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LIBERTE QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 64 34 29 - N°5356 MARDI 13 AVRIL2010 - ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES ASSOCIATIONS DE MALADES CHRONIQUES DÉNONCENT LEUR MAUVAISE PRISE EN CHARGE L’INTERMINABLE SOUFFRANCE DES PATIENTS Page 4 L’ALGÉRIE VA-T-ELLE CONVAINCRE LE VIETNAM ? QUARTS DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE ESS-USMBA SÉTIF FACE À UNE VIEILLE CONNAISSANCE Page 19 L’ANP SE DÉPLOIE SUR 22 WILAYAS CHAKIB KHELIL À ORAN DANS LE CADRE DU GNL 16 Des renforts espagnols pour les dernières finitions Page 4 F.1470 SOCIALISME ET ÉTATISME : DES IDÉES NAÏVES ET DANGEREUSES CRIMINALISATION DU COLONIALISME Page 2 CONTRIBUTION Par Taïeb Hafsi Pages 8 et 9 1 er PARTIE Yahia/Archives Liberté L’ARMEE LANCE L’OPERATION “ENNASR” Page 3 Newpress AFP

LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

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Page 1: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNES GROUPÉES) -

FAX : (021) 64 34 29 - N° 5356 MARDI 13 AVRIL 2010 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

LESASSOCIATIONSDE MALADESCHRONIQUESDÉNONCENT

LEUR MAUVAISEPRISE ENCHARGE

L’INTERMINABLESOUFFRANCEDES PATIENTSPage 4

L’ALGÉRIE VA-T-ELLECONVAINCRE LE VIETNAM ?

QUARTS DEFINALE DELA COUPED’ALGÉRIEESS-USMBA

SÉTIF FACE À UNE VIEILLE

CONNAISSANCEPage 19

L’ANP SE DÉPLOIE SUR 22 WILAYAS

CHAKIB KHELIL À ORAN DANSLE CADRE DU GNL 16Des renforts

espagnols pour lesdernières finitions

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F.1470

SOCIALISME ET ÉTATISME : DES IDÉES NAÏVES ET DANGEREUSES

CRIMINALISATION DU COLONIALISME

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CONTRIBUTIONPar Taïeb Hafsi

Pages 8 et 91er PARTIE

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi13 avril 2010

2 LIBERTE

L’axe Alger-Hanoï doit connaîtreune nouvelle étape à la faveur de

la visite du président vietnamien,aujourd’hui, à Alger ; visite qui coïn-cide avec la tenue du forum d’af-faires algéro-vietnamien.

Abdelaziz Bouteflika et NguyenMinh Trieten avaient, en 1999 et2000, émis le vœu d’arriver à “unerelation exemplaire” entre les deuxpays. Un accord en ce sens a étésigné en 2004, ouvrant la voie à unelarge coopération économique et unéchange entre les hommes d’affairesdes deux pays. Toutefois, leséchanges commerciaux, malgré unbond significatif réalisé ces quatredernières années, demeurent endeçà des potentialités et des oppor-tunités existantes. Le volume deséchanges dépasse à peine 55 mil-lions de dollars. Une situation recon-nue par M. Ziari, président de l’APN,et son homologue vietnamien aumois de janvier dernier.

En revanche, au plan politique,les relations entre le Vietnam etl’Algérie sont historiques et dépas-sent de loin le cadre traditionnel desrapports entre États. Passé histo-rique oblige, cette relation n’a,cependant, pas résisté aux cham-boulements qu’a connus le monde àla fin du siècle dernier, notamment la

naissance de nouveaux regroupe-ments économiques régionaux.

Le Vietnam est présenté aujour-d’hui comme un modèle de réussitede l’économie de marché, alors quel’Algérie est toujours coincée dans laspirale des réformes économiques.

On considère, cependant, que leVietnam peut constituer une interfa-ce entre l’Algérie et les pays du Sud-Est asiatique ou de l’ASEAN pour leséchanges commerciaux. Cette régionpeut devenir une option pourl’Algérie qui veut diversifier ses four-

nisseurs, surtout pour ses approvi-sionnements en produits agricoles ;c’est également un grand marchépour les produits pétroliers et le gazalgérien.

Tous les secteurs intéressent lesentreprises vietnamiennes, dont les

responsables accompagnent lePrésident. Au-delà de l’aspect éco-nomique, devra figurer à l’ordre dujour le projet algérien de criminalisa-tion de la colonisation à travers untexte pour lequel l’Algérie essaye deregrouper des alliés, les anciennescolonies, pour soutenir l’initiative.

Pour l’instant, aucun État n’arépondu favorablement quoiquel’Algérie n’a officiellement pas enco-re saisi les pays concernés.

Le texte en question devra allerau-delà du projet de loi criminalisantla France coloniale présenté par lesdéputés algériens. Il ne concerne pasuniquement la France, mais tous lespays colonisateurs qu’il condamneet criminalise. L’Algérie cherche unconsensus autour de cette idée, etévidemment des “partisans” pour faireaboutir le projet en texte qui seraendossé par les Nations unies.

Et sur ce plan, avec le Vietnam,c’est toute une histoire, mais unehistoire qui n’est pas forcément faitepour qu’il adhère dès à présent àl’initiative.

Le Vietnam privilégierait uneautre approche dans ses rapportsavec les deux anciennes puissancescoloniales, la France et les États-Unis.

DJILALI B.

CRIMINALISATION DU COLONIALISME

L’Algérie va-t-elle convaincrele Vietnam ?

Au-delà de l’aspect économique, devra figurer à l’ordre du jour le projet algérien de criminalisationde la colonisation à travers un texte pour lequel l’Algérie essaye de regrouper des alliés,

les anciennes colonies, pour soutenir l’initiative.

D. R

.

L’Algérie et le Vietnamc’est toute une histoire

entre les deux pays.

A lors que le nombre de pays désirant acqué-rir la technologie nucléaire à des fins

civiles, dont l’Algérie, ne cesse d’augmenter,Washington opte pour la stratégie de la peurpour en limiter les postulants, comme entémoigne cette sortie médiatique du présidentObama évoquant la possibilité que des terro-ristes s'emparent d'armes atomiques ou biolo-giques.

À la veille de l’ouverture du sommet sur lenucléaire, qui a débuté hier à Washington,Barack Obama a haussé le ton en mettant engarde contre un terrorisme nucléaire. Le patronde la Maison-Blanche donne ainsi un avant-goût de ce qu’allait être l’objet de la réunionqu’il a convoquée, en évoquant la possibilitéque des terroristes s'emparent d'une arme ato-mique, prévenant qu'il s'agirait de la “plus gran-de menace contre la sécurité des États-Unis”. Il estclair que les États-Unis envisagent de garder le

club des puissances nucléaires fermé, en cettepériode où le bras de fer avec l’Iran bat sonplein avec la multiplication des pressionscontre le régime de ce pays afin qu’il renonce àson projet d’acquisition de la technologie ato-mique, car l’Occident n’y voit qu’une tentativede se doter de l’arme nucléaire.

Cette vision n’est point partagée parl’Algérie, qui soutient le droit de tous les paysau nucléaire à des fins civiles. Et c’est ce quedevait réaffirmer le chef de la diplomatie algé-rienne, Mourad Medelci, dans la capitale amé-ricaine à l’occasion de ce rendez-vous excep-tionnel qui regroupe les dirigeants de près de50 pays. Alger, qui ambitionne de développerun programme nucléaire à des fins civiles, afind’augmenter la production de l’énergie élec-trique dans le but de réduire sa dépendance dugaz naturel et du pétrole, a, pour rappel, signéplusieurs accords en ce sens avec notamment

les États-Unis, la Chine et la France dans cedomaine. Ainsi, l’Algérie, qui s’est montréesolidaire avec l’Iran dans sa bataille à maîtriserla technologie nucléaire à des fins civiles,entend faire admettre le droit de tous à cettesource d’énergie renouvelable.

Il s’agit d’une mission difficile, car les États-Unis, qui ne partagent pas ce point vue, usentde la stratégie de la peur pour faire renoncerles postulants, comme en témoigne cettedéclaration faite dimanche soir par BarackObama pendant une rencontre avec sonhomologue sud-africain Jacob Zuma: “La plusgrande menace contre la sécurité des États-Unis, que cesoit à court, moyen ou long terme, serait la possibilitéqu'une organisation terroriste obtienne une armenucléaire.” Pour argumenter, il ajoutera : “Noussavons que des organisations comme Al-Qaïda sont entrain d'essayer d'obtenir une arme nucléaire, une armede destruction massive qu'elles n'auront aucun scrupu-

le à utiliser.” Ces propos traduisent l’absence deconfiance des États-Unis dans les pays dési-reux d’acquérir le nucléaire, d’où la nécessitépour eux de contrôler tout transfert de cettetechnologie. La persistance de Washington àvouloir stopper le processus nucléaire, quiatteint un stade avancé en Corée du Nord, et às’assurer par tous les moyens que l’Iran nepourra pas utiliser à des fins militaires son pro-gramme atomique en constitue la meilleurepreuve.

Les Américains, qui trouvent que d’impor-tantes quantités d'uranium sont réparties dansle monde dans des réacteurs de recherche,dans des conditions de sécurité parfois jugéesprécaires, organisent ce sommet dans le butd’aboutir à un consensus sur les moyens desécuriser le combustible nucléaire pouvantpermettre d'élaborer une bombe.

MERZAK TIGRINE

SOMMET DE WASHINGTON SUR LE NUCLÉAIRE

La stratégie de la peur d’Obama

L e dernier numéro de la publica-tion Horizons Géostratégie a consa-

cré ses 24 pages au dossier de l’an-cienne colonie espagnole. Sous l’in-titulé “Le Sahara occidental ou la derniè-re colonie d’Afrique”, la publicationmensuelle du quotidien Horizons aapproché la question sous différentsangles, historique, économique, géo-politique, social, voire sociétal, sansperdre de vue les enjeux régionaux etinternationaux ni le jeu des grandespuissances occidentales dans ce ter-ritoire maghrébin. Dès les premièrespages, la problématique est affichée: le peuple sahraoui est victime d’unedouble colonisation, espagnole, puismarocaine. Plus explicite, l’éditoria-liste explique que le premier coloni-sateur “avait défié les Nations unies” ense détournant de la logique du pro-cessus historique de décolonisation.Profitant de la maladie du généralFranco puis de son décès, l’Espagne

s’est retirée de son ex-province,après avoir initié secrètement, le 14novembre 1975, des accords tripar-tites sur le partage du Sahara occi-dental entre le Maroc et laMauritanie (d’Ould-Daddah), encontrepartie d’avantages, notam-ment économiques. “Le roi (HassanII, ndlr), plutôt que d’engager son armée àcombattre les forces coloniales espagnolesen vue de la ‘récupération’ de ce qu’ilconsidérait comme son territoire, avait pré-féré négocier ‘celle-ci’ avec le régime d’unFranco agonisant”, lit-on.

La publication mensuelled’Horizons se distingue par des ana-lyses d’universitaires et de cher-cheurs algériens. Parmi les contribu-tions figure “L’ONU, fait accompli etmissions non accomplies”, d’AbdecelemIkhlef, de l’université de Constantine.Ce dernier soutient que la cause dupeuple sahraoui est une cause juste,même dans sa dimension des droits

de l’homme, en relevant au passageque les Sahraouis des territoiresoccupés “font l’objet d’une répressionpermanente, sanglante”. Seulement,prévient-il, dans le futur proche,“beaucoup vont demander des excuses, pouravoir soutenu le despotisme et les monar-chies absolues”. Par ailleurs, l’universi-taire révèle que dans le cas où leMaroc persisterait à ignorer les réso-lutions onusiennes, le mal serait “plusgrave” et signifierait “l’absence d’adhé-sion réelle chez beaucoup de gouvernants,au principe phare de l’Organisation(ONU), le principe de décision ‘collecti-ve’”.

BAN KI-MOON ESTROPIELE COMBAT POUR LES DROITS

HUMAINSEn plus clair, M. Ikhlef pose le

problème de la composante duConseil de sécurité, en matière desécurité dans le monde, qui renvoie à

la nécessaire démocratisation de ladécision au niveau de l’ONU. De soncôté, le spécialiste en relations inter-nationales Yahia Zoubir revient, dans“Les enjeux régionaux et internationaux”,aux raisons de l’impasse. Selon lui,celles-ci se trouvent avant tout dans“les enjeux géopolitiques”.

Le chercheur est également per-suadé que le règlement du conflit“incombe à l’ONU”, en notant que “laclé de sa résolution est entre les mains de laFrance et des États-Unis”. M. Zoubirrecommande en outre de prendre encompte certains éléments, en signa-lant que les Américains ne mettentplus “l’accent, comme sous Bush, sur l’au-tonomie en tant que sujet de négociation”entre les parties en conflit. Mais lalutte antiterroriste au Maghreb-Sahelpousse actuellement les États-Unis à“voir le conflit résolu le plus tôt possible”,ajoute-t-il. Ce dernier affirme enfinque dans cette équation sécuritaire,

l’Algérie et le Maroc, “des partenairesmajeurs” des États-Unis, ne s’enten-dent pas. Ce qui laisserait présagerdes difficultés, côté américain, àéquilibrer les relations avec ces deuxpays, en particulier “dans une région oùla présence chinoise prend de plus en plusd’ampleur”.

Aujourd’hui, après que le secré-taire général des Nations unies euttransmis son dernier rapport auConseil de sécurité sur la situationau Sahara occidental, force est deconstater que son document s’ins-crit bien en deçà des attentes, nonseulement des Sahraouis, mais éga-lement de celles d’États, de person-nalités, de parlementaires et d’élus,de juristes, d’associations et d’orga-nisations internationales en matièrede défense et de protection desdroits de l’homme dans les terri-toires sahraouis occupés.

HAFIDA AMEYAR

“HORIZONS GÉOSTRATÉGIE” SUR LE SAHARA OCCIDENTAL

La responsabilité de l’ONU vis-à-vis d’un peuple colonisé

Page 3: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Mardi13 avril 2010

3LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

L es forces de l’ANP mènent depuis ledébut de cette semaine une vaste opéra-

tion de ratissage dans plusieurs régions dupays réputées être le fief du groupe terroris-te du GSPC. Cette opération de grandeenvergure a été décidée suite aux instruc-tions du chef d’état-major de l’armée,Ahmed Gaïd Salah, “pour nettoyer les maquis ter-roristes”. Cette action militaire sera superviséepar de hauts cadres de l’armée en coordina-tion entre les chefs de Région militaire.

Au total, plus de 22 wilayas seront tou-chées par cette opération et au moins 300terroristes sont ciblés par l’une des plusgrandes opérations de lutte antiterroristeplanifiée pour l’année 2010 baptisée“Ennasr” (victoire) et la première du genredepuis l’évocation par le président Bouteflikaen 2001 de “Seïf El-Hadjadj” qui n’a jamais eulieu. Plusieurs groupes terroristes armés duGSPC seraient encerclés dans les maquis.D’importants renforts militaires ont étédéployés sur l’ensemble des régions de l’Estet l’Ouest et du Centre. Les montagnes ontété aussi ciblées par les forces armées quiont quadrillé pratiquement tous les massifsforestiers pour déjouer toute tentative defuite. Le renforcement du dispositif est aussiperceptible sur les différents axes routiers.“Cette opération de grande envergure s’assignecomme principal objectif l’anéantissement des terro-ristes encore en activité”, nous a indiqué une

source sécuritaire. En effet, des milliers desoldats, soutenus par les gendarmes et poli-ciers, se sont déployés depuis ce début desemaine sur l’ensemble du territoire nationalappuyés par les forces spéciales de l’armée.

D’importantes forces terrestres et hélipor-tées de l’ANP auraient été mobilisées aussi.Ce qui laisse à penser qu’il y aura des pilon-nages des massifs forestiers où se cachentencore des groupes armés islamistes.

À l’heure actuelle, des opérations de démi-nage des lieux sont en cours.

Des sources sécuritaires proches del’opération nous ont affirmé hier que cetteopération touchera plusieurs maquis deswilayas à savoir Jijel, Skikda, Batna, Béjaïa,Bordj Bou-Arréridj, Sétif, Constantine, M’sila,Médéa, Djelfa, Tipasa, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Aïn Defla, Bouira, Boumerdès, TiziOuzou, Blida, Biskra, Saïda, Relizane etTébessa.

Selon nos sources, les forces de sécuritédétiennent d’importants renseignements surles mouvements des terroristes. Le général-major Salah Gaïd avait réaffirmé avec vigueurlors de la sortie de promotion à l’Académiemilitaire de Cherchell en juillet 2009 que lalutte antiterroriste implacable que mènentles forces de l'ANP et tous les corps de sécu-rité confondus sera renforcée afin de “puri-fier”, dira-t-il, la terre algérienne de cesgroupes de criminels sanguinaires.Concrétisant sa déclaration par de multiplesdéplacements à travers plusieurs régions etsupervisant en personne le dispositif dedéploiement de l’ANP dans le cadre de lalutte antiterroriste, l’armée renforce sa mobi-lisation afin d’en finir avec les groupes armésterroristes qui continuent de perpétrer desactions criminelles à travers le pays semanttoujours la terreur au sein de la population.

NEÏLA B.

PAR SALIM TAMANI

Prise de conscienceL a réconciliation nationale, le projet cher au

président Bouteflika a-t-elle vécu ?L’Algérie, qui a payé le prix lourd pour sortir ducercle infernal de la violence islamiste depuis1992, s’est-elle rendu compte que la main ten-due aux groupes islamistes armés n’était pources derniers qu’une sorte de gain de tempsafin de se redéployer sur un terrain qu’ils neconnaissent que trop bien pour avoir durant delongues années tué, égorgé, brûlé et perpétrédes massacres collectifs ?

S’il est vrai que les lois sur la rahma, puis lagrâce amnistiante et enfin la Charte pour lapaix et la réconciliation nationale ont permis àplusieurs terroristes de déposer les armes, derevenir dans le droit chemin après avoir étémanipulés par les apprentis-sorciers de la poli-tique et de la religion, il n’en reste pas moinsque l’absence de délais dans l’application desdispositifs de loi a donné des idées auxgroupes terroristes. Ainsi entre recrutements etréactivation des réseaux de soutien jusqu’auxattentats kamikazes de 2007 et de 2008 enpassant par le retour de certains aux maquis,les résidus du terrorisme islamiste ont tenté depeser sur les choix politiques du pays.

Le président Bouteflika, qui a mené la poli-tique de la concorde depuis 1999 en appuyantla grâce amnistiante en faveur de l’ex-AIS jus-qu’à la Charte pour la paix et la réconciliationen 2005, s’est rendu compte d’un fait : que lesterroristes ne reculent devant rien et qu’ils qua-lifient les mesures d’apaisement de faiblessede l’État. En témoigne l’attentat kamikaze quivoulait cibler la délégation du chef de l’État àBatna en septembre 2007, lors d’un déplace-ment présidentiel. C’est la raison pour laquellele président Bouteflika a prononcé devant lescadres du MDN le 5 juillet 2007 un discours àtravers lequel il mettait un frein à la politique deréconciliation en demandant aux forcesarmées d’intensifier la lutte antiterroriste.

Aujourd’hui, l’État qui vient de réhabiliter lesPatriotes lance une opération semblable àcelle prônée depuis 2001 par Bouteflika lui-même afin de mettre fin aux activités terro-ristes. “Seïf El-Hadjadj” est rebaptisé “Ennasr”,symbolisant la victoire sur le terrorisme qui n’aque trop duré.

S. T.

Le présidentBouteflika, qui a

mené la politique dela concorde depuis

1999 en appuyantla grâce amnistiante

en faveur de l’ex-AIS jusqu’à la

Charte pour la paixet la réconciliation

en 2005, s’estrendu compte d’un

fait : que lesterroristes ne

reculent devant rienet qu’ils qualifient

les mesuresd’apaisement de

faiblesse de l’État.

L’ÉDITO

L’ANP SE DÉPLOIE SUR 22 WILAYAS

L’armée lance l’opération “Ennasr”C’est la première opération d’envergure depuis la promulgation de la loi sur la concorde civile et la

réconciliation nationale. Le président Bouteflika, qui a appelé à l’intensification de la lutte antiterroriste en2007, a fini par se rendre compte que les groupes armés islamistes continuent de narguer l’État.

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press

Les forces de l’ANP sontdéployées sur le terrainpour faire le nettoyage.

COMMUNIQUÉ DU MDN RÉUNION AUJOURD’HUI À ALGER DES CHEFS D'ÉTAT-MAJOR

DES PAYS DE LA RÉGION SAHÉLO-SAHARIENNE ●● Une réunion des chefs d'état-major des pays de larégion sahélo-saharienne se tiendra, aujourd’hui à Alger,dans le cadre de l'évaluation de la situation sécuritaire danscette région, a indiqué hier un communiqué du ministère dela Défense nationale.Cette réunion s'inscrit dans le cadre du prolongement de laConférence des ministres des Affaires étrangères del'Algérie, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali, de laMauritanie, du Niger et du Tchad, tenue à Alger le 16 marsdernier. Elle se tient également à la lumière des résultatsenregistrés traduisant “l'engagement de ces États à œuvrer

au sein d'une stratégie commune de lutte contre leterrorisme et les questions de sécurité connexes”, précise lecommuniqué.Les parties procéderont, à cette occasion, à un échanged'analyses et d'informations sur la situation sécuritaire etsur l'évolution de la lutte antiterroriste dans chacun despays et sa projection sur l'environnement régional.La réunion permettra aux différentes parties d'entrevoir lesvoies et moyens susceptibles de mettre en place unestratégie collective et coresponsable de lutte contre leterrorisme et le crime transnational, ajoute le communiqué.

L e tribunal criminel près la courde Sidi Bel-Abbès a examiné,

dimanche dernier, une affaire danslaquelle sont impliqués 10 mis encause, dont un “émir” du GSPC,actuellement en fuite, originaire dela localité de Moulay-Slissen, pour-suivis pour les chefs d’inculpationde constitution de groupe terroris-te armé, financement et soutienaux terroristes. Les faits relatés àtravers la lecture de l’arrêt de ren-voi, remontent au début de juin2009, soit une semaine après l’as-sassinat d’un élément de la gardecommunale, M. Djaghlouf, par ungroupe terroriste, alors qu’il gardaitson troupeau de moutons à la lisiè-re de la forêt. À l’issue de leur for-fait, les terroristes se sont égale-ment emparés du troupeau demoutons de la victime. Suite à cela

et sur la base d’informations, uneenquête a été déclenchée et aabouti dans un premier temps àl’arrestation du dénommé B. B.,âgé de 32 ans, berger de son état.

Ce dernier, selon les résultatsdes investigations menées par lesenquêteurs des services de sécuri-té, avait été d’un grand soutien augroupe armé dirigé par l’“émir”Abdou Cheikh dit “Talha” et “lesfrères Allam, tous abattus en 2001 lorsdes offensives militaires”, originaires deMoulay-Slissen et qui écumaientles maquis de la région de Serradj-Zouaoui et la région de Tadjmout etses environs. Selon l’acte d’accusa-tion, B. B. a avoué aux services desécurité qu’il avait passé trois joursau maquis et que sa missionconsistait à fournir les groupes ter-roristes en denrées alimentaires et

en informations sur les mouve-ments des services de sécurité,qu’il rechargeait leurs puces deportables et qu’il avait été aussichargé de vendre au profit des ter-roristes le troupeau de moutons àdes éleveurs, moyennant 5 000dinars la tête. Pis encore, B. B., aavoué aux enquêteurs qu’il avaitproposé à l’“émir” Abdou Cheikhdit Talha de se marier avec sa sœurâgée de 18 ans, mais cette dernièrea carrément refusé d’épouser unterroriste. Appelés à la barre, lesneuf autres mis en cause, notam-ment la sœur de B. B., dénoncéspar B. B. et accusés de soutien augroupe armé, ont nié les faits quileur sont reprochés. Au terme deson intervention, le représentantdu ministère public a requis unepeine de dix ans de prison ferme etune amende de 200 000 dinars àl’encontre de l’ensemble des accu-sés. Les avocats de la défense ont,en substance, axé leurs plaidoiriesrespectives sur l’insuffisance depreuves et demandé l’acquittementpur et simple. À l’issue des délibé-rations, B. B. a été condamné à unan de prison ferme tandis que lesautres accusés ont bénéficié del’acquittement.

B. AZIZ

SIDI BEL-ABBÈS

Un an de prison fermepour soutien au terrorisme

ILS ONT ÉTÉ ÉLIMINÉS DÉBUT AVRILLes terroristes abattus à El-Gor identifiés

●● Deux des trois terroristes, éliminés au début du mois d'avril à El-Gor dans lawilaya de Tlemcen, viennent d’être identifiés par les services de sécurité. Il s’agit desdénommés Behellil Khelifa et Semmar Abdelkader, âgés respectivement de 40 et 41ans, tous deux originaires de Mérine, wilaya de Sidi Bel-Abbès. Selon une sourcesécuritaire, les deux terroristes, qui avaient rejoint le maquis durant l'année 2007, ontété identifiés par des repentis de la région et des membres de leur famille. Pour rap-pel, les terroristes abattus appartenaient à un groupe armé que dirigeait un certainLaouar, originaire de Sidi Ali Boussidi, abattu lors de cette opération où les élémentsde l’ANP ont récupéré deux armes de type Seminov et une kalachnikov.

B. Z.

Page 4: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi13 avril 20104 LIBERTE

C ’ est probablement la dernièrevisite d’inspection des tra-

vaux et préparatifs liés à la tenuedu GNL 16, prévue à Oran du 18 au21 avril, qu’a effectuée hier leministre de l’Énergie et des MinesM. Chakib Khelil, accompagné parune imposante délégation.

En effet, son passage au Centredes conventions d’ Oran (CCO) aeu lieu, alors que déjà des pre-mières délégations sont sur placedepuis 48 heures. D’ailleurs, cespremiers arrivants étaient en trainde remplir les formalités d’enregis-trements, lors de la visite duministre. Il s’agit en l’occurrencedes exposants qui sont là pour ins-taller leurs matériel et équipementd’exposition. On parle, depuis hierde quelque 700 exposants repré-sentant 189 compagnies. C’est aumilieu d’ouvriers, s’activant encoreen maints endroits du CCO, d’en-gins, du bruit des perceuses et desgrues extérieures que ces déléguésréceptionnaient leur matériel avantde pouvoir les installer dans les 10 000 m2 du Palais des exposi-tions. Parmi ces premiers venusfigurent un groupe d’employés ettechniciens d’OHL, la société espa-gnole qui réalise l’infrastructure, etqui sont arrivés en renfort pourpermettre l’achèvement des fini-tions du CCO, que ce soit à l’inté-rieur ou à l’extérieur. De nombreuxpoints sont encore à finaliser et à

mettre en place, alors que noussommes à J-5 de l’évènement. Cen’est pas peu dire que jusqu’aubout, une course contre la montreest vraiment engagée par les orga-nisateurs qui évitent soigneuse-ment de parler à la presse. Si ducôté du chapiteau de l’aéroportd’Es-Sénia, on affiche plus de tran-quillité, la mauvaise qualité des tra-

vaux est nettement visible et sug-gère là aussi des travaux menésdans l’urgence pour 9 millionsd’euros. Lors de son traditionnelpoint de presse, le ministre s’estlonguement attardé sur les enjeuxde la réunion du 10e Forum despays exportateurs de gaz (FPEG),qui se tiendra le 19 avril. Pour M.Chakib Khelil, les membres du

FPEG vont devoir trancher la ques-tion de la réduction du gaz qui estmis sur le marché spots où les prixsont de 4 dollars le m3, et cela pourpermettre aussi un maintien desprix. “Le développement du gaz schiste,c'est-à-dire non conventionnel aux EU oùil y a de nombreuses réserves, fait qu’il ya une réduction de la demande en plus dela récession économique de 2009. Nous

avons des contrats à long terme où lesprix sont de 7 à 8 dollars le m3 et lesacheteurs veulent désormais renégocier lesprix.” Et de poursuivre : “Chaquepays (les pays membres du FPEG,ndlr) ont leurs propres stratégie et inté-rêts comme la Russie, le Qatar, l’Égypte.Il va falloir prendre la bonne décision. Ilest de leur intérêt de faire quelque chose.Si vous ne vendez pas sur le marchéspots, il faut garder les volumes commel’on fait à l’Opep. Cela se fera si tout lemonde le fait.” L’intervenant a préci-sé la position moins risquée del’Algérie : “Notre position en Algérie estque nous sommes plus à l’aise, car nousexportons aussi bien du gaz naturel quedu gaz liquéfié. Nous pouvons agir surl’un comme sur l’autre. Une possibilitéque n’ont pas tous les pays du FPEG.”

C’est à une décision historiquedu FPEG, compte tenu de l’évolu-tion du marché mondial du GNL,que voudrait pousser le ministre del’Énergie pour qui les risques d’unchoc gazier sont bien là. “Il n’y a passeulement des risques, nous sommes dansun choc gazier. Regardez les prix ! Lapression va venir, il va y avoir aussi unimpact psychologique. Au lieu d’attendrecette pression, il faut agir sur les prix”,insistera encore le ministre qui res-tera une fois de plus optimistequant à l’ouverture, dans lesmeilleures conditions, de la confé-rence du GNL 16 dans moins decinq jours.

DJAMILA LOUKIL

CHAKIB KHELIL À ORAN DANS LE CADRE DU GNL 16

Des renforts espagnolspour les dernières finitions

Son passage au Centre des conventions d’Oran (CCO) a lieu, alors que déjà les premières délégationssont sur place depuis 48 heures.

AP

S

L es hôpitaux nationaux connais-sent un déficit chronique en

matière de moyens et de prise encharge des hémodialysés, deshémophiles, des cancéreux, voiremême ceux qui sont atteints del’hépatite B et C. Ces maladieschroniques semblent prendre duterrain en Algérie. Nombreux sontles malades à prendre leur mal enpatience et à attendre qu’ils béné-ficient d’une bonne prise en char-ge. Le réseau d’associations demalades chroniques a dressé hier— lors du Forum d’El Moudjahid —un tableau noir de la prise en char-ge de ces maladies chroniques enAlgérie. Il parle du manque demédicaments, de la mauvaise ges-tion des dossiers des malades, dulaxisme et de l’insuffisance de priseen charge dans des hôpitaux et dessecteurs sanitaires. Du fait de leurcomplication, il déclare que l’hé-mophilie, l’hépatite, le cancer, l’in-suffisance rénale ne constituentpas une priorité de la santépublique. “La prise en charge des cesmalades chroniques ne cesse de régresser.En l’espace d’une année — 2009 à2010 —, la qualité des soins des mala-dies chroniques, notamment le cancer, aconnu une rétrogradation et beaucoup deproblèmes qui n’existaient pas aupara-vant ont surgi”, a déclaré d’embléeMme Gousmi, présidente de l’asso-ciation Nour El-Houda (pour laprise en charge des personnesatteintes de cancer. Lors de sonintervention, Mme Gousmi a expli-qué que la prise en charge du mala-de est confrontée à “beaucoup de pro-blèmes, notamment la coordination entre

les institutions en charge de la santé etles moyens”. Elle précise que plu-sieurs cancers ne sont pas diagnos-tiqués à cause du manque de réac-tifs. “Certains cancers sont guérissables,à titre d’exemple le cancer du sein, maisla mauvaise prise en charge, le manquede médicaments et les rendez-vous trèsespacés de la radiologie et de la chimio-thérapie compliquent davantage cettemaladie qui entraîne le décès du malade”,explique-t-elle. Même constat ducôté des insuffisants rénaux. Lasituation est alarmante, selon M. Boukhors, porte-parole de laFédération nationale des insuffi-sants rénaux. “Le protocole de dialysedispensé dans bon nombre d’unités éta-tiques et privées est inadéquat : diminu-tion du temps de dialyse, non-conformitédu rein artificiel utilisé lors de la séance,non-prescription de l’hormone de crois-sance pour les enfants dialysés, des fis-tules, manque des médicaments et de pro-duits pour la greffe…” a-t-il expliqué.Selon lui, cette maladie est deve-nue un véritable fonds de commer-ce pour de nombreux affairistes,certains médecins y compris, quifont payer doublement lespatients. Il signale que malgré plu-sieurs correspondances et unejournée parlementaire à l’APN, leministère de la Santé reste “hermé-tique” à toutes les propositions etsuggestions susceptibles d’amélio-rer la prise en charge du malade etsa qualité de vie. “L’hémodialyse estcensée améliorer la qualité de vie desmalades et le préparer à une éventuellegreffe rénale. Or plusieurs patients sesont retrouvés avec des complications duesà tous ces problèmes. Cette situation est

due à la méconnaissance de divers méca-nismes des traitements de l’insuffisancerénale, au manque de contrôle et à l’exis-tence de réglementation appropriée à cestraitements”, a indiqué M. Boukhors.Pour ce qui est de l’hémophilie, laprésidente de l’Association algé-rienne des hémophiles LatifaLamhene avance le chiffre de 1 500hémophiles recensés. Or, il existe,selon elle, une population de prèsde 3 500. “80% des hémophiles enAlgérie sont des handicapés en raison dela mauvaise prise en charge de la maladieet du manque de médicaments”, préciseM. Lamhene. Elle lance un appelpour la révision de la circulaire n°5portant sur la décentralisation dessoins prodigués aux personnesatteintes de cette maladie. La pré-sidente de l’AAH a insisté égale-ment sur le besoin d’améliorer lediagnostic et les soins pour les per-sonnes atteintes d’hémophilie.Dans ce sens, Mme Lamhane a affir-mé qu’une personne hémophile quibénéficie de soins peut s’attendreà mener une vie longue et saine ;mais en l’absence de traitement,les hémophiles souffrent de dou-leurs chroniques, d’invalidité etd’isolement qui affectent sensible-ment leur qualité de vie.

Enfin, le réseau des associa-tions des malades chroniqueslance un appel au ministère de laSanté pour la création d’un pro-gramme national de prise en char-ge des maladies chroniques,notamment l’hémophilie, l’hépati-te, le cancer et l’insuffisance rénale.

NABILA AFROUN

LES ASSOCIATIONS DE MALADES CHRONIQUES DÉNONCENT LEURMAUVAISE PRISE EN CHARGE

L’interminable souffrance des patients

DANS UN COMMUNIQUÉ DU GROUPE RENDUPUBLIC AU CAIRE

Orascom Telecom indiqueavoir payé sa dette

au fisc algérien

Chakib Khelil lorsde sa visite à Oran.

L e géant des télécommunicationségyptien Orascom Telecom a

déclaré, hier, avoir fini de payer unefacture de près de 600 millions dedollars d'arriérés au fisc algérien,notifiée en novembre dernier, hor-mis un reliquat de pénalités.

Le groupe a indiqué, dans uncommuniqué, que sa filiale algérien-ne OTA avait versé lundi 113 mil-lions de dollars, dernière tranched'une facture de 587 millions de dol-lars.

À cette somme s'ajoutent 74 mil-lions de dollars de pénalités, dontOrascom a payé 49 millions, les 25restants étant suspendus dans l'at-tente d'un jugement. OTA s'était vu

notifier en novembre un arriéréd'impôts portant sur les années2005, 2006 et 2007. Orascom avait,à l'époque, protesté contre unemesure “sans fondement et inaccep-table”, due, selon le groupe, à unesurévaluation des revenus de safiliale algérienne.

Le groupe Orascom Telecom estprésent dans une dizaine de pays duMoyen-Orient, d'Afrique et d'Asie.

L'annonce de ce redressementfiscal était survenue dans un climattendu entre l'Algérie et l'Égypte, enconcurrence pour la qualification auMondial de football 2010, finale-ment remportée par l'équipe algé-rienne.

●● Hier, à Oran, le ministre de l’Énergieet des Mines a évoqué les entretiensqu’il a eus avec M. Leonid Bokhanovski,le secrétaire général du FPEG, il y aquelques jours. Si les bureaux du FPEGont été installés pour l’heure à Doha,c’est l’Algérie qui préside en 2010 leFPEG et qui accueille en même temps la10e réunion du FPEG. C’est dans cecadre qu’ont eu lieu des discussionsentre les deux hommes qui se connais-sent. “La Russie dans le domaine du gaza une bonne expérience et reste l’un despays producteurs et exportateurs lesplus importants. Nous avons surtout évo-qué les détails de la réunion et des pro-positions qui seront faites. L’Algérie apréparé une étude qui a été discutéeaussi avec les experts et qui va être sou-

mise aux ministres”, a expliqué Khelil.Sans révéler le contenu de cette étudeet des propositions, le ministre expliquequ’il s’agit d’apporter aux membres duFPEG tous les éléments d’informationssur la situation. “Il y a un excédentd’offre et le marché spots peut influer surles contrats à long terme. Ce sont lesministres qui auront alors à décider desmesures pour la stabilité des prix”, a-t-ilajouté.Durant cet entretien, d’autres questionsd’ordre administratif pour le FPEGcomme la nécessité aussi de mener desétudes permanentes et des relationsavec d’autres entités comme l’AIE,l’Opep, les agences spécialisées, diraencore le ministre.

D. L.

DES ENTRETIENS ENTRE LE MINISTREDE L’ÉNERGIE ET LE SG DU FPEG

Page 5: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

●● Une assemblée générale constitutive d’une association deprofessionnels de la confiserie, biscuiterie et chocolaterie s’esttenue hier au siège du Conseil national consultatif pour la promo-tion des PME (CNC/PME) à Alger. Cette réunion, qui avait pourobjet de donner un cadre représentatif aux opérateurs de cettefilière, a permis aux participants de passer en revue les nom-breuses difficultés qu’ils rencontrent, notamment une concurrenceétrangère jugée déloyale, une hausse significative des coûts desmatières premières (sucre en particulier), une logistique inadap-tée en matière de transport, une bureaucratie tatillonne à l’originede séjours prolongés des matières premières au niveau desports, etc.

●● Dans le cadre des acti-

vités sportives en milieu carcéral, et à l’initiative del’association Ouled El-Houma, une rencontre defootball inédite opposera,demain, les détenus auxagents de l’établissementpénitentiaire de Sidi Bel-Abbès. En marge de cematch, il sera procédé autirage au sort de la 4e édi-

tion de la Coupe d’Algériedes détenus et concernerales établissements péniten-tiaires qualifiés à cettephase finale, qui se déroule-ra à Sidi Bel-Abbès du 1er au 4 juin prochain. Il s’agit de Serkadji, El-Harrach, Tazoult (ex-Lambèze), Annaba,Berrouaghia, Bouira, Chlef et Sidi Bel-Abbès.

LE RADAR

DDEELLIIBBEERRTTEE

5LIBERTE

[email protected] animée par Hamid Saïdani

Mardi13 avril 2010

SIDI BEL-ABBÈS

Match inédit entredétenus et agents

pénitentiaires

SALAIRES DES ENSEIGNANTS

La colère aprèsles ponctions

●● Les enseignants ont

découvert pour la secondefois que leurs salaires dumois d’avril, comme ceux demars, ont subi des coupessombres équivalant parfoisau tiers à cause des ponc-tions consécutives à lagrève. Les ponctions ontégalement touché la primedu 1er trimestre. Et ce n’estpas encore fini, car mêmeles fameux rappels2008/2009 et 2009/2010subiront des coupes pourcause d’absence.

Conséquence, les ensei-gnants qui se sont engagésà donner des cours pourrattraper le retard dû à lagrève ont décidé de toutstopper dès lors qu’ils sontponctionnés. Pour la corpo-ration des enseignants, detelles sanctions ne vont pasdu tout dans le sens del’apaisement prôné par M. Benbouzid. C’estd’ailleurs ces retenues quiont de nouveau gonflé lesvoiles du Cnapest quireprend la protestation.

ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINATD’ALI MECILI

Hocine Aït Ahmedprésent à la cérémonie

de recueillement

●● Le leader historique

Hocine Aït Ahmed était pré-sent hier au cimetière duPère-Lachaise de Paris pourse recueillir sur la tombe del’avocat Ali Mecili, membrede l’Armée de libérationnationale et compagnon de

lutte du chef du FFS, assas-siné le 7 avril 1987 à Paris.La cérémonie a réuni,comme à son habitude, lafamille politique intergéné-rationnelle de l’oppositiondémocratique, des amis dudéfunt, des citoyens…

●● S’il vous arrivait de vousrendre à Oran et de loger aufameux Sheraton, n’oubliezpas de disposer d’argent liqui-de car, contre toute attentelors de votre check-in, il voussera réclamé, si vous avez uneréservation faite par une agen-ce de voyages, de faire undéposit de dix mille dinars parnuitée “au cas où vous auriezdes extras”. Et pas question

de déposer un chèque : lenouveau directeur de l’hôtel,d’origine belge, a décidé queles chèques sont à refuser.Cette pratique — absolument“innovante” dans un hôteld’un tel niveau — laisse pan-tois. Un VIP qui en a fait l’ex-périence récemment a décidéd’alerter les autorités concer-nées (SHI propriétaire et leministère du Commerce).

SHERATON D’ORAN

L’HÔTEL N’ACCEPTEPAS LES CHÈQUES

PRODUCTEURS DE CONFISERIES, BISCUITSET CHOCOLAT

La corporations’organise à Alger

●● Le secrétaire

d’État chargé delaCommunication,AzzedineMihoubi, a faithier à Oran, où ilse trouvait pourl’ouverture duSalon de lacommunication,un gesteparticulièrementapprécié par lacorporation desjournalistes àOran. En effet, ils’est rendu sansfanfare à l’hôpitalde la capitale del’Ouest pourrendre visite à MohamedSahraoui, cameraman,retraité de l’ENTV.Accompagné du DG del’APS et du wali d’Oran, il

s’est enquis de l’état desanté de ce confrère et l’aassuré de tout le soutiendont il pourrait avoir besoin.Prompt rétablissement àMohamed Sahraoui.

LE CAMERAMAN DE L’ENTV HOSPITALISÉ

Mihoubi chez MohamedSahraoui

●● Plusieurs associations

et organisations, françaiseset sahraouies (Associationdes Amis de la RASD, AFAS-PA, APSO et Réseau sud dela France, Mouvement de lapaix, MRAP, Afapredesa…),avec le soutien des Verts, del’Union syndicale Solidaires,de la CGT, du NPA et du PCF,appellent à un rassemble-ment de soutien au peuplesahraoui, mercredi prochain,de 16h30 à 19h30, à laplace du président Édouard-Herriot, près de l'Assembléenationale française. Face àl'aggravation de la situationdans les territoires occupés

du Sahara occidental, lesmanifestants interpellerontla communauté internatio-nale, en particulier lesNations unies, pour exiger lalibération des prisonnierspolitiques sahraouis, l'arrêtde la répression et le res-pect des libertés fondamen-tales, ainsi que l’inclusiondu respect des droits del'Homme et de la protectionde la population sahraouiedes territoires occupés,dans le mandat de laMinurso, et la mise enœuvre de la résolution 1871du Conseil de sécurité del'ONU.

VIOLATIONS DES DROITS HUMAINSAU SAHARA OCCIDENTAL

Rassemblementle 14 avril à Paris

ARRÊT SUR IMAGE

TRÉMIE DE KAHOUAT ECHERGUI(BORDJ EL-BAHRI)

À QUAND LE BOUT DU TUNNEL ?●● L’ouvrage paraissant sur la photo devait être livréil y a longtemps, mais des raisons inconnues ont faitque les travaux sont complètement à l’arrêt. Voilà cequ’on pourrait appeler un tunnel sans bout…

Page 6: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

L es produits de phytothérapiesont indubitablement à la

mode en Algérie comme dans lemonde. Pourtant, de nombreuxpraticiens algériens estiment qu’iln’est pas vraiment juste de parlerd’effet de mode. “Les vertus des pro-duits phyto, appelés à l’époque plantesmédicinales, sont reconnues depuis lanuit des temps, sauf que maintenant celas'est modernisé. Au lieu de boire des infu-

sions et d'utiliser des cataplasmes, on uti-lise des sirops, des gélules et autrescrèmes”, affirme le Dr Djillali Chikh,interniste. Il rapporte qu’il les pres-crits “en première intention chez certainspatients réceptifs à cette gamme de pro-duits et aussi ceux qui ont perdu confian-ce dans certains génériques actuels.Sinon il y a certaines pathologies quiincitent à les prescrire tout de go telles lapathologie annale, les maladies respira-toires, l'asthénie et l'anorexie”. Il estrejoint dans cet avis par saconsœur, le Dr Haouara-BoubekeurSchéhérazade, médecin généralis-te, qui dit les mettre sur ordonnan-ce pour des pathologies chro-niques telles que les maladies d’in-

suffisance veineuse, d’ostéoporo-se, de colopathie fonctionnelle,aérocolie, pathologies rhumatis-males... “Mais aussi pour des patientspolymédicalisés, et chez lesquels j’évited’associer davantage de produits chi-miques ainsi que les patients présentantdes maladies contre-indiquant la prise decertains produits chimiques comme parexemple l’utilisation des anti-inflamma-toires chez les ulcéreux étant contre-indi-quée et ceux présentant des allergies àcertains médicaments indispensables à laprise en charge de leur maladie, exemplel’aspirine utilisée comme anti-agrégatplaquettaire dans le cas de l’hypertensionartérielle est remplacée par l’ail en capsu-le”. Malgré les multiples indications

possibles des produits phyto, laplupart des praticiens de la santéalgériens restent fidèles à la médi-cation conventionnelle, c’est-à-dire les molécules chimiques. “Lesprescriptions restent peu nombreuses.Elles émanent pour la plupart de méde-cins généralistes, quelques pédiatres...”,témoigne Linda Oussedik, pharma-cienne à Alger, en indiquant qu’ellea découvert les produits phyto lorsd'un congrès de pharmacie. “Unphytothérapeute venant d'Espagne nousa fait découvrir tous les bienfaits de lamédication par les plantes. Je les com-mercialise au sein de ma pharmaciedepuis leur disponibilité en Algérie. Lavisite régulière des délégués médicauxnous permet d'être à jour quant à la dis-ponibilité des produits, et surtout lesgammes nouvellement introduites enAlgérie”. Elle complète que “lagamme la plus demandée concerne lapédiatrie (sommeil et détente du bébé) etla gamme minceur”.

Existe-t-il une appréhensionchez les médecins, qui les incite àne pas trop utiliser la phytothéra-pie dans un processus thérapeu-tique ? D’autant que certains orga-nismes internationaux de santépréviennent contre l’usage anar-chique de produits phyto, notam-ment ceux qui échappent aucontrôle pharmacologique.

Le problème réside dans l’utili-sation de quelques substancesdont l’innocuité n’est pas tout àfait prouvée. “En Algérie, les produitsphytopharm sont vendus exclusivementen pharmacie, selon les exigences desautorités compétentes, car il s’agit làd’une garantie de qualité et de traçabili-

té”, affirme le Dr Sohaïb Hachaïchi,directeur médical à Magpharm,seul laboratoire national investidans l’importation des produitsphyto. Le Dr Haouara-Boubekeurassure, pour sa part, qu’ellen’éprouve “aucune crainte lors de laprescription des produits phyto car il y ale vécu personnel. Qui n’a pas utilisé lesbons vieux remèdes de grand-mère à basede plantes, de miel, d’huile… Mon autrecertitude est que l’utilisation des produitsnaturels est dépourvue d’effets secon-daires”.

Pour le Dr Chikh, il existe forcé-ment des interactions médicamen-teuses qui nuisent à la santé dupatient. “Mais elles sont répertoriées etbien connues. Il existe aussi des intolé-rances aux produits phyto. Par ma propreexpérience, je peux dire c'est beaucoupmoins fréquent que pour les produitspharmacologiques. Cela se résume à delégers maux de tête parfois d'ordre diges-tif à type d'accélération du transit intes-tinal mais rien de bien méchant !” àtelle enseigne que notre interlocu-trice pharmacienne souligne queles produits de phytothérapie peu-vent êtres délivrés en officine sansordonnance.

Il reste à savoir que cesremèdes-là ne sont pas considérés,par la caisse de Sécurité nationale,comme des produits de premièrenécessité et ne sont donc pas rem-boursables. “À côté de la liste ô com-bien longue des produits non remboursésmise à jour régulièrement, les patients nes'en soucient plus et surtout devant lesrésultats probants des remèdes”, conclutle Dr Chikh.

S. H.

Liberté : Le laboratoire Magpharm estle seul, sur le territoire national, às’être investi dans le domaine de laphytothérapie. Est-il possible de faireune rétrospective de votre expérienceen la matière ?

●● Dr Sohaib Hachaïchi : Magpharm estun laboratoire qui a la vocation d’apportersanté et bien-être. En 2003, nous avonscommencé à développer la gamme phyto-pharm, c’est-à-dire une gamme de produitsnaturels destinés à apporter une solution auxtroubles de santé fonctionnels. Il y a septans, nous étions dans un contexte où lamédecine traditionnelle et de nos grands-mères avait été un peu délaissée et avaitcédé le pas à la médecine allopathique. Lecreux entre la thérapie traditionnelle et lamédecine classique n’a cessé de s’approfon-dir, nos médecins ayant reçu une formationexclusivement allopathique. Nous avonsd’anciens herboristes ayant une connaissan-ce réelle des plantes, mais ces derniers seraréfient. Nous avons perçu la nécessité de mettre à ladisposition des médecins, des pharmacienset de chacun une solution sûre et naturelleavec la phytothérapie moderne. Il s’agit deproduits développés par des experts en phy-tothérapie, contrôlés et dosés, présentéssous des formes pratiques d’utilisation :gélules, sirops, infusettes, baumes. Nos pro-duits ont la particularité d’être fabriqués auxnormes pharmaceutiques, et à partir d’extra-its standardisés (concentré de plantes) et

non de poudre de plantes. Ainsi, sans avoirde connaissances particulières en phytothé-rapie, tout un chacun a la possibilité de sesoigner par les plantes, sur conseil de sonpharmacien et/ou de son médecin – en toutesécurité.

Pensez-vous que la prescription demédicaments à base exclusive deplantes va supplanter peu à peu lesmolécules chimiques ?

●● Les praticiens en Algérie, et un peu par-tout dans le monde, font de plus en plusappel aux phytomédicaments dans la priseen charge de leurs patients ; à titred’exemple en France, 73% des produits dephytothérapie vendus en pharmacie ont étéprescrits par des médecins de différentesspécialités (données IMS 2002). Cependant,cette approche est complémentaire à lamédecine allopathique, et ne peut la rempla-cer. Par contre, l’utilisation de produits pré-ventifs et l’adoption d’une hygiène de viesimilaire à celle des anciens (être actif physi-quement et s’alimenter sans excès) permet-traient de recourir moins souvent à l’allopa-thie.

Quelle est d’ailleurs la différenceentre la phytothérapie et la médica-tion conventionnelle ?

●● Si on veut définir un médicament, on vadire qu’il s’agit d’une substance administréeen vue de traiter ou de prévenir une maladie,ou bien de restaurer, corriger, modifier desfonctions organiques. On voit que cette défi-nition s’applique parfaitement aux produitsde phytothérapie. Mais il faut savoir qu’ilexiste un certain nombre de différences ; parexemple ce qu’on appelle principe actif dansun médicament de synthèse est représenté

par une molécule chimique qui va agir surune réaction biologique donnée en la stimu-lant ou en l’inhibant, ce qui permet d’obtenirl’effet thérapeutique précis et ciblé du médi-cament. Tandis que dans un produit de phy-tothérapie, il est généralement représentépar une partie précise d’une ou de plusieursplantes qui renferment plusieurs moléculesnaturelles qui vont entrer en contact avecplusieurs réactions biologiques. Ce qui vagénérer un effet thérapeutique plus doux etbeaucoup plus profond.

Les produits phyto sont à la modedans le monde. Qu’en est-il enAlgérie ?

●● La population mondiale éprouve cesdernières années un intérêt particulier auxproduits naturels, en général, et particulière-ment les produits de phytothérapie, mais, àmon avis, cet intérêt n’est pas lié à un phé-nomène de mode ; il est plutôt lié à une véri-table prise de conscience des bienfaits del’utilisation des produits de santé d’originenaturelle. Nous sommes très heureux deconstater qu’au jour d’aujourd’hui, la popu-lation algérienne est au même niveau de sen-sibilisation sur ce point puisque le patientalgérien demande de plus en plus à sonmédecin et à son pharmacien des produitsnaturels pour soigner différents troubles etmaux.

Est-ce tous les produits queMagpharm entreprend de commer-cialiser en Algérie reçoivent automa-tiquement l’autorisation de mise surle marché ? Le cas échéant, quelssont ceux interdits par les autoritésalgériennes ?

●● Les produits phytopharm sont vendus

exclusivement en pharmacie, selon les exi-gences des autorités compétentes. Noussommes en phase avec ses exigences, car ils’agit là d’une garantie de qualité et de tra-çabilité. Surtout que la présence d’un profes-sionnel de la santé assure un conseil averti.Et il faut dire que jusqu'à maintenant, nosproduits n’ont jamais fait l’objet de refus dedemande de commercialisation, vu qu’ils’agit de produits répondant à toutes lesnormes et exigences internationales et quebeaucoup de nos produits possèdent l’AMM(Autorisation de mise sur le marché) dansdes pays européens.

Est-ce que votre laboratoire dévelop-pe ses propres produits ? Projette-t-ilde se lancer dans la production enAlgérie ? Autrement, quels sont vosprojets pour l’avenir ?

●● Les produits phytopharm sont fabriquésà partir de plantes cultivées à travers lesquatre coins de la planète en fonction du lieud’habitat et des conditions de culture idéalesde chaque plante. Pour leur transformation,nous avons effectivement un projet en courspour qu’elle soit réalisée localement auxnormes pharmaceutiques.

S. H.

Mardi13 avril 2010

6 LIBERTESANTÉ

LA PHYTOTHÉRAPIE EN ALGÉRIE

La phytothérapie est deplus en plus populaire.Il y a comme un retourdans le traitement dedifférents troublesmétaboliques vers lesrecettes de grands-mères. Il n’en demeurepas moins que lesprescriptions demeurentfaibles et émanentsurtout de pédiatres etde généralistes. Lesproduits phyto sontvendus exclusivementen pharmacie, selon les exigences desautorités nationales.

RECTIFICATIF�� Nous avons lu avec attention votre articleintitulé : “Parce que les Algériens ont gagnévingt ans d’espérance de vie, les risquesd’Alzheimer augmentent,” paru dans la pagesanté du journal Liberté du 7 avril 2010. L’équipemédicale du service neurologie tient à préciserque la consultation mémoire et le suivi despatients sont assurés à notre niveau, service deneurologie de hôpital de Ben-Aknoun depuis2005.

Par :SOUHILA HAMMADI

Entretien réalisé par : S. H.

POPULAIRE MAIS FAIBLEMENTPRESCRITE

Les produits de phytothérapiepeuvent être délivrés en

officine sans ordonnance.

LE DIRECTEUR MÉDICAL DE MAGPHARM À LIBERTÉ

“Les produits phytopharm sont vendus exclusivementen pharmacie”

D.R

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Page 7: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Mardi13 avril 2010

7LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

LE FORUM DES CHEFS D’ENTREPRISE ORGANISE, AUJOURD’HUI, UNE RENCONTRE-DÉBAT

Quel avenir pour l’entreprise algérienne ?

La rencontre, animée par des experts, devrait aboutir à des conclusions qui serviront de base à la confection d’un document qui sera adressé au gouvernement.

L e Forum des chefs d’entreprise(FCE) organise, aujourd’hui à

l’hôtel El-Aurassi d’Alger, une ren-contre-débat sur le thème “Quelavenir pour l’entreprise algérienne ?” Àtravers cette manifestation, le FCEveut s’interroger, en impliquantdes experts, sur la nouvelle poli-tique économique prônée par lespouvoirs publics, déclinée à traversun certain nombre de mesures,mais surtout analyser la conjonctu-re vécue par les entreprises depuisl’entrée en vigueur des nouvellesdispositions régissant notammentle commerce extérieur. Si la philo-sophie générale qui fonde cette loipeut être comprise par les chefsd’entreprise, la préoccupation légi-time des pouvoirs publics étant decontenir la croissance des importa-tions et de maîtriser les équilibresde la balance des paiements, il n’endemeure pas moins que les pro-fonds bouleversements dans l’or-ganisation de l’économie nationalequ’a introduits la loi de financescomplémentaire suscitent toutaussi légitimement de profondesinquiétudes au sein de la commu-nauté des chefs d’entreprise. Plusde six mois après l’entrée envigueur des nouvelles dispositions,

plusieurs entreprises s’enfoncentdans la crise. Asphyxiées, plusieursentreprises tournent au ralenti ets’apprêtent à mettre en place desplans sociaux avec d’importantesréductions d’effectifs. Les mesures

susceptibles d'être prises par lesbanques en vue de fluidifier, auprofit des opérateurs nationauxproductifs, le financement desimportations de leurs intrants parle biais du crédit documentaire

ainsi que celles visant l'améliora-tion des conditions d'accès desentreprises de production au finan-cement bancaire tardent à semettre en place. Joint par télépho-ne, le président du Forum des chefsd’entreprise précise qu’ “il ne s’agitpas de polémiquer et de développer des apriori sur les politiques engagées”. Ils’agit, nous a indiqué M. Hamiani,de faire un constat en interrogeant“les chiffres qui traduisent les évolutionsconstatées au cours de la période et deconnaître la réaction sur la façon dont lesnouvelles règles sont vécues par les chefsd’entreprise”. La rencontre animéepar des experts devrait sortir avecdes conclusions qui serviront debase à la confection d’un docu-ment qui sera adressé au gouverne-ment. Le président du FCE s’inter-roge : “Si les mesures prises par les pou-voirs publics traduisent, seulement, uneétape que le pays traverse dans uncontexte international chahuté ou, aucontraire, assiste-t-on à la mise en placed’un système orienté ‘économie adminis-trée, centralisée’ ?” Une vive préoccu-pation exprimée par M. Hamianidans un contexte où l’État semblese réapproprier tous les leviers del’économie, commerce, investisse-ment… La preuve : le renouveauque les pouvoirs publics veulentdonner au secteur public dans lesdomaines avec beaucoup demoyens financiers. “Les marges demanœuvre des chefs d’entreprise se rédui-sent de plus en plus”, regrette le prési-dent du FCE, déplorant l’absencede concertation dans l’élaborationde la nouvelle politique écono-mique. Résultat, les entreprisessubissent les répercussions néga-tives des décisions d’une adminis-tration, au demeurant, elle-mêmemal préparée, souvent sourced’inertie, de lenteur et donc de sur-coût. Ce qui engendre une perte decompétitivité générale pour l’éco-nomie. Comme si les mesures de laloi de finances complémentaire2009 ne suffisaient pas, le gouver-nement promulgue un autre décretexécutif fixant les modalités desuivi des importations en franchisedes droits de douane dans le cadredes accords de libre-échange. Onachève bien les chevaux. “Nous

déplorons la multiplication des textesréglementaires qui viennent alourdir, avecdes objectifs que nous ne comprenons pas,la gestion de l’entreprise”, souligne M.Hamiani. En effet, le nouveaudécret exige la production de pasmoins de 9 documents pour touteopération d’importation. Desdocuments fournis déjà au ministè-re du Commerce. Parce que l’entre-prise est le lieu et la base de lacréation de richesses, elle est aucœur de la problématique écono-mique. C’est ce postulat qui a tou-jours guidé l’élaboration de propo-sitions de mesures et de recom-mandations que formule le Forumdes chefs d’entreprise à l’intentiondes pouvoirs publics. Pour le FCE,placer l’entreprise, sous toutes sesformes, au centre de la politiqueéconomique nationale, est assuré-ment une démarche nécessairepour la relance du mouvement dedéveloppement économique etsocial à long terme de notre pays,dans le cadre d’une économieouverte et concurrentielle.L’efficacité de la politique écono-mique que suivront les autoritéspubliques ne pourra pas être mesu-rable à l’aune de la seule réalisationdes programmes ambitieux d’in-vestissement mis en chantier surinstruction du président de laRépublique. Si ces derniers sontutiles et indispensables et s’ilsrépondent à un besoin absolu eturgent de rattrapage de retards etde modernisation des infrastruc-tures économiques publiques, il esttout à fait vital qu’ils soient accom-pagnés par un programme écono-mique tourné vers le développe-ment et la promotion de la produc-tion nationale de biens et de ser-vices, dans le contexte d’une éco-nomie ouverte. Le Forum considèreque ce sont les entreprises quiconstituent les vecteurs de l’éco-nomie et que le véritable progrèséconomique ne saurait venir quede leur vitalité, de leur développe-ment, de leurs investissements,parce que c’est de cela seulementque peuvent provenir les emplois,les revenus durables et la bonnecroissance.

MEZIANE RABHI

Louiza/Liberté

Le 8e Salon international del’agroalimentaire Djazagro a

ouvert ses portes hier au Palais desexpositions des Pins-Maritimes. Lepavillon central de la Safex aaccueilli quelque 324 exposants surune superficie de 12 000 m2.Depuis, la première édition en2003, le salon a nettement progres-sé en termes de nombre d’expo-sants et de surface réservée. Plusde 80% des participants viennentde 19 pays. Une cinquantained’entre eux participent pour la pre-mière fois. C’est dire l’intérêtqu’accordent ces opérateurs étran-gers au marché algérien. L’industrieagroalimentaire est devenue eneffet un créneau porteur. Djazagro apour objectif principal de montrertout ce qui se fait de par le monde.Cette manifestation réunit tous lesprofessionnels de l’agroalimentairedont une cinquantaine d’Algériens.Cette vaste exposition répond enfait à des besoins liés entre autresau process, équipements et embal-

lages. Pour l’édition 2010, le salona été scindé en 4 pôles. Le premierconcerne le process, les ingré-dients et les emballages agroali-mentaires. Le deuxième touche leséquipements pour restauration etle troisième ceux ayant trait à laboulangerie, la pâtisserie. La nou-veauté est que le salon renforceson offre en introduisant les pro-duits alimentaires et les boissons.Ce qui permettra aux fabricants deces derniers, de rencontrer les dis-tributeurs et développer ainsi despartenariats en perspective de lamise en place des projets de lagrande distribution en Algérie.Autre nouveauté, la sectorisationdu salon par filières, telles que lescéréales et panification, le lait, lesfruits et légumes… Par ailleurs, laprésente édition a vu la participa-tion de nouveaux pays à l’image dela Russie, de la Jordanie, de laChine, du Brésil, de la Turquie. Plusde 10 000 visiteurs professionnelsy sont attendus. Il faut reconnaître,

indiquera M. Laurent Bertrand,directeur du salon, que les mesurescontraignantes prises par le gou-vernement dans le cadre de la loide finances relatives au commerceet l’investissement telles que leCredoc n’ont pu dissuader cesindustriels à venir prendre part auDjazagro. Même si les dispositionsde la loi de finances n’aident pasles investisseurs étrangers, elles nediminuent pas, non plus, de l’attraitque suscite l’Algérie. L’attractivitédu marché algérien est donc véri-fiée par la forte participation desétrangers à ce type de salons. Iln’est point un hasard d’ailleurs siles pouvoirs publics souhaitentredémarrer l’industrie agroalimen-taire du pays. Mais la tâche n’estpas aussi facile que cela car, lesAlgériens, comme l’a si bien souli-gné, Laurent Bertrand, ont perduun certain savoir-faire dans cedomaine. L’Algérie a opté pour lasolution la plus facile à savoirimporter tous les produits agroali-mentaires en utilisant sa mannepétrolière. Or, ces dernièresannées, la facture alimentaire aatteint des niveaux tels qu’il étaiturgent de la réduire. C’est ainsi quel’État a décidé de fabriquer locale-ment les produits agroalimentaireset encourager davantage la produc-tion nationale. Encore faut-il queles industriels nationaux aienttoute la technologie nécessaire.Chose à laquelle ils peuvent avoiraccès néanmoins, en multipliantles contacts, les accords et autrespartenariats avec leurs homologueset fournisseurs d’outre-mer.L’organisation de Djazagro s’inscritdans ce cadre.

BADREDDINE KHRIS

OUVERTURE DU 8e SALON DE DJAZAGRO

L’agroalimentaire, un créneau porteur

COMMUNIQUÉ D’AIGLE AZURDes tarifs promotionnels pour tous sesvols à destination du Maghreb●● À l’approche de la période duRamadhan, Aigle Azur lance des tarifspromotionnels à partir de 199 eurosTTC à saisir dès maintenant etjusqu’au 31 mai 2010, pour toutvoyage effectué entre le 5 août et le 12septembre 2010, sur l’ensemble de sesvols à destination du Maghreb, audépart de 7 aéroports français.L’Algérie :

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Cette promotion vise à rapprocher etrenforcer les liens familiaux et ami-

caux, durant ce mois de partage.À PROPOS D’AIGLE AZUR

3e compagnie aérienne française crééeen 1946Leader sur les destinations enso-leillées : Algérie, Mali, Maroc, Portugal,Tunisie.Algérie : Alger, Annaba, Batna, Béjaïa,Biskra, Chlef, Constantine, Djanet,Hassi-Messaoud, Oran, Sétif,Tamanrasset, Tlemcen.Mali : Bamako.Maroc : Agadir.Portugal : Faro, Lisbonne, Porto,Funchal.Tunisie : Djerba.Départs depuis toute la France : Paris(Orly et CDG), Lille, Lyon, Marseille,Mulhouse et Toulouse.11 avions de la famille Airbus A320300 vols réguliers par semaine.1,7 million de passagers transportésen 2009.

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LES LUBRIFIANTS POWERSPEEDFABRIQUÉS EN ALGÉRIE

●● Spécialisée dans la production et la commercialisation des produits pétrolierset dérivés, la compagnie Petroser annonce la fabrication et le lancement de sapropre marque de lubrifiants sous le nom de Powerspeed, une gamme de produitsfabriqués selon les standards et normes internationaux, annonce un communiquéde cette compagnie parvenu à la rédaction. Distributeur exclusif des produits BPLubrifiants en Algérie, l’un des leaders mondiaux en lubrification, Petroser disposed’une usine de production intégrée de haute technologie ABB et possède 50 sta-tions-service avec l’ambition d’en acquérir d’autres, selon des normes internatio-nales, ainsi qu’un dépôt de bitume à Ghazaouet. Petroser se positionne aujour-d’hui comme un opérateur de référence dans le secteur des hydrocarbures sur leplan national, avec comme objectif de mobiliser toutes les énergies et talents pourdevenir un modèle en termes d’excellence opérationnelle et de gouvernance, notele communiqué. R. N.

M. Hamianiprésident du FCE.

Page 8: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

CONTRIBUTIONMardi13 avril 2010

8 LIBERTE

SOCIALISME ET ÉTATISME

DES IDÉES NAÏVESET DANGEREUSES

a première décision et la plusimportante fut imposée aux auto-rités par l’initiative citoyenne. Lestravailleurs de la terre et desusines ont pris en charge leursinstallations ou propriétés ter-riennes pour les sauvegarder. Ceci

mena à l’autogestion, une forme d’organisa-tion de la production inspirée surtout de l’ex-périence coopérative yougoslave et, en partie,des kolkhozes et des sovkhozes, de grandsensembles de production soviétiques.L’autogestion a été efficace pour faire face auvide de direction économique du lendemain del’Indépendance. Mais, comme souvent, dansune sorte de paradoxe d’Icare, les bonneschoses poussées à leurs extrêmes deviennentdestructives. L’autogestion était bonne pour lelendemain de l’Indépendance. Elle était bienmoins appropriée pour le développement éco-nomique de l’Algérie.

L’autogestion est devenue socialisme parceque cela était compatible avec les sentimentsde fraternité et de solidarité que la révolutionavait générés. Le socialisme mettait l’accentsur la justice sociale, une aspiration que lesélites et les révolutionnaires algériens avaientmis en avant depuis la création du PPA, poursouligner les injustices économiques considé-rables dont les Algériens étaient victimes aucours de la période coloniale. L’aspiration dejustice sociale devint un objectif et fut confir-mée au Congrès de la Soummam en 1956.

Il faut, cependant, noter que la justicesociale ne veut pas dire l’égalité sociale. Ellesignifie que les personnes sont traitées demanière juste par leurs institutions, de sorteque l’effort et la contribution soient rétribués à

leurs justes valeurs. Mais la différence entre lesdeux a vite été négligée. La justice sociale futaussi confondue avec le socialisme et celui-ci,pour suivre l’exemple soviétique, était assimiléà l’étatisme. La centralisation du pouvoir quecela impliquait était, cependant, compatibleavec le seul exemple que les élites algériennesavaient fréquenté, celui de l’État français.

LES CONDITIONS DE MISE EN PLACE DU SOCIALISME-ÉTATISME

Le socialisme arrivait en Algérie à uneépoque historique où la concurrence entresocialisme et capitalisme était très importante.Cette concurrence était non seulement idéolo-gique mais aussi géopolitique. Les États-Unisd’Amérique et l’Union soviétique étaient lesacteurs principaux de la rivalité entre socialis-me et capitalisme.

Au début des années 1960, le gouverne-ment américain de Kennedy avait exprimé unsoutien réel à la Révolution algérienne, que legouvernement américain percevait comme unelutte d’émancipation légitime des peuples. LesAlgériens étaient perçus alors comme unpeuple fier et amoureux de la liberté, un peucomme l’étaient les Américains eux-mêmes.Mais l’Amérique était représentative dupéché originel de l’Occident colonisateur etimpérialiste.

De plus, l’Amérique était en proie au doutesur son propre système. La grande dépressionet la Seconde Guerre mondiale suggéraient quele capitalisme était peut-être condamné à sedétruire, comme l’avait prédit Marx.Finalement, un dernier élément important dansl’équation était la situation au Moyen-Orient.Les Occidentaux avaient créé l’État d’Israël etle soutenaient à bout de bras. En particulier, lesÉtats-Unis paraissaient être les champions dela domination occidentale du Moyen-Orient,en confisquant à leur avantage le pétrole saou-dien et en organisant le coup d’État qui avaitdéfait le gouvernement démocratiquement élude Mossadegh en Iran.

De l’autre côté, le système soviétique étaiten pleine expansion. Il était soutenu par la plu-part des intellectuels des pays de l’Europe del’Ouest. Il avait le vent en poupe et paraissaitêtre porteur du futur. Ben Bella n’hésita pasune seconde. Sa première action diplomatiquefut de faire un discours aux Nations unies etimmédiatement après il visita Cuba, allié del’Union soviétique, en snobant Kennedy et les

responsables américains. Cela fut interprétécomme un acte hostile à l’Amérique. Cuba, quiavait bien entendu soutenu la Révolution algé-rienne sans réserve, a aussi contribué à pous-ser l’Algérie dans le camp soviétique. Plus tard,l’Algérie devint l’un des champions du non-ali-gnement, mais le mouvement des “non-alignés”fut rapidement perçu comme une volonté des’éloigner du camp occidental et de se rappro-cher du camp soviétique.

Dans un tel contexte, le choix du socialis-me, qui était un choix de circonstance, imposépar l’hostilité de l’OAS et du colonialisme fran-çais, devint un choix idéologique rigide.Comme tous les régimes socialistes, le régimealgérien se transforma rapidement en étatismeautoritaire, une sorte de national-socialismecentralisé avec un leader populiste charisma-tique à sa tête, Ben Bella. Ce dernier, perçucomme mégalomane, émotif et centré sur lui-même, dérangea rapidement la logique ration-nelle des élites du FLN et de l’ALN, devenueANP (Armée nationale populaire). Il fut rempla-cé par un groupe d’officiers, dirigé par HouariBoumediène, lors d’un coup d’État le 19 juin1965. Le coup d’État ne changea pas le choixidéologique du socialisme. Il le renforça parceque le groupe qui arrivait au pouvoir voyait ledestin de l’Algérie comme révolutionnaire etmondial.

LES RÉSULTATS DU SOCIALISME-ÉTATISME

Le choix du socialisme-étatisme a toutefoisapporté des résultats positifs, du moins danssa première phase, grâce aux acteurs qui l’ani-maient. D’abord Boumédiène, le chef del’Armée de libération nationale, qui se révélaun leader charismatique fort et talentueux. Ilétait secondé au plan politique par un groupede jeunes officiers de l’ALN, dont faisait partiele président actuel Abdelaziz Bouteflika, qui ajoué un rôle positif important dans la poursui-te du développement de la diplomatie algérien-ne dans le monde.

Intellectuellement et moralement, on ditque ce groupe était dominé par AhmedMedeghri, l’un des officiers qui était le plus pré-occupé par la construction des institutions etqui devint de ce fait le ministre de l’Intérieur.Au plan économique, il n’y avait pas de leaderfort, mais il y avait tout de même un groupe dejeunes intellectuels séduits par l’étatisme etqui avaient à leur tête Belaïd Abdesslam. Celui-ci devint ministre de l’Industrie et de l’Énergie.Les capacités et l’expérience en matière dedéveloppement industriel étant très faibles, cegroupe s’appuya sur les conseils d’universi-taires, surtout français.

Stan de Bernis, professeur d’économie àl’université de Grenoble, fut le plus connu àcause du lien qui est fait entre ses conseils etle développement étatique centralisé qu’aconnu l’Algérie. Ses travaux portaient notam-ment sur ce qu’il est convenu d’appeler “laconstruction des industries industrialisantes”, quisignifiait qu’il fallait en priorité développer enamont l’industrie lourde, ce qui servirait alorsde fondement au développement des multi-tudes d’industries légères en aval.

Les premiers résultats furent encoura-geants. L’Algérie était un pays dont l’économieétait simple et il était alors approprié de gérercet ensemble de manière centralisée. Cela évi-tait les gaspillages et les lenteurs de la décen-tralisation. De plus, en 1970, la première crisedu pétrole amena des ressources nouvellesconsidérables avec l’augmentation des prix dupétrole et la nationalisation du 24 février 1971,ce qui permit de faire de l’État un investisseurde grande envergure. Sans se préoccuper desquestions d’efficacité, on pouvait construireles industries lourdes auxquelles les conseillerséconomiques faisaient référence.

Plus important, le socialisme a marché audépart parce que le groupe de direction étaitmoralement au-dessus de tout soupçon.Boumédiène et ses jeunes officiers, Abdesslamet ses jeunes cadres, étaient tous d’une inté-grité à toute épreuve. Ils étaient dévoués à lacause du développement économique et socialde la nation.

En particulier, Abdesslam a été un exemplede vertus morales pour tous ceux qui ont tra-vaillé avec lui. Je n’ai pas moi-même travaillédirectement avec lui, mais j’étais suffisammentproche pour sentir les effets de son caractère.Un homme de principe, Abdesslam est rapide-ment devenu l’homme d’une seule cause, cellede l’étatisme centralisé.

Malgré tout le respect et, je dois dire, l’af-fection que j’ai portés et que je porte encore àBélaïd Abdesslam, et malgré mon admirationpour sa générosité au service de l’Algérie, jedois reconnaître que sa théorie, qui était pour-tant bien formulée, est fausse. Le socialismeétatiste ne peut pas permettre de réaliser undéveloppement économique soutenable dupays. Comme les dirigeants algériens ont expé-rimenté de manière maladroite l’économie demarché et que leurs résultats sont faibles, ilspourraient être tentés de revenir au socialismeétatiste. Mon propos dans ce texte est demontrer que cette voie est sans issue. Le socia-lisme étatiste mène aux pires résultats pourdes raisons organisationnelles et non idéolo-giques. C’est un bel idéal qu’on ne peut pasréaliser !

D.R

.

Boumediène, à droite sur la photo, le chef del’Armée de libération nationale, qui se révélaun leader charismatique fort et talentueux.

L

Au lendemain de l’Indépendancede l’Algérie, le départ massif despieds-noirs laissait le pays sansadministration et mettait à l’arrêtl’ensemble de l’appareiléconomique du pays. Lesextrémistes, surtout ceux del’OAS, qui avaient travaillé àdétruire les espoirs d’unetransition facile, espéraientqu’ainsi l’Algérie sombrerait dansle chaos. Trois facteurs ont déçuces espoirs. D’abord, pendant lacolonisation, les Algériensvivaient en marge de la sociétédominante française et avaient,de ce fait, des besoins trèslimités, souvent satisfaits endehors du circuit économiqueclassique. Ensuite, les travailleursde la terre étaient surtout desAlgériens. Ils étaient capables defaire fructifier la terre, même demanière moins efficace que lescolons. Finalement, le combat delibération avait stimulé l’initiativeet servait notamment de stimulantà l’initiative entrepreneuriale.Tous ces éléments ont contribuéà faciliter les décisions qui ontmis l’Algérie sur une trajectoirevertueuse.

Par :TAÏEB HAFSI

(1re partie)

L’autogestion est devenuesocialisme parce que cela était compatible avec les sentiments de fraternité et de solidarité que la Révolution avait générés.

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Liberté lance, à compterd’aujourd’hui, un débat sur la

politique économique en Algérie. Lejournal ouvre ainsi ses pages aux

interventions des experts etspécialistes désireux de participer àcet échange d’opinions et de pointsde vue sur la situation économique

en Algérie, les options en coursainsi que les perspectives qui

s’offrent à une économie encorefortement dépendante des

hydrocarbures.Adressez vos contributions

à l’adresse :[email protected]

Page 9: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

CONTRIBUTIONMardi

13 avril 20109LIBERTE

LES PROBLÈMES DU SOCIALISME-ÉTATISME

ET LE MARCHÉ COMME ALTERNATIVELe socialisme en Algérie était drivé par la

recherche de la justice sociale. Cette dernière,sous la pression des populations, devint rapi-dement égalité sociale. C’est le grand méritedes révolutionnaires algériens d’avoir vouluréaliser l’égalité pour tous, mais celle-ci n’estréalisable qu’au plan institutionnel.

C’est une utopie au plan économique. Nousdevons être égaux en droits et en devoirs, maisnous ne pouvons vraiment l’être au plan socialet économique, parce que la société et l’éco-nomie sont en évolution constante et ne peu-vent être maintenues statiques sans granddanger pour la survie. Voyons cela plus endétail. La théorie du socialisme, surtout sous lecontrôle centralisé de l’État, est basée sur leshypothèses (implicites ou explicites)suivantes :

-H1 : les personnes sont toutes semblableset équivalentes. Elles ont les mêmes besoins etelles ont les mêmes talents.

-H2 : Les personnes ne cherchent à satis-faire que des besoins de base (nourriture, gîte,sécurité, descendance) et sont prêtes au travailet à la discipline requise pour cela.

-H3 : Les personnes sont généralementaltruistes et peuvent se sacrifier pour lesautres. La cupidité est une maladie facile àcombattre.

-H4 : Pour une efficacité de l’action collec-tive, il suffit de mettre de l’ordre dans le travail,si nécessaire par la force.

-H5 : On peut organiser la société commeon organise une usine de production.

-H6 : Il suffit de faire les bons choix (d’ob-jectifs), d’avoir les bons principes pour réussirà atteindre les objectifs.

-H7 : les dirigeants sont des philosophes-rois, capables à la fois de la réflexion et de l’ac-tion nécessaires pour l’émancipation de lasociété.

Toutes ces hypothèses sont utopiques.Elles sont basées sur l’idée que le monde estsimple et que des actions claires se mettent enapplication d’elles-mêmes. Les tenants de l’É-tatisme pensent que les principales barrièresau développement de la société seraient alorsle manque de clarté des objectifs et la dévian-ce des personnes et parfois des dirigeants. Ilsaffirment qu’avec la force de l’État, on pourraitremédier à tout cela. Ceci est faux. Dans unmonde simple où les relations de cause à effetsont linéaires, où les personnes n’ont pasd’ambitions, ni de désir de découverte, où ilsuffit de voir clair pour réaliser les choses, ceshypothèses pourraient être acceptables. Unexemple de situation simple où cela est pos-sible est celui d’une petite entreprise familiale,où les employés peu nombreux sont unis pardes liens affectifs et où le pater familial estjuste et respecté.

Dans un état moderne, rien de tout celan’est vrai. D’abord, les êtres humains sontlibres de leurs choix. Ils sont aussi libres deremettre en cause leurs choix. Ils le fontconstamment à la recherche de leur bien-êtreet de celui de leurs proches. Ils ne coopèrentque lorsqu’il faut faire des choses qu’ils nepeuvent pas faire par eux-mêmes. C’est à celaque servent les organisations. C’est un méca-nisme par lequel les personnes coopèrent versune finalité déterminée. Les personnes coopè-rent lorsqu’elles considèrent que les compen-sations (au sens large) qu’elles reçoivent del’organisation sont en équilibre avec les contri-butions (au sens large) qu’elles lui apportent.Chaque personne fait cette évaluation elle-même. Les dirigeants, les gestionnaires, sontalors dans le métier de les convaincre qu’il y aéquilibre. Pour convaincre les membres de l’or-ganisation, les dirigeants disposent de troistypes d’outils : (1) Une finalité convaincante,

(2) des incitatifs matériels (salaires, promo-tions, etc.) et (3) des incitatifs idéels, dontl’objet est de convaincre les membres de l’or-ganisation que les objectifs de celle-ci ont de lavaleur en soi.

Une organisation, même parmi les plussimples, pose des problèmes de compréhen-sion à ses dirigeants, ce qui explique que peud’entre elles survivent longtemps. Nous savonsaujourd’hui que c’est parce que le système decoopération est très difficile à maintenir queles organisations disparaissent. Sans coopéra-tion, à terme on ne peut avoir d’organisation.Les organisations qui survivent longtemps sontcelles qui sont capables de maintenir la coopé-ration de leurs membres. Barnard, qui fut l’undes plus importants théoriciens du fonctionne-ment des organisations aux États-Unis, aumoment où l’Amérique était frappée par unesérie de grandes crises, affirmait que la coopé-ration est l’exception plutôt que la règle et ilavait raison. Lorsque l’organisation est un

assemblage d’organisations, comme c’est lecas pour les très grandes entreprises et pourl’État, on est alors face à un problème nouveauque nous appellerons Complexité. C’est unesituation où les relations de cause à effet sontnon-linéaires. On sait ce qu’on fait, mais on nesait plus ce qui va arriver ! Dans toutes lesgrandes organisations, les dirigeants se retrou-vent dans cette situation paradoxale où ils nesavent plus comment générer les comporte-ments qui vont permettre de maintenir lacoopération et de réaliser les objectifs. C’estainsi que souvent on obtient des comporte-ments contre-intuitifs. On croit, par exemple,que le comportement des personnes va êtrecelui prévu et on obtient le comportementopposé. Souvent aussi les dirigeants sont aba-sourdis, ou affolés, par les comportementsobservés. Quelques exemples vont nous aiderà comprendre ce phénomène.

Au moment où Barnard écrivait son livre, denombreux chercheurs américains entrepre-naient à Hawthorne, une usine de WesternElectric, l’un des projets les plus importantspour tester la théorie taylorienne du manage-ment scientifique. Cette théorie supposait queles personnes pouvaient être contrôléescomme si elles étaient des machines. Il suffisaitd’agir sur les conditions du travail. Cetterecherche montra que ce n’était le cas qu’enpartie. En particulier, des facteurs sociaux,d’amitié, de confiance, de relations interper-sonnelles, venaient modifier considérablementla prédiction des théories tayloriennes lorsquel’individu était impliqué dans une action col-lective. On a appelé cela l’effet Hawthorne.Donc, on ne peut faire l’hypothèse que les per-sonnes obéissent à des lois simples. Elles ontdes comportements sociologiques et psycho-logiques qui peuvent défier l’entendement.Elles ne sont que très partiellement prévisibles.Un autre exemple plus parlant m’a été fournipar un entrepreneur algérien. Il avait une petiteusine, autant dire un atelier, dans les annéesqui ont suivi l’indépendance. Après quelquesessais et erreurs, il avait trouvé le moyen defaire des tuyaux percés pour le forage d’eau. Ilappelait cela des tuyaux à crépines. Ces tuyauxétaient à l’époque importés. La technologieétant sous contrôle, il commença donc à enfaire de manière artisanale. Comme la deman-de était forte, il fut bientôt contraint par lenombre de soudeurs qui participaient à la pro-duction. Ils étaient cinq.

Il ne pouvait pas en augmenter le nombreparce que sa capacité électrique était aussilimitée. Il ne savait pas à l’époque commentl’augmenter. Il décida alors de faire travaillerses soudeurs à la tâche et, au lieu de les payerà la journée, les payer au résultat. Ainsi, si en 8heures de travail, chacun réussissait habituelle-ment à faire une certaine longueur de soudure,il leur proposa de les payer plus au-delà decette longueur et en proportion avec celle-ci.Par exemple, s’ils soudaient deux fois plus detubes, ils seraient payés deux fois plus ! Il meracontait alors, encore impressionné par lerésultat : “Savez-vous combien ils ont été capables deproduire dans le même temps ? Cinq fois plus ! Et je lesai payés cinq fois plus !” Il n’avait jamais imaginéque cela fut possible. Ses soudeurs étaientbien mieux payés que lui, mais il estimait quec’était mérité. Les êtres humains ne sont ni

semblables ni équivalents. Ils ont des talents etdes aspirations différentes. Si on les met dansune situation où ils peuvent les mettre envaleur, soit par association avec ceux qu’ilsaiment, soit en échange de bienfaits (salaire,position, etc.), ils peuvent réaliser des miracles.L’inverse est aussi vrai. Si on les contraint, ilsutiliseront toute leur énergie et leur créativité àdétruire le système qui les contraint. Les per-sonnes ont des besoins de base, certes, maisbien d’autres besoins plus élevés qui, dans desconditions particulières, peuvent prendreencore plus d’importance. Dans ces cas-là,elles peuvent être altruistes, mais pour decourtes périodes. Les généticiens appellentcela un altruisme faible ou “un intérêt bien pensé”.Cela veut dire, je suis capable de faire deschoses gratuitement pour les autres, lorsque jem’attends à ce que cela me soit rendu d’unemanière ou d’une autre dans d’autres circons-tances. Les leaders soviétiques ont été surprisau départ par la capacité altruiste des per-sonnes, mais le système devenant incompré-hensible, ces mêmes personnes altruistes ontcontribué à l’affaiblir et ultimement à le détrui-re.

En particulier, un système centralisé est unsystème méprisant qui fait fi de la capacité dechacun à apporter sa contribution de manièreoriginale. Il est alors une cible facile pour ceuxqu’il essaie d’influencer. Aucun système cen-tralisé ne peut être compétitif longtemps, saufs’il est aménagé pour laisser de la place à lanégociation interne, comme nous l’explique-rons pour le cas français.

Quand on parle de la société dans sonensemble, les caractéristiques importantes àgarder à l’esprit sont qu’on ne peut pas déter-

miner des objectifs valables pour tous, sauf endes termes très généraux. Braybrooke etLindblom (B&L), deux chercheurs qui se sontintéressés aux raisons qui font que les États-Unis d’Amérique soient devenus le premierpays dans le monde, ont montré qu’il n’est paspossible d’élaborer, même avec une connais-sance totale et des capacités de calcul infinies,une fonction bien-être globale pour l’ensemblede la nation. Ce qui affecte les uns de manièrepositive peut affecter les autres de manièrenégative, et il en résulte souvent un résultatinsatisfaisant pour tous. Il faut alors se rendreà l’évidence : “On ne peut pas Optimiser dans unenation complexe. On ne peut qu’Améliorer !”

L’amélioration en Amérique obéit à ce queB&L appellent “l’incrémentalisme disjoint”. Celaveut dire que lorsqu’on doit prendre une déci-sion qui affecte toute la nation, on appelle celaune décision de politique, on ouvre la tablepour que tous ceux concernés puissent appor-ter leurs contributions.

Ainsi, grâce à la participation ouverte et ins-titutionnalisée, tout problème en Amérique estétudié bien mieux qu’ailleurs puisque toutesles perspectives viennent se prononcer sur lameilleure façon de prendre la décision. Surcette base-là, on peut prendre la décision ensachant qu’on n’a pas laissé de côté un aspectimportant du problème. Lorsque la décisionest prise, cependant, il y aura des gagnants etdes perdants. Pourquoi les perdants revien-nent-ils à la table pour la décision suivante ?Pourquoi n’abandonnent-ils pas ? Parce quetoutes les décisions aux États-Unis sont desdécisions incrémentales, c'est-à-dire petitesqui ne rajoutent qu’un petit incrément à ce quiexiste déjà. Donc, on ne perd jamais définitive-ment dans ce pays. On peut revenir et gagnerau tour suivant. Ce processus constant fait queles décisions sont prises au mieux et corrigéesau mieux. On change par petites touches,comme si l’on peignait un tableau de maître.

Ainsi donc, dans une société complexe, onne peut s’entendre que sur des grands prin-cipes de fonctionnement. C’est ce que généra-lement on appelle les institutions.

Celles-ci comprennent trois grandsensembles :

1. les lois et règlements qu’on peut consi-dérer comme l’appareillage coercitif de l’État. Ilsert à fournir les grandes balises qui servent aufonctionnement de la société. Ces balises sontrelativement faciles à ajuster. C’est pour celaque Parlement, gouvernement et appareil judi-ciaire travaillent constamment dessus.

2. Les normes professionnelles et lesnormes de comportement général. Il s’agit làde normes généralement non écrites qui sontle résultat des pratiques professionnelles etdes façons de se comporter qui sont sanction-nées comme bonnes avec le temps. Les pra-tiques professionnelles sont généralementsanctionnées par les ordres professionnels(médecins, avocats, comptables, etc.), tandisque les normes générales sont sanctionnéespar l’acceptation de la société et de ses lea-ders. Dans les villages africains, par exemple, lerespect des aînés et leur statut sont une normequi s’est imposée avec le temps. Elle n’est pascoercitive, elle est normative. C’est cela qui estconsidéré comme bon et juste par la société oupar le groupe professionnel concerné.

3. Finalement, le troisième groupe d’institu-tions est quasiment invisible. Il s’agit de notreculture, de notre formation de base, de notreéducation, des choses qui affectent notre com-portement, mais auxquelles nous ne pensonsque rarement. Nous les prenons pour acquis.Ces institutions sont cruciales parce qu’ellessont à la base de l’unité d’un groupe de per-sonnes, d’une société. Plus la société est com-plexe et plus les intérêts de ses membres sontdifférenciés, plus ils ont besoin d’institutionssolides. Sans ces institutions, face à l’adversi-té, les sociétés se déferaient aussi sûrementqu’un groupe de personnes qui ne se connais-sent pas.

Les institutions, lorsqu’elles sont acceptéeset respectées par les citoyens, permettentalors à chacun de poursuivre ses intérêts sansautre considération que le respect des institu-tions. Cela libère les individus et permet à ladiversité de s’exprimer pour le bien de tous.Comment cela se passe-t-il ? Encore un petitbout de théorie avant de revenir au socialismeétatiste algérien. Une des plus importantes ins-titutions est le marché. Le marché n’est pas unchoix idéologique, comme les idéologuesmarxistes modernes l’ont cru et comme ilsl’ont imposé en Union soviétique puis à tout lemonde. Le marché est seulement un mécanis-me de coordination des activités des per-sonnes d’une société différenciée. Commentfonctionne le marché ?

(À suivre)

C’est le grand mérite desrévolutionnaires algériens d’avoirvoulu réaliser l’égalité pour tous.

D.R

.

Les êtres humains nesont ni semblables ni équivalents. Ils ont des talents etdes aspirationsdifférentes. Si on lesmets dans unesituation où ils peuventles mettre en valeur,soit par associationavec ceux qu’ilsaiment, soit enéchange de bienfaits(salaire, position, etc.),ils peuvent réaliser des miracles.

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Page 10: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Mardi13 avril 2010 11LIBERTE CULTURE

Liberté : Vous adressez votrelivre à votre petite-fille, mais,en réalité, il est destiné àtous les petits enfants del’Algérie. Vous tracez unesorte de ligne de conduitepour les petites filles d’au-jourd’hui, femmes dedemain…

●● Leïla Aslaoui-Hemmadi : Cen’est pas une ligne de conduiteparce que chaque individu a sonexpérience dans la vie et chaqueindividu a son histoire. C’est plutôt,je dirai sans donner à ce mot uneconnotation prétentieuse, un livretestament. Ce ne sont pas desbiens matériels, c’est un petit livrequand les petites filles de l’Algérie— celles de l’âge de ma petite-filleet de mon autre petite-fille, parceque j’en ai une seconde qui vient denaître — seront en âge de le lire.Cela a constitué pour moi l’occa-sion de revisiter l’histoire del’Algérie, une histoire tronquée, derevisiter aussi ma vie, parce quec’est plus intimiste que les autres

livres, même si je ne suis pas alléeau-delà d’une certaine intimité pourne pas m’enfermer dans un art épis-tolaire entre ma petite-fille et moi,mais plutôt ouvrir cela à toutes lespetites filles d’Algérie. Ce ne sontdonc pas des conseils, des recettesmiracle ou un code de conduite,c’est lui dire : “Voici l’Algérie que j’aiconnue, qui n’a pas été facile, voici moncombat de femme, voici ce qui t’attenddans l’Algérie de demain.” Je ne suispas très, très optimiste sur l’avenir,notamment en ce qui concerne lacondition féminine. J’espère metromper et qu’elle vivra dans uneAlgérie de progrès, dans une Algérieoù les mentalités, surtout à l’égardde la femme, évolueront.

Dans sa préface, le comman-dant Azzedine écrit : “Dans celivre qui se lit comme un caramel(…).” Cet ouvrage est-il unemanière de vous déchargerde certains de vos maux ?

Avez-vous fait la paix, à tra-vers ce livre, avec vous-même et vos démons ?

●● Je ne suis pas allé à larecherche d’une paix ou d’une thé-rapie, finalement. J’ai essayé sim-plement d’être la plus honnête pos-sible, encore une fois, en revisitantmes souvenirs et en parlant à mapetite-fille de ce que j’ai vécu de bien, parce qu’il y a desmoments qui ont été magnifiquesdans ma vie ; il y a des momentsplus douloureux, plus difficiles, etc’est ce que j’ai voulu lui relater. J’aisurtout voulu relater — cela j’aime-rais que les journalistes le compren-nent aussi, enfin ceux qui ont pourtâche de le faire, et je remercie lapresse parce qu’elle a fait un trèsbon travail à ce propos — à traversces lettres une Algérie où toute unegénération a été privée de mémoirehistorique. Il y a eu une confisca-tion des mémoires, une Algérie où ily a eu des combats, des combatsde femmes, des combats de démo-crates. Et puis quand cette petite-fille est née, l’unique question queje me suis posé : “Mon Dieu ! Quevais-je lui laisser ?”

Dans le post-scriptum, vousvous interrogez sur le testa-ment que vous devez laisser àvotre petite-fille, et, parextension, à toutes les fillesd’Algérie. Cet ouvrage est-ilvotre testament ?

●● Pour mes petites-filles oui. Jesouhaiterais de tout mon cœur,même si je ne serai plus de cemonde, qu’elles le lisent et qu’ellesy trouvent à la fois une sourced’inspiration pour leur propre vie

et, en même temps, si vous le vou-lez, une arme pour pouvoir com-battre dans ce que j’appelle lajungle de demain, parce que je leurdit que les nouveaux riches nousont envahis. Ce n’est pas bénin, cen’est pas banal. Elles vont vivredans une Algérie très, très difficile,et je ne sais pas ce que leur réservel’avenir en ce qui concerne lacondition féminine.

En racontant les annéesnoires de l’Algérie, n’est-cepas pour vous une sorte decatharsis ?

●● Non, non, non ! Vous savez,l’écriture, en ce qui me concerne,n’a jamais été une thérapie. J’écrisdans la souffrance, c’est vrai. Ça faitmal. Mais j’écris aussi dans la joie etje le dis à un moment donné. Jeraconte tout ce que me racontel’écriture comme joie, comme séré-nité. Donc, on ne peut pas guérir decela. Ce n’est pas un livre qui meguérira de ce que j’ai perdu.

Le pardon est-ce un mot quivous parle aujourd’hui ?

●● Pas du tout, alors pas du tout.Je n’en connais absolument pas lesens. Je sais une seule chose, cesont ceux qui vous offensent quidoivent demander pardon ! Or, cequ’on nous demande de faire, c’estl’inverse, et alors ce pardon-là neme parle pas du tout.

A. I.

Lettre à Neyla-Mériem,de Leïla Aslaoui-Hemmadi, 165

pages, éditions Dalimen,Algérie 2010.

450 DA

FOOTBALL ET HISTOIRE“LES SPLENDEURS DU MOULOUDIA 1921-1956”, DE RABAHSAÂDALLAH ET DJAMELBENFARSP aru aux éditions Dar

El Othmania, cet ouvrage de 380 pages revientsur l’histoire glo-rieuse du doyendes clubs algé-riens, leMouloudia, dontles exploits spor-tifs se confon-daient souventavec nationalisme,notamment durantla guerre deLibération nationa-le. Cet ouvragerappelle les grandes dates et autresétapes du club, ainsi que les athlètesqui figurent au panthéon du Mouloudia.Un espace de liberté d’expression oùles jeunes exprimaient à la fois leuramour pour la patrie et pour le sport.

ROMAN“LES FIGUIERS DE BARBARIE”, DE RACHID BOUDJEDRAR achid Boudjedra revient à la littéra-

ture avec la publication, chezFayard (France)et Barzakh(Algérie), de sondernier roman,Les Figuiers deBarbarie. Dans ceroman, l’écrivainrelate l’histoire dedeux hommes quise retrouvent côteà côte dans unavion. “À dix millemètres d'altitude,en un peu moins

d'une heure, c'est leur destin — et celuide tout un pays à travers le leur —, quiva se jouer au fil de la conversation etdes réminiscences”. Le roman sera dis-ponible en librairie dès jeudi prochain etsera cédé à 500 DA. Par ailleurs,Rachid Boudjedra dédicacera sonroman, le mercredi 19 avril 2010 à 15h,à l’espace Noun.

BEAUX LIVRES“DE SITIFIS À SÉTIF”, DE KARIM CHAÏBI

P aru aux éditions Dalimen, cet essaihistorique de 269 pages relate le

passé glorieux et historique de Sétif,appelée autrefois Sitifis. “Le passé fran-çais omniprésent ne saurait pourtantocculter le passé enfoui de Sétif quiremonte à l’Antiquité romaine, et mêmeà la préhistoire en intégrant le site deAïn el H’nech près d’El Eulma, périodeque de récentes fouilles continuentd’enrichir”, lit-on dans l’avant-propos decet ouvrage de collection.

CONCOURSLE FELIV LANCE LE GRANDPRIX DE LA NOUVELLEL e Festival international de la littéra-

ture et du livre de jeunesse (Feliv),qui se tiendra à l’esplanade de RiadhEl-Feth du 27 mai au 5 juin 2010, lancedès maintenant le Grand prix de la nou-velle en direction des jeunes auteurs demoins de 25 ans. Pour rappel, ceconcours tend à récompenser lameilleure nouvelle dans chacune destrois langues : arabe, français et tama-zight. Le prix, d’un montant de 300 000 DA, sera décerné lors de lacérémonie de clôture du festival, prévuepour le 5 juin. Les modalités de partici-pation et le règlement du concours sontdisponibles sur le site du festival :“www.feliv.org”.

…NOUVEAUTÉS…L’AUTEURE LEÏLA ASLAOUI-HEMMADI À LIBERTÉ

“J’écris dans la douleur !”Dans Lettres à Neyla-Mériem, l’écrivaine ouvreson cœur — sans aller troploin — à sa petite-fille, luiraconte l’Algérie, cellequ’elle a connue et celled’aujourd’hui. Une sorte detestament destiné aussi àtoutes les petites filles de cepays.

Propos recueillis par : AMINE IDJER

“GUIDE ANTI-LANGUE DE BOIS”, D’ABDELHAFID AZOUZ

DÉCRYPTAGE DES EXPRESSIONS

“UNE ANNÉE SANS GUERRE”, D’ALI MALEK

Passions humaines L a rumeur du retour du fils Ouara

bouleverse le village et lespetites habitudes de ses habitants.Le fils Ouara s’est repenti, aprèsavoir été acteur dans une décennienoire, qui a ébranlé le pays toutentier. Ce retour crée un semblantde vie, dans un village qui semble enêtre dépourvu.

C’est l’intrigue principale duroman, une Année sans guerre (éditionsBarzakh), d’Ali Malek. Le fils Ouaraest devenu une obsession pour toutle monde, puisqu’il ne s’est jamaisencore montré en public, parmanque de courage. Car il n’oseaffronter ses anciens voisins,notamment le jeune Omar, dont lepère chauffeur de taxi a été assassi-né durant cette même décennie.Omar subit de son côté le poids detout le village. Il sent une charge surlui, une responsabilité qui aurait dûêtre partagée par le fils Ouara. Mais

il est le seul à subir, le seul à suppor-ter, le seul à payer, sans jamais avoirrien fait de mal. Dans ces eauxtroubles, évoluent des personnagesd’une attristante banalité, àl’exemple de Saïd, l’ancien moudja-hid insomniaque, Malika, la femmeprise entre les convenances et ledésir, Mahmoud qui a une drôle denotion du nationalisme, Karim, lejeune lycéen timide qui découvrel’amour dans les bras de Malika, ouencore Naïm, un enseignant en éco-nomie dans un lycée, conservateuret contre le progrès. Tous ces prota-gonistes ennuyeux évoluent dans lemicrocosme du village, et tentent detrouver un sens à leur existence,notamment le héros malgré lui decette fiction, Omar, un employé à lamairie. Omar fait son initiation à lavie dans ce roman d’apprentissage,et apprend la vie et sa dure réalité aufil des pages. Ali Malek, qui est l’une

des figures les plus discrètes de lalittérature algérienne, rayonne dansce nouveau roman, avec son écritu-re sèche et régulière (et parfois mini-maliste), sa tendresse pour ses per-sonnages, et décrit avec rigueur etminutie la société. L’auteur installeégalement de la distance entre lui-même, son narrateur et l’action.

Il prend du recul pour décrireavec justesse les tourments deshommes, ainsi que leurs faiblesses.Ali Malek décortique les passions ettransforme en héros des person-nages insipides et fades. Pourtant, àaucun moment on ne s’ennuie, tantl’écrivain maîtrise la machine narrati-ve. Auteur de trois romans, d’unrécit et d’un recueil de nouvelles, AliMalek prend de l’aisance et de l’as-surance à chaque nouvelle publica-tion. Dans une Année sans guerre, sontalent se confirme et ses quêtesobsessionnelles se poursuivent. Ce

roman est une analyse assez justedes passions humaines, un regardlucide et critique envers une sociétéen éternel mutation, et une intros-pection de l’âme humaine

SARA KHARFI

Une Année sans guerre, d’AliMalek, roman, 173 pages, édi-tions Barzakh, Algérie, janvier

2010, 450 DA

U n guide fort original vient de paraîtreaux éditions Dalimen. Écrit par

Abdelhafid Azouz, le Guide anti-langue debois est un manuel qui met le point sur “lalangue préférée des magistrats, politiciens,militaires, banquiers”. Ces expressions sou-vent employées sont du charabia pour lepublic, et le but de ce guide est de “décryp-ter la langue de bois afin d’éviter la manipu-lation des esprits”. Ce guide est réparti entrois chapitres. Le premier vise les expertsde la langue de bois, qui sortent desphrases incomprises afin de tromper l’opi-nion publique. Cette partie est dédiée à lapolitique. Le lecteur pourra retrouver desphrases anodines qu’il a l’habitude d’en-tendre, mais en lisant la signification, lesens divulgue des sous-entendus contradic-

toires avec le sujet. Comme cela est le caspour “appliquer les règles de réciprocité”,cela signifie prendre des mesures iden-tiques pour se venger. On retrouve aussi“black, blanc, beur”, pour certains, ce nesont que des couleurs, mais leur connota-tion est purement raciste, en fait, sa signifi-cation n’est autre que Noirs, Français desouche et Français d’origine maghrébine.L’auteur a fait ses traductions avec beau-coup d’humour, dont l’expression souventutilisée par les politiciens entre eux.“Déclaration non fondée” veut dire “vousmentez !” ou alors, “menace à la sécurité”signifie revendications démocratiques sousune dictature. Concernant le deuxième cha-pitre, Abdelhafid Azouz a abordé lesphrases fétiches dans le domaine socioéco-

nomique. La phrase favorite des dirigeantsd’entreprise “s’adapter à la réalité du mar-ché”, une sorte de menace indirecte quiveut seulement dire “soit vous acceptezune diminution de vos salaires, soit vousêtes licenciés !” Enfin, la troisième partievise la publicité, cette fabrique des désirs :anti-âge, antichute, antidépresseur etbaume réparateur. Abdelhafid Azouz estdiplômé de commerce international, et avecson ouvrage, il a voulu traiter avec humourdes termes et des expressions qui font par-tie de notre quotidien, mais dont on neconnaît pas toujours la réelle signification.

HANA MENASRIA

Guide anti-langue de bois, d’AbdelhafidAzouz, éditions Dalimen, Algérie, mars

2010. 350 DA

Zehani/ Liberté

Page 11: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Le coup d’envoi de cesactivités aussi riches quevariées a été donné à partirdu village de Seddouk-Oufella, où une cérémoniede recueillement et dedépôt de gerbes de fleurssur le mausolée de cheikhAheddad s’est déroulée enprésence des autoritéslocales.

L a c o m m é m o r a t i o n d u 139e anniversaire de l’insurrec-

tion de cheikh Aheddad, procla-mée un certain 8 avril 1871 à laplace du marché de Seddouk, a étémarquée cette année par de nom-breuses activités culturelles, artis-tiques et sportives qu’a organisées,comme à l’accoutumée, l’associa-tion des activités de jeunes portantle nom du même héros, en colla-boration avec l’APC de Seddouk.

Les festivités commémorativesde cette date hautement histo-rique, qui se sont étalées sur troisjours, les 8, 9 et 10 avril, ont étéorganisées simultanément àSeddouk et au chef-lieu de lawilaya, plus précisément à la mai-son de la Culture de Béjaïa.

Le coup d’envoi de ces activitésaussi riches que variées a étédonné à partir du village deSeddouk-Oufella, où une cérémo-nie de recueillement et de dépôt de

gerbes de fleurs sur le mausolée decheikh Aheddad s’est déroulée enprésence des autorités locales.

Une exposition sur l’œuvre et lavie de cheikh Aheddad, la projec-tion de films et documentaires, telsque Tanekra et le Retour des héros, unconcours de dessin, un tournoi depétanque, des représentations depièces théâtrales et une conféren-ce-débat animée par Ali Battacheretraçant le parcours héroïque de

cette figure charismatique sontautant d’activités organisées àBéjaïa et à Seddouk.

Afin de permettre une clôtureen apothéose, les responsables decette manifestation culturelle ontorganisé, dans la soirée de samedi10 avril, une exhibition de karaté-do avec le jeune entraîneurTacheraft Zineddine, suivie d’ungala artistique à l’esplanade joux-tant le carrefour du centre-ville deSeddouk.Cette soirée musicale,jusqu’à une heure tardive de lanuit, a été animée par une kyriellede chanteurs kabyles, dont lelégendaire groupe des Abranis,Kamel Naali, Abbas Naït R’zine,Aldjia et le groupe Phénix. C’esttoute la région des Ath Aïdel quiaura vibré, l’espace de quelquesheures, sous les décibels de ceconcert mémorable. Pour rappel,ce n’est qu’en 2009, le 2 juillet plus

précisément, que les ossements decheikh Aheddad et de son fils cheikh Aziz ont été transférés deConstantine vers Seddouk-Oufella,son village natal.

Ainsi, le mausolée du chef spiri-tuel de la tarika Rahmaniya et del’insurrection de 1871 avec El-Mokrani aura finalement vu le jourà Seddouk-Oufella. Une manièred’exaucer son vœu d’être enterrédans sa région natale. À noter quecheikh Aheddad est mort en 1873 àl’âge de 93 ans, quelques joursseulement après sa détention parl’armée coloniale, suite à sacondamnation à cinq ans de prisonpar le tribunal de Constantine, où ilfut inhumé sur décision des autori-tés françaises qui voulaient éloi-gner sa tombe de son fief pour évi-ter une autre révolte populaire enKabylie.

KAMEL OUHNIA

LIBERTE

D.R

.

Mardi13 avril 2010 15L’ALGÉRIE PROFONDE

COMMÉMORATION DU 139e ANNIVERSAIRE DE L’INSURRECTION DE CHEIKH AHEDDAD

Intenses activités à Seddouket Béjaïa

La Maison de la culture de Béjaïa a abrité la commémoration

du 139e anniversaire de l’insurrection de cheikh Aheddad.

M'KIRA (TIZI GHENIFF)À QUAND LA MISE EN SERVICE DE LA MATERNITÉ RURALE ?

●● La commune de M'kira, crééeen 1984, est l'une des municipali-tés les plus pauvres et les plusdéshéritées de la wilaya de TiziOuzou. Située dans une zonemontagneuse, cette région enre-gistre un grand manque d'infra-structures de santé. Le nombre dedémunis est tellement importantque la seule infrastructure sanitai-re (centre de soins) implantée auchef-lieu ne répond guère à laforte demande des patients. Alorsque pour le personnel, il est tou-jours dépassé quand on sait queles habitants de la commune deTimezrit relevant de la wilaya deBoumerdès s'adressent à cecentre, même pour une injection.“Il n'y a qu'un seul médecin et undentiste. On peut dire que cecentre joue le rôle d'une unité desoins rurale”, nous a confié unhabitant de Taka. Tous les exécu-tifs qui se sont succédé à la têtede cette APC n'ont pas, parailleurs, cessé de demander lamise en service de la maternitérurale réalisée à la fin des années1980 tout près du centre de soins.“C'est une structure dotée dematériel. Depuis notre installa-tion, nous demandons l'affecta-tion d'un personnel spécialisé, envain. La réponse est toujours lamême c'est-à-dire elle ne sera pasrentable. Et pourtant, elle pourraaccueillir des dizaines de femmesqui viendront des trois com-munes : M'kira, Aït Yahia Moussaet Timezrit” pour y accoucher enleur évitant les déplacements versles hôpitaux de Draâ El-Mizan ouencore de Bordj Menaïel, nous arépondu le P/APC, M. Fahem. ÀM'kira, les unités de soins, aunombre de huit, implantées dansles villages, fonctionnent tantbien que mal. Car, faut-il le signa-ler, ces structures de santé deproximité ne sont pourvues qued'un infirmier ; parfois elles man-quent même de pansements, decompresses pour donner les pre-miers soins aux blessés. Notreinterlocuteur nous a confié quedes démarches sont entreprisespour demander la réalisationd'une polyclinique à M'kira. “C'estune structure qui urge dans notrerégion, d'autant plus que notrepopulation atteint presque lenombre de 20 000 habitants aux-quels on peut inclure ceux de lacommune voisine, Timezrit”, aestimé le P/APC, avouant qu’heu-reusement, la commune a bénéfi-cié d'une ambulance équipée dumatériel nécessaire, permettantles évacuations vers l'hôpitalKrim-Belkacem de Draâ El-Mizan.

O. GHILÈS

MÉDÉA

De nouveaux espaces à la maison de la culture

Hassan-El-HassaniBUREAUX DE POSTE À TAMANRASSET

Ces distributeurs qui ne servent à rienL a culture, qui peine à se main-

tenir pour répondre auxbesoins des différents publics quifréquentent encore ces lieux oùs’organisent, bon an, mal an,quelques manifestations intéres-santes, trouve quelques espacesqui lui sont dédiés à travers les ate-liers et les salles de représentationet de projection au sein de la mai-son de la culture Hassan-El-Hassani.

Demeuré pendant de longuesannées le réceptacle de plusieursactivités d’apprentissage de cer-tains arts, puis de l’accueil duFestival national du théâtrecomique, la Maison de la culturede Médéa continue de drainer unlarge public, eu égard aux manifes-tations qui y sont organisées.

En effet, plusieurs ateliers dis-pensent les rudiments relatifs auxarts de la calligraphie, de la déco-ration, de la sculpture sur bois etde la musique, en sus des forma-tions données à travers les labora-toires de photographie et delangues. À propos de l’enseigne-ment des langues, un laboratoiremultimédia vient d’être acquis afinde mieux répondre aux besoins desdemandeurs qui sont de plus enplus nombreux à vouloir se mettreà l’apprentissage des languesétrangères, notamment deslangues française et anglaise.Selon les responsables du labora-

toire, il est prévu la programmationde plusieurs niveaux d’enseigne-ment, aussi bien pour les jeunesapprenants que pour les adultesqui manifestent une grande volon-té de posséder les langues étran-gères. Outre la bibliothèque, quiest ouverte au public et aux étu-diants, des espaces pour enfants,adaptés aux différents âges, sontcréés pour permettre l’organisa-tion des activités de loisir et dejeux, de dessin, d’astronomie. Il a même été prévu un coin duconteur où tous les mardis après-midis, des animations au profit des“mioches” ont lieu en présence depersonnes venant des associationsou de personnes possédant l’artdu conte.

Il faut aussi préciser qued’autres espaces spécialisés eninformatique et en astronomiesont ouverts au public et intervien-nent même dans la formation etl’initiation des personnes intéres-sées. La maison de la cultureHassan-El-Hassani de Médéa esttoujours un tropisme pour les per-sonnes éprises de théâtre et elles ytrouvent l’espace adéquat pourassister aux représentations don-nées par des troupes de la régionet par celles venant des autreswilayas, notamment à l’occasiondu Festival national du théâtrecomique.

M. EL BEY

B ien que plusieurs campagnespublicitaires et de sensibilisa-

tion sur le nouveau mode de paie-ment et de liquidation aient étéfaites par Algérie Poste, le citoyencontinue à souffrir le martyre pourpercevoir sa mensualité. Une viréedans les différents bureaux deposte du chef-lieu de wilaya deTamanrasset nous a suffi pour fairecet atterrant constat.

Un spectacle, on ne peut plusdésolant s’offre à nos yeux. Dansun climat suffocant, les gens fontdésespérément la queue en atten-dant que la connexion au réseauprincipal soit rétablie pour mettreen marche le système qui, en rai-son de ses récurrentes pannes,accentue l’ire des citoyens, parti-culièrement les fonctionnairescontraints d’avoir à chaque foisune autorisation de sortie signéepar leur responsable hiérarchiqueavec pour motif d’aller retirer leurpaie. Malheureusement et aprèsune lassante attente, ils reviennentbredouilles. Pourtant, presque tousles centres de paiement de laditewilaya sont dotés de distributeursexternes où un simple usage de lacarte magnétique suffit pour abré-

ger ce calvaire et, par ricochet,libérer les voies d’aération à l’inté-rieur desdits bureaux. Mais ils nefonctionnent pas et ne semblentservir que pour l’ornementation defaçades externes de ces centres.Pis encore, on refuse d’avancertoute cause relative à ce problèmequi rend indubitablement cemoderne moyen de paiement inuti-le, nonobstant les sommes nonmoins importantes dépenséespour le mettre en place.

On ne sait plus à quel saint sevouer pour remédier à cet écueilqui ne fait que durer. Pour A.Ahmed, qui vient de faire le tourdans quatre bureaux de la villedans l’espoir de trouver moins demonde et percevoir sa rémunéra-tion loin de l’assourdissant brou-haha provenant des queues, leproblème incombe à l’inefficacitédu mode organisationnel qui brilleavec la médiocrité des servicesofferts dans ces centres, enenchaînant : “Toutefois, l’omerta affi-chée par les autorités locales sert d’ap-probation à toutes ces défaillances.” K.Kamel, rencontré à la poste deSersouf, clame que “cela fait plusieursjours que ce problème dure et aucune

mesure n’est prise pour nous soulager dece casse-tête. Je suis asthmatique et je nepeux pas tenir plus d’un quart d’heure àl’intérieur de ce centre où l’air est diffici-lement inhalable. D’habitude, je me sersde la carte magnétique pour retirer monargent, mais là et comme vous le consta-tez, ce distributeur n’est mis en marcheque pour signaler la panne”. Il ironise :“Il faut donc se pointer avant l’ouverturede la poste pour espérer se faire payersans tracas. Néanmoins, désorganisationrégnant, cela s’avère moins possible”.

Même état de fait à la grandeposte du centre-ville censée êtreune vitrine de la capitale del’Ahaggar en fournissant lesmeilleurs services. “Céans, on ne res-pecte pas les gens”, fulmine un sep-tuagénaire qui, devant une grappehumaine préoccupée surtout par lerespect de la chaîne, n’a trouvéaucune oreille attentive à sesdoléances. “À quoi sert donc ce distri-buteur ?” lance-t-il en direction desguichetiers qui n’ont trouvé deréponse que de hocher leur têtepour lui montrer qu’ils sont dumême avis. En haussant le ton, ona fini par lui céder place, afin d’évi-ter de probables altercations.

AREZKI K.

Page 12: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

L ydia manque s'évanouir lors-qu'elle voit la voiture s'engager

dans l'impasse. Les pharesl'éblouissent. Elle fait un gestepour s'enfuir mais se rend vitecompte qu'elle n'a aucune issue.Zoubir est descendu de voiture etse dirige vers elle.- Tu croyais pouvoir fuir. Tu t'espiégée.Lydia recule à son approche et tré-buche. Elle ressent une douleuratroce à la tête. Puis le néant.C'est l'unique souvenir qu'ellegarde. La blessure qu'elle portederrière la tête prouve qu'elle esttombée sur quelque chose de duret de tranchant.Elle ignore tout de ce qui est arri-vé en tentant de fuir Zoubir. Enfait, lorsqu'elle reprend connais-sance, elle est à l'hôpital.L'infirmière chargée de lui changer

le bandage lui apprend que la plaiea nécessité quelques points desutures.- Je suis à quel hôpital ? - Mustapha-Pacha, lui répond l’in-firmière.- Ce n'est pas possible ! s'écrieLydia. Mais j'étais à Zéralda. MonDieu, comment ai-je fait pour meretrouver ici ?Des souvenirs reviennent. Elle serappelle la peur bleue que lui adonnée Zoubir en la suivant dansl'impasse. Elle ne se souvient pasen être partie. À moins que ce soitlui qui l'ait amenée ici ?Mais il était calme, confiant. Ellese rappelle ses yeux brillants. Ilétait venu se venger. Le cœurserré, elle en est convaincue. - Qu'est-ce qu'il m'a fait ? deman-de-t-elle.L'infirmière ne répond pas, visible-

ment gênée. Elle termine de luichanger le bandage et quitte lachambre. Lydia éclate en larmesquand sa tante Houria entre.Celle-ci la prend dans ses bras ettente de la réconforter. L'hôpital l'acontactée un moment auparavant.- Comment suis-je arrivée ici ?Qu'est-ce qui m'est arrivé ?- Tu as été agressée par ton ex-fiancé, lui apprend-elle. Je savaisqu'il menaçait de s'en prendre àtoi mais j'ignorais s'il connaissaitta nouvelle adresse ! J'ai tenté dete joindre ces dernières semainespour te l'apprendre mais tu nerépondais jamais au téléphone !- Tu appelais pour ça ? murmureLydia. Pour me prévenir ? Oh ! MonDieu ! Tout est de ma faute. Maisquand tu dis agressée ? Je n'ai pasde blessures à part celle que je mesuis faite en tombant.Houria porte la main à la bouchepour étouffer un sanglot. Elle évitele regard de sa nièce. Zoubir ne l'apas amochée comme l'autre fois. Ill'a violée. L'examen médical leprouve et Zoubir ne l'a pas cachéquand il a été arrêté par la policealors qu'il déposait son corps sousun pont non loin d'Alger.- Il a dit qu'en étant envoyé en pri-son, il a été déshonoré. Il en a faitautant avec toi. Il a abusé de toi,finit-elle par lui dire.Lydia ne comprend pas. - Qu'est-ce que tu veux dire ?Comment ?- II t'a violée, lâche-t-elle. Il s'estvengé. Il ne t'a jamais pardonné lefait que tu l'aies poursuivi en justi-

ce et sa condamnation, il l'a trèsmal vécue.Lydia ne l'écoute plus. Elle tente

de se rappeler cet instant horriblemais aucun souvenir ne lui traver-se l'esprit. Blanche comme unlinge, elle tente de descendre dulit et quand elle ressent une dou-leur, elle tombe à genoux et se met

à vomir. Elle a l'impression de vivreun cauchemar.

A. K.(À suivre)

Mardi13 avril 2010 LIBERTE16

RÉCIT DE YASMINA HANANE

M ohamed savait que sa mèreavait raison. Le jeu était clair.

La proposition de Da Idir était àprendre ou à laisser. Et il a préféréla seconde solution. Si au moins samère avait encore sa jeunesse etses forces.- Non, mère. Da Idir n’aurait passupporté cette humiliation. Sij’avais refusé tout bonnement saproposition, il n’aurait pas hésité ànous chasser.- Eh bien, tu vois qu’on a bien faitde partir.- Oui, mais, mère, tu es malade etce froid n’arrange pas les choses.Vois comme tu tousses sans arrêt.- Mon fils que Dieu éclaire ton che-min. Épargne-moi les plaintes etles regrets. Nous vivrons ce queDieu décidera pour nous.Ils continuèrent leur chemin jus-qu'à la nuit tombée. Mohamed nevoyait plus rien devant lui. Il décidealors de s’arrêter et se met à regar-der autour de lui pour trouver unsemblant d’abri pour la nuit.Il remarque un rocher creux etassez profond. Il s’avance un peuplus de l’entrée et se décide à allu-

mer un feu afin de faire fuir les ani-maux qui devaient s’y abriter.Le feu prend rapidement etréchauffe l’entrée de la petite grot-te. Un loup sortit du noir et s’enfuità la vue de la torche que brandis-sait Mohamed devant lui.Le jeune homme avance un peuplus pour inspecter les lieux. Ilremarque une forme allongée sur lesol et un filet de sang. Il s’avanceprudemment pour ne pas se faireattaquer par des chauves-souris ouun autre animal et s’approche de laforme allongée. À la vue ducadavre, il recule de deux pas. Unhomme venait d’être déchiquetépar les loups. Son visage n’étaitplus qu’un amas de chair et sesvêtements déchirés et sales lais-saient suinter des flaques de sang.L’homme était méconnaissable.Apparemment, c’était un voyageurqui, tout comme lui, voulait passerla nuit sous ce rocher.Tout à coup, Mohamed remarqueun portefeuille à sa ceinture et unemontre accrochée par une longuechaîne à son gilet. Cette montre, cegilet, ce portefeuille ! Mohamed les

avait déjà vus quelque part. MonDieu cela ne pouvait pas être cethomme ! Non ! Il prend le porte-feuille et l’ouvre. Il en retire plu-sieurs liasses d’argent et un louisd’or qu’il n’eut aucun mal à recon-naître. L’homme n’était autre que lemarchand ambulant qui l’avaitescroqué le matin même. Il a étéattaqué et déchiqueté par lesloups. Le cheval a dû prendre lafuite. Mohamed repense à la prièrefaite par sa mère et reconnaît quec’est la malédiction de la vieillefemme qui s’était abattue sur cethomme.Il fait sortir le corps et couvre lestâches de sang avec de la terre,puis il étend une couverture etrevient retrouver sa vieille mère quil’attendait sagement assise sousun olivier.- Où étais-tu donc passé, mon fils ?- J’étais juste là, mère. Il repense au marchand ambulantdéchiqueté par les loups etembrasse sa vieille mère sur lefront.- Mère, tes prières sont exaucéespar Dieu. Prie pour moi. Demande àDieu de guider mes pas et de meprotéger afin que je puisse réalisertous mes projets. La vieille femme prend la tête deson fils dans ses bras et l’embrasseavant de lui dire :- Tu as ma bénédiction, mon fils.Dieu sera avec toi et te protégera si

tu évites de faire du mal, tout ententant de faire le bien. Que Dieut’accorde une longue vie et unebonne santé, et te donne le coura-ge et la volonté de poursuivre tonchemin dans ce monde. - Viens, mère, je t’ai préparé un gîte

pour la nuit. Tu vas manger un peude galette et te reposer.

Y. H.(À suivre)

[email protected] : Vos réactions et vos témoignages

sont les bienvenus.

Portrait de famille

Dessin /A

mouri

DESENS G FAITSET DES

[email protected] :Vos réactions

et vos témoignages sont les bienvenus.

21e partie

Dessin /A

mouri

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSEUNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

Avec : Cirta (Nadia Mehenni), Fodil Meziane et la jeune Niscia. Et avec : Warda Khima, Larbi Zidane, Lounès Hamlat, Amina Laouer, Djahida Khalfi,Sihem Oucherif, Sakina Meroul, Abdelhalim Abassi et Nouari Saidani. Scénario, prises de vue et réalisation : Abdelaziz YESSAD - [email protected]écors : Pizzeria, Adrar, Béjaïa

37e partie

RÉSUMÉ : Le marchand ambulant avait disparu.Mohamed se maudit de l’avoir payé avant d’arriver àdestination. Il reprend son chemin en portant sa mèresur le dos et un long regret sur le cœur. Mais avait-ille choix ?

(À suivre)

“Le bonheur à portée de main”

RÉSUMÉ : Lydia a complètement oublié l’incident.Lorsque sa tante se met à l’appeler à toute heure, ellerefuse de lui parler. Elle croit que c’est pour lui repro-cher ses actes. Un soir d’hiver, elle sort tard de son tra-vail. Les rues sont désertes. Il n’y a pas de taxi mais il ya Zoubir. Lydia est morte de peur…

“Famillerecomposée”

Page 13: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Mardi13 avril 2010LIBERTE

17JEUX

◗◗ “Un homme quin'aime ni les animauxni les enfants ne peutpas être foncière-ment mauvais.”

W. C. Fields

◗◗ “Jusqu'à vingt-cinqans, les enfantsaiment leurs parents; à vingt-cinq ans, ilsles jugent ; ensuite,ils leur pardonnent.”

H. Taine

◗◗ “C'est le propre del'homme de se trom-per ; seul l'insensépersiste dans sonerreur.”

Cicéron

CCiittaatt iioonnssccééllèèbbrreess

Solution Sudoku n° 400

Solution mots croisés n° 3813

HORIZONTALEMENT - I - Mouches à scie. II - Tranchant.Ancienne monnaie d’Europe. III - Débutant. Bateau large et platIV - Félidé. Possessif. V - Ville allemande. Allemand. VI - Note.Cobalt. Pouffé. VII - Inqualifiable. VIII - Venu au monde. Fleuve deRussie. Négation. IX - Couard. X - Grande voile triangulaire. Saint.Grecque.

VERTICALEMENT - 1- Mandarines d’une variété à peau rouge.2 - Partie habitable de la terre. 3 - Futurs glaciers. Grecque. 4 -Voyage hallucinatoire. Décontracté. 5 - Massacres affreux. 6 -Période de temps. Dans la gammme 7 - Article espagnol. Pendantla durée de. 8 - Ecrivain algérien. Empereur romain. 9 - Muse dela poésie lyrique. Copulative. 10 - Droites.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

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VIII

IX

X

Le sudoku est une grille de9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 demanière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contient déjà30 chiffres.

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

° 1

86

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N° 185

O P P R E S S I O NB U R E A U N U EL E I U B A C RI R E S O B O L EG I R A N D O L E SE L V I O L O NA P E T R I R A SN E U R E E UC O U R E N T M IE S T E T U V E E

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8

Mots croisés N° 3814 : PAR FOUAD K.

Prudences

——————

Tristes

Volées—————Cardinal—————Nounou

Amérindiens——————Branché——————Entreprise detourisme

Réfléchi—————Propre àl’âne

Chef turc—————Astate—————Écrouait

Fille de lacôte—————Fatigué—————Égouttoir

Démonstratif——————Chaleur animale

Relatif—————Atome

Témoind’un lever—————Argon

Chrome—————Lac US—————Étain

Numéral—————Retrancheras

Ventilation—————Anonyme—————En route

Presser—————Forme derire

Fabriquer—————Ruisseau—————Bas d’unegamme

Poids lourd—————Fourrure

Mauvais—————Lisière—————Faire feu

Détriment (à l’)—————Eurent leculot

Le néon—————Baudet—————Monnaie

Génisse—————Rigole—————Fin àLondres

Tracas—————Planche—————Omet

Monnaie—————Nickel—————Du pus

Lettres deministère—————L’Europe—————Sodium

Négation—————Chambres—————Un gaz

Vieux véto——————Impératrice d’Orient

Fabrique—————Sainte—————Èn long

Révoltée—————Appelle labiche

▲▲

▲▲

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▲ ▲

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▲▲

▲▲

Dictatorial - Hémione - Inné - Al - Tuerie - Es - Liseré - Ena - I - Leur - Sen - Ton - Ur - Ni - Misère - C - Velu- Salis - Ina - Iris-

Ée - Nitre - Reg - Nt - A - Iéna - Ilote - Noce - Nt - Ar - R - Tua - Étais - Am - Einstein - Ure - Se - Se - Tonnes.

Comment jouer ?Sudoku N° 401 : PAR FOUAD K.

DE MEHDI

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Le moral sera bon, mais il faut le préser-ver. Attachez-vous à agir de façon positi-ve. Dans certaines circonstances, uneattitude déterminée est primordiale. C'estcapital de montrer que vous ne redoutezpas de vous mesurer à ceux que vousredoutez. On vous craindra.

GÉMEAUX(21 mai - 21 juin)

Vous vous empêchez inutilement de goû-ter aux joies qui vous sont offertes ce quivous empêche d'être parfaitement heu-reux. Ne soyez pas aussi méfiant enversles sentiments sincères que l'on vousmanifeste. Une plus grande confiance envous serait profitable à tous.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

On va vous surprendre agréablement. Une per-sonne que vous connaissez bien vous fera unenouvelle proposition que vous serez tentéd'accepter. Vous retrouvez goût à la vie à l'an-nonce de cette heureuse information. Celapourrait transformer radicalement votre vie.

LION(23 juillet - 22 août)

Des relations un peu troubles se nouentdans votre dos. Vous savez qu'il n'y a rienà craindre mais néanmoins sachez garderun œil attentif sur cette affaire car voussaurez le moment venu renvoyer la balle.À bon entendeur, salut !

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous liez connaissance avec une personnequi pourrait avoir une influence très favo-rable sur le déroulement de votre vie per-sonnelle. Remettez votre orgueil à saplace et n'hésitez pas à lui demander del'aide. La chance sera là tout près, vouspourriez très bien réussir.

BALANCE(23 septembre -22 octobre)

Une ambiance des plus agréables vouscharmera. Attendez-vous à connaître uneagréable surprise vous concernant. Tousles espoirs vous sont permis à conditionde ne pas commettre de bévues. Resteznéanmoins sur vos gardes car on vousattend au coin du bois.

SCORPION(23 octobre 22 novembre)

Vous avez un virage difficile de votre vie ànégocier. Mais la chance va surgir brus-quement au moment où vous vous yattendez le moins. Tout va vite changer sivous avez la sagesse de saisir les bellesopportunités qui vous sont offertes. Nelaissez pas votre chance s'envoler.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Vous risquez d'avoir des relations difficilesavec les autres. Mais vous allez pouvoirvous exprimer. Profitez-en pour dire ceque vous pensez. C'est l'opportunité à sai-sir car vous avez acquis l'expériencenécessaire pour avoir le droit de parlerouvertement et on vous écoutera.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Des problèmes dans vos relations ami-cales pourraient survenir si vous ne pre-nez pas garde à ce que vous dites. Faiteslargement preuve de discrétion. Gardez lesilence sur un point de vue qui paraît dis-cutable. Les choses vont très nettements'améliorer grâce à votre réserve.

VERSEAU21 janvier - 19 février)

Vous faites preuve de beaucoup d'imagina-tion. Vous cherchez de nouvelles sourcesd'énergie pour être au mieux de votre forme.Attention de ne pas faire d'abus de stimu-lants, si vous ressentez de la fatigue, repo-sez-vous et n'hésitez pas à consulter.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Une difficile négociation s'engage sur un ter-rain qui paraît mouvant et vous savez survolerles événements avec élégance. Vous pourriezrécolter prochainement les fruits d'une semen-ce intelligemment répandue dans diversesdirections. Ne vous impatientez pas.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

AUJOURD’HUIVous aurez la grande forme physiqueet aurez ainsi toutes les armes pourrésoudre une situation qui ne voussatisfaisait pas ou qui perdurait sansévoluer. Vous méritez mieux que çadans la vie. Mettez en valeur vos qua-lités personnelles qui sont uniques.

Page 14: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Mardi13 avril 201018 LIBERTESPORTS

Liberté : Depuis votre élec-tion à la tête de laFédération algérienne detennis, quel est le constatque vous avez fait et lesdémarches entreprises poury remédier ?

●● A. Azzi : Que voulez-vous queje vous dise ? Je ne suis pas le genrede personne qui se plaint. Si j’ai étéélu, c’est bien pour mettre monexpérience et mon savoir-faire auservice du tennis algérien. Pourrevenir à votre question, je diraimalheureusement que le constat aété alarmant en ce sens que beau-coup de choses manquent à cettediscipline en proie à des problèmesrécurrents, et ce, sur tous les plans.

À commencer par l’absence fla-grante de dirigeants actifs. Je nevous apprends rien, la présence depersonnes compétentes est pri-mordiale pour atteindre les objec-tifs assignés par la Fédération. Il y aaussi le manque de matériel, lesoutils de travail sans parler desbudgets assez réduits. Ajoutez àces problèmes de taille les infra-structures adéquates. Figurez-vousque j’ai trouvé des terrains enabandon sans parler des soucisauxquels les clubs sont confrontés.En un mot : tout était à revoir. Etpour remédier à cette situationdélicate, il fallait absolumentprendre attache avec les pouvoirspublics et les collectivités localesqui se sont montrés très insen-sibles à nos inquiétudes.

D’ailleurs, ils étaient dispo-nibles à encourager et financernotre programme d’action à condi-tion bien sûr de trouver des diri-geants crédibles. À cet effet, laFédération algérienne de tennis aaxé son champ d’action sur la for-mation, et ce, en prenant en char-ge les enfants des quatre coins dupays. À travers cela, nous ambi-tionnons de former une élite natio-nale de haut niveau en mesured’entraîner la discipline vers le hautniveau. Avec du sérieux et de l’ab-négation dans le travail, on pourra

voir des Algériens prendre part àd’importantes joutes internatio-nales. Pour ce faire, on va miser surles jeunes et nous allons leur prodi-guer les conseils et la formationnécessaires.

On imagine que les grandeslignes de votre programmeconsistent également à his-ser le niveau du champion-nat national…

●● Il n’y a pas que cela. Comme jevous l’ai déjà affirmé, il faut passerinéluctablement par des étapes. Jene vous apprends rien : le niveaude l’élite nationale est moyen, voirefaible, et ce sont certaines initia-tives qui ont permis à des athlètesde prendre part à des tournoisinternationaux.

N’oubliez pas que le MJS a attri-bué à certains joueurs des boursesà l’étranger. Et c’est pour cette rai-son qu’ils ont réussi néanmoins àse frotter au ghotta mondial.Toujours est-il que cela demeureinsuffisant. Et pour remédier à cela,la Fédération algérienne de tennisinsiste sur la création de centres deformation locaux, régionaux etnationaux, la mise en place d’unecellule de détection de jeunestalents. Les entraîneurs ou bien lesformateurs doivent aussi remplirdes critères bien définis. C’est dire

qu’il faut toute une révolution envue de permettre au tennis algériend’occuper une place honorable surla scène internationale. En toutemodestie, le tennis fait partie dema vie et comme j’ai eu l’occasionde travailler à un haut niveau, jepeux vous dire que les grandeslignes de mon programme sont réa-lisables.

Mais à voir le niveau duchampionnat national, forceest de reconnaître que la FATaura du pain sur la planchepour atteindre ses objec-tifs…

●● Je suis quelqu’un qui ne reculedevant rien. Concernant la compé-tition, la FAT a mis en place unestratégie visant à ce qu’il y ait plusde compétitions durant l’année.C’est à travers ce genre de stratégiequ’on pourra aspirer former uneélite solide et compétitive à la fois.

D’ailleurs, un circuit de tournoisavec comme moyenne un tournoipar ligue a été mis en œuvre. C’estla FAT qui financera ces joutes. Ilexiste 14 ligues à travers le territoi-re national et 14 tournois dont l’uncoûte 200 000 DA à la FAT. Nousnous sommes engagés vis-à-vis desligues pour qu’il y ait plus de com-pétitions durant la saison. De soncôté, les ligues et les clubs s’enga-gent aussi à organiser des tour-nois. Résultat des courses, on seretrouve avec plus de compéti-tions, ce qui va, à coup sûr, per-mettre aux joueurs de faire des pro-grès énormes. Voilà en ce quiconcerne la compétition nationale.

Et sur le plan international ?●● Nous n’avons rien laissé auhasard. Bien sûr que nous allonsbien prendre part à des joutesinternationales. Toujours est-il quenous allons participé uniquement àdes tournois plus accessibles à nosathlètes. En tout cas, cela fait uneannée que je suis à la tête de laFédération et les choses commen-cent à rentrer dans l’ordre. Ceci dit,il reste encore beaucoup de boulotà accomplir.

N. T.

ABDELHALIM AZZI (PRÉSIDENT DE LA FAT ) À LIBERTÉ

“Objectif : former l’élite de demain”Liberté

CAMEROUN

LE GUEN A DÉJÀCHOISI “16 OU17 ÉLÉMENTS”QUI JOUERONTLE MONDIAL ●● Le sélectionneur de l'équipecamerounaise de football, Paul LeGuen, a affirmé qu'il avait en tête“16 ou 17 joueurs” qui prendrontpart à la Coupe du monde enAfrique du Sud (11 juin-11 juillet), arapporté hier la presse locale.“J'ai une bonne idée de l'équipe quijouera le Mondial. Je suis certainsur la forme de 16 ou 17 élémentsqui devraient constituer l'ossaturedes Lions indomptables à cettecompétition”, a déclaré l'entraîneurfrançais du Cameroun.Évoquant le stage bloqué d’unesemaine réservé à 26 joueurs “nonprofessionnels” qui débute lundiaprès-midi, Paul Le Guen a déclaréqu’il souhaitait “donner une chanceaux joueurs locaux”.“Si un ou deux joueurs peuventsortir du lot, c’est tant mieux parceque, en même temps, on préparel’avenir de la sélection après laCoupe du monde”, a-t-il dit.Les Lions indomptables évoluerontlors du Mondial dans le groupe Eaux côtés du Japon, du Danemarket des Pays-Bas.

CHAN-2011

LA CÔTE-D'IVOIREQUALIFIÉE POUR LE SOUDAN ●● La sélection nationale de Côte-d'Ivoire s'est qualifiée pour laphase finale de la 2e édition duchampionnat d'Afrique des nationsCHAN-2011 de football, après sonlarge succès contre le Togo (4-0)en match retour.Les buts de la rencontre ont étéinscrits par Koné Ladji (50e),Coulibaly Tiécoura (52e), MangouaKessé (58e) et Yeo Liofran (87e)pour la Côte d'Ivoire.Lors du match aller à Lomé, laCôte-d'Ivoire s'était imposée sur lescore de (1-2).La Côte-d'Ivoire rejoint le Mali, leSénégal, le Ghana, le Niger, leCameroun et la RD Congo déjàqualifiés pour la phase finale auxcôtés du Soudan (pays organisa-teur).L'Algérie jouera son billet qualifica-tif pour le Soudan samedi prochainà Tripoli contre la Libye.L'équipe algérienne dirigée parAbdelhak Bencheikha avait rem-porté le match aller sur le score de1 à 0.La phase finale de la CHAN, réser-vée aux joueurs locaux se déroule-ra en janvier 2011 au Soudan.

MATCH AMICAL (U-17)

L’ALGÉRIE S'INCLINEFACE AUX ÉMIRATSARABES UNIS (1-0) ●● La sélection algérienne desmoins de 17 ans de football s'estinclinée face à son homologue desÉmirats arabes unis sur le score de1 à 0 en match amical disputé austade Hamid-Tayer d'Ennasr àDubaï.Le but emirati a été inscrit parKhalifa Mbarek Ghanem à la 7'.Lors de la première rencontre ami-cale jouée vendredi dernier, lesdeux sélections s'étaient séparéessur un score vierge (0-0).L'équipe algérienne dirigée parSalim Menad et Abdelkader Horrprépare le championnat d'Afriquedes nations CAN-2013 des moinsde 20 ans, prévu en Algérie et qua-lificatif au Mondial.

REAL MADRID

Pellegrini de plus en plus sur la sellette L es critiques contre l'entraîneur

chilien du Real Madrid, ManuelPellegrini, redoublaient hier dansles médias madrilènes après ladéfaite du club merengue samedi(2-0) lors du classico au Bernabeucontre le FC Barcelone.

Pellegrini est “condamné”, titraitnotamment en une le quotidiensportif Marca, publiant la liste deses possibles remplaçants la saisonprochaine, avec au premier rang letechnicien portugais de l'InterMilan Jose Mourinho.

Parmi les autres candidats men-tionnés par Marca et la pressemadrilène figurent notammentl'Espagnol Rafael Benitez(Liverpool), l'Italien Carlo Ancelotti(Chelsea) ou le Brésilien Luiz FelipeScolari (Bunyodkor/Ouzbékistan).

À sept journées de la fin de laLiga, “le Real ne se rend pas et l'entraî-neur a tout notre appui”, a affirmé ledirecteur général du club, l'ArgentinJorge Valdano, au quotidien AS delundi.

Mais ce soutien de façade étaitloin d'être convaincant. Le quoti-dien El Pais rappelait, pour sa part,hier que Pellegrini avait été amenél'été dernier au Real par Valdano,

mais n'était pas vraiment le choixdu président du club, FlorentinoPerez.

Ce dernier pourrait donc êtretenté de chercher un technicienplus décisif pour remplacer leChilien de 56 ans, lequel n'a pasréussi à trouver la formule pourfaire briller le Real et ses néo-galac-tiques, Ronaldo, Kaka et autresBenzema achetés à prix d'or.

Pellegrini est “dans les cordes”,

renchérissait hier le quotidien ElMundo, alors que pour AS, “l'avenirdu Real passe par la signature deMourinho, un point c'est tout !”

Les joueurs du Real, deuxièmedu championnat à 3 points duBarça, ont repris l'entraînementlundi matin sous la houlette dutechnicien chilien en vue de leurmatch de 32e journée de la Ligajeudi à Almeria.

“Nous allons défendre l'entraîneur et

il va avoir l'appui de l'équipe jusqu'audernier jour” de sa présence, adéclaré le défenseur espagnolSergio Ramos à l'issue de l'entraî-nement.

“Nous serions ravis s'il continue, lasaison prochaine”, a-t-il précisé.

Pellegrini a réuni les joueursdans le vestiaire pour un entretienprolongé, au lieu de s'adresser augroupe comme d'habitude sur lapelouse d'entraînement.

COUPE D'ANGLETERRE

PORTSMOUTH VEUT POUVOIR JOUERL'EUROPA LEAGUE

●● Portsmouth, relégué en 2e division anglai-se, et qualifié pour la finale de la Couped'Angleterre contre Chelsea, va engager desdémarches auprès de la Fédération anglaisede football (FA) pour obtenir l'autorisation dedisputer l'Europa League la saison prochaine.Le club, endetté à hauteur de 76 millions delivres (85 millions d'euros), a été placé enredressement judiciaire en février dernier etn'a pas fait de demande de licence européenneauprès de l'UEFA avant la date limite fixée à finmars.“Cela va être une lutte très difficile mais nous

allons essayer”, a déclaré lundi AndrewAndronikou, l'administrateur du club. La pers-pective de disputer l'Europa League procure-rait des revenus supplémentaires au club, cequi a convaincu Portsmouth de se tourner versla FA au sujet de la licence européenne, a-t-ilexpliqué en substance.Victorieux de Tottenham samedi dernier (2- 0 a.p.), Portsmouth rencontrera en finale de laCup, le 15 mai à Wembley, une équipe deChelsea, en tête de la Premier League et quasiassurée de participer à la prochaine édition dela Ligue des champions.

Abdelhalim Azzi, présidentde la Fédération algérien-ne de tennis, ancien ten-nisman et cadre de valeur(il est diplômé du droit dusport à l’université de laSorbonne ) ambitionne deprofessionnaliser le tennisen Algérie. Pour ce faire,le patron de la FAT atracé, depuis son élection,un programme ambitieuxvisant à former une élitecapable de représenterdignement les couleurs dupays lors des plus impor-tantes joutes internatio-nales. Dans cet entretien,le médaillé de bronze dumeilleur directeur sportifen France (2001) dresseun premier bilan et parledes grandes lignes de sonprogramme d’action.

Entretien réalisé parNAZIM TOLBA

Page 15: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Mardi13 avril 2010

19LIBERTE SPORTS

L ’Entente de Sétif s’apprêteaujourd’hui à en découdre avec

l’USM Bel-Abbès dans le cadre desquarts de finale de Dame Coupe.Renvoyée pour aujourd’hui pour per-mettre au club champion d’Algérie entitre de disputer un match comptantpour la mise à jour du calendrier faceà l’USM Alger, les Ententistesrenouent donc avec l’épreuve popu-laire en accueillant ce soir l’USMBel-Abbès, pensionnaire de la super-division deux. Un rendez-vous que lespartenaires de Smaïl Diss vont abor-der dans des circonstances particu-lières, notamment vis-à-vis dunombre important des joueurs quimanqueront à l’appel. Outre, eneffet, les internationaux de l’équipenationale A’, en l’occurrence HadjAïssa, Laïfaoui, Yeklhlef et Lemouchia,retenus par le coach AbdelhakBenchikha en vue de la mancheretour face à la Libye dans le cadredes éliminatoires du CHAN 2011, onretiendra l’absence également duCamerounais Francis Ambane qui setrouve au Cameroun pour un stage deprésélection avec l’équipe nationalede son pays, tout comme la défectionpour blessure de Bouderbal, Kadri etautres Benchadi en attendant de sta-tuer sur les cas de Slimane Raho etNabil Hemani dont la participationest, à l’heure où nous mettons souspresse, incertaine. Ajoutons à cebeau monde le nom de Mehdi Kacemécarté de l’effectif pour des raisonsdisciplinaires. “Que voulez-vous que jevous dise, j’aurais aimé aborder cette ren-contre avec mes meilleurs atouts, cependantnous n’avons pas le choix. Le plus impor-tant, c’est de faire en sorte de chercher àtrouver des solutions pour permettre à notreteam de jouer comme d’habitude et obtenirla qualification. Il est vrai que notre tâchene sera pas de tout repos pour nous, cepen-dant, je pense qu’on a les moyens pour pas-ser au prochain tour et renouer avec le suc-cès”, nous a dit le coach NourredineZekri. Celui-ci a d’ailleurs étécontraint de compléter son effectif

en faisant appel à des joueurs appar-tenant à l’équipe juniors du club séti-fien. Trois éléments ont été en effetconvoqués, à savoir Lamri, Djahnit etKouriba. Toujours est-il que dans lecamp du club de l’Aigle noir, on nejure que par la qualification d’autantplus que le tirage au sort a encoreune fois souri à Belkaïd et consorts,lesquels auront l’occasion de récep-tionner l’ASO Chlef au cas où ils par-viendraient à arracher leur billet pourles demi-finales.

Pour rappel, les deux équipes sesont déjà affrontées une fois enCoupe d’Algérie. C’était en 1990. Àl’époque, les camarades de MalikZorgane ont remporté la partie par lescore sans appel de trois buts à zéroavant d’aller jusqu’en finale pourremporter la consécration auxdépens du MSP Batna. “On fera toutpour refaire ce coup”, nous a dit pour sa

part Kheïredine Madoui, le coachadjoint sétifien.

Il est à noter, enfin, que le rendez-vous de ce soir, dont le coup d’envoiest programmé à 19h, sera dirigé par

le trio composé de M. Houasnialequel assisté par MM. Boulkerinet etBadache. Le 4e arbitre étant M. AbidCharef.

F. R.

COUPE D’ALGÉRIE : QUARTS DE FINALECE SOIR AU STADE DU 8-MAI-1945 À 19H ESS – USMBA

L’Entente face à une vieille connaissance

EN PRÉVISION DES MATCHES RETOUR EN ANGOLA ET EN ZAMBIE

Hannachi et Serrar demandent un avion spécialL es deux présidents de la JSK et de

l’ESS sont en totale concertation pour trouverune solution en vue de leur lointain prochaindéplacement en Zambie et en Angola.

En effet, Serrar et Hannachi ont saisi toutes lesparties concernées pour louer un avion spécialdont le coût de la location sera partagé par lesdeux clubs ; il faut savoir qu’ un avion spécial de lacompagnie nationale Air Algérie reviendrait à pasmoins de deux milliards de centimes, ce qui esténorme pour des clubs qui traversent des crisesfinancières aiguës. Même l’ANP a été sollicitée

pour un avion militaire, jusqu’à hier aucuneréponse ne leur est parvenue. “On a encore le temps,car le déplacement se fera durant la première semaine dumois de mai je vous l’ai déjà dit, si le MJS prend en chargela billetterie. Savez-vous que les deux déplacements qu’on aeffectués en République démocratique du Congo etCameroun, nous ont coûté pas moins de 1,3 milliard decentimes. C’est trop onéreux, on demande donc que lespouvoirs publics nous aident pour nos déplacements enAfrique”, nous dira Serrar.

La JSK rencontrera la solide formation angolaisePetro Atlético de Luanda, l’ESS pour sa part jouera

face au Zanaco de la Zambie, les deux matchesaller auront lieu fin mois d’avril en Algérie. Notonsque les deux pays, Angola et Zambie, sontfrontaliers, c’est la raison pour laquelle Hannachiet Serrar envisagent le déplacement dans le mêmeavion pour jouer les matches retour.

À signaler que Serrar avait engagé en fin desemaine Rachid Redjeradj, ex-secrétaire général dela JSMB, en tant que manager général de l’ESS,fonction que Redjeradj avait exercée au début decette saison au CABBA.

R. A.

ASO

Les Chélifiens unanimes : “L’adversaire importe peu”A yant pour prochain adversaire en

demi-finale le vainqueur dumatch ESS-USMBA, les Chélifienssont unanimes à déclarer qu’ils n’ontpas le choix là-dessus et feront deleur mieux face à n’importe quelleéquipe dans le but d’aller en finale,leur objectif actuel. L’effectif souffre

de plusieurs défections dues auxblessures de certains joueurs dontZiane, Zaoui et Hosni ainsi que Biagaqui reprendront normalement cettesemaine, alors que Messaoud etGaouaoui doivent encore attendremême si le second nommé n’est pasaussi affecté par sa blessure après les

assurances des médecins. Le premierresponsable technique du club,Slimani, n’a pas été avare endéclarations bien avant la demi-finaleen lançant que “nous devons aller enfinale et jouer nos chances à fond”.

Ayant eu écho du tirage, Slimani acertes fait la moue, mais insiste sur le

fait que son équipe a ses atouts àfaire valoir. “L’ESS ou l’USMBA, c’est lemême topo à ce stade de la compétition. Ceque je souhaite le plus, c’est voir tous cesblessés de retour pour aborder ce tour avecde meilleurs moyens. On va en finale et celapasse par des sacrifices majeurs face à l’undes qualifiés. Il y a certes le fait de jouer loinde nos bases mais on s’y fera”.

Pour ce qui est des joueurs, ils nemanquent pas d’ambition et veulentà tout prix le trophée, histoire de faireplaisir à leurs supporters. “Nous feronsle maximum pour nous qualifier et pourquoi pas remporter le trophée pour effacer les résultats ternes en championnat”, adéclaré Gherbi, l’un des meilleursjoueurs de l’équipe cette saison.

Enfin, il est à rappeler que le pre-mier responsable de la wilaya a pro-mis de venir en aide au club lors deson entrevue avec le président,Medouar, surtout que l’ASO en a vrai-ment besoin en ces moments précis.

Z. N.

ESPAGNELACEN INTÉRESSE VALENCEET MALAGASelon la presse espagnole, l’internatio-nal algérien Mehdi Lacen intéressecertains clubs de la Liga, à l’image deValence et Malaga. Toujours, selon lapresse espagnole, les dirigeants deces clubs ont entrepris des démarcheset ont pris attache avec son chargéd’affaires. Il faut dire que les bonnesprestations de Lacen n’ont pas laisséinsensibles les clubs espagnols, les-quels voudront s’attacher les servicesdu milieu de terrain de Santander. Pourrappel, en 2008, Medhi Lacen esttransféré au Racing Santander etretrouve la première division. En 2009,il a été contacté par la Fédération algé-rienne de football pour jouer avecl'Algérie dans le cadre des élimina-toires de la Coupe du monde 2010. Le14 février 2010, il est convoqué parRabah Saâdane (le sélectionneur algé-rien) pour le match amical Algérie-Serbie (match qui a eu lieu le 3 mars2010) avec un score de 3-0 en faveurde la Serbie.

M. B.

MONDIAL-2010ANCELLOTI : “L'ANGLETERREA LES MOYENS DES'ADJUGER LE TROPHÉE”●● L'entraîneur du club anglais deChelsea (Premier League), l'ItalienCarlo Ancelotti, a indiqué hier quel'Angleterre, adversaire de l'Algérie auMondial, a les moyens de s'adjuger laCoupe du monde prévue en Afrique duSud du 11 juin au 11 juillet.“Ils ont des joueurs qui jouent à unniveau très élevé et il y a de grandesespérances pour la Coupe du monde.À mon avis, l'Angleterre pourrait bienprétendre à la succession de l'Italie”, aaffirmé Ancelotti au quotidien anglaisThe Sun. Lors de la Coupe du monde,l'Angleterre jouera dans le groupe C,avec l'Algérie, la Slovénie, et les États-Unis. Le coach des Blues de Chelsea,actuel leader du championnat, estimeque son compatriote Fabio Capello aréussi à réaliser d'excellentes chosesavec la sélection anglaise. “Capello aréalisé des merveilles avecl'Angleterre. L'équipe a pris une autredimension et est capable de succéderà l'Italie lors du Mondial-2010”, a-t-ilréaffirmé. S'agissant des informationsfaisant état de la possibilité de succé-der à Marcello Lippi à la tête de lasélection italienne après le Mondial,Ancelotti écarte cette éventualité.“Moi avec l'équipe nationale ? Non, jesuis bien ici. J'espère rester à Chelsea,nous avons de bonnes chances degagner des titres”, a-t-il conclu.

ELLES SERONT DISTRI-BUÉES CE MERCREDILES OREILLETTESD’ARBITRESARRIVENT ENFIN●● La commission fédérale d’arbitrageque préside M. Belaïd Lacarne procé-dera, mercredi à l’hôtel Hilton d’Alger, àla remise de 40 oreillettes destinéesexclusivement aux arbitres d’élite quiles utiliseront lors des prochaines ren-contres, et ce, après avoir réglé leproblème de liaison avec l’entrepriseAlgérie Télécom pour l’installation d’unémetteur sur les stades qui permettraaux trois arbitres de communiquerentre eux via les oreillettes sans que ledirecteur du jeu ne se déplace chezson juge pour le consulter. Cela évite-rait plusieurs problèmes qui serontsignalés directement à l’arbitre centralpar ses deux juges assistants. À ceteffet, une journée de formation seraassurée par des techniciens auxarbitres sur l’utilisation de ce nouveaumatériel.

R. A.

CHAMPIONNAT DIV I(MISE À JOUR)ESS-USMB, ASK-JSKLE 16 AVRIL●● Deux matches de mise à jour duchampionnat d'Algérie de division une,ES Sétif -USM Blida et AS Khroub - JSKabylie se dérouleront le 16 avril, aannoncé hier la Ligue nationale defootball (LNF). Sétif : ES Sétif-USM Blida (23e journée)à 19h. Khroub : AS Khroub-JS Kabylie (25e

journee) à 15h.

Yahia/Liberté

●● Le tirage au sort des demi-finales de la Coupe d’Algérie, qui aeu lieu hier après-midi au siège dela Fédération algérienne de football,a donné lieu à des rencontresexplosives. Ainsi, en cas dequalification ce mardi face à l’USMBel-Abbès, le champion d’Algérie entitre affrontera l’ASO Chlef au stadedu 8-Mai-1945. Toujours est-il quedans le camp ententiste, il faudrad’abord passer l’écueil du club de laMekerra avant de parler de Chlef.“Je pense qu’à ce stade de la

compétition, toutes les équipespartent à chances égales. Nous, leplus important maintenant, c’estd’abord de négocier au mieux lerendez-vous qui nous attend après-demain face à l’USM Bel-Abbès. Cen’est qu’à partir de ce momentqu’on pourra parler de demi-finales”, nous a déclaré hier lecapitaine ententiste Slimane Raho,quelques minutes après l’annoncedu résultat des demi-finales deDame Coupe.

F. R.

SLIMANE RAHO : “IL FAUDRA D’ABORDGAGNER FACE À BEL-ABBÈS”

●● La commission de discipline de la Ligue nationale defootball a infligé une suspension de deux années fermesau gardien de but du MCO Mezaïr Mohamed-Hichem àcompter du 12 avril 2010, pour “graves manquements àl’éthique sportive et propos diffamatoires, discrimina-toires et outrageants à l’égard des institutions et diri-geants du football national”. La commission a indiquésur le site internet de la LNF que l’intéressé “n’a pas dai-gné répondre à la convocation de la commission de dis-cipline pour audition”. Par ailleurs, le gardien de but duMC Alger Mohamed-Lamine Zemmamouche a écopéd’une suspension de 4 matches pour comportementantisportif envers officiels lors de la rencontre face au

CA Batna comptant pour les quarts de finale de la Couped'Algérie. Une seconde suspension pour le gardien inter-national après celle infligée par l'entraîneur de l'équipeA', Abdelhak Benchikha qui l'a écarté de son groupe envue du match face à la Libye. La commission a prononcéégalement deux matches à huis clos pour l’USM Annabapour jet de projectiles entraînant des dommages phy-siques à arbitre-assistant, au cours du match du quartde finale de la Coupe d'Algérie face à la JSK. Alors quele président de l'ESS, Abdelhakim Serrar, écope de sixmatches de suspension plus une amende de 40 000 DApour comportement antisportif envers des officiels.

M. A. H.

LNF

MEZAÏR SUSPENDU POUR 2 ANS, ZEMMAMOUCHE ÉCOPE DE 4 MATCHES

Page 16: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

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JH 24 ans TS informatique main-tenance PC administrationréseaux programmation Delphirésidant Bouzaréah.Tél. : 0551 66.81.53—————————————JH 24 ans sérieux motivé dyna-mique diplôme en sciences com-merciales option finance etbureautique expérimenté plus de3 ans.Tél. : 0550 19.17.56—————————————JH 27 ans licence en sciencescommerciales option comptabili-té expérience agent commercialcherche emploi sur Alger et envi-rons. Tél. : 0662 53.72.30—————————————JH 28 ans habite à Alger ingé-nieur d’ETat en statistique(USTHB) maîtrise l’outil infor-matique cherche emploi dans ledomaine ou autres apte pourdéplacements au Sud possède unpermis de conduire BTél. : 0662 72.79.88 —————————————JF 39 ans DEUA en commerceinternational de UFC, bureau-tique en informatiqueTél. : 0792 56.93.65—————————————Electromécanicien avec 3 ansd’expérience + PC chercheemploi. Tél. : 0699 90.73.02 -0796 16.21.25—————————————JH 25 ans diplôme techniciensupérieur en maintenance indus-trielle ayant 6 mois d’exp. commeélectricien industriel chercheemploi. Tél. : 0770 59.40.14—————————————JH 28 ans licencié en gestionfinance et comptab. + DEUA endroit 2 ans d’exp. domaine mari-time et comptabilité maîtrise PCCompta et outil informatiquecherche emploi.Tél. : 0773 92.08.93—————————————JH 24 ans diplôme techniciensupérieur en maintenance indus-trielle cherche emploi.Tél.: 0550 71.11.12—————————————H 30 ans expérience bât. TCEcherche emploi suivi métres atta-chement chez Bet.Tél. : 0771 54.35.87—————————————Femme cherche emploi commefemme de ménage ou nourrice.Tél. : 0793 03.51.98—————————————Dame licence psychologie de tra-vail et organisation 3 ans d’exp.en gestion ressources humaineslangues arabe français maîtrisel’outil informatique libre de t.engagement. Tél. : 021 58.15.17—————————————JH 31 ans DEUA en droit desaffaires 7 ans en administration 6mois dans une boutique de com. 3mois agent commercial maîtrisel’outil inf. Word, Excel, très biensérieux sens de resp. acc. autrechose l’assurance non obligatoiremarié. Tél : 0771 96.24.24—————————————JF 25 ans titulaire d’une licenceen science de gestion optioncomptabilité cherche emploi dansle domaine.Tél. : 0699 90.07.99—————————————JF 25 ans titulaire d’une licencedans la gestion spécialité compta-bilité cherche emploi dans ledomaine. Tél. : 0551 95.96.84—————————————JH 30 ans ayant véhicule récentPC catégorie B cherche emploicomme chauffeur avec ou sansvéhicule. Tél. : 0550 32.36.68—————————————JH 29 ans licencié en financecomptable confirmé 2 ans d’exp.maîtrise plusieurs tâches chercheemploi . Tél. : 0556 96.70.38—————————————JH 29 ans sérieux 4 ans d’exp.réparation machine injection et 1an d’exp. maintenance industriel-le et tout mécanique chercheemploi. Tél. : 0664 24.35.18—————————————JH licencié en sciences écono-miques option éco. inf.chercheemploi maîtrise l’outil informa-tique possède PCTél. : 0551 04.80.57

BR 23654

0355

Page 17: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

Mardi13 avril 2010 21

LIBERTEPUBLICITE

Carnet—————————————

Remerciements—————————————Au professeur Kihal.Je vous remercie de votreexcellent travail et de toutesles qualités humaines dontvous avez fait preuve lors demon hospitalisation dans votreservice, sans oublier leséquipes médicale etparamédicale qui ont étéaimables en particulierDjamila chef d’Unité.Cordialement.

Nadia - A- BR023699

—————————————

Pensée—————————————Douloureux fut le 12 avril2008, jour où nous a quittés àjamais notre cher et regrettépère et époux BoudjelalArezki dit Med Arezki.Tu es tout le temps présentdans nos cœurs et pensées et ladouleur est toujours vivace.En cette douloureusecirconstance, ta femme, tesenfants, ta belle-fille, tespetits-enfants Yamina, Thilili,Rezki et Massinissa

demandent à tous ceux quit’ont connu d’avoir une pieusepensée en ta mémoire. Reposeen paix.A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons. F1572

—————————————Triste et douloureuse fut pournous la date du 13 avril 2008où nous a quittés à jamaisnotre chère et regrettée sœur ettante Nana Larbi Smina,laissant derrière elle un videque nul ne pourra désormaiscombler. Son frère Hadj Saïd,sa femme Hadja Ourdia, sesenfants d’Alger, de AïnNaâdja, Bab El Oued et deLille (France) demandent àtous ceux qui l’ont connuepour sa bonté, sa loyauté etson honnêteté d’avoir unepieuse pensée en sa mémoireet prient Dieu Tout-Puissant del’accueillir en Son VasteParadis. Repose en paix, nanaSmina azizen.Ton frère Hadj Saïd. BR23677

—————————————

Décès—————————————La famille Khorsi, parents etalliés, expriment leur profondedouleur suite au décès de leur

père, oncle et grand-pèreKhorsi Hachemi.Que Dieu lui accorde SaMiséricorde et l’accueille dansSon Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons. Comega

—————————————M. Yakhelef Hakim de Paris, lafamille Ikhlef de Paris etd’Alger ont la douleur de fairepart du décès de leur oncleIkhlef Mohamed Saïd surve-nu à Paris le 06-04-2010 àl’âge de 82 ans. Le rapatrie-ment du corps aura lieu mer-credi 14-04-2010, suivi de l’in-humation le jour même à 13heures au cimetière d’El-Alia. “À Dieu nous appartenons et aLui nous retournons.”—————————————La famille Gasmi d’Oulkhou(Azzefoun), Bir Mourad Raïset Tizi Ouzou, parents et alliésa l’immense douleur de fairepart du décès de son cher etregretté Gasmi Ali à l’âge de84 ans.L’enterrement a eu lieu aucimetière de Sidi-Yahia (Bir-Mourad -Raïs).“À Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.”

PENSÉEIl y a deux ans,

le 12 avril2008, nousquittait à

jamais notrecher et regretté

père et grand-père BOUDJELAL REZKI

En ce triste souvenir, toute safamille demande à ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieu-

se pensée en sa mémoire.Repose en paix, cher père.

Nous ne t’oublierons jamais.

F1571

CONDOLÉANCESLe président du conseil d’admi-nistration, le directeur général,les directeurs centraux et régio-naux et l’ensemble du person-nel de Trust Algeria Assuranceet Réassurance ont appris avecbeaucoup de tristesse le décèsde la mère de leur collègue

M. Hamas Ali, directeur Réassurance Trust Algeria.

En cette pénible circonstance,ils lui présentent ainsi qu’à tousles membres de sa famille leurs

sincères condoléances.

F0355

CondoléancesLe président-directeur général, les cadres dirigeants, le

partenaire social ainsi que l’ensemble des travailleurs del’entreprise AL-ELEC, affectés par le décès de

l’époux de Madame Boukaoula chef de division, partenariat et privatisation

à la SGP Cabeleqlui présentent ainsi qu’à la famille du défunt leurs sin-

cères condoléances.Que Dieu Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte

Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

ANEP 841 771 Liberté du 13/04/2010

CondoléancesLe président-directeur général, lesmembres du conseil d’administra-tion et l’ensemble du personnel del’entreprise REELEC/Spa, profon-

dément touchés par le décès dumari de Madame Boukaoula

Azizaadministrateur de l’entrepriselui présentent leurs sincères

condoléances et l’assurent en cettedouloureuse circonstance de leur

profonde compassion.Ils prient Dieu Tout-Puissant d’ac-

corder au défunt Sa SainteMiséricorde et de l’accueillir en

Son Vaste Paradis.ANEP 841 774 Liberté du 13/04/2010

CONDOLÉANCESLe président directeur général, les

cadres dirigeants, le secrétaire géné-ral du syndicat d’entreprise, le prési-

dent du comité de participation etl’ensemble du personnel de l’entre-prise Electo-Industries Azazga, pro-fondément affectés par le rappel à

Dieu de l’époux de Mme BoukaoulaAziza, chef division SGP Cabeleq,lui présentent en cette pénible cir-

constance ainsi qu’à toute sa familleleurs sincères condoléances.

Que Dieu Tout-Puissant accorde audéfunt Sa Sainte Miséricorde.

A Dieu nous appartenons et à luinous retournons.

ANEP n°804 622 Liberté du 13/04/2010

CONDOLÉANCESLe président directeur général, les

cadres dirigeants, le secrétairegénéral du syndicat d’entreprise, leprésident du comité de participationainsi que l’ensemble du personnelde l’entreprise Electo-IndustriesAzazga présentent à la familleAmrouni leurs sincères condo-léances suite au décès subit de

M. AMROUNI AMAR

travailleur d’Electro-Industries.Que Dieu Tout-Puissant accorde au

défunt Sa Sainte Miséricorde etl’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à lui

nous retournons.ANEP n°804 620 Liberté du 13/04/2010

PENSEECela fait 40 jours, le 2 mars 2010, que nous a quit-tés à jamais notre cher et regretté père et grand-pèreM. TOLBA REDOUANE, à l’âge de 69 ans, pour unmonde meilleur, laissant derrière lui un immense

vide. Chaque jour qui passe, nos pensées vont verstoi, papa, tu nous as tant donné de ton affection etton amour. En ce jour d’évocation de sa mémoire,

sa femme, ses enfants et petits-enfants demandent àtous ceux qui l’ont connu et aimé de se souvenir deson courage et de sa générosité et d’avoir une pieu-se pensée à sa mémoire. Tu étais un père adorable

et généreux, l’ami exemplaire.Repose en paix, papa.

G

PENSEELe 27 mars 2009, nous quittait à

jamais notre cher et regretté ZERRAF RABAH

En ce triste souvenir, toute safamille demande à ceux qui l’ont

connu et aimé d’avoir unepieuse pensée en sa mémoire.

Repose en paixTon fils Nouar

G

ANNABAL I B E R T E P U B

26, rue Mohamed KhemistiTél.:038 86 66 00 Fax : 038 86 75 68

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SOSLes parents du petit

Samir (4 ans) lancentun appel à toute person-

ne pouvant aider leurfils ou le prendre en

charge à l’étranger pour une greffe dufoie. Nous vous serions éternellementreconnaissants. Puisse Dieu vous béniret vous épargner de toute souffrance.

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Page 18: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

23Mardi13 avril 2010LIBERTE T GRAMMESÉLÉ

Alors que sa mère lui a toujours fait croi-re qu'il était un petit garçon, un enfant de

11 ans découvre du jour au lendemainqu'il est en fait une fille…

19.35Le grand gala des artistes

Écrivain, Nick se comporte étrangement lorsd'une soirée : il insulte les convives avant deperdre connaissance. Il se retrouve dans le

service du docteur House…

◆◆ TF111:00 Attention à la marche !11:50 L'affiche du jour12:00 Journal12:40 Petits plats en équilibre12:45 Météo12:55 Les feux de l'amour13:55 Rendez-moi mon mari !15:45 New York police judiciaire16:35 Monk17:30 À prendre ou à laisser18:05 Le juste prix18:50 La prochaine fois, c'est chezmoi18:55 Météo19:00 Journal19:35 C'est ma Terre19:39 Courses et paris du jour19:40 Météo19:45 Dr House22:20 Harry Roselmack avec lesfondamentalistes musulmans00:10 Koh-Lanta, le choc deshéros02:00 Enquêtes et révélations03:15 Reportages03:50 Musique

◆◆ France 211:00 Tout le monde veut prendresa place12:00 Journal12:55 Consomag13:00 Expression directe13:05 Toute une histoire14:15 Comment ça va bien !15:20 Le Renard16:20 Paris sportifs16:25 Rex17:10 CD'aujourd'hui17:15 En toutes lettres18:00 N'oubliez pas les paroles18:50 Fred et Jamy à la découvertedu système immunitaire19:00 Journal19:30 Émissions de solutions19:31 Météo 219:35 Le grand gala desartistes21:45 Plein 2 ciné

21:50 Les infiltrés23:29 Dans quelle éta-gère23:30 Journal de la nuit23:45 CD'aujourd'hui23:50 Nous ne vieillirons pasensemble01:30 Toute une histoire02:35 24 heures d'info02:45 70 s show03:30 Envoyé spécial : la suite

◆◆ France 311:00 12/13 : Midi pile : Journalrégional11:25 12/13 : Journal national12:00 Nous nous sommes tantaimés12:30 En course sur France 312:45 Inspecteur Derrick13:45 Keno13:50 Inspecteur Barnaby15:35 Culturebox15:40 Slam16:10 Un livre, un jour16:20 Des chiffres et des lettres16:50 Questions pour un cham-pion17:30 18:30 aujourd'hui17:45 19/20 : Édition locale18:00 19/20 : Journal régional18:28 19/20 : Journal national19:00 Tout le sport19:08 Fred et Jamy à la découvertedes défenses de l'organisme19:10 Plus belle la vie19:35 Garçon manqué21:08 La minute épique21:10 Ce soir (ou jamais !)21:30 Soir 321:55 Ce soir (ou jamais !)23:00 Tout le sport23:10 Vie privée, vie publique,l'hebdo00:15 Notre enfant, notre bataille01:10 Soir 301:35 Plus belle la vie02:00 Un livre, un jour02:05 J'en fais mon affaire03:00 Côté jardins03:20 Les matinales

◆◆ France 512:10 Ludo12:35 Le magazine de la santé14:30 Allô, docteurs !14:05 Écho et les éléphantsd'Amboseli14:30 Planète insolite15:30 Les femmes des sables16:25 C l'info16:30 C à dire ?!16:40 Le bonheur selon Julia16:45 C dans l'air18:00 C à vous18:55 Expédition Kachgar : sur lestraces de l'or bleu19:25 C à dire ?!19:35 Un monde sans fous ?20:40 Vivre en 204021:30 Le bonheur selon Julia21:35 C dans l'air22:40 Avis de sorties22:50 Kilauea, montagne de feu23:40 A 380, bienvenue à bord !00:30 Prédateurs de la préhistoire01:20 Les Report-Terre02:00 La nuit France 5

◆◆ Arte11:20 Globalmag11:45 Arte journal12:00 Cuisines des terroirs12:30 Cuisines des terroirs13:00 Les bébés du zoo13:45 Le voyage de Chihiro15:45 Téléchat15:55 Petites-Antilles, grand para-dis16:40 X:enius17:05 Chapeau melon et bottes decuir18:00 Arte journal18:30 Globalmag18:50 Il était une fois les royaumesd'Afrique19:34 Main basse sur le riz21:20 Jekyll23:05 Agenda coup de cœur ”Arteculture”23:10 Arte Lounge00:10 Avril

◆◆ M611:45 Le 12:4511:50 La petite maison dans laprairie12:45 Les gourmandises de Lilly14:45 Naissances16:20 Le rêve de Diana16:50 Un dîner presque parfait17:50 100% Mag18:45 Le 19.4519:05 Un gars, une fille19:40 Pékin express, la routedu bout du monde22:50 Capital Terre00:55 Capital02:45 M6 Music

◆◆ TV5Monde11:05 Les boys11:30 Rumeurs12:00 Des chiffres et des lettres12:30 Journal (RTBF)13:00 Babine15:00 TV5Monde, le journal15:30 Questions pour un cham-pion16:00 Un an avec Eric-EmmanuelSchmitt17:00 TV5Monde, le journal17:20 Le journal de l'éco17:25 L'invité17:35 Rumeurs18:00 Les boys18:30 Tout le monde veut prendresa place19:25 Portraits de ligue 119:30 Journal (France 2)20:00 Par accident21:35 TV5Monde, le journal21:50 Journal (TSR)22:20 Arte reportage23:05 Géopolitis23:25 TV5Monde, le journalAfrique23:40 Mots croisés01:45 TV5Monde, le journal02:15 Profession voyageur02:45 Designsuisse03:00 TV5Monde, le journal03:25 Une brique dans le ventre

19.45Dr House Au Cirque d'Hiver, sous la direction de

Christophe Barratier et pour un soir, desvedettes du théâtre, de la danse, de la

musique, vont se transformer en clowns, acro-bates, écuyers, ou encore en jongleurs…

19.35Garçon manqué

NUMÉROS UTILES

LA VIE RELIGIEUSE

Horaires des prières 28 rabie el thani 1431

Mardi 13 avril 2010DOHR...........................12h48ASSAR..........................16h29MAGHREB...................19h24ICHA.............................20h46

Prières du matin29 rabie el thani 1431Mercredi 14 avril 2010

Fadjr...............................4h45Chourouk.......................6h16

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu021 23.50.50- Centre antipoison021.97.98.98- Sûreté de wilaya021.73.00.73- Gendarmerie nationale021.76.41.97- Panne gaz 021.67.59.81- Panne électricité021.67.24.52- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49 71 51/021 49 71 60 -021 49 71 57021 49 71 54- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille etde la Communauténationale à l’étrangerPersonnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

HÔPITAUX- CHU Mustapha : 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued :021.96.06.06 - 021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.54.54- CHU El Kettar : 021.96.48.97

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BORDJ BOU ARRERIDJN° 06, lot Benziouache Fg

des Martyrstél/fax : 035 79 29 32

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Page 19: LIBERTE Du Mardi 13 Avril 2010

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DÉCOUVREZ LES SAVEURS DU PAYSDU SOLEIL-LEVANT

Le Sheraton d’Alger innove

●● Le Sheraton innove eninaugurant des soirées culinairestournées vers le pays du Soleil-Levant. Ainsi, la “Dorade”, lerestaurant gastronomique depoisson du Sheraton Club-des-Pins, s’invite au Japon du 9 au 21avril. Le chef Atusi vous emmènetous les jours pour un voyage à ladécouverte de saveurs inéditessur Alger.

Ronde de sushi niguiri, uramaki etautres california roll, une touchede sashimi et quelques platschauds, typiquement japonais quiconviendront parfaitement auxpalais les plus délicats.

Le restaurant est ouvert tousles soirs du 9 au 21 avril de 19h à23h30.

Réservations obligatoires (02137 77 77 ext. 78120).

DILEM [email protected]

D ans le cadre de la réunion de la hautecommission bilatérale, l’Algérie et la

Syrie ont signé vingt-cinq accords. Pourdeux membres d’une même zone de libre-échange, on peut se demander de quelsarrangements avaient-ils encore besoin deconvenir.

En six mois de Zone arabe de libre-échange, les ventes algériennes horshydrocarbures vers cette zone avaient à

peine atteint les cinquante millions de dollars, contre prèsde 700 millions d’importations. À la Syrie, notre pays vendpour un peu plus de trente millions de dollars par an etimporte, hors trabendo, pour dix fois plus.

Aujourd’hui, nous signerons d’autres accords avec leVietnam. Mais, pour l’essentiel, nous sommes clients deson café, riz et épices.

C’est difficile pour un pays qui n’arrive pas à vendre saDeglet Nour d’équilibrer ses échanges hors hydrocarbures.

Il y a des signes qui ne trompent pas : après une tenta-

tive de libération économique imposée par la crise de la findes années 1980-début des années 1990, le système estvite retourné se réfugier dans la confortable niche de lamono-exportation.

L’embellie pétrole, qui dure depuis une décennie, aencouragé le retour au schéma “pétrole contre nourriture”.Cette position est, du point de vue du pouvoir, bien plusfavorable que l’option d’un développement économiquebasé sur l’adaptation aux règles du marché mondialisé. Ellecomporte deux précieux avantages politiques pour un régi-me en déficit de légitimité : au plan international, sa fonc-tion d’État-client solvable lui assure l’empressement mar-keting des gouvernements partenaires ; et au plan intérieur,il conserve le monopole d’allocation des ressources qui luiassure l’emprise sur toutes les catégories sociales quidépendent de la gestion de la rente : entreprises et com-merces importateurs, sous-traitance des projets d’équipe-ments publics, corporations rentières de l’encadrement etdes hautes fonctions, syndicats du secteur public, etc.

Ce retour au système des années de plomb est annon-

cé notamment par la tentation d’une gestion centralisée desimportations et la manipulation administrative du taux dechange. Jusqu’aux manifestations les plus symptomatiquesd’une économie administrée, comme les pénuries.

Même la coopération économique commerciale devient,dans cette vision, un élément d’action diplomatique pour ungouvernement qui reprend le rôle de décideur unique enmatière d’échanges commerciaux. Après de longuesannées de négociation, l’adhésion à l’OMC n’encombreplus la feuille de route du ministère du Commerce et l’onregrette l’accord, défavorable dit-on, entre l’Algérie etl’Union européenne. Nos anciens partenaires – Chine,Cuba, Vietnam, Syrie et Russie, pour les armes – sont deretour !

Mais il n’est pas certain que ce partenariat d’une autreépoque – où l’on signe plus d’accords que de contrats –puisse être réédité. La mondialisation est passée par là etces régimes ont, pour la plupart, évolué.

M. H.

CONTRECHAMP Une coopération d’une autre époque

PAR M. HAMMOUCHE

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TIDJELLABINE (BOUMERDÈS)1 mort et 4 blessés graves dans un accident

de la circulation ●● Un autre grave accident s’estproduit, hier matin au niveau de laRN5, à hauteur de Tijellabine,faisant un mort et quatre blessésgraves, a-t-on appris de laProtection civile de Boumerdès.L’accident a eu lieu aux environsde 5h du matin lorsqu’un camionde marque GBH, se dirigeant versTizi Ouzou, a heurté de plein fouetun véhicule roulant en sensinverse, en direction d’Alger.Selon les premiers éléments del’enquête, le camion qui roulait à

grande vitesse aurait dérapé sur lachaussée glissante avant depercuter la 505 à bord de laquellese trouvaient 5 personnes de sexemasculin, âgées de 22 à 45 ans. Lechauffeur du véhicule léger, unjeune homme âgé de 23 ans, estmort sur le coup et les autres ontété grièvement blessés. Il a falluplus d’une demi-heure aux agentsde la Protection civile pour lesextirper de leur véhiculecomplètement écrasé. Tous lesquatre se trouvent à l’hôpital de

Thenia et l’un d’eux est dans unétat très critique, nous a-t-onaffirmé de sources hospitalières.Une enquête a été ouverte par lagendarmerie pour déterminer lescirconstances exactes de cetragique accident, le quatrième enl’espace d’un mois sur le mêmetronçon. Pour rappel, lesaccidents de la route ont fait plusde 30 morts et 70 blessés auniveau de la wilaya de Boumerdèsdepuis janvier à ce jour.

M. T.

PAR CHEIKH FERHAT

VOTRE MÉTÉO DU JOUR

Prédominance d'un temps ensoleillé etprintanier malgré la présence dequelques cumulus sur les reliefscôtiers proches et un ciel voilé sur lesOasis avec du soleil dans les autresrégions sahariennes, des vents assezforts engendrant toujours de la chas-se-sable et des températures de sai-son.

Températures max prévues23° à Oran, Mostaganem, Ghazaouet,Béni Saf, Ténès, Arzew, Tlemcen 22° à Alger, Tipasa, Boumerdès,Cherchell, Béjaïa, Dellys, Aokas, Chlef21° à Annaba, Jijel, Skikda, El-Tarf, El-Kala, Collo, Melbou, Aïn Bessam19° à Tizi Ouzou, Bouira, Blida, Freha,Sidi Aïch, Nédroma, Sidi Bel-Abbès,Aïn Defla, Maghnia, Tissemsilt,Mascara20° à Aïn Beïda, Guelma, Constantine,Aïn M’lila, Aïn Ousséra, Aïn Sefra,

Tébessa, Oum El-Bouaghi18° à Djelfa, Naâma, Khenchela, Sétif,Batna, Tiaret, Bordj Bou-Arréridj,Barika El Bayadh17° à Médéa, Béni Yenni, Aïn El-Hammam, Azazga, Miliana26° à Laghouat, Biskra, Boussaâda,Béni Ounif, M’sila, Tolga27° à Béchar, Ghardaïa, Hassi R'mel,Touggourt, Metlili30° à Ouargla, Illizi, Hassi Messaoud,El-Oued, Béni Abbès36° à Adrar, Timimoun, Reggane,Tabelkoza, El Goléa, Hassi Berkine,Tindouf32° à Tamanrasset, Tazrouk, Djanet,Timmiaouine, Abalessa, Silet39° à In Guezzam, Bordj Badji-Mokhtar, Tin Zaouatine

Météo marineMer belle à peu agitée avec un ventd'Ouest et une force de 20 à 40 km/h.

ELLE RENDAIT VISITE À UNE MALADEÀ BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

DÉCÈS D’UNE JEUNE DE 20 ANS APRÈSUNE CHUTE DU 5e ÉTAGE DE L’HÔPITAL

●● Une jeune femme, dénommée R. S. et âgée de 20 ans, est décé-dée, hier lundi, vers 13h45 en tombant d'une fenêtre du 5e étage del’hôpital Bouzidi-Lakhdar de Bordj Bou-Arréridj. Les causes du dramene sont pas encore connues et la Police judiciaire a entendu la famillede la victime, a-t-on appris. La jeune femme est venue rendre visite àune proche hospitalisée dans le service de physiologie. Pour une rai-son inconnue, elle est tombée d'une fenêtre et a rendu l’âme sur lecoup. Les secours n'ont rien pu faire pour la sauver.

CHABANE BOUARISSA

IL A DÉCLARÉ MOINS DE 100 000 EUROS,UN 4X4 ET UNE REMORQUE

POUTINE MOINS FORTUNÉ QUE SES MINISTRES !●● Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a décla-ré l'an passé des revenus inférieurs à 100 000 euros, unvéhicule tout-terrain russe et une remorque, arrivant loinderrière certains de ses ministres avec plusieurs millionsd'euros, selon le site du gouvernement. Outre les 3,89millions de roubles (98 600 euros), le tout-terrain russeNiva et la remorque, M. Poutine a déclaré un garage de18 mètres carrés, un terrain de 1 500 m2 et l'usufruit d'unappartement de 153,7 m2.

D.R

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