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La reine des appellations Le congrès de la CNAOC (confédérations des producteurs de vins à appellations d'origine contrôlée) s'est tenu cette semaine en Champagne, sans doute la plus prestigieuse des appellations. Une AOC qui sait recevoir, montrer ses atouts, et se battre aussi pour les autres. P. 3 © DR É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°216 du 26 avril au 2 mai 2013 epernay.lhebdoduvendredi. com Ce soir, un 10km éco-responsable et solidaire P.5 -M- aime le Millesium P. 12 Un plan de sauvegarde de l'emploi à l'union P.4 Municipales 2014 : le PCF veut rassembler la gauche sparnacienne P.4 Foot, Reims à Bordeaux, ne pas perdre pour ne pas douter P. 10

L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 216, semaine du 26 avril au 2 mai 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

La reine des appellations

Le congrès de la CNAOC (confédérations des producteurs de vins à appellations d'origine contrôlée) s'est tenu cette semaine en Champagne,sans doute la plus prestigieuse des appellations. Une AOC qui sait recevoir, montrer ses atouts, et se battre aussi pour les autres. P. 3

© DR

É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°216

du 26 avril au 2 mai 2013

e p e r n a y . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Ce soir, un 10km éco-responsable et solidaire P.5

-M- aime le Millesium P. 12

Un plan de sauvegarde de l'emploi à l'union P.4

Municipales 2014 : le PCF veut rassembler lagauche sparnacienne P.4

Foot, Reims à Bordeaux, ne pas perdre pour ne pas douter P. 10

Page 2: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

H umeurs2 xN°216 du 26 avril au 2 mai 2013

www.lhebdoduvendredi .com

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

Vendredi5°18°

La météoSamedi

3°9°

Dimanche5°17°

Lundi6°16 °

Vendredi 26 avril Samedi 27 avril Dimanche 28 avril

4Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

HÉDITO

70 811C'est le nombre de demandeursd'emplois de catégorie A, c'est à dire n'ayant exercé aucune activité,

enregistré fin mars en Champagne-Ardenne. C'est 1,4% de plus parrapport au mois précédent et 15,4% de plus sur un an. La Marne estle département enregistrant la hausse la plus importante sur un mois(+ 2,3%), suivie des Ardennes (+ 1,5%) et de l'Aube (+ 1,2 %). Enrevanche, la Haute-Marne enregistre une baisse de l'ordre de 1,1% !Au niveau national, le triste record qui datait de janvier 1997 (3 195 500 personnes) est donc battu avec 3 224 600 demandeursd'emplois inscrits fin mars (+ 1,2% sur un mois, + 11,5% sur un an). En ajoutant les demandeurs d'emploi ayant eu une activité réduite (catégories B et C), la France passe en mars le terrible cap des 5 millions d'inscrits à Pôle emploi, dont 4,7 millions en métropole.

Le chiffre

x Longévité té lévisuelleIl y a des records plus surprenantsque d'autres, à l'image de celui établipar une chaine de télévisionnépalaise qui a enregistré, lasemaine dernière, le débat télévisé leplus long du monde jamais diffusé.Performance au demeurant dûmentvalidée par le Livre Guiness desrecords. D'une durée de 62 heures etdouze minutes, le programme étaitnotamment consacré à la vie deBouddha. Pendant ces dizainesd'heures d'antenne, l'animateur del'émission, Rabi Lamichlane, dopépour l'occasion au café et aux bois-sons énergisantes, a successivementreçu des politiciens, des entrepre-neurs, des confrères journalistes, desartistes, des militants et des respon-sables associatifs. Le précédentrecord, un débat de 52 heures, étaitdétenu depuis 2011 par une télévi-sion ukrainienne.

x Sensations bordelinePour contrer l'ennui de certaines per-sonnes, il existe des sociétés prêtes à(presque) tout pour redonner à cespauvres blasés de nouvelles sensa-tions fortes. Parmi elles, ExtremeKidnapping, nouvelle entreprise(américaine, forcément) proposant àses clients de se faire tout simple-

ment... kidnapper ! Un enlèvementen bonne et due forme avec brutalité,yeux bandés, gifles, menottes, men-aces avec armes... Offrant un enlève-ment pour des tarifs compris entre380 et 1 200 euros, ExtremeKidnapping n'hésite pas à testerphysiquement et mentalement sesamateurs de sensations fortes, enleur faisant vivre un simulacre de tor-ture. Afin de rendre encore plus effi-cace le kidnapping, la société n'hésitepas à laisser passer plusieurs moisaprès « l'achat », de manière à garderintact l'effet de surprise. Surprenantemanière de casser le train-train quo-tidien.

x Cafouil lage caninUne mère de famille belge vient deporter plainte contre un fabricant dejouets dont l'une des références,Bobby, un petit chien-robot, présen-tait comme un sérieux défaut dans saconception. Conçu à l'origine pourchanter de petites comptines auxenfants, l'exemplaire de la plaignantewallonne terminait lui ses phrases par« Et avec ma queue je vais niquer lemonde ». C'est après avoir entenduson fils de treize mois prononcer cesquelques mots vulgaires que lamaman, scandalisée, serait alléeramener le jouet au magasin.

Interrogé sur ce défaut évident, ledirecteur général de l'enseigne ven-dant le chien-robot a mis en avant unproblème de compression de fichiers,assurant que les exemplaires incri-minés allaient évidemment êtreretirés des rayons.

x Pipi assisLa région du Södermanland enSuède a annoncé étudier actuelle-ment une proposition de loi visant àobliger les jeunes garçons suédois àuriner assis, leur interdisant ainsid'uriner debout. La future législationentend ainsi lutter contre tout type dediscrimination entre les deux sexes.Afin d'appuyer leur requête, lesdéfenseurs de ce projet de loi rappel-lent que plusieurs études médicalesont conclu qu'uriner assis pour unindividu de sexe masculin con-tribueraient à limiter ses risques dedéclencher des troubles de laprostate. D'autres affirmations, plusloufoques et beaucoup plusabstraites, affirment, elles, que le pipiassis permettrait à monsieur dedevenir un bien meilleur amant. Lesopposants à cette éventuelle loidénoncent de leur côté l'aspectdémesuré de cette législation, « quine jouera en rien sur l'égalité dessexes si elle était adoptée ».

Coup d'œil sur le monde

xUn sorbet au champagne, ça peutaller jusqu'à 1 000€Produire un sorbet au champagne, pourquoi pas, tantqu'on n'écrit pas champagne sur la boîte. C'est ce quevient d'apprendre à ses dépends le groupe de grandedistribution belge Delhaize, qui avait mis sur le marchéen 2011 un sorbet contenant notamment du cham-pagne. Le distributeur avait acheté quelque 886bouteilles de champagne pour fabriquer 11 000 litresde sorbet. Jusque-là, pas grand-chose à redire. Saufque sur l'une des faces du packaging, il était inscrit encaractères manifestement trop visibles la simple men-tion « champagne ». Et le Comité interprofessionnel duvin de Champagne a fait ce qu'il fallait, comme àchaque fois que l'appellation est utilisée à tort. Et lasemaine dernière, un tribunal a donné raison au CIVC.Delhaize n'a plus le droit d'écrire champagne sur sessorbets, et doit retirer tous les produits de la vente por-tant encore le terme, sous peine de 1 000 € d'amendepar boîte. Ce qui fait cher le sorbet, même au cham-pagne.Le tribunal, tout en donnant raison au CIVC, a toutefoisestimé que ce dernier demandait des mesures exces-sives et a estimé qu'il était « tout à fait invraisemblable »qu'un consommateur ait pu acheter le sorbet en pensant qu'il s'agissait d'une bouteille de champagne.La fin de l'histoire ? Dans ce sorbet de la polémique au champagne, il y avait autant de champagne que de cava, cet autre vin effervescent espagnol. Allez savoirpourquoi Delhaize a pensé à faire imprimer champagne sur les boîtes, mais pas cava...

Tony Verbicaro

Page 3: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

Mardi 23 et mercredi 24 avril, les représentants de tous les vignobles à appellations d'origine contrôlée de France s'étaient donnés rendez-vous en Champagne pour le congrèsde la CNAOC.

xLe congrès de la Confédération nationale desproducteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appel-lations d'origine contrôlée (CNAOC) tournechaque année dans une AOC. La Champagne,« l'une des appellations les plus prestigieuses, sice n'est la plus prestigieuse, se verrait mal recon-nue de ne pas organiser ce congrès national detemps en temps », explique Pascal Férat, présidentdu Syndicat Général des Vignerons, organisateurde cette édition 2013 au centre des congrès deReims. De là à dire que l'appellation Champagnepourrait s'en passer, il n'y qu'un pas, infranchiss-able. Parce qu'on sait trop en Champagne viticolequ'on ne fait rien les uns sans les autres. Cela fai-

sait dix ans que le congrès de la CNAOC n'étaitpas venu en Champagne. « C'est une fierté d'ac-cueillir les représentants de toutes les AOC dansnotre région, poursuit Pascal Férat. Quand on serencontre dans les réunions parisiennes, on n'apas les moyens de faire connaître notre région etnos façons de faire. Là, on a pu leur montrer. »Parce qu'en dehors des longues sessions de con-grès, les représentants des AOC de tout le pays ontpu visiter, notamment, leSyndicat, à Epernay.« Les Champenois qui sontprésents à ce congrès ne sontpas intéressés au premierplan par le débat sur la revendication d'appella-tion lié au cépage, puisque c'est quelque chose quin'existe pas dans notre région. Mais il faut êtreattentif, car toute question a des incidences surl'ensemble de la fi-lière des producteurs de vins. Etpuis il faut faire attention que ça ne vienne pasperturber nos us et coutumes. Mais chez nous,c'est vrai que la question de l'appellation parcépage a été tranchée. C'est à mon avis, et c'estl'avis de toute la Champagne, tellement réducteur

par rapport à l'appellation champagne, que nousn'irons jamais vers cette voie. » La question desdroits de plantation a de nouveau été largementévoquée, puisque le congrès annuel de la CNAOCtenu à Reims faisait le bilan de la réforme OCM(Organisation commune du marché) vin. Sur cettequestion, en Champagne comme dans toutes lesAOC, on respire mieux depuis que leCommissaire européen à l'agriculture est revenu

sur la dérégulation. «  Onrespire un peu mieux, reconnaîtPascal Férat, on est proche durésultat, mais il reste quelquesimperfections dans le texte

qu'on nous propose. Attendons la version finale,parce que parfois le diable se cache dans les vir-gules, mais je crois qu'on pourra arroser bientôtla fin d'un combat, une référence unique, puisquela filière des producteurs de vins sera le seul méti-er à avoir infléchi une décision européenne.  »« Nous sommes sur la bonne voie, puisque tout lemonde, y compris la Commission européenne,reconnaît la nécessité absolue de réguler toutesles plantations », avançait Bernard Farges, leprésident de la CNAOC. Le rôle prépondérant del'appellation Champagne dans ce combat, avec lamobilisation unie de toute la filière et de tous lesresponsables politiques, peu importe leur couleur,ou encore le lobbying important de l'Assembléeeuropéenne des régions viticoles (Arev), présidéepar le président de la Région Champagne-Ardenne, a été souligné. Le congrès de Reims étaitaussi l'occasion, pour Bernard Farges, « d'échang-er sur le projet de loi sur l'avenir de l'agriculture,discuté au Parlement européen à l'automne et defaire connaître nos propositions. »

Tony Verbicaro

Vins - Congrès de la CNAOC

Le champagne sait jouer collectif

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Pascal Férat, président du Syndicat Général des Vignerons de la Champagne. © l'Hebdo du Vendredi

www. l hebdoduvendred i .comN°216 du 26 avri l au 2 mai 2013

Tout le monde reconnaît la nécessité de réguler les droits de plantation

x« Le champagne, c'est notre grand frère »Au hasard d'un déjeuner de congrès, on peut se retrouver à table en compagnie de représentants de laFédération nationale des crémants. Ici, ils sont venus du Jura et de Limoux pour participer au congrès nation-al des appellations d'origine contrôlées. Débarrassé de l'idée de taquiner gentiment ces autres producteurs devins effervescents, on entend un discours envieux mais non jaloux du modèle et de la réussite du champagne.« Effectivement, les premiers textes sur une façon de rendre le vin effervescent remontent à la moitié du XVIesiècle et proviennent de Limoux, mais que Dom Pérignon soit venu jusqu'à chez nous et qu'il ait importé la méth-ode, c'est une légende. » Quand d'autres chercheraient une forme de paternité. Non, Limouxiens et Jurassienslouent le modèle champenois, reconnaissent la réussite, « c'est notre grand frère », et trouvent incroyable quela filière parvienne à faire s'entendre des milliers de vignerons et des négociants. « Chez nous, faire adhérerune dizaine de personnes à un projet, c'est un miracle. » Côté économique, depuis Limoux, on regarde la pro-duction proche de cava espagnol, « un potentiel annuel de 300 millions de bouteilles commercialisées à 3€ laquille (bouteille, ndlr) ; en champagne, c'est entre 300 et 330 millions, à 15€ pièce. Nous, on est entre les deux: pas beaucoup de vignes, pas beaucoup de bouteilles, et pas cher. »

Vignoble - Droits de plantation

L'Arev se félicitemais veilleL'Assemblée des régionseuropéennes viticoles, présidéepar le président de la RégionChampagne-Ardenne Jean-PaulBachy, a tenu son congrès annuelà Stuttgart, en Allemagne du 22au 24 avril. Les délégués venus deplus de 30 régions membres ontrappelé la mobilisation contre lalibéralisation des droits de planta-tions, « plus que jamais d'actualité,mais les régions membres de l'Arevont engagé un travail de fond surl'oenotourisme, levier dudéveloppement économique et ferde lance d'une nouvelle façon dedécouvrir le vin ». Les représen-tants ont également fait part deleur volonté d'une reconnaissanceeuropéenne de la viticulture àforte pente et de ses spécificités.Dans sa résolution, l'Arev « sou-tient énergiquement la décision duParlement européen visant à pro-longer la règlementation envigueur sur les droits de plantationjusqu'à la campagne 2029-2030.L'Arev se félicite vivement que leConseil des ministres ait décidé dene pas mettre un terme à cerégime fin 2015 ou fin 2018, maisde le remplacer à partir de janvier2019 par un régime comparables'appliquant à toutes les caté-gories de vin. L'Arev estime indis-pensable que les Etats membrespuissent fixer certains critèresrégissant les demandes d'autorisa-tions de planter. Cela est néces-saire pour assurer la pérennité despaysages cultivés en vignes ainsique les vignobles à forte pente etpour enrayer la délocalisation desvignobles vers des espacesinadaptés. Dans cet ordre d'idée,l'Arev revendique également queles Etats membres soient autorisésà définir les critères correspon-dants pour l'utilisation des droitsde re-plantation. En revanche,l'Arev rejette énergiquement laproposition du Conseil des min-istres visant à mettre un terme aunouveau régime seulement six ansaprès son introduction. Pour l'Arev,il est absurde de remplacer unrégime qui a fait ses preuves parun autre qu'il est prévu d'abandon-ner peu de temps après son intro-duction, d'autant que la mise enoeuvre du nouveau régime soulèvede nombreuses questions,juridiques, économiques et admin-istratives. L'Arev rappelle que lavigne est une culture pérenne quiexige une sécurité de planificationà long terme pour les producteurset une réglementation durabledans l'intérêt du consommateur ».

T.V

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Municipales 2014 - PCF

Pour une gauche rassemblée

La semaine dernière, les principaux responsables du Parti communiste dans la Marnetenaient une conférence de presse pour évoquer, entre autres, les prochaines électionsmunicipales. Pour Epernay, Dominique Josse, le secrétaire de section, a mis l'eau à labouche. « Nous vous contacterons prochainement pour d'autres annonces. SurEpernay, les choses sont déjà engagées sur un projet. Et on ira vers des surprises, vousverrez. On va bouleverser les choses avec des propositions fortes pour ce bassin de vie.Ça irriguera le débat, ça obligera tout le monde à réfléchir sur l'échiquier politique. »D'ici là, et à l'instar des élus marnais du PCF, on joue la carte du rassemblement glob-al à gauche, quelque peu en dissonance avec ce qui se passe à l'échelle nationale.Mais dans la Marne, le PCF sait combien il est difficile d'exister seul. « C'est la divisionqui a fait la victoire de Franck Leroy en 2008 », rappelle Cédric Lattuada, secrétairedépartemental. « Est-ce que c'est le PS sparnacien qui est responsable de la défaite dela gauche en 2008 ?, interroge Dominique Josse. Ce n'est plus la question. Les genssont en attente d'autre chose. Ils veulent entendre des idées qui développeront leur ter-ritoire. Nous, on avance dans ce sens. Et l'heure n'est absolument pas aux logiquesd'appareil. On travaille le projet, on va vers les gens, vers les forces vives, les associ-ations. » Tony Verbicaro

N°216 du 26 avril au 2 mai 2013

www.lhebdoduvendredi .comociété4 xS

xAccident de car en République tchèque : le chauffeur décédéL'accident de l'autocar qui transportait des collégiens de Notre-Dame à Reims survenule 8 avril dernier près de Prague a fait une victime de plus. Le chauffeur, grièvementblessé et resté hospitalisé sur place est décédé mercredi 24 avril. Une collégienne de15 avait trouvé la mort dans cet accident qui avait profondément bouleversé le collègeet la ville de Reims.

xVoyages scolaires : Jean-Paul Bachy écrit à la SNCFLe président de Région a écrit à Guillaume Pépy, président de la SNCF, et PatrickAuvrèle, directeur régional, pour demander à ce que l'opérateur ferroviaire proposeune « offre tarifaire dédiée et appropriée aux établissements scolaires », précisant qu'illui semble « anormal que les voyages de classe se fassent en autocar pour des raisonsuniques de coûts, au détriment d'une sécurité qui pourrait être renforcée par le transportferroviaire ». Une initiative qui fait suite au dramatique accident d'autocar qui a faitdeux morts et de nombreux blessés en République tchèque, le 8 avril dernier. Le cartransportait des élèves du collège Notre-Dame de Reims.

xConférence sur le diabète le 29 avril Organisée par le pôle animation seniors de la ville d'Epernay, une conférence sur lediabète se déroulera le lundi 29 avril à 14h30 au foyer Gallice (18, rue de Sézanne).Elle sera animée par des représentants de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, duCentre Marnais de la Promotion de la Santé et de l'Association marnaise des diabé-tiques et évoquera, entre autres, le dépistage glycémique et l'offre locale d'accompag-nement du patient diabétique / Inscription auprès du Pôle Animation Seniors au 03 2654 54 19.

xDu champagne rosé de 135 ans trouvé chez Moët & ChandonLes cavistes de la grande maison d'Epernay ont retrouvé dans les caves deux bouteillesde champagne rosé datées de 1878. Les flacons ont été découverts lors d'un inventaireen 2012. La maison a attendu le mois de mars pour en déboucher une, à l'occasiond'une dégustation consacrée aux rosés de la marque. Le 1878 s'est révélé particulière-ment fruité.

En Bref

Journaux - l'union et l'ardennais

Un plan de sauvegarde de l'emploi à l'unionRéunis en comité d'entreprise extraordinaire à Reims lundi 22 avril, les syndicats desjournaux l'union, l'ardennais, l'est-éclair, libération-champagne et l'aisne-nouvelle,ainsi que la régie commerciale Cap Régie (les composantes du Pôle CAP du GroupeHersant Media, vendu au groupe belge Rossel début janvier) se sont vus confirmer cequ'ils attendaient depuis plusieurs semaines. En l'occurrence la mise en place d'unplan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour le titre l'union. Le chiffre de 97 suppres-sions d'emplois a été avancé. Il n'y aura pas de PSE dans les autres journaux du pôlerégional, puisqu'aucun ne dépassera les 9 départs, chiffre au-delà duquel un plan estlégalement obligatoire. Le chiffre de 97 sert de point de départ, mais la réalité devraitêtre moins élevée. Du côté de la Filpac-CGT, syndicat majoritaire, Emmanuel Busson,son secrétaire, explique avoir « demandé une expertise qui donne un délai de 21 jourssupplémentaires pour qu'on puisse regarder tout ça. Cela dit, on a déjà entamé desdiscussions avec la direction, avant l'annonce du PSE ». Les représentants du person-nel ont pour objectif de faire baisser ce chiffre, évidemment, mais surtout d'obtenirqu'aucun départ de l'union ne soit contraint à aller directement à la case Pôle Emploi.On imagine donc un plan étalé dans le temps, constitué de départs en retraite nonremplacés, notamment. Ces suppressions de poste sont la conséquence d'une restruc-turation globale de l'outil de travail annoncée dès la reprise par le groupe Rossel, etconcerne les secteurs techniques, administratifs et commerciaux. « On laisse forcé-ment des plumes, mais on négocie, et on est bien obli-gés de moderniser l'outil »,reconnaît Emmanuel Busson. Du côté des journalistes, déjà 18 d'entre eux, à l'union,ont fait valoir leur clause de cession (une clause particulière inscrite dans la conven-tion collective des journalistes, qui permet à ceux-ci, en cas de rachat du média quiles emploie, de partir dans les conditions d'un licenciement économique, ndlr), et unetrentaine sont attendus en tout, pour le 30 avril au plus tard afin de bénéficier de laproposition du groupe Rossel, un peu plus avantageuse encore qu'une clause de ces-sion classique. A l'est-éclair, une douzaine de journalistes à fait valoir la clause de ces-sion, une dizaine à l'aisne-nouvelle. Parmi les autres informations évoquées lundi,l'annonce d'une nouvelle maquette du journal, qui perdra cinq centimètres en hauteurà compter de janvier 2014, et le passage au tout quadri et à cinq colonnes au lieu desix. Et aussi l'abandon définitif des derniers bureaux que l'union occupe encore rue deTalleyrand, en centre-ville, pour rejoindre le quartier Clairmarais. Dans les rangs dela Filpac-CGT, on note une ambiance apaisée par rapport à il y a un peu moins d'unan, quand Rossel abandonnait la négociation, avant de revenir à l'automne. « On n'apas le sentiment que la direction veuille aller au clash. On se trompe peut-être et onfera attention. Mais Rossel, un peu grâce à nous, a repris un outil industriel plutôt sain,sans l'énorme dette du groupe Hersant, et en étant débarrassé du groupe Hersant. »

T.V

Dominique Josse (à gauche) est le secrétaire de la section locale du PCF à Epernay. © l'Hebdo du Vendredi

Page 5: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

La quatrième édition des 10 kmd'Epernay reversera un euro parengagement à l'association Vaincrela mucoviscidose. Et le RC Epernayathlétisme organise l'évènement pourla première fois sous la charte despratiques éco-responsables.

xC'est ce vendredi 26 avril que sera organisée laquatrième édition des 10 km d'Epernay. Cettecourse à pied, disputée dans les rues de laCapitale du Champagne, et organisée par leRacing Club Epernay Athlétisme en associationavec la ville d'Epernay, attire en général plus de700 participants. Et cette année, comme lesouligne Michel Avart, le président du cluborganisateur, « ce chiffre devrait avoisiner les800. Les 10 km sont devenus une course à lamode. Tout le monde peut la faire, quel que soitson niveau. » Autre source de motivation, pour ladeuxième année consécutive, cette épreuve seraqualificative et classante pour les championnatsde France des 10 km (édition 2014). Les 10 km sont ouverts à partir de la catégoriecadets (nés en 1997) licenciés et non-licenciés.Pour ces derniers, l'inscription, qui peut êtreeffectuée jusqu'à 30 minutes avant le départ de lacourse, ne sera possible qu'après présentationd'un certificat médical de non contre-indication àla pratique de la course à pied en compétitiondatant de moins d'un an. Les concurrents, venus pour certains des régions

limitrophes, s'élanceront à 19 h 30 du bas de l'a-venue de Champagne. Ils parcourront alors deuxboucles de 5 km (ravitaillement en eau à la mi-course et complet à la fin). « C'est un tracé plutôtplat, sans grande difficulté. » La difficulté pour-rait venir d'ailleurs, de la météo par exemple.Quelques averses sont prévues... Quelques con-seils à donner aux coureurs ? « Se placer sur laligne de départ selon son niveau, ne pas partirtrop vite pour éviter de bruler rapidement toutesses cartouches, gérer son effort et bien s'hydra-ter. » A noter : c'est une première, le Racing ClubEpernay Athlétisme adoptera pour cet événementla Charte des pratiques éco-responsables dansl'organisation des manifestations sportives.Elaborée par la ville d'Epernay et l'Office desSports Epernay Pays de Champagne, cette charte

donne des orientations dans la façon d'organiserun événement sportif tout en préservant l'envi-ronnement.

Jonas YvoisBulletin d'inscription disponible sur www.rceathle.com.

Le départ de la course sera donné avenue de Champagne. © Ville d'Epernay

Course à pied - 10 km d'Epernay

Une course éco-responsable et contre la mucoviscidose xOrientation : et pourquoipas le bachibac à Epernay ?A l'heure des choix d'orientation pour lesélèves en classe de troisième,l'Académie de Reims propose un focussur une section binationale dont les pre-miers élèves de l'académie sortirontdiplômés en juin 2014. Créée en 2011au lycée Léon Bourgeois d'Epernay, lebachibac est une formation binationaleespagnole qui prépare à l'obtentiond'un double diplôme : le baccalauréat etle bachillerato. Ce dispositif franco-espagnol a été mis en place en 2008pour répondre aux nouvelles directiveseuropéennes et internationales visant àfavoriser la mobilité des étudiants et desjeunes travailleurs au sein de laCommunauté européenne. Le bachibac,qui donne accès de plein droit aux uni-versités franco-espagnoles, permetégalement une admission prioritairedans de nombreuses formations inter-nationales. Il atteste de compétencesinterculturelles et d'une ouverture à l'in-ternational qui, valorisées dans l'en-seignement supérieur, seront prises encompte par les employeurs. Les candi-dats doivent remplir un dossier de can-didature contenant les avis du pro-fesseur principal et du professeur d'es-pagnol ainsi qu'une lettre de motivationde l'élève rédigée en espagnol.www.education.gouv.fr

En Bref

35 réalisateurs et producteurs decinéma ont quitté leur bulle parisi-enne pour celles du champagne letemps d'un séminaire à l'Orcca.L'occasion de rappeler les efforts dela Région Champagne-Ardenne enfaveur du septième art.

xLa région Champagne-Ardenne est terre d'ac-cueil pour les cinéastes. On y tourne de plus enplus, on y découvre de plus en plus de talents, ony rencontre de plus en plus de figures embléma-tiques du 7 ème Art. Michel Hazanavicius, leprésident de l'ARP (société civile des AuteursRéalisateurs Producteurs) ne dit pas le contraire.Plus connu en tant que réalisateur de The Artist etde « OSS 117 », il a passé presque deux jours àl'Orcca, à Epernay, où l'ARP s'est réunie pour par-ler de l'avenir de la profession. « Nousréfléchissons sur le coût des films, sur l'appau-vrissement des aides, sur la flambée des salairesde certains acteurs mais aussi sur la bonne utili-sation des recettes », commente-t-il. Un vrai tra-vail de syndicaliste de base alors que cet hommeest au sommet de son art. « Je fais cela parce queje me sens l'héritier de gens comme Claude Berriqui se sont battus pour défendre notre profession.Je lui renvoie l'ascenseur. » Le réalisateur étaitbien entouré. D'artistes connus comme Jean-Jacques Beineix, qui vient de réaliser « LesGaulois au-delà du Mythe » et de créateurs moins

médiatiques comme Philippe Muyl. Ce dernier atourné un film en Chine et en chinois, « Lepromeneur de l'oiseau ». Il le reconnaît volon-tiers : « Les Chinois sont de gros bosseurs. Nousavons travaillé sept jours sur sept avec passion.C'est assez moderne d'aller faire un film en chi-nois. Les Américains s'y mettent », lance-t-il.Jean-Jacques Beineix aussi est un militant. «Proposer un film devient difficile. La professions'est industrialisée et on ne trouve plus les bonsinterlocuteurs. » Lui s'est mis au documentaire etpropose en outre une exposition au musée desannées 30. En Champagne-Ardenne la politiquemise en place par l'Orcca et le Conseil régionalporte ses fruits. Depuis sa création, en 2003, le

Fonds d'aide à la création cinématographique etaudiovisuelle a permis de soutenir 80 projets dont53 courts métrages et 23 documentaires. Une aideexceptionnelle de 120 000 euros a été accordée en2011 au long métrage « Couleur de Peau : Miel »,de Laurent Boileau, réalisateur rémois et JungHénin, produit par Mosaïque Films, une sociétéde production implantée près de Reims. « Mortd'une ombre », de Tom Van Avermaet, a étésoutenu dans le cadre de ce dispositif. Il a étésélectionné aux Oscars 2013 dans la catégorie« Meilleur court-métrage de fiction ». Jean-PaulBachy s'en réjoui : « Vous venez chez nous pourvous ressourcer et vous contribuez au rayon-nement de notre région qui croit beaucoup en lanécessité de réseaux, d'échanges, de travail encommun. Vous faites monter quelques valeursfrançaises au plus haut niveau. » Depuis quatreans l'ARP se retrouve pour organiser son sémi-naire dans la capitale du champagne. « Il y a laproximité de Paris, la possibilité de quitter notrebulle pour en retrouver d'autres. C'est trèsagréable », lance un participant. Rien ne se feraitsans l'implication des gens de terrain. Desdirecteurs de salles comme Daniel Castaner, lepatron du Palace, qui récolte les fruits d'uninvestissement considérable. « La Champagne etle cinéma entretiennent des liens étroits », a rap-pelé Franck Leroy, le maire d'Epernay. Et despoints communs. Comme la magie.

Jean Batilliet

Michel Hazanavicius, président de l'ARP, estreparti tourner en Géorgie après le séminairede l'association à Epernay. © l'Hebdo duVendredi

Séminaire de l'ARP à Epernay

Le cinéma tourné vers son avenir

xCourir pour la vieUn euro par engagement sera reversé à l'asso-ciation Vaincre la mucoviscidose. Depuis 1965,les parents des malades s'associent auxsoignants pour mener une action efficace. Le tra-vail accompli permet des avancées consi-dérables. L'association accompagne les maladeset leur famille dans chaque aspect de leur viebouleversée par la mucoviscidose.

N°216 du 26 avril au 2 mai 2013

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DIMANCHE 28 AVRILBeine-Nauroy - Vide-greniers

Champigneul-Champagne - Bébé Broc7h-18h - Salle des fêtes

Chigny-les-Roses - Vide-greniersMailly-Champagne - Vide-greniers

Mardeuil - Vide-greniersOger - Vide-greniers

Reims - Bourse aux vinyles12h-19h - Entrée libre - Halles du Boulingrin

Sarcy - Vide-greniersSomme-Bionne - Vide-greniersVauclerc - Vide-greniersVouzy - Vide-greniers

MERCREDI 1ER MAIBaudement - Vide-greniersCautel - Vide-greniersFlavigny - Vide-greniersGueux - Vide-greniersHuiron - Vide-greniers

La Forestière - Vide-greniersMaffrecourt - Vide-greniersMareuil-sur-Aÿ - Vide-greniers

Verzy - Vide-greniers

Chiner

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Les formulaires de déclaration com-mencent à arriver dans nos boîtesaux lettres. Et oui, déjà... A ceux qui craindraient le côté « casse-tête »de cette démarche : les Financespubliques veillent à la simplifier, tantsur le papier que sur Internet. Lesnouveautés législatives, quant à elles,ne feront pas que des heureux...xLa campagne de déclaration d'impôt sur lerevenu est officiellement lancée. « Les usagerscommencent à recevoir par courrier leur formulaireet peuvent d'ores et déjà remplir leur déclarationsur Internet », précise Jean-Marc Ferrali, directeurrégional des Finances publiques de Champagne-Ardenne. « Cette année, quel que soit le mode dedéclaration choisi, les contribuables n'ont plusbesoin de joindre les pièces justificatives établiespar des tiers. » Entendons-nous bien : sont con-cernés par cette dispense les justificatifs bancaires, de dons ou de cotisations syndicales, lesfactures relatives aux dépenses en faveur de l'envi-ronnement, et les documents prouvant l'emploi d'unsalarié à domicile. Les fraisréels et les engagements delocation pour les investisse-ments immobiliers restentencore à fournir.Si cette nouveauté traduit la volonté d'instaurer unerelation de confiance entre l'administration et lesusagers, elle pose tout de même question : l'absence

de ces pièces dans nos déclarations ne va-t-elle pasengendrer davantage de contrôles fiscaux ? Du tout,d'après Jacques Ambrazé, directeur du Pôle de

gestion fiscale. « Des sys-tèmes d'expertise permettentde déceler certaines ano-malies dans les déclarationstransmises, qui sont ensuite

examinées de plus près. Si besoin, nous envoyonsaux contribuables une demande d'explication parécrit. Le contrôle sur place n'intervient qu'après ces

étapes. » Et concerne davantage les activités com-merciales, industrielles ou les déclarations dedéficits fonciers, que le particulier lambda. « Nousne détenons pas le palmarès des départementsfraudeurs », complète le directeur régional. « L'année passée, dans la Marne, 290 interventionsde ce genre ont été réalisées. Soit 12 millions d'eu-ros de redressement fiscal, tandis que les recettes del'impôt sur le revenu ont représenté 496 millions. »Toujours en chiffres, 59 % des contribuables mar-nais sont imposables, et environ 2 000 assujettis à

l'Impôt sur la fortune (ISF).D'autres changements devraient nous faciliter latâche : les déclarations et avis sont désormaisadressés aux couples avec leurs deux noms, lesdésignations « Vous » et « Conjoint » sont rem-placées par « Déclarant 1 » et « Déclarant 2 », et lesavis d'impôt sur le revenu fusionnent avec lesprélèvements sociaux pour ne former qu'un seul etmême avis, avec les mêmes modalités de paiement.Sur Internet, un mot de passe personnalisable per-mettra de remplacer les multiples identifiants deconnexion nécessaires auparavant. Puis, libre à cha-cun de dématérialiser, intégralement ou en partie,ses démarches fiscales.Côté législation, les modifications ne feront peut-être pas l'unanimité. Une nouvelle tranche d'impo-sition à 45 % pour les revenus excédant 150 000euros par part rejoint le barème. Pour les frais professionnels, le montant maximum de la déduc-tion forfaitaire de 10 % est fixé à 12 000 euros. Lademi-part supplémentaire accordée aux célibatairesn'ayant pas élevé seuls un enfant pendant cinq ansse limite à un avantage en impôt de 120 euros (contre 400 auparavant). Enfin, le barème kilométrique d'évaluation des frais de véhiculeautomobile passe de 11 à 7 CV.

Sonia LegendreEnvoi des déclarations aux contribuables jusqu'au30 avril. Dates limites de déclaration de revenus :le 27 mai à minuit pour les dépôts papier et le 3 juin(Aube) ou le 11 juin (Marne) à minuit pour les télé-déclarations. www.impots.gouv.fr

Revue et améliorée, la notice d'explication permettra aux contribuables de s'y retrouver dansleur déclaration d'impôt sur le revenu 2012 © l'Hebdo du Vendredi

Déclaration d'impôt sur le revenu 2012

Quels changements pour le contribuable ?

Dématérialisation intégrale ou en partie des démarches

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Mi-mars dernier, le préfet derégion annonçait les grandesmesures du pacte national pour la compétitivité et l'emploi.La plus populaire, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), a connuquelques défauts à sa mise en place. Tout semble rentrerdans l'ordre.

xAu cours du mois qui vient de s'écouler,diverses entreprises et experts-comptablesnous ont fait part de leurs difficultés à obtenirauprès de leur banque ou d'Oséo leur avancesur le CICE. Pour rappel, le CICE est calculéen proportion de la masse salariale de l'entre-prise, hors salaires supérieur à 2,5 fois le Smic(crédit d'impôt de 4% en 2013, 6% à partir de2014). Les petites et moyennes entreprises etles entreprises de taille intermédiaire qui ledemandent peuvent bénéficier de l'effet en tré-sorerie de cet allègement dès le 1er janvier2013, par rétro-activité. Et certaines entrepri-ses se seraient vues signifier, fin mars ou toutdébut avril, des refus de la part d'Oséo ou toutbonnement une absence de compétence chezcertains banquiers.Christian Thériot, directeur régional d'Oséo,plaide le malentendu à l'allumage. « Au début,on pensait que seules les entreprises qui

auraient un crédit d'impôt supérieur à 25 000€ s'intéresseraient immédiatement auCICE pour obtenir l'avance en trésorerie(85% du crédit d'impôt éligible peuvent êtreavancés) et entreraient en contact avec nous,et on imaginait que pour les plus petits mon-tants, les banques s'en occuperaient directe-ment. Finalement, on s'en occupe également.Le plus petit crédit d'impôt qu'on a avancé,c'est 2 400€. C'est très facile à faire, sur le siteinternet par exemple. Pour les petits montants,tout se passe sur internet, on ne rencontremême pas l'entreprise.  C'est une mesure qui

permet de dégager de la trésorerie tout desuite. En moins de dix jours, ça peut être sur lecompte de l'entreprise. »L'avance sur le CICE ne serait donc pas encorebien servie par les banques, pour qui le proces-sus à mettre en place prend un peu de temps.Et tout devrait dorénavant fonctionner cor-rectement. « Le CICE est une mesure fiscale,poursuit Christian Thériot. Si le chef d'entre-prise considère qu'il y a droit, il va voir sonbanquier pour obtenir l'avance. Elle sera rem-boursée l'an prochain à la banque. Les ban-quiers n'ont aucune crainte à avoir, d'autant

qu'Oséo garantit les banques sur le CICEjusqu'à 50% du montant. Les banques n'ontqu'à se tourner vers Oséo pour obtenir lagarantie. »Un autre phénomène a semble-t-il retardé unengouement qui paraissait évident : la peur ducontrôle fiscal. «  Il y a dans les esprits deschefs d'entreprise ou chez certains comptablesune peur du redressement, explique ChristianThériot. Mais cette peur n'a pas lieu d'être.C'est sans doute lié aux redressements qui onteu lieu dans le passé sur le crédit d'impôtrecherche.  » En effet, pour le crédit d'impôtrecherche, les sommes déduites des impôtsdevaient obligatoirement être allouées à larecherche et au développement. Et ceux qui nel'ont pas fait ont été rattrapés. « Pour le CICE,c'est totalement objectif, puisque c'est lié à lamasse salariale. L'argent doit servir àaméliorer la compétitivité des entreprises ou àcréer des emplois. Il est simplement interdit dereverser l'avance en trésorerie aux dirigeantsou en dividendes. »Le directeur régional d'Oséo ne doute pas dusuccès du CICE. Et malgré quelques incom-préhensions de départ, «  nous avons réaliséune trentaine d'opérations depuis début avril,pour environ 1,5 million d'euros. »

Tony Verbicaromacompetitivite.gouv.frwww.cice-oseo.fr

Le site dédié au cice, www.cice-oseo.fr. © l'Hebdo du Vendredi

Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi

Un malentendu pour démarrer

N°216 du 26 avril au 2 mai 2013

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En seulement trois ans, le groupesanef a réalisé 40 projets d'enver-gure représentant 300 chantiers,dont l'Ecopôle à Ormes aux portesde Reims, conformément à unaccord signé avec l'Etat. Retour surl'utilisation des 250 millions d'eurosinvestis par la Sanef dans le cadrede ses engagements verts.x" En 2008-2009, une crise économique vio-lente éclate. L'Etat a alors demandé aux plusgrandes entreprises du pays de se lancer dansdes investissements rapides qui pourraientprofiter à l'ensemble du territoire ", rappelleOdile Georges-Picot, Directrice du PôleConcessions du groupe Sanef. L'exploitantautoroutier donne son accord au tout début del'année 2010. Et en échange d'investissementsdont le montant global est supérieur à 250 mil-lions d'euros, Sanef voit sa concession pro-longer par l'Etat d'un an. Trois années se sontécoulées depuis : état des lieux.Baptisés les engagements verts, ces investisse-ments ont donc porté sur cinq grandes théma-tiques. 158 millions d'euros ont ainsi étéinvestis dans la réduction des émissions de gazà effet de serre. Dans le cadre de ce pro-gramme, Sanef a généralisé le télépéage sansarrêt sur tous les axes de son réseau pour lesvéhicules légers et les poids lourds, soit 82nouvelles voies équipées. Le groupe a égale-

ment mis en place des équipementsdynamiques permettant de favoriser la sécuritéet la fluidité du traffic (calcul du temps de par-cours en temps réel, alerte bouchon, balisageautomatique de neutralisation des voies, etc) eta créé des parkings favorisant le covoituragesur son réseau. 17 millions d'euros ont été con-sacrés à la protection de la ressource en eau.Créations de bassins de séchage de boues, réha-bilitation des traversées hydrauliques ou encoreprotection des champs de captage situés à prox-

imité du réseau sont quelques-uns des exem-ples de chantiers réalisés. Pour lutter contre lebruit, ce sont 23 millions d'euros qui ont étéinvestis. Cette dépense a permis de construire 4360 mètres de murs anti-bruit supplémentaireset d'agir sur les façades de 375 habitations par-ticulièrement touchées par les nuisancessonores. Concernant la biodiversité, ce sont 6millions d'euros qui lui ont été consacrés. Lesdépendances vertes des autoroutes de Sanef ontbénéficié d'audit et d'aménagements paysagers.

200 000 végétaux ont été plantés, tandis que145 600 m2 de pelouses ont été aménagés. Et enAlsace, une convention a permis de réaliserdeux lâchers de grands hamsters d'élevage, soitau total 350 spécimens de cette espèce derongeurs protégée.Enfin, la dernière thématique abordée par legroupe fut l'éco-conception. Il s’agit ici d'inté-grer à son patrimoine des caractéristiques nova-trices en termes d'environnement. 46 millionsont donc servi à concevoir des bâtiments éco-responsables, construits avec des matériauxécologiques, principalement dans les aires derepos et sur les sites d'exploitation, à l'image del'Ecopôle. Cela va donc de la mise en place dutri sélectif des déchets, à celle d'une meilleureaccessibilité pour les personnes à mobilitéréduite, en passant par l'installation de bornesd'informations interactives diffusant du con-tenu en temps réel et localisé. " Ces investisse-ments ont été gagnants pour tous ", assureOdile Georges-Picot. Ainsi, ce sont 1 000entreprises qui ont bénéficié de ces chantierspour des contrats allant de 50 000 à 6,5 mil-lions d'euros. Et bien sûr, ces engagementsverts ont donc aussi profité à l'exploitantautoroutier, mais aussi à l'environnement.« Nous n'aurions pas été aussi loin en matièrede développement durable et de protection del'environnement, reconnaît la directrice du pôleconcessions du groupe Sanef. »

Julien Debant

Au coeur de l'atrium de l'Ecopôle, Michel Rigaud, l'architecte du batiment, et Odile Georges-Picot,Directrice du Pôle Concessions du groupe sanef. © l'Hebdo du Vendredi

Développement durable

La Sanef tient ses engagements verts

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Si la Champagne-Ardenne s'impose comme la première région éolienne de France, c'est également un territoire pionnier en matière de méthanisation, et plutôt bien positionné quant à la valorisationdu bois. Aujourd'hui, d'autresacteurs rejoignent le Plan ClimatAir Energie Régional (PCAER) et font des secteurs agricole etforestier leurs chevaux de bataille.xPour rappel, en juin 2012, le Conseil régio-nal, l'Agence de l'environnement et de lamaîtrise de l'énergie (Ademe) et les services del'Etat lançaient communément une nouvelleversion du PCAER. L'idée : définir plusieurspriorités d'actions environnementales dans desdomaines aussi variés que l'industrie, les col-lectivités, le bâtiment, le trans-port de marchandises, l'urba-nisme ou encore l'agri-viticul-ture. Avec, entre autres objec-tifs fixés : la réduction de 20 %, d'ici à 2020,des émissions de gaz à effet de serre et des con-sommations énergétiques. Très vite, coups depouces financiers des initiateurs et des fondseuropéens à l'appui, de nombreux projets ontpu voir le jour en région. « Nous soutenons unréseau de chargés de mission, experts dans lesbioénergies et déployés dans différentes struc-tures professionnelles. », éclaircit Jean-LucSaublet, le directeur régional de l'Ademe.« Environ 80 projets de chaufferies bois ontainsi pu être accompagnés. A Vitry-le-François, par exemple, le groupe Malteuropchauffe désormais l'intégralité de son usinegrâce à une centrale énergétique biomasse. En

Haute-Marne, cinq chaufferies ont été instal-lées dans les bâtiments communaux du cantonde Poissons. Parallèlement, nous suivons unevingtaine de dossiers concernant l'installationd'unités de méthanisation, dont sept d'ores etdéjà aboutis. » Tout juste signé, l'accord-cadre« Climat Air Energie dans le secteur agricoleet forestier » vient compléter le partenariatexistant autour du PCAER. L'occasion pour lesChambres d'agriculture, les communesforestières de Champagne-Ardenne, l'interpro-fession Valeur Bois et l'Agence locale de l'én-ergie (ALE) des Ardennes d'officialiser leurengagement auprès des trois fondateurs duplan. « Nous travaillions déjà ensemble avantcela. Cet accord est une déclinaison duPCAER, qui permettra de cibler nos efforts surces deux secteurs représentatifs de la région,notamment en faveur de la réduction d'émis-sions de CO2 et de la qualité de l'air. »Effectivement, sur ce dernier point, il restebeaucoup à faire en Champagne-Ardenne. En

2012, sept alertes de dépasse-ment ozone ont été dénom-brées, principalement dansl'Aube et la Marne. «

Nous manquons d'informations en la matière. »Parmi les bonnes idées évoquées par les sig-nataires : la création d'ateliers pédagogiquessur la méthanisation à destination des habi-tants, ou le développement de l'utilisationraisonnée des engrais azotés. Et le Préfet derégion, Pierre Dartout, de conclure : « Nousnous réunirons tous les ans sur ce dossier pourévaluer les actions mises en place. Et pour-suivrons cette démarche sur le terrain. Nousallons d'ailleurs visiter, cet après-midi, l'unitémarnaise de méthanisation du Gaec DuthoitPhilippoteaux. »

Sonia Legendre

Parmi les structures accompagnées par le PCAER : la SARL Bois Energie Othe Armance, productrice debois déchiqueté dans l'Aube © Chambre d'agriculture de l'Aube

Plan Climat Air Energie Régional

Un accord-cadre pour l'agriculture et la forêt

N°216 du 26 avril au 2 mai 2013

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Beaucoup à fairesur la qualité de l'air

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N°216 du 26 avril au 2 mai 2013

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Après avoir échoué à s'assurer du maintien à domicile contreValenciennes, les Rémois se déplacent samedi (20 heures) àBordeaux pour ramener quelquechose. Afin de ne laisser aucundoute rejaillir dans les têtes.xSi tout se passait mal au cours de la 34e journéede Ligue 1 ce week-end, Sochaux (18e) gagneraità Lille vendredi soir, samedi, Ajaccio (15e)dominerait Montpellier, Brest (19e) battraitRennes - et ça, ça peut vraiment arriver -, Nancy(17e) s'imposerait à Valenciennes, et dimanche,Troyes (20e) gagnerait à Nice et Evian (16e)referait le coup au PSG ! Et en mi- sant sur unevictoire des Girondins face à Reims, le classe-ment ferait peur : 14e Ajaccio (38 points), 15eReims (37), 16e Evian (37), 17e Nancy (37), 18eSochaux (36), 19e Brest (32) et dernier Troyes(31). Le Stade n'aurait plus qu'un point d'avancesur le premier relégable, et jouerait bel et bien àse faire peur jusqu'au bout.Evidemment, même si on aime le suspense, on neva pas souhaiter un tel scénario. C'est juste pourstigmatiser, même s'ils n'en ont pas besoin, à quelpoint les Rouge et Blanc sont passés à côté dequelque chose dimanche dernier en s'inclinant àDelaune contre Valenciennes (1-0). « Pour ceuxqui pensaient que le maintien était pratiquementbouclé, ça montre bien qu'il faudra qu'on se battejusqu'au bout, disait Hubert Fournier après le

match. Je ne sais pas combien de points il faudrapour se maintenir cette saison. C'est un coupd'arrêt sur le plan comptable, mais aussi dans leprojet de jeu. Après le but, on a poussé, mais defaçon décousue, avec un déchet technique qui nepouvait pas nous permettre de nous procurer devraies occasions. Valenciennes était bien enplace, et il leur a suffi d'attendre nos erreurs tech-niques. On ne méritait pas de gagner. »Parce qu'au-delà du résultat et d'une défaite plusconnue sur ses terres depuis le 13 janvier (Bastia),Reims a fait peur dans le jeu. Et après les bril-lantes prestations successives, notamment à la

maison (Saint-Etienne, Paris SG, Rennes, Lyon),ce non-match contre Valenciennes a sonnébizarrement.Plaidons pour l'accident, et souhaitantaux Rémoisde retrouver leur jeu dès samedi à Bordeaux. Ledernier déplacement, à Brest, s'était idéalementdéroulé (2-0). Les Girondins, eux, n'ont plus rienà jouer en championnat (9es, 47 points), et ont sansdoute l'esprit tournéesvers la Coupe de France,

leur dernier objectif, dont ils disputeront unedemi-finale à Troyes la semaine prochaine. T.V

Foot (L1, 34e journée) Bordeaux - Reims

Ne pas laisser le doute s'installer

L'ancien Rémois David Ducourtioux (à gauche) et son équipe de Valenciennes ont fait trébucher leStade. © l'Hebdo du Vendredi

xLes Girondins absents contre ReimsFace à Reims, Francis Gillot, l'entraîneur deBordeaux, devra se passer de plusieurs joueurshabituellement titulaires : Sertic, Trémoulinas etMariano sont à l'infirmerie. Et Cheick Diabaté,quatre buts au cours des trois derniers matches,ne s'est pas entraîné à deux reprises cettesemaine.

xFootball et citoyennetéLe Stade de Reims et Radio Jeunes Reims (RJR)organisent le mardi 30 avril et le mercredi 1ermai un événement « Football et Citoyenneté -Pour un football plus solidaire ».Au programme de ces deux journées, uneconférence-débat, le 30 avril à 19 heures(entrée libre) à l'auditorium du lycée Saint-Jean-Baptiste de la Salle à Reims aura pourthème l'indispensable rapprochement entrefootball professionnel et football amateur. Le1er mai au stade Géo André à Reims, unecentaine d'enfant de 11 à 13 ans, répartis endix équipes participeront à un tournoi de foot-ball ludique et caritatif. Plusieurs stands serontmis en place à cette occasion (Licra, Ville deReims, District Marne, Office des Sports...). Etparce que la citoyenneté inclut la solidarité, ilsera uniquement demandé en guise de droitd'entrée une denrée alimentaire non péris-sable. Celle-ci sera reversée à la BanqueAlimentaire.

xOfficiellement qualifiés pour les Play-offs aprèsla facile victoire acquise à domicile aux dépens deNantes (96-68), les joueurs de Châlons-Reimspourraient inconsciemment avoir envie de soufflerlors des deux dernières journées de la saisonrégulière. On peut néanmoins compter sur NikolaAntic pour les garder en éveil. Les Marnais vontdonc aller défier Saint-Vallier dans la Drôme, avantde recevoir quatre jours plus tard l'équipe deDenain. Deux matches rapprochés, sur un rythmede play-offs, que le CCRB entend bien gagner afind'aborder avec un maximum de confiance lesquarts de finale des play-offs. Mais contre qui ? Làréside l'incertitude de cette fin de saison. En effet,Châlons-Reims, actuel 3e du classement, n'estséparé du 8e et dernier qualifié pour le grand huit,Antibes, que par deux succès d'avance ! HormisPau et Evreux, leaders intouchables, l'ordre des sixautres qualifiés - Châlons-Reims, Le Portel,Boulogne, Fos, Rouen et Antibes - risque donc fortd'être bouleversé, si bien que les calculs éventuelsvisant à éviter de tomber sur tel ou tel club sont par-ticulièrement compliqués. Pour Nikola Antic et ses hommes, ces deuxdernières journées seront donc jouées avec le plusgrand sérieux, avec l'idée première de conservercette place sur le podium, synonyme d'avantage duterrain. Vendredi soir à Saint-Vallier, modeste 15edu championnat, battu largement à Châlons endécembre dernier (93-74), l'important sera de prou-

ver que l'équipe est toujours capable de s'imposerloin de ses bases après deux défaites concédées derang à Pau et au Portel. Mardi à Reims, face àDenain, 14e et vaincu également lors de la toutepremière journée (70-86), l'objectif sera de répéterles gammes avant le début des play-offs, mais sanstrop en dévoiler. Julien DebantSaint-Valliier - Châlons-Reims, vendredi 26 avril à20h, complexe des Deux Rives à Saint-Vallier. Châlons-Reims - Denain, mardi 30 avril à 20h,complexe Sportif René Tys à Reims. Billetterie enligne sur www.ccrbasket.com

Bien que déjà qualifié pour les play-offs, Châlons-Reims ne doit pas se relacher lors des deux der-nières journées de championnat sous peine dedescendre du podium. © l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B (33e et 34e j.) : St-Vallier - Châlons-Reims et Châlons-Reims - Denain

En mode play-offs

x40 emplois d'avenir dans le football champardennais La préfecture de région et la Ligue de Champagne-Ardenne de football, par l'intermédiaire du préfet Pierre Dartout et du président de Ligue Jean-Claude Hazeaux, signera lundi 29 avril uneconvention à travers laquelle la Ligue, avec la participation de ses différentes composantes (districts,clubs) se fixe comme objectif de recruter 40 emplois d'avenir d'ici le 31 janvier 2014.

En Bref

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La demi finale du tournoi de Francede boxe aura lieu samedi 27 avril, à partir de 19 heures, au hall dessports Pierre-Gaspard à Epernay. Le club local entend confirmer ses brillantes performances et faire des résultats. Devant plus d'un millier de spectateurs.

xEntre 1000 et 1800 personnes sont atten-dues samedi 27 avril au hall des Sports PierreGaspard (COMEP) à Epernay, où sedéroulera la demi finale du Tournoi deFrance. Le boxing-club d'Epernay comptebien sur cette soirée pour continuer sur salancée et briller de mille feux comme il le faitdepuis plusieurs années. Premier club de la région Champagne-Ardenne en termes de nombre de licenciéstoutes catégories confondues (amateurs, pro-fessionnels et féminines), il estaussi celui qui engrange lesmeilleurs résultats avec unepléiade de talents et de victoires remportéespar ses membres. Les deux entraîneurs,Jérôme Vilmain et Stéphane Boussis,affichent pourtant beaucoup de modestiedevant ces performances qui portent haut lescouleurs de la capitale du champagne.

Il est vrai qu'il existe une longue tradition dunoble art à Epernay. Le club, créé en 1952,

n'a cessé d'intégreravec succès les généra-tions et jouer la cartede la complémentarité

de la discipline éducative et de la compéti-tion. « Nous comptons 186 licenciés dont lesplus jeunes ont 6 ans. Et la section féminineaccueille 50 filles », commente JérômeVilmain, un entraîneur talentueux, efficace et

dévoué. « Nos professionnels ont tous uneactivité salariée à côté de la boxe. Sinon ilsne pourraient pas évoluer dans les plusgrands tournois », rappelle Jérôme Vilmain.Le meilleur exemple est bien sûr Jean-MichelHamilcaro qui travaille dans une entrepriselocale de bâtiment.On sent le dynamisme, la rigueur, la solida-rité lorsqu'on franchit les portes du boxing-club d'Epernay, installé depuis 2004 dans deslocaux spacieux rue de la Liberté, dans le

quartier de la Villa.Une salle au nom de Robert Meunier a étéinaugurée. Elle rend hommage à une grandefigure de la boxe sparnacienne, avec 14années de carrière, de nombreux combats auplus haut niveau dont deux finales du cham-pionnat de France et une finale du champi-onnat d'Europe.Tous les jeunes, les garçons et les filles, enont pris de la graine. Jean-Michel Hamilcaroa été champion international IBM et adéfendu son titre victorieusement deux fois,Mohamed Dali, Georges Beaupuis, le fils duprésident du club, Bryan Boussis et AmiraHamzaoui, la jeune et brillante boxeuse(championne de France professionnelle poidsmouche avec 8 victoires dont 4 par K.O),défendront crânement leurs chances samedisoir à partir de 19 heures au Hall des SportsPierre Gaspard. Aux côtés des amateurs duBCE que sont Thomas Bertrand, BenjaminTondelier, Fanny Gruzelle, David Soudant etSacramento Pereira. « Nous espérons que lesrésultats sportifs seront au rendez-vous »,lance Jérôme Vilmain qui s'attend à unegrande soirée. Dans la tradition...

Jean Batilliet

Billets au magasin Carrefour et sur place le soir de la demi finale. Ring: 20 euros. Gradins: 15 euros.

Boxe - Demi-finale du tournoi de France

Le boxing-club d'Epernay dans la cour des grands

N°216 du 26 avril au 2 mai 2013

www.lhebdoduvendredi .comSport11 x

Le boxing club d'Epernay prêt pour cette 1/2 finale du tournoi de France samedi au hall des sports.© l'Hebdo du Vendredi

Dans la grande tradition

Page 12: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

Théâtre - La Comédie de Reims

Quand je ne serai pas grand A mi-chemin entre surréalisme ettragédie grecque, Victor ou les en-fants au pouvoir, oeuvre majeurede Roger Vitrac, faisait voler enéclats les convenances bourgeoiseslors de sa création en 1928.Dépoussiérée par Emmanuel Demarcy-Mota, elle s'avère toujoursd'actualité. A découvrir à laComédie de Reims du 30 avril au 3 mai.xAujourd'hui, Victor a neuf ans. Et au-jourd'hui, Victor a décidé de ne jamaisdevenir adulte. Malheureusement,démesurément grand pour son âge et terriblement intelligent, il en prend lechemin et pour retarder l'échéance, il décide, alors que la fête d'anniversaire enfamille bat son plein, d'envoyerpromener les apparences. Véritablemeneur de jeu aussi machiavéliquequ'impitoyable, il ouvre le bal enrévélant les relations adultères de sonpère. Un bâton de dynamite lancé auhasard dans cette famille tout droit sor-tie d'un Feydeau, grande bourgeoisie sa-tisfaite et tromperies à tous les étages,faisant exploser ici les fondements de lasociété de l'époque et renversant sesvaleurs, mettant à mal une famille où le« normal » est inconnu et au sein delaquelle le burlesque va naître - ou plutôtexploser, dans la violence d'un rire decolère et de rébellion. C'est alors qued'enfant dangereux et menaçant, Victordevient sacrifié, au même titre que sesvictimes. Étrange et familier, normal etpathologique se rejoignent, les repères setroublent et les apparences se fissurent.Plus le temps passe et plus la soirée d'an-niversaire se transforme en lutte à mort. Chef-d'oeuvre du surréalisme, reconnu àsa juste valeur par la critique grâce à lamise en scène de Jean Anouilh en 1962,où Roger Vitrac invente une nouvelle

forme de théâtre fantastique annonçantIonesco, l'absurde et toute notre scènecontemporaine, Victor ou les enfants au pouvoir nous délivre une image terri-fiante et ridicule de notre monde. Une vision qu'Emmanuel Demarcy-Mota,metteur en scène et directeur de laComédie de Reims de 2002 à 2008, au-jourd'hui à la tête du Théâtre de la Villeà Paris, nous fait redécouvrir, en pro-posant un Victor qui incarne refus duconformisme et révolte contre les loisétablies. « Victor entame une lutte àmort, et il y a de nombreux morts danscette pièce, mais le thème en est d'abordla mort de l'enfance. Car quoi qu'il ar-rive, on vieillit. L'enfance, on ne laretrouve pas, c'est une partie de soi quidisparaît peut-être à jamais. »

C.LVictor ou les enfants au pouvoir, mardi 30avril et vendredi 3 mai à 20h30, jeudi 2 maià 19h30 et samedi 4 mai à 18h30, à laComédie de Reims. Tarifs : 6 à 22 euros.

Dans cette pièce aussi fantastique qu'absurde, Vitrac fait voler enéclats les convenances. © © Jean-Louis Fernandez

12 xSortie N°216 du 26 a v r i l au 2 ma i 2013www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

Auteur-compositeur-interprète,Matthieu Chedid, alias -M- quand çalui chante ou « îl » s'il le désire, a sunous surprendre et nous faire rêvertout au long de sa carrière, grâce àson univers plein de candeur. De retour avec un sixième album studio, le chanteur enchantera bientôt le Millesium.xDans la famille Chedid, le talent semblehéréditaire. Fils de Louis Chedid et petit-fils del'écrivaine et poètesse franco-libanaise AndréeChedid, qui lui écrira d'ailleurs les paroles decertaines de ses chansons, Matthieu Chedid s'estplongé très tôt dans le monde des arts et plusparticulièrement dans celui de la musique. S'ilcommence sa carrière en faisant les choeurspour son père sur la chanson T'as beau pas êtrebeau, en compagnie de sa soeur Emilie en 1978,il s'affirme un peu plus par la suite en formantquelques petits groupes éphémères avec lacomplicité de Julien Voulzy ou Pierre Souchon,fils respectifs de Laurent et d'Alain. Une car-rière qui débute entre copains et qui l'amènera àaccompagner de nombreux artistes aussi diversque variés, en concert ou sur des albums. Parmieux, NTM, Tryo, Sinclair, Gérald de Palmas,

Vanessa Paradis, Arthur H ou encore BrigitteFontaine. On -M- rêver Nous faire voyager, nous emporter dans sonunivers et nous parler en un langage singulierqui éveille nos sens, nos émotions, voilà ce quel'on demande à un artiste et voilà ce queMatthieu Chedid sait si bien faire. Trois ansaprès le lunaire Mister Mystère, il revient eneffet sur scène nous présenter Îl, son nouvelalbum. Véritable showman incarnant tour à tourles personnages qu'il crée au fil de ses chansons,-M- donne tout. Par-delà les masques et lesdéguisements, il ne perd jamais de vue son filconducteur : sa musique est avant un partage etnous engage à faire corps avec elle. Retrouvantpour l'occasion la formation originelle du rock,le trio - composé ici d'une guitare solo, d'unebasstar et d'une batterie, l'artiste nous promet unshow certes totalement différent du précédentmais toujours fidèle à sa philosophie, mêlantsimplicité, générosité et énergie. Revisitant sesclassiques ou dévoilant de nouveaux titres, -M-reste fidèle à lui-même et nous offrira un spec-tacle que l'on n'oubliera pas de sitôt !

Claire Lagrange-M-, jeudi 2 mai à 20h - Tarifs : 32 à 59 euros - Mille-sium à Epernay.

Concert - Le Millesium

C'est pour ça qu'on l'-M-

Après trois ans d'absence, le mystérieux -M- revient avec un nouvel album intitulé Îl. © Martin Freaudreau

ÉPERNAYjeudi 2 maiVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISE : « -M- »-M- profitera de sa tournée pour s’arrêter à Eper-nay le temps d’un concert.

À 20h00. Ouverture des portes à 18h30 pour l’emplacement Fosse Early. Tarifs : 32 à 59 euros.

Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay.mercredi 22 maiL’ENSEMBLE FAENZA : LE SALON DE MUSIQUEEn se servant d’un jeu de tarot, le public seraamené à composer lui-même une soirée uniqueque les interprètes dévoileront, au fur et à me-sure. L’occasion de découvrir les magnifiquesinstruments que sont le théorbe, la citole et laguitare baroque.

À 20h30. Séance supplémentaire le 23 mai à 20h30 - A partir de 9 ans - Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat,place Mendès-France, Epernay - Tél : 03 26 51 15 99.

lundi 27 maiCONCERT : THE GREGORIAN VOICES

Les sept chanteurs en habits de moines arriventà créer une atmosphère mystique. Les specta-teurs peuvent rêver éveillés et sont transportésà l’époque du Moyen Age. Laissez-vous entraî-ner par les voix fascinantes des solistes et lechant choral émouvant.

À 20h00. Tarifs : 14/18 euros - Eglise Notre-Dame.

REIMSsamedi 27 avrilSOIRÉE DESSINÉELe collectif tromblon vous convie à une soiréeentre dessin et musique. The Pirate Bay (rockfolk progressif) suivi de Simon Vergnol & les Mo-rotchovs (chanson à texte) seront accompagnéspar Barbara Govin, Victor Lejeune et NicolasAndré, illustrateurs.

À 18h00. Prix d’entrée libre / Rens. au 03 26 86 05 72Le Temps des Cerises, 30, rue de la Cerisaie à Reims

samedi 27 avrilJORDI SAVALL : JEANNE LA PUCELLE

En 1994, Jordi Savall réalise la musique deJeanne la pucelle, le célèbre film de Jacques Ri-vette. Pour le 600e anniversaire de la naissancede Jeanne, il recrée dans un concert exception-nel toutes les musiques qui nous font revivre sonépopée.

À 20h00. Dans le cadre du festival AgapéTarifs : de 25 à 35 euros - Cathédrale de Reims

jeudi 2 maiMUSIQUE EN MÉDIATHÈQUE : BAROC À BRACVous trouverez dans leur bric-à-brac : clavecin,sonate, hautbois, violoncelle, danse, etc.À 18h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles

- Médiathèque Jean Falala, 2, rue des Fuseliers

jeudi 2 maiJAZZ : JAM SESSION DE JEAN-BAPTISTE BERGERJean-Baptiste Berger, saxophoniste rémois, ainsique tous les musiciens conviés à partager cette jamsession tenteront de transmettre au public du Sta-lingrad le plaisir d’interpréter des thèmes de CharlesMingus et d’Ornette Coleman.

À 21h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles- Bar le Stalingrad, 180, rue de Vesle

CHÂLONSjeudi 2, vendredi 3 et samedi 4 maiLE PRINTEMPS DU JAZZConcerts gratuits dans les rues du centre-villeet concerts dans les restaurants et cafés par-tenaires de l’opération imaginée par la Ville deChâlons-en-Champagne.

À 9h00. Renseignements et programme complet surwww.toutchalons.com.

jeudi 2 maiAPÉROMIX BLUES ROCK : CHARLIE FABERTCharlie Fabert ne s’arrête jamais et foisonned’’idées ! Bluesman d’’origine, Charlie étendson champ artistique vers le rock. Entouré denouveaux musiciens, il enregistre actuellementun nouvel album et viendra nous le présenterlors de cet apéromix !

À 19h00. Gratuit. L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

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Théâtre - Marionnettes

Colette se raconte

Festival Le Palais dépote

C'est la fête au palais !

xPersonnage emblématique de la compagnieSuccursale 101, Colette Michard est une vieilledame, chanteuse de music-hall de surcroit. Déjàpassée par la scène du Salmanazar, la malicieuseColette est de retour et vous invite à la rejoindrepour une soirée Cabaret au cours de laquelle ellea décidé d'investir différents espaces du théâtre.L'étrange femme sans âge, autour de qui planentet rôdent des présences comme des souvenirspresque oubliés, prendra en effet possession deslieux, pour une soirée à son image : atypique,mais surtout pour adultes consentants... Unesoirée sous le signe de l'érotisme, de la marion-nette et de la musique. Au détour de plusieurstableaux, Colette nous entraine dans l'illusiond'une vie, celle dont elle rêve. Strip Teaseuse quitente un ultime geste de séduction, prostituée re-cevant la visite d'un être mi-homme, mi-corbeauou encore comédien sur le retour qui nous livre sa version très personnelle de l'histoire dupetit...rouge. Des personnages qui nous invitent à les aimer, les comprendre ou les haïr, maissurtout à partager la soirée avec eux, à découvrir leur univers tantôt fantastique, tantôt in-quiétant, avant de s'en retourner dans la mémoire de cette chère Colette. Un Cabaret re-groupant formes originales, ludiques ou oniriques, véritable carte blanche imaginée autourdu double marionnettique d'Angélique Friant, entamant, avec sa compagnie, sa première annéede résidence au Salmanazar. Une soirée qui restera dans les mémoires. Claire LagrangeCarte Blanche à Colette Michard, lundi 6 mai à 20h30 - Théâtre Gabrielle-Dorziat.

xAssociation à but non lucratif créée il y a trois ans,Chavaloin a pour but principal d'animer la régiond'Epernay à travers la promotion de rencontres artis-tiques, culturelles et artisanales. « Notre philosophiedu « vivre ensemble » nous incite à proposer des spec-tacles et des animations à un public de 7 à 77 ans. Atravers eux, nous invitons les familles, les amateursde musique et les amateurs de sorties culturelles de larégion. Notre principal objectif est avant toutd'animer la ville d'Épernay en donnant une belleimage artistique, culturelle, et artisanale de la régionChampagne-Ardenne, mais aussi de favoriser les ren-contres sparnaciennes et régionales en transmettantune image de proximité, de convivialité et de confi-ance », indique l'équipe de l'association. Pour ce faire,cette dernière proposera, le 4 mai prochain, le festivalLe Palais dépote, évènement promettant de bellesrencontres et une parfaite harmonie de talents. Au programme, musiciens éclectiques à l'image de Zabel, chantant notre quotidien de façon décalée, lesChavabien et leur musique française festive et revue, ou encore The Moodhunters, armés deleurs créations originales et inspirées par les univers de James Brown, Sharon Jones et OtisRedding, jongleurs, danseurs, associations locales et artisan'art en tout genre. Une soirée richeen culture pour débuter le mois de mai comme il nous plait !

C.LLe Palais dépote, samedi 4 mai de 19h à 2h - Entrée : 8 euros/6 euros pour les 8-12 ans/gratuit pour les - de12 ans - Palais des Fêtes d'Epernay. Infos : [email protected] / 06 87 96 80 74 / 06 79 52 60 64.

Colette Michard est une vieille dame à la tête pleine desouvenirs. Souhaitez-vous les découvrir ? © DR

Le temps d'une soirée, culturez vous au Palais desFêtes d'Epernay ! © Chavaloin

13 xSortie N°216 du 26 a v r i l au 2 ma i 2013 www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

Expo - De l'abstrait au figuratif

Patrick Adam se dédouble

Patrick Adam expose à la Petite Pinacothèque et à l'Office de tourisme. © l'Hebdo du Vendredi

jusqu’au samedi 11 maiEXPO : LE SLAM SELON FENG HATATTouchée par cette forme d’expression duverbe, cette photographe professionnellecapte les expressions, les attitudes, lorsque les mots s’échappent des entrailles du slameur.

Entrée libreMédiathèque centre-ville,

1 rue du professeur Langevin à Epernay.

jusqu’au dimanche 12 maiEXPOSITION : «RÉMINISCENCES» DE PATRICK ADAM«De la peinture à la nature : dans un tableaunon-figuratif, je pars de la peinture, du jeu libreet improvisé des formes et des couleurs pourrejoindre allusivement des formes et desforces naturelles.» Patrick AdamÀ 9h00. Du lun. au sam. de 9h à 12h30 et de 13h30 à19h, les dim. et jours fériés de 11h à 16h - Office de

Tourisme d’Epernay.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS

ÉPERNAYvendredi 3 maiJEUNE PUBLIC : OPÉRA VINYLELe «compositeur» du spectacle, Pascal Vergnault,donne sa définition de l’opéra vinyle, telle qu’ellen’est pas donnée dans les dictionnaires : oeuvrepour électrophone, disques 33 tours en vinyle etmarionnettes en mousse.À 19h00. A partir de 4 ans - Tarifs : 4 à 12 euros - Salle

Sabine Sani, MJC d’Aÿ, rue de la Liberté à Aÿ.

vendredi 3 maiTHÉÂTRE : HISTOIRE DE DEUX MAINS POUR DEMAINPièce de théâtre produite par le CIAM, Collectif Interculturel d’association de migrants.

À 20h00. Palais des Fêtes.lundi 6 maiMARIONNETTES : CARTE BLANCHE À COLETTE MI-CHARDUne véritable Carte Blanche imaginée autour d’An-gélique Friant et son double marionnettique ColetteMichard, qui nous embarqueront notamment dansun cabaret Erotic’ Michard, réservé à un publicaverti.

À 20h30. Le Salmanazar, Théâtre Gabrielle-Dorziat,place Mendès-France, Epernay -

Tél : 03 26 51 15 99.

REIMSdimanche 28 avrilTHÉÂTRE : LE MYSTÈRE DE LA CHARITÉLe Festival Agapé s’honore d’accueillir à Reims ceMystère de la Charité de Jeanne d’Arc de Charles

Péguy, dans une mise en scène de Jean-Luc Jeener.À 11h00. Dans le cadre du festival Agapé - Tarif : 25 euros

- Maison Saint-Sixte, 6 rue du Lieutenant Herduin vendredi 3 maiDANSE : GOMMELe hip hop pour l’un, la danse classique puiscontemporaine pour l’autre. Loïc Touzé et YasminRahmani n’étaient sans doute pas destinés à serencontrer. C’était sans compter sur quelques affinités partagées et une passion commune dumouvement.À 20h30. Dans le cadre de BOOM BAP - Reims Hip Hop

festival - Tarifs de 6 à 22 euros. Manège de Reims

vendredi 3 maiCOMÉDIE : MERCI DU CADEAUAlors qu’il fête ses trente ans avec ses amis, Fran-çois reçoit un cadeau qui va chambouler sa soiréed’anniversaire ! Une comédie pleine d’humour et de règlements de comptes lors d’une fête quipromet d’être mémorable...

À 20h30. Tarif : 29 euros.A l’Affiche, 110, av. J. Jaurès à Reims

jusqu’au samedi 27 avrilTHÉÂTRE : UN BRIN DE COSETTE«Un brin de Cosette en MISERAMA, d’à peu prèsVictor Hugo», est la dernière création théâtrale duGAAF (Groupement d’Acteurs Amateurs Farfelus),qui vous invitent à venir partager leur dernière ins-piration farfelue des «Misérables».

À 20h30. Relâche dimanche et lundiTarifs de 6 à 9 euros

Réservations au 03 26 36 21 05Le Ludoval, 1, place René Clair

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

xPatrick Adam n'a pas oublié ses premièresamours. Il présente une trentaine de paysagesnon-figuratifs à l'office de tourisme d'Epernay.Certains pourront s'en étonner. Lui s'en expliquesimplement. « J'ai toujours regretté de ne paspratiquer davantage la peinture abstraite. Maisj'ai fait une petite cuisine personnelle qui m'aconduit au figuratif », explique le peintre cham-penois, basé à Champillon. Avenue de cham-pagne les oeuvres sont signées P.Adam. Unemanière de se démarquer par rapport à l'im-mense production d'aquarelles exposées à unecentaine de mètres de là, rue du Colonel PierreServagnat à La Petite Pinacothèque, située audeuxième étage de l'ancienne Banque de France.On y retrouve, sous le thème des saisons, le stylefamilier de Patrick Adam. Celui des coteaux, deschamps, des cours d'eau avec toutes les lumièresdiscrètement contrastées de la région sparnaci-enne. « Il y a une certaine dualité dans vosmodes d'expression. Mais le point commun est le

plaisir », a souligné Benoît Moittié, président del'office de tourisme lors du vernissage de cettedouble exposition.Patrick Adam s'est amusé à présenter ces deuxfacettes de son personnage. Avec un certain hu-mour. « Quand je vais dans la nature pourréaliser mes aquarelles je reviens sans une tâchesur mes vêtements. Alors que pour les oeuvresabstraites, faites en atelier, je me laisse aller audésordre. »Enseignant à la retraite, il n'entend pas se laisserenfermer dans un genre. Des « Saisons » aux« Réminiscences » il témoigne de ses humeurs,de ses questionnements, de ses tiraillements.Une exposition qui a le mérite de nous présen-ter un artiste moins lisse qu'il n'en a l'air.

J.BExposition jusqu'au 12 mai à La Petite Pinacothèque,du jeudi au dimanche de 16 h à 18 h 30. Autres jourssur rendz-vous (06 52 77 75 05) et à l'Office detourisme d'Epernay, 7, avenue de champagne.

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C inéma14 x

Les horaires xdu 24/04/2013 au 30/04/2013

N°216 du 26 avril au 2 mai 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Evil dead (-16 ans) (Avant première) Mar 30 avril : 22h15Iron Man 3 Mer, Jeu, Ven : 11h | 14h | 15h30 | 16h30 | 18h | 19h30 | 21h15| 22h | 00h15 Sam, Dim : 11h | 14h | 15h30 | 16h30 | 18h | 19h30 | 21h15 |22h Lun, Mar : 14h | 15h30 | 16h30 | 18h | 19h30 | 21h15 | 22hLa cage dorée Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 16h | 18h | 20h |22h15 Lun, Mar : 13h30 | 16h | 18h | 20h | 22h15L'écume des jours Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h30 |19h30 | 22h Lun, Mar : 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22hLes croods Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h | 18h | 20h Lun,Mar : 13h45 | 16h | 18h | 20hTad l’explorateur 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 16h | 18hLun, Mar : 18hParkerMer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 22h Lun, Mar : 13h30 |15h45 | 22hLes Profs Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15Lun, Mar : 13h45 | 16h | 180 | 20h | 22h15Les Gamins Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h | 18h | 20h |22h15 Lun, Mar : 13h45 | 16h | 18h | 20h | 22h15Les âmes vagabondes Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h | 13h30 | 19h45 | 22hLun : 13h30 | 19h45 | 22h Mar : 13h30 | 19h45OblivionMer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 16h30 | 19h30 | 22h Lun, Mar : 13h45| 16h30 | 19h30 | 22h

Iron Man 3 mercredi vendredi 14h30 | 20h30; jeudi 14h30 |17h30; samedi 14h30 | 20h; dimanche 10h30 | 17h30; lundi20h30; mardi 18h | 20h30 2D mercredi vendredi 17h30; jeudi20h30; samedi 17h | 22h30; dimanche 15h | 20h; lundi mardi14h30La cage dorée mercredi lundi 14h30 | 20h30; jeudi 17h30 |20h30; vendredi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi 17h | 20h | 22h30;dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; mardi 14h30 | 18h | 20h30L'écume des jours mercredi jeudi vendredi 14h30 | 17h30 |20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30; dimanche 10h30 | 15h |17h30 | 20h; lundi 14h30 | 20h30; mardi 14h30 | 18h | 20h30Les croods VFmercredi vendredi samedi 14h30; jeudi 14h30 |17h30; dimanche 10h30 | 15h; mardi 20h30Tad l’explorateur 3D mercredi vendredi samedi 14h30; jeudi17h30; dimanche 10h30The Grandmaster mercredi 20h30; samedi 22h30; lundi 14h30VO dimanche 20h; mardi 14h30Les Profs mercredi jeudi vendredi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi14h30 | 17h | 20h; dimanche 10h30 | 15h | 17h30; lundi 14h30 |20h30; mardi 14h30 | 18h | 20h30Les Gamins mercredi vendredi 17h30 | 20h30; jeudi mardi 14h30| 20h30; samedi 17h | 20h | 22h30; dimanche 15h | 20h; lundi20h30Les âmes vagabondes mercredi 17h30; jeudi lundi 14h30; ven-dredi 20h30; samedi 14h30 | 22h30; dimanche 17h30 | 20h; mardi18hOblivionmercredi vendredi dimanche 17h30; jeudi lundi 20h30;samedi 17h | 20h; mardi 18h

Petit corbeau Mer 24 à 14h30 Jeu 25 à 14h30Jules César diffusion samedi : 18:00La religieuse Mer 24 à 18h00 Jeu 25 à 20h30 Sam 27 à 20h30Dim 28 à 18h00 Lun 29 à 15h00The place beyond the pines Ven 26 à 20h30 Dim 28 à 20h30Camille Claudel 1915 Mer 24 à 20h30 Jeu 25 à 18h00 Sam 27à 18h00No Ven 26 à 18h00 Lun 29 à 20h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

x Bélier du 21.03 au 20.04 Vous êtes toujours impatients, pourtant il faut cal-mer vos ardeurs et prendre les choses et les per-sonnes comme ils sont. Ne confondez pasvitesse et précipitation, car vous pourriez avoirdes regrets.

x Taureau du 21.04 au 20.05Cette semaine, soyez réceptif à votre environne-ment, prêt à entrevoir d’autres possibilités, àexplorer d’autres voies. Suivez votre intuition, etvous obtiendrez facilement ce que vous désirez.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Votre ciel astral vous amènera de belles chosespeu importe le métier que vous exercez. Nevous arrêtez pas en si bon chemin, vous avez

des actions à accomplir. Ne faites pas lestimides, prenez des risques.

x Cancer du 22.06 au 22.07Carpe diem, cette semaine si vous bougez toutle temps, si vous êtes impatient, vous risquez delouper le coche. Très prochainement, Un cieldynamique et d’opportunités devrait servir vosintérêts.

x Lion du 23.07 au 22.08Lion, Il y aura beaucoup d’agitation autour devous. Mais que cela ne vous empêche pas devous occuper sérieusement de certaines ques-tions qui réclament toute votre concentration.

x Vierge du 23.08 au 22.09Il est question de faire le tri dans vos projets, afinde vous concentrer sur les plus importants, ceuxqui vous motivent. Suivez votre intuition, et vous

obtiendrez assurément ce que vous désirez.

x Balance du 23.09 au 22.10Si vous avez une décision à prendre, accordez-vous le temps de la réflexion. Même si une offrevous semble irrésistible, pas de précipitation...Car une proposition peut en cacher une autre.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Ne baissez pas les bras, ne vous reposez pas surdes lauriers que vous n’avez pas encore. Si vousne savez plus très bien où vous en êtes, vousallez devoir remettre de l’ordre dans vos idées.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Aujourd’hui, sur le plan professionnel, vousdevrez prendre la direction des opérations, affir-mer votre leadership. Restez simple, sincèreavec vous-même, avec les autres et bien concen-tré.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Poursuivez ce que vous avez entrepris, ou,encore, achever ce qui doit l’être. Faites preuved’hardiesse et d’audace. La chance vous pro-pulsera vers une réussite certaine.

x Verseau du 21.01 au 19.02Attention à votre empressement en emporte-pièce. Agissez en suivant un rythme calme sanschercher à modifier ce qui ne vous plaît pas, niheurter les personnes de front, vous éviteriez desdéboires.

x Poissons du 20.02 au 20.03Donnez du temps à votre foyer. Vous aurez toutà y gagner et saurez réchauffer vos liens affec-tifs. L'ambiance sera douce et sereine et vousserez en symbiose avec votre famille.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

HANNAH ARENDT(Allemagne 1H53 Drame)De Margarethe Von Trotta, avec Barbara Sukowa, AxelMilberg, Janet McTeer.Hannah Arendt couvre pour le New-Yorker le procèsd’Adolf Eichmann, responsable de la déportation et de lasolution finale pour le IIIe Reich. Elle en sort un livre  Labanalité  du mal qui déclenche un rejet des intellectuels.C’est un film trop académique, trop sec, sa raideur finitde le couper du grand public.

IRON MAN 3(USA 2H Super Héros)De Shane Black, avec Robert Downey Jr., GwynethPaltrow, Don Cheadle. Il faut se méfier de son passé, des démons que l’on créesans le savoir, par ignorance et impudence. Tony Stark, lemilliardaire, pourrait bien l’apprendre à ses dépens. Unenouvelle menace apparaît sur les écrans d’Iron Man, lemandarin. Ce nouveau terroriste décide de mettre à terrel’Amérique et ses valeurs, le président et Iron Man. Est-ce l’armure ou l’homme qui fabrique le Super Héros  ?C’est répondant à cette question une fois à terre, enrenaissant, tel le phénix de ses cendres, qu’il trouvera laréponse. Préparez-vous au choc du nouvel Iron Man.Vous apprendrez à vous méfier des apparences. Unejeune génération de réalisateurs arrive à Hollywood, ellemêle dans son savoir faire le plaisir du cinéma d’action etde réflexion. Ce nouvel opus pose encore plus la questionde l’armure et du contenu. La réponse nous est fournienon seulement par Tony Stark, mais aussi sa compagnedans un habile jeu de rédemption. Il s’inscrit complète-ment dans le nouveau regard sur les super héros lancé parAvengers.

L’ÉCUME DES JOURS(France 2HO5 Comédie Dramatique)De Michel Gondry, avec Romain Duris, Audrey Tautou,Gad Elmaleh.L’histoire d’un jeune homme amoureux qui rencontre laprincesse de ses rêves au goût du jazz d’Ellington. Leurmariage tourne au cauchemar quand un nénuphar poussedans le corps de sa bien-aimée. Gondry s’attaque avecbonheur au texte de Boris Vian, une première partie unpeu bizarre et surréaliste, rattrapée par la seconde partie,superbe d’inventivité, plus sombre, se finissant par unevision noir et blanc, superbe.

SURVIVRE(Islandais 1H33 Drame)De Baltasar Kormákur, avec Ólafur Darri Ólafsson,Jóhann G. Jóhannsson, Þorbjörg Helga.En 1984, un chalutier sombre au large des côtes islan-daises. L’équipage rejoint le royaume de Poséidon, saufun. Cet homme exceptionnel, à force de courage et d’unerésistance à toute épreuve, revient au village. Le réalisa-teur choisit la voie de la réalité, lumière froide et glacéepour un vrai film d’auteur.

LA CAGE DORÉE (France 1H30 Comédie) De Ruben Alves, avec Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud.

Le couple Ribeiro, d’origine portugaise, vivent depuis 30 ans au cœur des beaux quartiers parisiens où Marias’occupe d’un immeuble. Elle reste une concierge se pliant en quatre pour ses propriétaires, attentive aux bonssoins de tous. Sortir le chien et s’occuper des enfants du couple du dernier étage, s’occuper des plantes de lamégère de service, Mme Reichert, etc. De son côté, José est artiste du bâtiment comme le clame son patron, M.Caillau, qui sans lui se sentirait perdu. Leur fille Paula achève ses études de droit. Elle devrait bientôt leur révé-ler le nom secret de son petit amoureux, le fils d’une de leurs connaissances. Tout ce petit monde vit dans unecage dorée qui dépasse la loge de la concierge. Le jour où Maria et José héritent d’une maison et de ses vignesau Portugal, tous s’accordent pour une même idée, ne pas laisser partir ce diamant précieux. Mais derrière lesbonnes intentions se cachent des raisons bassement personnelles et mercantiles. Le bonheur des uns ne fait pasforcément celui des autres. Ruben Alves suit les traces de son ami d’enfance et producteur Hugo Gélin, qui nousavait donné la belle comédie Comme des frères. Il aborde tout en douceur et délicatesse, sans jouer le trait gros-sier de la caricature, la thématique des concierges et des émigrés portugais. Il s’amuse des clichés et des on-dit,le Portugais forcément maçon, mangeant de la morue, branché Linda de Suza. Toutes ces petites choses saisiespar le regard du jeune enfant Ruben et de ses amis, se transforment en comédie. Il alterne des séquences de rirejubilatoire et des moments comme cette scène de fado final où la recherche du père et la valeur des origines semêlent dans un instant magique. C’est une belle comédie à la française qui s’amuse et nous amuse avec subti-lité des clichés et vérités. Elle partage avec le spectateur son amour des Portugais et du Portugal.

Découvrez la version longue, toutes les sorties et les interviews de l’équipe sur www.cine-region.fr et le mercredi sur France bleu Champagne 95.1 à Reims, nos coups de cœur entre 18H et 18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

Page 15: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

À quelques jours des traditionnelles manifestations du 1er mai, SabineDuménil, secrétaire générale régionale du syndicat CGT depuis 2011, appelle bien sûr à descendre dans la ruepour défendre l'intérêt et les droits des travailleurs. Des valeurs collectives,chères à celle qui a fait ses armes dans le milieu médical, et qu'elle promeutencore fermement aujourd'hui.x«  Mes collègues disent de moi que je suisune dame à la poigne de fer dans un gant develours.  » Son fort caractère, cetteChâlonnaise d'origine ne l'a jamais nié, aucontraire. Et si elle rejoint à 20 ans à peine(début des années 1980) les rangs du syndicatCGT dans l'établissement où elle obtient sonpremier emploi, c'est qu'elle se retrouvait déjàdans les principes défendus par laConfédération Générale du Travail. « Je n'aijamais supporté le sentiment d'injustice etc'est pourtant ce que j'ai ressenti dès monarrivée dans l'Établissement Public de SantéMentale de la Marne (EPSMM), à Châlons,où les conditions de travail étaient très dureset ce, malgré un syndicat pourtant fort. J'aivite rejoint la CGT car d'emblée j'ai partagéle sentiment de contestation qu'elle expri-mait.  » Lutte pour une meilleure prise encharge des patients, des locaux en bon état, dumatériel plus récent et plus performant... Lesmotifs de mécontentement sont légion dansl'institut châlonnais etentrainent souvent un bras defer tendu avec la directionaccompagné de longs mouve-ment de grèves. « Cela pouvaitdurer jusqu'à deux à trois semaines mais biensouvent ce n'était pas vain. A cette époque, jen'avais pas encore de responsabilités syndi-cales mais je voyais mes collègues qui, eux, sebattaient bec et ongle dans les conseils d'ad-ministration pour défendre les intérêts du per-sonnel. C'était impressionnant et c'est à partirde ce moment-là que je me suis rendue comptequ'un syndicat pouvait réellement fairebouger les choses. »

Avec le temps, les responsabilitésLes années passant à l'EPSMM, SabineDuménil constate une véritable améliorationdes conditions de travail même si, parallèle-ment, l'ambiance de travail, elle, se détériore.«  J'ai été témoin de l'apparition de la souf-

france au travail.  » La faute aux nouveauxmodes de financement, à des méthodes demanagement «  délétères  » et au concept derentabilité de plus en plus appliqué. «  Lesbudgets étaient plus serrés, les personnelsmoins nombreux...  » Nous sommes à l'aubedes années 2000 et la syndicaliste devientsecrétaire générale du syndicat de l'EPSMM.Se voyant en outre confier deux mandats, à laCPAM et au Conseil économique, social etenvironnemental régional (chargé de donner

des avis sur les décisionsprises au Conseil régionalde Champagne-Ardenne),Sabine Duménil est désor-mais en lien avec des mili-

tants disséminés aux quatre coins de la région.Il lui faut encore « attendre » la fin 2010 pourêtre choisie comme secrétaire généralerégionale de la CGT Champagne-Ardenne,coordonnant désormais les actions desquelque 15 400 militants de la région.« Chaque syndicat et union locale a sa propredirection, notre rôle à nous, au niveau régio-nal, est de coordonner leurs activités. »

Un investissement à temps pleinDans le contexte socio-économique actuel, lespréoccupations de la CGT ne manquent pas.Première de toute, l'emploi, particulièrementmeurtri en Champagne-Ardenne. « Il faut quel'on oeuvre tous les jours pour défendre lesemplois existants, notamment dans l'industrie

qui souffre beaucoup, tout en concourant àl'attractivité du territoire ; en cherchant parexemple de nouvelles activités à installer,comme la domotique. » S'il lui reste heureuse-ment des motifs de satisfaction, à l'image« d'un dossier qu'on aura poussé sans aban-donner et qui finira par aboutir », la secrétairegénérale reconnaît tout de même une certainefrustration : «  Même si on obtient desavancées, bien souvent ce n'est pas tout de

suite, c'est donc un peu rageant. Par ailleurs,je suis un peu déçue parfois de voir des mili-tants qui s'investissent dans leur travail maisparticipent moins aux combats sociaux, sontmoins présents dans les manifestations. C'estcomme ça, c'est le contexte actuel qui veut ça.On est de plus en plus dans un condition-nement aujourd'hui. La preuve, le syndica-lisme n'est quasiment plus abordé à l'école, etles cours d'éducation civique se raréfient. Lesgens s'engagent moins puisque l'on privilégieun monde d'individualisme plutôt qu'un sensdu collectif. Le vrai problème, c'est que l'évo-lution de la société n'intègre pas le syndica-lisme... » Pleine de lucidité, Sabine Duménilsouhaite toutefois poursuivre ses efforts pourque la défense de l'intérêt des salariés et despopulations soient au coeur des enjeux. « Cen'est pas une question politique et ce n'est pasparce que le gouvernement a changé en 2012que nous allons baisser la garde. L'histoiresociale a montré que les choses n'ont jamaisévolué sans rapports de force. Car la défensede l'intérêt de chacun passe avant tout parcelle des intérêts collectifs. Et c'est ce quenous rappellerons dans la rue le 1er maiprochain. Quant à l'appel à manifester deJean-Luc Mélenchon pour le 5 mai, je n'ap-pelle pas à descendre dans la rue, on est dansle rapport politique pour moi là. Après, cha-cun est libre d'y participer. »

Aymeric Henniaux

xRepères Sabine Duménil a 50 ans. Marnaise d'origine, fille de parents ouvriers et née àChâlons-en-Champagne, elle réside toujours aujourd'hui dans le département. Mariée et mèred'un enfant, elle obtient un BEP comptabilité au début des années 1980. Ne trouvant pas immé-diatement un emploi dans sa branche, elle intègre en 1982 l'Établissement Public de Santé Mentalede la Marne (EPSMM) de Châlons comme agent de service. Se syndicalisant peu après son arrivée,elle occupera plusieurs postes au sein de la structure, avant de se lancer dans une formation d'aide-soignante au début de années 1990. Le diplôme en poche, Sabine Duménil réintègre l'EPSMM, eny occupant donc cette fois les fonctions d'aide-soignante. Participant aux réunions de laCommission exécutive de la CGT de l'établissement depuis plusieurs années, elle devient, en 2006,secrétaire générale du syndicat de l'EPSMM, se voyant en parallèle confier deux mandats, un auConseil économique, social et environnemental régional (Ceser) et l'autre à la CPAM. Fin 2010,l'Union départementale CGT de la Marne l'a choisie pour être candidate au secrétariat généralCGT de Champagne-Ardenne, avec approbation des autres unions des départements de la régionet ce, en remplacement du précédent secrétaire, parti en retraite. La secrétaire générale a étérenouvelée dans ses fonctions début 2013 pour une période de trois ans.

Sabine Duménil - Secrétaire Générale CGT Champagne-Ardenne

Combattre l'injustice avec lucidité

Sabine Duménil appelle à se mobiliser activement le 1er mai prochain. © l'Hebdo du Vendredi

« L'évolution de la société n'intègre pas

le syndicalisme... »

P ortrait15 xN°216 du 26 avril au 2 mai 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Page 16: L'Hebdo du Vendredi, Epernay, 216

Le Restaurant Cheval Blanc à Sept-Saulx a connu mille etune vies depuis sa création par Alcide Lefèvre en 1900.Aujourd’hui, après plusieurs mois de travaux pourrénover le lieu tout en préservant la patine des généra-tions passées, le restaurant  a ouvert ses portes  pouraccueillir à nouveau les Champenois, voyageurs et autrescurieux prêts à se laisser séduire par le savoir-faire duChef, Laurence Cuasante.

Restaurant Cheval BlancPlace Edouard Mignot - 51400 Sept Saulx

03 26 03 51 91www.restaurantchevalblanc.fr

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