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Lille Art Fair : le programme

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Découvrez une mise en bouche de la 5ème édition de la foire d'art contemporain de Lille !

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Sommairep 4 - 5 L’invité d’honneur : Jacques Villeglé; portrait

de l’artiste par Alain Buyse; 4 galeries, 4 facettes du travail de Jacques Villeglé

p 6 -7 Guy Pieters, galerie de prestige : Duchamp, Klein et Arman; Focus sur le Street Art

p 8 - 9 À la rencontre de quelques galeries : Capazza, Castang, Naclil, Alexandre Lazarew, Xavier Ronse, Claudine Legrand, Du Cardo, Emeraude, Radial Art Contemporain...

p 10 - 11 Portfolio : Volumes et sculptures

p 12 - 13 Les artistes : Chayan Khoi, CharlElie Couture, Omar Youssoufi, Alfredo Longo, galerie Dock Sud, Thierry Barré, Robin Goldring, Galadriel Gestin…

p 14 - 15 Les collectionneurs : Nicolas Laugero Lasserre, Michel Poitevin et Vincent Lavandier

p 16 - 17 Temps forts édition 2012. Programme d’expositions en région

p 18 - 19 Plan et liste des galeries

p 20 Informations pratiques

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En cinq éditions, la Foire d’Art Contempo-rain de Lille est devenue un événement eurorégional de premier plan. En 2011, plus de 80 exposants, des ventes en nette progression (+  50 %), un record de fré-quentation (+ 20 %)... Ces chiffres en disent long sur l’attachement du public à cette grand-messe artistique et sur la reconnais-sance dont elle jouit auprès des collec-tionneurs et mécènes.L’équipe de Lille Art Fair a tout mis en œuvre pour conforter cette tendance en 2012. « Nouvel espace, nouveau plateau, une majorité de nouvelles galeries… On a véritablement soutenu nos efforts pour surprendre les visiteurs et poursuivre notre montée en gamme » explique ainsi Didier Vesse, son directeur artistique depuis 3 ans. Avec plus d’une centaine de gale-ries, d’éditeurs et de structures culturelles, la foire renforce ainsi son ancrage local (17 galeries lilloises et régionales), national (25 galeries parisiennes, 16 méridionales...) et enregistre une ouverture à l’internatio-nal des plus prometteuses (19  galeries étrangères).Ce mélange équilibré d’enseignes presti-gieuses et de galeristes émergents fait la réputation de Lille Art Fair. Tout comme sa scénographie dynamique et élégante, qui offre des vastes espaces d’expositions pour mettre en valeur solo-shows, sculptures mo-numentales (voir p. 10-11) et œuvres rares. Forte de ce développement impres-sionnant, elle séduit de très illustres invi-tés. Après Peter Klasen en 2011, c’est à Jacques Villeglé, figure majeure de l’art contemporain et membre fondateur des Nouveaux Réalistes (voir p. 4-5) de parrai-ner la foire. Ce célèbre artiste crée pour l’occasion une série de sérigraphies et présente différentes facettes de son tra-vail grâce à quatre galeristes.

En 2012, Didier Vesse et son équipe se sont fixés un défi de taille  : «  favoriser l’émer-gence d’une nouvelle génération de col-lectionneurs à Lille et dans la région ». « L’intense programmation culturelle et artistique de la ville a instauré une véri-table passion pour toutes les formes d’art contemporain et aiguisé le regard des Septentrionaux  » se réjouit ainsi Didier Vesse, qui a indéniablement marqué de son empreinte l’événement lillois. «  Les galeristes sont toujours ravis de la qua-lité du public  », poursuit-il. «  L’ambiance décontractée de la foire, les nombreux échanges qui s’y nouent jouent un rôle déterminant pour faire passer du désir à l’achat. » Cette année, Lille Art Fair ré-serve d’ailleurs une place de choix aux collectionneurs pour sensibiliser le plus

Lille Art Fair épate les galeries #05

« FAVORISER L’ÉMERGENCE D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE COLLECTIONNEURS À LILLE ET DANS LA RÉGION »

grand nombre «  au plaisir de s’entou-rer d’œuvres  ». Nicolas Laugero Lasserre (voir p. 14), Michel Poitevin (voir p. 15) ou encore Linda et Guy Pieters (voir p. 6-7) sortent ainsi exceptionnellement quelques pièces majeures de leur collection privée. Placée sous les meilleurs auspices, l’édi-tion 2012 s’annonce riche en découvertes et pleine de surprises. Découvrez-en quelques unes en avant-première grâce à ce programme.

3 Edito

Didier Vesse, Directeur Artistique de Lille Art Fair

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Sa première œuvre, il ne l’a pas « faite », il l’a « choisie » : un assemblage de fils d’acier, déchets du Mur de l’Atlantique qui barrait la plage de Saint Malo, sa ville natale. Jacques Villeglé n’a pas eu à intervenir dessus, elle se suffisait à elle-même. Abstraite et expressive, embellie par les stigmates du temps et de l’érosion marine. Ce « prélèvement » fut un geste fondateur, bien avant que l’artiste ne systématise son travail avec des affiches trou-vées dans la rue et théorise son action dans un texte, Des Réalités Collectives, qui annonce le manifeste des Nouveaux Réalistes de 1960. Redéfinissant le statut de l’art comme celui de son auteur, Jacques Villeglé agit en anthro-pologue, « relève des traces de civilisation »

Carrefour Sèvres-Montparnasse, juillet 1961, 319 x 810 cm, C.N.A.C. Georges Pompidou, Paris, Affiches lacérées marouflées sur toile montée sur trois châssis © Photo François Poivret

Éditeur d’estampes et de livres d’artistes depuis 1978, l’atelier Pasnic donne à voir quelques multiples de Jacques Villeglé. De son côté, née en 1974 à Orléans mais installée dans le Marais depuis 1981, la galerie Herzog, spécialisée dans les estampes, gravures ou encore lithographies présente les dernières œuvres sur papier de l’artiste (éditées par l’atelier Pasnic).

« Jacques Villeglé fait partie des artistes que je porte dans mon cœur depuis très long-temps », confiait récemment Guy Pieters à qui l’on doit l’une des plus belles biogra-phies du plasticien. Le célèbre galeriste belge met l’accent sur un segment méconnu

de son œuvre durant la foire : des travaux réalisés ces dix dernières années. Parmi ceux-ci, ne manquez pas la grande sculpture de bronze « YES » exposée exceptionnellement sur le Parvis de Lille Grand Palais.

Éditions Pasnic / Galerie Herzog Galerie Guy Pieters

Imper beige, chapeau de feutre, re-gard farceur, Jacques Villeglé a sil-lonné les rues pour y prélever plus de 3 500 affiches déchiquetées par « le lacérateur anonyme ». Sous ses airs modestes, cet artiste majeur fut l’un des fers de lance de l’avant-garde des Nouveaux Réalistes et bé-

néficie depuis lors d’une reconnaissance internationale (plus de 300 expositions dans le monde entier). Invité d’honneur de la 5e foire d’art contemporain de Lille, ce Breton présente du 12 au 15 avril des originaux histo-riques et récents, sculptures en métal ou en verre ainsi que quelques sérigraphies et estampes. Portrait.

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Gravure extraite de l’album « de Mahé à Villeglé », 36 ex., 28x37 cm, 2011 © Jacques Villeglé, Ed. Pasnic, Paris

Jacques VillegléL’invité d’honneur

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(Walter Benjamin) et s’approprie ce qui lui préexiste : la contestation des anonymes face à la publicité ou l’actualité politique. « Mon seul travail résidait dans le cadrage de ces lacérations que j’emportais », explique l’ar-tiste. « Intentionnellement, je me suis limité à ce choix, comprenant que la typographie, les couleurs, la composition des affiches… évo-lueraient avec le temps. Une œuvre vivante, variée était donc possible ». Dans un même souci de « créer un monument » en s’empa-rant de la culture populaire, Jacques Villeglé développe dès 1969 un alphabet sociopoli-tique, « une œuvre de mémoire, illustration de notre histoire politique, sociologique et religieuse ». Dans cet hommage au Viol des

Visage familier de la Print Art Fair, Alain Buyse présente une sélection de sérigraphies histo-riques et inédites de Jacques Villeglé. L’occa-sion de revenir sur une amitié forte, de plus de vingt-cinq ans, entre le sérigraphe lillois et le Nouveau Réaliste.

Je m’en souviens comme si c’était hier, en 1988, au Musée de Villeneuve d’Ascq, pendant l’ex-position Dufrêne. Mon ami Gérard Durozoi me présente à Jacques Villeglé : « Voici Alain Buyse, sérigraphe. Il voudrait travailler avec toi ». L’artiste me regarde, amusé, vif et pétillant : « Un éditeur d’estampes qui s’intéresse à moi ? C’est bien la première fois  !  ». J’étais estomaqué  : pour moi, Villeglé était une star inaccessible. J’admirais cet homme pour qui l’art est déjà là, sous nos yeux, prêt à être ramassé, collecté. Loin de l’École de Paris et de la peinture de chevalet, il érigeait ce qu’il trouvait dans la rue en œuvre de galeries. Comme un dénicheur de trésor, dont on dit qu’il en est « l’inventeur ». Le concept, le prélèvement, le cadrage et sa signature, voilà son art... Lors de notre rencontre à Villeneuve d’Ascq, je lui ai pro-posé de venir à Lille dresser un portait de la ville à sa manière. Il a joué le jeu, et créé une nouvelle rubrique qu’il a ensuite théorisée : la série décen-tralisation. C’est avec lui que j’ai fait certaines de mes plus belles éditions  : estampes, livres d’ar-tistes et autres multiples. J’aimerais lui dire deux mots : « Merci » et « Encore ».

Portrait par Alain Buyse

Rue des arts - Lille 1988 © J. Villeglé, A. Buyse

« JACQUES VILLEGLÉ RELÈVE DES TRACES DE CIVILISATION »

foules par la propagande de Tchakhotine (1939), le A est emprunté aux anarchistes, le S se mue en dollar... Depuis, l’artiste renou-velle son œuvre en la diversifiant. « Je me suis mis à la sculpture. Désormais, je pars du des-sin pour créer une œuvre et renoue avec ma formation d’architecte... ». Durant la foire d’art contemporain de Lille, l’artiste ménage quelques surprises : « je ne prépare jamais les interventions. Je préfère compter sur la spontanéité ». Pour n’en rien rater, rendez-vous dès le 12 avril.

Elle était encore étudiante en histoire de l’art lorsqu’elle a rencontré pour la première fois Jacques Villeglé. Depuis, la galeriste parisienne spécialiste des Nouveaux Réalistes (Dufrêne, Hains...) défend l’artiste avec passion. Fascinée par le collage et le travail sur papier depuis ses débuts en 1990, elle présente ici pour la Foire d’Art Contempain de Lille une sélection d’affiches lacérées de Jacques Villeglé de différentes époques et formats.

Galerie Véronique Smagghe

www.villegle.frwww.pasnic.frwww.guypietersgallery.comwww.nouveauxrealistes.comhttp://a-buyse.tumblr.com

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5 Invité d’honneur

Alain Buyse est présent sur le stand des Ateliers

d’Éditions Populaires.

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Guy & Linda Pieters Galerie de prestige

En Belgique, comme dans le milieu du marché de l’art international, tout le monde connaît Guy Pieters. A la tête d’une prestigieuse enseigne à Latem Saint-Martin et à Knokke-Le-Zout, ce galeriste débonnaire repré-sente des artistes aussi renommés que Jean-Michel Folon, Robert Combas ou encore Christo. Sa carrière a commencé il y a plus de 30 ans aux côtés des figures de proue du mouvement des Nouveaux Réalistes, dont il est devenu un ami proche et un collectionneur invétéré. Sur leur stand, Guy Pieters et son épouse Linda leur rendent hommage, en dévoilant quelques pièces majeures issues de leur collection privée.

Pourriez-vous revenir sur votre par-cours ?J’ai eu la chance de naître à Latem St-Mar-tin, berceau de l’art post-impressionniste et expressionniste flamand. Tenant une librairie dans ce village dès mes 18 ans, j’ai pu côtoyer de nombreux artistes. C’est là qu’en 1979, j’ai fait une rencontre déter-minante avec un créateur génial : Arman. Il m’a ouvert ses portes et présenté à César, Tinguely, Villeglé, Saint Phalle, Christo et bien d’autres. Cela m’a donné des ailes pour lancer une galerie d’envergure inter-nationale. Depuis lors, je prolonge mon travail en représentant des artistes fla-mands comme Arne Quinze, Jan Fabre, Wim Delvoye …

Comment êtes vous devenu collection-neur ?Je crois que c’est vraiment dans les veines des Belges que de collectionner l’art de leur temps. Mon épouse et moi-même avons donc grandi avec cette envie. Linda, avec qui j’ai toujours tenu ma galerie, m’a ouvert à l’art contemporain, alors que j’étais surtout sen-sible aux peintres paysagistes.

Quels ont été les grands axes de votre col-lection ?Grâce à Arman, j’ai eu un coup de foudre pour les Nouveaux Réalistes. Cela a com-mencé avec des œuvres reçues en cadeau pendant nos années de complicité avec ces artistes. Notre collection compte désormais

Sélection

Lille Art Fair Comme un cabi-net de curiosités ou un musée por-tatif, les boîtes-en-valise forment une des séries les plus vastes de Marcel Duchamp (de 1936 à 1941). Placée au centre du stand, l’exem-

plaire de la collection Linda et Guy Pieters n’échappe pas à la règle. Dans ses parois à déplier et tiroirs à double fond, cette valise détournée renferme une soixantaine de photographies originales, reproductions et miniatures des sculptures et ready-made de l’artiste.

En plus des œuvres im-portantes de César, Tin-guely, Christo et Jeanne-Claude ou Villeglé (voir p. 10), Guy Pieters et son épouse ont dédié un es-pace particulier de leur stand à une installation d’Yves Klein. « Il s’agit selon moi d’un des artistes les plus signifi-catifs de cette époque, bien plus souvent com-paré à Rothko et Fon-

tana qu’aux Nouveaux Réalistes dont il fut pourtant un membre fondateur », confie ainsi le galeriste.

La boîte-en-valise de Marcel Duchamp

L’esclave mourant d’Yves Klein

De gauche à droite :

La Boîte, Marcel Duchamp Rrose Sélavy ©DR

L’esclave mourant d’après Michel-Ange, Yves Klein © DR

Accord Majeur, Arman © DR

ARTISTES REPRÉSENTÉS :Valerio Adami, Arman, Ben, Cesar, Christo and Jeanne-Claude, Robert Combas, Wim Delvoye, Denmark, Jim Dine, Jan Fabre, Jean-Claude Farhi, Jean-Michel Folon, Lucio Fontana,Sam Francis, Claude Gilli, Kim Hamisky, Robert Indiana, Kamagurka, Karel Appel, Peter Klasen, Yves Klein, Les lalanne, Arne Quinze, Rauschenberg, Roger Raveel,Jean-pierre Raynaud, Reinhoud, Mimmo Rotella, Rotraut, Niki de Saint-phalle, David Spiller, William Sweetlove, Jean Tinguely, Bernar Venet, Jacques Villegle, Wolfgang Volz, Ting Walasse, Andy Warhol, Tom Wesselmannwww.guypietersgallery.com

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Ouvert à toutes les esthétiques, même les plus indisciplinées, Lille Art Fair réserve toujours une large place au street art – ou art urbain. Dans les allées on croise du beau monde : le parrain Quick, qui redécorait les rues new-yorkaises, ins-pirant Basquiat ou Keith Harring. On apprécie aussi le travail sur la typographie et l’abstrac-tion de JonOne, l’énergie picturale de Tanc, les pochoirs et messages post-situs de Miss.Tic, l’imagerie cartoonesque de Speedy Graphito, la mémoire des icônes de Jef Aerosol, sans ou-blier l’œuvre pointilliste de Jeff Cochran… Plu-riel, le street art regorge de talents et ne saurait se résumer à un courant, à un style, à une patte, et Lille Art Fair en fait encore la démonstration. Pour mieux appréhender cet art insaisissable et polymorphe, la foire accueille des spécialistes, tels que les fameuses galeries Brugier Rigail (Pa-ris), Saltiel (Aix-en-provence), Raison d’Art (Lille) et la New Square Gallery (Lille).

Galerie Brugier-Rigail [Paris - 75] - www.artpartnergalerie.comBlek le rat, John Matos Crash, JonOne, Keith Haring, LAII - Angel Ortiz, Miss.Tic, Quik, Smael, Space Invader, Speedy Graphito

Galerie Saltiel [Le Castellet -83] - www.galerie-saltiel.frCédric Bouteiller

Galerie Raison d’Art [Lille - 59] - www.raisondart.comJef Aérosol

New Square Gallery [Lille - 59] - www.galerie-lille.frJonOne, Speedy Graphito, Tanc

Galerie Raison d’Art, Kerouac sur la route 1tiers - 2010 -

pochoir à l’aérosol et livre marouflé sur toile -120X120 cm

© Jef Aérosol

400 œuvres, que l’on prête parfois à des mu-sées. À Lille Art Fair, dans notre espace, nous présentons une trentaine d’œuvres. L’accent est mis sur Marcel Duchamp, dont je suis un fervent admirateur : il m’a permis de com-prendre l’évolution de l’art au xxe siècle, no-tamment l’utilisation de l’objet manufacturé comme matériau en soi. C’est autour de l’une de ses fameuses boîtes-en-valise que nous ar-ticulont les œuvres des Nouveaux Réalistes.

Qu’attendez-vous de la foire ?C’est une première ! Nous n’avons jamais peur de soutenir des foires qui talonnent la FIAC, Bâle ou Cologne. Je suis convaincu qu’elles favorisent le développement de col-lectionneurs locaux.

Que pensez-vous de Lille ?La région s’est énormément développée. On ne peut que saluer les efforts considé-rables réalisés pour soutenir la culture et à travers elle, le développement économique sur le territoire eurorégional. Il n’y a pas encore assez d’échanges entre les Flandres française et flamande. Mais la foire y contri-buera certainement !

Connu pour ses accumu-lations d’objets manu-facturés (voitures, four-chettes...) et ses sculptures monumentales dans les plus grandes villes du monde, Arman est l’un des artistes les mieux représentés dans la col-lection Linda et Guy Pie-ters. On nous présente ici certaines raretés, notam-ment des œuvres histo-riques (de 1962 à 1964)

issues des séries « Colère » ou « Combustion » : des violons éclatés, en bois ou en bronze.

Les Violons Écrasés d’Arman

« LILLE ART FAIR CONTRIBUE AUX ÉCHANGES ENTRE LES FLANDRES FRANÇAISE ET FLAMANDE »

7 Les galeries

Sens de la visite ➠

Hors-d’œuvre(s)Street art

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Galerie LazarewFrance - ParisCitant aussi bien Télémaque, Arman ou Combas, Alexandre Lazarew privilégie les coups de cœur et les rencontres. Fondée en 2010 au cœur du Marais, sa galerie cultive un esprit spontané et urbain. Ici, Lazarew dévoile avant tout le travail d’Olivier Catté, des Graphiquants et de Samuel. Le premier utilise exclusivement du carton d’emballage, qu’il creuse et lacère pour révéler

des formes architecturales pures. Les seconds travaillent sur les vo-lumes et les ombres d’un papier plié ou froissé, qu’ils déclinent sur différents supports. Enfin, Samuel, jeune créateur dunkerquois, uti-lise une technique picturale inédite afin de créer des images en relief.

Xavier Ronse GalleryBelgique - MouscronAttention  : personnage totalement atypique  ! Coiffeur de profession, Xavier Ronse a d’abord exposé sa collection dans son salon, avant de créer, entre deux coups de ciseaux, sa propre galerie. Sans aucun préjugé, ce passionné représente des photographes, plasticiens et peintres venus du monde entier. En 2007, il dé-couvre une œuvre d’Alexandre Nicolas (voir p. 11) chez un concurrent. Commence alors une longue et fructueuse collaboration. Personne n’a oublié les héros de BD inclus dans du cris-tal de synthèse présentés l’an dernier ici-même. L’artiste revient avec une surprise, et prouve que l’art contemporain n’a rien de... rasoir !

CastanGalerieFrance-Perpignan« Art contemporain est un terme obsolète, explique

Roger Castang. Il correspond à l’après-guerre. Je considère que les nouvelles formes esthétiques apparues dans les années 2000 relèvent de l’Art Actuel ». Amoureux des œuvres non-

conformistes des pays de l’Est et de la photographie avant-gardiste, Roger Castang est surtout un passionné des formes émer-gentes – vidéo, photo... - et des relectures comme celles de 2Nyss revisitant les classiques de Delacroix ou Géricault. En

outre, Castang présente ici les Pritchard’s. Monsieur sculpte, madame

peint, et le couple offre des tranches de vie à travers des personnages surdimensionnés. Enfin, Thierry Evrard travaille la matière au point de provoquer la confusion : photo ou peinture ? Allez savoir ! Allez voir, surtout.

Galerie du CardoFrance - ReimsSise dans le quartier Boulingrin, nouveau centre cultu-rel, financier et gastronomique de Reims, la galerie du Cardo est née de la passion d’un couple de chirurgiens dentistes. Elle défend aussi bien les artistes émergents que confirmés dans une approche résolument éclec-tique. Comme le prouvent les trois artistes invités : l’expressionniste Ruta Jusionyte, l’impressionniste Chris-tophe Lachize et le cubiste Maxime Frairot.

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À la rencontre de quelques galeries

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RADIAL Art ContemporainFrance - Strasbourg« Authenticité, force et matière », tels sont les trois credos de Radial Art Contemporain. La galerie alsacienne affiche une esthétique résolument tournée vers l’authenticité et la prise de risque. En témoignent les talents présentés à Lille Art Fair : des sculp-tures de Til Augustin aux propositions de Lars Strandh, en passant par le travail pictural du strasbourgeois Fredd Croizer, les formes mini-males d’expressions sont à l’honneur.

Galerie CapazzaFrance - NançaySituée en plein cœur de la Sologne, dans un cadre verdoyant de 2000 m², la galerie Capazza est un lieu d’exception. En rénovant une vieille bâtisse du xviiie siècle voici 37 ans, les Capaz-za ont soigné l’écrin autant que les œuvres. Et quelles œuvres ! On y trouve le travail de 130 artistes de notoriété internationale dans des registres aussi divers que la peinture, la photographie, l’orfèvrerie ou la céramique...

À Lille Art Fair sont présentées les sculptures majeures de Georges Jeanclos (auteur du portail principal de N-D de la Treille, à Lille), le « travail plastique et psychologique » de Jean-Louis Kolb et les peintures de Michel Madore, qui interrogent le corps et la figure humaine. En outre, cet accrochage s’accompagne de nombreux évènements : lectures, projections de films, rencontre avec Tzvetan Todorov, concerts… (voir p. 16)

Galerie Claudine LegrandFrance - ParisCollectionneuse, Claudine Legrand ? « C’est un grand mot, répond-elle modestement. Disons que plus jeune, lorsque mes amies achetaient des machines à laver, je préférais m’offrir une toile ». De fait, avec un grand-père collectionneur et un frère peintre, Clau-dine Legrand a baigné dans l’art. Abstraites ou figuratives, les esthétiques présentées dans sa galerie (fondée en 1990) contiennent tou-jours « une force et une poésie ». En témoigne l’Anglais Ashley qui travaille depuis 10 ans autour d’un poème celte du xiie siècle ou de Laurent Hours, dont la fantaisie n’a d’égal que la minutie de son trait. Laurent Haup-tain réalise quant à lui un travail introspectif depuis 20 ans à travers des autoportraits.

Galerie EmeraudeFrance - Le TouquetFondée en 2004 dans un ancien entrepôt de 300 m², la galerie Emeraude met en scène sur deux niveaux, les œuvres d’une trentaine d’ar-tistes. Parmi eux  : les illustres peintres français Arthur Van Ecke, Édouard Pignon et Ladislas Kijno. Mais aussi des sculpteurs tels que Delphine Brabant ou Pierre Charlon.

Galerie NaclilFrance - LilleCréée en 2008, la galerie NACLIL défend surtout la figuration narrative libre et l’expressionnisme. Se présentant comme « gardienne des sens », elle accompagne son public dans l’appréciation de la création contemporaine. Elle réserve ici une place de choix au sculpteur Marc Petit et aux plasti-ciens Dante Kopin et StepK.

9 Les galeries

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Sculptures & volumesFidèle à notre volonté d’aborder l’art contemporain dans toutes ses dimensions, nous offrons une large place aux sculptures et autres volumes. Sans limites dans le temps ou l’espace, ces œuvres imposantes ou fragiles, parfois rares mais toujours précieuses, sont signées de noms souvent prestigieux. Il ne tient qu’à vous de les découvrir !

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LÉGENDES1. Sans titre, Acier inoxydable © Abelardo Espejo Tramblin - Galerie BS ART

2. Sculpture ardoises © Renaud Matgen - Galerie Richard Nicolet

3. Compression Murale © César, Galerie Pieters

4. Sculpture Feutre © Nadine-Vergues - Galerie Nicole Gogat

5. Ange © Marc-Petit - Galerie Nac Lil

6. Masque d’Orang-Outan © Quentin Garel, Galerie Mazel

7. Het varkentje, Metal Art work © Luc De Prest - Art Gallery 826

8. Chico Sol, sculpture en résine © Juan  Ripollès

9. Persée I © Christophe Charbonnel, Galerie Bayart

10. The Sequence June © Arne Quinze

11. Arbre Adam Et Eve © Georges Jean-Clos, photo Galerie Capazza

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Carnets de voyage, Angor (Cambodge), Kyoto (Japon), Myanmar (Birmanie) © Chayan Khoi

Chayan KhoiLe tour du monde en 100 carnets

Il faudrait des heures pour faire l’inventaire de ses carnets de voyage : il y en a plus de trois cents ! Plus encore pour recenser les ma-tériaux hétéroclites qui les constituent. Billets de banque, pièces de monnaie, fourrure, tis-sus, papiers récupérés, timbres, empreintes, photos, objets rituels et usuels... Chayan Khoi prélève des petits concentrés embléma-tiques des pays qu’il traverse. De l’Indoné-sie à l’Éthiopie en passant par Las Vegas ou Lhasa, il amoncelle, coud, colle pour nous

« donner à voir, à toucher, à sentir » l’âme d’une contrée. Présentées exceptionnelle-ment dans la foire, ces réalisations poétiques sont à manipuler et à feuilleter à l’envi. Pour peu que l’on soit délicat. Car ces livres géants — jusqu’à deux mètres carrés — forment de fragiles collages de mots et de souvenirs, de croquis et de matières. Dans l’agitation de la foire, ces palimpsestes offrent sans aucun doute un moment suspendu de calme et de recueillement. À ne pas manquer. www.chayan.fr

Alfredo Longo est un artiste citoyen. Le terme parait galvaudé, mais ce Belge lui rend ses lettres de noblesse, en utilisant le métal de ca-nettes pour sculpter. Longo bénéficie de l’aide de ses voisins qui lui apportent le précieux matériau. À la dif-

férence du récup’art, qui détourne l’objet, Longo n’en conserve que l’essence : compressées, ces canettes sont la matière première de son œuvre. Êtres humains, tau-reaux et cœurs sont les séries visibles ici.

Alfredo Longo (Espac’Art Gallery)Omar Youssoufi (Polysemie)

Il a le voyage chevillé au corps depuis sa première traversée de l’Iran en 1979. Artiste insaisissable, esprit nomade, Chayan Khoi affûte son œil de photographe en se nourrissant des cultures du monde. À mille lieues des montages « cyberréalistes » léchés qui ont fait sa réputation, l’artiste iranien présente à Lille Art Fair une sélection inédite de ses carnets de route personnels. Des « assemblages rudimentaires » d’impressions et de matières que peinent à contenir ficelles et lacets de cuir. Gros plan.

1. © Omar Youssoufi, Galerie Polysemie2. Un Geste pour la Planète, Un Cœur tout en Canettes © Alfredo Longo, Espac’Art Gallery3. Sans titre, 2010 © LIU Zhi, Galerie Dock Sud4. Naughty french woman Anna © Galadriel Gestin, Galerie Ze Art5. © Robin Goldring, Galerie Clavreul6. La Pieta © Thierry Barré, Gallery 138

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Ce peintre et plasticien allie maîtrise technique et inspira-tion mélancolique. Omar Yous-soufi confectionne de fascinants sabliers, accordant pièces de grès, de porcelaine et bribes de livres anciens. Obsédée par le mouvement et la fuite du temps, son œuvre interroge également le langage au gré

d’un alphabet imaginaire. Aussi différents et imposants soient ses sabliers, la finalité est toujours la même : le sable recouvre tout, sous forme de dunes.

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De CharlElie Couture, on connait les chansons. Nous vous offrons ici l’occasion d’apprécier son travail de plasticien. Diplômé des Beaux-arts de Nancy, CharlElie construit, depuis plus de 30  ans, une œuvre exceptionnelle, où se croisent sculpture, peinture, photographie... On se souvient d’oeuvres plus anciennes, des sculptures en bois flotté, des outils imaginaires, fabriqués de toutes pièces puis peints sur toile. Mais ce qui frappe immanquablement le spectateur, ce sont ses photo-grafs : de gigantesques photographies de New York, imprimées sur des bâches de plus de 2 mètres de long. L’artiste intervient alors sur l’image, ajoutant de la couleur et un geste fort, marquant de son empreinte ces souvenirs nocturnes. Il laisse transparaitre son obsession pour l’efferves-cence de la Grosse Pomme, où il réside depuis 10 ans. Artiste complet, voire total, le Lorrain expatrié se donne à (re)découvrir en une tren-taine d’œuvres présentées par la galerie Monade Nomade.

CharlElie Couture

Ce plasticien autodi-dacte passe allègrement des pinceaux au cha-lumeau, mêlant sculp-ture, peinture, photo-graphie... Tel un savant fou, il crée ses propres techniques, fait de la manipulation génétique plastique. Comme avec son fameux « Poisson-Poulet », soit un corps de poulet avec une tête et une queue de pois-son (qui ressemble à

un dinosaure !). Il revisite aussi de grandes œuvres du passé, en essayant d’en garder l’essentiel : la beauté. Absolument fascinant !

Thierry Barré (Gallery 138)

Photo-Graf © Charlelie Couture,Galerie Monade Nomade

Tous originaires de Song-zhuang, fameux village d’ar-tistes près de Pékin, les jeunes talents regroupés dans cette exposition recouvrent un très large spectre de l’art chinois – du pop art au nouvel ex-pressionnisme. Représentés par la galerie Dock Sud, ils dévoilent chacun quelques-uns de leur plus beaux grands formats.

Artistes chinois (Galerie Dock Sud)

13 Les artistes

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Né en 1963 à Paris, Robin Goldring a une méthode de création bien spécifique, qui lui confère un style totale-ment unique. Commen-çant par photographier des modèles, il les trans-pose ensuite en pein-ture sur du film adhésif. En résulte des œuvres brillantes, où le corps et la chair prennent une toute nouvelle dimen-

sion. Une trentaine d’œuvres, dont une sublime réin-terprétation des Trois Grâces, dévoile un univers tiraillé entre arts moderne et classique.

Robin Goldring (Galerie Clavreul)

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« Je peins chaque jour, quand je respire, quand je mange, quand je dors… Je peins parce que j’ai des tonnes de choses à dire, des milliers d’histoires à raconter, un nombre incroyable d’inventions un peu farfelues à montrer »... Le Brestois de 31 ans, marqué par la figuration libre de Combas ou Di Rosa, est un peintre compulsif.

La vingtaine d’œuvres présentes dans notre foire per-mettent de saisir l’énergie et la sensibilité d’une pein-ture vivante mêlant parfois des souvenirs de « grandes œuvres » (la Joconde revue et sacrément corrigée), figu-ration et écriture. Un artiste prolifique à découvrir.

Galadriel Gestin (Galerie Ze Art)

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Page 14: Lille Art Fair : le programme

« The Wrinkles of the City, Los Angeles - Robert Upside Down, Downtown, USA » 2011Photographie couleur, plexi-glas, aluminium, bois165 x 125 cm © JR,Courtesy Galerie Perrotin, Paris

Nicolas Laugero LasserreCollectionneur malgré lui

Collectionner l’art contemporain, une affaire de nantis ? Voilà une idée que Nicolas Lau-gero Lasserre, fondateur d’Artistik Rezo, en-tend bien démonter. Et pour cause : rien ne le prédestinait à se passionner pour la création plastique. Issu d’une famille modeste du Sud de la France, « ignorant tout de l’histoire de l’art », il a contracté le virus sans s’en aper-cevoir. À force de côtoyer les artistes - Com-bas et bien d’autres – quand il n’était encore que le chargé de communication de l’Espace Cardin à Paris. « J’ai collectionné les ren-contres avant de collectionner des œuvres. Ce n’est qu’au fil du temps que la passion s’est intensifiée, mais inconsciemment. Tout à basculé voilà quatre ans, lorsqu’une ga-lerie m’a demandé de présenter quelques pièces de ma collection. Une collection ? Je n’y avais jamais réfléchi en ces termes. J’ai alors réalisé que je m’étais entouré de près de 80 tableaux et dessins. Depuis cette révé-lation, j’assume ! ». Dans l’espace qui lui est dévolu dans la foire, ce trentenaire espère convaincre les visiteurs de franchir le pas. Il donne à voir une partie des 400 pièces qui logent désormais entre ses murs. Des dessins sur ardoise de Combas et des œuvres en verre de Jean-Michel Othonel révèlent les débuts historiques de sa collection. Tandis que les pochoirs, photos ou affiches de Banksy, Obey, JR ou Miss.Tic illustrent son vif intérêt pour « l’art contemporain urbain ». « Moi qui ne suis parti de rien, j’éprouve un énorme plai-sir à partager mon expérience. Lancez-vous, même modestement : on ne regrette jamais l’achat d’une œuvre d’art. »

Nicolas Laugero Lasserre, Directeur de l’Espace Cardin © Bruno Perroud

« LANCEZ-VOUS, MÊME MODESTEMENT : ON NE REGRETTE JAMAIS L’ACHAT D’UNE ŒUVRE D’ART »

Page 15: Lille Art Fair : le programme

15 Les collectionneurs

Acrilyque sur papier © Eric Cremer

Depuis le temps qu’on croisait Vincent Lavandier dans nos allées, l’heure était venue de le rencontrer. Véritablement. Et d’évoquer avec lui son ap-proche de la collection. Un grand mot qui recouvre mille et une réalités. Le Lillois en possède une définition aussi simple qu’évidente : « On devient collectionneur lorsqu’on n’a plus de place chez soi ! » lâche-t-il dans un sourire. Et difficile de se séparer d’une œuvre  : chacune représente un moment, un souvenir, un « coup de foudre. C’est ainsi que je fonctionne, en me laissant porter par mon instinct  ». Il nourrit une passion pour l’art contemporain en géné-ral « Sculpture, photogra-phie, peinture, aquarelle naïve…  » lance-t-il à la volée, se remémorant les multiples formes qui peuplent son quotidien. Lille Art Fair occupe une place à part dans son cœur, car c’est ici qu’il a décidé de franchir le pas. « J’avais déjà acheté quelques œuvres, mais cette foire fut le phénomène déclencheur. On s’y sent à l’aise, l’ambiance est détendue, conviviale… Sans même parler du choix ! ». Cette abondance illumine le regard de notre collectionneur. Qui ne sait pas encore ce qu’il cherchera durant cette édition 2012. Sinon à éprouver, c’est certain, de nouveaux coups de foudre.

Vincent Lavandier

« ON DEVIENT COLLECTIONNEUR LORSQU’ON N’A PLUS DE PLACE

CHEZ SOI ! »

« L’art est plutôt cher, alors je suis devenu collectionneur quand j’ai com-mencé à gagner de l’argent  ». Michel Poitevin aborde sa condition de collectionneur sans détour ni langue de bois. Originaire du sud de la France, installé à Lille depuis bientôt quarante ans, le secrétaire général de l’Adiaf (Association pour la diffusion internationale de l’art français) est également un grand voyageur, qui va chercher l’art où il se trouve : chez les créateurs, dans les galeries les plus prestigieuses, de Rome à New York, de Londres au Brésil. On l’imagine alors rêveur, attendant d’être frappé en plein cœur par la beauté d’une œuvre… Tout faux  : « Je nie l’émo-tion ou le coup de foudre. Je ne veux pas me laisser entraîner par une espèce d’élan amoureux. Si dans une galerie, une pièce me plaît, j’en res-sors aussitôt. Je me réserve du temps et n’envisage l’achat qu’après mûre réflexion  ». Ce rapport à la création, éminemment intellectuel, semble dénué de considération esthétique : « Je ne choisis pas une œuvre parce qu’elle est «  belle  ». Je refuse l’agrément, ce mono-chrome vert qu’on choi-sit parce qu’il irait bien avec les rideaux du salon ». La collection de Michel Poitevin comprend 383 œuvres, tous supports confondus. On y croise aussi bien Richard Long que « Philippe Parreno. J’ai commencé par acheter ses photographies, puis ses rares installations. Depuis, il a développé son travail autour de la vidéo. S’il se mettait à la peinture, peut-être en ferais-je l’acquisition, bien que je n’ai pas acheté de tableau depuis vingt ans... La peinture française actuelle ne se préoccupe que d’esthétique. Or, j’ai besoin de concept, de réflexion ». Ici, ce passionné ne devrait pas être déçu : « J’aime le pluralisme de cette foire. D’autres, en Espagne par exemple, sont très spécialisées. Ici, on a accès à un éventail quasi-total de la créa-tion contemporaine ».

Michel Poitevin

« J’AI BESOIN DE CONCEPT, DE RÉFLEXION »

10 06 05, 2012-02-21© Samuel Buckman

Page 16: Lille Art Fair : le programme

Vernissagemercredi 11 avrilKristofic - Performance mêlant danse, peinture et musique. Retrouvez l’artiste Kristofic, accompagnée du DJ ‘Blank’ et des deux danseurs du Centre Cho-régraphique National de Roubaix, Jules Lemaire et Jules Leduc. À partir 20h45

Galerie Valérie Lefebvre - Rencontre avec les artistes Fred Calmets et Lau-rence Le Constant. Toute la soirée

Galerie LIAM - Rencontre avec les ar-tistes Jean Schoumann et Kalinka Stoya-nov. Toute la soirée

La Malterie - Performances de Marie-Johanna Cornut, Marion Brusley et Rémi Groussin « Trial Air Fair » : tels des acro-bates professionnels, les trois artistes composent   des    figures acrobatiques approximatives et absurdes qui inter-rogent les codes du spectacle. Dan-ger physique et contorsions aériennnes garantis ! À partir de 20h45

Galerie NACLIL - Séance de dédi-caces du sculpteur Marc Petit des ouvrages suivants : Ceux qui appellent dans le noir, Dans leurs yeux la nuit ainsi que le catalogue «  Rétrospective  ». Également présents sur le stand de la galerie : Isabelle A. Vialle, Dante Kopin, Fred Martin. Toute la soirée

Swingin’ Pool - Ce groupe de swing manouche allie puissance vocale et vir-tuosité du jeu des guitares. Le style croo-ner cède la place au ton pop swing jazz, aux arrangements gipsy groovy, pour servir des réinterprétations de Beat It ou Should I stay or should I Go. Accrochez-vous au rythme , les Swingin’ Pool servent un cocktail détonnant ! À découvrir sur : www.myspace.com/swinginpool - À partir de 20h45

Ze Art Galerie - Galadriel Gestin dédicace son catalogue en peinture. Toute la soirée

Nuit de l’artjeudi 12 avrilART4 - L’artiste Angélika Summa arbore (complètement immobile) une robe-sculpture en métal qu’elle a elle-même créée. 18h - 20h et 22h

Galerie Bayard - Démonstration : le sculpteur Christophe Charbonnel à l’œuvre - 19h - 22h

Galerie Capazza - Concert « Réflexions » par la Compagnie Fracas - 18h - 19h

Galerie du Cardo - Distribution d’un produit dérivé d’une œuvre de Maxime Frairot sous forme de «  clip-œuvre im-pression plexi ». Toute la soirée

Galerie Derrière la Dune-Wagner - L’artiste Jean-Baptiste Dumont dessine devant le public et signe une édition numérique numérotée et limitée de l’un de ses croquis. Toute la soirée

Galerie Virgile Durand - L’artiste Auré-lie Mantillet rencontre le public sur le stand de la galerie et évoque particu-lièrement sa série de travaux « Prenez et buvez-en tous ». Toute la soirée

Galerie Nicole Gogat - Dédicaces de David Jamin et Daniel Castan. À partir de 19h

Lasécu - À l’instar des repas-after orga-nisés dans la galerie lors des vernissages, retrouvez une tablée inédite sur le stand de Lasécu. 7 artistes dessinent direc-tement sur la nappe : François Boucq (bédéiste, illustrateur), Luc Laly (peintre), Didier Hamey (graveur), Eric Duhamel (illustrateur), Philippe Hollevout (peintre), Perlinpinpin (plasticien), Frédéric Levy Hadida (plasticien). À partir de 20h

Galerie Valérie Lefebvre - Performance de Fred Calmets, réalisation d’une toile en direct. Toute la soirée

Galerie Maison Dauphine - Afin de célébrer l’entrée d’un nouvel artiste, le designer Philippe Hérault, la Gale-rie Maison Dauphine organise sur son stand un tirage au sort, avec à la clé une sculpture lumineuse de l’artiste à gagner. Toute la soirée

Melting Art Gallery - Christine Muller dé-dicace son livre Christine Muller Peintre (2011 - Ed Thoba’s). 20h - 22h

Monade Nomade - Installation de Gélules et Dédicace d’ouvrages de Jérémy Taburchi ou CharlElie Couture. Toute la soirée

Galerie NACLIL - Le street-artist britan-nique Joseph Loughborough se livre à une improvisation («  Live paintings and drawings »), où les plus audacieux d’entre vous pourront se faire «  cro-quer ». À partir de 19h30

Galerie OLINK - Rencontre avec l’artiste Ouiyannis Markantonakos. Toute la soirée

Ze Art Gallery - Performance insolite de peinture sur objet par Galadriel Gestin. 21h

Et aussivendredi 13 avril Lasécu - À l’instar des repas-after or-ganisés dans la galerie lors des vernis-sages, retrouvez une tablée inédite sur le stand de Lasécu. Deux spécialistes de la sérigraphie, Fabien « La Yeah!  » Swyngedauw et Jiem interviennent directement sur la nappe. À partir de 20h

samedi 14 avrilAssociation des conservateurs des Musées NPdC - Ateliers de dessin pour enfants de 5 à 12 ans - Gratuit sans ins-cription - 14h - 17h

La Malterie - Performance de Marie-Johanna Cornut, Marion Brusley et Rémi Groussin « Trial Air Fair » - voir ver-nissage mercredi 11 avril. 17h30 - 19h

dimanche 15 avrilAssociation des conservateurs des Musées NPdC - Ateliers de dessin pour enfants de 5 à 12 ans - Gratuit sans ins-cription. 14h - 17h

durant toute la foireCédric Brandily - Projet 2012 : «  Urne pas si transparente  », une exposition photographique citoyenne de Cédric Brandilly.

Conférencesjeudi 12 avrilGalerie Capazza - Lecture des textes de Georges Jeanclos par Nicolas Jules.14h - 14h50 et 15h30

vendredi 13 avrilGalerie Capazza - Conférence de Tzvetan Todorov (suivie d’une séance de dédicaces du dernier livre de Georges Jeanclos, édition Capazza - sur le stand de la galerie). À partir de 18h

samedi 14 avrilConférence animée par Françoise Objois - Collectionner l’art d’au-jourd’hui : plan financier ou amour de l’art ? Regards croisés de collection-neurs. À partir de 15h30

Temps forts

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Sortir du cadre

17 Agenda

Michel Canteloup, Suite africaine grande et petite 2008-2011Tourcoing - Galerie 36 bis / Ecole Supérieure d’Art Le credo du 36 bis ? Présenter le tra-vail de jeunes artistes, ou celui de créateurs confirmés dont l’œuvre est en lien avec l’activité de l’Ecole Supérieure d’Art de Tourcoing. Actuel-lement Michel Canteloup, spécialiste de la couleur, livre une peinture at-tachée à l’histoire, la mémoire – elle est le fruit d’un cheminement, d’une réaction. Pléthorique, sa production (qui a délaissé l’abstraction pure en 1987) s’intéresse ici à l’Afrique, à sa culture et à ses traditions. Pour un ré-sultat forcément troublant.Jusqu’au 28.04, entrée libre, +33 (0)3 59 63 43 20

William Klein Lille - Maison de la PhotographieEn 1956, après la publication de son célèbre journal photographique sur New York, William Klein, peintre, gra-phiste et photographe arrive à Rome sur l’invitation de Federico Fellini, qui l’engage comme assistant réalisateur sur Les Nuits de Cabiria. C’est l’occa-sion pour Klein, armé de son appa-reil, d’explorer les moindres recoins de la cité et de réaliser une nouvelle fresque sur Rome. Cinquante ans plus tard réapparaissent ainsi, dans cette exposition, la magie de ces années, l’acuité du regard de Klein et elle le consacre, s’il le fallait encore, comme l’un des maîtres de la photographie.Du 13 au 30.04, du lundi au vendredi de 10h à 18h, +33 (0)3 20 05 29 29, www.maisonphoto.com Vernissage le vendredi 13 avril 2012

Jiem & Mathieu ConneryLille - LasécuDe retour d’un séjour d’un an au Ca-nada et aux États-Unis, le Nantais Jiem présente une exposition réalisée en collaboration avec le Québecois Ma-thieu Connery. Mêlant photographie, vidéo, dessin, peinture, gravure et autres médiums, cet accrochage témoigne d’une passion pour les trains de mar-chandises. En confrontant leurs univers respectifs - onirique et naïf pour l’un, géométrique et symboliste pour l’autre - Jiem et Mathieu Connery s’enrichissent mutuellement, à l’image de leurs dessins réalisés sur les flans des wagons.Jusqu’au 28.04, ven & sam, 14h>19h, + 33 (0)3 20 47 05 38, www.lasecu.org

Déplacer, déplier, découvrirVilleneuve D’Ascq - LaMÀ travers les œuvres de M. Barré, J. De-gottex, M. Devade, S. Hantaï et M. Par-mentier, le LaM explore des démarches artistiques singulières et sous-estimées. Revenant sur des problématiques éter-nelles (la place de la parole, du silence ou la recherche d’un absolu dans l’art), ces défricheurs picturaux ont pourtant marqué la production française de la seconde moitié du xxe siècle. Un cycle émaillé de nombreuses conférences, afin d’enrichir le débat. Jusqu’au 27.05, mar>dim, 10h>18h, +33 (0)3 20 19 68 88, www.musee-lam.fr

Ponctuation 8. Inventer le dessinGravelines - Musée du Dessin et de l’Estampe OriginaleÀ travers une soixantaine d’œuvres issues du FRAC Picardie, le Musée de Gravelines révise notre définition du dessin. Des méthodes traditionnelles (pinceaux, crayons..) aux procédés sur-prenants de Roland Flexner (des bulles de savon chargées d’encre éclatées sur du papier), Ponctuation 8… balaie l’éventail incroyable de cette tech-nique. Quelques estampes de la col-lection du musée font écho à cette sélection inattendue. Du 17.03 au 27.05, tlj sf mar, 2/1€, +33 (0)3 28 51 81 00

Sous influenceLille - Espace Le CarréLe collectif COMBO réunit des artistes français et internationaux, pour la plu-part issus du Fresnoy. Sous Influence ras-semble des installations, vidéos et per-formances de quatre créateurs issus de ce collectif : Zhuoran Song, Hyun-wook Kang, Adrien Fontaine et Ehenchen Liu. Pourquoi sous influence  ? Car ces productions, instables, révèlent les pro-fonds bouleversements personnels et collectifs qu’on subi leurs auteurs. Une autre manière d’organiser les liens qui unissent l’art et la vie.Jusqu’au 15.04, mer>sam, 14h>19h, dim, 10h>13h, 15h>18h, entrée libre, +33 (0)3 20 74 46 96

Visions fugitivesTourcoing - Le FresnoyUne silhouette hésitante sur un pan-neau de LED, des héros enfantins désin-carnés, un voilier fantôme surgissant de la brume quand se présente un spectateur… Ces dessins de l’éphé-mère signés par 27 artistes révèlent leurs angoisses et espoirs, qu’ils soient collec-tifs ou individuels. Ainsi de l’Allemand Alexander Schellow qui présente, à l’encre de Chine, trois regards sur la si-tuation politique de l’Albanie. Ancrées dans le réel, ces visions fugitives ouvrent une porte sur l’imaginaire. Jusqu’au 15.04, mer, jeu, dim 14h>19h, ven, sam 14h>21h, +33 (0)3 20 28 38 00, www.lefresnoy.net

Les Jeudis du FRACDunkerque - FracLes Jeudis du FRAC ont lieu chaque premier… jeudi du mois. Il s’agit, pour les amateurs d’art de tous âges et de tous horizons, de débattre autour d’une œuvre, choisie selon un thème précis – par exemple, les photographies en grand format de Sarah Jones. Simple discussion entre connaisseurs ? Pas vrai-ment. Pour les participants, il importe d’abord d’approfondir leur savoir et d’être surpris en (re)découvrant cette œuvre. Ainsi le FRAC ouvre ses réserves et révèle une pièce «  à l’état brut  ». Sortie de son contexte muséal, sans accrochage ou mise en scène, elle revêt sa plus simple apparence, telle que conçue dans l’atelier de l’artiste. Un autre rapport à l’art contemporain.Chaque premier jeudi du mois, 18h30, entrée libre mais inscription obligatoire au +33 (0)3 28 65 84 20, www.fracnpdc.fr

Programme des structures culturelles

régionales associées à Lille Art Fair.

Page 18: Lille Art Fair : le programme

Plan de la foire

Liste des galeries & édit eurs

GALERIE 138 - Honfleur (France)

AABK ART - Metz (France) AD GALERIE - Beziers (France) ART4 - Caen (France) ART CENTER HORES – Sint Martens-Latem / Knokke-Zoute (Belgique)

ART ET COLLECTION – Paris (France)

ART GALLERY 826 - Knokke-Zoute (Belgique)

ART’N PEPPER - Verviers (Belgique)

ARTIANE - Honfleur (France)

ARTISTI GALERIE - Rueil-Malmaison (France)

BGALERIE BACQUEVILLE – Lille (France)

GALERIE ANGE BASSO – Paris (France)

GALERIE BAYART - Compiègne & Le Touquet (France)

GALERIE BE-ESPACE - Paris (France)

GALERIE BEAUTIFUL SEA - Neuilly-Sur-Seine (France)

BEUKERS MODERN ART - Rockanje (Pays-Bas)

GALERIE BEX - Paris (France)

BOUILLON D’ART - Bordeaux (France)

GALERIE ANNE BROITMAN - Biarritz (France)

GALERIE BRUGIER-RIGAIL - Paris (France)

GALERIE BS ART – Neuilly Sur Seine (France)

BUENO HOME GALLERY - Nîmes (France)

CGALERIE CAPAZZA - Nancay (France)

GALERIE DU CARDO - Reims (France)

CASTANGALERIE - Perpignan (France)

GALERIE CLAVREUL - Paris (France)

GALERIE COLLEGIALE - Lille (France)

COLORFIELD GALLERY - Paris (France)

DGALERIE XAVIER DELANNOY - Avignon (France)

GALERIE JOS DEPYPERE - Kuurne (Belgique)

Espaces entreprises & conférences Vidéo Art Fair

Espaces de détente et d’échange Print Art Fair

Structures artistiques

Galeries

Expositions inédites

Page 19: Lille Art Fair : le programme

19 Exposants

des galeries & édit eurs

GALERIE DERRIÈRE LA DUNE - WAGNER Le Touquet (France)

DOCK SUD - Sète (France)

GALERIE DORVAL - Lille (France)

GALERIE VIRGILE DURAND - Thomery (France)

EGALERIE ÉMERAUDE - Le Touquet (France)

GALERIE L’ERMITAGE - Le Touquet (France)

ESPAC’ARTGALLERY - Mons (Belgique)

ESPACE POINT-BARRE - Lille (France)

FFINE FLEUR ART GALLERY - Amsterdam (Pays-bas)

FRENCH TOUCH - Aigues Mortes (France)

GGALERIE GNG - Paris (France)

GALERIE NICOLE GOGAT - Aigues Mortes (France)

HGALERIE HERZOG - Paris (France)

JEDITIONS JORDAN / SEYDOUX - Berlin (Allemagne)

GALERIE JOUAN-GONDOUIN - St Germain-en-Laye (France)

KGALERIE DAGMARA KOWAL - Rzeszow (Pologne)

LGALERIE LAZAREW - Paris (France)

GALERIE VALÉRIE LEFEBVRE - Lille (France)

GALERIE CLAUDINE LEGRAND - Paris (France)

GALERIE LIAM - Paris (France)

LTD GALLERY - Vincennes (France)

MGALERIE MAISON DAUPHINE - Aix En Provence (France)

Structures artistiques et culturelles ASSOCIATION DES CONSERVATEURS DES MUSÉES DU NORD – PAS-DE-CA-LAIS - Roubaix (France)

ATELIER D’ÉDITIONS POPULAIRES - Lille (France)

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART DU NORD - PAS-DE-CALAIS - Dunkerque-Tourcoing (France)

FRAC NORD - Pas-De-Calais – Dunkerque (France)

LE FRESNOY – Tourcoing (France)

LASÉCU – Lille (France)

MAISON DE LA GRAVURE MEDITÉRRANÉE - Castelnau-Le-Lez (France)

LA MAISON DE LA PHOTOGRAPHIE – Lille (France)

LA MALTERIE – Lille (France)

MUSÉE DU DESSIN ET DE L’ESTAMPE ORIGINALE - Gravelines (France)

TDC 57 – ECV NORD EUROPE – Lille (France)

GALERIE MAISON DES MUSES - Rueil Malmaison (France)

MAZEL GALERIE - Bruxelles (Belgique)

MELTING ART GALLERY - Lille (France)

MGE ATELIER – Pantin (France)

MONADE-NOMADE - Ales (France)

GALLERY MORE - Beveren-Waas (Belgique)

NGALERIE NACLIL - Lille (France)

NEW SQUARE GALLERY - Lille (France)

GALERIE RICHARD NICOLET - Oppede (France)

GALERIE NORTY - Carrières-Sur-Seine (France)

NORTY EDITIONS - Carrières-Sur-Seine (France)

OGALERIE OLINK - Den Haag (Pays-Bas)

PPALMA ARTE GALLERY - Alseno (Italie)

EDITIONS PASNIC - Paris (France)

GALERIE GUY PIETERS - Knokke-Heist (Belgique)

LKG DE PLOEGH - Soest (Pays-Bas)

POLYSEMIE - Marseille (France)

GALERIE LA PREDELLE - Mersuay (France) PRODROMUS - Paris (France)

QEL QUATRE, SALA D’ART - Barcelona (Espagne)

RRADIAL ART CONTEMPORAIN - Strasbourg (France)

RAISON D’ART - Lille (France)

GALERIE DES REMPARTS - Bordeaux (France)

RIZE ART GALLERY- Naarden (Pays-Bas) GALERIE ARNAUD ROGEZ - Lille (France)

XAVIER RONSE GALLERY Mouscron (Belgique)

SGALERIE SAINT CHARLES - Lyon (France)

GALERIE SAINT-REMY - Liege (Belgique)

GALERIE SALTIEL - Aix En Provence (France)

GALERIE VERONIQUE SMAGGHE - Paris (France)

GALERIE STARC - Strasbourg (France)

GALERIE FRÉDÉRIC STORME - Lille (France)

VMARC VAN MEENSEL GALLERY - Zelem-Halen (Belgique)

GALERIE VASSE - Lille (France)

WWAZEM’ART - Lille (France)

YGALERIE YUME – Tokyo (Japon)

ZZE ART GALERIE - Paris (France)

Page 20: Lille Art Fair : le programme

Horaires JEUDI 12 ET VENDREDI 13 AVRIL 2012 : de 11h à 23hSAMEDI 14 AVRIL 2012 : de 11h à 20hDIMANCHE 15 AVRIL 2012 : de 11h à 19h

Tarifs ENTRÉE FOIRE ET NUIT DE L’ART* : 8 € – Revisite Gratuite Tarif réduit : 5 €CATALOGUE : 10 €OFFRE SPÉCIALE : Catalogue + 1 entrée : 15 €ENTRÉE PRIVILÈGE : Catalogue + 1 entrée + 1 coupe de champagne Perrier Jouët : 18 €HAPPY HOURS : Entrée tarif réduit (5 €) le jeudi 12 et le vendredi 13 avril de 12h à 14hENTRÉE GRATUITE : enfants -10 ans* Revisite gratuite sur présentation du cou-pon d’entrée payant (hors invitation).

Sur place Restaurant et cafétériaBar à champagne Bar à bières régionales  Visites guidéesAnimations enfants le week-end

HébergementTarif spécial à 100€/nuit (petit-déjeuner inclus) au Novotel Lille Centre Gares et Suite Novotel Lille Europe

Accès

EN TRAIN

Proximité (5 mn) des gares Lille Flandres et Lille Europe

EN VOITURE

➤ En venant de Dunkerque, Bailleul, Calais, Boulogne (A25) :Prendre la sortie n°1 à Lille (attention, la sortie est à gauche), ensuite voie 2A vers Lille Grand Palais➤ En venant de Paris (A1), Tournai, Mons, Bruxelles (A27), Valenciennes (A23) :Sortie 2, puis voie 2A vers Lille Grand Palais➤ STATIONNEMENT : Sortie 2A : Parking souterrain payant dans l’enceinte de Lille Grand Palais

EN MÉTRO

Ligne 2 – station « Lille Grand Palais » ou « Mairie de Lille »

EN BUS

Ligne Citadine arrêt « Lille – Zénith »➤ STATIONNEMENT : P+R Citadine, Porte de Valenciennes

V’LILLE

Lille Grand Palais dispose d’une station de vélos V’Lille

Lille Art Fairdu 12 au 15 avril 2012

Lille Grand Palais

1 boulevard des cités unies

59777 Euralille - France

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