FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE LYON Ann,ee scolaire !905-:i9J6. - N° 125

HISTOIRE NATURELLE ET MEDICALE

DES IXODES

.. THE,SE

PRESENTEE

A LA FACULTE DE MEDECINE ET DE PHAR~IACIE DE LYO~ El sooteRne I,ubliquemenl Ie a Juin 1906

POUR OBTENIR LE GR&''DE 'DE 'DOCTEUR E:IJ MEDECIN';:

PAR

Paul BUY. N~ Ie to' Mai 1880, a Pierre-Benite (Rhone),

Secretaire General de la Societe Linneenne, Exlerne dAS Hopitanx.

LYON A. HEY, IMPRIMEUR-EDITEUn DE L'UNIVEHSITE

4, nUE GENTlL, 4

Juin 1906

PERSONNEL DE LA FACULTE MM. LORTET . . DOYEN.

I-IUGOUNENQ. . . . . . . A5SESSECR.

PROFESSEURS HONORA IRES

MM. PAULET, ClIAUVEAU. AUGAGNEUR

P ROFESSEURS

Cliniques medicales.. . ~ MilL LEPINE

• ' BONDET BARD

Cliniques chirurgicales j PONCET

'l JABOULAY Clinique obstetric ale et Accouchements. Clinique ophtalmologique . . . . . . Clinique des maladies cutanees et syphilitiques. Clinique des maladies mentales. . . Clinique des maladies des enfants. . Physique medicale. . . . . . . . Chimie medicale et pharmaceutique. Chimie organique et Toxicologie Matiere medicale et Botanique . Parasitologie . . . . . . . . Anatomie. . ....... . Anatomie generale et Histologie. Physiologie. . . . . . . . . Pathologie interne. . . . . . P.athologie externe. . . . ., . Pathologie et Therapeutique gent\rales. Anatomie pathologique . . . . . . Medecine operatoire. . . . . . . . Medecine experimentale et comparee. Medecine legale Hygiene ... Thiirapeutique . Pharmacologie.

FABRE ROLLET X. PIERRET WEILL lIIONOYER HUGOUNENQ CAZENEUVE BEAUVISAGE, LORTET TESTUT RENAUT MORAT TEISSIER X. MAYET TRIPIER POLLOSSON (1\1.) ARLOING LACASSAGNE COURMONT (J.) SOULIER FLORENCE

PROFESSEUR ADJOINT

PhY5iologie, cours complementaire . . . . . . • • M. DOYON

CHARGES DE COURS COMPLEMENTAIRES

Clinique des maladies des te=es. MM. POLLOSSON (A.), agregt\ Maladies des voies urinaires. "'. . CHANDELUX, Maladies des oreilles, du nez et du larynx. LANNOIS, Propedeutique mMicale. ROQUE, Propedeutique chirurgicale. . BERARD Propedeutique de gynecologie. CONDAMIN, Anatomie pathologique . DEVIC, Hygiene .administrative. ROUX Therapeutique generale COLLET 'f? Accouchements COMMANDlliUR Matiere mMicale. MOREAU Embryologie • . . . . REGAUD Anatomie topographique ANCEL

MM.

ROUX BARRAL PIC PAVIOT NOVE-JOSSERAND BERARD

AGREGES ~nf.

SAMEUC BORDIER COURMONT (P.) CHATIN VILLARD TIXIER

M~l.

REGAUD CAUSSE, ANCEL CHARVET CQ:\IMANDEUR

JI. n.·ll"LE, Secretaire.

EXAM IN ATE GRS DE LA THESE

MM.

GAYET MOREL NEVEU-LE;\J AlRE NICOLAS PATEL VORON Ch

MM. LORTET, Prbident; RC,UX A .. "sseur;

1\1:\1 NICOLAS et NEVEU-LE:\lAIRE, A.gYlfges.

La Faculte de mcdccine dc Lyon declare que les opinions emises dans 1cs dissertattons qui lui sont presentecs doivcnt etrc considerees commc proprcs Ii lcurs auteurs, et qu'elle ,-'""!o,,,l leur donncr ni approbation ni improbation.

AMON PERE ET A MA MERE

A Mon President de These,

MONSIEUR LE PROFESSEUR LORrrET Doyen de la Faculte de Medecine,

Correspondaut de l'Institut,

Officier de la Legion d'honneur

A i\l. LE PROFESSEUR-AGREGE NEVEU-LEMAIRE

AMES AMIS DE LA PACULTE DES SCIENCES

V ANEY, CONTE et BONNET

p. B.

AVANT PROPOS

Ce travail me donne l'occasion de dire tout le plaisil' qu.e fai eprouve jadis, il y a sept aitIS, it etudier la Zoologie. J'ai EU celle chance de tTouver dans le l'aboratoil'e de M. le pl'ofesseltr [( mhler des amities qlrt dureront autant que moi. iVl1]1l. V aney, maUre de conferences, et Conte, chef des travaux, luren! pOUT moi, en mrhne temps que mes initiateurs ,en Histoire natunlle, (tes camarades comme je n'en reiTouveTai siirement ja:mais. Je ne denombre pas les S'ervices qu,'ils m'ont Tendus; de dernieT consista it me guider dans celle etude et je leur en exprime ici tou,te rna J·econnaissance.

L'idee de ce trava'il J'evient it iVI. le professeur agrege Neveu-. Lemaire. II me signata l'inteTet qui se degageulit d'une etude

medicale du groupe des Ixodes. Depu.is environ quinr.e ems, les faits se sont multiplih qui donnent it ces Acariens une impor­tance en pathologie geurJ7'ale absolument compaulble it celle des moustiqu,es panni les Insectes. C'est donc l'etude des Ixodes en ce qui les rattache it la medleC'ine qlne j'a'i tentee et je remer­cie ivl. Neveu-Lerna:iTe de m'avoir precisement indique Itn sztjet auquel 1'nes anciennes etudes d'HistoiTe natuTelle pou­vaient s' adaptel'.

M a Teconnaissance se 7)OTte egalement veTS iVI. le doyen LOTtet, qlti veut bien, accepter la presidence de ma these.

Que man ancien camarade Bonnet, dont les etudes sur l'anet­lomie des Ixodes et l'exphience de speeictliste m'ont ete si pTecieltses, veuille bien recevoir ici l' assurance de ma gTatitu;.ie, ainsi que les membres de la Societe Lin neeml'e, si aimables pour moi en loute occasion.

-8-

Quant a la profession medicale elle-mhne, elle exige exclu­sivement des connaissances pratiques et celles-ci ne s'acqnierenl qu'a l'hOpital. A ce snjet, je dais evidemment tout aux ma'itres des hopita1lx. A.vant man externat, je fIM accueilli avec une faveur trap bienveillante par MM. Rabat et Roque dans le'u,rs services. PItiS, je fUs externe de lVIM. Nove-Josserand, Villard, Carle, Nicolas, Rollel, Varon et Leclerc. Que taus veuillent bien accepter ici l'express,i'on de ma Teconnaissance pOUT les soins constants qu'ils ant mis a tail'e de moi un praticien.

HISTOIRE NATURELLE ET MEDICALE

DES IXODES

CHAPITRE PREMIER

HISTORIQUE

L'etude ,approfondie de.s I:x;odJes eSlt de date re1auivement re­cente. Ii ,est ,curieux de 00nsiater que parmi desaoarlQllQgisltes emine.nts, tels que Eerlese, Ganestrini, Croneberg, HaUer, Kramer, Mionael, Nalepa, Pa:genstec'her, Piemig, Scihaub, Thor, W'agner', un tres petit nombre se soient occupes de ce gl'Oupe si particulier. A'lors que les recherches des anatomisles et des histnltogisiJes port.erent sur des f.ormes parasitaires communes dans nos contrees, : S.arc,optides et Phytoptides, au meme sur des formes libres, tels qye les I-Iydrachnides, les Ixodes resterent longtemps et sont meme, it Fileure lac;tu8IUe:, lassezmal poU'rvUls d'unel etudie, 0omplete. Doit~on :attribuer c,et 'ahamdon dEllS l1Iatur:al.istes it l'innocuite relative de CBS paTaisiPues? Ql1'and SmHlh elt milhorne, en 1893, deI1<once:rent [es Ixodesl ,com me les plrtopagateufs de la piro­p1asm0l3e bovine, 'Cle fut une TelVella,tion. Depuis ,cletue, epoque, lies memoiI1es Be' sont multiplies, mais ils Isont (p.en Uomnbreux en Frctntce, oalr ,c,nelZ nou!S Jes I1avages de ,Cel5\, AClariens slQrnt pe,u cOl1skl!eIlabJes. 'C8IpEllndiant, oeux de LigniEmes, ,en 1900, de NOCiard elt Motlas, ,en 1902, mettent bi,en en lumie,re 1.81 ,rol,e' des tiques dans l,es ,pi'l'opl,a,smoses du he'bail. A l'etra,nger, '1leuT namhre est .tres ,consi,dieIlCllb1e, .et ioci j,e me, oontel1lte de ,cineI' ceux de Theirer (1904-1905) [40-41], de R. Koch (1903) [12], 'e,t surout ceux de Dutuon et Todd [10] qui ,ant. nettement demantre J.\a

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propagla:tion chez rhommel, par Jes tiqnes, d'Llnel Spirochetose. Ces divers memoiriBs demontl'elnt que 113 rol'e, paI1asit:a:irie des Ixodes fut longtemps meconnu. II s'ensuit que, maintenant, ~es mede,cins,oomme l,e;sveterinaires,elt surtout [les mede.cins ,eoloniaux doivent eonnaitre les tiques comme les moustic[ues qui' propagent la mal,a,ria, .ou les, puc,es qui translTI€lttent 118, peste.

Connaissances des Anciens SUT les Ixodes. - Il serait ce:pen­dapt fratlX de pl~ete'IJIcl're qUle l'es bodies n',ont pas eM connus depuis les temps 161S plus [['€Jcules. Homere (Odyssee, XXII, 300)

paI'lle d'un parasite qui torturait les ehiem; .elt qu'jl. desigl1'e du nom de x'J'jop::wrr:Yi;; ma,is H n'elst pas prouve que ce telrme ne s'applirqu:ait qu'aux ti1ques, 'ainsi que lIe fait remarquer Megnin. Aristo'De, dar1s son Histoire des animaux, montre qu'iil '0onnais­saitce parasite,: iiI en disting~ue m8me plLlsieursespe,ces qui V'ivent tla'l1ltot Il:i.bres dans les herbes, tantot .m1 parasi,tes s,ur 1es animaux. I,l delsigne la tique du chien du nom de xporw'j, faislant allusion par Ita a Ilia lJ:1esS'Hmbl,ance ,de l'hode repu ,avec, ,lies grai­nes decJ:1oton ,et de ric.in.

Pline 'c:onnaisi'lClJit bien les tiques Cfui vi vent SU,I' lesl besltim.lx, ill signalB meme qu'eUes tftlmai,ent parfo.is ptl'ovlOque de,s mala­diesdangereuses. Il' J,es cll~ojt' pr:iveels IdFanus Htcondamne,es a mourir .de pLe:thorel. m s'exprimeaillsi (HV're XI, chap. XXXIV) : Est animal ejusdem tUl'pitudinis, intixo semper sanguine vivens, atque ita intumescens, nimi'ltm animalium, C'lti sibi non sit exitus, dehiscitqu,e nimia satietate, alimento ipso mo­riens. Pli ne ,Leur ,attl1ihu'e des, venus meclj.caJ.es; ,prl us tRl~d

encmre, leiS ricins ont joue uncerlai'n 1'01'6 dans 1a VliJ;ille phar­matlOiplee : 'on Bin flaisait ,des .empli1tl~es. Be nos jO'lirs enCOl1e, les IlndieniS du Rio-Nelgro ,l,es utirli,,,,ent en guise de s,angsues. Isle,s il1idi,gEmeis ,diu Z,amhe.'&Blet du o.ong,o craitillient l,a doul,eu'l' provo­que,S' par l'a p:iqure des ,tique's avec un eJffipilM~e fahraque' au moyen de Ilia ce'ndre qu'on ,oibtient par la ca1c:in'ation de l'animal.

La classification. - II faut aUer jusqu',au XVII" IsieC'le, pour trouvler ,die nouvea;ux rernseigm,ements. U. AklrovClJndi, dans son geal1id rOuvl'age De Insectis, reUinit ,toutes lies 0onnaiss~ilces d'Aristote let de Pline, mais n"apporte que prHU de contributions nouveilles.

-u-Mais avec Degeer (JllJernoire poW' seTvir a l'HistoiTe natuTelle

des Insectes, 1752), Il'anatomie exberne des IXiodes f,ait dell'apides pmg;re;s. Gelt 'auteur lJes mnge dans 18 gl'oupe dies Aearr'ens, il indique ,La forme des patte:s, des griffes et de, l'a bouehe,. L'orlifi.'c·e sexue,]: de lla felme.Lle, ves ,pl,aqnes ,s,naJle's, Les Ist'i,gmates sont bien dBClrits. Mais Degeer ne dit rien dies oJ:1gtanes internes.

Linne (Systerna ]uat1lrc73) ldionne 'aux Itiques '11'ne ,plaee dans sa classification : il en fait l'e genre Acarus, embrassant un grand nmnbre de types differentJs.

Hernlann (1804) est Ie premier qui ait distrait les tiques du genre ACiarus de ,Linne. n ,en f,ait une f,ami,1le 'speC'ialie qU.'il dlivLse en deux g,enres :Cynorhaestes (qui tOUirmente les c:hi'ens) et RhyncQprion (bec ,en ,seie) ; Ie premier lfS,en're Eiltait 'cl8J:r:acrberise pcur loes ,antennes (palpes) en mas'Sue, La tI'lomp.e terlminaII8', les pattes lsituees :SUII' ·re bnrd anterie.ur du ,corps ,et ptou.rvues it leur extremi,te de deux g,riffes aVle.c caronculle. Le 'seCiondgeil1re Itl!valit des antennes ,et des pattes pI'us greles elt Ita t~omJpe erbait implm1-tee sur 1a f,8Jee v,ent,rlale (Tostre i'nfere). C'etait deja ~a elassci·fica­tiDnaetueHe, ,etLwtreme (HistoiTe nat1c,relle des Insectes) l'aJdopte. II ohang"e seuleiffient l,ers noms. Les Cyno:rh:alootes de­vi,ennent leiS Ixodes (1~o; gluant) proprlemeln,t dlits', et les Rhyneopri'on lies ATgas (J:p'YCi.; aruimal 'l11aHai:saIllt).

Puis Savigny fait de nm.nbreutSlelS et iil11lpOrUanu8:s ctescy<iptions (1805-1812), suivi de Lyonnet (1829), AudloU!in (:i832).

En 1834 [9J, Duges, donnant it l,a f014me delS pa1pes une im­port&nc.e tirop gI1ande,reuni t leiS Argas 'auxGa;mrusidles et isole 1es Ixodes di8)nls lU1 :seul grou:pe,. Mlais Megni'l1 (1880) reVlilel11t ~t

l'and'811ne e,t bonne cIa:ss,ification de He:rmann e,t de: La,tre:illl,e. PUi8 'VIilent Oal1estrh1;i (1882) qui suit les memes 'traoes. El1Ifin, dans cles dernieres annees (1896-1905), Neumann ,revisecolID­pleteme.nt lla frumiFDEi, de,crit les g,enres e:t les '8:E1pec,es :de flagon satis,faisante. J,e revie'l1idrai sur c'ette cllassifiC'a,tion ,et j,e: Jla ,wm­paremi it lla pI'Uls recente qui ,est ceHede Lahi,l~,e (1905) [14]. Ce dernier reuniiL Ies Ixodes sous we nom d'Arpagostornes (houClhe pOll'rvu d'un gmpll)lin), terme qllii tr.aduiit h:eureusemeiIlt I,a dils­position speed,ale de l'hYPols.tome dans ,lie groupe.

L'anatornie. - Au point de: vue: ,anatomique, lies tdJeslcripiJions des auteurs SOl1lt bemwoup pl'UIS p,auvres. En 1832, Tr<evirwnus,

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Ie premier, dionna une r'apide description, tres incoiffiple,te 'et flausse sur phlisieuJI1s point,s, de ,(lJeuxechanti[ll,bns d'Ixodes exo­tiques qu'i!lruva:it 'eiUS ent,r'e les mains. Les waieS' T'echeTches d'laUlatnmi,8 ,oom:menClent ,/l:ve,c Leydig, ,en 1855, en ISle continiUl8nt avec Heller (1858) sur A7'gas pe7'sic1ls, et surtnut avec Pagenste­cher [34], qui' etudia succeslsivement IxodJes 7'icimcs (1861) et A7'gas 7'efiexus (1862). Ces deux derniers travaux sont Ies plus in1Jportants ,et, malgll~e quelquels erreurs, {;e sont les11eciherohes die F,ageUlSItelciher et }es figuTies qu'ila laiss eels , qu,i sont repro­duites jusqu'a ce jour dans les traites de Zonlogie. Ces recher­ohes etaiBnt poumlliv!jle>s par lla disseotinn. Depuisl, 1elS memhodes histologiques on provoque quelques progres dans l',etude des organes. BateHi (1891) et Berlese (1896) ebdierent tles glande-s et les Cfficums digestifs dans leur structure et dans leurs fonc­tions. En 1905, ont paru quelqL1<es notes histnlogiques de Nnr­deli.skiold sur divers organes. Au point de vue embryonnaire, il n'existe que l'important travail de J. Wagner (1894), mais Ie deve1loppement post-embryonnaire n'est encore conn-::< que par les modifications exterieures que subiS6ent la la"l've et la nymphe durant 1"evolution.

MailS ,1es tI1aViaUX Iles pilus 1,ec.ents sur l"a:natomie intelrne des IX'Oid:e-s, ka,vlallx tellmnen,t reeents que la plupart sont .snoore inedits sont dus a M. Bonnet [3] et ont Me poursuivlis daoo Ie l:ahoratoire de Z:oologie de la Faculte des Sciences de Lyon. Bonnet a rfWU, €I1uC'ide elt 00rrige certai1ns p,oints de ,Forglanisa­t,ion inuerne l,ais>s,es ohscurs ou inexadement ohserves par Pa­genstecher Elt Berlese.

CHAPITRE II

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

Leis Ixodes cOl1lsti tue'nt parmi fes l\c,ariens U!ne f,ami\lle extre­mement repandue :an 1,es trau¥e dans tous l:es cllimats terope­res, dans 1es pays tl~o.pi,caux 'et meme dams quelques contrBes fro1des. Gette repart,itioneet cerbllJilleme'nit nne cons,equelI1ce de leur pamsr,nisme, car dumnt la plus gmnde partile die son 'elxis­tence, latkIue n"est guere saulmis1e ,aux infiu'e<l1'ce,s 'eocteri-e;uII1es. Son hote la'ccidentelet tempanaire ,l'a transpart:e pa.rta,u,t OJ) il va en lui assurant la naurriture. 11 s'ensuit que a.es regians s'infestent selan Ie trafic des 8leveurs de bestiaux. Les boeufs de la Calanie du Capamenesau Transvaal infestent 1,es pla­teaux de ce pays. Oeux de La Basnie et de l'He,rzegavine infes­tent les rives de la mer Noire et reciproquement. C'est ce crui explique qu'une meme espece, tel Ixodes ricinus, se voitaussi bien ,en Amerique qu'en Sardaigne et en Valaohie.

On trouv,e dies Ixodels au Canada et dans la Finlm1de qui 80nt de,s pays .fr'adds. Il ,est vrai qu'a part~r d'une ,alltitudel ele;vee, on n',e,n tmuve plus :c',e6,t du mains ce qu'on a canst.ate, ,an GllJD'llJda ,et dans l'HimClJl,aya. Parmi les pays tempiares, Il:a France, dans toute sanet.endue, sauf peut-etre la Normandie ; l'AUema­gne, l'Halie, La Valachie, l'Herz8lgovine, la Bessarabie, 1e Oau­C8;se ,elt ,1a PerS<8< /'lont prurmi les plus i'l1lfestes.

On ¥oit .qu'e1n '::lomme, Itons 'l:es pays ou haibii,tent bovides, equides, mo.utons ,etc-hi,ens passedent les Ixodes, mais qUlels o.nt ete lies pays qui Ie'S ont heber81es ,en pl'81mier lieu, queUe est 1a contree origine11e de 'c:es Acariens? on ne Ie sait. Assureme1nt, il y ,a langtemp6 que les ri¥es :die la MediteTranee e11 ,sont 81arni'es, ,puilsque Homere ~elSa sigl1la[les.

Et Ialinsi, nlO'1-1'S tl'o.uiV'o.mc; Illes Ixodes en Afrique, HUSISi bi'e11 en

-H-

Algerie, SUI' Ie5 bce:u:fs et les ,ohameauoc, qu'en Eg~y.pte" dans l'Etat all' Gon§o, dans Ie Zambelje ou Livi'Ill§sto,ne fut I,e iL)l~e­

mierit leis signare'r. La guelITe sud-afric,aine de 1899, CLvec Ie tmnsi t oonlS'i(derabl!e de betes desomme qu'<elil,e eaus1a, mB.tni­festa par des epidemies red{)utables de pi.rop1asmose, la pre­senc'e des tiqu81S au Gap, au TransvB.tal, 'surtout tplar ,Fentl"emise des ,chevaux ,et des mulets qui provenaient de 11'AustI'1B.tlie, de l'a NouveHe-Z,eLande, de MrudiagrustOar at de 1a Reu'Iln{)'Il. En Arabie, dans l'Asie-Mineur.e, l'e GCLuc1a,se, la Perse ,e,t l'IniClie', lIe InolmJbire des tiques est oonsiderCIJble, surtout ,e,nee qui ooncelrne les Argas.

Entin, en Amerique, dans ,Ie,s gl"wnds pays 'd'e1ev;CLg,e que sont Ie rrexas, 18 Mexique, Ie Venezu81a, 1e Bresil et la Repuiblique Argentine, l,a pl1upar.t .des troupeaux sont ilnf·estes d'Ixodes (Manson) [24].

CHAPITRE III

ANATOMIE

J e n'ai pas l'intentio'l1 de. retracer ici l'al1lllJtomi,e dietailllee des I:x:od~s, de reproduirle l,e trii1v<aiJ. de P,agensteciler. Jel ne V1eux envi'sl8,ger que 1es generrulit.es dn g,roupe e.t traeelr uniqu€ment ce qui peut inneresser Ie melde,cin desireux d'etudtie'r ,lleur para­sitiisme. 'C'est-fL-di;re qu'apres ,avoil' montre lesCanacrtel~eS. gene­raux die la famine, j'insisterai sur les poinls de mDTpilo­logie externe, qui permettent de classer 1,es tigues, sur leur appa1'e;<l fi:x:at'eur '8t sHeenr, sur '1eur kuhe digestrif. Dans ,clette etude, je m'appuielrai frequemment sur les tr:a:vaux de mon llimi Bonnet qui 80nt absolument nOluv,e,aux e,t ·en ,granlde palrtie inec1i,ts.

r. MORPHOLOGIE EXTERNE. - Les Ixode,s sont dels gelants paI1mi l'es A'c:a,1'iens. I'ls sout ,toujours visibres a Il"CEil nn. A j,eun, }euT corps 8S!t 'llJpllati, il SIB' bomhelo\rsqu'ils ISiont '1'el])'uls. La f'emelile est toujou:ra de plUis ',gmnde taille que lei Imale et ;piarfoj,s (chez le:s I:x!Odinre) ,c1ett,edfiff.8relllce de taiUe ,estcons'iiCllerabJIe', Le t81gU­me,nt ·est saIe, brun, cm'ilac,e, parfois ,as&ez transparent pour ,Ia,issm apemelVoir des ·diet,ajils du t,ube diig8!stif.

Rostre, - Le wrps se termine dill' coM des pieces buccales par Ul1lB portion TletI"eci e qu ',ona,ppelllLe Ie 7'OS tre, sorte de tete ani­cule,e sur ,Ie reste du corps, De'S maintenant, j'e lJ.:mis dire ql1€ chez l'es Arg;as, lerostre p1'enid l1IaJissiance sur la facel ventrlale du ,corps" ,wlom que chez lies Ixodes .jIelst ,wb:solulInent teT'minal. C'es,t it l',B'xtre'lThiM du rostre que commeneel lie tube di'gestdf. La bouclheeSit 'entoUiree des ,piecles huc.owles dont voi,c,i l,a dtes,crip­tion (fig, i) :

i 0 Deux chelic?:~l'es (ch) constituees clhac.une par une tigle membmnelUJse pLus large it s,a; base qu'a sone,xtremine, t,eJ'mdnee en ·av:ant par un doigt arti,cule reooUirbe ,en fOlrffiJ8. de crochet,

- i6-

dont les deux dents au iapophyses sont di~rig'ees en dlehors. Ges deux dents sont rCllrt}cuHies l'une sur l'CllUILre 'et suhdriV'isees en

FIG: 1. - R08tre de Boophilus vu par sa face info d'apres Salmon et Stiles.

ch. Cheliceres; g. galne des cheiic81'eS; hy. hypotosme; p. palpes; ". rosh·e.

FIG. 2. - Doigt de chelicere'l d'aPIeS Lahille.

ai. ap. interne; ae. ap. extel'ue g. gaille.

denticlUlleis de fagon variable,suivant les g,enres (fig. 2). Ces cheliceres sont ,envelloppees Clhacune dans une g'ainre membra­neuse qui penetre profond'ement dans ~e rostre. EUes sont pour-

FIG. il. - Hyrostome d'apres L~hill9.

FIG. 4. - Coupe longitud. de pal pes, d'apres Salmon et Stiles, 1,2,3,4 articles.

vues d'insertions musculaires qui permettent la propulsion et la retropu}sion,a.insi que la flexion du dorigt et des lapotprhys 8$", ,

2° Au-derssous des crhel'icere:s t'e:mninant Ie, (['astra dont il fait intimemen,t partie sle trouve J'hypostome (fig. 3), i1:ppendlice medhm que leiS emibryO'logi,gtes 11>011S di,srent fOl~me pace lla reu-

-17 -

nion de deux ,Cllpipendic,es loatleraux. n afiiecte .la forme d'une massue ; sa f'cvc,e ,inferi.eure 'convoxe, ,est la,1'nlle'e de l1<ombreu!ses dents ret.l'ogml;des, ditsposees symet.I1iquemeint.; sla flace sUlpe­rieur,e est loegerement 'Cireusee en g,oulttiere a sa parti'e nH~diane, el1e forme en que~que sorte l'e pI,ancher OU, si ron V'e,ut, La ,levre infeI'ieuI1e de 1'8. boucihe, alors que les deux ,c,heliDeres dans leurs g3!ines en forment la ,IElVJ:'Ie superiHure.

3° Les palpes (p. fig. '1) Slant deux ,appendic,es inseres de chaque cote, it l'extl'emite du rosh'e. Ils sont composes de qua­tr.e curtilClles p1us ou mO'ins vB'Ins, mohiles, dont 1e deJ'nier, tres petit, est ,em genel'CIIl pourvu de longs pails pI1oibabl,emB'n,t sen­sori,eIs. Leur f.orme generale est un pen difIerente chez Ies Argas et chez l'es bodes. Chez c,es derni,eI1s, sm.' nne coupe

CJlIdw:r't'.. ,lal:' ,- Ju ~('i\H.

FIG. 5. - Coupe transversale des pieces buccaJes pres de leurs extremitps (Hyalomma) d'apres A. Bonnet.

tr.ansvemal,e ,au p!3!vpe, on voit nettement (fig. 5) qu'il a une face int.erne concave et une f,aceexterne oonvexe,en un mot, qu'il engaine l"ensemb1e des ciheld,ceres .et ,die ,J!''hYPosltomel. Che·z 1,es Ar81als, ·l<a ,oonpe montreo, ,au ,contrajre, uneo sU'l,f,ooe circu1:aire : loe palpe n',els,t rpas8Q1:gainant.

Vel's Jla base du l'o:siJre, on trouve ohez ,leiS f,emenes des Ixodes deux depress,ions paires finement ponetueBS ,appeil!ees aires po­reuses. LeiS auteurs Is',eiJaient, jusqu'.a pl18lsenrt, oonientes de 1,e,s signa,ler sans en indiqUJer l'a fonction. Bien que, j'.empiete en ce momemt sur 1e ,ehapitre de ,1',anaiJomi,e inte'l':l16, je veiUX indi­que I' ici ola significati,onque leur donne Bonnet. Sur Hne coupe, <Clhagl:l81 ,ai,re ,poreillse Be montre 'Clonstitu.e.e, par une 'sene cFouvel'tures qui ,trruvEmsent Iia ,chi,tine de 'PClJI't ern {part. Au-des­sonS de ICibiaque .ouVie'liJUtl'e se iJr:oUive une, ceUu1e ,nerve:use ovoi:de 5e te,rminant ,diU coM dorsal pal' un pI'o]O!ngemenrt en flOrme de

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btLtonnet qui s'eng,age clans Ie pore. Uautre ,e:x:tremite de la oeHule est ,en ralPpoI1tavec nne fihrille nerveuse qui via rejdn­dre Ie gm1gl'ilon nerveu:x: pharyngien. Bonnet, en l~aison de oette :stnlCltU!l~e, ,eol1S1idEll~e l'laire porense eomme un org'ane sen­sorie[ a rappnocher des ,organe,s 'lyrifonmes de,s Al~achnidelS.

Le oorps propl~ement dit 'est relie au rostre' par un ariiole plusetroitet oount, Ie 'oou on prosorna, qui nepOC'eslellite aUCune particul]al'i,te.

Corps. -- Le C01'piS est plus ou moins al1ong~e. Sur la f&ce dorsale, ohez }es Ix:odes proprement dits, il est reoouvB'rt dans sa partie anterieure seulellTwnt chez la femelle, et pres­que oompletement ohez Ie male, par une plaque polygunale dont la chitine est tres dure" et qu'on nomme l'ecusson (fig. 6 e). Geltte parbi'cularite d'nn ecU'sson l~ecou;vl~Clint inwmrple­tement Ie dos de l'animal cODstitue un bOD moyen de determi­ner la femelle d'un I:x:ode, car, meme it jeun, c,e detail est tres visible. Ge,rtaine:s ,espeoes pOSisedent" sur lies ootels de, l'ec:us­son (ohez ,l,es I:x:ocles), ou a une p1aee 'oonespondia11t.e du oorps JOhez Ies Ar1gas), des ocelles ,au nombre d'une padre, ,coDstitues par nne lentille:, un carps vitre ,et des oellules I1etiniennes (Bon­net).

Lereste du dos de la femeUe, tres dev,el,oppe 10rsqu'eUe est repue,offre a ,considerer des lignes deprimees, irregulierels, a

s

FIG. 6 - Dos de femelle d'Ixocltl FIG. 7. - Face info cl'Ol'ni-

(scberratique) thodoJ os (Argasinae)

a, Ull'e poreusej e, ecusson; x, ceil; s, siliollS. 1', rostl'ej s, stigmafes.

pen pres :[Iongitudinales, qui omre.s!ponrdrenlten ded6Jn.s a des inSBl'Dions l1lUs,cu[,ailres (fi,g. 6 s).

Les AI'tg"as ntant prus d'e-ousson, Ie dos est a peu pres uuL

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La face v,entrale de l'animal ofire, dans leis deux gl'oupes, un g,rand nombre de partkularites.

'llout di'tCJ;bord, ,on y h,oiUve l'inseri1on des quahre pair,es dB IJattes (fig'. 8). Genes-ci sont cornposees ernbryologiquement de

FIG. 8. - Mille de Boophilus (face ventl'ale) d'"pres calmon et Stiles.

a, anus; t, femur et trochanterin ; h, hanehe j oh, organes de Haller; as, orifice sexuel; pr, protarse; ", rostre; s, plaques ventrales; st, stigmates; to., tarse ; ti, tibia; t,', trochanter; x, articles terminaux.

douz€ arDi01es dont qlmlques-uns frequemment sant slOudi8s en­tre eux. J e ,lies deeris, ,pal'c,e que l,es parti'Qularrites de ,eibJaque ort:de servent a loa det,ermination.

I. Han0he ouwxa, fixe s'ur I,e V'ent,re', pourvue d."lJe,z Ie male d'un appendi.ce poitrutu qui se dirige enarriere.

II. 'I1rochanter (tr). III. Trochanterin, soude 1e plus souvent a l',article suiv:ant : IV. Femur (t). V. T,ihia (ti). VI Pl~otarse (prj. VII. T,arse (ta), articles plus ou moh1s fusionnes. VIII et IX. A 11a premiEme pairel de. patte, 1e IXe !&J.'IiJic,1e pres,ente

une tde'Prelssion ,c:upuJiforme garl1'~e de poHs 'l1iombreuxa sa surf,Cl;oe, et dans sa 'PI"o'fondeur, de 0eUul'ooell l1apport avec des fil.ets nerv,eux (Bonne.t). LahiiHe, a 1a suite de. ses e.xpel1i'ences, .a mont118 quec"etait un nrgail1e d'olf,aation (1). Delpuis Longtemps, les anmbomisTIes 1e desi,gnent du nom d'organede Haller.

1 Lahille a observe que la premiere paire de pattes est tres souvant utilisee par I'ani?lal it la fagon d'une paire d'antennes. Il la tient reJressee, elle lui donne les

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X et XI. Ge Slont 1',\ de petits ,articl;et3cylindl~0-conliquelS s'em­boitant l'un dans l'autreet tous ,deux dans -l'arLicil.e si,tUB plus haut. A1eur base sont ,inseres des mu,sc,les qud !',empHSS8Q1It ceUe

fonction. XII. Article ,mel11bl~aneux pourvu de deux ,cl~oClhets re>(~Q.nr-

bes ducote ventr:al, 'et POUl"VUS, en outJ~e, 0be,z les Ixodes &eule­ment, d'une sorte de v'elTtonsH, I.e pUlvillum ou ambullacre, utilte

pour l,a fiXiation (fig. 9 p). En un poin,t vlariablH, suivant res ge.nr,es, sitUB Ie plus sou-

FIG. 9. - Articles tel'minaux des pattes de FIG. f O. - Extremite de Boophilus, d'apres Salmon et Stiles. pattes d'Argas,' d'apres

X, XI, XII, articles terminaux. Salmon et Stiles.

a, face dorsale; b, face ven1rale; t, tarse; p, pul-vilillm.

vent entre, Ies hanches de la premiere. paiJ:1e ,de. Ipattes, 131;)1 tl'oUNe une fente tmnsViemwle Hsse,z se'l11bl,able dans lies de& sexes. C'e,st Fori/ice genital. II est inconoevable. qUie M. Ligmieroo [i8]i'" qui fait dans son memolire des snppositionssu,r l.a Mi(~ol1dat:ion

des Ixodes ,ai,t 'Pris pour Ie penis u11.e poi>l1ltel chitineuse. qui se tl"ouve hi,en loin du pore geni.tal, alia pa:rtiH <Dante. posrerielH'e du <corps.

Un peuen arl1i8lre ,et en dehors de 1'i'ns'ermon ,de :lla b'ousieme

sensations de l'espace, sensations qu'il perd lolalell1ent si on Ie prive de celte paire de pattes. De meme elle lui donne des sensation:; olfactives, lui permet d'eviler dans sa marche Ie voisioage d'un iiquide noscif. La tique tombe dans Ie piege si cetle paire de paltesest enlevee, L'organe de Haller semble bien avail' nne fonction olfaclil'e.

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paire ohez les Argas, de l,a quatrieme c,hez les Ixodes, on trouve, en rolief, deux sl'igmales bordes d'un periireme, it grand axe

FIG. H. - Femelle de Boopbilus l'el'ue (face ventra\p), d'apl'es SIdman et Stiles.

a, anus; Ot], orifice genit,d ; Si, sillons; St, stigmales.

FIG. 12 - Coupe transversa'e it la base de I'hy: oltome d'apl'es Bonnet.

ch, cheliceres; hy, hypostome; p, palpes; ph, p:Jarynx.

longitudinal, a fente curvi'ligne. C'est 1eur situation qui, dans

FIG. 12 bis. - Coupe transversale de rostre d'Ixode d'apres Bonnet.

eh, chelicili'os; os, c )nduits salivaires; hy, paroi info de l'hypostome;

m, muscles diiatateurs; ph, pharynx.

FIG. 13. - Coupe transversale dans Ja region pharyngee d'apres Bonnet.

ell, ehelicel'es i mc, muscle constricteur; l1~d, mmcle dilalateur; ph, pharynx.

'La cLaJssifi'oatilOn .aotueUe des Acariens, ,a f,a-it !pLaoer l'es Ixodes tj::ms Ie groupe des J'lelastigmata (fig. 11 St) (fig. 7 s).

P. E. 2

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Enfin, sur la ligne mediane, en arriere ,encore, i1 existe une ouverture en fo,rme de fent,e longitudina;i'e dont les paxIDi,cul,ari.tes servent parfois a cIlalS:ser les especes: c'est ,J:'anus (fig. 11 a). On

FIG. 14. - Schema representant les crecums vides.

ere, c(Bcums;, e, estomac.

FIG. '15. - Coupe transversale represen­tant les crecums replets d'apres Bonnet.

b, bandes muscuJaires ; eh, revel. Chitineux; ere, C(Bcums.

verra plus loin ce qu'il fallt penselr ,des relations, del cat ,anus , avec l,e tube digestif. Quai qu'i,l en soit, ,c'et ,alllll1S' lest touljmlrs ventral et jm11lai:s i,l n'est ni te,rminal, ni dorsal, c:omme M. Li-

'f

FIG. -[6.-- Acinus Bali vail'e d'apres Bonnet.

a, lumiere de J'acinus ; e, canalicule salivairt'.

FIG. 17. - G1ande unicellulaire d'apres Bonnet.

e, canaJicule salivaire; g, cellule glandulaire.

gnieres, la cru 1e vcirir sur certaines 1,ar'V'8s ; 'or, U ne' c~n.ge pas de situa,tion dians Ie ,ClOurs du devellOp'pement. Dans, he,aucaup d'.erspecIBs, 1',ClinUis ,est entlOure, de fla<.{ons div,er:ses, par deiS depr,es­sians ou sillons (fig. 11 si) ,anlC\11orguesa ,ceux die La frae:e, dO,I'Sla[e.

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n existe parfois ,aussi des siHons is'emh1Iab1,es ,autour des orifices genibauiX. La fo,rme die ces smons, est assez fixe et, ron en fait gr.and 'lllSlagle Ipour 1.a cllassifioation.

FIG. 18. - Organe de Haller d'apl'es Salmon et Stiles.

II. ORGANISATION. - Appareil digestit. - Les Ixndes Slont paurvUis ,dI'un ,ruppareri:1 digestif tres d'e;ye1oPPle, bii,en que'le pa­rasitisme ,I,eu!' pElr'IDEltte d'albsorher du sang, ciest-a-dire un

FIG. 19. - Coupe longitudinale montrant l'organisation interne de Hyalomma (Iarve) d'apre, Bonnet.

a, anus; b, haudes lllusculaires; co, conduit genital; all, cheliceres; ece, CceCUUlS;

gg, gl. genitale; gn, gang. nerveux;gs, gl,'salivaires; il, hypostome, os, orifice sexuel (ferme chez la larve) ; ph. pharynx.

aliment quil 1laisse peu de dechets. Le tUibe digestif qui pl'end naissance alia hase de l'hypostome et desche1iceres se, continue p,ar un phal'ynx (fig. 12 ph), d~nt, les palloisaplaties sous diver­~'es pre.ssi,ons donnent a lIa coupe des figulles dliffleI'lentes suivant l'en,drolit. On .remarque (Bon.net) lia presence de mllisdes di1a,ta-

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teurs (fig. 12 let 13) ini5eres ,d'une part SUII' Je ,pha;rynx, e.t, d'aut11e part, sur l'es paI10is {)hitineuses du l'ostl'e ; on vodt, en outre, netteme,nt, un mUiS,cI1e,c.iroulai:re', ·constricteur (BoniOJet) (fig. 13). J'essa;ieTlai p[us loin d'expl.iqueir },a fonction de ·c,e;t >a;ppm~eli!l

ml1JScu1aiI1e. P]UIS' lnin, 1e pharynx tl'aVel':se un gI10S ganglz'on nerveu:x 'situe 1)r'eS die 13. f,a,ce Vie,ntnale, e,t au IsoTtiI' de, e·e '818.in­g,}i.on, il s'elargit ·c:onsi!cUer.abil-ement pour f'orme-r une sone d'es­tomac ou 'abioutissent. un nombl1e Vlariable, ,S!ouvent UTle di:z;aine, de ccecurms plus au moins irI1eg;uhern de fmme·.

Ces div·erticulles remp1issent presque totalement 1,81 OO'l'lpS de l',animal 10I1squ'il ,est a. l",etat de repJetJion. Us se logent dans les espaces limites par des cloisons fibromuSlou1.aires (fig. 15) qui partagent lla cavi.te du corps en un oe·r1:lain nombl'e de cham­bre's. CelS ,c,Lois'ons c,orrespondient ,a. c,es ,mns-clte's que. noU!s aVions vu s'in::lerer sur Jles depJ:'lessioI1S della face' do·1'&al,e de ,l,a fem8lHle. Y a-t-il 'communic,a.ti,on elntr·e l'est.oma:c 'et l'anus? Cedernn,er meue . dants nne sOTte de po'che sowuvent I'empJie idel produilts excrementihe·ls q·Ule M. Bonne.t n'a j,amais vu ,collIHnunrrlquer avec restomac (fi,g. 15). Or, ·cette continuite est ,admise par Pa­genstecher qui la fig'ure dans son at.las [34J, et par Berlese qui diecr:it lie oours des mat,ie'res. En tout cas, cle ,()liO,aque re</oH ,cer­tainement delux longs tubes de Malpigh~ kt str:uc,tu'l'e, dwS'sliqU8, et il n'est pas daute-ux qu'il .a une fonction e,xcrletrilc.e.

Da.,ns sa portion pharyngee, 1e twbe chgelstif regolit deux paires de glandes tres dieve,loppee:s, ,cui.nsi que lemontJ.'ient, les figures de 'Plag,enste,che,r [34J, ,et l,es e)\jCleUentes coupe'S del M. Bonnet [3]. Ce sont surtout des alveoles pluric.ellul'aires (fi,g;I"16), mais, parmi ces ,alveoles, M. Bonnet a trouve un certain nomhre7'de oellul,es piriformels volumineus,es (fig. 17) qui <CIonlstituent*des glandes unic,eUul,ailres dehouchant dans 1es conduits s«llivaires par un court canal. Ces glandes de strulc,ture spe.ci&l-e sout beaD:OOUfP plUis nornblJ.'leuses chez les Arg.as que, chez les Ixodies, ce qui ·wncnr:de justement ave,c Yirritration Inc.al-e P.tt1JSc.ousi­cueI1ah}e qUle ,cause, .Ila piqure des Argas. M. Bonnet l,esooH!il'idere donc oOlll1me de'S gllandies it venin. Au moment de l,a sleCl;etion, il a noM que 1.a membrane nLlcJ,eaire dispa:r:aissait ,et que l,e noyau emet.t.ait des prolongements qui &'8 fr,a.c.ti-onnentensillite en ,granuLations. Oe phenomEme a eM ·observe sur dels glandes

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v·eni'ffieuses d'lau,tres Ariillropodes at d'Ophidiens (Acadernie de~ Sciences, 29 jlalTlni'er 1906).

A.ppal'eil respiratoine. - Les stigmaltes que 'nous l[l;I"ons VUB a la f·ace infeni,eure ,condiuisenrt ch:acun ,3, un bonquet tra,chelal dont les diiffEmentes brDaofilClhes 'se diiStr<1buent atolltt Ille c,o'rps.

Appareil circwlatoire. '- On ne Clonnait clhez1es Ixodes ni coeur, ni vaissea.ux. II est probable que les :liquides nutritifs circulent Hbl'1ement dans lClJes lacunes.

Appareil genital. - Chez les Ixodes, loes IS08,j(jes Slont separes ; les lappareils .relp'l~odulC,tleuf1S male et femel:le sont tres dievelvp­pes. n 'exist,e c:8'I~ta1i.nenwnt de nombrenses vari,alllft,€lS sui'vant les especels, si r.on en jUg'B pa,l' [es deiUx fi;gu,rels T1eprodulites, J'rune d',apres P.a;genstecher (fig. 20 ert 21) [34-14], l'autl~e d'apres

FIG. 20. - Appareil genital femelle d'Ixodes rlduvius, d'ap!'~s Pagenste­eh,!'.

'u, uterus; g, gL annexes; F V, vagin , Oc, avail·e.

01'.

FIG. 21. - Appareil genital femelle d'un Buophile d'all'es Lahllle.

g, gl. annexes; r'S, recept. seminal; Ov, Dvail'e; U, uterus; v, vagiu.

Lahill'e, sur Ixodes l'i·cinus et sur Boorphilus rniaoplus. On tY'OuV'e, ,8'n ,~ene1'al, deux ovai,res, des g'landes acc,essoires, un uterL1JS e,t un recl9pt'ad'e seminal oQu, ,rupresl,a copu,l:a.tion, oQn tr,ouve ,des 6p81rmrutophore,s. Ge qui est ,inM'l'"ess8Jnt a connaitre, c'est Ie rapport de voisinage qui aff80cte soQuvent l'ovaire ,avec lescfficulms digestifs. II n'est pasetonnant qu'lave,c une s,em­bla,bloe dispo,s,ition, visible meml3 chez 1.e jeune indoiv,id:u (fig. 19), des Protozoair'es puissent facilement passer de l'estoma,c dans l'ovaire, comme on Ie constate dans les Babesiose,s.

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L'appareil male .est, en Igene.ml, pIllS simple. H estconstituB par deuxtesti,cul!es qui cMvel~5Emt },eurls rpl'Oduits dans nne vesl­cUlle semina1e: 'ceUe, ,derniem diebouche lau piore, @enitall. Nons V'ermns plus Loin qUlelques .observati.ons de IJahiFlesnr ,l,a ,copu­}at.ion des tiques.

Systeme nerveux. - J.e, n'ajoute den 'pour J6 systeme ner­veux it ce que j'ai dit du ganghon cereb:wYde, de Forgane (fig. i8) de Haller, de l',aire poreuseet de :i'CBH', car plus rien dans La structure de l'.ani·mal n'est interessan"t pour 'Ie medecin.

CHAPITRE IV

Je reunis dans oe .chapitre les dO'llIle8lS Les pJ:us 'interi1J3antes concernant Ie developpement, Ia nutri,tion, :I·e par.asitisme, Ies moellI1S dels Ixndes. Pour ce,I,a, je Sluivr:ai Ie jleune incuividu depuis Ie mOIDmlJt ou il est ,engendre j LUsqu'a ·oe·rui de sa mODt.

Copulation. - En i800, Flabricius ,aVlait .CJons,igne 'av·ee soin que, parfoi's, 'I·es petitls individ,us de ce :g.roupe paraiss,aient sucer les plus gros. A n'en p.as douter, il av,ait assisbea Iia co­pulation e;t s'etlrui·t me-pris sur l'jntel1pll'e-tation du pihenomEme.

Oe·tt81 copu1rution a :lieu sur I'el bet,ail meme;., Imais on a pu la provoquer sur des individus prisonni,ers. LaihHle [14J mnadt mis dans nne o'apsule;. cue Petri quelqlles. femeiJJl€1set un male. Oe1ui-cli coul"ait tres· vite (c'est la demarcihe habituelle dles, males). II fia:im su,wessuvement diversels femellesl ~l l'.aide de sa premiere paire de. pat,tes (cenel qui porte;. 1'00~gm1!e de HaitJ1e;.r). I1 ,en choi'srilt, une e,t 'se hi,81sa sur €lITe (811181 etaitetendlle sur l,e dos). Avei(~ sa premier:e paine de pattesl, jl entouI'Ia son ,cou de teUe sa.rt,e que l"organe de HClJIler se troUiva en Y1apport avec l'aire pol'euse ; ,lies vento'Us,es du male se fixel'ent sur Ie's ar<tides halsi­Jlail'esdes .pattes de lla femeHe 8t ainsi Ies deux ori/floes .gJenibaux fure'flit maintenus ,Bn ·contaot.

Ponte. - On nesait a quel moment lEI; !iBU, La f:eoondatiou. On ·est mj.eux l'ense;i,gne sur I.a ponte qui .a ,ete ohSe1"'VeB en Afrique pal' Dutton et Todd sur Ornithodoros rnoubata, en France pa·r lMegnin, et surtout en Amerique par Sa'llnon [37] et 8tHes, Lignieres et Lahille [i8-i4]. Oe dell'rriler la note que l.a tempemt.ure 1a 'Plus faviorabil,e ·est une tempemture humide de 25 degres. De. ce.tte fagon, en dix jours, i·r la otten'll: plus de 3.000 oeufs. PBtit a petit, il voy,ait 1a femelle se mtatine.r, ·J,ais-

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sant devant eIle une trainee d'ceufs hrun c1ore,coal'esce[}ts, de l:ldus en plus considerable .. Ligni8r~s pretend ,avoir observe un ~;l dle 6.000 a:.ufs, ei Megnin C<ite Ie ·chiffre .de 12.000. II est p'tohab1e que CE,S .chiffT,e:ss·ont tres v1ariahl.es, suiv;ant ,les ·esp8-ces. En tout cas, la femelle pond au moins une centaine d'oeufs par jour. Ene meurt trois ou c[1mtre jOLlTS ,apres la pont.e.

iVJetamorphoses. - La peri:ode qUli separe Ia pont.el de J'6cl.o­si·on est tres V1ari.able, suivant l,a temperature. Lahil[e il"a vu varier c13 20.fL 80 jours·, chez Boophilus annulaWs (1). L'individu SOI1t de l'oenfen ,genel~aL.a I'etlat de larve hexapode. Chez .cer­tains Argasime, ce st.ade se produi,t dans l'owf et l'inc1ividu eclOta l'et-at de nymphe. La mOl'phologie de Ila 1,arve hexapode est different.e de celle de l"adult.e; ·l'es pa1pes n'.ont pas tOllS

FIG. 22 - Larve bexapode de Boophilus d'apres Salmon et Stiles; a, anus.

leurs arti·cles ; lie e,or13(:; est globu~eux. L'estoma·c et l'es CCBcums sont peu deve,I.oppes: eNe vit sur s'es relsle.rves, car eUe ne mange q.ue. sur ,l,a fin. Bonnet, dam une ,etude dat,ant de,ja .de quatreans 1Olt, cJte,e par Megnin a bien obse·rve ces ~j~henom8n.es. Des que I·eur ·e'stomac est bi!en devel,oppe, l'eur .asp,eet de,vient plus cl.air e,t ,enes se procnrent un h6te. Av.ant de se fix.~, l,a ImV1e, v.iten ,gen~ml dans loes he.r1bes, les broussaiHies. EUe. s,e tient cramponne.e par ses deux paires de patte1s poslte,rieures a un brin .d'herbe, ,a nne, ti81e, d'arbuste (deli!. vient Ie nom dDnne aux Ixodes de poux des boils), ses p3.t.tesanterieur:es sont etien­dues et s'Rcm~oClhent aIms aux animaux qui passent (2). Dans certai'nes de nos ,Ilsg,j.ons, on V1oit, lescni'ens de chasse '~venjr'

i Voir Ie chapilre qui a trait a Ia destr"elioll des Ixodes. 2 Les Argas qui s'attaquellt nux pigfOl,S rausent presque toujoU!'s ]a. mort de ces

derniers.

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les oreHles couvert,elS de tiques qu'ills ont. l"alffiaooees dans les broussaiHes. Qu.elqneio,is, la l'arve suhit 1a transforma,tion nym­phal,e ,ava:nt. d',aV'oir trouve un hote. Ent.out. c-as, la nymphe ne vit pas ,Iong-temps 'Lihre: lrup'res une peri ode, d'inap:pM,ence pen­dlant l,aqUl€ll1e, eUe vi~, sur .jle's reserves .accumnll€es p.end:ant la vie larvaire,EIUe doi't. se mettre a manger,Elinon eUe meurt.

Bien que pD1ssl8Idamt lel3 quatre paires de pattes, l:a nymphe n'oot pas encore semblable a l'a.duJte, s,es o'rg,anes gen;itaux ne ront pas apt.els a fonctjonns'r, Ea morpho'logdeexterne ,differe un pen de ce, qu'.elle s'era plus kl"rd. H',aiUeurs, ,eelS moldlifi'Clations de forme se pou,rsuive,Tht dumnt t.ontel:a vi,e, de l'Ixode. Lahine disti'rIgU€ clhe:?; le8 adulte8 1e8 jeunes maJes (protandres), les ma­les plus ages, res jeunes femelles (neogynes), les fmnelles plus agees (tel,eogynes), 1e8 femeU,es· repu'es. Ce Ipolymorphisme ,ball,S,e ce.rtainemenffi a,a !gmnde difficulte qu'on 81PIlOUlV'e. a dasser les Ixodes. En ce qui concernelJa femeUe repue, on pent dire qu'eUe a nne allure tre8 particnliere. Dans un instant, nous verrons comment se fait cette repletion. Quant ,au mMe, c'est un par,asite moins fixe; H mange peu et sert surtout a }a fe­candation.

Fixation. - D',abord, wmment se f'ait la fiXiatiO'n? La tique choisi,t un.e r'egion dont la pelau ISOIitassez fine, eUe commenc,e p::u' Sie eramponner solidement ,a J'.a,i.de de sel3 cl\O'che,ts et de ses vent.ouBes, puis eUe p.roje,tt,e ses chehceres en ,av;ant. Des que celles-c,i Bont intl"oduibes et fixe·es par les denticules, eIle prend .appui sur eUe,s pour faj,re penetrer son hypostome. En son"me, les cheliceres perforent, maintiennent l'orifice prlOduit suffis'amment lm'ge, et pia'r ,leur lIeil'lait en arrie'm; i1o'I"ce,nt l'hypostoLill€ ~t lJI8mS,tl'm~. nans c,e mouv,ement, les pal pes s'ec!8;l'­te-nt et, ne penet.rent pas. L,a piquI'e se f'a,it dans un s'ens obli­que, pa,I' mprport it la suI'f.ace de ,l'e,pider~me ahtaque, 68'11'S quci est c.eillli de l'.a;x,e de ~a tique : Ie rosb'e ne ee l'8'couT'be pas, 'Pour p.iquer. L,a fixat.:iQll est extremement solide, ,car si 'les dientdc:ul€iS sont assez ma!l dispolSes pour pe,r{orer, i:ls l'e sont fori/; bien pour reten,ir. n est impossible de mtirer nne tique ; onea,sse ;inflail­libtlement 'lla bene au niv,eau du Cion. Le seua moyen de l,a cueJil­hr est fourni par les excitants chimiques. Alors 1'8; tique

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ecarte ses cheIicBl'eS l'une de l'autre,creant un ,espaoe libre asse,z large, puis laissant encore ses chelicEn~es i,mplantees, ene retire, s',aidant de 1.a ,force, de ses pattes ante,rieures, son hypo­stome d'ahord'; puis: eUe r:ap:proche ses deux chelicer:es let les d8glage en dernier Heu. ICeriJaines es.peces ne piquent qu'Uin seul hatH, te,l Boophilus micropeus, d',autres tombent 'a'Ll mo­ment de, 'c\haqu,e mUle e~ chel~chent ensuite un hate nOlry;eau ; toujours les bodes quitt,ent leur hote ;polllr pondreet pour moU'rir.

Succion et repZ,Jtion. - Comment J:a tique suce.:t~eUe Ie sang? lci les musclles du ~)'harynx jouent ,c,ertainHment un role. I1s attir:ent Ie sang dans l'estomacelt l,es ,crecums. 11 rest ,aise de 0omprendre, a l',aide des figures, que oe phiarY'nx pliss€ se deve,loppera et aug'me'l1,t.era de beaucoup sa IUlmiere par la contraction des musdes qui rayonnentauwur de Juii. Dne femie111e, peut s,e go,rgeJI' en deux ou trois heuDes. IDHeaugimente deplus~ du doublie sa :longueur, st ,elle pese diix f,oi,s pl'lls. Newste,ad ,a note les chiffr.es suivants sur Ornithod01'os moubata [25] :

Awunt l'engorgement : P = 0 gr. 027. Apres l'engol'gement : P = 0 gr. 262. CommH ,les Insectes, les Ixodes peuV'ent jeunerextremement,

longtemps, lSurtout Iorsqu'ils sont repus,sans que leur vital,ite soit bien diminuee. U lSembl'8cepem1ant qu',apres I]e jeune, pour les ,especesdiont l,a piqure est V'enimeUlse,0ette toX'ic-ite soit emoussee par la privation de nomriture. C',est pr.obp,blerIlent a cette' r.aison que doiV'ent etre att.ribues les i'llisucces'cfe' Megnin lorsqu'il etudi:ait 1a piqure d'Argas peTsic'lls.

La piqil'l1e des Ixodes. -Le's tiques ue s'lattaquent pas foroe­ment touj,ours a l,a meme eSlpec,e .animBlle: nOous V'errons, en etudi,ant c'edaiines espec,es d'l:x;odes, qu'ils lOut Jes hotes les plus varies; une preuve en est qu'ils s',attaquent parfoils a l'homme :apres s'eure ,attaques ,a'll betaall. A 'ce point de vue-la, certains Ar~asinre&ont .assez redoutables. DameI' r.a:~bte

qu'une f,emme dut se j,etera l'eau ,pour iSe soul,ruger d'une sim­ple piqlwe. Je ,Laisse ici 1a tmnsmiiSsion d'nne hahesie ou d'un spirille que j'etudiera dans un chapitre special. Les Ixodlnre; lorsqu'ils s"aUaquent a ~'homme,sont a pen pres inoffensifs.

-Bi-

Lesoas ne Slont pas l1ares. Bl1anchalld moonteqUie, 1e ier octohre i8~l1, UThe peti~e tumeur sous-outlanee fut ,extirpee,a P.aris, sur un homme, etqu'eUe ,contenait un Ixade viv,ant. La vi,etime ne s'eta,it pasaperQue de ,c,ette inocmlatlion. ,oe fait prouve d'abOiI'!d l'iInnoouite de ~a piqllre,et, de plus, jll montl~e qu.eoes parasHes peuvents'introduire oompletement 'Sous llapeau et se oontenteii' ,aIm'S de l'espirer I'mcygene du sang. AiSsurement, pour que, 1a tIique penetre :aussi Iprofondement, jl f.aLtt qu"eU'e soit d'abord bien armeel, comme lies tnotre Ixodes red'uviulJ, et" en outre, ill faut une pelau lac-he et fine" OOmIDIEl ,WIle de l'homme. Le fa,it dait Ise, plloduire plus raI1ement sur Ides animaux domes­tiqnes. Megnin [26] Thot,e oependant qu'un ,chevall eut un furon­cl'e dans }lequeY on ,tflOU'v,a un hode : il s,'lagit, Bans rdouhe, d'une infec-tion mi'orabiem1e flavorisee par l:a piqur:e du pamsite, dnfec­tian qud ,c,ausa l'enep]oibement de ,cel-wi-oi.

On c,i,te encore d'auLres cas d'bodes trrouves sur l'homme, Megnin rapporie oeux de Beauregard (region cl}av:kulaiTe), de Choupe, de Demos. II en exis,te Blans doute belaucourp (i), mais camme- [,es gens n',e-n souffrent pa;s, leiSc,as passent umuperQus. n pal'1ait ,cependamt que quelques pay,saThs mnertis ,eoup,ent avec des ,ciseruux et detruilSent ainsi Ie parasit,e qu'ils I&per<}oivent surl<eur peau.

i Un de mes amis, M. COte, membre de la Societe linneenne, apprit un joUl' qn'un de ses gardes it la campagne se plaignait d'une petite tumeur doulourause qu'il avait !t Paine. On re.connut qu'il s'agissait d'un Ixode qui fut extrait. Ce chasseur avait passe une partie de la joul'nee it l'affut, couche dans les broussailles, en compagnie de son chien. D'apres M. COte, dans toute la Bres~e, il est impossible de chasser dans les bois sans risquer de sel'vir de proie aux Ixo 'es. Si leur piqure n'est pas dangereuse,elle est cependant fort douloureuse et il est difficile qU'elle passe inaper\)ue.

CHAPITRE V

CLASSIFICATION

J'qj clit, dans ma notic.B historique" que depulis Megnin, Neu­mann et LahilHe [25-28-14], 1111 dassifieahon des Ixodes a peru varie. T'OllS; leiS mlileuI'S s'awOJrdent pour r'iJ.connaitr:e, la distanc'e c.onsiderable qU!i seplare< les g,enres Arg'as, e<t Ornithodor.os (e,e demiel' etait ,autr·ef.ois un sous-g'enre d'Argas des ,autres Ixo­des, et ils ,admettent les deux familles ou sous-familles sui­V1antes ('s,elon qu'on ool1!3,ide,re les Ixodes wmme< unsous-ordre ou comme 'une famiHe) :

a) Ixodinceet b) Argasince. Dans mon ,etude anat.omiqu.e, j':aj dej,tl donne les principaux

caracteresquJi separent les Arlgas das Ixodes pr.orprement dlits. En v.oiei un I'Bsuma :

a) Ixodirvce. - Ro,S,tre toUjOUTS te,rminal ; pall'pBs <8ngai.nants ; pattes pourvuas ,8, lell1!r ,extr>emite d'un pulvg!lum; s,tligmate:s situes e,n lairrierB de la quaki'Ellne pai're de .pattels. Dimo.rphiSllTIB sBrxuel touj.ours tres aceu:Sle ; ,presence ,cfun ecusson 'dorsal let, chez la fmnelJe, de delux aires po:r:euses a l,a hasedu r:osi,I'e; male smwel1t pourvu de pl1aques per:i1anales. Jieudt ind:ividtu vivant dans les ham:t,es her'h'es ,ou les broUissaiiUes,; paJI'Ias,j,tds{lle necessaime ,chez 'lla fell1l!BHB fleclOnidee. Le C1hoix des ,pamasites n'est pasrubsOilument fixe; cFune fa<.;on g,enerale" ils vivent sur les ve.riebI'les aUantojj(lii'e'ns.

b) Al'gasince. - RJOstre tm'minaJl ·chez la larry,e, de,vient i·nfere ohelz l'wdulte ; pail pes libres, ,courts, filUormes; patt.es pilus greles qU'Bohe.'?; ']es Ixodime ,et depourvus de pulvillum. S,ti.~.ates

situes entl~e la troi,siBme, et la quakieme pairlB de paUes. Tegu­ments depourvus de pl<lliCfues dorsales .ou v'Emtrlall<es. Peu de dimorphisme s'8xuel. P,arlaJsites tres tempoIlai1:t'es, surtout fixes sur les ,animaux 18, sang c.haud.

-33-

Ensuite, Neumann divise ainsi les Ixodinffi :

I d' 1 I. Ixolae. - Hoslre long, palpes et byposlome allonge. Xl lUae If. Rhipicephalae. _ Rostl'e, pal pes et bYPo3tome courts.

La11iE€: (190) [14J .aktaque vivement.c8lt.t.e cla.Sisitklatioln hasee sur des deglI'Bs de Long-neller, pujs plus loin sur l'appre.ciatiilOn exacte de l'a fOI'lme du co-rps, SLLr les nua·nDes decor-oIDation, elt il propose nne ,autI'e ·c,l.assiific.ation I'epo;;:18;l1tsur Ilia mOl1pihologie du male: « Les males, dit-il, sont hien pJiUlS actifs que lIes fe­meUes. Us siQnt d'huH1eur erranbe et se depll8Jce'nt ,plus aisemen,t (M. Lignieres dit mel11'3 qu'iJs sontnoc,t.ambuloes I), sQoitpour rechercher unecompagne it fecond8lr, sOlit pour V,jSlit,8ll' de nou­veHes .re,gionls. Us sant, en I'Iea1lite, mains parasi,tes que les f'emetle,set, par suit.e, II-eurs caroaoteres mOJ'phollOgiques n'ont pas subi it un meme de,gre les effet.s de c,onverlg1ence qwi se pr;oduioSe'l1tchez cenes-ci 'sous l'infiuenee d'u:ne Vli,e plus vegeua­bve et p:us uniforme. )) Et ave,c Ganestrini, i!l :tait appel, pour 1a c.1assificat.ii5n, ,(LUX clar~act.En'es de l'armature ventrale des mines.

Ces caraote.res Bant exceUents camme l1IeUeue et. fon1'nisslent un etaisOilide a :slOn c.l:assement,. Le selll incomvenienk prlOrvient de ce qu'une determinati,on ne dervi'ent pO';:lsibI,e, Je plus souvent, que, s,i on lest en poosloos:ion du male.

!lest vIlai que, NeUlmaI1n cl!ut egalement fairle des ,ruprp.els fre­quents ,a l!a morpho1ogie clu mMe et. que" par sui,tel, loes deux c;1assifieations', balSleels ISour des ·cJ8.I~ac,teres diffeil'entsau debut., r'3tomhent,enSiomme1, dal1!s l'e meme def,aut. J'.aldopte: iCli Ie cl:assement de LahidJI'e, plus reCl8l1t que, celui de Neulmann, et je :J:1epll'IGduis:ci-co'l1trel 'Son taWHau quiJ:1esu:me Ies 'claracteres gene.l~aUX commUl1!s, ,au;x: deux 'se.xes clans chaque. ,glenre. Les modificati,ons qu'i'l ,a lapportees a 1a nomenclatuI18l 'SOIl!t. }Ies swi­vantes : ,clrahorc1, iJ ,innove Ie 'genrel NeumaniieHa, qui n'est, 8'n somme, qu'un Apionomma depourvu de sinon anal. Puis il faft revivre, :le g,enr8 Boophilus, de Canestrini, qu'iJ separe nettement de: Rhipicepha:luset qu'il CJaI~ad,erise la,insi : « Arti­d,e cl!epourlvude ,siUon anal, astigmat,e, l0iJ:1culaire ou iQy,ale (ee qui Ie dYstingue du Rhipicephalus dont Ies stigmates 30nt irre­guHer'S), artio1es des palpes a. contours ext,ernes anguleux,

TEGUMENT CAPUCHON PALPES

Chagrine. Ne se projette pas en avant Ne depasf ant pas Ie bord an-du corps. terieul' du corps.

Mamelonne. Salllies hemi~l'he- Se projette en avant en Visibles de pal' dessus. riques. forme de bec.

PLAQUES ROSTRE OCR:LLES PALPES VENTRALE5

Absentes. Allonge transvers. 2 fois Absents. Coniques. 20 article aussi large que long. fait forte saillie

conique, laterale et basiIaire.

AnlJpli. Base ordin. pentagon. bords dorso-Iater. tres

Absents. Longs.

courts.

Long. Ord. plal~, peu ~aillanls, peu hemispherique",

Valves.

brillants dans une £os-

rll Eette, sub-mal'ginale de I'ecusson.

< COUl't, base rectangul. Distincts. Courts, epais. Z it la face ,10r;>ale. H

En nombre pair. Court, base plus large Distincts. Court8, epais. r:l que longue, hexagon. 0 it sa face dorsale, for-

M mant de ,haque cote

H un angle saillant.

Artiopli . Long. Tantot hemisph. bril- Valves. lant dans une fossette ,,~.

sub-margin. de l'e-cusson, tanlot plals, it peine saillants.

En nombl'e impair. Long. Absent·. Valves longs.

~"', '

perissopli. Long. Ahsents. C'avifurmes et platl chrz Cjl, pi; ifor' mes et non valve: chez Ie 0".

AbselJts. LODg~, extrem.long coniques, chez d I entlees chez Cjl.

BORDS LATERAUX DU CORPS

Minces.

Epais.

SILLON ANAL

Absent.

Eo arc de cercle ou ogi-val ouvert f n avant, rejoignant les smons sexuels.

En demi cercle, oU\'ert en avant, I'ejoignanl les sillons ~exuels.

Absent.

Absent.

En demi cercle ouvert en avant rejoignant les sill ions s xuels.

Ouvert ou ferlne en ar-riere, maia tangeant a l'anus pal' sa conca-vite ant.

ContoUine ranus en a:',Ilnt, ouvert en 111'-rlere.

Idem.

SILLONS VENTRAUX

Tres peu marques.

Trea marques (anal, pre-anal, post-anal)

SILLON ANO-MARGINAL

Absent.

Present.

Ordin. pas.

Absent.

Absent.

Present.

AbsEllt.

Absent.

OCELLES GENRES

Absents. Argas.

PI esents ou absents. OrlJithodoro8.

PATTES GENRES

IPI non bifides. Haemaphysalis.

Apor.omma.

Amblbomma.

IPI biden~es. Dermacentor.

IPI deux dents ordin. Rhipicephalus. fortes.

Hyalomma.

IXP sans eperon nal.

Ixodes.

Ordin. tres longues. Es~haloceI'IJalus.

Ceratixodes.

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pointe chiti'neuJSe cM,pa'ssant 1a partie touue post,eTieuPe du COl~ps, constituantune sorte de pToIongement cmu]al. )) Il lui aUribue les e'spece:s suivantes dont voici la di.agnose :

! )' Ai:'es poreuses sepan3es. Boopb. annulatus.

d' Sans prolongement caudal n + Aire3 pOI'tuseo reunie~, I3ouph. calcaratus.

d A pl'olongeme.Jt caudal:

Nombre des I'at'gs (Ie dt n­ticules du 1'0, tl·e.

Six. I3uoph. Decol()ratu~.

H' \ I3ooph. Microplus, Ult, I _ Australis.

Dis. Boo[l,h. caud,.tus.

CHAPI'rIlE VI

MALADIES PROPAGEES PAR LES IXODES

Je me oonte,nte, dans, oe ,chapitu'e, die de.c,rire sommairement los maLadi,es pTIOpage'2,S par les Ixodes. Jusqu'a present, O'n ne connalt bien et .on n'a cue,c6t que des babesiloses 8't, des, spcro­chetoses. A la suite des deux paragraphes que je consacre it ces deux ,affeoCiJions, j',ajoutel,ai que,l'ques mots ,sur unc-8l~tain Hom­bre d'autres mal,adies Et Protozoaires au sujet desquelles on a crn devoir incriminer plus ou moins les f:l0odes.

Je ,lerepete, j,e 110e f,aois ici qu'une, d2scri.pti,on tres somm&ire des babesios8Js et des spirnchetos'es, oar l'etude det.aiHee de leurs camJCteres cMniques et de leurs agents inf'edieux n'es,t pas a sa pl:a'be dans mcm sujoet. Dans Ie chapit1'8 suivm1t, j'8rtudiemi plus completement Ies f.aMs t.res important.s quiont prlQU've ;le, 1'o1oe considemhle des t~ques dans la pl'opag1ation.

Ce fut Babes qui etudia l,e premier,en 1888, les pamsites pi,riJorme,s tDoulVeS en Roumani-e, sur des moutons ma;llades. o.n donna alom ,a cJes para'sites 1e nom I~enerique de Bahes,ia. l\1.ais ·ce 11oom11oe Jut :paS' ,wnsarve dans I;a nome11ocllature. L'an­neEl Sluivante, Smithei Kilborne, puis Lignieres,a partir cLe 1900, ,aclO'pte1'elnt ,I,e ,Derme de Piropla!3ma qui sembI,a pl~evaloir. Bien qu'en :Soomme 'oette question s.oit de mince i'l11portanc,e, il par.ait 11o~'ique, si ron se ,conforme aux regles de La nomencla­ture, de rem.ett,Y"e 'en honneur Ie t,e,rme de Bahesia, puisq:ue, dans claUe ,aff'aire, B.abes .a ,Ia priorite. C'est lIe telflffie dont Is'est servi GhauveI,ot dams sia theSle, ·c',e,st ,allJSSliclelUli don.tvient de se servir Max Lithe [22], dans un memoire Irecent qui resulme bien nos 'CoOl1l,!,&ilsslancas lanatomiques sur ces parasites.

P. B. 3

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Au point de vue ,cllirrique, C'€S maJ:wdi,es du betJwilsont c.ar.wc­terisees .die flagon ge'ruerwre :piar une periode d'inouibation vmia­ble qui suit lia pdqure illifecuaniJe. Ge temps elst s'Uivi d'une periode d'etat ,ou s'e manifestent ,1<es tl'o,is 'sYIDipt6mes s,uicv:ants ; hYlperthie:ITnj,e, hemoglobinurie et anemi,e 'oachectis.ante:. C6' sont des maI,aaies graves, mai,s immuniSianites.

Alii ;point Ide ,vue ,anatomique, leUir c:aracter-istique ,est la pre­sence ,dians I'asang, SUT'Dout cUans c8!~ui de 1,a rat'8 (hypertro­phi,86') et du re.in) de Protozoaires, soit nageant dans Ie plasma, soi:t ,fiX'es dans l'illitEirieur des gI:ohul'et3, soitenoo,re fixes it IBm:' surface. Ges Pr,otozo.aires, de tres pe,ti'te I taille, se pres'entent So-UB les f.onmes ,suiv;antes ;

a) Le cOf1JS pirif,orl11 e" c.aractEiristiquede' lla maI.adie. II est constituBe par un eMmeiJ1,tc,e<llul;aine arr:ondi a rune, de s,es extremit.Eis, plusou moins pointu it l'autre, forme d'un pro­top]wsm.a vacuolaa1'8 ou se trouvent deux mass,es pIlUS ,(/lenses; un gros no-y,au e,t Uln plus petITt ,situB vem l'eoctremiM poinrtue et qu,e Luhe .appel'l6', ,apres ISbhaudinn, un blephmoblaste, ou parJo'is parait aDouti,r U11. court fl:lfament qUli fp.l'O~O'n!g,el ,l"erlil:,:e­mite po-iutue. Ges divers ,eilemelliDs ont sem it Liihe pour ,com­p,sx'ea:- J.es habies.ies ,aux rtrypano,s,om6's. HouiVent, dleux de oelS formes sa tr:ouvent ensemblie dans 1:6' ll11eme ,gllobiui.Le, ert on a )Jiu y voir des fi,g:ur:es de' division longitUld'ina1e. ;La frequencie de C,6'S figl1r8S a, d'ai11eurs,' fait donner au Protozoalre d6' l.a fie-vre du T,ex8;s Ie, nom cUe Babesia bigemina. Luhe a emils ['hy:po­these que ces formes en poire represent,ent des gametes, mais il est 'l!()in d'6'n et1'e ,certain.

b) Lla :Dorme :8Jm08bolde, un peu i rregu,lj ere, ,arl"ondi'B, dalts Iaquef]1e Oll! voit fI'lequemment des phenomenes de divist6n nuc1eaire,. Oette:i)O'l1me prOlVi,encUI'Iwit de lia 'Cll'Ioissanoe d"une forme plUis Pl8Itilu8I, pI,Uls d!ense, ,que Li'gnieitles ,8Jppe,ue 181 001'­

puscul'e g,erme. () La forme annul-aire ,ou Ie pr:otoplasma c,ondense it 181 pe'ri­

ph-erie I8Jiss,e fau 'centl1a une]allge, vacuole'. d) La forme bacillaire ,au Ie Protozo.airepresente une

ses ,extremilt\8,s el'M'lg,i,e ,en te'te de cIon, tandiis <q'ue1'.autooi 'Elist effi1e-e iet ,wmincie ,comme, :c,el1e d'un iSlpiriUie. Oeute dernie,re f,orme, qui paI'lait fnsquenrte dans TeSCla'S ,glraves" daill'S oenx de

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longue dUfle,e, et qu'on trouve dansfe sang de l'.a:nimal deja gueri, a 1300 decouverue .pail' Laveran.

Le! de,veloP'Pement ,e,t l'evoJfUi,iofr des hahesies letS:t 81noore peu connu. P,on,r Li'gnie,res [19], on vel'rait parfoiis Ilia forme ,en poire donnHr nai'ssan()e, ,pair bourgeonIliement, ,8, dies 'COr:piU!scull,es ger­meso Ge's ,dierniers peUVIent se mul~ip:1Jier endonnant des f,OIrmes semb1ables a eux-memes pendwnt 'loIlig~emps, ,et {],uieoI1Siti,tu3-r,aient desel:ements destiIliBs surtout .ii 1a puUl1l,ation, soit en donnant des ,corps ,anT1e,18s qui se mi3t,a:morlPhrosellCcielYlIt en for­mes a:mmbo1des; c,es de,rnieres p01JJr'f1aie:nt ,a:lors donne,r un element pirifmme.

MailS, en 1901mme, on ne ClOfrnalt pas ,1'e'Vtolution dans son ,en­semble. I:l ,etst probabloe qWH, ootmm81 pour Ie pahl:disme ou il exits,te un {).yc,loechiez l'homme et un ,auh'eClhez lemofll'stique, il existe pour 1.a hah8sie un cycle ,ehe;; Ie betaiLet un ,autre autrechelz va tique. Pour c,e dernier,on lpeut dire, mBJngl'eves no,bOls de Koeh [1.3], qLH3: nous Ilie c,onnaiso5ons rien ..

'De,ls s'ont les f,aitlS g'Bneraux que Je mi,cI'loo5{~OIpe :a l'6Velies dans l'etUide .des bab8sies. Voici rnaintlenant l':eniumerauiondeis Vlarlie­tletS, s'evon les espeoes animal,es qui sont ,f,mppees [5-40] :

I. Babesia bigemina bovi;s. - C"eo5t, l'oagent de il'a fievre d'Ll TeXias, de 11,a TristelZa, dains iIa Repuhhque, Arlgentine, de la Redw,(ljfje,r de 1'Afl'ique ,awstmle. C'est probablement taUissi Clewu:i .au « MlaJt.ete Bm'l1' ", du jetdu bois, de nos, trlonrp;el8Jlhli: .fr:an<,;Jruis. Babesia bigemina ,elsi pr<opageeen. Amerique ,par Boophilus an­lWilatu.s, par B. dlecoloratus (Am. du Sud), et en Franc'e par Ixodes rechtviru.s oU' Ixodes hexagonus.

II. Babesia parva bovis.- Elle provoque l'East coast fever, 1a RhodesiarIJ l'edwater ,en Af,rique', et 'aulSsi une, Vla:rieue diet Tri\sffieza em An1iedque dru ·Sud.Ge pamsite ·est, 'S.(1:ns dourtel, 'diifie,l'ent de Babesia bigemina, pui,sque les Vlac,cins ,de i1'un nte pil"emunisstent .pas 'surement wntl~e 1'autl'e. PeUit-etre s',a;git-ill Ide' deux ICLdia:p­tation.s difierentes diu memel ,a;81ent a des ,clondJiui,ons difierentes. D'BJpres Thener, eMe erst propagee< piar Rhipicephalus applendi­culatus ,et par Rhipicephalus 'simlls en Afrique.

III. Babesiaequi. - On 1'a :surtout obslerveel '8;ll: TI'Ians:v.aal (Theiler). II ne faut Porus 1a c.on£ondm ,avi8C Babesia asini, coal' 'elIes sont fOol'I!; difMrentes: « J'ai', dit Th. D:alle<, a uraHel'

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un tr.oupem.l de 1.000 anes .atteints de piroplasmose ; .au milieu deceux-ci s.e tl'ouv>~ une dou2Jain,e deche¥aux, t,oUl~ s'Onlt me,larr-

. ~es ,ensemble, paissent la me me herbe, hoivent La merne elau ; iIs sont egalementpique,s par Ies memes tiCfLues 'et Viiv,ent dans les memels e.onditi{)Jns.· Les cihev.aux, non Sieulemel1't The !Slant pas inf.esiJes, ,malis se portent ,admirahlement, ainsi qUie l,es mu(],es employees pour lie transpo.rt dans Ie meme endroit. »

Ce,s faits montl'ent La grande ViariMe des -8'SlPecles pa.msitaires et l'iimmcmittEi ,eer'baine de l.a ·race dans ce,l'taines c.ondirbi.ons. II est probab1e, d".apres Theiler, que l'a~ent de la propa,gation ·est Rhipicephalus Evertsi.

IV. Babesia avis. - EIUe a eM f.ort bien observe,e par Motas dont je repa.rI-e dans Ie .chapitl'e Isuivant. H incrimine, pour la Carc.Blag de Ronmani'B, Rhipicephalus bu,rs(£'.

V. Babesia canis. - Elle se voit .asS'ez If1"squemmen!/; dans nos pays. E1l!e a eM facet bie~n etudiee dans S8'S ,effets morhides par man .ami Mailgnonqui 'illLi ,a tr:ouve des points de relSSemblance frBJppal1'ts ave,c lei paludisme. Neumann [28] ,accuse, Haema­physalis Leachi et Dermacentor reticulatus.

VI. Flaut-:ilcroir:e, sur -l',affirmation de Li'ngm'ld [20], qu'i:l exis-terait dans l'Inde une iba,bEisiose humaill'e, dont 1e parasite en tout semh1.able it celni des hCBUfs, 'aurait ete trouve sur un ber§er, 'en l'!a:hs'ence· de tout Ixode? Le Clas est unique.et il me:rite ·confirmatio'n.

Une nou3 de Ross,. en 1904, ·et une'autre de Dutuotf"',e,t Todd, en 1905 [10], ont eclai·re certains faits qu',avait dejit remarqu<js

w

Livlingstone pI'us de vingt -ans laupa,ravant. I1,av.ait observe, dans la :Ilegion du Z.ambeze., .aussi hi·en .chez les indJigenee que chez 1.81S Eurl(}pe1ens, des fievres clall'sees ptaI' l-a piqlLrel des tiqUt8S. II s'agissait d'ulIle, ma;l:adie (malladie de tete) aigue, a dl8but hl'ius­que, oam·cMI'Ii'sele par un pi,coteme,nt intensel eli; un prurit. qui remonte 1e long du memhl~e pique, par une cephalee fro.:MJa1e, de l'hy,perthe'rmi,e, :de la tacihycm.di'8, de la d~'BJrrhee !Slangl,ante. Ene dUl~ait qUtatre jouI'IS et se terminait par un s1:a.de de, sueur. On .ool1statait parfois trois au quake a:ttaques sueces!Siv.es du

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mems g:enre, puis t,out r,en<trait dans l'ordre. Dutton et Todd (1) ont vu nebtement qu'il s',a,giss.ai.t d'une spiroche,tos,e et tl'agent qu'ils ,ont t:r.ouve dans l'e smg n'est autre- que Spirochete Ober­rneieri que l'onoormai,Sls.ait ,deja dians La fievre recurrente-. I[Is ont J:'Ie,c,onnu que ,ce Spirochete Hait pI'lopagle par Ornithodoros monbata qui pique fl~equemment Ies che,v,aux, :Ies singes et meme Ies hommes. Us ont, 'en outre,constate que:, a I'instrar de oe CJ1Ui se passEl pou'r ,les babesioses, -ainsi que nO'ush~1 VleITOnS dans .le chapitre suiv,ant, c'est e.nwre Ira tique fiHe[ qui pJ:'lopage La maladile ;enfin, ils,ont vu que ].a TnaJadie etait immunisante. Ges f.aits, qui l's,suItent d'expe,riences f.aites sur des singes (2) €It de Iplu:si.eurs obs,ervati'ons de maladies, paraissent bien ,eta­blli~s ,a l'heure ,aetuel1e. D',a[pres Dutton et '1'0 did , ilest fort pro­bCllbI.81 que Iia malradie,dite drB miana, qui s8vit en Peree 811, que pmpruge Argas p'ersicus, Es,t ,allalogue a la Tick fever du Zam­b8ze.

C',est Ia un typ.e bien etudie de maladi,e humaine propagee par 1,es Ixodes; lJIElut-et:r.e en tJ:1ouv'era-t-on d'autres ,exemples a 1',Cllv.enir: ill est malheureuisement probah1e que ,res quetlques anir.es affe,ctiol1s des pays chaudis que ro'n a ClJUribuees a:ux I:x;odes sont dues a de toutes autres cause'S.

11111. - Maladies cUver!!lel!!l dlUD!!!! la In'oluar;atloo

desqueUes Res Ixoalet!! oot etf Incwhnhaees:

II ne semble pa's, d'apres les derniel's traVlaux de Rogers [36J, que 'l'Hepatomonas du Kala-Azal' (3) ayaH ete vu transports par Ires I:x;o,(Les. Rogterls incrimine pr~utot Ies punai:s.es, :dont l'estomac a reaction ,alcide prer'rne,t mieux Ie dS'VIeiloprpement du fi.agelM. 1,1 est done 'a .croi're qu'il n'y avait qut'nne simple clolnciodenc.e dans ees fraits de Bentley, au des bceufs latt.e,ints de babrooioses avaiente6toye des mrulades aUeints de Ia fievre de Kala-Azar.

11 ne ,p.ar[ait paiS non plus possible der:ang,er l'u}ci6re tr:opi.ea.l,

i ;\I. Blanchard, avant la communication de D. et T. p~llsait pJutot a une intoxi­cation venimeuse qu'a nne maJadie pnrasitnire. Voir dans la these de Chauvelot.

2 Laveran et Vallee [15] ont produit a Alrort une spirillose chez In vache au moyen de tiques. Quinze jours apres la piqure, 1a vache avait des spirilles dans son sang.

3 Qui n'est autre que III corps de Leishman Donovan.

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Ie bout.,on de DeJhi, lie Beriberi,parmi Jes m,ahlJdi'es it 'Uques. Les Protozoaires qU'on y trouve pamissent plutot voisins des Trypanosomes que des Babesi'es, et peut-etre vaut-i'l mieu~ incriminer les Dipteres.

Quant· a 1181 fiEWl'le ct8lS ,Mont,agl1les RocJlelllse6, .cliem"irLel e,n 1lf02 par Wi,lso'l1let Chowning [42], 08tte malrudiie ea'rac,t.erisee par des eruptions cutanees, par des HematoZioair'es que le6 Ixodes transl11etiraientaux R,ongeul's et a l'hol11me', que ctoit-on en peruser ,ctepruis que Stiles [39] yient de reduire a neant toutes le'shy:plo,tlhes'es de 6es deux devanoiers.

PeLLi-e1re doit-on ajouie,r plus de foi ,aux ,affirmations de Hil[ [liJ, qui ditque, len Chine, loa fievre Y1ec'UI'l"e,nt'e' a cOIncide, en 1905, ,avleo une, 'grande (lJbondance de tiquelS, ruotruml11ent Or~ 17rithodoros moubata. 11 n'y a rien d'etonnant si 1'.on se :,'ap­portel au ']Jara,gra,phel pr1ecadent . .L'agerTht esi\; lie,meme, c\est 1'e spririUed'Obermeier.

Ajout,ons qneOrist,y incrimine Ies Ixodes dans la filaria-se· de Filaria perstans, et enfin, en dernier lieu, il paraitr:ait que Hyalomma cegyptium jouera,it un ,rOlre cOl1lside,rahle dans l'in­feeti,on de Testuido mauritanica ,par les hemogregarines [31]. La eneore, ce se1~ailt 1,81 tique fil:le qui se ,charge:I1ait de disslel11iner l'inf.edion qu'81ne a'r,eQue de SIC! mere.

On voit qL~"en 'somme, 11213 Ixode!s peuvent etl~e porteurs elt prorpruga,teurs d'une qu:al1t.iM d'h8mato2iQ.aires ; ils !t.r:anSimet,tel1t res Ba..bes.ies, e1. les Bwbesies ne sont probablement p.as. des. orga-11isl11es tres.eloigne!s des Tryponosomes; ils transrmettent les Spirochetes et peut-etre un j,our leur trouvera-t-on un, role c.on­sicMrabledal1ls l,a tmnsl11ission des nOl11breus,es. trypaJ:osom.oses, eOI1111me ,l,e ;pensa:i't Manson. H' n'y am~ait loa ri,en d'etonn:ant,;li3,i fon '0ol1is.jdE).l~e rail'S §eogr:a;phi'qu,8' exliremementete,ndue·' des Ixodes.

CHAPITRE VII

ROLE DES IXODES DANS LA PROPAGATION DES BABESIOSES.

Des que furent connues ,les premieres babesioses, les tiques fUl~ent incrimi''l1ees dans leur propag,ation. En 1889, S.mith e[ KilblOrne f.ont paIlait~e un premier merrwir.e qui 'oononce les bodes, .et, ,en 1893, Us pub~ientuneetudJ9camp'1'elbe >de l.a ques­tdon ·ou Ie role de ces parasit,es est pl'ecise [38].

Etudes de Smith et Kilborne'. - Ges auteurs firent de, tres nomibreusesexperiences dont ils pur·ent tirer des ,conclusions fermes, ,et on peut dire que les ,observateurs qui se· sont ·oc,cu­pe's de cette question depuis cetteepoque, n'ont f!ait que repro­duire et con firmer les conclusi,ons des deux Americail1s.

Tout d'.abord, ias se· procurer8il1t' des hoeufs inidemnes de toute brubes,iose et de: jeun€ls tiql1es dont lies meres ,aVla,i,en,t Bte rta­

massees 'sur des ibmufrs matades : les. boeufs s,ruim; oCIonwactsrent la babesioSl3. Oe .fut lJa ,l"experienoe Clapi<haI1e:. Si! eLle etait bien conduite, on portwai,t dHficilement re,fuseT d'ladimettI'ie iles con­oln,sli,ons qui en ,cliecoullaient. ]DUe fut r:epr'Oduite mruintelS fO;JS depui,s, ,av·e,c rdliff.811ennes espeeee de tiqUl8S, mlX diver:ses varieMs de babesioses eli; toujOUI1S ·e11e. fut positilve.

L,a, seconde '00nstat,ation qu'ils firent fut l;a rsuivant.e: la ma­ladi.e (fiev,re du T,eXlas) 5e kOUVl3 00nfineleen un territoire limite quieompr:end p'flelsque tous leg Etats, du Sud des EtBltS­Dnis, ,c'·es't-a-dil'e le!s 00ntrees ou on trouve Boophil1/,s ann'Ulat'Us sur les belsuiaux. Au nord, 'la fievre du TeXlas est inOOD'lliue. Getteconstatation revenait a dire: la ou :sont les Boopib.H'es, les bestiiaux IOnt la fievre, ,la ou il n'y ·en a IPrus, ilia fi'evre est illl­oonnue.

Smith et Kilhorne ireconmvrent, 8il1 >outrer, qufapreoo un tre8 oourt sejou!" dians [·e Nord, 1'08 animauiX du BIlliE peTd8il1r!:; llem

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pouvoir infest,ant pour tout 1e ~este de Leur sejour dans 1e Nord. Le,s BoophHes vi;v.ent mal dans Ie Nord, 1es, bCBUfs en 80'11t bi1e.ntat cuepoUlrv.us ,ert lla ma,l,adie dont. Hs Bont. ,aitl8i'11ts, 1113 se kansmet que f.aib1,ement .au betail du Nord: 11a py'Otpag;ation 11'e. peut se fiake que prur:Cl8J qu,e Ie p:rop!9.g,a,Jie.ur est ,absent..

Enfin, 1es deux aubeur:s sig;nal'er:Bnt 121S ri'SqUiEIs oonsidlerahJes de oontamination que c.Ql.u:aient 12'S bestiaux du Nord, l,orsqu'il.s etaient tmnls'port,es dans 1es Etats du Sud ou IpuUulve.nt l.es Boo­

phile.s. Ell somme, 1,esohiema ,des experie,nces ,et dels 'const,atations

de Smith et Kii1hol'l1!8 ed Ie suivant : i °Se, procul'ercues bCBUfs malrude.s depourvu:s de. ,t.i.ques ; 2° IS'e pl'ncul'er d8>stiques s.aines ; 3° Se procurer des bCBUfs s.ains ; 4 a F.aire piqueI' l'es bCBUfs mal:ades pClir les tiqllJ8S ~Iai'nes ; 50 Gon:secrutivement f,aire piquer l,es b02Ufs sains par 1<es j.eunes

tique's ne.es de ,ces dernieres. Ges experi,encesont Ipr:elS'que touj,otusebe positives. Plarf.ois

seul!mnent ,l'es animauxmal,acues furent reoonnus depourvus d'Ixodesr et on put ,affirmer qu'i1<s avaient ete piques par des stomoxes .ou par des mioustfqule.s. Mais dans l'imniense majo­rite delscas on trouve 118s tiques.

Ces beUes experi<enoe's .quifur'ent reproduites p1us tard .par Li,gnierels pa,r Motas, par Koch - qui ,en retirerent,en outre, d':autms ,c,on:&eq:uBn.c,es,ail1'si que nons Ie verl'ons hi,entat - fu­rentc8>pendant eritiquees par .des acm~OIlogistles te,l's,l}u8I Gow!pe,f Curtioe et Megnin [26]. .• ~

Objections de lYJegnin. - ,Ce dernier d:enia rt.oute parti()ipa­tion de'S IxO'de's a, l,a t.I'IaTISmiSiSion des babe,si'06,e!s.Ses 'ohjections et.aient .lels 'suiv:ant,es : La tique,dit-ill ne pent t,Ylansme.ttre eevLe _ l11eJadie, 'oare1,le ne. quitt.e l'individu sur lequ8ll elll:e est fix8e qUI) pour pondire loe:s CBufs etmourir. A ,ce mO'lT)l8>n1" Megnin dmlia,it ig'nOl~er ,la pl'opag'atiIOTI ,par l,e moyen des CBufs, et oepen­dant 'ceUe-oi :etaitcertainement dej,a, ClOnnu,e de .tlOut [6 ill"thdJe. ~Les tiques, ajouteMegnin, fontsouveIllt., :aVle.c, ll.eu1's hotes, de

tres longs voy.agels e.t n'ont pourt.a;nt pas tI'lansporhB la ma;l.(!Jdi,e. Ge,ttB ohjection, honne en oe qui conc.erne l.afievr:e: td'il T,exaiS et ·1B1'3 Boop!Iiles, ,tombe d',e,Ue-me.i:ne :8i 'onoonsidere teS 00nta-

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r11iI1laiions qui s,e produisireni dans Ie' Sud de l'Afriqu,e. (Voir Ie chapitr.e de l'a repa'rtition g,eogr.aphique.)

II est ,difficiil'el, dit ,encore Ie ",,(w.ant veuerinaire, a une j,eun3 118:l"V'e de ,percer la pean d'un gros animal. Peut-etl"e est-ee, en effet, difficite, ;ma;~s, ,en houtcas,c,eLa s'e voi't, et., d'aiHeu1's, ainsi qU'e HOiUS le Vlerrons bientot, c'est parfois J'adulte qui se charge . de eett.eeont.amination. . II~ ne 'reste' pas gI'laIlJd',chose, a T'hreure lactUJerile, des obj,ections de Megnin, ohj.eiCti,onsdues en gl~ande partie a CleqU6>, dans nos pays,ou Megnin o,bservait, l,es hab8siosesson plut6t 1'ares. Ce qui Ie prouve hien,c'est ce,tte derniElJ}e 'phr:a,s>6': « n n'eist pas pr.ouve qule 1es ,e:x:perie,nces de M. Lignieres s,e repIloduisent dans la nature. " Or, it ,esttres natuIlel de penser que ,eelS OIOO,e1"­vabons, 'iait6>s dans 113'S 'conditi,ons les pl'ulS naturel,les doiv;ent, au ,eontm.!ire, se re~,rouver dans lla natLll'Ie. Et d',ameurs, re'cem­ment, M. Laver.an, a Alfort, :a .abtenu des 'resuIta.ts analogues it emu de 'LigniEn~es dans La Re,publique Al'IgenMne.

Experiences de Lignieres. - C'est ,apres 1900 ,que M. ,Ljgnie­res [18] T6>pl'1oduisit leiS ,experienoes de Smith et KHborne. Ge qu'H mit 1e mieux en evidence fut 1a tr,ansmission de, l'infec­hion ,aux oeufs eta'ux }arves. On P3Ut, en eff'et, 1'ema,rquer dans lesobservations des deux AmeriCiains 'ce f.il.it 'curi'eux que ce n'etait pas La generati-on d'Ix.ades ,ma!lades qui trraI1lsmet la brubesiose, mais br,en La generation :suivante .. Lignieres avail, en effet, Tl3marqUJe frequemment Jla presence de Uque,s inf.e13,te,es, sur des animauxsains et eependant non immuns ; i'l peut elever des tiques ·infelsM'85 ; il 1>8'S lai.e.s.a pond~e des oeufs elt il vii nett8-ment quel les l,arves qui ednsaient, transporiees da,Ds .nne, CO'l1-tree indemne, y s'emaient la babBsi,ose. ...

Experi,ences de j1Jotas. - Tranl~missionde la maladie it l'fEu:f la tique. En 1903, Moias [27] etudie la « Carcla,g ", habe-

du mouton. II 'se promma des larv,es de R hipicephal1.ls bwsa, nees de meres gorgees de sang de moutons malades. II leur fit piquerdes .a,gnea:ux sains ,et il '1~3marqua ce fait. 'cu~ieux que, tout d'ahord, les agneaux netomhaient paiS mal,a;des. C'etait en ,conhmdidion apparent,8 avec lies cO'l1,clusions de Smith et Ki'lborne. Mais lorsqll!~ ces mem2'S l.a.rv,es f:urent ,parv,e[1ues au stade .adulte, les memes ,experi'emc8's furent. -benteets e-t ,clette

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fois leUes 'elUl'lent 'Prein S'llC,ceS' .IllClippar:aj'ssait ne,ttem'ent que, seule 1a tique adul'te, s'exuee, paraissait ,eapable de donner la « Gar­cecug )). En somme, les expeifiences de Matas avai,ent une porie,e eonsiderab1e :

i ° E]les .ct'emonil'lai,ent une fois de phus, apJ!"es SmiiJh et Kil­borne et ,apresLignieIi6s, .rIa tl'laI1lsmis'Sion pa,r 'les ,tiques ;

2° El1es metfiai8'l1t en evidencl8ce fait ,cur.ieux de la tl'lansmis­s~ond!e ,La malaJdil81 die J:a ,tiquea dies 0811fs ,et aulX indJi.f\riidus qui en b9ortaie,nt, inidi'vidius qui, s.euls, etaient ,c,apabl,es de transmet~ tre ,]a brubelsiose ;

3° En outre, elles montrai,ent que, pour 'l,a Cm"ceag, ilfaut un sejour ,clons.id\Br,rublH a l"G.l'ganisme in,fectant dans 'l'inter,i,eur de tla tique pour qu'H puis'S'e r:edleveni:r v,irultents pour l'agneiau.

GefaH ipamit tres ,81e'ner:8.'l dans 118'5 diVle,rsesmwladies que tmnsme,ttenli; '118'5 It:iques (i).

En i905, Koch [i3] ,en etuidi,ant lia (( tick feve,r )) tl"ansmi'8,e a l"homme 'm lau singe, da,ns l'Afrique equatari:al,e, p:a,r Ornitho­doros lnoubata, obs'erva que les spirochetes disparaissaient de l"81stomac de J:a 'tiqu,e: pour reparait:rle dans l'oViaire" puils dans les {iOnld!uiHs genitaux et enfin dans les oeMs. D'apres lui, i5 pour 100 des 0811fs ;Slont infesles. n n"e,st pas etlOnnant que oe :tra.DIs,f,ert la.it !>ieu, 'si on se rappeUe i1es l'IalPports de voisina'ge quiexis,tent entre ,lies <ClffiCUJmS de la tiqUJe a l'etlat de repl:etion et son I()vaire.

m ya ~a quel]qu:eClhose de sembira:bl'e a0B qui .:se' passe pour 1a ma1adi,e des, VteI'lSa ISiQ,ie, 'l,a ,pebrine qui eel tranSimet hBredi­twirelmemt pwr 11''08ulf du papillon.

Ce f,ait dOl ~a il'lansmi!ssi,on de 1a malac1i,e par l'oeuf >8't '1¥Lf lla Igeneration fiB,e etantp068<, la pr1emiere i'dee qui v'81l11ait a IIe:sprit etaitc,ell:1e ,dI'lme 8V'olution part,icu-liere ,(I]e 1a baibes'ie dans l'organilsme de la tique. Cette ide,e ,a'Vait pour eUe la OOl1ll1laiSSanCl9 Ilwqlris'e de 1',eV'olL1Jti,on ,(I.e. ,1'hematozOialire' du palu­dismedia;ns1eoorps du mouffilique: phenOiffiEme tout, a fait compar,abl<e. JUlsqu'a present, oua tl'OP peu et1idh3 1a b~esie

i En 1()04. Lounsbury [2fJ a retrollve pour Ja bnb<i,iose du ch'en t~anfmiEe rar Hantapl.ysalis L.des faits ahsolument superposaLles La t que Ira ,sruel toujours tia maladie Ii sa geueration qui la transmeh Ii son lour au chien lorsqu'dle est aUIII:e.

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dans l'esbomac de rhode pour qu'il soit poS'&i,ble de repondre de fa(,'lon ferms. Eneffet, KoCih [13] a bien ,ex,rumine it CI8 sujet Babesium b~geminum ;0 il' ,aurait vu l1l1ie f.orme, lanongee pourvue de ipm1m1@ements radiai'resa une de s,es extrel11iMB, d'aut:res f,ormes lavec :Les deux extrellTIite's pourvues de pl~o'IGng,elments

mdi,ai res , des 'OOlIipsofVioYdes renfermant nne mClissel 'Cihromatique osntra1e; mais en sommeces ohs'61watioTIs so nt, tmp vagues pour qu'il ~sojlt ,p.oSi:,ibile a'an tiTer une COl1c}u'S,ion ferme 'en f,aV'eur de lia IpreSelnC,9 de formes de division.

En tout ,oas, ceUe idelea etecomhattue. LignieI'les [18] fait rl8mial~quer que l'els Im'ves ec,loses ne quittent. 'Pas immediat.el­moot 1e voislinlCl!g;eclJe ~',endroi:t ou eUesl vi'ennent d'etClore. « 11 est dono possihltel, ,clJit-H, ique les CBufs ,aient oonseif've sur veurs ooques une 'certCl!ine qUICl1Il!tite de 'germes, D'aiHeurs, pendaTlit ,la ponte, <flesh I.e 'J:1ostre de lla mere qui rej.evte lIes CBufs lau dehors de 1 'oiViducte: itleX!eI'lCi8 d'e,s pression'S sur celu,i ~ci . De pll:us" La tiqus,. ,en mamhant, hUmelct.e ,avec iSon rostre la t.er,ra oueille pent I1aIl11asser 'di9S gSl"mes (wcrel11ents, urines, s,ang de breuf). »

Gependiant, 118 germe qui, ,s,e trouV'e intJ:1oduH :dans lla tique est inoapCl!ble de donner diredement 1a l11C1!la:dile ,a un autre hamf : les inocullavions d'CBUf,s faites a des hCBWfs n'ont pourt.a.nrt pas donne de ,resultat,s. Faut-iladmettre l.meinfiune,ce f,avoI'islante due ,Et ,l'a salive, de 1a tique ?C'e5t ~Et une hypot.hese de Lig;nieres qui n"est nuHement demontrae.

En somma, 'cette quest.ion n',elst pas Bncore ,resolue. L'hema­tOl'iOail~esubit-il un'e 8Violution dians ,~'tQl'g,anisl11e de la tiqulE'i, au bien r est e-t-Ji 5emhlahle ace qu'il etait .auparavant ? Les expe­Tlienees ,ou Lignierec; a pu, en piquant lapeau d'un ,bCBUf ekr en frottant cette region piqu81eav8c du 'Slang tre,s ri,cihe en hema­tOl'ioaires, transmettre EtCl21S hCBUf:s 1.a bahesiose, slellTIil),llell1.t hien pDoUJver Ulne possibi',Li.t8 de transmission dil~eclte sians qu' une ev01uti,on' particuliere soit necessftiJ:1('l. Mais ,en 'sommel, dans la natu11e, Ie pCl!ssCI!ge par <l'I]{jodel 'est l1.a regl,e.

CHAPITRE VIn

DESCRIPTION DES PROPAGATEURS LES PLUS HABITUELS DES MALADIES

A BABESIES ET A SPIRILLOSES

Je decl'is ioi en dietail les quelques espe0es qui .out ele incI'i­rnineles ,e,t consbatees de f.agon {,ourante comme propageant des bCLbiesioses ou des spirililos,es. Ges des'criptions sont raiies d'ap,res Neumann [28J, S.almon >6t Stiles, Lahille.

FoophHus annulatus, ,lie propagateul' reconnu de 'la Tristeza, de la fie-we du Texas:

Synonymie: Trades ann"latus Say. Htle7JLlpliysalis rosea Ko,h. [.Eades bovis Rilly. Tmodes identatus Gamgl'e. Ixodes Dugesii Megnin. Haemophysalis micropla CanestJini Boophilus bovi .• Curtice . .Rhipicephalus calcaratus Rirula. Rhipicep "alus anrwlalus Neumann.

Description. - Fern.elle: Corps ellipt,iqne" lauss1tlarge en .avant qu!'en ,arriel'e, ,geneJ:1al}ement un peu etmn,gte dans ;J,e mil<i'eu, v·ers l'a qua,trieme paire de pattE)'S, pouvant atteirtdre 13 m~1liimetl"es die ~ong sur 7 mm. 5 de, large; de, tlelinte gris j.aunatre ou l'ouge brun (da.nrs l'alCJool). Ecusson dorsal tres petit, 'plus long que [Iarts'e, ec.hanc,re en lavant pourencadr:er ta base dUI1ostm,a bords laMraux droits et paral<leles d',aboI'd, puis 0ol.wbies et 'CJonv,ergents a partir des y,eux ,pour se ~\lni'r en una,ngl.e Ilargemel1't an'ondli ; siNons cervi'caux 'paI'tag,eant I'ecu:sson ,en ,avant en trois partie.segal-es, div.ergentelsen ar­riere; yeux petit.s vel'S 1.e tiers .anMr;ieur. SurpresqUie tOiUte 1:1 longueur de va f,ace dorsa,le, deux sml(}ns .anMl'o-po8Mri,eurs,

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intsrroIPIPus ou Pl'lB<qUB< effaces ve~s l,eur mii1ieu, s'arretent a peu de ,dilstauoe de l"ecU&son et du bard p.osterieur; sntl'le aux, un siJJlon impair .occupant plus de La moitie de ria Jongueur du corps; tous troi,s is'eff,agant seuI,ement dans r'extreme l'epletion. A La face V'ent:r:a.I1e, orifice sexulelpetit, tres ,anterieur, ,en l'Ielgard des hanches de1a p:r.emiel'le pail~e, les smons slexu8,I,s oommen­gaut Iseulement ,au niv-eau des hanches dialia seoonde paire. Stigmates ,en ov;ale trescaurtiS. Des poils tresc.ourts, epars sur toute :La surface du oorps, plus rares iSur fecusson. Rostre tre.s court, La base ,en hexagone elm'gie ,a sa f.aee dmsal,e" en­chassee dans l'ecbancrure de l'ecusson par s,a moit.ie IJ.JlO'ste­rieure, 'sa'nssaillie laterale. Cheliceres longues .de 850 p, dant i20 PoOur Ie doigt. Apophyse interne du doigt conique, imp,llan­tee par sa base (Pres de l' extremite ,terminaIe ; l"externe a trois dents suoc,eissives, ulThe terminal'e, subventra.I,e, :peti,ne ;1a se­conde :plus forte, 1a troisieme gmsise. HYP'o'Stome un :peu spatule, 18Jl'Ige, un peu plus long que 'l,es palpes, ,p.ourvu sur Cihaque iffiO'itie de qUJatIla fil,es de .dents ,a pau pres ega:lies, qui ne s'etendent pas jusqu'a 1a base, chaque. fil,e oomprenant neu.f a dix dents. Palpel3 tres courts (3iO p.), subconiques, a articlles au moi,ns ,auS'si llarges que longs; Je pr€lmierca,Clhe en partie sous ]]e bard antem-darsal de La base du:r.ostre; ~e second pedi,cule, dilate ,en 'crete saiUante dans sa partie mo,y,ennB<, f:a'rmant ,ainsi UJ]je pI10eminence en dedans et ,en dehors; Ie qUiatrieme, peti't, ,cylindl'lO-canigue, infero-terminal. Pattes la8-sez grelie'S, ,oourtelS (,premiere paire, 2 mil:l.imetres; deuxieme paire, 2 mm. 5), .brun j:aunat~e, prus fonClees aux premiers ,artides. Ha11!ohes ,pilus 'l'ongu8s que l'a:r.ges, t,ouies pourvues d'une petite. epine pres de leur ,angle ,anool1o-exue'l"ne,; ce,Ues de la pl1emiere pail1e sUIhtrian:gu1airelS, l,eur hard posterieur par­tage 'en deux dents Ipe'll lSJaillaTIlues ou deux ,ondul;ati1ons, SQuv,ent a p'edne visib1es. 'Darses termines ,par un ,fort epel10n .moaurbe, preoede sur oeux delS tl1ais dernieres paires par uTIle ,epine p[us petite, mausseau hord ventraJ, Garoncule, atteignant a peu pres l1.a moitie de ,l,a Longueur des oDlgles. Des pai,ls r&ides sur tOUIS l'es artidJes.

Male. - Gorps oViale retreci en avant, preisent:an't sa plus gr.ande larg,eur (i mm. 30) au niveau de's stigmates, long de

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2 mm. 15 .a 2 mm. 35. Ecu,sson hrun rOThgeatre, cou\Cflant toute l,a f&cs dorsaLs, pl'Oilonge eill :avant dechaquec6he {par deux cornes, dont l'inusrne, plus pHti;te, embrasse ,la basH :du rDS'tr.e ; PieJUx si.Il:ons CiHwicaux tres pe'll pil.~ofondis, s"et'Elrndant plus ou moins nettement jusqu'I&U bord posteri,e'llr, linterrompThs, darns ]eur miliieu et ,creuses ,ern ,fossette pe:u pr:oJondel it ilia I1epriiS's; dJans la moitie post:eri{SUI18, un siHon mEidi:em; Ie hor.d ·PiQIslte­rieur partagleen onze! festons a pejnel maIfCfU€s:. Des f,oss,e/tte,s rel&tivement ]:arges et des poils courts Ti8pandus sur toute la surfacH.

Y,eux pales, tres petits, sonvent probl'errnatiques, :au niveau de l'espace intemoxal des deux premieres, paires. F,ace V'en­kale pilus claire qu la f.ac,H dorsale, pourvue de poils dans toute Isonetendu8I ; ,orifke slexuel I:al'g,e, Bitue un peu en arr.ie!l'e diu ni,V'elau .au hard ;a;nuerIeur de,s hanch-es dH La de:llXieme paire ; de ,cha;quI3 coile de l',anus, qui en o()cupe ,a peu 'pres ,1e mmeu del ,1a1ongu:euf, un ,BoUisHorn €rn I"eclnangile: ,allonge, I1ernontant ,en aiVlant jusqu8I pres ,(Uu milieu de!s hanche,s de Iia CI'uatriemHp,ai)!~e, pIIL.s eourt ,Et s'on bom:l' Hxrter'nH qu'a l'inte.rne, qui SIS pI1olonge 'aimi en nne pointe larl5181; en dehors et contigua CthaCUin de cesecussons, un autre la pen pres de, memes dimensions et de !nernH formH, mais termine en pointe a son extremite lanLe­I'I1sure, .qui se p:ro]ong.e dans Ie pli ,cmmill; oes .quatrle eCllIssons parfois ·Slai,L1anrbs hors Ie bo1"d posteriIHU'l' :du Icorps. Sti,gmtates slemblrublles 'a (}eux dH I.a femeUH. Rostre, long de 450 11., a. hase sembillablie a IceUe ;de Ila f,emHl1e, un pen Ip11l:Setroite, plus llOn­gus, plus 'sa:iUa:nts enav,ant de l'e,cuIss:on dorsal, da:J8 lequel ellH ;penetre Ipar une sorte dH 'cou .I1ectangul1aiJ:'le, 11eiS SlaiHies 1atera;lles mal1quee,s. Cheliceres l,ongues die 600 f1., dont 90 POill'f Ie doigt. ~po'Physe internedu doigt a ha;se ,etroite, it pointes la:rges hi fi,dies , l'exteml!e a deux dents, l'une terminaLs' subvlan­trale, tres petilte, Il'autre tres forte. Hypostome s,embl,a;b[e a ce­lui de l:a fHmte·Ue. Palpels longs de 190 (1., sembliablles. a ceux de lla. femHl1e. P(()ttes fOl1tes, a. hanohe:s ,gr:andes et conbi:gues, aussi I.a11l51es {flue llOngues, avec une' petite epT'nea leur aitg.I,e anUe110-l8xterne; ,ee!Hes de lJa premiere paire, tri,anguJaires it sommet pro10ingeen lavant au dela .de: l'a ;pointe anrerie,wre correspondante dH l'ecusson dors,al, sa base posterienre est divi-

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see ,en ,deux dents, ,oourtes, roibus-tes,Sollvent pau prononoe'el8. 'Darses semblabl,es ,it ;(~,eux de 1a femeUe.

Larve. - Gorps ov:aJ'e, un peu'retreci en ,avant long de 600 p. , 1ar81e .dJJ 470 {J. , jaunatre. ECl,\3S0n minoe, ,clOuvrant p,lus, de 1a mOiitde de '1a faoe .aorBaile, it peine eohanor.e pour re,(';evoir 1e rostre. Des poHs tresc{)urts sur les deux f;a;c,es. Rostre aU'ssi lJarg;e qura 1011lg, ,La ba;se en redangle aUonge tr:ClJnSlV1.3I"s,alelffie'nt a La face superleure, en demi-oercle it ,lia fClJce i11lf€ri,eulre. Che­liceres 110ngues ,de 240 {J., ,dont ,35 (J. pour ledoigt ; celui-.ci du meme. type que ,chez le mMe. Hypostome uln ,peu spa,tute, pcmrvu surchaque moitie de deux fUes de six ou se,pt dents it peu pres egales, imbriquees d'arriere enava,nt. Pa'lpies itarticl,es cylindl'li.ques sans saiHie latemle, pourvus de longue,s soi,es ; Ie quatrieme, 113'lativement ,gr:and, insereob1iqllElmeDit en diedans e,t I8n,arriere sur 1e tl1Oisieme. Patte'Sreilathnemenb fOirtes, han­chiels mppe}ant ceUes de l'a femelle ;taI'se's ter1mines leu cones, sans eperons.

Un,e v,ariete Caud(]jt'lts: pourvu d'un petit1appendiieel qui ter­mine lei ,corps.

Observations. - H1l'hiuat: Et,atlS-Unis du Sud, Guade,lollIpe, Guratemal,a, Mex,ique" p.araguay, Aus,tTIaJUeJ, SingClJpOillir, GaThoase, A1g;erie, 'Maroc, ,MadClJgascar, Afrique! ;australe, Buenos-Ayr:es, surbout su'I' Jles hovidl8ls.

Rhipicephalus bursa.

Synonymie : Rhipicephalus bilenus Pave.i.

Description. - Femelle : A j'eun, 1e corps 'est ,o<vale-, laplfati, hrUin rfouge, 1011ig die 4 miHimetre:s, lar:g;e de 2 rniUimet~el8. Repu, i1 le!s,t ovoYde, r.ell1rpli, epais, ,it pe,u pres ,aussi i!.a:r:g,e' faux de.uxextremites et :P8lUt ,a;tteindref 17 rmiiHimetres de 100fiigi sur 9 miU,imetr.efs die :l1a:rg.8'. Ecu:.sson dorsal en oVial1e 1osangiql1e, it caMs fsinueux ,etarron.diis, pJ:'iefsquel ,aus.si ,llaI1gleI que ']ong., Cil'ie'USe de po.res tres llIombreux; l,es y,eux vers ls mili'eu de 1a J:on­gusur. T'6gument dorrsal pom!Vu oridinairement de poHs dair­semes, pIlUS ,ClJbon.ctlal1us it ~afaC\e veniIDale. Dans loe jenne, agel, de 111ombl'l8lnses 'lJionC'Jtuationsa 1.a f,a'c.s dorsal,s; un si<Uon mar­giinall de Clh:aque c6t,e, pl'uls t.rois· s41l011S pr'O[onds, leiS ]CIJfier.aux

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plus prolong'Bsen lavant, l'e median plus ipl1Olonge en ar1'iere, atteignant presque, Ie bord posterieur ; celui~C;i part,age en onze f,8Is~ons qUCLdI1angulai.res. Le tegument parfois tmnsparent et laissCLnt la,pereevoir les l~amifklati.ons Ide l'intesti'l1 sous forme de ligne,s noirres ray,onnantes. A l'etat de repMti,on, deux siHo,ns dans aia ,moiti,e ,anterieUl~e., .cliivel'lg,ents, enan~ie're et un peu c.onc:aveiS 18n dehors; pirus trois lautrEls dans -Ila mo~tie poste­ri,8ure, dont un median, ,d11oit, ,et deux llatemux ,convexes en deihoI!S. Pedtremes oval,es, ,aJve:c un prolongement biienmarqu8 formant l"angl,e ,postero-,exberne. Roslre, long de 850 p., I.t baSl3 el1argi,een pointe saiHante en ar11iere de ll"i,lliS'ertion des palpes. Cheliceres longues de 1 mm. 23, dont 130 {J. pour Ie doigt; e8l1ui-cli let Il'hypostome Isembi1ab1es a ceux de Rhipicephalus sanguineus (apophys.e interne du doi'gi aUonge.e en tmv.e;rs, pres de l',extre-rnite ne.rminale, a troi;s po,intels, IUllie interne et deuxexternes succI3slsives ; lapOlphyse externea trois dents suc­clessives : une tern1JinaJe., subventr;a1e, petite', une s.econde pIns f,orte, une ,t11oisiem(3' grio'ssB'. Hypostome un peu sp,atule, plus oourt que les pa1Jpels, pourvu ISUIr ,eihaque moitie de t110is fiLes de dents a peu pres ega1es, ehaJque fil,e ,comprenant environ douz,e ,dJ3lnils, dont we volUlme 'diminue un peu d'ava:nt en ar­r;ere. Palpes differents de ,ceuxde Rhipicephalus sanguineus piar1,e prermi'er ,articI.e, dont Ie bordexterne Ie.St f,ortement '11Emtre e.t ,wncave, d'ou ,J.1esulte. pour ,r'ensemJJ[,e. du rostre une Borte d'etrang~9ment it 1a base des pal pes. Patte'S tres graIee, brun fone-e. Hamchiels pIll'S l,ongnes que lar,g'BIS ; {}e~1es des tmi,s de!r­nieres paires ponrvues d'une pet.ite epine pres de lelf angle lantero-externe et d'nne tuberOisite mOU'SlSoe 'au titers externe d8:iffi leur bor1d posterieur. Des poHs rai.des sur tous ,l,es 'rur'tiol,es, 'su.r~ tout ,aux hordsdol1SCl1l' et ventral du trois'ieme au dernier. Tar­s'eslong's, a ,BOUTte ,epine t.e,rminale, a .grand amhuI.acre .

. Mdle. - ,Long dV3 4 mm. 5,ilta,rg,e de 3 mitUilmetl'1es. Ecusson couvra.nt o11d!irrairemetllt tOtUlte 181 f,a,ee dorsal,e, parse.me de pores

. fins sur tout.e soOn etendue et plus gros sur les bards, par~s trianspanmt et il.,ailssantape:r:clelv!oir des lignes nOi1'l2S rayonna,ntes qui~sont les bmnclh'es intesti.n;ales. Fruee venka:lle couverie de poilis fin!s ; de"eihaque ct)1,e, de l'anus, un eCUlss,on triangul.aire', i'L

cotes se'l1's,ibliement :eg1aux, a base }arge, trans;ve,rsale, a somm'et

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el:oigne' des hal1ches de La quatrieme, pair8; en deihors de cha­cun de c'e':; 0cmssons, nne e,p.ine droite, fa'i1hl,e, sO'llV'ent a peine chHi'new')e'. RoslTe a premierarticl<e des, palpes sem<hl;ahle a oe­lui de, ,1a f,emelle. T,ames des t.rois dern.iel"es paires {ue, pattes tBllmines par ,deux eperrons conse,cutifs bien deV'eloppers.

Oblservalions. - ESj)Eme,t.res voiSlini3 de Rhipicephalus san­(juinC1.lS, ,aim d'exp,ansion tres l'epancl:u8I: Midi de la, FrElinc,e, Gome, Sardaigne, SkHe, Espagne, Dalmati'8, Roumanie, Al­gerie, Sen.e~al', Congo, Gap. Se, trouve sur il!8I cheval, ,Ie bmuf, l'ane, lie mouton, loa 'Cihevre, l'e heriSSIon.

Dermacentor reticulatus.

DescTip,tion. - Femelle 11 jeun: Le corps est. deprime, a wnto.ur ,OV:Elil,8, plus Im'tgB en ,arriere, flu/,en aV1ant, ,llong de, 5 mil­limetre,s, o!;ar1g;e. de 2 mm. 5, de ,coul,eur .lJrun rou~eatl"e:,a l"ex­eeptj,an de 11',ecuss'on dors,a~ ; le' rostre, l'els patnes 'et Ie bard de ia ,f'ewe sllperi,eUl'e un peu plus clairs. Ecltsson dorsal tres gl1and, s'etendant len a:rniere: jusqu'au n.ive,au de ,r'orilgine des ,patue,s; de l:a troi:sieme paire, ,a contour 'e]liptique, un pen si'nueux, a eClhancrure pO!sterienr:B limitee 'par deux ,ang.l'Bs 'saiUants 111oo.L13-sesl; sinons c,ervicaux, COnC,BN€1S en dehors, transformes ,en f,osse,ttes pl'olfondies a l,eur extrelmite posteri'eul'el; ,deux s'Ol'tels de ponctuations., 1813 unes grosses, nombreus'es surtout sur i}els cOrtes, les :auh':es trc'3 finl2s', nombl'euse,s SUT toutle 1a suria,t:le, ; con-Ie'llr bilmllc ]aiteux cmrv:rant padois to.ut l',ec,usslo:n a. l\elx" ception des si'HonSJ, dies pon0tuatitOl1ls e.t d'Lmel t.a,chel l.ong,ituicli­nale medimm et Inal c18limdte,e, is'etendan:t mellie, sur nne, parti,e de lia ha:se dorsale du l'ostre I8t des palpes ; d'autrels rois, laccen­tue,e dav:antag.e sur les bords, s'att,enuant ,en s'euOoilg.l1Iant pour laisserapparaltTe Ie fond hrun roug.e. Yeuxbrun pale, situes un pen en .avant dtt mi,lieu delS hords laMrcuux. La f.ace dorsaile de 1l,Elihdomen 'Porte un slil:lon 'l11la.11g,i'n:al', qui ,commlenee ,en arrier'e ele.s yeiux, ,et trois sili10ns long'ihldil1laux qui s'etendlente'l1: a1'­riere jusqu',a;u si[,I.on marganal, les dJeux 1,ClJueraux clom· nleng.ant pres' ,elu hord pOiSt8ri.eur de. lrecusson, 1e, medi,an a unecerta:irne distancI81 de c,elu'i'·ci ; plug que1qu8s rides 'in:iegu­lieres ; Ie contour pos.te,riBur, a partir des stigmatels, partage

P. B. 4.

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en onze felSton'S, les 1atemux plus grands que les medians; sur toute La surfac.e, des ponctuations epars,es, en sleJ>i,e's long,itudi­naues irregn,liel'els, nombreuses, inegal'es, les phIS, gmsses por­tant impl!antes, a l'eur fond, delS poiJs kes cou:rts. F,acel vout.r:al€ pourvue aUlssi de poilJs fins; orific,e sexuel en reg,al'd des han­ches de ,l'a deuxieme p,aiil'e; smons sexuels tres ra:pp1"oches dans leur partie ,anteri,elwe, puis s'e,cal'tant brusquement en ogiveen ,ClJr1"i01'8< de:s, hanches de, La quat1"iemf;} ,pai!l.~e, pour 5e terminer entre 1e se'cond e,t le tl~oisieme festo!l1s lanMr'i,enm du bo'rd posterieur. SiUonano-marginal. l'e~ativement <court. Anus ga,rni de soies tres courtes, a point'es tronquees,arrondies. Rostre long de '720 {J. (de son bo1"d posMrieur dorsal a l"ext,remi,te die l'hypostome), s'es ,ang11es pOlSteTieurs pmTonges 'en point.es conrtes, les ai'res p<Ol~euses cireuII,ajres. Chelid:r:es longues, Ie doi:gt a base lamgieet 'en ,cl~oi'ssant a poimlt,El' posMrieUl~e plus forte ;8fJ.JopihysEl extern8< a tr:o.is dents sl1c,cessives, UilJJe, ter:mi­nave, un ,pen subMent11a~ls, ,La 'se,c,onde plUls f,ol~tel, la troisiffine plus ,f'OTi,e enoo1"e. Hypostome spatule" POllll'fVU en avant del dents tres pe,titeset l1ombl~eusles', et 'sur Cih1aque ll1!O'itie, de: qllatre, pui's de jll~ois moo lJ.o'ngitudinalles de dix IQiU onzel dents a;SiSez forbes, ega1es entre e,nes dans ohaque rallg,eel umnsiVersah3', di­minuant peu ,a 'pen del grandeur et {Ue,v,enant finalement sqUla­miforlTJles. Palpe's notab}ement 'Plus longs que J'hypoowme qu'jlls depassent 'enaViant d',envil~on lla moiti.el de [€lUI' troislieme articl'e', presque Russi larg,es: que ILong's ; Fe pl'81m1'€T artiiCl,e oourt, &nnulJaiTl6 ; 'J<e second '81t Ie tTlOi:sieme bi,en dey;el,oppes, clOnveoces en dehors, bien vaIV'BS ; tons ,trois munis de sO'iles al~ur bo'rd interne y;entral; Ie bord poslteri,El'ur dms<al dll 1d!€<uXlieme pr'q­longeen !]]ine points mousse l'B Ll'ogI1a die, del ,10nJguBur va:l~ilablG~, Bur la {ClJcle ,(JiomClJ]e du premier; l,a flClJce ,diol,sruIe du troisieme 'bril8:ngulaiDe; l'el quatl'ieme pe'tit, Icyl.indl'ique, inf:eTlO-te,rminal. Pattes de10l1igueur moyenne, a hianchelsUI1 pl8U p'lus J,on.g'ue,s que larges; ,oe11e8 de ala premiere paiJ:1€< divisees pr'Ofondement en clEmx fOl'rlJes dents; c€<11,es dels trois atlt1"es pourvues ~le e:pj,ne aSSHZ foJ:'1,e iSur ,Ie millieu de '~euT borld pnsterieur. Des poills '10ngs surtous 1,El's articles (hELl1ches oomprises), surtout sur leur bord Vientml, qui ,el5tJ:1elldu un p8<U f'esto[}ne Ipar lleul'S points d'ins,el'tLon. Un ,fort epel,on tHrmcil1lali,r:ecooTbe, iIlJUX

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tarselS des t110is dern-isfeis paine'S ; faihle~t c,e,ux de la pl~emierle ; caronoule atte,igllla11't it peu pres Ie milldleu de ilia 110ngueur des ongIes.

Femelle repu.e. - Gorps plus ,ou moins Tenfie, un pen retrecj lateralement 'au nive,au des sti'gimates, pouvant ,atte,indl18l 16 mil­limetl'le1S de longUieur sur 10 miLlimetres de 11arg18urr, de 00u]aur brun fonoe; paittes pr:esque noires (dans :l',al,wol). Ecusson dor­salla patine bllanche moins epaisse, moins 'etelndue. Les smons d',aurbant Iplus 'eff,aces que 1.a repMtion est plus ,gl~ande ; de meme, lIes ponctuations a peine, appaJ:'lentes; pr1esque taus ['es poiis di,sparus. Le rostre p1us f,ort (800tt 900 p. de 10lligUJelUr).

M dle. - Corps de meme form'8 at de memes dii,mansions que cel;ui de 1la f,emell~e j,eunei, parfoi,s un ,pea plus 'gr:and. Ecusson a fond hrun r:oulg',eatl'le, mais oache dans sapillLls gmnde part,ie p8Jr ;una pakillie ihl!anc. IlaitelLlx, re;gulier:ement disiJribuee: ,en aViant, una 6u'I"f:ClJc,e eHiptiquel ,11ep,res,enrtan,t a pl8U pres exa:cte­ment ,en 1011me elt '0oul,eur l/;'elCusson de 1a f'amane" limite,e par une bordu:re bl.al1ic:he~ puis une t.ache mediml'el, soreLe de clarre­four ou wboutisselruh des lignes bJanc(h,es qui delimitent quatre tache:s brunes ,aJl1IMri leUl'e's, allongees, dlistr.ibuel2ls en a1'c, trois pO:3MT'ileUl"es al~onge'es, Ia m.e'dial1'B pl!L1S g.mmdlB,

a oelui de 1a femelll:e j,eUine, dlelimitant une bOlTldJUre plus Ilarge en arrieoo, ,aJite'rnati:verr:nent marquee de blanc et de hl"u.n 8t divisee en arriBl'e en onze' festone dorsaux prof'Ondement sepa­rles et ma.rque1s en blianc dians Ille'llr milileu ; lIa patine bl,al1!cihe parfoispnesque ,efface,e dans lla 'l11oitie postiel'i'eu,re. SUiI' toute la sUll'lfac,el, des pO'l1letuatiol1JS 'semblabl,es a c,eilles de ilia i,emeHe. F,ClJce Vle,ntmle semblaJjIe a ceUe de Iia f'emelilllEli jlerune" sauf 1es particullarites resultant del ilia forme des 11al1!ches. Pe[t'itremels en vil'\gu~'e un p,en plus ,allm1Iges. Ro'stre diffemnt de c,elali de l'a femeilive 'Par l'eisdetails suiv,ants : ,}ongusu:r 650 a 825 ,u.

base 'P11ulS l<ongu)s (Icarre,eou un peu pl'LliS Ilon§1ue que large). Chiliceres10ngues de 1 mm. 1 a 1 mm. 4, dOTiit 130 a 150 (1.,

pour llel doigi; apophyse lint81'I1e allongee. tmns:vElImal,emsnt, a base ,etY'oilt,81,a point large, bifidJel; l',e,xternleit deux den,ts, l'lwl,e termin8Jle swbventra;le ,et petite, ll'autre. tres forte. Dents de Fhyp'Ostome dispoSlees en tI1o,jls fIles se,uIement sur ahaque moi­tie. Palpes diepas'sant l'hYPosDome du tilers it peine de Ileur troi-

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sieme ,arbio]e ; Ie premier plus 10ng, IedJeuxieme elt l,e tl~oisieme p,Lus (Jounts, que ohie,z la f,emeiHe, ,l,a pOiintediorsale ret,fograde du dJauxieme larbi,c,le hi8lllJ pl'ononc0e, surtout dans, 1eiS pill us gr;ands in,dividus. Pattes a hanclles cl'o,isSiant .de La 'Pit'8:miel'e a la, qu.a­trieme, ,dle sorte que leur hOl,d int,e,me; lest pamlle,l,e a la II\i:gne mediane, que oeluidel droite 'est kes ipmCihl8 de ,celu:t de: g,HlU­che, que llels hanches de 11a qUJat,riElIne paire :s,ont tres lampl,es, clJ',ahmd doubl'2S, puis a 'l'ag;e ,adul,te, tripl,els de, ,ceUes de la troi.s,iemeet <Be' pwlong,e,n,t, f.o,rt,emelnt ,en ,a;rrier:e, par leur moitie int,e,m1e, jrusqu'au niveau, ,clJe l',extremite' posteril3ure des rperi­tremes; memes 'sla,jUies, que chez la femellie. Deux eperons s.u1)CeISsilfsl aUix tames dels trois del,nieres :pai148S1, pll'le'C'<3dBS' d'une troisiemle erpinea cHlni delLa quaLrieme pair-el, dont ,lies troi-8ieme', ,quatrieme, et ,oi;nquieme :articles pres,entent lans!si trois

epines a !leur bor:C1: V18ntra1. Observations. - Espece a 'tYIP'e tres v.ari,abl'e: Fmal1'c,ei, E5pa­

gne, Haildel, Hongri,el, Asi1e,5u3' Ie, mUlliton, 'lla chevl,e, Ie hoeuIT, L8 'chia,melau, lei rihinoc'en)s, ,lei ,clhiilern e,t meme l'homm8.

Heamaphysalis Leachi.

Description.. - Femelle: A ,l'ertat de repletion, lIe corps est ov,oidel, hrun noiratl,e, peut .atte,indl~e 9 mil1:i'met.l'8Is de dongul8ur sur 5 millimetmels de Larg;elu1'; lelssill,10ns du jeunel w§e sont effac'0s. A jeun, lie, oo1'p5 ,e'st cli€fprime, ,oval,81, ,plUl~ l,arg,e' en

,I{.'"

arDiel~8, long del 3 IDm. 5, :Ilarge die i mm. 6, die co1.111'eul' brun rO'11lgei1tI'lel, 01'dil1lai,r1e,m'ent c:1air; !l'e, r'Osker, Fe'cusson erl; l,es, t,es plus f,ou,celsl. Ec'Usson <1011'sa1 ovalel '8111:0'1118':0, pIlesqUlel egal a [amoitJe die, va IOit1lg,u8'UT :dul ,tronc,a ponctuati,ons pI'lofondes, eg'a:l'8Is 'et 118:g;Ll:l1eI'lemen;/; 'I1eparbies sur ,toute Jla surtf,acI8'; sil10ns c,ervk,aux is'ettJerndant jU'Slqu'amx deux tiers. de la longueur, ,a c,oncaviM lexu8Tne. A ,I,a facie dOl~lalle de ~'abdOlmel1l, un sinol)} m.a1~ginal], .Iimirtwntoo' dedans les onzl8festons p1'elsque ~rres du hard poste1'i'eur; pas d',81utre iSi]lon bi,en marq;u.:8; va elt la dels ponc,turaJtions nomhreuses let ;hres fi,nes. Alia few,e vent,rIll1e, de.s po-ils fil1ls, raresoiU tres ,aihondJal1lts, blLanc:hatres; ponctu:a­Mo'11sl1!O,mJblleuiSes; orificel SlexueI I1elrativeme'11:t 8:troit dans Ie

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sens tl1anSfVle,rs,wl, a ,cadre ,allonge (l!'I8;v:ant en arrilsrte, sitLle au reg1a:rtd! die J!ifDJtervaUe: des h'anClhes de ,la deux,i,eme et de l,a troi­siems pairHs. Hi'llons sl8xue,ls pen profondls, '00nClaw~s, et ,diye:r­gents des ,venT origine ; Si}!l,Gl1 anal en U ; SmOI1 al1l0~marginal egal ,au quart ,el)]N1ron de la lm1gneur du tl~olniC,; ,f,eston5 die 'In fa.c'Jel dorsa.l'e prtol'0nges sur Ie bOird posterieur de ,lla fla,cH ventl~ale. Anus rpOUIWU de 'six soies repiarti'es regu~ieremeQlt sur '80'n pon,r­t.our. Peri,tl"emes bilanchatres, pr18sque c1 rCUll:ai res:. , Rostl'e' long die 450 'a 50Q , le5 ,angres posM,ri,enr:s de sa biasle pl'olongBs en deux podntes mousses; ,ail'el" ,porleuses m'l'ondiles, e'carte,es. Che­liceres ,liongu,els de 1 mm. 2 dont 130 a 145 ,v. poUJr Ie' doigt; ,ap'0phYSIe ,interne subt,erminSJl,e,en crnissant '0uv,ert en deh0'rs, la bmnche posMrieU'lt3 ,plus ,forte; ,appphyse, e'xterne, a six dlen,ts slllceeissives, Ilels quatre: lanue,ri'eulles peltitHs, reuni,els, ,elll lIne alpo­pi!Jyse verminal'el et ventral,e', denhcule'e a son hOIl:d pos:uel,i1eur, 1a :siociemel iroo, f'0crte:. Hyposto1'fle 'a denti,cules lanMrieufrs peu nomh1'eux; sur ,chaque, moitie, 'cdnq (l'a1"erment qua;f;I'Ie) filles 1011gitUid!inla~asd!e dixa d011Z'e' dent,s fortes, pu'e,slquel ,egales e11-t1',e elles da.l1Is, ,cihaqu,e, :rtangle'e t:rtSJnlsVe'l"srure, ,le!s antelri'eul'Ies un peu ;pIus petites'. Palpes bi'e11 pluS! Tongs quel l'hypostome, tri.angullaires; l'e' pl'8mier m'tide t1'oo CIQllll't e1, e,tl'oit, Cl8Jche sons ,Ie sLlJirvant ; ,Ie deuxiem,el a ,angl'e ,exter:ne Ia.igu, ,ext,rememleillt sailLant,di8lhordiant leln dleihars 1a basel du rtm3We del ILia mai'tie de la l,arg18u1' de eeHe~ci, mconrbe enune 'Pod:nte l~Mr,ogmde Im'g,81 ,et o0'ur'be: (,pa1'fois ,abs,ente,) a 'sa f,acl8'dm'slale, ponrvu de hui,t S'0ies si'mp:tes a :son hord' infero-intelrn1e; tI'lois, siQies Slem­bl:a,bC'es 'su.r 'l'a partie ;POiS':'2:rimu'e d'u hord corrle:spol1dant du troigiEHne ar;tic[18, dnnt l,a face ventra['e se p~olon(ge, en nne forte dent re0ouI'lbeeen ,arleieI'le ; lie qLtatrieme ,cyllinch1O'·conique" transv€'rsa;~, re.I,8JtiVlell11ent l,ang, t'8'rmine 'Par [S,ept Quhuit S0'ile,s ; des poils ciQurts SUl" les deux f,a,ces de's palpes. Pattes de 1'0n­gueur mo;y€nllle" hanche,s un pen velues, avec nne, epine l,arge, 00urbel et 'mauss,e' pres de l'en!' ang,le post1:,e:m-intlall~ne. Tiar:se:s 1'e,J,ativeme,ut court.s (la longueur de Claux de 1a Cfulalt,r:'Blme Ipaire un peu su:pedeuI'Ie, au triple de 118ur di,ametlre), slans epel~on terminal; ,caI'loncule ,mtteignant ,lies tI'lods. quart,s de la longueur des ongl,es,. Hne doubl'H '11ange'e de s,0'ies au bmd ventI'lal des quatre dlerni,ers arW01es,

4 ; ; = U;ZUJCZ22

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!VI ale. - Corps un peu OO!IJfV181Xe alJa face dors:ale, long de ,~ milvl:imetl'es, large de f mm. 5 en larril8:1'e: des sti'gmates, pJ.:us etroit ,en :t1Jvant, jauil1'81 roussatr:e. EC~lsson 'clouvrant toute 1.a face dOI'lSt1JI:e; si:l:lons Cl8rvicaux s'etend.an:t jusqu'au ndve:au des hanche.s de lla t,l'oisieme: pail'e:; un s:illoIJ; margillal proforudJ; onze felstoml, ip'osteri,eurs sur [:es, :deux fit1JC'eS; des ponot,uations fines ,et nombr:eus:es sur toute l'eteU1!due: de recll.1ss:on. Fiace ventraIe. P:I'l?squ8I semb1.able a c,e1[le d81 lla fletme,J:!'eI, a poi:ls pilus rm'8lS e:t plus fins; ,orifi,ce ,::18xue,1 're:lativemelD,:t large, 8'11 re­giaI'd de; ,Fang/Ie ,antero-intm'[})e des hanches de ,La dooxieme piruil'e ; Ian us un peu plus postel1i,sur; siiJJIOln ,1lJl1iQ-mal'g;inlal pilus Clourt. Peritremes' ,en virgu1e ,courts, a pointe dOI'lSlall81 hie'll for­mee. Rostre differa,nt de celui de 1a femeUe pal' lies details suhnani:lSl: longueur 500 p.; base un poo pLus lJongue; allgiles dOl"so-posterieurs pilus slaiUants. Cheliceres longl1!es die 900 1.1. ,

I'

dO!IJt fiO ponrLe c1oigt; a,pophys:e interne suhberminaJ,8I, tra;:ns,-ve,]~sale, temninee en pointe a chaqueextremite; l'externe a trois dents, deux teQ'milnaUles tres petit8ls, 1'aiLl:tre f'Ollmel. Palpes un pen piliUts 'cm1irlset plus larges ; ,l':angl,e lexterne du di8UJdeme amidlel.:ft deux podntes retrogl,afl'els (parfois treg, l'edJui'tes), r'une dO'rlSiaJ.e, l'alltre ventral1e. Pattes ,a hanches pl'us1rurg181s dans Ie s:8!IJSantel1O-postEirieuT', a erpi,ne plus forte, t,arsels UIli peu plus cOUirts, iC!;Vi8JC un petit epBl~on ·t,erminwl ; caroncule presqul8I aussi Io[})g:Ule: qlllel ~e\S ong:l18ls.

Observations. - Egylpue, M07iamhiqae, Congo, Tmllsvaal, sur Ie c,hi'en, lie c:hiat, lIe pang,olin, I.e chiaca1.

Ixodes reduvius.

G'ers<t, l':wnci:en Acarus reduvius de Linne, Flxodes 7'icinus de Latreli,ll!61.

Description l • - Mille: Corps ov:a1e, a bord IposM'rieur plus llartg1el, ,arI"ondi, ,entier ; J.Ollg :de 2 mm. 5 (1"os1;1'Ie. c:ompri;s), J.arge die: i mm. 5 ; hI"uu1. l'OUX fOln:ce d:ans toutes sies paTti'8S. E.cUlsson conveX'e,courvnanttoute Ilia fiaCie diorsal,e, sla:ulf un bouIT'el'et fit~r­gin:al etroit, plus eYair; pml!ct.urutions treg fines Bit ,ahonidantes ; sillons c.ervicaux tres superfi,ciels. Orifi,c,e g.enilt1al ,large, en :re" e,~ard d(3s haJl1:chelS de Ila troisieme pajr(3i, EC'l-lSSQ'f!J pr.erg~ll1ita1

.. ·U

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d'un tilers plus liOng que larg'e, p1us ,et1"oit let ,arrondi ou sinu,eux en avant, a cotes conv'exes. Ecusson un peu plus long que ']a1'81e" ogivail, a cotes droit.s Got div:er81ents. Anus Gomme chez 1Ia f,eme,ue'. Sur tout,e 1a surfacle .ctu 'COl'1PS dlelSpo,ilts; oeux dies ecussonsepimer:aux renforces pal' clodS epaississ1eme,nts IJondi­fOl'me!s. Rostre loontg die 500 fJ· a base die,ux fois aus'si loarge que longue left en tr,apeze oUIViert ,e,n ,av:ant ,a ,1a faoe dorSlwle, un pen plus .longue ClUB II'arg,e a 1a faM ventmJe, qui a la meme forme que che,z 'lla femeUie. Cluiliceres lOongues ,de '750 l1. , donb 180 u. pOllr Ie doigt, la g,ajne de ,1.a hge simple:rnent plii:~see. >8:n travers'; apophys'8 interne. du dloigi ,appl<iqu6e oontre ,l,a f'1wel dorsaJ.e de la moiti,e 11lJl1te:ri,euT'e de ,c'8lIui-,ci qui ,en est 00il11me doublee, a troi,s ,pointl8s, diont 'l.me ,anterieure terminal-e, peti'te, unle qui sui,t immediatemetrut, IplulS forte, €,t une ha:sHaire, faible; la hase llarg,e 110e d8ipa:sSlant pas :Ie mirlieu de :Va lonrgueur du doigi ; a,pophy.se 'ext,ernle a ISle:pt OUi huit dents, 1:els ,anteri,m.1:res pllorgres­s,ivemea1t ,cI'loislScuntelS e,t formant ,crete, J.a posteri!8UI1e basH ai.re , tres fo'rte. Hypostome 'POl'tant decha:que cote une serie martgi-11oa,I'e de six a huH dents, m.l'g'mentant ,de ,fOoroe .ct'mv:ant 'en ar­riere; a ];a f;ace, Vlelntrarll8l, les >Clients sOont ,reidui,tes ,a de: simpl-es crenelures translv8maI.es. Palpes long:s de' 450 f1. , 180 (1. ('70 IJ.

200 (1., .au pl"emi>8l' au troisieme ,article,), se'l11Jblabil,es a ceux de lia f,e1n'1eHel, mais r-ell8Jtivement pilus clouTis et 'plus lm'g'es. Pattes Pellativement plus IOongueset plus f.ortes, a hanches pl~e6que wntig'ues.

Femelle. - A' j'Hun, corps plat, a ,wn1:lour oVlalle, hien plus lang'8 et 'arr'Ondi ml bard poslter:i,eur, de tein,te: roux jauniUrH; de ~ol1<g1s ilJoHs blanchatres sur l>es deux f.aces.; ,long'uI8lur 4 mil­limetre8, l.aIlgeur 3 milI1imetre.s. FeoonderB ,et repue, HUe r:ap­pelle Ul1H 1tg118Ji:neC/le ri'c,in un peu dep.rrimee, att8lil1lt 10 a ii mill­limetres dH rl'om,gueur sur 6 a '7 mUlimetlles de ,]al"gerur, est de t,e,inte ,cencLr;e'8, pa,ssHil1i quekrue1fois ,au bnm ou au j,aunah~e; ecuSison, rostre ,et patties ibrun f.o'l1lce luisant. EC'llsson hrun mar­ron fonoe, oVialie-iS1.1bpenta.g'Oonal, .a bOl~dlS 'l:aMrarux s'ailJlants, l'tCLn­gle postel'i'enr arIlondi, ,Ie bord! Hnteri'eur peu eiCJllancre pour lleoev,oir Ta ba!se du rostre, s'etendant a jeun jusqu',au mi1ieu de ,1a fwc,edorsa,l,e, rel,ativement petit a rlo"etat de repletion ; sil­l:onsc,€Irvic,aux '&uperfk,jels, atte:igTI'ant Ie bord posteri'eur ; ~elJJ\;

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courts Isi~Io:rus 1aMrwux ; des ponc.tuatiions tres fin,es,e§18JneS, sur tout,e 1:a surf,ace; quelques Ipoik" blancihatI'Els, ,courts, apars. Tegument ,parseme de poils fins, courts. A 1a [ace: dorswl,e, deux ,::"iEons n.nlierie,ul's, ,tr£J3 c<ourLs, peu <C1iive,rgents, trois sil­LOins post6ri'eurs : un medi,an droit et ,dielux lateraux conCl8Nes en dedans. Orificie,sexue:l '3n r;egard des hanches de Ja Cfuatrieme pai.re ; silIons sBiA'l.1JelS reuiI1is 'en ,av,ant :de ,la vulrve, dlirvler,genns en arrieir'e; dev"x ,si,l'lons >£lllio-marginaux rleunis ell1 ,e1[,i1)S6 en av;ant de l',anus, dive,rgents en larrier:El. Anus pOUI'V1UI de trois s'oi,es SUII' chaque ,levIle. P,eritremes' hl:a:ruchatI'es :Ciheiz 1es j8lOOes, l~ou!SsMries plus tard. Rostre long de 800 11. (de son bvrd: postea rieur dorsal tt 1£1 pointe de l'hypostome), tt base longuement reni,form:e et deux f.oi,s aUissi lm'g'e, q:ue ,l,ongueia la f,wee dor­sale, pi3n:tagonrul-e lau;s;si l,arg.e ,en aViant que l'ongUlEl, ,a 'sO'mmet antEiI'h:m1", l,es bords1ateraux conv,eirgent:g: en :arriere, it, ila [Iaoe v,entrale. Aires por3uses ,a'llongees en travers. Cluiliceres lon­gU8Is de i mm. 5, dont i50 fJ· pour 1e dJoigt, ]a g,aine' die la tige fomement chagrinee, ,granulelusel; ,aipOlpihyse, in:\;8lJ.'nel .du dioigt al1ongee, a :deux dientiS retToglJ.1adeiS, l'Ul1IS< t,erminwll8<, l'auke sur Ie mHieu de 1a 10ngue"JI' lavec, une 1,0ng-ulS' tigs< 'd'inslertion ter­minee vel'S Ie qua,rt posteri'eur tdu doigt; :rupopihyse 'externl8< ,a ci.nq dents pl~ogl"ess.jvement CI1oj,ssantes de ,]"anterileluI'81 a 1,a pos­terieure, qui ,est £'ort,e. Hypostome aHongelanceole, pourvu sur cihaqne, moit,i'e, outr'e les petitbes dents d'L'L sommet, del t:wisl fiillelS pluS' ou moins reguliel"es de dents pkl's grosses; une 118JieI'al,e a clJentsfortes le,t ,ai:gu6s" les ,antfmieurelS et 1,espOrS'te.~urelS plus iiaihl-es ; 1.1lne .interme:diai,re, a dents plus petites, et :Une intelrne nEl .dJepassant ,guere 'La moiti'e 'arllterieuir:e. Palpes ,longs I de 800 fl. (iOO.u., 360 ,11., 340 Il., .cuu pre:mi'81r ,SJU troisie.rnB, art,j­de),apI.atis de delssus, en dlessouJs" a f,aCle, clor88.11,e ;pl'81]1e', a [,ace ventrale ,exc,ave'8 en un biseau interne; les poils epars a 1a faclEl dnrsalie, en serie sur ~e hOTd ,interne die, ,l'epati'ssi:ssement mal'lgil1lal ventral. Paties ,g,reI1e,s. Hancihes ,aUongees, ,coutigu8s

!!I.\. a jeun, ;peu eearte3s en repl-etion, celles de la premiere paire pl'Iolongelels a ,]e1.1r ,angle postel'lo-interne par 1.1nl8 ,epil1lel forte, q1.1i bute 00ntl'le 1a hanche, 'c,o-rrelspo:nda.rrte de 11£1 deruxieme paire. POllis mides sur toUJs ['eiS ani,eles. T,arses ;Longs e,t grMes" f.or­mant sur'tout a ,11W premielle rp,aire, presqU's< llel tilers de Ita [on-

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guoor de la patte, ,atMnues gl~adU'E'JHe/IIl!e'I1:tsaUis gliiblbo>s[te, ca-1~oncu1e presque ,ruussi ]oIUigue' que l,es ongles.

Observations. - Commun dans 110S !pays. S',attaque aux ani­maux domelstiqU!e's, surtout ,au boeuf, e.t ,auSisi ml'lC ,ohseaux, aux 1e'zards, <allX ,chau'Ve.s-sonris, lleris<sons, putoiS', fUl'Iets, heVI'les,

eCU(V8ui[ts, 'etc. ...

Ornithodoros Savignyi au moubata.

Synonymes nombreux: Argaes Savignyi Audouin, 18~7. Ornithodoros Savignyi Koch, 1844.

Description. - Corps ,en ,000ale, court, tl'egerement tal'lI'ODIdi aux deux extr:emiMs, ql1Je1lquerjjois un peu retl1eci sur ille.s cotes, au uivelau des ha11cihes de La troisdeme ,et de 1a quatrieme paire de pattes. Jaune terrm.lX dans 1'81 j,eune ager, plus, fance ell; meme noir brUinatreit l'etat ,81duH6I, 1:es dlerni'ell'S tamid,es (Ires pattes pIlus dairs. IOorps CIOIuve1't de granulati,ons d'autlant iplus gros­ses que l",animail elst lui-meme: pilius graiUld. Poills labandants, implantes entre les granul:ati.ons, plus ni(Jmbl~ellX a Ira f,ac,e ventr:alie qu'a Ira f,ao8 dnrsale, plulS ch'8IZ IJr8lS individlus di81 tail\lle mayelll118 que ahez les j elUlllles .ou leiS femeHesI1etpuels. A lta face dors,a1e, une sajHile median8' limiMeen :aI'lrieI1e par un simon transversal situe veTS we quart posueri,elUr de, La langueur, et creusee en san milieu d;'uue fO'SISette rekelc,ie,. ,Slept fosrStettels S'emblables, dont HUie medi:aUle situee' it .r,extr.emite anterileure de ,1,a saj,I\>i'61, :sanrt repart:i:esen avant it une, c,eT,t.ai.l1'8 dist.ance d u bm~d Ian telli'el.l'I' . n e ,cl1acune des :foss,e.ttelS' pai 1''6IS, part un s,jIHon di,rige en 'a1'1"ie1'e: Jies, .in:te,1'nes ,a;bouitiSSIent it 11a partie anterieure de 1a sailli'8', Ies deux moyen's 'sur wesl coMs, lers deux exte:rnes la limite'llt JJartera1ement et vont J:1e.joindlle len .a1'1'1e,1''6 1e sinan tTiansVie1'sal, qu'ils depla,ssent pour s'incurve1' en dehors; un aurt1':e 'sililontr,ansversal, 'en arriere, a peru de distanc'6 du bord proS'.tel~il8ur. A :lJa f'8!ce, Vientrale:, un si:llon tranrsN'eme, oan­cave en arriere, situe imme,cl<i.atement 6'n .avant dJe 11'a111J!S (siJ-1,0''11 pre-.a;n:al), qui Il'Ie'j,oinrt l'e8 smons sus-c.axaux. En ,a1"rie1'e dJu siNon Iprl(~~an:al, six depr6'S'sions langituldinaJelS apparentes rsur­t!aut sur les gr'as ;\ndiv:idus, symM.riqu8'p, tr,ais de chaque c6te,

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lies moy;elJ11116iS plus IongmJes lelt inc1..u''Veesen d6ld:ans eten ,8;V1ant, pl.lUJs UlnB c,ourIDe depll6lssQoU medim1Je, 'B,n Y renversee, 8;boutis­sant en ,ay,wut a ll'aTIns 'Bt d~nt IBS bl'8;nohelsl'Ietllorg,rades SB pVCl1081J1tentll'e lies ·cJ:6prleS'Si,OllS ilnte"rnes eli; mOY;6inneiSi. PEs eon­eaVBS peu saiHants; plis sus-coxaux bien marques; ces p'lis et les sil10ns q:ui lIes limit,ent s'arretent ,au s,iJu,on pre-.anaI. Stig­mates pI.a:ces 'Em deholls et au-d8iS'Su'S des pLi'S SUS-CO:xJ8;UX, semi­hmarires, 1arrg'8s da 600 ,u .. Anus p]us .1al~ge que ,long, glabl"8; c·wdire .a,na,1 11aa18',e ,die 450 (1., long de 400 p .. QUJatl'El points Goeu­liformes, de.ux die, ohaque co.t.e, sritues SUl" li,e, plisus-c.oxa,l, en regandi run des halllches de 1a pllemiere pa,ire, ,I'iautre de l'int8ll'­vall1e des (han>C'Jhes de lEll de,uxieme et de la tlloisieme paire, et conls,is't.ant ,en une saillie, 'Circwl:aire, 'convexe, 11;'8)518, de 250 a: 300 fl. de diametre. T'egumentepais, a granluJI8;tj,ons melsumnt (cJbez ,Ies lplius gr:oSl ,jlndividu:s) 100 a 200 p. et clOnsistant en des saiI[i'es .irreguJl.iellement bielffiispheriquesl, tras minoes a l'eur sommet, lelpaisses dans ,Ie rletS,te de ,leur eiendue, godro'Ilneels: et Crel1Jel18es a 1,emlI' ihas€!; entre ,eilles, des depllessions etroifjes, r:idees 'ou a petites mailUes polygonales. Dans les grand€s de­preslsilons Of[], :s,jlIllons de ,liru [weel doma:l:e €Ii; de J,a f'ace v8lJ1tral'e, }es granulations sont Irem.p1acees par de petites fotSB1eIM:18s Dva­[es, >de 50 ,a 75 (1. de Longueur, diivd,sees ,cham mel en un gmnd nomibre die pie,bites fov,eoles polyg;ol1la}es ocmtigues. Rostre fort, plus om moins leinfoThce par 'sa has,e dans un ,eamer:ostome, long de 800 fJ. che'z 11es gI1ands individus (de 18; hase des pail.pes au bout de l>'hypostome). ChCliceres longues de 2 mm. 4 (maxi­mum), dont 200 fJ. pOUT l,e d:oigt, 900 fJ. pour l,a tigle, 1~m. 3 pour la ba,se; ,apophyse intle1rne du doigt en formel de griffle simplle,~nselr:ee un peu au-desslOUis du milieu; apol)Jihys>81 ex;.; terne ,a dent ,bwsaJle pl1aeee 'en regard die l'al)Jophyse interne, 1a dent superileure, renfieel,a pointe eourte; pas d'apophYSIe moyenne appar€lnte. G8Jine un P€u epin13us,e da,ns sa parii:e anti3rieure, 'simplement striee dans Ie r:este die son eteondue. Hypnstome COUT't, larg;e a La base, arr:ondi ou ecihalllcr:e a [l'~~ tremite'; d'ents formant tillois seri€ls l'on'gitudina']Jes parrulleles, au bord l8\Xternedie l'hypostOlffie., de. diouz'e a tr'e.ize dents cha­cnn,e, les externes plus fortes; e.n dedans, deux ou trois s'eril8s d~ rplui:; lep. pJus 0org.rte~, commep~lant S€uJ·8'mBnt, 6.1,l mil,ieil,1 ou

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au tiers tpoS'beri'8'ur de, }a r1adule, s'ete,ignant en arriel"e, au meme niiveml que les pllec,edentes et wmpeenant c;ha:,cune cjnq a huit petites dents de,cr,oissantes. Dleux sOIies a la blase de l'hypostome. Palpes longs de 1 mm. 36 (400 ,u, 400 fJ., 250 (J.

310 !J., cUu premier ,au dem,jer article) articJ'es sensihl'ement cyli\l1tdriq;ues, d'uTIi di,ametr:e declroissant l"api:derment du pl"e­mier au quatrieme (300 (J. , 220 fJ., 150 ,v. et 95 ,v.); sur toutes ' Ie'S f,aces die cihaqu,e larrtic.1e, queilques p:oih~ apClJis, tres inegaux, it pointe mouss'e ou irenfie81 ert surtout sur l'e pI'lemie1f.", non sur Jle de-rnller, des spi11.ul,es ,mOllsse,s; lIe der11.1er artidle an'ondi it son S'omme:t, qui est nu, sans oirre. Patte's fortes, la qiUla­tflieme- p.air8' Uine' f.ois: elt damie, aLlS'si !.Ol1(g'LWJ que ,1:a, pr!emiEH'e, HaIllch8lS oon~jlgues, :a:Hant ,en deMo,issant de ,la premiere' a la quatrieme paiI1e, striees it La face' ventr:ale, gl"am.lll,eiUiS,es aux facleiS, do,rs.al!e, et. pOG1,Eirieure, ,avec un: bouITleilet granUilleux tr:ansve'rsail: a l'extremite disrbale. Deruxieme articl,el plus lal"ge que long ,aux dieux pmmie;res pairBs, pJus long que :taI1g'e' aux deux aUitres, un pen hossue, avec un bourreJ,et dis-tail.. Troi­si1eme ,rurtiiCole plus larg'el it .I',extremite distale. Quatriemre wrti­c.Ie ,court aux toois premieres paires, deux fois plus Long a 1a quatrieme. Ginquiem6' aI'iti,cTel pourvu it son blQrd dorsail., dans 118s trois premieres p.aires, de trois den.ts succ:essiv<es, lies deux proximal,els CliU8Jdr:angi.llai~es, 'La distaleconique ; a La quat,rjellne pailt1e, deux d8<n~.s 6eulement,ooniques. Tlarses ip:ourvus, it lleuT b.ardl dorsal, de trois ,dients pr:oxi males , l'une, basalel (SUII' Ie pseudo"artide proximaJl ·des ,trois dernieres p8Ji~es), i'autlle rap­pmch€19 dJeoeHe-ci, ,toute,s deux qua;drangulai.res; Ja tro,isieme coniqu'e, paces de ['eX'tremioo .eLi-stale. Des poi,ls renfies, mouss'es, peu nOmbl1eiUX, et des €ipines kes petites surrous les artioles, sauf les hauch-es.

Observations. - On 1,e triQurve p,ar1iout len Afrique, surrout a Angola, it Te.te, €It m.emel en Asie. « II s'aUaque aux animaux et it l'homme elf. vient sUrp11eTIdl'e c,elui-ci dans son Jjt comme font LeIS pun:aiSies. )} (WeJ.wit,scih.)

CHAPITRE IX

LA LUTTE CONTRE LES MALADIES TRANSMISES PAR LES IXODES

La lubue ,c,ontl'e ,~'es blahesies ,a rle;v8tu dels formes diverse,s, : ce,r­tainsexperi'l11enta:teurs n'ayant en vue Cl'Ue. l'agent pat,hog-ene tral1lsmis pial' ,jles Acariiens, ,e,t aprplriquanlt a aa habesios'e les re­gles de la pathologie gel1lerale rella:iives a IFilmmuniM, l"echelr­ciherent de,s v,acdns. Ge fut 1'omvre de, Mot.as, Lignie'res et sur­t.out. de Koch (1903).

a) Vaccins. - Lignieres etudie surtout la « Tristez{l )) [19]. 11 '5e PliOCUI1e du sen'Lm d;'aniillla1 ,contamin:e, i,r en f;ait des injoections sous-cutan8Je'S e.t m8me inka-veinellliSBs. 11 obhent ai'nsi une i'l11munite effelctive ,au bout dI'Ull ,an. A c,e moment, les blelstiaux p61went ,affroilter les contBlge6l, 8tr,e k.l"anspolrtes dans une region infest.ee, sans danger pour eux. M,ais enCOI1e ne sont-iQs ,immuns que pour une seule JJ.ahesiose. S,i l'on vent une immunite generaille pour plusieurs v,arienes de. babesies, par exemple une immunite it la foiscontre « Tristeza )) et con­tre «Rhodesian redwater )), il flaut employea:' des v,aclC,ins poly­valentiS fabriques, soit avec du sang d'.runimaux rp;wteurs des deux ma}Jadies, soit ,a l'aide de pJusieurs serums melanges. Ges faits YlesuHentnJettement de 'ses experiences, pui,squ'irr a'fu3p,u obteni,r sur des animaux deja ,immunises 00ntre Babesia bige­mina, nne maladie nOUiveUe. L'immuniM dure plus d'un an. MoLas obtint des resultats compamhles pour l,a; « Carceag )).

Koch [12], dant les etudes porterent sur Rhodesian, redwater, coniSlelille ,die se 's'erv,ir de sa,ng d'ani'l11aux gueTils Bit de choisir un serum t.res ri,che ,el]] par.asites. 11 en -inlQ.c,ul,e f~~clu:'a 2.000c8Intimetrescuhes, en .operant a des intHrvallles de dix a vi,n,gt jOU1'S, ert ,en. repetant frequemment l'operation 18.v,ec de faible9 doses, car ee E)erUl11 e,sttres hemolyt,iqne. n peut

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eh,e prepare £or't tong temps atpres 1a guerison die l'animal, car c,eJoLli-ci garde'touj<OllrS lie parasite dans son sang (1).

Mrai:s illeet ,CIJise de voir que loette VI8JCCiUlation eist .ti,en dHfioile ~t pratiquer ; de plus, iI semble hien que l'immunite soit. ephe­mere (2). Aussi, pui'sque l'agent pat.hogime chez les animaux mal:rudies 11e .se manifeste que dans lIe S8Jl1Ig, puisque jamais La malradi,e. as Sle rpropage d'·un individu it 11'autI'le srans nin[lell'­venti,on d'urn ,8Jgent ilnoc,ul:a!l:.eur qui, dans ,]'immernrser majorite des cas, se trouve etre une tique, il etait nBltm:e,1 de recheT­cther Ira def du prioibleme, dams 1a destruction dies I:X!odes.

b) Destruction des Ixodes. - A ce point de vue, [leut-on c.amprter sur ['immurniIte que: IPar:aissernt ,8Jvoir h~Sr ohamps de luzerne', ,ail1lsi que l,es auteiUll'S ront cornstate? (rGhau;VieloL) Irl est cleruain que: les jeunes hodes n'y sejournellrt pas ,e,T, c,'est evidemment La un rpoiint .d!ig1l1,e d'i,nueret. Doit~o[l incendie:r, de parti-pl'is, les gr:anides he,rhes 011 les llarv,es se tiennem de prre­ferenc.e ? Ce ,procede radical n'est pas toujours 'applicruble,

Faut-il 1aisser ul1C'hamp inutilise pe[lJdiant touter Il'epoque du devel<oPlp.emernt dres l:arves et ainsi Ie's l,aiss,er monri.r par suite die l'imrposs,iibilibe ouelJ1les Iser'ol1t die kOl1vler ~eUir nourritLme? Ce,st 11a un moyen de! peiU de surete, ,car on ne sera j.a:mais cemain qu',a un moment donne quelquers lamves pluls r,esi·st:antes n'a,U1~ont pas survec,u et 11'8 ·c.ontmnin8.l~onrt pas leIS bel",tilaux qu'on introd.uira.

Quant it faire paitre les troupre1aux sur .J,es !pII,atelarux eleves, .oU hi'8n en hiver,c'<8st-a-dire dans des lesrp,a.c.elS et ,dan::> un temps de ,Yannee. depourvu d'I:x<odes, c,an'est pas t.oulj'Qiurs :possible.

Est-il un nl'oyeil1 d'evi,ter 1es c,Orl1lDamina,t.ions auxqueHes don­l1'ent INen ,l,es enNiOlis dieltl'ouprelaux d'une regi,o:l1 i.nfes.tele dans une re,gion saine'? Peu!t,-'on imposetr pratiql1!emen;/; une, quaran-

i Au sujet de la vaccillalio:l, Challvelot [5] parle des tentatives de Morgan, Dodson et d'autres pour oblenir l'immunite en injectant Ie liqnide fourni par Ie broieme:r( ties tiques gorgees de sang el malades, C'est lit un pl'ocetle un pen pl'imitif float Ia pratique ne paralt pas avail' Eite 1'01lr~lIivie e~ qui so l'Hpp,'oclie bien de cel'taines coutumes des indigellPs du Zamheze pour g:.:.erir la fiilvl'e des tiques (Voir chal'ilre de

l'Hlstol'ique), 2 Theiler, ell laO'! [/111, a mis en deraut la vaccination de Koch. Peut-etre n'avail­

il pas atlendu a:;sez longlemps avant d'exposer ses beenfs ill'infection, Koch voulait

qu'on altendit six 111ois.

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taine aux bestiaux douteux? C'est tres posS'ibfte, mais aussi kes complique. Et malgre 'celia, pourrai,t-on eviter la contami­nation due, ,auxoise,[l;ux migmt,e<urs, teHe qu:an ,1'a cons<t,aMe maintes fo-is? Certa,ilnement non.

D'apres Dutton et Todd [iO], les rats et certains Hymenop­teres seraient les enn:emi.s des Ixodes et. on ,aur;a.it remarque nne ,celrt,aine immunit.e dans- .lies l:o,c:alite::s ou <i1s .ahondient, ma,is ce f'ait merite peut-eh"e confirmation. D':a!pres Megnin [26], cer­tains 'oiseaux: Ie Bu:p,haga a/rica:na (:pique-hoeu'£) e1, les fau­oons,en dei.r'udmient une Igrlandel quantite (i). Mais 118:s verita­bIes mayelns de defense sont ,c.ertain:ement 'cleux q,ui vise:nt a l,a destruction .f:ac·He des Ixodes sur les Mgumsnts de l'hot,e.

Ml?ignin [26] s·emhle av,oir reil:ate Ie premiea:' l,a prO/prieM de e,ell'bains ,causlbiques, hels qUle, l'essenc,e die, terehe;nt;hi!l1Js, de foreer ;es tiques a Iseclletiaciher de; leur hate. H 111e dit ,cepelndant pas que ,ce mOY"en permnett,e de, ,Ies ctetruire',en tout calS, ce pl~oe,e:de qui sierait f.ort .couteiux, ne fut pials applique en grand.

Ge fut aux Etat.s-Un.iE que 1a GuUe fut dir'igee avec :le plus de pem8Viera11lC,e, ,car ,c'e5t 1a que les rav,ag,es llels plus e,oU:Stidera­biles furent DonlStates tout d'ahord.

Lah111e [i4] dit que dans ce~"iainelS ferrmes, oln eut 1.a patience die perce,ravec UQlle, aiguiUie ,t,ouDe tique ape,reue SUI' l'e betail. Gomme ,pa'rfojls ch:aqu3 breuf en porte 'ent,r,e, 3.000et 5.000, ilest ,aise de comprendre qu,e ce tra,v,ail ne pe,ut eke ac­wmpli que sur Uil118' bete venant d'etrs piques l'ecemme,nt et ne poriant q,lm queaques, parasit,es. En tout ,cas, c,e mo~C!l pen Pl1ClItiqUB fut tres effie,ace et diiminua parfois notahLe'l;:lent la""

'iii P1~oporti<on deSianimaux malwdes. II els,t clertainemBnt sUJpe.'!i r!lelUf lau Iproclecte du racI:agJe empiloye a 1a Gua;dJe,lourp.e, proc,ede avelc ,le'quel ilest tout a:ussi; irnpO:Sts,ihle qUle pour ,Je prl8cedent de retirler Ie parasi,te ,au00mple1t, piuisque 1'81 rostl~e 'lIest€< fixe dans 1a pealll, ,et ,qui :a l'ineol1V'emi,ent de p~~oduire des excori,a­tions, :des 111Ciel~ations e,t t,outes sortes d'infectiol1s s,e'0on:d1$,~, res.

Le,s elssais de 8.almon et Stil<esaux Etats-Unis, ceux de Lahiltle dans l,a Repuhli'C!'ue Arg'enDine, furent pl'llS fruc,tue,ux.

I Leopold Hill [ill raconle que vVelimann a observe un champignon parasite des tiqnes qui se developpe sur elle sous forme d'une tache blanche et cause leur mort.

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LahiHe [14J avait rlemarque que, p:arfois, ,1<8s lav.ages a l'emi salee fctisaient tomber quelques tiques, de men"le aussi des decoc­tions de tabac, et il poos,a Ie princi:pe des bains « g.arr.rup&tici­des)) (1). A la suite, d'experiences tres nombI'eusles, i[ put resu­mer son opini'on ,en disant que" comme paUll' La deslti'uctio[l des Insedes ectoparasites et suceurs, l'emploi' du petro'!e et de ses deriViels cOl1Jstiue< 1e pr:oc,e,de del c.hoix et qUiel leiS prepar,avions arsenieusers .mnpeohent l,e mi,eux .Ieu!l' fix:ation. n r'esulte que ces deux mDyens d'exte'l'mination doivent etl'e plus ou mains combines pour obtenir de hans resuJt&t,s.

Et il propose< [e bain sUJiv:ant : Anhydride: ,a,rs'eni1e,ux 2 gmmme:s Soude hydmtG,e 2 Savon nair. Kerosene. . gau ..

3 4-5

lOOO Les propnrtions €tant mult.iaJlhees par Je. nomb1~e de< likes

creau ,qu'i s'e1':a lI}(kess.aire pour baigner l"animlal, sloi·t preiS de 2.noo litres.

La sOUide hydm,te,e, ell, ,I.e< Bavon nair j.ou'e'l1Jt dans Clette prepa­:a~.;on Ie role de. diec,apants Ht permetteni ,aux suibstancles &C­bves. de< penetrler plus pro,foncMment et, '1Jar sui tel, de mi,eux impr1egnm' aussi l'hode lui-meme. Un bain t.ous les huit jaurs suffit, en gener:a!l, pour deharra6ser ,compl1eltement un boeuf de ::Ies paTa..s~t.eslet 1',em!pe·che1' de se contaminer de nouveau.

IJ est ce.r1ain que [els pI'oporti,orrTS des suhs,t,ances peuvent va­rier a l'i!nfini ,e,t quel tout,es sodes de, pr:oduits adjurvm1ts peu­vent etIli3 introduits dia.ns Ie hain. En Ailnerdque:, l:e nombre de ces lJIl'oc]iuits ,est tres grand. Ge q.u'j.1 faUlt Ireltenir, c.',est qu':une proportion d'acicle arsenieux snperieure a 1 est dangereusB pour 11:e he,tail', et qu'm1 a obte.nu parfois 1a delstructi.on simul­tanee, du 'pa,r:asi,t'e. et de son hot~3.

Unemailsonde • .Pl.oduilts chiimiques de Buenos-Aims fiabriqua un Iprloduit .appele Garrapatol, a base de. <Cicultine. Au dille de Lahillle" ·c,e ha,in donne nne :seule fois, durant 20 sI8.conc{iesl, au tanx de 1 jouit de pmprietEis pamsi,t,icides manif,estes. Les tii-

! De garapatas, non donne en Amerique du Sud aUI Ixodes.

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ques sa de:tacihentpre,sque toultes d'elles-memes immedi.atement. E)t touks meumni Clinq jours .apres. Si, avant ce jour, .eM.es: ont ponclu des Danfs, ees Dauf:s l',estent sLerill3s. LahiHea etuclie, lon­guement l'agonie, des para,Slihes, il a vu leur motilite diminuer el clispa.raitr'e meme av,ec des dos,es plus faibJ·es, e,t H a La foi

l,a 'PJus ardente clans l'exceli'enee de c,e prod;uiL Ges 'lJl'OCedBS de destructio.n ant donne, dans la Repuhl,iquB

Argenti!n,e, d'exe,eH'E'lnts re.gulte-ds d:ans toutes l,es provincesoll Us ont et,e me.thodiquemernt. employes. L,a ;provinc,e de BUienos­Aires, a 1'.h3ure aduie:He', n'a plus de tiqUEIS eit. pa,rt,a.nt pIlUS de " Tri'st'Elza )). 11 suffit que .la de>s>tY'uct.ion soit f.a,ite rj,goureus,e­ment let, q1lun e,ns,e,mhle, demesures .serie'UiS,elS e,mpeCihe l'arri­vee d'individus ;:,LUsp,eds pour qUl3 ,les trourplemlJe res~,ent el):l

bonne sanM. Dal1ls les E,eules .contrlees 'OLl, jusqu'a prelsent, }astiques ont

transmis de fa(jon iauthe'nt.ique leur infee,tion a Fhomme, e,"est­h.dire, .au Congo, dans Ie Zambe·z,e et Ji3S provinciels ptortulg,aises de l'Afrlilqu'e, rien n'a encorie, Me tente ,conltrlel BneS. Eillies ha­bitenL,a l,a fa(jon d:es punai.ses" l'e v,oisinag.e des hahitations eu­Y'opei3nnes, de1ailS<sant plut6t cle:lui des miser.ables hu,ttes indi-

genes. J'ai!cueja IparM d:u moy,en qu'el1l.plo.ient oeG del"nie1"6 ;pour

ClaImer fi.rrita,tion de '·}a rpiqilre, Inais on ne emma'll. encore a,ueun riemede serieuJe 'Ciontre ces pm~as,ii\;es, et mucune e,am­pagn3 de destrueti,on 'n'a el1'c.DI1eete entl'e.pris,e,

g

CONCLUSIONS

I. LeiS Ix;oc1es jouel1t en mec1ereine humaine,comme en mede­cinB veMI'Iin:air1e, Ult1J r6le important, parc.e, qu'ils priOpag.ent di­vers,es maladies a Hematozoaires.

II. Les ,aff,e,c'Dions dans l\~squeH'es l,eur role est d~montre SOl1t l,es halbes,ios,es €t C,8Il1Jaines spirochetoses',

III. 11 siermhle que les l:l0odinre propagent plutM l,es babesio­ses,et Jles Arg,asinre de prt',efel~ence leiS spirochetosl3S,

IV. LeiS tiques ad:u,H,es qui viennent de cont,r,ader lla ma:ladie ne, sont. c,ont.algi,euEles Cfllle par leurs ffiufs ,e,t par 1<es indliv,idus

qui en naitront.

V. Dans .c€,rtailns cas" ~18 Slont c,es jeunes 'ilt1Jdividus qui trans­mettent 'l'a maladie dans d'autres (Carceag) ils ne peuvent Ie fa:i,r;e qU'3 lomqu'ils s·ont d,evenus adl1'ltes.

VI. Les v,8;cc,inations d'nnel pad, et, &autre part" ,la des·truc­Dion ISYiSIbematiiqule des Ixodes jouent des maint,enant un role important ,e,t ,ont donne de bons resultats dans la ,lutte contre

les babesioses. Vu:

LE PRESIDENT DE LA THESE,

LORTET

Vu:

LE DOYEN,

LORTET.

Vu et perm is d'imprimer :

Lyon, Ie '7 mal 1906

LE ~ECTEUR, PRESIDEN'r DU CONSEIL DE L UNIVERSITF,

P. JOUBIN.

P. B. 5 *

$

BIBI,JOGRAPHIE

1. BANKS (Ch.-S.), The Ctustmlian tiele (BoophUus Cl1lstral'is Fuller) in the Philip. islands (Bureau of governrn. labor. iVIanille), 1904.

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.. _---- -- ------

TABLE DES MAT1ERES

A V ANT- PROPOS .

CHAPITRE PREMIER. Historique

CHAPITRE II. Repartition geographique

CHAPlTRE III. Anatomie .

10 Morphologie externe

20 Organisation interne

CHAPITRE IV. Biol,)gie.

CHAPITRE V. Cla,sification

CHAPITRE VI. Maladies rropagces par le3 Ixodes

10 Babfsioses .

2° SpirorMtol'es.

30 Maladies diverses dans la propagation desquelles les

7

9

13

15

17

23

27

32

37

37

40

Ixodes ont ete incrimines • 41

CHkr-rTRE VII. R61e des Ixodes dans la propagation des babesiose~. 43

CHAPITRE VIII. Description des propagateurs les plus habituels des

maladies a babesies et it spirochete~ . 48

CHAPITRE IX. La lutte contre les maladies lransmises par les Ixodes. 64

CONCLUSIONS. 69

BIBLIOGRAPHIE 71

Imp. A.. !{EY ET CIE, 4. rue GeGtii, Lyon. - 4250(\

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