LIBERTE - 11.12.2010

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  • LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATION. 37, RUE LARBI BEN MHIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPES) -

    FAX : (021) 30 78 70 - N 5559 VENDREDI 10 - SAMEDI 11 DCEMBRE 2010 - ALGRIE 10 DA - FRANCE 1 - GB 1 20 - ISSN 1111- 4290

    LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR DINFORMER

    BRICE HORTEFEUX RUNIRA LES PRFETS ET LES CONSULS POUR LES INSTRUIRE

    LA FRANCE DURCIT LES CONDITIONSDOCTROI DE VISAS Page 2

    LE RCD CLBRE LA JOURNE MONDIALE DES DROITS DE LHOMME

    SADI : LHISTOIRE AVANCEDANS LE SENS QUE NOUS

    LUI AVONS IMPRIM

    DISCRIMINATIONDANS LE RECRUTEMENTET LA RMUNRATION

    Des multinationalesde Hassi-Messaoud

    lindex

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    ZONEMAGHRBINE DELIBRE-CHANGE

    LES RSERVESDE LALGRIEPage 3

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    OPRATION DE RATISSAGE DENVERGURE EN KABYLIE

    DES CHEFSTERRORISTESENCERCLES SID-ALI-BOUNAB

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    ANEP n843 561 Libert du11/12/2010

    TIZI OUZOUUn commerant

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  • LACTUALIT EN QUESTIONVendredi 10 - Samedi11 dcembre 20102 LIBERTE

    BRICE HORTEFEUX RUNIRA LES PRFETS ET LES CONSULS POUR LES INSTRUIRE

    La France durcit les conditionsdoctroi de visas

    Pour bien mener sa politique contre limmigration, le ministre franais de lIntrieur prendratrois mesures. Dabord, il commence entre autres par donner un tour supplmentaire au robinet des visas.

    B rice Hortefeux va runir lesprfets, qui nont pas atteintleurs objectifs en matire dex-pulsion, pour les mettre endemeure. Les consuls de Francedans les pays dmigrationseront de la runion pour sim-prgner des nouvelles prioritsde la France dans lattribution devisas. Ainsi, il leur sera exigdtre plus vigilant dans la dli-vrance des visas de court sjourqui, selon le ministre lui-mme,ne doivent pas tre des passeportspour la clandestinit.

    Les Algriens doivent doncsattendre de nouveaux durcis-sements en matire de visasfranais dlivrs dj au compte-gouttes et selon un vrai parcoursde combattant. La France vaensuite prcher son mode opra-toire au sein de ses voisins.M. Hortefeux compte vendre sesmesures ses homologues dontles pays sont tiquets de terresdaccueil.

    Le ministre franais a annon-c son dessein de runir, en jan-vier 2010, les ministres en chargede limmigration des cinq paysqui concentrent 80% des fluxm i g r a t o i r e s v e r s l E u r o p e(A l l emagne , Royaume-Un i ,Espagne et Italie, en plus de laFrance), mais aussi ceux deMalte, de la Grce et de Chypre,qui constituent, selon Hortefeux,les principales portes limmi-gration illgale en Europe.

    Le plus proche parmi lesproches de Nicolas Sarkozy veuttout simplement riger un murentre les deux rives de laMditerrane. Quand Hortefeux

    clame que lEurope nest pas unepassoire, sont expressmentviss les ressortissants duMaghreb et ceux de lAfriquesubsaharienne.

    La France a sign pourtantune quinzaine daccords avecdes pays sources dimmigration,appartenant cette rgion mais,apparemment, cela na pas fonc-tionn dans le sens voulu par lesFranais puisque Hortefeux aavou que pour mieux matriserlimmigration, son pays doitmieux contrler ses frontires.

    Faute dentraner les rgimes deces pays dans sa paranoa anti-immigrs, le ministre franais vaprcher chez ses homologues leprincipe sarkozien : La France a ledroit de choisir qui elle veut et qui ellepeut accueillir sur son territoire.

    Enfin, pour exaucer lobjectifde faire baisser limmigration ill-gale, un projet de loi qui prvoitdtendre la dure de rtentionadministrative de 30 45 jours,fait lobjet dun dbat lAssemble nationale franaise.Limmigration doit baisser et elle

    baissera Un tranger en situationirrgulire a vocation dtre reconduitdans son pays dorigine, a avertiHortefeux. Dans ce chapitre,prs de 106 000 immigrs clan-destins ont t expulss depuis2007. Un total de 25 000 tran-gers a t reconduit de janvier fin octobre dernier.

    La France compte, actuelle-ment, environ 6,7 millions dim-migrs, soit 11% de sa popula-tion (tude de lInstitut nationaldes tudes dmographiques). Lenombre dAlgriens qui vivent en

    France est estim plus de troismillions. Il est utile de rappelerque la France a dj t pinglepar lassociation Cimade qui abross un tableau sombre sur lesconditions doctroi de visas auxAlgriens dont la France reste lapremire destination enOccident. Lenqute, mene parcette ONG, avait critiqu le tauxde refus lev doctroi de visasaux Algriens. M. Hortefeuxdevra compter sans lesAllemands. Contrairement laFrance, lAllemagne a dciddallger les dmarches adminis-tratives certains travailleurstrangers.

    Hortefeux aura du mal convaincre les Allemands. Resteque Berlin marque des points. Sanouvelle politique de limmigra-tion est rvlatrice de son dyna-misme conomique, de quoiaiguiser lego de lestablishmentfranais. Les nouvelles directivesde Nicolas Sarkozy contre limmi-gration interviennent alors queles clignotants de son pays neveulent pas quitter le rouge :marasme conomique, dficitbudgtaire abyssal, fermeture encascades de sites de travail,hausse du chmage, baisse dupouvoir dachat, du niveau sco-laire et de la qualit des soins,maintien au bas de lchelle de lacote de popularit du prsidentde la Rpublique, remonte de ladroite lepniste

    Pour Sarkozy, pas question delaisser de ct ce thme de lim-migration, en vue de la prsiden-tielle de 2012.

    D. BOUATTA

    P lusieurs socits ptrolires multina-tionales installes dans le sud dupays, notamment Hassi-Messaoud,continuent recruter des cadres et desouvriers trangers en transgressant leslois relatives au travail en vigueur. Ces pra-tiques sont devenues courantes, notam-ment dans les contrats o il est express-ment exig des socits trangres de nerecruter des cadres et des ouvriers depuisltranger que dans des cas trs restreints,particulirement dans des profils inexis-tants chez les Algriens.

    Le patron de la Centrale syndicale,M. Abdelmadjid Sidi-Sad, a reconnu,lundi dernier, dans son allocution lors destravaux du 11e congrs rgional de lUGTAtenu Ouargla, lexistence de certainsproblmes auxquels sont confronts lestravailleurs algriens. Il a dclar, ainsi,que les socits ptrolires trangresinterdisent aux travailleurs algriens desorganiser et de crer des actions syndi-cales pour dfendre et revendiquer leursdroits. Il a qualifi ces mesures de rpres-sives et de dangereuses et contraires aux loisen vigueur.

    Selon des sources concordantes,parmi les problmes majeurs dans les-quels se dbattent les employs algriens,

    vient en premier lieu le volet de recrute-ment. Plus de 50 socits multinationalesdissmines dans le Sud algrien, notam-ment Hassi-Messaoud, recrutent chaqueanne depuis ltranger des dizaines sinondes centaines de cadres et douvriers audtriment des Algriens recruts ennombre trs rduit en dpit des textes delois en vigueur. Les mmes sources ajou-tent que les trangers, surtout ceux denationalit gyptienne, sont recruts enforce depuis quelques mois chez ces mul-tinationales. En outre, il faut savoir enco-re que la plupart de ces travailleurs tran-gers recruts sont titulaires de visa den-tre de type touristique dune dure detrois mois.

    Pourtant, la loi algrienne est explicite ce propos. Il est ainsi exig de toute per-sonne trangre recrute, dtre titulairedun contrat de travail et dun certificat dersidence pralablement dlivrs par lesautorits comptentes, pour enfin obtenirun visa dune validit dune anne renou-velable. Ce qui nest pas toujours le cas deces ouvriers travaillant dans ces multina-tionales. Les mmes sources ajoutent quelAlgrie impose des mesures strictes etclaires en matire demploi pour les tran-gers. Pour accder au monde du travail en

    Algrie, un tranger doit, tout dabord,prsenter un diplme traduit et authenti-fi par le ministre des Affaires trangresde son pays dorigine, en y signalant lelieu et le nom de la socit pour laquelle ilva travailler en Algrie.

    Ensuite, il dpose le dossier de deman-de demploi au niveau de lambassadedAlgrie accrdite dans ce pays.Gnralement, les ministres des Affairestrangres dans ces pays rejettent lesdemandes de leurs concitoyens en leurexpliquant que les conditions de lemploipour les trangers dans les socits ptro-lires trangres en Algrie sont rgies pardes lois particulires donnant la prioritaux Algriens sauf dans le cas dinexisten-ce de spcialistes algriens en la matire.Les services de lemploi et de linspectiondu travail Hassi-Messaoud et Ouarglaont signal, ajoutent les mmes sources,que des centaines de cadres et douvrierstrangers, notamment des gyptiens, nedisposant plus de certificats de rsidencelgale, sont recruts avec des visas tou-ristiques dune dure de trois mois. Selonles mmes sources, certains services decontrle font la sourde oreille devant cespratiques illgales, peut-tre pour des rai-sons qui restent inconnues.

    Un autre problme dont se plaignentles travailleurs algriens par rapport leurs collgues trangers. Il sagit de ladiscrimination entre les ouvriers algrienset les trangers en matire de rmunra-tion.

    titre dillustration, nous citonslexemple dun ingnieur tranger qui per-oit environ 10 000 dollars amricains,alors que son homologue algrien toucheprs de 3 000 dollars, soit presque le tiersmalgr la qualification et lexprience desAlgriens par rapport plusieurs tran-gers. Ce qui laisse supposer, indiquent nossources, que certaines socits multina-tionales sadonneraient un transfert ill-gal de devises ltranger en gonflant lessalaires des trangers et en rduisant ceuxdes Algriens.

    Les mmes sources indiquent quunlourd dossier synthtisant les diffrentsproblmes des travailleurs algriens dansdes socits ptrolires trangres, estprsent au niveau des institutions de laRpublique et fera lobjet, incessamment,dune sance de travail entre le ministredu Travail, le wali de Ouargla, lInspectiondu travail, la Centrale syndicale et autresparties concernes.

    S. MOHAMED

    DISCRIMINATION DANS LE RECRUTEMENT ET LA RMUNRATION

    Des multinationales de Hassi-Messaoud lindex

    D.R

    .

    De nouvelles priorits de la France dans

    lattribution de visas.

  • Vendredi 10 - Samedi11 dcembre 2010 3LIBERTE LACTUALIT EN QUESTION

    C es rserves concernent essen-tiellement la proposition de cer-tains pays maghrbins d'largir l'accord encours de discussion la libre circulationdes personnes. Aux yeux du ministre,les choses sont claires par rapport cedossier : en effet le projet de cette Zone delibre-change a fait l'objet de plusieurs dis-cussions au niveau de lUnion du Maghrebarabe (UMA), dont la dernire a t tenueen juin 2010 en Libye, et la conventionrelative la cration dune Zone de libre-change commerciale maghrbine a com-port certaines dispositions, qui dpas-saient le cadre commercial de cet accord,que l'Algrie a refus de faire passer malgrle forcing exerc par d'autres pays membresde l'union. Ces pays voulaient largir ledispositif d'change commercial, la librecirculation des personnes et des avan-tages dans l'octroi des marchs publics,note le ministre. Le document pr-sent, qui voquait la libre circula-tion des personnes, la libre circula-tion des marchandises et de cer-taines questions lies aux marchspublics na pas eu en effet le OK delAlgrie selon Benbada. La partiealgrienne a propos que le projet selimite la Zone de libre-change commer-ciale, prcise-t-il. Ds lors, lAlgrie afait part ses partenaires de lUMAquelle allait imposer une liste ngativedes produits qui ne seront pas concernspar cet change afin de protger son indus-trie. Un autre dispositif intgr dansce projet de convention nagre pasnon plus lAlgrie. Il sagit, diraM. Benbada, de l'octroi de certainsavantages dans le cadre de l'attribu-tion de marchs publics. Sur cette

    question, le ministre se fera prcis :Deux pays ont demand ce que leursentreprises bnficient des mmes avan-tages accords aux entreprises nationalesdans le cadre de l'octroi des marchspublics. Ils veulent avoir des avantagesdans l'actuel programme quinquennal2010-2014 et profiter de la mise en servi-ce de l'autoroute Est-Ouest pour faciliterl'coulement des produits agricoles etindustriels sans restriction. La position

    de lAlgrie ce sujet a t de dire,note le ministre, quil y a des consid-rations scuritaires, sanitaires et encored'autres relatives la circulation des per-sonnes qu'il faut prendre en compte dans cegenre d'accord. L'Algrie propose lacration d'une communaut cono-mique maghrbine en change quiintgre toutes les forces conomiques despays de l'UMA, tout comme ses industrieset ses politiques agricoles. Cependant,

    cette communaut devrait tre peruecomme une complmentarit et non pascomme des marchs que chaque pays veutconqurir, dit-il, voquant un projetde raffinage du sucre quambitionnede raliser un des pays de l'UMA.Alors que l'entreprise algrienne Cevital,avec l'augmentation de ses capacits de raf-

    finage 2 millions de tonnes par an, est enmesure de subvenir tous les besoins decette rgion en ce produit, fera remar-quer le ministre. Ce faisant,M. Benbada expliquera que l'adh-sion en 2011 de l'Algrie cettezone telle quannonce par le SG del'UMA, M. Lahbib Benyahia, dpendde la comprhension de nos partenaires.Dans ce cadre, une runion est pr-vue loccasion du 1er trimestre2011 pour poursuivre les ngocia-tions, note le ministre faisant obser-ver que sur le plan du principe, noussommes d'accord pour la cration de cettezone, mais il faut absolument que tous lesmembres prennent en considration lesproccupations des uns et des autres.Largument de M. Benbada est quel'Algrie sera le seul perdant si cet accordest adopt tel qu'il a t prsent Tripoli.Intervenant, par ailleurs, par rapport ladhsion de lAlgrie l'Organisation mondiale du commer-ce (OMC), le ministre du Commercefera observer que notre dossier d'adh-sion est prt. Nous avons rpondu aux 96questions de l'OMC, il y a quelques moiset nous attendons la raction de la com-mission charge de l'adhsion de l'Algrie cette organisation, nous esprons obtenir laprogrammation du 11e round en 2011.Nous avons galement accompagn cesrponses d'un mmorandum qui expliquela situation conomique de l'Algrie et sesaspirations conomiques dans le domainede l'OMC, conclut M. Benbada.

    NADIA MELLAL

    ZONE MAGHRBINE DE LIBRE-CHANGE

    Les rserves de l'AlgrieLadhsion de lAlgrie la Zone maghrbine de libre-change est sujette un certain nombre de rserves.

    Cest ce qua fait savoir jeudi le ministre du Commerce, Mustapha Benbada,en marge d'une sance plnire de lAPN consacre aux questions orales.

    PAR MERZAK TIGRINE

    Voisinage encombrant !I nitialement projet caractre strictementcommercial, la Zone maghrbine de libre-change semble avoir constitu une occasioninoue que certains pays de lUnion duMaghreb arabe (UMA) ont tent dexploiterpour en tirer un maximum de profits, non seu-lement conomiquement mais aussi sur leplan politique. Cest du moins ce qui ressortdes propositions formules par les diffrentspartenaires, qui ont tabli des listes de pro-duits les arrangeant. Mme si le ministre alg-rien du Commerce na pas rvl le nom de lapartie ayant prsent la suggestion dinclurela libre circulation des personnes dans lop-ration, il est clair que celle-ci mane de Rabat,qui voyait l loccasion propice pour obtenir larouverture de la frontire terrestre, entrelAlgrie et le Maroc, ferme depuis aot1994. Lopportunisme marocain sexplique parcette volont affiche de redonner vie, cono-miquement parlant, lOuest marocain, dontlactivit commerciale a t rduite nantdepuis la fermeture des frontires. Ainsi, aulieu daccepter la proposition algrienne demettre tous les contentieux sur la table, et lesapurer afin de repartir sur de bonnes bases,les responsables marocains persistent dansleur fuite en avant en cherchant la moindreopportunit pour forcer la main Alger surcette question. Mustapha Benbada, leministre algrien du Commerce, a vite fait deremettre les choses leur place, jeudi, lAssemble populaire nationale, en insistantsur le fait que le projet doit se limiter la zonede libre-change commerciale, comme cestle cas avec le reste des pays arabes dans lecadre de la Zone arabe de libre-change. Il ajustifi cette position en expliquant quil y ades considrations scuritaires, sanitaires etencore dautres, relatives la circulation despersonnes quil faut prendre en compte dansce genre daccord. En dautres termes, il fautviter de mettre la charrue avant les bufs.

    M. T.

    MustaphaBenbada, le

    ministrealgrien du

    Commerce, avite fait de

    remettre leschoses leur

    place.

    LDITO

    Libert

    LE MINISTRE DE LA PCHE LAPN

    LAlgrie veut rcuprer son quotade pche de thon rouge

    L Algrie veut rcuprer sonquota annuel de pche de thonrouge pour l'anne 2011. Cest entout cas ce qua annonc, jeudi, leministre de la Pche et desR e s s o u r c e s h a l i e u t i q u e s ,M. Abdallah Khanafou. Interrog enmarge d'une sance plnire del'Assemble populaire nationale(APN), consacre aux questionsorales, le ministre a expliqu quunrecours a t introduit auprs de laCommission internationale pour laconservation des thonids del'Atlantique (Cicta) pour demander ce que l'Algrie soit bnficiaire de sonquota de pche.

    Avec la prcision que cest lemme que celui de l'anne dernire.Sollicit pour de plus amples prci-sions ce sujet, le ministre feraobserver quil ny a aucune raisonpour que l'Algrie soit prive de son quotade pche de thon rouge, et notre dossier estbien ficel. Sur cette question, leministre fera remarquer que l'Algrie

    s'est vu accorder un quota de seulement138 tonnes contre 680 tonnes l'annedernire lissue de ngociations interna-tionales conduites par une cinquantainede pays Paris pour la dsignation dequotas de pche du thon rouge pour l'an-ne prochaine en Mditerrane. Et dex-pliquer : Nous n'avons pas t prsents la runion faute de visas. Les deuxcadres du ministre, qui devaient prendrepart cette runion, n'ont pas obtenu devisas temps. Nanmoins, la reprsenta-tion diplomatique algrienne en France aparticip aux travaux de la Cicta. Leministre, qui expliquera dans cecadre qu ayant constat que nousn'avons pas pu pcher notre quota l'annedernire, nous avons dcid de le rduirepour le dispatcher sur 4 pays qui sont laLibye, l'gypte, le Maroc et la Croatie ;il prcisera par ailleurs, que l'Algriese prpare pour essayer de pcher sonquota de thon par les armateurs algrienseux-mmes, aprs l'interdiction des soci-ts mixtes pour l'exploitation du poissondans les eaux algriennes. Sur cette

    question justement, nous prouvonsdes difficults, dit-il, tout en notantque nous ne disposons pas d'une flottilleimportante pour pcher le thon rouge.Aussi et tout en indiquant que l'tata essay de prendre en charge ce volet dansle cadre du programme de relance enaccordant des subventions pour des arma-teurs algriens pour l'acquisition de 15thoniers, le membre du gouverne-ment relvera que ces armateursavaient bnfici d'une aide de l'tat hauteur de 60% pour l'acquisition de tho-niers.

    Des mesures seront prises l'en-contre des armateurs qui ont bn-fici de l'aide de l'tat pour acqurirdes thoniers, mais ne participentpas la campagne de pche.L'anne dernire, ces thoniers n'ont pasrempli leurs engagements. Cette anne,s'ils ne participent pas la campagne,l'tat demandera la restitution de la sub-vention qui leur a t accorde, note leministre.

    N. M.

    Le libre-change des marchandiseset certaines questions liesau march public na pas

    eu le OK de lAlgrie.

    Deux investissements dans la grande distribution Deux investissements en matire de commercede grande distribution, cest ce qua annonc jeudi lAssemble nationale le ministre du Commerce,M. Mustapha Benbada. Il est question d'un importantgroupe agroalimentaire national qui va lancer unechane de distribution travers le territoire nationald'un de ses rseaux de grande distribution, et d'unautre programme pour crer un rseau d'hyper et desupermarchs, initi par un investisseur Oran.Nous encourageons ce type d'investissements quipermette d'organiser les circuits de distribution, decontrler la consommation des produits et defaciliter l'inspection des commerces, fera observerle ministre. Par ailleurs, le ministre annonceralradication de 765 des sites de commerces

    informels recenss travers lensemble du territoirenational par une commission interministrielle. Plusde 70 000 commerants oprent sur ces sites, selonle recensement de cette commission, charged'laborer une feuille de route pour mettre un terme ce phnomne, expliquera M. Benbada, quiindiquera que le ministre du Commerce a prisd'autres mesures pour venir bout de ce problme,via la mise en place de commissions de l'urbanismecommercial, qui auront pour mission dintgrer lescommerants informels dans des marchsorganiss. Cest en effet dans le cadre del'agrandissement et la mise niveau des anciensmarchs que le projet sera concrtis.

    N. M.

  • LACTUALIT EN QUESTIONVendredi 10 - Samedi11 dcembre 2010

    4 LIBERTE

    OPRATION DE RATISSAGE DENVERGURE EN KABYLIE

    Des chefs terroristes encercls Sid-Ali-Bounab

    Importante opration de ratissage des forces de scurit pour dbusquer des mirs du GSPCretranchs Sid-Ali-Bounab

    U ne importante opration deratissage a t dclenchedans la nuit de mercredi jeudi parles forces de scurit dans leswilayas du Centre, notamment deBoumerds, Tizi Ouzou et Bouirao, pour la premire fois, le rseaude tlphonie mobile a t brouillpour assurer le succs de cetteoffensive. Selon nos informations,cette opration est intervenue lasuite de la capture, lundi dernier,de deux terroristes Si Mustapha lest de la wilaya de Boumerds quiauraient donn de prcieux rensei-gnements aux forces de scuritsur la prsence de plusieursgroupes terroristes dans la rgionde Sid-Ali-Bounab o plus de 18terroristes dont une dizainedmirs se trouvaient en concla-ve. La plupart font partie de katibatEl-Ansar de Boumerds et de kati-bat Ennour de Tizi Ouzou.

    Le groupe se trouve toujoursencercl au lieu-dit oued Guergour

    au sud de Sid-Ali-Bounab. Dautrespatrouilles de lANP se sontdployes dans la rgion dAt Sadaet dOued Larba ainsi qu OuedAbenne toujours Sid-Ali-Bounab. Un militaire a t blesspar une bombe lors de l'avancedes militaires vers la cache dugroupe terroriste. Par ailleurs, lesservices de scurit ont dcid demener simultanment plusieursoprations de ratissage dans plu-sieurs localits de la wilaya deBoumerds, notamment Legata,Ammal, Bni Amrane, Sid-Ali-Bounab, Cap Djinet, Mizranaentre autres. Mais cette fois-ci,laction des services de scurit at facilite par le brouillage durseau de tlphonie mobile qui acommenc mercredi minuit et quia dur toute la journe.

    Ce nest quavant-hier, 19h,que le rseau a t rtabli pour trebrouill de nouveau hier encore minuit. Cette mesure a complte-ment dboussol les groupes ter-roristes habitus coordonnerleurs actions grce au tlphonemobile, muni de fausses pucestlphoniques, comme elle a assu-r la scurit aux vhicules mili-taires mobiliss dans cette opra-tion.

    Le succs de lopration nesest pas fait attendre puisquedeux terroristes seront abattus etleurs armes rcupres An El-Hamra, au nord de la commune deBordj Menael. Les deux terroristessapprtaient rencontrer unpilleur de sable pour les transporter bord de son camion Cap Djinet,ajoutent nos sources. Quelquesheures plus tard, et non loin de l,

    un autre terroriste a t mis horsdtat de nuire dans la localit deOuled Ameur sur les hauteurs deBordj Menael alors que deuxautres ont russi prendre la fuite.Incapables dactionner leursbombes ni de combiner leurs mou-vements, les groupes terroristesont choisi de se replier vers lesmaquis de Ouled Ameur o ilsseront poursuivis par despatrouilles de lANP visiblementtrs laise sur ces routes gnra-lement truffes de bombes.

    Et lheure o nous mettonssous presse, les forces de scuritcontinuent de traquer les groupesterroristes dans plusieurs endroits la fois. Mais cest Sid-Ali-Bounab o dimportants moyensont t dploys hier par les forcesde scurit pour dloger desmirs du GSPC qui se seraientretranchs dans des grottes diffi-ciles daccs.

    Aucune information na filtrencore sur cette opration quicontinue se drouler en labsencede toute communication tlpho-nique du rseau mobile. Parailleurs, on a appris que lesgroupes terroristes oprant dans lawilaya de Boumerds et de TiziOuzou disposeraient de plus de600 puces tlphoniques inscritessous de fausses identits. Les ter-roristes continuent ainsi profiterdu laxisme des vendeurs de pucestlphoniques qui nexigent tou-jours pas la prsence de lacheteurde la puce. Ils se contentent seule-ment dune photocopie didentit.Ce qui est contraire la rglemen-tation.

    M. T.

    Des patrouilles de lANP se sontdployes dans la rgion pour

    traquer les terroristes.

    Libert

    APRS UNE ATTRIBUTION DE LOGEMENTS DCRIE

    meutes An DhebL a ville dAn Dheb, sise une soixantaine de bornesau sud de Tiaret, tait inaccessible durant la mati-ne, d'avant-hier, en raison de la colre de nombreuxcitoyens qui ont bloqu la route, depuis les premiresheures de la journe, avant de mener leur mouvementdevant le sige de la dara et celui de lAPC qu'ils ontpousss la fermeture. Cette action se traduit par lamlancolie de cette population qui s'est rassemblepour contester la liste d'attribution de 40 logementssociaux affiche, selon certains citoyens contacts surles lieux, l'aube de la mme journe.

    Au demeurant, les manifestants entendaient exigerl'annulation pure et simple de ladite liste qu'ils consi-drent irrgulire et entache de plusieurs anomalies.Le clientlisme, le passe-droit, le copinage, les pots-de-vin... sont autant dentraves qui sont souvent mises lindex par ces derniers qui rclament aussi uneenqute approfondie sur la commission d'attributionde logements. Laccs au logement nous pousse avoir lesnerfs sous le bonnet tant le dossier est devenu notre principalcasse-tte et une fois dposes, toutes ces pices ne sont mmepas prises en compte puisque les bnficiaires sont connus l'avance, nous dira un citoyen qui enchane : Il est plusais de trouver une aiguille dans une botte de foin que de sednicher un modeste appartement et ce nest l quune lapalis-sade ou un secret de Polichinelle.

    Un autre citoyen nous affirmera, dans le mmesillage, que le sujet mrite quon sy attarde sur les cri-tres dicts par la loi en vigueur et qui ne sont jamaisrespects par les membres de la commission d'attribu-

    tion qui sont obsds par la magouille. Ce derniernous citera, titre dexemple, cette jeune fille qui abnfici dun local commercial, dun logement et dunemploi dans le cadre contractuel et dont le nom figuresur cette nouvelle liste.

    Sur les lieux, un homme dun certain ge est venunous raconter la misre quil vit avec ses huit enfants.Nous habitons dans un taudis qui nest raccord aucunrseau, nous affirmera t-il. Les dossiers de logements nesont dposs que pour tre jets dans de sombres tiroirs et tregrignots par la poussire. Et une telle situation nest pas sansfaire monter les citoyens au crneau comme c'est le cas aujour-d'hui, tenait conclure un autre citoyen. Toutefois,pour remdier cet pineux problme, les pouvoirspublics croyaient bon de dcharger les APC de lattri-bution des logements, pour la confier aux chefs dedara. Mais selon toute vraisemblance, ce casse-ttechinois est loin de connatre son pilogue. La stratgiesuivie par les autorits ne relve en fin de compte quedun simple bricolage, plutt quune solution plusrflchie et plus en phase avec la problmatique quepose le logement.

    Pour revenir aux meutes dAn Dheb, il y a lieu demettre en exergue toute la sagesse du commandant degroupement de la gendarmerie qui a su matriser lasituation et ramener la localit au calme. Nanmoins,selon des renseignements recueillis sur place, il sem-blerait que plus dune trentaine de jeunes parmi lesmanifestants ont t arrts.

    R. SALEM

    BORDJ BOU-ARRRIDJUN RSEAU NATIONAL DE FALSIFICATION DE DOCUMENTS DMANTEL

    S ept personnes dont le chef du bureaudu mouvement des vhicules ladara de Hmadna, dans la wilaya de BordjBou-Arrridj, appartenant un rseaunational de falsification de documents debase de vhicules, ont t croues par lejuge dinstruction prs le tribunal de BordjBou-Arrridj. Ces individus, originaires deplusieurs wilayas, font partie d'un rseauspcialis dans la falsification desdocuments officiels et administratifs,agissant sur tout le territoire national.

    Ce dernier est compos de dixmembres, dont un a t mis sous contrlejudiciaire et deux laisss en libertprovisoire, parmi eux des repris de justice,des chmeurs, un commerant, unjournalier et un fonctionnaire de la poste Bordj. Ils taient poursuivis pourassociation de malfaiteurs, falsification dedocuments de base, imitation de cachetsofficiels, escroquerie et usurpationd'identit. Le rseau activait dans leswilayas de Djelfa, Oran, Alger, Laghouat,Msila, Stif, Guelma, Mostaganem, Blida,Mda, Bouira et mme au niveauinternational puisque ses membresfalsifiaient des actes de dcs envoys

    aux autorits franaises. L'cheveau decette affaire a commenc se dmler,selon le dossier de lenqute, lorsque leslments du groupement de laGendarmerie nationale de la wilaya dEl-Bordj ont reu des informations faisant tatde la circulation de faux documentsofficiels et administratifs. Ainsi lesenquteurs aprs des investigationsminutieuses ont pu identifier le cerveau durseau, un homme g de 48 ans et natifde la wilaya de Batna rsidant El-Bordj etont pu ainsi localiser son atelier dans sonpropre appartement.

    La perquisition de son domicile a per-mis la dcouverte dune vraie administra-tion parallle. Les enquteurs ont saisi unlot important de documents dpassant 408documents dont 22 exemplaires de dcla-ration de vente de vhicules, 5 exem-plaires de certificat de dcs en languefranaise et arabe, 26 copies de cartedidentit, 9 exemplaires de certificat dersidence, 36 exemplaires de carte diden-tit, 8 exemplaires de vignette automobile,42 rcpisss de dpt de dossier de vhi-cule, 46 exemplaires de certificat dassu-rance automobile, 135 copies de carte-

    dimmatriculation, 46 exemplaires de per-mis de conduire, des actes de ddouane-ment, 37 exemplaires dactes de vente devhicule, 14 copies de passeport et plu-sieurs autres documents administratifs fal-sifis.

    Un des membres du rseau a avoulors de lenqute avoir falsifi 100 dossiersde carte dimmatriculation et 20 actes etprocuration de vente de vhicules, notam-ment des camions, des tracteurs, des voi-tures de luxe et du matriel pour travauxpublics (grues et machines), ainsi que lesvhicules lous en falsifiant leurs docu-ments de base.

    Le rseau activait lextrieur du paysaussi. Il procdait la falsification de lafredha (hritage) et des actes de dcsdestins aux autorits franaises.

    La perquisition de latelier a permisaux gendarmes de saisir un micro-ordina-teur, des imprimantes sophistiques, desdocuments administratifs de vhicules,des scells de contrefaon et un ensemblede CD-ROM contenant des copies decartes grises et des formulaires adminis-tratifs.

    NELA B.

    D es barrages et des points decontrle fixes et permanentsviennent dtre installs au niveaude lautoroute Est-Ouest, dans lecadre du renforcement graduel dudispositif scuritaire dj mis enplace. On apprend auprs du com-mandement de la Gendarmerienationale (GN), que les groupe-ments de la GN concerns ont pro-cd ces derniers jours linstalla-tion des premiers barrages fixes. Ilsagit dun dispositif spcial et tudi.

    Selon notre source, les barragessont composs dun nombreimportant de gendarmes. Lesmoyens les plus modernes, y com-pris des radars et des dtecteursdexplosifs et de drogue sont mis leur disposition ainsi que desgroupes cynophiles et aussi lamobilisation des lments des sec-tions de scurit et intervention(SSI). Leur mission est le contrle etlidentification des usagers de lautorou-te. Et dajouter : Ce sont des bar-rages fixes jour et nuit installs dans despoints stratgiques.

    Cette nouvelle mesure vientpour renforcer le dispositif dj misen place depuis septembre dernier.Des patrouilles des groupes din-tervention et rserve (GIR) et lesunits de la scurit routire (USR).

    Leur mission est beaucoup plus prven-tive, le secourisme et lorientation desusagers de la route alors que la missionde ces barrages consiste procder desvrifications didentit et des contrles devhicules.

    Le dispositif a t renforc pardes hlicoptres de la gendarmeriequi ont t aussi mobiliss poursillonner et reprer tout mouve-ment suspect et orienter ainsi lespatrouilles et les barrages mobiles.

    Lobjectif est de mettre unterme au phnomne des agres-sions perptres le long de labande autoroutire lencontredes automobilistes ces derniersmois. Plusieurs agresseurs ont tarrts Blida, Tipasa, Alger etTlemcen. Ce nouveau dispositifvise assurer la protection et la scu-rit du citoyen, travers la lutte contretoute forme de crimes et dlits auxquelssont confronts les usagers.

    La scurit de lautoroute Est-Ouest est lune des priorits duhaut commandement de la GN. Legnral-major Ahmed Boustela ainstruit tous les commandants desgroupements concerns veillersur la scurit de lautoroute dau-tant quelle connat un trafic routierimportant.

    N. B.

    RENFORCEMENT GRADUEL DU DISPOSITIFSCURITAIRE

    Des barrages fixes au niveaude lautoroute Est-Ouest

  • Jeudi matin, les passa-gers dAir Algrie quidevaient embarquer sur lesvols intrieurs se sont brus-quement retrouvs dans lecirage. Ce qui a provoquune petite pagaille au niveau

    de lenregistrement et delembarquement. Cette subi-te panne dlectricit seraitdue une raction de laSonelgaz, suite au nonpaiement par lEGSA de sesfactures dlectricit.

    LE RADAR

    DDEELLIIBBEERRTTEE

    5LIBERTE

    [email protected] anime par Hamid Sadani

    Vendredi 10 - Samedi11 dcembre 2010

    AROPORT DALGER

    Les lignes intrieuresdans le noir

    FRANCE

    26% des immigrsaffirment tre souvent

    discrimins

    Prs de 14% de len-semble des personnes rsi-dant en France, ges de18 50 ans, dclarent avoirt victimes de discrimina-tions quel que soit le motifou la situation, au momento 26% des immigrs sesont dclars le plus sou-vent discrimins, indiqueltude Enqute sur la diversitdes populations en France, ren-due publique jeudi. Parmiles personnes immigres,26% se dclarent discrimi-nes, comme 24% de leursfils ou filles. Les immigrs etleurs enfants sont ainsi 2,5fois plus nombreux sedclarer discrimins (10%)que le reste de la popula-tion. Les immigrs doriginemaghrbine et leurs descen-dants sont ensuite les per-sonnes qui sestiment le

    plus souvent discrimines :

    30% des immigrs en prove-

    nance dAlgrie, 39% de

    leurs descendants imm-

    diats. La mme enqute

    indique, par ailleurs, que

    prs de la moiti des per-

    sonnes originaires dAfrique

    noire et leurs enfants dcla-

    rent connatre le plus de

    discriminations (respective-

    ment 47 et 49%). La discri-

    mination au logement est,

    par ailleurs, particulirement

    ressentie par les immigrs

    dAfrique subsaharienne et

    du Maghreb. Enfin, 16% des

    personnes de la population

    majoritaire dclarent avoir

    vcu une situation raciste et

    prs de 40% parmi elles

    dclarent la couleur de peau

    comme motif probable de

    lexprience raciste vcue.

    L'Algrie, appuye parl'Espagne, a t dsignecomme mdiateur facilita-teur la 16e confrence desparties sur les changementsclimatiques qui se droule Cancun (Mexique), a indi-qu jeudi un communiqudu ministre del'Amnagement du territoireet de l'Environnement. Lebut de cette mission est derapprocher les positions et lespoints de vue des diffrents groupes

    de ngociations reprsentantl'Union europenne, le Groupedes 77 plus la Chine, les tats-Unis, l'Australie, le Japon, laNouvelle-Zlande, les les etl'Afrique sur les importants dossiersdes changements climatiques. Lamme source souligne quec'est une mission de bons officesqui a t confie l'Algrie auregard de sa position quilibreet quidistante sur les questionscomplexes qui intressent l'avenirde la plante.

    LAssociation Rachdainforme que son centredcoute Kahina est ladisposition des femmesvictimes de la violence.Dans ce centre dirig parMme Aldjia Smal, entouredune quipe de psycho-

    logues, les femmes trouve-ront coute, conseils etorientations. Le tout sepassant dans la plus gran-de confidentialit. Lecentre est joignable sur le021 82 53 54, de dimanche jeudi.

    SOMMET DE CANCUN SUR LE CLIMAT

    LAlgrie dsignecomme mdiateur

    facilitateur

    La Commission europenne a confi lInstitut europende la Mditerrane (IEMed) le soin de mener une enquteannuelle auprs dexperts et dacteurs spcialiss dans ledomaine des relations euromditerranennes, afin dvaluer lesprogrs, les russites et les faiblesses du Processus deBarcelone. Faisant suite la premire dition de 2009, cettedeuxime dition de lenqute comporte un questionnaire unpeu plus court et un dossier thmatique portant sur la dimen-sion conomique et financire du PEM. Lchantillon reprsen-tatif des personnes rpondant lenqute puise dans un uni-vers de plus de 3 200 experts, acteurs et dcideurs issus de 43pays de la Mditerrane et de lUnion europenne invits par-ticiper lenqute. Lchantillon a galement t conu aveclobjectif de garantir un quilibre hommes-femmes, mais aussientre rpondants du Nord et du Sud.

    PROCESSUS DE BARCELONE

    LA COMMISSION EUROPENNELANCE UNE ENQUTE

    DVALUATION

    DROITS DE LENFANT

    Un concours nationaldu meilleur travail

    mdiatique

    FEMMES BATTUES

    LE CENTRE DE LASSOCIATIONRACHDA LCOUTE

    TALENTS DE LA DIASPORA

    Nouvel enjeu conomiquedes pays MED

    Daprs ltude Diasporas : passerelles pour linvestissement,lentrepreneuriat et linnovation en Mditerrane, publie jeudipar Anima Investment Network dans le cadre du program-me Invest in Med, le dcollage conomique de la rgionMED doit sappuyer sur les talents de la diaspora. Cettetude mesure le potentiel conomique des talents de ladiaspora mditerranenne (analyse des diverses contribu-tions, profil-pays, organisation en rseaux) et propose unplan daction concret et raliste pour acclrer leur mobili-sation en faveur de leurs pays dorigine. LannuaireMedDiasporas qui complte cette tude a permis didentifier470 rseaux de diasporas originaires des pays MED. Maispourquoi et comment les pays MED peuvent-ils amorceravec les rseaux de talents des cooprations nouvelles,pragmatiques et orientes vers la cration de valeurajoute ? Un premier sminaire rassemblant experts,acteurs de terrain et financeurs sera organis au 1er

    semestre 2011 pour dployer cette stratgie.

    Un concours nationaldu meilleur travail mdia-tique sur les droits de l'en-fant sera lanc en 2011, aannonc jeudi le bureau duFonds des Nations uniespour l'enfance (Unicef) Alger. Un concours national dumeilleur travail mdiatique surles droits de l'enfant sera organi-s partir du mois de janvier2011 et les rsultats serontannoncs en juin, a indiqule charg de la communica-tion au bureau du Fondsdes Nations unies pour l'en-fance (Unicef) Alger,M. Fayal Oulmi, lors d'unerencontre d'information etde rflexion sur les droits

    de l'enfant. Il sera ouvert

    aux diffrentes catgories

    des mdias, savoir la tl-

    vision, la radio, la presse

    crite et portera sur le

    thme La violence l'gard

    des enfants. Le jury sera

    compos de professionnels

    dans le domaine des

    mdias, afin de slectionner

    le meilleur reportage,

    papier, entretien ou enqu-

    te, ralis durant la priode

    de janvier 2010 juin 2011,

    a-t-il expliqu. Les laurats

    participeront au concours

    rgional de l'Unicef en

    novembre prochain.

    Quelque 91 dossiersont t dposs ce jourpar des commerants affec-ts par les travaux du tram-way d'Oran en vue d'treindemniss, selon la repr-sentation locale de lUniongnrale des commerantset artisans algriens(UGCAA). Ces dossiers,dposs au niveau de l'en-treprise Mtro d'Alger, char-ge du projet, concernentles commerants tablis auxrues Hamou-Mokhtar haEl-Makkari, Housn El-Djiwar,Mascara et Mohamed-Boudiaf, au centre-villed'Oran, et Mohamed-Khemisti, dans la dara dEs-Snia. Loprationde rception des dossiers,qui se poursuit, est confie

    une cellule de suivi desproccupations des com-merants au niveau dubureau de wilaya delUGCAA. Le nombre decommerants affects parles travaux du trac dutramway est estim 1 400 Oran, selon le bureau dewilaya de lUGCAA. En cequi concerne la rvision fis-cale du chiffre daffaires descommerants touchs, lereprsentant des servicesdes impts a indiqu queltude des dossiers se feraau cas par cas, en appelantles commerants concerns se rapprocher de l'admi-nistration fiscale pour pr-senter leur dclarationannuelle (2010-2011) avantle 20 fvrier prochain.

    TRAMWAY DORAN

    Dpt des dossiersdindemnisation

    des commerants

  • Dans une ambiance festive, descentaines de jeunes, de moinsjeunes et de femmes se sontretrouvs hier au centre cultureldEl-Biar (Alger) pour prendre part la crmonie de clbration de laJourne mondiale des droits delHomme organise par leRassemblement pour la culture etla dmocratie (RCD).

    Des avocats, des syndicalistes,des reprsentants dassociation etdes anciens moudjahidine ont taussi de la partie. Mais la prsencela plus remarque tait celle de Mme Djamila Bouhired, une desicnes de la Rvolution algrienne,qui a t trs sollicite, la fin dela crmonie, par les jeunes,notamment pour prendre avec elledes photos et surtout discuter aveccette figure clbre de la guerre deLibration. Mme malade, elle atenu partager quelques momentsde communion avec des militantset des invits dun parti dopposi-tion. Tout un message : le combatdes dmocrates est le prolonge-ment naturel de celui de leurs ansqui avaient pris les armes pour lib-rer le pays et reconqurir leur digni-t. Rendant hommage cette gran-de moudjahida, Sad Sadi a soute-nu dans une intervention improvi-

    se : Ce ntait pas pour une parcellede pouvoir ou pour tre vue quelle avaitexpos sa vie mais pour une question dedignit et de droit. La leon est l. Cestun vritable enseignement pour noustous. Et de poursuivre : Il faut abso-

    lument que lhistoire de la Librationnationale soit revisite. Parlant desdroits de lHomme, le prsident duRCD estime quils ne sont ni un slo-gan ni de la thorie mais un comporte-ment et une culture. Pour lui, la situa-

    tion des droits de lHomme est lemeilleur voyant pour mesurer le niveaude dveloppement dun pays. SadSadi na pas t amne avec la jus-tice, lcole et la tlvision qui ilfait le reproche de livrer un messa-

    ge de dsespoir. Le rgime algrien atout fait pour pulvriser la consciencecivique. Le fait davoir plomb le systmedenseignement algrien nest pas uneerreur mais une faute, une intention dli-bre de dculturer le peuple algrien,dnonce-t-il. Mme si le pays estdans une impasse historique, SadSadi trouve quand mme quelquesmotifs despoir. ses yeux, cest une belle victoireque de voir ceux qui, hier, diaboli-saient et rprimaient les militantsdes droits de lHomme, se revendi-quer de ce combat et mettre enplace une structure charge desdroits de lHomme. Ils sont venussur notre terrain. Lhistoire avance dansle sens que nous lui avons imprim, seflicite-t-il, avant daffirmer : Jesuis persuad que lAlgrie est en traindamorcer la fin dun cycle historique.Pour sa part, Me Fetta Sadat, secr-taire nationale aux droits delHomme, a fait un constat sansappel : en Algrie les droits delHomme sont dans une situationcritique, estime-t-elle.

    la fin de la crmonie, le RCDa honor deux universitaires doc-torants en leur remettant lesarchives dtenues par le parti surles droits de lHomme.

    A. C.

    LACTUALIT EN QUESTIONVendredi 10 - Samedi11 dcembre 20106 LIBERTE

    L a secrtaire gnrale du Parti des tra-vailleurs, Louisa Hanoune, a anim hierune confrence de presse au sige nationalde son parti loccasion de la session ordi-naire du PT qui concide avec la date anni-versaire de la dclaration universelle desdroits de lHomme et la veille de la comm-moration des manifestations du 11dcembre 1960.

    Tout en prsentant son rapport douver-ture, Mme Hanoune est revenue sur la 8e

    Confrence mondiale contre la guerre et lex-ploitation, co-organise avec lUnion gnra-le des travailleurs algriens (UGTA).

    Elle a qualifi cette confrence de totalerussite et a soulign le soutien de ltatalgrien, en proposant au passage uneconfrence africaine, mais aussi une conf-rence arabe. Pour cette confrence, ltat estapparu confiant et a montr quil na pas peur duchangement par rapport aux nombreux invits

    trangers prsents. Notre proposition est de voir sor-ganiser une confrence africaine pour discuter desproblmes dont souffre le continent, mais aussi duneconfrence arabe pour parler des catastrophes quisabattent sur les pays arabes, dira Mme Hanoune, qui souhaite voir laConfrence mondiale contre la guerre et lex-ploitation avoir des suites.

    La porte-parole du PT a galement vo-qu la souffrance des jeunes, linstar de lamigration clandestine harraga qui, dira-t-elle, nest que le fruit de la politique impria-liste. Laffaire de Mimouna Ouissi, militantesyndicale licencie pour avoir particip larencontre dAlger sur la guerre et lexploita-tion, par son employeur (une multinationaleitalienne) a t aussi aborde. Il faut dclarerla guerre ces multinationales qui ne respectent pasles lois de la Rpublique. Cest du harclement,criera Louisa Hanoune, qui a promis quellesuivra de prs cette affaire. Toutefois, la

    secrtaire gnrale du PT ne manquera pasdvoquer les activits de son parti pour lan-ne 2011, parmi lesquelles la prparation dela 8e session et ltablissement dun calen-drier pour les runions des diffrentes commissionsdu parti pour discuter du nouveau code communal,du secteur de lagriculture, mais aussi, renouve-ler les instances wilayales jusquaux sections, afindtablir un plan daction, ajoutera-t-elle.

    Le 50e anniversaire du 11 dcembre 1960na pas t oubli par la SG du PT. Cettepriode a connu un essoufflement de la Rvolution etcest le peuple qui est sorti pour lui donner un nou-veau souffle en guise de rponse aux colons et lavisite de de Gaulle () ctait pour dfendre lide delindpendance lie la volont du peuple, car toutobjectif politique ncessite une adhsion populaire.Sur le volet conomique, Louisa Hanounesaluera la dcision de Sonatrach de recouvrirles actions de BP et la dclaration duministre du Tourisme qui a affirm que les

    tablissements publics ne seront jamaiscds au priv. La secrtaire gnrale du PTrevient, cette occasion, sur la propositiondu groupe franais St-Gobin qui postulepour reprendre la socit Alver dOran, unesocit dont les dettes ont t ponges parle gouvernement. Louisa Hanoune avertitcontre toute transaction qui irait dans le sens decder cette entreprise pour un groupe franais qui batde laile, prcisant que nous ne sommes pascontre le partenariat avec les entreprises trangres() Le gouvernement doit prendre son temps. Il y aabsence de cahier des charges et la valeur de lentre-prise est sous-estime. Ce serait un bradage,dira-t-elle.

    Enfin, Louisa Hanoune est revenue sur lesdernires rvlations du site WikiLeaks. Cene sont que des pressions car jusque-l aucune infor-mation importante na filtr. Il faut donc rester vigi-lant et ne pas croire tout ce qui est rapport.

    CHRIF MEMMOUD

    SESSION ORDINAIRE DU PARTI DES TRAVAILLEURS

    Hanoune : Ltat algrien na pas peur du changement

    A u menu de ladite runion,lvaluation de la dernireaction de protestation engage parles robes noires pendant lasemaine coule et la prparationde la tant attendue rencontre avecle prsident de la Cour suprmeprvue demain matin au sige delinstitution judiciaire.

    Dgager en commun la liste desreprsentants des diffrentsbtonnats qui prendront, demain,part lentretien avec le prsidentde la Cour suprme, a t lepremier point abord par lesbtonniers. Deux propositions

    taient formules par les membreset il fallait les dpartager. En effet,une partie des btonnierssoutenait lide que tous lesmembres de lunion devaientprendre part la runion et uneautre partie plaidait pour ladlgation de certains parmi euxuniquement. Nous nous sommes misdaccord sur la liste et le nombre debtonniers ou leurs reprsentants quivont assister la runion, nous ditMatre Menad.

    Et de prciser que certainsbtonniers frquentant rarement la Coursuprme ne sont pas trs au fait des

    contraintes. Cest assez souvent la basequi est confronte aux problmes.

    En dautres termes, certainsreprsentants de btonniers serontdonc plus habilits en dbattre et plaider les propositions quelunion compte prsenter Berradja. Confiant, Matre Menadnote que logiquement ce type derencontres est sanctionn par un P-V quidoit tre respect et mis la dispositionde tous les avocats. En tout tat decause, les btonniers niront pas la Cour suprme les mains videsmais re-dposeront sur le bureaude Berradja une plaidoirie en vue

    de la leve de onze contraintesmajeures auxquelles font face lesavocats dans lexercice de leurprofession au niveau de cetteinstitution judiciaire et du Conseildtat. Matre Menad voque enpremier lieu lpineux problme destationnement et laccs des robesnoires linstitution. Il ny a plusdaccs rserv aux avocats. Ces dernierssont contraints de dposer leur carteprofessionnelle, comme nimporte quelautre citoyen, au niveau du poste depolice situ lentre de la Coursuprme. La mme carte leur serapourtant exige par le greffier pour le

    retrait des documents. Comment faire ?relve notre interlocuteur. Uneautre contrainte cite est lie auretrait des arrts au niveau duConseil dtat. Le retrait se faituniquement deux jours par semaine,dimanche et mercredi. Ce qui narrangepas les avocats qui ne sont pas matres de leur temps.

    Ils plaident donc pour la levede cette contrainte. Accs difficileau Conseil dtat, problmedInternet, non-communication dela date des dlais accords auxavocats sont autant dobstaclesrecenss par les robes noires.

    MALIKA BEN

    LE PRSIDENT DE LA COUR SUPRME RENCONTRERA DEMAIN DES REPRSENTANTS DES BARREAUX

    Pour la leve de onze contraintesComme nous la dj annonc son prsident, les membres de lUnion nationale des Ordres

    des avocats algriens se sont runis, hier, au sige de lorganisation la Cour suprme dAlger.

    LE RCD CLBRE LA JOURNE MONDIALE DES DROITS DE LHOMME

    Sadi : Lhistoire avance dans le sens que nous lui avons imprim

    Mme si le pays est dans une impasse historique, il trouve des motifs despoir. ses yeux, cest une belle victoire que de voir ceux qui, hier, diabolisaient et rprimaient les militants des droits

    de lHomme, se revendiquer de ce combat.

    Yahia/Libert

    Selon Sadi, le rgime algriena tout fait pour pulvriser la

    conscience civique.

  • Vendredi 10 - Samedi11 dcembre 2010 7LIBERTE LACTUALIT EN QUESTION

    CONFRENCE NATIONALE SUR LA NON-DISCRIMINATION

    Plaidoyer pour la parit entre lhomme et la femme

    Les femmes sont actuellement reprsentes hauteur de 7,75% lAPN, 13,19% aux APW et seulement 0,74% dans les APC.

    L igote dj par un code de lafamille dcri, sous-reprsente politiquement endpit de capacits avres,exclue de la dcision, la femmealgrienne, au regard de lalgislation en vigueur, devraitbnficier dune meilleurereprsentation politique.

    Les participants laConfrence nationale sur la non-discrimination dans les Chartesinternationales et la lgislationnationale organise jeudi Algerpar la Commission nationaleconsultative de promotion et deprotection des droits delHomme (CNCPPDH) loccasion de la clbration du62e anniversaire de laproclamation de la dclarationuniverselle des droits delHomme ont plaid, pournombre dentre eux, uneparit entre lhomme et lafemme. La reprsentation politiquede la femme algrienne est encoreinsuffisante en dpit de la grandevolont politique de la promouvoir, aindiqu M. Farouk Ksentini,prsident de la CNCPPDH, dansson discours douverture.

    Selon lui, la discriminationqui prend de nouveaux contoursest la pire des atteintes ladignit humaine. Cest un dni delgalit de personnes. Saluant lesprogrs de lAlgrie dans lapromotion des droits de lafemme, Me Ksentini sest ditfavorable une parit entre leshommes et les femmes dans lareprsentation politique. Chiffres

    lappui, Mme Nouara Djafar aestim, pour sa part, que lafemme est faiblementreprsente au niveau politiquemalgr son niveau et sacomptence.

    Actuellement, elles reprsen-tent seulement 7,75% lAPN,13,19% aux APW et seulement0,74% dans les APC. Mme Djafar,qui figure parmi les rares femmes siger au sein de lExcutif, a

    rappel larticle 31 bis de laConstitution introduit la faveurde la rvision constitutionnellede 2008 et qui consacre lgalitentre les hommes et les femmes danstous les domaines, voire qui appelle lespartis et les institutions uvrer lapromotion de la femme, notamment

    dans le domaine politique.Ancienne ministre, Mme MeriemBelmihoub Zerdani, experte ausein du comit pour lliminationde la discrimination lgard desfemmes a, de son ct, plaid enfaveur de la suppression de touteforme de discrimination envers la

    femme et pour la parit entre leshommes et les femmes dans lespostes politiques. Il faut encoura-ger les partis prsenter des femmes,a-t-elle dit.

    Par ailleurs, elle a appel lenseignement des droits delHomme lcole car il y a desdiscriminations dans beaucoup dedomaines.

    Si Mme Flici, de son ct, sestfocalise sur le sort des victimesdu terrorisme discrimines auniveau local, discrimination quilconvient de lever, ses yeux,Hadj Mohamed-Lamine, repr-sentant du Polisario, a, lui, vo-qu les dtenus politiques sah-raouis et larbitraire qui frappeses concitoyens.

    Quant Louisa Hanoune,porte-parole du PT, elle a estimquun tat qui produit des lois clai-res progresse.

    Cependant, citant le cas de laPalestine, elle a relev le fossqui spare les conventions et laralit du terrain.

    Enfin, elle a appel fairemieux connatre le rle de laCNCPPDH.

    Des ministres, des reprsen-tants des agences de lONU Alger, des dputs, des membresdu corps diplomatique accrdi-ts Alger et des reprsentantsde la Police judiciaire et de lagendarmerie ont particip cette confrence.

    K. K.

    Dnoncs dans le rapport dela commission, les lments dela police, qui recourent la vio-lence physique et morale, lorsdes interrogatoires, pourraientdsormais tre troitement sur-veills. Le prsident de laCNCPPDH, dans son discoursjeudi, a prconis linstallationde camras dans les centres din-terrogatoires. Certains lmentsde la police recourent la violen-

    ce physique et morale lors desinterrogatoires de personnessuspectes () La CNCPPDH pro-posera l'installation de camrasau niveau de ces centres pourmettre fin ces dpassements,a affirm Me Ksentini. Par ailleurs,il a relev les problmes sociaux,notamment le travail et le loge-ment auxquels sont confrontsles jeunes.

    K. K.

    DPASSEMENTS AU NIVEAU DES POSTES DE POLICE

    LA CNCPPDH PRCONISE LINSTALLATION DE CAMRAS L a Tlvision algrienne prpareune nouvelle grille d'missions

    dont celles consacres au dbatpolitique pluraliste. Cette annoncea t faite, jeudi, par le ministrede la Communication, NacerMehal, loccasion dune sanceplnire de l'Assemblepopulaire nationale (APN)consacre aux questions orales.Le ministre de la Communicationmobilisera tous les moyens ncessaires

    la concrtisation de cette nouvellegrille, indiquera M. Mehalprcisant quun travail estgalement en train de se faire pouramliorer les comptences desjournalistes en vue d'une meilleureperformance de la Tlvision. Aussi,et tout en expliquant que desdpassements ont t enregistrs parle pass lors d'missions ralises dansle cadre du dbat politique, auprjudice de la dontologie

    professionnelle, le ministrevoquera limpratif de confrerdavantage d'efficacit et d'intgrit ce dbat. ce sujet, laresponsabilit de faire connatre lesproccupations des citoyens incombait la classe politique, pense leministre qui considre latlvision comme tantseulement un moyen permettant detransmettre ses proccupations.

    NADIA MELLAL

    LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION LA ANNONC JEUDI

    Des dbats politiques bientt lENTV

    L e Conseil suprieur de la magistraturea sig pendant trois jours en sessiondisciplinaire, sous la prsidence dupremier responsable de la Cour suprme,Kaddour Barradja.

    Treize dossiers de magistrats, toustraduits devant ce conseil pour fautesprofessionnelles, ont t examins durantcette rencontre, lissue de laquelle troisrvocations, deux blmes, deux dparts la retraite et trois sanctions entrertrogradation et mutations ont tprononcs, tandis que trois autresmagistrats ont t blanchis des griefsretenus contre eux. Durant ses diffrents

    mandats, plus de 80% des rencontres desmembres du Conseil suprieur de lamagistrature ont t consacrs auxsessions disciplinaires.

    Pendant cette priode, un peu plusdune centaine de magistrats ont faitlobjet de lourdes sanctions allant de lartrogradation la radiation du corps dela magistrature.

    Une dizaine dentre eux a tpoursuivie pnalement pour corruptionou pour faute professionnelle juge trsgrave. Le CSM doit examiner les dossiersdans un dlai ne dpassant pas les sixmois, compter de la date de suspension

    du magistrat de lexercice de sa fonction.Les mutations et les promotionsaccompagnes de nominations font aussipartie des prrogatives du Conseilsuprieur de la magistrature qui tient deuxsessions ordinaires par an et peutventuellement organiser des sessionsextraordinaires sur convocation de sonprsident ou de son vice-prsident.

    Ctait le cas, en juillet dernier, sous laprsidence du ministre de la Justice, gardedes Sceaux, dans le cadre dun largemouvement qui a touch les chefs de couret les procureurs gnraux. Selon la loiorganique du 6 septembre 2004, le CSM

    est, en effet, charg dexaminer les dossiersdes candidats aux promotions et de veiller aurespect des conditions danciennet, desconditions dinscription la liste daptitude ainsique de la notation et de lapprciation desmagistrats, conformment aux dispositions de laloi organique portant statut de la magistrature.Il faut savoir que le Conseil suprieur de lamagistrature se compose du prsident dela Rpublique, du ministre de la Justice quien assure la vice-prsidence, du prsidentde la Cour suprme, du procureur gnralprs la Cour suprme, de dix magistratslus par leurs pairs et de six personnalitschoisies par le chef de ltat.

    NISSA HAMMADI

    RUNION DU CONSEIL SUPRIEUR DE LA MAGISTRATURE

    Dix magistrats lourdement sanctionns

    La femme algrienne estexclue au regard de lalgislation en vigueur.

    Yahia/Libert

  • LACTUALIT EN QUESTIONVendredi 10 - Samedi11 dcembre 20108 LIBERTE

    ILS DEVAIENT EXPORTER 104 KG DE CANNABIS BORD DU CAR-FERRY TAREK-IBN-ZIYAD

    20 ans de prison fermepour deux dealers

    L a peine prononce par le tribu-nal criminel dAlger dans laffai-re de tentative dexportation illga-le de 104 kg de cannabis du portdAlger vers Marseille en provenan-ce du Maroc a t aussi lourde quela quantit de stupfiants saisie. Eneffet, 20 ans de prison ferme est lasentence prononce lissue de ceprocs. Le ministre public a requis,de son ct, la rclusion perptui-t lencontre de quatre membresdu rseau international dont deuxsont toujours en fuite. Il faut savoirque trois des quatre dealers rsi-dent en France et ont commenc,depuis 2007, tablir des contactsavec un Algrien, connu pour sesactivits dans le milieu de la droguedans la wilaya de Maghnia, et deuxautres dealers marocains. Si centait la vigilance des agents doua-niers au port dAlger qui ont pumettre fin au plan machiavlique dece rseau, dimportantes quantitsde drogue auraient pu tre achemi-nes illgalement vers Marseille.

    Au dbut de laffaire, les incul-ps taient poursuivis pour exporta-

    tion illgale de la drogue maisquelques mois aprs, les autoritsjudiciaires, sappuyant sur larticle30 du code pnal stipulant : Estconsidr crime mme toute tentative cri-minelle qui aura t manifeste par uncommencement dexcution ou par desactes non quivoques tendant directement le commettre, ont requalifi lesfaits en tentative dexportation illgalede la drogue.

    LES DESSOUS ET LESRAMIFICATIONS MAROCAINES

    DE LAFFAIRELaffaire remonte au 28 janvier

    2010 quand lmigr A. H., auvolant de son vhicule 406, sap-

    prtait embarquer dans le car-ferry Tarek-Ibn-Ziyad en directionde Marseille. Le dbut des proc-dures douanires a eu lieu dans debonnes conditions et rien de visiblenavait attir lattention des doua-niers qui avaient procd la fouilledu vhicule. Cependant, racontelun des agents dans son rapport,lattitude du dealer et sa ractionquand les agents ont dcid defaire passer la voiture au scannerleur a mis la puce loreille. Et cestl que le pot aux roses sera dcou-vert ! Pas moins de 104 kg de can-nabis dissimuls sous les siges, lepare-chocs arrire de la 406.Interrog par les douaniers, lmigr

    dira : Je suis migr et jai dbarqu auport dOran le 27 novembre 2007. Jaipass une semaine Mecheria o j ai ren-contr un autre migr M. qui jai lais-s le vhicule pour quelques jours. Il madailleurs demand de le lui vendre unefois rentr Orlans. Un scnariomont de toutes pices qui ne luipermettra point de tirer son pingledu jeu.

    Il ne tardera pas dailleurs toutavouer la brigade de lutte contrele trafic de drogue. Reconnaissantformellement les faits qui lui ont treprochs, il fera tomber ses troisautres acolytes. Il savrera, selonses aveux, que la voiture lui a tofferte par son acolyte, lmigr O.

    D., avec en sus une somme de 10 000 euros pour service rendu.C'est--dire lacheminement des104 kg de drogue vers Marseille.Une mission qui a chou mais quia permis de lever le voile sur lesdessous du trafic international de ladrogue. En fait, selon les aveux duvoyageur pris la main dans le sac,tout a t planifi au mois de sep-tembre 2007, dans un caf Orlans et la bande des trois mi-grs qui ne pensait nullement quel-le allait tre dmasque ds sa pre-mire opration, comptait multi-plier lexportation grce aux ramifi-cations du rseau (Maroc-Alger-Marseille). Les rles taient biendfinis pour chacun. Et les contactsse faisaient par tlphone portabledont celui du Marocain. A. H. taitcharg de faire parvenir le vhiculeau march de poisson de Maghniaet le confier une autre personne,O. M. en loccurrence. Le quatrimedealer avait pour mission de sedplacer bord du mme vhiculeau Maroc pour le charger des 104kg de cannabis. Les deux migrs,les ttes pensantes du rseau, ta-blissaient le contact avec les deuxcomplices marocains. Ils ont fait ledplacement Maghnia et ont quit-t lAlgrie le 16 dcembre 2007.Des mandats damener internatio-naux ont t lancs contre les deuxOrlanais. Ce qui fait que seule-ment deux membres sur les quatreont t arrts. Voulant allger untant soit peu son acte, voire sesconsquences, O. M., le maillonalgrien de la chane, a ni sonimplication dans la tentative dex-portation illgale de la drogue etavouera tre spcialis uniquementdans la contrebande de chocolat et le pois-son en conserve aux frontires algro-marocaines. Cest mon complice dOujdaqui ma demand de lui rcuprer une406 Maghnia. Je ntais pas inform.Mais cette drobade ne le sauverapas et lui vaudra, ainsi qu lmi-gr 20 ans de prison ferme.

    MALIKA BEN

    Le ministre publicavait requis larclusion perptuit lencontre de quatremembres (dont troismigrs) du rseauinternational dontdeux sont toujoursen fuite.

    D. R

    .

    L e dcret excutif du 30/07/2007 fixe lesmodalits de prise en charge des plantes etsubstances saisies ou confisques dans le cadrede la prvention et de la rpression de l'usage etdu trafic illicites de stupfiants et de substancespsychotropes. Larticle 4 stipule : Le magistratcomptent ordonne qu'il soit procd la destruction desstupfiants ou des substances psychotropes saisis aussi-tt aprs le prlvement des chantillons prvus l'article3 ci-dessus, moins que la conservation dudit produitou substance ne soit indispensable la procdure encours.

    Il ordonne la remise des stupfiants ou des sub-

    stances psychotropes utilisables en mdecine, mdecinevtrinaire et pharmacie aux tablissements comptentsqui exercent des activits mdicales et/ou scientifiques ;un procs-verbal en est dress. La procdure a trespecte la lettre. Le 5 fvrier 2008, le jugedinstruction a ordonn la destruction de103,805 kg de cannabis sur les 104 kg saisis. Lereste a t conserv en guise de preuve.

    Par ailleurs, une expertise chimique sur unchantillon de rsine de cannabis saisi a tdemande au laboratoire central de la policescientifique et technique du dpartement dedrogue. Les rsultats furent clairs et sans qui-

    voque : Lchantillon incrimin a t identifi commetant de la rsine de cannabis sativa L. avec un taux dersine de 30,74 % pour une plaquette de 99,805 g. Lafiche technique jointe lexpertise du mmelaboratoire numre les effets de la consomma-tion du cannabis que les dealers et leurs clientsconnaissent parfaitement. videmment, leseffets varient selon la quantit consomme.Cela va dune lgre euphorie, laugmentationdu rythme cardiaque et au gonflement des vais-seaux sanguins en passant par des troublesmentaux.

    M. B.

    Le canabis saisi a t dtruit

    N ous apprenons que la cliniqueTahar-Sadani, implante dansle quartier chic de Saint-Cloud, Annaba, a fait l'objet rcemmentd'une fermeture dfinitive pournon-conformit de certains de seslocaux au cahier des charges inh-rent aux tablissements de santpublique ainsi que pour la vtustde certains quipements ne pou-vant plus remplir les fonctions pourlesquelles ils ont t installs. Ilsagit l dune dcision prise parune commission d'enqute minis-trielle lissue des investigationsmenes au sein de ladite clinique.La commission, qui continue sontravail, compte s'intresser de prsaux actes mdicaux prescrits, auxinterventions chirurgicales bidonet au type de prise en charge despatients selon les cas. Cestdailleurs devant tous ces dpasse-

    ments constats, et suite descentaines de plaintes adresses auministre de la Sant, que cettecommission d'enqute ministriellea t expressment dpche Annaba o elle est pied d'uvredepuis prs d'une semaine. Selonnos informations, les membres deladite commission passent aupeigne fin tous les quipements,les locaux et vrifient les dossiersdu personnel employ par les cli-niques prives.

    D'un autre ct, des informa-tions font tat d'enqutes ordon-nes par le fisc qui va dpcher sesinspecteurs dans certaines cli-niques qui font peu cas de la rgle-mentation en vigueur en ne dcla-rant pas le chiffre d'affaires rel.Une vasion fiscale de l'ordre deplusieurs millions de DA qui duredepuis des annes. Ladite clinique

    a dj fait l'objet d'une fermeturepar le pass pour d'autres motifs,mais apparemment cette fois, auvu de la dtermination des inspec-teurs du fisc, elle sera son tourferme. Selon certaines sources aufait de cette dernire affaire, l'ar-naque relative aux impts consisteen la non-dlivrance de facturesaux malades oprs.

    On fait comprendre ceux-cique si on leur dlivre le documenten question, ils devraient s'acquit-ter du montant de la TVA. Dj rui-ns par les dpenses cres detoutes pices par des actes mdi-caux qui n'ont pas lieu d'tre, lecot de l'opration, les pauvresmalades prfrent ne pas deman-der la facture. Et donc tout lemonde est gagnant. En ralit, ledindon de la farce est le pauvremalade qui croit s'en sortir bon

    compte alors qu'il a t plum avecart et doigt. Mieux encore, du ctdune clinique prive, on a tentmme de justifier lvasion fiscale !Pour une opration chirurgicale de 13millions de centimes par exemple, la cli-nique ne bnficie en ralit que de 3 mil-lions de centimes contre 10 au profit duchirurgien. En plus, le patient refuse lafacturation pour ne pas sacquitter de laTVA. Dans ce cas de figure, combiendevrait-on dclarer aux services desimpts ? a tent dexpliquer lepatron dune clinique. Par ailleurs,et selon des sources proches duCrdit populaire dAlgrie (CPA),cette institution bancaire devraitprocder dans les tout prochainsjours la vente aux enchres d'uneclinique fortement endette et quinarrive plus rembourser sescrances.

    B. BADIS

    ANNABA

    La clinique Tahar-Sadani ferme par une commission ministrielle

    La quantit de cannabis tait dissimulesous les siges et le pare-chocs

    arrire de la voiture.

    LE SYNDICATDE LA FORMATIONPROFESSIONNELLEINTERPELLE LA TUTELLE QUAND DES POSTES-CLS POUR LES JEUNES ? Une semaine aprs avoir rejet lemontant des indemnits alloues auxfonctionnaires du secteur, le Syndicatnational des travailleurs de la formationprofessionnelle revient au-devant de lascne pour dnoncer la politique dudeux poids, deux mesures appliquepar les responsables du secteur. Alorsque dans certaines administrationspubliques, les fonctionnaires ayantatteint lge lgal du dpart la retraite ysont orients doffice, parfois mmesans leur accord, ceux de la formationprofessionnelle ne sont pas touchs,stonne le SNTF. Et dajouter que lespostes de responsabilit sont toujoursoccups par des cadres ayant dpassles 60 ans, arguant des intrts du sec-teur alors quen ralit, leur seule moti-vation a un rapport avec les avantageslis aux postes occups. Une situationque le syndicat dnonce, car elle privede jeunes cadres comptents deprendre la relve et de donner un nou-veau souffle et une nouvelle dynamiqueau secteur. Le ministre delEnseignement et de la Formation pro-fessionnels et le directeur de la Fonctionpublique sont interpells pour mettre fin cette situation en appliquant la rgle-mentation pour tous les fonctionnaires,sans exception aucune.

    M. B.

  • Vendredi 10 - Samedi11 dcembre 2010 9LIBERTE LACTUALIT EN QUESTION

    DBAT SUR LE DVELOPPEMENT DU TOURISME NATIONAL

    Vers des formulesde vacances accessibles

    La diversification des modes dhbergement, la qualit de service ainsi que loriginalit de lanimation sont les cls de la russite.

    A u-del des espaces dexposi-tions et de lanimation, le Sitev2010 enchane, depuis jeudi, surune srie de rencontres techniquesddies la rflexion et au dbatsur les mcanismes adopter pourdvelopper le tourisme national.

    Loccasion galement pour lesdiffrents participants de se faireune ide plus claire sur les nou-velles orientations des pouvoirspublics vers la mise en place deconditions pour permettre auxAlgriens de passer des vacancesdans leur pays sans ngliger pourautant le tourisme rceptif. Lestrois chapitres qui constituent ma priori-t sur le court terme se dclinent commesuit : la formation, linvestissement et ledveloppement du tourisme national, adclar Smal Mimoune, ministredu Tourisme et de lArtisanat. Il aannonc la tenue dune rencontrequi runira, la fin du mois encours, tous ceux qui se sont formsen Algrie dans le domaine de lh-tellerie et du tourisme. Nous devonsrpertorier nos ressources en la matire etprofiter de nos comptences et connatreen mme temps nos lacunes, dira-t-il,convaincu que la cl de la russitede ce secteur rside essentielle-ment dans la qualit du service.Prnant une approche participati-ve, le ministre plaidera pour uneplus grande implication des luslocaux, notamment dans la prpa-ration de la saison estivale, eninsistant sur le fait que la destina-tion Algrie est en pleine construc-tion. Nous avons pris beaucoup deretard quil faudra rattraper sans verserdans la prcipitation. Nous sommes la

    croise des chemins pour ne pas rater lecoche et figurer parmi les destinations leplus prises, plus forte raison que nouspossdons un pays merveilleux. Mais ilfaut rester conscient que cest un travailde longue haleine avant de prtendredevenir comptitif. Plutt optimistequant lavenir, Smal Mimounevoquera la volont politique dehisser ce secteur et de voir en lui lesubstitut celui des hydrocarburespar sa capacit de crer de lemploiet denrichir lconomie de maniregnrale.

    Mais le chemin reste parsemdembches, commencer par uneadministration qui nest pas tou-jours en phase avec la dynamique

    du secteur, en plus dun certaindcalage entre le discours dvelop-p diffrents niveaux et la ralitdu terrain : frilosit des banquesdans le financement des projetstouristiques, problme du foncier,

    difficults administratives dcou-rager les plus tenaces, taxes insen-ses tous les niveaux et politiquede prix qui nobit aucunelogique. Le ministre soutiendra,cependant, que de nombreuses

    actions sont entreprises, com-mencer par des tudes faites entermes de rhabilitation de certainshtels, notamment lintrieur dupays, en plus des nouveaux projets.Les Algriens ont droit aux vacances etla demande existe bel et bien. Pour preu-ve, ils sont nombreux partir chaqueanne chez nos voisins et ailleurs, a-t-ilsoutenu, expliquant que la machi-ne est mise en branle pour trouverles moyens dintresser lesAlgriens passer des vacanceslocalement et profiter de leurpays tout le long de lanne et pasuniquement durant la saison esti-vale. Les structures daccueil ne doiventpas relever uniquement du haut stan-ding. Il faudra proposer des formulesaccessibles toutes les bourses, insiste-ra-t-il en mettant en exergue la per-tinence de sorienter vers les struc-tures plus modestes tels que lesbungalows, le camping et les htelsde 2 et 3 toiles. Il rappellera loc-casion que Mehri inaugurera, bien-tt, son Ibis Oran en attendant laconcrtisation des 26 autres prvusavec ses associs de la chaneAccor.

    NABILA SADOUN

    BENKHALFA, DLGU GNRAL DE LABEF PROPOS DES PROJETS TOURISTIQUES

    Les banques financent desaffaires et non des politiques

    L absence dun vritable soutien deltat constitue une barricade quisrige face au dveloppement du secteur.Cest ce qui est soutenu par lespromoteurs dans le secteur du tou-risme. Abderrahmane Benkhalfa,dlgu gnral de lAssociationdes banques et tablissementsfinanciers (Abef), invit prendrepart au dbat qui sest tenu jeudidernier sur le dveloppement dutourisme national dans le cadre duSitev 2010, sest prononc sur laquestion. Nous ne financerons que lesprojets fiables et rentables, dira-t-ilcatgoriquement, prcisant queles banques sont l pour financer desaffaires et non les politiques des sec-teurs. Nuanant toutefois son dis-cours, Boukhalfa reconnatra que letourisme est un secteur porteur etquil figure parmi les priorits maisavec des conditions bien tablies.Il stonnera que des promoteursproposent des projets trs coteuxsans quils soient accompagnsdavis de financiers et de marke-teurs. En somme, le dlgu delAbef plaide pour la prsentationde dossiers mieux tudis avec desarguments convaincants pourobtenir laval des banques. laquestion relative aux dlais de rem-boursement accords par lesbanques et qui sont trs court delavis de promoteurs, Boukhalfa

    rpondra que les banques ne fontque respecter la rglementation envigueur. Ne perdez pas de vue que lesecteur bancaire tout comme les autressecteurs est galement en plein croissan-ce, se dfendra-t-il, assurant quilreste lcoute et dispos faireles efforts ncessaires pour veniren aide au secteur.

    ce titre, une rencontre lini-tiative du ministre du Tourisme setiendra en janvier prochain et seraddie linvestissement dans ledomaine. Loccasion dabordercette problmatique dans sa globa-lit, plus forte raison que lesbanques ne financent dans les pro-jets touristiques, selon les promo-teurs, que le volet quipement etun seuil bien dfini ce qui est loindaider vritablement

    Smal Mimoune, ministre duTourisme, pour sa part, a rassur enaffirmant que le tourisme bnficieradu programme de dveloppement 2010-2014, soulignant que la modernisa-tion des moyens de transport et la conso-lidation des infrastructures de baseauront un impact. Il parlera aussidune enveloppe de quarante-huitmilliards de DA qui sera dgagepour la rhabilitation de 47 htelset stations thermales relevant dusecteur conomique public auniveau national.

    N. SADOUN

    PREMIER CONGRS INTERNATIONAL SUR LA SANT AU NATUREL

    Plaidoyer pour la mdecine naturelleSi les phytomdicaments sont en vogue partout dans le monde, leur essor en Algrie est

    compromis par la persistance de la tutelle ne les considrer que commedes complments alimentaires, donc non remboursables par la Scurit sociale. Le videjuridique entretient lanarchie dans la commercialisation des plantes par les herboristes.

    De notre envoye spciale Mostaganem :SOUHILA HAMMADI

    L e Congrs international sur la sant au naturel,organis du 7 au 9 dcembre luniversit deMostaganem par le laboratoire de microbiologie etbiologie vgtale (dpartement de biologie) de la facul-t des sciences exactes et sciences de la nature et dela vie de l'universit Abdelhamid-Ibn-Badis deMostaganem et Magpharm, a eu le mrite dengager ledbat sur un domaine pharmaceutique dont le dve-loppement est frein par des contraintes administra-tives et un vide juridique.

    Dr Djebli, lun des artisans de la rencontre, animepar des experts venus de plusieurs pays (Bulgarie,Bosnie, Nigeria, Jordanie, Ymen et Libye) et au moins17 chercheurs universitaires algriens, a affirm quilfallait connatre quel stade est parvenue la pharma-cologie base de plantes naturelles dans le monde et,surtout, quelle est la situation dans notre pays. Il ainsist sur la ncessit de multiplier les recherches scienti-fiques dans le domaine de la mdecine naturelle afin de diminuerla facture du mdicament et mettre un terme graduellement ladpendance des mdicaments chimiques, qui comportent denombreux effets secondaires. Plus incisif, le Pr Hamdi BachaYoucef, directeur du laboratoire pharmacologie toxico-logie de luniversit de Constantine, a dclar que leministre de la Sant, de la Population et de laRforme hospitalire dlivre des autorisation de misesur le march (AMM) pour toutes les molcules chi-miques, mais pas pour les mdicaments base deplantes naturelles.

    Ces derniers, bien que vendus exclusivement enofficines, ne sont considrs que comme des compl-ments alimentaires, et donc exclus de la liste des pro-duits pharmaceutiques remboursables par la Caisse descurit nationale.

    Les mdecins algriens ne prescrivent pas comme ils le vou-draient les phytomdicaments car ils ne sont pas rembourss.En consquence, lindustrie pharmaceutique ne dveloppe pasles produits phytothrapie car ils ne gnrent pas de bnfices.Nous entrons de plain-pied dans un problme dordre cono-mique. Il regrette cette situation, eu gard aux poten-tialits normes que recle le pays. Il a inform que 25

    chercheurs ont ralis des tudes sur environ 30 typesde plantes, existantes en Algrie, et qui soigneraientde nombreuses maladies, comme le cholestrol, le dia-bte et les brlures. ce titre, Dr Djebli a indiqu que500 genres de vgtaux naturels non-exploits sontrecenss en Algrie. Le drame est que notre pays dispose detous les ingrdients pour donner de lessor la production loca-le des phytomdicaments. Mais il ny a pas, pour lheure, devolont politique allant dans ce sens. Lavantage des journescomme celles-ci (le congrs de Mostaganem) est damener,peut-tre, les autorits comptentes dbloquer le dossier, adplor le Pr Hamdi Bacha. Il a poursuivi en disant quele vide juridique en matire de commercialisation desplantes mdicinales les soustrait automatiquement un contrle scientifique rigoureux. On fait rentrer et onvend nimporte quoi en Algrie. Cest pour cette raison quonfait face une multitude de cas dintoxication.

    Une tude rcente, conduite par des chercheurs deluniversit dAnnaba, sur les plantes vendues par lesherboristes, a fait ressortir que tous les chantillonsanalyss ne rpondent pas aux normes. Dr SohabHachachi, directeur mdical Magpharm, a cit sixrisques inhrents une phytothrapie non rglemen-te. Il sagit dune cueillette sauvage par des usagers(risque de prendre des plantes non comestibles), varia-bilit de la composante chimique, toxicit intrinsque,interaction mdicamenteuse et contamination. Lafabrication des phytomdicaments est soumise, parcontre, une standardisation (tapes homologuespar lOMS et les socits savantes). Magpharm impor-te 36 phytomdicaments qui soignent diffrentesmaladies (coliques, toux, manque dapptit, difficultsde concentration et dapprentissage, troubles du som-meil, insuffisance veineuse, troubles de lhumeur, indi-gestion). Pour le moment, on fait de limportation. Maisnous avons un projet de dveloppement de notre propre usine deproduction, a soutenu Dr Hachachi qui souhaite queles produits phyto soient enregistrs en tant que mdicaments,afin quils soient rembourss par la Cnas, ce qui augmenteraitle nombre de prescriptions. Dr Guechi, mdecin gnralis-te, a tmoign quelle prescrit, depuis des annes, desmdicaments base de plantes naturelles pour sespatients. Ils sont efficaces avec trs peu deffets secondaires,comparativement aux molcules chimiques, a-t-elle attest.

    S. H.

    La cl de russitedu tourisme rside

    dans la qualitde service.

    Yahia/ Libert

  • Vendredi 10 - Samedi11 dcembre 201010 LIBERTELACTUALIT EN QUESTION

    CENTRES DAPPELS, RSEAUX ET SERVICES DE TLCOMMUNICATIONS

    LARPT dicte de nouvelles rglesLAutorit de rgulation de la poste et des tlcommunications a dcid de mettre de lordre

    dans lexploitation des centres dappels et des rseaux et/ou des services de tlcommunications.

    E n vigueur depuis le 3 novembre2010, la dcision modifiant etcompltant le cahier des chargesfixant les clauses particulires lacration et lexploitation descentres dappels, mise par leconseil de lARPT introduit plu-sieurs amnagements. Dsormais,lautorisation est personnelle et nepeut tre cde un tiers. Elle ne peutfaire lobjet, en aucun cas, de sous-trai-tance. Toute forme de partenariat contre-venant au caractre personnel de lauto-risation est proscrite, stipule la dci-sion dans son article 3.

    Dans son article 5, il est indiquque toute modification affectant directe-ment plus du tiers de la rpartition delactionnariat ou des parts sociales dutitulaire est soumise lautorisationpralable de lARPT. Dans le mmearticle, lARPT prcise que toutchangement de la rpartition desparts sociales ou de lactionnariat dutitulaire de lautorisation, par toute formede cession qui aurait pour effet de conf-rer au cessionnaire la majorit du capitalsocial du titulaire de lautorisation ou lamajorit des droits de vote dans sonassemble dlibrante, est considr, ausens du prsent cahier des charges,comme une cession de lautorisation.Autre modification apporte dansle cahier des charges : lautorisa-tion est dlivre au titulaire parlARPT pour une dure de 5 ans. L

    aussi, lARPT souligne que le renou-vellement de lautorisation ne peuten aucun cas intervenir par tacitereconduction. Il doit imprativementfaire lobjet dune demande express adres-se par son titulaire lARPT dans undlai de 45 jours, atteste par accus derception, avant lexpiration de la durede son autorisation. Si, lissue dudlai, lautorisation nest pasrenouvele, elle prendra fin ladate de son chance sans aucuneautre formalit que lexpiration de

    sa dure. Les autorisations dontles demandes de renouvellementont reu un avis favorable de la partde lARPT sont renouvelables pourune dure fixe deux ans. Parailleurs, lARPT introduit lobliga-tion de continuit de lactivit ducentre dappels. Dans son article 8,la dcision stipule que lexploitantdoit assurer la continuit de ses serviceset ne pas cesser totalement leur fournitu-re sans y avoir t pralablement autori-s par lautorit de rgulation, sauf en

    cas de force majeure dment constate, etne pas cesser son activit sans en avoirpralablement inform lARPT.Concernant les autorisations por-tant sur les rseaux et/ou les ser-vices de tlcommunications,lARPT a publi, sur son site inter-net, deux dcisions.

    La premire sapplique toutesles autorisations, antrieurementdlivres ou dlivrer, portant surles rseaux et/ou les services detlcommunications. Toutes lesautorisations relatives aux services detlcommunications doivent tre dlivrespour une dure de cinq ans. Les autori-sations relatives ltablissement et lexploitation de rseaux de tlcommuni-cations sont dlivres pour une duremaximale de cinq ans, stipule larticle2 de la dcision. Par ailleurs, toutesles autorisations cites larticlepremier de la dcision ainsi que lesassignations de frquences dont ladure est permanente ou suprieu-re 5 ans doivent faire lobjetdune demande de rgularisationpar le dtenteur en vue dtreconformes aux prescriptions de lanouvelle dcision.

    LARPT a accord un dlai maxi-mum de 45 jours compter de ladate de la publication de la dci-sion, faute de quoi les autorisationsnon rgularises seront considrescomme nulles. La seconde dcision

    dfinit les modalits de renouvelle-ment des autorisations portant surles rseaux et/ou les services detlcommunications. Dans sonarticle 3, cette seconde dcisionprcise que le renouvellement desautorisations ne peut en aucun cas inter-venir par tacite reconduction. Il doitimprativement faire lobjet dunedemande express adresse par le dtenteurde lautorisation lARPT dans un dlaide 45 jours, atteste par accus de rcep-tion, avant lexpiration de la dure de sonautorisation.

    SYNTHSE M. R.

    D.R

    .

    LE CONCESSIONNAIRE SOUFFLE SA DIXIME BOUGIE

    Diamal propose des remises Pour son 10e anniversaire, Diamal veut prendre soin de sa clientle en lui proposant une offre

    commerciale extrmement allchante.

    P our nos 10 ans, nous avons souhait procurer notre clientle des remises et des cadeaux sur len-semble de la gamme Chevrolet, a dclar PierreLabb, directeur gnral de Diamal, lors dunpoint de presse tenu, jeudi dernier, Oran, loccasion du Salon de lautomobile de lOuest(Auto-West). cette occasion, la firme offre ses clients une anne dassurance gratuite surpratiquement toute sa gamme, ou un kit GPL, ouune remise sur le prix du vhicule qui varie de10 000 50 000 DA. Pour la Spark base, le clienta le choix entre une anne dassurance ou10 000 DA. Pour la Spark Ls, la New Spark, laAveo LS, cest une anne dassurance ou 15 000DA. Concernant la Aveo Sport, le choix varieentre un an dassurance ou le kit Bluetooth.Pour ce qui est des Optras, Luxe, Golden Star oudiesel, Diamal propose une remise de 15 000DA. Pour ce qui est des Cruze, cest une annedassurance ou 30 000 DA. Mme chose pour laCaptiva toutes options. Concernant Opel, ce

    sont 40 000 dinars de remise sur lAstra Cosmoainsi quune anne dassurance. Pour ce qui estde lInsigna en finition Exclusive, Diamal propo-se un rabais de 50 000 DA en plus dune annedassurance gratuite. La rencontre tait gale-ment loccasion pour le groupe de faire le bilande son activit pour lanne en cours. ceteffet, le directeur gnral a soulign que le grou-pe a vendu 22 892 voitures, ce qui signifie unergression de 11% en termes de volume, surtoutpour Chevrolet qui enregistre une rgression de-17, 21% et Opel qui est de -28, 20%. Enrevanche, une progression de 5% en termes dechiffre daffaires est signale pour le groupe engnral. Pour M. Labb ces performances sont lersultat dune diversification de la stratgie quivise dvelopper lensemble des marques demanire quitable. Chevrolet cde du terraindans le domaine des vhicules dentre degamme, notamment Aveo, sous une trs fortepression concurrentielle. En revanche, lamarque progresse, selon le directeur, et defaon trs marque sur les segments suprieursavec des modles tels que lOptra, Cruze etCaptivia. Elle prvoit de finir lanne sur un volu-

    me de lordre de 25 500 vhicules neufs venduset une progression du chiffre daffaires delordre de 7% 8%. Ceci devrait nous situer en 3e

    position sur le march pour 2010, a prcisM. Labb. En ce qui concerne le vhicule utili-taire, le groupe dispose dune offre commercia-le quilibre et diversifie, qui va du Mini TruckDFAC 560 000 DA TTC, la BMW srie 7 la plussophistique.

    Concernant les ressources humaines, leffec-tif du groupe a augment de 9%. Ce qui amnele nombre demploys 430. La firme disposegalement dune acadmie Diamal ainsi quedun cycle de formation pour la force de ventes.

    propos de linfrastructure, les responsablesont prcis quOran est lexemple de ce que legroupe compte dployer au niveau national :des concessions 3S (sales, service aprs-venteet spare parts) ainsi que des concessions sp-cialises sur le vhicule utilitaire (Isuzu, DAF,DFAC et EP). cette occasion, les responsablesdu groupe en ont profit pour faire connatre lesdiffrents showrooms et concessionnaires de lamarque dans la wilaya.

    D. S.

    De notre envoye spciale Oran :DJAZIA SAFTA

    C hangement la tte de Henkel Algrie :Michel Katlama, qui a dirig durant huitans, avec succs, lentreprise, cde sa place Patrick de Meyer. Ce Belge, diplm ensciences sociales, a occup des postes deresponsabilit dans diffrents pays dumonde tels que la France, la Belgique, l-gypte, lIran, lArabie Saoudite, lInde et laTunisie. Henkel Algrie, filiale algrienne duleader allemand de dtergents, de cosm-tiques et de la colle, est considre commeune vritable success story en matire dinves-tissements directs trangers. Avec un chiffredaffaires en constante augmentation, desexportations en Tunisie, extension des activi-ts la production de colle et, rcemment,

    aux insecticides, Henkel Algrie semble avoirgagn son pari en investissant en Algrie.Mais, c'est du ct des produits dtergentsque la russite de Henkel Algrie est la plusspectaculaire. Mme si le march national est lemarch de la rgion sur lequel il y a le plus d'opra-teurs intervenants, l'entreprise a t en mesure deconsolider et de dvelopper sa position de numro 1,a soulign Michel Katlama, mercredi, lorsdune crmonie de prsentation du nou-veau directeur gnral.

    Henkel Algrie produit les marques dedtergents Isis, Le Chat, B