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UNIVERSITE FELIX HOUPHOUET BOIGNY UFR Biosciences Laboratoire de Biotechnologies ANNEE UNIVERSITAIRE : 2013-2014 LICENCE III BIOCHIMIE, GENETIQUE, BIOLOGIE CELLULAIRE UE : BIOCHIMIE METABOLIQUE-ENZYMOLOGIE ECUE 2 : BIOCHIMIE METABOLIQUE COURS Dr. SORO Yadé René

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  • UNIVERSITE FELIX HOUPHOUET BOIGNYUFR Biosciences

    Laboratoire de Biotechnologies

    ANNEE UNIVERSITAIRE : 2013-2014

    LICENCE IIIBIOCHIMIE, GENETIQUE, BIOLOGIE CELLULAIRE

    UE : BIOCHIMIE METABOLIQUE-ENZYMOLOGIE

    ECUE 2 : BIOCHIMIE METABOLIQUE

    COURS

    Dr. SORO Yadé René

  • INTRODUCTION

    Les manifestations de la vie sont associées à des échanges permanents de matière et d’énergie

    entre les êtres vivants et le milieu dans lequel ils vivent. On en déduit ainsi que le

    métabolisme est l’ensemble des transformations de matières et des échanges d’énergie d’un

    être vivant. Il comporte deux entités qui sont l’anabolisme et le catabolisme. L’anabolisme est

    l’ensemble des réactions de biosynthèse tandis que le catabolisme regroupe toutes les

    réactions de dégradations.

    Les processus de dégradation sont presque semblables pour tous les êtres vivants. On peut les

    distinguer en deux catégories ; les autotrophes et les hétérotrophes.

    Les autotrotrophes

    Selon la source dont ils tirent leur énergie on a :

    - les autotrophes par photosynthèse utilisent l’énergie de certaines radiations lumineuses pour

    synthétiser des composes organiques complexes a partir du CO2 et de l’eau.

    - les autotrophes par chimiosynthèse tirent leur énergie de l’oxydation de composés minéraux

    dérivés de l’azote et du soufre en particulier (NH3, NO2=, HS, SO32= etc.).

    les autotrophes transforment l’énergie ainsi capturée par des voies anaboliques sous forme

    d’énergie chimique qu’ils stockent généralement dans les glucides.

    Les hétérotrophes ou chimioorganotropes produisent l’énergie dont ils ont besoin par

    l’oxydation des composes organiques complexes provenant directement ou non des

    autotrophes. Cette oxydation utilise l’oxygène et produit du CO2 et de l’eau.

    RAPPELSMISE EN RESERVE DE L’ENERGIE

    L’énergie potentielle des molécules alimentaires doit être convertie sous forme d’ATP pour

    être directement utilisable. Entre autres, deux importants mécanismes permettent cette

    opération. Ce sont :

    -La phosphorylation oxydative

    -La phosphorylation liée au substrat

    Phosphorylation oxydative

    Le but des oxydations est de produire de l’énergie qui doit permettre la synthèse d’ATP à

    partir de l’ADP et de phosphate. L’énergie libérée au cours du transfert des électrons dans la

  • chaine respiratoire est utilisée pour cette phosphorylation. L’énergie libérée par la chaine

    permettrait de fabriquer 7 molécules d’ATP mais il ne s’en forme que 3. Simplement parce

    que l’oxydation par l’oxygène ne se fait pas directement afin d’éviter un dégagement brusque

    capable de brûler la cellule. La chaine respiratoire permet de fractionner l’énergie et une

    utilisation rationnelle. Seuls les passages entre systèmes qui s’accompagnent d’une libération

    de 30,5 KJ soit une ddp de 0,16V permet la synthèse d’une molécule d’ATP. La relation entre

    la synthèse d’ATP et la consommation d’oxygène se traduit par un rapport P/0 correspondant

    au nombre de P qui passent de l’état minéral à l’ATP.

    Figure : synthèse d’ATP dans la chaine respiratoire

    Ce rapport varie selon les voies d’accès du NADPH à la mitochondrie. Deux systèmes de

    navettes sont utilisés à cet effet. Ce sont les navettes malate/aspartate et glycérol phosphate

    Navette glycérol phosphate

    Elle intervient dans le muscle squelettique et le cerveau. On note que la glycérolphosphate

    déshydrogénase mitochondriale fonctionne avec du FAD comme coenzyme. C’est donc

    seulement deux molécules d’ATP qui seront formés par molécule de NADH qui entre dans la

    mitochondrie.

    Cytosol matrice

    Figure : navette glycérol-phosphate

  • Navette malate/aspartate

    Elle fonctionne dans les mitochondries du cœur, du foie et du rein. Les NADH libérés dans le

    cytosol sont transportés par le malate à travers la membrane interne de la mitochondrie pour

    être cédés au NAD de la malate déshydrogénase mitochondriale. Le NADH ainsi formé est

    réoxydé dans la chaine respiratoire avec formation de 3 ATP.

    Figure : navette malate-aspartate

    Phosphorylation liée au substratDes liaisons riches en énergie se forment au cours des oxydations cellulaires. Elles

    aboutissent également à la synthèse d’ATP sans passer par la chaine respiratoire. Une liaison

    phosphate riche en énergie est formée soit par une oxydation du substrat soit par un

    réarrangement moléculaire. L’énergie de cette liaison est utilisée pour transférer le groupe

    phosphate sur l’ADP et produire l’ATP.

    Figure : Synthèse d’ATP par oxydation du substrat

  • Figure : synthèse d’ATP par réarrangement moléculaire

  • I. DEGRADATION DIGESTIVE DES MACROMOLECULES BIOLOGIQUES

    La digestion est le processus par lequel les aliments sont broyés et les grosses molécules dont

    ils sont constitués réduites en nutriments qui sont les éléments nutritifs pouvant être absorbés.

    La digestion comprend des processus mécaniques et des processus chimiques qui se déroulent

    dans l’appareil digestif composé du tube digestif et de plusieurs organes annexes (glandes

    salivaires, foie, pancréas, vésicule biliaire). Les processus mécaniques se situent au niveau de

    la bouche (la mastication) et de l’estomac (le brassage et le malaxage). L’action mécanique

    est combinée à des processus chimiques et enzymatiques afin de casser les liaisons

    moléculaires. Ainsi, de nombreuses enzymes issues d’organes divers agissent sur la nourriture

    pendant tout le trajet du tube digestif (salive, suc gastrique, bile, suc pancréatique).

    Finalement, les aliments sont transformés en leurs constituants de base : les glucides (sucres

    complexes) sont transformés en oligosaccharides et glucose (sucre simple), les lipides en

    acides gras et cholestérol, les protéines en oligopeptides et acides aminés etc. les petites

    molécules doivent être absorbées pour utilisées par l’organisme.

    Ce cours portera spécifiquement sur la digestion et l’absorption des glucides, des protéines et

    des lipides, à l’exclusion des micronutriments et des vitamines.

    1. DIGESTION DES GLUCIDES

    Les glucides sont généralement consommés sous forme d’amidon, de saccharose, de lactose,

    de fructose et de cellulose. La digestion de l’amidon commence dès la mastication sous

    l’influence de l’α−amylase salivaire. L’α−amylase salivaire est ensuite rapidement inhibée par

    l’acidité du suc gastrique après la déglutition. La digestion de l’amidon est donc

    essentiellement effectuée par l’α−amylase pancréatique qui réduit l’amidon en

    oligosaccharides et disaccharides. Les oligosaccharides et le maltose issus de l’action de

    l’amylase sur l’amidon sont hydrolysés avec les autres disaccharides (saccharose, lactose

    notamment) au niveau de la bordure en brosse des enthérocytes. Ils sont clivés en leurs

    éléments constitutifs (glucose, fructose, galactose) puis absorbés. La cellulose reste intacte.

    2. DIGESTION DES LIPIDES

    Les protéines sont consommées sous forme de viandes, poissons, œufs, lait. D’autres

    protéines sont endogènes (enzymes de la digestion, produits du renouvellement cellulaire).

    Après la mastication, la digestion des protéines débute dans l’estomac. L’acide chlorhydrique

    sécrété par les cellules pariétales de l’estomac permet la dénaturation grossière des protéines.

  • Il permet également d’atteindre un pH compris entre 2 et 4, pH pour lequel les pepsinogènes

    sécrétés par l’estomac sont transformés en enzymes protéolytiques actives appelées pepsines

    qui initient la digestion des protéines.

    Les protéases pancréatiques ont un rôle majeur dans la digestion des protéines. Elles

    comportent des endopeptidases (trypsine, chymotrypsine et élastase) et des exopeptidases

    (carboxypeptidases A et B). Ces enzymes, composant capital du suc pancréatique, clivent les

    protéines présentes dans la lumière intestinale après leur activation. Les endopeptidases et les

    carboxypeptidases ont une activité complémentaire. La digestion des protéines par les

    protéases pancréatiques est très rapide, aboutissant à un mélange d’acides aminés et

    d’oligopeptides en moins de quinze minutes lors d’un repas d’épreuve. La digestion des

    protéines se poursuit au niveau de la bordure en brosse des entérocytes car les peptides

    présentent la particularité de pouvoir traverser la membrane apicale des entérocytes et d’être

    transformés en acides aminés, produits finaux de la digestion des protéines, en

    intracytoplasmique. Les peptidases entérocytaires sont localisées pour partie dans la bordure

    en brosse. Cependant, une grande partie d’entre elles sont situées en intracytoplasmique. Ces

    peptidases de la bordure en brosse vont produire à partir des oligopeptides un mélange

    d’acides aminés (60 %) et de di- et tripeptides (40 %).

    3. DIGESTION DES LIPIDES

    Les lipides sont présents dans l’alimentation dans le beurre, l’huile, les matières grasses mais

    aussi le chocolat et bon nombre de produits manufacturés. Les lipides ingérés sont constitués

    à 98 % de triglycérides, le reste étant représenté par le cholestérol, les phospholipides et les

    esters des vitamines liposolubles (A, D, E, K). La digestion et l’absorption des lipides sont

    plus complexes que celles des glucides et des protéines, du fait notamment du caractère

    hydrophobe des lipides.

    Les lipides sous forme de triglycérides sont fragmentés par les lipases salivaire, gastrique et

    pancréatique en acides gras libres (AGL), monoglycérides et cholestérol. En ce qui concerne

    les produits de la digestion des lipides, les acides biliaires jouent un rôle central en facilitant

    leur solubilisation par la formation de micelles.

  • II. ABSORPTION CELLULAIRE DES METABOLITES

    ABSORPTION ET ASSIMILATION DES GLUCIDES

    Les monosaccharides issus de la digestion des glucides sont des molécules hydrophiles. Elles

    ne peuvent pas traverser seules les phases lipidiques de la membrane plasmique. Le glucose et

    le galactose traversent la membrane plasmique par un transporteur spécifique SGLUT1 couplé

    à la pompe Na+-K+-ATPase. En présence de Na+ SGLUT1 se modifie et laisse passer le

    glucose et le galactose. Un gradient de Na+ est maintenu au pôle baso-latéral de l’entérocyte

    par l’action de la pompe Na+-K+-ATPase pour permettre ce transport. Le fructose traverse la

    membrane plasmique par un transporteur spécifique GLUT5 qui est indépendant de la

    concentration en sodium. Le glucose et le fructose quittent l’entérocyte pour passer dans la

    circulation sanguine (système porte) par un mécanisme de diffusion facilitée à travers un

    transporteur spécifique GLUT2, indépendant du sodium.

    ABSORPTION ET ASSIMILATION DES PROTEINES

    L’absorption des protéines par l’entérocyte se fait soit sous forme d’acides aminés libres, soit

    sous forme de di et tripeptides par le transporteur Pept-1. Le transporteur des di- et tripeptides

    appelé Pept-1 n’a aucune affinité pour les acides aminés. Il existe une vingtaine d’acides

    aminés libres absorbés par l’entérocyte. On ne connaît pas spécifiquement toutes les voies

    d’absorption de ces différents acides aminés. En revanche, on sait qu’ils font intervenir le

    gradient sodium, maintenu par la pompe Na+–K+–ATPase, comme pour le glucose. Le taux

    de transfert des acides aminés est deux ions Na+ pour un acide aminé.

    Une part significative des acides aminés absorbés par l’entérocyte (10 %) est utilisée par

    l’épithélium intestinal pour son métabolisme et ses propres synthèses. La glutamine, le

    glutamate et l’aspartate sont les acides aminés les plus utilisés par l’intestin, couvrant 80 %

    des besoins de l’épithélium intestinal. Le passage des acides aminés dans la circulation

    sanguine est indépendant du sodium. Les acides aminés neutres et basiques sortent de

    l’entérocyte par le pôle basolatéral en empruntant des systèmes transporteurs spécifiques

    appelés respectivement système L et système y+.

    ABSORPTION ET ASSIMILATION DES LIPIDES

    L’absorption par le grêle des produits de la digestion des lipides sous forme de micelles

    formées à partir des acides biliaires, permet de transporter de façon passive les molécules

    hydrophobes à travers la membrane entérocytaire.

  • Les acides gras de plus de 12 C sont resynthétisés en triglycérides dans l’entérocyte avant de

    passer dans le système lymphatique sous forme de chylomicrons. Les acides gras de moins de

    12 C sont beaucoup plus hydrosolubles et n’ont donc pas besoin des acides biliaires pour

    diffuser à travers la membrane entérocytaire. Ils n’entrent pas dans la composition des

    chylomicrons et diffusent directement dans l’entérocyte pour rejoindre le système porte.

    Figure : Absorption des nutriments au niveau de l’entérocyte

  • III. METABOLISMES CELLULAIRES

    LOCALISATION CELLULAIRE DES VOIES METABOLIQUES

    Les voies métaboliques ont chacune sa localisation spécifique dans la cellule.

    Mitochondrie : Cycle acide citrique, phosphorylation oxydative, oxydation acide gras,

    dégradation acides aminés.

    Cytosol : Glycolyse, voie du pentose phosphate, biosynthèse des acides gras.

    Lysosomes : Digestion du matériel cellulaire ou phagocyté.

    Golgi : Modification des protéines, synthèse des membranes, synthèse des sucres

    complexes.

    RER : Synthèse protéines membranaires et sécrétoires.

    REL : Synthèse de lipides et stérols. Peroxysomes: Réactions oxydatives, cycle du

    glyoxylate

    Chloroplaste : Cycle de Calvin, synthèse et dégradation de l’amidon, cycle des pentose

    phosphates glycolyse (partielle) gluconéogenèse (partielle).

    METABOLISME CELLULAIRE DES GLUCIDES

    Après la digestion des aliments et l’absorption des nutriments, ceux-ci vont entrer dans les

    voies métaboliques comprenant des milliers de réactions contrôlées par des enzymes. On

    distingue généralement la voie des glucides, celles des lipides, celle des protides et des acides

    nucléiques. Dans ces voies, les différents nutriments empruntent d’abord des voies spécifiques

    à leurs structures. Ces voies donnent des produits communs permettant dans une seconde

    phase des interconnexions diverses.

  • Figure : Principales voies de la digestion des aliments et du métabolisme

    Catabolisme des métabolites glucidiques

    L’ose principal dans le monde vivant est le glucose. On trouve cependant d’autres oses

    comme le fructose, le galactose, le mannose etc. L’oxydation du glucose peut se faire en

    aérobie ou en anaérobie en empruntant les voies métaboliques de la glycolyse, de la

    respiration ou des pentoses phosphates. Les autres oses entrent dans la glycolyse à différents

    niveaux.

    Réactions de la glycolyse

    La glycolyse encore appelée voie d’Embden-Meyerhof-Parnas est la principale voie de

    dégradation du glucose. Elle se déroule en dix réactions reparties en deux étapes. Trois de ses

    réactions sont irréversibles.

  • 1. Phosphorylation du glucose

    La première réaction de la glycolyse est une réaction de phosphorylation du glucose en

    glucose-6-Phosphate (G-6-P) avec consommation d’une molécule d’ATP. Cette réaction est

    catalysée par l’hexokinase, enzyme peu spécifique qui peut phosphoryler plusieurs oses.

    L’enzyme agit en présence de Mg2+. La réaction est irréversible.

    Cette réaction est aussi catalysée dans le foie par la glucokinase qui est plus spécifique du

    glucose.

    2. Isomérisation du G6P en fructose 6P

    Le glucose (aldose) est transformé en fructose (cétose) par l’action de la

    phosphohexoisomérase. La réaction est réversible.

    3. Phosphorylation du fructose 6 P en Fructose-1-6 di P

    Un deuxième phosphoryle est fixé à la molécule de fructose 6 P. La réaction est catalysée par

    la phosphofructokinase avec consommation d’une molécule d’ATP. Cette réaction est

    irréversible et constitue l’étape limitante de la glycolyse.

    4. Rupture du F1-6 di P en 2 phosphotrioses

    Cette réaction est catalysée par l’aldolase pour donner une molécule de 3 PGA et une

    molécule de DHAP par molécule de Fructose -1,6 diP. La réaction est réversible mais seul le

    3 PGA continue dans la glycolyse.

    5. Isomérisation

    Les deux trioses phosphates (3-PGA et DHAP) peuvent être interconvertis l’un et l’autre.

    Cette réaction est catalysée par la triose phosphate isomérase. La réaction est réversible dans

    les deux sens.

  • Figure : Première partie des réactions de la glycolyse

    Dans cette partie, le sucre à 6 C (glucose) est phosphorylé et coupé en deux parties (3C:

    glycéraldéhyde 3P) avec consommation de 2 molécules d’ATP. Cette partie est considérée

    comme la phase d’activation des substrats.

    6. Oxydation du 3-phosphoglycéraldéhyde (3-PGA)

    Cette oxydation se déroule en deux étapes. Dans la première étape, le 3-PGA est oxydé en

    acide 1-3 diP glycérique par incorporation d’une molécule de P inorganique. La réaction est

    catalysée par la phosphoglycéraldehyde deshydrogénase, une enzyme à NAD. Le phosphoryle

    en position 1 est lié au carboxyle par une liaison riche en énergie. Sous l’action de la

    phosphoglycérate kinase ce phosphoryle est transféré sur l’ADP.

    7. Transfert du phosphoryle en position 2

    Le Phosphate en position 3 sur le 3-PGA est transféré en position 2 sous l’action de la

    phosphoglycérate mutase.

  • 8. Enolisation

    Le départ d’une molécule d’eau de l’acide 2 P glycérique entraîne un remaniement

    intramoléculaire qui se traduit par la formation d’une liaison riche en énergie. La réaction est

    catalysée par l’énolase qui ne peut fonctionner qu’en présence d’ions Mg2+ ou Mn2+.

    9. Formation d’acide pyruvique

    La liaison riche en énergie du PEP est utilisée pour la synthèse d’une molécule d’ATP par

    phosphorylation de l’ADP. La réaction catalysée par la pyruvate kinase n’est pas réversible.

    Figure : Deuxième partie des réactions de la glycolyse

    Cette phase est dite phase de récupération de l’énergie. Ainsi, les deux molécules de

    glycéraldéhyde 3P sont converties en pyruvate avec formation de 4 molécules d’ATP.

    Cependant, le rendement net sera de 2 molécules d’ATP.

    Bilan de la glycolyse

    La série de 10 réactions de la voie de la glycolyse catalysées par des enzymes dégradent une

    molécule de glucose (6 carbones) en deux molécules de pyruvate (3 carbones), en produisant

    des molécules riches en énergie (NADH et ATP).

  • C6H12O6 (Glucose) + 2 NAD+ + 2 ADP + 2 Pi ==►2 CH3COCOOH (Pyruvate) + 2 NADH +

    2 ATP + 2 H+

    Transformations du pyruvate

    En présence d’oxygène, le pyruvate passe par une série de réactions qui le transforment

    finalement en CO2 et H2O c’est l’oxydation aérobie. Cependant, lorsque l’oxygène vient à

    manquer ou est rare, le pyruvate est alors transformé en alcool éthylique ou en acide lactique

    selon l’organisme ou le tissu c’est la fermentation. Il peut aussi être carboxylé en acide

    oxaloacétique.

    Fermentations ou oxydation anaérobie du glucose

    Le substrat est incomplètement dégradé ce qui entraîne la formation de métabolites. On dit

    qu’il y a fermentation. La fermentation porte généralement le nom de la ou des substances

    produites. Ainsi, selon l’accepteur final des électrons et des protons on distingue la

    fermentation lactique ou la fermentation éthanolique.

    Fermentation lactique

    En cas d’oxygénation insuffisante du muscle soumis à une forte activité, l’accepteur final des

    électrons et des protons issus de l’oxydation du glucose est l’acide pyruvique. L’acide

    pyruvique issu de la glycolyse est ainsi réduit en acide lactique. La réaction est catalysée par

    la lacticodéshydrogénase, une enzyme à NAD+.

    La réaction bilan donne

    Glucose + 2 Pi + 2 ADP ==► 2 Lactate + 2 ATP + 2 H2O

    Fermentation éthanolique

    Dans la levure en fermentation alcoolique, l’acide pyruvique issu de la glycolyse est

    décarboxylé en acétaldéhyde. La réaction est catalysée par la pyruvate décarboxylase, enzyme

    dont le coenzyme est le TPP. L’accepteur final des électrons et des protons issus de

    l’oxydation du glucose est l’acétaldéhyde. L’acétaldéhyde est donc réduit en éthanol par

    l’alcool déshydrogénase, une enzyme à NAD+.

    Glucose + 2 Pi + 2 ADP + 2 H+ → 2 Éthanol + 2 CO2 + 2 ATP + 2 H2O

  • Oxydation aérobie du glucose (Respiration)

    Dans ces conditions, le pyruvate est carboxylé ou décarboxylé selon les réactions suivantes.

    Carboxylation phosphorylante

    Le pyruvate formé dans le cytosol pénètre dans les mitochondries ou il subit une

    décarboxylation catalysée par la pyruvate carboxylase pour former l’oxaloacétate.

    Décarboxylation oxydative du pyruvate

    La décarboxylation du pyruvate prépare son entrée dans le cycle de Krebs ou il sera

    complètement dégradé. Elle se fait en une série de trois réactions catalysées par un complexe

    enzymatique dénommé complexe pyruvate déshydrogénase formé de trois enzymes.

    - La réaction de décarboxylation de l’acide pyruvique est catalysée par la pyuvate

    déshydrogénase dont le coenzyme (TPP) dérive de la thiamine ou vitamine B1 par fixation de

    pyrophosphate provenant de l’ATP. Le TPP intervient dans la décarboxylation en se

    combinant à l’hydroxyéthyle qui en résulte pour donner l’hydroxyethyle-TPP.

    Acide pyruvique + TPP ==► hydroxyethyle + CO2

    - L’hydroxyéthyle est ensuite oxydé et transféré sur le coenzyme selon des réactions

    catalysées par la dihydrolipoyl transacétylase dont le coenzyme est l’acide lipoïque (une

    vitamine). L’oxydation s’accompagne par la création d’une liaison thioester riche en énergie

    au niveau de l’acétyle qui va être transféré sur un autre coenzyme du complexe la coenzyme

    A ou CoA ou CoASH (dérive de l’acide pantothénique qui est une vitamine et d’un ADP

    phosphorylé en 3’).

    Hydroxyethyle-TPP + Ac lipoïque ox ==► TPP + « Acetyl-lipoyl red »

    « Acetyl-lipoyl red » + CoASH ==► Acetyl CoA + Ac lipoïque red

    - L’acide lipoïque est ensuite régénéré par une réaction que catalyse la dihydrolipoyl

    déshydrogénase enzyme à coenzyme NAD.

    Ac lipoïque ox + NAD+ ==► Ac lipoïque red + NADH 2

  • Réactions du cycle de Krebs

    Encore appelé cycle citrique ou cycle tricarboxylique c’est le système qui permet de dégrader

    les produits terminaux des métabolismes particuliers des oses, des acides gras et de nombreux

    acides aminés. Il produit la plus grande partie de l’énergie dont les cellules ont besoin.

    Certains composés intermédiaires du cycle de Krebs sont aussi le point de départ de réactions

    biosynthétiques. Il comporte 8 réactions.

    1. Synthèse de l’acide citrique

    A partir de l’oxaloacétate et de l’acétyl CoA la réaction catalysée par la citrate synthétase

    donne l’acide citrique et le CoASH.

    2. Isomérisation en acide isocitrique

    Catalysée par l’aconitase, la réaction se fait en deux temps. Il s’agit du départ d’une molécule

    d’eau et d’une hydratation dans une autre position. Ainsi l’acide citrique donne l’acide cis

    aconitique qui donne ensuite l’acide isocitrique.

    3. Déshydrogénation et décarboxylation de l’acide isocitrique

    L’isocitrate est déshydrogéné en acide oxalosuccinique puis décarboxylé en acide alpha-

    cétoglutarique par l’isocitricodéshydrogénase, une enzyme à NAD.

    4. Décarboxylation oxydative de l’acide alpha cetoglutarique en succinyl-CoA

    La réaction est catalysée par l’alpha cétoglutarate déshydrogénase, une enzyme à NAD

    5. Désacylation du succinyl-CoA

    Sous l’action de la succinate thiokinase, une molécule de GDP est phosphorylée en GTP

    tandis que le CoA SH est libéré. C’est une réaction de phosphorylation liée au substrat.

    6. Déshydrogénation de l’acide succinique

    La succinate déshydrogénase, une enzyme à FAD catalyse la déshydrogénation de l’acide

    succinique en acide fumarique.

    7. Fixation d’une molécule d’eau

    La fumarase fixe une molécule d’eau à l’acide fumarique pour donner l’acide malique.

  • 8. Déshydrogénation du L-malate

    La malate déshydrogénase, enzyme à NAD catalyse la transformation de l’acide malique en

    acide oxaloacétique.

    Figure : Réactions du cycle de Krebs

    Bilan des réactions du cycle de Krebs :

    Acétyl-CoA + 3 NAD+ + FAD + GDP + Pi + 2 H2O ===► 2 CO2 + 3 NADH + FADH2 +

    GTP + 2 H+ + CoA

    8. Déshydrogénation du L-malate

    La malate déshydrogénase, enzyme à NAD catalyse la transformation de l’acide malique en

    acide oxaloacétique.

    Figure : Réactions du cycle de Krebs

    Bilan des réactions du cycle de Krebs :

    Acétyl-CoA + 3 NAD+ + FAD + GDP + Pi + 2 H2O ===► 2 CO2 + 3 NADH + FADH2 +

    GTP + 2 H+ + CoA

    8. Déshydrogénation du L-malate

    La malate déshydrogénase, enzyme à NAD catalyse la transformation de l’acide malique en

    acide oxaloacétique.

    Figure : Réactions du cycle de Krebs

    Bilan des réactions du cycle de Krebs :

    Acétyl-CoA + 3 NAD+ + FAD + GDP + Pi + 2 H2O ===► 2 CO2 + 3 NADH + FADH2 +

    GTP + 2 H+ + CoA

  • Incidence énergétique de la respiration et de la fermentation

    La respiration aboutit à la dégradation complète du substrat ce qui entraîne une libération

    importante d’électrons et de protons. De plus lorsque l’accepteur final est l’oxygène

    moléculaire sa réduction est exothermique. La fermentation correspond à une oxydation

    incomplète qui se traduit par la libération de moins d’électrons et de protons. Les conditions

    physiologiques et la nature de la voie utilisée conditionnent donc la dégradation du substrat et

    le rendement énergétique qui en découle.

    Oxydation aérobie du glucose

    C6H12O6 + 6 O2 ==► 6 CO2 + 6 H2O + 668000 cal

    Cette réaction s'accompagne de la synthèse de 36 ou 38 ATP.

    Fermentation alcoolique du glucose

    C6H12O6 ==► 2 CO2 + 2 C2H50H + 54000 cal

    La glycolyse en conditions anaérobies libère uniquement 2 ATP par glucose fermenté.

    Oxydation du glucose par la voie des pentoses-phosphates

    Ce cycle est une autre voie du catabolisme du glucose. Le glucose 6-phosphate est à la fois le

    substrat de la voie des pentoses phosphates et celui de la glycolyse ; le choix relatif entre ces

    deux voies dépend des exigences cellulaires ponctuelles en énergie métabolique (ATP) et en

    précurseurs biosynthétiques (NADPH et ribose 5-phosphate). Alors que la glycolyse est

    ralentie lorsque la charge énergétique est élevée, la glucose 6-phosphate déshydrogénase (et

    donc la voie des pentoses phosphates) est inhibée par une concentration élevée de NADPH et

    par les intermédiaires de la biosynthèse des acides gras. Elle a en commun avec la glycolyse

    le G-6-P, le F-6-P et les trioses phosphates. Les réactions spécifiques du cycle des pentoses

    sont divisées en deux parties. Une phase oxydative qui produit le NADPH2 et une phase

    d’interconversions qui produit le ribulose-5-P.

    Phase oxydative

    Après la phosphorylation du glucose catalysée par l’hexokinase en présence d’ATP la suite

    des réactions se déroule comme suit :

  • 1. Décarboxylation du G-6-P

    Elle se fait en deux étapes. Le G-6-P est oxydé en 6-Phospho-gluconolactone. Cette réaction

    est catalysée par la glucose-6-phosphate déshydrogénase, une enzyme à coenzyme NADP. Ce

    composé est instable et la lactone va fixer une molécule d’eau dans la seconde étape et

    s’ouvrir pour donner l’acide 6-phosphogluconique. Cette étape est catalysée par une

    lactonase.

    2. Décarboxylation oxydative du 6-Phosphogluconate

    Cette réaction est catalysée par une autre enzyme à coenzyme NADP. L’acide 6-

    phosphogluconique est oxydé en acide 3 céto 6-phosphogluconique qui est instable et subit

    une décarboxylation pour donner le ribulose 5-phosphate. La réaction est catalysée par la 6-

    phosphogluconate déshydrogénase.

    Phase d’interconversions des sucres

    Cette phase comporte deux étapes. Pour la première étape, le ribulose-5-phosphate est

    transformé par des épimérisations et des isomérisations. Le ribulose 5-phosphate est le

    substrat de deux réactions :

    1. Décarboxylation du G-6-P

    Elle se fait en deux étapes. Le G-6-P est oxydé en 6-Phospho-gluconolactone. Cette réaction

    est catalysée par la glucose-6-phosphate déshydrogénase, une enzyme à coenzyme NADP. Ce

    composé est instable et la lactone va fixer une molécule d’eau dans la seconde étape et

    s’ouvrir pour donner l’acide 6-phosphogluconique. Cette étape est catalysée par une

    lactonase.

    2. Décarboxylation oxydative du 6-Phosphogluconate

    Cette réaction est catalysée par une autre enzyme à coenzyme NADP. L’acide 6-

    phosphogluconique est oxydé en acide 3 céto 6-phosphogluconique qui est instable et subit

    une décarboxylation pour donner le ribulose 5-phosphate. La réaction est catalysée par la 6-

    phosphogluconate déshydrogénase.

    Phase d’interconversions des sucres

    Cette phase comporte deux étapes. Pour la première étape, le ribulose-5-phosphate est

    transformé par des épimérisations et des isomérisations. Le ribulose 5-phosphate est le

    substrat de deux réactions :

    1. Décarboxylation du G-6-P

    Elle se fait en deux étapes. Le G-6-P est oxydé en 6-Phospho-gluconolactone. Cette réaction

    est catalysée par la glucose-6-phosphate déshydrogénase, une enzyme à coenzyme NADP. Ce

    composé est instable et la lactone va fixer une molécule d’eau dans la seconde étape et

    s’ouvrir pour donner l’acide 6-phosphogluconique. Cette étape est catalysée par une

    lactonase.

    2. Décarboxylation oxydative du 6-Phosphogluconate

    Cette réaction est catalysée par une autre enzyme à coenzyme NADP. L’acide 6-

    phosphogluconique est oxydé en acide 3 céto 6-phosphogluconique qui est instable et subit

    une décarboxylation pour donner le ribulose 5-phosphate. La réaction est catalysée par la 6-

    phosphogluconate déshydrogénase.

    Phase d’interconversions des sucres

    Cette phase comporte deux étapes. Pour la première étape, le ribulose-5-phosphate est

    transformé par des épimérisations et des isomérisations. Le ribulose 5-phosphate est le

    substrat de deux réactions :

  • - épimérisation du ribulose 5-phosphate en xylulose-5-phosphate sous l’action de la

    phosphopentose épimérase.

    - isomérisation du ribulose-5-P en ribose-5-P catalysée par la phosphopentose isomérase.

    La seconde étape comporte également des réactions qui catalysent l’interconversion des

    glucides à 3, 4, 5, 6 et 7 carbones. Elles se distinguent par le nombre de carbones transférés :

    - la réaction de trancétolisation consiste à rompre un résidu glycoaldéhyde (C2) du xylulose-

    5-P et à le transférer sur le ribose-5-P pour donner le sedoheptulose. La réaction est catalysée

    par une transcetolase, enzyme à coenzyme TPP. Elle concerne les réactions 1 et 3 de cette

    étape qui en compte trois.

    - épimérisation du ribulose 5-phosphate en xylulose-5-phosphate sous l’action de la

    phosphopentose épimérase.

    - isomérisation du ribulose-5-P en ribose-5-P catalysée par la phosphopentose isomérase.

    La seconde étape comporte également des réactions qui catalysent l’interconversion des

    glucides à 3, 4, 5, 6 et 7 carbones. Elles se distinguent par le nombre de carbones transférés :

    - la réaction de trancétolisation consiste à rompre un résidu glycoaldéhyde (C2) du xylulose-

    5-P et à le transférer sur le ribose-5-P pour donner le sedoheptulose. La réaction est catalysée

    par une transcetolase, enzyme à coenzyme TPP. Elle concerne les réactions 1 et 3 de cette

    étape qui en compte trois.

    - épimérisation du ribulose 5-phosphate en xylulose-5-phosphate sous l’action de la

    phosphopentose épimérase.

    - isomérisation du ribulose-5-P en ribose-5-P catalysée par la phosphopentose isomérase.

    La seconde étape comporte également des réactions qui catalysent l’interconversion des

    glucides à 3, 4, 5, 6 et 7 carbones. Elles se distinguent par le nombre de carbones transférés :

    - la réaction de trancétolisation consiste à rompre un résidu glycoaldéhyde (C2) du xylulose-

    5-P et à le transférer sur le ribose-5-P pour donner le sedoheptulose. La réaction est catalysée

    par une transcetolase, enzyme à coenzyme TPP. Elle concerne les réactions 1 et 3 de cette

    étape qui en compte trois.

  • - la réaction de transaldolisation au cours de laquelle les 3 premiers carbones (C3) du

    sedoheptulose sont détachés et transférés sur le 3 PGA pour donner le fructose 6 P. Cette

    réaction est catalysée par la transaldolase.

    Bilan du cycle

    - la réaction de transaldolisation au cours de laquelle les 3 premiers carbones (C3) du

    sedoheptulose sont détachés et transférés sur le 3 PGA pour donner le fructose 6 P. Cette

    réaction est catalysée par la transaldolase.

    Bilan du cycle

    - la réaction de transaldolisation au cours de laquelle les 3 premiers carbones (C3) du

    sedoheptulose sont détachés et transférés sur le 3 PGA pour donner le fructose 6 P. Cette

    réaction est catalysée par la transaldolase.

    Bilan du cycle

  • Figure : Cycle des pentoses phosphates

    Après un tour de cycle le bilan indique :

    G-6-P + 6 NADP ===► PGA + 3 CO2 + 6 NADPH2Tout se passe comme si la moitié d’une molécule de glucose était oxydée en CO2 et H2O. En

    réalité le bilan moléculaire est plus difficile à établir car il varie selon les besoins en NADPH2

    ou en molécules carbonées.

    En fait, le bilan de la réaction des pentoses varie selon les besoins physiologiques. En fonction

    de ces besoins cellulaires, le métabolisme du glucose 6-phosphate peut se dérouler selon

    quatre situations différentes. :

  • - la cellule nécessite à la fois du NADPH2 et du ribose 5-phosphate

    Le segment oxydatif de la voie des pentoses phosphates produit deux NADPH et un ribulose

    5-phosphate qui sera transformé en ribose 5-phospate, principal produit carboné.

    Bilan de la réaction :

    Glucose 6-phosphate + 2 NADP+ + H2O ===> Ribose 5-phosphate + 2 NADPH2 + CO2

    - la cellule a besoin d'une plus grande quantité de ribose 5-phosphate que de NADPH2Le segment oxydatif est court-circuité, le glucose 6-phosphate va être transformé, par la voie

    de la glycolyse, en fructose 6-phosphate et glycéraldéhyde 3-phosphate. Ces intermédiaires

    seront transformés par la transaldolase et la transcétolase en ribose 5-phosphate.

    Bilan de la réaction :

    5 glucose-6-phosphate + ATP ===> 6 ribose-5-phosphate + ADP

    - la cellule a besoin d'une plus grande quantité de NADPH2 que de ribose 5-phosphate

    - la cellule nécessite à la fois du NADPH2 et du ribose 5-phosphate

    Le segment oxydatif de la voie des pentoses phosphates produit deux NADPH et un ribulose

    5-phosphate qui sera transformé en ribose 5-phospate, principal produit carboné.

    Bilan de la réaction :

    Glucose 6-phosphate + 2 NADP+ + H2O ===> Ribose 5-phosphate + 2 NADPH2 + CO2

    - la cellule a besoin d'une plus grande quantité de ribose 5-phosphate que de NADPH2Le segment oxydatif est court-circuité, le glucose 6-phosphate va être transformé, par la voie

    de la glycolyse, en fructose 6-phosphate et glycéraldéhyde 3-phosphate. Ces intermédiaires

    seront transformés par la transaldolase et la transcétolase en ribose 5-phosphate.

    Bilan de la réaction :

    5 glucose-6-phosphate + ATP ===> 6 ribose-5-phosphate + ADP

    - la cellule a besoin d'une plus grande quantité de NADPH2 que de ribose 5-phosphate

    - la cellule nécessite à la fois du NADPH2 et du ribose 5-phosphate

    Le segment oxydatif de la voie des pentoses phosphates produit deux NADPH et un ribulose

    5-phosphate qui sera transformé en ribose 5-phospate, principal produit carboné.

    Bilan de la réaction :

    Glucose 6-phosphate + 2 NADP+ + H2O ===> Ribose 5-phosphate + 2 NADPH2 + CO2

    - la cellule a besoin d'une plus grande quantité de ribose 5-phosphate que de NADPH2Le segment oxydatif est court-circuité, le glucose 6-phosphate va être transformé, par la voie

    de la glycolyse, en fructose 6-phosphate et glycéraldéhyde 3-phosphate. Ces intermédiaires

    seront transformés par la transaldolase et la transcétolase en ribose 5-phosphate.

    Bilan de la réaction :

    5 glucose-6-phosphate + ATP ===> 6 ribose-5-phosphate + ADP

    - la cellule a besoin d'une plus grande quantité de NADPH2 que de ribose 5-phosphate

  • Le segment oxydatif de la voie des pentoses phosphates forme du NADPH et du ribose 5-

    phosphate. Celui-ci sera transformé par la partie non oxydative en fructose 6-phosphate et

    glycéraldéhyde 3-phosphate. Ces intermédiaires redonneront du glucose 6-phosphate par la

    néoglucogenèse. Ainsi, l'équivalent d'un glucose 6-phosphate va être totalement oxydé en

    CO2 avec libération concomitante de NADPH.

    Bilan de la réaction

    Glucose-6-phosphate + 12 NADP+ + 6 H2O ===> 6 CO2 + 12 NADPH2 + Pi

    - besoins en NADPH2 et ATP mais pas de ribulose

    Ce besoin simultané de NADPH et d'ATP implique que le ribose 5-phosphate, produit par la

    segment oxydatif, soit converti en fructose 6-phosphate et glycéraldéhyde 3-phosphate

    comme dans le mode 3. Par contre, ces métabolites suivront la voie glycolytique (et non la

    néoglucogenèse) et produiront du pyruvate et de l'ATP.

    Bilan de la réaction :

    3 G-6-P + 6 NADP+ + 5 NAD+ + 5 Pi + 8 ADP ===> 5 Pyruvates + 3 CO2 + 6 NADPH2 +

    5 NADH2 + 8 ATP + 2 H2O

  • Entrée des autres oses dans les voies d’oxydation du glucose

    Les enzymes de la glycolyse sont très spécifiques. Afin de permettre le catabolisme des autres

    oses, des enzymes spécifiques les transforment en glucose ou en d’autres composés

    correspondants aux intermédiaires de la glycolyse.

    Le fructose

    Le métabolisme du fructose rejoint celui du glucose en plusieurs points. Ces interconnexions

    nécessitent les réactions suivantes.

    1. Phosphorylation du fructose

    Le fructose est phosphorylé en position 1. La réaction est catalysée par la fructokinase. Une

    molécule d’ATP est consommée.

    2. Scission du F1P

    Le F1P est scindé en DHAP et glycéraldéhyde. La réaction est catalysée par l’aldolase.

    3. Phosphorylation du glycéraldéhyde

    Entrée des autres oses dans les voies d’oxydation du glucose

    Les enzymes de la glycolyse sont très spécifiques. Afin de permettre le catabolisme des autres

    oses, des enzymes spécifiques les transforment en glucose ou en d’autres composés

    correspondants aux intermédiaires de la glycolyse.

    Le fructose

    Le métabolisme du fructose rejoint celui du glucose en plusieurs points. Ces interconnexions

    nécessitent les réactions suivantes.

    1. Phosphorylation du fructose

    Le fructose est phosphorylé en position 1. La réaction est catalysée par la fructokinase. Une

    molécule d’ATP est consommée.

    2. Scission du F1P

    Le F1P est scindé en DHAP et glycéraldéhyde. La réaction est catalysée par l’aldolase.

    3. Phosphorylation du glycéraldéhyde

    Entrée des autres oses dans les voies d’oxydation du glucose

    Les enzymes de la glycolyse sont très spécifiques. Afin de permettre le catabolisme des autres

    oses, des enzymes spécifiques les transforment en glucose ou en d’autres composés

    correspondants aux intermédiaires de la glycolyse.

    Le fructose

    Le métabolisme du fructose rejoint celui du glucose en plusieurs points. Ces interconnexions

    nécessitent les réactions suivantes.

    1. Phosphorylation du fructose

    Le fructose est phosphorylé en position 1. La réaction est catalysée par la fructokinase. Une

    molécule d’ATP est consommée.

    2. Scission du F1P

    Le F1P est scindé en DHAP et glycéraldéhyde. La réaction est catalysée par l’aldolase.

    3. Phosphorylation du glycéraldéhyde

  • En présence d’ATP, la phosphoglycéraldéhyde kinase phosphoryle le glycéraldehyde en

    position 3.

    4. Combinaison des trioses phosphates

    Le 3 PGA et le DHAP sont combinés par l’aldolase pour donner le fructose 1-6 diP.

    Figure : Voie d’entrée du fructose dans la glycolyse (dans le foie)

    Dans les autres tissus ou organes, le fructose est phosphorylé en F-6-P par une hexokinase. Le

    F-6-P sera ensuite isomérisé en F-1-P pour rejoindre la glycolyse. Dans certains cas il est

    directement phosphorylé en F-1-P.

    Figure : Voie d’entrée du fructose dans la glycolyse (dans les autres organes)

    Le galactose

    Le galactose est phosphorylé en présence d’ATP par la galactokinase en Gal 1 P. La

    galactose-1-P uridyl transférase catalyse la réaction de transfert entre le galactose-1-P et

    UDPG pour donner le G-1-P qui peut suivre la voie de la glycolyse ou de la glyconéogénèse.

    En présence d’ATP, la phosphoglycéraldéhyde kinase phosphoryle le glycéraldehyde en

    position 3.

    4. Combinaison des trioses phosphates

    Le 3 PGA et le DHAP sont combinés par l’aldolase pour donner le fructose 1-6 diP.

    Figure : Voie d’entrée du fructose dans la glycolyse (dans le foie)

    Dans les autres tissus ou organes, le fructose est phosphorylé en F-6-P par une hexokinase. Le

    F-6-P sera ensuite isomérisé en F-1-P pour rejoindre la glycolyse. Dans certains cas il est

    directement phosphorylé en F-1-P.

    Figure : Voie d’entrée du fructose dans la glycolyse (dans les autres organes)

    Le galactose

    Le galactose est phosphorylé en présence d’ATP par la galactokinase en Gal 1 P. La

    galactose-1-P uridyl transférase catalyse la réaction de transfert entre le galactose-1-P et

    UDPG pour donner le G-1-P qui peut suivre la voie de la glycolyse ou de la glyconéogénèse.

    En présence d’ATP, la phosphoglycéraldéhyde kinase phosphoryle le glycéraldehyde en

    position 3.

    4. Combinaison des trioses phosphates

    Le 3 PGA et le DHAP sont combinés par l’aldolase pour donner le fructose 1-6 diP.

    Figure : Voie d’entrée du fructose dans la glycolyse (dans le foie)

    Dans les autres tissus ou organes, le fructose est phosphorylé en F-6-P par une hexokinase. Le

    F-6-P sera ensuite isomérisé en F-1-P pour rejoindre la glycolyse. Dans certains cas il est

    directement phosphorylé en F-1-P.

    Figure : Voie d’entrée du fructose dans la glycolyse (dans les autres organes)

    Le galactose

    Le galactose est phosphorylé en présence d’ATP par la galactokinase en Gal 1 P. La

    galactose-1-P uridyl transférase catalyse la réaction de transfert entre le galactose-1-P et

    UDPG pour donner le G-1-P qui peut suivre la voie de la glycolyse ou de la glyconéogénèse.

  • Figure : Voie d’entrée du galactose dans la glycolyse

    Le Mannose

    L’entrée dans la glycolyse se fait par le F6P après deux réactions consécutives :

    - Le mannose est phosphorylé par une hexokinase. La réaction consomme une molécule

    d’ATP.

    - Le mannose 6 P est isomérisé en F6P par une mannose 6 P isomérase

    Figure : voie d’entrée du mannose dans la glycolyse

    BIOSYNTHESE DES GLUCIDES

    Voies de biosynthèse du glucoseLe glucose est synthétisé par néoglucogénèse c’est-à-dire à partir de composés non

    glucidiques comme le pyruvate, le lactate, le glycérol etc. ou par photosynthèse (chez les

    plantes).

    Gluconéogenèse à partir du pyruvate

    A partir du pyruvate, la voie de biosynthèse est partiellement inverse de celle de la glycolyse.

    En effet la biosynthèse du PEP à partir de l’acide pyruvique, la déphosphorylation du fructose

    1-6 diP et la déphosphorylation du glucose-6-P ne sont pas catalysées par les mêmes enzymes

    contrairement aux autres réactions de la glycolyse.

    Figure : Voie d’entrée du galactose dans la glycolyse

    Le Mannose

    L’entrée dans la glycolyse se fait par le F6P après deux réactions consécutives :

    - Le mannose est phosphorylé par une hexokinase. La réaction consomme une molécule

    d’ATP.

    - Le mannose 6 P est isomérisé en F6P par une mannose 6 P isomérase

    Figure : voie d’entrée du mannose dans la glycolyse

    BIOSYNTHESE DES GLUCIDES

    Voies de biosynthèse du glucoseLe glucose est synthétisé par néoglucogénèse c’est-à-dire à partir de composés non

    glucidiques comme le pyruvate, le lactate, le glycérol etc. ou par photosynthèse (chez les

    plantes).

    Gluconéogenèse à partir du pyruvate

    A partir du pyruvate, la voie de biosynthèse est partiellement inverse de celle de la glycolyse.

    En effet la biosynthèse du PEP à partir de l’acide pyruvique, la déphosphorylation du fructose

    1-6 diP et la déphosphorylation du glucose-6-P ne sont pas catalysées par les mêmes enzymes

    contrairement aux autres réactions de la glycolyse.

    Figure : Voie d’entrée du galactose dans la glycolyse

    Le Mannose

    L’entrée dans la glycolyse se fait par le F6P après deux réactions consécutives :

    - Le mannose est phosphorylé par une hexokinase. La réaction consomme une molécule

    d’ATP.

    - Le mannose 6 P est isomérisé en F6P par une mannose 6 P isomérase

    Figure : voie d’entrée du mannose dans la glycolyse

    BIOSYNTHESE DES GLUCIDES

    Voies de biosynthèse du glucoseLe glucose est synthétisé par néoglucogénèse c’est-à-dire à partir de composés non

    glucidiques comme le pyruvate, le lactate, le glycérol etc. ou par photosynthèse (chez les

    plantes).

    Gluconéogenèse à partir du pyruvate

    A partir du pyruvate, la voie de biosynthèse est partiellement inverse de celle de la glycolyse.

    En effet la biosynthèse du PEP à partir de l’acide pyruvique, la déphosphorylation du fructose

    1-6 diP et la déphosphorylation du glucose-6-P ne sont pas catalysées par les mêmes enzymes

    contrairement aux autres réactions de la glycolyse.

  • Biosynthèse du PEP à partir de l’acide pyruvique

    Du fait de la barrière énergétique élevée la synthèse du PEP à partir du pyruvate se fait en

    deux étapes dans lesquelles il y a utilisation d’ATP et GTP. Le pyruvate est transformé en

    oxaloacétate par la pyruvate carboxylase, enzyme à coenzyme biotine (vitamine, transporteur

    de CO2). L’oxaloacétate ne peut sortir de la mitochondrie. A cet effet il est réduit en malate

    qui sort de la mitochondrie. Le malate est réoxydé en oxaloacétate dans le cytosol et la série

    de réaction se poursuit. La réduction et la reoxydation sont catalysées par la malate

    déshydrogénase. L’oxaloacétate régénéré est subit une décarboxylation oxydante catalysée

    par PEP carboxykinase pour donner le PEP.

    Déphosphorylation du F-1,6-P en F-6-P

    Cette réaction est catalysée par la fructose-1,6- di phosphatase. Cette enzyme est et activée

    par le 3-PGA.

    Déphosphorylation du G-6-P en glucose

    La réaction est catalysée par la fructose-6-phosphatase. Cette enzyme est inhibée par le

    glucose.

    Biosynthèse du PEP à partir de l’acide pyruvique

    Du fait de la barrière énergétique élevée la synthèse du PEP à partir du pyruvate se fait en

    deux étapes dans lesquelles il y a utilisation d’ATP et GTP. Le pyruvate est transformé en

    oxaloacétate par la pyruvate carboxylase, enzyme à coenzyme biotine (vitamine, transporteur

    de CO2). L’oxaloacétate ne peut sortir de la mitochondrie. A cet effet il est réduit en malate

    qui sort de la mitochondrie. Le malate est réoxydé en oxaloacétate dans le cytosol et la série

    de réaction se poursuit. La réduction et la reoxydation sont catalysées par la malate

    déshydrogénase. L’oxaloacétate régénéré est subit une décarboxylation oxydante catalysée

    par PEP carboxykinase pour donner le PEP.

    Déphosphorylation du F-1,6-P en F-6-P

    Cette réaction est catalysée par la fructose-1,6- di phosphatase. Cette enzyme est et activée

    par le 3-PGA.

    Déphosphorylation du G-6-P en glucose

    La réaction est catalysée par la fructose-6-phosphatase. Cette enzyme est inhibée par le

    glucose.

    Biosynthèse du PEP à partir de l’acide pyruvique

    Du fait de la barrière énergétique élevée la synthèse du PEP à partir du pyruvate se fait en

    deux étapes dans lesquelles il y a utilisation d’ATP et GTP. Le pyruvate est transformé en

    oxaloacétate par la pyruvate carboxylase, enzyme à coenzyme biotine (vitamine, transporteur

    de CO2). L’oxaloacétate ne peut sortir de la mitochondrie. A cet effet il est réduit en malate

    qui sort de la mitochondrie. Le malate est réoxydé en oxaloacétate dans le cytosol et la série

    de réaction se poursuit. La réduction et la reoxydation sont catalysées par la malate

    déshydrogénase. L’oxaloacétate régénéré est subit une décarboxylation oxydante catalysée

    par PEP carboxykinase pour donner le PEP.

    Déphosphorylation du F-1,6-P en F-6-P

    Cette réaction est catalysée par la fructose-1,6- di phosphatase. Cette enzyme est et activée

    par le 3-PGA.

    Déphosphorylation du G-6-P en glucose

    La réaction est catalysée par la fructose-6-phosphatase. Cette enzyme est inhibée par le

    glucose.

  • En résumé la gluconéogénèse à partir du pyruvate peut se représenter par la figure suivante :

    Figure : gluconéogénèse à partir du lactate ou du pyruvate

    Le bilan métabolique pour la synthèse d’un glucose s’établit comme suit :

    2 pyruvates + 4 ATP + 2 GTP + 2 NADH2 + 4 H2O

    2 Pyruvate + 4 ATP + 2 GTP + 2 NADH + 6 H2O ===► Glucose + 4 ADP + 2 GDP + 6 Pi

    + 2 NAD+ + 2 H+

  • Gluconéogenèse à partir du lactate (cycle de Cori)

    Encore dit cycle du glucose et de l’acide lactique, il met en jeu le muscle, le sang et le foie.

    Dans ce cycle, l’effort musculaire en anaérobie utilise rapidement le glucose qui est oxydé et

    libère du pyruvate. Le pyruvate est réduit en lactate par l’excédent de NADH. Le lactate est

    transporté par le sang vers le foie dont le métabolisme fonctionne toujours en aérobiose. Le

    foie resynthétise du glucose par la gluconéogénèse à partir du lactate. Le foie libère le glucose

    dans la circulation où il peut à nouveau être oxydé par les muscles.

    Figure : Cycle de Cori

    Gluconéogenèse à partir des intermédiaires du cycle de Krebs

    L’acide oxaloacétique est un précurseur du PEP. C’est aussi le point d’arrivée du cycle de

    Krebs après oxydation de l’acétyl CoA. Les intermédiaires du cycle de Krebs peuvent donc

    être des précurseurs du glucose de même que les acides aminés qui se transforment en

    intermédiaires du cycle de Krebs sont glycoformateurs.

  • Figure : Entrée des intermédiaires du cycle de Krebs

    Gluconéogenèse à partir du glycérol

    Le glycérol intègre les réactions de synthèse du glucose au niveau du DHAP à la suite des

    réactions suivantes :

    Phosphorylation du glycérol en glycérol-P par une glycérokinase. Le glycérol-P est ensuite

    oxydé en DHAP par une glycérolphosphate déshydrogénase enzyme à coenzyme NAD.

    Gluconéogénèse à partir des Acides aminés

    Les acides aminés qui se transforment en intermédiaires du cycle de Krebs ou en constituants

    du pyruvate sont glycoformateurs. Ainsi les acides aminés ala, ser ,cys, gly passent par l’acide

    pyruvique ; glu, arg, his, pro, gln passent par acide alpha-cetoglutarique ; thr, val, met, ile

    passent par le propionyl puis le succinyl ; asn, asp, tyr, phe passent par l’acide fumarique ; asn

    et asp passent aussi par l’acide oxaloacétique puis sont convertis en glucose par la

    néoglucogénèse.

    Gluconéogenèse à partir des lipides : cycle du Glyoxylate

    Les végétaux et certains microorganismes peuvent se développer sur de l'acétate (deux atomes

    de carbone) comme seule source de carbone. Ils utilisent une voie anabolique qui est une

    Figure : Entrée des intermédiaires du cycle de Krebs

    Gluconéogenèse à partir du glycérol

    Le glycérol intègre les réactions de synthèse du glucose au niveau du DHAP à la suite des

    réactions suivantes :

    Phosphorylation du glycérol en glycérol-P par une glycérokinase. Le glycérol-P est ensuite

    oxydé en DHAP par une glycérolphosphate déshydrogénase enzyme à coenzyme NAD.

    Gluconéogénèse à partir des Acides aminés

    Les acides aminés qui se transforment en intermédiaires du cycle de Krebs ou en constituants

    du pyruvate sont glycoformateurs. Ainsi les acides aminés ala, ser ,cys, gly passent par l’acide

    pyruvique ; glu, arg, his, pro, gln passent par acide alpha-cetoglutarique ; thr, val, met, ile

    passent par le propionyl puis le succinyl ; asn, asp, tyr, phe passent par l’acide fumarique ; asn

    et asp passent aussi par l’acide oxaloacétique puis sont convertis en glucose par la

    néoglucogénèse.

    Gluconéogenèse à partir des lipides : cycle du Glyoxylate

    Les végétaux et certains microorganismes peuvent se développer sur de l'acétate (deux atomes

    de carbone) comme seule source de carbone. Ils utilisent une voie anabolique qui est une

    Figure : Entrée des intermédiaires du cycle de Krebs

    Gluconéogenèse à partir du glycérol

    Le glycérol intègre les réactions de synthèse du glucose au niveau du DHAP à la suite des

    réactions suivantes :

    Phosphorylation du glycérol en glycérol-P par une glycérokinase. Le glycérol-P est ensuite

    oxydé en DHAP par une glycérolphosphate déshydrogénase enzyme à coenzyme NAD.

    Gluconéogénèse à partir des Acides aminés

    Les acides aminés qui se transforment en intermédiaires du cycle de Krebs ou en constituants

    du pyruvate sont glycoformateurs. Ainsi les acides aminés ala, ser ,cys, gly passent par l’acide

    pyruvique ; glu, arg, his, pro, gln passent par acide alpha-cetoglutarique ; thr, val, met, ile

    passent par le propionyl puis le succinyl ; asn, asp, tyr, phe passent par l’acide fumarique ; asn

    et asp passent aussi par l’acide oxaloacétique puis sont convertis en glucose par la

    néoglucogénèse.

    Gluconéogenèse à partir des lipides : cycle du Glyoxylate

    Les végétaux et certains microorganismes peuvent se développer sur de l'acétate (deux atomes

    de carbone) comme seule source de carbone. Ils utilisent une voie anabolique qui est une

  • variante du cycle de Krebs, le cycle du glyoxylate dont les enzymes sont contenues dans les

    glyoxysomes. Pour cela, deux enzymes sont nécessaires :

    - l'isocitrate lyase qui catalyse le clivage aldolique de l'isocitrate

    - la malate synthase qui assure la condensation de l'acétyl CoA sur le glyoxylate.

    L'acétate est tout d'abord converti par l'acétyl CoA synthétase en acétyl CoA qui entre dans le

    cycle du glyoxylate. Le succinate libéré peut être converti en oxaloacétate par le cycle de

    Krebs puis en glucose par la néoglucogénèse. Les vertébrés ne possèdent pas le cycle du

    glyoxylate

    Bilan de la réaction:

    2 Acétyl CoA + NAD+ + 2 H2O -------> Succinate + 2 CoASH + NADH

    Figure : Shunt du glyoxylate

    Formation photosynthétique du glucose : voie de Calvin

    C’est une autre voie de synthèse du glucose. Cette biosynthèse comporte une phase dite

    lumineuse au cours de laquelle sont formés l’ATP et le NADPH, suivie d’une phase dite

    obscure qui aboutit à la synthèse du glucose à partir du CO2 dans le cycle de Calvin.

  • Réactions du cycle de Calvin

    1. carboxylation

    Une molécule de CO2 est fixée au Ribulose-1,5-diphosphate qui est ensuite hydrolysé en 2

    molécules de 3-phosphoglycérate. La réaction est catalysée par la Ribulose -1,5-diphosphate

    carboxylase ou RuBisCO.

    2. phosphorylation

    Le 3-P-Glycérate est phosphorylé par l’ATP en 1,3-diphosphoglycérate. La réaction est

    catalysée par la phophoglycérate kinase (PGK)

    3. réduction

    Le 1,3- diphosphoglycérate est réduit en 3-PGA avec libération d’un Pi par l’action de la

    phosphoglycéraldéhyde déshydrogénase, une enzyme à NADP.

    A ce stade, deux options sont possibles.

    - Le 3-PGA peut entrer dans la voie de la néoglucogénèse.

    - Le 3-PGA peut aussi continuer dans le cycle de Calvin par les réactions de synthèse et de

    régénération du Ribulose. (cf cycle des pentoses).

    4. transcétolisation

    Transfert d’un groupement cétone entre le fructose-6-P et une molécule de 3 PGA par une

    transcétolase pour former une molécule d’érythrose-4-P et une de xylulose-5-P.

    5. condensation

    Entre une molécule de DHAP (isomérisation de 3-PGA) et l’érythrose -4-P par l’aldolase pour

    donner le sedohptulose -1,7-diP qui est ensuite déphosphorylé en sedoheptulose-7-P sous

    l’action de l’heptose diphosphatase.

    6. Transcétolisation

    Entre le 3-PGA et le sedoheptulose-P pour former une molécule de xylulose-5-P et une

    molécule de ribose-5-P sous l’action d’une transcétolase.

  • 7. Epimérisation

    Elle peut se faire de cétose à cétose pour donner du ribose-5-P à partir du xylulose 5-P

    catalysée par la ribulose-5-P épimérase.

    Elle se fait aussi de cétose à aldose pour donner du ribose-5-P à partir du ribulose-5-P sous

    l’action de la ribulose-5-P épimérase.

    8.Phosphorylation

    La ribulose-5-P kinase fixe un second phosphate sur le ribose-5-P pour donner le ribulose 1,5-

    diphosphate qui va reprendre le cycle en fixant un CO2.

    Bilan de la réaction :

    6 CO2+18 ATP + 12 H2O + 12 NADPH2 ====► glucose + 18 Pi +18 ADP + 12 NADP+

    Figure : Cycle de Calvin

  • Le cycle de Calvin qui régénère les pentoses-P à partir des trioses-P et des hexose-P passe par

    les mêmes réactions que celles qui régénèrent les hexose-P à partir des pentoses-P à deux

    différences près :

    - la transaldolisation de la voie des pentoses-P (3+7=6+4), est remplacé par une condensation

    aldolique (3+4=7).

    - l’utilisation de NADPH dans le cycle de Calvin au lieu de NADH dans la voie des pentoses.

    Biosynthèse des polyosides

    Biosynthèse des diosides (lactose, saccharose)

    Elle passe par des réactions qui créent une ou plusieurs liaisons osidiques entre un petit

    nombre de résidus d’oses sous l’action de glycosyl-transférases dont le mécanisme d’action

    est le suivant :

    Nucléoside-diphospho-ose + accepteur ===► oligoside + nucléoside-diphosphate

    Exemple : la synthèse du lactose

    UDP-galactose + glucose ===► lactose + UDP (catalysée par la lactose synthétase)

    Exemple : la synthèse du saccharose

    UDP-glucose + fructose ===► saccharose + UDP (catalysée par la saccharose synthétase).

    Voies de biosynthèse du glycogène et de l’amidon

    La biosynthèse du glycogène compte trois étapes

    Réaction 1

    Le glucose est phosphorylé en G-6-P par l’hexokinase ou la glucokinase en présence d’ATP

    Glucose + ATP ===► G-6-P

    Réaction 2

    Le G-6-P est isomérisé en G-1-P par la phosphoglucomutase.

    G-6-P ===► G-1-P

    Réaction 3

    La synthèse effective du glucogène comporte une phase d’allongement des chaines et une

    phase de ramification :

  • - Allongement

    Dans cette étape, le G-1-P réagit avec l’UTP pour former l’UDPG. La réaction est catalysée

    par l’UDPG pyrophosphorylase

    G-1-P + UTP ===► UDPG + PPi

    L’UDPG cède le glucose à un fragment de glycogène préexistant selon une réaction catalysée

    par la glucogène synthétase.

    UDPG + glycogène (n glucose) ====► UDP + glycogène (n+1 glucoses)

    La glucogène synthétase catalyse uniquement l’allongement en position 1-4.

    - Branchement

    Les ramifications sont réalisées par l’amylo (1,4-1,6) transglucosidase. Elle coupe des petits

    polymères de glucose de la chaine et les transporte en position (1-6) à un autre endroit de la

    molécule pour créer un début d’embranchement.

    Figure : Biosynthèse du glycogène

  • METABOLISME CELLULAIRE DES LIPIDES

    CATABOLISME DES METABOLITES LIPIDIQUES

    Les triacylglycérols sont la forme principale de stockage des acides gras. Pour les utiliser il

    faut hydrolyser les triacylglycérols accumulés dans les adipocytes ou assimilés. Les

    glycérides sont hydrolysés par les lipases pour libérer les acides gras et le glycérol dans les

    tissus au fur et à mesure des besoins.

    Figure : hydrolyse d’un TG

    Oxydation cellulaire des acides grasLes acides gras produisent environ 95% de l’énergie des triglycérides. Alors que le glycérol

    peut être converti en DHAP et former du glucose par la gluconéogenèse, les acides gras sont

    dégradés par les réactions de la beta-oxydation.

    Mécanisme de la beta-oxydation

    Les travaux de KNOOP en 1904 sur des acides gras marqués par un radical phenyl

    administrés à des animaux ont montré que les AG à nombre pair donnaient de l’acide phenyl

    acétique alors les AG impairs donnaient de l’acide phenylpropionique confirmant l’hypothèse

    de leur dégradation par la libération de fragments dicarbonés. Cependant, il aura fallu attendre

    d’autres travaux dont ceux de Lynen pour montrer que les AG sont oxydés par une série

    cyclique de réactions aboutissant à la libération de molécules dicarbonées et d’une chaîne

    d’AG raccourcie de 2 carbones à la fin de chaque cycle.

    METABOLISME CELLULAIRE DES LIPIDES

    CATABOLISME DES METABOLITES LIPIDIQUES

    Les triacylglycérols sont la forme principale de stockage des acides gras. Pour les utiliser il

    faut hydrolyser les triacylglycérols accumulés dans les adipocytes ou assimilés. Les

    glycérides sont hydrolysés par les lipases pour libérer les acides gras et le glycérol dans les

    tissus au fur et à mesure des besoins.

    Figure : hydrolyse d’un TG

    Oxydation cellulaire des acides grasLes acides gras produisent environ 95% de l’énergie des triglycérides. Alors que le glycérol

    peut être converti en DHAP et former du glucose par la gluconéogenèse, les acides gras sont

    dégradés par les réactions de la beta-oxydation.

    Mécanisme de la beta-oxydation

    Les travaux de KNOOP en 1904 sur des acides gras marqués par un radical phenyl

    administrés à des animaux ont montré que les AG à nombre pair donnaient de l’acide phenyl

    acétique alors les AG impairs donnaient de l’acide phenylpropionique confirmant l’hypothèse

    de leur dégradation par la libération de fragments dicarbonés. Cependant, il aura fallu attendre

    d’autres travaux dont ceux de Lynen pour montrer que les AG sont oxydés par une série

    cyclique de réactions aboutissant à la libération de molécules dicarbonées et d’une chaîne

    d’AG raccourcie de 2 carbones à la fin de chaque cycle.

    METABOLISME CELLULAIRE DES LIPIDES

    CATABOLISME DES METABOLITES LIPIDIQUES

    Les triacylglycérols sont la forme principale de stockage des acides gras. Pour les utiliser il

    faut hydrolyser les triacylglycérols accumulés dans les adipocytes ou assimilés. Les

    glycérides sont hydrolysés par les lipases pour libérer les acides gras et le glycérol dans les

    tissus au fur et à mesure des besoins.

    Figure : hydrolyse d’un TG

    Oxydation cellulaire des acides grasLes acides gras produisent environ 95% de l’énergie des triglycérides. Alors que le glycérol

    peut être converti en DHAP et former du glucose par la gluconéogenèse, les acides gras sont

    dégradés par les réactions de la beta-oxydation.

    Mécanisme de la beta-oxydation

    Les travaux de KNOOP en 1904 sur des acides gras marqués par un radical phenyl

    administrés à des animaux ont montré que les AG à nombre pair donnaient de l’acide phenyl

    acétique alors les AG impairs donnaient de l’acide phenylpropionique confirmant l’hypothèse

    de leur dégradation par la libération de fragments dicarbonés. Cependant, il aura fallu attendre

    d’autres travaux dont ceux de Lynen pour montrer que les AG sont oxydés par une série

    cyclique de réactions aboutissant à la libération de molécules dicarbonées et d’une chaîne

    d’AG raccourcie de 2 carbones à la fin de chaque cycle.

  • Activation et entrée des acides gras dans les mitochondries

    Les acides gras sont activés pour former un Acyl-CoA dans le cytoplasme. A cet effet, le

    coenzyme A (CoASH) se fixe par une liaison thioester sur le carboxyle de l’acide gras. La

    réaction catalysée par une acide gras thiokinase spécifique selon que l’acide gras renferme

    plus ou moins 12 carbones, nécessite la présence d’ions Mg2+ et l’hydrolyse d’une ou deux

    molécules d’ATP.

    Les acides gras activés sont transférés dans la matrice mitochondriale. Une navette, la

    carnitine permet à l’acide gras de traverser la membrane mitochondriale. A cet effet l’acyl-

    CoA se lie à la carnitine pour former l’acylcarnitine en présence d’acyl CoA carnitine

    transférase. A l’intérieur de la mitochondrie l’acyl-CoA est restitué. Les AG à chaîne courte

    (2 à 10 carbones) traversent la membrane interne sous forme d'acides gras libres et sont

    activés en acyl-CoA directement dans la matrice.

    Beta-oxydation des acides gras saturés (exemple : palmitate)

    L’acylCoA résultant des acides gras saturés à nombre pair de carbones est soumis à la série de

    réactions suivantes :

    Formation d’une double liaison par déshydrogénation

    L’acyl CoA est déshydrogéné par l’acyl CoA deshydrogénase, une enzyme à FAD pour

    donner le déhydroacyl CoA.

    Activation et entrée des acides gras dans les mitochondries

    Les acides gras sont activés pour former un Acyl-CoA dans le cytoplasme. A cet effet, le

    coenzyme A (CoASH) se fixe par une liaison thioester sur le carboxyle de l’acide gras. La

    réaction catalysée par une acide gras thiokinase spécifique selon que l’acide gras renferme

    plus ou moins 12 carbones, nécessite la présence d’ions Mg2+ et l’hydrolyse d’une ou deux

    molécules d’ATP.

    Les acides gras activés sont transférés dans la matrice mitochondriale. Une navette, la

    carnitine permet à l’acide gras de traverser la membrane mitochondriale. A cet effet l’acyl-

    CoA se lie à la carnitine pour former l’acylcarnitine en présence d’acyl CoA carnitine

    transférase. A l’intérieur de la mitochondrie l’acyl-CoA est restitué. Les AG à chaîne courte

    (2 à 10 carbones) traversent la membrane interne sous forme d'acides gras libres et sont

    activés en acyl-CoA directement dans la matrice.

    Beta-oxydation des acides gras saturés (exemple : palmitate)

    L’acylCoA résultant des acides gras saturés à nombre pair de carbones est soumis à la série de

    réactions suivantes :

    Formation d’une double liaison par déshydrogénation

    L’acyl CoA est déshydrogéné par l’acyl CoA deshydrogénase, une enzyme à FAD pour

    donner le déhydroacyl CoA.

    Activation et entrée des acides gras dans les mitochondries

    Les acides gras sont activés pour former un Acyl-CoA dans le cytoplasme. A cet effet, le

    coenzyme A (CoASH) se fixe par une liaison thioester sur le carboxyle de l’acide gras. La

    réaction catalysée par une acide gras thiokinase spécifique selon que l’acide gras renferme

    plus ou moins 12 carbones, nécessite la présence d’ions Mg2+ et l’hydrolyse d’une ou deux

    molécules d’ATP.

    Les acides gras activés sont transférés dans la matrice mitochondriale. Une navette, la

    carnitine permet à l’acide gras de traverser la membrane mitochondriale. A cet effet l’acyl-

    CoA se lie à la carnitine pour former l’acylcarnitine en présence d’acyl CoA carnitine

    transférase. A l’intérieur de la mitochondrie l’acyl-CoA est restitué. Les AG à chaîne courte

    (2 à 10 carbones) traversent la membrane interne sous forme d'acides gras libres et sont

    activés en acyl-CoA directement dans la matrice.

    Beta-oxydation des acides gras saturés (exemple : palmitate)

    L’acylCoA résultant des acides gras saturés à nombre pair de carbones est soumis à la série de

    réactions suivantes :

    Formation d’une double liaison par déshydrogénation

    L’acyl CoA est déshydrogéné par l’acyl CoA deshydrogénase, une enzyme à FAD pour

    donner le déhydroacyl CoA.

  • Hydratation

    La déhydroacyl CoA hydratase fixe une molécule d’eau sur la double liaison pour donner le

    beta-hydroxyacyl CoA.

    Déshydrogénation

    Le beta-hydroxyacyl Coa est déshydrogéné par l’hydroxyacyl CoA déshydrogénase, une

    enzyme à NAD pour donner le beta-cetoacyl CoA.

    Hydratation

    La déhydroacyl CoA hydratase fixe une molécule d’eau sur la double liaison pour donner le

    beta-hydroxyacyl CoA.

    Déshydrogénation

    Le beta-hydroxyacyl Coa est déshydrogéné par l’hydroxyacyl CoA déshydrogénase, une

    enzyme à NAD pour donner le beta-cetoacyl CoA.

    Hydratation

    La déhydroacyl CoA hydratase fixe une molécule d’eau sur la double liaison pour donner le

    beta-hydroxyacyl CoA.

    Déshydrogénation

    Le beta-hydroxyacyl Coa est déshydrogéné par l’hydroxyacyl CoA déshydrogénase, une

    enzyme à NAD pour donner le beta-cetoacyl CoA.

  • Coupure du composé dicarboné

    le beta-cetoacyl CoA subit une thiolyse en présence de CoASH. La réaction catalysée par la

    beta-cétothiolase libère un acetyl CoA et un acyl CoA ayant 2 carbones de moins.

    L’acyl CoA (n-2C) reprend le même cycle de réactions jusqu’à ce qu’il comporte moins de

    quatre carbones. Chaque tour de cycle réactionnel constitue la boucle d’une hélice et

    l’ensemble du processus est appelé hélice de Lynen. L’oxydation complète d’un AG à nombre

    pair de carbones (2nC) se fait en n-1 tours de cycles.

    Ainsi, l'ensemble des réactions de la beta- oxydation du palmitate (16 carbones) en 7 tours

    donne le bilan suivant.

    Palmitate + 2 ATP + 8 CoASH + 7 NAD+ + 7FAD + 7H2O ====> 7 NADH+ + 7H+ +

    7FADH2 + 8 Acétyl CoA + 2 ADP + 2 Pi

    Coupure du composé dicarboné

    le beta-cetoacyl CoA subit une thiolyse en présence de CoASH. La réaction catalysée par la

    beta-cétothiolase libère un acetyl CoA et un acyl CoA ayant 2 carbones de moins.

    L’acyl CoA (n-2C) reprend le même cycle de réactions jusqu’à ce qu’il comporte moins de

    quatre carbones. Chaque tour de cycle réactionnel constitue la boucle d’une hélice et

    l’ensemble du processus est appelé hélice de Lynen. L’oxydation complète d’un AG à nombre

    pair de carbones (2nC) se fait en n-1 tours de cycles.

    Ainsi, l'ensemble des réactions de la beta- oxydation du palmitate (16 carbones) en 7 tours

    donne le bilan suivant.

    Palmitate + 2 ATP + 8 CoASH + 7 NAD+ + 7FAD + 7H2O ====> 7 NADH+ + 7H+ +

    7FADH2 + 8 Acétyl CoA + 2 ADP + 2 Pi

    Coupure du composé dicarboné

    le beta-cetoacyl CoA subit une thiolyse en présence de CoASH. La réaction catalysée par la

    beta-cétothiolase libère un acetyl CoA et un acyl CoA ayant 2 carbones de moins.

    L’acyl CoA (n-2C) reprend le même cycle de réactions jusqu’à ce qu’il comporte moins de

    quatre carbones. Chaque tour de cycle réactionnel constitue la boucle d’une hélice et

    l’ensemble du processus est appelé hélice de Lynen. L’oxydation complète d’un AG à nombre

    pair de carbones (2nC) se fait en n-1 tours de cycles.

    Ainsi, l'ensemble des réactions de la beta- oxydation du palmitate (16 carbones) en 7 tours

    donne le bilan suivant.

    Palmitate + 2 ATP + 8 CoASH + 7 NAD+ + 7FAD + 7H2O ====> 7 NADH+ + 7H+ +

    7FADH2 + 8 Acétyl CoA + 2 ADP + 2 Pi

  • Au final, l'acide gras est transformé en unités Acétyl-CoA permettant la formation de NADH

    + H+ et FADH2 soit 5 (NADHx3 +FADH2x2) ATP par tour d'hélice. L'absence d'oxygène

    stoppe la beta oxydation par manque de coenzymes oxydés c'est donc un métabolisme

    aérobie.

    Béta-oxydation des acides gras à nombre impair de carbones

    L’activation, l’entrée dans la mitochondrie et les cycles de beta-oxydation sont identiques. La

    seule différence est qu’il reste en fin de dégradation une molécule de propionyl CoA. Cette

    molécule pénètre dans le cycle de Krebs après sa transformation en succinyl-CoA.

    Oxydation des acides gras insaturés

    Les doubles liaisons des AG insaturés sont décalées par rapport au processus de la beta-

    oxydation. Lorsque la réaction arrive à leur niveau, la déhydroacyl CoA isomérase déplace la

    double liaison d’un carbone et transforme aussi l’isomère cis en isomère trans ce qui permet la

    suite de la beta-oxydation. Au bilan énergétique cela se traduit par un déficit d’un FAD red

    par double liaison. (Nouvelle hypothèse avec deux enzymes. Une réductase NADPH

    dépendante et une isomérase).

    Biosynthèse des lipides

    Biosynthèse des acides gras saturés

    La principale voie de synthèse des AG est cytosolique et nécessite de l’énergie fournie sous

    forme d’ATP, des réducteurs NADPH et des précurseurs (AcetylCoA). L’acetyl CoA qui est

    le point de départ de la synthèse des AG provient de la dégradation des AG, des AA

    cétogènes et de la glycolyse après transformation de l’acide pyruvique en acetyl CoA.

    Transfert cytoplasmique de l’acétyl CoA

    Le point dedépart de a synthèse des AG est l’acétyl-CoA. L’acetyl CoA qui est produit dans la

    mitochondrie rejoint le cytosol par deux voies :

    - voie de l’acide citrique

    L’acetyl CoA se combine à l’acide oxaloacétique pour donner de l’acide citrique. La réaction

    est catalysée par la citrate synthétase. L’acide citrique traverse la paroi de la mitochondrie et

    reforme l’acétyl CoA par hydrolyse de l’acide citrique. Cette réaction est catalysée par la

    citrate lyase avec consommation d’une molécule d’ATP.

    - voie de la carnitine

  • L’acetyl CoA se combine à la carnitine pour donner l’acetylcarnitine. Cette réaction est

    catalysée par l’acylCoA carnitine transférase. L’acetylcarnitine traverse la paroi

    mitochondriale et restitue l’acétyl CoA dans le milieu extramitochondrial.

    Les étapes de la synthèse :

    1. Formation du malonyl CoA

    Une réaction de carboxylation transforme l’acétylCoA en malonylCoA. La réaction est

    catalysée par l’acétyl CoA carboxylase, avec la consommation d’1 ATP. Le coenzyme de

    l’enzyme est la biotine.

    2. Fixation sur l’ACP

    Le malonyl CoA et et l’acétyl CoA sont transférés sur l’ACP (Acyl Carrier Protein) par des

    réactions distinctes catalysées respectivement par la malonyl transacylase et par l’acetyl

    transacylase.

    3. Condensation

    La beta-cétoacyl ACP synthétase catalyse la condensation du malonyl-ACP et de l’acétyl-

    ACP en acétoacétyl-ACP avec élimination d’1 CO2.

    L’acetyl CoA se combine à la carnitine pour donner l’acetylcarnitine. Cette réaction est

    catalysée par l’acylCoA carnitine transférase. L’acetylcarnitine traverse la paroi

    mitochondriale et restitue l’acétyl CoA dans le milieu extramitochondrial.

    Les étapes de la synthèse :

    1. Formation du malonyl CoA

    Une réaction de carboxylation transforme l’acétylCoA en malonylCoA. La réaction est

    catalysée par l’acétyl CoA carboxylase, avec la consommation d’1 ATP. Le coenzyme de

    l’enzyme est la biotine.

    2. Fixation sur l’ACP

    Le malonyl CoA et et l’acétyl CoA sont transférés sur l’ACP (Acyl Carrier Protein) par des

    réactions distinctes catalysées respectivement par la malonyl transacylase et par l’acetyl

    transacylase.

    3. Condensation

    La beta-cétoacyl ACP synthétase catalyse la condensation du malonyl-ACP et de l’acétyl-

    ACP en acétoacétyl-ACP avec élimination d’1 CO2.

    L’acetyl CoA se combine à la carnitine pour donner l’acetylcarnitine. Cette réaction est

    catalysée par l’acylCoA carnitine transférase. L’acetylcarnitine traverse la paroi

    mitochondriale et restitue l’acétyl CoA dans le milieu extramitochondrial.

    Les étapes de la synthèse :

    1. Formation du malonyl CoA

    Une réaction de carboxylation transforme l’acétylCoA en malonylCoA. La réaction est

    catalysée par l’acétyl CoA carboxylase, avec la consommation d’1 ATP. Le coenzyme de

    l’enzyme est la biotine.

    2. Fixation sur l’ACP

    Le malonyl CoA et et l’acétyl CoA sont transférés sur l’ACP (Acyl Carrier Protein) par des

    réactions distinctes catalysées respectivement par la malonyl transacylase et par l’acetyl

    transacylase.

    3. Condensation

    La beta-cétoacyl ACP synthétase catalyse la condensation du malonyl-ACP et de l’acétyl-

    ACP en acétoacétyl-ACP avec élimination d’1 CO2.

  • 4. Réduction de la cétone

    L’acétoacétyle est réduit beta-hydroxybutyryl-ACP par une enzyme à NADPH2 la beta-

    cétoacyl ACP réductase.

    5. Déshydratation

    Le départ d’une molécule d’eau du beta-hydroxyacyl-ACP est catalysée par la beta-

    hydroxyacyl ACP déshydratase pour donner le beta-dehydroacyl-ACP.

    4. Réduction de la cétone

    L’acétoacétyle est réduit beta-hydroxybutyryl-ACP par une enzyme à NADPH2 la beta-

    cétoacyl ACP réductase.

    5. Déshydratation

    Le départ d’une molécule d’eau du beta-hydroxyacyl-ACP est catalysée par la beta-

    hydroxyacyl ACP déshydratase pour donner le beta-dehydroacyl-ACP.

    4. Réduction de la cétone

    L’acétoacétyle est réduit beta-hydroxybutyryl-ACP par une enzyme à NADPH2 la beta-

    cétoacyl ACP réductase.

    5. Déshydratation

    Le départ d’une molécule d’eau du beta-hydroxyacyl-ACP est catalysée par la beta-

    hydroxyacyl ACP déshydratase pour donner le beta-dehydroacyl-ACP.

  • 6. Hydrogénation

    La double liaison du beta-dehydroacyl ACP est réduite par une enzyme à NADPH2, la beta-

    dehydroacyl ACP reductase pour donner le butyryl ACP.

    Le butyryl-ACP va entrer à nouveau dans le cycle de réactions à partir de la condensation

    avec le malonyl-ACP et s’agrandir ainsi de 2 carbones. Le cycle se répète jusqu’à l’obtention

    de l’acyl-ACP souhaité. Après 7 tours on arrive au palmityl-ACP. L’acide gras est libéré par

    une palmityl désacylase. Toutes ces enzymes constituent un complexe multifonctionnel qui

    est l’acide gras synthétase.

    Au-delà de l’acide palmitique, l’élongation en C18 varie selon qu’elle se fait dans les

    microsomes ou dans les mitochondries. Dans les microsomes, le palmityl-CoA va donner le

    6. Hydrogénation

    La double liaison du beta-dehydroacyl ACP est réduite par une enzyme à NADPH2, la beta-

    dehydroacyl ACP reductase pour donner le butyryl ACP.

    Le butyryl-ACP va entrer à nouveau dans le cycle de réactions à partir de la condensation

    avec le malonyl-ACP et s’agrandir ainsi de 2 carbones. Le cycle se répète jusqu’à l’obtention

    de l’acyl-ACP souhaité. Après 7 tours on arrive au palmityl-ACP. L’acide gras est libéré par

    une palmityl désacylase. Toutes ces enzymes constituent un complexe multifonctionnel qui

    est l’acide gras synthétase.

    Au-delà de l’acide palmitique, l’élongation en C18 varie selon qu’elle se fait dans les

    microsomes ou dans les mitochondries. Dans les microsomes, le palmityl-CoA va donner le

    6. Hydrogénation

    La double liaison du beta-dehydroacyl ACP est réduite par une enzyme à NADPH2, la beta-

    dehydroacyl ACP reductase pour donner le butyryl ACP.

    Le butyryl-ACP va entrer à nouveau dans le cycle de réactions à partir de la condensation

    avec le malonyl-ACP et s’agrandir ainsi de 2 carbones. Le cycle se répète jusqu’à l’obtention

    de l’acyl-ACP souhaité. Après 7 tours on arrive au palmityl-ACP. L’acide gras est libéré par

    une palmityl désacylase. Toutes ces enzymes constituent un complexe multifonctionnel qui

    est l’acide gras synthétase.

    Au-delà de l’acide palmitique, l’élongation en C18 varie selon qu’elle se fait dans les

    microsomes ou dans les mitochondries. Dans les microsomes, le palmityl-CoA va donner le

  • stéaryl-ACP. L’acide stéarique est libéré par action de la stéaryl-ACP thioestérase ou stéaryl

    desacylase. Dans les mitochondries, l’allongement utilise les réactions inverses de la beta-

    oxydation sauf au niveau de la dernière étape (en remontant) où l’acylCoA oxydoréductase

    (enzyme à coenzyme FAD) est remplacée par une déhydro-acylCoA reductase (enzyme à

    coenzyme NADPH2).

    Biosynthèse des acides gras désaturés

    La formation de doubles liaisons met en jeu une oxygénase microsomale à NADP. Ainsi

    l’acide palmitique est converti en acide palmitoléique, l’acide stéarique est converti en acide

    oléique. Les mammifères n’ont pas la capacité d’introduire des double-liaison aux atomes de

    carbone au-delà de C-9 dans une chaîne d’acides gras. Il faut donc assimiler certains acides

    gras, qui sont donc appelés essentiels (par ex. ceux-là connus comme ω3 et ω6)

    Formation des corps cétoniques (cétogénèse)

    Une série de réactions (qui se déroulent surtout dans le foie) permet la production de

    molécules appelées «corps cétonique» à partir de l’acétyl-CoA. Ce sont l’acétoacétate, D-β-

    hydroxybutyrate et acétone. L'acétoacétate est formé en trois étapes à partir d'acétyl CoA. La

    réduction de l'acétoacétate donne du D-β-hydroxybutyrate. Une partie de l'acétoacétate subit

    une décarboxylation lente et spontanée en acétone.

    L’acétoacétate est une importante source d’énergie, en condition normale surtout pour le

    muscle cardiaque, et en condition de jeûne prolongé aussi pour le cerveau (qui normalement

    utilise le glucose). L’acétoacétate produit dans le foie est transporté par le sang vers les tissus

    périphériques qui le retransforment en Acétyl-CoA qui sera oxydé dans le cycle de Krebs.

  • Biosynthèse des triglycérides

    Elle a lieu dans le réticulum endoplasmique. Les triglycérides sont intensément fabriqués dans

    le foie et dans les cellules adipeuses (adipocytes) et intestinales. Chez les végétaux supérieurs

    et les animaux, les lipides ont deux précurseurs ; le L-glycérol et l'acétyl-CoA.

    Origine du glycérol

    Il est synthétisé à partir de L-glycérol-3-phosphate qui lui-même provient soit de la réduction

    de la dihydroxyacétone P catalysée par la glycérol phosphate déshydrogénase soit de la

    phosphorylation du glycérol catalysée par la glycérol kinase.

    Réactions de la synthèse

    La synthèse comporte trois étapes : formation de l’acide phosphatidique, déphosphorylation

    de ce dernier en diglycéride et estérification de la dernière fonction alcool du glycérol.

    Formation de l'acide phosphatidique

    Deux acyl-CoA réagissent avec le glycérol pour donner l'acide phosphatidique ou

    diacylglycérol-3-P. Les fonctions alcools primaire et secondaire du glycérol sont estérifiées

    grâce à l'action de l'acyl transférase.

    Formation du diacylglycérol ou diglycéride

    C’est le résultat du départ du groupement phosphate de l’acide phosphatidique. La

    réaction est catalysée par une hydrolase appelée phosphatidate phosphatase.

  • Formation du triacylglycérol ou triglycéride

    Le diacylglycérol réagit avec un acyl-CoA pour donner le triglycéride. Tous les acides gras

    peuvent être différents. Une acyl-CoA transférase intervient.

    Les triacylglycérols sont libérés dans le cytosol sous forme de gouttelettes lipidiques ou dans

    la lumière du réticulum endoplasmique. Dans les adipocytes, ces gouttelettes fusionnent et

    migrent vers les grands globules lipidiques centraux. Dans les cellules hépatiques et

    intestinales, les triacylglycérols sont enveloppés d'une couche de protéines donnant des

    lipoprotéines (Chylomicrons et VLDL)

    Biosynthèse des glycérophospholipides

    La synthèse des triglycérides et celle des phospholipides utilisent les mêmes étapes

    enzymatiques jusqu’au niveau du diacylglycérol. Puis des réactions spécifiques permettent de

    fixer l�