Ligne Directe 106

DIRECTELe magazine du conseil général de la Haute-Marne www.haute-marne.fr

Assistantes familiales : un vrai métier

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| SOLIDARITÉ

Les dessertes forestières : un enjeu économique

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| FILIÈRE BOIS

Acquisition du fonds Du Châtelet par le Département

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| PATRIMOINE

AUTOMNE 2012

N°106

| DOSSIER :

NOS VILLESBOUGENT

Informations

Coordinations gérontologiques : des lieux d’accueil, d’orientation et d’écoute pour les personnes âgées et leur famille Arrondissement nord (Saint-Dizier) Tél : 03 25 04 19 19Arrondissement centre (Chaumont) Tél : 03 25 32 86 86Arrondissement sud (Langres) Tél : 03 25 84 43 86

0 800 11 44 20APPEL GRATUIT (depuis un fixe)

Sommaire

Ligne directe n° 106 | Automne 2012 |

Directeur de la publication : Bruno SIDO | Co-directeur : Gérard GROSLAMBERT | Rédaction : Service Communication du conseil général Tél. 03 25 32 88 12 - Fax : 03 25 32 85 18 | Réalisation : Conception, exécution, photogravure, IPPAC/groupe Graphycom | Crédits photos : Dominique Mutio (affiche semaine bleue page 4) ; Nogentech – Symtec (page 5) ; Gil Melison-Lepage (pages 6 et 7) ; Estelle Dauphin (page 8) ; Ville de Saint-Dizier : Erick Colin (pages 9 et 11), Éric Girardot (page 11), Estudio Carme Piños (page 11) ; Ville de Chaumont : R. Pelletier (pages 10 et 12) ; Ville de Langres : Sylvain Riandet (page 10), Gérard Corret (page 13) ; Sabrina Khenfer (pages 14 et 15) ; FFB Champagne-Ardenne - FFB Laurent Mercier (page 16) ; Syndicat interprofessionnel du fromage de Langres (page 17) ; Mémorial Charles de Gaulle (page 21) ; Ewald Neffe - Festival de la photo animalière et de nature (page 21) ; Alain Loiselet - château du Grand Jardin page 26) ; Frac Champagne-Ardenne (page 26) ; Éric Girardot (CVB 52 page 26) ; service communication du conseil général ; Ville de Chaumont, Pays de Chaumont ; Ville de Langres ; Ville de Saint-Dizier | Site internet : www.haute-marne.fr | Conseil général de la Haute-Marne, 1 rue du Commandant Hugueny, 52011 Chaumont CEDEX | Tirage : 87 000 ex. | Dépot légal N° 206 ISSN N°1166-729 X | Impression : Imprimerie de Champagne.

La ville, au cœur de la ruralité !La Haute-Marne, département rural s’il en est, compte plusieurs agglomérations essentielles pour l’équilibre de notre territoire : Chaumont, Saint-Dizier et Langres bien sûr mais aussi Joinville, Nogent ou Wassy pour ne citer que quelques exemples.

Toutes assument les fonctions de centra-lité propres aux territoires urbains, au bénéfice de leurs habitants mais aussi des communes rurales. Qu’il s’agisse de zones d’activité ou de zones commer-ciales pour les entreprises, d’impulser le développement des centre-villes, d’investir pour des équipements publics modernes comme les multiplexes ou les centres nautiques : la ville est un partenaire clef pour moderniser la Haute-Marne.

Le conseil général, avec le soutien du GIP 52, intervient massivement pour que l’ambition portée par les équipes municipales devienne réalité : c’est ainsi que nous avons mobilisé plusieurs

dizaines de millions d’euros pour que Chaumont et Saint-Dizier changent de visage et puissent, ainsi, gagner en attractivité et en dynamisme. Nous accompagnons aussi les efforts de la ville de Langres qui a choisi de faire de 2013, tricentenaire de la naissance de Diderot, l’année d’une « renaissance » !

Partout où les villes portent des projets de développement, le conseil général répond présent, en conservant toujours à l’esprit que dans notre département le rural et l’urbain sont indissociablement liés. Aider l’un, c’est soutenir l’autre.

Dans ce numéro de rentrée de votre magazine départemental, vous découvrirez non seulement le dynamisme des projets de Saint-Dizier, Chaumont et Langres mais vous mesurerez mieux la volonté politique de tous mes collègues conseillers généraux, quelle que soit leur sensibilité politique, de faire progresser nos villes pour soutenir nos campagnes.

Bonne lecture.

édito 4

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ActuAlités

Développement économique Pôle technologique

de Haute-Champagne : vers la fin des travaux

soliDArité Prendre un enfant

par la main

filière boisLa filière bois

fait son chemin

Dossier : Nos villes bougent

pAtrimoineVoyage au temps retrouvé de la

famille Du Châtelet

initiAtiveLe premier

groupement d’entreprises en éco-rénovation

AgricultureDes AOP au service

du lait haut-marnais

sécurité routièreSécurité routière,

tous responsables !

tribuneExpression d’élus

évènementSaveurs d’automne

chez les Guise

loisirsÀ voir, à lire, à faire.

bruno sidoSénateur, Président du conseil général de la Haute-Marne

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Lieu d’échanges et de convi-vialité, l’Alzheimer café 52 offre la possibilité à toute per-sonne confrontée à la mala-die d’Alzheimer de rencontrer des professionnels et d’autres familles qui cherchent aussi des réponses pour l’un de leurs proches atteint de la mala-die. Le café est ouvert à tous (l’entrée est libre) chaque der-nier mardi du mois de 14h30 à 16h30 au café restaurant « La Marina » à Saint-Dizier.

PROCHAINS RENDEZ-VOUSMardi 23 octobre « Atelier mémoire pour personnes atteintes de la

maladie d’Alzheimer » par A.C Labye-Libion, neuropsy-chologue à l’hôpital André Breton de Saint-Dizier.

Mardi 27 novembre « Présentation de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) » par M.C Lou-rot, responsable adjointe du service des aides et de l’ac-cès à l’autonomie du conseil général et par F. Puyssegur, coordinatrice à la coordina-tion gérontologique.

Mardi 18 décembre « Repas de Noël dansant » sur inscription.

Une initiative de la MSA Sud Champagne, en partenariat avec le conseil général de la Haute-Marne et le centre hospitalier André Breton.

+ Plus d’informations : N° vert du conseil général 0800 11 44 20 (appel gratuit) ou [email protected]

L’Alzheimer café : s‘informer et partager

LIGNE DIRECTE N° 106ACTUALITÉS4

Du 15 au 21 octobre 2012 aura lieu la semaine nationale des retraités et des personnes âgées, également appelée « Semaine bleue », une manifestation qui vise à informer et sensibiliser l’opinion publique sur la contri-bution des retraités à la vie éco-nomique, sociale et culturelle comme sur les préoccupations et diffi cultés rencontrées par les personnes âgées.Pendant sept jours, Chaumont, Saint-Dizier, Nogent et Bour-bonne-les-Bains participeront à cette manifestation en pro-posant de nombreuses anima-tions* culturelles, sportives ou

ludiques autour du thème « vieillir et agir ensemble dans la communauté ». Un programme chargé et diversifi é qui s’inscrira parfaitement dans le cadre de l’Année européenne pour le vieillissement actif et la solidarité entre les générations. Seniors haut-marnais, à vous de jouer !

+ *Retrouvez le détail des animations prévues dans le département sur www.haute-marne.fr ou sur le site national de la manifestation : www.semaine-bleue.org

Une semaine dédiée aux aînésDéjà le mois d’octobre et bien-

tôt la Haute-Marne sortira son habit d’hiver ! Et bien que les brouillards givrants et autres chutes de neige garantissent de magnifiques paysages, pour les usagers de la route ces conditions climatiques s’apparentent très vite à des perturbations auxquelles il faut faire face. Afi n d’assurer des conditions de circulation optimales pour tous les Haut-Marnais, chaque année le Département met en place un

plan de viabilité hivernale. Ainsi, dès le 12 novembre 2012 et jusqu’au 11 mars 2013, pas moins de 240 agents du conseil général veilleront à l’état des routes 24h/24 et déploieront les moyens néces-saires (salage, déneigement, etc.) à la qualité du réseau.

+ Pour suivre en temps réel les conditions de circulation sur les routes haut-marnaises : www.haute-marne.fr

Viabilité hivernale

Avec l’achèvement de cette deuxième tranche, le pôle technologique com-prend désormais trois bâtiments, cha-

cun répondant aux missions confiées au site par les collectivités territoriales haut-marnaises à l’origine du projet : un bâtiment accueillant un laboratoire industriel de recherche qui apporte un soutien technologique au travail de précision des entreprises métallurgiques (au niveau régional, national et international), un bâtiment dédié à la formation d’ingénieurs et enfin, un bâtiment accueillant un incubateur d’entreprises. Autrement dit, réunissant la dimension recherche, la présence d’entreprises et la formation, un « cluster » était créé en Haute-Marne. Aux côtés des entreprises, le conseil général, principal financeur1, a ainsi souhaité conforter l’avenir du bassin d’emploi haut-marnais.

��NOUVEAUX�ESPACES

La deuxième tranche de travaux engagée sur le pôle par le SYMTEC2 inclut un nouveau bâtiment de formation : jusque-là hébergés dans les locaux du CRITT3, étudiants et pro-fesseurs de l’antenne de formation supérieure par alternance de l’Université de technologie de Troyes (UTT) peuvent désormais bénéficier d’une salle de conférence, d’une salle de cours, de deux laboratoires et de quatre bureaux.

Le CRITT, quant à lui, peut ainsi réinvestir pleinement l’espace libéré.Par ailleurs, la pépinière d’entreprises dispose dorénavant de six ateliers modulables.

��NOUVELLES�PERSPECTIVES

Dans leurs locaux flambants neufs, les trois composantes du site se consacrent désormais entièrement au développement de leurs acti-vités. Alors que l’incubateur hébergera sous peu de nouvelles entreprises, l’UTT, classée 3e meilleure école nationale à prépa-intégrée en 2012, accueille déjà sa deuxième promo-tion de futurs ingénieurs et travaille, avec le concours du conseil régional, à la création d’une licence professionnelle pour les années à venir. Par ailleurs, la salle de conférence, conçue comme un outil mutualisé pour favo-riser le développement et l’animation locale, accueillera séminaires, assemblées et autres manifestations.

Idéalement implanté au cœur du bassin industriel nogentais et bénéficiant déjà du label national « Pôle d’excellence rurale », le pôle technologique est désormais un élément capital du développement économique de notre territoire.

Charlotte Pautet-Bart ■

Inauguré en avril 2009 à Nogent, dans le cadre de la revitalisation du tissu économique champardennais et du renforcement de la compétitivité des entreprises, le pôle technologique voit s’achever sa deuxième et avant-dernière phase de construction. Développement et pérennité des activités sont bien engagés.

Pôle technologique de Haute-Champagne : vers la fin des travaux

Aux côtés des entreprises, le conseil général, principal financeur1, a ainsi souhaité conforter l’avenir du bassin d’emploi haut-marnais.

Ligne Directe n° 106 5 Développement économique

1.��Cette�opération�a�aussi�bénéficié�du�soutien��de�l’Europe,�de�l’État,�de�la�Région,�du�GIP�Haute-Marne�et�de�la�Communauté��de�communes�du�bassin�nogentais�(CCBN)

2.��Syndicat�mixte�du�pôle�technologique��de�Haute-Champagne.��Il�rassemble�le�conseil�général��de�la��Haute-Marne�(95%)�et�la�CCBN�(5%)

3.��Centre�régional�d’innovation�et�de�transfert�de�technologies

« Quel est le lien entre Danièle et Muriel, à part celui de vivre en Haute-Marne ? Un amour inconditionnel pour les enfants et…. leur profession puisqu’elles sont toutes deux assistantes familiales, employées par le conseil général. »

Ligne Directe n° 106solidarité6

Danièle habite un coquet pavillon à Saint-Dizier. Dès le seuil franchi, le royaume des enfants nous accueille.

Enfants qui, ce matin là, partaient en prome-nade cycliste avec leur « tonton », époux de Danièle. Depuis sept ans, cette dernière s’est donné pour mission de « remettre en phase les enfants qu’on lui confie pour une période plus ou moins longue ». Après avoir été assistante maternelle durant plusieurs années, c’est au détour d’une conversation qu’elle a eu le désir d’aller plus loin dans la démarche de s’occuper d’enfants. Après sa formation, son D.E.A.F. (diplôme d’état d’assistante fami-liale) en poche, cette maman relai a mis en pratique ses qualités.Mais Danièle est lucide, elle qui a deux en-fants, deux petits-enfants, et deux autres bientôt « on ne peut pas se dire « j’ai eu des enfants, donc je suis apte à en accueillir ». C’est un métier qui contraint à s’adapter sans cesse à la problématique de chacun d’eux. Nous devons découvrir l’enfant, le comprendre, le mettre en confiance, l’aider à s’épanouir, l’éduquer. Et surtout, surtout, penser plus avec sa tête qu’avec son cœur. Chaque progrès, si petit soit-il, est une victoire.»

��Ils�nous�le�rendent��au�centuple��

C’est ainsi que Muriel résume le chemine-ment d’une assistante familiale. Elle qui a réfléchi durant trois ans avant de se lancer dans l’aventure, car dit-elle « accueillir un enfant, voire plusieurs, sous son toit, transforme la vie d’une famille. Il faut l’adhésion de tous, car c’est une place entière au foyer qui lui est faite. C’est un métier beau mais difficile. J’ai attendu que mes trois enfants (23 ans, 18 ans, 13 ans) soient en âge de comprendre et d’accepter. Il faut garder la même motivation tous les jours, prendre du recul et savoir s’arrêter quand ça devient une contrainte.»

Dans cette maison à l’orée d’une campagne verdoyante, Muriel aujourd’hui veille sur le devenir d’un bébé de vingt mois et d’une petite fille de neuf ans. Elle peut recevoir un autre bambin puisque chez elle, trois chambres sont disponibles, et c’est l’un des critères de l’agrément donné par le conseil général, « l’enfant doit avoir son domaine, domaine respecté par tous. Il n’est pas en visite mais chez lui. ». Il faut tenir compte de leur histoire, les aider dans leur évolution, leur apporter protection, écoute, patience « mais tout ce qu’on leur apporte, ils nous le rendent au centuple ».

��travaIl�d’équIpe

Après décision du juge de confier l’enfant au conseil général, les services du Départe-ment l’accompagnent dans une des familles d’accueil.

Le conseil général a la protection de l’enfance parmi les missions confiées par la loi. Lorsque, pour différentes raisons, un enfant ne peut trouver auprès de ses parents les conditions nécessaires à son développement, la collectivité départementale l’accueille et prend soin de lui grâce à une famille d’accueil ou au sein de maisons d’enfants. Parmi les 600 enfants environ confiés au conseil général, trois quart d’entre eux sont accueillis dans une famille par un(e) assistante(e) familial(e). Un métier à part entière.

Prendre un enfant par la main

u Muriel

u Danièle

Ligne Directe n° 106 7 solidarité

Il peut peut être âgé de quelques mois ou être adolescent. Il a son vécu et n’est pas coupé de sa famille biologique. L’éducateur ou l’éducatrice désigné pour cet enfant, qui est le collaborateur privilégié de l’assistante familiale, met en place un parcours de visites avec les parents naturels, d’abord encadrées, puis au fur et à mesure du travail effectué sur eux-mêmes, dans leur milieu familial d’origine. Et souvent, après un temps plus ou moins long, le juge pour enfants décide du retour de l’enfant chez ses parents. Muriel et Danièle sont unanimes : si elles sont soumises au secret professionnel, elles ne sont pas isolées pour autant « c’est un travail d’équipe » précisent-elles « dès qu’on se pose une question, ou qu’une diffi culté surgit, nous avons toujours un interlocuteur pour en parler, échanger. Nous rencontrons régulièrement l’assistante sociale, l’éducateur, en charge du suivi de l’enfant. Nous avons chaque année des stages de formation sur des sujets divers et, sur-tout, ensemble nous mettons sur pied un projet pour l’enfant. »

Gil MELISON-LEPAGE■

+ Pour tout renseignement : Direction de la solidarité départementale, Pôle assistantes familiales et assistantes maternellesTél. 03 25 02 89 57

Ligne Directe n° 106 7 EN BrEF

À quelques semaines de la fin de l’année 2012, les équipes du conseil général et les prestataires qui oeuvrent au plan Haute-Marne numérique gardent le rythme : à ce jour, 620 km de fibre optique sur les 1100 km annoncés d’ici 2015 ont été posés. Aujourd’hui, 47 communes1, qui jusque-là étaient en zone d’ombre, disposent des infrastructures nécessaires au fonctionnement du haut débit, soit 4097 foyers à qui les opérateurs présents sur ces sites peuvent proposer leurs services ADSL.

1. Retrouvez le détail des communes et l’avancée des travaux sur www.haute-marne.fr

Belle avancée pour le Plan Haute-Marne numérique

CHAUMONT

LANGRES

SAINT-DIZIERSAINT-DIZIER

Équipements mis en service

Pose des fourreauxProgrammé en 2013Achèvement prévu fin 2012

Posé

Zone d'intervention des opérateurs

Équipements proposés à la mise en service

privés

Legende_sept2012.pdf 1 26/09/12 10:02

��Les�dessertes�forestières,��un�enjeu�économique�

Comme partout en France, notre patrimoine forestier est sous-exploité puisqu’à peine 60% de l’accroissement naturel annuel de la forêt est prélevé. Pourtant, les débouchés sont nombreux : bois d’œuvre, trituration, bois de chauffage ou la plaquette forestière destinée à alimenter les chaufferies mises en place par les collectivités notamment. Cette situation est due en partie à l’insuffisance de dessertes forestières, notamment dans les massifs communaux et privés. Celles-ci per-mettent une exploitation rentable du bois en réduisant les distances de débardage, mais nécessitent un lourd investissement de départ. C’est pourquoi le GIP Haute-Marne s’est saisi en 2010 de cet enjeu et intervient massive-ment en complément des aides versées par l’État, l’Europe et la Région dans le cadre de projets de dessertes collectives. 47 projets ont

ainsi été accompagnés à ce jour par le GIP pour un montant de 740 484 euros.

��inauguration�d’un�réseau�forestier�sur�Le�canton�de�Poissons�

L’Association Syndicale Libre (ASL) de la Combe Ciraillot a bénéficié du soutien exclusif du GIP Haute-Marne pour la création des voies d’accès et d’exploitation d’un massif d’une centaine d’hectares en côteau. Les membres de l’association sont les communes de Montreuil-sur-Thonnance, Noncourt-sur-le-Rongeant et Poissons, ainsi qu’un propriétaire privé. Le projet a été inauguré début juin en présence de Bruno Sido, Président du GIP Haute-Marne. Le massif est désormais irrigué par 2,6 km de chemins forestiers et trois places de dépôt accessibles aux poids lourds, ainsi que par six kilomètres de piste pour les engins forestiers. C’est l’aboutissement de quatre années de travail de la part des membres de l’ASL de la Combe Ciraillot, présidée par le maire de Montreuil, Hervé Lavenarde. Le montant des travaux s’élève à 62 000 euros, subventionné à hauteur de 70% par le GIP. Le massif compte quelques essences précieuses comme le sycomore, qui ne tarderont pas à être récoltées. Les dessertes font d’ores et déjà le bonheur des affouagistes qui peuvent aisément stationner à proximité des coupes.

Estelle DAUPHIN ■

+ Plus d’informations GIP Haute-Marne, 1 rue du Commandant Hugueny BP 27 - 52001 Chaumont Cedex Tél. 03 25 32 88 69

La filière bois fait son chemin

u À plus de 300 mètres d’un chemin forestier, l’exploitation d’un chêne est jugée non-rentable.

u Hervé Lavenarde souhaitait une desserte fonctionnelle, avec de vastes places de dépôt accessibles aux poids lourds.

Rendre accessibles nos massifs forestiers aux camions et aux engins de débardage constitue un enjeu décisif pour la rentabilité de leur exploitation et la création de valeur ajoutée locale.

Ligne Directe n° 106filière bois8

La Haute-Marne est le premier département français en termes de surface boisée par habitant avec son massif de 250 000 hectares. Les propriétaires de ce patrimoine sont l’État, les collectivités ainsi que des particuliers ou des sociétés.

Parce que la Haute-Marne doit se projeter dans l’avenir pour rester attractive, le conseil général soutient les communes dans leurs grands projets de rénovation et de requalification des centres-villes. Améliorer le cadre de vie des habitants, attirer une nouvelle population, tels sont les enjeux pour la Haute-Marne de demain !

Nos villes bougent

Ligne Directe n° 106 9 grands projets de villes

u Saint-Dizier : vers un nouveau centre

Afi n d’améliorer la qualité de vie des Haut-Marnais et d’optimiser l’attrac-tivité sur tout le territoire, le conseil

général soutient les collectivités de Haute-Marne dans leurs projets. Grâce au conseil général et au GIP Haute-Marne, les collectivités peuvent aller au bout de leurs ambitions. L’Europe, l’État et la Région sont bien souvent aussi les partenaires privilégiés des grands projets haut-marnais.

��aideS�aUX�CommUneS

Voirie, aménagements, rénovation de bâti-ments publics, constructions de groupes sco-laires, etc., le conseil général accompagne les collectivités qui en font la demande en allouant des subventions spécifi ques à leurs projets de rénovation urbaine.

��aCCompagnement�deS�villeS

Par ailleurs, chaque année, les villes bénéfi -cient d’un Fonds d’aide aux villes (FAV) pour le fi nancement de projets d’investissements structurants. Ainsi, le conseil général est un

partenaire majeur des Grands projets de Villes en cours ou à venir dans le département comme c’est le cas pour les trois plus grandes villes : Saint-Dizier, Chaumont et Langres.Des villes fortes sont le gage d’un monde rural dynamique : seules les villes peuvent assurer des fonctions de centralité au bénéfi ce de tous (école de musique, piscine, cinéma, etc.).

Charlotte PAutet-BArt ■

Le conseil général aux côtés des communes

Saint-dizierProgramme Saint-Dizier 2010-2014 : 51 M€Participations haut-marnaisesconseil général : subvention spécifique : 2 228 792 € / FAV : 418 835 €GIP Haute-Marne : 14,2 M€ (28 %)> Exemples de réalisations grâces à ces subventions : requalificationde la place de Gigny /aménagement des berges sud du canal.

CHaUmontProgramme Chaumont 2010-2014 : 47 084 000 €Participations haut-marnaisesconseil général :subvention spécifique : 2 500 000 € / FAV : 431 677 €GIP Haute-Marne : 12 640 000 € (30 %)> Exemples de réalisations grâces à ces subventions : construction d’un cinéma multiplexe / aménagement des espaces publics sur le quartier de la gare

langreSProgramme Langres 2020 : 22 761 700 €Participations haut-marnaisesconseil général :subvention spécifique : 600 000 € / FAV : 216 633 €GIP Haute-Marne (décision en cours) : 6 090 000 € (27 %) > Exemples de réalisations grâces à ces subventions : aménagement de la Place Diderot / aménagement de la Porte des Moulins (place Bel Air)

EXEMPLES

Ligne Directe n° 106grands projets de villes10

Chaque jour, le conseil général de la Haute-marne est aux côtés des collectivités, œuvrant ainsi à la qualité de vie de tous les Haut-Marnais et au développement économique du département.

u Futur centre aquatique de Langres, vu depuis l’avenue du XXIe régiment d’infanterie

u La nouvelle passerelle à Chaumont qui relie la salle Jean Masson à la gare


Le changement est déjà bien visible à Saint-Dizier. En effet, la ville a pris son destin en main à l’aube de l’an 2000

pour impulser un nouveau développement.

��Une�ville�remodelée

Année après année, l’image de la ville s’est transformée. Le changement le plus spectacu-laire a été la déviation de la RN4 qui séparait la ville en deux, mais aussi la réhabilitation du quartier du Vert-Bois où de petites unités de logements ont remplacé des « structures » plus massives. En bord de canal, le centre nautique et le cinéma multiplexe offrent de nouveaux loisirs aux habitants. Soutenus par le conseil général, les collèges ont été réha-bilités ou reconstruits. Le plus bel exemple est celui du collège Luis-Ortiz, modèle de construction à énergie positive.

��Saint-dizier�2020

Saint-Dizier, ancienne ville fortifiée, capitale de la fonderie d’art en Europe, veut aller plus loin. Pour attirer de nouvelles entreprises, recréer des

emplois, offrir aux habitants une qua-lité de vie égale ou supérieure

à celle des villes plus im-portantes, la ville se

projette dans

le futur avec le projet « Saint-Dizier 2020 ».Ce grand projet porte sur l’extension du centre-ville entre le canal et la Marne, l’amé-nagement des berges du canal et la mise en valeur des atouts naturels et patrimoniaux de Saint-Dizier, en lien avec l’environnement touristique. C’est un programme ambitieux qui doit donner une identité forte à la ville.

��l’eaU�et�le�feU,�fil�roUge�dU�projet��

En s’appuyant sur l’histoire et la géographie de la ville, l’architecte Carme Piños propose un nouveau « dessin » urbain et paysager qui valorise le patrimoine. L’eau, fil conducteur du projet, sera mise en valeur dans la ville avec la construction de logements, com-merces et équipements de loisirs en direction du canal comme avec la mise au jour d’un tronçon de la rivière Ornel. Le feu fait écho à l’histoire industrielle de la ville, celle de la fonte. Une serre culturelle consacrée à la fonte d’art valorisera ce savoir-faire local du XIXe au XXIe siècle. La nature aura toute sa place avec la création d’un parc notamment. C’est un nouveau visage qui se dessine pour une ville plus belle, plus dynamique, plus attractive aussi.

AMD ■

Après la requalification urbaine menée entre 1995 et 2005, le projet Saint-Dizier 2020 « un centre nouveau pour un nouveau territoire » renforcera encore l’attractivité de la ville. Objectif affiché de la Ville, du conseil général et du GIP Haute-Marne : faire du nouveau centre un moteur de développement économique et culturel.

Saint-Dizier se fait belle

+ Découvrez les maquettes du nouveau centre dans l’Espace Projet Saint-Dizier 2020, place du général de Gaulle les vendredis, samedis et dimanches après-midi.

En s’appuyant sur l’histoire et la géographie de la ville, l’architecte Carme Piños propose un nouveau « dessin » urbain et paysager qui valorise le patrimoine.

Débuté en 2010, le projet centre-gare arrive bientôt en phase fi nale puisque le « gros » des travaux d’aménagement

est réalisé et qu’il reste maintenant ceux de la voirie et de l’embellissement à poursuivre.

��noUvelle�image

C’est en effet un nouveau quartier où tout a été repensé. Tout d’abord, les accès à la gare avec la création d’un giratoire avenue Foch pour les véhicules et les bus. L’allée de la gare est maintenant réservée à la circulation des bus, des vélos et des piétons. À la place de l’ancien tri postal, un nouvel espace piéton-nier et paysager qui s’appuie sur un mur de soutènement totalement végétalisé offrira d’ici la fi n d’année une nouvelle perspective vers la gare. Partie intégrante du projet, la nouvelle passerelle, longue de 54 mètres, permet aux piétons non seulement de gagner la gare depuis la salle Jean Masson où ils auront pu stationner mais aussi d’accéder au centre-ville. Place aux piétons donc ! Mais les automobilistes ne sont pas oubliés dans cette nouvelle revitalisation du quartier. Ils bénéfi cient aussi des facilités de circulation et de stationnement grâce au dépose-minute et aux 456 places de parking. 24 emplacements sont réservés aux personnes à mobilité réduite.Le tout sera agrémenté de nombreux espaces

verts : plus de 300 arbres seront plantés avant l’hiver dont certains atteignent déjà les 8 mètres de haut sans compter les arbustes et autres vivaces.

��Un�Cinéma�mUltipleXe�Ultra�moderne��

Tant attendu des Chaumontais, le cinéma multiplexe « À l’affi che », élément phare du projet, a ouvert ses portes le 29 août dernier. Bien souvent installé en périphérie des com-munes, celui de Chaumont est au cœur de la ville. Avec 1 134 places réparties dans 8 salles,

le nouveau cinéma permet d’accueillir un public large qui pourra apprécier confort, qualité de son et images en 3D. Ce projet de la municipalité a été soutenu par le conseil général et le GIP Haute-Marne pour renforcer l’attractivité de Chaumont et améliorer la qualité de vie de nos concitoyens.

��QUartier�dU�grapHiSme�poUr�la�ville�de�l’affiCHe��

Dans la ville de l’affi che, le graphisme « s’expo-sera » dans le quartier-gare. En effet, les places de parking au niveau des Silos seront bientôt matérialisées par des graphiques colorés et ori-ginaux. Tout le mobilier urbain, conçu à partir de formes spécifi ques et hautes en couleurs, s’intégrera parfaitement à l’ensemble pour un effet graphique unique : vitalité garantie. Au total, ce sont 235 mâts équipés de LED qui éclaireront le quartier centre-gare tout en per-mettant de réaliser des économies d’énergie. « Last but not least » le centre international du graphisme apportera la touche fi nale à ce nou-veau quartier aussi moderne que dynamique.

AMD ■

Ligne Directe n° 106grands projets de villes12

En matière de requalification urbaine, Chaumont mise sur le centre-gare : un point stratégique en entrée de ville et à proximité du centre.

Chaumont : nouveau visage pour le centre-gare

Tant attendu des Chaumontais, le cinéma multiplexe « À l’affi che », élément phare du projet, a ouvert ses portes le 29 août dernier.

Il faut dire qu’en 20 ans, Langres a vu passer sa population de 12 500 à 8000 habitants, une baisse démographique

aux multiples conséquences, notamment en termes d’attractivité. « Langres 2020 » doit permettre à la ville de prendre un nouvel élan.

��Une�viSion��SUr�le�long�terme

Le projet prévoit notamment d’améliorer le cadre de vie de la population par des services et des équipements de qualité et de doter la ville d’infrastructures la rendant attractive pour de nouveaux investisseurs. Si 2020 peut sembler lointain, l’ampleur des travaux ainsi que le travail de promotion du territoire qui l’accompagne en sont les principales expli-cations : « Paris ne s’est pas fait en un jour ».

��reQUalifiCation�UrBaine

L’un des enjeux majeurs de Langres 2020 vise à redonner une identité commune aux trois quartiers qui constituent la ville haute (la ville close à l’extrême nord ou centre his-torique, la citadelle au sud et les quartiers de jonctions des années 50). La requalification urbaine prévoit de faire du centre ville un espace favorisant le commerce de proximité. Début octobre, l’inauguration de la place Diderot, semi-piétonnisée, a marqué la fin de cette première phase du projet urbain. Une politique de réhabilitation des logements vacants en cœur historique et des quartiers est également amorcée. À l’avenir, les travaux se

concentreront du côté de la Place Bel Air où l’implantation d’activités hôtelières est déjà prévue. Quant à la Citadelle, elle deviendra, d’ici à 2020, un quartier dédié à la jeunesse et aux services, dans l’esprit d’un « Campus » avec notamment un centre aquatique, une crèche et des activités de loisirs.

��travail�de�notoriété

Par ailleurs, la Ville a fait le choix de mettre sa riche histoire au service du rayonnement tou-ristique. Avec un patrimoine culturel et naturel exceptionnel, les ambassadeurs célèbres de la ville ne manquent pas ! Ainsi l’exposition « Raoul Dufy en pays de Langres », large-ment relayée dans les médias nationaux, a permis au musée d’accueillir 9000 visiteurs en 4 mois soit 1000 de plus qu’en une an-née d’activité... et à la ville de bénéficier de retombées économiques non négligeables… Mais le meilleur reste à venir avec « Langres Diderot 2013 » qui célèbrera le tricentenaire de la naissance de l’écrivain à travers de nombreuses manifestations tout au long de l’année. Des événements qui confèreront à Langres (et plus largement à la Haute-Marne) un rayonnement bien au-delà des frontières nationales !

Le conseil général, principal partenaire des communes, accompagne cette formidable ambition pour le sud haut-marnais.

Charlotte PAutet-BArt ■


Langres dispose de nombreux atouts : elle entend les exploiter pour insuffler une nouvelle dynamique à son territoire et à l’ensemble du bassin de vie.

Langres 2020, le défi de l’attractivité pour enjeu

+ Pour connaître les détails du projet Langres 2020 : www.langres.fr Et pour tout savoir sur le programme de « Langres Diderot 2013 », rendez-vous sur www.diderot2013-langres.fr

��Le�parcours�rocamboLesque��d’un�fonds�d’archives…

Le château de Cirey-sur-Blaise, demeure des Du Châtelet, accueillait au XVIIIe siècle les archives familiales qui retracent la vie quo-tidienne, la gestion des propriétés foncières, les grands évènements de la vie aussi, comme les mariages ou les baptêmes, sans oublier la carrière militaire ou ecclésiastique des membres de cette famille depuis le XVe siècle.

En 1765, à la mort de son père, le fils d’Émilie Du Châtelet, le marquis Louis-Marie-Florent, hérite de toutes les possessions de sa famille, notamment des terres, des biens et…autres archives. En 1766, lors du rattachement de la Lorraine à la France, il quitte Lunéville, où résidait la cour de Lorraine, pour Cirey-sur-Blaise en apportant l’ensemble de ses biens.

Lorsque la Révolution française éclate, le marquis, devenu duc « à brevet », c’est-à-dire

à titre personnel et non héréditaire depuis 1770, lègue à sa nièce, Madame de Simiane, l’ensemble de ses biens.

Les archives familiales auraient échappé aux confiscations révolutionnaires pour réintégrer le château et ce, jusqu’aux environs de 1890, date de la vente de la propriété à la famille des propriétaires actuels. C’est alors que l’ac-tuel fonds d’archives aurait pris le chemin d’une maison de campagne de l’Aube pour être ensuite…tout à fait oublié pendant plus d’un siècle.

Mais en 2007, à la suite d’un décès, cette mai-son de campagne se trouve mise en vente et les propriétaires « découvrent », dans le grenier, huit grandes caisses, comprenant des docu-ments tout à fait inédits…

��…qui�redonne�vie�à�pLusieurs�grandes��figures�de�notre�département…

Que trouve-t-on dans ces caisses ? Que nous apprennent ces documents ? Si les opérations d’inventaire et de classement sont encore en cours jusqu’à la fin de cette année, un pre-mier examen sommaire à permis d’identifier plusieurs séries de pièces déterminantes pour mieux connaître, par exemple, Émilie du Châtelet et son fils.

La célèbre amie de Voltaire rend quasiment public, aujourd’hui, son « agenda », sa vie quotidienne à Cirey-sur-Blaise au travers des

Le conseil général vient de faire l’acquisition du fonds d’archives le plus important depuis un siècle : la mémoire vivante de la famille Du Châtelet entre dans le patrimoine public, aux Archives départementales. Grâce à cette redécouverte, plusieurs pages de la grande comme de la petite histoire s’éclairent d’un jour nouveau.

Voyage au temps retrouvé de la famille Du Châtelet

u�Des�documents�qui�vont�permettre�d’en�apprendre�long�sur�la�vie�quotidienne�au�château�:��les�factures�de�la�Marquise�Du�Châtelet.�Déplacements�en�fiacre,�graines�pour�le�perroquet,��pommades,�leçons�d’allemand,�vêtements…�

Ligne Directe n° 106Patrimoine14

u�Un�sac�à�procès,�daté�de�1698,��à�une�époque�où�les�seigneurs�entraient��régulièrement�en�procédure�pour�faire��respecter�les�lois�sur�leurs�terres.

Ligne Directe n° 106 15 Patrimoine

factures retrouvées. De quoi s’agit-il ? De tous ses frais de transports jusqu’à Paris avec les jours et heures. C’est-à-dire que nous savons qui elle voyait et où, ainsi qu’à quelle fréquence. Nous savons même le prix des…graines pour son perroquet ; des pommades qu’elle utilisait pour préserver la blancheur de son teint comme nous avons, plus globalement, connaissance de tous les frais engagés, qu’il s’agisse de la rémunération du personnel ou de l’achat de nourriture auprès de divers fournisseurs etc.

À titre d’anecdote, Émilie du Châtelet suivait des cours d’allemand puisque l’on retrouve les factures de son « répétiteur ». Rien d’éton-nant pour une érudite de son niveau, surtout lorsque l’on connaît les échanges épistolaires que Voltaire avait avec Frédéric de Prusse. Même si la langue internationale de l’époque était le français, nul doute que cette déli-cate attention aura servi la brillante carrière de Voltaire comme « conseiller du Prince », au-delà du Rhin.

Autre grand personnage de l’époque, largement méconnu : le fils d’Émilie du Châtelet, le mar-quis Florent. Aristocrate éclairé, favorable aux idées des lumières et à l’évolution de l’Ancien Régime vers une monarchie constitutionnelle, il incarne la modernité de son époque au plan politique et économique.

Ambassadeur à Vienne en 1761, il préside en 1787 l’assemblée provinciale de l’Île-de-France, convoquée par Louis XVI pour essayer de trou-ver des solutions aux difficultés financières du pays tout en réformant le système fiscal.

Le conseil général a acquis, au sein de ce fonds, un mémoire « sur les engrais et l’usage des bes-tiaux » rédigé par ce diplomate, par ailleurs colonel des gardes françaises et amateur avisé d’agronomie. Par de profondes innovations dans la culture des terres, il cherche à produire davantage de blé pour améliorer les conditions

de vie du plus grand nombre, pour lutter contre la disette et, ce faisant, pour conserver la paix civique. C’est la même démarche qui le guide dans sa recherche d’amélioration de la qualité de la viande.

Lorsque l’on se rappelle que la « marche des femmes » sur Versailles en octobre 1789 était en partie motivée par la pénurie de pain, le caractère lucide et presque prémonitoire des écrits de Florent du Châtelet apparaît nette-ment. Nul doute qu’une analyse des documents du fonds d’archives permettra de savoir dans quelle mesure le domaine de Cirey était géré conformément à ces nouveaux principes, en vogue à la fin de l’Ancien Régime.

Grâce au soutien de l’État, de la Région et de l’Andra, le conseil général a pu acquérir cette pièce manquante du puzzle de l’histoire de notre département.

François Chaulnes ■

Voyage au temps retrouvé de la famille Du Châtelet

La célèbre amie de Voltaire rend quasiment public, aujourd’hui, son « agenda », sa vie quotidienne à Cirey-sur-Blaise au travers des factures retrouvées.

u�Épitaphe�en�couleur�rédigé�à�l’occasion�du�décès�de�Jean�Du�Châtelet�en�1590.��On�remarque�le�monogramme�de�la�famille�:�«�D.C.�»

u�Lettre�patente�envoyée�en�1684�par�l’Archevêque��de�Cologne�au�Marquis�Du�Châtelet�pour�sa�nomination�dans�son�armée.�Témoignage�des�relations�existant��avec�les�seigneurs�d’Allemagne,�extrêmement�puissants.

u�Ce�terrier,�daté�de�1657,�recense�ceux�qui�cultivaient�des�terres��appartenant�au�seigneur�de�Cirey��et�ce�que�chacun�devait��pour�la�location�de�sa�parcelle.��Un�document�totalement�inédit.�

Mieux vaut se faire à l’idée dès mainte-nant : le prix des matières premières et donc de l’énergie ira croissant !

Une seule solution donc : consommer moins. Voici le fondement même du GIE qui vient d’être constitué sous le nom de « Yogi ».Sous l’impulsion de Jean-Pierre Nicole et de Gilles Fior, président de la section haut-mar-naise de la Fédération Française du Bâtiment, ce groupement d’intérêt économique regroupe quinze entreprises haut-marnaises du BTP, fiables et formées en permanence sur les nouvelles techniques.

��C’est�quoi�«�Yogi�»?

Ce GIE a pour objet la coordination et l’exé-cution des travaux en éco-rénovation et éco-construction. Le principe est simple. Pour tout type de travaux, « Yogi » devient l’unique

interlocuteur et propose une solution per-formante et efficace pour faire baisser la dépendance énergétique des propriétaires de bâtiments ou de maisons. Né en mars, le groupement s’est même adjoint les services de partenaires comme un bureau d’études spécialisé dans le thermique et d’un architecte.

��serviCe�Complet

En offrant ce service complet, le GIE souhaite faire passer un message aux futurs clients : « les économies d’énergie ne se font pas au

hasard ». Les techniques sont multiples et complexes mais la base du travail proposé par « Yogi » est l’étude thermique. Ensuite, l’isolation posée ne sera performante qu’à deux conditions : des règles de pose suivies à la lettre et une étanchéité parfaite à l’air ; air qui doit être traité par ventilation.En cas de travaux, le groupement s’engage évidemment à respecter les nouvelles règles thermiques. Il informe d’ailleurs les proprié-taires des aides qu’il est possible d’obtenir (crédit d’impôt, subventions EDF…). Au bout du compte, grâce à une entente parfaite entre les quinze entreprises, le GIE garantit le résultat par écrit. Des objectifs sont fixés au début des travaux et le chantier ne se termine que lorsqu’ils sont atteints !Une nouvelle démonstration que l’union fait la force !

O. MenschOr ■

+ Contact : GIE Yogi 23 bis rue Thibaut à Montier-en-Der Tél. 06 08 93 39 16

Au sein du GIE (Groupement d’intérêt économique) « Yogi », quinze spécialistes du bâtiment garantissent la réalisation de travaux en éco-rénovation et éco-construction. Le tout avec un seul interlocuteur par souci de simplicité.

Le premier groupement d’entreprises en éco-rénovation

Chaque particulier possède différentes raisons pour engager des travaux d’éco-rénovation. En voici quatre :• la préservation du pouvoir

d’achat avec des dépenses d’énergies diminuées, au minimum par trois,

• le confort avec un habitat plus sain car mieux ventilé, des températures mieux adaptées, une meilleure isolation phonique, etc. ;

• la valorisation du patrimoine ;• la sauvegarde de la planète

sachant que le chauffage des bâtiments représente 25 % de l’émission des gaz à effet de serre.

Quatre arguments décisifs

Ligne Directe n° 106initiative16

à vos côtésLe conseil général peut accompagner les proprié-taires occupants dans le financement de leurs travaux d’isolation. Il montre aussi l’exemple dans ses propres investissements puisque tous ses nouveaux bâtiments sont éco-responsables.

En 2010, la Haute-Marne comptait 42 300 vaches laitières pour 823 exploi-tations (2), se classant ainsi au premier

rang régional tout en devenant la première filière agroalimentaire du département. Entre des coûts de production comparables à la moyenne nationale et des prix de vente ins-tables, les producteurs locaux sont souvent confrontés à des difficultés pour maintenir leur activité. Des solutions existent : alors que certains se diversifient, d’autres s’engagent dans une démarche qualité en produisant du lait à destination des productions fromagères porteuses du label AOP, à l’instar de nos voisins franc-comtois qui ont su pleinement valoriser les opportunités offertes par les AOP Comté, Morbier ou encore Mont d’Or.

��UNE�QUALITÉ�RECONNUE…

Idéalement située, la Haute-Marne bénéficie de trois AOP fromagères, gage de goût, de qualité, de savoir-faire et d’origine géogra-phique, reconnues par les autorités françaises et européennes. L’étendue de la zone géogra-phique du Brie de Meaux couvre ainsi le nord du département, celle de l’Époisses le sud et celle du Langres les deux tiers du territoire.

Pourtant en 2012 seuls 21% des exploitations haut-marnaises produisent sous signe de qua-lité (3) (contre 47% au niveau national), un taux réduit, en raison notamment du petit nombre de producteurs de lait habilités pour l’AOP Langres, 19 au total. Un chiffre qui surprend quand on sait que les producteurs habilités revendent leur lait en moyenne 20% plus cher que le prix moyen.

��…À�PROMOUVOIR

Il faut dire que pour répondre à la demande, 450 tonnes de Langres sont produites par an en moyenne contre 6000 pour le Brie de Meaux par exemple. De prometteuses pers-pectives de développement existent pour faire connaître le plus célèbre des fromages haut-marnais à l’ensemble de nos conci-toyens. Car le Langres est encore peu connu du grand public et donc, pour l’heure, moins consommé que d’autres fromages d’AOP. Alors que les moyens de promotion sont très modestes, les ventes augmentent malgré tout d’environ 4% par an. Pour certains, une cam-pagne de promotion organisée par les profes-sionnels de la filière permettrait d’amplifier le mouvement, et pourquoi pas, de susciter de nouvelles vocations. à suivre…

Charlotte Pautet-Bart ■

Si ces dernières années la filière du lait rencontre des difficultés liées au coût des charges notamment, en Haute-Marne des perspectives prometteuses s’offrent aux producteurs : les AOP (1) fromagères.

Des AOP au service du lait haut-marnais

u Label AOP pour le fromage de Langres

La Haute-Marne bénéficie de trois AOP fromagères, gage de goût, de qualité, de savoir-faire et d’origine géographique.

Ligne Directe n° 106 17 agriculture

(1) AOP : appellation d’origine protégée. Il s’agit de l’équivalent européen de l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) française.

(2) Source : Agreste, recensements agricoles 2010.

(3) Habilitation à produire du lait répondant aux cahiers des charges des AOP.

Ligne Directe n° 106Sécurité routière18

Face à la hausse brutale du nombre d’acci-dents mortels sur le territoire depuis le début de l’année, le Préfet, en lien étroit

avec les autorités judiciaires a lancé, fin août, l’ « Opération bleue - Réagir pour la sécurité routière ! » dont le but est de sensibiliser les conducteurs haut-marnais aux dangers de la route dans le temps et de réprimer les comportements dangereux.

��Arrêt�sur�imAge�

L’année 1972, particulièrement meurtrière, marquait le début d’un engagement fort des pouvoirs publics contre l’insécurité rou-tière. Depuis, grâce à quatre décennies de mesures, le nombre de tués sur les routes est passé de 18 034 en 1972 à 3 963 en 2011, soit 320 000 vies sauvées en quarante ans. En Haute-Marne, les chiffres des mois de juil-let et août rappellent l’enjeu de poursuivre l’effort collectif de sensibilisation aux règles de sécurité routière à partager par tous les usagers de la route.

��Prévention

La prévention n’est bien entendu pas ou-bliée. Une campagne de communication

sur la prévention des accidents fait suite à la phase de l’intensification des contrôles de cet fin d’été.Le conseil général de la Haute-Marne est le partenaire de l’État pour toutes les actions de prévention et de sécurité routière.

Albane HAubelin ■

+ Pour en savoir plus : www.haute-marne.fr, www.haute-marne.pref.gouv.fr, www.securiteroutiere.gouv.fr

Le département de la Haute-Marne a connu un « été meurtrier » sur ses routes. Entre le 28 juin et le 22 août, 10 personnes ont perdu la vie dans des accidents (6 automobilistes, 3 motards et un chauffeur de poids lourds), soit plus du double de la moyenne estivale de ces dernières années. Fin août, on comptait déjà 15 personnes décédées depuis le début de l’année contre 17 au total sur l’ensemble de l’année 2011.

Sécurité routière, tous responsables !

En Haute-Marne, les chiffres des mois de juillet et août rappellent l’enjeu pour l’État, les collectivités, les associations et les usagers, de poursuivre leurs efforts de sensibilisation aux règles de sécurité routière.

Expression d’élus

Quel rôle pour le conseil général avec la décentralisation

Acte 3 ?Le conseil général, dans la crise que nous traversons, est un partenaire du quotidien pour tous les Haut-Marnais. Trop souvent méconnue, l’importance de l’investissement public mérite d’être saluée : chaque année ce sont 60 M€ environ qui sont investis par la collectivité pour moderniser ce territoire auquel nous sommes tous si attachés ; chaque année, ce sont 60 M€ de com-mandes publiques qui soutiennent l’activité et l’emploi, notamment dans ces domaines si stratégiques que sont le bâtiment et les travaux publics. Qu’il s’agisse de reconstruire ou de rénover les 23 collèges, d’entretenir et de moderniser nos 4000 km de route, d’installer plus de 1200 km de fibre optique pour que demain, l’accès au haut débit soit de même qualité qu’en ville : le conseil général prépare l’avenir et soutient l’activité par l’investissement. Dans le même temps, notre collectivité est solidaire de nos concitoyens les plus touchés par la crise : au travers du budget de l’action sociale, premier budget du département avec près de 80 M€ en 2012, le conseil général accompagne les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) comme il subventionne la mise en œuvre de contrats d’insertion, à hauteur de plusieurs centaines par an.À la fois moteur de développement éco-nomique et acteur social à l’écoute des difficultés, le conseil général fait la preuve chaque jour, pour vous, de son utilité comme collectivité de proximité. Gageons que l’acte 3 de la décentralisation saura conforter la collectivité dans ses savoir-faire reconnus sans lui imposer des transferts de charges non compensés.La majorité départementale a toujours veillé à conserver un niveau d’endettement faible et des marges d’investissement élevées, en d’autres termes des finances saines. Pour-quoi ? Pour nous permettre de moderniser la Haute-Marne ; de disposer des moyens nécessaires pour réaliser les projets struc-turants que sont le Mémorial Charles-de-Gaulle ou le plan Haute-Marne numérique par exemple.

Groupe de la majorité départementale

La crise est toujours très présente par-tout en France, elle continue de faire des ravages au niveau de l’emploi. Notre département n’est pas épargné, mais comme nous sommes dans « la spirale du vide », nous allons certainement en pâtir plus fortement que bien d’autres…

Depuis des décennies nous perdons de la population et notamment les plus jeunes ne reviennent pas après leurs études. On ne peut pas dire que l’alternance politique est la cause de cette situation. En Haute-Marne, la gauche n’a jamais « gouverné »… !

Dans ce moment difficile, il est peut être important de se poser les bonnes ques-tions et d’essayer de définir enfin une stratégie de développement cohérente et innovante. Cette démarche devrait transcender tous les partis politiques et nous obliger à plancher sur le sujet.

En effet, quels sont les axes stratégiques (La métallurgie, La santé, Le tourisme…) sur lesquels notre collectivité devrait mettre plus de moyens et adopter une méthode de travail pour faire émerger les projets porteurs d’avenir ? Quels sont les dossiers sur lesquels notre département devrait être beaucoup plus présent et force de proposition ou catalyseur (la liaison routière Langres- Vesoul, l’amélioration des transports entre Chaumont et Dijon, le doublement de la N4…). Car même si ces dossiers ne sont pas dans les com-pétences exclusives du département, ils demandent à être portés par la collectivité avec conviction et sans aucune interrup-tion. !!!! Et pas seulement au moment des élections…

Groupe socialiste et républicain

ON VA AU BOULOT POUR GAGNER SA VIE…PAS POUR LA PERDRE !

Les témoignages des ouvriers bragards et haut-marnais - victimes de l’amiante - sont terribles, de détresse, mais aussi de colère. « Ils ont « trimé » toute leur vie au contact de ce poison. Aujourd’hui, ils sont frappés par cette maladie… Plusieurs dizaines d’entre eux sont décédés. Le MEDEF porte une lourde responsabilité. Les patrons de ces entreprises ont été, à de multiples reprises, alertés par les syndicats, les Comités d’Hygiène et Sécurité, la Médecine du Travail. Mais, que vaut une vie d’un travailleur face aux profits ! Inadmissible. Quand un salarié va à l’usine c’est pour gagner un (maigre) salaire et non pas devenir mutilé ou perdre la vie. Et que dire des accidents du travail qui se multiplient. Chaque année, en France, il y a entre 600 et 800 décès dûs à des accidents du travail et des milliers suite à maladie professionnelle. Des travailleurs souffrent de maladies professionnelles (amiante, silicose, troubles musculaires, surdité, cancers, etc… D’autres sont mutilés à vie: doigts coupés, jambes et mains arrachées, traumatismes, perte de la vue, brûlés, etc… Les lois doivent être appliquées dans certaines usines dangereuses du fait de la « négligence » des employeurs ». Les travailleurs ne demandent pas de décorations à titre posthume mais qu’ils soient traités en Etres Humains. Le courageux combat des membres de l’Association de Défense des Victimes de l’Amiante porte ses fruits. Inlassablement, ils ont fait éclater la vérité. Chacun doit prendre ses responsabilités. Ce que n’a pas fait SARKOZY, HOLLANDE doit le faire. Un gouvernement de gauche digne de ce nom se doit de légiférer sans tarder pour reconnaître les droits des victimes de l’amiante.

BURE… CA SE CONFIRME CE SERA UNE POUBELLE NUCLEAIRE !MAIS, L’HISTOIRE N’EST PAS

ECRITE D’AVANCE !Ce que dénoncent depuis des années (avec d’autres) les conseillers généraux communistes se confirme. La HAUTE-MARNE, notre terre de vie, celle que nous allons transmettre à nos enfants et petits enfants, est programmée pour finir en poubelle nucléaire. Confirmation apportée par d’autres « spécialistes » indépendants récemment. Raison de plus pour combattre encore et toujours ce funeste projet. Mais sa fuite en avant, le Président du Conseil Général réclame… encore plus d’argent pour le département ! Il ferait mieux de consulter les 35.711 citoyens haut-marnais qui exigent un Référendum. Il est encore temps d’arrêter cette folie humaine que serait une poubelle nucléaire sous nos pieds. Citoyennes, citoyens, mêlez vous de ce qui vous regarde. Exigez encore et toujours d’être consultés !

Groupe Communiste - Conseil Général

Pour nous joindre : [email protected]

Groupe communiste

Ligne Directe n° 106 19 tribune

Le château du Grand Jardin accueillera à nouveau cette année des animations culinaires pour tous les amoureux de

produits gastronomiques. S’appuyant sur l’originalité et la qualité des produits présentés, ce rendez-vous sera convivial et authentique.De nombreux exposants proposeront de découvrir des champignons, par exemple des truffes fraîches, des plants truffiers, des produits du terroir ainsi que le cavage* avec des chiens truffiers.

��Gastronomie

Quel meilleur moment pour faire connais-sance avec la truffe que les derniers mois de l’année, peu avant les fêtes. Entrez dans l’univers des saveurs automnales et des plai-sirs gourmands : de nombreuses spécialités truffées mais également un repas gastrono-mique seront proposés le dimanche midi. Pour les curieux, des démonstrations culinaires seront présentées par Stéphane Ribière, chef formateur à Truffes Lorraine, les après-midi.

��spectacles�

La poésie végétale « Les Buissons » (le samedi et le dimanche) et la musique des « Sonneurs

de Trompe de chasse » (le samedi) animeront ce week-end plein de découvertes.

��conférences��

La manifestation sera également rythmée par des conférences et des séances de dédicaces d’ouvrages consacrés à ce champignon très convoité. Rendez-vous découverte, Saveurs d’automne est aussi un moment de fête et de convivia-lité à partager en famille ou entre amis dans un cadre exceptionnel, propriété du conseil général de la Haute-Marne.

Svetoslava PoPova ■

* Technique de recherche de la truffe.

+ Samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 17h Plus d’information au 03 25 94 17 54 et sur www.haute-marne.fr

Les 27 et 28 octobre se déroulera au château du Grand Jardin à Joinville, la deuxième édition de Saveurs d’automne. Cette manifestation organisée par le conseil général, en partenariat avec l’Association pour le développement de la production et la promotion de la truffe en Haute-Marne (ADT 52), est l’occasion de mettre à l’honneur les produits de saison dont la truffe.

Saveurs d’automne chez les Guise

Ligne Directe n° 106évènement20

programmesamedi�

16h : « La truffe de Bourgogne, histoire, production et développement dans le Grand Est », par Léon Wehrlen, chercheur à l’INRA de Nancy.

Dimanche

11h : « Les truffes dans le Grand Est, les espèces et leur écologie », par Léon Wehrlen

14h30 : « Gastronomie et spécialités culinaires de Champagne-Ardenne », par Catherine Coutant

16h : « Bien préparer pour bien apprécier la truffe de Bourgogne », par Jean-Luc Barnabet

u Saveurs d’automne 2011 au château du Grand Jardin

FESTIVAL

Les 15, 16, 17 et 18 novembre, Montier-en-Der rassemblera les amoureux de la photo et le grand public lors du festival internatio-nal de la photo animalière et de nature, organisé par l’AFPAN « l’Or Vert ». Un festival qui, avec plus de 15 ans d’expérience et plus de 40 000 visiteurs lors de ses trois dernières éditions, compte parmi les plus importants en la matière et confère à la Haute-Marne un rayonnement international.

Au programme cette année encore, environ 2000 clichés exposés, de nombreuses rencontres, des échanges, des conférences, des projections et bien d’autres animations ! Autant d’éléments qui vous plongeront au cœur de la faune, de la flore et des paysages du monde entier, à travers des images de photo-graphes professionnels ou amateurs. Vous allez en prendre plein la vue !

Ce festival est soutenu depuis de nombreuses années par le conseil général de la Haute-Marne.

+ Plus d’informations auprès de l’Office de Tourisme Syndicat d’initiative du Pays du Der au 03 25 04 69 17 ou sur www.festiphoto-montier.org

16e Festival international de la photo animalière et de nature

EXPOSITIONS « Le Grand Jardin, un pavillon de plaisance », exposition permanente

Château du Grand Jardin, Joinville, Rens. : 03 25 94 17 54,www.haute-marne.fr

« Autour de la Nature morte, le Musée sans réserve(s) IV », exposition permanente de peintures

Tous les jours sauf mardi, 14h30-18h30, Musée d’Art et d’Histoire, Chaumont, Rens. : 03 25 03 01 99, www.ville-chaumont.fr

« Une école de photographie »

Jusqu’au 11 novembre, Chapelle de Jésuites, Chaumont,Rens. : 03 25 02 44 91

« Black & Jazz », photographies de Alain Millard

Peintures de Thierry Perquin et sculptures de Ginette Heuraux,Jusqu’au 15 novembre, Centre Borvo, Bourbonne-les-Bains

« Jeanne d’Arc, de Ceffonds à Los Angeles, une certaine image de la France »

Jusqu’au 30 novembre,Metallurgic Park, Dommartin-le-Franc, Rens. : 03 25 04 07 07, www.metallurgicpark.com

AGEN

DA

LIGNE DIRECTE N° 106 21 LOISIRS

FESTIVITÉS

Venez vivre la magie des fêtes de fin d’année à Langres du 1er décembre au 5 janvier. La ville se pare de ses plus belles couleurs illuminant ses rues. Un large choix de produits et de créations vous attendent chez les commerçants et artisans du quartier historique pour com-poser vos cadeaux de Noël « made in Langres ». Rendez-vous samedi

22 décembre pour des ani-mations féeriques : parade aux lampions, goûter avec le Père Noël,… et pendant les vacances scolaires des ateliers de découverte pour les enfants.Un vrai moment de plaisir à partager en famille ou entre amis.

Entrée libre ou participation financière de 2 € / enfant pour certaines animations

+ Plus d’informations au 03 25 87 77 77 et sur www.tourisme-langres.com

Fêtes de Noël à Langres

« La Croix de Lorraine, un symbole pour l’histoire 40e anniversaire »

Jusqu’au 30 décembre,Mémorial Charles de Gaulle, Colombey-les-Deux-Églises,Rens. : 03 25 30 90 80www.memorial-charlesdegaulle.fr

CONCERTS Boubacar Traore, musique du monde

19 octobre, 20h30, Théâtre, Saint-Dizier, Rens. : 03 25 07 31 26

Inspector Cluzo et Huck20 octobre, 21h, La Niche, Dommarien, Rens. : 03 25 88 78 82

Orchestre de l’Opéra de Reims (Bizet et Dvorak)

25 octobre, 20h30, Théâtre,Saint-Dizier, Rens. : 03 25 07 31 26

Festival Eclectik Rock« Les racines du rock’n roll », conférence-concert

7 novembre, 18h, Médiathèque Romain Rolland (entrée libre), Saint-Dizier, Rens. : 03 25 56 56 66

Festival Eclectik Rock, Parcours musical dans la ville

9 novembre, à partir de 20h (entrée libre), Saint-Dizier

La Ruda et Nonolimite 9 novembre, 21h, La Niche, Dommarien, Rens. : 03 25 88 78 82

Festival Eclectik Rock, Da Silva (et groupes régionaux)

10 novembre, 20h, Salle Aragon (9 €), Saint-Dizier,Rens. : 03 25 07 31 26

Juliette Gréco, chanson16 novembre, 20h30, Salle Aragon, Saint-Dizier, Rens. : 03 25 07 31 26

Maniacx et Ya-ourt17 novembre, 21h, La Niche, Dommarien, Rens. : 03 25 88 78 82

Fiquet’s group, chansonsde Léonard Cohen,Bob Dylan et Johnny Cash

17 novembre, 20h30, Théâtre Michel Humbert, Langres,Rens. : 03 25 87 63 78

Quatuor Ludwig, Turina, Ravel, Schubert (violons, violoncelle et alto)

30 novembre, 20h30, Théâtre, Saint-Dizier, Rens. : 03 25 07 31 26

Croquefer et Tulipatan, opérette d’après Offenbach

5 décembre, 20h30, Théâtre, Saint-Dizier, Rens. : 03 25 07 31 26

BBB Blues Club, blues7 décembre, 20h30, Relax bar, Chaumont, Rens. : 03 25 01 68 80

Soirée slam suivie du concert d’Hyppocampe fou

8 décembre, 20h30, Relax bar, Chaumont, Rens. : 03 25 01 68 80

Parcours Baroque « Feux d’artifice lyrique », opéra comique

14 décembre, 20h30, Le Nouveau Relax, Chaumont,Rens. : 03 25 01 68 80

Parcours Baroque « Saveurs Baroques », farce musico-culinaire

12 janvier, 18h30, Le Nouveau Relax, Chaumont,Rens. : 03 25 01 68 80

CONFÉRENCES Projection-débat « La bête humaine » dans le cadre de la filmographie sur Jean Gabin

25 octobre, 20h30, Médiathèque intercommunale du Val de Blaise, Rens. : 03 25 04 08 70

« Curiosité d’outre-tombe », par Yves Marain et Sylvain Hocquet

12 novembre, 20h30, Espace Jean Meffert, Saint-Dizier,Rens. : 03 25 06 49 89

« De la Cyclopediaà l’Encyclopédie », par Emmanuelle Tisserand, Chargé du Fonds Ancien

8 novembre, 18h, Musée de Langres, Rens. : 03 25 86 86 86

THÉÂTREThéâtr’O

BistrotRendez-vous au bistrot !

Pour la 3e saison de Théâtre’O Bistrot, le Pays de Chaumont, en partenariat avec le Nouveau Relax - Scène conventionnée de Chaumont, vous propose un voyage dans le monde du théâtre à travers des spectacles audacieux et décalés, mêlant les genres dans 9 Bistrots de Pays. Lieux de vie et de rencontres, les Bistrots de Pays allient le plaisir du divertissement avec le plaisir culinaire en associant chaque spectacle à un produit local : cassis, vins de Coiffy, miel…Toutes les saveurs de la Haute-Marne se retrouvent dans vos assiettes !Alors rendez-vous pour un moment convivial et riche en émotions à Viéville, Vignory, Manois… Vous serez accueilli comme il se doit !

À vos agendas : « Salt Peanuts », jazz Be-Bop, par Mimi Lorenzini et Jean-Luc Debattice, sur récits de la Beat Generation19 octobre, 20h à Bourmont20 octobre, 20h à Viéville21 octobre, 16h à Vignory

« Music-Hall », de Jean-Luc Lagarce par la Comédie de Reims - Chloé Brugnon11 janvier, 20h à Manois12 janvier, 20h à Bricon13 janvier, 16h à Biesles

+ Toutes les dates et plus d’informations sur : www.pays-chaumont.com

LIGNE DIRECTE N° 106LOISIRS22

AGEN

DA

ARCHIVES DÉPARTEMENTALESÇa bouge aux Archives

Lieu de conservation du patrimoine écrit de la Haute-Marne, les Archives départementales, service du conseil général, proposent chaque année de nombreux rendez-vous culturels pour animer la mémoire du département. Expositions, conférences, rencontres, etc., sont autant d’invitations à découvrir la Haute-Marne autrement. La nouvelle saison est lancée.

LES CONFÉRENCES DU MARDI 2012-2013


« L’atelier de sculpturede Vignory Joinville »,par Julien Marasi,Chargé d’inventairedu Patrimoine culturel

15 novembre, 18h, Musée de Langres, Rens. : 03 25 86 86 86

« La Science au sièclede l’Encyclopédie »,par Arnaud Fischer,Maître de Conférencesà l’Université de Nancy

6 décembre, 18h, Musée de Langres, Rens. : 03 25 86 86 86

« Les Antiquaires à Langres au XVIIIe siècle »,par Arnaud Vaillant, Régisseur des Collections du Musée de Langres

20 décembre, 18h, Musée de Langres, Rens. : 03 25 86 86 86

THÉÂTRE 21e Festival Théâtre Plume Verte

• 16 novembre, Bernard Mabille• 17 novembre, Et Adam

rencontra Ulla• 18 novembre, Arsenic

et vieilles dentelles• 21 novembre, L’ours

et la demande en mariage• 22 novembre, Oh ! Les menteuses• 23 novembre,

La valse des pingouins• 24 novembre, La tournée

des années 60-70-80• 20h30 (15h le 18 novembre),

Salle des fêtes, Thonnances-lès-Joinville (7 €, 3,50 € -12 ans, forfaits à partir de 35 €),Rens. : 03 25 55 54 63

« Himmelweg »• 20 novembre, 20h30• 21 novembre, 19h30,Le Nouveau Relax, Chaumont, Rens. : 03 25 01 68 80

Nouvelle exposition : « La Haute-Marne intime de François-Alexandre Pernot » L’exposition dresse l’émouvant portrait de cet artiste romantique du XIXe

à travers un ensemble de peintures et de dessins de sites et de paysages haut-marnais. Un ensemble d’œuvres qui constituent un patrimoine artistique caché, méconnu du public et rarement mis en valeur. Jusqu’au 14 décembre 2012 – Entrée libre

Les mardis culturels aux ArchivesParticipez à des animations à caractère historique et patrimonial : formations en généalogie ou en paléographie, conférences sur des sujets locaux. Les mardis à 17h

+ Plus de renseignements au 03 25 03 33 54 ou sur www.haute-marne.fr

« Avenir Radieux,une fission française »

27 novembre, 20h30,Le Nouveau Relax, Chaumont,Rens. : 03 25 01 68 80

« Dans la solitudedes champs de coton »,de Bernard-Marie Koltès,à partir de 14 ans

• 4 décembre, 20h30• 5 décembre, 19h30,Le Nouveau Relax, Chaumont,Rens. : 03 25 01 68 80

« Tu m’as sauvé la vie »,de Sacha Guitry

12 décembre, 20h30, Salle Aragon, Saint-Dizier, Rens. : 03 25 07 31 26

« Les mystères de Paris », d’Eugène Sue

18 décembre, 20h30, Théâtre, Saint-Dizier, Rens. : 03 25 07 31 26

SPECTACLES Déjeuner-spectacle,les tubes des années 80

21 octobre, 12h, Casino, Bourbonne-les-Bains,Rens. : 03 25 90 90 90

À l’initiative des Archives départementales et du Musée d’art et d’histoire de la Ville de Chaumont, depuis plus de quinze ans, les Conférences du mardi rassemblent, une fois par mois, les amateurs d’art et d’histoire autour d’intervenants particulièrement compétents dans les thématiques abordées.

Prochaine conférence au conseil général de la Haute-Marne « Pommes et poires dans l’art, la littérature et la cuisine de nos régions » par France Saïe-Belaïsch, Architecte DPLG (Archives de France), auteur d’ouvrages culinaires.Le mardi 4 décembre à 20h 30 - entrée libreSalle Pierre Niederberger (entrée rue du capitaine Tassard)

Retrouvez le programme sur : www.haute-marne.frRens. : Archives départementales au 03 25 03 33 54 Rens : Musée d’art et d’histoire de Chaumont au 03 25 03 01 99

Spectacle de magie« Le Manipulateur »,par Luc Apers

26 octobre, 20h30, Casino, Bourbonne-les-Bains,Rens. : 03 25 90 90 90

Halloween « L’étrange pouvoir du Norman »,ciné-goûter

31 octobre, 15h (ciné-goûter) et 19h (soirée dansante et costumée), Casino, Bourbonne-les-Bains, Rens. : 03 25 90 90 90

« Le chemin des roulottes », guitare, chant et danse autour du flamenco

4 novembre, 16h, Pôle socioculturel, Montier-en-Der, Rens. : 03 25 04 25 14

SPECTACLESJEUNE PUBLIC « Loin de mon doudou »,à partir de 18 mois

23, 25 et 26 octobre, 9h et 10h3028 octobre, 10h et 11h30,Le Nouveau Relax, Chaumont, Rens. : 03 25 01 68 80

Chübichaï,à partir de 18 mois

• 27 novembre, 18h30• 28 novembre, 11h,Salle Jean Favre, Langres,Rens. : 03 25 87 60 34

« Martial dans la malle enchantée », théâtre et magie, à partir de 3 ans

22 décembre, 15h30, ThéâtreSaint-Dizier, (2 € et 5 €), Rens. : 03 25 07 31 26

Diseurs d’Histoires« Le long du chemin »,conte et musique romset manouches, à partirde 5 ans

• 24 octobre, 18h30,Maison de quartier, Langres

• 24 octobre, 10h30, Auditoire, Joinville

• 25 octobre, 10h, Salle des fêtes, Heuilley-Le-Grand

• 25 octobre, 17h, Salle des fêtes, Vecqueville, Rens. : 03 25 32 52 80, www.foyersruraux52.org

Cinématique, art du mouvement et art numérique, à partir de 5 ans

26 octobre, 20h30, Salle Jean Favre, Langres,Rens. : 03 25 87 60 34

Diseurs d’Histoire « Dans le sac du Queteux », contes du Québec, à partir de 5 ans

7 novembre, 15h, Bourbonne-les-Bains, Rens. : 03 25 32 52 80, www.foyersruraux52.org

Festival Eclectik Rock « Viens faire le bal », concert rock, à partir de 5 ans

11 novembre, 16h30, Salle Aragon Saint-Dizier, (2 € et 5 €), Rens. : 03 25 56 19 13

Parcours Baroque« La Zingara », opéra comique de Charles-Simon Favart, à partir de 6 ans

25 octobre, 20h30, Salle des fêtes, Chaumont, Rens. : 03 25 01 68 80

Pinocchio, conte musical,à partir de 6 ans

8 décembre, 15h30, ThéâtreSaint-Dizier, (2 € et 5 €), Rens. : 03 25 07 31 26

Diseurs d’Histoires « Rumeurs du temps »,conte par Nadine Walch,à partir de 8 ans

6 novembre, 20h30, Salle des fêtes, Baissey, Rens. : 03 25 32 52 80, www.foyersruraux52.org

Un tigre dans le crâne, de Karine Serres, tragi-comédie clownesque,à partir de 9 ans

13 et 15 novembre, 14h30,Le Nouveau Relax, Chaumont, Rens. : 03 25 01 68 80

AGEN

DAFOIRETruffes et

convivialité à la Foire de la Sainte-CatherineLa Haute-Marne met à l’honneur les truffes et la gastronomie avec la nouvelle édition de la Foire de la Sainte-Catherine à Langres qui se déroule le dimanche 25 novembre. 200 exposants vous accueillent dans le cœur de la cité historique des Lingons : marché aux truffes, démonstrations de cavage, menus truffés, produits du terroir, foire aux plantations, exposition de véhicules et de bateaux, crêpes et vin chaud, déambulations musicales par l’Harmonie municipale et les Strarmaniaks… il y en a pour tous les goûts. Plus qu’une grande foire, la Sainte-Catherine est une fête traditionnelle.

+ Informations au 03 25 87 77 77 et sur www.tourisme-langres.com


AUDITIONS

En 2012, après avoir travaillé de longs mois sur « La Passion selon Saint-Jean », les 40 chanteurs de l’Ensemble Vocal Montéclair, accompagnés des 12 musiciens de la Compagnie des Violons du Roy et de 5 solistes professionnels, ont interprété l’oeuvre de Jean-Sébastien Bach lors de trois concerts donnés début octobre. Dirigé par Terry McNamara, chef professionnel anglais, Montéclair met essentiellement à son programme des œuvres de la Renaissance ou de l’époque baroque.

Si vous souhaitez intégrer l’ensemble vocal, trois auditions auront lieu prochainement : le samedi 15 décembre à Chaumont (18h15), le dimanche 16 décembre et le samedi 2 février à Langres (16h).

+ Plus de renseignement au 03 25 87 19 32 ou sur www.evmonteclair.fr

Ensemble vocal Montéclair

Diseurs d’Histoires« Le Mariage d’Atyek »,à partir de 12 ans

27 octobre, 20h30, Velles,Rens. : 03 25 32 52 80,www.foyersruraux52.org

Le cabinet du docteur Caligari, ciné-concert,à partir de 12 ans

13 décembre, 20h30,Le Nouveau Relax, Chaumont, Rens. : 03 25 01 68 80

Spectacle avec Agnès Deschamps, conteuse

16 décembre, 16h, Salle des fêtes, Ceffonds

SPORTBoxe anglaise

Gala de Boxe23 novembre, 20h30, salle Jean Masson

Badminton Soirée Blackmintonau profit du Téléthon

7 décembre, 19h-1h, Nouveau Gymnase, Chaumont

Équitation Concours de dressage

28 octobre, Centre hippique Chaumont-Choignes,Rens. : 03 25 03 22 98

Échecs Interclubs Nationale 4 : Chaumont-Epernay

14 novembre, 14h-18h,26 rue des Platanes, Chaumont


FESTIVITÉS

Le week-end des 27 et 28 octobre, le Fort de Cognelot à Chalindrey vous ouvrira ses portes pour une expérience à vous faire hérisser le poil. Dans un décor fan-tastique et à travers des animations sur-prenantes, les sorcières seront célébrées pour la 16e année consécutive.

Potions, chapeaux et nez crochus seront de la partie pour garantir une ambiance familiale et chaleureuse. Costumes toutefois recommandés pour se fondre dans le décor et ne pas contrarier Miss sorcière 2012 et ses amies ! Qui des parents ou des enfants frissonneront le plus ?

À partir de 14h le samedi et 10h le dimanche.Tarif : 4 € Gratuit pour les -12 ans

+ Plus d’informations auprès de la Communauté de communes du pays de Chalindrey au 03 25 88 82 03 ou sur www.cc-paysdechalindrey.fr

Fête des sorcières

Football DH Chaumont-Saint-Dizier

1er novembre, 14h30, Stade G. Dodin, Chaumont

DHR Asptt-Saint-Julien2 décembre, 14h30, Complexe Robert Jeanmougin, Chaumont

Pêche Pêche au coup

28 octobre, 8h : tirage au sort, 9h-12h : 1re manche, 14h-16h : 2e manche, Port de Giffaumont,Lac du Der, Rens. : 03 26 72 63 43

Rallye Finale de la Coupe de France des Rallyes VHC

3 et 4 novembre, Bourbonne-les-Bains, Rens. : 03 25 90 01 71

Tennis Finales du tournoi Open senior

23 décembre, 14h, Espace Maurice Aubry, Chaumont

Volley-ball LA Chaumont-Beauvais

3 novembre, 20h, salle Jean Masson, Chaumont

LA Chaumont-Ajaccio17 novembre, 20h, salle Jean Masson, Chaumont

LA Chaumont-Tourcoing1 décembre, 20h, salle Jean Masson, Chaumont

LA Chaumont-Rennes29 décembre, 20h, salle Jean Masson, Chaumont

LA Chaumont-Paris12 janvier, 20h, salle Jean Masson, Chaumont

DIVERS 6e Fête de la grue, sorties nature, projections, expositions, ateliers pour les enfants

27 et 28 octobre, Lac du Der, Rens. : 03 26 72 62 80,www.lacduder.com

Fête du cochon, foire gastronomique, expositions, peintures, tiercé, concert et feu d’artifice

4 novembre, Viéville, à partir de 9h

Journée Saveurs et Savoir-Faire, produits locaux et artisanat

8 novembre, Centre Borvo et Place des Bains, Bourbonne-les-Bains, Rens. : 03 25 90 01 71

10e Salon du livre de Chaumont

Du 9 au 11 novembre, Stade Voltaire (chapiteau), Chaumont, Rens. : 03 25 03 86 81

2e Salon du livre, concours photos « Nature et patrimoine »

18 novembre, Salle des fêtes,Arc-en-Barrois

Grand forum « Santé, sport et bien-être » et colloque médical, animations par les associations sportives

23 novembre, Bourbonne-les-Bains, Rens : 03 25 90 01 71

Olympiades du bien-être, ateliers et jeux sportifs, randonnée, circuit découverte de la ville

24 novembre, Bourbonne-les-Bains, Rens : 03 25 90 01 71

17e Salon des antiquités et de la brocante

24 novembre, 14h-18het 25 novembre, 9h-18h,Salle des fêtes, Châteauvillain,Rens : 03 25 32 98 63

Fête de la Sainte-Hubert, produits du terroir, artisanat, animations

Du 23 au 25 novembre,Place Moreau, Arc-en-Barrois, Rens. : 03 25 02 51 33

Marché de Noël, produits du terroir et productions locales

2 décembre, 10h-19h, Abbaye d’Auberive, Rens. : 03 25 84 20 20

AGEN

DA

EXPOSITIONS

Jusqu’au 16 décembre, Alain Loiselet expose au château du Grand Jardin une suite de photographies questionnées d’une flèche parcourant des paysages. La mise en situation des installations, permet à la flèche de s’introduire dans un espace naturel et elle soulève ainsi la problématique de la place de l’artiste et de son rap-port à l’espace photographié. Laissez-vous guider par la flèche et profitez-en pour découvrir également un ensemble d’estampes, clichés sur verre, dessins dans la même thématique, assemblés et accrochés à la façon d’un cabinet d’amateur.Le catalogue de l’exposition, disponible au château du Grand Jardin, permet de découvrir l’ensemble du travail d’Alain Loiselet.Ouvert jusqu’au 4 novembre tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 18h et du 5 novembre au 16 décembre uniquement le week-end de 14h à 18h.

+ Plus d’informations au 03 25 94 17 54 et sur www.haute-marne.fr

Dans le cadre des 30 ans du Frac Champagne-Ardenne, l’exposition « Le serment de résistance » s’invite au Mémo-rial Charles de Gaulle jusqu’au 30 décembre.En résonnance avec le lieu, l’exposition présente des œuvres de grands artistes contemporains sur les théma-tiques de l’Histoire, du souve-nir et de la mémoire collective. Au travers de leur travail, les artistes s’interrogent sur le façonnage de l’histoire et ses

enjeux, sur la construction de la notion d’identité et sur le poids de l’histoire dans la conscience des générations à venir.Cette exposition est également l’occasion d’inaugurer le dépôt au Mémorial Charles de Gaulle d’une œuvre récemment acquise par le FRAC Champagne-Ardenne grâce au soutien financier exceptionnel de la Maison de Champagne Taittinger. Celle-ci a en effet permis l’acquisition d’un tableau intitulé « De Gaulle’s Moment (2003) » de l’artiste britannique Dexter Dalwood qui est désormais exposé de manière permanente au Mémorial.Exposition réalisée avec le soutien du Champagne Taittinger et du Groupe EDF (Délégation Régionale Champagne-Ardenne).Exposition visible tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 17h30

+ Plus d’informations sur www.memorial-charlesdegaulle.fr

« Le serment de résistance » : nouvelle exposition au Mémorial

« Paysages Homologues » au château du Grand Jardin


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Informations

Coordinations gérontologiques : des lieux d’accueil, d’orientation et d’écoute pour les personnes âgées et leur famille Arrondissement nord (Saint-Dizier) Tél : 03 25 04 19 19Arrondissement centre (Chaumont) Tél : 03 25 32 86 86Arrondissement sud (Langres) Tél : 03 25 84 43 86

0 800 11 44 20APPEL GRATUIT (depuis un fixe)

ligne directe 210x297+5fp:nature en france 19/09/12 11:46 Page1

Entrée : 2 €Plus d’informations au 03 25 94 17 54ou sur www.haute-marne.frLe château du Grand Jardin est un site du conseil général de la Haute-Marne

Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Champagne-Ardenne et de la Région

Saveurs d'automneMarché de truffes fraîches et produits de saisonsamedi 27 (14h-18h) et dimanche 28 octobre (10h-17h en continu)

Documents

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