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LIBERTE QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 64 34 29 - N°5357 MERCREDI 14 AVRIL2010 - ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER PUBLICITÉ ALGER-JOHANNESBURG VIA PARIS À 110 000 DA À BORD DE L’A380 D. R. L’ALGÉRIE RESTE… EN RADE SUR L’AUTOROUTE ALGER- BOUMERDÈS LA CHEF DE DAÏRA DES ISSERS AGRESSÉE Page 4 LES PATRONS INQUIETS POUR L’AVENIR DE L’ALGÉRIE LE FCE FAIT UN DIAGNOSTIC DE L’ÉCONOMIE NATIONALE DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU DE TRAFIC DE BILLETS DE BANQUE EN CONNEXION AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS Un employé de la BNA procurait de vrais billets de banque pour en faire des faux Page 24 ALORS QUE LES AUTRES PAYS ÉVOLUENT EN RÉSEAU MONDIAL DES PLACES PORTUAIRES Page 2 F.1541 LES GARDE-CÔTES EN COORDINATION AVEC L’ARMÉE DE L’AIR La Marine nationale simule une opération de sauvetage en haute mer Page 4 PROPOSITION ALLÉCHANTE D’AIR FRANCE POUR LE MONDIAL 2010 Page 6 Page 3 APS

LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

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Page 1: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNES GROUPÉES) -

FAX : (021) 64 34 29 - N° 5357 MERCREDI 14 AVRIL 2010 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

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ALGER-JOHANNESBURGVIA PARIS À 110 000 DA

À BORD DE L’A380

D.R

.

L’ALGÉRIE RESTE…

EN RADE

SURL’AUTOROUTE

ALGER-BOUMERDÈS

LA CHEF DEDAÏRA DES

ISSERS AGRESSÉEPage 4

LES PATRONS INQUIETSPOUR L’AVENIR DE L’ALGÉRIE

LE FCE FAIT UN DIAGNOSTIC DE L’ÉCONOMIE NATIONALE

DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAUDE TRAFIC DE BILLETS DE

BANQUE EN CONNEXION AVECLES NARCOTRAFIQUANTS

Un employé de laBNA procurait devrais billets debanque pour enfaire des faux

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ALORS QUE LESAUTRES PAYS

ÉVOLUENT EN RÉSEAUMONDIAL DES PLACES

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LES GARDE-CÔTES ENCOORDINATION AVEC

L’ARMÉE DE L’AIRLa Marine

nationale simuleune opération de

sauvetage enhaute mer

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PROPOSITIONALLÉCHANTE

D’AIR FRANCEPOUR

LE MONDIAL2010

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMercredi14 avril 2010

2 LIBERTE

I l a perdu de son dynamisme et deson rendement à cause de l’ineffi-

cacité des différents modes de ges-tion qu’on lui a réservés. Au sein despays développés ou en voie de l’être,la place portuaire crée une dyna-mique économique et elle est géréeen tant qu’entité commerciale. EnAlgérie, on continue, malheureuse-ment, à la manager de manière pure-ment administrative. “Si notre systèmea évolué de manière très marginale par rap-port aux changements intervenus au coursde ces vingt dernières années dans le mondedes transports maritimes en général, il aaccumulé fatalement d’importants retards àtous les niveaux”, relèvera M.Abdelkader Boumessila, l’ancien P-DG de l’Entreprise portuaire deBéjaïa. Pour ce consultant, le portalgérien est resté “recroquevillé sur lui-même”, alors que l’ensemble des sys-tèmes méditerranéens se sont depuislongtemps adaptés aux nouvelles exi-gences technologiques, managérialeset organisationnelles. Il n’a pas évo-lué, tandis que ses similaires de laMéditerranée, notamment ceux despays voisins, ont subi les mutationsnécessaires et pris des longueursd’avance sur l’Algérie. Les ports algé-

riens ont été construits entre 1860 et1960. “Ils ont été conçus et réalisés pourune sphère économique qui a disparu”,déclarera le conférencier. L’heure estdésormais à la réflexion sur les voieset moyens à même d’intégrer lepotentiel portuaire national dans ledispositif logistique international etde l’introduire dans l’environnementméditerranéen. Pour cela, un état deslieux devrait être effectué dans cedomaine. Le constat, faut-il le préci-ser, est peu reluisant. Les entreprisesportuaires ont, selon M. Boumessila,évolué durant les deux dernièresdécennies, sans perspectives dechangement, avec des instrumentsde gestion “archaïques” et des outilsd’exploitation obsolètes. Dans lesannées 1980, des mesures ont étéprises pour réduire le nombre denavires en rade, éliminer les séjoursprolongés à quai et en réduire par làmême les coûts exorbitants induitspar cette situation. C’est ainsi que 10entreprises portuaires, assurant lesmissions de service public et prati-quant des prestations commerciales,ont vu le jour. Or, force est de consta-ter qu’en 2009, comme en 1978,1982 ou 1995, aucune amélioration

n’est à signaler. “Les files d’attente auniveau de la rade demeurent toujours, lesséjours à quai des navires encore lents et lesespaces d’entreposage sont aussi désordon-nés et obstrués qu’avant”, déplorera l’ex-P-DG de l’Entreprise du port deBéjaïa, qui a animé hier une confé-rence, organisée par le Cercle d’ac-tion et de réflexion autour de l’entre-prise (Care). Ce que regrette encorel’actuel secrétaire général du groupeCevital est le fait de ne pas appliquerles textes de loi promulgués dans cecadre. Il citera le code maritime révi-sé en 1998 qui a réintroduit dans lesystème le principe de la séparationdes missions de service public et decelles dites commerciales. “En 2009,10 ans après, ce dispositif n’a jamais connune serait-ce qu’un début d’application”,soulignera-t-il. D’autres textes régle-mentaires tels que ceux fixant lesconditions et les modalités d’exerci-ce des activités de remorquage, demanutention et d’acconage, subi-ront, indiquera-t-il, le même sort.Devant pareil constat, l’Algérie doitrevoir impérativement sa copie quantà la gestion de ses ports. Le bilan desactivités portuaires fait ressortir, affir-mera Abdelkader Boumessila, un trai-

tement de 35 millions de tonnes endehors des hydrocarbures en 2009.Un tel niveau de trafic est insignifianten comparaison aux 2 milliards detonnes effectuées en Méditerranée.C’est dire les opportunités qui s’of-frent à notre pays pour capter unebonne partie de ces marchandises ausein de ses enceintes portuaires. Lesnavires de 25 000 tonnes utiliséspour les céréales engendrent égale-ment des déperditions d’environ 5%annuellement. Ce qui engendre despertes qui peuvent se situer autourde 2 milliards de dollars/an. “Imaginezun tel déficit depuis 40 ans !” commen-tera M. Boumessila. À cela il y a lieud’ajouter les coûts des frets pénali-sants, estimés à 3 000 dollars/conte-neur entre l’Algérie et l’Asie et à 1 500dollars/conteneur entre l’Algérie etl’Europe. De l’Asie vers l’Europe, enrevanche, le tarif est évalué à 500dollars seulement. En 2009, les portsont réalisé un trafic pour l’équivalentde 82 millions de tonnes d’hydrocar-bures et traité quelque 10 500navires. Toutefois, en guise de solu-tion, l’intervenant suggérera laconstruction de nouvelles enceintesportuaires dotées d’infrastructures

aux normes universelles. Ces struc-tures portuaires de 7 000 hectares etplus auront ainsi la dimension adé-quate pour apporter le rendementtant attendu et éviter, de ce fait,l’exemple du port de Djen Djen à Jijel,qualifié de “mauvaise expérience” par leconsultant.

BADREDDINE KHRIS

ALORS QUE LES AUTRES PAYS ÉVOLUENT EN RÉSEAU MONDIAL DES PLACES PORTUAIRES

L’Algérie reste… en radeLe système portuaire algérien poursuit sa nette régression par rapport au développement enregistré

dans le monde en matière de logistique.

TEMMAR AUX HOMMES D’AFFAIRES BRITANNIQUES

“Nous n’avons pas besoin de votre argentmais de votre savoir-faire”

Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements a déploré la réticencedes hommes d’affaires étrangers, encore aujourd’hui, à s’installer en Algérie.

“O n nous dit depuis dix ans que l’Algérie a du poten-tiel. Mais peu d’étrangers viennent s’y installer”,

observe Hamid Temmar. Le ministre de l’Industrieet de la Promotion des investissements intervenaithier à Londres, au cours d’une table ronde organi-sée par la Chambre arabo-britannique de commer-ce. L’assistance était essentiellement composéede chefs d’entreprise britanniques, venus s’infor-mer sur le climat des affaires en Algérie. Dans sonexposé, le représentant du gouvernement algériena décliné les grands chapitres de la réforme. Il a enoutre mis en valeur les mesures prises par l’Étatpour attirer les investisseurs étrangers.

“L’Algérie a la réputation d’être un pays fermé. Or,nous nous distinguons par un système très libéral”, a indi-qué M. Temmar. Il en veut pour preuve que l’État adéroulé le tapis rouge devant les investisseursétrangers. En guise d’avantages, il évoque l’exis-tence de bonus fiscaux. Le ministre a relevé par,ailleurs, le droit octroyé désormais aux non-natio-naux d’acquérir des concessions foncières à voca-tion économique.

“Nous réorganisons et nous réformons notre économie.Mais on parle encore de potentiel”, martèle M. Temmar.En clair, le ministre ne comprend pas la prudencedes milieux d’affaires étrangers, alors que selonlui, l’État algérien a tout entrepris pour faciliterleur venue. À ses yeux, la bonne santé de l’écono-mie nationale devrait être un motif suffisant pourconvaincre les plus réticents. “Aujourd’hui, nousavons une économie superbe”, remarque le ministre encitant pêle-mêle un matelas de devises, assez rem-bourré, une balance de paiement positive, le règle-ment de l’ensemble de la dette, une inflation maî-trisée, le chômage en net recul et un programmede construction d’infrastructures ambitieux.

Néanmoins, des points noirs subsistent.M. Temmar parle du manque de ressourceshumaines et surtout de la bureaucratie, un casse-tête pour les hommes d’affaires étrangers. “90%des problèmes que nous avons avec les étrangers provien-nent de ça”, admet-il. Sans la nommer, le ministrepointe également le doigt sur la corruption. Mais ilinsiste sur les efforts entrepris pour “mettre en placeun marché plus transparent”.

Des étrangers, le représentant du gouverne-ment algérien n’attend pas un apport pécuniaire.À la place, il leur demande de faire bénéficier

l’économie algérienne de leur expérience et leurexpertise. “Nous n’avons pas besoin de votre argent, maisde votre savoir-faire”, a-t-il demandé aux business-men britanniques. À son avis, la contribution duRoyaume-Uni doit cibler en priorité le secteur desservices, une activité qui constitue le fondementde sa propre économie et où il excelle.Actuellement, la Grande-Bretagne est surtout pré-sente dans le domaine des hydrocarbures à traversBritish Petrolum.

Une seule banque britannique, la HSBC, s’estinstallée dans notre pays. Les autres investisse-ments sont encore très marginaux ou au stade dela prospection. En venant à Londres, le ministre del’Industrie entend persuader les Anglais qu’il exis-te d’autres activités aussi lucratives que le pétroleet le gaz. Hier en milieu d’après-midi, il rencontraitMervyn Davis, ministre d’État en charge duCommerce, et ce, dans le cadre de la tenue de laseconde session du sous-comité mixte pour lesaffaires économiques et financières. Aujourd’hui,Hamid Temmar sera l’hôte de la Middle EastAssociation, un organisme d’affaires chargé depromouvoir les investissements britanniques enAfrique du Nord et au Moyen-Orient.

S. L.-K.

F.540

De LondresSAMIA LOKMANE-KHELIL

L’AMBASSADEURDES ÉTATS-UNIS À BATNA

“Washington apprécieles efforts de l'Algérie”●● “Nous apprécions les efforts del'Algérie en matière de lutteantiterroriste ; c'est un pays qui a euune histoire difficile avec le terrorisme.Nous allons continuer ce que nousavons entamé avec l'Algérie. C'estimportant puisque votre pays abeaucoup d'expérience et nosrelations doivent se développerdavantage.” C'est ce qu’a déclaré hierl'ambassadeur des États-Unisd’Amérique à Alger, M. David Pearce,lors d'une visite effectuée dans lawilaya de Batna. D’ailleurs, c’est unevisite qu'il a qualifiée de “visited'exploration dans la région”.L'ambassadeur des USA à Alger a faitsavoir que Washington cherche àdévelopper des relations plusimportantes et profondes avecl'Algérie. “Les États-Unis cherchent àdiversifier leurs relations avec l'Algériedans tous les domaines. C'est vraique la coopération sécuritaire estimportante. Et cela va continuertoujours. En matière d'énergie aussi,on a une relation très importantedepuis toujours. Ce qui ce passe enAlgérie est très important, passeulement pour l'Algérie, mais pourtoute la région.” Le diplomateaméricain a aussi fait savoir quel'Algérie offre des opportunitéscommerciales très importantes et lesUSA sont intéressés d’y prendre part.“Nous organisons des missionscommerciales entre les USA etl’Algérie”, a-t-il dit. Sur un autre plan,M. Pearce a confirmé, encore unefois, la suppression de la black list despassagers qui doivent subir desmesures sécuritaires supplémentaireset plus strictes, voire humiliantes,dans les aéroports américains. “Lesresponsables à Washginton ont priscette décision dans des circonstancesbien particulières, après une tentatived'attentat terroriste dans un aviondurant les fêtes du nouvel an, maiscette décision a été révisée.”Sur la rencontre qui a réuni hier les

chefs des États des pays du Sahel, M.Pearce a insisté sur son importance.“La menace terroriste extrémiste dansla région n'est pas le problème d'unseul pays, et pour cela, chaque effortfourni est pour le bien de la région.”Quant à la participation des USA àcette rencontre, il rétorquera que“c'est une rencontre régionale et lesUSA ne vont pas s’y impliquer”.

F. LAMIA

Page 3: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

Mercredi14 avril 2010 3LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

“P ersonnellement, je suis inquietpour mes activités, inquiet pour

l’économie du pays mais égalementpour mon pays”, a alerté M. OmarRamdane, insistant sur l’absencede perspectives et de lisibilité.“Quand l’Algérie était à feu et à sangj’ai investi, je n’ai pas eu peur d’inves-tir, et ils sont nombreux dans cette sallequi ont fait de même. Actuellement,c’est le blocage total. On est surpris parune avalanche de mesures qui font queje ne possède plus les éléments de lagestion de mes activités, une liberté queje pensais acquise depuis maintenantdeux décennies. Or, ce n’est pas le cas”,regrette-t-il. Le président duForum des chefs d’entreprise,M. Réda Hamiani, estime que lesdernières orientations de la poli-tique économique publique, loind’aider à simplifier l’environne-ment de l’entreprise, s’acharnentau contraire à la parsemer àchaque fois de nouveaux obs-tacles. Aux yeux du président duForum des chefs d’entreprise, “leretour vers des pratiques centrées sur larestriction administrative de l’acte decommerce comme de l’acte d’investir estune fausse solution, qui ne fait quelimiter chaque jour un peu plus uneoffre nationale déjà insuffisante, touten favorisant le gaspillage de ressourcesrares, tirées des hydrocarbures”.

Le président du FCE indiqueque le gonflement exponentiel dubudget d’équipement de l’État,les dépenses d’équipementpublic qui sont passées d’unvolume annuel de 453 milliards dedinars en 2002 à 2 814 milliardsen 2009, ne profite que margina-lement à l’entreprise algérienneet, par conséquent, ne produitque peu de résultats en termes decroissance de l’économie natio-nale. Son seul effet marquant estcelui d’une explosion sans précé-dent du niveau des exportations.“Nous avons tous effectivement notéavec beaucoup de préoccupations com-ment notre pays est passé en quelquesannées seulement d’un niveau desimportations de marchandises, qui sesituait entre 10 à 12 milliards de dol-lars, à près de 40 milliards de dollars.Au cours de la même période, les impor-tations de services sont passées de 2 à 3milliards de dollars à près de 11 mil-liards de dollars”, reconnaît le prési-dent du FCE. Mais, estime-t-il, sice niveau d’importation est en soiune source de préoccupations, iln’en demeure pas moins quecette explosion de la facture desimportations est directement liéeà l’augmentation de la facturesans précédent du niveau desdépenses d’équipement du bud-get de l’État. Le FCE, a rappeléM. Hamiani, n’a pas cessé, depuissa création en 2002, d’alerter lespouvoirs publics sur les quelquesprécautions quant aux conditionsd’ouverture de l’économie. Letemps a fini par donner raison auFCE. M. Omar Ramdane rappellela position du Forum sur la loi deshydrocarbures. “Aujourd’hui, quand

nous disons pourquoi vous ne nousécoutez pas, pourquoi il n’y a pas deconcertation, pourquoi vous n’appuyezpas l’entreprise algérienne, on nousaccuse de rentiers et ils nous soulèventmême la question de nationalisme. Lenationalisme, c’est d’aimer l’Algérie etles Algériens. C’est travailler pour quece pays soit prospère. Tout le reste ce nesont que des slogans”, argueM. Omar Ramdane.

LE RÉGIME ACTUELDE CROISSANCEN’EST PAS BON

Chiffres à l’appui, le professeurBouzidi a bien montré la vulnéra-bilité de l’économie algérienne.“Le régime actuel de croissance n’estpas bon”, a-t-il relevé. Il est exten-sif, reposant sur l’injection massi-ve de capital et de travail. Lacroissance est coûteuse et leretour sur l’investissement estfaible. Elle est éphémère, dépen-dant de ressources financièresvolatiles et non renouvelables.“La croissance s’arrêtera quand ces res-sources diminueront”, a averti le pro-fesseur Bouzidi. Analysant lesmoteurs de croissance qui sontl’investissement, la consomma-tion, les exportations, la dépensepublique, le professeur Bouzidi adémontré que la croissance algé-rienne est surtout portée par lesdépenses publiques. En 2009,l’investissement public est évaluéà 48%, l’investissement privé à15% et les investissements à 1%.Sur 4 228 projets inscrits auprèsde l’Andi, 5% seulement sont réa-lisés, 10% en cours de réalisation.Ce sont des petits projets de 25millions de dollars en moyenne.53% des projets sont en autofi-nancement. Le taux d’investisse-ment public entre 2005 et 2009est estimé à 10% du produit inté-rieur brut. Alors qu’il n’était que6% du PIB en 1991. “On coule du

béton”, a ironisé M. Bouzidi. Lacontribution de la consommationà la croissance est faible. L’Algérieexporte essentiellement deshydrocarbures (98%). Les expor-tations des produits industrielsfinis sont évaluées à 78 millionsde dollars. Les exportations desproduits alimentaires (dattes,vins, eaux minérales, crevettes)sont aussi estimées à environ 87millions de dollars. Notre paysn’exporte que 184 produits, alorsque la Tunisie exporte 1 193 et leMaroc 1 120.

“Voilà un quadrimoteur qui nefonctionne qu’avec un seul moteur”,regrette M. Bouzidi, ajoutant queles incitations qui, dans une éco-nomie normale, permettent defabriquer la croissance robuste nefonctionnent pas en Algérie. “Sil’on continue comme ça, on va allerdroit dans le mur”, a averti le pro-fesseur Bouzidi. M. MouloudHédir partage l’analyse du profes-seur Bouzidi. “La croissance écono-mique est insuffisante”, a-t-il consta-té, s’appuyant sur les diagnosticsdes experts du MIPI, de l’ancienministre des FinancesM. Abdelatif Benachenhou, et duFMI. Selon les experts du MIPI,une des raisons de l’inefficacitéde l’investissement national estcelle du manque de visibilité querencontrent les acteurs sur le ter-rain. M. Benachenhou, lui, a misen garde contre le retour aux ges-tions du passé, aux tentationsprotectionnistes et à l’attrait de ladépense facile et du gaspillagedes ressources publiques. LeFMI, dans son dernier rapport, ditque l’Algérie est l’économie lamoins compétitive où le climatdes affaires est le plus mauvais etle système financier le plus ineffi-cace. M. Hédir a surtout mis l’ac-cent sur une situation paradoxalepour un pays en développement.

Selon les chiffres de la Banqued’Algérie, pour 5 162 mds de DAcollectés, seuls 2 614 mds de DAsont employés. 50% des res-sources bancaires sont gelés,faute de projets, s’interrogeants’il y a carence de projets d’inves-tissement ou carences du systè-me bancaire. “Ce simple constat ren-seigne sur le décalage entre les besoinsde l’économie nationale et le cadregénéral de régulation de l’investisse-ment”, estime-t-il.

LE FCE APPELLEÀ UN DIALOGUE CONSTRUCTIF

Le président du FCE a appelé àrenouer avec le dialogue plusfructueux, constructif autour dessolutions qui permettent à la pro-duction nationale de décupler sescapacités et de mieux contribuerà la satisfaction d’une demandenationale en constante augmen-tation. “La politique économiquenationale a besoin d’être plus consen-suelle”, a estimé M. Hamiani.

MEZIANE RABHI

PAR OUTOUDERT ABROUS

Dialogue constructifP ure coïncidence, la contribution du pro-

fesseur Hafsi sur l’état de l’économienationale et la journée d’étude organisée parle Forum des chefs d’entreprise sur le deve-nir de l’entreprise algérienne interviennent lemême jour et se complètent. C’est dire quela sphère économique est dans tous sesétats : les questionnements nombreux ducôté des investisseurs nationaux et les der-nières décisions restrictives, en matière d’in-vestissement, ne font rien pour aller dans lesens d’une économie émergente, à mêmede parvenir à une autosuffisance desbesoins du pays.

D’un côté, si la restriction d’importationstous azimuts et sans contrôle est à considé-rer comme décision courageuse, de l’autre,l’encouragement pour une production desubstitution “made in Algeria” n’est pas enco-re visible. À se demander s’il n’y a pas desforces occultes qui favoriseraient le blocagedes compétences nationales, pour mieuxassurer la pérennité d’une rente dont ellesne sont pas encore repues. Si, seulement ledébat se situait au niveau du choix entre uneéconomie libérale et une économie conser-vatrice… Or, l’on est encore loin du choixidéologique ; il y a seulement des bonnes etdes mauvaises réformes. Ces dernières sontprises par dépit pour contrer quelquesescrocs en pénalisant, par la même, la majo-rité.

En même temps qu’est promise la miseen place d’un dialogue constructif entre lespouvoirs publics et les investisseurs natio-naux à même de dégager un dominateurcommun pour le bien des Algériens, leministre compétent se trouve à Londres à larecherche d’un capital étranger encoreembourbé dans la crise financière internatio-nale quand ses concitoyens sont encore enbutte à une batterie de blocages. Quand touttient dans un cahier des charges qui préser-ve les intérêts des uns et des autres.

O. [email protected]

D’un côté, si larestriction

d’importationstous azimuts et

sans contrôle està considérer

comme décisioncourageuse, de

l’autre,l’encouragement

pour uneproduction de

substitution“made in

Algeria” n’estpas encore visible.

L’ÉDITO

LE FCE FAIT UN DIAGNOSTIC DE L’ÉCONOMIE NATIONALE

Les patrons inquietspour l’avenir de l’Algérie

Inquiétude, illisibilité, blocage ; le constat de la situation économique dressé, hier, par des experts et des opérateurséconomiques, lors d’une rencontre organisée à l’hôtel El-Aurassi par le Forum des chefs d’entreprise, donne froid

dans le dos. Le témoignage pathétique du patron de Modern Ceramic, M. Omar Ramdane, désigné récemment sénateurdu tiers présidentiel, renseigne sur le désarroi des chefs d’entreprise, malmenés par les dernières mesures

du gouvernement sur le commerce extérieur et l’investissement.

AP

S

M. Hamiani a mis en garde lespouvoirs publics sur les précautionsrelatives aux conditions d’ouverture

de l’économie.

Page 4: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMercredi14 avril 20104 LIBERTE

L es chefs d’état-major de larégion sahélo-saharienne se

sont retrouvés, hier à Alger, pourcoordonner leurs efforts en vue delutter efficacement contre le terro-risme.

Les responsables des armées del’Algérie, de la Libye, de laMauritanie, du Mali, du Niger, duBurkina Faso et du Tchad ontconvenu de concrétiser les engage-ments pris par leurs chefs de diplo-matie réunis à Alger le 16 mars der-nier.

La réunion, qui s’est tenue àhuis clos, a été marquée par l’allo-cution d’ouverture prononcée parle chef d’état-major de l’Arméenationale populaire (ANP), le géné-ral de corps d’armée Ahmed GaïdSalah, qui a mis l’accent sur “l’enjeustratégique” qui caractérise cetteréunion, au regard, a-t-il dit, desobjectifs tracés pour “coordonnernotre lutte” afin de “permettre à nosautorités politiques respectives de seconsacrer aux tâches de développementéconomique et social au bénéfice de nospeuples”.

Cette rencontre devrait per-mettre aux chefs d’état-major dedébattre des “questions de défense etde sécurité collective et lever les éven-tuelles incompréhensions au profit de ladéfinition et de la mise en œuvre d’unestratégie concertée de lutte contre lesmenaces migrantes”, selon GaïdSalah.

Le chef d’état-major de l’ANPs’est dit, en outre, “convaincu” queles pays de la région sahélo-saha-

rienne sont en mesure d’assumer la“pleine responsabilité” de cette “ambi-tion légitime”, pour peu, a-t-il indi-qué, que “nous puissions cerner les pro-blèmes de sécurité qui agitent notrerégion”, et “identifier les voies et moyensde les résoudre par la définition et lamatérialisation d’un modèle de coopéra-tion militaire approprié”.

Le général de corps d’arméeAhmed Gaïd Salah s’est déclaré,par la même occasion, “persuadé”que cette réunion “va renforcer notrecoopération et les liens indéfectibles defraternité, de solidarité et de bon voisina-ge pour inspirer, avec discernement, desimpulsions actives autour de notre objec-tif principal de pourchasser et de détruirele terrorisme là où il se trouve”.

Il a, d’autre part, émis le souhaitde voir les travaux de cette réunionse traduire par des “résultats tan-gibles, non seulement dans l’exercice denos responsabilités respectives au traversde la construction d’un modèle de coopé-ration militaire d’intérêt commun exem-plaire, mais également des conséquencespositives quant à la quiétude de nospeuples et leur adhésion à notre projetd’assurer la paix, la stabilité et la sécuri-té sur l’ensemble de notre espace géogra-phique sahélo-saharien”.

Il y a lieu de rappeler que laréunion des chefs d’état-major setient dans le cadre d’un processusentamé par les pays de la région envue d’organiser la riposte contre lamenace de la nébuleuse terroristequi veut transformer la vaste éten-due désertique du Sahel en unebase nouvel Afghanistan.

La volonté affichée par les offi-ciels des pays de la région de luttercontre le terrorisme et toutes lesformes de banditisme a, souvent,buté sur des difficultés objectivesliées au manque de moyens maté-riels dont souffrent certains paysde la région et au manque d’entraî-nement de leurs forces de sécurité.Mais, parfois, la volonté politiqueest battue en brèche par des pres-sions étrangères, comme ce fut lecas avec le gouvernement malienqui a dû céder aux pressions fran-çaises en libérant des terroristesréclamés par l’Algérie contre lalibération d’un otage français.

Même si l’Algérie a arraché duConseil de sécurité de l’ONU une

résolution criminalisant le paie-ment des rançons, des pays occi-dentaux, avec la complicité de cer-tains pays de la région, continuentà négocier avec les terroristes et à

verser des rançons. Ce qui ne faitque renforcer les terroristes et lesencourager à continuer leur juteuxbusiness de kidnappings.

AZZEDDINE BENSOUIAH

RÉUNION DES CHEFS D’ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES DU SAHEL

Objectif : concrétiser les engagementsdu 16 mars à Alger

La réunion, qui s’est tenue à huis clos, a été marquée par l’allocution d’ouverture prononcée parle chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah,

qui a mis l’accent sur “l’enjeu stratégique” qui caractérise cette réunion.

AP

S

U ne opération de ratissage d’en-vergure est lancée depuis

dimanche par les forces combinéesdans les maquis des Bibans, régionlimitrophe avec Béjaïa et Bouira,plus précisément au niveau du lieu-dit Ouled Sidi Brahim, situé à 64kilomètres du chef-lieu de la wilayade Bordj Bou- Arréridj.

Avant de passer à l’action, lesforces de sécurité ont encerclétous les accès débouchant sur lesmaquis de la région, ne laissantainsi aucune chance aux terroristesde s’enfuir.

L’opération de ratissage sepoursuit toujours, avec la mobilisa-tion de gros moyens avec pourobjectif d’anéantir des éléments degroupe terroriste écumant larégion. Le ratissage a été appuyépar des hélicoptères qui ont survo-lé cette zone durant la matinéed’avant-hier.

Un premier bilan fait état del’élimination de deux terroristes ;un civil âgé de 27 ans, qui se trou-vait sur les lieux, a lui été blessédans l’après-midi de lundi. Selondes informations recoupées auprèsde diverses sources, les deux terro-ristes ont été abattus lors d’uneoffensive militaire. C’est au coursd’une embuscade tendue par desforces de sécurité que les terro-ristes ont été mis hors d’état denuire, alors que d’autres sont tou-jours retranchés à l’intérieur desgrottes et de la forêt. Un violentaccrochage a eu lieu entre les deuxparties. Les militaires, qui ont réus-si à récupérer également des armesde type Kalachnikov, maintiennenttoujours leur dispositif sur les lieux,ajoutent des sources locales.Aucune information n’a filtré surl’identité des deux terroristes élimi-nés. Nos sources notent que

l’“émir” Abdelmalek Droukdel, aliasAbou Moussaâb Abdelouadoudserait parmi le groupe retranchédans une casemate. Pour rappel, cedernier a été, selon des informa-tions répercutées sur la Toile,déchu de ses fonctions d’“émir”d’Aqmi. Sa destitution serait lerésultat de conflits internes entreanciens membres de l’organisationterroriste.

Le communiqué, publié dansune vidéo largement relayée surInternet, le 7 mars dernier, sembleindiquer le remplacement deDroukdel, alias Abou MoussaâbAbdelouadoud, par Yazid M'barek,connu également comme AbouObeïda Youcef ou Youcef El-Annabi. Abou Obeïda Youcef avaitété précédemment à la tête de lanébuleuse terroriste du conseil desnotables. Ce dernier reprochait àDroukdel l’allégeance, en 2006, duGroupe salafiste pour la prédica-tion et le combat (GSPC) au réseauinternational d’Al-Qaïda et de nejamais consulter le conseil.

Les maquis des Bibans connuspour être un lieu de passage desgroupes terroristes qui se dépla-çaient des wilayas de Bouira et deBéjaïa vers Djebal Boukehil (M’sila)et les Babors à Sétif. Cette opéra-tion vise ainsi à nettoyer les lieux età rendre confiance aux popula-tions.

C. B.

UNE GRANDE OPÉRATION DE RATISSAGE À OULED SIDI BRAHIM(BORDJ BOU-ARRÉRIDJ)

Deux terroristes abattus

LES GARDE-CÔTES EN COORDINATIONAVEC L’ARMÉE DE L’AIR

La Marine nationale simuleune opération de sauvetage

en haute merI l était 9h lorsqu’un signal d’alar-

me est émis par le bateaud’Algérie ferrys “Djazaïr II”, victimed’un incendie qui s’est déclarédans la salle des machines. Unesituation qui a mis les garde-côtesnationaux en état d’alerte maxi-mum. Immédiatement, ils se lan-cent avec deux frégates et deuxbateaux vedettes au secours desvoyageurs et de l’équipage du ferry.Un appui aérien avec un hélicoptè-re et un Hercule 630 était nécessai-re pour cette mission qui a égale-ment nécessité la mobilisationd’une équipe du Samu et de laProtection civile avec un centre depremiers soins. Mais rassurez-vous,il ne s’agit là en fait que d’unesimulation d’une opération de sau-vetage coordonnée par les élé-ments de la Marine algérienne sousla direction du lieutenant-colonelDefairi Slimane. C’est le Centrenational des opérations de sur-veillance et de sauvetage en mer(CNOSS) qui relève de la Marinenationale qui a pris les choses enmain, comme s’il s’agissait d’un casréel. Le CNOSS est chargé entreautres de la surveillance du traficmaritime, de la lutte contre la pol-lution marine, de la surveillancedes pêches maritimes et bien sûrde la recherche et du sauvetage.

Ainsi toutes les autres missionsentrant dans le cadre de ses attri-butions lui sont confiées par leministère de la Défense nationale.Des missions prises dans le cadredes dispositions des conventionspour la sauvegarde de la vie humai-ne avec toutes les mesures qu’ellecomporte pour la recherche et lesauvetage des personnes endétresse en mer. Deux heures d’in-tervention ont permis aux secou-ristes de la Marine nationale devenir en aide à 30 passagers blo-qués par les feux. Tout a été mis enplace avec des moyens d’interven-

tion et de communication sophisti-qués.

“Il s’agit en fait de créer un systèmecomplet et adéquat du SAR, opération derecherches et de sauvetage. En plus desmoyens de communication, il faut avoir àsa disposition des outils de sauvetageopérationnels même dans les conditionsextrêmes. Il faut aussi des moyensnavals, des frégates et des remorqueurs dehaute mer et profiter aussi de l’espaceaérien à travers des hélicoptères qui ontla possibilité d’intervenir à temps et avoirainsi plus de chance de réussite pour sau-ver des vies humaines, car, qui dit sauve-tage, dit facteur temps. Je parle ici du dis-positif en mer, à terre, il y a des unités dela Protection civile et celle du SAMUpour apporter les soins nécessaires auxblessés”, nous dira le lieutenantcolonel Defairi. Cette opération aplusieurs objectifs, comme nousl’indique le lieutenant colonelDefairi à commencer par la généra-lisation de l’expérience. “Il s’agitaussi d’améliorer le temps d’intervention,c’est très important, car tant qu’on dis-pose d’un meilleur temps pour intervenir,il y aura plus de vies à sauver. C’est aussiune occasion pour tester les moyens quiservent à ce genre d’opérations et pourréaliser des enquêtes nautiques. Avec lesremorqueurs et les hélicoptères dans lesinterventions, je peux vous dire dès lorsque nous sommes à 80% par rapport auxpays développés. Ceci dit, l’état de la merjoue un grand rôle dans les opérations desauvetage”, indiquera-t-il. Enfin, lasimulation et l’exécution de cetteopération de sauvetage était tota-lement parfaite. Étaient présentsaussi à cette opération, des repré-sentants étrangers invités pour lacirconstance. Il s’agit d’un officieraméricain qui travaille pourl’Africom et qui est chargé de l’aidepour l’Afrique et un officier de l’ar-mée portugaise. Les deux se sontdit épatés par le déroulement decette opération.

CHÉRIF MEMMOUD

SUR L’AUTOROUTE ALGER-BOUMERDÈSLA CHEF DE DAÏRA DES ISSERS AGRESSÉE

L ’insécurité continue sur la route reliant Boumerdès à Alger. La chef de daïrades Issers (Boumerdès) vient d’en faire les frais. Elle a été victime avant-

hier à 12h d’une agression sur la route reliant Boumerdès à Alger. Selon nosinformations, la victime était à bord de son véhicule au niveau de la communede Ouled Haddadj à Réghaïa vers Alger et non loin du barrage fixe de la gen-darmerie quand elle a été surprise par des individus en possession d’armesblanches qui ont profité de l’encombrement pour l’agresser et, sous la menace,la délester de son portable, de 40 000 DA, des clés et de son cachet officiel dechef de daïra. La victime a déposé une plainte, la brigade de gendarmerie deOuled Haddadj a ouvert une enquête.

NEÏLA B.

●● L’agence postale de la commune deYatafen, dans la daïra de Béni Yenni, àenviron 45 kilomètres au sud-est de TiziOuzou, a fait l’objet d’un hold-up perpétréavant-hier dans la soirée, a-t-on appris desources sécuritaires dans la région. Une somme de 290 millions de centimesconstitue le butin emporté par les auteursde ce hold-up qui a eu lieu vers 21h, aprécisé notre source. Les auteurs, dont lenombre demeure inconnu, ont fait dansun premier temps sortir le receveur del’agence postale de son domicile avant del’agresser pour pénétrer à l’intérieur de laposte et ouvrir les coffres à l’aide des clefsqu’ils lui ont soustraites avec force. Il est ànoter que c’est la troisième fois en moinsde 15 jours que des agences postalessont attaquées quasiment à la même

heure et de la même manière dans lawilaya de Tizi Ouzou. En effet, lors des deux hold-up perpétrésdurant la même nuit, la semaine dernièrecontre les agences postales de la com-mune de Assi-Youcef, dans la daïra deBoghni et d’Aït Abdelmoumen, dans larégion des Ouadhias, les auteurs ont agiles visages encagoulés et ont agressé lereceveur avant de pénétrer dans la poste,ouvrir les coffres et emporter la somme de70 millions de centimes à Assi-Youcef et20 millions de centimes à AïtAbdelmoumen. Ce qui laisse penser qu’ils’agit bel et bien d’un même groupe decriminels qui sévit à travers les localitésplus ou moins isolées de la wilaya de TiziOuzou.

S. LESLOUS

290 MILLIONS DE CENTIMES DÉROBÉS À TIZI OUZOU

HOLD-UP À L’AGENCE POSTALE DE YATAFEN

Le général de corps d’arméeAhmed Gaïd Salah.

Page 5: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

“TIMLILIT IMAZIGHEN”DIFFUSÉ SUR LES ONDES

DE LA RADIO CANADIENNE CFMB

Deux émissionsspéciales sur Nouaraet Medjahed Hamid

●● Le magazine culturel

Timlilit Imazighen, diffusé surles ondes de la radio cana-dienne CFMB 1280 AM,tous les vendredis à partirde 22h à Montréal, vaconsacrer deux émissions

spéciales, les 23 et 30 avril2010, aux grandes figuresde la chanson algérienneNouara et MedjahedHamid. À la forte demandedes auditeurs du magazine,un spectacle de Nouaraaccompagné du maestroMedjahed Hamid, qui dure90 minutes, sera diffusédurant l'émission du 23avril à 22h, au grand bon-heur des fans installés auQuébec. Une longue entre-vue réalisée avec MedjahedHamid par les producteursde l'émission, en l'occur-rence Madjid Ben Belkacenet Mourad Mahamli, seradiffusée au cours de l'émis-sion du 30 avril. Rappelonsque deux galas deMedjahed Hamid et deNouara sont programméspour les journées des 24 et25 avril, avec la participa-tion de Djaffar AïtMenguellet à l’espaceReuilly, à Paris. L’événementsera enrichi par un mini-Salon du livre, en présenced’écrivains algériens rési-dant en Algérie.

LE RADAR

DDEELLIIBBEERRTTEE

5LIBERTE

[email protected] animée par Hamid Saïdani

LA MANIFESTATION AURA LIEUVENDREDI PROCHAINÀ LA GRANDE-POSTE

Les lutteurs de la DGSNen exhibition

Mercredi14 avril 2010

●● Dans le cadre des festi-

vités commémorant laJournée nationale du savoir“Youm El Ilm”, qui coïncideavec la date du 16 avril dechaque année, la sectionlutte de l’Association sporti-ve de la Sûreté nationaleorganise, sous l’égide de ladirection générale, unegrande exhibition sur la pra-tique de cette discipline. Lamanifestation débutera àpartir de 15h au niveau de

l’esplanade de la Grande-Poste d’Alger. Cette opéra-tion, qui fait office deportes ouvertes sur la disci-pline, verra la participationde plus de 150 athlètes dela section lutte (Sûreténationale). Le début desexhibitions, sous la houlettedu DTS Merzak Bouras, seramarqué par des séancesanimées par les jeunes caté-gories de 6 à 14 ans.

LES PERSONNES OPÉRÉESDE LA VESSIE S’EN PLAIGNENT

Pénurie de pochespour les cancéreux

●● Les cancéreux opérés

d'un cancer de la vessie etvivant avec uneurétérostomie(abouchement de l'urètre àla peau) ne savent plus àquel saint se vouer. Ils sontcontraints d'utiliser despoches spéciales pour lesurines ; or elles sontintrouvables dans lesofficines. Les malades n'ontd'autre choix que de resterchez eux, et les pluschanceux utilisent des

couches pour adultes quandelles sont disponibles.Certains médecins seretrouvent devant un vraidilemme : faut-il opérer ounon les personnes atteintesdu cancer de la vessie ? Etdire que cette pénurie vientd'avoir lieu à un moment oùla prise en charge descancéreux semble être lapriorité des autoritéspuisque plusieurs réunionsont été organisées à cesujet.

IL A ÉTÉ MIS EN LIGNE HIER“VIVA L’ALGÉRIE”,UN NOUVEAU SITE D’INFORMATION

●● Le cri d'amour des supporteurs des Vertssera désormais le titre d'un journal d'informa-tions générales sur Internet. Le site www.viva-lal-gerie.com a été mis en ligne hier. Domicilié àParis, il a été lancé par un petit groupe de jour-nalistes et de cadres algériens vivant en France.Journal généraliste tourné vers l'actualité algé-rienne et la vie de communauté nationale àl'étranger, notamment la relation franco-algérien-ne, ce nouveau média se veut la voix desAlgériens qui, de Pretoria à Montréal, scandent“Viva l'Algérie”. Composée de joueurs évoluant àl'étranger, des binationaux pour certains, l'ENincarne plus que tout une Algérie unie dans sadiversité. En hommage à ce symbole, le journal amis en ligne une vidéo montrant Yazid Mansouridansant avec ses fans lors d'une cérémonie quilui était dédiée.

UN GESTE QUI DEVRAIT SERVIRD’EXEMPLE POUR SES PAIRS

Omar Ramdane renonceà ses indemnités

de sénateur

●● Bien qu’il ne tienne pas

à médiatiser sa décision,Omar Ramdane, l’ancienprésident du Forum deschefs d’entreprise (FCE) etactuel président d’honneurde l’organisation, a fait ungeste qui devrait faire réflé-chir beaucoup parmi nosparlementaires qui conti-nuent de courir derrière lesprivilèges. Désigné au titre du tiers pré-sidentiel au Conseil de lanation récemment, le nou-veau sénateur a décidé dene pas toucher les indemni-tés versées par le Conseil.

Le patron de ModernCeramic aurait confié à sesproches que son entrepriselui permet de bien gagner savie sans toucher à l’argentpublic. Il est, en effet, trèsrare de voir les hommespolitiques ou les élus renon-cer aux avantages qu’offrentleurs fonctions. Jusqu’ici,pour rendre à César ce quilui appartient, le seul parle-mentaire à avoir renoncé àses indemnités est l’hommed’affaires Djilali Mehri, lors-qu’il était député àl’Assemblée populaire natio-nale.

●● L’Organisation des innovateurs et de la recherche

scientifique organise, à l’occasion de la Journée de la scien-ce du 16 avril, le premier Salon national des innovateurs, du15 au 17 avril à l’esplanade de Riad El-Feth, sous le thème“La concrétisation de l’innovation dans l’industrie”, avec le parrai-nage du ministère de la Petite et Moyenne entreprise et del’Industrie artisanale. À cette occasion, l’organisation inviteles citoyens, particulièrement les chefs d’entreprise éducati-ve, à visiter le Salon afin de découvrir les prouesses de nosinventeurs et promouvoir la culture scientifique et créativedans notre pays.

IL AURA LIEU DU 15 AU 17 AVRIL

Un Salonpour l’innovation

à Riad El-Feth

PONCTIONS SUR LES SALAIRESDES ENSEIGNANTS

Précisions●● Suite à votre Radar d’hier intitulé “Salaires des enseignants,la colère après les ponctions”, une source proche du ministèrede l’Éducation nationale a précisé que les syndicats, Cnapest etUnpef par méconnaissance ou tout à fait volontairement (?),mettent en avant des textes réglementant les modalités de rete-nue sur les rémunérations des journées de grève. Ces textesont été abrogés depuis longtemps et remplacés par de nou-veaux textes dont le dernier est la circulaire interministérielle du5 octobre 2005 signée conjointement par le ministre du Travailet de la Sécurité sociale et le directeur général de la Fonctionpublique, portant sur les modalités de retenue sur les rémuné-rations des journées de grève dans le secteur des institutions etadministrations publiques. Ces nouveaux textes stipulent quel’administration publique applique le principe selon lequel unfonctionnaire ne peut percevoir un traitement qu’après constata-tion du service fait, c’est-à-dire qu’il ne peut percevoir de rému-nération pour des journées non travaillées. En outre, ces nou-veaux textes ne font référence à aucun fractionnement dans letemps des ponctions sur salaire.

Page 6: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMercredi14 avril 2010

6 LIBERTE

L a compagnie Air France a dévoilé,hier lors d’une conférence de

presse, son programme spécialCoupe du monde 2010. À quelquedeux mois de l’événement planétai-re, qui attire toutes les convoitises,Air France propose à son tour sa for-mule de transport des nombreuxfans vers l’Afrique du Sud. Et c’est àbord de l’Airbus A380 que les sup-porters des Verts feront le voyaged’Alger vers Johannesburg via Paris.“Pour permettre aux fans d’accompagnerleur équipe, le prix du billet du voyage derêve est fixé pour l’heure à 110 000 DA.C’est un tarif compétitif qui pourrait êtrerevu selon le remplissage et la demande for-mulée. C’est un enjeu de disponibilité desièges. Nous sommes en concurrence auniveau des places”, précise Pierre-MarcTeboul, directeur commercial. Etd’ajouter : “Nous nous inscrivons dansl’option additionnelle pour ce qui est duprochain rendez-vous mondial.” Interrogésur le tarif loin d’être aussi bas quecelui pratiqué par d’autres compa-gnies, le directeur commercialrétorque : “Remplir un avion à bas tarifn’est pas difficile, mais le problème pour lacompagnie est d’engranger les recettes espé-rées ou fixées. C’est l’adéquation remplis-sage-prix.” En un mot, si la demande

pour le déplacement en Afrique duSud pour assister au Mondial-2010est importante ou se fait par groupe,la compagnie Air France se réserve lapossibilité de revoir à la baisse letarif fixé initialement. Et puis, faitremarquer M. Teboul, “le client est librede faire son choix”. Il faut préciser à cepropos que faire le voyage au paysde Mandela via l’A380 se paye cher.l’Airbus A380 compte 538 siègesdont 9 en première classe et 80 en

classe affaires. “C’est l’avion le plus res-pectueux de l’environnement avec moins de75 grammes de CO2 produits par passagerau kilomètre et le plus silencieux de sa caté-gorie. Sa large cabine offre au passagerplus de confort et d’espace. À bord de cetavion, Air France innove en proposant desambiances lumineuses changeantes adap-tées aux différentes étapes du voyage, desespaces de convivialité et de détente ouencore un système de divertissement entiè-rement nouveau avec des écrans plus

larges”, explique encore le directeurcommercial. Et de révéler que lacompagnie prévoit pas moins de dixvols par semaine vers Johannesburg.“La fréquence était depuis le 28 mars der-nier de sept vols hebdomadaires, mais,Coupe du monde oblige, trois vols hebdo-madaires supplémentaires seront program-més”, note le même orateur qui nemanque pas de faire remarquerqu’“Air France devient ainsi le premiertransporteur à proposer le plus grand avion

civil du monde sur le continent africain”.Le vol inaugural a eu lieu le 18 février2010. Air France a commandé douzeexemplaires du A380, dont deux luiont déjà été livrés. Une chose estsûre, en tout cas, la formule d’AirFrance pour le Mondial-2010 trouve-ra certainement de nombreux pre-neurs au milieu des 2 000 supportersqui voudraient joindre l’utile àl’agréable, surtout que pour l’heure,le choix n’est pas très varié. Avis auxamateurs.

MALIKA BEN

PROPOSITION ALLÉCHANTE D’AIR FRANCE POUR LE MONDIAL-2010

Alger-Johannesburg via Parisà 110 000 DA à bord de l’A380

Le tarif fixé pourrait être revu à la baisse si une forte demande est exprimée par les fans qui voudraientjoindre l’utile à l’agréable : soutenir les Verts et s’offrir leur premier voyage à bord de l’ A380.

D. R

.

Air France propose pour lesnombreux fans, sa formule de

transport vers l’Afrique du Sud.

L e programme été 2010 (28 mars au 31 octobre)de la compagnie Air France “est un programme de

consolidation de celui de l’année précédente qui a prouvéson efficacité”, note d’emblée Mme Giselle Le Nozer,directrice générale de la compagnie d’Air Franceen Algérie. Et d’ajouter que de nouvelles destina-tions sont venues enrichir le réseau du groupe AirFrance-KLM. Pour ce qui est de la desserte Alger-Paris et Alger-Marseille, la compagnie prévoit res-pectivement 28 et 5 vols hebdomadaires. Desopportunités de correspondances vers le réseaulong-courrier sans obligation d’un visa transitSchengen sont également proposées pourdiverses destinations telles que Montréal, NewYork, Pékin, Houston, Tokyo et Shanghai.Intervenant à son tour, le directeur commercialdévoilera la nouvelle offre européenne de la com-pagnie sur son réseau moyen-courrier Alger-Pariset Alger-Marseille. Il s’agit de l’offre Prénium. “Lacrise qui secoue le monde a bouleversé les habitudes desvoyageurs et toutes les compagnies aériennes ont été tou-chées de plein fouet. Il fallait donc proposer des tarifs

flexibles sur le moyen-courrier”, explique M. Teboul. Etc’est ainsi qu’est née la formule Prénium qui vise“plus de simplicité, de lisibilité et des tarifs plus abor-dables”, ceci tout en conservant l’essentiel de l’es-prit Air France, soit deux cabines : voyageur (ouclasse économique) et Prénium (classe affaires). Lenouveau produit Prénium est adapté aux besoinsdes clients qui voyagent pour des raisons profes-sionnelles et qui souhaitent avoir plus de flexibili-té, de service, de gain de temps et d’efficacité. Cesclients ont le choix entre la cabine Prénium éco etla cabine Prénium affaires qui offre plus de confi-dentialité et de confort.

En Prénium éco, les tarifs sont également infé-rieurs à ceux pratiqués actuellement en classeaffaires. “Ce n’est pas une promotion, mais les tarifs sontvalables pendant toute l’année”, a tenu à préciser ledirecteur commercial. Et d’ajouter : “Tous les billetsen Prénium sont proposés en aller-retour. Ils sont rembour-sables et modifiables gratuitement.” En voyageant enPrénium éco, le client a droit au choix du siège,hublot ou couloir, il peut bénéficier d’un couloir

d’enregistrement à l’aéroport, des filtres de sûretéà Paris, d’une cabine à l’avant, d’une restaurationmodernisée, d’un accès au salon de Paris, deuxbagages de soute gratuits, la livraison prioritairede ses bagages et autres. En Prénium affaires, onretrouve un peu plus d’avantages puisque le clientdispose de plus d’espace dans une cabine située àl’avant de l’avion et de confidentialité, accès àtous les salons… Pour ce qui est des bagages,désormais, c’est la règle du nombre de bagagesqui est mise en place depuis le 28 mars dernier.Ceci permet aux voyageurs de transporter gratui-tement jusqu’à trois bagages de 23 kg selon laclasse de voyage. Avant deux règles étaient appli-quées : poids ou nombre de bagages. Par ailleurs,le conférencier a évoqué le programme de fidélitédes PME-PMI (le Blue Biz) en direction de pasmoins de 260 entreprises. Les conventionssignées avec Air France leur offrent des avantagesconcrets comme, par exemple, avoir droit à unbillet gratuit en cumulant des Blues crédits.

M. B.

PROGRAMME ÉTÉ 2010 DE LA COMPAGNIE AIR FRANCE

La nouvelle offre Prénium pour le moyen-courrierEn cabine Prénium éco, le client bénéficie d’une baisse de 20% en moyenne par rapport au tarif public de la classe tempo

challenge et en Prénium affaires, les tarifs sont également inférieurs que ceux pratiqués actuellement en classe affaires.

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FILTRANS SPA lance un avis d’appel d’offres national pour l’accompa-gnement à la mise à niveau du SMQ à la Norme ISO 9001 V 2008.Les entreprises intéressées par le présent avis d’appel d’offres peuventretirer le cahier des charges munies de leurs cachets d’entreprise auprèsde la Direction de l’Administration Générale, sise au 05, rue de Biskra, ElMohammedia, Alger, contre paiement de la somme de mille (1 000) DA.La date limite de retrait du cahier des charges est fixée au jeudi 22 avril2010 à 16 heures. La date limite de dépôt des offres est fixée au 06 mai2010 à 16 heures.

ANEP 841 758 Liberté du 14/04/2010

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L’ENTREPRISE AMBITIONNEDE DEVENIR LE LEADERDU MARCHÉ

NCA ROUIBA LANCE UNENOUVELLE MARQUE DE JUS●● NCA Rouiba ambitionne de devenirleader sur le marché global du jus enAlgérie. L’entreprise contrôle déjà 44% desparts du marché du carton. C’est dumoins l’objectif décliné par le directeurgénéral de NCA, M. Slim Othmani, en lan-çant lundi dans la soirée, lors d’une céré-monie organisée à l’hôtel Sofitel d’Alger, lanouvelle marque de jus de Rouiba, Fruitsmixés, en bouteille PET, “une boisson richeen goût et en pulpe”. NCA Rouiba n’a paslésiné sur les moyens pour sortir ce nou-veau produit qui, souligne-t-il, “répond à lademande des consommateurs”. 5 millionsd’euros ont été investis, deux ans de tra-vail et 50 études consommateurs. Testéeauprès de 2 000 Algériens, la gamme estcomposée de 6 parfums couvrant “les prin-cipales attentes des consommateurs”.Pour l’instant, NCA propose deux formats,1,25 litre et 25 cl, avec des prix comprisentre 100 et 120 dinars. “Un prix qui prenden compte la qualité de Fruits mixés deRouiba tout en restant accessible”, sou-ligne M. Othmani. NCA Rouiba est unehistoire familiale. Lancée en 1996 dans leconditionnement des produits agricoles, laNCA de Rouiba est devenue en 2010 unegrosse PME performante spécialisée dansla production de jus de fruits. C’est la pre-mière entreprise qui a introduit en 1989 leTetrapak en Algérie. 20 ans plus tard, 120millions de packs de jus sont distribués enAlgérie. Et selon M. Othmani, il y a encorede la marge de progression, dans un mar-ché global à fort potentiel, estimé à 425millions de litres en 2009 qui a enregistréune croissance de 23% par rapport à2008, principalement grâce au carton et auPET. La consommation moyenne par habi-tant par an en Algérie est estimée à 2,5litres, contre 28,4 litres en moyenne mon-diale. Le chiffre d’affaires de l’entrepriseenregistre une croissance de plus de 15%annuellement, selon le DG de NCARouiba, qui vise dans son expansion lesmarchés voisins pour l’exportation, maissurtout pour y investir, pour peu que lesautorités le permettent.

M. R.

Page 7: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

Mercredi14 avril 2010 7LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

P ays à l’histoire presque similai-re par certains aspects, mais

non sans histoires, l’Algérie et leVenezuela entendent désormaisdonner un coup de fouet à lacoopération bilatérale, réduitejusque-là à sa plus simple expres-sion puisque les échanges com-merciaux ne dépassent guère les 60millions de dollars. Indice de cettevolonté : plusieurs dizaines d’opé-rateurs algériens seront conviés,courant de cette année, à se rendreen République bolivarienne pourune prospection des opportunitésd’investissement, a annoncé hier,l’ambassadeur du Venezuela àAlger. Cette visite constitue un pro-longement d’autres volets decoopération noués depuisquelques années, comme la forma-tion de techniciens vénézuéliensdans les hydrocarbures en vertud’un accord entre la PDVSA, lapuissante compagnie pétrolièrevénézuélienne — plus importantgisement de pétrole au monde —et l’Institut algérien de pétrole (IAP)ou encore la fourniture à l’Algéried’un lot de livres dans le cadre dela coopération culturelle. “Il y a unevolonté d’enrichir la coopération écono-mique, culturelle et politique”, a préciséHector Michel Mujica, lors d’uneconférence de presse au siège del’ambassade. “Nous avons l’intentiond’inviter des entrepreneurs algériens pourexplorer le marché vénézuélien, mais nousdevons faire encore beaucoup de choses

sur le plan culturel, c’est très important.C’est important de renforcer la coopéra-tion culturelle et politique”, a-t-il indi-qué. Plusieurs accords dans plu-sieurs secteurs dont le sport, la jus-tice, le transport maritime ont déjàété passés avec les Algériens aucours de ces dernières années. Ilest même question à terme, selonle diplomate, de l’ouverture d’uneligne aérienne entre Alger et

Caracas. Interrogé pour savoir lestade atteint par les négociationsentre Sonatrach et la compagniePDVSA, la compagnie nationaleétant intéressée par des investisse-ments au Venezuela, le diplomate aaffirmé que “les accords sont confiden-tiels”, même s’il a admis qu’ils por-tent sur, entre autres, des forages.“On doit faire beaucoup de choses avecl’Algérie”, a-t-il insisté. Et cette

volonté de diversifier l’économie etles échanges avec l’Algérie, c’estessentiellement pour sortir d’uneéconomie dépendante dans unelarge mesure, comme l’Algéried’ailleurs, des hydrocarbures. “Nousdevons diversifier notre économie. C’estdans ce sens que nous travaillons”, sou-ligne Michel Mujica.L’ambassadeur, qui s’exprimait àl’occasion de la commémorationdu bicentenaire de la déclaration

de l’indépendance du Venezuela etde la célébration de l’anniversairedu 13 avril 2002 qui a marqué “larestauration de la démocratie participati-ve”, après la tentative de coup d’É-tat avorté contre Hugo Chavez, estrevenu longuement sur les réalisa-tions de son pays sous la directionde celui qui est devenu une icônede la gauche à travers le monde.“Fougueux”, comme il le définit maistrès populaire à travers le monde,Hugo Chavez a réussi desprouesses sur les plans écono-mique et social. La pauvreté extrê-me a été ainsi réduite de 72% tan-dis que l’analphabétisme a été éli-miné. De 20% en 2003, le chômageest ramené à seulement 7%, alorsque la dette publique est passée de30,7 à 14,3% sans compter le dou-blement des effectifs dans l’ensei-gnement supérieur.

Le Venezuela, qui n’a pas tropsubi les contrecoups de la crisemondiale, dispose d’une réserve dechanges estimée à 82 milliards dedollars. Mais le diplomate a toute-fois rejeté les accusations selonlesquelles il y a un glissement durégime bolivarien vers la restrictiondes libertés. “On n’a muselé person-ne”, affirme le diplomate. Quant àObama dont le pays est souventbrocardé par Chavez, MichelMujica a estimé “qu’il n’a pas encorefait grand-chose à l’Amérique”, mêmes’il a admis qu’il jouit de la sympa-thie dans beaucoup de pays.

KARIM KEBIR

POUR UNE VISITE EXPLORATOIRE DES OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES

Des opérateurs algériens bientôtà Caracas

Entre Alger et Caracas, l’heure n’est plus à la poésie ni aux salamalecs, maisà la coopération tous azimuts.

Liberté

U ne délégation d'une trentained'avocats des barreaux de

quatre pays de l'Union européennea effectué une visite de plusieursjours dans les wilayas de Blida et deTipasa sur invitation du barreau deBlida dans le cadre du projet CartaEuropea qui vise à rapprocher lesdeux rives de la Méditerranée dansle domaine de la pratique juridiquede la défense. Cette délégation aété accueillie par le chef de l'Ordredes avocats de Blida, le bâtonnierBouamama Yahia, ainsi que desmembres du barreau dontMes Ksentini, Boulefred etChaâbane. À Tipasa, les membresde la délégation européenne ontdécouvert les charmes et la beautédes sites touristiques dont lesruines romaines. Plusieurs d'entreeux ont également exprimé leurjoie de constater l'amélioration dela situation sécuritaire et le retour àla stabilité. La deuxième journée a

été plutôt marquée par uneréunion de travail élargie tenue ausiège de la cour où Me Bouamama adonné un aperçu sur la pratiquelégislative en Algérie, notammentdans les domaines de la luttecontre le terrorisme, les droits fis-cal et douanier, le droit de l'étran-ger et le droit prétoire pour lesdétenus. Le chef du projet CartaEuropea (président du barreau deNîmes), Me Bernard Deleron, s'estfélicité de ce genre de rencontresqui permet de mieux connaître nospratiques législatives respectives etde tisser des connaissances utiles.“Maintenant nous avons des idées pré-cises sur ces pratiques en Algérie qui,dans le domaine législatif, font partie denotre espace communautaire utile”, a-t-ildéclaré en reconnaissant que cesont les avocats algériens qui ontété à l'origine de la suppression destribunaux spéciaux sur le terroris-me. “Ce n'est pas le cas en Europe. En

France par exemple, il existe un seul tri-bunal d'exception à Paris, où les avocatsde la défense ont des difficultés face à laposition privilégiée du juge. Par contre,les Européens sont en avance sur nous enmatière du droit prétoire des détenus.Alors qu'ils ont des avocats de défense ycompris dans leur cellule, chez nous, cettedéfense demeure d'ordre interne, ce qui estsusceptible de dépassements”, a souli-gné Me Bernard Deleron. Des ate-liers de travail ont été mis en placepour examiner les points discutésdans la pratique législative.Interrogé sur les personnes arrê-tées dans les centres de transit,dont les harragas, le président duprojet a déclaré que “la durée dedétention est de 15 jours renouvelables,mais que ces personnes bénéficient dedroits civiques et d'une défense. Dans lesfaits, certains avocats ont reconnu les dif-ficultés que rencontrent ces personnes,notamment les harragas”.

K. FAWZI

BLIDA

Visite d'une délégationd'avocats européens

L’Algérie et le Venezuela entendentdésormais donner un coup de

fouet à la coopération bilatérale.

●● La colère gronde à l’Imprimeriemoderne des arts graphiques (Imag). Etpour cause, les travailleurs n’ont pasperçu leurs salaires depuis janvier der-nier sans qu’aucune explication ne vien-ne mettre fin à l’inquiétude des 103 pèresde famille qui exercent au sein de cetteentreprise. En effet, selon les dires destravailleurs et syndicalistes, les corres-pondances et autres plaintes adresséesau département de Azeddine Mihoubisont restées sans suite. Autrement dit,tout porte à croire que l’Imag est dansl’expectative et seule une annonce quitarde à venir des hautes autorités pour-rait mettre fin à cette situation confuse, àsavoir la liquidation pure et simple del’entreprise ou sa relance et, par voie deconséquence, l’application des résolu-tions de l’assemblée générale extraordi-naire organisée le 30 juillet 2008 parl’Entreprise algérienne de presse (Enap)et qui stipulait “la fusion par absorptionde l’Imag par l’Enap.” En ce sens, les tra-vailleurs s’interrogent pourquoi les5 résolutions adoptées en 2008 ne sontpas, à ce jour, appliquées. D’ailleurs,dans deux récentes correspondancesadressées au Premier ministre et au chefde cabinet du ministère de la

Communication, dont nous détenons descopies, les syndicalistes ont soulevédans le détail ce point nodal qui constitueapparemment la pomme de discorde.D’où l’inquiétude de ces pères de famillequi butent sur un chômage technique quine dit pas son nom puisque l’entrepriseest plongée dans une totale inertie, selonles travailleurs que nous avons reçus.Mieux, ces derniers se sont plaints audépartement chargé des conflits sociauxà l’Union générale des travailleurs algé-riens (UGTA). Suite à quoi, la Centralesyndicale a, à son tour, sensibilisé, dansun courrier envoyé le 31 mars dernier, leministre de la Communication afin desolutionner cet énième conflit qui inter-vient, par ailleurs, au moment où le gou-vernement s’est engagé dans la mise àniveau des entreprises.Devant les promesses et les engage-ments verbaux des responsables à tousles niveaux, les travailleurs ont organiséun sit-in devant le ministère de tutelleafin de se faire entendre.Hélas, les revendications des travailleursde l’Imag demeurent sans réponse etrien ne semble présager de joursmeilleurs.

FARID BELGACEM

ILS EXIGENT L’APPLICATION DES RÉSOLUTIONSDE L’AGEX DE JUILLET 2008

LES TRAVAILLEURS DE L’IMAG SANSSALAIRES DEPUIS 4 MOIS

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F.1591

Page 8: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

CONTRIBUTIONMercredi14 avril 2010

8 LIBERTE

SOCIALISME ET ÉTATISME

DES IDÉES NAÏVESET DANGEREUSES

LES BASES THÉORIQUES DU FONCTIONNEMENT DU MARCHÉ

Dans une société complexe, comme l’estdevenue l’Algérie, la théorie moderne contrac-tualiste explique les comportements. Cettethéorie part du principe que l’individu est :(1) autonome, c'est-à-dire qu’il n’est ni pro-grammé, ni contraint pour agir, mais mû pardes désirs, des besoins, une utilité, plutôt quepar l’appartenance à un groupe économique,social ou religieux ; (2) il est rationnel. Cettehypothèse s’oppose aux modes archaïques derationalisation : code de l’honneur, devoir aris-tocratique, élitisme racial, etc., et affirme unecapacité uniforme de penser, de calculer et dedécider ; (3) l’individu est informé. En laissantfaire des acteurs autonomes, rationnels etinformés, la meilleure coordination possibleest assurée par le marché. Cependant, com-ment cela se fait-il ? Cela est expliqué par troisconstructions conceptuelles qui constituent lathéorie contractualiste : la théorie des droitsde propriété, la théorie des coûts de transac-tion et la théorie de l’agence1.

LES LIMITES DE L’AUTONOMIE : LES DROITS DE PROPRIÉTÉ

Pour donner corps à l’axiome d’autonomie,il fallait trouver un mécanisme qui permette desauvegarder la liberté, à l’origine d’une “dyna-mique économique favorable à tous”, tout en se pro-tégeant des excès, notamment du gaspillage,que pourraient générer des désirs individuelsdébridés. C’est ce que permettent les droits depropriété. Quand on parle de propriété, onparle d’abord de ce qui nous appartient engénéral, property en anglais, ou des biens spé-cifiques sur lesquels on a un droit reconnu,ownership en anglais. Pour les êtres humains,le droit de propriété, property right, comprend“leurs vies, leurs libertés, leurs biens”2. Le droit depropriété est essentiel parce qu’il permet decontraindre les désirs de chacun à ce qui luiappartient en propre. Il est le fondement del’accord social et, par extension, des compor-tements “civilisés”. En fait, c’est seulement àpartir de la deuxième moitié du XXe siècle queles droits de propriété sont conçus commeoutil d’analyse. C’est, semble-t-il, à l’universitéde Chicago que le mouvement est lancé. Lesgrandes contributions académiques, notam-ment celle du prix Nobel Coase, suivent dansles années 1960 et 1970. Sous l’impulsion duconservatisme thatcherien et reaganien,l’Europe suit un peu plus tard. Les droits depropriété, qui situent l’individu dans l’espace,ont trois attributs essentiels :

I. Ils sont subjectifs : “Seule une personne peutse voir investir du droit sacré à la pleine propriété.”(Lepage, 1985).

II. Ils sont exclusifs : deux individus ne peu-vent posséder simultanément un même bien.

III. Ils sont librement cessibles. Depuis le droit romain, on considère que la

propriété est un droit à l’utilisation du bienpossédé (usus), un droit de bénéficier des fruitsqu’il peut générer (fructus) et le droit de letransmettre à d’autres, de le vendre et de ledétruire (abusus). Les droits de propriétéobéissent à une logique de marché et sontrégulés par elle. Bien entendu, il faut unebonne définition de ces droits, avec un rôleessentiel pour l’État. Les droits de propriétésont alors des régulateurs fondamentaux dufonctionnement du marché. Les droits de pro-priété permettent le fonctionnement du mar-ché. Mais, parfois, le marché est moins bonqu’une organisation. Quels sont cessituations ? C’est ce que la théorie des coûtsde transaction permet d’appréhender.

LA THÉORIE DES COÛTS DE TRANSACTION : PRENDRE

EN COMPTE LE TEMPS DES ÉCHANGESComme les échanges ne sont pas “instanta-

nés”, le marché ne peut pas réguler toute l’acti-vité économique. Il nous faut alors parler plu-tôt de transactions. “Les coûts de transactionposent le problème de l’organisation économiquecomme un problème de contractualisation.”(Willamson3 , 1994 : 39). Les organisations quipeuvent alors se substituer au marché, commel’a montré Coase, apparaissent comme desnœuds de contrats.

Les droits de propriété adoucissent un peul’hypothèse d’autonomie des individus. Lathéorie des coûts de transaction est basée surun relâchement de la théorie de la rationalité,remplacée par la rationalité limitée de H.Simon4. À cause de la durée des échanges,l’ambition cognitive des décideurs est forcé-ment réduite. Ils ne peuvent prendre en comp-te tout ce qui peut se passer dans le futur et ilssont obligés de se satisfaire de solutionsapproximatives.

À cause de cette imperfection dans le trai-tement de l’information, provoquée par ladurée des échanges, il peut y avoir “opportunis-me” de la part des acteurs dans le processus dedécision. Opportunisme signifie : “une recherched’intérêt personnel qui comporte la notion de trompe-rie.” (Williamson, 1994 :70). Ainsi, la théorie descoûts de transaction introduit le soupçon,comme un des moteurs de l’économie. Elleamène aussi à un relâchement de l’axioma-tique traditionnelle. Le temps des transactionsintroduit à la fois des incertitudes et des irré-versibilités.

Les coûts de transaction fournissent ainsiun outil d’analyse pour prédire les institutionsles moins coûteuses (en coûts de transaction),compte tenu des caractéristiques des actifs etde la nature de l’environnement. À titred’exemple, l’étude contractualiste, basée surles coûts de transaction, explique les choix quipeuvent être faits entre faire soi-même, sous-traiter ou acheter sur le marché. L’analyse desfirmes devient normative.

La théorie des droits de propriété montreque la forme de propriété idéale et la plus effi-cace est la propriété privée. L’entreprise s’ex-plique par la rémunération du propriétaire, defaçon à ce qu’il soit tenté d’organiser efficace-ment la production. La séparation de la pro-priété et de la gestion s’explique par les coûts de transaction. “La capacité de gestion nécessite uneaccumulation d’expérience, de savoir-faire ou deconnaissances… un actif spécifique que l’on peut ache-ter sur le marché… le propriétaire a intérêt à faire faire

lorsque la complexité de l’activité, les techniques néces-saires à la gestion deviennent si spécifiques qu’il luiserait trop coûteux de les pratiquer lui-même. Il est plusefficace de se lier contractuellement à des salariés spé-cialistes qui gèrent au nom du propriétaire. Celui-ciminimise alors ses coûts en ne contrôlant que les résul-tats présentés par les gestionnaires.” (Gomez, 1996 :97). Les conséquences de cette séparationnous amènent à la théorie de l'agence.

CONTRÔLE ET TRANSPARENCE : LA THÉORIE DE L’AGENCE

“On dira qu’une relation d’agence s’est créée entredeux ou plusieurs parties lorsqu’une de ces parties,désignée comme l’agent, agit comme représentant del’autre, désignée comme le principal, dans un domainedécisionnel particulier.” (Ross, 1973 : 134). SelonJensen et Meckling (1976 : 308), les premiersthéoriciens sur ce sujet, peu importe qui estagent ou principal, la relation est consécutive àtout contrat. Chaque acteur peut être à la foisagent et principal.

Au cœur de la relation d’agence se trouventles questions d’opportunisme.

L’opportunisme est rendu possible du faitde l’asymétrie d’information, avec donc possi-bilité d’information cachée (adverse selection)et de risque caché (moral hazard). Comme onn’est jamais sûr que le mandataire va gérer lebien du mandant au mieux des intérêts de cedernier, il faut mettre en place un système decontrôle. L’agent calcule en fonction de sesintérêts, et le problème du principal est deconstruire autour de lui un contexte qui lui per-met de préserver ses intérêts tout en travaillantau mieux dans l’intérêt du principal.

L’entreprise est par nature un nœud decontrats entre un grand nombre d’associés(stakeholders), notamment les salariés, les diri-geants, les propriétaires, les prêteurs, lesclients, les fournisseurs, les communautés etl’État. Elle est alors potentiellement un foyertrès actif d’opportunisme. En particulier, onpeut assister à des divergences entre proprié-taires et gestionnaires et à des divergencesentre gestionnaires. Pour coordonner les inté-rêts, et donc pour contraindre l’opportunisme,on peut utiliser le marché comme moyen derévélation de l’information, ou utiliser unmécanisme ad hoc, comme le conseil d’admi-nistration.

Il en résulte alors des coûts d’agence quipeuvent être résumés comme suit :

I. Des coûts de surveillance (monitoring expendi-

tures), supportés par le principal, pour la gestion del’information, la surveillance et l’incitation pour labonne exécution du contrat.

II. Des coûts d’obligation (bonding expenditures),supportés par l’agent pour signaler la bonne exécutiondu contrat. Ceci n’exclut pas l’opportunisme mais lecontraint.

III. La perte résiduelle (residual loss), constituéepar ce qu’aurait gagné chaque partie à ne pas contrac-ter avec l’autre.

Pour les réduire, on met en place des méca-nismes de gouvernement de l’entreprise dontl’instrument principal est le Conseil d’adminis-tration. Comme l’entreprise est un nœud decontrats entre des multitudes d’associés (pro-priétaires, gestionnaires, employés, fournis-seurs, la communauté environnante, etc.), laconstitution du CA est un acte d’équilibre poli-tique important.

Nous pouvons ainsi voir après ce tour d’ho-rizon théorique que les hypothèses qui sontfaites par les théoriciens du socialisme ne tien-nent pas à l’observation des faits. Le marchéest un outil imparfait pour coordonner les acti-vités économiques dans une société, maisnous ne connaissons pas de mécanismecapable de coordonner mieux les activitéscomplexes qui résultent du développementdes sociétés modernes. Si l’on ajoute l’étatis-me au socialisme, on ajoute à des hypothèsesde comportement une hypothèse de fonction-nement qui a été discréditée depuis long-temps. On ne peut pas gérer la société demanière centralisée. La France est un cas parti-culier, d’abord parce qu’en apparence, elle afonctionné de manière centralisée depuis envi-ron six siècles et ensuite parce qu’elle sert demodèle implicite à nos dirigeants. Je vais donclui consacrer une petite section avant de reve-nir à notre propos central du mode de fonc-tionnement le plus approprié pour l’économiealgérienne.

LA FRANCE : UN CAS PARTICULIERAu plan organisationnel, la France a été

depuis Louis XI, au XVe siècle, un pays centrali-sé. Pourtant, contrairement aux prévisions desexperts, la France a été relativement innovatri-ce et elle a été capable de s’adapter aux grandschangements qu’a connus le monde, surtoutdepuis la révolution industrielle en Angleterre.Les chercheurs se sont alors demandés : com-ment un pays aussi rigide, en apparence, a-t-ilpu maintenir son statut face aux pays anglo-saxons beaucoup plus flexibles et pluscapables de fonctionner en situation de com-plexité ? L’explication a été donnée en bonnepartie par un sociologue français, MichelCrozier, dans son livre le Phénomène bureaucra-tique.

D’abord, Crozier s’appuyait sur les travauxde l’historien des affaires A. D. Chandler, sur lecycle de vie des organisations. Chandler avaitrévélé que dans leur évolution, les organisa-tions étaient obligées d’adapter leur structurelorsque leur stratégie changeait. Ainsi, la struc-ture fonctionnelle centralisée, celle qu’ontadoptée les administrations françaises, corres-pond bien à la période de recherche de l’effi-cience. Elle est compatible avec la standardisa-tion et la production de masse. Lorsqu’on évo-lue ensuite vers la diversification, il faut passerà une structure divisionnaire décentralisée.

En étudiant quelques administrations fran-çaises, Crozier découvre une différence cultu-relle importante dans le fonctionnement desorganisations. En particulier, la structure fonc-tionnelle à la française (qui caractérise le sec-teur public français) ne fonctionne pas commela structure fonctionnelle nord-américaine.Ainsi, en Amérique du Nord, lorsqu’on a unerègle, on l’applique. Si elle n’est plus bonne, onla change. En France, on n’applique jamaiscomplètement la règle

Elle est plutôt utilisée par le chef commemenace pour obtenir le comportement souhai-té : “Si tu ne te comportes pas comme je te le deman-de, je t’applique la règle !”

D.R

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M. Taïeb Hafsi

Par :TAÏEB HAFSI

(2e partie et fin)

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Liberté lance, à compterd’aujourd’hui, un débat sur la

politique économique en Algérie. Lejournal ouvre ainsi ses pages aux

interventions des experts etspécialistes désireux de participer àcet échange d’opinions et de pointsde vue sur la situation économique

en Algérie, les options en coursainsi que les perspectives qui

s’offrent à une économie encorefortement dépendante des

hydrocarbures.Adressez vos contributions

à l’adresse :[email protected]

Page 9: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

CONTRIBUTIONMercredi

14 avril 20109LIBERTE

Ainsi donc, l’application de la règle estconstamment négociée. Crozier était un peuirrité par le fait que les Français n’appliquaientmême pas leurs règles. Il fut alors très critiquedu système français. En fait, c’est cette carac-téristique-là qui a fait que la France a été enmesure de s’adapter. Comme l’application desrègles est négociable, cela donne des forumsde débat sur l’application de la règle et permetde la flexibilité là où on ne s’y attend pas. Parexemple, il arrive souvent que les camionneursbloquent toute la France. Ils se mettent ensituation hors-la-loi. Normalement, s’ils étaienten Amérique du Nord, ils seraient jugés pourcela. En France, lorsque le problème est réglé,souvent on accepte de passer l’éponge sur lenon-respect de la loi. Ceci se passe dans tousles secteurs de la vie française. Les Français etleurs autorités ont appris pendant presque sixsiècles à faire fonctionner la structure centrali-sée de manière flexible ! Leur système estunique et il est souvent mal compris par lesélites françaises elles-mêmes. C’est pour celaque certains tentent d’amener le système fran-çais vers le système américain qui leur paraîtplus clair. Le président Sarkozy est de ceux-là.Plus important pour un pays comme l’Algérie,les Français n’ont jamais été capables d’expli-quer aux Algériens leur système. Ils insistaientplutôt sur les aspects symboliques, sur l’impor-tance du respect de la loi, etc. Les autoritésalgériennes ont été ainsi piégées au lendemainde l’Indépendance. Elles essayaient d’appli-quer des lois souvent inapplicables en prenantexemple sur la France : “Pourquoi ne sommes-nouspas en mesure d’appliquer nos règles comme le font lesFrançais ?” et ils en faisaient souvent une ques-tion de fierté nationale. À mon avis, cela aaccentué les tensions et plus tard la ruptureentre la population et ses élites politiques.Ainsi donc, la France est centralisée, mais sonsystème fonctionne comme un système décen-tralisé. Tous les pays occidentaux sont des sys-tèmes décentralisés dans les faits. Dans unautre travail, avec un autre collègue nous avonsaussi démontré que le système chinois estaussi un système décentralisé, même si pourcertains aspects et dans certaines circons-tances (e.g., crise du SRAS ou tremblement deterre du Sichuan) il devient momentanémentcentralisé. Les systèmes qui marchent en situa-tion de complexité doivent être décentralisésdans les faits.

QUE NOUS APPRENNENT CES CONSIDÉRATIONS SUR LE SOCIALISME

ET L’ÉTATISME COMME MODÈLES DE FONCTIONNEMENT NATIONAL ?Le socialisme est un modèle de société qui

met l’accent sur la justice sociale et la solidari-té du groupe. C’est un modèle qui, de monpoint de vue, est compatible avec toutes lescroyances religieuses. Je propose que ce soitmême une dérivée de ces croyances. Nousavons tous besoin de croire en un monde dejustice sociale et de solidarité. Donc le socia-lisme est un idéal acceptable. L’étatisme est lacroyance que la meilleure gestion des affairesd’une société, d’une communauté, est unegestion centralisée. Nous avons argumentédans ce texte que ceci est vrai seulementlorsque l’organisation, la société, est simple.Lorsque la complexité augmente, comme dansle cas des nations modernes, disons l’Algérie,l’étatisme est une erreur scientifique. On nepeut pas gérer des systèmes complexes demanière centralisée. Lorsque le socialisme estassocié à l’étatisme, on assiste au pire. Eneffet, les autorités utilisent le discours socialis-te pour obtenir l’accord des populations. Ellesutilisent ensuite l’étatisme, généralement parpeur de perdre le pouvoir, pour freiner les ini-tiatives et finissent par faire reculer la société.Il en résulte des systèmes qui ne marchent pas.C’est à mon avis à cela que des gens généreuxcomme Belaïd Abdesslam ont été confrontés.Dans le livre remarquable de précision queBelaïd Abdesslam a posté sur son site Internet,il décrit de manière rageuse les approches qu’ila préconisées et les compare constamment aulibéralisme débridé et incompétent qui a suivi.Il compare ainsi la situation des années 1970,l’une des “meilleures” que l’Algérie ait connues,avec la situation des périodes qui ont suivi jus-qu’en 1993, qui fut marquée par un déclinspectaculaire du prix du pétrole, un service dela dette insupportable pour l’Algérie et ledéclenchement de la violence islamiste. Cettecomparaison est, bien entendu, favorable. Ellel’est parce que la période Boumediène a étél’une des plus cohérentes de l’Algérie indépen-dante. Le pouvoir était fort et Boumedièneavait réussi à imposer une direction claire,même si discutable. La comparaison est aussifavorable parce que la période des violences acomplètement déboussolé les dirigeants,

accentué la corruption et détaché la popula-tion des politiciens. La comparaison que B.Abdesslam fait ne compare cependant pas leschoix économiques de la période Abdesslamavec leurs alternatives. Elle ne compare pas lesocialisme-étatisme avec le fonctionnement dumarché, parce que le marché n’a jamais vrai-ment fonctionné sans intervention intempesti-ve, B. Abdesslam lui-même, en revenantcomme Premier ministre, en 1992-93, est inter-venu régulièrement pour empêcher le marchéde fonctionner. Les descriptions de B.Abdesslam ne comparent pas non plus l’étatis-me, dont il a été le champion, avec la décen-tralisation et le libre marché, parce qu’à aucunmoment l’Algérie n’a été décentralisée. En fait,il compare une situation un peu plus cohéren-te, du socialisme-étatisme autoritaire, avec unesituation incohérente, que je ne suis même pascapable de qualifier, où les différents prési-dents et Premiers ministres allaient à contre-sens l’un de l’autre, se contredisaient en per-manence. Même lorsqu’ils faisaient des chosesintéressantes, celles-ci étaient remises encause l’instant d’après. La situationqu’Abdesslam rejette, c’est bien entendu celleque rejettent tous les Algériens de bon sens.C’est la situation du chaos et de la gabegie.C’est cette situation qui a préparé le lit de laviolence islamiste. Ce que Abdesslam ne ditpas, c’est que la période du socialisme-étatis-me a aussi été une période de grande ineffica-cité, cachée par les prix du pétrole. Cette inef-ficacité a généré la corruption et la gabegie quiont suivi. Moi ou d’autres pourront, j’espère, lemontrer dans d’autres articles. B. Abdesslam,dans son livre, défend sa démarche contre lesévaluations qu’en a faites “le pouvoir de l’ombre”qu’il assimile à l’armée. Il a en particulier choi-si de confronter le général Touati, que jeconnais à peine mais qui est présenté comme“le penseur du pouvoir obscur qui se superpose aux loiset règlements”. La théorie du général Touati n’estcependant jamais présentée et je ne sais pas sielle existe. Elle semble avoir été simplementexprimée comme le rejet de la démarche de lapériode Boumediène. Dans ce livre, B.Abdesslam apparaît comme le vainqueur del’argument contre Touati. Patriote respectableet respecté, Abdesslam confond cependant lelecteur en suggérant que le socialisme-étatis-me est meilleur que le marché libre. Il mélangele langage économique avec l’appel aux senti-ments patriotiques. La violence de son verbeest telle qu’il considère toute alternativecomme une trahison envers le serment desmartyrs. B. Abdesslam est un patriote mais il setrompe. Le serment que les martyrs5 ont faitétait celui de libérer l’Algérie et redonner laliberté aux Algériens de penser et de conduireleur destin. Au moment où le serment a été fait,tous les Algériens ou presque étaient pauvres.Ils étaient écrasés par le colonialisme. Les libé-rer, c’était leur donner la chance de s’exprimeret de montrer leur valeur. Les martyrs neseraient sûrement pas d’accord avec le centra-lisme étatique qui a empêché l’Algérie des’adapter. Aujourd’hui que nous avons retrouvéla liberté comme pays, il nous faut trouver lechemin de la connaissance et de la raison pourdonner la liberté au citoyen. Seule une meilleu-re utilisation de la connaissance et de la raisonnous permettront de sortir de l’ornière etd’être alors fidèles au serment des martyrs. J’aisuggéré tout au long de ce texte que laconnaissance est maintenant claire sur ce quidoit être fait en Algérie. La connaissance quinous a toujours éludés est celle du fonction-nement organisationnel. Au plan économique,les grands dirigeants de l’Algérie et leursconseillers se sont régulièrement battus pourdéfendre une option ou une autre. Ils se sontrégulièrement accusés de trahison, alors que le

problème était ailleurs. Le problème n’est pasdans le choix de politiques économiques. Il estdans leur mise en application. Toutes les théo-ries que j’ai évoquées suggèrent que c’est lamise en application qui fait la différence. Si lesAlgériens manquent de réalisme, ils continue-ront à se battre sur des objets secondaires enlaissant de côté ce qui est essentiel, laconstruction de mécanismes qui permettentaux idées de se réaliser. Le plus important deces mécanismes est le marché. Le deuxièmeplus important est l’existence de lois clairespour réguler le marché et pour protéger lasociété et le citoyen des abus inévitables quegénère la liberté des acteurs. Le troisième plusimportant est de créer un appareil étatique quirespecte le citoyen et l’aide à se prendre encharge et à créer de la richesse. Le quatrièmeplus important est la lutte contre les maladiessociales qui, comme la corruption, sontcapables de détruire la capacité d’une sociétéà se construire. Le cinquième plus importantest la protection de la paix sociale. Le sixièmeplus important est de travailler à maintenirl’équilibre entre les différentes composantessociales, régionales et économiques du pays.Ceci s’obtient notamment en se mettant ducôté du plus faible ou du plus défavorisé pourl’aider à se rattraper. Le septième plus impor-tant est de constamment travailler à fairegagner le bon sens et la raison sur la passion etl’émotion. La connaissance est maintenant dis-ponible et doit être utilisée pour faire tout cela.

Pourtant, au lieu de cela, la théorie de B.Abdesslam revient à l’ordre du jour. Un pouvoirdésemparé, qui a du mal à comprendre la criseque le monde vient de subir, lui redonne plusd’importance et il n’est pas rare aujourd’huid’entendre ceux qui le conseillent suggérer quele socialisme et l’étatisme ont été positifs. Ilsreviennent donc à la théorie de B. Abdesslam.Pour ma part, je crois que s’ils le faisaient, ceserait l’une des erreurs les plus graves. Ceserait vraiment refaire la même erreur deuxfois. Dieu nous en préserve ! J’argumente quenotre chemin sera meilleur par une liberté plusgrande des citoyens et par une participationplus grande de ceux-ci aux décisions écono-miques. Le chemin vers cette participationn’est pas celui des forums politiques, maiscelui du marché. Chaque Algérien doit êtreencouragé à exprimer son choix politique ens’enrichissant et en enrichissant sa région, touten respectant la loi. La loi doit valoriser lamorale, la solidarité, le bon fonctionnement dumarché et veiller à protéger les plus vulnérablesd’entre nous. Nous n’avons besoin du gouver-nement que pour faire de bonnes lois. Pourtout le reste, mieux vaut qu’il ne se mette passur le chemin des milliers d’entrepreneurs quivont faire l’Algérie de demain. En s’enlevant duchemin, il deviendra plus fort, parce qu’il nemonopolisera pas les moyens d’enrichisse-ment, mais ouvrira le chemin aux actions entre-preneuriales légitimes. Tous ces entrepreneurstravailleront alors à le consolider puisqu’il leurpermettra de s’exprimer. J’ai étudié récemmentles contributions des quelques entrepreneursqui sont arrivés à survivre malgré les freins etles herses bureaucratiques que l’État a mis surleurs chemins. J’ai été impressionné par leurcréativité. J’ai été impressionné par leur patrio-tisme. J’ai été impressionné par l’importancede la contribution qu’ils apportent au budgetde l’État. À titre d’exemple, les dix entrepre-neurs que j’ai étudiés6 ont créé des dizaines demilliers d’emplois, ils payent presque 60% detoutes les richesses qu’ils créent en impôts ettaxes et réinvestissent l’essentiel du reste. Ilsarrivent à faire ce que l’État lui-même, par lebiais de ses grandes entreprises publiques,n’est pas capable de faire. Si l’État décidaitd’aider ces entrepreneurs, en leur facilitant latâche et en veillant à ce que les lois de protec-tion du citoyen et des communautés soientclaires, il multiplierait leurs contributions à desniveaux inimaginables. Je suis prêt à parier que

l’Algérie deviendrait alors l’équivalent de laCalifornie et serait un partenaire de l’Europeaussi courtisé que l’est la Chine actuellement.

CONCLUSION : SOYONS MODESTESPOUR CONSTRUIRE UN GRAND PAYSCe texte a commencé avec l’idée que les

Algériens, comme nation, ont été surtout sti-mulés au plan économique par un grand idéalde justice sociale. La liberté, autour de laquel-le la nation a été construite, a été perçue dès ledépart comme le moyen le plus sûr pour que lajustice soit rendue à un peuple spolié et main-tenu dans un état de dénuement considérable.Cette justice était l’égalité des droits et l’égali-té des chances pour ceux qui essaient de s’ensortir. C’était cela, dans l’esprit des martyrs, lajustice sociale. La grande question qui s’estalors posée aux dirigeants de l’Algérie indépen-dante a été celle du comment : comment réali-ser la justice sociale ? Dans ce papier, nousavons suggéré que la réponse à cette questionn’est pas politique. Au plan politique, elle a étérésolue en affirmant que la justice sociale estun fondement de la nation. C’est une questionde gestion de l’économie nationale et, parbeaucoup d’aspects, c’est une question denature scientifique, qui demande d’aller vers laconnaissance pour trouver une réponse satis-faisante. La connaissance montre que les réali-sations économiques posent un problèmemajeur de coordination des activités com-plexes de la société. Cette coordination a ététentée de manière centralisée, comme dans lespays socialistes, ou de manière décentralisée,dans tous les pays développés ou en émergen-ce rapide. La méthode de coordination décen-tralisée est ce qu’on appelle l’économie demarché. Le résultat parle de lui-même.

La coordination par le marché part de l’idéeque les êtres humains sont imparfaits. Ils sontsoumis à leurs désirs et à leurs besoins. Ils peu-vent occasionnellement être à l’image de Dieuet s’élever moralement, mais cela ne dure paslongtemps. Ils retombent dans leur état impar-fait, dès que l’adversité apparaît. Pour tirer lemeilleur parti de cette imperfection de la natu-re humaine, mieux vaut l’exploiter pourconstruire, plutôt que pour détruire. Le marchécrée les conditions de la construction. Enencourageant chacun à s’enrichir dans le cadredes règles du jeu du marché, on fait des traversnaturels des personnes des alliés qui peuventfaire progresser l’ensemble de la société. Pourcela, il faut que les règles du jeu du marché soitclaires. Nous avons montré que les règles dujeu, qui paraissent implicites ou inexistantes,sont très bien établies. Elles sont précisées partrois grandes théories, celle des droits de pro-priété, celle des coûts de transaction et cellede l’agence. Ces trois théories montrent com-ment des règles claires permettent d’améliorerla société de manière progressive. Dans l’ex-périence algérienne, il y a eu le socialisme etl’étatisme qui se sont imposés au départ parnécessité. Au lieu de considérer cela commedes situations temporaires, on peut faire l’er-reur de croire que ce sont des choix qui peu-vent remplacer le marché. Nous avons argu-menté que le socialisme-étatisme n’a de chan-ce que dans une organisation ou une sociétésimple, comme l’était l’Algérie du lendemain del’indépendance. Avec la complexité croissantedes activités et des rapports, on ne peut pasgérer l’Algérie avec le socialisme-étatisme. Onpeut même la détruire avec une telle théorie.Le marché est surtout une philosophie defonctionnement réaliste. Cette philosophiereconnaît les limites des capacités de coordi-nation humaines. Elle privilégie la décentralisa-tion. La centralisation peut détruire le pays,parce que toutes les énergies créatrices desAlgériens seront utilisées pour détruire le sys-tème qui les contraint. La décentralisation estla seule garantie d’unité pour le pays. Le pro-blème est que le socialisme-étatisme est portépar des dirigeants dont la crédibilité est réelle.En particulier, B. Abdesslam est un patrioteintègre qui a apporté des contributions réellesà l’Algérie. Son exemple pourrait nous inciter àfaire de la théorie qui l’a animé la théorie del’Algérie moderne. Ce serait une erreur et ceserait lui faire porter une responsabilité histo-rique majeure. J’espère que les Algériens sau-ront éviter ce grand écueil.

T. H.1 - Cette partie est inspiré de Gomez : le Gouvernement

de l’entreprise, 1996.2 - Selon Locke, Second traité sur le gouvernement civil.3 - O. Wiliamson a eu le prix Nobel d’économie en 2009 pour

ses travaux sur les coûts de transaction.4 - H. Simon (1990) a apporté une contribution considérable

à la compréhension de la prise de décision. Ses travaux, basés surla psychologie cognitive, ont été tellement influents sur la théorieéconomique qu’il a reçu le prix Nobel d’économie en 1978.

5 -Comme pour beaucoup de familles algériennes,mon père et une grande partie de ma famille se sont sacri-fiés pour la libération de l’Algérie.

6 - On me dit que ceux-là ont réussi sans soutien de" parrains bien placés dans les rouages de l’État ".

En France, lorsquele problème est réglé,souvent on acceptede passer l’éponge surle non-respect de la loi.Ceci se passe dans tousles secteurs de la viefrançaise. Les Françaiset leurs autorités ontappris pendant presque sixsiècles à faire fonctionnerla structure centraliséede manière flexible !

Les martyrs ne seraientsûrement pas d’accord avecle centralisme étatique qui aempêché l’Algérie des’adapter. Aujourd’hui quenous avons retrouvé laliberté comme pays, il nousfaut trouver le chemin de laconnaissance et de la raisonpour donner la liberté aucitoyen.

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Page 10: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

Mercredi14 avril 2010 11LIBERTE CULTURE

Avec pour slogan “Un Livre danschaque main”, le Salon national dulivre revient, après deux ansd’absence, et se tiendra au Pavillon Gde la Safex, du 15 au 25 avrilprochain.

H ier matin, le président du Syndicat natio-nal des éditeurs du livre (Snel), Ahmed

Madi, a coanimé, à la salle El Djazaïr (Safex),une conférence de presse, avec MohamedTahar Guerfi, éditeur, Fayçal Houma, éditeuret vice-président du Snel, et MouloudSlimani, directeur de la Safex.

À l’ordre du jour était inscrite l’annoncede la tenue de la septième édition du Salonnational du livre, du 15 au 25 avril prochain,au pavillon G de la Safex (Pins Maritimes).Après deux années d’absence, le Salon setiendra pour la première fois à la Safex, aprèsavoir été coorganisé par la Bibliothèquenationale d’Algérie. “Ce Salon revient après unarrêt de deux années, mais notre joie ne sera totaleque lorsqu’il y aura complémentarité entre ce Salonnational et le Salon international”, a déclaré M. Madi. De son côté, Mohamed TaharGuerfi, a estimé que cette édition, placéesous le signe “Un Livre dans chaque main”, “estla plus importante au niveau participation, car nousavons atteint le nombre de 74. Or, lors des éditionsprécédentes, le nombre ne dépassait pas les 50”.

Et c’est l’une des raisons qui a contraintles organisateurs de délocaliser le Salon etde le tenir à la Safex, cette dernière étant unpartenaire dans l’organisation de ce Salon.

Trois mille mètres carrés ont été aména-gés en stands et le Salon s’est autofinancé,puisque ne disposant et ne bénéficiant d’au-cun budget, mis à part les éditeurs qui ont,naturellement, payé leurs aires d’exposition.En outre, les organisateurs ont révélé qu’ils

avaient écrit au ministère de la Culture pourannoncer l’organisation de ce Salon et espè-rent la présence d’un représentant de cetteinstitution le jour de l’inauguration, prévue lejeudi 15 avril à 11 heures. Fayçal Houma a,pour sa part, insisté sur les difficultés qui ontheurté et heurtent encore les organisateursde ce Salon, tout en soulignant que l’un deses objectifs est la rencontre entre lesauteurs, les éditeurs et les lecteurs.

Selon M. Guerfi, les points forts de ceSalon sont au nombre de deux, car “la pro-duction du livre algérien s’est beaucoup améliorée etnous avons constaté depuis 2007, un intérêt pour lelivre et une forte production. Le deuxième point est lenombre important d’exposants entre éditeurs, impor-tateurs et institutions”. Parmi les exposants,notons la participation pour la première foisde la zaouia Tidjaniya. Il y aura également leHaut Conseil de la langue arabe, le HautConseil islamique, le Haut-Commissariat àl’amazighité. Parmi les éditeurs, l’OPU,

l’Enag, l’Anep, Dar El Hikma, Maerifa, ElHouda, Média Sport, Baghdadi, Edif 2000,Omega prendront part à ce Salon dont l’invi-té d’honneur est la Palestine.

Par ailleurs, le programme d’animation estriche et plusieurs conférences se tiendront,notamment celle en trois langues sur “la cul-ture amazighe entre expérience et perspectives”, quisera animée par Youcef Merahi, secrétairegénéral du Haut-Commissariat à l’amazighi-té, ou encore celle qui concerne “la distribu-tion et médiatisation du livre en Algérie”.

Le 23 avril, Journée internationale du livreet des droits d’auteurs, sera une véritableaubaine pour les lecteurs puisque des réduc-tions seront proposées. Des séances dedédicaces quotidiennes seront égalementorganisées.

SARA KHARFI

SEPTIÈME ÉDITION DU SALON NATIONAL DU LIVRE

74 éditeurs algériens participent à l’événement

D.R

..

AP

S

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LANCEMENT DES JOURNÉES DU FILM ITALIEN À ALGER

Zoom sur la sociétéL undi passé a eu lieu, à la salle El Mouggar,

le lancement des Journées du film italien.Une manifestation culturelle organisée parl’ambassade d’Italie et l’Institut culturel italienà Alger en partenariat avec l’Office national dela culture et de l’information et CinecittàLuce.

Dédié au Nouveau cinéma italien, ces jour-nées s’étaleront jusqu’au 17 du mois encours. Ce cycle propose aux cinéphiles del’Algérois une fresque de la société italiennesous toutes les coutures. C’est aussi unefenêtre grande ouverte sur les jeunes et lemonde du travail, l’émigration, la marginalisa-tion, l’amour et le couple, le choc des généra-tions, l’amitié… Tous les films au programmesont projetés en V.O. sous-titrés en français.Pour ce premier jour de la manifestation ciné-matographique, deux films à l’affiche :Generazione 1 000 euros (Génération 1 000euros) de Massimo Venier (2009) et l’UltimoPulcinello (le Dernier Polichinelle) du réalisateurMaurizio Scaparro. Deux comédies à l’italien-ne, mais dans deux registres totalement diffé-rents. Le premier relate l’histoire d’un jeunemathématicien de trente ans, Matéo. En col-location, il est obligé de travailler en CDDdans le service marketing d’une société detélécommunications afin de subvenir à sesbesoins. Sa vie sentimentale est au plus bas.Durant 101’, le spectateur découvre le quoti-dien fait d’imprévus de ce trentenaire qui leraconte lui-même. Une sorte de personnagenarrateur. Le second film, lui, c’est l’inverse.Le spectateur découvre la trame par le biaisdes personnages du film. Il raconte les rela-tions d’un jeune Napolitain en quête de sen-sations nouvelles créatives et d’une vie loinde sa ville, de son père, un artiste de rue quia du mal à exercer son métier… Malgré les

apparences, les images et les scènes qui sesuccèdent, les deux films ne sont ni un dramedéprimant ni grisâtres, bien au contraire.Chacun à sa manière avec des touchescomiques raconte le quotidien de cette jeu-nesse italienne à la recherche de nouveautéet surtout d’évasion. Ce sont les sentimentsde la vie, la course après le bonheur et surtout(pour le second film) le choc des cultures etl’intégration raciale. Avec une sensibilité trèsfine, le public découvre en fait que les mêmesproblèmes sont vécus en Algérie et dans leVieux-Continent. Des soucis au quotidien quisont identiques, juste l’approche et le degréqui font la différence.

Ne dit-on pas que la nature humaine estidentique ? À rappeler que parmi les films àl’affiche, un hommage est rendu au grand réa-lisateur italien Pupi Avati avec les Amis du barMarguerite, qui sera projeté les 16 (à 14h) et 17 avril (à 14h et 18h).

AMINE IDJER

D urant cette premièrequinzaine du mois d’avril,

l’artiste peintre Hassina Zahafa exposé ses aquarelles à lacybergalerie Didouche-Mourad et ce, à l’initiative del’établissement Arts etCulture. Vingt-et-une toilesont occupé les murs de cettegalerie. “Kane ya maken…”,c’est ainsi que pouvait com-mencer notre déambulationpicturale. Les vingt-et-uneaquarelles interpellent le visi-teur. Chacune veut lui racon-ter son histoire, sa partie. Il n’y a pas de début. Il n’ya pas de fin. Ce qui attire le regard, ce sont les cou-leurs ainsi que les volumes. Tout est surdimensionné.La surface est emplie. Dans toutes les œuvres expo-sées, le personnage de la femme est omniprésent. Lafemme symbole de la vie, la fécondité, détentrice dela mémoire et des traditions. Elle est représentée tan-tôt seule tantôt en couple, dans un univers où la sym-bolique et le détail font bon ménage. Il en est demême pour les symboles : le poisson, la fleur, lesjarres… Exécutés sur du papier aquarelle, cestableaux représentent un monde où tout est beau,tout est magnifique. Un monde où tout va bien. “Jeprésente tout en beauté. Il y a beaucoup de fleurs, dela nature”, dira-t-elle à ce propos. En arrière-plan de

chaque toile, unemaison (traditionnel-le) ou tout simple-ment des arcades.Afin de rappeler quela femme est le pilierde la société. Mariantles couleurs vives,Hassina Zahaf, trans-

pose sur la “toile”sa vision du monde,sa perception, maisaussi sa sensibilité.À travers ce langa-ge des couleurs,

elle lance aussi un SOS. Elle veut attirer l’attentionsur la nature, que nous, êtres humains, sommes entrain de détériorer. Par sa peinture, l’artiste- peintrenous renvoie au monde de Baya, avec les couleurs etles formes. Dans un style naïf, c’est la beauté dumonde dans sa pureté, son essence même. “C’est unhonneur pour moi d’être comparée à Baya qui est unegrande artiste”, dira-t-elle à ce sujet. La magie descouleurs et la féerie des aquarelles opèrent leur char-me : on redevient enfant. Une envie de jouer, de cou-rir dans la nature vous prend subitement. Avec l’expo-sition “Liberté et Lumière”, c’est le retour aux sources,la valorisation de la femme, d’une part, et, d’autrepart, c’est un appel à la préservation de la nature.

A. I.

EXPOSITION D’AQUARELLES DE HASSINA ZAHAF À LA CYBERGALERIE DIDOUCHE-MOURAD

“Liberté et lumière”

Zehani

F.1419

Page 11: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

Une fois encore, lecadre de vie suscite lacolère des chômeurs deHassi Dellaâ. Le siègede l'APC de cettelocalité, située àenviron 130 km au sud-est de Laghouat, estassiégé par lesdemandeurs d’emploide la région depuismaintenant unequinzaine de jours.

D epuis le début de leur mouve-ment, les protestataires, en

majorité des jeunes sans emploi etsans qualification, se sont enten-dus pour s’agglutiner, chaque jour,devant le siège de l'APC, pour aler-ter l'opinion publique et attirer l'at-tention des autorités locales de lawilaya en charge du dossier del'emploi sur l'existence de discrimi-nation en matière d'octroi depostes de travail.

Ainsi, chaque matin, desdizaines de jeunes chômeurs conti-nuent à investir les rues pourconverger devant le siège de l'APC,protestant contre ce qu'ils appel-lent les méthodes abusives derecrutement. “Notre mouvement deprotestation a pris forme quand on aappris qu'on était injustement exclus deslistes d'embauche et que les sociétésimplantées sur le territoire de notre com-mune procédaient à des recrutementssans nous permettre de postuler”, nousindique l’un des protestataires.

À signaler que, jusque-là, mis àpart des prises de parole pointantdu doigt le service de recrutementde l’APC, aucun incident n'a étéenregistré et aucune voie d'accèsmenant de et vers Hassi Dellaâ n'aété obstruée. Au moment où lesélus locaux semblent fermer l’œil

sur l’événement, la situation restetrès tendue et les protestatairessont décidés à maintenir la pres-sion pour faire valoir leurs revendi-cations, notamment celles liées àl'emploi et au recrutement decitoyens résidant dans la communeoù sont implantées les entreprisesindustrielles. Il faut dire que lesopportunités d’embauche ne man-

quent pas dans cette région frap-pée de plein fouet par un enclave-ment récurrent où plus de 1 300sans-emploi sont recensés, dont95% constituent la populationjeune et 65% d’entre eux sans qua-lification professionnelle.Approché par nos soins, un desprotestataires nous a indiqué que“si les mécanismes et les critères objectifs

d’embauche étaient respectés par les ser-vices de l’APC, le projet Gazodul, encours de réalisation par la société Petroégyptienne, qui desservira l’Italie via laSardaigne en gaz naturel, et le projetd’études géologiques en cours de réalisa-tion par l’Enageo peuvent, à eux seuls,absorber, un tant soit peu, le chômagedans notre région”.

A. BOUHAMAM

LIBERTE

D.R

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Mercredi14 avril 2010 15L’ALGÉRIE PROFONDE

HASSI DELLAÂ (LAGHOUAT)

Les chômeurs protestent contre les méthodes abusives de recrutement

Des jeunes chômeurs investissentles rues pour quémander

un emploi.

TIZI OUZOUINAUGURATION DU PREMIER SALONNATIONAL DE LA PMEPRODUCTIVE

●● Dans le cadre de la promotionde la petite et moyenne entreprise,la direction de la PME et de l’arti-sanat de la wilaya de Tizi Ouzou ainauguré, hier, à la salle omni-sports Saïd-Tazrout de Tizi Ouzou,le premier Salon national de laPME productive. Cette premièreédition, inaugurée, hier, par le waliet le président d’APW de TiziOuzou, s’étalera durant quatrejours, soit du 12 au 15 avril, etregroupe quelques 80 exposantsvenus présenter leurs produits et,surtout, échanger des points devue et des expériences vécues àtravers de nombreux projets d’in-vestissement entrepris dans larégion. Dans une wilaya qui comp-te le nombre considérable de 20154 entreprises, les organisateursde ce Salon ont invité aussi les dif-férentes directions économiquesde la wilaya mais aussi lesbanques publiques, les divers éta-blissements de soutien à l’emploiet à l’investissement local, telsque l’Ansej, la Cnac, l’Agencenationale de développement del’investissement (ANDI), le Fondsde garantie des crédits de la PME(Fgar), ainsi que les différentesChambres de commerce et d’in-dustrie, d’agriculture et de lapêche pour assurer le plein suc-cès de cette manifestation écono-mique.

M. H.

PÉNÉTRANTE AUTOROUTIÈRE DE BÉJAÏAL’ÉTUDE CONFIÉE À UN BUREAU SUD-CORÉEN

●● L’Agence nationale des auto-routes (ANA) vient d’informer lesautorités de wilaya que l’étude dela pénétrante autoroutière deBéjaïa vient d’être confiée à unbureau d’études sud-coréen.L’attribution est provisoire enattendant son examen par la com-mission concernée, a-t-on appris,jeudi, de la chargée de communi-cation du wali de Béjaïa. Pour rap-pel, une enveloppe financière esti-mée à 8 milliards de DA a étédébloqué par l’État, destinée auxindemnisations et déplacementsdes réseaux. Ce travail intervien-dra dès la confirmation du tracédéfini par le BET retenu. Il est àrappeler aussi que le wali a obtenul’accord du ministre des Travauxpublics pour désigner un chef deprojet qui sera l’interlocuteurauprès des autorités au niveaulocal, ajoutera encore notre sour-ce. Le but étant aussi que lebureau d’études installe uneantenne à Béjaïa pour un meilleursuivi. Inéluctablement, ceci est ungrand pas en avant vers la concré-tisation de ce grand projet tantattendu par la population, grâcenotamment à la grande volonté del’État pour le réaliser et auxgrands efforts des élus de lawilaya de Béjaïa.

A. HAMMOUCHE

BRÈVESD U C E N T R E

OPGI D’AÏN OUSSERA

Le recouvrement en point de mire L’ unité de l’Office de promotion

et de gestion immobilière de ladaïra d’Aïn Oussera connaît, cesderniers jours, un engouementsans précédent.

En effet, ses services sontchaque jour pris d’assaut par desdizaines de citoyens venus régula-

riser leur situation. La nominationde M. Ahmed El-Ottri au poste dedirecteur de cette structure n’estpas étrangère à cette dynamique,puisque, rien que pour le mois demars 2010, l’unité a enregistré pasmoins de 200% de ses objectifs enmatière de recouvrement descréances. Cela est dû, selon notreinterlocuteur, au travail de proximi-té mené depuis quelque temps parles agents de l’unité en vue de sen-sibiliser les locataires sur la néces-sité de s’acquitter de leurs dusenvers l’OPGI.

La dernière action en datesonne comme un véritable ultima-tum aux oreilles des locatairesrécalcitrants qui cumulent plu-sieurs années de loyers impayés.Des affiches placardées çà et là àtravers les quartiers de la ville som-ment ces derniers, en leur accor-dant un délai de quinze jours, de serapprocher de l’unité. À ce sujet,nous apprenons que pas moins de

300 locataires sur les 3 500 quecompte l’office local sont suscep-tibles de poursuites judiciaires,voire même d’expulsion, commecela a été le cas à Birine, févrierpassé. Toutefois, les responsablesse disent disposés à dialoguer avecles locataires en vue de trouver unesolution qui arrange les deux par-ties, pour peu que les concernésfassent montre de bonne volontéet expriment toute leur disponibili-té à régler définitivement lecontentieux. Dans un autreregistre, l’unité OPGI d’Aïn Ousseras’apprête ces jours-ci à lancer unelarge campagne de chaulage et dedératisation en perspective de lapériode estivale, alors que le pro-gramme de wilaya prévoit dans lesmois à venir une opération deréfection de l’étanchéité et deravalement des façades concer-nant 1 000 logements répartis àtravers le territoire de la daïra.

S. OUAHMED

BOUIRA

Portes ouvertes sur la santé militaire

E n application du programmetracé par la direction de la

santé militaire auprès du ministèrede la Défense, le 52e régiment de la1re Région militaire organise du 11 au 14 avril des journées portesouvertes au niveau de la salle OMSde la ville de Bouira.

L’ouverture officielle a eu lieu enprésence du colonel AberkaneAbdellah, directeur régional de lasanté militaire, le lieutenant-colo-nel Graiche Salim, chef de cellulecommunication auprès de la 1re Région militaire, et le lieutenant-colonel Nasri Ali, chef d’unité 52.

Selon ces responsables, l’ob-jectif de cette manifestation, lapremière du genre, est de rappro-cher l’institution militaire ducitoyen. Lors de ces journées, lescitoyens auront à découvrir unhôpital de compagne, unique enAlgérie, équipé d’un matériel dedernière génération.

Cet hôpital est présenté à lapopulation afin de découvrir l’étatd’avancement du professionnalis-me de l’ANP et de la prise en char-ge médicale lors des catastrophe

ou en cas de conflit militaire. Cethôpital, qui peut être mis en placedans un stade et dont la capacitéest de 100 à 120 lits, est encadrépar des médecins spécialistes for-més en Algérie.

Le bloc opératoire installé dansune tente climatisée permet auxmédecins de travailler dans desconditions climatiques qui peuventatteindre jusqu’à 50° et chaufféepour être installée dans des zonestrès froides.

Ce bloc dispose d’un appareilintégré d’anesthésie et de généra-tion d’oxygène, d’un électro-choque, d’un stérilisateur avec dif-fuseur qui permet de stériliser latente en 2 heures et des électro-choques avec ECG à batterie àthorax ouvert ou externe.

Lors de ces journées, lescitoyens ont pu s’offrir des soinsgratuits chez certains spécialistesprésents lors de cette manifesta-tion, telle la chirurgie dentaire, oueffectuer des analyses au niveaudu laboratoire de l’hôpital de cam-pagne.

A. DEBBACHE

C onfié à un groupement d’entre-prises italiennes Pizzaroti/Todini

pour un montant de 7 516 857 611 DA,le projet du barrage de Kef Eddir, situéà la périphérie de Damous, enregistreun taux d’avancement de 61%. En supervisant ce projet, M. MohamedOuchen, wali de Tipasa, a déploré lefait que l’entreprise a failli à son enga-gement, compte tenu du retard accusésur tous les fronts, aussi bien de latour de prise d’eau, qui est à un tauxde 84%, que de l’évacuateur de crues(45,60%), de la galerie d’injection surun linéaire de 1 km (73,56%) et lesremblais du barrage (20,73%). Ceretard, en plus de ses répercussionsnégatives sur les délais de livraison,est accentué par les travaux qui sont à

l’arrêt depuis le 20 mars de l’année encours, en raison de litiges et decontentieux provoqués par l’entreprisede réalisation.Par ailleurs, le wali a décidé d’affecterune assiette de terrain de 5000 m2 à lademande du chef de projet de l’ANBTpour lui permettre de dégager le ter-rain, actuellement occupé pour les ser-vitudes du barrage, et, partant, dedélocaliser des équipements de ser-vices publics, à l’exemple d’une sallede soins, d’une école, et de construiredes logements pour 25 bénéficiaires.Le barrage de Kef Eddir est unexemple d’intégration et d’intercommu-nalité dans le sens où il contribuera àeffacer les limites géographiques detrois wilayas limitrophes, une fois ache-

vé. Ce projet structurant, le deuxièmedu genre dans la wilaya de Tipasaaprès le barrage de Boukerdane, situédans la daïra de Sidi Amar, a unecapacité totale de 125 millions m3 avecune superficie du bassin versant de490 km2. Situé géographiquement sur l’ouedDamous, à 8 km en amont de la ville,le barrage de Kef Eddir est destiné àsatisfaire en eau potable et en eau d’ir-rigation les besoins de toute la régionouest, composée de trois wilayas. À ce titre, dans la wilaya de Tipasa, leslocalités de Damous, Larhat et BeniMilleuk seront desservies avec unvolume de 2,65 millions m3/an.

R. R.

TIPASA Les travaux du chantier du barrage Kef Eddir à l’arrêt

Page 12: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

L ydia sera restée cinq jours àl'hôpital. Le temps qu’elle se

remette. Elle s’est fait à son mal-heur. Cependant, si à l'hôpital, ellene craque pas, lorsqu'elle seretrouve à la maison, elle passe desjours à pleurer. Sa tante et sa famil-le ne peuvent la réconforter. Lajeune fille se sent responsable dece qui lui est arrivée. Elle regrettetous ses coups bas. Elle n'auraitrien dû espérer de bon de la vie.Depuis des mois, elle n'en a faitqu'à sa tête. Elle aurait dû réfléchiravant et savoir qu'elle payera lespots cassés.Depuis que Samir est entré dans savie, à défaut de l'avoir, elle s'estarrangée pour le séparer de cellequ'il aime, sa propre cousine.Comment ne pas prendre cetteagression et son viol pour unepunition divine ? Elle a conscience

d'avoir fait trop de mal autour d'el-le. Sa cousine saura-t-elle lui par-donner ? - Est-ce que Kamélia viendracet été ?- Oui... Je l'ai priée de venir, dit satante. Je ne lui ai rien dit de ce quit'est arrivé. Ce malheur la boulever-sera. Tu sais combien elle t'aime !- Moi aussi.Lydia pleure en pensant que toutce qu’elle a fait prouve le contraire.Car, en prenant la décision de luidire la vérité, elle risque de perdrele peu qui lui reste dans la vie,c'est-à-dire sa famille. Mais elletient à se faire pardonner. Kaméliaa le droit de savoir. Peut-être qu'iln'est pas encore trop tard pour elleet Samir ?- J'ai hâte de la revoir, dit-elle. J'aitant de choses à lui confier.- As-tu pensé à prévenir ton

travail ? lui demande sa tante. Oudois-je le faire ?Lydia veut bien. Elle n'a pas la forcede parler du malheur qui lui est arri-vé. Sa vie en est toute bouleversée.Elle a la chair de poule et vomit àchaque fois qu'elle y pense.Elle ne se sent pas prête à retour-ner travailler. Si son patron ne semontre pas compréhensif, ellerisque de perdre son travail.- Notre avocat a pris l'affaire enmains, lui dit sa tante. Tu n'auraspas à te présenter à la cour. Lesrapports de la police et les aveuxde Zoubir seront suffisants pourqu'il soit enfermé pour longtemps.- Je sais. Mais quelle que soit lapeine qu'il encourt, rien ne pourrachanger les choses. Il m'a tout pris.Elle est réellement dégoûtée. Satante contacte de l'extérieur sa filleKamélia et lui demande d'appelersa cousine pour tenter de luiremonter le moral. Houria ne rentrepas tout de suite. Lydia nedécroche plus le téléphone depuislongtemps, refusant tout contactavec l'extérieur. Cette fois, elle estcontrainte de décrocher. La sonne-rie met ses nerfs à vif.- Allô ! dit-elle sèchement.- Salut Lydia, c'est moi, ta chèrecousine. Comment vas-tu ? - Bien. Et toi ? Qu'est-ce que tudeviens ?- Je finis mes études bientôt aprèsje rentre, lui apprend-elle. Dis, est-ce que tu serais tentée de venir tereposer ici ?- Non, mais j'aurai des choses à tedire quand tu seras rentrée...Kamélia sent son air grave dans sa

voix et l'attribue à son état moral.Elle sait bien que cela ne doit pasêtre facile à vivre.- Quand comptes-tu reprendre tontravail ? lui demande-t-elle, en sou-haitant qu'elle ne tarde pas.- Je l'ignore... - De quoi voulais-tu me parler aufait ?

Lydia ouvre la bouche, décidée à selibérer du poids de ses erreurs maisaucun son ne sort.

A. K.(À suivre)

Mercredi14 avril 2010 LIBERTE16

RÉCIT DE YASMINA HANANE

L a vieille femme suit son fils ets’installe à l’intérieur de la grot-

te chauffée par un feu de bois queMohamed avait allumé.Une fois sa mère au chaud et àl’abri de tout danger, Mohameds’occupe du corps du marchandambulant qu’il enterre non loinde là.Une fois son travail terminé, il vients’allonger auprès de sa maternellepour se reposer. Il avait gardé sonfusil auprès de lui pour interveniren cas de danger. Mais le feu brû-lant avait dissuadé les animaux des’approcher de la grotte et ils s’en-dormirent sans crainte jusqu’aupetit matin.Mohamed sortit de la grotte etconstate que le ciel était bas. Laneige ne va pas tarder à tomberet le froid devient de plus enplus glacial. Le jeune homme s’assoit par terreet prend le portefeuille et la montredu marchand ambulant. Il se met àcompter les billets d’argent etremarque qu’il avait grassement dequoi s’acheter à manger et mêmede quoi louer une petite chaumière

pour quelques jours. Dieu avaitdécidé pour lui. Pourquoi refuse-rait-il ce cadeau de la providenced’autant plus qu’il ne connaissaitmême pas le marchand. Si c’était lecas, il n’aurait pas hésité à aller lui-même retrouver la famille de cedernier pour lui remettre la montreet le portefeuille.Il se met à réfléchir, puis se décideà reprendre la route et à faire enco-re quelques kilomètres. Peut-êtrearrivera t-il dans un village avant lanuit ?Il récupère sa vieille mère, son fusil,et leurs affaires et reprend son che-min. La vieille femme était fiévreu-se et Mohamed sentait son soufflerauque sur sa nuque. Elle arrivait àpeine à tousser et sa respirationétait sifflante. Il s’arrête unmoment pour reprendre sonsouffle et lui permettre de se repo-ser. Mais la vieille dame semblaitbien mal au point. Il se hâte alorsde la reprendre sur son dos et pres-se le pas pour arriver le plus vitepossible au prochain village.Au milieu de l’après-midi, la vieillefemme ne pouvait plus ni tousser

ni parler. Elle avait les yeux clos etsa respiration devenait de plus enplus faible. Mohamed tente de laréchauffer et l’emmitoufle dans sonburnous. En vain. La femme deve-nait de plus en plus glaciale. Aucrépuscule, Mohamed ne sentantplus son souffle sur sa nuque s’em-presse de la déposer sous un arbrepour tenter de la réanimer. Mais ilconstate que Dieu l’avait rappeléeà sa clémence. Sa mère venait demourir sur son dos !Il s’agenouille auprès d’elle et semet à l’embrasser et à pleurer àchaudes larmes.- Mère ! Pourras-tu me pardonnerun jour ?Ni le froid, ni la nuit noire, ni laneige qui s’était mise à tourbillon-ner autour de lui n’eurent d’effetsur son chagrin. Mohamed étaitanéanti. Le monde n’existait pluspour lui. Sa mère venait de le quit-ter. Il passe ainsi toute la nuit à sonchevet. Au petit matin, il creuseune tombe et après un dernierregard à celle qui lui a donnéla vie, il l’enterre sous un arbre cen-tenaire. Triste et affligé, il reprend sa route,la tête basse et le cœur lourd.

Y. H.(À suivre)

[email protected] : Vos réactions et vos témoignages

sont les bienvenus.

Portrait de famille

Dessin /A

mouri

DESENS G FAITSET DES

[email protected] :Vos réactions

et vos témoignages sont les bienvenus.

22e partie

Dessin /A

mouri

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSEUNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

Avec : Cirta (Nadia Mehenni), Fodil Meziane et la jeune Niscia. Et avec : Warda Khima, Larbi Zidane, Lounès Hamlat, Amina Laouer, Djahida Khalfi,Sihem Oucherif, Sakina Meroul, Abdelhalim Abassi et Nouari Saidani. Scénario, prises de vue et réalisation : Abdelaziz YESSAD - [email protected]écors : Pizzeria, Adrar, Béjaïa

38e partie

RÉSUMÉ : À la nuit tombée, Mohamed découvre unegrotte où passer la nuit. Il l’inspecte et découvre lecadavre ensanglanté du marchand ambulant. Lamalédiction de sa mère venait de le frapper…

(À suivre)

“Le bonheur à portée de main”

RÉSUMÉ : Lydia, en tentant de fuir, trébuche alors queZoubir s’approche d’elle. C’est son dernier souvenir.Lorsqu’elle revient à elle, elle est à l’hôpital. Une infir-mière s’occupe de sa blessure à la tête. Mais ce n’estpas le pire. Zoubir a aussi abusé d’elle. Il s’est vengé.Elle n’en a aucun souvenir mais c’est un fait…

“Famillerecomposée”

Page 13: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

Mercredi14 avril 2010LIBERTE 17JEUX

◗ “L'esprit est éclipsépar l'esprit, comme undiamant par un autrediamant.”

W. Congreve

◗ “L'esprit sert à tout,mais il ne mène àrien.”

Talleyrand

◗ “On est rarementmaître de se faireaimer, on l'est toujoursde se faire estimer.”

Fontenelle

◗ “Ce sont lesévénements quicommandent auxhommes et non leshommes auxévénements.”

Hérodote

Solution Sudoku n° 401

Solution mots croisés n° 3814

HORIZONTALEMENT - I- Ensemble d’objets hétéroclites. II-

Harpagon. III- Monnaies d’Europe - Vedette. IV- Pâle - Verve. V-

Lettres de Canton - Ivresse. VI- Postérieur - Érigent. VII- De vive voix.

VIII- Fleuve de Russie. IX- Sévère et brutal - Lichen. X- Pratique -

Soupir de soulagement.

VERTICALEMENT - 1- Escarpolette. 2- Plein de risque. 3-Manteau de militaires romains - Terre de genêts. 4- Tour -Réfléchi - Unir. 5- Drôles. 6- Jaunisse - Ecrivain français. 7-

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille de9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 demanière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contient déjà30 chiffres.

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

°18

7

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°186

T E N T H R E D E SA C E R E C L I R EN O V I C E A B A CG U E P A R D B T AE M S E T E U T O NR E L C O E R I N TI N N O M M A B L EN E N O B S N E SE U P L E U T R E ES P I R S T E T A

1

8

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2

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4

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3

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3

1

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1

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5

1

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2

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1

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5

1

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9

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8

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3 8

1

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4

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9

6

2

8

2

7

Mots croisés N° 3815 : PAR FOUAD K.

Réfléchi------------------ Une prime

Réparateurs

------------------

Déforestera

Espagnol------------------Le bled ------------------ Douze pour un

Lac américain------------------Voyelles

Démonstratif------------------Personnel

Direction------------------Grecque ------------------ L’Europe

Belle Taille ------------------ Couleur de robe ------------------ Rappel flatteur

Prépositionlatine------------------ Loi du roi

Douleur------------------Institut ------------------ Revu

Rubidium------------------Pour après------------------ Bout d’épée

Bouts de femmes------------------ Punit

Imprimais------------------Eau de France

Partira------------------Argot à Londres ------------------ Français

Fourmilier------------------Plante------------------ Moqueries

Arrêtera------------------Met bas

Paresseux------------------Points cardinaux

Vite------------------Monnaie ------------------ Petite terre

Infusion------------------ TraverseMunich

Romains------------------Condiment ------------------ Note

Œuf dur------------------Colère ------------------ En reste

Un gaz------------------Aspirées ------------------ Appeler

Bisou------------------ Existence

Imitée------------------P/APC ------------------ Dressées

▲▲

Précautions - Mièvres - Orée - Érié - Rit - End - Las - Sanie - Ni - At - Internait - Neuf - Irène - I - Cet - Do - Ru - Ue - Osèrent

- Insu - L - Sud - On - Ais - In - Turnes - Ne - Que - Ion - Âne - Urger - Élue - R - Est - Ar - Étole - Se - Asinienne.

Comment jouer ?Sudoku N° 402 : PAR FOUAD K.

Article arabe------------------Ville roumaine------------------ La rumeur

Étoiles------------------Note ------------------ Renvoi

Existes------------------ Foot à Sétif

▲ ▲

▲ ▲

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Vous ne mènerez certes pas unevie monacale. Au contraire, vousprofiterez au maximum desplaisirs de la table.

GÉMEAUX(21 mai - 21 juin)

Côté amour, tout est calme, maisne perdez pas espoir. Dunouveau va bientôt arriver. Vousêtes peut-être au mauvaisendroit, au mauvais moment.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Il faut vous préparer à unerencontre familiale. Cela fait trèslongtemps que vous n’avez paseu la chance de discuter enfamille.

LION(23 juillet - 22 août)

Méfiez-vous d’une tendance àvouloir repartir à zéro dans votrevie familiale et conjugale. Ladevise du jour : l’esprit d’équipe.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Lorsque vous avez un peu detemps à vous, ne restez pas sansrien faire. Profitez-en pourréorganiser votre lieu de vie.

BALANCE(23 septembre -22 octobre)

Il sera temps de mettre de l’ordredans vos finances, d’établir unbudget sévère et de payer vosfactures, vos impôts.

SCORPION(23 octobre - 22 novembre)

Certaines influences familialespourront vous déstabiliser. Celapeut arriver, minimiser ce genrede détails ne sert pas votrecause.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Faites un régime pour alléger vosartères, pour soulager votre foieengorgé, vos glandes dépasséespar les tâches imposées.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Un point critique s'approchedans votre vie professionnelle.Lorsque ce moment arrivera,votre réputation sera en jeu.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Vous avez besoin d'air en cemoment. Il est nécessaire debien vous aérer. Le grand air auraun effet bénéfique sur votreforme et votre moral.

POISSONS(20 février - 20 mars)

S i v o u s a v e z d é c i d éd'entreprendre quelque chosema in tenant , f a i tes - l e sansattendre car le moral sera là pourvous aider. Accrochez-vous car lapartie risque d'être difficile àjouer.

DE MEHDI

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

AUJOURD’HUIVos collègues vous admirentmême si parfois ils nel'expriment pas. Vous pouvezavoir confiance en eux.

▲▲

CCiittaatt iioonnss

Page 14: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

Mercredi14 avril 2010 19LIBERTE SPORTS

ÉQUIPE NATIONALE

La FAF dévoile le plande préparation des Verts

C’est désormais officiel. Les deux stages del’équipe nationale en vue de la préparation

du Mondial 2010 auront lieu en Suisse puis enAllemagne. En effet, la Fédération algérienne defootball a, par le biais de son site internet, dévoi-lé le programme de préparation des camaradesd’Anther Yahia en vue de la compétition la plusprestigieuse en matière de football. Le premierstage s’étalera du 13 au 27 mai en Suisse et plusprécisément à Crans-Montana, une stationsituée à 1 500 mètres d’altitude et créée en 1989et se trouvant à 102 km de Genève. Ce premierregroupement sera “consacré au contrôle médical et àl’évaluation physique des joueurs convoqués. L’opérationsera effectuée par d’éminents spécialistes qui procéderontégalement à l’élaboration du dossier médical de chaquejoueur selon les normes requises par la Fifa pour une par-ticipation à la Coupe du monde”, pouvait-on lire surle site de la FAF. Les poulains de Rabah Saâdaneentreront dans le vif du sujet avec des séancesplus techniques et physiques pour préparer laphase finale de la Coupe du monde avant lematch amical prévu le 28 mai à Dublin face àl’Irlande. La délégation algérienne se rendra laveille du match dans la capitale irlandaise à bordd’un vol spécial affrété par la Fédération irlandai-se de football. Le lendemain du match, lesAlgériens quitteront l’Irlande pour Paris à bordd’un vol spécial pris en charge par la Fédérationirlandaise de football. Ils auront deux jours derepos, mais certaines sources parlent de la parti-cipation des camarades de Ziani à une soiréegala, organisée par l’équipementier de la FAF,Puma. Ce même équipementier allemand s’est,quant à lui, engagé à sponsoriser le second stagedes Verts, cette fois-ci en Allemagne. Les joueursquitteront Paris pour le pays de Beckenbauer àbord d’un vol spécial offert par la compagnieAigle Azur. Ce second regroupement sera axé surla préparation à la Coupe du monde et ausecond match amical qui aura lieu le 5 juin 2010,en Allemagne contre l’équipe nationale desÉmirats arabes unis. Le lendemain du match, lesAlgériens quitteront l’Europe en direction del’Afrique du Sud et plus précisément Durban à

bord d’un vol spécial d’Air Algérie pour prendrepart à la Coupe du monde 2010. Par ailleurs, lecommuniqué de la FAF fait état de la fin de l’opé-ration de prospection de joueurs par le sélec-tionneur national. Ce dernier superviseraquelques joueurs locaux lors du match Libye-Algérie des A’ samedi à Tripoli avant de dressersa liste des 30. Une annonce prévue le 4 mai pro-chain lors d’un point de presse qu’il animeraavant le début de la dernière phase d’avant leMondial sud-africain.

ASPEETAR FUTUR PARTENAIREDES VERTS ?

Selon une source généralement bien infor-mée, la Fédération algérienne de football pour-rait signer très prochainement un partenariatavec la clinique Aspeetar du Qatar afin de per-

mettre aux internationaux algériens d’y subir lessoins nécessaires comme ce fut le cas pourBougherra, Belhadj, Meghni ou encore Bouazza.Selon notre source, le président de la FAF,accompagné du sélectionneur national, visite-ront cet établissement la semaine prochainepour rencontrer ses responsables tels que leDr Chalabi, ancien médecin chef au PSG. Parailleurs, le latéral gauche algérien Nadir Belhadj,blessé à l’entraînement avec son clubPortsmouth la veille de la demi-finale de la Cup,pourrait manquer aujourd’hui le match face àWigan en championnat et ainsi se préserver pourles prochains matches surtout qu’il revient d’unelongue blessure et une rechute pourrait l’éloignerencore plus longtemps des terrains, à 57 jours dudébut de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

M. A. H.

CE VENDREDI AUSTADE DE HYDRA

MÉMORIAL À LAMÉMOIRE DE AÂMIALI BENFEDDAH●● En hommage au défunt aâmi AliBenfeddah, ancien joueur du FLNterrassé par une crise cardiaque endécembre 1993 à Aïn-Defla sur unterrain de football, l’association desanciens sportifs de Hydra, présidéepar M. Mabrouk Oulhad, et en étroitecollaboration avec l’association desanciennes gloires de football quepréside Nacer Bouiche (JSK), orga-nisent un tournoi des moins de 17ans à partir de ce vendredi 16 avrilau stade de Hydra avec plusieursclubs de la capitale, à l’instar del’USMA, USMH, JSK, CRB, HAC etPAC et verra aussi la participationdes anciens internationaux desannées 80, 90 et 2000. Il y auradonc une brochette de talentueuxjoueurs comme Yahi, Menad,Bouiche et autres Zorgane. La jour-née de vendredi sera réservée auxéliminatoires directes qui opposerontles équipes participantes, le lende-main, soit le samedi à partir de 15h,ce sera la finale des moins de 17ans, et à 16h30, le public pourraadmirer les prouesses d’anciensjoueurs internationaux dans unmatch qui les opposera entre eux.Les organisateurs ont mis le paquetpour la réussite de ce mémorial dudéfunt Benfeddha qui mérite plusque ça, eu égard aux services qu’il arendus au football national. Notonsqu’il a entraîné le RCK, l’USMA,l’USMH et le MCA, club avec les-quels il a remporté la Couped’Algérie dans les années 70, ainsique la première coupe de l’USMA en1981 à Bel-Abbès. Il fut un véritablemilitant du football et de la causenationale lorsqu’il joua pour le FLNdurant la guerre de Libération.

R. A.

PARTI TENTER UNEEXPÉRIENCEÀ AL-AKHDAR

DAOUD SOFIANE NONRETENU EN LIBYE●● Patron incontesté de l’entrejeudu Mouloudia d’Oran de la période2004-2008, Daoud Sofiane, l’ancienmilieu offensif international, semblede nouveau intéressé par le mondedu ballon. Retraité avant terme, l’an-cien numéro 10 des Rouge et Blancd’El-Hamri qui avait, rappelle-t-on,quitté le MCO quelques semainesseulement avant son historique rétro-gradation en seconde division, acependant vu son souhait dereprendre la compétition s’évaporer.La faute à un petit retard qui l’aempêché de s’engager, dans lesdélais avec le club libyen d’Al-Akhdarqui lui aurait, croit-on savoir de sour-ce autorisée, fait une offre jugée inté-ressante. Emballé à l’idée de rejouerau foot dans un cadre officiel, DaoudSofiane a ainsi vite déchanté et aus-sitôt refait ses bagages pour rentrer àOran. Il n’aura passé que quelquesjours seulement en Libye, a-t-on ainsiappris de même source.

RACHID B.

Liberté

LES RESPONSABLES DES RANGERS L’ONT JUGÉ APTE À JOUER CE SOIR

Bougherra, le come-backÉ loigné de la compétition depuis

plus d’un mois à cause d’uneblessure à la cuisse qui a nécessitéun séjour au Qatar pour les soins,c’est, espérons-le, la fin du calvairepour Madjid Bougherra. N’ayantplus joué depuis le 28 février, ladate du derby face au rival du CelticGlasgow, le défenseur algérienpourrait-être être aligné ce soir àl’occasion du déplacement desRangers face à Dundee Utd, comp-tant pour la 33e journée du cham-pionnat écossais. Il est, en toutcas, selon son entraîneur, “apte àreprendre sa place dans l’équipe” pource déplacement très important

dans la course au titre de cham-pionnat que les Rangers veulents’adjuger pour la seconde fois desuite.

Lorsqu’on connaît, en effet, l’in-fluence considérable de Magicdans la qualité du jeu et l’assuran-ce de la défense de son équipe, ilest évident que l’Algérien consti-tuera certainement un renfort dechoix et un atout de maître pour lesRangers pour ce nouveau rendez-vous contre le troisième du classe-ment du championnat d’Écosse. Leretour de Bougherra à un mois duprochain stage de l’EN pour la pré-paration du Mondial sud-africain

soulagera, sans nul doute, le sélec-tionneur national Rabah Saâdane,en attendant le rétablissement desautres blessés, à l’instar de NadirBelhadj et de Mourad Meghni.

CHADLI SUR LES TABLETTESDE DORTMUND

Sur un autre registre, AmriChadli est sur le départ du FSVMayence cet été. Confronté à desproblèmes avec ses responsables,l’attaquant international algérienenvisage, à en croire le site du foot-ball allemand Bild, changer d’air etaller monnayer son talent dans unautre club de la Bundesliga à partir

de la saison prochaine. Les éven-tuels preneurs, ce n’est pas du toutce qui manque pour l’ailier desVerts. La même source révèle queplusieurs clubs allemands se bous-culent au portillon de Amri Chadli,notamment le prestigieux BorussiaDortmund qui s’intéresse vivementà son recrutement à partir del’exercice prochain.

Le joueur en question a réussiune saison remarquable avec saformation allemande le FSVMayence qui lui a valu le retour ensélection algérienne lors du dernierstage du mois de mars.

M. B.

SUITE À LA SUSPENSION DU GARDIEN DE BUT DU MCA

LE MOULOUDIA CRIE AU COMPLOTL a nouvelle de la suspension du gardien de but mouloudéen,

Mohamed-Amine Zemmamouche, a été accueillie avec une grandecolère dans le quartier général des Vert et Rouge.

On se demande sur quelle base la commission de discipline a infligéune telle sanction à un joueur dont personne ne peut remettre en causela bonne éducation et le bon niveau d’instruction, des qualités que derares joueurs possèdent. Quatre matches de suspension c’est trop, selonles dirigeants du Mouloudia. Ils estiment que cela ouvre la porte à beau-coup de spéculations. Certains sont même allés jusqu’à dire que la ligueest en train de saboter le MCA, à quelques journées de la fin du cham-pionnat. “On ne veut pas que le MCA remporte le titre et on veut privernotre gardien de but d’aller en Afrique du Sud avec l’équipe nationalepour participer au Mondial. Il semble que le règlement s’applique seule-ment sur le MCA. La preuve, comment expliquer que d’autres joueurs,coupables de gestes plus graves, n’ont pas été inquiétés. Le présidentAmrous a été suspendu une année, alors que d’autres ont commis desactes plus graves, mais la ligue n’a pas jugé utile de les inquiéter. Le pré-sident du MCEE a été gravement agressé, mais personne n’a eu l’auda-ce de sanctionner les responsables. C’est tout un enchaînement d’évè-nements qui prouvent que le Mouloudia est visé dans cette histoire”,nous dira un membre du comité de supporters. D’ailleurs, les membresde ce comité se sont déplacés, hier, au siège de la ligue pour montrerleur indignation par rapport à tout ce qui se trame sur le dos du vieux club

algérois. Il faut savoir que la commission de discipline de la Ligue natio-nale de football a sorti l’artillerie lourde lorsqu’il s’agit de sanctionner leMouloudia. Pourtant, s’il y a quelqu’un à blâmer, c’est sans chauvinismeaucun l’arbitre de ce match Bouhenni. Son comportement a été jugé dou-teux par les dirigeants du MCA ; la preuve, il a menacé le cameraman dela télévision de censurer les séquences litigieuses de la rencontre.

Les Algérois évoquent le penalty injustement ignoré par l’arbitre suiteà une faute flagrante sur Derrag, mais aussi l’action sur laquelle Aribi,dernier défenseur, avait stoppé à l’irrégulière l’attaquant Amroune, qui sedirigeait droit vers le but. Une faute qui mérite un carton rouge, sauf queBouhenni avait sorti un simple carton jaune. Cette sanction de quatrematches de suspension infligée au gardien de but de la sélection natio-nale ouvre la porte aux spéculations, surtout que le joueur purgera,curieusement, sa peine après le match face à l’ESS. Pis encore, les diri-geants et supporters du Doyen accusent la ligue de faire le jeu de ceuxqui veulent éloigner le MCA du titre et son gardien de but du Mondial.

C’est logique car comment expliquer que même AbdelhakBenchikha, le sélectionneur des A’, était le premier à sanctionnerZemmamouche avant même que la ligue ne rende publique sa décision? Sans préciser les griefs retenus contre Zemmamouche, Benchikha adécidé de le priver du déplacement à Tripoli.

Un recours vient d’être introduit par les dirigeants mouloudéens pour,au moins, essayer de réduire la peine de celui que l’on considère comme

“Monsieur 50%” de l’équipe algéroise. À ce rythme, le Mouloudia vit unepériode très difficile à quelques journées seulement de la fin de l’exerci-ce.

MCA-NESSMA : LANCEMENT PROCHAINDE MOULOUDIA TV

La chaîne de télévision Nessma et le vieux club algérois le MCA sontsur le point de finaliser un contrat de partenariat entre les deux parties.En effet, le chargé de sponsoring au Mouloudia, Rafik Hadj Ahmed, et lesresponsables de la chaîne de télévision se sont mis d’accord sur uneopération de marketing, qui permettra à Nessma d’utiliser l’image duMouloudia, comme elle le fait déjà avec le Club africain. Le MCA, encontrepartie, profitera des revenues publicitaires dans cet accord. Lachaîne de télévision procédera au lancement de Mouloudia TV sur lesatellite sur les antennes de Nessma. Une diffusion hebdomadaire (lejour et l’horaire n'ont pas encore été décidés) qui consiste à retrans-mettre tout ce qui concerne les coulisses et la préparation de l’équipe,ainsi que l’organisation des plateaux pour mettre au parfum les suppor-ters du club de tout ce qui est en relation avec l’équipe algéroise. Lesdeux parties devront se rencontrer dans les jours qui viennent poursigner le contrat. Un premier pas pour la professionnalisation du vieuxclub algérois

MALIK A.

Page 15: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

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Page 16: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

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Décès—————————————

L’ensemble des travailleurs de laCasnos (siège) Alger présente àla famille Karmi, sescondoléances les plus attristéessuite au décès de leur collègueKarmi Hocine (agent à laCasnos) survenu le 08/04/2010et l’assure de sa profondesympathie en cette douloureusecirconstance.À Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.

PENSEECombien à est dif-

ficile qu’un êtrecher vous quitte

pour l’éternité. Le14 avril 2009, déjàune longue annéedepuis que notrevie a basculé par la perte cruelle de

notre cher pèreHAMADOUCHE ABDERRAHMANE

(DIT BISCOU)Ton épouse, tes enfants et tes petits-enfants demandent à tous ceux qui

t’ont connu, aimé et apprécié d’avoirune pieuse pensée à ta mémoire. QueDieu t’accueille en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.

PENSEEA notre adorable

ZINEDDINE ADLANE KAID dit Zino(14 mars 1994- 14 avril 2006)

Cela fait quatre année que tunous as quitté pour un monde

bien meilleur. Quand Dieu veutdu bien à des gens, il les met à

l'épreuve. Tout appartient à Dieu,ce qu'il donne et ce qu'il reprend. Notre patience n'estaccompagnée ni de fureur ni de colère ni d'inquiétudeni de protestation. Ça nous arrive régulièrement de tepleurer et d'être très triste mais ce qui est important

pour que notre patience demeure belle, c'est que nousne contestons jamais la volonté divine. S'alarmer pourun mal passé est une calamité et le faire pour une futu-re probabilité est une absurdité. S'emporter contre l'ar-

rêt divin est une injure à Dieu, l'Unique le Tout-Puissant. Louange à Dieu qui t'a choisi à vivre éternel-lement au Paradis et qui t'a permis d'intercéder en notre

faveur le jour du jugement dernier. El Hamdoulilah. Repose en paix Zino, nous t'aimons

très très fort et nous serons toujours fiers de toi. Ta maman, ton Papa, Doria, Lamine, tes cousins, tes

cousines, ta famille, tes voisins, tes amis et tous ceuxqui t'aiment. A Dieu nous appartenons

et à lui nous retournons. 0166

PENSEETriste et doulou-reux fut le 3 mars2010 où nous aquittés à jamaisnotre chère etregrettée mère MME CHEHBI

ZINA NÉE BOUCHEK

pour un monde meilleur laissant unimmense vide derrière elle. Chaque

jour qui passe, nos pensées vont verstoi maman, tu nous as tant donné de

ton affection, de ta tendresse et de tonamour. En ce douloureux souvenir, tes

enfants et tes petits-enfants deman-dent à tous ceux qui t’ont connue etaimée d’avoir une pieuse pensée à ta

mémoire.BR023685

PENSEEA la mémoire del’inoubliable BELMILOUD IDIR

Le 14 avril 2007,fut la date la plustriste de notre vie.Le vide que tu aslaissé nous est impossible àcombler tant tes éclats de riresrésonnent toujours là où tu espassé. Ta famille composée de tamère, ton père, tes frères et ta sœurainsi que ta grande famillecomposée de tous les villageois deTaguemount Azouz demandent àDieu Tout-Puissant de te donner lapaix en Son Vaste Paradis.

G

CONDOLÉANCESMonsieur le président-directeur

général de la compagnie AirAlgérie, les directeurs centraux etrégionaux, les partenaires sociauxet l’ensemble du personnel, très

affectés par le décès du père de Monsieur Djeraba Ali

secrétaire général à Air Algérie, luiprésentent ainsi qu’à toute sa famil-le leurs condoléances les plus sin-cères et les assurent en cette dou-loureuse circonstance du soutiensolidaire de la compagnie. PuisseDieu Tout-Puissant accorder audéfunt Sa Sainte Miséricorde etl’accueillir en Son Vaste Paradis.

G

FÉLICITATIONSSuite au succès de l’opération

chirurgicale qui a été effectuée sur lapersonne de ma sœur Drardja

Chahrazed par le professeur Djabrisce gynécologie le 12-04-2010 au

niveau de CHU Ibn Rochd, Annaba,Madame Mekcem Rabia née Drardjatient à rendre hommage à ce spécia-liste et aussi à son épouse pour leur

dévouement et leur professionnalisme.Plein succès pour leur carrière.

G

PENSEEIl y a deux ans,le 14 avril 2008,

disparaissait à l’âgede 82 ansle regrettéHOUARI

HADJ IDIR

ancien moudjahid.Sa femme,

ses enfants et sespetits-enfants

demandent à tousceux qui l’ontconnu et aimé

d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

F1588

CONDOLÉANCESLe président directeur général, les

cadres dirigeants, le secrétaire géné-ral du syndicat d’entreprise, le prési-

dent du comité de participation etl’ensemble du personnel de l’entre-prise Electo-Industries Azazga, pro-fondément affectés par le rappel à

Dieu de l’époux de Mme BoukaoulaAziza, chef division SGP Cabeleq,lui présentent en cette pénible cir-

constance ainsi qu’à toute sa familleleurs sincères condoléances.

Que Dieu Tout-Puissant accorde audéfunt Sa Sainte Miséricorde.

A Dieu nous appartenons et à luinous retournons.

ANEP n°804 622 Liberté du 13/04/2010

DÉCÈSLa direction et le personnel desEts Hafiz ont l’immense dou-

leur de vous faire part du décèssurvenu le 7 avril 2010, à l’âge

de 57 ans, de leur directeurtechnique

M. CHAKIR HAFIZ

L’enterrement a lieu le 8 avril 2010.

Il repose en paix après une viede labeur et d’abnégation.

0523

REMERCIEMENTSSes enfants, ses petits-enfants

Benmeziani, Ouahmed, Reggabi, Benzair,ainsi que ses parents et alliés profondé-

ment touchés par les si nombreusesmarques de sympathie remercient chaleu-reusement tous ceux et celles qui ont par-

tagé leur douleur et accompagné leursprières lors du décès de leur mère et

doyenneDAHBIA BENMEZIANI NÉE OUALI VVE DE

SALAH LOUNÉS BENMEZIANI

Par leur présence, ils ont renforcé leursvœux d’adieu à la défunte dans la sérénitéde l’au-delà... Que Dieu l’accueille en SonVaste Paradis, qu’elle y repose en paix etque son souvenir demeure vivant à jamaisdans nos cœurs. (Et une pensée affectueu-

se à leur chère tante Tassadit et sesenfants.)

BR23688

CONDOLÉANCESLe président du conseil d’administration,

la directrice générale, le comité de partici-pation, la section syndicale de l’entreprise

et l’ensemble du personnel du centred’études et de réalisations en urbanisme

de Blida-URBAB-, profondément affectéspar le décès de

MME ABBES FADHILA

chargée d’études en urbanisme à l’agencede Bouira, présentent à toute sa familleleurs sincères condoléances et l’assurentde leur profonde sympathie en cette dou-loureuse circonstance. Puisse Dieu Tout-Puissant accorder à la défunte Sa SainteMiséricorde et l’accueillir en Son Vaste

Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.ANEP 841 778 Liberté du 14/04/2010

KHB n°88

F.1596

APPELLa familleBoudjelal dudéfuntAsmane cadre àSontrach inviteles familles Boudjelal,Boudriche, Boudarene,Bouferache, Boudène,Bougchiche, Boudinar,Boughnou, Bouhanik et Abdeli àassister à la construction de latombe du défunt le 17-04-2010 à 8h au cimetière d’El Alia. Réf C.83 T 373

G

BR 23689

Page 17: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

23Mercredi14 avril 2010LIBERTE T GRAMMESÉLÉ

Dans un Pavillon Baltard entièrementredécoré, les candidats se prêtent à leur

premier direct. Trente mille personnes ontété auditionnées dans six villes de France

et de Belgique et quinze d'entre elleschantent ce soir devant un public de mill...

19.35 Fred et Jamy, en route

pour la jungle !

Un arnaqueur très malin parvient à attirerune mère célibataire dans un piège machiavé-lique. Wheeler et Nichols s'intéressent à cette

affaire...

◆◆ TF111:00 Attention à la marche !11:50 L'affiche du jour12:00 Journal12:40 Petits plats en équilibreGariguette12:55 Julie Lescaut : L'affaire duprocureur14:40 Une famille formidable : Legoût de la vie16:35 Monk : Joyeux anniversaire,Monk17:30 À prendre ou à laisser18:05 Le juste prix18:50 La prochaine fois, c'est chezmoi19:00 Journal19:35 C'est ma Terre19:39 Courses et paris du jour19:45 New York, sectioncriminelle20:30 New York, section criminelle21:15 New York, section criminelle22:10 Les experts : Manhattan23:00 Les experts : Manhattan23:45 L'empreinte du crime00:40 50mn inside01:40 Confessions intimes03:20 Histoires naturelles

◆◆ France 211:00 Tout le monde veut prendresa place12:00 Journal12:55 Consomag13:00 Toute une histoire14:15 Comment ça va bien !15:15 Le Renard16:15 Paris sportifs16:20 Rex17:05 CD'aujourd'hui17:15 En toutes lettres18:00 N'oubliez pas les paroles18:50 Fred et Jamy à la découvertedu système immunitaire19:00 Journal19:30 Émissions de solutions19:31 Tirage du Loto19:45 Football Coupe de

France 2e demi-finale. Quevilly(CFA)/Paris-SG (L1) à Caen(Calvados).23:39 Dans quelle éta-gère23:40 Journal de la nuit23:55 CD'aujourd'hui00:00 Des mots de minuit01:30 Toute une histoire02:30 Emissions religieuses

◆◆ France 311:00 12/13 : Midi pile : Journalrégional11:25 12/13 : Journal national12:00 Nous nous sommes tantaimés12:30 En course sur France 312:45 Inspecteur Derrick13:45 Keno14:50 Inspecteur Barnaby15:35 Culturebox15:40 Slam16:10 Un livre, un jour16:20 Des chiffres et des lettres16:50 Questions pour un champion17:30 18:30 aujourd'hui17:45 19/20 : Édition locale18:00 19/20 : Journal régional18:28 19/20 : Journal national 19:00 Tout le sport 19:08 Fred et Jamy à la découvertedes défenses de l'organisme19:10 Plus belle la vie 19:35 Fred et Jamy, en routepour la jungle !21:23 La minute épique21:25 Soir 323:00 Tout le sport23:10 Outremers23:35 Faits divers, le mag00:30 Soir 300:55 Plus belle la vie01:20 Un livre, un jour01:25 Mercredi C sorties01:30 Parlement hebdo02:15 La vie rêvée des Italiens duGers03:10 Côté maison03:35 Les matinales

◆◆ Arte11:20 Globalmag11:45 Arte journal12:00 Cuisines des terroirs12:30 Cuisines des terroirs13:00 Les bébés du zoo13:45 Le château ambulant15:40 Le nouveau15:55 Le tatouage16:40 X:enius17:05 Chapeau melon et bottes decuir18:00 Arte journal18:30 Globalmag18:50 Il était une fois les royaumesd'Afrique19:35 Les kamikazes de Hitler20:25 Contre l'oubli22:00 Le dessous des cartes22:10 Mon frère se marie23:45 Court-circuit00:30 Ice people

◆◆ M611:40 Météo11:45 Le 12:4511:50 La petite maison dans laprairie12:45 Trois pères à la maison14:45 L'amour à l'horizon16:20 Le rêve de Diana16:50 Un dîner presque parfait17:50 100% Mag18:45 Le 19.4519:05 Un gars, une fille19:40 Nouvelle star22:00 Nouvelle Star, ça continue23:00 Météo23:05 Enquête exclusive

◆◆ France 511:00 Ludo 12:35 Le magazine de la santé13:30 Allô, docteurs !14:00 Écho et les éléphantsd'Amboseli14:30 Chronique des dernierschasseurs-cueilleurs

15:30 Dans la peau d'un prédateur16:25 C l'info16:30 C à dire ?!16:40 Le bonheur selon Julia16:45 C dans l'air18:00 C à vous18:55 Expédition Kachgar : surles traces de l'or bleu19:25 C à dire ?!19:35 Question maison20:20 Silence, ça pousse !20:50 C'est notre affaire21:17 Consomag21:23 Le bonheur selon Julia21:25 C dans l'air22:30 Les survivants de l'extrême23:20 Vivre en 2040

◆◆ TV5Monde11:00 Flash11:05 Les boys11:30 Rumeurs12:00 Des chiffres et des lettres12:30 Journal (RTBF)13:00 René Bousquet ou le grandarrangement14:45 Nouvo15:00 TV5monde, le journal15:30 Questions pour un champion16:00 Horizons : Nicaragua, labeauté au naturel17:00 TV5monde, le journal17:20 Le journal de l'éco17:25 L'invité17:35 Rumeurs18:00 Les boys18:30 Tout le monde veutprendre sa place19:25 Portraits de ligue 119:30 Journal (France 2)20:00 Avocats et associés20:50 Avocats et associés21:40 TV5monde, le journal21:55 Journal (TSR)22:25 Le point23:20 TV5monde, le journal Afrique23:35 La discorde00:00 Maurice Richard02:05 TV5monde, le journal02:30 La vie en vert

19.45New York,

section criminelle Pour fêter ses 15 ans, l'émission "C'est passorcier" s'offre un nouveau format, plus long,

pour explorer un thème encore plus enprofondeur. Le sujet choisi est celui de la

jungle. À partir des observations de Fred dansle bassin du C...

19.40 Nouvelle star

NUMÉROS UTILES

LA VIE RELIGIEUSE

Horaires des prières 29 rabie el thani 1431Mercredi 14 avril 2010

DOHR...........................12h48ASSAR..........................16h29MAGHREB...................19h24ICHA.............................20h47

Prières du matin30 rabie el thani 1431

Jeudi 15 avril 2010Fadjr...............................4h43Chourouk.......................6h14

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu021 23.50.50- Centre antipoison021.97.98.98- Sûreté de wilaya021.73.00.73- Gendarmerie nationale021.76.41.97- Panne gaz 021.67.59.81- Panne électricité021.67.24.52- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49 71 51/021 49 71 60 -021 49 71 57021 49 71 54- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille etde la Communauténationale à l’étrangerPersonnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

HÔPITAUX- CHU Mustapha : 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued :021.96.06.06 - 021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.54.54- CHU El Kettar : 021.96.48.97

COMPAGNIES AÉRIENNESAIR ALGÉRIE

1, place Audin16001 Alger- Tél : +213 21.74.24.28- +213 21.65.33.40Réservation : 021.68.95.05

AIGLE AZURAéroport d’Alger H - B- Tél : +213 21.50.91.9121.50.91.91. Poste 49.31

AIR FRANCECentre des affaires,(ABC) Pins Maritimes- Tél : 021.98.04.04- Fax : 021.98.04.43

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-Khemisti

Tél. : (038) 86 66 00Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa

Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39

Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue

Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50

Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy

(derrière le consulat deRussie)

Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93

MASCARAMaison de la Presse : Rue Senouci Habib -

Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi

Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈS63/1, boulevard de

l’IndépendanceTél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e

étage Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité de la Gare - Bt n°2 -

Appt n°13 Tél. / Fax : (026) 94 12 88

BÉJAÏARoute des Aurès

Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-

Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires

Bt C cage M n°03

Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements

(NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

TLEMCENRédaction - Publicité17, rue Naïmi-Rabah,

Beau-séjour, Tél. / Fax : (043) 20 70 70

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public)

Tél./Fax : (048) 65 16 45

BORDJ BOU ARRERIDJN° 06, lot Benziouache Fg

des Martyrstél/fax : 035 79 29 32

DIRECTION ET RÉDACTION10, rue d’El Biar (Alger-Centre)

Tél. : (021) 64 34 36 (lignes groupées)Fax (021) 64 34 35 (direction) - (021) 64 34 29 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. : (021) 73 06 08 / Fax : (021) 73 04 87

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

BUREAUX RÉGIONAUX

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LIBERTE

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Sud : Sarl TDS : 0661 24 29 10Agence BDL L’Émir Abdelkader (Alger)

CB : 00 500170 400 208216045Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuventfaire l’objet d’une quelconque réclamation.

Page 18: LIBERTE Du Mercredi 14 Avril 2010

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

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DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU DE TRAFIC DE BILLETS DEBANQUE EN CONNEXION AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS

Un employé de la BNA procurait de vraisbillets de banque pour en faire des faux

●● Les éléments du groupement dela gendarmerie de la wilaya de Bordjont réussi à démanteler un importantréseau de trafic d’argent. Agissantsur renseignements, les gendarmesont découvert un vrai atelier de fabri-cation de fausse monnaie dans unappartement sis la cité Dallas, louépar un commerçant qui s’est avéré,après l’enquête, que c’est le cerveaudu groupe des faux-monnayeurs. Lesgendarmes ont récupéré, lors de laperquisition, des substances chi-miques ainsi qu’un lot de matérielinformatique, du papier en alumi-nium, des scanners, des impri-mantes, des stylos colorants et unegrande quantité de vrais et de fauxbillets de banque prêts à l’emploi.Près de 21 millions de centimes enfaux billets ont été également retrou-vés dans “l’atelier”.

Les révélations du commerçantont conduit à l’arrestation de 6autres membres du réseau, dont deschômeurs et un employé à l’agenceBNA (Banque nationale d’Algérie) deRouiba. Celui-ci est poursuivi pouravoir procuré de vrais billets debanque au réseau pour s’en servir

dans la fabrication des faux billets.L’enquête préliminaire a révélé

que le réseau envisageait de falsifieraussi une somme de 50 millions dedirhams (monnaie marocaine) auprofit d’un réseau de trafic dedrogue, ce qui laisse à penser que lesnarcotrafiquants ont procédé à cegenre de trafic à cause des saisiesrecord de kif. Ceci a causé unmanque à gagner et qui prouveencore la connexion entre lesréseaux de fausse monnaie et le tra-fic de drogue. Présentés devant leprocureur du tribunal de Bordj, troismis en cause ont été écroués, alorsque trois autres ont été mis souscontrôle judiciaire.

Notre source ajoute aussi quel’officier de police, accusé par lesrévélations du faussaire qui a déclaréque le rôle du policier était “une cou-verture pour le réseau”, et que les inves-tigations ont permis aux gendarmesde tomber sur des appels du policiervers le portable du chef du réseau.Ce dernier sera entendu par le juged’instruction dans une enquête com-plémentaire.

NEÏLA B.

DILEM [email protected]

À grand renfort d’experts, le Forum deschefs d’entreprise a voulu faire, hier, la

démonstration que l’Algérie fait fausseroute en matière de développement écono-mique. Les patrons ont même voulu sefaire alarmants.

Voici le cri d’inquiétude de OmarRamdane, ancien président du FCE :“Personnellement, je suis inquiet pour mesactivités, inquiet pour l’économie du pays,

mais également pour mon pays”, allusion faite à la situationcréée par les mesures contenues dans la loi de financescomplémentaire pour 2009 et probablement d’autresmesures qui étouffent, désormais, les approvisionnements,la trésorerie et l’extension de nos entreprises.

Mais voici ce que disait le même ex-président du Forum,il y a à peine un an, en mars 2009 : “Il nous faut organiser lemarché qui est anarchique. Car nous n’avons pas su menerl’ouverture vers l’extérieur. Mieux, nous l’avons faite alorsque notre économie et notre industrie n’étaient pas encoreconstruites. L’Algérie a un marché trop ouvert, à telle

enseigne que des sociétés étrangères viennent s’installeruniquement pour faire du commerce.”

Ce jour-là, le 18 mars 2009, le FCE s’était réuni pourapporter “à l’unanimité de ses membres”, est-il précisé dansla déclaration, “son soutien à la candidature qui conforterales objectifs économiques communs d’approfondissementdu progrès”, c’est-à-dire la candidature de Bouteflika pour untroisième mandat. Depuis, l’auteur remarqué de cette propo-sition contre l’ouverture “mal menée” du marché est séna-teur désigné. Mais le contexte de ses affaires n’a pas connula même évolution que son statut. On ne peut pas tout avoir.

Le même jour, Réda Hamiani, président en exercice duForum, disait que les chefs d’entreprise allaient “œuvrer auxcôtés des pouvoirs publics pour la réussite du programmeéconomique qui trace les choix fondamentaux pour la pro-gression de notre pays sur la voie du développement éco-nomique et social et l’édification d’une économie libre, pros-père et solidaire”. La voie infinie tracée par dix ans d’illu-soires IDE, de fictifs partenariats arabes et occidentaux oucelle, étroite, tracée par le discours de Biskra qui effaçait lesdettes des agriculteurs ?

Comment peut-on, en une année, passer d’une convic-tion aussi enthousiaste à un doute aussi angoissant ?

“Je suis surpris par une avalanche de mesures qui faitque je ne possède plus les éléments de la gestion de mesactivités, une liberté que je pensais acquise depuis mainte-nant deux décennies. Or, ce n’est pas le cas”, s’étonneOmar Ramdane. À force de fermer les yeux quand on inter-dit la télévision aux opposants, quand on juge les journa-listes, quand on matraque les fonctionnaires en grève… Laliberté est une, il n’y a pas de liberté d’entreprendre sansliberté tout court.

C’est même la finalité de la répression des libertés quede contrôler autoritairement la ressource économique et sonmode d’allocation.

L’absolutisme qui, aujourd’hui, autorise les improvisa-tions les plus dommageables n’aura été possible que grâceà l’unanimisme que le pouvoir exige de la société depuis1999 et auquel les élites les plus averties, dont les entrepre-neurs, consentent à chaque fois qu’elles sont sollicitées.Chacun devrait donc savoir supporter sa part du bilan.

M. H.

CONTRECHAMP Politique économique : le FCE renie sa part

PAR M. HAMMOUCHE

[email protected]

EN RAISON DES FUITES D’HYDROCARBURES

BÉJAÏA : SONATRACH SOMMÉE DE RÉNOVER SON PIPELINE●● La compagnie pétrolière Sonatrachest sommée de rénover en urgenceson pipeline. Lequel pipeline a été àl’origine des fuites d’hydrocarburesayant pollué les confluents des ouedsAmarigh, Sahel et la Soummam maisaussi des puits ainsi que les champs.

La décision survient après la saisi-ne du premier magistrat de la wilaya deBéjaïa, M. Ali Bendrici, des respon-sables de Sonatrach à l’effet de procé-der à la rénovation du réseau de cana-lisation de pétrole.

Mais avant, que d’huiles minéralesont coulé de l’oléoduc. Rappel desfaits. Un comité, dénommé le Citoyen,du village Béni Mansour, a été créé et aalerté les autorités locales sur la mena-ce qui pesait sur la santé des habitantsde la vallée de la Soummam. Le wali deBéjaïa a, dans la foulée, mis en place

une commission à l’effet d’examiner“tous les aspects du phénomène et dedégager les solutions nécessaires”(voir l’édition du12 avril 2010). Selon le deuxième com-muniqué de la wilaya, les responsablesde Sonatrach auraient expliqué quel’origine de la fuite était due à “la corro-sion sur la canalisation”, mais elle futréparée le 17 décembre 2008.Cependant, une dizaine de jours après,et suite à de fortes précipitations, pour-suit-on, il a été constaté une pollutionde 5 puits “par le phénomène de larésurgence.” De grands moyensauraient été ensuite mobilisés pour leur“décontamination.” Le problème persis-tait d’où la mobilisation citoyenne, qui afini par faire bouger les choses.

Une commission, élargie aux res-ponsables des services déconcentrés

de l’État, aux élus et aux animateurs ducomité, a été installée. Sur le terrain,explique-t-on dans le communiqué, sesmembres ont relevé que la “dépollutionest pratiquement au stade final”quoique les parois des puits soientsouillées par du brut. Il a été décidé lerecensement des puits limitrophes dela zone polluée.

Pour sa part, le directeur régionalde Sonatrach Béjaïa s’est engagé :

- à poursuivre l’opération de dépol-lution jusqu’à l’élimination de toutestraces de pollution ;

- à effectuer des analyses de l’eaudès la décontamination totale de lalocalité.

Un point de la situation de l’opéra-tion sera transmis régulièrement parSonatrach aux services de la wilaya.

MOUSSA OUYOUGOUTE

PAR CHEIKH FERHAT

VOTRE MÉTÉO DU JOUR

Prédominance d'un temps passagèrementnuageux sur les régions de l'ouest et estdu pays. Par contre, le ciel sera nuageuxavec quelques pluies sur les wilayas duCentre et du soleil dans les régions saha-riennes avec toujours de la chasse sable.Les températures seront de saison.Températures max prévues23° à Oran, Mostaganem, Ghazaouet,Béni-Saf, Ténès, Arzew, Tlemcen, Chlef20° à Alger, Tipasa, Boumerdès,Cherchell, BéjaÏa, Tigzirt24° à Annaba, Jijel, Skikda, El-Tarf,El-Kala, Collo19° à Tizi Ouzou, Bouira, Blida,Sour El-Ghozlane, Nedroma, Sidi Bel-Abbès, Ksar El-Boukhari, Maghnia,Tissemsilt, Mascara21° à Aïn Beïda, Guelma, Constantine,Aïn M’lila, Aïn Ousséra, Aïn Sefra,Tébessa, Oum El-Bouaghi

18° à Khenchela, Djelfa, Naâma, Sétif,Batna, Tiaret, Bordj Bou-Arréridj, Barika,El-Bayadh15° à Médéa, Béni Yenni, Yakourène,Azazga, Miliana26° à Laghouat, Biskra, Bousaâda, BéniOunif, M’sila, Tolga 28° à Béchar, Ghardaïa, Hassi R'mel,Touggourt, Metlili 31° à Ouargla, Illizi, Hassi-Messaoud,El-Oued, Béni Abbès37° à Adrar, Timimoun, Reggane,Tabelkoza, El-Goléa, Hassi Berkine,Tindouf 32° à Tamanrasset, Tazrouk, Djanet,Timmiaouine, Abalessa, Silet40° à In Guezzam, Bordj Badji-Mokhtar,Tin Zaouatine Météo marineMer belle à peu agitée avec un ventd'Ouest et une force de 20 à 40 km/h.

SAÏD SADI À L’UNIVERSITÉ MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOU“LE POUVOIR A BLOQUÉ UN FINANCEMENT DU PNUD

AU PROFIT DE LA KABYLIE”●● Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a déclaré quele pouvoir algérien a bloqué un financement du Pnud au profit de la Kabylie. L’annonce aété faite lors d’une conférence animée, hier, à l’auditorium de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Devant une assistance nombreuse composée de moudjahidine,d’élus locaux, de parlementaires, d’enseignants et autres étudiants, ce qui a d’ailleurspoussé les organisateurs à installer une sonorisation à l’extérieur de l’auditorium, SaïdSadi a déclaré que les autorités ont refusé de recevoir un financement québécois de 1 mil-lion de dollars qui devait bénéficier à Tizi Ouzou et à une autre wilaya du Sud algérien. Leprojet, qui devait concerner le traitement des déchets ménagers qui empoisonnent la viedes citoyens, a été pensé par l’APW de Tizi Ouzou et le Pnud. D’ailleurs une délégationde cette institution des Nations unies a séjourné en Kabylie dans le cadre des pourpar-lers au sujet de ce projet. Le pouvoir, selon le Dr Sadi, a exigé que le financement béné-ficie à la seule wilaya du Sud, mais les Québécois ne l’entendaient pas de cette oreille.Et le projet est ainsi bloqué. “Soit vous envoyez l’ensemble du financement au Sud, soiton refuse”, aurait-on répliqué aux détenteurs de fonds, révélera le président du RCD pourexpliquer que l’antikabylisme a toujours été une constante chez les tenants du pouvoir etce, depuis la guerre de Libération nationale. Saïd Sadi était à Tizi Ouzou pour parler deson livre Amirouche, une vie, deux morts, un testament. Un livre qui est sous presse etqui sortira dans les librairies dans une semaine. Il faut noter que les organisateurs de laconférence programmée dans le cadre du 30e anniversaire du Printemps berbère avaientdu mal à canaliser le déferlement d’une foule estudiantine qui, l’espace d’une conféren-ce-débat, a renoué avec les traditions de lutte nées justement dans cette enceinte uni-versitaire dans le sillage du 20 Avril 1980. Nous y reviendrons.

Y. A.

A F