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LIGNE DE VIE LIGNE DE VIE André Decoster Directeur d'Elevages sans frontières En 2000, l’Assemblée Générale des Naons Unies adoptait solennellement les « Objecfs du Millénaire pour le Développement » (OMD). Ils prévoyaient en 15 ans de sorr 600 millions de personnes de l’extrême pauvreté. En 2010, nous sommes passés de 926 millions à plus d’1 milliard de personnes vivant avec moins d’un euro par jour. Où est l’erreur ? Cee populaon vit pour les trois quarts en zone rurale, or, les OMD meent l’accent sur la santé et l’éducaon, mais oublient totalement l’agriculture. Pourtant, c'est en s’aaquant d’abord à l’agriculture qu’on résoudra le problème dramaque de la pauvreté. Les OMD relèvent d’une approche caritave, renforçant la dépendance vis-à-vis de l’aide, au détriment d’une aide créatrice de richesses qui permerait d’aider concrètement ceux qui en ont vraiment besoin au Sud. Sans effet d’annonce mais avec déterminaon et rigueur, Elevages sans fronères est mobilisée … pour agir. Plus d'actus sur moins de papier ! www.elevagessansfrontieres.org par André Decoster EDITO Depuis 3 ans, Elevages sans fronères est membre du CFSI (Comité français pour la Solidarité Internaonale), à l’instar d’autres organisaons œuvrant également pour l’agriculture dans les pays en développement : l’AFDI, Agri Sud Internaonal, ESSOR, le GRDR, le GRET et les Maisons Familiales et Rurales. A l’occasion de son 50ème anniversaire, le CFSI diffuse un message qui reflète bien la posion d’Elevages sans fronère et que nous voulons vous faire partager. « Sous-alimentation et malnutrition persistent. Certes, on pourrait se réjouir de leur recul dans de nombreuses régions du monde. Elles progressent toutefois, au niveau global, en dépit des engagements sans cesse renouvelés des Etats de réduire la faim et la pauvreté de moitié d’ici 2015. » Peut-on accepter qu’aujourd’hui 1 milliard de personnes souffrent de sous-alimentaon ? La faim n’est pas une fatalité, si l’on accepte que les agricultures producves des pays développés ne doivent pas être les seules à nourrir la planète, que les pays les plus pauvres doivent pouvoir favoriser leur producon locale et que nous devons nous mobiliser au niveau internaonal pour invesr dans le développement d’une agriculture viable au sud. « Notre planète peut nourrir tous ses habitants. Les iniaves de la société civile en faveur du droit à l’alimentaon, de la malnutrion, de la souveraineté alimentaire et de l’agriculture familiale montrent que d’autres poliques sont possibles. » Le maintien des politiques actuelles risque de faire doubler ces chiffres alarmants d’ici 2050. Le montant des crédits, calculés sur le PIB des pays donateurs, baisse en cee période de crise. En termes d'affectaon, ils contribuent peu au renforcement des instuons nécessaires à la stabilité des pays et ne répondent pas aux détresses sociales. Les efforts d’aide au développement, en parculier dans le domaine agricole, restent des vœux pieux et Elevages sans fronères en est malheureusement témoin : 7 % de notre budget provenait du Ministère des Affaires Etrangères (MAE). L’Agence Française de développement (AFD) prend le relais du MAE mais ne nous financera pas l’année prochaine. Nous n'aurons donc aucune aide publique ! Beaucoup de discours, mais pas assez d'actes. La faim : une arme de destruction massive Le coin des actions Legs : Transmettez, ils transmettront P.4 Kosovo : un avenir plus souriant Roumanie : le butin d'une butineuse P.2 Bénin : le tractoriste de Soyo Un autre regard au Togo P.3 A découvrir dans ce numéro : Nous persévèrerons dans nos demandes de subvenons mais en aendant, il nous faut compter encore plus sur nos donateurs. *Luiz Ignacio Lula da Silva, Président du Brésil, janvier 2004, Genève. Paroles, paroles... Eté 2010 Eté 2010

LIGNE DE VIE...Témoignage recueilli par Laura Manciu de Heifer Romania Le butin d'une butineuse Chez les Loku, l’élevage de chèvres a de beaux jours devant lui puisque Benjamin,

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Page 1: LIGNE DE VIE...Témoignage recueilli par Laura Manciu de Heifer Romania Le butin d'une butineuse Chez les Loku, l’élevage de chèvres a de beaux jours devant lui puisque Benjamin,

L IGNE DE VIEL IGNE DE VIE

André Decoster

Directeur d'Elevages sans frontières

En 2000, l’Assemblée

Générale des Na�ons Unies adoptait

solennellement les « Objec�fs du

Millénaire pour le Développement »

(OMD). Ils prévoyaient en 15 ans de

sor�r 600 millions de personnes de

l’extrême pauvreté.

En 2010, nous sommes passés de

926 millions à plus d’1 milliard de

personnes vivant avec moins d’un

euro par jour. Où est l’erreur ? Ce�e

popula�on vit pour les trois quarts

en zone rurale, or, les OMD me�ent

l’accent sur la santé et l’éduca�on,

mais oublient totalement

l’agriculture. Pourtant, c'est en

s’a�aquant d’abord à l’agriculture

qu’on résoudra le problème

drama�que de la pauvreté. Les OMD

relèvent d’une approche carita�ve,

renforçant la dépendance vis-à-vis

de l’aide, au détriment d’une aide

créatrice de richesses qui

perme�rait d’aider concrètement

ceux qui en ont vraiment besoin au

Sud.

Sans effet d’annonce mais avec

détermina�on et rigueur, Elevages

sans fron�ères est mobilisée … pour

agir.

Plus d'actus sur moins de papier !www.elevagessansfrontieres.org

par André Decoster

ED

ITO

Depuis 3 ans, Elevages sans fron�ères est membre du CFSI (Comité français

pour la Solidarité Interna�onale), à l’instar d’autres organisa�ons œuvrant

également pour l’agriculture dans les pays en développement : l’AFDI, Agri Sud

Interna�onal, ESSOR, le GRDR, le GRET et les Maisons Familiales et Rurales.

A l’occasion de son 50ème anniversaire, le CFSI diffuse un message qui reflète bien la

posi�on d’Elevages sans fron�ère et que nous voulons vous faire partager.

« Sous-alimentation et malnutrition persistent. Certes, on pourrait se réjouir de

leur recul dans de nombreuses régions du monde. Elles progressent toutefois, au

niveau global, en dépit des engagements sans cesse renouvelés des Etats de

réduire la faim et la pauvreté de moitié d’ici 2015. »

Peut-on accepter qu’aujourd’hui 1 milliard de personnes souffrent de sous-alimenta�on ?

La faim n’est pas une fatalité, si l’on accepte que les agricultures produc�ves des pays

développés ne doivent pas être les seules à nourrir la planète, que les pays les plus pauvres

doivent pouvoir favoriser leur produc�on locale et que nous devons nous mobiliser au

niveau interna�onal pour inves�r dans le développement d’une agriculture viable au sud.

« Notre planète peut nourrir tous ses habitants. Les ini�a�ves de la société civile en faveur

du droit à l’alimenta�on, de la malnutri�on, de la souveraineté alimentaire et de

l’agriculture familiale montrent que d’autres poli�ques sont possibles. »

Le maintien des politiques actuelles risque de faire doubler ces chiffres

alarmants d’ici 2050. Le montant des crédits, calculés sur le PIB des pays donateurs,

baisse en ce�e période de crise. En termes d'affecta�on, ils contribuent peu au

renforcement des ins�tu�ons nécessaires à la stabilité des pays et ne répondent pas aux

détresses sociales.

Les efforts d’aide au développement, en par�culier dans le domaine agricole, restent

des vœux pieux et Elevages sans fron�ères en est malheureusement témoin : 7 % de notre

budget provenait du Ministère des Affaires Etrangères (MAE). L’Agence Française de

développement (AFD) prend le relais du MAE mais ne nous financera pas l’année

prochaine. Nous n'aurons donc aucune aide publique ! Beaucoup de discours, mais pas

assez d'actes.

La faim : une arme de destruction massive

Le coin des actions

Legs : Transmettez, ils transmettrontP.4

Kosovo : un avenir plus souriant

Roumanie : le butin d'une butineuseP.2

Bénin : le tractoriste de Soyo

Un autre regard au TogoP.3

A découvrir dans ce numéro :

Nous persévèrerons dans

nos demandes de

subven�ons mais en

a�endant, il nous faut

compter encore plus sur

nos donateurs.

*Luiz Ignacio Lula da Silva,

Président du Brésil, janvier

2004, Genève.

Paroles,

paroles...

E té 2010Eté 2010

Page 2: LIGNE DE VIE...Témoignage recueilli par Laura Manciu de Heifer Romania Le butin d'une butineuse Chez les Loku, l’élevage de chèvres a de beaux jours devant lui puisque Benjamin,

Témoignage recueilli par Ali Misimi d'Heifer Kosovo, partenaire local d'Elevages sans frontières

Un avenir plus souriant

Au Kosovo, premier pays où Elevages sans frontières a démarré ses activités

en 2000, près de 300 familles ont bénéficié d'une aide pour développer un élevage

de chèvres laitières. La moitié d'entre elles ont reçu leurs animaux de la part

d'autres familles qui ont respecté le principe de microcrédit "Qui reçoit...donne".

Parents de 3 filles, Simona et Nicolae Pop vivent dans une pe�te maison à Fantanele dans la région de Salaj, l’une des plus pauvres de

Roumanie. En plus d’un taux de chômage élevé causé par le manque d’entreprises et d’infrastructures, les ini�a�ves locales sont trop souvent

anéan�es par les fréquentes crues de la rivière Somes. C’est cependant ce"e rivière qui permet à la majorité de la popula�on de se tourner vers

les travaux agricoles afin de subvenir à leurs besoins les plus basiques.

La famille Pop élève des porcs depuis quelques années. Produits abondamment dans le secteur, ces derniers perme"ent à peine de contenter

l’alimenta�on du foyer, sans pouvoir en �rer le moindre revenu. Le couple fait pourtant d’énormes sacrifices pour financer les études de leurs filles.

Membre de l’associa�on locale avec laquelle Heifer Roumanie et Elevages sans fron�ères travaillent en partenariat, Simona a reçu 5 ruches en

mai 2009 ainsi que tout le matériel nécessaire à la pra�que de l’apiculture.

La première récolte a donné une produc�on de 35 kg, un beau résultat pour un

début. Sachant que le miel se vend à 5 euros par kilo, la famille a pu dégager les

deux �ers d’un mois de SMIC local.

Durant l’hiver 2010, le couple a très bien soigné les essaims, si bien qu’aujourd’hui

les 5 ruches sont colonisées. Avec sa première expérience et avec l’appui

technique d’Heifer Roumanie, Simona et Nicolae se sont donné pour objec�fs en

2010 de faire 2 récoltes et de totaliser une produc�on de 120 kg.

Fière de sa nouvelle ac�vité, la famille aime à se comparer aux bu�neuses : « Nous

œuvrons tous pour l’intérêt de l’autre, et donc pour l’intérêt de notre famille. Le

commerce du miel nous permet enfin d’épargner. Merci à nos bienfaiteurs qui nous

perme"ent de redresser fièrement notre situa�on ».

www.elevagessansfrontieres.org

ROUMANIETémoignage recueilli par Laura Manciu de Heifer Romania

Le butin d'une butineuse

Chez les Loku, l’élevage de chèvres a de beaux jours devant

lui puisque Benjamin, le fils d’Emrush et Shahadjie âgé de 17

ans s’est pris de passion pour ce mé�er. C’est donc lui qui

garde les animaux durant les vacances scolaires. D’ailleurs, les

chèvres le lui rendent bien : elles manifestent un véritable

a"achement à leur maître et leur robe luisante, qualifiée de

lustrée, est un indicateur de bien-être tout-à-fait « au poil » !

Emrush et Shahadije LOKU vivent avec leurs 4 enfants dans le village de

Kaçanik, au sud du Kosovo. En décembre 2006, la famille avait reçu 6 chèvres

alpines ; 3 ans plus tard, elle a pu honorer son microcrédit en animaux en

donnant à son tour 6 chèvres. Actuellement, le troupeau compte 8 chèvres

perme"ant de produire 20 litres de lait chaque jour. La majeure par�e de la

produc�on est transformée en fromage ; le reste est consommé par la

famille ou vendu dans le village.

Grâce à la qualité de son fromage, la famille Loku a obtenu un contrat

avec un restaurateur, qui, à raison de 7 euros/kg, lui a rapporté près de 1000

euros en 2009. Une par�e de ce revenu est consacrée aux achats de

première nécessité et à la scolarisa�on. L’autre par�e a permis de

rembourser la serre qu’Emrush a reçu à �tre carita�f, sous condi�on d’en

financer 30% du coût.

Devenue aujourd’hui propriétaire de sa serre, la famille produit des

tomates, poivrons et concombres à moindre frais. Ques�on engrais, pas

besoin d’aller chercher bien loin, le fumier composté est gratuit, et grâce à

lui les légumes sont gorgés de vitamines.

Symbole de ce"e réussite, Emrush a décidé de con�nuer spontanément

ce"e démarche de transmission du don, en donnant volontairement

2 autres chèvres à son voisin.

KOSOVO

Page 3: LIGNE DE VIE...Témoignage recueilli par Laura Manciu de Heifer Romania Le butin d'une butineuse Chez les Loku, l’élevage de chèvres a de beaux jours devant lui puisque Benjamin,

Témoignage recueilli par Gabriel ANAGONOUVI, coordinateur d'Elevages sans frontières Bénin

Je m’appelle Bodonon Théodore, je suis marié et père de 5 enfants. A Allada, les gens m’avaient surnommé le « Tractoriste de Soyo »

(nb : tractoriste = conducteur de tracteur), mais depuis deux ans, on m’appelle « tractoriste de Soyo qui élève les lapins ». Ainsi, on arrive

à me dis�nguer facilement de mes collègues de la Coopéra�ve qui n’ont pas bénéficié du projet lapin.

Je travaille à la Coopéra�ve depuis plus de vingt ans mais mon salaire n’a jamais dépassé 30 000 FCFA (45 €) par mois. Il m’est donc difficile

de couvrir les besoins de mon foyer, d’autant plus que mes 5 enfants sont inscrits à l’école, ce qui représente des frais supplémentaires.

Mon élevage me permet de vendre régulièrement des lapins et donc de gagner

environ 13 000 FCFA (20 €) par mois. Ceci est une aide précieuse pour joindre les

deux bouts, mais pas seulement. Avec cet argent, je co�se également 10 000 FCFA

(15 €) par mois pour une ton�ne*. Avec l’argent épargné, je vais commander des

cages en fer afin de les installer dans le nouveau bâ�ment que je viens de construire

pour les lapins. Je pense pouvoir être totalement autonome d’ici deux ans.

Dans ma langue, nous disons Dan do nii, c'est-à-dire « le fé�che DAN lui a fait du

bien ». Pour moi, ce n’est pas DAN qui m’a fait du bien, c’est vous. Merci infiniment !

* associa�on d'épargnants se regroupant pour inves�r en commun et bénéficier, au terme échu, de

l'intégralité des fruits de la ges�on

par l’association Student Consulting for Development

de

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filles.

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appui

fs en

ous

e. Le

nous

Bodonon, le tractoriste de Soyo

org

En avril dernier, quatre étudiants de l’associa�on Student Consul�ng for

Development de l’EDHEC de Lille se sont rendus au Togo pour évaluer les

projets d’Elevages sans fron�ères. Chaque année, ce�e associa�on part

autour du monde pendant un an appuyer des ini�a�ves de finance solidaire.Lucille et Louis entourés d’une famille bénéficiaire

TOGO La brousse et la vie

e

L’objec!f de la mission était de réaliser une étude d’impact économique et social auprès des familles bénéficiaires du

microcrédit en animaux. Durant 21 jours, nous avons vécu au sein des foyers et avons mesuré les retombées des projets suivis

par Elevages sans fron!ères-Togo : indéniablement, les projets concourent à une hausse du bien-être des familles. En plus de

l’améliora!on de l’alimenta!on, nous avons été témoins de belles réalisa!ons rendues possibles par les revenus issus de

l’élevage telles que l’accès à la propriété, la créa!on d’une caisse de sécurité perme#ant de faire face aux imprévus, la prise

en charge de l’intégralité des frais liés à la scolarisa!on des enfants.

Nous avons été très touchés par l’accueil que nous ont réservé les familles.

Pour vous donner un aperçu de l’expérience vécue, voici le déroulé d’une journée type :

A 6h, dès que le soleil se lève, la toile#e au seau marque le début de la journée. Suit le pe!t déjeuner composé de la bouillie

(prépara!on sucrée et épaisse à base de farine de maïs) ou de riz accompagné de haricots.

A 6h30, les enfants partent pour l’école, à 15 minutes à pied.

Durant la ma!née, nous nous a#achons à la réalisa!on de notre mission : la récolte d’un maximum d’informa!ons sur le

quo!dien des bénéficiaires, soit en les observant, soit en les interrogeant.

A midi, nous déjeunons l’akoumé, c’est une boule de pâte salée également préparée avec de la farine de maïs.

Nous consacrons l’après-midi à récolter des données auprès de l’entourage des bénéficiaires, afin d’avoir un maximum

d’objec!vité dans notre évalua!on. Cela se déroule autour de l’arbre à palabre, en général un manguier, sous lequel les

villageois discutent de la vie.

La nuit tombe à 18h. Après le dîner (du fufu, pâte visqueuse à base d’igname), nous faisons quelques par!es de Kamala,

jeu tradi!onnel plus connu sous le nom d’awalé, avant d’aller nous coucher d’abord sur la na#e à l’extérieur, le temps que les

pièces intérieures rafraîchissent, puis sur des matelas locaux en terre.

Partager les condi!ons des familles a été très physique, le rythme de vie étant très soutenu. Par ailleurs, même si les

hommes disent parfois le contraire, les femmes travaillent autant qu’eux, souvent plus !

Miagadogo ! (au revoir en langue éwé).

UUUn

www.scdevelopment.orgMarlène, Lucille, Louis et Ayrton

BENIN

Page 4: LIGNE DE VIE...Témoignage recueilli par Laura Manciu de Heifer Romania Le butin d'une butineuse Chez les Loku, l’élevage de chèvres a de beaux jours devant lui puisque Benjamin,

Ils assurent !

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03 20 74 83 92 - 41 rue Delerue 59290 Wasquehal - [email protected]

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Transmettez, les familles transmettrontLegs, dona�ons, assurances-vie : votre générosité fera toujours plus de bénéficiaires M

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Service DonateursService Donateurs

Elevages sans fron�ères dans un manuel de 5ème

Quand les entreprises et les salariésse mobilisent :

Aux cotés du Crédit Agricole, le plus fidèle

partenaire d’Elevages sans fron�ères, des entreprises

comme Cetelem Maroc, Denkavit (alimenta�on

animale), Indelec (para-tonnerres) , Triballat Noyal

(produits lai�ers et frais) ont renouvelé leur

par�cipa�on au financement de projets d'élevage.

Bienvenue à CNP Assurances ! En avril dernier, les

salariés ont marqué concrètement et généreusement

la Semaine du Développement Durable en collectant

des fonds au profit de l'associa�on. Grâce à ce�e

entreprise, 4 000 euros seront dédiés à l'aide de

groupements de femmes au Sénégal avec la

distribu�on de brebis et au Maroc avec l'installa�on

de ruches.

Merci à eux et à tous les dirigeants de PME,

commerces, cabinets de professions libérales qui, par

leur générosité, apportent leur pierre à la bergerie !

Chris�ne de Sainte Marie 03 20 74 61 70chris�ne.desaintemarie@elevagessansfron�eres.org

Ph

oto

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oix

du

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rd

ContactContact

Ce�e année encore, des

centaines d'élèves de

maternelle, primaire et

collège ont été acteurs de la

solidarité interna�onale

aux côtés d'Elevages sans

fron�ères, grâce à des

anima�ons et ac�vités de

collecte dans le cadre

scolaire. Merci à tous ces jeunes et à leurs familles qui ont aidé à

financer un projet à Haï�, au Togo, au Sénégal ou au Maroc !

Pour la rentrée 2010, un nouveau pas pédagogique est franchi :

l’éditeur Nathan propose un manuel d’éduca�on civique « Demain

citoyens » des�né aux élèves de 5ème, abordant le respect des

différences, l’égalité, la sécurité, les risques majeurs et la solidarité.

L’associa�on est très fière d’avoir ait été choisie comme exemple

d'ac�on solidaire à travers une explica�on détaillée de 4 pages sur

ses ac�vités et son fonc�onnement.

Une belle démarche pour que toujours plus

d'élèves se sentent des citoyens de monde !

Demain citoyens 5e- Educa�on civique

A découvrir sur www.nathan.fr

Remise d'un chèque de 1600 € par

le Groupe scolaire Saint-Joseph à

Saint-André (59)

Un cas d'écoleL

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Chers amis,

L’accompagnement des familles dans les pays et l’impact à long terme de l’aide d’Elevages

sans fron!ères mobilise toute notre énergie. Pérenniser notre ac!on reste donc notre principale

préoccupa!on.

Avec le principe fort et original de microcrédit en animaux « Qui reçoit…donne », la transmission est au cœur de notre

voca!on. En a"ribuant à Elevages sans fron!ères une part de votre patrimoine, vous choisissez d’ini!er une chaîne de

solidarité infinie et de perpétuer votre geste solidaire.

C’est possible grâce à la créa!on en janvier 2010 du fonds de dota!on « ELEVAGES SANS FRONTIERES POUR LE

MICROCREDIT RURAL ». Totalement exonéré des droits de succession ou de muta!on, ce fonds peut recevoir des legs,

dona!ons et assurances-vie des!nés à financer des projets d’Elevages sans fron!ères.

Convaincu, en tant que Président d'Elevages sans fron!ères, de la fiabilité de l’associa!on et du rôle crucial de ce sou!en

patrimonial pour la croissance future de ses ac!vités, j’ai volon!ers accepté le rôle d’interlocuteur privilégié pour toutes les

ques!ons rela!ves à la transmission de patrimoine. Je suis à votre écoute pour expliquer comment votre don changera

durablement la vie de familles démunies et surtout pour répondre à vos préoccupa!ons immédiates et personnelles. Un

livret consacré à ce sujet est en cours de prépara!on et sera disponible dès octobre.

N’hésitez pas à me contacter !

Maurice Gaudiot maurice.gaudiot@elevagessansfron!eres.org - Tél. 06 07 87 20 69

Elevages sans fron�ères dans un manuel de 5ème