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- NOTE TO USERS -
GABRIEL BABIN
FABRICATION PAR BROYAGE RÉAcTIE' DE COMPOSITES
À MATRICE D'ALLIAGE D'ALUMINIUM 6061
ET À RENFORCEMENT PAR DISPERSION D'OXYDES
Mémoire présen té
à la Faculté des études supérieures de l'Université Lavai
pour 1'0 b tention du grade de maître ès sciences (M-Sc.)
Département de mines et métallurgie
FAcULTÉ DES SCIENCES ET DE GÉNIE UNLVERSITÉ LAVAL
AVRIL 1999
O Gabriel Babin, 1999
Acquisitions and Acquisitions et Bibliographi Services services bibliographiques 395 Wellington Street 395. ftm w- CXlawaON K1AON4 -ON K 1 A W Canada CaMda
The author has gninted a non- exclusive licence allowing the National Library of Canada to reproduce, loan, distniute or sell copies of this thesis in microform, paper or electronic fonnats.
The author retains ownership of the copyright in this thesis. Neither the thesis nor substantial extracts fiom it may be printed or othemïse reproduced without the author's permission .
L'auteur a accordé une licence non exclusive permettant à la Bibliothèque nationale du Canada de reproduire, prêter, distri%uer ou vendre des copies de cette thèse sous la fome de microfiche/nlm, de reproduction sur papier ou sur format électronique.
L'auteur conserve la propriété du droit d'auteur qui protège cette thèse. Ni la thèse ni des extraits substantiels de celle-ci ne doivent être imprimés ou autrement reproduits sans son autorisation.
Des pièces composites 6.5% vol. oxydes / AI 6061 et 1 1.5% vol, oxydes / Al 6061 ont
été produites par broyage réactif de poudre d'un alliage Ai 6061. Des essais de
traction, des essais Charpy et des essais de ténacité à la rupture ainsi qu'une étude
métallographique du matériau composite et des faciès de rupture ont ensuite été
effectués.
La poudre composite a été fabriquée par broyage réactif de poudre d'un alliage Al 606 1
dans un broyeur rotatif à boulets à basse énergie en présence d'un mélange gazeux
d'oxygène et d'argon et en l'absence d'un agent de contrôle du procédé. La
consolidation du composite s'est effectuée par pressage à chaud et extrusion à chaud.
Les échantillons utilisés pour la caractérisation mécanique n'ont pas été préalablement
traités thermiquement, une étude que nous avons faite sur la maturation artificielle de
nos composites produits par broyage réactif démontrant la non-durcissabilité structurale
de notre matériau par un tel traitement en raison de l'oxydation de l'élément Mg. Les
essais mécaniques effectués révélèrent une augmentation de Ia résistance mécanique
notable par rapport l'alliage constituant la matrice et traité thenniquement Al 606LT6
que dans le cas du lot 11.5% vol. oxydes / Al 6061 et ce, tout en conservant une
ductilité ainsi qu'une ténacité à la rupture élevée pour ce type de matériau. Le
renforcement du lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061 s'avère tout juste compenser
l'inefficacité du traitement thennique de maturation artificielle dans les conditions de
dimension et de dispersion des particules de renforcement obtenues. Ces dernières, qui
semblent être spineIles du type AlxMg,O, pour la plupart, sont plutôt de forme
polygonale, mesurent approximativement de 50 à LOO nm en moyenne et se présentent
le plus souvent sous forme d'agglomérats de dimensions variables.
Je voudrais tout particulièrement remercier le Dr. Roch Angers pour avoir accepté la
direction de mes travaux ainsi que pour son support moral et financier, éléments
essentiels 2 la progression et à L'aboutissement de ce projet de maîtrise. Je voudrais
aussi remercier Ie Dr. Madhavarao Krishnadev pour ta CO-direction des travaux ainsi
que tous les membres du persorne1 du Dépanement de mines et métallurgie de
l'Université Laval pour Le support qu'ils ont pu m'apporter tout au Long de mon séjour
au sein du département. Finalement, je ne saurais passer sous silence l'appui de mes
proches sans lesquels cette étape de mon cheminement académique aurait été autrement
plus ardue à franchir.
TABLE DES MATIÈRES
RÉsUMÉ
AVANT-PROPOS
TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES SYM3BOLES
RAPPEL THÉoRIQUE ET REVUE DE LA LITTÉRATURE
GW&wrÉs
L' aluminium
L'alliage d'aluminium 606 1
Distinction entre alliage et composite à matrice métallique
Traitement thermique de L'alliage d'aluminium 606 1
Fabrication de matériaux composites par métallurgie
des poudres
S impIe mélange
Le broyage mécanique
.Les produits SA.P.(Srntered Aluminium Powders)
*La mécanosynthèse
.Le broyage réactif
Consolidation du matériau
.Le pressage à chaud
mL'extrusion à chaud
Chapitre 3 :
Chapitre 4 :
MÉCANISMES DE RENFORCEMENT
Loi des mélanges
Renforcement dû à la diminution de la taille des grains
Renforcement par dispersion de fins disperso1des
Mécanisme d'Orowan
Renforcement par particules céramiques
CARA(~TÉRISTIQUES DES POUDRES D'ALLIAGE AL 606 1 UTILISÉES
BROYAGE RÉACTIF
CONSOLIDATION DU MATÉRIAU
Pressage à chaud
Extrusion à chaud
DÉTEXMINATION DE LA PROPORTION D'OXYDE PRÉSENT
Variation de [a pression intérieure du broyeur
Analyse comparative par fluorescence-x
ÉTUDE DE LA MATURATION ARTIFLCIELLE DU COMPOSE OBTENU
PAR BROYAGE RÉAcTF
É ~ E MÉTALLOGRAPHIQUE DU MATÉRIAU C O M P O S ~ APRÈS
CONSOLIDATION
CARACTÉRISATION MÉCANIQUE
Essais de traction
Essais Charpy
Essais de ténacité à Ia rupture
BROYAGE -cm
CONSOLIDATION
Pressage à chaud
4.2.2 Extrusion à chaud pr 85
4.3 DÉTERMINATIoN DU VOLUME DE PARTICULES D'OXYDE PRÉSENT p. 86
4.3. L Variation de la pression intérieure du broyeur p. 86
4.3.2 Analyse comparative par fluorescence-X p- 86
4.4 ÉTUDE DE m MATURATION ART~FICLELLE DU C O M P O S ~
OXYDE / AL 606 1 p- 90
~ ' U D E MÉTALLOGRAPKIQUE DU COMPOSm
OXYDE / AL 606 1
Microscopie optique.
Microscopie électronique à balayage I microsonde
*Microscopie électronique à balayuge
aMicrosonde
Microscopie électronique à transmission
CARA-SATKON MÉCANZQUE
Essais de traction
Essais Charpy
Essais de ténacité à Ia rupture
Chapitre 5 : DISCUSSION
BROYAGE R É A m
DÉTERMINAIIoN DU VOLUME DE RENFORCEMENT PRÉSENT
Variation de la pression intérieure du broyeur
Analyse comparative par fluorescence-X
ÉTUDE DE LA MATURAT~ON ARTIFICIELLE DU C O M P O S ~
RELATKONS ENTRE LA MICROSTRUCTURE ET LES
PROPRJÉTÉS &CANIQUES
Essais de traction
Essais Charpy
Essais de ténacité à la rupture
5.5 COMPARAISON DES PROPRIÉTÉS MÉCAMQUES O B ~ S p. 146
5.5.1 Essais de traction p- L46
5.5.2 Essais Cfiarpy p- 148
5.5.3 Essais de ténacité à la rupture p. 149
Chapitre 6 : CONCLUSION
LISTE DES OUVRAGES crrÉs
ANNEXES
ANNEXE A
ANNEXEB
ANNEXE C
ANNEXE D
ANNEXE E
APNEXEF
ANNEXEG
ANNEXE H
ANNEXE 1
ANNEXE J
LISTE DES TABLEAUX
Chapitre deux
Tableau 2.1 : Composition chimique de I'alliage Al 606 1 [8].
Tableau 2.2 : Propriété en traction de l'alliage Ai 606 LT6 à différentes
températures [9].
Tableau 2.3 : Résistance à la traction pour quelques composites d'aIuminium à
renforcement par dispersion de particules d'alumine (sources
diverses) -
Chapitre trois
Tableau 3.1 : Composition chimique du lot de poudre d'alliage Al 606 1 utilisé.
Tableau 3.2 : Principales caractéristiques granulométriques du lot de poudre
d'alliage Al 606 1 utilisé.
Chapitre quatre
Tableau 4.1 : Intensité cps en fonction du pourcentage volumique
d'alumine présent - Andyse par fluorescence-X.
Tableau 4.2 : Intensité cps des échantillons obtenus par broyage réactif et pressage
à chaud.
Tableau 4.3 : Résultats de l'étude de la maturation artificielle du
composite oxydes I Al 6061 obtenu par broyage
réactif.
Tableau 4-4 : Résultats des essais de traction à 4 4 0 OC pour les deux lots de
matériau composite étudiés.
Tableau 4.5 : Résultats des essais de traction à 20 OC pour les deux Lots de matériau
composite étudiés.
Tableau 4.6 : Résultats des essais de traction à 100 O C pour les deux Lots de
matériau composite étudiés.
Tableau 4.7 : Résultats des essais Charpy effectués à -4û°C.
Tableau 4.8 : Résultats des essais Charpy effectués à température ambiante.
Tableau 4-9 : Données relatives à la détermination de ka ténacité à la rupture en
conditions de déformation plane pour le matériau oxyde / Ai 606 1
produit par broyage réactif.
Tableau 4.10 : Valeurs moyennes de ténacité à la rupture pour les deux lots de
matériau composite étudiés,
Chapitre cinq
Tableau 5.1 : Propriétés en traction de divers matériaux à base d'alliage Al 606 1.
Tableau 5.2 : Résultats d'essais Charpy de divers matériaux à base d'alliage Al
606 1.
Tableau 5.3 : Valeurs de ténacité à la rupture de divers matériaux à base
d'alliage Al 606 1.
LISTE DES FIGURES
Chapitre deux
Figure 2.1 :
Figure 2.2 :
'Figure 2.3 :
Figure 2.4 :
Figure 2.5 :
Schématisation de la formation de poudres composites
au stade initial de Ia mécanosynthèse [18],
Soudage à froid et fracture de poudres composites
Iors de la mécanosynthèse [2 11.
Illustration de I'état d'une poudre après collision [2q.
Variation de la limite élastique de l'ingénieur (0.2%) en fonction du
pourcentage voIumique de dispersoïdes [4 11.
Représentation schématique du passage d'une dislocation
entre deux particules selon le mécanisme d'orowan.
Chapitre trois
Figure 3.1 :
Figure 3.2 :
Figure 3.3 :
Figure 3.4:
Figure 3.5 :
Figure 3.6 :
Figure 3.7:
Figure 3.8:
Figure 3.9:
Figure 3.10:
Figure 3.1 1:
Poudre d'alliage d'Al 606 1 à I'état brut de réception grossie 80 fois
(M-EB .).
Poudre d'alliage d'AL 606 1 à I'état brut de réception grossie 1000 fois
( M E B .).
Appareillage de mécanosynthèse.
Appareil séparateur.
Matrice de pressage à chaud.
Pistons, pastilles de graphite et demi-manchons.
Système de pressage à chaud.
Matrice d'extrusion et piston.
Montage pour l'extrusion à chaud.
Particules d'oxyde d'aluminium du lot 753-E (MEB, 5000~) .
Matrice ayant servie à la densification des échantillons témoins
pour L'analyse comparative par fluorescence - X.
Figure 3.12 : Éprouvettes de traction.
Figure 3.13 : Géométrie des éprouvettes de traction utilisées-
Figure 3.14 : Éprouvette d'essais Charpy-
Figure 3.15: Géométrie des éprouvettes d'essais Charpy utilisées,
Figure 3.16: Éprouvette d'essai de ténacité à La rupture.
Figure 3.17: Géométrie des éprouvettes d'essais de ténacité à la rupture,
Chapitre quatre
Figure 4.1 :
Figure 4.2 :
Figure 4.3 :
Figure 4.4 :
Figure 4.5 :
Figure 4.6 :
Figure 4.7 :
Figure 4.8 :
Figure 4.9 :
Boulets ayant servis au broyage.
Vue d'une partie du revêtement intérieur du broyeur.
Poudre d'alliage d'At 606 1 à l'état brut de réception (ME.B.,80x).
Poudre du lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 L après broyage réactic faible
grossissement- (MEB., 24x)
Poudre du lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061 après broyage réactif;
grossissement (M.E.B., 70x).
Poudre du lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 1 après broyage réactif;
(MX.B,, 350~).
Poudre du lot 1 1.5% vol. oxydes / Ai 606 1 après broyage réactif; faible
grossissement (M.EB.. 70x).
Poudre du lot 1 1 -5% vol. oxydes / Al 606 1 après broyage réactif; fort
grossissement ('M.E.B.. 300x).
Billette pressée à chaud du lot 6.5% vol. oxydes / Al
6061 - Figure 4-10 : Surface polie d'une billette pressée à chaud du lot
65% vol.oxydes / Al 606 1. Grossissement 40x.
Figure 4.1 1 : Tige extrudée du lot 6.5% vol. oxydes f Ai 606 1.
Figure 4.1 2 : Graphique Pourcentage volumique d'oxydes dans la matrice d' Al 606 1
- courbe étalon obtenue par fluorescence-X ».
Figure 4.13 : Graphique << Étude de La maturation artificielle du composite Al 606 1 /
alumine obtenu par broyage réactif ».
Figure 4-14 : Poudre Al 6061 à l'état brut de réception.
Figure 4.15 : Poudre AL 606 L après maturation artificielle, T = 160 O C ; At = 18h00.
Figure 4.16 : Particule du lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 1 suite au broyage réactif.
Figure 4. 17 : Particule du lot 1 1.5% vol- oxydes / Al 606 1 suite au broyage réactif-
Figure 4.18 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 1, coupe
Longitudinale à I'extrusion. (50x).
Figure 4.19 : Échantillon extrudé du lot 6.5% VOL oxydes I Al 606 1, coupe
transversale à I'extrusion, (50~)-
Figure 4.20 : Échantillon extrudé du Lot 65% vol. oxydes f Al 606 1, coupe
longitudinale à l'extrusion- (200~)-
Figure 4.2 1 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol- oxydes I Ai 606 L , coupe
transversale à I'extrusion- (200~).
Figure 4.22 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol. oxydes f Al 606 1, coupe
longitudinale à I'extrusion, ( 1 000x).
Figure 4.23 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol. oxydes I Al 6061, coupe
transversale à l'extrusion- ( 1000~)-
Figure 4.24 : Échantillon extrudé du lot L 1.5% vol. oxydes / Al 606 1, coupe
longitudinale à I'extrusion- (50x).
Figure 4.25 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol. oxydes / Al 606 1, coupe
transversale à l'extrusion. (50x).
Figure 4.26 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol. oxydes / Ai 606 1, coupe
longitudinale à l'extrusion. (200~).
Figure 4.27 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol. oxydes / A . 606 1, coupe
transversale à l'extrusion- ( 2 0 0 ~ ) -
Figure 4.28 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol. oxydes / Al 606 1, coupe
Iongitudinale à l'extrusion- ( 1000~).
Figure 4.29 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol. oxydes / AL 606 i , coupe
transversale à l'extrusion. ( 1000~).
Figure 4.30 : Échantil~on non attaqué du lot I 1.5% vol. oxydes / Ai 606 1. Coupe
parallèle au sens de l'extrusion (MBB., 8000~)
Figure 4-3 1 :
Figure 4.32 :
Figure 4.33 :
Figure 4.34:
Figure 4.35:
Figure 4.36:
Figure 4.37:
Figure 4.38 :
Figure 4.39:
Figure 4.40 :
Figure 4.4 1 :
Figure 4.42:
Figure 4.43 :
Échantillon attaqué du lot 1 1.5% vol. oxydes 1 Al 606 1. Coupe
longitudinale au sens de l'extrusion @WB., 2000~)
Échantillon attaqué du lot 1 1.5% vol. oxydes 1 Ai 606 1. Coupe
longitudinale au sens de I'extnision (MEB., 8000~)
Zone balayée par la microsonde diin échantillon du lot
1 1,5% vol. oxydes / Al 606 1. Image en électrons rétrodiffusés.
Distribution spatiale de zones à forte teneur en magnésium. Analyse
faite à la microsonde.
Distribution spatiale de zones à forte teneur en silicium. Analyse faite à
la microsonde.
Distribution spatiale de zones à forte teneur en cuivre. Analyse faite à la
microsonde,
Distribution spatiale de zones à forte teneur en oxygène. Analyse faite à
la microsonde.
Micrographies CTEM d'échantillons du lot 6,5% vol. oxydes / Al 606 1,
grossissement 1 10 000~ .
Cartes rayons-X de la distribution spatiale de l'aluminium. de 1' oxygène,
du magnésium et du silicium sur une micrographie d'un échanrillon du
lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 L (M.E.T., 1 10 000~).
Cartes rayons-X de la distribution spatiale de l'aluminium, de l'oxygène,
du magnésium et du silicium sur une micrographie d'un échantillon du
lot 6.5% vol. oxydes / Ai 6061 (ME-T., 1 10 000~).
Micrographies CTEM d'échantillons du lot 1 1,596 vol. oxydes / AI 606 1,
grossissement 1 10 Oûûx.
Cartes rayons-X de la distribution spatiale de l'aluminium, de l'oxygène,
du magnésium et du silicium sur une micrographie d'un échantillon du
lot L 1.5% vol. oxydes / Al 6061 (M.E.T., I I O 000~) .
Cartes rayons-X de la distribution spatiale de l'aluminium, de l'oxygène,
du magnésium et du silicium sur une micrographie d'un échantillon du
lot 1 1.5% vol. oxydes / Al 606 1 (M.E.T., 1 10 0 0 0 ~ ) .
Figure 4.44: Cartes rayons-X de la distribution spatiale de l'aluminium. de l'oxygène,
du magnésium et du silicium sur une micrographie d'un échantillon du
lot i 1.5% vol. oxydes / Ai 606 L (ME-T., L 10 000x).
Chapitre cinq
Figure 5.1 :
Figure 5.2 :
Figure 5.3 :
Figure 5.4 :
Figure 5.5 :
Figure 5.6 :
Figure 5.7 :
Figure 5.8 :
Figure 5.9 :
Figure 5-10 :
Figure 5.1 1 :
Figure 5.12 :
Faciès de nipture d'une éprouvette de traction testée à -140 OC; lot 6.5%
vol. oxydes / Al 606 1 (MEB., 800~).
Faciès de rupture d'une éprouvette de traction testée à -140 OC; lot
1 1.5% vol. oxydes / Al 606 1 (MEB., 800~) .
Faciès de rupture d'une éprouvette de traction testée à +20 OC; lot 6.5%
vol. oxydes / Al 6061, (ME-B., 800~ ) .
Faciès de nipture d'une éprouvette de traction testée à +20 O C ; lot 1 L S %
vol. oxydes / Al 6061, (M.E.B-, 800~ ) .
Faciès de rupture d'une éprouvette de traction testée à +IO0 OC; lot 6.5%
voi. oxydes / Al 6061, (M,E.B-, 8 0 0 ~ ) .
Faciès de rupture d'une éprouvette de traction testée à +LOO OC; lot
1 1 -5% vol. oxydes / Al 606 1, (M-EB ., 8ûûx).
Faciès de rupture d'une éprouvette de Charpy testée à 4 0 O C ; lot 65%
vol. oxydes /Ai 6061. (MEB., 800x).
Faciès de rupture d'une éprouvette Charpy testée à +20 OC; Lot 6.5% vol.
oxydes / Ai 606 1, (M1-B-, 800~).
Faciès de rupture d'une éprouvette de Charpy testée à 4 0 O C ; lot L 1.5%
vol. oxydes / Al 606 1, (ME-B., 8 0 0 ~ ) .
Faciès de rupture d'une éprouvette de Charpy testée à +20 O C ; lot L 1.5%
vol. oxydes /Al 6061, (M.E.B., 800~) .
Faciès de rupture d'une éprouvette de ténacité à la rupture testée à
+20 OC; lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 1, (MEB ., 400~).
Faciès de rupture d'une éprouvette de ténacité à la rupture testée à
+20 O C ; lot 1 1.5% vol. oxydes / Al 606 1, (M.E.B., 400~).
LISTE DES SYMBOLES
Chapitre deux
Et:
le module d 'élasticité du composite :
Ia fraction volumique de la matrice-
le module d'élasticité de Ia matnce.
la fraction volumique des redfxts.
te module d'élasticité des renforts :
est le facteur de forme (longueur / diamètre) des particules.
c&, : limite élastique du matériau :
oi : contrainte de friction (paramètre représentant la résistance d'une maille du
cristal au mouvement d'une dislocation)-
k : paramètre mesurant la contribution relative des joints de grains au
durcissement-
D : diamètre des grains.
D : le diamètre moyen des grains en fonction de la dimension des paaicuies de
renforcement :
d : est le diam6h-e moyen des particules de renfort.
c: facteur de correction,
Ac : variation de la Limite élasuque seIon le mécanisme d70rowan.
G : module de cisaillement,
b: vecteur de Burgers.
A: libre parcours moyen entre deux particules :
f: fraction volumique de particules de renforcement.
r : rayon des particules.
P : densité totale de dislocations :
A, : fraction volumique des particules.
R : facteur de forme (L = longueur / I = largeur).
V : volume d'une particule.
E : déformation causée la différence des coefficient de dilatation thermique :
& = ACTE AT
2
ACTE : différence des coefficients de dilatation thermique matrice - particules-
AT : différence de température-
A : contribution de I'augmentation de Ia densité de disIocations sur Ia limite
éiastique du matériau :
a: une constante géométrique-
II : module de cisaillement de la matrice.
Chapitre trois
: volume de l'enceinte intérieure du broyeur.
~ ~ 1 1 0 3 : masse volumique de I'aIumine.
PAL 6061 : masse vohnique de i'ailiage d'duminium 606 1.
T : température.
R : constante universelle des gaz : 8.3 14 I/(mol.K).
P : pression.
n : quantité de mol-
rno~ : masse de l'oxygène présent.
volAI: volume occupé par l'aluminium.
VO~,,,~,: volume occupé par l'alumine.
Chapitre quatre
ténacité à Ia rupture en condition de déformation plane.
valeur conditionnelle de ténacité à la rupture en condition de déformation
le coefficient d'intensité de contrainte minimale.
la contrainte maximde appIiquée [ors de l'essai de ténacité.
le diamètre de t'échantillon.
Ia Longueur effective de L'échantillon.
ae : [imite élestique du matériau testé.
Ces dernières années, les matériaux traditionnellement choisis pour Ies applications
structuraies en aéronautique ont vu Ieur domination sérieusement entamée par l'arrivée
de substituts intéressants. Les composites à matrice organique et les matériaux
céramiques, par exemple, peuvent maintenant se mesurer aux métaux pour plusieurs
applications Cl]. Afui de combattre cette tendance, le métallurgiste doit être innovateur
dans le design de nouveaux matériaux métalliques performants, Cela s'effectue en
modifiant ia chimie des alliages tout en gardant un contrôle étroit de la microstructure
Iors de l'élaboration du matériau. Une des techniques qui permet au métallurgiste
d'atteindre ces buts est la fabrication de pièces par métallurgie des poudres et en
particulier en utilisant des poudres composites obtenues par broyage. Cette approche
offre l'opportunité d'améliorer les performances des métaux légers et devrait demeurer
une source d'interêt au niveau de la recherche pour les prochaines années [ 11.
Une des variantes du broyage de poudres, ou alliage mécanique, est le broyage réactif
(en ang. reaction rnilling). Cette technique permet d'obtenir un composite à
renforcement par dispersion de fins oxydes. Le renforcement par dispersion est
effectué en incorporant des particules à haute résistance au cisaillement à une matrice
métallique de façon à entraver le mouvement des dislocations. Ce développement est
apparu plusieurs décennies après que le durcissement par précipitation soit devenu un
procédé industriel courant. Produits dans les années vingt, trois brevets allemands
parlent déjà de m e r un mélange d'aluminium et de fines particules d'oxyde
d'aluminium- La production industrielle de produits d'aluminium fnttés (S-A.P.) ne
débuta cependant qu'en 1946 et fut l'œuvre d'une entreprise suisse [2] . L'avantage
principal de ce matériau était son excellent comportement à haute température. Cette
lignée de produits continua d'être déveIoppée lors des années 50 et 60 et mena à
l'apparition d'un procédé de broyage simultané de poudre métallique et de poudre
céramique, et finalement à celui du broyage réactif à proprement parler. Ce dernier est
Ie plus souvent effectué dans un broyeur à haute énergie et en présence d'une susbtance
étrangère, un agent organique de contrôle du procédé (ACP), sorte de lubrif?~ant Limitant
le mécanisme de soudage à froid. Au milieu des années 80, une entreprise allemande
lança sur le marché un composite d'aluminium à renforcement par dispersion de fines
particules d'alumioe fabriqué par broyage réactif sans ajout d'agent organique de
contrôle du procédé, le Dispal [3]. Les coûts reliés à la production de ce matériau par
un broyeur à haute énergie le rendent cependant hors de portée pour les secteurs de
1 ' indus trie autre qu' aéronautiques.
Le mécanisme du broyage réactif de poudre d'aluminium peut être résumé de la façon
suivante : La couche d'oxyde adhérente qui se forme de façon naturelle en périphérie
des particules d'aluminium est incorporée sous forme de fra=ments à i'intérieur de ces
mêmes particules par les processus répétés de fracture et de soudage à froid lors du
broyage. C'est la dispersion de ces oxydes qui assure Ie renforcement du matériau.
Outre I'arnélioration de la résistance du matériau à température ambiante, la présence
de ces oxydes devrait assurer de meilleures propriétés mécaniques à haute température.
Le présent travail porte sur la fabrication d'un composite à matrice métallique d'alliage
d'aluminium 606 1 et à renforcement par dispersion de fines particules d'oxyde. L'une
des avenues innovatrices de La métallurgie des poudres, le broyage réactif, fut utilisé
pour la conception de ce matériau. De la poudre d'alliage d'aluminium 6061 fut broyée
dans un broyeur rotatif à basse énergie en présence de boulets et sous une surpression
d'oxygène déterminée de façon à contrôler la teneur en fines particules d'alumine de
notre matériau. Aucun agent organique de contrôle du procédé ne fut ajouté au
système, de sorte que notre matériau ne contient pas de particules de Ai&,
dispersoïdes jugés nuisibles à certaines propriétés mécaniques par certains auteurs [4].
Des lots de poudres composites à 6.5 et 11.5% volume de particules de renforcement
furent ainsi produits pour être ensuite consolidés par pressage à chaud et extrusion à
chaud-
Une caractérisation mécanique du matériau composite fut ensuite effectuée par le biais
d'essais de traction, d'essais Charpy et d'essais de ténacité à la rupture.
Ce projet de recherche se divise en deux parties :
- Élaboration des deux lots de matériau composite à teneur en
renforcement différente.
- Caractérisation des composites obtenus et analyse des résultats,
RAPPEL THÉORIQUE
Ex
REVUE DE LA LITTÉRATURE
Ce chapitre survole de façon succincte les principales notions théoriques pertinentes à la compréhension de L'ouvrage dans son ensemble. II permet, par le fait même, de situer le cadre de nos travaux dans le domaine de recherche auquel II se rapporte. Les sujets suivants y sont traités :
- Notions générales sur l'aluminium. - L' alliage d' aluminium 606 1. - Distinction entre les alliages et les composites. - Le traitement thermique de i' alliage d'aluminium 606 1. - La fabrication de matériaux composites par métallurgie des poudres. - Les mécanismes de renforcement dans les matériaux composites.
2.101 L'aluminium
LMetal le plus abondant dans la nature, soit 8% en poids de la croûte terrestre,
l'aluminium se répandit comme matériau d'ingénierie surtout à partir de la seconde
guerre mondiale. Le principal minerai à partir duquel 1' aluminium est actuellement
obtenu est la bauxite, une roche sédimentaire composée d'oxyde d' aluminium hydraté.
d'oxyde de fer et de silice. Les combinaisons uniques de propriétés de l'aluminium et
de ses alliages en font l'un des matériaux métailiques les plus versatile, économique
(0.50$ - / Lb en 1994 [SI) et intéressant pour une large gamme d'applications allant du
papier d'aluminium de cuisine doux et excessivement malléable aux applications
d' ingénierie les plus exigeantes [a. Sa faible densité (2.7; = 1/3 de celle des alliages
fer-carbone) et sa résistance spécifique élevée (le rapport résistance sur densité) sont
ses caractéristiques Ies plus attirantes. II est également bon conducteur électrique (60%
de la conductivité du cuivre pur) et thermique, il est très résistant à la corrosion, la
plupart de ses alliages sont soudables et il est non-magnétique et non-toxique. Bien
que, en tonnage, la production d'aluminium ne représente qu'un peu plus de 2% de
celle des aciers, ce métal et les alliages qui en dérivent arrivent en seconde position en
ce qui concerne la production et l'utilisation des matériaux métalliques [7].
2.1.2 L'alliage d'aluminium 6061
Alliage de type corroyé, c'est-à-dire qui n'est pas destiné à Sire refondu mais bien mis
en forme par déformation à chaud et / ou usinage, le 6061 a pour principaux éléments
d'alliage le magnésium et le silicium. Le tableau suivant montre sa composition
chimique détaillée.
Tableau 2.1 : Composition chimique de l'alliage AL 6061 181
Aluminiom 6061 - Composition chimique
Ti : O-15max-
Autres
(chacun) : 0,OSmax.
Auues (total) 0- 15 max-
Ai balance
Dû à ta possibilité de formation de précipités de 1Mg2Si par vieiliissement, il s'agit d'un
alliage à durcissement structural. La section 2.1.4: Traitement thennique de l'alliage
6061 détaille davantage ce point. ïi est surtout utilisé pour des carrosseries
d'automobile et de camion, des pilônes, des pipelines et autres applications structurales
où la résistance structurale. la soudabiIité et la résistance à la corrosion sont requises.
Le tableau suivant montre les propriétés en traction de t'alliage 6061 ayant subi un
traitement thermique de type T6.
Tableau 2.2 : Propriété en traction de I'aiiiage Al 6061 T6 à différentes temphtures 191.
Allongement
(W
2.1.3 Distinction entre alliage et composite à matrice métaliique
Un alliage métailique est un métal auquel ont été ajoutés des éléments étrangers.
éIérnents pouvant se trouver en so laon ou sous forme de précipités dans la structure du
matériau. Ce fait amène donc la constatation suivante : contrairement à un composite,
un alliage peut être théoriquement homogène. Le composite à matrice métallique,
quant à lui, est composé d'un minimum de deux constituants. La matrice métallique,
un alliage dans la plupart des cas, et le ou les matériaux de renforcement, généralement
un composé intemétallique, un oxyde, un carbure ou un nitrure. Au sens large et
général, est un composite [LOI :
un assemblage d'au moins deux corps non-miscibles à stwctures
dlrérenres dont les qualités indmriduelles se combinent et se complètent
pour donner un mutériau hétérogène dont les performances globales sont
améliorées.
Au sens plus restreint, un matériau composite est [IO]:
un matériau contenant des renforts supportés par un Liant que l'on appelle
marrice. Ce sont généralement des matériaux de synthèse spéciulemenr
développés pour leurs propriétés structurales.
On distingue trois types de renforcement [L LI:
- renforcement par fibres,
- renforcement par particules,
- renforcement par dispersion.
Renforcement par fibres: la phase de renforcement dans les matériaux composites à
fibres peut être de toutes les dimensions possibles : de O. 1 à 250 pm de longueur pour
les fibres discontinues jusqu'i pleine longueur de la pièce pour Les fibres continues. La
concentration en volume peut aller de quelques pour-cent 2 pIus de 70%.
Renforcement par particules : la microstructure consiste en une matrice dans laquelle
des particules d'un diamètre supérieur à 1.0 pm sont uniformément dispersées pour une
fraction volumique comprise entre 5 et 40 5%-
Renforcement par dispersion : la microstructure consiste en une matrice dans laquelle
de fines particules sont dispersées unifonnément. Le diamètre des paaicules est
généralement compris entre 0.01 et 0.L pm et la fraction volumique de ces particules
compte pour 1 à 15 % du matériau.
Les composites furent initialement développés pour des applications aéronavales dans
l'industrie militaire. Les coûts de production diminuant progressivement, l'utilisation
de ces nouveaux matériaux se répandit ensuite aux autres domaines de L'industrie.
L'avantage des composites réside dans le fait qu'ils présentent les meilleures qualités
de leurs constituants et, souvent, des qualités que même ces derniers ne possèdent pas
seuls. Le but le plus souvent recherché en substituant un composite à un matériau
traditionnel est, pour une même rigidité de structure, un gain de masse appréciable.
2.1.4 Traitement thermique de l'alliage d'aluminium 6061
Le traitement thermique global utilisé afin d'améliorer la résistance des alliages
d'aluminium durcissables comporte trois étapes distinctes [12]:
- La mise en solution: dissolution des phases solubles à haute
température.
- La trempe : étape consistant à créer un état de sursaturation en
éléments d'alliage de la matrice à l'aide d'un refroidissement
rapide.
- Le vieillissement : précipitation des atomes de soluté à
température de la pièce (vieillissement naturel) ou à temp6rature
élevée (vieiiiissemen t artificiel),
La mise en solution de l'alliage d'aluminium 606 1 se fait à 530 OC pour une période
de temps suffisamment longue afin de permettre aux constituants solubles d'entrer en
solution dans la matrice d'aluminium- La trempe, quant à elle, fkit en sorte que I'état
de solution persiste à température ambiante. Finalement, le vieiIIissement de l'alliage
facilite la diffusion des atomes de soluté dans la mauice et permet ainsi la formation
de composés stables et incohérents avec la matrice, du M g s i dans le cas de l'alliage
6061.
2.2 FABRICATION DE MATÉRIAUX COMPOSITES PAR
LMÉTALLURGIE DES POUDRES
Outre l'obtention de matières premières sous forme de poudre et la mise en forme finie
et semi-finie de pièces quelconques, la métallurgie des poudres permet l'élaboration de
divers alliages métalliques et composites à matrice métallique. Les méthodes
employées se classent en deux catégories générales, soit les méthodes par simple
mélange et celies où un broyage mécanique est impliqué. Le principal avantage de ta
métallurgie des poudres est de permettre la conception d'alliages et composites qui le
sont difficilement par les méthodes conventionnelles ou encore qui amènent cenains
problèmes. Nous considérons comme conventionnelles les méthodes dans lesquelles la
fusion de la matrice est partie intégrante du procédé. En effet, dans certains cas, la
contamination possible de la matrice dors qu'elle se trouve sous sa forme liquide ainsi
que la température de fusion parfois très élevée de cette dernière peuvent rendre les
techniques de fusion inadéquate 1131. Il peut aussi s'agir d'un problème d'insolubilité
à toute température d'éventuels éléments d'alliage dans la matrice ou d'une faible
mouillabilité des particules de renforcement par cette dernièreL. Dans de tels cas, la
métallurgie des poudres propose des voies plus appropriées d'élaboration du matériau.
2.2.1 Simple mélange
Cette méthode de fabrication consiste généralement à effectuer un mélange simple des
poudres des constituants, soit la matrice et la phase de renforcement, et à un dégazage
de la poudre pour ensuite procéder à la consolidation du matériau hétérogène ainsi
obtenu.
' La mouillabiIité des particules par la matrice est la facilité avec laquelle cette dernière enrobe les éIt5ments d e renfort. Cette caractéristique a une incidence directe sur les propriétés du matériau considéré.
Bien qu'une redistribution supplémentaire des particules de la phase de renforcement
puisse survenir lors de L'étape de consolidation. c'est celle du mélange des poudres qui
est la plus critique pour son uniformité. C'est aussi t'étape la plus coûteuse, la plus
longue et la moins cernée. L'obtention d'une distribution uniforme, caractéristique
dépendant entre autres de la dimension des poudres de départ, demeure le problème
principd de cette méthode [13].
2.2.2 Le broyage mécanique
L'expression broyage mécanique désigne les procédés impIiquant un broyage de
poudre par le biais d'un appareil donné et dans quelque atmosphère que ce soit De tels
procédés sont utilisés afin de permettre l'introduction et la dispersion de particules de
renforcement dans des poudres métalliques. Les deux méthodes principales de broyage
mécanique, la mécanosynthèse et le broyage réactif (en angl. reaction rnilling ) sont le
fmit d' améliorations apportées à la technologie des Sintered AlumYlrm Powders
(S.A9) développée par L'Européen h a n n au milieu du siècle [14][15]. Les S .A.P.
utilisaient cependant des broyeurs de type conventionnel Cl61 alors que la plupart des
travaux effectués sur la mécanosynthèse et le broyage réactif le furent avec un broyeur
à haute énergie, ce qui permet, selon certains [14][15], une distribution plus fine et plus
homogène des dispersoïdes.
Les produits S A P . (Sintered Aluminum Powders)
En 1946 [14], alors qu'a préparait des tiges par pressage à chaud d'un mélange
composé de poudre d'aluminium pur et autres métaux afin d'effectuer des analyses
spectrograp hiques, Innann remarqua la surprenante dureté du matériau qu' il avait en
main. Divers essais mécaniques révélèrent des propriétés approchant celles des alliages
structuraux d'aluminium. Il attribua ces résultats à l'éclatement de la couche d'oxyde
d'aluminium natureilernent présente en périphérie des particules et à la dispersion à
petite échelle des fragments ainsi obtenus lors de la consolidation à chaud des poudres.
Des essais subséquents montrèrent aussi un comportement étonnant à haute
température. Dans le but d' améliorer ce qu' il venait de découvrir, Irmann essaya par la
suite le broyage par boulets dans un appareil conventionnel de poudres d'aluminium
sous atmosphère oxydante [3][L4]. Une étude de Hüttig CL41 permit alors de mettre en
évidence les phénomènes opposés que sont les fractures et soudage à froid des
particules d'aluminium lors du broyage mécanique. Ces deux mécanismes permettent
des ruptures répétées de la couche d'oxyde en surface ainsi qu'une dispersion des
fragments aux joints des particules soudées à froid. Suite à ces travaux, plusieurs
alliages de type S-AR furent développés dans les années 50 présentant d'excellentes
propriétés, notamment à haute température. La dispersion d'oxydes dans ces aifiages
n'est cependant pas considérée optimale mais consiste plutôt en des flocons alignés
parallèlement à la direction d'extrusion. Ces flocons sont même généralement
agglomérés en cordons [171. Des travaux subséquents ont montré que la qualité des
produits S.A.P. pouvait être améliorée en optimisant les conditions de broyage et en
procédant à un dégazage de la poudre avant consolidation [La. Les conditions de
broyage contrôlent la distribution des dispersoïdes et le dégazage prévient la formation
de fissures lors du chauffage, dues à l'évacuation de l'hydrogène, ainsi que la formation
d'inclusions par emprisonnement de minuscules poches de gaz.
La mécanosynthèse
La mécanosynthèse peut être définie comme étant un procédé de broyage permettant de
produire une poudre métallique composite ayant une fine microstructure [18][19]. Il est
unique en ce sens qu'il s'agit d'une méthode dans laquelle les constituants présents le
sont dans leur état solide [18]. Ce dernier aspect permet de surmonter certaines
limitations généralement rencontrées lors des procédés conventionnels, par exemple le
mélange de constituants à haut et bas points de fusion et l'addition de phases insolubles
dans la matrice- Le mécanisme de la mécanosynthèse implique
simultanément et de façon répétitive la fracture et le soudage à froid d'un mélange de
poudres métalliques et d'éléments ou composés non-métalliques soumis à des impacts
violents à l'intérieur de l'enceinte d'un broyeur à boulets.
Un mélange contenant à la fois les poudres du métal ou de ['alliage métallique devant
constituer la matrice du composite ainsi que celles non-métal 1 iques devant constituer la
phase de renforcement est insért5 dans un broyeur en des proportions calculées pour
obtenir la composition voulue. À chacune des collisions où les poudres métalliques
sont piégées entre deux des boulets ou encore entre un boulet et la paroi de l'appareil de
broyage, ces dernières sont soumises à des déformations plastiques sévères. ce qui a
pour effet d'augmenter leur ratio surface / volume et de fracturer le film de
contaminants adsorbés en surface. Aux endroits où [es particules se superposenl les
surfaces atomiquement pures viennent en contact, permettant ainsi le soudage à froid de
ces particules entre elles. Les fragments d'oxydes provenant de la couche superficielle
fracturée sont incorporés par ce mécanisme dans les poudres composites, Les
particules non-métalliques le sont soit par ce même mécanisme Iorsqu'elles sont
piégées entre deux grains s'apprêtant à se souder à froid. soit par incorporation
mécanique si elles sont simplement piégées entre un boulet et l'une de ces particules
plus ductiles devant constituer la matrice. On voit donc apparaître des particules
composites qui consistent en différentes combinaisons des ingrédients de départ.
Simultanément au mécanisme de soudage à froid et de façon opposée, celui des
fractures de particules s'effectue. La figure suivante (2.1) schématise la formation de
poudres composites au stade initial de la mécanosynthèse.
Figure 2.1 : Schématisation de - la €ormation de
poudres composites au stade initiai de la
mécanosynthèse. Figure tiré de la référence [18].
À mesure que le broyage progresse, l'ensemble des particules se voient transformées en
particules composites de composition uniforme. Le soudage à Froid, tendant à en
augmenter la dimension, et le mécanisme opposé de fracture atteignent un état
d'équilibre lors duquel la dimension [ I 8][73] et la dureté [20] des particules se
stabilisent. La structure interne des poudres, par contre, se voit continuellement
raffinée par les déformations plastiques répétées induites par l'action du broyeur 1181.
Ce raffinement est approximativement une fonction logarithmique du temps et dépend
de l'énergie mécanique fournie au système par le biais du broyeur et de l'écrouissabilité
(work hardening) du matériau impliqué [20].
Figure 2 3 : Soudage à froid (a) et fracture
de poudres composites (b) lors de la
mécanosynthèse. Figure tirée de la
référence [21]-
La figure 2.2 montre le soudage à froid de particules en (a) et la fracture d'une particule
en (b).
Les poudres utilisées pour le prockdé de Ia mécanosynthèse peuvent être de type
élémentaires ou encore provenir de i'atomisation d'un alliage existant. Certains auteurs
rapportent, dans le cas de l'aluminium et de ses alliages, qu'un agent de contrôle du
procédé (Processing Control Agent), doit nécessairement être ajouté [1][17][ 191 afin de
contrôler l'équilibre soudage à froid / fracture des poudres. Le mécanisme par lequel
cet additif agit n'est pas parfaitement déterminé. Ii est cependant supposé que les
molécules constituants ces produits aient à la fois des composantes relativement
métallophiles et métallophobes. Les premières auraient donc tendance à s'associer aux
atomes de surface des poudres métalliques et les secondes à repousser les autres
particules de poudre. On obtient ainsi de minces couches nuisant au soudage à froid
des poudres entre elles [22]-
Les composés réfractaires utilisés comme particules de renforcement et incorporés dans
une matrice métallique par le biais de la mécanosynthèse sont soit des carbures, des
nitrures ou encore des oxydes. Quant aux broyeurs, ce sont majoritairement
ceux de type « à haute énergie » dont l'utilisation est rapportée dans la littérature
[L4][18][19][20]. Iis peuvent être de type secoué. vibrant, avec agitation à l'aide de
manches ou encore de type rotationnel. Les ratios boulets 1 poudre sont de l'ordre de
6 1 1 jusqu'à 30 1 1 1211- Certains travaux ont cependant été menés h L'aide d'un
broyeur « L basse énergie >>, tels que ceux de R Angers. M.R. EGishnadev et J E
Garneau , avec cette fois un ratio boulets / poudre de près de 120 1 1 [23]. Les boulets
utilisés présentent généralement un diamètre allant de 4 à 20 mm et sont faits d'un acier
durci, tel du 52 100. Procédé exécuté sous atmosphère contrôlée, la mécanosynthèse est
effectuée en présence d'argon ou d'azote et, dans certains cas. des traces
d70xygène[2 Il-
Broyage réactif
Procédé de broyage dérivé de la technologie des produits SAP, la fabrication par
broyage sous atmosphère d'oxygène de composites à renforcement par dispersion
d'oxydes, appelé le broyage réactif (en mg. reaction milLing), s'apparente à celui de la
mécanosynthèse. Certains auteurs reconnaissent à Jangg la paternité [3][17][24] de ce
procédé. Ce chercheur autrichien utilisa un broyeur à haute énergie mais n'ajouta pas
d'agent de contrôle du procédé (A.C.P.) à ses poudres d'aluminium [18][19]. Ce
procédé, avec quelques modifications, est aujourd'hui utilisé en Memagne par la
compagnie Eckart-Werke. 11 s'agit, dans le cas présent, d'introduire dans le broyeur de
l'oxygène, produit qui réagira avec la matrice durant le broyage formant ainsi des
dispersoïdes d'oxydes participant aux mécanismes de renforcement.
La surface des poudres de départ est couverte de gaz adsorbés. d'oxydes et autres
composés amorphes tels que des carbonates [26]. L'aplatissement des poudres lors du
broyage en augmente le ratio surface / volume, rupturant ainsi les films de surface et
mettant à nu des sections de surface atomiquement pures, libres de réagir avec les gaz
en présence. La figure suivante illustre ce mécanisme.
- --
Figure 2.3 : Illustration de l'état d'une poudre après collision.
Tirée de la référence [2q,
Dans le cas de l'aluminium. la couche d'oxyde formée de façon naturelle sur les
poudres présente une épaisseur de 10 nm [15] et sa masse volumique est de 3,37 g/cm3
[17][27]. Le soudage à froid s'effectue entre les particules en présence lorsqu'elles se
juxtaposent au moment d'une collision entre deux boulets. ce qui a pour effet
d'entrapper les fragments provenant des couches de surface à l'intérieur de ces
nouvelles particules formées. Comme mentionné dans la section sur la
mécanosynthèse, un agent de contrôle du procédé (A.C.P.) est considéré être nécessaire
lorsque l'aluminium est impliqué afin de contrôler la dimension des poudres
composites ainsi obtenues. Comme dans le cas de la mécanosynthèse, ces produits sont
ajoutés au système en quantité suffisante pour prévenir le soudage à froid excessif des
particules d'aluminium mais pas de façon exagérée, afin de ne pas l'annihiler
complètement [l7]. Évidemment, ces produits sont aussi incorporés dans le matériau
composite lors du broyage, ce qui amène une augmentation de la teneur en carbone
permettant la formation d'un dispersoïde supplémentaire, le a C 3 . Bomford rapporte
cependant 1221 que ces mêmes atomes de carbone provenant du A.C.P. se trouvent à
diminuer certaines propriétés reliées à la facilité de mise en forme du matériau.
Gilman [4] ajoute que des dispersoldes d'A& additionnels ont peu d'effet sur la
résistance et rejoint I'opinion de Bomford en avançant qu'ils sont même quelque
peu nuisibles si l'on considère les propriétés globales du matériau.
Les sévères déformations plastiques des particules engendrées par leur écrasement entre
les boulets au moment des collisions entre ceux-ci raffinent progressivement la
microstructure du matériau constituant la matrice ainsi que les particules d'oxydes
dispersées constituant la phase de renforcement, La forme de ces dernières tend
progressivement vers une géométrie équiaxe par le même mécanisme. Benjamin et
Bomford [Lq rapportent qu'iis ont observé, tors de leur travaux sur un composite
d'aluminium à renforcement par dispersion d'oxydes obtenus par broyage réactif dans
un appareil à haute énergie, deux types différents de morphologie en ce qui à trait a
1' alumine. Les particuIes correspondant au premier type étaient sphériques, d'un
diamètre moyen d'environ 30 nm et plus nombreuses que le second type. Ces
particules provenaient du film d'oxyde entourant initialement les particules ainsi que de
celui ayant recouvert les sections d'aluminium pur mises à nue durant le broyage. Ces
fragments ont été incorporés dans les particules d'aluminium, raffinées et distribuées de
façon homogène durant le processus de fabrication. La dimension de ces dispersoïdes
correspond à ce que d'autres chercheurs ont pu observer de leur côté [1][25][28]. Ces
auteurs rapportent aussi des distances centre-à-centre de ces dispersoïdes de l'ordre de
60 nm.
L'autre forme de particule observée par Benjamin et Bomford [ 171 s'apparente plutôt à
un flocon d'une épaisseur d'environ 10 nm et d'une longueur de 100 nm. Ces
particules proviennent de films d'oxydes entourant les poudres et formés tard dans le
procédé de broyage. Ces films ont été brisés durant l'extrusion du matériau, ce qui a
aussi eu pour effet d'aligner ces flocons dans une même direction préférentielle- Le
nombre de ces particules est moins élevé que pour le premier type. Weber et Schelleng
[29] ont aussi rapporté la présence de cette morphologie de dispersoïdes. Tout comme
la mécanosynthèse, le broyage réactif est la majorité du temps effectué à l'aide d'un
broyeur à haute énergie.
Comme les particules dispersées à travers la matrice d'aluminium grâce au
broyage proviennent de la couche d'oxyde formée en périphérie des particules et que
cette couche, une fois rupturée, se regénère avec l'oxygène présent dans le système, il
est possible d'exercer un contrôle sur In quantité de ces dispersoïdes dans le composite.
II suffit, pour ce fiaire. de soumettre l'enceinte du broyeur à une pression d'oxygène
déterminée en fonction de la quantité de poudre présente, du volume du broyeur et, bien
sûr, du volume de particules de renforcement désirée.
En raison de la dimension, de la forme et de la distribution des dispersoïdes engendrées
par le broyage réactif, des fractions volumiques de renforcement de loin inférieures à
celles requises dans les produits S A P . sont nécessaires pour conduire à des propriétés
équivalentes [In[26][29]. De plus, plusieurs des composites S.A.P. ont des propriétés
variables dues à la présence de larges agglomérés d'alumine ainsi qu'à une dispersion
non homogène 1251 de ces dernières.
Certains auteurs se sont attardés à déterminer le type d'alumine formée lors du procédé -
de broyage réactif. R.F. Singer, W.C. Oliver et W.D Nix [L6] précisent que les
dispesoides formés Iors du broyage sont amorphes et ne se cristallisent que lorsqu'ils
sont soumis pour un certain temps à des températures de l'ordre de 400 à 500 OC. Les
particules d'alumine cristallin anaiysks par difiaction Iors de l'étude de ces
chercheurs étaient du type gamma (y-Alfi), ce qui corrobore les observations de
Bollemath effectuées dans les années 50 [15]. Us rapportent de plus que la
cristallisation des oxydes d'aluminium coïncide avec une augmentation de la dureté du
matériau à la température de la pièce.
Un regroupement de compagnies ouest-allemande, Krebsoge. Erbsloh-Aluminium et
Eckart-Werke, a développé durant les années 80 un matériau composite à matrice
d'aluminium, le DISPAL, produit similaire à ce qui avait déjà été fait par broyage
réactif en présence d'oxygène à la différence que de la poudre de carbone noir (carbon
black) est aussi incluse dans le système au moment du broyage [L][3]. Les particules
d'Al& sont donc formées à partir du carbone de cette dernière source au Lieu de
l'être à partir d'un A.C.P.. produit absent du procédé à la fois dans leur cas et le
nôtre. Cette façon de faire permet un contrôle plus étroit du volume de particules
d'A4C3 présent comme phase de renforcement.
Certains problèmes surgissent cependant lorsquiil est question des coûts reliés au
DISPAL. Dans la deuxième moitié des années 80, 1 kg de ce produit valait sur le
marché de 50 à 80 DM (= 40 à 65 $* mai '97) [3]. Pour des applications vraiment
spécifiques, il peut être justifiable d'absorber de telles dépenses mais pour occuper un
créneau plus vaste sur le marché, le prix de vente devra être de beaucoup inférieur à ces
valeurs. Pour ce faire, il y a avantage à ce que les broyeurs utilisés ne soient pas de
type à haute énergie mais bien à basse énergie- Des recherches effectuées en ce sens
ont par ailleurs donné des résultats forts intéressants [3].
2.2.3 ConsoIidation du matériau
Dans la plupart des cas, les performances des matériaux conçus par métallurgie des
poudres s'améliorent en fonction de leur densité [30]. L'atteinte d'une densité optimale
pour un matériau composite à matrice d'aluminium n'est cependant pas chose facile.
Cela présente des difficultés et des coûts supplémentaires. notamment au niveau de
l'équipement spécialisé et de l'énergie inhérente au processus, par rapport aux
méthodes traditionnelles de pressage à froid et de frittage. Les propriétés mécaniques
des alliages à haute résistance sont limitées par les défauts de structure, aspect pour
lequel la conception par métallurgie des poudres peut s'avérer plus efficace que les
techniques conventionnelles. Trois caractéristiques des métaux favorisent l'obtention
d'une densité optimale par consolidation à chaud de poudre [30] :
- Le taux d'écrouissage diminue pour la plupart des métaux en fonction de
l'élévation de la température,
- la ductilité augmente avec la température,
- la limite élastique diminue avec l'augmentation de la température pour la
plupart des matériaux.
Une haute température aide donc à atteindre une densité optimale. Les techniques
de densification communément utilisées présentent différentes combinaisons de
contraintes et de températures. Il est aussi important que les poudres aient une teneur
aussi faible que possible en impuretés et en oxygène, d'où la nécessité d'un dégazage
des particules avant pressage.
Le pressage à chaud
Le pressage à chaud est une méthode de densification de poudre métallique sous fortes
contraintes. Alors qu'un cycle de consolidation conventionnel de poudre comprend une
étape de pressage à froid suivie d'un frittage, le pressage à chaud combine ces deux
opérations en une seule étape- IL s'agit donc, par définition. de former une biliette par
pressage à partir de poudre et ce. à une température assez élevée pour qu'il y ait frittage
simultanément. Les températures s'échelonnent généraietnent de 70 à 85% du point de
fusion. Une certaine quantité de poudre est donc pressée par l'entremise d'un piston
oeuvrant à l'intérieur d'une matrice, le tout effectué à une température qui est fonction
du matériau à consolider. Les paramètres de contrôle principaux sont donc ia
température, la pression, la déformation et le taux de déformation [ 3 1 ] . Des
paramètres d'opération tels que 530 O C et 32.7 MPA pour un pressage à chaud de 60
minutes [32] sont rapportés dans la littérature pour des composites à matrice
d'aluminium et à renforcement de particules de carbure de silicium.
Dans un premier temps, la consolidation s'effectue par réarrangement des particules et
par déformation plastique aux points de contact entre celles-ci- Aioa que le processus
progresse, les mécanismes de diffusion aux joints de grains et en volume deviennent
prédominants. La température est un facteur critique et des grains de petites
dimensions favorisent la densification [ 3 1 ] . Le pressage à chaud est lent et de ce fait
ne permet pas de contrôler directement les llitesses de chauffage et de refroidissement
en raison de l'inertie thermique de I'outiIlage impliqué. On procède souvent sous vide
lors de cette opération afin d'éviter l'emprisonnement de poche de gaz, ce qui aurait
pour effet, outre la contamination du produit final, d'empêcher une consolidation
optimaie du matériau.
L'extrusion à chaud
Ce procédé consiste à faire passer une billette chauRée à travers une matrice. elle-
même préalablement chauffée, dont l'ouverture à la sortie présente une section
inférieure à celle à l'entrée. L'extrusion est utilisée pour obtenir de longs produits
rectilignes et à section constante, tels que des tiges. des tubes et des formes spéciales
dificiles ou impossibles à obtenir par d'autres moyens. Cette opération permet aussi
un certain contrôle de l'orientation des grains [33]. Dans le cas de la métallurgie des
poudres, c'est aussi un des procédb permettant d'obtenir une densité totale du matérÏau
[33] [34]. L'aluminium figure parmi Les matériaux qu'il est nécessaire d'extruder à
haute température. généralement ente 340 et 5 10 O C [3S]. Bien que les propriétés
intrinsèques du matériau ont un effet sur la facilité à laquelle celui-ci s'extrude, la
température demeure le paramètre de contrôle le plus important. Si celle-ci est trop
élevée, il peut y avoir endommagement de la microstnicture du produit extrudé ainsi
qu'une diminution de la durée de vie des pièces constituant le système d'extrusion. À
l'opposé, une température trop basse rend l'opération difficile en raison des pressions
plus élevées devant être impliquées. L'extrusion est généralement exécutée à des
températures supérieures au deux tiers du point de fusion du matériau concerné [35].
La chaleur dégagée durant l'extrusion influence de façon significative la vitesse à
laquelle le procédé peut être effectué. Un système thermique complexe existe dès que
la billette préchauffée est introduite dans la matrice d'extrusion et que l'opération à
proprement parler débute. Ce système est en partie composé des éléments suivants (351:
énergie dégagée par les déformations plastiques,
énergie dégagée par le cisaillement interne et la friction entre Le matériau
déformé et la matrice,
énergie évacuée par le biais du produit extrudé.
Ces mécanismes opèrent simultanément et résultent en des relations complexes entre le
matériau et les paramètres de l'opération, soit les températures de la billette et de la
matrice, la friction entre Ie matériau à extruder et les parois de la matrice d'extrusion, Ia
vitesse d'extrusion, la géométne de la matrice d'extrusion et Ia réduction de section.
II existe, au niveau des Iubrlfrants pour l'extrusion, une variété de produits à base de
graphite ou de verre. Le choix entre ces deux types de produits repose principalement
sur la température d'extrusion. À basses températures. le lubrifiant ne sert qu'à réduire
la friction alors qu'à des températures élevées. il lui faut aussi servir d'isolant entre la
billette et le système d'extrusion. À plus de L O O OC, l'isolation de I'équipement
d'extrusion par le lubrifiant est d'égaie importance aux propriétés lubrifiantes de ce
dernier. Le fdm de lubrifhnt formé autour de Ia pièce peut aussi en empêcher
l'oxydation. Ces produits sont ainsi classés en deux groupes. selon la température
[36]:
sous 1000 OC : Lubrifiants tels que graphite, disulphure de molybdène,
bentonite, etc.
à plus de 1000 OC : verre, basalte, poudre cristalline.
~MÉCANISMES DE RENFORCEMENT
Les proprÏétés mécaniques des matériaux composites dépendent principdement de
facteurs tels que la porosité, la nature des interactions entre les dispersoides et la
matrice et La différence au niveau des coefficien de dilatation thermique de ces
derniers [37].
2.3.1 Loi des mélanges
La loi des mélanges, se basant sur la mécanique classique, permet de prédire le
comportement d'un composite. Il est supposé que le matériau est isotrope et
parfaitement dense. L'effet de la diminution de la taille des grains due à la présence de
renforts ainsi que l'effet des contraintes engendrées par les différences de coefficients
de dilatation thermique ne sont pas pris en compte par cette loi 1381. Dans sa forme la
plus simple, cette théorie s'exprime de la façon suivante :
où Ec est le module d'élasticité du composite, V, et E, la fraction volumique et le
module d'élasticité de la matrice et Vr et &, ceux des renforts. Un autre modèle, tenant
compte du facteur de forme des particules de renforcement, est rapporté (381 :
où x est le facteur de forme (longueur / diamètre) des p h c u l e s et
2.3.2 Renforcement dû à la diminution de la taille des grains
Une relation entre la limite élastique (et autres propriétés mécaniques) et Ia tailLe des
grains fut proposée durant les années 50 par Hall et améliorée par Petch. Il s'agit de la
relation dite de Hail-Petch » [39] :
où o. est la limite élastique, q est la contrainte de friction (paramètre représentant la
résistance d'une maille du cristal au mouvement d'une dislocation), k est un paramètre
mesurant La contribution relative des joints de grains au durcissement et D le diamètre
des grains. Le second terme montre donc la contribution de la dimension des grains sur
les propriétés mécaniques d'un matériau. Plus les grains sont petits, meilleure sera la
limite élastique.
Comme les renforts agissent en tant que site de germination lors de la recristallisation
de la matrice, le diamètre des gmins est fonction du diamètre, de la fraction volumique
et de la distribution des renforts dans la matrice. Les composites ayant Les plus petits
diamètres de renfort ont donc les grains les plus fins et par le fait même, de meilleures
propriétés mécaniques. L'équation suivante permet d'évaluer le diamètre moyen des
grains en fonction de la dimension des particules de renforcement [~O[GBLI] :
où d est le diamètre moyen des particules de renfort. c un facteur de correction et V, la
fraction volumique du renforcement. Le facteur de correction c est nécessaire parce
qu'il est pratiquement impossible que tous les grains atteignent leur dimension
maximale-
2.33 ReMorcement par dispersion de f i s dispersoïdes
Lors de leun travaux sur l'origine de la résistance des alliages d'aluminium broyés, T.
Hasegawa et T. Miura [41] ont démontré que les mécanismes de renforcement ne sont
pas les mêmes dans les cas des composites à renforcement par dispersion (0.0 L à
0.1 p) et de ceux à renforcement par particules (> 1.0 p). La figure suivante illustre
cette situation-
Figure. 2.4 : Variation de la limite élastique de
l'ingénieur (0.2%) en fonction du pourcentage
volumique de dispersoïdes. Tirée de la
référence [4 11.
Le fait que Le taux d'augmentation de la résistance en fonction du volume de
dispersoïdes n'est pas le même pour les deux types de composites indique la présence
de mécanismes différents pour les fins dispersoïdes et les renforts céramiques de
dimensions plus importantes.
Une distribution uniforme de fuis dispersoïdes de l'ordre de quelques dizaines de nm
formés lors d'un broyage réactif sans apport supplémentaire de particules céramiques
de dimension de L'ordre du micron est efficace pour piéger les dislocations. Cette
dispersion demeure stable même pour des températures de l'ordre de 500 "C.
supprimant ainsi L'annihilation des dislocations sous L'effet d'une exposition à haute
température, ce qui explique L'état fortement écroui de ces matériaux même après
traitement thermique [4L]. Gilman 1421 ajoute à ce sujet que le haut niveau
d'écrouissage dans le matériau produit par broyage de poudre est maintenu après
pressage à chaud parce que I'aiuminium ne recristallise pas en raison de la présence des
fins dispersoïdes, ce qui s'était également observé dans le cas des composites S.A.P.
ayant plus de 5% vol. de particules d'alumine [2]. La limite élastique est considérée
correspondre à la contrainte nécessaire pour détacher Les dislocations de L'emprise des
dispersoïdes, emprise diminuant d' importance à haute température [4 L ] entmAnant ainsi
une diminution de la résistance. Cette dernière ne peut pas être expliquée par un
grossissement de la microstructure, ce mécanisme étant empêché par la présence des
fines particules.
À basse température, T. Hasegawa et T. Miura [41] rapportent que l'estimation de la
résistance par la théorie d'Orowan est sensiblement la même que les valeurs
expérimentales. D'autres auteurs rapportent cependant qu'il n'est pas possible
d'observer des boucles d70rowan autour des particules [2], indiquant que ce
mécanisme pris tel quel ne peut expliquer le comportement des matériaux composites à
dispersion de fines particules. Srolovitz et al [41][43][44l proposent que le mécanisme
de renforcement consiste en un piégeage, voire même une incorporation, des
dislocations aux interfaces dispersdides / matrice, au moment où ceux-ci glissent les
uns par rapport aux autres. La limite élastique serait donc la contrainte nécessaire pour
déprendre les dislocations de l'emprise de l'interface dispersoïdes I matrice . contrainte
qui serait de l'ordre de grandeur de ce que prévoit le mécanisme d'orowan. Ces
interactions dépendent de la forme, de la dimension, de la fraction volumique présente
et de la distribution des dispe~5oïdes ainsi que de la nature des interfaces particules /
matrice.
2.3.4 Mécanisme d'orowan
Orowan propose, dans le cas de précipités non-cohérents survieilIis. le mécanisme
iItustré à la figure suivante [45] :
Figure 2.5 : Représentation schématique du passage d'une
dislocation entre deux particules selon le mécanisme
d' Orowan,
La limite élastique est déterminée par la contrainte de cisaillement nécessaire pour
courber une ligne de silocation entre cieux particules séparées par une distance h. Selon
ce mécanisme, chaque dislocation se déplaçant dans le plan de glissement laisse une
boucle lors de son passage sur une particule. Ces boucles ont pour effet de nuire aux
glissements subséquents et favorise donc un écrouissage rapide du matériau. La
version la plus commune de l'équation régissant le mécanisme d'Orowan est celle
d' Orowan Ashby 1451 :
où G est le module de cisaillement, b le vecteur de Burgers, r le rayon moyen des
particules et A le libre parcours moyen entre deux particules :
où f es t la fraction volumique des particules sphériques de rayon r.
2.3.5 Renforcement par particules céramiques
En ce qui concerne les composites à matrice métallique à dispersion de particules.
différents mécanismes de renforcement opèrent de façon simultanée. Les travaux de
R.J. Arsenault et de M. Taya [4@ ont permis d'identifier les suivants :
- la haute densité de dislocations générées par la différence des
coeffkients de dilatation thermique,
- microstructure très fine résultant d'une haute densité de dislocations,
- Les contraintes élastiques résiduelles,
- la différence de texture entre les phases,
- renforcement classique des composites. soit le transfert de charges de la
matrice aux particules céramiques,
- renforcement par dispersion (mécanisme d'orowan),
Se basant sur plusieurs faits expérimentaux, Arsendt et Taya proposent ainsi que la
majeure partie de l'augmentation de la résistance observée avec le composite Ai / Sic
étudié soit due à une haute densité de dislocations dans la matrice, situation créée
principalement par la différence des coefficients de dilatation thermique de la matrice et
de la phase de renforcement. L'évacuation de ces dislocations lors d'un éventuel
traitement thermique est de plus gênée par la présence des particules céramiques. En
général, plus petite est la particule ou plus grande est sa surface spécifique, plus la
densité de dislocations produites sera élevée. Dans un matériau composite à matrice
métallique et 2 renforcement de particules, si l'on assume que la densité originale de
dislocations dans la matrice est très basse comparée à celle générée par la différence
des coefficients de dilatation thermique, on peut déterminer la densité totale de
dislocations à l'aide de l'expression suivante [46j :
où A, est la fraction volumique des particules, b est le vecteur de Burger, R est le
facteur de forme (L, = longueur f 1 = largeur), V le volume d'une particule et e la
déformation (en angle mif i t strain) causée Ia différence des coefficient de dilatation
thermique [0@:
& = ACTE AT
où ACTE est la diffirence des coefficients de dilatation thennique et AT la différence
de température. Pour avoir une estimation de la contribution de l'augmentation de la
densité de dislocations sur la Limite élastique du matériau, il ne reste, selon Arsenault et
Taya, qu'à appliquer la relation suivante 1461:
où a est une constante géométrique et p le module de cisaillement de la matrice.
On constate donc, selon ce modèle, qu'un renforcement constitué de particules
sphériques n'est pas la meilleure option si le but visé est essentiellement une
augmentation de la résistance mécanique.
Le tableau suivant presente les valeurs de résistance à la traction pour quelques
composites à base d'aIuminium à renforcement de particules d'alumine ou de fins
dispersoïdes d'alumine.
Tableau 2.3 : Résistance à la traction pour queiques composites dTaluminiclm à reaforcement par
AI C 199 HI 8 (en ré') 115 C CO
606 L T6 (en réE) 3 10 275 [w S AP-ISML 960 ' 209 140 C4.n
SAP 930 287 210 C47
SAP-ISML 895 297 226 1471
, SAP-ISML 865 ' 362 260 c47
MAAP 332-350 - C 11
AI + 4% &O3 ' - 445 C221
DISPAL 2 ' 340-380 300-340 131
Duralcan 10% 338 296 Aican Can-
Duralcm 15% 'O 360 320 Alcan can.
Aluminium & 99.99% pur, écroui à froid jusqu'à dureté optimale-
' 3.8% vo1. de A1203-
6.8% vol de A l a ï . 4 8.1% vol de &O3-
11.6% vol de Ai@,. 6 Aluminium non-allié ayant subit un broyage. 7 Alliage 0.05% Fe, 0.05% Si, 0.05% Mn, 0.05% C. O.OS%C Mg, c 0.1% Zn + 153% de C provenant de
l'agent de contrôle du proç6dé (A-C-P-).
10- 12% ( A 0 3 + A w 3 ) . 9 606 1 T6 + 10% vol. de particdes de A1203.
'O 606 1 T6 + 15% vol, de particules de Ai@3.
CHAPITRE TROIS
Est présentée dans ce chapitre la méthode expérimentale employée lors de la réalisation de ce projet. Les points suivants y sont traités :
- Caractéristiques des poudres d'alliage d'aluminium 6061 utilisées. - Le broyage réactif des poudres d' alliage d' aluminium 606 1. - La consolidation du matériau. - La détermination de La proportion d'alumine présente. - L'étude de la maturation artifkielle du composite obtenu. - L'étude métallographique du composite obtenu. - La caractérisation mécanique du composite obtenu.
3.1 CARACTÉRISTIQUES DES POUDRES D'ALLIAGE
AL 6061 UTILISÉES
Nous avons utilisé de la poudre d'un alliage d'aluminium 6061 provenant de la
compagnie VALIlMET (Stockton, Californie; lot 9341 12s. atomisée à l'hélium) afin de
produire le matériau composite 2 l'étude dans ce projet- L'analyse chimique de ce lot.
tel que fournie par la compagnie VAWET, donne les résultats suivants :
Tableau 3.1 : Composition chimique du lot de
Zn
Ti
Autres (chacun)
Autres (total) r Données fournies par la compagnie VALILMET Iac
Les principales caractéristiques granulométriques du lot de poudre utilisé apparaissent
au tabIeau suivant,
Tableau 3.2 : Principales camctérisques
granulométriques du lot de poudre d'alliage Ai 6061
utilisé,
1 I Données fournies par la compagnie V-T I ~ c ,
Une courbe montrant la répartition grandométrique du lot de poudre Al 6061 # 93-
41 12s tel que foumi par la compagnie Valimet Inc. est présentée en annexe A.
Les photographies suivantes prises au microscope électronique à balayage nous
montrent I'aspect des poudres utilisées.
Figure 3.1 : Poudres d'alliage AL 6061 à l'état brut de
réception grossies 80 fois. Photo prise au M.E.B.
Figure 3.2 : Poudres d'alliage Al 6061 à l'état brut de
réception grossies 1000 fois. Photo prise au 1M.E.B.
Le broyeur utilisé pour la mécanosynthèse de notre poudre composite est un broyeur à
basse énergie. Ii a été fabriqué en acier inoxydable et possède la forme d' un cylindre
d'un diamètre intérieur de 2911 cm pour une profondeur de L5.24 cm. Afin de
diminuer les risques de contamination, un recouvrement du même alliage que nos
poudres de départ et d'une épaisseur de 1.59 mm fut placé sur la surface intérieure du
cylindre constituant le broyeur ainsi que sur la paroi intérieure des couvercles l e
refermant. Ces couvercles sont en acier inoxydable e t sont vissés dans Le cyhdre par
l'entremise de 6 vis chacun. Ce sont sur ces deux pièces qu'ont été placés les joints
toroïdaux en caoutchouc assurant l'étanchéité du système. Le broyage à proprement
parler était effectué par 300 boulets en acier AIS1 52 100 d'un diamètre de 19.05 mm e t
pesant chacun 28.15 g. La microstructure de ces boulets est de la martensite revenue
présentant une dureté de 60 HRC.
Comme la mécanosynthèse s'effectue sous une surpression de gaz, un manomètre a été
installé à même l'un des couvercles du broyeur. Cet appareil nous permet de connaîae
à La fois La quantité d'oxygène présent dans l'enceinte avant broyage et la quantité ayant
réagi avec les poudres. Attenants au broyeur se trouvent les bonbonnes d'argon et
d'oxygène ainsi qu'une pompe à vide. La figure suivante montre l'appareillage
complet pour la mécanosynthèse.
Figure 3.3 : Appareillage de mécanosynthèse.
Une fois ta poudre d'alliage d'aluminium 6061 et les 300 boulets placés dans le
broyeur, la première étape de la mécanosynthèse de nos poudres composites consiste à
faire le vide dans le broyeur de façon à ce qu'il n'y ait de gaz réactif présent que
I'oxygène que nous y mettons ultérieurement De l'argon est aussi ajouté au système
afin qu'il y ait toujours une surpression résiduelle dans Le broyeur après réaction de tout
I'oxygène que nous y avons ajouté. La quantité de ce dernier gaz ajoutée au système
dépend du volume de l'enceinte, de la quantité de poudre d'duminium placée dans le
broyeur et de la proportion de particules d'oxyde d'aluminium visée. Dans le cas de
nos broyages impliquant LOO g de poudre d'alliage d'aluminium 6061, lorsque nous
visions la fabncation d'un composite à renforcement de 5% volume d'alumine, la
pression partielie initiale d'oxygène dans le broyeur devait être de 24.1 Kpa (3.5 psi) et
dans le cas du composite à 10 % volume d'alumine. la pression d'oxygène devait être
de 48.2 Kpa (7.0 psi).
Étant donné l'importance capitale de l'étanchéité du système dans notre processus de
fabrication de poudre composite, des tests à ce niveau étaient conduits sur une période
de 24 heures avant chaque séance de broyage réactif. Ces tests étaient faits en
surpression. soit après L'ajout de l'argon au broyeur. S'ils étaient concluants, alors on
ajoutait l'oxygène pour finalement mettre en rotation l'appareil à une vitesse de 75 à 80
tours/minutes. Cette vitesse de rotation est celle que les travaux de Jean-François
Garneau [53] ont permis d'identifier comme étant optimale (79 rpm) pour la
mécanosynthèse avec exactement fe même type d'appareillage. Le temps de broyage
était de 24 heures pour la poudre composite à renforcement de 5% volume théonque de
particules d'oxydes et de 30 heures pour celle à renforcement de LO% volume
théorique. Ces temps sont basés sur L'ordre de grandeur retrouvé dans la littérature [22]
et sur les lectures de pression résiduelle sur le manomètre.
Une fois le temps de broyage écoulé, le broyeur était laissé au repos un certain temps
afin qu'il se refroidisse et que la Iecture sur Ie manomètre de la pression résiduelle à
1' intérieur du broyeur ne soit pas biaisée par L'augmentation de la température inhérente
au procédé. L'appmil était ensuite ouvert et vidé de son contenu. Des précautions
rigoureuses furent prises pour éviter toute contamination des poudres et du revêtement
intérieur du broyeur.
Afin de pouvoir tester mécaniquement notre matériau composite dans son état Le pIus
performant, il était nécessaire d'avoir en main des échantillons parfaitement denses
fabriqués à partir de la poudre obtenue par broyage réactif. Nous avons donc consolidé
notre matériau par des opérations de pressage à chaud suivit d'extrusion à chaud dans le
but d'obtenir des tiges de dimensions propres à L'usinage d'échantillons pour essais
mécaniques standards,
Afin d'obtenir des résultats uniformes, représentatzs et reproductibles. tous les lots de
poudre composite d'une même concentration en particules de renforcement furent
mélangés dans un mélangeur rotatif en coude pour une période de 24 heures. Les
poudres furent ensuite divisées en 12 lots égaux à l'aide d'un séparateur constitué d'un
cône d'alimentation, d'un tapis roulant et d'un plateau rotatif sur lequel reposent 12
récipients disposés en pointes de tarte. Le cône a pour fonction de laisser la poudre
s'écouler de façon continue mais lente sur le tapis roulant. Celui-ci amène le cordon de
poudre formé sur sa surface supérieure jusqu'au-dessus du plateau rotatif où les
particules composites oxydes / Al 606L tombent dans les récipients prévus à cet effet.
La figure 3.4 montre cet appareil.
Figure 3-4: Appareil séparateur.
3.3.1 Pressage à chaud
La matrice utilisée, un corps cylindrique creux à l'intérieur duquel viennent se loger
deux demi-manchons, est faite d'un acier AIS1 HI3 non trempé (23 HRC). Les derni-
manchons sont fait d'un acier AIS1 12LL4. Les pistons, d'un diamètre de 5.08 cm, sont
quant à eux en acier Hl3 trempés et revenu à 46 HE. La matrice de pressage à chaud
est chauffée par l'entremise d'un élément tubulaire d'une puissance de 3000 Watts à
240 Volts enroulé autour de celle-ci. Le réglage de la température, basé sur les lectures
d'un thermocouple inséré dans la matrice à mi-hauteur dans le sens du pressage, est
effectué par un mécanisme qui coupe l'alimentation en courant une fois la température
visée atteinte. La figure 3.5 montre la matrice de pressage à chaud et la figure 3.6 les
demi-manchons et les pistons.
Figure 3.5 : Matrice de pressage à chaud
Figure 3.6 : Pistons, pastilles de graphite et demi-manchons.
Afin de faciliter et d'uniformiser le chauffage du système. deux couches d'isolant
~iberj+ax@ du grade 970 et d'une épaisseur de 0.159 cm hirent placées sur toutes les
surfaces extérieures du montage matncelpistons. La presse utiiisér comporte un boîtier
autour de la zone de pression. ce qui permet de procéder au pressage à chaud sous vide.
Elle est de plus munie d'un régulateur de pression permettant de maintenir une pression
constante sur les poudres. La force maximale que peut exercer cet appareil est de
l'ordre de 67 kN. L'effet combiné de la pompe à I'étanchéité de l'enceinte nous a
permis d'atteindre un vide inférieure à LOO pm de mercure. La figure suivante montre
la presse utilisée pour cette étape de consolidation.
Figure 3.7: Système de pressage à chaud.
Les parois intérieures des demi-manchons étaient enduites de nitrure de bore de façon à
empêcher l'adhésion de l'aluminium sur ces surfaces. Des pastilles de graphite d'une
épaisseur de 0.7 cm furent aussi utilisées entre les pistons et la poudre à comprimer
pour faciliter la récupération de la billette aprks les pressages. Finalement, un anti-
grippant à base de disulphure de molybdène fut employé sur les surfaces de contact
acier-acier, c'est-à-dire entre les demi-manchons et la matrice et entre les pistons et la
matrice, ceci dans le but de faciliter l'expulsion de ces pièces une fois [e pressage à
chaud effectué.
Nous avons procédé par lots variant entre 180 et 190g de poudre composite pour
chacune des opérations de pressage à chaud. Une fois l'enceinte de l'appareil
hermétiquement fermée, la pompe à vide et le système de chauffage de la matrice
étaient mis en marche. La température à laquelle nous procédions était de 530 OC, ce
qui prenait environ 60 minutes à atteindre. Avant de procéder au pressage à
proprement parler, nous laissions 30 minutes s'écouler de façon à permettre un
dégazage optimal des poudres. Le vide était dors de 70 à 80 prn de mercure. Ce n'est
qu'à ce moment que nous exercions une pression de l'ordre de 327 MPa sur la poudre
pour une période de 90 minutes.
3.3.2 Extrusion à chaud
Suite aux opérations de pressage à chaud de la poudre composite, nous avons extrudé à
chaud les billettes préalablement obtenues. Ce procédé consiste à faire passer les
billettes chauffées à travers une matrice, elle-même préalablement chauffée, dont
I'ouvemire à la sortie présente une section inférieure à celle à l'entrée.
Les opérations d'extrusion furent effectuées avec une matrice dont les diamètres des
ouvertures à l'entrée et à la sortie sont respectivement de 5.080 cm et 1.270 cm. Le
ratio d'extrusion de cette matrice, soit le rapport de la section ouverte à l'entrée sur
celle à la sortie, est donc de 16 pour 1. Cette pièce est insérée dans un cylindre creux,
reposant lui-même sur un second cylindre à l'intérieur duquel une troisième pièce
creuse sert à guider la tige extrudée. Le tout est chauffé à 475 O C par résistance à l'aide
d'un ruban électrique de marque THERMOLYNE ~riskHeut@ de 240 Volts et de 1254
Watts. Min de faciliter et d'uniformiser le chauffage du système, deux couches
d'isolant ~ibe@zx@ du grade 970 et d'une épaisseur de 0.159 cm hirent insérées entre
les pièces constituant le montage et le plateau sur lequel il repose. entre le montage et la
couverture isolante l'entourant ainsi que sur le dessus du système. De la poudre de
graphique ou encore du disuffire de motybdène était déposée sur les parois de la
section conique de la matrice &ifin de servir de lubrifiant dms le mécanisme d'extrusion.
Un thermocouple était glissé dans la mahice d'extrusion par l'ouverture supérieure afin
d'en connaître la température. La figure 3-8 montre le piston et la matrice d'extrusion
et la figure 3.9 montre le montage dans son ensemble-
Figure 3.8: Matrice d'extrusion et piston.
Figure 3.9: Montage pour 1' extrusion à chaud.
Le chauffage des billettes était effectué dans un four CARBOLïïE à la température de
480 OC pour un minimum de 60 minutes. La presse servant à l'extrusion fut ajustée de
façon à présenter une capacité maximale de 94 tonnes par L'entremise d'un piston d'un
diamètre de 5.080 cm. Le tablier inférieur, sur lequel repose le montage, montre une
étroite ouverture de façon à permettre l'évacuation vers le bas du produit extrudé.
3.4 DÉTERMINATION DE LA PROPORTION D'OXYDE
PRÉSENT
Comme introduit précédemment, la fabrication de poudre composite oxydes I Ai 606 1
par broyage réactif nécessite de fonctionner en surpression d'oxygène. En introduisant
une quantité prédéterminée de ce gaz dans l'enceinte du broyeur et en s'assurant que la
diminution de pression lors du broyage corresponde à la réaction de tout l'oxygène
présent, il est possible d'obtenir avec une certaine précision la proportion de particules
d'oxydes visée-
De façon à connaître la propottion de la phase de renforcement présente avec plus de
précision, nous avons tout de même prévu, en plus des mesures de pression intérieure
du broyeur, une méthode supplémentaire pour déterminer la concentration en particules
d'oxydes du matériau composite. Il s'agit de l'analyse comparative par fluorescence - X.
3.4.1 Variation de la pression intérieure du broyeur
Afin de permettre un contrôle de la proportion d'oxydes formés et incorporés dans les
particules d'duminium 6061, un manomètre fut installé sur le broyeur à basse énergie.
En contrôlant la surpression d'oxygène avant broyage et en prenant la mesure de la
pression résiduelle après, il est possible de prédire la proportion de la phase de
renforcement présente dans les poudres en acceptant l'hypothèse que cette demière soit
très majoritairement formée du même type d'oxyde. Nous avons effectué nos calculs
en considérant l'oxyde d'aluminium comme étant celui susceptible d'être prépondérant.
Pour ces derniers, il suffisait de connaître le volume intérieur du broyeur, La quantité de
poudre insérée et la masse volumique théorique de la matrice et de la phase de
renforcement présente. Le volume de l'enceinte du broyeur fut calculé par de simples
mesures directes alors que celui des conduites d'alimentation en gaz et d'accès au
manomètre fut déterminé en mesurant le volume d'eau utilisé pour les remplir.
Exemple de calcul de la proportion d'oxydes d'alumink :
Si L'on place. comme ce jùt Le cas lors des opérations de broyage réactg
1Wg de poudre d'aluminium 606 1 duns l'enceinte du broyeur er que l'on
ajoute à la surpression d'argon de'jà présente de l'oxygène pur pour une
pression & 24.1 KPa (3.5 psi), on obtient le résultat suivant :
Données :
Avec la relation :
Donc :
PV = nRT
n = P V / R T
n = 0.0094 moles d'oxygène
rnoz = 3.0 g
Ce qui permet de former 6.4 g de A&03
pour un volwne de 1.9 cm<
Masse d 'aluminiwn ayant réagit avec oxygène : 3.4 g.
II reste donc (100-3.4)g d'Al pour un vol. de 35.8 cm3
La précision de cette méthode d'estimation repose sur I'hypothèse que ['oxyde
d'aluminium soit L'oxyde majoritairement présent, sur l'étanchéité du système, sur une
estimation la plus précise possible du volume intérieur du broyeur et sur la qualit6 du
vide effectué avant i'aiimentation en argon et en oxygène pur.
3.4.2 Analyse comparative par fluorescence - X
Des échantillons de matériau composite à matrice d'aluminium 6061 et à différentes
teneur en oxyde d'aluminium furent fabriqués par simple mélange de poudre. La
poudre d'alumine utilisé provient du Iot CR30 7534 de la compagnie B ' O W S M
INTEWATTONAL CORPORATTON (Charlotte, NC., USA) et leur grosseur moyenne
est de l'ordre du micron, comme nous le montre la figure 3-10. Cette opération fut
effectuée dans un mélangeur cylindrique en présence de deux billes d'acier 52100
pendant 30 minutes, ceci afin de briser les agrégats de particules d'alumine et d'obtenir
la distribution la plus fine possible de ces dernières. Un mélangeur à coude fut ensuite
utilisé pendant 2 heures de façon à uniformiser la distribution des particules de
renforcement. Les lots de poudre de concentration différentes en alumine furent ensuite
pressé à chaud à 530 OC, sous un vide inférieur à 70 pm de mercure et soumis une
pression de 32.7 MPa pendant 60 minutes.
Figure 3.10: Particules d'oxyde d'aluminium du lot 753-E.
Photo prise au MEB., grossissement de 5000~.
La matrice utilisée pour la densification de ces échantillons présente un diamètre
intérieur de 2.54 cm (1 po.). La figure 3.1 1 est un schéma de cette pièce. Un élément
de puissance de 2000W à 240 V fut enroulé autour de la matrice afin d'en permettre le
chauffage. La température était contrôlée grâce aux données fournies par l'entremise
d'un thermocouple inséré dans le corps de la pièce à mi-hauteur dans le sens
longitudinal. La presse et le système électrique alimentant l'élément chauffant sont les
mêmes que dans le cas du pressage à chaud de la poudre composite obtenue par
broyage réactif et sont décrits à la section 3.3.1.
Figure 3.11: Matrice ayant servie à la densification
des échantillons témoins pour l'analyse comparative
par fluorescence-X.
Après un polissage jusqu'à 6 Pm, les échantillons de concentration en volume de O - 5 - 10 - 15 - 20 - 25 - 30 % d'alumine furent soumis à une analyse par fluorescence-X.
L'énergie émise par l'oxygène étant trop faible pour être détectée par l'équipement dont
nous disposons, L'analyse fût effectuée sur l'aluminium. Les valeurs obtenues furent
ensuite portées en ordonnée d'un graphe ayant comme abscisse les pourcentages
volume correspondants en oxyde d'aluminium présent. Nous avons ainsi obtenu une
courbe calibrée nous permettant une analyse comparative de tout échantillon de
composite oxydes / Ai 6061 fabriqué et poli dans les mêmes conditions. Cette courbe
apparaît à la section 4.3.2 et les résultats d'analyse détaillés sont fournis à l'annexe G.
ÉTUDE DE LA MATURATION A R ~ C I E L L E DU
COMPOSME OBTENU PAR BROYAGE &ACTIF
Afin d'observer la réponse de notre composite conçu par broyage réactif à l'égard d'un
traitement de maturation ôrtificieiie, divers échantiIlons de chacun des deux lots
fabriqués furent soumis à des traitements thermiques de type T6.
Des mesures de dureté Rockweil Biao furent prises à l'état brut de densification du
matériau composite, c'est-à-dire après extrusion à chaud et avant mise en solution-
Cette dernière étape fut ensuite effectuée à 532 O C et pour une durée de 60 minutes,
suite à quoi d'autres mesures de dureté furent prises. Certains échantiiIons furent
ensuite soumis à des cycles de maturation artificielle à 160 O C pour des périodes de 2.
4, 6, 8, 12, 17 et 25 heures suite auxquels d'autres tests de dureté furent faits. Les
mesures de dureté ainsi recueillies furent ensuite portées sur un graphique de façon à
visualiser la réponse du composite vis-à-vis du vieillissement artificiel et, le cas
échéant, d' identifier les paramètres nécessaires à i' obten tion d'une dureté optimale.
D'autres températures de maturation que 160 OC étaient aussi prévues. La section 5.4
aborde la question.
COMPOSI'IE APRÈS CONSOLIDATION
Afin d'observer la structure de notre matériau composite tout au long du procédé de
consolidation, des échantillons de poudre broyée, de billette pressée à chaud et de tige
extrudée à chaud furent polis et observés à différents grossissements. Le polissage le
plus fin réalisé le fut avec de la poudre de diamant de O. 1 pm. Les attaques chimiques
hrent faites par l'entremise d'une solution d'acide fluorhydrique et les observations
effectuées au microscope optique ainsi qu'au microscope électronique à balayage. Un
échantillon du lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061 extrudé à chaud et coupé dans le sens
transversal à I'extnision fut aussi analysé à la microsonde. Finalement, une étude au
microscope électronique ii transmission fut effectuée par Dr. G. L'Espérance et son
équipe de l'École Polytechnique de Montréal, et ce afin de déterminer la dimension des
précipités présents, leur forme, leur composition chimique et Leur dispersion dans la
matrice. L'aspect chimique fut étudié par cartographie des rayons-X-
Les essais mécaniques ont été réalisés afin de mesurer certaines propriétés mécaniques
de nos deux lots de composite produits et ainsi pouvoir les comparer avec les autres
matériaux existants. Les éprouvettes d'essai de traction. d'essai Charpy et d'essai de
ténacité à la rupture Eürent machinées par Qriélor L Axsociés inc' et testées au
Laboratoire de la Technologie des ~ é t a ~ &
3.7.1 Essais de traction
Les essais de traction furent effectués à des températures de -140 O C , +25 OC et
+IO0 OC et selon la norme ASTM E-8. Un minimum de deux échantillons ont été testés
pour chacune des conditions rencontrées. La figure 3.12 montre des exemplaires avant
et après rupture. La figure 3-13 en montre la géométrie.
Figure 3.U : Éprouvettes de traction.
Parc Armand-Viau. ville de Québec. Ottawa
Figure 3.13 : Géométrie des éprouvettes de traction utilisées.
Essais Charpy
Les essais Charpy instrumentés furent effectués à des températures de -40 O C et de
+25 OC, à raison de deux échantillons par conditions rencontrées et selon la norme
ASTM E-23. Un exemplaire d'un échantillon apparait à la figure 3.14.
Figure 3.14 : Éprouvette d'essai Charpy.
La figure 3. L5 montre la géométrie d'un échantillon d'essai Charpy.
T o l ~ ~ c r s r section uyi5versde = 4- 0.005" langueur = +f- O. LOO"
adjacents = 90° 4- IO min.
Figure 3.15 : Géométrie des kprouvettes d'essai Charpy utilisées.
Essais de ténacité à la mpture
Les essais de ténacité à la rupture furent faits suivant la nome ASTM E-1304. Les
tests furent tous effectués à +25 OC et un minimum de trois échantillons ont été
employés pour chacun des deux lots produits. Un exemplaire d'un tel échantillon
apparaît à la figure 3.16. . La géométrie et les dimensions des éprouvettes utilisées
apparaissent à la figure 3.17.
Figure 3.16 : Éprouvette d'essai de ténacité à la rupture.
Figure 3.17 : Géométrie des éprouvettes de ténacité à la rupture
CHAPITRE QUATRE
Ce chapitre présente les résultats pour chacune des expérimentations effectuées dans le cadre de nos travaux et jugées pertinentes pour l'avancement de ceux-ci. Les points suivant y sont abordés:
- Vieillissement artificiel des poudres d'aluminium 606 1. - Broyage réactif. - Pressage à chaud. - Extrusion 2 chaud. - Détermination du volume d'alumine présent. - Étude de la maturation actifcielle du composite obtenu. - Étude métallographique du composite après consolidation. - Caractérisation mécanique.
Afin de s'assurer de L'étanchéité de notre appareil de broyage, et ainsi de In précision de
nos premières estimations du volume de particules d'oxyde formées. de fréquents tests
d'étanchéité en surpression furent effectués. Une fuite aurait eu pour effet de diminuer
prématurément la pression à i'intérieur du broyeur, ce qui nous aurait laissé croire à une
réaction complétée avant terne. Les tests furent tous effectués alors que le broyeur était
prêt à démarrer, évitant ainsi d'avoir à effectuer certaines manipulations
supplémentaires pouvant causer un bris d'étanchéité. La très grande majorité des
séances de broyage ne fiuent effectuée qu'après un test en surpression d'une duré de 24
heures sans perte de pression visible au manomètre fixé à L'appareil. Quelques
broyages furent cependant faits sans test préalable. La poudre composite qui en -
résultait n'était dors conservée pour nos travaux que si la pression résiduelle après
broyage correspondait à la pression partielle d'argon inséré avant broyage, ce qui
signifiait, avec un degr6 de certitude raisonnablement élevé, une réaction complète de
l'oxygène avec la poudre et l'absence de fuite. Les résultats des tests d'étanchéité
effectués apparaissent à même les tableaux concernant les résultats du broyage réactif, à
1' annexe B [GB 11.
Estimés selon les valeurs de pression Lues sur le manomètre installé à même l'appareil
de broyage, les temps de broyage nécessaires à la réaction de tout L'oxygène présent
était d'environ 24 heures pour la poudre composite à 6.5% vol. de particules de
renforcement et d'approximativement 30 heures pour celle à 11.5% vol. de
renforcement La quantité de poudre récupérée dans l'enceinte de l'appareil après
broyage fut en moyenne de 886 de ce qui y avait été déposée pour les lots à 6.5% vol.
et de 8 1% pour ceux à 11.5% vol.. Le reste demeurait collé aux parois de l'appareil,
aux boulets en acier inoxydable ou encore fuyait l'enceinte de broyage et se logeait
entre les assiettes en Ai 6061 et les couvercles de l'appareil. Les photographies
suivantes montrent l'aspect des boulets en acier 52 LOO ayant servi au broyage ainsi que
celui du revêtement d' aluminium ik 1' intérieur de t'appareil.
Figure 4.1 : Boulets ayant servis au broyage. La paire
de gauche a servi pour broyer le lot 6.5% vol. oxydes /
Ai 6061 et ceffe de droite Ie lot I 1.5% vol oxydes /
Al 6061-
Figure 4.2 : Vue d'une partie du revêtement intérieur
du broyeur.
Suite au broyage réactif et surtout au soudage à froid qui y est impliqué, L'aspect et la
granulométrie des poudres est changé. Les figures suivantes montrent des poudres
d' alliage AI 606 1 à l'état brut et à l'état broyé.
Figure 4.3 : Poudre d'alliage AI 606 1 à ['état brut de réception (80x).
Figure 4.4: Poudre du lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 1
après broyage réactif; grossissement (24~)-
Figure 4.5: Poudre du lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061
après broyage réactif; grossissement (70x).
Figure 4.6: Poudre du lot 6.5% vol. oxydes 1 Al 606 1
après broyage réaceif; grossissement (350~) .
Figure 4.7: Poudre du lot 1 1.5% vol. oxydes / Ai 6061
après broyage réactif; faible grossissement (70x).
Figure 4.8: Poudre du lot 1 1.5% vol. oxydes / Ai 606 1
après broyage réactif; fort grossissement (300~) .
4.2.1 Pressage à chaud
La figure suivante montre l'aspect d'une billette pressée à chaud.
Figure 4.9 : Billette pressée à chaud du lot 6.5%
vol. oxydes / Ai 606 1.
Des tableaux détaillés présentant les paramètres employés lors du pressage à chaud de
toutes les billettes apparaissent à L'annexe E. La figure 4.11 montre la surface polie
d'une billette pressée à chaud du lot 6.546 vol. oxydes I Al 606 1.
Figure 4.10 : Surface polie d'me billette pressée
à chaud du lot 6.5% vol. oxydes / Ai 6061.
Coupe transversale; grossissement 40x.
4.2.2 Extrusion à chaud
Les extrusions à chaud effectuées sur les buettes le furent sous des forces moyennes
approximatives de 70 tomes, soit des pressions moyennes approximatives de 340 Mpa
(49 000 Psi), en considérant l'aire de surface des billettes. Les vitesses d'extrusion à la
sortie de la matrice ont été en moyenne de 0.4 cm/s. La figure suivante montre L'aspect
de I'une des tiges extrudées.
Figure 4.11 : Tige extrudée du lot 6.5% vol. oxydes I Ai 606 1. Les tableaux présentant
les paramètres de toutes les extrusions à chaud effectuées apparaissent à annexe F.
DÉTERMINATION DU VOLUME DE PARTICULES
D'OXYDE PRÉSENT
4.3.1 Variation de la pression intérieure du broyeur
Les estimations préiïrninaires du volume d'alumine présent dans les poudres broyées
furent obtenues à I'aide du manomètre installé sur le broyeur et des différences de
pression que l'on pouvait y lue. Ces valeurs apparaissent dans Ies tableaux concernant
les séances de broyage réactif, à l'annexe B. Compte tenu du volume de l'enceinte du
broyeur (0.0097 m3) et de la masse de poudre d'aluminium 6061 utüisée (lûûg) pour
chacun des cycles de broyage, l'équivalent en pression de 3.5 Psi (24.1 kPa) d'O2 pour le
lot de poudre composite à 5 % vol- visé de particules d'oxyde et 7.0 Psi (48.2 kPa) d'O2
pour celui à 10 % vol. visé devaient réagir avec la poudre d'aluminium 606 1.
4.3.2 Analyse comparative par fluorescence-X
Les valeurs suivantes d'intensité (cps) furent obtenues en faisant une analyse par
fluorescence-X de l'élément Al dans les échantillons composites témoins A l S 3 / Al
6061 fabriqués par simple mélange suivi de pressage à chaud. Il s'agit des résultats
obtenus suite aux manipulations décrites à la section 3.4.2. Le tableau 4.2 présente ces
résultats.
Tableau 4.1: Intensité cps en fonction du pourcentage volumique d'&O3
présent -Analyse par tlaoreseence-X
Ces valeurs nous permettent de tracer la courbe apparaissant à la figure 4-13. Nous
avons ensuite fait subir le même test de fluorescence-X aux échantillons composites
dont le contenu en oxydes était à déterminer, une fois les mêmes conditions de
calibration de l'appareil de flu0rescence-X pour les échantillons témoins rencontrées.
Ces valeurs, pour les échantillons composites obtenus par broyage réactif et pressage à
chaud, apparaissent au tableau suivant.
Tableau 4.2 : Mensité cps des échantillons obtenus par broyage
réactif et pressage à chaud,
Échantil10k;- . - - - - . .
L
Lot de composite à 5% vol, visé
d'alumine obtenu par broyage
réactif et pressage à chaud
Lot de composite à 10% vol- visé
d'alumine obtenu par broyage
réactif e t pressage à chaud
Intensité (cps)
Valeur 1: 1 654
Valeur 2: 1649
Valeur 3 1647
Valeur moyenne: L 650
Valeur 1 : L 609
Valeur 2: L579
Valeurmoyenne: 1594
Avec l'équation mathématique de la régression linéaire du graphique de la page
précédente, on obtient un pourcentage volumique de renforcement d'environ 6,5 96 pour
le premier de ces deux lots et d'environ 11,5 8 pour le second. Les résultats détaillés
des analyses par fluorescence-X sont présentés à L'annexe G.
Des échantiUons densifiés de chacun des cieux lots de matériau composite oxydes /
Al 606 1 furent soumis à différents cycIes de traitement thermique afin de déterminer les
paramètres optimaux de durcissement par vieillissement artificiel- Les résultats de cette
étude de maturation du matériau apparaissent au tableau 4.5 et ont été mi-s en graphique
à la figure apparaissant à la page suivante. Les données plus détaillées de cette étude
apparaissent à l'annexe 1. À la lumière de nos résultats, le composite oxydes / A l 6061
produit par broyage réactif ne semble pas être sensible au durcissement structurai par
maturation artifkielle.
Tableau 4 3 : Résultats de t'étude de la maturation artificielle du composite oxydes / Al 6061
btenu par broyage réactir.
Traitement themfllllquoo . .' .
- Mise en solution (ME-S.)
M.E.S.+ maturation 160 OC, 2hûû
M E S . + maturation 160 "C, 4h00
M E S . + maturation 160 "C, 6h00
M.E.S. + maturation 160 OC, ah00
M.E.S. + maturation 160 OC. 12h00
M.E.S. + maturation 160 OC, 17h00
M.E.S.+ mitniration 160 "C. 25h00
". - Dureté Rockwell BI-
. . 3 A K + 6 0 6 1 X . S% v01.~_aiumine Ai 606 1 / LO% ~ 0 1 . ~ ~ .
48 61
49 63
- 58
50 62
- 64
- 62
48 - 53 - 50 61
--- ---y--- ---..----
A Lot 6,5% vol. oxydes / Al 606 1. A Lot 6,5% vol. oxydes / Al 606 1, dtat brut. --------l 1 Lot 1 1 3 % vol. oxydes 1 Al 606 1. O Lot 1 I,5% vol. oxydes 1 Al 606 1, ktat brut.
5 10 15 20 25
Délai de maturation (heures; 160 C )
4.13: tud de de la maturation artificielle du composite oxyde / Al 6O6l.
4.5-1 Microscopie optique
Afin d'avoir une idée de la microstructure du matériau composite fabriqué dans le cadre
du présent travail, nous avons étudié, en microscopie optique, le faciès poli et attaqué à
l'acide fluorhydrique de quelques échantillons. Les figures suivantes montrent la
microstructure des particules d'alliage AI 6061 et des particdes composites ainsi que
les échantillons extrudés de chacun des deux composites oxydes f Ai 606 1.
Figure 4.14 : Poudre Al 606 1 à l'état brut de réception.
La figure 4.15 montre une particule d'Al 6061 à l'état lâche. On y aperçoit une
microstructure de type cellulaire, signe d'un refroidissement rapide lors du processus
d'atomisation. La figure 4.16 montre une particule d'Al 6061 à l'état lâche ayant subi
une maturation artificielle à 160°C durant 18 heures. La microstructure cellulaire y est
aussi apparente. La figure 4.17 montre une particule du lot 6.5% vol. oxyde / Al 6061
d'alumine suite à un cycle de broyage réactif. On y distingue une microstructure
Iarneilaire.
Figure 4.15 : Poudre Ai 6061 après maturation
artificielle, T= 1 60 OC; At= 18 h00.
Fi- 4.16 : Particule du Lot 6.5% vol. oxyde /
Al 606 1 suite au broyage réactif.
Figure 4.17 : Partîcule du lot 1 1.5% voI. oxyde /
Al 6061 suite au broyage réactif.
La figure 4.18 montre quelques particules du lot 1 1.5% vol. oxyde / AI 6061 suite à un
cycle de broyage réactif. Une structure lameliaire y est aussi apparente.
La figure 4-19 montre une coupe longitudinale à l'extrusion d'un échantillon du Lot
6.5% vol. oxyde / Al 6061 grossi 50 fois. On y devine clairement le sens, horizontal
par rapport à la feuille, de l'extrusion. On y aperçoit certaines zones bien délimitées
d'un @s plus pgle ainsi qu'une multitude de points noirs. On peut aussi y deviner
certains joints entre les particules initiales.
La figure 4.20 montre ce même échantillon du lot 6.5% vol. oxyde / Al 606 1 grossi 50
fois , mais selon une coupe perpendiculaire au sens de l'extrusion. On ne peut
distinguer, sur cette figure, une quelconque orientation préférentielle de la
microstructure. Outre cette différence, on y retrouve les mêmes particularités que sur la
figure précédente.
Figure 4.18 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol.
oxydes / Al 6061, coupe longitudinale à l'extrusion
(50x).
Figure 4.19 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol.
oxydes / Al 6061, coupe transversale à l'extrusion
(SOx).
Figure 4.20 : : Échantillon extrudé du lot
6.5% vol. oxyde I Al 6061 , coupe longitudinale à
l'extrusion (2ûûx).
La figure 4.21 montre un grossissement de 200x de L'échantillon 6.5% vol. oxydes f
Al 6061 coupé dans le sens de l'extrusion. À ce grossissement, on distingue de façon
plus nette la dispersion des points noirs, précipités pour lesquels les résultats d'une
anaiyse qualitative apparaissent un peu plus loin dans la sous-section Microscopie
électronique à balayage. On remarque aussi la présence de quelques-uns de ces
précipités à l'intérieur même des zones pâles. La coupe transversale par rapport à
l'extrusion de cet échantillon grossi 200 fois apparaît à la figure 4.22.
Figure 4.21 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol.
oxydes / Al 6061, coupe transversale à l'extrusion
(200~) .
Les figures 4.23 et 4.24 montrent un grossissement de lûûûx des coupes longitudinale
et transversale de I'échantillon du lot 6.5% vol. oxydes / Ai 6061. Dans les deux cas,
l'objectif fut porté sur une zone pâle de façon à mettre en évidence Les différences et
similarités entre les zones pâles et foncées observées. Les précipités noirs semblent
bien être présents dans les mêmes proportions et dimensions, que l'on observe une zone
pâle ou foncée et ce, que ce soit dans le sens longitudinal ou transversal de
I'échantillon. L'explication de la différence de coloration se jouerait donc à une échelIe
plus petite que ce que la microscopie optique peut nous permettre de voir.
Les figures 4.25 à 4.30 reprennent les mêmes grossissements que les figures 4.19 à 4.24
mais pour un échantillon du lot 11.5% vol. oxydes / Al 6061 observé selon des coupes
longitudinale et transversale au sens de l'extrusion. Les mêmes particularités que pour
I'échantilion 6.5% vol. oxydes / Al 6061 y ont été observées.
Figure 4.22: Échantillon extrudé du lot 6-58 vol.
oxydes / Al 6061, coupe Longitudinale à l'extrusion
(1oOox).
Figure 4.23 : Échantillon extrudé du lot 6.5% vol.
oxydes Ai 6061, coupe transversale à l'extrusion
(looox).
Figure 4.24 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol.
oxydes / Al 6061, coupe longitudinaie à l'extrusion
(SOx).
Figure 4.25 : Échantillon extrudé du lot 11.5% vol.
oxydes / Al 6061, coupe transversale à l'extrusion
(50x).
Figure 4.26 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol.
oxydes / Al 6061, coupe longitudinale à I'exmision
(200~).
Figure 4.27 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol.
oxydes / AL 6061, coupe transversale à l'extrusion
(200~) .
Figure 438 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol.
oxydes / Ai 6061, coupe longitudinale à l'extrusion
(looox).
Figure 439 : Échantillon extrudé du lot 1 1.5% vol.
oxydes / Al 6061, coupe transversale à l'extrusion
(looox).
45.2 Microscopie électronique à balayage / microsonde
Microscopie électronique à balayage
Des observations de deux échantillons 1 1S% vol. oxydes / AI 60i 6 1 coupés dans le sens
longitudinal à l'extrusion furent faites en microscopie électronique à balayage. La
figure 4.3 1 montre l'un de ces échantillons, non attaqué, à un grossissement de 8000~.
On y distingue de la porosité résiduelle pour un volume inférieur à 1,0%, quantification
établie par comparaison avec des cartes étalons. La forme plutôt triangulaire de
plusieurs de ces porosités nous laisse entendre qu'il ne s'agit pas d'arrachements Lcrs
du polissage mais bien de porosité résiduelle.
Figure 4.30 : Échantillon non attaqué du lot 1 1.5% vol.
oxydes I Al 6061. Coupe parallèle au sens de
l'extrusion. Observation faite au M.E.B.,
grossissement de 80ûûx.
La figure 4.32 montre un échantillon attaqué à l'acide fluorhydrique du lot 1 1.5% vol.
oxydes / AI 6061 observé au microscope électronique à balayage à un grossissement de
2000~. La zone étroite, allongée e t de texture différente au centre de la photo
correspond à I'une des taches gris pâles que l'on peut apercevoir sur les images en
microscopie optique. Une analyse qualitative de la composition chimique de
17échant.iIlon fait ressortir une dinérence en teneur de certains éléments. Le microscope
électronique à balayage ne détecte pas la présence d'oxygène à l'intérieur de ces zones
et y perçoit la présence de magnésium en quantité plus faible qu'à l'extérieur de ces
zones, où I'oxygène est présent en quantité détectable. L'analyse des précipités blancs
sur les images prises au M B B (noirs en microscopie optique) révèle la présence
d'aluminium, de magnésium, d'oxygène et de silice.
Figure 4.31: Échantillon attaqué du lot 11.5% vol.
oxydes / Al 6061. Coupe longitudinale au sens de
l'extrusion. Observation faite au MEB., grossissement
de Sûûûx.
La figure 4.33 montre un grossissement de 8 0 0 0 ~ de ce même échantülon attaqué. On
y aperçoit deux précipités blancs. Cette image fut prise hors de I'une des zones
commentées précédemment.
Figare 4.32 : Échantillon attaqué du lot 11.5% vol.
oxydes / Al 6061. Coupe longitudinale au sens de
l'extmsion. Observation faite au M.E.B., grossissement
de 8 0 0 0 ~ -
Microsonde
Une analyse qualitative d'un échantillon du lot 1 1,5% vol. oxydes I AI 606 1 coupé dans
le sens perpendiculaire à l'extrusion fut faite à la microsonde. La figure suivante
montre la zone étudiée de L'échantillon vue au microscope électronique à balayage en
électrons rétrodiffiisés
Figure 4.33 : Zone balayé par la microsonde
d'un échantillon du lot 1 1,5% vol. oxydes / Al
606 1. Image en électrons rétrodifisés.
Les figures suivantes montrent la distribution spatiale de zones à forte teneur pour
chacun des éléments magnésium, silicium, cuivre et oxygène.
Figure 4.34 : Distribution spatiale de zones à
forte teneur en magnésium. Analyse faite à la
microsonde.
Figure 4.35 : Distribution spatiale de zones à
forte teneur en silicium- Analyse faite à la
microsonde.
Figure 4.36 : Distribution spatiale de zones à
forte teneur en cuivre, Analyse faite à la
microsonde.
Figure 4.37 : Distribution spatiale de zones à
forte teneur en oxygène. Analyse faite à la
microsonde.
À cette échelle, le silicium est l'élément détecté sous forme d'agglomérats en plus
grande quantité. L'un des agglomérats visibles en électrons rétrodiffiisés ainsi qu'un
secteur de la matrice exempt, à cette échelle, de particules furent ensuite analysé par Ia
microsonde de façon à en connaitre qualitativement la composition. Les seds éIéments
pour lesquels il y eut une variation de teneur observée entre la particule analysée et la
matrice I'entourant sont le silicium et le carbone. La recherche des causes ayant
provoqué l'agglomération de ces déments ainsi que la présence du carbone, élément ne
faisant pas partie de Ia composition de l'alliage de base AL 606 1, dépassant le cadre de
nos travaux de maîtrise, nous nous en sommes tenu qu'à de simples constatations sur ce
point.
4.53 Mhxoscopie éiectronique à transmission
Une analyse au microscope électronique à transmission fut aussi faite sous la direction
de Dr. Gilles L'Espérance, professeur à 17ÉcoIe Polytechnique de l'Université de
Montréal. Cette étude nous a permis de connaître la dimension, la morphologie et la
composition des précipités présents à pIus petite échelle (< 100 nm) dans la matrice
d'aluminium 6061 suite au broyage réactif- La figure suivante montre Ies
micrographies obtenues pour le lot 6.5% vol. oxydes f Ai 6061.
- * * a -.O- '
b - - 8 P
9;"' t'- @ * ab-
'% * P * c
*, ,
Ces images, prisent à un grossissement de 1 IO O x , donnent- un aperçu de la
dispersion, de la forme et de la dimension des particules présentent dans ta matrice
d'aluminium dans le cas du lot 6.5% vol. oxydes f Al 606 1. On remarque que plusieurs
des particules se présentent sous forme d'agglomérats de dimensions varîables.
Une analyse par cartographies des rayons-X fut faite afin de déterminer la nature des
précipités obsewés. Des cartes rayons-X réalisées à un grossissement de 110 OOOx et
montrant la distribution spatiale de l'Al, l'O2, le Mg et le Si apparaissent aux pages
suivantes pour deux zones différentes d'échantilIons du lot 6.5% vol. oxydes / AI 606 1.
À l'examen de ces images, nous pouvons voir que les particules semblent être de type
AlxMgyOz avec, pour certaines, des traces de Si. Notons aussi la présence de zones à
fortes teneur en Si et dans lesquelles aucun autre des eléments analysé ne semble
présent en proportion détectable.
I L I
La figure de la page précédente montre des micrographies obtenues pour le lot 1 1.5%
vol. oxydes / Ai 6061. Le grossissement de 31 OOOx, en a). montre une zone presque
dépourvue de toute particde. On remarque la présence de particules en agglomérats
sur les cotés de L'image. L'image en b) montre, à un grossissement de 52 000x, la
dispersion des particules dans un certain secteur de la matrice. Les particules se
présentent encore une fois sous forme d'agglomérats- L'image en c) permet
d'apprécier à la fois la morphologie des particules et leur dispersion dans une autre
zone de l'échantillon. Dans ce casci, la dispersion des précipités apparaît plus
uniforme que pour les zones montrées par Les autres clichés. La morpho1og.e de ces
particules est de type polygonale. Cette image fut prise avec un grossissement de
89 000x. Le dernier cliché montre la morphologie polygonale des particules et nous
permet d'en estimer la d i s i o n moyenne, soit entre 50 et LOO nm. Cette image fut
prise à un grossissement de 260 Oûûx.
Une analyse par cartographie des rayons-x fut aussi faite sur le lot 1 1.5% vol. oxydes /
Al 6061 afin de déterminer la nature des précipités observés. Les cartes rayons-X
réalisées à un grossissement de 1 10 OOOx et montrant la distribution spatiale de l'Al,
l'O2, le Mg et le Si apparaissent aux pages suivantes pour trois zones différentes d'un
échantillon du lot 11.5% vol. oxydes / Al 6061. À l'examen de ces images, nous
pouvons voir que les particules semblent aussi être de type AIxMgyOz. Quant au
silicium, difficile de dire s'il est distribué dans la matrice en des teneurs non détectables
ou encore absent des zones analysées. La seule certitude dans le cas de cet élément est
qu'il n'est pas présent, du moins en quantité appréciable, dans les précipités observés
dans ce lot et à cette échelle.
En regard de ces analyses de distribution spatiale des éléments Ai. Mg, Si et O2 dans les
zones délimitées par ies cadres apparaissant dans Ies fenêtres supérieures gauches de
chacune des cartes rayons-X et au grossissement considéré, soit 110 OOOx, la majorité
des particules apparentes pourraient être du type AIxMgyOz- Des clichés de diffraction
des rayons-X de nos échantillons permettraient d'effectuer une analyse
cristailographique des précipités présents dans la matrice et d'ainsi déterminer avec
plus de rigueur leur nature. Une telie étude, bien que très pertinente au sujet, dépasse le
cadre du présent ouvrage.
Un élément de l'étude faîte au microscope éiectronîque à transmission nous est apparu
particulier, à savoir que selon l'observation des figures 4.40, 4.41, 4-43, 4.44 et 4.45,
I'aluminium est présent en concentration plus élevé dans les particules que dans la
matrice. Il est évident qu'une telle situation est très douteuse dans le cas d'un alliage
composé de plus de 95% d'aluminium. Une explication possible serait que ces résultats
soient dû à l'étroitesse des minces lames du matériau composite obtenues pour
l'observation au microscope. En effet, dans le cas ou les précipités observés sont plus
volumineux que la lame les contenant est épaisse, l'analyse par cartographie des
rayons-X pourrait détecter, lors du passage de ces derniers à travers une lame, de
l'aluminium en plus grande quantité dans les particules que dans la matrice. Dans un
tel cas, comme ces résultats sont présentés en faisant abstraction de la profondeur sur
laquelle L'analyse a été effectuée, la cartographie des rayons-X pourrait donner comme
résultat une concentration en aluminium plus élevée dans les particules que dans la
matrice elle-même.
4.6.1 Essais de traction
Effectué selon la nonne ASTM E-8, cet essai caractérise la résistance et la ductilité
d'un matériau soumis à des contraintes uniaxiales de tension 1533- Les échantiiions
utilisés correspondent à celui présenté à la figure 3-12 et à la géométrie ïilustrée à la
figure 3.13. Ces essais furent effectués au Luboratoire de Technologie des Métaux, à
Ottawa Les tableaux suivants montrent les résultats obtenus pour chacun des deux lots
de matériau composite étudiés à différentes températures.
Tableau 4.4 : RésnItats des essais de traction à -140 OC pour les deux
lots de matériPa composite étudiés.
G, (02%) GIL monp. . - . . ,.-. . - . .
i . .. Mpd (Mpa) (93
Lot 65% vol. oxydes / AI 6061
Spécimen # 1
Spécimen #2
Spécimen #3
moy. :
Lot 1 1 5% vol, / Al 606 1
Spécimen #4
S p k h e n #5
moy. :
On remarque que les résultats du lot 11.5% vol. oxydes / Ai 6061 sont plus dispersés
que ceux du lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 1. Pour ce dernier lot, les limite élastique et
résistance ultime à -140 O C sont moins élevées que pour celui à 11.5% vol. de
renforcement. Par contre la ductilité est supérieure.
Tableau 4.5 : Résnltats des d de traction ji 20 "C pour les deux
lots de matériau composite étudiés.
65% vol, oxydes / AI 606 1
Spécimen #6
Spécimen #7
Spécimen #8
moy. :
ILS% vol, oxydes/ AI 6061
Spécimen #9
Spécimen #10
moy- :
À température ambiante, les résultats du lot 6.5% vol. oxydes / Ai 6061 sont encore une
fois moins dispersés que ceux du lot 1 1.5% vol. oxydes / Al 606 1. Les limite élastique,
résistance ultime et rigidité de ce dernier lot sont supérieures à ceIles du lot à 6.5% vol.
de renforcement, par contre la ductilité de ce dernier plus élevée*
Tableau 4.6 : Résultats des essais de traction à 100 O C pour les deux
Io ts de matériau composite étudiés.
Lot 65% vol. oxydes / Ai 606 1
Spécimen # I l
Spécimen #12
Spécimen # 13
moy. :
Lot 11.5% vol, oxydes / Al 6061
Spécimen #I4
Spécimen # 15
moy, :
À 100 OC, on remarque que l'étaiement des résultats a grandement diminué pour les
valeurs de résistance et ce, pour chacun des deux lots. Celui ayant la plus grande
proportion de particules de cenforcement demeure supérieur en résistance mais avec un
écart significativement moindre que dans le cas des autres températures d'essai.
De façon générale, les Iimite élastique et résistance ultime augmentent avec le contenu
en particules de renforcement mais avec un impact qui semble diminuer avec
l'augmentation de la température. La ductilité diminue avec l'augmentation de la
proportion de particule de renforcement présente et augmente avec La température. Les
courbes des essais de tractions apparaissent à I'annexe X.
4.6.2 Essais Charpy
Effectué selon la norme ASTM E-23, cet essai détermine le comportement d'un
matériau lorsque soumis à l'application simple d'une charge résultant en des contraintes
rnultiaxiales couplées à un haut taux de chargement et à diverses températures [541. Il
s'agit d'une caractérisation de la résilience du matériau à t'étude, soit la capacité de ce
dernier d'absorber de l'énergie lorsque déformé élastiquement et de la retourner lorsque
déchargé [55]. Les échantillons utilisés correspondent à celui présenté à la figure 3.14
et à la géométrie illustrée à la figure 3.1 5. Ces essais furent effectués au Laboratoire de
Technologie des Métaux, à Ottawa Les tableaux 4.9 et 4.10 montrent Les résultats des
essais effectués,
Tableau 4.7 : Résultats des essais Charpy effectués à 40°C.
Charge max (kN)
~ o t 65% vol, oxydes /Al 606 1
moy- r
Lot 1 15% vol, oxydes / Ai 606 1
moy. :
Énergie totaie 03
Tableau 4.8 : Résuitats des essais Charpy effectués à température ambiante.
Échaqtillons:
Lot 6 5 % vol- oxydes / Ai 606 1
#1
#2
#3
#4
#5
moy. :
Lot 1 15% vol. oxydes / Al 606 1
#6
#7
moy. :
--
Charge max (kn) Énew*e totaie (J)
On constate que les valeurs d'énergie totale pour les échantillons du lot 11.5% vol.
oxydes / Al 6061 sont plus dispersées que pour le lot à 6.5% vol. de renforcement et ce,
pour les deux températures d'essai. En rejetant tes résultats de L'échantillon #14. on
obtient une dispersion des résuitats plus représentative.
On constate que I'énergie absorbée 2 la rupture fut légèrement plus élevée à -40°C qu'à
température ambiante dans le cas du lot 6.5% vol. oxydes / Ai 6061. Cette situation est
peut-être due à une non-uniformité des propriétés à travers ce lot. Tous les échantillons
testés à température ambiante de ce dernier lot proviennent d'une seule et même tige
extrudée (tige #7). 11 suffit donc d'une légère variation au niveau du procédé menant à
l'obtention de cette tige pour causer une telle situation. Les valeurs moyennes étant
cependant relativement près l'une de l'autre au sein d'un même lot malgré la variation
de température appliquée, on en déduit que cette dernière n'affecte pas de façon
marquée la ténacité du matériau. Les courbes des essais Charpy instrumentés
apparaissent à l'annexe X.
4.6.3 Essais de ténacité à la rupture
Effectué selon la norme ASTM E 1304, cet essai détermine la ténacité à la rupture dans
des conditions de déformations planes d'échantillons entaillés en chevron, KM. Il
s'agit d'une caractérisation de la résistance d'un matériau à la fracture par l'avance
lente d'une fissure [56]. Les échantillons utilisés correspondent à celui présenté à la
figure 3.16 et à la géométrie illustrée ii la figure 3.17. Ces essais furent effectués au
Laboratoire de Technologie des Métaux, à Ottawa- La méthode employée pour
déterminer quantitativement les valeurs de KIvM est celle ne nécessitant que la charge
maximale appliquée lors de l'essai, telle que présentée en annexe de la norme E 1304.
Nous avons :
où KQvM est une valeur conditionnelle de ténacité à la rupture, Y*, le coefficient
d'intensité de contrainte minimale, soit 29.21 dans le cas d'échantillons circulaires
ayant W/B = 1.45 [5q, Pm la charge maximale appliquée lors de l'essai, B le diamètre
de l'échantillon (0.5 po.) et W la longueur effective de l'échantillon (0.725; voir la
figure 3-17). Si l'une ou l'autre des conditions suivantes n'était pas rencontrée, ('essai
était rejeté. Si [Sq:
où ce est la limite elastique du matériau considéré, et si[56]:
2) le plan parallèle à la surface de la fissure ne dévie pas de plus de
0.004B par rapport à l'entaille initiale,
dors la valeur conditionnelle de ténacité à la rupture KQVM est admise comme étant la
valeur réelle de ténacité à la rupture KrVM. Le tableau 4.1 1 présente les paramètres et
résultats relatifs à la détermination de la ténacité à la rupture en conditions de
déformation plane pour nos deux lots de matériau composite produits.
Tabfeau 4.9 : Données relatives à la détermination de la ténacité à la rupture en conditions de
déformation plane pour le mat6hu oxyde /Al 6061 produit par broyage réactif,
65% vol-
(spéc- #4)
6 5 % VOL
(spéc, #5)
6 5 % vol.
(spéc, #6)
65% vol.
(spéc, #7)
6.5% vol.
(spéc. #8)
1 1.5% vol.
(spéc- # 1)
1 1.5% vol.
(spéc. #2)
1 15% vol.
(spéc. #3)
I 15% VOL
(spéc- #9)
- oui
oui
oui
non
non
oui
oui
oui
non
Les spécimens 7, 8 et 9 ont donc été rejetés- Pour les autres spécimens, la valeur
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
conditionnelle de ténacité à la rupture Kehf est donc admise comme valeur réelle KtvM.
Le tableau suivant montre les valeurs moyennes aïns i obtenues ,
Tableaa 4.10 : Valeurs moyennes de ténacité à la
rupture pour Ies deux lots de matériau composite
.Wt6riau KW (MW m 1 3 I
Lot 65% voi, oxydes / AI 606 1 23 -3
1 Lot 1 15% vol. oxydes I Al 606 1 1 20.4 I
On constate que la ténacité à la rupture du composite étudié tend à diminuer en fonction
de la proportion de la phase de renforcement présente. Les courbes de la charge en
fonction du déplacement pour l'essai de ténacité à la rupture pour chacun des spécimens
apparaissent à l'annexe J.
CHAPITRE CINQ
Ce chapitre présente les commentaires et justifications relatifs aux observations préalablement rapportées au chapitre quatre Résultats a. Les points suivants y sont &ai tés :
- Broyage réactif. - Détermination du volume d'alumine présent- - Étude de la maturation &cielle du composite obtenu. - Carac ténsation mécanique-
Malgré une augmentation de faible importance et irrégulière de la micro-dureté Vickers
10g (voir annexe D), le vieillissement artificiel de la majorité des lots de poudres
destinés au broyage réactif fut effectué. La raison en est que le pourcentage de poudre
récupérée dans l'enceinte du broyeur après les cycles de broyage réactif au deout des
expérimentations était supérieur dans le cas des lots de poudre ayant subi un traitement
de vieillissement &cieI. Pour Les quelques derniers cycles de broyage réactif du lot
6.5% vol. oxydes I Ai 6061, la poudre employée ne f i t pas préalablement soumise a un
tel traitement thermique, avec le résultat qu'il n'y a pas eu de variation notable du
pourcentage de récupération moyen de la poudre dans l'enceinte. Il est à noter que Le
nombre de broyages réactifs (4) avec de la poudre d'Al 6061 sans vieillissement
artificiei n'est cependant pas assez élevé pour être représentatif. Les observations à
l'effet que le rendement du broyeur ait été supérieur avec de la poudre d'aluminium
6061 artificiellement vieillie pour les premières expériences pourraient en fait n'être
dues qu'à une saturation en cours des parois intérieures du broyeur et de la surface des
boulets en poudre d'Al 6061 par soudage à froid. Les faibles pourcentages de
récupération de poudre dans l'enceinte du broyeur au début de notre travail, valeurs qui
allèrent en augmentant pour éventuellement se stabiliser au-dessus de 80%, étaient dues
au fait qu'une proportion importante de poudre se soudait à froid aux surfaces
étrangères sur lesquelles les poudres sont écrasées durant le broyage. II vient un temps
ou les couches ainsi formées sont plus ou moins saturées. de sorte que les pourcentages
de récupération atteignent des valeurs élevées et relativement stab ks.
Les granuIométries des poudres composites 6.5% vol. oxydes / Al 606 1 et 1 1.5% vol.
oxydes / Al 6061 different de façon importante, comme le montre la figure 4.9. Il est
probable que la ductilité moindre du composite i 1 -5% vol. oxydes / Al 606 1 due à i a
présence d'un pourcentage plus élevé de particules céramiques de renforcement,
explique ce résultat. Le matériau à broyer étant plus enclin à se briser, voire même à
éclater sous l'impact d'un boulet, il est normal que l'équilibre soudage à froid / fracture
des particules soit quelque peu déplacé du coté des fractures, permettant ainsi de
récupérer une poudre à la granulométrie plus fine après Ies cycles de broyage. Il est
aussi possible que I'écrouissage progressif de la poudre lors d'un broyage à faible
énergie de 24 heures ne soit pas optimal_ Ce mécanisme se poursuivrait ainsi pour les
cycles de broyage plus longs, &agilisant davantage la poudre présente dans le broyeur
et déplaçant l'équilibre « soudage à froid / fracture » vers les fractures.
À L'observation des images des poudres composites à 6.5% vol. de renforcement (4.4,
4.5 et 4.6) prises au microscope électronique à balayage. on aperçoit, en plus de grosses
particules composites. des particules sphériques de dimensions de l'ordre de la dizaine
de microns. Ces particules, très semblables à celles de départ de par leur dimension et
leur sphéricité relativement parfaite, n'ont de toute évidence pas pris part au mécanisme
de broyage réactif- Eiies n'ont pas été déformées à La suite d'un choc causé par un
boulet et n'ont pas été soudées à froid à d'autres particdes. L'efficacité du broyage
réactif dans la forme utilisée pour nos travaux ne nous apparaît donc pas comme étant
totale.
Ajoutons aussi que le fait que le Mg détecté dans le composite étudié l'ait été sous une
forme liée à l'oxygène fut mentionné à la section 4.5.3- De cette observation découle
une importante constatation, à savoir que le broyage réactif de poudre d'alliage d'Al
6061 dans un broyeur rotatif à basse énergie est suffisamment énergétique pour qu'il y
ait oxydation du magnésium présent dans l'alliage.
DÉTE-ATION DU VOLUME DE RENFORCEMENT
5.2.1 Variation de la pression intérieure du broyeur
Compte tenu du fait que de la poudre d'Al 6061 se soude à froid sur les parois
intérieures du broyeur et sur la surface des boulets. In quantité réelle de poudre
d' aluminium disponible pour le broyage réactif dans I ' enceinte du broyeur est amputée
de quelques grammes et ce, dans une proportion variable d'un cycle de broyage à
l'autre. Les proportions « masse de poudre d'Al 606 1 disponible pour réaction à
l'intérieur du broyeur u et u nombre de moles d'oxygène présent dans l'enceinte du
broyeur » sont donc modifiées et même variables compte tenu que le pourcentage de
récupération de poudre diffère d'un cycle de broyage réactif à l'autre. À cette source
d'imprécision s'ajoute celle de la lecture de la pression totale sur le cadran du
manomètre. La précision des lectures est à +1- 0.25 psi près et l'aiguille avait
généralement tendance à coller quelque peu, c'est-bdire qu'elle se déplaçait par à-
coups. En considérant tous ces facteurs, cette méthode pour déterminer le volume de
renforcement présent ne donne qu'une précision relative et ne peut servir qu'à contrôler
les pressions partielles d'oxygène et d'argon dans le broyeur ainsi qu'à déterminer la
durée des cycles de broyage réactif. Notons de plus que cette méthode repose sur
l'hypothèse que la phase de renforcement formée par le broyage réactif est très
majoritairement de l'oxyde d'aluminium, ce que la cartographie par rayons-X a par la
suite contredit.
5.2.2 Analyse comparative par fiuorescence-X
La précision de cette méthode repose principalement sur la représentativité des
échantillons témoins M203 / Al 6061 fabriqués par simple mélange par rapport aux
échantillons composites obtenus par broyage réactif. Outre la qualité de la dispersion
des particules d'&O3 dans le cas des échantillons fabriqués par simple mélange, la
nature même de ces particules est I'éIément le plus important Nous avons utilisé de
I'alumine A l f i dans ces échantillons témoins dors que selon les résultats de la
cartographie par rayons-x effectuée, à savoir que les particules de renforcement sont
majoritairement du type AI,Mg,O,, il eut été préférable d'utiliser une poudre spinelle
de ce type. Ceci doit enaaîner u w erreur.
Pour chacun des échantillons témoins utilisés, de deux à trois mesures d'intensité c.p.s.
sur l'élément AL furent prises en fluorescence-X sur des zones différentes. Rappelons
que l'aluminium fut 1'éIément choisi pour I'analyse. au détriment de l'oxygène, en
raison de l'impossibilité pour notre équipement de capter la faible énergie émise par ce
dernier élément en fluorescence-X. Les faibles écarts entre ces valeurs obtenues nous
permettent de croire que la dispersion par simple mélange des particules d'alumine
dans la matrice d'Al 6061 est suffisante pour notre analyse-
Les résultats du pourcentage volumique de renforcement présent dans les composites
produits lors de nos travaux obtenus par cette méthode, soit 6.5% pour le lot à 5% vol.
théorique et 11.5% pour celui à 10% vol. théorique corroborent les estimations faites
par la méthode de la pression intérieure du broyeur. B ien que l'effet de la différence de
composition et de dimension des particules d'A120; pour les échantillons témoins
utilisés pour cette méthode et les oxydes obtenus par broyage réactif sur l'intensité de
l'énergie obtenue à l'analyse de l'élément Al par l'appareil de fluorescence-X n'ait pas
été étudié, les sources d'imprécisions de cette méthode nous apparaissent moins
influentes que celles de la méthode précédente. il est donc légitime de croire que ces
résultats, soit 6.5% vol. e t 11.5% vol. de renforcement. sont plus près de la réalité que
ne le sont les 5% vol. théorique et 10% vol. théorique obtenus par la lecture de la
variation de pression intérieure du broyeur. Le fait que cette méthode repose sur
l'analyse de l'élément Al et non d'oxydes qui ne sont pas formés dans les mêmes
conditions, ni même à partir du seul même élément de base dans la plupart des cas, la
rend plus crédible.
COMPOSITE OBTENU
Tel que présenté à la section 4-4 et illustré par ie graphe de la figure 4.14, les
composites produits dans le cadre du présent bavai1 n'ont pas révélé de durcissabilité
structurale par vieillissement artificiel. La première étape du traitement thermique, soit
celui devant mener à la mise en solution des éléments d'alliage dans la matrice
d'aluminium, n'a guère eu plus d'effet sur la durer6 des échantillons étudiés.
Rappelons que le durcissement par maturation artificielIe de L'alliage 6061 repose sur la
précipitation optimale des éiéments Mg et Si sous forme de Mg2Si. Ii est donc logique
d e croire que l'un ou l'autre, voire même peut-être chacun, des deux éIéments n'est
plus disponible pour cette réaction après le broyage réactif. L'étude métallograp hique
des composites obtenus a permis de connaître en partie sous quelle forme ces deux
éléments se retrouvent dans la matrice-
L'observation d'échantillons en microscopie optique (fig.4.19 à 4.30) avait permis
l'observation de précipités de dimensions de l'ordre du micron en quantité importante
et uniformément répartis dans la matrice. Ces mêmes précipités s'étaient révélés
contenir, suite à des analyses au microscope électronique à balayage et à la microsonde,
du silicium. Une analyse par comparaison entre ces précipités et la matrice faite par
balayage en longueur d'ondes du spectromètre a permis de faire ressortir une variation
notable de concentration pour les seuls éléments Si et C. Pour Les autre principaux
éiéments, soit l'Al, le Mg, le Cu et le Fe, aucune variation de concentration n'était
perceptible. Le silicium se retrouve donc majoritairement dans les précipités de
dimensions de L'ordre du micron observés.
À plus petite échelle, des micrographies observées au microscope électronique à
transmission ont permis de révéler la présence de fines particules de 50 à 100 nm
dispersées par agglomérats dans la matrice. Une cartographie rayons-X sur 1'0, l'Al. ie
Mg et le Si de ces micrographies révèle que ces précipités contiennent tous de
l'oxygène. Les eléments oxydés pour la grande majorité de ces précipités sont I'Al et
le Mg. Aucune trace de précipités à base de Si à cette éche He.
À la lumière de ces observations, il est Iogique de croire qu'il n'y avait plus, ou pas en
quantité suffisante pour qu'il y ait un effet, d'éléments Mg en solution dans Ia matrice
d'aluminium pour permettre au mécanisme de durcissement pas vieillissement artificiel
de s'effectuer. Cet élément a été détecté sous forme d'oxydes ou de spinelles, or ce
type de phase ne se dissout pas à des températures de i'ordre de celle utilisée, et
utilisabk, pour le traitement de mise en solution de notre matériau composite, soit
530 OC. II n'y avait donc pas de Mg Libre de précipiter sous forme de M g s i . Cela
explique I'uniformité de la dureté enregistrée entre les diverses étapes du traitement
thermique effectué. Comme préalablement mentionné, la formation de ces oxydes et de
ce qui semble être des spinelles s'est effectuée lors du broyage réactif des poudres
d'alliage d'Al 6061.
RELATIONS ENTRE LA MICROSTRUCTURE ET LES
PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES
5.4.1 Essais de traction
L'efficacité du renforcement résultant de la présence de précipités dépend de La
distribution [58] et de la dïmension de ces derniers dans la matrice, comme le montre
l'équation 2.6 :
Pour des valeurs de G et de 6 constantes, AC auamentera pour une diminution des
paramètres h et r. Comparons ce modèle théorique avec les résultats obtenus avec l'un
de nos deux lots de composite produits par broyage réactif. La figure 4.33 montre les
précipités constituants la phase de renforcement au sein du composite 1 1.5% vol.
oxydes / Al 6061. Ces dernières sont de formes polygonales et ont un diamètre moyen
approximatif de 70 nrn. En prenant le cas de ce lot. la valeur théorique du libre
parcours moyen, h, peut être e s t h é à l'aide de la relation 3.7 :
Avec f = 0.1 15 et r,, = 70 nm et l'équation précédente, nous obtenons h = 7 18 nrn.
Avec Gar = 24 400 MPa [59] et bAi = 0.2863 nm 1601, et l'équation d'orowan-Ashby
(2.6), nous obtenons :
Aa = 7.0 Mpa
Cette valeur est Loin d'être représentative de l'augmentation de Ia limite élastique enregistrée
pour le composite 1 1.5% vol- oxydes f AI 606 1, soit 200 MPa par rapport à l'état T4 de
I'alliage Al 6061 et 65 MPa par rapport à I'état T6 de l'alliage AI 6061. D'autres
mécanismes de renforcement que celui avancé par Orowan, notamment l'écrouissage
de la matrice, contribuent donc à l'augmentation de Ia résistance mécanique de ce
composite,
L'examen des zones centrales des faciès de rupture des éprouvettes d'essai de traction a
permis de faire les obsenrations suivantes :
- Le faciès de rupture d'un échantillon du lot 6.5% vol. oxydes / AI
606 1 testé à -140 O C est constitué de cupules, tel que le montre la
figure 5.1.
- Le faciès de rupture d'un échantillon du lot 1 1.5% vol oxydes / Al
606 1 testé à 4 4 0 OC présente, quant à i ui. une texture se rapprochant
plus du clivage que des cupules, comme le montre la figure 5.2.
L'élongation à la rupture de cet échantillon, soit 4%, est d'ailleurs
nettement inférieure à celle de I'échantiilon du lot à 6.5% vol.
d'oxydes dont le faciès de rupture est présenté à la figure 5.1, soit
18%.
- Le faciès de rupture d'un échantillon du lot 6.5% vol. oxydes / Al
6061 testé à +20 O C est constitué de cupules plus petits et plus
prononcés que dans le cas d'un échantillon du même lot testé à
-140 O c .
- Le faciès de rupture d'un échantillon du fot 1 1.5% vol-boxydes / AI
6061 testé à +20 OC est constitué de cupules. La figure 5.4 montre
un tel faciès. Le relief général du faciès de cet échantillon est moins
prononcé que dans le cas de I'échantillon du lot à 6.5% vol.
d'oxydes. Les élongations à la rupture étaient d'ailleurs de 20%
pour ce demïer et de 12% pour I'échantillon du Lot à I 1.5% vol.
d'oxydes.
- Le faciès de rupture d'un échantillon du lot 6.5% vol. oxydes f Al
6061 testé à +IO0 OC est constitué de fines cupules au relief
prononcé. La figure 5.5 montre un tel faciès sur lequel on aperçoit
une importante inclusion dans la partie supérieure de l'image.
- Le faciès de rupture d'un échantillon du lot 1 1.5% vol. oxydes / Ai
6061 testé à +100 O C est constitué de cupules aux dimensions
inférieures à celle apparaissant sur le faciès de l'échantillon du même
lot testé à +20 O C . L'elongation à [a rupture pour ce dernier
échantillon était de 12% et celle de l'échantillon de ce lot testé à
+1ûû O C était de 25.5%. Comparé au faciès de l'échantillon du lot à
6.5% vol. d'oxydes testé à +IO0 OC. l'aspect de ce faciès-ci,
apparaissant à la figure 5.6, témoigne d'une ductilité inférieure. Les
élongations à la rupture étaient d' ailleurs, dans l'ordre, de 3 1 % et de
25.5%.
Figure 5.1 : Faciès de rupture d'une éprouvette de
traction testée à -140 OC; lot 6.5% vol. oxydes I Al 6061;
MEB .
Figure 5.2 : Faciès de rupture d'une éprouvette de
traction testée à -140 OC; lot L 1.5% vol. oxydes / Ai 606 1 ;
MEB.
Figure 5.3 : Faciès de rupture d'une éprouvette de
traction testée à +20 O C ; lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061;
MEB.
Figure 5.4 : Faciès de rupture d'une éprouvette de
traction testée à +20 O C ; lot 1 L S % vol. oxydes / Al 606 1;
MEB-
Figure 5.5: Faciès de rupture d'une éprouvette de
traction testée à +LOO OC; lot 6.5% vol. oxydes f Ai 606 1 ;
MEB.
Figure 5.6 6: Faciès de rupture d'une éprouvette de
traction testée à + 1 0 O C ; lot 1 1 5% vol. oxydes / Al 606 1;
MEB.
5.4.2 Essais Charpy
L'examen des faciès de rupture des éprouvettes d'essai Charpy pennit de faire les
observations suivantes :
Lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061 :
- Les faciès ne présentent pas de différence de microstructure d'une
température d'essai à L'autre. On y retrouve des cupules sur presque
toute la surface, cupules dont ta dimension est variable selon la zone
observée. Les figures 5.7 et 5.8 montrent des zones observées sur
deux échantillons du même lot, à 4 0 OC et +20 O C .
Lot 11.5% vol- oxydes / A l 6061 :
- Même constat que pour le lot précédent, il n'y a pas de différence de
microstructure notable d'une température d'essai à l'autre. Les
figures 5.9 et 5.10 montrent des zones observées sur deux
échantillons du même lot, à 4 0 OC et -1-20 OC.
Figure 5.7 : Faciès de rupture d'une éprouvette de Charpy
testée & -40 OC; lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061; MEB.
Figure 5.8 8: Faciès de rupture d'une éprouvette Charpy
testée à +20 OC; lot 6.5% vol. oxydes / Al 606 1 ; MEB.
Figure 5.9 : Faciès de rupture d'une éprouvette de Charpy
testée à 4 0 OC; lot 1 1 -5% vol. oxydes f Ai 606 1 ; MEB.
Figure 5.10 : Faciès de rupture d'une éprouvette de
Charpy testée à +20 OC; lot 1 1.52 vol. oxydes / Al 606 1;
MEB.
5.4.3 Essais de ténacité à la rupture
L'examen des faciès de rupture des éprouvettes d'essai de ténacité permit de faire les
observations suivantes :
Lot 6.5% vol. oxydes /AI 6061 :
- Les faciès montrent des cupules orientées de façon préférentielle
dans Le sens de l'extrusion ainsi que des rides allongées de la même
façon. La figure 5.1 1 montre le faciès de l'un des échantillons de ce
lot.
Lot L 1.5% vol. oxydes / A l 6061 :
- Pour ce lot aussi les faciès montrent des cupules orientées de façon
préférentielle dans le sens de I'exûusion ainsi que des rides allongées
dans ce sens. Pas de différence apparente de microstructure entre les
échantillons de ce lot et ceux du lot à 6.5% vol. d'oxydes- La figure
5.12 montre le faciès de l'un des échantillons du lot à 1 1.5% vol,
d'oxydes.
Figure 5.11 : Faciès de rupture d'une éprouvette de
ténacité à la rupture testée à +20 OC; lot 65% vol. oxydes /
Ai 6061. MEB, 4ûûx.
Figure 5.12 : Faciès de rupture d'une éprouvette de
ténacité à la rupture testée à +20 OC; Lot 11 -5% vol.
d'oxydes / Ai 606 1. MEB., 400~ .
COMPARAISON DES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES
5.5.1 Essais de traction
Le tableau suivant permet de situer, au niveau des propriétés en traction obtenues, les
composites oxydes / Al 6061 produits dans le cadre du présent travail par rapport à
d'autres matériaux à base du même alliage d'aluminium 606 1.
Tableau 5.1 : Propriété$ en traction de divers matériaux à base d'alliage Ai 6061,
3.8% VOL &O3 SAP 930 6.8% vol, A l a s SAP-ISML 895 8-1 % vol. &O3 SAO-ISML 865 1 1.6% vol. &O3 Duralcan@ LO% voI. alumine /
TP
TP
TP
A1 606 1 - ~ 6 ' Duralcan@ 15% vol. alumine /
20 -
AI 606 1 - ~ 6 ' :5% Sic (I-5p~l) / 606 1 - ~ 6 '
2 10
226
260
- 20 150
15% S iC (6-20pm) / 606 1 -~6'
296 -
1 L O O 1 360 1 397 1 1 O 1
2 Produit par mécanosynthèse.
287
297
362
- 320 275
- 1 -
LOO - 140 20
1 1.5% vol. oxydes / Ai 606 t3
3 Résultats de la présente étude.
338 -
- 509 454
- 140 20
- -
- -
-
- 360 300
424 388 355 -
394
1 Source : DumLAZwninium Composites Corporan'on.
100 - 140 20 100
1471
1471
1473
7-6 -
- 3 5
393 311
3 12 280
65% vol- oxydes / Al 6061'
- -
- 5.2 6
- C6 I I
39 1 50 1 465
17 19
-140 20
233 387 342 270
- - -
8 I
252 482 378 289
5 7
[6 11
27 7 13 26
- - - -
Les états O et T4 de I'aliiage Al 6061 se réfeent respectivement à I'état recuit et à
l'état de mise en solution, c'est-à-dire I'état où les éI6ments d'alliage se trouvent en
solution dans la matrice d'aluminium. Le composite 6.5% vol. oxydes I Al 6061
produit par broyage réactif Lors de nos travaux montre des propriétés en traction
semblables à celle de l'alliage de base Al 6061-T6. Or, il a déjà été démontré (section
4.4) que nos composites produits par broyage réactif ne sont pas durcissables par
vieillissement artificiel. C'est donc dire que le renforcement induit par la précipitation
artificielle des éEments Mg et Si dans ia matrice d'AI pour obtenir l'état T6 et celui
produit par l'incorporation d'un volume de 6.5% d'oxydes lors du broyage réactif sont
quantitativement équivalents, dans les conditions de dispersion et de dimension des
particules obtenues pour nos lots de composites oxydes / Al 6061- Une proportion
d'oxydes plus élevée rend le renforcement du composite plus efficace, comme le
démontrent les propriétés en traction du lot 11.5% vol. d'oxydes I Al 6061. Un
renforcement de fines particules d'oxyde introduites dans la matrice d'Al 6061 par
broyage réactif est donc plus efficace qu'un traitement thermique de type T6 lorsque
présent dans une proportion volumique supérieure à 6.5% et ce, pour les conditions de
dimensions et de dispersion rencontrées.
Notre lot de composite 11.5% vol. d'oxyde f Al 6061 produit par broyage réactif
montre, lorsque comparé au DuralcanB 15% vol. N203 / Al 6061, des propriétés en
traction e t en ductilité supérieures. Ce n'est cependant pas le cas, du moins pour les
propriétés en traction, lorsque comparé au composite S i c I Al 606LT6 fabriqué par
mécanosynthèse- Notons toutefois l'efficacité du traitement thermique T6 dans le cas
de ces derniers. Comme on ne peut présumer de I'additivité complète des deux
mécanismes, soit le vieillissement artificiel et la présence de particules de Sic, ni
d7aiIIeurs du niveau d'écrouissage de chacun des matériaux, il nous est impossible de
comparer directement l'efficacité au renforcement des oxydes introduits par broyage
réactif dans ies conditions que nous avons obtenues à celle des particules de carbure de
silicium,
En ce qui a trait à la limite élastique de ces matériaux composites à des températures de
l'ordre de LOO O C . La perte de résistance par rapport au comportement à température
ambiante est d'environ 20% pour les Lots oxydes I Ai 606 1 produits par broyage réactif
comparativement à 10% pour les lots S i c / Ai 606LT6 produits par mécanosynthèse.
Le DuralcanC3 15% vol. A N 3 / Al 6 M - T 6 montre une perte de résistance en fonction
de la température proportionnelle à celle des composites à renforcement de particules
de S i c produits par mécanosynthèse. Point commun entre le DuralcanB et les lots
composites produits par mécanosynthèse : les particules de renforcement ont été
ajoutées sous forme solide à la matrice et ne sont donc pas le fruit d'une réaction entre
cette même matrice e t un gaz réactif présent,
Testés à - 140 C, les lots oxydes / Al 606 1 produits par broyage réactif et Sic / Al 606 1 -
T6 produits par mécanosynthèse montrent des augmentations de la limite élastique
respectives d'environ 12% et 35% par rapport à la température ambiante. Les
composites oxydes / Al 6061 fabriqués par broyage réactif dans le cadre du présent
travail sont donc à la fois plus sensibles à une variation de la température à haute
température que les composites Duralcan 8 et S i c / Al 606LT6 produits par
mécanosynthèse e t moins sensibles que ce dernier à des températures très basses-
5.5.2 Essais Charpy
Le tableau suivant permet de situer, au niveau de l'essai d'impact Charpy, les
composites oxydes / Al 6061 produits dans le cadre du présent travail par rapport à
d'autres matériaux à base du même alliage d'aIuminium 606 1.
Tableau 5.2 : Résultats d'essais Charpy de divers matériaux à base d'alliage d'Al 6061.
Produit par mécanosynthèse.
15% Sic ( I - S p ) f ,606 1 - ~ 6 ' 15% Sic (6-20pm) / 606 1-~6' 1
Résultats de la présente étude
La résilience des composites oxydes / Al 6061 fabriqués par broyage réactif est donc
4 0 +25 -40 +25
supérieure à celle des composites Sic / Al 606 1-T6 fabriqués par mécanosynthèse. Ces
valeurs sont cependant du même ordre de grandeur pour ces deux matériaux et ne
1.6 1.2 0.9 0-9
65% vol, oxydes / AI 606 l2 1 15% vol- oxydes /
témoignent pas d'une grande capacité d'absorption d'énergie lorsque déformés.
[a
C621
8-7 7-3 3-6
4 0 +25 -40
5.5.3 Essais de ténacité à la mpture
- - -
Le tableau suivant permet de situer, au niveau de L'essai de ténacité à la rupture, les
composites oxydes / Al 6061 produits dans le cadre du présent travail par rapport à
d7 autres matériaux à base du même alliage d' aluminium 606 1.
Tableau 5.3 : Valeurs de ténacité à la rupture de divers matériaux à base
d'alliage d'Al 6061.
1
1, 65% vol. oxydes / Al 606 iZ 2 3 3 - I 1.5% vol- oxydes f Al 6061' 20.4 -
Produit par mécanosynthèse. Résultats de la présente étude.
Le lot 6.5% vol. oxydes / Ai 6061 montre une ténacité à la rupture légèrement
supérieure à celle de l'ensemble des lots comparés. Suivent avec une même valeur de
ténacité les lots 1 1.5% vol. oxydes / Al 606 1 et 15% vol. S i c ( 1-5 pm) / Al 606 LT6.
Celui à 15% voI, S i c ( 6-20 pn) / Ai 6061-T6 possède une vdeur de ténacité
légèrement inférieure à celle des deux précédents lots. Il apparaît donc que la ténacité à
la rupture d'un matériau composite est inversement proportionneHe à la fois au voIume
de la phase de renforcement présente ainsi qu'à la dimension même des particules la
constituant.
CONCLUSION
Dans le cadre du présent travail, des lots de matériau composite 6.5% vol. oxydes / Al
606 1 et 1 1.5% vol. oxydes / Al 6061 ont été produits par broyage réactif de poudre
d'alliage Al 6061 dans un broyeur à basse énergie en présence d'une surpression
d'oxygène. Aucun agent de conîrôle du procédé ne fut ajouté ni à la poudre ni au gaz
impliqués dans le processus. La poudre composite fut ensuite pressée à chaud et
extrudée à chaud afin d'obtenir une consolidation optimale du matériau. Une
caractérisation mécanique comprenant des essais de traction à -140 OC, +20 O C et
+IO0 OC, des essais Charpy à 4 0 O C et t20 OC et des essais de ténacité à la rupture à
température ambiante fut effectuée. Nous avons aussi procédé à une étude
métallographique du composite obtenu en microscopie optique, e n mi-croscopie
électronique à balayage, à la microsonde et en microscopie électronique à transmission.
De l'ensemble de nos travaux, nous avons pu tirer les conclusions suivantes :
Il est possible de fabriquer des lots de poudre composite oxydes / AI 6061 par
broyage réactif de poudre d'alliage Al 6061 dans un broyeur à basse énergie en
présence d'une surpression d'oxygène et sans apport d'un agent de contrôle du
procédé pour des volumes de renforcement allant au minimum jusqu'à 1 1.5%.
La dimension des oxydes obtenus en est moyenne d'approximativement 70nm et
Ieur morphologie est de type polygonale-
Les conditions de broyage auxquelles les poudres ont été soumises ne semblent
pas avoir été suffisantes pour obtenir une distribution homogène des particules
d'oxydes dans la matrice d'alliage d'Ai 6061. Les particules se retrouvent
fréquemment sous forme d'agglomérats d'une dizaine d'unités- De plus, à des
grossissements de plus de 30 000~' certaines régions sont pratiquement
dépourvues de particules.
Les oxydes observés en microscopie à transmission et analysés quaiitativement
par cartographie des rayons-X sont pour la très grande majorité de type
AlxMgYOz. Pour quelques partkules. l'un des éIéments métalliques Al ou Mg
n'est pas détectable, ce qui laisse supposer qu'il s'agit de simples particules
d' oxyde d' duminium et d'oxyde de magnésium.
Outre l'aluminium, le magnésium, un élément d'alliage présent dans l'alliage Al
6061, a été mis en contact avec des éléments d'oxygène lors du processus de
fabrication de la poudre composite. Le broyage réactif de poudre d'Al 606 1 dans
un broyeur rotatif à basse énergie est donc un procédé sufisamment énergétique
pour qu'il y ait oxydation d'éléments présents dans la matrice d'aluminium, tel le
maenésium.
6/ Le durcissement structurai par vieillissement artificiel est inopérant sur les
composites oxydes f Al 6061 produits par broyage réactif. Le Mg, étant oxydé
durant le broyage, n'est plus disponible pour précipiter avec le Si e t former des
particules de Mg2Si, origine du renforcement structural par maturation artificielle.
7/ Onnenoteuneaugmentationdelarésistanceàla~actionparrappo~àL'alliage
de base Al 606 1-T6 que pour le lot 1 1.5% vol. oxydes I Al 606 1. Nous pouvons
en déduire que, dans les conditions de dispersion et de dimension de particules
obtenues, le pourcentage volumique de renforcement en oxydes nécessaire pour
qu'il y ait d i o r a t i o n des propriétés en traction est supérieur 6.5%. Le
renforcement dans le cas du lot 6.5% vol. oxydes / Al 6061 n'est pas inefficace,
mais ne fait que compenser la perte du renforcement par maturation artificielle.
8/ Le lot 11 -5% oxydes / Al 6061 produit par broyage réactif montre des propriétés
en résistance supérieures à celles des DuralcanB 10% vol. &O3 I Ai 6061-T6 et
DuralcanB 15% vol. Al7O3 / Al 6061-T6 tout en ayant une ductilité de loin
supérieure.
9/ Les propriétés en résistance mécanique de composites S i c / Al 606LT6 obtenus
par mécanosynthèse de poudre d'alliage Ai 606 1 dans un broyeur rotatif à basse
énergie sont de loin supérieures à celle montrées par nos composites oxydes / AI
606 1 produits par broyage réactif. On observe la situation inverse en ce qui a trait
à la ductilité,
101 Les composites oxydes / Al 6061 produits par broyage réactif dans le cadre du
présent travail ont démontré être, lors des essais de traction effectués à différentes
températures, à la fois plus sensibles à une variation de tempéranire à haute
température que Les composites DuralcanB et Sic I Al 606 1-T6 produits par
mécanosynthèse et moins sensibles que ce dernier à des températures très basses.
La résilience des composites oxydes / Al 606 1 produits par broyage réactif lors de
nos travaux est légèrement supérieure à celle des composites S i c I Ai 606LT6
produits par mécanosynthèse. Ces valeurs sont néanmoins du même ordre de
grandeur pour ces deux matériaux et n e témoignent pas d'une grande capacité
d'absorption d'énergie lorsque déformés. La température n'exerce pas
d'influence sur cette propriété pour nos composites.
La ténacité à la rupture des composites oxydes / Al 6061 produits par broyage
réactif est sensiblement la même que celle des composites S iC I AI 606 1 -T6
produits par mécanosynthèse. On note une Légère diminution de cette propriété
en fonction de la proportion d'oxydes présents.
Parmi les aspects sur lesquels il serait intéressant de poursuivre les recherches suite à ce
qui a déjà été effectué, mentionnons l'origine et le rôle joué au niveau du comportement
mécanique par tes seules particules visibles en microscopie optique. Ces dernières, de
dimensions de l'ordre du micron, contiennent du Si et d u C, contrairement à ce qui fut
détecté dans la matrice, et sont uniform6ment dispersées.
Les observations faites en microscopie électronique à transmission ont, quant à elles,
révélé un manque d'homogénéité de la distribution des particules d'oxydes dans la
matrice d'alliage d'Al 6061. Bien qu'à de tels grossissement, soit de l'ordre de 30 000
à 260 0 0 0 ~ ' la notion d'homogénéité de la distribution des particules d'oxydes perde
quelque peu du sens intuitif qu'on lui accorde, il serait bon de voir s'il n'y aurait pas
façon d'optimiser davantage le broyage impliqué dans le procédé.
Finalement, il a été démontré [4 11 que les mécanismes de renforcement impliquant des
particules de quelques dizaines de nanomètres et des particules de l'ordre du micron ne
sont pas les mêmes. II serait donc intéressant de jumeler le renforcement des
composites S i c I AI 6061-T6 fabriqués par mécanosynthèse et utilisés à maintes
reprises pour fins de comparaison à celui de nos composites oxydes I AL 606 1 produits
par broyage réactif. II s'agirait d'une mécanosynthèse de poudre d'alliage d'Al 606 1 et
de poudre céramique en présence d'une surpression d'oxygène.
En résumé. Ie broyage réactif dans un broyeur à basse énergie permet Ia fabrication
d'un composite oxydes I Ai 6061 présentant des propriétés mécaniques intéressantes si
la phase de renforcement est présente dans une proportion supérieure à un certain seuil
critique, lequel est justifié par I'ineEkacité du durcissement structural par
vieiliissement artificiel. La ductilité dont ce composite fait montre le rend avantageux
au niveau de la mise en forme par rapport à d'autres composites généralement plus
fragiles.
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[62] M.R Knsnadev, R Angers, J.-F. Garneau, Fabrication d'un comuosite Sic / 606 1 et caractérisation de ses proririétés mécaniaues, mémoire de maîtrise, département de mines et métaüurgie, Université Lavai, Québec, Canada, 1993, p. 102-
[63] M.R. Krisnadev, R. Angers, J--F. Garneau, Fabrication d'un composite SIC / 606 I et caractérisation de ses ~ r o ~ r i é t é s mécaniciues, mémoire de maîtrise, département de mines et métallurgie, Université Lavd, Que%ec, Canada, 1993, p. 105.
RÉPARTITION GRANULOMÉTRIQUE DU LOT DE POUORE D'ALUMINRTM 6061 TEL QUE FOURNIE PAR LA COMPAGNIE VALIMET mc.
Al 6061; 4 5 p nominal Lot 93-4112s Numéro de référence : 671
BROYAGE RÉACTIF DE POUDRE D'ALLIAGE D'AL 6061
e de L'obtention de poudre composite à 10 % volumeu, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 166 OC, At = L7h30
Test d'étanchéité : Pi : I 1 5 Psi
Pr: I 1 $ Psi
Pot: 625 Psi
Pd, a d t : 5.0 Psi
Qté, de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 59-7 g
Rendement : 595 %
6 :-
At: l6hOO
PAr : 5 Psi
Afbroyage : 24hW
Commentaires :
5 de l'obtention de poudre composite à 10 % volumelh, d'owde d'alumiaium. Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h30 Qt& : 150.0 g
Test d'étanchéité : Pi : ti :- tr :-
Pr:
At :
POr : 12.25 Psi PA, : 3 Psi
Pmde i ,~, : 15.25 Psi Atbropge : 4 1 ho0
Piot;ile fi*: 2-75 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 63-4 g
Rendement : 42.3 %
Commentaires :
Le soudage à froid a visiblement pris le dessus sur le broyage mécanique. Il n'est pas
efficace de mettre autant de poudre à la fois dans le broyeur.
Broyage en vue de I'obtention de poudre composite à 10 % d'oxyde d'aluminium
24 septembre '96
Type de poudre : Vieitik à L64 OC, At = 17h30 Qté. : t50-O g
Test d'étanchéité : Pi : L L ,5 Psi ti :- Q :-
Pr: 115 Psi
At: I6hûû
PO2 : 10-75 Psi PAr : 3-0 Psi
P d e i n i w : 13 -75 PSi Atbrome : 4 1 h30
PCaLIlt 6- : 5.5 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 305 g
Rendement : 203 %
Commentaires :
Les broyages avec 150.0 g de poudre d'aluminium ne sont pas efficace. L'énergie de broyage ne semble pas être suffisamment élevée.
La vitesse de rotation du broyeur avait été légèrement réduite, la sonorité était alors plus constante.
Broyage en VI
27 septembre '96
c de l'obtention de poudre composite à 10 % volumefii, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h30 Qté, : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : - ti :-
Pr :O tr :-
A P : 0-25 Psi At : 69h00
Por : 7-0 Psi PA, : 3 .O Psi
P d e : 10.0 Psi Atbmylgt : Zh00
PwC a d e : 3 -75 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 53.2 g
Rendement : 53.2 %
Commentaires :
Vitesse de rotation ramenée à = 78 rpm. Ce paramètre sera dorénavant gardé constant.
Broyage en wc
2 octobre '96
r de l'obtention de poudre composite à 10 % volume- d'oxyde d'alaminium, Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h30 Qté. : 100-0 g
Test d7étanchéit6 : Pi : - :-
Pr :- tr :-
AP : 0-0 Psi At : 3h00
POz : 7-0 Psi PA, : 3 .O Psi
Pd, i aw : 10.0 Psi Ath- : 24hûû
Pd, fi*: 3.0 Psi
Qté, de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 106.4 g
Rendement : 106.4 %
Commentaires :
Broyage en VI
4 octobre '96
i de l'obtention de poudre composite à 10 % volumethi, d90xyde d'aluminium, Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h.30 Qté. : 100.0 g
Test d9étanchéité : Pi : - Pr :-
AP : 0.25 Psi
POz : 7.0 Psi
Pd, i , ~ : 12-0 Psi
Ptd, fidc : 5 5 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 105.3 g
Rendement : 1053 %
PA, : 5.0 Psi
Atbroyigc : 26 hW
Commentaires :
Broyage en vuc h
7 octobre '96
(rejeté ...)
e d e l'obtention de pouâre composite à 10 % volumee d'oxyde d'aluminium, Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h30 Qté. : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : - Q :-
Pr :- tr :-
AP : 0-0 Psi At: 3hûû
Po* : 7-0 Psi PAr : 3.0 Psi
P- ilime : 10.0 Psi Ath- : 24hûû
P- : sous-pression
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur I 69.0 g
Rendement : 69 %
Commentaires :
Lors de l'ouverture de la valve raccordant le manomètre au broyeur, I'aiguilIe s'est
violemment retrouvée au zéro, indiquant qu'il y avait sous-pression relativement
importante. Ce lot de poudre est rejeté.4
: de L'obtention de poudre composite à 10 % volumethi, d'oxyde d'aluminium., Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h30 Qté- : L00.0 g
Test d'étanchéité : Pi : 16-25 Psi ti: 10h45 ie (9/ 10)
Pr:16.0 Psi tr: 10h 15 le (L0/10)
AP : 0.25 Psi At : 23h30
POr : 7-25 Psi PA,: 3.0 Psi
Pmw, ,(ide : 10.25 Psi At broyage : 25hm
Pd, f i d e : 3 .O Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 76.8 g
Rendement : 76.8 %
Commentaires :
Broyage en vui
15 octobre '96
Commentaires :
Test d'étanchéité : Pi : - Pr:-
AP:-
POz : 6-75 Psi
P- iniwe :9-75 Psi
P- f i e : 3.25 Psi
Qté, de poudre récupérées ds- enceinte du
broyeur : 123.3 g
Rendement : 1233 %
PA, : 3.0 Psi
Atbme : 25h00
P de l'obtention de pondre composite à 10 % volume- d'oxyde d'alnminium. Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h30 Qté. : 100-0 g
e de l'obtention de poudre composite à 10 % voiumelhM d'oxyde d'aluminium.. Type de poudre : Vieiiiïe à 164 OC, At = 17h30 Qté. : 100-0 g
-t
Test d'étanchéité : Pi : - Pr :-
18 octobre '96
AP : 0.0 Psi At : 24hûû
Poz : 7.0 Psi PAr : 3 -0 Psi
Pd, iiwe : 10.0 Psi Atbromw : 26h30
Pt&= : 3.25 Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 52.2 g
Rendement : 52.2 %
Commentaires :
e de l'obtention de poudre composite à 10 % volumecbia. d'oxyde d'aluminium. --
Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 17h30 Qté.: 100.Og
Test d'étanchéité : Pi : 15.0 Psi k: l3h15 le 2 Cf 10
Pr: 15.0 Psi kt 9h30 le Su10
AP : 0.0 Psi At : 20h15
Pa : 7-0 Psi PAr: 3.25 Psi
P- j i t i ~ t : 10.25 Psi Atbrgge : 26h00
P- 3 5 Psi
Qt& de poudre récupérées ris- enceinte du
broyeur : 1 18 g
Rendement r 1 18 %
Commentaires :
Broyage en v
8 janvierb97
(rejeté ...)
e de l'obtention de poudre composite à 10 % volumethio. d'oxyde d'aluminium.. Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = 18hûO
Test d'étanchéité : Pi : - Pr: - AP:-
POz : 7.0 Psi
Pme ihGdc : 1 1.0 Psi
Pd= : 125 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 139,Og
Rendement : 139.0 %
PAr : 4.0 Psi
Atbmyogt : 24 h00
Commentaires :
Compte tenu de la pression finde inférieure à PAa lot rejeté.
Broyage en VI
10 janvier '97
t de l'obtention de poudre composite à 10 % volume- d'oxyde d'aluminium- Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = t 8hOO Qté. : 100-0 g
Test d'étanchéité : Pi : 15.0 Psi ti : lSh00 le 13/01
Pr: 15.0 Psi tr : 9h45 le 1410 1
AP : 0.0 Psi At: 18h45
POz : 7 5 Psi PAc: 5-0 Psi
isG& : 125 Psi Atb- : 3 1 hW
P- : 6-0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 50.4g
Rendement : 50-4 %
Commentaires :
e de 1'0 btention de poudre composite à 10 % volumea, d'oxyde d'aluminium- Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = 18h00 Qté, : 100-0 g
Broyage en vuc
16 janvier697
Commentaires :
Test d'étanchéité : Pi : 15.0 Psi t+: 15h00 le 16/01
Pr: 14.0 Psi tc: 18h15 le 18/01
AP: 1.0Psi At :5lh15
Pot: 7.25 Psi PAr : 3 -0 Psi
Pue initi* : 10-25 Psi AtbroPgc : 39h30
Pcowt : 4.0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 58.0g
Rendement : 58-0 %
e de l'obtention de poudre composite à 10 % volume- d'oxyde d9alaminium. Type de poudre : Vieillie à 162 O C , At = 18hOû Qté, : LOO.0 g
Test d9étanchGt6 : Pi : 12.0 Psi Q : 22hûû le 24/0 L
Pr: 12.0 Psi tc: 21hOû le 2510 I
AP : 0.0 Psi At : 23h00
POz s 7-0 Psi PAr : 3.0 Psi
P- ihtide s 10-0 Psi Atbroyagr : 26hOO
P- 6- : 4-0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 6 8 2 g
Rendement : 68.2 %
Commentaires :
: de l'obtention de poudre composite à 10 % volume(hk d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = 1 8 h00 Qté. : 100.2 g
Testd'étanchéité: Pi:12.0Psi ti: I8h15 le 27/0 1
Pr: 11.0 Psi tr: 9h30 le 29/0 1
A P : 1.0 Psi A t : 39h15
Poz : 75 Psi PAr : 3.0 Psi
i,tide : 105 Psi Athpg, : 39 h3O
Pu, fide : 4.0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 98-93
Rendement : 98.7 %
e de l'obtention de poudre composite i 10 % volumeüi, d'oxyde d'aluminium- Type de poudre : Viei trie à 162 O C , At = 18 ho0 Qté, : 1005 g
Test d'étanchéité : Pi : 135 Psi ti: 15hOO Ie 3/02
Pr: 13-0 Psi tc: 14h15 le 4/02
AP : O 5 Psi At : 23145
Po* : 7.0 Psi PA, : 3 .O Psi
AhmmC : 42hûû
P- fide : 4.0 PsÎ
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 585g
Rendement : 5 8 2 %
Fuite de poudres fines relativement importante entre Ies assiettes du revêtement en
aluminium et Ies couvercles en acier inoxydable.
e de l'obtention de pondre composite à 10 % volume- d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieilfie à 162 OC, At = 18h00 Qté. : 1002 ,O
Test d'étanchéité : Pi : - ti : - Pr: - tf: - AP:- At : -
POz : 7.0 Psi PAr : 4-0 Psi
Pwe i,-ci~, : 1 1 .O Psi AhmrJpc : 36h00
Pd= fide : 5.0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 32.4g
Rendement : 32.2 %
Broyage en VI
11 février '97
e de l'obtention de poudre composite à 10 9% volumeiMo. d'oxyde d'aluminium, Type de pondre : Vieilfie à 162 OC, At = l8hOO Qté- : 92.3 g
Test d'étanchéité : Pi : 14-25 Psi ti : 12h15 le 13/02
Pr: 1425 Psi k: 9h45 Ie 14/02
AP : 0.0 Psi At : 2 1 h30
POz : 7.0 Psi PAr : 5.0 Psi
P- i ~ w : 12.0 Psi At- : 42 ho0
P- ,f& : 5-75 Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 88-2g
Rendement : 95.6 %
Commentaires :
Broyage en VI
19 février697
: de l'obtention de poudre composite à 10 % voIumeih~ d'oxyde d'aluminium, Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = 1 8hOO Qté. : 100.0 ,O
Test d'étanchéité : Pi : L 2.0 Psi ti : 13h30 le 19/02
Pr: 1 L.0 Psi Q: 9h30 le 20102
AP : 1.0 Psi At : 20hûû
Poz : 7.25 Psi PA, : 5-0 Psi
Pmd, m ~ ~ , : 12.25 Psi AtbmyPge : 26h30
Pu, td, : 5-0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 72.6g
Rendement : *
Commentaires :
* II y avait plus de 72.6 g de récupérable mais le restant a été éliminé suite à une contamination
t't5thanol-
Broyage en n
23 f6vrier '97
e de l'obtention de poudre composite à 10 % volume- d'oxyde d'aluminium. --
Type de poudre : VieiIIie à 162 OC, At = 18h00 Qté. : L00,Og
Test d'étanchéité : Pi : 13-0 Psi 4: 15h45 te 23/02
Pr: 13.0 Psi Q: L2h30 ie 24/02
LU? : 0.0 Psi At : 22h45
POz : 7-0 Psi PA,: 5.0 Psi
P- fi* : 12.0 Psi Atbro- : 42hOO
P- : 5-75 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur r L 19.8g
Rendement : 1 19-8 %
Commentaires :
Test d'étanchéité : Pi : 13 5 Psi ti: L6hOO le 26/02
Pr: 13.5 Psi tr: 1OhOO 1e 27/02
AP : 0.0 Psi At : 18h00
Paz: 7.0 Psi PAr: 5.0 Psi
Pwe i n i u C : 12.0 Psi Atbroy, : 26h30
Pd= finde : 5.0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 98, lg
Rendement : 98.1 %
Commentaires :
Broyage en n i c
4 mars 'M
P de l'obtention de poudre composite à 10 % volume~hia. d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 16 1 OC, At = 18h00 Qté. : 100-Og
Test d'étanchéité : Pi : 14-0 Psi Q: 13hOO Ie 4/03
Pr: 14.0 Psi Q: LOhOO le 5/03
AP : 0.0 Psi At : 21h00
Pot: 7.25 Psi PAr : 5-0 Psi
P- in'(isk : 12-25 Psi Athp,: 32h30
P- fi* : 5.25 Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 92- 1 g
Rendement : 92-1 9%
Le broyeur a été longtemps laissé au repos avec la pression résiduelle d'argon ( lûûh).
La pression n'a pas changé durant tout ce temps.
Broyage en vi
I l mars'97
e de I'obtention de poudre composite à 10 % volumeth, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = 18h00 Qté* : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : 13 -75 Psi ti: 13h30 ie 1 1/03
Pr: 135 Psi tc: IOhOO le 12/03
A P : 0.25 Psi At : 20h30
POz : 7.5 Psi PAr : 5-0 Psi
Pue inituilt : 125 Psi At bmyage : 3 1 h30
Pt&,= fide : 5.0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 112-0 g
Rendement : 1 12-0 %
Commentaires :
Broyage en vi
14 mars '97
e de l'obtention de poudre composite à 10 % volumechm d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à L64 OC, At = 18hûû QtiL : 100.0g
Test d'étanchéité : Pi : 12-0 Psi Q: 14h# le L4f03
Pr: 1 1 -0 Psi tr: llhOO le 16/03
AP : 1.0 Psi At : 45hO
POz : 7.0 Psi PAr : 5.0 Psi
P- : 12-0 Psi Atbmpgr: 30h15
P- fi- : 5-25 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 94-0 g
Rendement : 94-0 %
Commentaires :
Broyage en vui
18 mars697
e de l'obtention de poudre composite à 10 % volumesh d'oxyde d'aluminium.- Type de poudre : Vieillie à 164 OC, At = 18600 Qté, : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : 14.25 Psi Q: L3h30 le 18/03
Pr: 14.0 Psi tc: 9h30 le 19/03
LW : 0.25 Psi At : 20hûû
PO2 : 7 5 Psi PAr: 5 5 Psi
Pt&= fime : 1 3 .O Psi Atbroyagc : 3 1 h30
P- finde : 6-0 Psi
Qté, de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 53-4 g
Rendement : 53-4 %
Commentaires :
Dernier broyage pour l'obtention de poudre composite à 10% volume d'oxyde d'aluminium
Broyage en vue de t'obtention de poudre composite à 15 % volume^ d'oxyde d ' a i u ~ u m ,
21 mars '97
Commentaires :
La fabrication de poudre composite à 15 % volume d'alumine ne sera pas poursuivie.
Type de poudre : Vieillie à L62 OC, At = l8hUû Qté. : 100.0g
Test d'étanchéité : Pi : 155 Psi G: 15hOO Ie 21/03
Pr: 15.25 Psi tr: 9h00 le 24/03
AP : i-0 Psi At : 66h00
Paz: L1.0 Psi PAr : 5-0 Psi
PCocPk : 16.0 Psi A&.,,- : 48 h30
f i h : 6 5 Psi
Qté, de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur r 65-0 g
Rendement : 65.0 %
Test d'étanchéité : Pi : 1 8 5 Psi ti: Llh45 le 16/07
Pr: 18.5 Psi tr: 9h15 le 17/07
A P : 0.0 Psi At : 2 1 h30
POz : 4-0 Psi PA, : 6.0 Psi
f de i&jde : 10.0 Psi Atbmwge : 26h30
Pa= f i h : 6.25 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 4.7 g
Rendement : 4-7 %
Broyage en vue de l'obtention de poudre composite à 5 % volumeüh d'oxyde d'aluminium.
Premier broyage depuis I'installation du nouveau revêtement d'aluminium 606 1. La
presque totalité de la poudre s'y est soudée à froid. Évidemment, le lot est rejeté./
17 juiIlet697
(rejeté . . .)
Type de poudre : Vieillie à 160 OC, At = 18h00 Qté, : 100.0 g
Commentaires :
Broyage en v .
19 juillet '97
(reje té.. .)
e de l'obtention de poudre composite à 5 % volume- d'oxyde d'aluminium, Type de poudre : Vieil lie à 160 OC, At = 18 h00 Qté. : 100-Og
Test d'étanchéité : Pi : L 6-0 Psi ti: 12hûû le 19/07
Pr: 16-0 Psi tr: 18h30 le 20/07
AP : 0-0 Psi At : 30h30
Poz : 3 5 Psi PAr: 5.0 Psi
Pm= i~ ici* :85 Psi Abmm= : 24h 15
Pue : 5'25 Psi
Qt& de poudre récupérées ds. enceinte da
broyeur : 553 g
Rendement : 5.3 %
Commentaires :
Les particules récupérées sont de dimensions plus importantes que d'habitude,
Lot rejeté. J
Broyage en vue de l'obtention de pondre composite à 5 % volumeth, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : VieiIlie à 162 OC, At = 18hOO Qté* : L00.0 ,O
1 Test d'étanchéité : Pi : 15.0 Psi ti : LOh30 Ie 30107
I Pr: 15.0 Psi Cr: 22h15 le 30/07
1 A P : 0.0 Psi A t : Ili145
PA, : 6.0 Psi
Atbroyagc : 25hOO 29 juiUet697
(rejeté ,..) Pd= fide: 6.0 Psi I
Poz : 3.5 Psi
P-= ih~ae :95 Psi
1 Qté. de poudre récupérées é. enceinte du
1 broyeur : 24.2 g
Rendement : 24.2 %
Commentaires :
L'équilibre n'est encore atteint dans l'enceinte du broyeur, c'est-à-dire que trop de
poudre se soude à froid au revêtement d'aluminium à l'intérieur de l'appareil. Ce qui
demeure comme poudre libre de réagir avec 1 ' 9 est donc de loin inférÏeur à ce qui
avait été déterminé dans les proportions initiales avec 1'02, ce qui fait que le contenu en
oxyde d'aluminium peut être loin de ce qui était espéré. Lot rejeté. J
e de l'obtention de poudre composite à 5 % v 0 1 u m e ~ ~ d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = 18h00 Qté, : 100,Og
Test d'étanchéité : Pi : - G : - Pr: - tr: - AP:- At:-
Por : 3 5 Psi PAr : 105 Psi
P- i o i e : 14.0 Psi Ah,- : 43 ho0
P- : 9.0 Psi
Qté, de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur r 36.0 g
Rendement : 36.0 %
Commentaires :
L'équilibre n'est pas encore atteint Lot rejeté. 4
Broyage en n
8 aoÛt697
e de l'obtention de poudre composite à 5 96 volume*, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à L62 OC, At = 18hOO Qté. : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : 15.0 Psi Q : 18h15 Ie 11/08
Pt: 15.0 Psi tr: lOh45 le 13/08
AP : 0.0 Psi At : 16h30
PO2 : 4.0 Psi PAr : 8 -0 Psi
Pue iklide : 12.0 Psi Atbmyqe : 26h00
Pm, fide : 85 Psi
Qté, de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 73.3 g
Rendement : 73.3%
Commentaires :
Premier lot de poudre conservé en vue de la consolidation d'un composite Al 606 L / 5%
VOL d' alumine.
e de l'obtention de poudre composite à 5 % volume(hi, d'oxyde d'aliimlnium, Type de poudre : Vieillie à 162 OC, At = 18 h00 Qt& : L00,Og
Test d'étanchéité : Pi : 145 Psi tic L9hûû le 13/08
Pr: 145 Psi tr: 13h00 le 14/08
AP : 0.0 Psi At: 18hûû
Pot : 3.75 Psi PA, : 9.0 Psi
Pde : 12-75 f si Atbroyagr : 24h00
P- 6- : 9 .O Psi
Qté. de poadre récupérées ds- enceinte du
broyeur : 75.8 g
Rendement : 75.8 %
Broyage en vnc
Broyage en vue d
22 aoÛt697
7
14 août '97
l'obtention de poudre composite à 5 % volumeih, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 1 60 "C, At = 1 8 h00 Qté- : 100.0 g
Li
Test d'étanchéité : Pi : 14.75 Psi ti: 16h00 le 12/08
Pr: 14-75 Psi tr: 17h45 le 31/08
AP : 0.0 Psi At : 25h45
Pot : 3.5 Psi PAr : 9.0 Psi
P- idtide : 125 Psi AtbroyagC : 24h00
Pde fi- : 9.25 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 965 g
Rendement : 96.5 %
Commentaires :
Commentaires :
e de l'obtention de poudre composite à 5 % volume*, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 160 OC, At = 18hûû Qté. : 100.Og
Test d'étanchéité : Pi : 1425 Psi ti: LlhOO 1e 25/08
Pr: 14.25 Psi tr: 16h20 Ie 25/08
AP : 0.0 Psi A t : Sh20
P02 2 3 5 Psi P A r : 9.0 Psi
P- iai- : 125 Psi Atavge : 24h00
Ptah& 6 d : - Qté, de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 97.8 g
Rendement : 97.8 %
Commentaires :
Je n'ai pas attendu le refroidissement de l'enceinte du broyeur avant d'ouvrir ce
dernier. C'est d'ailleurs ce qui sera fait jusqu'à la fin des travaux de broyage. Les lots
seront conservés pour consoLidation ultérieure si la pression résiduelle à chaud paraît
raisonnable, c'est-à-dire qu'eIle ne Iaisse entrevoir aucune fuite.
&audm broyée utile = 343-4 g
z de l'obtention de poudre composite à 5 9% volumethh d'oxyde d'aluminium Type de poudre : Vieillie à 160 OC, At = 18 hOO Qté. : 1 00.0 g
Test d'étanchéité : Pi : L5.0 Psi Q: L7h45 le 26/08
Pr: 14-0 Psi t,: 1 Ih45 le 27/08
A P : 1.0 Psi At : 18hOO
Por : 3 5 Psi PAr: 9 5 Psi
Pwe ioitilic : 13 .O Psi Atbmya, : 24 ho0
~~C Iidt : - Qt& de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur r 88.5 g
Rendement : 885%
Commentaires :
La différence de pression lors du test d'étanchéité peut ne pas être due à une fuite.
L'aiguille du manomètre fait parfois des siennes . . . &,ud<c b m y e utile = 43 1 -9 g
Broyage en v
28 août '97
e de l'obtention de poudre composite à 5 % volume^ d'oxyde d'du-um Type de poudre : VieilIie à 160 OC, At = 18 h00 Qté- : LOO-Og
Test d'étanchéité : Pi : 15.25 Psi e: 13h15 Ie 3/09
Pr: 15.25 Psi tr: 21h45 le 3/09
AP : 0.0 Psi At: 8h30
PO2: 35 Psi PAr : 9 5 Psi
P- iiii(iPle : 13.0 Psi Atb- : 24h00
~~ ride:-
QtiL de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur r 9 6 5 g
Rendement : 965 9%
Broyage en VI
11 octobre '97
e de l'obtention de poudre composite à 5 % volume(h, d'oxyde d'dumEaium Type de poudre : VieiIlie à 162 OC, At = 18h00 Qté- : t 00.0 g
Test d'étanchéité : Pi : 14.0 Psi ti: 18h00 Ie 1 1/10
Pr: 14.0 Psi tr: L7h40 le LZlO
AP : 0.0 Psi At : 23h40
POz : 3.0 Psi PAr : 9.0 Psi
Atbroyige : 24 h00
QtiL de poudre récupérées ds- enceinte du
broyeur : 75.0 g
Rendement : 75.0 %
Broyage en mi
14 octobre '97
(rejeté ...)
e de L'obtention de poudre composite à 5 % volume- d'oxyde d'aluminium, Type de poudre : Vieillie à 160 OC, At = 18 hOO Qté. : 100-0g
Test d'étanchéité : Pi : 16.25 Psi ti: 13h30 le 14/10
Pr: 16-25 Psi tr: 9hOû le 15/10
A P : 0-0 Psi At: 19h30
Paz: 3.75 Psi PA, : 9 5 Psi
P- ik~i* : 13-25 Psi Atbro- : 24hO
pmak r i d e : - Qté, de poudre récupérées ds- enceinte du
broyeur :
Rendement :
Commentaires :
Fuite. Lot rejeté. 4
22 octobre '97
e de L'obtention de poudre composite à 5 % volume(h, d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : Vieillie à 160 OC, At = 18h00 Qté. : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : 14.0 Psi h: 18hOû Ie 28/10
Pr: 14.0 Psi tf : 9h45 le 29/10
AP : 0-0 Psi A t : LSh45
PO2 : 3.5 Psi PAr : 9.0 Psi
Pd, ,me : 125 Psi Atbmyoge : 24 ho0
Ptwie r i d e : 9 5
Qté. de poudre récupérées ds- enceinte du
broyeur : 8 1.7 g
Rendement : 8 1.7 %
Commentaires :
Z p u d r e broyée utile = 684-7 g
Broyage en n
31 octobre 97
e de l'obtention de poudre composite à 5 % volume- d'oxyde d'aInminium. Type de poudre : Vieillie à 160 OC, At = l8hOO Qté. : 100.Og
Test d'étanchéité : Pi : 145 Psi k: 18h00 le 30/10
Pr: 14.0 Psi t(: 16h30 Ie 3 If 10
AP : 0 5 Psi At : 22h30
POz : 4.0 Psi PAr : 9-0 Psi
P- iiiitirlt:13-0 Psi Atb- : 24 ho0
P- : 9.0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 9 1.0 g
Rendement : 9 1.0 %
Broyage en w
3 novembre '97
t de l'obtention de poudre composite à 5 9% volumethA d'oxyde d'duminium. Type de poudre : Vieillie à 160 OC, At = 18h00 Qté. : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : 14.5 Psi fi: L2hûû le 3/1 1
Pr: 145 Psi tr: l6h30 le 3/L 1
AP : 0.0 Psi At : 4h30
Po2 : 3-5 Psi PA, : 9.0 Psi
P-, iktide : 125 Psi Atbmmgc : 24hûû
P- lide : 9.0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds, enceinte du
broyeur : 84.0 g
Rendement : 84.0 %
Commentaires :
e de t'obtention de poudre composite à 5 % volume- d'oxyde d'aluminium. Type de poudre : état brut - telie que reçue Qté. : 100.0g
Test d'étanchéité : Pi : 4: 0
Pr: - tr: - Al?:- At : -
Pm : 3 5 Psi PA, : 9-0 Psi
Pd= i d e : 125 Psi Atb,,,: 24hO
P- : 9-0 Psi
Qté. de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 100-0 g
Rendement : 100.0 %
Commentaires :
e de l'obtention de poudre composite à 5 % volumeeh d'oxyde d'duminiun Type de poudre : état brut - telle que reçue Qté. : 100.0 g
Test d'étanchéité : Pi : - ti : -
Pr: - tr: - Al':- At : -
Pm : 3 5 Psi PAr : 9.0 Psi
Pmwe idwe : 125 Psi A tbroyagC : 24 ho0
Pm, fide : 9-0 Psi
Qté, de poudre récupérées ds. enceinte du
broyeur : 1041 g
Rendement : 104.1 %
Commentaires :
e de I'obtention do pondre composite à 5 % volume(hk d'oxyde d'alumininm. Type de poudre : état brut - telle que reçue Qt& : 100,Og
Test d'étanchéité : Pi : - G:-
Pr: - tr: - AI":- At : -
Pot : 4.0 Psi PA, : 9-0 Psi
P- iaitipk : 13-0 Psi AtbroFge : 24 h00
P- fi* : 9-0 PSI
Qté. de poudre récupérées ds- enceinte du
broyeur : 85.0 g
Rendement : 85.0%
Broyage en vut
13 novembre '97
: de l'obtention de poudre composite à 5 % v o l ~ r n e ~ ~ d'oxyde d'duminium. Type de poudre : état bmt - teI1e que reçue Qté. : 100.0 ,a
Test d'étanchéité : Pi : - k:-
Pr: - tr: - AP:- At : -
POz : 3.5 Psi PA, : 9-0 Psi
PMe iime : 12.5 Psi Atbmyqe : 28 h LS
P- : 9 .O PSI
Qté, de poudre récupérées ds. enceinte do
broyeur : 90.0 g
Rendement : 90.0 %
Commentaires :
&oudm broyée utile = 1 153-8 g
Fin de la fabrication de poudre composite Al 6061 1 5 % vol. d'oxydes d'aiuminium.
GRANULOMÉTRIE DE LA POUDRE COMPO!XI"I' OXYDES / AL 6061
Microdureté Vickcrs log sur poudre d'aluminium 6061 suite à différents cycles de
maturation artifidclle.
Tel que
reçu - 72.4
93.3
82.4
87.0
715
80.3
74.3
94-6
110.0
110-0
Moyenne :
875
Écar- type:
42.8
Moyenne :
81.9
162 O C
At = 12h00 - 76.2
85.8
84-7
50.8
8 3 5
90-7
835
82.4
93-3
68-1
Moyenne :
79.9 - Ecar-typc:
37.2
89.4
89.4
88.2
103.0
103-0
121.0
92-0
94.6
105.0
102.0
Moyenne :
98.8 - Ecar-type:
30.5
162 O C
At = 15hOO - 68- 1
64.9
102-0
87.0
80.3
84-7
102-0
85.8
92.0
102-0
Moyenne :
86.9 _r
Ecar-type:
40.0
Moyenne :
99.3 7
Ecar-type:
19.9
Micro-dmeti Vickers log sur poudre composite oxydes / Al 6061.
Lot 63% vol. oxydes / Al 6061
-1,
189
207
195
217
257
182
193
178
205
219
82-4
82-4
72-4
89-4
92.0
IM,O
1 10.0
87.0
69.8
103-0
Moyenne :
89.4 - Ecar-type:
40.8
Lot 1 1.5% voi. oxydes / Ai 6061
-1,
r
iI
r 1
Moy. : 204 Moy.: 219
Ecart-type : 22 1 Ecan-type : 12
Annexe D
MICRODURETÉ DES POUDRES D'ALLIAGE AL 6061
ET DES POUDRES COMPOSITES OXYDE / AL 6061
Micro-dureté Vickers log sur poudre d'alumini'um 6061 suite à Wérents cycles de
maturation artincide.
110-0
Moyenne :
102.0
Moyenne r I
Moyenne : Moyenne :
Micro-dureté Vickers log sur poudre composite Al 6061 / alumine.
PRESSAGE À CHAUD DU COMPOSITE OXYDE / AL 6061
Pressage à chaud de poudre da composite Al 6061 f 10 % volume- d'alumine-
19 février '97
(biilette #1)
-
Qté. de
poudre : 80.0 g
Températures Min. : 460 O C
Max, : 535 "C
Durée : Dégazage: - Vide affeint : 80 pm Hg
Pressage: 60min-
Pression
exercée :
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 f 10 % volumeUlia d'alumine.
20 février '97
(billette #2)
Qté- de
poudre : 305 g
Températures Min. : 480 OC
Max. : 560 OC
Durée : Dégazage : - Vide atteint : 80 p m Hg
Pressage : 60 min.
Pression
exercée : 2 100Psi
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volumeah d'alumine-
22 février (97
(billette #3)
poudre : 4 7 2 g
Températures Min. : 516 OC
Max. : 536 OC
Durée : Dégazage : - Vide atteint : 70 pm H g
Pressage: 60 min-
Pression
exercée : 2 1ûûPsi
Pressage à chaud de poudre du composite AL 6061 1 10 % volnmeu, d'alumine.
poudre : 182-9 g
Températures Min. : 503 OC
Max- : 529 OC
Durée : Dégazage: - Vide atteint : 75 pm Hg
Pressage : 90 min-
Pression
exercée : 2 1 OOPsÏ - Note : 1'" biüette pressée en vue d'une extrusion.
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volume1n, d'alumine.
28 février '97
(biilette #5)
Qté. de
poudre : 177.6 g
Températures Min. : 499 OC
Max-: 528 OC
Durée : Dégazage : 75 min. Vide atIeint : 70 pm Hg
Pressage : 120 min,
Pression
exercée : 225OPsi
Note : Matériel destiné à être extrudé.
Pressage à chaud de poudre du composite Ai 6061 1 10 9% volumefii, d'alumine-
12 mars '97
(billette #6)
5
Note : Matéri
Qté. de
poudre : 167.0 g
Températures Min. : 5 16 OC
Max.: 545 OC
Durée : Dégazage : 30 min- Vide atteint : 70 pm Hg
Pressage : 70 min.
Pression
exercée : 2 1 ûûPsi
I destiné à être extrudé,
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volumeah d'alumine,
Qté. de
poudre : 170-7 g
Températures Min, : 525 "C
Max, : 535 OC
Durée : Dégazage : 30 min- Vide atteint : 70 ~III Hg
Pressage : 90 min.
Pression
exercée :
No te : Matériel destiné à être extrudé,
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volume- d'alumine,
18 mars '97
(billette #8)
Note : Matéri
-
Qté. de
poudre : 174-2 g
Températures Min, : 500 OC
Max.: 534 OC
Durée : Dégazage : 60 min. Vide atteint : 70 pm Hg
Pressage: 60 min.
exercée : 2 1ûûPsi
1 destiné à être extrudé-
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volume^,^ d'alumine.
26 mars '97
(billette #9)
Note : Matéri
Qté. de
poudre : I605g
Températures Min. : 506 "C
Max- : 539 OC
Durée : Dégazage : 60 min. Vide atteint : 70 pm Hg
Pressage : 75 min.
Pression
exercée : 2 1 OûPsi
1 destiné à être extrudé-
Pressage à chaud de poudre du composite Ai 6061 / 10 % volumeiliio. d'alumine.
27 mars '97
(billette #IO)
Note : Rilatéri
Qté. de
poudre : 155.6 g
Températures Min- : 525 O C
Max. : 539 OC
Durée : Dégazage : 30 min. Vide atteint : 70 Hg
Pressage: 75 min-
Pression
exercée : 2 1 WPsi
I destin6 à être exnudé*
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volumeai, d'alumine,
28 mars 'a7
(billette #Il)
Qté. de
poudre : 186.0 g
Températures Min. : 517 OC
Max. : 542 OC
Durée : Dégazage : 30 min- Vide atteint : 70 km H g
Pressage : 75 min-
Pression
exercée : 2 LOOPsi iL
Note : Matériel destiné à être extrudé.
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volume^,, d'alumine. I
Note : Matén
31 mars '97
(billette #12)
Qté. de
poudre : 189.4g
Températures Min. : 525 OC
Max- : 537 O C
Durée : Dégazage : 30 min- Vide atteint : 70 ~ r n H g
Pressage : 90 min.
Pression
exercée : 2 1ûûPsi
I destiné à être extrudé.
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volume- d'alumine.
1 a v d '97
(billette #13)
Qté. de
poudre : 190.6 g
Températures Min, : 52s "C
Max. : 539 OC
Durée : Dégazage : 30 min, Vide atteint : 80 pm Hg
Pressage : 90 min-
Pression
exercée :
Note : Matériel destiné à être extrudé,
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 10 % volume(hi, d'alumine.
Note : Matéri
Qté. de
poudre : 52-9 g
Températures Min. : 525 OC
Max.: 538 OC
Durée : Dégazage: 30 min. Vide atteint : 80 km Hg
Pressage : 90 min.
Pression
exercée : 2 LûûPsi
I destiné à une analyse par fluorescence-XI
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 5 % volume^, d'alumine.
17 novembre '97
(billette #1)
Note : Matérie
- .-
Qté. de
poudre : 150,Og
Températures Min. : 498 OC
Max. : 534 "C
Durée : Dégazage : 15 min. Vide atteint : 70 pm H g
Pressage : 60 min.
Pression
exercée : 2 100Psî
destiné à être extrudé,
Pressage à chaud de poudre du composite Ai 6061 1 5 % volumeIhia d'alumine.
18 novembre '97
(billette #2)
Note
Qté. de
pondre : 190.0g
Températures Min, : 485 OC
Max- : 537 OC
Dégazage : 30 min. vide atteint : 70 pm Hg
Pressage : 60 min.
Pression
exercée :
Pressage à chaud de poudre du composite Aï 6061 / 5 9% v 0 1 u m e ~ d'alumine, --
Qté. de
pondre : L95.0g
Températures Min, : 513°C
Max. : 535 OC
Durée : Dégazage : 15 min, Vide atteint : 70 pm Hg
Pressage : 60 min,
Pression
exercée : 2 LûûPsi
destiné à être extrudé,
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 5 % volume,t,, d'alumine.
27 novembre '97
(billette #4)
Qté. de
poudre : t 90.Og
Températures Min. : 498 OC
Max. : 534 OC
Durée : Dégazage : - min. Vide atteint : 70 p m H g
Pressage : 60 min-
Pression
exercée : 2 1ûûPsi
Note : Matériel destiné à être extmdé.
Pressage à cbaud de poudre da composite Ai 6061 15 % volumeaia d'alumine.
décembre '97
(binette #5)
- -
Qté. de
poudre : L90,Og
Températures Min. : 485 OC
Max.: 540 O C
Durée : Dégazage: - Vide atteint : 70 pm Hg
Pressage : 60 min,
P-on
exercée :
Note : ~ a t ~ i d destiné à être extrudé.
Pressage à cbaud de pondre du composite Al 6061 / 5 % volumeOiia d'alumine
Qî& de
poudre : 190-Og
Températures Min- : 500 OC
Max.: 539 O C
Durée : Dégazage : - Vide atteint : 70 pm Hg
Pressage : 60 min-
Pression
exercée :
Note : Matériel destiné à être extrudé.
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 5 % v 0 1 u m e ~ d'alumine.
décembre 'a7
(billette #7)
Qté. de
poudre : 220.0g
Températures Min. : 493 O C
Max. : 533 "C
Durée : Dégazage : - min- Vide atteint : 70 pm Hg
Pressage : 6 0 min.
Pression
exercée :
Note : Matériel destiné à être extrudé.
Pressage à chaud de poudre du composite AI 6061 f 5 % volumeUiia d'alumine.
décembre '97
(billette #8)
Qt& de
poudre : 190.0g
Températures Min. : 485 "C
Max.: 540 OC
Durée: Dégazage: - Vide atteint : 70 Hg
Pressage: 60 min,
exercée : 2 1 OOPsi 1
- - - - -
Note : Matériel destiné à être extrudé.
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 5 % volume(hb d'alumine,
2 décembre '97
(billette #6)
Note : Matérie
poudre : 190.Og
Températures Min. : 500 OC
Max: 539 OC
Durée : Dégazage : - Vide atteint : 70 pm H g
Pressage : 60 min. - -
Pression
exercée : 2 10Ps i
destiné à être extrudé.
Pressage à chaud de poudre du composite Al 6061 / 5 % volume(h* d'alumine.
3 décembre '97
(billette W7)
J
Note : Matérie
Qté- de
poudre : 220.0g
Températures Min. : 493 "C
Max. : 533 "C
Durée : Dégazage : - min- Vide atteint : 70 Hg
Pressage : 60 min.
Pression
exercik : 2 1 OPsi
destiné à être extrudé.
EXTRUSION À CEAUD DU COMPOSITE OXYDE / AL 6061
Extrusion à chaud des billettes du composite Aï 6061 / 11 % vol. d'alumine- Masse billette : m : 14 1.6 g
Dimensions : dimr : 4999 cm d i a r : 4943 cm &am3 : - haut* : - hautz : - hauL3 : -
Températures : matrice d'ext. : 481 OC
27 mars '97 buette : 482 OC
Billette #4 Paramètres At : 20 minutes
d'extrusion : V-je : - ~~y~ :-
P,, : 2000 Psi
Commentaires :
Le piston a bloqué dans la matrice d'extrusion suite à l'écoulement du matériau extrudé
entre les parois de la matrice et le piston. La vitesse de descente du piston, bien
qu ' indéterminée, était très faible. Extnision effectuée avec pastille de graphite.
Extrusion à chaud des büiettes du composite Al 6061 / 11 % VOL d'alumine. IMassebiUette: m: 178.0g
S avril '97
Biiiette #5
Dimensions : d i m l : 5.004 cm diam,= : 4.99 t cm &am3 : 4-96 1
haut, : - haut2 : - haut3 : -
Températures : matrice d'ext. : 477 OC
billette : 480 OC
Paramètres At : 5 minutes
d'extrusion : V--= : - Pv- : 80 tonnes
P-:-
Commentaires :
Extrusion effectuée sans pastille de graphite.
Extrusion à chaud des billettes du composite A1 6061 / 11 % vol, d'alumine Masse billette : m : 174-0 g
Dimensions : dian, : 5-017 cm dianr : 4976 cm diam3 : 4.968 cm
hautil : - hauLZ : - haut3 : - Températures : matrice d'exf, : 477 OC
8 avril '97 binette : 480 OC
Biliette #8 P a d t r e s At : 8 niin, 45 sec,
d'extrusion : V--=: - Pm,, : 92 tonnes
P-:-
Commentaires :
Extrusion à chaud des biilettes du composite Al 6061 / 11 % vol. d'alumine.
1 1 Masse billette : m : 167.0 g
haut, : - hauLz : - haut., : - Températures : matrice d'ext, : 479 OC
I Dimensions : d i a a : 5.0 14 cm diamz : 5.009 cm diam3 : 4.989 cm
I 1 d'extrusion : V--=: -
14 avril '97
Billette #5
Pm,- : 65 tonnes
P-:-
biiiette : 480 OC
Paramètres At : 4 min, 34 sec,
Commentaires :
Billete # 6 a été faite sans pastille de graphite. Le piston semble avoir coincé de façon
plus importante qu'à i' habitude.
Extrusion à chaud des buettes du composite Al 6061 / 11 % vol. d'alumine.
Masse billette : m : 170.7 g
Dimensions : diaiiilr : 5.08 cm diam.= : - diam3 : - hautL : - haut.= : - haut., : -
Températures : matrice d'ext, : 478 OC
14 avril '97 billette : 480 OC
Billette WI Paramètres At : 8 min-
d'-on: Vm-=:-
P,,. : 88 tonnes
P-:-
A été faite immédiatement après la pastille #6, c'est-à-dire sans même éjection de cette
tige extrudée de la matrice. L'aspect extérieur de cette nouvelle tige extrudée (#7)
laisse présager d'un problème.
Extrusior
16 avril '97
Billette #9
à chaud des biiiettes du composite Al 4061 / 11 9% vol, d'alumine. Masse biiiette : m : 160.5 g
Dimensions : diaal : c 5,004 cm diaar : - &am3 : -
Températures : matrice d'ext, : 480 OC
billette : 480 OC
Paramètres A t : - I d'extrusion : VsMtisMtiC: -
Pm,- : 94 tonnes
Pu:- b
Commentaires :
La tige a << boursouflée >> à Ia sortie du cône d'extrusion, empêchant son passage dans le
cylindre d'entrainement.
E n - o n à chaud des billettes du composite Ai 6û6lf 11 % VOL d'dumiae, m : L55.6 g Masse büïette :
Dimensions :
Températures :
18 avril '97
Büiette #lO Paramètres
d'extrusion :
diml : < 4,940 cm diam-2 : - haut., : 2-79 cm hautt: - matrice d'ext, : 480 O C
billette : 482 OC
At : 1 min, 12 sec,
Vde: 0.6 crnk (sottie)
P",',,- : - P,, : 80 tonnes
Commentaires :
Extrusior
19 avril '97
Billette
à cbaud des billettes du composite Al 6061 / 11 % vol. d'alumine. Masse billette : m : 186.0 g
haut., : 3.35 cm haut* : - haut3 : -
Températures : matrice d'ext. : 478 OC
billette : 480 O C
Paramètres At : 3 min. 45 sec.
d'extrusion : V--,: 0.2 cmls
Pm,, : 75 tonnes
Commentaires :
Extrusion à cbaud des billettes du composite Al 6061 1 Li % vol, d'alumine,
l Masse billette : m : 190.6 g
Dimensions : diantr : < 4,940 cm diam-2 : - diani,, : - haut : 3.40 cm hautz : - haut3 : -
Températures : matrice d'ext- : 477 OC
23 avril '97 büiette : 480 "C
Binette #13 Paramètres At : 4 min, 40 sec,
d'extrusion : V--=: 0.2 c d s
Pm,- : 70 tonnes
p-: -
Commentaires :
Fin des extrusion du composite Al 6061 1 1 1 % vol. d'alumine.
27 nov. '97
Billette #1
à chaud des büiettes du composite Aï m l 1 6 YO vol. u'alumine. Masse billette : ni : 150.0 g
Dimensions : diaml : - diamz : - dians : - hautl : - haut2 : - bauL3 : -
Températures : matrice d'ext, : 480 OC
billette : 485 OC
Paramètres At :--
d'extrusion : Vsorti-=: -
: - Pm:-
Commentaires :
C'était un coup de pratique. Le matériau était condamné d'avance. Un nouveau
lubrifiant a été utilisé : <C Loctite Anti-Seize D-
Extrusion à chaud des billettes du composite Al 6061 / 6 % vol, d'alumine.
Dimensions :
Températures :
1" déc '97
Büiette #2 Paramètres
d'extnision :
bI : 4.826 cm diamr : - hautl : - hautz : - matrice d'ext, : 485 OC
biietîe : 485 OC
At:-
Vde: -
: 70 tonnes
P-: 80 tonnes
Commentaires :
Extrusion à chaud des billettes du composite Al 6061 / 6 % vol. d'alumine- 1 Masse billette : m : NO. 1 g
1" déc. '97
Büiette #3
Commentaires :
Dimensions : diam.* : 5-03 lcm dian= : 5.044 cm diam3 : 5.042
hautl : 3.480 cm hauLz : - hauts : -
Températures : matrice d'ext. : 475 "C
billette : 485 OC
Paramètres At : 6 min. 30 sec-
d'extrusion : V--=: 0.1 crnls
Pm,- : 65 tonnes
P,, : 80 tonnes
Le délai de chauffage de la billette a été très long (env. 2h00).
Extrusion à chaud des billettes du composite Ai 6061 / 6 % vol. d'alumine.
1 Masse bïette : m : 176-7 g
Dimensions : diaml : 5.0 1 1 cm diam,= : 5.029 diatl13 : 5-03?
hautl : - haut.z : - haut3 r - Températures : matrice d'exti : 471 OC
2 déc. '97 büïette : 485 "C
Biliette #4 Paramètres At : - d'extrusion : V--=: -
Pm,* : 70 tonnes
P-: 84 tonnes
Commentaires :
Extrusion à chaud des bitlettes du composite Al 6061 16 % vol, d'alumine. 1 Masse billette : m : 180.3 g
I Dimensions : diam., : 5.047cm diamz : 5.042 cm diamc3 : 5.027
I haut., : 3 3 cm haut., : - haut.3 : -
I Températures : matrice d'ext. : 475 OC
3 déc, '97 billette : 485 OC
1 Billette #5 Paramètres At : 1 min- 30 sec-
d'extrusion : Vrorti*=: 0.6 C ~ / S
Pm,, : 70 tonnes
P,, : 84 tonnes A
Commentaires :
Extrusion à chaud des Fillettes du composite Al 6061 1 6 % vol, d'alnmùi~~ Masse billette : m : 185-8 g
Dimensions : diaiilI : 5.032 cm diantt : 5,052 diamO3 : 5,052
hautl : 3.4 cm hautt : - haut3 : -
3 déc. 'a7
~esératures : matrice d'ext. : 476 OC
billette : 480 OC
Binette #6 Paramètres At : 1 min, 22 sec.
d'extrusion : VsorO-C: 0.7 cm/s
Pm,, : 70 tonnes
P-r 90 tonnes
Commentaires :
à chand des billettes du composite Al 6061 / 6 % vol. d'alumine. Masse billette : m :212.8 g
Dimensions : diam., : 5-037cm &amz : 5.052 cm &ams : 5-057
Températures : matrice d'ext. : 480 OC
buette : 480 OC
Paramètres At : 1 min. 46 sec.
d'extrusion : Vsoicie: 0.6 cm/s
h m y - : - Pm:-
Commentaires :
Extrusion à chaud des biettes du composite Al 6061 f 6 % vol. d'alumine.
I Masse billette : m : L9 1 .O g
Dimensions : diant : 5.029 cm diatm2 : 5.055 &am3 : 5.055
hautl : 35cm hauti2 : - haut3 : -
Températures : matrice d'ext. : 480 "C
17 déc. '97 billette : 480 OC
Bîiiette #6 Paramètres At : 3 min. 25 sec.
d'extrusion : Y--=: 0.3 cm/s
P,",,,..: -
p-: -
Commentaires :
Fin des extrusions du composite Al 6061 / 6 % vol- d'alumine.
Extrusioi b
4 déc. '97
Billette #7
à chaud des billettes du composite Al 6061 / 6 % vol. d'alumine. Masse biUette : m :2 12.8 g
Dimensions : diarill : 5.037cm diam.2 : 5.052 cm : 5.057
baut~ : 3.912 cm haut- : - hauk3 : - Températures : matrice d'ext. : 480 O C
b ara mètres At : 1 min, 46 sec.
d'extrusion : V--=: 0.6 c d s
L y - : - P-:-
Commentaires :
ANALYSE COMPARATIVE PAR FLUORESCENCE-x
Rapport de densité et de volume
No d 'échantillon : 1 (10% vol.w) Poids échantillon : 54-79GO g Nombre de purges : 3 Taux d'équilibre : 0.0 100. psighin. Volume de cellule : 109-7602 cm3 Volume d'expansion : 1145515 cm3
Volume moyen : 19.8452 cm3 Déviation standard r 0.0003 cm3 Densité moyenne : 2.7609 gIm3 Déviation standard : 0.0000 $cm3
No d 'échantillon : 2 (5% vol .hh) Poids éc hantiIIon : 9 1.1 500 g Nombre de purges : 3 Taux d'équilibre : 0.0 100. psig/min. Volume de cellule : 109.7602 cm3 Volume d'expansion : 1 14-55 15 cm3
Volume moyen : 33.2265 cm3 Déviation standard : 0.0 169 cm3 3 Densité moyenne : 2.7433 dan Déviation standard : 0.00 14 $cm3
No d 'échantillon : 3 (poudre d'Al 606 1 -) Poids échantillon : 80.1000g Nombre de purges : 3 Taux d'équilibre : 0.0 100. psigmin. Volume de cellule : 109 -7602 cm3 Volume d'expansion : 1 l4.55 15 cm3
Volume moyen : 29.7690 cm3 Déviation standard : 0-023 1 cm3 Densité moyenne : 2.6907 @cm3 Déviation standard : 0.0021 g/crn3
Annexe 1
Étude de la maturation artificielle du composite Al 6061 / &O3
obtenu par broyage réactif
CARACTÉRISATION MÉcANIQuE DU COMPOSITE OXYDE 1 AL 6061 PRODUIT PAR BROYAGE RÉACTIF
Courbe de contrainte en fonction de la déformation Essai de traction à -140 C
Échantillon 1: 6,5% oxydes 1 Al 6061
Courbe de contrainte en fonction de la déformation Essai de traction h -140 C
Échantillon 5: 11,5% vol. oxydes / Al 6061
6
Déformation (%)
Courbe de contrainte en fonction de la déformation Essai de traction A 20 C
Échantillon 9: 11,5% vol. oxydes 1 Al 6061
Courbe de contrainte en fonction de la déformation Essai de traction # 20 C
Échantillon 10: 11,5% vol. oxydes 1 Al 6061
6 8
Déformation (%)
Courbe de chargement en fonction du temps Essai Charpy à température ambiante
Échantillon 2: 6,5% vol. oxydes I Al 6061
1,5
Temps (ms)
Courbe de chargement en fonction du temps Essai Charpy à température ambiante
Échantillon 3: 6,5% vol. oxydes I Al 6061
1,5
Temps (ms)
Courbe de chargement en fonction du temps Essai Charpy B température ambiante
Échantillon 4: 6,5% vol. oxydes 1 Al 6061
Courbe de chargement en fonction du temps Essai Charpy à Température ambiante
Échantillon 5: 6,5% vol. oxydes / Al 6061
495
Temps (ms)
Courbe de chargement en fonction du temps Essai Charpy à -40 C
Échantillon 13: 11,5% vol. oxydes I Al 6061
475
Temps (ms)
Charge en fonction du dCplacement - Essai de thacitC rl la rupture Échantillon 2: lot 11.50h vol. oxydes I Ai 6061
-- .---- -----------------..- , . ------y- ,-
096
Dephcement (mm)
Charge en fonction du d6ptacement - Essai de tbnacitk la rupture Échantillon 3: lot 1 1.5% vol. oxydes I Al 6061
036 0,8
Déplacemont (mm)
Charge en fonction du dtplacement - Essai de ttnacitl à la rupture Échantillon 4: lot 6.5% vol. oxydes 1 Al 6061
033 034 Déplacement (mm)
Charge en fonction du déplacement - Essai de thacitl P la rupture Échantillon 7: lot 6.5% vol. oxydes 1 Al 6061 - Rksultat non-admis
Déplacement ( mm) -- _.-----...-Y--. _II--.--*-------- -* -__.* ---.--- ----------.-*----- .--- - - - - - - - . - - , - -
C hargc en fonction du dhplacement - Essai de ténacité il la rupture Échantillon 9: lot 11.5% vol. oxydes 1 Al 6061 - RCsultat non-admis
Déplacement (mm) - - - I _ _ - ~ - _ I - _ _ _ - _ L _ . . - - I A . _ - ._.---- ----_-- ---.___ _ -___p----.--. - --P_--.--.--_l--