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réquente lorsqu’on la cherche dans une population qui seréoccupe de sa santé. Il est intéressant de souligner que laoitié des sujets refuse d’en parler en face à face et on peut
e demander pourquoi et si les résultats observés seraientifférents s’ils avaient consulté.onclusion.– La fréquence des plaintes cognitives dans unentre de santé est telle qu’il serait utile de repérer quels sujetsécessitent un bilan. Ici, aucun score de plainte ou aux testse première ligne ne permit de le faire.
oi:10.1016/j.neurol.2012.01.057
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mnésie rétrospléniale dans la cadre de tumeuru corps calleux postérieurore Lebon a, Marie Lebouteux a,agalie Froment-Sallansonnet a, Thierry De Greslan a,arion Lahutte b, Jean-Luc Renard a, Hervé Taillia a
Neurologie, HIA Val-de-Grace, 75230 Paris 05, FranceRadiologie, HIA Val-de-Grace, 75230 Paris 05, France
ots clés : Amnésie ; Corps calleux ; Tumeurntroduction.– L’amnésie rétrospléniale est une entité rare eteu connue se caractérisant par des troubles mnésiques rétro-rades et antérogrades sévères et persistant. Nous rapportonse cas de deux patients atteint de tumeur cérébrale.bservation.– Patient 1 : homme de 43 ans, VIH+. Hospi-
alisé pour troubles mnésiques et vertiges d’installationub-aiguë. L’IRM/cérébrale révéla une volumineuse lésionipariétale avec partie kystique aux dépens du corps cal-
eux. L’anatomopathologie révèlera un gliome de hautrade. L’évaluation neuropsychologique montre des capacitésnésiques très déficitaires tant sur la mémoire visuelle, épi-
odique verbale et les mémoires immédiates et de travail. Ilxistait aussi un syndrome frontal et des troubles attention-els associés. L’efficience globale était préservée (MMS 29/30).atient 2 : patient de 42 ans, suivi depuis 2005 pour un oli-odendrogliome initialement localisé au lobe frontal gauche.ous deux lignes de chimiothérapie, disparition de cette
ésion frontale et apparition d’une nouvelle lésion en arrièreu corps calleux. Fin 2011, apparition d’importants troublesnésiques avec à l’IRM une majoration de l’infiltration
u niveau du corps calleux. Le bilan neuropsychologiqueontre alors des capacités mnésiques sévèrement atteintes
u niveau de la mémoire rétrograde, visuelle, antéro-rade verbale et de la mémoire de travail. S’y associen syndrome frontal. Ces troubles neuropsychologiques’existant pas auparavant. L’efficience globale était préservée
MMS 27/30).iscussion.– Nos deux patients présentaient une tumeurnvahissant l’arrière du corps calleux. La symptomatologieetrouvait dans les deux cas une amnésie sévère ainsi qu’unyndrome frontal malgrè l’absence de lésion frontale. Celaourrait s’expliquer par des connexions entre le cortex rétros-lénial, le cortex cingulaire, l’hippocampe et le thalamusntérieur. Se pose la question d’efférences directes entre laégions rétrospléniale et le lobe frontal.onclusion.– La région rétrospléniale semble intégrée dans unircuit la reliant au thalamus antérieur et au cortex frontal.ela permettant d’expliquer une symptomatologie mnésiquet frontale sur une lésion tumorale rétrocalleuse.
oi:10.1016/j.neurol.2012.01.058
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ien entre amnésie développementale etonstruction du self : une étude de cas
8 ( 2 0 1 2 ) A1–A55 A23
Éloi Magnin a, Sebastien Hague b, Geraldine Sylvestre a,Sophie Haffen a, Elisabeth Medeiros-De Bustos b,Thierry Moulin b, Lucien Rumbach a
a CMRR, CHU de Besancon, 25000 Besancon, Franceb Neurologie 2, CHU de Besancon, 25000 Besancon, France
Mots clés : Amnésie développementale ; Alexithymie ;DysmnésieIntroduction.– Nous proposons un cas d’amnésie développe-mentale (AD) chez l’adulte telle que décrite par Vargha-Khaden et de discuter d’un lien entre la construction du selfet les déficits en mémoire épisodique.Observation.– Nous présentons le cas d’une jeune femme de35 ans, sans antécédent neurologique qui présente un ralen-tissement, des difficultés d’alerte en lien avec une pathologiedu sommeil l’ayant amenée à consulter. Toutefois, il existepar ailleurs des performances mnésiques épisodiques sévère-ment perturbées pour tout type de matériel, malgré l’indicage,et un oubli après délai. La familiarité pour du matériel visuelet verbal est préservée. Il existe une amnésie rétrograde alorsque les connaissances sémantiques générales et personnellessont préservées (TEMPau, WAIS). Le fonctionnement intellec-tuel général et les autres fonctions cognitives sont préservés.L’IRM montre une dilatation de la corne temporale du ventri-cule latéral droit et une asymétrie avec une atrophie du tronccérébral à droite.L’entourage décrit un fonctionnement mnésique antérieuravec un net déficit épisodique, sans modification récente ducomportement ni d’apparition récente de l’amnésie rétro-grade. Il existe également une dissociation systématique entrele rappel épisodique et le sentiment subjectif qui y est lié,correspondant à une alexithymie.Discussion.– Cette patiente a le profil typique qu’on peutretrouver dans l’AD. Peut-on parler d’une « amnésie dévelop-pementale » sans épisode neurologique dans l’enfance quiaurait pu entraîner une souffrance hippocampique ? Y a-t-il undysfonctionnement des amygdales associé à l’alexithymie ?Quels sont les liens possibles entre l’existence d’un déficitépisodique et/ou émotionnel et la construction du self ?Conclusion.– Nous proposons plutôt le terme de « dysmnésie »plutôt que d’ « amnésie développementale » définissant mieuxcette particularité que ces patients présentent à savoir de« sémantiser » tous leurs apprentissages.
doi:10.1016/j.neurol.2012.01.059
N12
Les troubles phasiques dans l’atrophie corticalepostérieureÉloi Magnin a, Louise Bonnet a, Elfried Dariel a, Flora Lenoir a,Gilles Chopard a, Eric Laurent b, Geraldine Sylvestre a
a CMRR, CHU de Besancon, 25000 Besancon, Franceb Laboratoire de psychologie cognitive, université desFranche-Comté, 25000 Besancon, France
Mots clés : Langage ; Atrophie corticale postérieur ; AphasielogopeniqueIntroduction.– La présence de troubles du langage oral modé-rés fait partie des critères diagnostiques de l’atrophie corticalepostérieure (ACP) mais ceux-ci sont peu décrits.Objectifs.– Préciser la sémiologie des troubles du langageoral et écrit dans l’ACP et discuter des corrélations neuro-anatomiques.Méthodes.– Les troubles du langage oral et écrit ont été analy-
sés chez 8 patients (âge moyen : 61 ans ; 56–70) atteints d’uneACP (MMSE moyen : 20,5 ; 16–27) vus à la consultation du CMRRde Besancon. Tous ont bénéficié d’un bilan orthophonique,neuropsychologique, neurologique, d’une IRM et d’un SPECT.