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Lilymage présente

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Lilymage présente. Clisson en Loire-atlantique. France. De gueules au lion d'argent, couronné, lampassé et armé d'or. La devise de Clisson : Pour ce qu’il me plest. La Loire-Atlantique. - PowerPoint PPT Presentation

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De gueules au lion d'argent, couronné,

lampassé et armé d'or.La devise de Clisson :

Pour ce qu’il me plest.

La Loire-Atlantique

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Clisson est une commune française située dans le département de Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

Elle fait partie de la Bretagne historique et fut la clé de voûte de la défense des Marches de Bretagne face au Poitou et à l'Anjou avec son château. La ville est aussi connue comme Clisson l'Italienne en raison de son architecture inspirée du modèle Toscan.

Pendant l'Antiquité, Clisson se situe dans le pays des Pictons, dans l'Aquitaine seconde.

La vallée de Clisson fit partie du comté d‘Herbauges. Elle devient définitivement bretonne, en 851, par le traité d'Angers. La Vallée se structure au cours du XIIe siècle autour du château de la cité dont la construction est entamée sous Guillaume de Clisson, sur un éperon rocheux dominant la Sèvre. Elle se poursuit grâce à ses seigneurs successifs, dont le fameux Olivier V de Clisson, Connétable de France.

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Vestiges de la porte Sud de la ville, classée au titre des

Monuments historiques,

le 21 décembre

1984.

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Le pont de la Vallée, sur la Sèvre, datant du XVe siècle, est un pont en granit classé au titre des Monuments historiques depuis le 20 mars 1922.

Le pont de la Vallée

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Les halles de Clisson, datant du XVe siècle, situées dans le centre, près du Château. Elles accueillent le marché tous les vendredis et le petit marché le mardi. Elles sont classées au titre des Monuments historiques par arrêté

du 5 février 1923.

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La maison « Joinville », datant de 1854, était une école de garçons. Actuellement, elle abrite la bibliothèque.

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La chapelle des Templiers

La fondation de la chapelle des Templiers est d’époque romane. Les ouvertures sur les façades sont une série de baies romanes ébrasées, c’est-à-dire percées en biais. Les contreforts à glacis, sorte de piliers maintenant la façade, ornent l’édifice. La chapelle est précédée d’un bâtiment moins élevé dont la couverture a aujourd’hui disparu. Il s’agit d’une nef qui fut construite

après la chapelle.

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« On raconte que les gens de toute la contrée avaient une si grande admiration pour cette église qu’ils disaient qu’elle avait été

construite par les fées ». Edifiée à la fin du XIIe siècle, elle appartenait aux Chevaliers de Malte, successeurs des Templiers.

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Le clocher est très représentatif des églises

templières, avec son fronton en deux parties.

Actuellement, cette chapelle abrite une exposition sur la

fabrication du papier.L’image ci-dessus représente un cylindre de pile raffineuse

datant de la fin du XIXe siècle. Elle servait à la fabrication de la pâte à papier aux Papeteries

d’Antières qui furent fermées en 1934.

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Pendant la Révolution française, lors des guerres de Vendée, la vallée de Clisson fut ravagée. Le 23 février 1793, la Convention décide la levée en masse de trois cent mille hommes. Clisson, comme beaucoup d’autres paroisses de la région, ne se soumet pas au recrutement. Le 10 mars 1793, l’insurrection commence dans le district de Clisson. Les Vendéens l’occupent le 15 mars. Le 18 mai, un détachement Républicain entre dans la ville, commet un premier massacre et brûle des maisons. Le 16 septembre, les Mayençais de Jean-Baptiste Kléber entrent dans Clisson. En évacuant plus tard la ville, ils mettent le feu au château et à un bon nombre de maisons. Le 24 janvier 1794, les colonnes infernales occupent la cité, des massacres ont encore lieu. La ville est alors complètement détruite. Clisson resta désertée durant deux ans, ses habitants ayant fui ou ayant été massacrés.

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L’Eglise Notre-Dame

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L’église Notre-Dame (Façade postérieure)

L’église Notre-Dame de Clisson fut, à l'origine, fondée par Olivier V de Clisson aux alentours des XIVe et XVe siècles. L'édifice actuel date des années 1887-1888. Il est dû à l’architecte nantais René Michel Menard (1843-1895).

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Vue sur l’église de la Trinité

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Olivier V de Clisson

Une charmante fontaine

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L ’église de la Trinité eut son origine au XIe s. mais incendiée en 1794, elle

fut restaurée au XIXe siècle.

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Fresque réalisée en 1930-31selon une techniqueitalienne du XIVe s.

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Ancien couvent des Bénédictines de la même origine que l’église et rénové au XIXe s. , toujours sous l’égide de Frédéric Lemot.

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Ancien couvent des Bénédictines

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La garenne Valentin

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Au XIXe siècle, chassés d'Italie par les émeutiers anti républicains, deux frères d'origine nantaise, Pierre et François Cacault (respectivement artiste peintre et diplomate) rentrent en France. Ils décident de s'installer à Clisson en 1798, subjugués par le charme de sa vallée. Fortement marqués par la culture et l'architecture italienne, ils entreprennent une reconstruction de la ville alors en ruines sur le modèle des cités toscanes, lui donnant ainsi son aspect actuel. Ami de François Cacault, François-Frédéric Lemot est, lui aussi, attiré par Clisson. Il acquiert tout d'abord, en 1805, la garenne du château (ancienne réserve de chasse des Seigneurs de Clisson) puis le château, en 1807. Courant XIXe, la Vallée de Clisson compte de nombreuses tanneries, filatures, briqueteries, papeteries. Un viaduc est construit entre 1840 et 1841 pour enjamber la Moine sur l'axe Nantes-Poitiers. Avant la création de celui-ci, seul le petit pont gothique St Antoine desservait cette route.

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Le pont Saint-Antoine, sur la Moine, est classé au titre des Monuments historiques depuis le 18 mars 1922.

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Le viaduc de Clisson achevé en 1841

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La Maison du Portier du domaine de La Garenne Lemot date de 1817.

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Le domaine de La Garenne Lemot a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à

l'architecture de l'Italie. Il se compose d’une villa néo-palladienne, de bois et de jardins paysagés.

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Façade de la Villa Lemot

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Façade sud-est donnant sur la Sèvre nantaise, face à la colonne Henri IV et au Temple de l’Amitié.

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Tournée vers la villa Lemot, sur le coteau Saint-Gilles, la colonne Henri IV est l’une des dernières créations réalisées par Lemot. Mis en place en 1825, le buste d’Henri de Navarre rappelle sa tentative échouée de s’emparer de Clisson.

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Vue sur La Garenne Lemot depuis la colonne Henri IV; on aperçoit la Villa entre les arbres.

La Garenne Lemot

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Ce temple doit son nom à l'amitié qui unit les frères Cacault au sculpteur Lemot, initiateurs et créateurs de l'architecture italianisante de Clisson au

début du XIXe siècle. Il semble bien que le projet primitif ait été un mausolée à François Cacault (mort en 1806) élevé par son frère Pierre. Ce

temple est classé Monument historique.

Le Temple de l’Amitié (1812-1824)

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Vue depuis l’esplanade de la Villa Lemot

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« La Maison du jardinier » avec son pigeonnier, à gauche, est un ensemble de bâtiments et ce furent les premières constructions du domaine. A la diapositive suivante, on remarquera encore mieux le style architectural

italien avec ses encadrements de portes et fenêtres de brique rose.

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Des ornements du parc Lemot.

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Le moulin de Plessard

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Le moulin à farine de Plessard est signalé en 1634.

Appartenant au meunier, François Charraud, il est convoité par le baron François-Frédéric Lemot, créateur du domaine de La Garenne Lemot.

En 1821, il rachète le moulin. De 1851 à 1854, son fils, Barthélémy-Olivier l’agrandit et lui donne le style de l’architecture italienne.

De 1851 à 1890, le site abrite une minoterie, de 1890 à 1915, une usine électrique de la société électrique d’Anjou.

Au lendemain de la première guerre mondiale, le moulin est transformé en chamoiserie.

En 1975, le bâtiment devient propriété de la commune de Clisson.

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L’église Saint-Jacques date de la fin du XIIe s.

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Jardin médiéval ou jardin des simples

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Édifié par la puissante famille de Clisson du XIIIe au XVe siècle, le château est situé dans la ville, sur un promontoire de granit, protégeant la frontière du duché de Bretagne. Il n'est alors qu'une enceinte polygonale agrémentée de tours défensives. Après la chute des seigneurs de Clisson, le château devient la propriété des ducs de Bretagne puis de leurs descendants. Le duc François II de Bretagne le transforme en véritable forteresse. Déserté par ses châtelains au milieu du XVIIIe siècle, le château est incendié par les troupes républicaines pendant la guerre de Vendée. Après la Révolution, les habitations de la ville doivent être reconstruites ; ainsi, le château en ruine devient carrière de pierre et les Clissonnais y prennent leurs matériaux de construction. Le sculpteur François-Frédéric Lemot découvre Clisson au début du XIXe siècle grâce à ses amis Pierre et François Cacault. Attiré par ces ruines, il entreprend de l'acheter et de le conserver. Le dessein de Lemot est de créer un domaine à l'italienne évoquant les paysages aux ruines antiques d'Italie. Il entreprend la réfection de certaines toitures. Cependant, beaucoup de projets ne verront pas le jour, étant titanesques. Le château est classé aux Monuments historiques.

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La tour nord-ouest

L’entrée du château

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Bastion nord

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Place forte à l’architecture défensive très élaborée, Clisson défend une des entrées

du duché de Bretagne.Elle est le symbole du pouvoir ducal sous

François II.Convaincu de l’enjeu que représente la

forteresse, il y mène une impressionnante campagne de modernisation

architecturale. Place forte redoutée, Clisson n’a jamais

été assiégée.

La barbacane dite « bastion des Ormes ».

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Barbacane simple

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Le bastion nord

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Vestiges du Châtelet ou donjon-porte

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La cour seigneuriale

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Le pignon du logis seigneurial avec ses cheminées.

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Ci-dessus une logis-porte.

De chaque côté du pignon seigneurial,

se trouvent, à gauche, la fenêtre de l’oratoire et à

droite, deux grandes fenêtres du logis

seigneurial.

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Pour terminer ce diaporama, des vues du centre-ville et

cet arbre enraciné d’un côté de la rue mais dont le tronc

semble irrésistiblement attiré par le côté opposé.

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Documentation prise sur le Net et sur place.

Photos personnelles

Musique de Rachmaninov : Rhapsodie on a theme interprétée par Paganini.

Conception et réalisation : L. Cavallari.

Date : Août 2012 [email protected] diaporamas sont hébergés sur le site de

www.imagileonation.com

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