et lamoto ancienne. "J'ai toujoursaimé ça. Petit, un membre de mafamille me faisait faire des toursde side-car et j'adorais ! Plustard, un copain est venu me voiravec une belle moto. C'est là quetout a commencé." En 30 ans de présidence, GilbertBrugnon a créé des événementsdont la renommée n'est plus àfaire : le Trial de Vertus en 1987,le Défil'Mania en 1989... Il aégalement contribué à la mise enplace de la Trans'Champenoise."J'ai toujours trouvé du bonheurdans ce que j'ai entrepris auMoto-Club". Certaines manifes-tations l'ont marqué plus qued'autres. C'est le cas du Rallye dela Fédération Internationale deMotocyclisme qui a réuni, en1999, plus de 2 400 participants àEpernay. "J'en ai gardé beau-coup de très bons souvenirs. La Capitale du Champagne

accueillera à nouveau l'événe-ment en juillet prochain." Durantces 3 décennies, le nombre d'ad-

hérents au Moto-Club d'Epernayest passé de 83 à 493 ! "Le prési-dent de la Fédération m'a

expliqué que ce succès était laconséquence de la pluridiscipli-narité du club." C'est aussi lerésultat d'un travail conséquentmené par Gilbert Brugnon.Responsable chez Moët &

Chandon la journée, il consacrechaque soir trois heures au Moto-Club, et ce 300 jours par an !Parce que quand on aime, on necompte pas...

Jonas Yvois

Epernay - Jumelages

60e anniversaire avec Ettlingen : la cerise sur le gâteau

Moto Club d'Epernay

30 ans de présidence pour Gilbert Brugnon

L'assocation organise de nombreuses actions tout au long de l'année. © l'Hebdo du Vendredi

Gilbert Brugnon, 41 ans au Moto-Club, 30 ans de présidence. © DR

xJean-Louis Borloo à Epernay le 12 avrilLe président de l'UDI visitera vendredi 12 avril la capitale du champagne,terre centriste (Bernard Stasi, Franck Leroy...). Une réunion publique est pro-grammée à 18 h 30 à la salle polyvalente de Bernon, avenue deMiddelkerke.

xRencontres nationales des vignerons indépendantsLe Millesium d'Epernay accueillera les 11 et 12 avril prochains les rencon-tres nationales des vignerons indépendants. Accueillis par les indépendantsdu champagne, les vignerons de tout le pays échangeront autour d'une thé-matique stratégique essentielle : l'export. Les résultats de l'enquête de l'ob-servatoire de décembre 2012 sur les vignerons indépendants serontexposés.

xMarcher c'est bien, pour une bonne cause c'estencore mieuxL'association Yennega, qui intervient dans deux villages du Burkina Fasopour scolariser des jeunes filles et apporter une aide financière à des asso-ciations de femmes, organise sa 6e randonnée pédestre dimanche 7 avrilau départ de Fontaine-sur-Ay. Trois parcours de 6km, 13,4km et 16 km(avec collation en chemin) sont possibles (départs de 8h30 à 11 h au ter-rain de boules). La participation est de 4 euros pour les plus de 12 ans.Renseignements : 03 26 82 51 86 ou 03 26 54 56 71.

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Page 7: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 213

Association Cepage

François Baroin à Epernay avec son Journal de CriseL'Association Cepage (Construire ensemble et promouvoirl'agglomération d'Epernay), présidée par Franck Leroy, le maire d'Epernay, reçoit jeudi 11 avril à 19 heures François Baroin à l'espace jeunes du palais des fêtes. Le maire de Troyes, ministre del'Economie jusqu'en mai 2012, vient échanger avec le public autour de son livre Journal de Crise(JC Lattès). Nous publiions dans l'édition troyenne de l'Hebdo du Vendredi un entretien avecFrançois Baroin lors de la sortie du livre, en novembre dernier. En voici quelques extraits.xPourquoi ce livre, Journal de Crise ?J'ai gardé la vieille habitude de journaliste de pren-dre des notes de tout. Ça me paraissait même pasutile, mais vraiment nécessaire, de porter à la con-naissance des Français le travail du gouvernementdans une période de crise qui n'a pas d'autre référentsur le plan économique que la crise de 1929. C'est untravail d'histoire, de mise à disposition de l'informa-tion, certes, de la part d'un acteur engagé, de

séquences, de décisions, de prises de risques qu'on aeu à faire sous l'autorité de Nicolas Sarkozy. Jepense que cette crise est tellement présente, ellemodifie tellement l'ordre économique mondial, quec'est un sujet qui peut rencontrer un public, et c'estd'ailleurs le cas depuis que la promotion a com-mencé, la semaine dernière.

Cette frénésie vous manque-t-elle ?Non, je ne me retourne pas. En politique, on regardedevant. Là, c'est vraiment une trace pour l'histoirecompte tenu de ce qui se passe depuis cinq ansmaintenant sur le plan économique mondial. C'estune transformation en profondeur. La menace qui apesé sur nos épaules et qu'on a dû gérer, c'est toutsimplement la survie des Etats. Cette question justi-fie que les générations qui suivent aient à leur dis-position la matière nécessaire pour comprendre ceque nous avons essayé de faire.

Depuis 1974, aucun gouvernement n'a monté unbudget à l'équilibre. Le recours à la dette a étéconstant. Est-ce que ça vous choquait quandvous êtes entré en politique ?Les Etats ont vécu sur l'idée que rien ne pouvait leurarriver, qu'ils étaient gagés sur l'éternité. Ce qui estarrivé à la Grèce depuis trois ans montre qu'un Etatpeut disparaître. Je le révèle dans le livre. L'euro estune monnaie forte, qui s'appuie sur des économiesfortes, avec trois des huit premières économie dumonde, l'Allemagne, la France et l'Italie, et bienmalgré tout, malgré cette force, cette puissance, cettemonnaie a été menacée. C'est une période his-toriquement incroyable, et l'avoir vécu est formida-ble. Mais se retourner avec nostalgie, non, en aucunefaçon. Je ne regarde pas derrière.

Les leçons seront tirées, rien ne sera plus jamaiscomme avant ?La crise n'est pas terminée. Je crains qu'on ne soitrentré dans un long rythme de ralentissementéconomique. Qu'il n'y ait pas de reprise par l'in-vestissement avant un certain temps. Ce qui m'in-quiète, c'est que beaucoup d'argent a été investi enspéculation sur l'éclatement de l'euro. Et les fondsqui ont parié là-dessus, à un moment ou à un autre,voudront récupérer leur mise. Or, ce qui se passeactuellement en Europe, c'est que tous les pays s'ap-puient sur cette crise pour se moderniser : l'Espagne,le Portugal, l'Italie, même la Grèce. Or la France, parles choix faits actuellement par le gouvernement,donne le sentiment de ne pas vouloir comprendre ce

qui s'est passé. On est le seul pays à créer desemplois publics, à réduire notre déficit par despropositions d'augmentation fiscale, avec le risquepour l'activité économique, le seul pays qui n'engagepas de réforme de structure autour de la réalité ducoût du travail. C'est une source d'inquiétude pourmoi.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

N°213 du 5 au 11 a v r i l 2013

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François Baroin sera à Epernay jeudi 11 avril. © DR

u Tribunal correctionnel

x« Joue-la comme Boutin »Quelques heures seulement après la déferlante de parodies d'internautes, se pho-tographiant dans la même posture que Christine Boutin, victime le 24 mars dernier d'ungaz lacrymogène de la part des forces de l'ordre, en marge de la Manif pour Tous à Paris,Maître Pascal Ammoura, avocat au barreau de Reims, a trouvé dans cet épi-phénomèneune illustration toute trouvée pour la défense d'un de ses clients. Et ce client c'est Pablo, unjeune marnais de 19 ans. Le 28 décembre dernier, à 3h du matin, pendant que les habi-tants dorment au chaud, lui, insulte copieusement les policiers, appelés en intervention surune rixe. « J'étais avec mes amis, y'a eu une embrouille, les flics sont arrivés et c'est partien live », résume brièvement le jeune homme. Et s'il concède l'outrage en reconnaissantavoir gratifié les agents d'un « sans vos uniformes, ça se passerait pas comme ça ! », notreami s'en explique toutefois : « C'est les flics qui ont commencé, ils faisaient les beaux,m'ont mis à terre, m'ont gazé et m'ont frappé ; me disant qu'ils arrêteraient si je me met-tais à pleurer. » Dur. Surtout qu'avec près d'1,90 gramme d'alcool dans le sang, les réflex-es se voient quelque peu altérés. Et cruel substitut du procureur, réclamant 500 euros d'a-mende à l'encontre d'un « individu voulant faire rejaillir sa responsabilité sur le com-portement des policiers. Il faut rappeler que la rixe ne le concernait pas à l'origine. C'estlui qui a décidé de se lancer dans la bagarre au nom de je ne sais quelle cause. »Décidément, toute la salle semble de mèche contre Pablo. Toute ? Non ! Car un avocatpeuplé d'irréductibles moyens de persuasion résiste encore et toujours à l'évidence,comme pourrait dire un célèbre gaulois. Un juriste vraisemblablement au vent desdernières actualités pour avoir donc su s'inspirer de la mésaventure de la présidente duParti chrétien-démocrate : « Madame la Présidente, quand je regarde l'histoire de monclient, je ne peux m'empêcher de penser à Madame Boutin, photographiée à terre lors dela Manif pour Tous. Elle aussi a été gazée, sauf que lorsque celle-ci réclame des comptespour cette « agression », M. Pablo devrait, lui, remercier la justice de ne pas se voir aussipoursuivre pour rébellion, en plus de l'outrage ? Je ne suis pas d'accord avec ça. C'est vraiqu'il s'est sauvé à l'arrivée des agents, mais vous savez comment ça se passe : les jeunescourent car la police leur court après, et celle-ci les poursuit justement parce qu'ils courent,un vrai serpent qui se mort la queue. Le problème c'est que dans cette affaire, la victimec'est mon client, qui n'a pas été traité de manière républicaine ! » A Paris, Christine Boutina aussitôt demandé la démission du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Ouf, laPrésidente du tribunal officiant à notre audience peut, elle, respirer : Pablo n'a pasréclamé sa révocation...

Aymeric Henniaux

A

xFranck Leroy : « Envie de savoir si ça l'a changé »Franck Leroy a été dans le passé directeur de ca-binet de François Baroin à la mairie de Troyes. Ila évidemment lu le Journal de Crise de l'ancienministre. « C'est un très bon bouquin. Il permetd'entrer dans l'intimité de réunions internationales,au G20, à l'EuroGroupe, de voir de l'intérieur lesdébats à l'Assemblée nationale... Le rythme qu'il adû tenir dans le contexte de crise est impression-nant. Sur la crise grecque par exemple. Il racontecomment Papandreou est mis sous pression parSarkozy et Merkel, qui l'obligent à capituler. On serend compte de ce qui se passe à l'intérieur de cessommets, même si forcément, il ne peut pas toutdire. Ça m'a fait l'impression d'un éternel recom-mencement, une crise succédant à l'autre. C'est letémoignage vivant, intime, d'un homme au coeurde la plus grave crise économique qu'a connu lemonde depuis 1929. J'aurai envie de lui deman-der s'il est ressorti changé, en tant qu'homme, decette expérience. »

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Drame - Witry-lès-Reims

L'explosion d'un immeuble fait quatre morts

xMercredi 3 avril, vers 6 heures, une explo-sion, entendue à plusieurs kilomètres à laronde, a littéralement mis au sol un petitimmeuble collectif dans un quartier résiden-tiel de Witry-lès-Reims. Le bilan est drama-tique : quatre morts (un enfant, ses parents etun oncle), un blessé grave - l'occupant de l'ap-partement où une fuite de gaz aurait précédél'explosion - et trois blessés plus légèrement.17 familles ont dû être relogées. Sept loge-

ments ont été totalement détruits, dix autresendommagés.Si l'enquête ne permet pas d'écrire quoi que cesoit de définitif, les premiers élémentsindiquent donc une explosion suite à une fuitede gaz dans l'appartement du premier étage.Son occupant, dans le coma, est largementdésigné par la rumeur. Il aurait, dans le passé,menacé de tout faire exploser. S'il vivaitdésormais seul, les gendarmes étaient inter-

venus à son domicile en 2011 pour des vio-lences intra-conjugales.La journée du 3 avril a été occupée par lessauveteurs puis les divers techniciens. Lesauditions des locataires et des témoins ontcommencé jeudi 4 avril. L'immeuble détruitavait été construit en 1979 et rénové entre2005 et 2008. Il ne présentait aucune mal-façon, d'après les relevés des experts.Le drame a plongé la ville d'un peu moins de5 000 habitants, à l'entrée nord de Reims, dans

le deuil. Toute la journée du 3 avril, de nom-breux habitants, incrédules, se sont dirigésvers le lieu de l'explosion.Le petit Hayden, 3 ans, et ses parents Kévin etLaurinda, 30 et 33 ans, ont manifestement ététués pendant leur sommeil. L'oncle, Thierry,50 ans, qui habitait à l'étage de l'appartement,a succombé à ses blessures.

T.V et J.D

Situé à quelques kilomètres deReims, en direction de Châlons-en-Champagne, le Zig Zag Parc, dontla réouverture est programmée le1er juin prochain, pourrait perdred'ici à la fin de l'année son attractionphare : sa tyrolienne !xCréé à Val-de-Vesle par Laurent Lapie,agriculteur de métier, le Zig Zag Parc accueilledepuis 2006 des milliers d'enfants et leurs pa-rents. Dans ce parc d'attraction original, LaurentLapie a installé des labyrinthes constitués demaïs et de blés, tout un tas d'activités résolumentnature, mais aussi, depuis 2008, une tyroliennelongue de 400 m. Lors de l'installation de cettetyrolienne, l'agriculteur signe une conventionavec la mairie de Val-de-Vesle lui permettantd'utiliser le château d'eau désaffecté commepoint de départ de l'attraction, ce qui permetnotamment de survoler l'ensemble du parc et seslabyrinthes. Problème, Laurent Lapie a appris ily a quelques semaines que le château d'eau, ainsique le terrain qui l'entoure d'une superficie de1400 m2, avaient été mis en vente par la com-mune alors que la convention qu'il a signée aveccelle-ci doit prendre fin en 2014. Et pour l'a-griculteur-entrepreneur, cette nouvelle menace

tout simplement l'avenir de son parc champêtre.« Quand j'ai installé cette tyrolienne, j'ai pensé àtort que je pourrai l'amortir en cinq ans. Ce n'estmalheureusement pas le cas », déplore LaurentLapie. « Nous avons accueilli jusqu'à 12 000personnes par an, mais depuis, la situationéconomique s'est aggravée et la fréquentationest descendu à 6000. Si je perds la tyrolienne, jeperds une des attractions phares du parc ». Legérant a bien sûr la possibilité de se porteracquéreur du château d'eau dont le prix de ventea été fixé à 110 000 euros. Malheureusement, iln'en a pas les moyens. « L'idéal serait qu'uninvestisseur achète le terrain et me permette depoursuivre l'utilisation du château d'eau,explique Laurent Lapie, même si cela ne doitdurer qu'une ou deux années. C'est toujours çade gagné ». Avis aux amateurs qui souhaitentvoir perdurer le plus longtemps possible l'exis-tence du Zig Zag parc : une aventure originalequi a su trouver sa place et prouver son utilité enmatière d'attractivité touristique dans notrerégion. Julien DebantRenseignements : www.zigzagparc.fr et au 06 87 27 84 44Réouverture du parc le 1er juin 2013. Tarifs : 7/8 euros (gratuit pour les enfantsmesurant moins de 1 mètre).

xLancé en 2009 et chapeauté par laCCI Champagne-Ardenne, le sitePass'Apprentissage Entreprise propose demettre en relation les entreprises champar-dennaises et les jeunes à la recherche d'uncontrat d'apprentissage. Nouveauté 2013 : ilréférence désormais aussi les contrats de pro-fessionnalisation, en réponse à une demandecroissante de ses partenaires. « Les CFA de larégion principalement, avec lesquels noustravaillons en permanence à l'améliorationde PAE, depuis trois ans maintenant », com-mente-t-on à la Direction de la communica-tion de la CCI. Et si la crise est passée par là,les cinq chambres de la région font tout demême état d'une stabilité du nombre de con-trats enregistrés en 2012, à savoir près de2 400 sur les quatre départements.Preuve de l'attractivité de cet outil web : ilcomptait 47 000 visites en 2012, pour 350

000 pages vues. Soit une augmentation de20% par rapport à l'an passé, et exponentielledepuis sa création. Le commerce et la venterestent au top des filières recherchées par lesemployeurs, suivis de la cuisine et de larestauration. Parmi les offres consultables surPAE, une majorité de CAP, mais aussi desBacs professionnels et des BTS. En ligneégalement, tous les bons tuyaux de l'alter-nance (actus, réglementation, agenda, con-tacts utiles) ainsi que des quizz interactifspour tester ses connaissances en la matière,versions « jeunes » et « entrepreneurs ». Etparce que les réseaux sociaux s'imposentaujourd'hui comme des outils indispensablesde communication, notamment envers lesjeunes, PAE rejoindra très prochainement lemonde merveilleux de Facebook.

Sonia Legendre

N°213 du 5 au 11 a v r i l 2013

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Au premier plan, la porte d'un des appartements, soufflée par l'explosion. © l'Hebdo du Vendredi

ZIg Zag Parc - Val-de-Vesle

Château d'eau à vendre... tyrolienne en danger

Alternance

Les contrats pro débarquent sur PAE

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Etude statistique

Quartier prioritaire rime-t-il avec précaire ?Les chiffres de l'Insee - même s'ilsdatent de 2009 - le confirment : les situations de précarité varient très fortement d'un quartier dit « prioritaire » à l'autre enChampagne-Ardenne. Et parfois au sein d'un même quartier. Particularités auboise etmarnaise : les écarts de conditionsde vie entre les quartiers et la villequi les englobe sont plus marquésdans les grandes agglomérations de ces départements.

xEn collaboration avec la Directionrégionale de la jeunesse, des sports et de lacohésion sociale (DRJSCS), ainsi quel'Agence nationale pour la cohésion sociale etl'égalité des chances (Acsé), l'Insee s'estpenché sur 58 quartiers de la région, classés« prioritaires » depuis la mise en place en2007 des Contrats urbains de cohésion sociale(Cucs). Sont considéréscomme tels les quartiersoù l'on observe une con-centration des difficultés socio-économiques,et un revenu perçu en moyenne plus faible quepour l'ensemble de la population. L'idée, con-cède Pierre Oudot, directeur de la DRJSCS,

est bien de pouvoir anticiper « les futures ori-entations de l'Etat en matière de géographie

prioritaire ». Et si les sta-tistiques de cette étude neseront pas nécessairement

remontées auprès des services de l'Etat, « ellesaideront à contextualiser intelligemment lesinstructions gouvernementales »La Champagne-Ardenne compte 177 000 per-

sonnes vivant dans un quartier prioritaire, soit13,2 % de sa population. Ce qui la classecinquième sur le podium national des régionsles plus touchées par la géographie prioritaire.« C'est également la seule région de Franceoù toutes les unités urbaines de plus de 10 000habitants comptent au moins un quartier pri-oritaire », souligne Anh Van Lu, le respon-sable de l'étude. Dans plus de la moitié de ces

quartiers, les habitants disposent d'un revenumédian annuel de 11 800 euros. Contre 16 600euros perçus en moyenne par la populationdes unités urbaines dont ces quartiers font par-tie. Comme seulement quatre autres quartiers,le quartier Les Collines, à Fagnières, franchithaut la main cette référence régionale avec unrevenu fiscal (hors prestations sociales nonimposables) avoisinant les 18 000 euros. Enrevanche, celui de La Lisière, à Troyes,présente un revenu moyen inférieur à 4 000euros. Indicateurs de revenu, d'emploi et desurface de logement confondus, au moins90 % des quartiers prioritaires champarden-nais connaissent une situation plus dégradéeque la référence régionale.Les départements des Ardennes et de l'Aubecomptent davantage de quartiers en fortes dif-ficultés, environnement socio-économiquemoins favorable oblige. Parallèlement, dansles grandes agglomérations de la Marne etl'Aube, les écarts de situation socio-économique entre les quartiers prioritaires etleur ville d'implantation semblent plus mar-qués. Troyes se distingue en regroupant troisquartiers dans ce cas (La Lisière, Vouldy etPoint-du-Jour). Se pose alors la question sui-vante : ces secteurs feront-ils l'objet d'accom-pagnements supplémentaires dans le cadredes réformes à venir ?

Sonia Legendre

N°213 du 5 au 11 a v r i l 2013

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Le quartier Bernon à Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

Cinquième région de France

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UMP

Les jeunes actifs, le chaînon manquantVoilà un mois, les jeunes actifs UMP de la Marnerenaissaient. Un groupe quicompte déjà 300 membresdans le département, avec unedizaine d'actifs à sa tête.xEntre les jeunes pop' (populaires) quipoursuivent des études supérieures et lesélus, qui ont en général passé la quaran-taine, il manquait donc à la Marne ungroupe propre aux jeunes actifs del'UMP, ces trentenaires entrés dans la vieprofessionnelle, qui ont pour prin-cipales problématiques l'emploi, lafamille et l'accession à la propriété.« C'est l'âge des premières fois, premieremploi, première voiture, première mai-son », raconte Armand Lacoussière, 27ans, à l'UMP depuis ses 20 ans, candidatsur la liste Dutreil àReims aux munici-pales 2008. « Nousn'avons plus lesmêmes probléma-tiques que les jeunes pop', poursuitThomas Leconte, 32 ans, dix ans de mi-litantisme derrière lui. Les obligationsfamiliales, le travail... Les questionsqu'on se pose ne sont plus les mêmes. »Laure Miller, 29 ans, co-responsable desjeunes pop' il y a quelques années,

aujourd'hui secrétaire départementaleadjointe en charge des débats à la fédéra-tion marnaise de l'UMP, qui a passé,jusqu'en mai dernier, cinq ans à travaillerau service de presse de l'Elysée, s'est dit« ravie quand l'idée de créer le groupedans la Marne est arrivée sur la table. »Elle aussi a été candidate sur la listeDutreil en 2008.L'objectif du groupe, c'est justement dereconquérir des électeurs de leur tranched'âge, « pour reconquérir les territoires.On veut monter une équipe capable demiliter sur l'ensemble du département »,poursuit Armand. « C'est important detrouver un maillage, détaille JérômeGorgeot, 40 ans, attaché de presse duprésident du Conseil général, ancienjournaliste et président des jeunes actifsmarnais. A Reims c'est facile, il y a du monde, mais ailleurs...  Chez les

jeunes, le mi-litantisme estplus naturel. A nos âges, on a moins

le temps, forcément. Et le groupe desjeunes actifs peut toucher les genscomme nous. »C'est le cas de Benoît de Saint-Martin,33 ans. « Je militais, mais sans vraimentm'investir jusqu'à présent. Je souhaiteaccompagner ce que mon parti veut met-

tre en place. C'est pour ça que j'ai rejointle groupe des jeunes actifs, pour com-prendre ce qui vient du siège de l'UMPpour l'appliquer localement et dans notretranche d'âge en particulier. »« On est là pour pousser la voix de nosélus, nationaux et locaux, avance LaureMiller. Les locaux, aujourd'hui, c'est pri-oritaire, parce que les municipalesarrivent. » Ville par ville, les jeunes ac-tifs relaient le même avis que leurs aînés.À Reims, « Catherine Vautrin et ArnaudRobinet ont tous les deux leurs qualités.Et c'est pour ça que ça fera un bon duoà la tête d'une liste d'équipe qui gagneraces élections  », disent-ils presque enchœur, gommant leur préférence person-

nelle. «  Le sondage, c'est très bien.Même si c'est serré, il y a eu un tel trau-matisme à Reims en 2008, ou encoreavec Copé et Fillon récemment, que lesdeux respecteront le résultat du sondage.Il n'y a pas les mêmes comportementslocalement. Une fois qu'un candidatsera désigné, nous, on fonce. Et puis ilssont sur la même ligne, les choses vontse construire naturellement.  » Bon,quand on leur demande qui est le leader de l'UMP, toutes lesréponses fusent : «  Copé.  » «  Unbinôme. » « Copé, entouré d'une équipequi a tenu compte de la crise traversée. »Sur la crise de l'hiver à l'UMP, les jeunesactifs lâchent que « ça n'a pas eu d'inci-

dence sur nous. En fait, on réalise que çaa resserré les liens entre les militants. Et nos élus locaux ont montréla même chose.  » En vue d'élections,promises en septembre, tous sont d'accord pour dire qu'il faudrait d'autrescandidats. « On ne manque pas de per-sonnalités », avance Laure. « Je préfé-rerai un tiers, poursuit Armand.Pourquoi pas Benoist Apparu, ou AlainJuppé, c'est la même famille ; ou XavierBertrand. » «  Copé, Fillon, dans lesdeux cas, on n'aurait pas eu honte sil'autre avait gagné, exprime Jérôme.Pourquoi pas continuer avec Copé.Reste à savoir si l'épisode a été digéré.On votera pour le premier opposant àHollande, je trouve Copé plus mor-dant. » Pour 2017, tous sont aussi d'ac-cord pour dire que c'est encore loin.Mais le nom de l'ancien président revientavec force. « Je reste sur un regret, il y aencore quelque chose à faire, avec unecommunication qui plaît aux gens, undynamisme  », indique Benoît. Troisautres donnent aussi Sarkozy. NathalieKosciusko-Morizet est également citée.Elle a rencontré les jeunes actifs marnaislors de son passage récent à Reims. « Enfonction de ce qu'elle fera d'ici 2017, quisait quelle dimension elle aura pris ? »Si NKM devenait maire de Paris dans unan, effectivement... Tony Verbicaro

De gauche à droite, Laure Mille, Thomas Leconte, Jérôme Gorgeot, Benoît deSaint-Martin et Armand Lacoussière. © l'Hebdo du Vendredi

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En s'inclinant lourdement à Pau, ven-dredi dernier, le CCRB a fait unecroix sur la première place de Pro B.Mais en recevant Aix-Maurienne, ce vendredi àChâlons, le club marnais espère bienconsolider sa place sur le podium.

xCette fois, les Champenois ont dit adieu à lamontée directe en Pro A. Défaits logiquement, etlourdement, dans la salle de Pau (75-55) il y a unesemaine, c’en est terminé des espoirs de titre viala saison régulière. « Il ne faut pas se voiler laface, même pour la 2e place (occupée parEvreux, ndlr), c'est fini », note Nikola Antic, lecoach Ccrbiste. Comment dès lors expliquer cerevers, alors que c'était Pau-Orthez qui d'après les

Champenois, avait la pression ? « On n'a pas suen profiter, affirme le coach. On n'a pas montrésuffisamment de qualités. Personnellement je suisdéçu, parce que je suis toujours de nature opti-miste. Nous avions la qualité pour les battre, maisnous n'avons pas saisi l'opportunité, on n'étaitpas dedans ». Les stats parlent d'elle-même : 40d'évaluation, 21 balles perdues et un terrible 5/18à trois points. Difficile de gagner dans ces condi-tions face au probable futur champion de Pro B.En mode play-offsEnvolée donc, la montée directe, place désormaisaux play-offs. L'objectif est désormais clair,obtenir le meilleur classement possible pour dis-poser non seulement de l'avantage du terrain encas de match d'appui mais aussi pour affronter unadversaire considéré comme plus aisé. Car enréalité, il n'est aisé de disposer d'aucun adversaireà ce moment de la saison. Gageons que la visited'Aix-Maurienne ce vendredi soir à Châlons soitune formalité. Mais attention. Le match aller(défaite 79-71) est là pour rappeler que rien n'estacquis. Le CCRB garde toutefois la faveur despronostics face à une équipe de milieu de tableauà l'aise à domicile mais qui n'a plus gagné hors deses bases depuis la mi-janvier (à Saint-Vallier, 98-81 lors de la 19e journée). « Ils n'ont pas changéleur façon de jouer, analyse le coach Antic. Il estbasé sur de bonnes individualités, plus que sur lecollectif ». Si le CCRB avait souffert face à l'a-gressivité savoyarde au match aller, l'entraîneurchâlonno-rémois la considérera comme idéale en

vue des play-offs. « Désormais, j'attends quetoutes les équipes soient agressives. C'est bienpour préparer cette fin de saison ». Plus dephysique, donc, plus de constance aussi, notam-ment pour les extérieurs, sont attendus par NikolaAntic. Ce dernier espère aussi de Justin Burrellplus de concentration et d' « anticipation » pouréviter les fautes trop rapides. En fait, Nikola Anticattend de ses hommes, qu'ils soient en mode play-offs, tout simplement.

Julien Lampin

Châlons-Reims - Aix-Maurienne, vendredi 5 avrilà 20h, au palais des sports Pierre de Coubertinde Châlons-en-champagne. Billetterie en lignesur www.ccrbasket.com

Défaits à Pau, Bryan Mullins et ses coéquipiers n'ont plus qu'un objectif : conserver leur placesur le podium de la Pro B avant de s'attaquer aux play-offs. © l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B (30e j.) : Châlons-Reims - Aix-Maurienne

Rester sur le podium xLe Hockey Club se plie en quatre pour les fillesConvaincu que cette discipline n'est pasuniquement réservée à la gente mascu-line, le Hockey Club Châlonnais dédieaux filles - et rien qu'à elles ! - sesprochaines portes ouvertes. Elles pourrontdécouvrir ce sport et ses fondamentaux,démos pratiques à l'appui. A ce jour, leHCC compte 5 joueuses, toutes sectionsconfondues et sur un total de 150adhérents. L'occasion, peut-être, de con-vertir de nouvelles recrues. C'est ce same-di 6 avril de 10h30 à 14h, à la PatinoireCités Glace (2, rue Augustin Fresnel àChâlons).

En Bref

Après le point pris à Annecy con-tre Evian-Thonon-Gaillard, leStade de Reims reçoit Lyondimanche à 17 heures. DesLyonnais en plein doute, quienchaînent les mauvais résultatscontre les mal classés.xIl y a eu la défaite à Bastia (4-1) et la colèreprésidentielle. Et ce revers inattendu en Corsesuccédait à deux résultats nuls, à Brest (1-1) etdevant Marseille (0-0). Quinze jours de trêveplus tard, Sochaux se rendait dimanchedernier pratiquement en victime expiatoire àLyon, où les hôtes devaient une revanche àJean-Michel Aulas, leur entraîneur RémiGarde, leur public, et à eux-mêmes. Mais ence moment chez les Gones, ce sont les filles,n'en déplaise au conseiller Bernard Lacombe,qui assurent les bons résultats. Et lesSochaliens, décidément en jambes quand ilspassent sur Canal + le dimanche soir, ont battuLyon (2-1) dans cette case, après l'OM et lePSG. Le club doubiste a du même coup laissésa place dans la zone de relégation à Brest. Etrejoint le désormais trio de premiers non relé-gables où figuraient déjà Evian et Reims. Lestrois clubs comptent 31 points. Et si Sochauxest 17e, c'est pour six buts de plus encaissésque les Haut-savoyards et les Champenois.La veille de déroute lyonnaise à Gerland,Reims, non loin, au parc des sports d'Annecy,a on ne peut mieux commencé sa rencontre.Floyd Ayité, servi idéalement par AntoineDevaux, ouvrait le score. Et quatre minutes

plus tard, le numéro 10 stadiste était logique-ment exclu après une grosse faute surNinkovic. Dommage, car les Rémois, aucours de ce premier quart d'heure, et mêmeaprès, donnaient la sensation d'être au-dessusde leur adversaire du soir. La suite de la ren-contre s'est résumée en une attaque-défense,et à ce jeu, Gaëtan Courtet a conclu l'un descontres, suite au bon centre de ChristopherGlombard. Il restait une vingtaine de minutesà jouer, et elles ont été trop longues. Sagbo,deux minutes après le meilleur buteur rémois,ramenait Evian dans la partie. Dans le tempsde jeu additionnel, Nsikulu égalisait.

Le résultat, sans avoir connaissance du scé-nario, est tout bon pour Reims, qui ne perd pasde terrain en se déplaçant chez un concurrentau maintien. Vu le match, il y avait de quoinourrir quelques regrets. Avec un peu derecul, gagner contre Rennes à domicile puisprendre un point en déplacement, c'est toutbon. Et si les Rémois ont la bonne idée derefaire la même face à Lyon dimanche puis àBrest la semaine suivante, le maintien seravraiment en bonne voie.

T.V

Sport11 x

N°213 du 5 au 11 a v r i l 2013

www. lhebdoduvendredi .com

Foot (L1, 31e journée) Reims - Lyon

Bons à prendre ?

Après Rennes et Paris Saint-Germain, les Rémois ne demandent qu'à en découdre avec Lyon àDelaune. © l'Hebdo du Vendredi

xReims - Lyon : il reste des placesJeudi 4 avril en matinée, il ne restait plus que200 places pour le match de dimanche entre leStade de Reims et l'Olympique lyonnais. Lesintéressés peuvent se les procurer aux guichetsdu stade Auguste-Delaune entre 14 heures et18 heures, et sur la billetterie en ligne du club.

xLe programme des mal classésLes Rémois connaîtront les résultats de leursconcurrents au moment d'entrer sur la pelouseface à Lyon dimanche à 17 heures. Evian-TGaura terminé son match à Saint-Etienne justeavant (coup d'envoi dimanche à 14 heures). Etles autres auront joué la veille, samedi, à 20heures : Bastia - Brest, Sochaux - AC Ajaccio, etun capital Nancy - Troyes, le 19e contre ledernier.

xBrest pique sa criseLa défaite à domicile contre Lille dimanche (2-1) a envoyé le Stade brestois dans la zonerouge pour la première fois de la saison. Unesituation qui a décidé Michel Guyot, le prési-dent, à limoger son entraîneur, LandryChauvin, et à confier les clés du camion au duocomposé de Corentin Martins, le directeursportif pompier de service, et Hervé Guégan,adjoint de Chauvin. Le vice-président a mani-festé son désaccord et semble prêt à endécoudre pour s'approprier la présidence duclub. Une crise franchement mal venue à l'en-tame du sprint final, quand on est relégable.

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ÉPERNAYvendredi 5 avrilCORDES : TRIO PASQUIER/JEAN-PHILIPPE COLLARDÀ l’occasion du 30e anniversaire du concours decordes, nous vous proposons un concert deprestige réunissant des artistes de grande noto-riété. Au programme : Gabriel Fauré, Quatuor ensol mineur avec piano.

À 20h30. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. Tél. : 03 26 51 15 99.

dimanche 7 avrilOPÉRA/LYRIQUE : « ROBERTO ALAGNA & BIG BAND » D’un continent à lautre, Roberto Alagna nouspropose un concentré dune Italie universelle etéternelle, une communion artistique sur lestraces des italo-déracinés partis à la conquêtede nouveaux horizons.

À 17h00. Tarifs : 45 à 130 euros. Le Millésium, av. du général Mar-gueritte à Epernay.

dimanche 7 avrilMUSIQUE : HARMONIE DES TONNELIERSLa formation musicale sparnacienne fondée en1908, propose au public un répertoire varié mê-lant musiques classiques, de films et morceauxmythiques des années 80.

À 15h00. Entrée libre - Palais des Fêtes.

REIMSvendredi 5 avrilJOSÉPHINE KEÏTA BANDMusique et contes d’Afrique. Concert organisépar l’association LARENE. Une partie des pro-fits serviront à envoyer des fauteuils roulants, ins-truments de musique et vêtements au Sénégal et

en Guinée.À 20h00. Tarifs : 5/8 euros - Réservations au 06 64 17 11 44 - Espace

Le Flambeau, 13, rue de Béthenysamedi 6 avrilLES RENCONTRES DE CONTREBASSE : LE VOYAGEC’est autour du thème du voyage que les classesde contrebasse de Reims, Villers-Cotterêt, Laon,Soissons et Saint-Quentin se réuniront. Destina-tion la Thaïlande, l’Afrique du Nord, les Etats-Unis.À 14h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conser-

vatoire de Reims, 20, rue Gambetta

samedi 6 avrilCHANSONS - DUBÉ DU BOUT DU BICSon Bic à la main, Jasmine Dubé nous emmènelà où le fleuve se prend pour la mer et où les îlesfourmillent d’histoires et de légendes.

À 19h00. Dans le cadre du festival Méli’môme - A partir de 4 ans -Séances supplémentaires à 10h et 15h le dim. 7 avril - Tarifs de 4 à 8

euros - Espace Thierry Meng, Route de Reims, Bétheny

dimanche 7 avrilCONCERT-APÉRO : MATINÉE CONTEMPORAINE N°3Troisième rencontre exploratoire de la musiqued’aujourd’hui, proposée par les Matinées Canta-bile : l’Ensemble Accroche Note, solistes formésautour de la soprano Françoise Kubler et du cla-rinettiste Armand Angster.

À 11h00. Tarifs : 8 euros/gratuit pour les étudiants - Opéra de Reims

dimanche 7 avrilCLASSIQUE : YUZUKO HORIGOME ET JEAN-MARCLUISADAUn programme de sonates par la violoniste lau-

réate 1er prix du Concours Reine Elizabeth et cegrand pianiste français qu’on ne présente plus.Organisé par l’association «Les Concerts dePoche».

À 15h00. Tarifs : 5/9 euros - Maison de Quartier des Épinettes, 5, rue du Général Corbineau -

Réservations : 01 60 71 69 35 ou 03 26 06 86 90lundi 8 avrilMUSIQUES D’AUJOURD’HUI : L’ENSEMBLE ACCROCHE-NOTEEnsemble de solistes formés autour de Fran-çoise Kubler (soprano) et Armand Angster (clari-nettiste), Accroche-Note investit de manièremultiple le répertoire des musiciens d’au-jourd’hui.

À 20h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

mardi 9 avrilOPÉRETTE : LA BOTTE SECRÈTEUn couple princier, dans les transports parisiens,se prend un pied aux fesses pour l’un et une mainaventureuse pour l’autre. Recherché à travers lacapitale, l’unique propriétaire de ce pied et de cettemain se révèle être un simple égoutier.

À 20h00. Tarifs : de 10 à 26 euros - Opéra de Reims

mercredi 10 avrilCLASSIQUE : CONCERT ADACConcert initialement prévu le 12 mars, et reportéen raison des conditions climatiques. Par Jean-Claude Pennetier. Au programme, Préludes deFrédéric Chopin,Gabriel Fauré et Claude De-bussy.

À 20h00. Tarifs : 5 à 16€Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

mercredi 10 avrilCONCERT-SPECTACLE : UN JOUR À CUBAConcert spectacle réunissant les élèves du 3ecycle principalement, 12 musiciens et 2 comé-diens du Conservatoire de Reims qui vous ferontdécouvrir ou redécouvrir différents styles de mu-siques cubaines.

À 20h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles - Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

jeudi 11 avril[DJAZ] À L’OPÉRA N°3Une des trop rares apparitions en France d’unedes chanteuses les plus appréciées en Suède.Lina Nyberg présente à Reims son nouveaugroupe qui réunit des musiciens comptant parmiles plus actifs de la scène jazz de Stockholm.À 19h00. Tarifs : 8 euros/gratuit pour les étudiants - Opéra de Reims

jeudi 11 avrilPOP - FAIR : LE TOURArtistes : Mustang, Pendentif et Den House.

À 20h00. Tarifs : 8 à 15 euros - La Cartonneriejeudi 11 avrilDEBOUT SUR LE ZINC + HILIGHT TRIBE + REGAL TRIPConcert proposé par l’Association MIND THE ROCK.À 20h30. Tarif : 25,80 euros - Le K, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux

vendredi 12 avrilCONCERT-SPECTACLE DES T.M.D.Par les Techniciens Musique et Danse du LycéeJean-Jaurès. Un moment important pour les élèvesde faire partager non seulement les compétencesacquises mais leur expression artistique dans cegrand rendez-vous attendu par le public.

À 20h00. Entrée libre dans la limite des places disponiblesConservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

xPendant trois mois, clowns,comédiens et autres person-nages farfelus reprendront le(s)chemin(s) de la Champagne-Ardenne pour essaimer, au filde leur périple et de leurs spec-tacles, les talents qui les ani-ment. Et surtout pour aller à larencontre du public, de sorte àpartager leurs démarches artis-tiques et leurs processus decréation. « C'est d'ailleurs l'undes objectifs du Théâtre desRoutes, fruit d'un partenariatavec toutes les communes ac-ceptant d'accueillir les artistes, mais aussi avec de nombreux acteurs tels que leslycées, les associations, etc. », précise Stéphanie Savy, coordinatrice de l'événe-ment chez Furies.Preuve que la formule fait fureur chez les spectateurs : ils ont été plus de 4 000 àsuivre les compagnies invitées l'an passé. Au détour d'une place, d'une brocante, d'unmarché ou encore d'une fête patronale. « Le Théâtre rassemblait cinq rendez-vouslors de sa première édition, en 2005, contre une quinzaine cette année. Nous asso-cions ces spectacles itinérants à la vie des villages et de leurs habitants ». Bonnenouvelle, l'Aube et la Haute-Marne rejoignent le mouvement. L'occasion, pour lesfestivaliers, de découvrir de nouveaux coins sympas de la région, tout en dégustantun bon morceau de culture.Au menu, en ce mois d'avril : les rebonds incontrôlés du « Cirque Inextremiste »,la vente improbable d'un village tout entier par « Thé à la Rue », puis une recons-titution particulière de la Grande Guerre made in « Chicken Street ». La suggestiondu chef, au mois de juin, à Ormes (Marne) : la compagnie des « Femmes à Barbe » et leur Taverne Münchausen. « Une sorte de théâtre d'improvisation à lamanière du 18e siècle ». Ambiance décalée assurée !

Sonia LegendreThéâtre des Routes - « Poilu » par la compagnie Chicken Street samedi 6 avril à14h30 à Chaource (Aube) - « A vendre » par la compagnie Thé à la Rue dimanche 28avril à 17h à Matougues (Marne) - Et jusqu'au 7 juillet dans 16 communes de Cham-pagne-Ardenne (Rethel, Vouziers, Suippes, Ormes, Possesse, Orcevaux, etc.) - Entréelibre - Programme complet sur www.festival-furies.com.

Furies - Théâtre des RoutesCirque et arts de la rue aux quatre coinsde la région

Le combat des Poilus revisité par « Chicken Street », à dé-couvrir lors de cette 9e édition du Théâtre des Routes ©Béatrice Caunois

Festival BD-Bulles

Sept d'un coup ! Il en a fait du chemin depuissa naissance, le Festival BDd'Hautvillers ! Au début trèsdiscret, il a su grandir et s'épanouir, et revient aujourd'hui pour la 7ème

année consécutive. Comme toujours organisé par l'association BD-Bulles, ilnous promet encore unebelle édition. xOn ne change pas une équipe qui gagneet, même si le jeune festival n'a pas encorevocation à faire concurrence à son célèbrecousin d'Angoulême, il compte bien toutfaire pour toujours satisfaire ses habituéset séduire les nouveaux venus et non-ini-tiés. Au programme, donc, démonstrationde sérigraphie, rallye lecture, expositions,ainsi que la désormais traditionnelleséance de dédicaces, en compagnie de 20auteurs renommés. Et du renom, il va y enavoir puisque le président d'honneur 2013n'est autre que Jean Solé, grand illustrateurde presse, connu notamment pour la sérieSuperdupont. Après des débuts en 1971dans la revue Pilote, Jean Solé s'est en effetillustré, si l'on peut dire, au sein de FluideGlacial, qu'il rejoint en 1975 pour repren-dre le célèbre super-héros à la française.Auteur de couvertures pour l'Echo des Sa-vanes et de la série Le Plombier Maudit, ila su se faire une place bien méritée dans lemonde de la presse et de l'illustration grâceà son style si particulier, mélange de réa-lisme, de détails subtils et d'absurdités visuelles. Un président de premier choixqui se verra d'ailleurs consacrer une expo-sition, visible pendant toute la durée du

festival. Venez donc admirer ses planchesoriginales et autres dessins, que voussoyez fan de la première heure ou néo-phyte, et terminez votre visite en beautépar la case dédicace : comme ses confrèreset consoeurs invités, Jean Solé sera présenttout au long du week-end ! Egalementprésent lors des rencontres et dédicaces,Cyril Bonin fera l'objet d'une seconde ex-position, présentant ses planches origi-nales de BD. Auteur de la série Fog, de laChambre obscure, de La belle image et deL'homme qui n'existait pas, sa dernièreparution, il saura sans nul doute voustransmettre sa passion, si ce n'est déjà fait.La troisième exposition sera accueillie,quant à elle, par les bibliothèques d'Aÿ,Dizy et Mareuil-sur-Aÿ. Conçue par l'as-sociation amiénoise On a marché sur labulle, « Des cases et des bulles » proposeune sélection de 16 séries et albums issusde la BD contemporaine, dont les animauxsont les héros. Cette année encore, rendez-vous à Hautvillers et alentours pour vousimprégner de l'univers BD !

Claire Lagrange

Festival BD d'Hautvillers, 13 et 14 avril2013 à partir de 10h - Salle des Fêtesd'Hautvillers - Entrée : 3 euros Exposition Jean Solé, du 12 au 14 avril -Caveau Champagne Marion-Bosser, 1,rue de la Croix de Fer et Maison duChampagne G.Tribaut, place de larépublique, à Hautvillers - Entrée libre Exposition Cyril Bonin, du 2 au 14 avril- Office de Tourisme d'Hautvillers - dulun. au sam. : 10h-13h et 13h30-17h,dim. 14 avril : 10h-17h - Entrée libre Exposition Des cases et des bulles, du 19mars au 27 avril - Bibliothèque Départe-mentale de Prêt, bibliothèques munici-pales d'Aÿ et Mareuil-sur-Aÿ - Entrée libre Rencontres et dédicaces, Atelier sérigra-phie, Rallye lecture - 13 et 14 avril, de10h à 12h et de 14h à 18h - Salle desFêtes d'Hautvillers Espace enfants, 13 et 14 avril, de 10h à12h et de 14h à 18h - Mairied'Hautvillers

Jean Solé, un des papas de Superdupont, sera le président d'honneur de cette 7ème édition ! ©BD-Bulles

12 xSortie N ° 2 1 3 d u 5 a u 1 1 a v r i l 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

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ÉPERNAYsamedi 6 avrilSAMEDI COMPTINES : MON PETIT DOIGT A DITPour les enfants de 16 à 30 mois, accompa-gnés de leurs parents. Comptines, jeux dedoigts et lectures.

À 10h30. Places limitées, réservation obligatoire - Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

samedi 6 avrilJEUNE PUBLIC : RÉCRÉS À SONSCes rendez-vous d’animations musicales sontconsacrés cette année à la découverte desgrandes familles d’instruments. Un moment pri-vilégié à partager avec son enfant pour lui fairedécouvrir sa voix et le monde sonore qui l’en-toure.

14h-15h pour les 3-5 ans, 15h15-16h pour les 1-3 ansPlaces limitées, réservation obligatoire - Médiathèque centre-ville, 1,

rue du professeur Langevin à Epernay.samedi 6 avrilCE N’EST PAS UN HASARD : CHRONIQUE JAPONAISELecture théâtralisée du livre de Ryoko Sekigu-chi. Comment dire le séisme, le tsunami et l’ac-cident nucléaire quand on est à des milliers dekilomètres de la catastrophe ? L’auteur livreson témoignage et ceux des autres.

À 16h00. Réservation conseillée au 03 26 53 37 85 - Médiathèque cen-tre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

mardi 9 avrilDANSE : RAYAHZONEAli et Hédi Thabet, danseurs et circassiens,nous embarquent pour un voyage auxconfluences rythmiques de la musique soufietunisienne, mêlant chorégraphie et spiritualité,musique traditionnelle et cirque contemporain.

À 20h30. Durée : 1h15. Grande salle. À partir de 14 ans. Le Salmana-zar, Théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Epernay. Tél. :

03 26 51 15 99.mercredi 10 avrilCONTES ET RITOURNELLES : HISTOIRES SUCRÉES-SALÉELes bibliothécaires racontent... pour les grandsde 5 à 8 ans.

À 15h30. 15h30/16h15 - Médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue Gabriel-Fauré, à Epernay.

mercredi 17 avrilCONTES : UN PANIER D�HISTOIRESPar Geneviève Bayle-Labouré. Un panier decontes à partager pour se raconter des sa-lades, des histoires aux petits oignons qui don-nent la pêche et où l’on peut ramener sa fraise.Des histoires pour les bouts d’chou...À 10h30. A partir de 3 ans - Réservation obligatoire - Médiathèque cen-

tre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

REIMSvendredi 5 avrilTHÉÂTRE : SIRÈNESEn quête d’une âme éternelle, la petite sirènetente l’inconnu. Avec courage, témérité, impru-dence, elle va au bout de son désir, celui devivre sa vie à elle, de devenir humaine, quelqu’en soit le prix... Librement inspiré du conted’Andersen.

À 18h30. Dans le cadre du festival Méli’môme - A partir de 4 ans - Tarifs de 4 à 8 euros -

Salle des fêtes, Place Roosevelt, Saint Brice Courcelles

vendredi 5 avrilTHÉÂTRE : LES OURS DORMENT ENFINJanvier. Le mercure est anormalement élevépour la saison. Les ours du zoo où Sacha tra-

vaille à titre de soigneur déambulent refusentde s’endormir et leur insomnie a tôt fait de serépercuter sur leur dévoué gardien.

À 18h30. Dans le cadre du festival Méli’môme - A partir de 8 ans - Tarifs de 4 à 8 euros -

Espace Thierry Meng, Route de Reims, Béthenyvendredi 5 avrilLES ZEXPERTS - MAIS QUI A TUÉ LE CADAVRE MORT ?La nouvelle comédie délirante de l’auteur de«Si je t’attrape je te mort !», montée à l’améri-caine (mais en français) avec plein d’actions,des cascades au ralenti, et un suspens à cou-per au couteau à beurre...

À 20h30. Séance supp. le sam. 6 avril à 20h30 - Tarif : 29 euros.

A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reimssamedi 6 avrilTHÉÂTRE D’OMBRES ET ARTS NUMÉRIQUES : SWIFTAdaptée des Voyages de Gulliver de JonathanSwift, voici l’équipée d’un homme en descontrées étranges et disproportionnées. Titanau milieu des lilliputiens, minuscule parmi lesgéants, il rencontre des peuples imaginaires.

À 10h00. Dans le cadre du festival Méli’môme - A partir de 2 ans -Séance supplémentaire à 17h - Tarifs de 4 à 8 euros.

Centre culturel Saint Exupéry, Esplanade André Malrauxsamedi 6 avrilTHÉÂTRE : SSST !Une poche de pantalon, c’est bien connu, çan’a pas de fond. C’est pourquoi, parfois, il peutarriver qu’un lapin blanc y perde pied. Maisalors que fait-on quand on a trouvé un lapinblanc ?

À 10h00. Dans le cadre du festival Méli’môme - A partir de 2 ans -Séance supplémentaire à 17h - Tarifs de 4 à 8 euros.

Le Ludoval, 1, place René Clair

mardi 9 avrilLES GRANDS SOIRS DU MANÈGE : MYLÈNE BENOITDanse, musique, illusionnisme, acrobatie : lachorégraphe Mylène Benoit fait feu de tout boislorsqu’il s’agit de déjouer les artifices de la re-présentation du corps. Deux pièces en témoi-gnent dans ce Grand soir : Wonder et Lerenard ne s’apprivoise pas.

À 19h30. Tarifs de 6 à 22 euros. Manège de Reimsjeudi 11 avrilDOMINIQUE-PIERRE DEVERS - ET ALORS... LE SEXE ?Assis dans la salle d’attente d’une maternité,un quadra rond et jovial est en train de vivre lemoment le plus important de son existence. Etce futur papa a accepté que les caméras d’uneéquipe de télévision le suivent tout au long deson attente.

À 20h30. Tarif : 13 euros . A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reimsvendredi 12 avrilDANSE : SEXE SYMBOLELes chorégraphes Jonas Chéreau et Made-leine Fournier prennent leurs quartiers au Ma-nège à quelques jours d’une première auFestival ArtDanThé de Vanves. L’occasionrêvée de vous inviter à découvrir leur dernierprojet, Sexe Symbole.

À 18h30. Tarifs de 6 à 22 euros. Manège de Reimsvendredi 12 avrilONE MAN SHOW : YVES PUJOL - LE TOULONNAISYves Pujol a le sang chaud, qu�on se le dise!Résolument «sudiste», il porte un regardamusé sur la vie, un regard franc et décalé quidéclenche l’hilarité. Ténébreux parfois, inquié-tant souvent, drôle tout le temps !

À 20h30. Tarif : 24 euros. A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

xComme de nombreux artistes locaux Marie-Claude Mocata a fait ses premièresarmes dans l'atelier d'Anna Weber. Elle s'est affranchie de toutes ses influencespour trouver sa propre voie, sa singularité, sa liberté. Marie-Claude Mocata assume. Elle aime les couleurs vives, voire « flashy », qui donnent à ses toilesvigueur, exubérance, vitalité, abondance presque. Elle expose jusqu'au 13 avril àl'office de tourisme d'Epernay. Visiblement ses productions plaisent. Deux touristesaustraliens sont tombés sous le charme de deux oeuvres qui vont bientôt partir àSydney. Presque étonnée Marie-Claude Mocata en était pour autant comblée. Sparnacienne d'origine elle a déjà exposé à Hautvillers, aux Galeries Lafayette, àParis et dans un restaurant de Reims. « Je laisse libre cours à l'imagination des amateurs de peinture. On peut tout voir dans mes tableaux. Je ne me fixe pasde bornes », dit-elle.Sa peinture est très décorative, lumineuse, chaleureuse. A mille lieues de l'eau tiède. Marie-Claude Mocata a commencé parla peinture sur soie puis sur porcelaine avant de trouver sa vocation dans la peinture à l'huile qui, selon elle « est sa meilleureexpression artistique. »Elle ne mégote pas sur les quantités. Elle est généreuse, peint à l'instinct et sait se lâcher pour donner de l'intensité et de l'ex-altation à ses oeuvres. Incandescence : tel est le mot qui convient peut-être le mieux à ces toiles qu'elle travaille parfois aucouteau. Et parfois mains nues. Avec fougue. J.B

Exposition à l'office de tourismeMarie-Claude Mocata : tout feu tout flamme

Marie-Claude Mocata trouve dans la peintureà l'huile sa meilleure expression artistique. ©l'Hebdo du Vendredi

Capitole en Champagne - Théâtre

Paul Dewandre, pour la paix des ménages sur Terre

xIl est de ces sujets, uni-versels, capables de toucher leplus grand nombre tant ilsabordent avec réalisme notrequotidien, et les petits traversdu genre humain. Le best-seller « Les hommes viennentde Mars, les femmes viennentde Vénus », par exemple, dissèque avec brio les com-portements du couple et lesrecettes gagnantes de la vie àdeux. Résultat : 40 millionsd'exemplaires vendus aux quatre coins du globe.En 1996, Paul Dewandre ren-contre John Gray, l'auteur dece succès. « Un pur hasard, se

souvient-il. C'était lors d'une conférence, aux Etats-Unis. J'étais marié depuis deux ans et unpeu sceptique par rapport au thème traité, car je n'avais aucun souci dans mon couple. Maisil explique avec pédagogie les différences entre la femme et l'homme, et apporte des réponsestrès concrètes aux petites interrogations du quotidien ». Pourquoi les femmes se plaignent-elles de ne plus rien avoir à se mettre alors que leur garde-robe s'avère désespérémentpleine ? Pourquoi les hommes ont-ils tendance à vouloir régler leurs problèmes seuls, con-trairement à leur moitié qui ont besoin d'en parler ? Pourquoi le côté émotionnel fémininreste bien souvent l'éternel incompris dans un couple ? « J'ai tout de suite été passionné parce concept et j'ai voulu l'approfondir ».Ni comédien ni psychologue de métier, Paul Dewandre se lance alors dans l'animation d'ateliers sur le sujet, en France, en Belgique, au Canada ou encore en Tunisie. Puis décided'en créer un spectacle en 2006, afin de partager avec humour les bons tuyaux du bonheur conjugal. « Le tout connecté avec mon histoire personnelle. J'apporte le décodeur, en quelquesorte ». Bien plus qu'une fade adaptation du bouquin, ce one man show pétille d'anecdotesen tout genre et d'analyses criantes de vérité. Au fil desquelles, inévitablement, chacun seretrouve et médite. Et l'artiste de conclure : « C'est la dernière saison de ce spectacle. C'estdonc le moment où jamais ! » Sonia LegendreLes hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus - De et avec Paul Dewandre - Mise enscène Thomas Le Douarec - Samedi 13 avril à 20h au Capitole en Champagne - De 39 à49 € - Placements numérotés assis - Billets en vente à l'Office de Tourisme, CarrefourCroix Dampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et en ligne (Fnac, Ticketnet,Francebillet).

Sur scène, Paul Dewandre analyse avec humour et réalisme les différences entre la femme et l'homme dans un couple ©Geoffroy Kaisin

13 xSortie N ° 2 1 3 d u 5 a u 1 1 a v r i l 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

xAli Ben Lofti Thabet, diplômé du CNAC de Châlons-en-Champagne, HèdiThabet, jongleur et metteur en scène, et Sofyann Ben Youssef, pianiste et mu-sicologue. Trois artistes pour une création où les uns ne vont pas sans les autres.La mort, la raison et la folie. Trois figures qui vont se croiser, trois personnagesimaginés par les frères Thabet pour Rayahzone, qui vont se rencontrer, se racon-ter dans un lieu de passage aux murs nus et usés par le temps. « Ce qui importeavant tout, c'est qu'il y ait rencontre », expliquent-ils d'une même voix. « C'estde l'interaction de ces trois corps, chacun traversé par une pulsion différente,que naît l'écriture chorégraphique. »Une rencontre physique, également portéepar la musique soufie qu'on découvre en même temps que les trois entités. In-terprétée en direct par cinq musiciens, elle apparait comme acteur à part en-tière de la création, faisant interagir les chants et les voix avec les gestuelles des personnages, et donnant son unité auspectacle. « Notre objet n'est pas de mettre en scène un simple discours chorégraphique », soulignent les frères Thabet,qui réalisent-là leur premier spectacle en commun. « Notre but est de confronter trois dynamiques différentes, dans uneimmédiateté spatiale et temporelle qui suscite une sorte de transcendance émotionnelle. » Bien plus qu'un moment dedanse, Rayahzone nous permet en effet de toucher du doigt un rêve commun à tous, un idéal que rappelle un chant soufi: « Sois heureux un instant, cet instant c'est ta vie. Claire LagrangeRayahzone, mardi 9 avril à 20h30 - Théâtre Gabrielle Dorziat

Danse - Salmanazar

Leçon de vie

C'est avec talent et poésie que les frère Thabet nousraconteront les choses de la vie. © Dan Aucante

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x Bélier du 21.03 au 20.04 Vous pourriez concrétiser de belles choses, si vousgériez les évènements avec plus de réalisme. Il vousfaut réagir dès maintenant. Acceptez l’aide proposéepar vos proches et restez confiant(e) en vos chances.x Taureau du 21.04 au 20.05La semaine s’annonçant mouvementée, sachez garderla tête froide en toute circonstance ! Car si vous conti-nuez à brûler votre énergie ainsi, vous finirez en pannesèche. Il est impératif de vous accorder plus du tempspour vous-même.x Gémeaux du 21.05 au 21.06Vous voulez à tout prix jouer dans la cour desgrands ? Prenez le risque de vous confronter à de nou-veaux modes d’expression, de vivre de nouvelles expé-riences. Les contacts pourraient vous ouvrir des portes.

x Cancer du 22.06 au 22.07Vous devrez faire face à une réalité difficile, concer-nant votre vie financière. Restez honnête avec vous-même et accordez-vous le temps nécessaire pour pren-dre les bonnes décisions qui s’imposent.

x Lion du 23.07 au 22.08Si vous envisagez de changer radicalement de modeet de cadre de vie, surtout réfléchissez bien avant deprendre des mesures irréversibles. Soyez objectif(ve) etvoyez les faits sous un autre angle.x Vierge du 23.08 au 22.09Sur le plan professionnel, vous serez avisé(e) de sui-vre certains conseils très structurants. Privilégiez pourl'instant la qualité plutôt que le rendement. Et surtoutgardez les pieds sur terre.

x Balance du 23.09 au 22.10Quand les événements vous échappent, vous avezla fâcheuse tendance à vous laisser aller au décou-ragement. Donc, persistez, car vos efforts serontcouronnés de succès.x Scorpion du 23.10 au 22.11Les émotions sont à fleur de peau, en vous etautour de vous. Mieux vaut attendre que la tem-pête passe avant de prendre des décisions radi-cales. Vous êtes en attente d'un renouveau qui s'an-nonce.x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Si vous avez la volonté de changer d’emploi, ceque vous réaliserez aujourd'hui sera capital pourvotre essor. Avec l’appui des astres saisissez toutesles nouvelles opportunités qui se présenteront.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Demain s'élabore aujourd'hui. Un vent de change-ment soufflera sur votre quotidien et cela vous sou-tiendra dans vos efforts. Des perspectives larges etenrichissantes seront au programme.x Verseau du 21.01 au 19.02Grâce à la chance qui vous protège actuellement,vos efforts seront payants et vous apporteront deréelles satisfactions. L'appel du large résonnera àvos oreilles comme un chant de sirène.x Poissons du 20.02 au 20.03La ligne entre travail et vie privée semble ténue.Mais pourquoi faire simple, quand on peut fairecompliqué ? Attention le réveil risque d’être un peubrutal ! Benoit MELVHILLE

oroscopeH

C inéma14 x

Les horaires xdu 3/04/2013 au 9/04/2013

N °2 1 3 d u 5 a u 1 1 a v r i l 2 0 1 3

www.lhebdoduvendredi .com

Mariage à l’Anglaise (Avant Première) Ven : 20h00Effets secondaires Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 |22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15Amour et Turbulence Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00| 22h15 Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h1511.6 Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15 Jeu, Ven,Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15Le bourgeois gentilhomme diffusion Ven : 14h00 | 20h00JappeloupTous les jours : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h00Une Chanson pour ma mère Tous les jours : 13h45 | 16h00 | 20h00Titre: Jack le chasseur de géants Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h30 |19h30 Jeu, Ven : 13h45 | 16h30 Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30GI Joe : Conspiration Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15Jeu, Lun, Mar : 13h30 | 15h45 | 20h00 | 22h15 Ven : 15h45 | 20h00 | 22h15Le monde fantastique d’Oz Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h30Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30Warm Bodies Tous les jours sauf Ven : 18h00 | 22h15 Ven : 18h00Sous le figuier Mer, Sam, Dim : 11h15 | 18h Jeu, Ven, Lun, Mar : 13h45 | 18hUn p’tit gars de Ménilmontant Tous les jours : 22h15La chute de la maison Blanche Tous les jours sauf Ven : 22h00 Ven : 22h15Hansel et Gretel : Witch Hunters (-12 ans) 3D Mer, Ven, Sam, Dim : 22h15Jeu, Lun, Mar : 16h00 | 22h1520 ans d’écart Tous les jours sauf Ven : 18h00 | 20h00 Ven : 18h00Boule et Bill Mer, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 16h00Hôtel Transylvania 3D Mer, Sam, Dim : 11h15

Amour et Turbulence mercredi 14h | 20h30; jeudi 14h30 | 18h; vendredi 18h | 20h30;samedi 17h | 20h | 22h30; dimanche 15h | 17h30 | 20h; lundi 14h30 | 18h | 20h30; mardi20h30Perfect Mothers mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30; jeudi 18h | 20h30; vendredi lundimardi 14h30 | 18h | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 17h30| 20h11.6 mercredi 17h30 | 20h30; jeudi lundi 18h | 20h30; vendredi mardi 14h30 | 18h;samedi 14h30 | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30Les amants passagers mercredi 17h30; jeudi 20h30; vendredi lundi 18h; dimanche10h30 VO samedi 22h30; lundi 14h30; mardi 20h30Jappeloup mercredi 20h30; vendredi lundi 14h30; samedi 17h; dimanche 15h | 20h;mardi 18hUne Chanson pour ma mère mercredi 17h30; jeudi 14h30 | 18h; vendredi 18h |20h30; samedi 14h30; dimanche 10h30 | 17h30; lundi 18hJack le chasseur de géants mercredi samedi 14h30; jeudi mardi 18h; vendredi 20h30;dimanche 15h 2D mercredi 17h30; samedi 20h; dimanche 10h30; lundi 20h30GI Joe : Conspiration mercredi mardi 20h30; vendredi 14h30; samedi 17h; dimanche20h 2D jeudi 20h30; vendredi lundi 18h; samedi 22h30; dimanche 17h30 VF/3DSpring breaker (-12 ans) mercredi samedi 14h30; vendredi 20h30; dimanche 15h;mardi 18hLe monde fantastique d’Oz mercredi 17h30; jeudi 20h30; samedi 14h30; dimanche10h30; mardi 18hCamille Claudel 1915 mercredi lundi 20h30; jeudi 14h30 | 18h; vendredi mardi14h30; samedi 17h | 20h; dimanche 17h30 | 20hLes Disparus (Avant Première) Mercredi 3 avril 20H en présence du réalisateurLes invisiblesjeudi lundi 14h30; vendredi mardi 20h30; samedi 17h; dimanche 20h

Des gens qui s’embrassent Samedi 6 avril à 18h00Hiver NomadeMer 3 à 20h30 Jeu 4 à 18h00 Lun 8 à 15h00Le bon la brute et le truand Lundi 8 avril à 19h30 En présence de Jean-BaptisteThoret, critique et spécialiste du cinéma américain des années 70, et Olivier Broche.Les Disparus (Avant Première) Jeudi 4 avril à 20h30 En présence du réalisateurAu bout du conte Ven 5 à 18h00 Dim 7 à 20h30Happiness Therapy Mer 3 à 18h Ven 5 à 20h30 Sam 6 à 20h30 Dim 7 à 18h

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

11.6 (France 1H42 Thriller)De Philippe Godeau, avec François Cluzet, BouliLanners, Corinne Masiero.En novembre 2009, nous ne savons toujours pas pourquoi,Toni Musulin dérobe les 11.6 millions d’euros de son four-gon blindé. Plus qu’un film de casse, dans une mise enscène classique, Philippe Godeau tente d’analyser le faitsocial. Il essaie de percer le mystère du personnage qui n’atoujours pas livré les raisons de son acte ni une partie des11.6 millions d’euros.

AMOUR ET TURBULENCES (USA 1H57 Thriller)De Niels Arden Oplev, avec Colin Farrell, Noomi Rapace,Terrence Howard.C’est une histoire de vengeance, celle de deux êtres quiapparaitront très vite différents de ce qu’ils sont. « Tout lemonde a le droit à une seconde chance » semble être lemessage de ce polar sans saveur, sauvé par ses acteurs.Nous n’enterrerons pas pour ses premier pas le réalisateurde Millenium.

DEAD MAN DOWN (Espagne 1H30 Comédie Dramatique)De Pedro Almodóvar, avec Javier Cámara, Carlos Areces,Raúl Arévalo.Un avion tourne en rond à cause d’une panne techniqueinexplicable et d’autres imprévus. Les passagers croientleur dernière heure venue. La seconde classe est endormiependant que la première s’envoie en l’air, au sens proprecomme au figuré. Défile une galerie de portraits compre-nant une voyante provinciale encore vierge, une maîtressefemme tendance sado-maso, un financier véreux, un donjuan, un tueur à gages, un couple de jeunes mariés épuiséset un équipage essentiellement homosexuel. UnAlmodovar mineur marquant le retour à la comédiedéglinguée 20 ans après Kika en 93.

EFFETS SECONDAIRES (USA 1H46 Policier)De Steven Soderbergh, avec Rooney Mara, Jude Law,Catherine Zeta-Jones.Emilie vient de tout perdre en un instant, son mari et sesrêves de futur. Pas étonnant qu’avec son homme en prison,elle se remette difficilement. Un médicament prescrit parson psy possède de drôles d’effets secondaires. Pour sondernier film, Soderbergh nous offre une excellente varia-tion à la De Palma, plus inspiré par le jeu que ses acteurs.

LA MAISON DE LA RADIO (France 1H43 Documentaire) De Nicolas Philibert.Le film commence par un brouhaha de voix qui se super-posent. Il nous entraine dans les coulisses de ces voix fami-lières qui percent le poste pour parfois accompagner notresolitude. Le réalisateur d’Etre et avoir explore le rapport àla voix et aux sons, les secrets de fabrication des émissionsradio sur une journée et un début de nuit. Un bon film quidevient un peu répétitif sur la fin.

PERFECT MOTHERS (France 1H51 Drame)D’Anne Fontaine, avec Naomi Watts, Robin Wright, A la mort de son mari, Lil se rapproche encore plus de Rozson amie. Les deux mères et leurs fils sont très liés. Les filsfiniront par surfer sur les mères et la mer, jusqu’à ce que letemps les sépare. Sans porter de jugement, Anne Fontaineexplore une fois de plus avec intelligence le territoireinconnu des amours improbables, d’après une nouvelle deDoris Lessing.

QUARTET (USA 1H38 Comédie)

De Dustin Hoffman, avec Maggie Smith, Tom Courtenay, Billy Connolly. Le soleil éclaire la campagne, brillant de mille éclats, les jours paisibles s’étirent comme des notes claires et ins-pirées parcourant cette campagne anglaise. Nichée au cœur de l’émeraude, couleur des arbres environnants,Beecham House, dernier havre de paix, accueille les vieilles gloires d’antan. C’est ici que les musiciens et chan-teurs d’opéra en majorité viennent écouter ou pousser la dernière note. La demeure s’égaye des chants d’oiseauxcouverts par les morceaux de musique où les voix s’élancent et brisent le silence de l’éternité. Tout le monde s’af-faire, c’est le moment de l’année où chacun aiguise sa voix, son instrument pour le gala annuel. Cela permet derécolter les fonds nécessaires à la bonne marche de ce paradis de la musique. Reginald, Wilfred et Cissy troismembres d’un quatuor célèbre de Verdi Rigoletto finissent leur dernière ligne droite ici. L’arrivée d’une Diva,quatrième voix, donne l’idée de relancer le quatuor célèbre. Avant cela, il faudra cautériser de vieilles blessures,et ce n’est pas gagné. C’est un jeune réalisateur possédant l’âge de ses acteurs qui s’empare de cette histoire sym-pathique. Dustin Hoffman ne cherche pas les effets de manche, mais simplement à coller à son sujet tout enlumière et en notes gaies comme la musique de Verdi. En effet, nous remarquons une mise en scène aérienne,légère comme les notes d’un de ses opéras. Le film nous emporte sur les thématiques de la vieillesse qui n’est pasun obstacle à la vie. Elle peut être joie et renaissance, ce n’est pas la dernière halte, mais la maison des plaisirs. Ilévite de plomber le film par des poncifs, la mort, les égarements de l’âge, et tout ce que nous attendons sur le der-nier âge. C’est un très beau film, tout en nuances, où les acteurs s’offrent une vraie partition tout en finesse pourle plaisir du spectateur. De ce fait, le film n’est pas réservé aux seniors, mais touchera un public plus large, qui nele regrettera pas.Découvrez l’interview de Dustin Hoffman, et les versions longues des sorties de la semaine surwww.cine-region.fr et retrouvez-moi le mercredi de 18H à 18H30 sur France bleu Champagne.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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Inscrivant ses projets dans une dynamique de créationrespectueuse de l'environnementet d'une logique de développe-ment durable, Jean-PhilippeThomas est un architecte« écolo », artiste passionné à la liberté créative intacte.xEn la matière, il n'y a jamais vraimentde hasard et si, comme tout jeune garçon,Jean-Philippe Thomas a sûrement envis-agé d'exercer la profession de pompier oude pilote d'avion, les prémices de ses pre-miers hobbies ont rapidement indiquévers quel domaine ses aspirationstendraient. « Je me rappelle qu'à l'époque,je voulais être cartographe et inventeur demondes. Je m'adonnais à la reproductionde petits bateaux,avions, mais aussi demonuments, de gares.J'allais jusqu'àrechercher les plansdes bâtiments dans les registresd'archives. » Et tandis que naissait peu àpeu en lui la fibre du bâtisseur, l'attache-ment à la terre conti-nuait de son côté àprendre une place toute spéciale chez lefutur architecte : « Cette sensibilité avec laterre me vient surtout de mon grand-pèrequi était mineur dans les mines d'ardoisesardennaises. Il me racontait sa proximitéavec le territoire et l'environnement, pourlui une valeur essentielle. Du coup, entremes maquet-tes et la notion de territoire,et l'imbrication croissante et naturelle des

deux, j'ai su assez tôt vers quelle voie jesouhaitais m'orienter. » Décision est alorsprise de se lancer dans l'architecture, l'é-cole de Nancy proposant à l'époque unebonne formation. Si chaque école d'archi-tecture française a sa propre spécificité,pour l'établissement lorrain, c'était la miseen avant de l'humain et du territoire, à tra-vers notamment les cours de Paysage.«  Cette thématique me correspondaitpleinement. Et mon expérience enErasmus à Newcastle a encore plus con-forté mon rôle et ma vocation d'architecte,tant cette ville m'a marqué. » Son diplômed'architecte en poche, vient alors le tempspour Jean-Philippe Thomas de se poserdes questions. Les bonnes questions. « Il ya, je pense, un vrai travail à faire sur soi-même dans cette profession. S'interrogersur sa conception personnelle du métier,

pourquoi veut-on l'ex-ercer, pour faire quelstypes de constructions,avec quelle sensibil-ité... » Rapidement, le

créateur commence à trouver ses répons-es, celles qui, finalement, étaient en luidepuis longtemps : « Être architecte, c'estpour moi savoir prendre cons-cience desa ville, des espaces, car une constructionce n'est pas qu'un bâtiment, une simplefaçade, c'est aussi et surtout un lieu àvivre, baigné par la lumière et traversépar le vent, où l'on vient, s'arrête etreste. » Son fort respect de la nature alliéà son sens aigu de la création étendentprogressivement l'architecture du profes-sionnel vers «  une forme de dépouille-

ment, enrichi uniquement des élémentsessentiels. Dans notre métier, on ne peutpas se mentir et il est important de ne pastrop en rajouter. C'est pour cela que j'aitendance à fuir le bling-bling dans mesconstructions en préférant une attitudeplus éco-responsable. » Et le côté épurédes réalisations de son cabinet se traduitnotamment par une utilisation importantedu bois (70% des projets), « un matériauque j'ai appris à bien utiliser suite à desvoyages dans les pays nordiques, qui rap-pelle la simplicité et fait la corrélation

avec la nature. Un peu à l'image du projetdont je suis, je pense, le plus fier : la con-struction du collège de Saint-Dizier, il y adeux ans, près de 10 000 m2 en bois. Unprojet bien posé, dans lequel les gens sesentent bien, comme une forme de réen-chantement architectural. » La professiond'architecte, Jean-Philippe Thomas assureaujourd'hui l'aimer de plus en plus, « bienque la multiplication des normes, aussinécessaires soient-elles, peut entraver letravail de création. Mais je continuerai deconseiller ce métier car c'est l'un des raresoù l'on puisse encore trouver une vraiepart de créativité. On peut créer ce qu'ondessine, c'est quand même extra ! Alorsbien sûr, il faut savoir être patient car,même avec les meilleures idées du monde,il faut du temps pour développer sonréseau de contacts et accroître sanotoriété. » Dans son travail, l'architectefait preuve d'une réelle humilité, « indis-pensable » selon lui pour mener à bien sesprojets. « On doit être à l'écoute du com-

manditaire, discuter avec lui, afin desituer au mieux la future réalisation dansson contexte (quels seront les vents domi-nants, l'exposition au soleil, les angles devues par rapport aux voisins...). C'est l'an-crage environnemental.  » Avec plus dedeux décennies d'expérience et de pra-tique, Jean-Philippe Thomas a su resterfidèle à ses engagements. Il réalise desconstructions impactant le moins possiblel'environnement et favorise la mutualisa-tion des hommes, des moyens et des com-pétences. Car c'est aussi pour lui l'une desmissions principales de l'architecture :« Assurer le lien entre les personnes, lesmétiers, les savoirs et la nature. »

Aymeric Henniaux

219, bd Charles Arnould / 03 26 404 405 [email protected] /www.jeanphilippe-thomas.com

xRepères: Jean-Philippe Thomas est né en 1965 à Charleville-Mézières. Après un début de scolarité passédans sa ville natale, il quitte la maison de ses parents, fonctionnaires, pour poursuivre ses études à Reims, aulycée Arago. Le baccalauréat en poche, il gagne ensuite Nancy où il intègre l'École d'architecture de la ville àla fin des années 1980. Un cursus au cours duquel il pourra partir plusieurs mois à Newcastle (en 1990), dansle cadre d'Erasmus. Diplômé en 1992, il deviendra intervenant à l'école nancéienne entre 1993 et 1997. Uneopportunité professionnelle le ramènera ensuite à Reims, où il ouvrira son propre atelier d'architecture fin1999/début 2000. Fervent défenseur du mieux-vivre, Jean-Philippe Thomas défend dans ses créations sonattachement à la nature, en limitant au maximum l'impact environnemental de ses constructions. A 47 ans, l'ar-chitecte-créateur vit actuellement dans l'agglomération rémoise. Il est marié et père de deux enfants.

Jean-Philippe Thomas - Architecte

« L'architecture doit assurer le lien... »

Jean-Philippe Thomas © l'Hebdo du Vendredi

Écoute, humilité et créativité

P ortrait15 xN ° 2 1 3 du 5 au 11 a v r i l 2013

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