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L’information économique des entreprises du Val d’Oise et du Grand Paris N°37 Mars - Avril Mai 2017 Prix : 20 € ADP, 3M et SPIE votent Val d'Oise "Pour" l'Expo Universelle à Gonesse Le Club ETI Val d'Oise Renaissance de Royaumont L'immobilier revitalisé Nouveau siège ADP à Roissy © Pierre Seisson

L'immobilier revitalisé · l’e-commerce et le tertiaire se partagent les nouveaux programmes immobiliers. ADP a ... Si j’ai un peu travaillé avec André Guichard, le grand-père,

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L’information économique des entreprises du Val d’Oise et du Grand Paris

N°37Mars - Avril Mai 2017 Prix : 20 €

ADP, 3M et SPIE votent Val d'Oise"Pour" l'Expo Universelle à GonesseLe Club ETI Val d'OiseRenaissance de Royaumont

L'immobilier revitalisé

Nouveau siège ADP à Roissy

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OUVERTURE29 AVRIL

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Ce projet est cofinancé par le fonds européen de développement régional

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APRÈS-MIDI SPÉCIAL ENTREPRISES ET ENTREPRENEURSLE 28 AVRIL + d’infos : www.entreprendre-cergypontoise.fr rubrique Agenda

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 2017 3

ÉDITO

OUVERTURE29 AVRIL

DUFABLAB

Ce projet est cofinancé par le fonds européen de développement régional

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APRÈS-MIDI SPÉCIAL ENTREPRISES ET ENTREPRENEURSLE 28 AVRIL + d’infos : www.entreprendre-cergypontoise.fr rubrique Agenda

A4-LETTRE-FABLAB 0317.indd 1 24/03/2017 17:39

Envie de rêverQui aurait imaginé qu’il serait Président ?

Nous avions choisi – fait rare à La Lettre de l’Entreprise dont la ligne éditoriale est plutôt d’interviewer des entrepreneurs créateurs d‘emplois – de mettre en valeur l’action d’Emmanuel Macron1 sur sa politique du numérique et sa valorisation des start up comme le Bon coin (Cf. Lde 34). Et on le retrouve un an et demi après à la tête de l’État !

1- Alors ministre de l’Economie du gouvernement Hollande- cf. LDE34 – déc-janv-fév 2016 « Macron frappé au Coin du bon sens ».2- Enquête menée auprès de 6 000 personnes âgées de 16 à 26 ans dans 7 pays européens publiée par Statista. Sources : Institut TUI, YouGov.3- ETI : Entreprise de Taille Intermédiaire.

SOMMAIRE

Invité4 Brigitte Auffret : 30 ans chez Manutan

RESEAUX5 Rejoignez le Club ETI Val d’OISE

Bienvenue à6 Mobiliwork7 Polar et Lheritier8 SmartVR studio 9 Box2home

A LA UNE 10 ADP au pied des pistes11 Campus saint-Christophe12 La rénovation de Cergy-Pontoise13 ITV Dominique Lefebvre14 « Pour » l’Expo Universelle15 ITV Arnaud Bazin

TOURISME D’AFFAIRES16-17 Renaissance de l’Abbaye de Royaumont

18 Carnet d’adresses

Le créateur d’« En marche », non sans avoir bousculé les codes, cassé la gauche et la droite, révélé le poids des extrêmes, mis au rencart les vieilles méthodes et une certaine façon de faire de la politique a gagné son pari  ! La transformation pro-fonde qu’il appelle de ses vœux – et qui n’a pas l’adhésion de tous – va-t-elle réussir ? On lui souhaite bon courage pour les chan-tiers capitaux que sont — après les difficiles équilibrages des législatives – la réforme du code du travail, la moralisation de la vie politique, la redistribution de l’argent de la formation, une baisse pérenne des charges des entreprises...

L’Europe renforcée

Un sondage de Statista2 montre que 45 % des jeunes Français associent à l’Union Européenne, en premier lieu, la valeur de « paix en Europe » et en deuxième celle des «  droits de l’homme  », puis suivent «  dé-mocratie  » et «  sécurité  ». L’Europe reste une valeur sûre pour la génération future mais doit aussi se réformer. Le nouveau Président propose un budget, un parlement et un ministre des Finances européens. Ces infrastructures règleront-elles le problème des dettes souveraines et des déficits des états, dont la France est l’un des plus mau-vais élèves avec de lourdes pénalisations de nos collectivités locales ?

Le Val d’Oise revitalisé

Malgré un taux de chômage qui n’a pas baissé et une insécurité toujours dominée

par le terrorisme, tant au niveau national que local, il est plaisant de constater à travers ce numéro à quel point le territoire du Val d’Oise, de Cergy-Pontoise à Roissy, s’est engagé dans une revitalisation immobilière. Des grands comptes qui ont consolidé leur présence, et une logistique transcendée par l’e-commerce et le tertiaire se partagent les nouveaux programmes immobiliers. ADP a inauguré son siège au pied des pistes de Roissy-CDG. L’Abbaye de Royaumont a rénové son offre hôtelière.

Comment ne pas vivement souhaiter, dans cet eldorado, accueillir dans le Triangle de Gonesse le village de l’Exposition Universelle 2025  ? C’est le rêve d’Arnaud Bazin, président du Conseil départemental du Val d’Oise, qui appelle entreprises et élus à soutenir cette candidature.

En cette période de revitalisation du terri-toire, nous appelons toutes les ETI3 du Val d’Oise à rejoindre le CLUB ETI Val d’Oise que lance La Lettre de l’Entreprise (Cf. page 5), sous l’égide de son président, Pierre Olivier Brial, DG délégué de Manutan.

Avec vous, les entreprises,

les élus de droite, de gauche ou d’En marche, on a envie de rêver d’un monde meilleur.

> Béatrice Monomakhoff [email protected]

www.lalettredelentreprise.comwww.facebook.com/lalettredelentreprise

twitter : @lalettredelentr

Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie - 09/11/2015

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 20174

INVITÉE

Brigitte Auffret 30 ans chez Manutan

Elle avait 25 ans quand elle est entrée chez Manutan, et à l’évocation de ce moment de l’année 1986, elle en parle encore comme d’une rencontre amoureuse qui se poursuit au travers d’un « mariage » qui dure depuis 30 ans  ! Brigitte Auffret, directrice générale déléguée de Manutan (finances, relations humaines et l’Université Manutan) fait partie du trio qui gouverne le navire amiral aux côtés de Xavier Guichard, directeur général, fils et petit-fils des fondateurs, et de Pierre-Olivier Brial, directeur général délégué.

Avant d’arriver à cette « trinité » mise en place en 2013, Brigitte Auffret a vécu l’évolution de l’entreprise familiale, non pas depuis sa création en 1966, mais au lendemain de sa cotation en Bourse, effectuée en 1985. Cette Toulousaine, armée d’un diplôme d’HEC, venait de passer 3 ans chez Monsanto et cherchait « Une entreprise de taille moyenne, plutôt française. Monsanto m’avait formée aux méthodes anglo-saxonnes, mais je n’avais acquis aucune vision globale de l’entreprise. J’ai répondu à une annonce de Manutan sans hésiter ».

Place aux initiatives«  Cette entreprise a vraiment été une rencontre car j’ai pu grandir et progresser en même temps qu’elle, au fur et à mesure de sa croissance et de ses transformations. Au-delà de l’évolution classique de mon poste, débuts au contrôle de gestion de la société française, puis à celui du Groupe pour finir (et ce n’est pas terminé  !) à la direction générale déléguée, il y a ce que j’appellerais l’évolution qu’autorise Manutan. Soit celle d’une entreprise familiale d’entre-preneurs qui met “Peu de Monde à l’Enca-drement (PME)” et laisse prendre beaucoup d’initiatives à ses employés. J’ai par exemple

contribué, en tant que junior de la fonction financière, aux projets de certification ISO et de changement de système d’information, sujets hors de mes domaines de responsa-bilité. L’entreprise m’a fait confiance et c’est ce qui fait la richesse de Manutan  : savoir mettre à profit la complémentarité des gens et ouvrir leurs champs de compétences au-delà de ce pour quoi ils ont été recrutés.

Mon penchant pour les relations humaines, couplé aux besoins de l’entreprise, m’a permis, au fil des années, d’enrichir mon poste d’une dimension RH et de la gestion de l’Université Manutan, pépite de l’entreprise qui propose des programmes de formation internes élaborés sur-mesure et des activités de découverte propres à l’épanouissement (théâtre, musique, cuisine, sport, etc.) ».

L’importance du comment… et pas seulement du combien ! «  J’ai la chance d’avoir travaillé avec les 3 générations de la famille Guichard qui a toujours milité pour une gouvernance qui intègre diversité et travail en équipe. Si j’ai un peu travaillé avec André Guichard, le grand-père, la stratégie des années 80 à 2000 a été lancée par Jean-Pierre Guichard auprès duquel j’ai beaucoup appris. Le business plan à l'horizon 2020 a été élaboré, lui, en synergie totale des 3 DG, en même temps que l’élaboration des items d’une culture commune à Manutan dans toute l’Europe et des stratégies opérationnelles pour chacune de nos marques.

J’aime faire parler les chiffres, certes, mais les fondateurs ont toujours eu à cœur de faire progresser le chiffre d’affaires et la rentabilité au travers de cette combinaison harmo-nieuse du quoi (la rentabilité) et du comment (avec une manière unique d’être en interac-tion avec nos salariés et partenaires). Par exemple, le rachat de Camif Collectivités a été probablement gagné par Manutan parce que nous avons proposé un projet industriel à dimension humaine. C’est de ces valeurs d’entreprise et de leur respect dans la rela-tion avec nos clients, nos partenaires et nos collaborateurs que vient le « bien-être » que l’on ressent à travailler ici.

Certes, la transformation amorcée depuis 5 ans a demandé des efforts mais Manutan, c’est avant tout une entreprise où l’on donne sa chance à chacun. »

Inestimable de nos jours ! > Béatrice Monomakhoff

Brigitte Auffret, directrice générale déléguée de Manutan

1- Un des leaders européens de la distribution multicanale d’équi-pements et de consommables pour les entreprises et les collecti-vités. 2 200 collaborateurs dont 600 à DREDA, siège de Gonesse (95). 2- 683 M€ de CA, 1 million de clients et 25 filiales dans 17 pays

Alors que Manutan1 fête ses 50 ans et sa croissance en hausse2, le groupe leader poursuit sa trans-formation digitale avec une supply chain rénovée et un digital lab créé en 2016. Mais ce qui assure sa réussite est aussi sa culture d’en-treprise. Témoignage d’une de ses meilleures ambassadrices.

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RÉSEAUX

Pierre-Olivier Brial, Président du Club ETI Val d'Oise

Rejoignez le Club ETI Val d’Oise !Trop peu nombreuses en France, les ETI1 françaises ne jouent pas à armes égales avec leurs concur-rentes européennes et mondiales. Conquérantes, tournées vers le long terme et l’international, elles investissent à marche forcée au grand bénéfice de l’activité et de l’emploi de leurs territoires.

« Les ETI sont le cœur battant d’une France industrielle moderne, innovante et conqué-rante. Une France qu’incarnent talents et savoir-faire, qui rayonne dans le monde entier  ». «  Les ETI sont les animatrices de territoires économiquement défavorisés en France  ». Dans l’ordre de citation, Philippe d’Ornano et Elizabeth Ducottet, coprési-dents du METI, Mouvement des Entreprises de Taille Intermédiaire, savent de quoi ils parlent  ! Lui conçoit et distribue dans le monde les cosmétiques haut de gamme aux huiles essentielles Sisley. Elle dirige Thuasne, spécialiste des dispositifs textiles médicaux.

Sisley a investi 50 M d’€, en 2010, pour construire sa plateforme logistique monde et son centre de R&D dans le Val d’Oise. Manutan, spécialiste des consommables et équipements pour entreprises, collectivités et artisans, y a ouvert, dès 2011, son nou-veau siège qui s’étend sur 13 hectares et 9 500 m2 à Gonesse. Bien d’autres ETI ont choisi le Val d’Oise, cette terre d’industrie et d’emplois industriels, au nord-ouest de l’Île-de-France, desservie par des transports multimodaux efficaces et deux aéroports dont Roissy-CDG.

Les ETI, moteurs d’activité et d’emploi en région«  Les taxes sur les entreprises françaises sont 50 % plus élevées chez nous que chez la plupart de nos voisins européens. Cette politique fiscale anti-offre a coûté 900 000 emplois industriels à la France ces quinze dernières années. Si cette tendance n’est pas rapidement enrayée, nous allons continuer à perdre nos sites de production,

nos savoir-faire et nos emplois Et c’est se priver d’une base arrière industrielle cruciale au moment où la France veut capter les gise-ments de croissance ouverts par la révolu-tion digitale ».Faire en sorte que la France crée de nou-veaux champions et que son environnement économique soit propice à la montée en taille et en gamme des PME et des ETI, tel est le combat du METI qui fédère et représente les 5 000 ETI françaises. Un combat de commu-nication et d’influence, de convictions et de propositions. Un combat aussi en direction des pouvoirs publics en faveur de l’inves-tissement de long terme et de la poursuite d’une politique économique résolument tournée vers la compétitivité du site France.

Se faire entendre !Pour mener ce combat, fédérer les ETI à l’échelle des territoires est essentiel. C’est pourquoi, sur une initiative de La lettre de l’Entreprise, le METI lance son deuxième club régional dans les territoires du Val d’Oise et du Grand Paris.

L’objectif de ce club est triple : • Fédérer les ETI et futures ETI du Val d’Oise

dont les dirigeants partagent à bien des égards les mêmes enjeux et défis de conquêtes.

• Influer sur les grandes décisions écono-miques du territoire et parler d’une même voix aux acteurs du département et de la région Île-de-France.

• Faire remonter les préoccupations des dirigeants d’ETI du Val d’Oise et relayer les combats du METI à l’échelle locale.

C’est Pierre-Olivier Brial, directeur général délégué du groupe Manutan, qui pilotera, en qualité de président, la montée en puissance de ce club. Manutan est une entreprise qui illustre «  la capacité d’adaptation, le réser-voir d’innovations, le gisement de créativité » que possèdent de nombreuses ETI. Pierre-Olivier Brial est un manager qui s’est engagé chez Manutan pour «  Entreprendre pour un monde meilleur », mais qui n’oublie pas

Une ETI2, c’est … • 250 à 5 000 personnes3

• CA : de 50 millions d’euros à 1,5 milliard d’€ ou un bilan n’excédant pas 2 milliards d’€

• 75% des ETI françaises sont familiales ou patrimoniales

• un objectif clair : construire dans la durée des marques solides pour partir à la conquête de l’international.

• des entreprises trop peu nombreuses en France : 5 300 contre 12 500 en Allemagne, 10 500 au Royaume-Uni, 8 000 en Italie du Nord.

1- ETI : entreprises de taille intermédiaire- cf. encadré 2- Cette catégorie d'entreprises est définie par le décret d'appli-cation (n°2008-1354) de l'article 51 de la loi de modernisation de l'économie, relatif aux critères permettant de déterminer la catégo-rie d'appartenance d'une entreprise pour les besoins de l'analyse statistique.3- Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et plus de 43 millions d'euros de total de bilan est aussi considérée comme une ETI.

“ Les ETI : les pieds dans le territoire et la tête dans la mondialisation ”Alexandre Montay, DG du METI

qu’un « projet humain ne fonctionne que s’il y a une réussite économique ».

Un hors-série de La Lettre de l’Entreprise – à paraître prochainement – précisera les enjeux économiques qui unissent les ETI, essentielles à la bonne santé de l’économie française.

La Lettre de l’Entreprise animera, avec le concours du METI, les 4 à 5 rencontres annuelles du Club ETI Val d’Oise en pré-sence d’experts et « d’hommes et femmes politiques utiles » à questionner en direct sur des questions d’actualité.

La Lettre de l’Entreprise viendra à votre ren-contre pour vous faire découvrir votre Club et vous interroger sur les enjeux que vous sou-haitez défendre. (Cf contact page 18)

> Béatrice Monomakhoff

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BIENVENUE À

Vous implantez, créez ou développez votre activité dans le Val d’Oise ou à proximité (60, 78 ou 93) ? Contactez La Lettre de l'Entreprise : [email protected], tél. : 01 30 36 00 27 ou mob. : 06 03 92 05 94. Nous publierons l’information susceptible d’intéresser les entreprises et les décideurs économiques à qui s’adresse La lettre de l’Entreprise.

Nouvelles entreprises

Cergy-PontoisePolar : La compétition dans le sangC'est du besoin de connaître, de suivre et d'enregistrer la fréquence cardiaque des skieurs de fond à l'entraînement sur un instrument portable qu'est née la société Polar en 1977 en Finlande. En 1979, Polar dépose son premier brevet pour un appareil de mesure des fréquences cardiaques sans fil et lance pour le grand public, en 1982, le premier cardiofréquencemètre portatif au monde.

sur le marché des produits développés par le groupe et des relations commerciales avec les circuits de distribution comme Decathlon, Sport2000, InterSport, FNAC ou Boulanger, etc.

Outre d'avoir devancé la demande des sportifs amateurs, des athlètes de haut ni-veau ou des équipes professionnelles dans beaucoup de sports, collectifs ou non, Polar a la main sur l'ensemble de la fabrication : conception des logiciels, des algorithmes et du design sont totalement pris en charge par son centre de recherche près de la ville de Oulu en Finlande et les matériels sont fabri-qués dans sa propre usine en Chine.

Cergy-PontoiseLhéritier : La croissance en ligne de mire Full HDSociété du groupe Alcen dirigé par Pierre Prieux (ETI familiale de 2 000 personnes, CA de 210 M€, défense, sécurité, énergie, mé-dical, aéronautique…), Lhéritier conçoit et fabrique des caméras compactes de très haute résolution (jusqu’à 10  millions de pixels).

« Ces caméras sont destinées à des appli-cations spécifiques dans des conditions de visibilité très difficiles et des environnements sévères », selon les mots de Pascal Dupuy qui dirige l'entreprise depuis janvier 2015.

Fournisseur de référence de groupes comme Dassault Aviation , Airbus, Safran, Thales ou étrangers (40 % de l’activité étant réalisée hors de l’Union Européenne), les produits Lhéritier sont embarqués à bord des Mirage, Rafale, chars Leclerc et sous-marins ou ins-tallés aux postes frontières, dans des zones sensibles comme les ports, aéroports, trains TER. Ils sont vecteurs d’image pour la certifi-cation des avions A350 à Toulouse ou offrent des garanties de sécurité aux interventions téléopérées sur le réacteur des centrales nucléaires de type EPR ou en Inde.

Lhéritier vise de nouveaux débouchés : dans le domaine privé, celui des véhicules auto-nomes ou de l'aide à la conduite ; dans la

sécurité, les forces spéciales (GIGN, Raid) et la Gendarmerie Nationale qui s'équipent au fur et à mesure de caméras-laser portables, la nouvelle "Cat-eye", pour l'identification faciale, qui intéresse également, pour leurs forces armées, plusieurs pays européens et asiatiques.

Depuis l'origine (1981), Lhéritier s'appuie sur des partenaires solides qui produisent les composants de ses caméras, l'assemblage étant effectué dans ses ateliers, ainsi que les tests qualité (mécaniques et thermiques). Les optiques, auparavant sous-traitées, sont désormais conçues et fabriquées sur place, au campus Cergy Saint-Christophe.

Pascal Dupuy, porté par cette croissance et un marché dynamique, étudie l'industria-lisation de sa production pour passer de 1  000 à 5  000 unités par an, doubler son chiffre d'affaires, de 5 M€ en 2016 à 10 M€ en 2020, avec un effectif qui passerait de 30 à 50 personnes. > Pierre Seisson

40 ans après, Polar propose une gamme complète de produits adossée à ce créneau et plus particulièrement des montres de sport connectées GPS. Ce n'est qu'en 2014 qu'elles seront "reliées" aux smartphones fonctionnant sous iOS et Androïd.

Grâce aux logiciels et algorithmes égale-ment développés par la marque, le sportif peut non seulement suivre sa fréquence car-diaque, mais aussi l'intensité de son effort, les distances parcourues, la mesure de ses performances comparées…

Aujourd'hui, cette ETI familiale finlandaise di-rigée par Sari Saynajakangas, fille du fonda-teur, compte 1 200 personnes dans 80 pays pour un CA de 300 M€. Polar est le deu-xième fabricant mondial de montres de sport connectées, derrière l'américain Garmin.

En France, Polar (CA 20 M€) compte 23  employés dont la plupart travaillent à Biarritz (où sont le siège social et le SAV) et 7 commerciaux qui opèrent du Campus Saint-Christophe à Cergy dans le Val d'Oise. Denis Bordenave, diplômé de l'ESG (École Supérieure de Gestion à Paris), directeur gé-néral de Polar France, est chargé de la mise

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BIENVENUE À

Mobiliwork digitalise le prêt de salariésLa mobilité temporaire de salariés entre entreprises est un win-win pour tout le monde ! Pour une pé-riode donnée et pour tous types de salariés. Mobiliwork développe ce qui existe déjà à l’état expérimental dans certains bassins d’emploi.

Une lourde commande « qui tombe », l’ac-tivité de votre société qui «  s’emballe  », un marché à livrer d’urgence… Que faire  ? Embaucher  en CDI  ? En CDD  ? Oui, mais passer une annonce, recevoir les postu-lants  ? L’intérim  ? Même pour un travail très spécifique ? Demander à des connais-sances ? Refuser la commande ? Pas ques-tion !

La solution  : faire appel à Mobiliwork, la plateforme lancée fin 2015 par Jérôme Gonon, 15 ans d’expérience en audit et en Finance ; Benoit Monnier, 14 ans chez PSA, directeur commercial et marketing ; et Laurent Brémond, DRH, 25 ans d’expé-rience, passé chez Schlumberger, Invensys, Faiveley Transport et la SCOR.

Avec Mobiliwork, membre de la French Tech, les entreprises peuvent se prêter les compé-tences de leurs salariés volontaires, pour une semaine ou plusieurs mois, à temps plein ou partiel, dans un cadre juridique sécurisé. Elles ajustent ainsi leurs charges de personnel à leurs variations d’activité, et proposent à leurs employés de s’enrichir au travers de parcours innovants et diversifiés.

Mobiliwork garantit la simplicité et la léga-lité de cette «  formule  », à deux conditions essentielles : les salariés doivent donner leur accord exprès et ce « prêt » doit être sans but lucratif, la « société prêteuse » se contentant de refacturer à la « société hôte » le salaire et les charges patronales pendant la durée de la mobilité.

Durant cette mobilité, le salarié conserve son contrat de travail avec son employeur d’ori-gine qui lui verse toujours son salaire.

Une formule « win-win »L'entreprise prêteuse adapte ses charges de personnel à son volume d’activité, sans pour autant perdre des salariés qualifiés. Lesquels développent leurs compétences, diversifient leur expérience et enrichissent leur parcours professionnel.

Pour que ce «  prêt  » fonctionne, il faut disposer d’un vaste panel d’entreprises. Grâce à sa plateforme conviviale et simple à utiliser, Mobiliwork met déjà en relation près de 250 entreprises inscrites sur la plate-forme. Ceci est fait sur la base de certains critères  : compétences de leurs salariés, localisation, qualification, coût, etc.

Une fois la mobilité décidée, Mobiliwork accompagne les deux entreprises, en four-nissant la documentation juridique (conven-tion de mise à disposition et avenant au contrat de travail) rédigée par un cabinet spécialisé en droit social, ainsi que les outils de communication internes à l’attention des

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salariés et des Instances Représentatives du Personnel (IRP).

En live ça donne quoi ?Ces mobilités temporaires peuvent être utilisées de multiples façons  : une respon-sable RH d’une mutuelle parisienne passe quelques mois à structurer la fonction de Pitchy, startup en plein boom ; une comp-table d’une belle PME de l’Eure travaille deux jours par semaine dans un cabinet d’exper-tise-comptable, le temps que l’activité de sa PME reparte. Des groupes comme l’Oréal et Carrefour ont utilisé ce dispositif pour former des cadres à haut potentiel à la révolution digitale. Guy Degrenne a prêté 8 salariés pendant 1 mois à Sodis (groupe Gallimard) qui rencontrait des difficultés à trouver des candidats dans la logistique afin de rattraper un retard dans les commandes.

À la fin de la mission, le salarié retourne chez son employeur, «  comme s’il n’était jamais parti  », et rapporte avec lui de nouvelles façons de travailler, un autre savoir-être et de nouvelles compétences.

Pour 2017, déclare Laurent Brémond, « Nos objectifs sont de multiplier les adhésions à la plateforme et d’accompagner les entreprises dans le développement de leur écosystème de sociétés partenaires avec lesquelles réaliser des mobilités temporaires et de les aider à bien communiquer et positionner le dispositif.  Enfin, Mobiliwork prépare une importante levée de fonds d’ici fin 2017. »

> Béatrice Monomakhoff

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BIENVENUE À

À Sannois Réalité virtuelle et immobilier

La Lettre de l'Entreprise : En quoi consiste cette avant-première exclusive ?Julien Timarche  : Nous voulons que le client quitte ses recherches sur ordinateur, vienne dans le bureau de vente, et lui faciliter, très en amont, l’acte d’achat. SmartVR stu-dio, l’un des studios les plus en pointe dans la réalité virtuelle, a conçu pour nous cette « visite virtuelle »(VR). Les appartements, du F2 au F5, ont été modélisés en 3D d’après les plans de nos architectes.La Lettre de l'Entreprise  : Qu’a-t-elle d’exceptionnel ?

La Lettre de l'Entreprise : Qu’est-ce que Prim’arté ?Julien Timarche : Un promoteur innovant, qui intègre toutes les étapes, des architectes au bureau technique, du foncier à la livraison. Nos appartements sont de 150 à 200 € le m2 moins cher que la concurrence, ce qui fait «  la » différence, surtout pour les primo-ac-cédants. Avec néanmoins des prestations de haut niveau. Nous construisons 300  lo-gements par an depuis 2010 et 1 200 loge-ments en Ile-de-France sont dans divers états d’avancement. Prim’arté est en forte croissance, avec 20 M€ de fonds propres et 30 M€ de CA.

La Lettre de l'Entreprise : Et le programme « Cyrano » ?Julien Timarche : Les « Jardins de Cyrano » (59 appartements) sont la première de trois tranches d’un grand programme de requalifi-cation du quartier de l’église de Sannois (95), soit 246 logements et la création d’un parc.

Julien Timarche  : C’est une première dans l’immobilier, une vraie visite de tous les «  formats  » qui seront disponibles dans un immeuble qui va remplacer un immeuble an-cien qui n’est pas encore démoli ! Une vraie aide à l’achat. Le client peut « se promener » dans son appartement, qui est meublé « vir-tuellement  », pousser les portes, manipuler les ustensiles de cuisine, choisir les maté-riaux et la couleur du sol, des murs, voir la vue extérieure du programme dans son état final, tourner la tête dans tous les sens, comme s’il était chez lui. Une révolution dans le monde de l’immobilier qui pourrait même se compléter par l’achat du mobilier de vos souhaits en réalité virtuelle, en partenariat avec une société comme Ikea !

La Lettre de l'Entreprise : Cela fonctionne comment ?Julien Timarche : La personne du bureau

C’est un scoop national que nous proposent le promoteur immo-bilier Prim’arté, pour son pro-gramme « Les Jardins de Cyrano » à Sannois, dans le Val d’Oise, et SmartVR studio, un des meilleurs spécialistes de la 3D et des films en 360°, installé à Paris et à Los Angeles. Présentation de Julien Timarche, co-gérant de Prim’arté.

de vente propose un casque au visiteur, lui met en main 2 manettes, puis lance le pro-gramme. Le visiteur, dont les mouvements sont détectés par des capteurs, actionne les manettes, bouge la tête, pour « visiter » les lieux à sa guise. La prise en mains dure 3 à 4 minutes, le temps de renoncer à marcher ! La visite dure 5 à 6 minutes mais n’est pas limitée. La VR est tellement efficace qu’elle a permis à nos concepteurs, en « visitant » leur création, de corriger des choix mal adap-tés : le sens d’une porte, la position d’éclai-rages…

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BIENVENUE À

Box 2 Home, l’appli livraison

Vous avez deux fauteuils à déménager, un lave-vaisselle à récupérer ou fait un achat « coup de cœur » chez Ikea … mais qui ne tient pas dans votre voiture. Les grandes enseignes ne mettent pas trop en avant leur service livraison  et louer une camionnette sans chauffeur, ce n’est pas facile, aller la chercher, la rapporter ; avec chauffeur, c’est plus cher et pas toujours immédiat.

C’est alors qu’Ahmed Chaieb invente et teste une sorte d’Uber de la livraison instantanée. Une idée simple : téléchargez (gratuitement) Box2home dans votre téléphone, renseignez les points de départ et d’arrivée de l’objet et choisissez la taille du véhicule en fonction du volume de votre objet. Le coût de la course vous sera précisé. Envoyez  ! L’application vous indiquera le chauffeur-livreur équipé adhoc le plus proche et le timing. Box2home fonctionne aussi sur votre ordinateur (www.box2home.fr), pour particuliers ou profes-sionnels, de 30 à 50 % moins cher qu'une

Il était une fois Ahmed Chaieb, 27 ans, autodidacte qui, après avoir exercé bien des métiers dans le transport, se trouva fort dépourvu, après avoir acheté quelques meubles qui ne tenaient pas dans sa voiture, pour les rapporter chez lui. Une pensée pour Uber, et hop ! Son smartphone en main, il trouva la solution.

l’american partner (958) SmartVR studio, qui emploie une vingtaine de créatifs, a été créée en 2016 par deux se-rial entrepreneurs, fondus de technologies visuelles  : Jean Mariotte, diplômé de Arts et Métiers ParisTech et Cédric Chataignoux qui, après avoir fondé et revendu des sociétés, s’est associé à SmartVR studio. Référence dans le domaine, elle utilise diffé-rentes technologies innovantes autour de la VR (visite virtuelle) pour accompagner, dans leur stratégie marketing ou métier, Thales, Total, Kenzo, le Crédit Agricole ou… le Secours Catholique.

« Nous sommes des inventeurs d’expé-riences pour les marques, nous les accom-pagnons dans leur stratégie grâce aux technologies VR et digitales les plus en pointe », dit Jean Mariotte.

« Notre bureau américain nous permet d’être proches des constructeurs, et de nombreux partenaires pour développer des projets inédits dans notre secteur... » ajoute Cédric Chataignoux, responsable de la filiale smartVR studio à Los Angeles.

La Lettre de l'Entreprise : Comment profi-ter de cette visite virtuelle ?Julien Timarche  : De deux façons  : soit venir au bureau de vente de Sannois faire autant de visites que souhaité, seul ou ac-compagné. Ou demander à l’adresse http://www.prim-arte.com/contact/ une « vison-neuse » binoculaire dans laquelle glisser son smartphone. Sur ce lien : http://www.prim-arte.com/votre-visite-virtuelle/, sélection-nez l’appartement de votre choix  : F2, F3, F3 Duplex, F4, F5 Duplex et visitez comme si vous y étiez ! La visionneuse « cardboard » ne permet pas certains effets obtenus manettes en mains, au bureau de vente. Vous pouvez aussi «  visiter  » depuis votre ordinateur en « dirigeant  » votre visite au clavier. Pour un achat réfléchi sans être sous pression.

> Alain Mayor

offre de transport classique, disponible tous les jours, de 7h à 20h, dans toute l’île-de-France.

Ahmed Chaieb, 27 ans, a vendu CTI Trans-port (fondée en 2012, spécialisée dans l’af-frètement) pour créer en 2016 Box2home qui, après une période de test et de recrute-ment soigné des chauffeurs, nécessitait, de son point de vue, un partenaire.

C’est pourquoi il a négocié un accord avec Ikea Evry (91) via la présence d’un corner Box2home, près du stand retrait des marchandises.

Les clients d’Ikea, après avoir donné leurs coordonnées et payé la course, voient leurs achats pris en charge par les chauf-feurs Box2home. Ils sont ensuite livrés dans l’heure à l’adresse indiquée.

Bien sûr, il espère conclure d’autres partena-riats avec des magasins Ikea … ou autres ! on l’y encourage… > Alain Mayor

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 201710

À LA UNE

ADP au pied des pistes !Il l’avait promis : mettre le siège d’ADP au pied des pistes ! Pari tenu 5 ans après son accession à la tête du groupe avec en bonus le lance-ment du « CDG Express ».

Dès son arrivée à la présidence d’Aéroports de Paris - automne 2012 - Augustin de Romanet avait fait le constat : « On ne peut plus parler du client sans le connaître  ». Début 2013, ce constat impliquant « plus de transversalité entre les fonctions décision-nelles et opérationnelles d’ADP », il annon-çait le déplacement du siège de l’entreprise à Roissy-CDG. Le 20 mars 2017, c’est avec satisfaction qu’Augustin de Romanet inaugure le nou-veau siège à Roissy en présence de François Hollande.Les meilleurs extraits de son discours résu-ment l’ambiance qui régnait, plus enthou-siaste que solennelle…Et quelques photos (Cf. photo de Une et sur lalettredelentreprise.com) pour découvrir ce siège plus fonctionnel et ergonomique que « pompeux » 

> Béatrice Monomakhoff

«  Votre venue, Monsieur le président de la République, est un honneur pour la com-munauté aéroportuaire de Paris Charles de Gaulle, et pour les collaborateurs du groupe ADP en particulier.Vous inaugurez plus qu’un siège social, l'un des cœurs du développement économique de la ville aéroportuaire de Roissy Charles de Gaulle. Votre présence témoigne de votre intérêt pour l’aéroportuaire francilien, stra-tégique pour l’économie et l’attractivité de notre pays. (…)Aéroports de Paris s'étaient installés bou-levard Raspail en 1954. Ils quittaient un hôtel particulier du rond-point des Champs-Elysées pour Denfert-Rochereau, entre Orly et Le Bourget. En 2013, nous avons décidé de nous instal-ler au cœur de l’aéroport Charles de Gaulle, au plus près de nos opérations, de nos par-tenaires et de nos clients, convaincus que c’était la meilleure façon de les servir. Ce déménagement a aussi un lien avec le CDG express. Dès 2012, je m'étais de-mandé pourquoi l’entreprise s’était peu inté-ressée à ce projet. J'ai acquis la conviction que la cause était que l'état-major d'ADP, qui n'était pas sur les plateformes, ne vivait

pas la vie de ses clients. Réalisant de surcroît qu’à chaque déplacement sur place nous venaient des idées d’amélioration qui s’ajou-taient à toutes celles des 6 000 personnes déjà sur le terrain, nous nous sommes dit que nous ne devions plus rester le seul siège d’aéroport au monde à être situé à plus de 30 km de sa base principale. Lors de notre première rencontre, le PDG d’Air-France-KLM m'avait exhorté à nous rapprocher. Quatre ans après, voilà qui est fait, dans un temps record. Ensemble, à proximité, nous sommes plus forts pour poursuivre le développement du hub, tant pour les passagers que pour le cargo, facteur crucial de compétitivité de la France. 1 % de hausse de trafic à CDG, ce sont 650 000 passagers supplémentaires, soit 3 000 emplois directs et indirects en Ile de France. Et nous n’oublions pas Orly, qui connaît un exceptionnel renouveau attesté par une croissance du trafic de 15 % ces quatre dernières années.Tout le groupe ADP a participé à ce projet : du dessin à la construction en passant par l'aménagement. Il a été construit par un groupement d’entreprises piloté par TAV construction, société turque dont nous déte-nons 49 %, avec l'entreprise française Hervé. Je remercie tous ceux qui ont participé à ce projet et en particulier l'équipe d'architectes. Il reste l'achèvement du dernier bâtiment, dit "Baïkal", destiné à être loué. Nulle part ailleurs qu’au cœur d’un aéroport, un bâtiment aussi original n’eut été envisa-geable. La pente douce de son toit est le produit sublimé d’une contrainte de hauteur, avec un plan incliné de 6,3 % qui épouse la "servitude aéroportuaire", une ligne invisible tracée dans l'espace par le fonctionnement des radars. Nous avons recréé ici la magie des terrasses d'Orly sous forme de jardin à la française en hommage au savoir-faire national cultivé depuis le XVIIIème siècle. L'allure vue du ciel de "signature manuscrite" de cet immeuble en fait le contraire d'une forteresse et per-met qu'un maximum de surfaces reçoive la lumière naturelle sans qu'aucune façade ne soit exposée seulement plein nord. Au centre, cet atrium est un lieu d'accueil, d'échange, de détente comme de travail. Nos architectes l'ont voulu comme un avion : beau à l'extérieur, chaleureux à l'intérieur.Témoin de notre engagement pour un déve-loppement durable, ce bâtiment a reçu le

label HQE. Il sera neutre en émissions de CO2 car le résidu produit sera intégralement compensé grâce à notre partenariat avec la Fondation GoodPlanet.Ce siège symbolise notre volonté d'être au plus près de nos clients pour améliorer la qualité du service. Des espaces de travail ouverts, un volume dédié à l'innovation et les multiples lieux d'échanges favoriseront la créativité de nos équipes. (…)Ils seront mieux reliés au centre de Paris grâce au Grand Paris Express : ici, la ligne 17, à Orly, les lignes 14 et 18. Le CDG-Express viendra achever de changer la donne. (…) Les zones aéroportuaires mobilisent 4 à 7 % de l'emploi des régions où elles se trouvent. Orly et CDG représentent 30 milliards d'eu-ros de valeur ajoutée, soit 1,7 % du PIB fran-çais. Entre 1995 et 2010, la croissance des emplois sur nos plateformes a été quatre fois plus dynamique que celle de l'emploi glo-bal en Ile-de-France. Notre choix d’un plan d'investissement de 4,6 Md€ sur la période 2016-2020 renforce cet impact.(…)En cinq ans, depuis 2012, le trafic à Paris s’est accru de 10% (de 88 à 97 millions de passagers), nous avons investi 2,7 milliards d'euros, augmenté la qualité de service de trois points (de 85,8 à 88,8% de passagers satisfaits ou très satisfaits au départ comme à l'arrivée), nous avons conforté la place de CDG comme numéro un du fret en Europe, conquis en 2016 la place d'aéroport le plus écologique du monde et porté la capitalisa-tion du groupe de 5,5 à 11 Milliards d’euros. Cette transformation vise à se poursuivre, notre installation ici n'est qu'une étape.Notre engagement est celui de 9 000 colla-borateurs d’une entreprise désireux d’offrir le meilleur de la France à ceux qui la visitent, d’exporter le savoir-faire de ses ingénieurs aux quatre coins du monde et d’assurer le développement de cette magnifique ville aéroportuaire qu’est Roissy Charles de Gaulle. »

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 2017 11

À LA UNE

Campus Saint-Christophe : 220 € / m2

C’est toujours la plus belle adresse du Val d’Oise. On y travaille dans un parc arboré de 145 000 arbres… Et on peut désormais y louer des bureaux à 220 € du m2 et organi-ser cocktails et conférences toute l’année.

Présent depuis 28 ans à Cergy-Pontoise, SPIE a inauguré le 2 mai 2016 son nouveau siège social de 10 000 m2 dans le Campus Saint-Christophe à Cergy. Le site accueille les 450 salariés du siège social du groupe et de deux de ses filiales, SPIE Oil & Gas Services et SPIE Nucléaire. Vitrine des sa-voir-faire de SPIE dans les nouvelles tech-nologies, ce bâtiment répond aux dernières normes environnementales avec une double certification, HQE et BREEAM.

« C’est en mars 2015 qu’Eurosic1, a repris la main sur ce lieu et sur tous les baux existants du Technopole parc Saint-Christophe, re-baptisé Campus Saint-Christophe. Depuis, Eurosic a fait 3 millions d’euros de travaux dans les espaces communs du Campus, les restaurants d’entreprise et la Brasserie, explique Richard Bayliss, responsable im-mobilier, chargé de la commercialisation du site. En parallèle, l’ancien siège de Spie (17 000  m2) a été rasé pour faire place à

une nouvelle construction plus adaptée aux besoins du groupe Spie et vitrine de ses activités ».

« Sur les 70 000 m2 disponibles à la location de ce campus aux espaces communs réno-vés, il reste 27 000 m2 de bureaux à louer et 3 200 m2 de locaux d’activité, poursuit-il. Notre offre s’adresse à tous : grands utilisa-teurs mais aussi TPE et PME puisque nous louons des bureaux à partir de 50 m2, avec une offre à 220 €/ m2 par mois comprenant, outre le loyer et les charges, le ménage, l’électricité, la maintenance, l’accès aux par-ties communes (RIE, espaces réunions et fitness), taxes foncières et sur les bureaux incluses. Nos locataires choisissent eux-mêmes leurs opérateurs téléphoniques qui sont à leur charge. »

Outre les groupes qui ont maintenu leur pré-sence comme Spie, Johnson Controls… des pépites comme Lhéritier et Polar (Cf. leurs portraits dans la rubrique nouvelles entre-prises), ETI ou start-up semblent trouvent le lieu tout à fait à leur convenance.

« Enfin, le groupe Elior a repris la gestion des espaces communs, partant du principe que c’était à un professionnel du secteur de gérer l’espace conférence qui est aussi accessible aux entreprises voisines du Val d’Oise qui souhaitent y organiser congrès, cocktails et réunions. »

> Propos recueillis par Béatrice Monomakhoff

1- EUROSIC est une société d’investissement immobilier cotée (SIIC) qui gère un patrimoine de 7,7 milliards d’euros au 31 dé-cembre 2016 (droits inclus), composé à 74 % de bureaux, 22 % d’actifs de diversification notamment dans les secteurs du loisir et de la santé et 4 % d’activité de crédit-bail. EUROSIC est cotée de-puis 1984 en continu sur le marché réglementé de NYSE Euronext Paris, compartiment A.

Le nouveau siège de SPIE

La brasserie

Le fitness

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 201712

À LA UNE

Cergy-Pontoise rénove son agglomération

Grand Paris : Dominique Lefebv re n’a pas dit son dernier mot !

2017, un rendez-vous à ne pas manquer : le sursaut de l’immo-bilier d’entreprise cumulé avec la consolidation de sociétés emblé-matiques qui ont choisi de rester à Cergy : 3M, Spie et Hammerson. La rénovation de Cergy : densifica-tion des logements, rénovation des 3 Fontaines et du pôle gare et ZAC Grand Centre, tout est fait pour relancer le tertiaire.

C’est un bilan positif des transactions immo-bilières avec 150 000 m2 placés en 2016 (200 000 m2 avec le projet Panhard d’un entrepôt de logistique pour agro-alimentaire à Puiseux-Pontoise) contre une moyenne de 128 000 m2 les 6 années précédentes qu’a présenté l’agglomération de Cergy-Pontoise en mars à Cannes au MIPIM1.

Certes le Val d’Oise reste un lieu de choix pour la logistique, que l’e-commerce rend de plus en plus gourmande en m2 (les 149 179  m2 placés se décomposent en 74 143 m2 de locaux d’activités, 55 769 d’entrepôts et 19 837 de bureaux), mais « Cergy-Pontoise développe aussi des  projets tertiaires de haute qualité environnementale attendus par les entreprises ». C’est ce qu’a confirmé Jean-Paul Jeandon, maire de Cergy2 lors de la rencontre économique du 29 mars qui a entre autres fait le point sur l’immobilier d’entreprise cergypontain, les opportunités

foncières en cours et les programmes immo-biliers en projet.

Le cœur de cette rencontre (désormais annuelle) avec responsables d’entreprises, élus et partenaires de Cergy-Pontoise fut la présentation par Anne Sophie Bartez3 de la nouvelle stratégie pour faire du pôle ensei-gnement supérieur et recherche de Cergy-Pontoise un campus international rattaché à l’université Paris Seine, et celle, par Domi-nique Lefebvre en personne, du «  Renou-veau du Grand centre » qui entre « enfin » en phase opérationnelle. Ce dernier nous avait accordé une interview sur ce sujet et sur sa longue genèse (Cf. ci-contre).

Ont suivi, le 29 mars, d’intéressants témoi-gnages d’entrepreneurs (start-up, PME) et responsables de réseaux, partie prenante des projets et entreprises du territoire. Parmi eux celui de Philippe Houbert, dirigeant France du groupe 3M qui occupait à Cergy depuis 1975, 37 000 m2 dans la « Tour 3M » et se réinvente un nouveau siège social fran-çais de seulement 11 000 m2 en centre ville.

Plus d’info sur l’immobilier sur notre site : lalettredelentreprise.com

> Béatrice Monomakhoff

1- MIPIM, le plus grand marché international des professionnels de l'immobilier qui a accueilli 24 300 participants et exposé 3 100 sociétés de 100 pays en 20172- et vice-président de la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise chargé de l’action économique et de l’attractivité du territoire3- présidente de la Communauté d’Universités et Établissements Paris Seine

La Lettre de l'Entreprise  : Pourquoi ce projet de rénovation du Grand Centre a-t-il mis si longtemps à aboutir ?Dominique Lefebvre : C’est une opération complexe, avec un urbanisme complexe sur plusieurs niveaux (5 ou 6 des sous-sols jusqu’à celui de la dalle). Le « Grand Centre » est un quartier où s’imbriquent propriétés privées et espaces publics avec des enjeux fonctionnels importants concernant la gare. C’est une problématique à la fois : • d’immobilier tertiaire • de commerces • de logements. Ce qui en explique la complexité. On arrive aujourd’hui à maturité avec une vision d’ave-nir. Ce qui a changé, ce sont les regards et les mentalités sur ce « Grand Centre ».

Je suis à Cergy-Pontoise depuis 1996 et préside la Communauté d’agglomération

Bien qu’oubliée dans la boucle des transports du Grand Paris, Cergy-Pontoise n’a pas dit son dernier mot. Depuis le rachat par Hammerson du centre commer-cial des 3 Fontaines, Dominique Lefebvre, président (PS) de la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise n’a de cesse de vouloir rénover ”sa” Communauté d’agglomération qu’il tient à ins-crire dans la « centralité » du Grand Paris.

Dominique Lefebvre, Président de la Communauté d'agglo-mération de Cergy-Pontoise

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 2017 13

À LA UNE

Grand Paris : Dominique Lefebv re n’a pas dit son dernier mot !

depuis 2001. L’EPA (Etablissement Public d’Aménagement) la considérait à une époque comme des îlots à urbaniser avec un pont à jeter entre la gare de Pontoise et celle de Cergy. On était tous à côté de la plaque.

Tout a basculé avec le schéma d’ensemble élaboré, en 2012, par l’architecte François Leclerc, qui nous a convaincus que le «  Grand Centre  », investi à l’origine d’une compétence communale, avait pris, avec le temps, une compétence communautaire.

Deux idées s’opposaient :• La centralité de l’agglomération est deve-

nue un enjeu stratégique. Elle légitime la fonction centrale de l’agglomération par rapport au rôle de chaque commune.

• Cergy, la « ville nouvelle » n’a que 40 ans, mais elle est vieillissante et inadaptée au XXIème siècle.

Il fallait muter, densifier pour restructurer et rénover cette communauté d’agglomération.

Il aura fallu 15 ans pour trouver un schéma urbain de référence et une perception des enjeux du futur.Le Grand Paris lancé par Nicolas Sarkozy – il n’a pas fait que des erreurs ! – y a bien par-ticipé. Être dans le Grand Paris, ce à quoi peut prétendre Cergy-Pontoise, permet de s’affirmer comme une référence, un lieu où il devient plus aisé de consolider, voire de développer un secteur tertiaire.

La Lettre de l'Entreprise : La création du Grand Paris a donc été une aide, une contri-bution ?Dominique Lefebvre : Cela a aidé Cergy-Pontoise à prendre conscience de ses enjeux  : savoir si oui ou non l’aggloméra-tion pouvait exister et peser dans le Grand

Paris et comprendre que nos atouts pour y prendre place étaient : • le Grand Centre et le centre commercial

des 3 Fontaines,• le pôle modal des transports, • les fonctions administratives, • la densité universitaire.

Il n’y avait plus qu’à mettre en œuvre ce projet ! Le plan urbain proposé par François Leclerc a été adopté en 2013 par le Conseil communautaire. Il proposait de densifier la population, soit créer 3 000 logements pour doubler le nombre d'habitants, à 10 000 ha-bitants d'ici à 2 025 et 45 000 mètres carrés de bureaux pour passer de 10 000 à 13 000 emplois en s'appuyant sur une réserve fon-cière mutable de 25 hectares. Mais rien ne pouvait se faire, encore une fois, sans la ré-novation de notre fameux centre commercial des 3 Fontaines

La Lettre de l'Entreprise : Pourquoi a-t-on encore attendu 2 ans ?Dominique Lefebvre  : Hammerson avait présenté un premier projet de rénovation en 2005 qui avait été jugé trop onéreux et été critiqué pour son extension de 30 000 m2. Il a été rejeté par les élus et la crise de 2008 a retardé toutes les échéances. Le nouveau projet d’Hammerson, de 250 millions d'euros, avec un agrandissement limité à 15 000 m2, a permis d’avancer, et c’est autour de lui, inscrit dans le nouveau Plan urbain de référence de François Leclerc, qu’a été conçu le Projet de ville et de rénova-tion du « Grand Centre » et du pôle gare de Cergy-Préfecture (26 millions d'euros).

La Lettre de l'Entreprise : Quel projet vous tient le plus à cœur ?Dominique Lefebvre  : Ce qui me tient le plus à cœur, c’est la cohérence de l’en-semble de ces projets qui vont avancer

Quelques chiffres clés • 250 millions Hammerson

• 30 millions pôle gare (Etat région, dépar-tement, CA, STIF, SNCF)

• 500 millions d’investissement dont 20 et 40 millions par l’agglomération.

Grand centre - Ilôt Hirsch

dans les années qui viennent. Nous sommes à l’aube d’une transformation radicale de l’ambiance urbaine, et des fonctionnalités du Grand centre. C’est la meilleure manière d’anticiper un vieillissement et une obsoles-cence qui tiennent d’une conception urbaine des années 60-70 où l’on concevait les villes avec énormément de voitures (il y a 3 fois 2 voies dans le Grand centre !). Totem de la ville nouvelle, la Tour EDF va être complètement rhabillée ; il y aura aux deux derniers étages des duplex qui accueilleront chercheurs et enseignants-chercheurs.

La Lettre de l'Entreprise : Le RER A va-t-il enfin s’améliorer ?Dominique Lefebvre  : Pour cela, il faut qu’Eole soit effectivement construit. On pourra alors débrancher Poissy du RER A et faire venir le RER à Cergy. D’autre part, il est indispensable que soit construite la ligne nouvelle Paris Normandie, notamment le tronçon Mantes-la Défense avec la gare Confluences, et là on aura plus d‘offres à Cergy. Il n’y a que cela qui réglera les pro-blèmes de sillons disponibles entre Achères et Maison Lafitte. Ça ne sert à rien de faire passer un train toutes les 2 mn à Châtelet. Il vaut mieux mettre un train toutes les 2mn20, plutôt que 2m15, et qu’ils soient fluides. On a tout fait pour que les financements soient là. Eole Mantes-La Défense est certes prévue pour 2020-2025. Mais l’important est que Eole ne soit ni différée ni abandonnée … et que la LNPN se fasse.

La Lettre de l'Entreprise  : L’immobilier d’entreprise a repris des couleurs. Cergy est-elle redevenue attractive ?Dominique Lefebvre  : On sait aujourd’hui «  refaire  » de l’immeuble tertiaire de haute qualité environnementale aux normes atten-dues par les entreprises à Cergy-Pontoise. Spie, qui a décidé de consolider son implan-tation au Technopole Parc Saint Christophe rebaptisé Campus Saint Christophe, en est un exemple parfait (Cf. interview de Richard Baylis page 11). Et aussi Vinci devant la gare de Cergy, et 3M qui garde son siège France à Cergy et le reconstruit dans le Grand centre. « Le tertiaire à Cergy-Pontoise, c’est dans le Grand Centre et au Campus Saint Christophe et nulle part ailleurs ».

Plus d'infos sur www.lalettredelentreprise.com

> Propos recueillis par Béatrice Monomakhoff

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 201714

À LA UNE

Votons « Pour » l’expo Universelle à Gonesse

Pour qui a emprunté le flambant neuf métro de Shanghai qui desservait à la vitesse de la lumière l’exposition universelle de juin 2012 «  aussi magnifique qu’éclectique  », il est « émouvant » d’imaginer une telle mani-festation en France et plus spécifiquement dans un territoire dont La Lettre de l’Entre-prise passe au scanner, depuis 10 ans, le développement économique. Hors éditorial, il est peu commun de commencer un article par une note personnelle mais La Lettre de l’Entreprise défend, depuis sa création, une vision locale de l’économie globale. Alors, une fois n’est pas coutume : associons nos vœux à ceux des élus, partenaires et entre-prises du Val d’Oise et alentours qui militent depuis plusieurs mois pour que soit retenu le Triangle de Gonesse en vue d’accueillir le Village Global de l’Expo Universelle 2025 dans le cadre de la candidature de la France et donc de Paris.

Un site choisi par ImmochanPourquoi donner sa chance au Triangle de Gonesse ? Parce que ce n’est pas un hasard si le groupe Auchan et son mentor, Vianney Mulliez, ont sélectionné, dès 2011 (Cf. La Lettre de l’Entreprise n°16 - Juin 2011), 80  ha sur les 280 de champs cernés et donc inconstructibles, mais desservis par les aéroports du Bourget et de Roissy-CDG et bientôt par le métro automatique du Grand Paris et le CDG Express, pour leur projet de «  temple européen de la culture et du loisir ». Quoiqu’on pense du projet Europa-City et nous en pensons beaucoup de bien même si on préférait l’original de BIG à sa copie en transformation, c’était osé d’ima-

Fin juin sera sélectionné le lieu, parmi les quatre en course, qui accueillera le « Village Global » de l’Expo Universelle de Paris, tou-tefois en compétition avec Osaka au Japon. Une décision cruciale avec des retombées économiques estimées à 23 milliards d’euros, 160 000 emplois directs et indi-rects et 45 millions de visiteurs en 6 mois.

giner planter en plein champ un tel projet. Alors qu’en 2017, on envisage sans états d’âme de faire du Triangle de Gonesse le site majeur de l’Expo Universelle. En 2011 déjà, l’étude d’Auchan tablait sur 30 à 40 millions de visites annuelles à EuropaCity. Les chiffres n’ont pas changé ! (Cf. http://www.construi-sons-europacity.com/). Alors fions-nous aux 7 années de travail d’Immochan qui croit encore dans les promesses de ce site en dépit de tous les bâtons dans les roues qu’il a dû affronter. Et qu’il affronte encore.

Les atouts concurrentiels du Val d’OiseSi Osaka est depuis peu concurrente de Paris - résultat du duel en novembre - c’est fin juin que seront fixés les 4 sites d’Île-de-France qui se disputent l’attribution du Village Global de l’Exposition Universelle. L’initiateur du projet, le député-maire LR de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin, avait rêvé d’une exposition décentralisée dans toute la France. Mais le BIE, structure diploma-tique de l’Unesco qui préside au choix des villes-hôtes, a rappelé à la France qu’il lui fallait un lieu unique. D’où la recherche dans l’agglomération parisienne d’un site capable d’accueillir, sur 50 à 100 hectares, le « Village Global », point d’orgue de l’Expo. Le choix doit se faire entre 4 candidatures portées par les collectivités locales ou établissements publics :

• La plaine de l'Ourcq (Seine-Saint-Denis - 93) portée par l’EPT Est-ensemble1

• Paris-Saclay (Essonne - 91) - Le secteur de Corbeville à Saclay, déposée par le CD2 91

• Le site la Motte et Erable en Seine et Marne, déposée par la CA Val d’Europe

• Triangle de Gonesse (Val-d'Oise - 95) - Le site du Triangle de Gonesse dans le Grand Roissy-Le Bourget, déposée par le CD 95, la CA Roissy Pays de France et la commune de Gonesse.

Selon des propos recueillis par ReutersVal-d’Europe, Arnaud de Bellenet, président de l’agglomération Val-d’Europe, mise sur le foncier et la proximité de Disneyland Paris. «  Nous pouvons largement accueillir des touristes supplémentaires(…) cela boostera le développement et créera de l’emploi chez nous ».

A La Plaine de l’Ourcq, soit trois parcelles bordant le canal : la Corniche des Forts (Romainville), la ZAC écoquartier de Pantin et le parc de la Bergère à Bobigny. On veut “jardiner“ la ville existante  »…dixit une chargée de mission.

A Saclay, pour Michel Bournat (LR), président de la Communauté d’agglomération Paris Saclay, c’est l’occasion de « générer une activité forte, de la croissance économique et c’est une ouverture sur le monde ».

Et pour le Triangle de Gonesse, La lettre de l’Entreprise a interviewé Arnaud Bazin, président du Conseil départemental du Val d’Oise. (Cf. ci-contre).

> Béatrice Monomakhoff

1- (Est-Ensemble, communauté d’agglomération qui regroupe Bagnolet, Bobigny, Bondy, Le Pré Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville2- CD : Conseil Départemental

La ferme d’EuropaCity

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 2017 15

À LA UNE

L’Expo Universelle, accélératrice de projetsDès mars, Arnaud Bazin, président du Conseil départemental du Val d’Oise, a tout mis en œuvre pour convaincre et mobiliser acteurs du territoire, élus et chefs d’entreprise du bien-fondé de la candidature du Triangle de Gonesse qui, pense-t-il, doit être soutenue par l’écosystème politique, économique et universi-taire pour être crédible.

candidature. Depuis, une équipe projet com-posée d’experts des différentes collectivités engagées et de Grand Paris Aménagement développent une vision partagée pour la candidature.

La Lettre de l'Entreprise  : Pensez-vous qu’un tel projet favorise les infrastructures du territoire ?Arnaud Bazin : Oui tout à fait, l’accueil du village global dans le Triangle de Gonesse se-rait un événement porteur d’un dynamisme

La Lettre de l'Entreprise : Pourquoi croire aux chances du Triangle de Gonesse ? Arnaud Bazin : Cette candidature rassemble tous les acteurs présents et actifs sur le ter-ritoire du Val d’Oise et bien au-delà. Jean-Christophe Fromantin, président du comité ExpoFrance 2025 avait précisé au départ du projet que « l’épicentre de ce village sera sur un site de 30 à 40 ha, au plus près d’une nouvelle gare du Grand Paris Express ». Le Triangle de Gonesse répond en tous points à cette attente. Notre candidature  déploie des d’atouts indéniables en termes de fon-cier et d’accessibilité : plus de 100 hectares disponibles, une station du futur métro du Grand Paris Express (ligne 17), un site entre Paris et le monde (11min de Paris Charles de Gaulle et 6 min du Bourget), et une gare TGV à proximité. Du Triangle de Gonesse, vous avez une vue panoramique sur Paris et la Tour Eiffel. De nombreux équipements touristiques et de loisirs contribueront à l’attractivité du territoire, dont EuropaCity en 2024. La candidature est également un projet urbain durable et innovant, avec une reconversion dans le programme de ZAC extrêmement qualitatif et compact et une démarche RSE ambitieuse. Le Triangle de Gonesse c’est le trait d’union entre l’urbain et le rural, l’identité de notre territoire.

La Lettre de l'Entreprise : Comment le Val d’Oise a-t-il décidé de se porter candidat ?Arnaud Bazin : Au-delà du Val d’Oise, c’est une candidature collective qui rassemble les collectivités du Grand Roissy et de Gonesse, elles aussi pleinement engagées. Dès mai 2015, les élus du Conseil départemental ont voté une motion de soutien à la candidature pour accueillir le site global sur le territoire. En septembre dernier, avec le député maire de Gonesse, le président de la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France et le directeur d’EuropaCity, nous avons réaf-firmé notre volonté commune de porter cette

“ La connaissance à partager, la planète à protéger ”

unique pour la croissance et l’emploi dans ce territoire. Il serait également un accélé-rateur pour de nombreux projets de trans-ports. Pour accueillir les nombreux visiteurs du village global, il faudra mettre en œuvre dès 2025 la ligne 17 du Grand Paris Express, le CDG Express, le lien RER D – RER B ainsi que les projets de transports en sites propres tels que le Roissyphérique, le COMET, le TCSP de l’avenue du Parisis.

La Lettre de l'Entreprise  : Bien qu’un peu ésotérique,  la thématique de l’expo «  la connaissance à partager, la planète à protéger » vous semble-t-elle « parler » aux Valdoisiens ?Arnaud Bazin  : Les thèmes de « connais-sance à partager » et de « planète à protéger »  correspondent aux activités de nos entrepre-neurs et de nos étudiants. Le village global se veut être le pivot de l’exposition univer-selle en 2025. Il accueillera tous les pays du monde et leur proposera de s’inscrire dans une démarche de coopération internationale et de solidarité. Ce sont les valeurs de notre territoire que nous portons avec l’ensemble des acteurs et les valdoisiens. Nous sommes là aussi « bien en phase ».

Et un dernier challenge est d’avoir pro-grammé la reconversion du site de l’Expo Universelle en un parc des patrimoines immatériels… Une continuité pour les em-plois créés.

> Propos recueillis par Béatrice Monomakhoff

Arnaud Bazin, président du CDVO

Le village global de l'Expo Universelle

TOURISME D'AFFAIRES

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 201716

Renaissance de l’Abbaye de Royaumont

On n’imagine pas que l’Abbaye a été fondée en 1228 par Louis IX quand on entre dans ce lieu lové au cœur du Parc naturel régional Oise-Pays de France sur 7 hectares et qui vous invite, dès l’entrée, à partager la séré-nité de son majestueux plan d’eau. Classés monuments historiques, les bâtiments de l’Abbaye sont disposés autour d’un cloître dont les galeries desservaient les lieux de travail et de prière des moines. Depuis des années l’Abbaye de Royaumont, réputée dans le monde entier pour ses concerts et son École de musique, finançait une partie de son fonctionnement avec des activités « séminaires d’entreprise » dont 60 % étaient préemptées par le groupe allemand Metro qui trouvait ce lieu stratégique. Mécène de la Fondation Royaumont, Metro y a organisé pendant 12 ans les réunions de ses cadres venus de Russie, d’Asie et d’Allemagne qu’il faisait converger dans ce lieu via l’aéroport

Roissy-CDG situé à 30 km et à moins de 30 mn. Avec un taux d’occupation par Metro de 60 % des chambres et de 80 % des salles de réunion, il était difficile pour la direction de l’Abbaye de diversifier sa clientèle. « En revanche, la permanence des prestations de Metro nous avait permis d’effectuer une première vague de travaux d’amélioration du restaurant et des salles de réunion. »

Quand Metro a déplacé les réunions de ses cadres (changement de siège et de politique obligent) vers d’autres lieux et que parallè-lement, le groupe hôtelier Châteauform (Cf.La lettre de l’entreprise n°30) a investi en mars 2016 les communs de l’Abbaye pour y proposer, dans le Palais abbatial re-décoré Art déco, une offre de séminaires pour cadres dirigeants, l’Abbaye de Royaumont a monté un plan de financement exceptionnel

Rouverte depuis juillet 2016, l’Abbaye de Royaumont a totale-ment rénové son offre d’accueil et de séminaires. À 30 km de Paris, cette abbaye cistercienne d’Ile-de-France propose un accueil sur mesure dans un bâtiment magnifié.

et décidé une rénovation en profondeur de ses prestations.

6,6 millions à trouverLe pari insensé mais réussi qu’a pris Francis Maréchal, son directeur, en juillet 2015,

Dans un écrin de verdure du Val d’Oise

Chambre 3 étoilesRestaurant bien chauffé

Salle de réunion équipée

TOURISME D'AFFAIRES

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 2017 17

après la perte du partenariat de 12 ans avec le groupe Metro, « mais qui ne nous a pas abandonné et reste le plus gros mécène de la Fondation Royaumont », a été de  : «  Faire voter un plan de restructuration de la partie hôtelière de l’Abbaye et de trouver 6,6 millions afin de rénover le lieu et de lui redonner une attractivité qui permettrait d’attirer une nouvelle clientèle. Bien sûr, cela impliquait la fermeture pendant six mois ! »

Grâce à une « belle alliance privée-publique » comme aime le souligner Francis Maréchal, les financements ont été trouvés à 40 % auprès de la Région lle-de-France, 20 % de l’Etat, 20 % du département du Val d’Oise, 20  % avec un emprunt auprès du Crédit Agricole et auprès de mécénat privé. Ajou-

Cuisine à vue

82 000 tuiles ont été changées

Ascenseur

tons le geste de Schindler qui a offert l’as-cenceur en laiton vieilli qui orne désormais l’accueil.

« Des prestations hôtelières au goût du jour » Pour qui avait l’habitude de venir, c’est un plaisir de découvrir les améliorations du lieu : des 82 000 tuiles changées une à une sur la charpente du toit aux cuisines refaites « à vue  », façon restaurant gastronomique, qui permet d’admirer les chefs en action derrière des vitres… à la douce chaleur qui permet de ne plus frissonner sous les ogives  du restaurant de réception !

« On a lancé les travaux fin décembre dans le bâtiment des moines, le plus vaste de l’Ab-baye, celui où se trouve l’essentiel du bâti-ment hôtelier, commente Francis Maréchal. Les repas sont préparés avec les produits du potager créé en 2014. On a rénové les cuisines jouxtant les salles à manger et changé le chauffage thermique de l’abbaye avec des sous stations de redistribution de la chaleur générant des économies d’énergie. Toutes les chambres et salles de bain ont été rénovées niveau 3-4 étoiles et les salles de réunion équipées des derniers moyens audiovisuels. Nous proposons un forfait

24 h à partir de 219 € HT (salle de réunion équipée – 2 repas – pauses – 1 nuit avec petit déjeuner).

Produit très spécifique à ce lieu  : dans les anciens combles, huit chambres-studio et une salle de travail, «  Le labo  », ont été conçues « totalement insonorisées » au point que vous pouvez faire vos gammes de clari-nette ou de violon (ou de chant ?) toute la nuit sans déranger votre voisin … Un must dans cette oasis de calme qu’est l’Abbaye de Royaumont, lieu connu et reconnu de nombreux artistes et musiciens avant qu’il ne soit accessible aux hommes d’affaires qui vont désormais s’arracher l’adresse. (Cf. contacts page 18). > Béatrice Monomakhoff

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 201718

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A la Une Sécurité à tout prix

1-10-14

Édito Ni Dieu, ni maître, mais quoi alors ?

3

Invité Philippe Arfi, Goodman France

4-5

Bienvenue à

6-8

Disons-le par Jul iette Marie

L’Europe mérite plus qu’une élection ! 7

Ecobuzz Blandine Mulliez, Nicolas Bouzou… 8

Dossier de Une

Bull, un leader mondial en gestation 10-11

Emc 2, la sécurité garantit vos profits 12-13

Logic Instrument, sécurité tous terrains 14

Industr ie

Spie, le choix européen

16-17

Volkswagen France à Roissy

17

Commerce

Aéroville, neuf mois après

18

Marketing

Oracle, le nouveau visage du marketing 20

Index

22

Sommaire

LETTRE D’INFORMATION ECONOMIQUE POUR LES ENTREPRISES DU VAL D’OISE DANS LE GRAND PARIS

n° [28]JUIN - JUILLET A O Û T 2 0 1 4

■ PRIX : 200

C’est d’abord Orange qui s’est fait voler, en

3 mois, 800 000 puis 1,3 million de données

client ; ensuite eBay dont on a piraté aussi

les mots de passe chiffrés de ses utilisateurs

qui ont été invités à les modifier. On ne parle

plus dans les dîners que du harcèlement des

adolescents et hélas, de certains qui passent

à l’acte et se suicident, mal protégés sur les

réseaux sociaux. Facebook a été contraint de

lancer, en France, son portail anti harcèlement.

L’insécurité n’est plus sur les routes où, comme

le dit l’économiste Nicolas Bouzou, les voitures

s’arrêteront bientôt d’elles-mêmes en cas

de danger, mais sur le Net où vos données,

qu’elles soient personnelles ou « sensibles »

pour la pérennité de votre business, voire d’un

État, doivent être protégées. La sécurité n’est

plus une assurance contre le risque, elle est une

garantie pour les profits de nos entreprises,

voire de notre intégrité.

Ils sont de plus en plus nombreux, les outils et solutions

de sécurité, et leurs fabricants sont devenus les garants

de nos profits. Téléphones mobiles hautement sécurisés

comme le dernier Hoox de Bull conçus par les ingénieurs

de TRCom à Cergy-Pontoise ; téléphones « durcis » de

Logic Instrument assemblés à Domont et utilisés par

les ambulanciers comme par les ouvriers des chantiers

du gaz ; solutions pour lutter contre les menaces liées à

la communication mobile et aux réseaux sociaux (perte

de données confidentielles, logiciels espions, phishing,

etc.) imaginées par les cadres d’Emc 2 France à Bezons et

les équipes de ce groupe US dans leurs data centers du

monde entier : ces trois exemples montrent que l’offre, y

compris sur notre territoire, est à portée de main.

Plus d'info dans les Exclus Web

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>> Cf. notre dossier pages 10 à 14

Le projet d’acquisition de Bull par Atos (Bezons) pour créer un leader

mondial du cloud, de la cybersécurité et du bigdata va donner, en août

2014, naissance à l’un des leaders de la cybersécurité.

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Éditeur : Hors-série.presse 37 bis, avenue de la Libération 95540 Méry-sur-Oise Tél. : 01 30 36 00 27 www.lalettredelentreprise.com

Directrice de la publication : Isabelle Jariod [email protected] Rédactrice en chef : Béatrice Monomakhoff Rédaction : Béatrice Monomakhoff, Alain Mayor, Pierre Seisson. [email protected] Conception : Hors-série.presse Photos : ©Pierre Seisson (couverture), ©Elisa-beth Skerla, Alain Leduc (Adp), Manutan, Polar, Mobiliwork, box2home, Primarte, Cergy-Pon-toise, Eurydice, Abbaye de Royaumont. Secrétariat de rédaction : Isabelle Jariod, Alain Mayor

Pour joindre : La rédaction : 06 03 92 05 94 La rubrique Bienvenue à : 06 03 81 19 50 Maquette : GSL - 32, avenue des chênes - 95250 Beauchamp Impression : RAS 6, avenue des Tissonvilliers 95400 Villiers-le-Bel

La lettre de l’Entreprise Publication trimestrielle (mars, juin, septembre, décembre) Tirage : 2000 exemplaires N° de CPPAP : 0417 T 90893 Dépôt légal : avril 2017 ISSN 1960-2561

Régie publicitaire : Brief 60 rue Déodat de Séverac - 75017 Paris Contact : William Hitchon Tél. : 01 53 43 53 19 Mob : 06 75 80 96 15 [email protected]

Site Web N° de CPPAP : 0318 W 91858 www.lalettredelentreprise.com www.facebook.com/lalettredelentreprise twitter : @lalettredelentr

CARNET D'ADRESSES LA LETTRE DE L'ENTREPRISE N°37

Page 4ManutanAvenue Du XXI SiecleZac Du Parc Des Tulipes95506 Gonesse CedexContact : Elsa d’Andrea E-mail : [email protected]él : 01 34 53 16 30Site : www.manutan.fr

Page 5Club des ETI Val d’OiseContacts : Béatrice Monomakhoff - [email protected]él. : 06 03 92 05 94 William Hitchon - [email protected]él. : 06 75 80 96 15 Site : www.meti.fr

Pages 6 et 7LhéritierCampus Saint-Christopheavenue de l'Entreprise95862 Cergy-PontoiseContact : Pascal DupuyTél. : 01 34 24 38 28E-mail : [email protected] : www.lheritier-alcen.com

PolarContact : Denis BordenaveTél. : 06 07 25 47 03E-mail : [email protected] : www.polar.com

Mobiliwork74 rue de Silly92100 Boulogne Billancourt

Contact : Jérôme GononTél. : 06 74 22 77 39E-mail : [email protected] : www.mobiliwork.com

Page 8Prim’arté231 rue Saint Honoré75001 ParisContact : Julien Tirmarche, co-gérant Tél : 06 12 41 17 97 ou 01 42 83 20 54Site: www.prim-arte.com

SmartVR studio Paris3 rue Sorbier – 75020 ParisContact : Jean Mariotte, fondateurTél : 01 77 37 19 10E-mail : [email protected]: smartvr-studio.com

smartVR studio Los Angeles419 Yale ave, Claremont, CA 91711E-mail : [email protected]

Page 9Box 2 Home2 rue du Buisson aux fraises - 91300 MassyContact : Camille RollotE-mail : [email protected]él. : 01 60 19 19 11Site : www.box2home.fr

Page 10Aéroport de Paris1 rue de France, zone Roissy Pôle, 93290 Tremblay-en-France Contact : Jérôme Landras

E-mail : [email protected]él : +33 1 43 35 70 70Site : www.adp.fr

Page 11Campus Saint Christophe10, avenue de l’entreprise 95863 Cergy-Pontoise cedexContact : Richard BaylissE-mail : [email protected]él : 01 34 24 30 10Site : www.eurosic.fr

Pages 12-13Cergy PontoiseDirection developpement économique Contact : Hervé BolardE-mail : hervé[email protected]él : 01 34 41 90 53Site : www.entreprendre-cergypon-toise.fr

Pages 14-15 Conseil départemental du Val d’Oise2,avenue du parcCS 20201 Cergy95032 Cergy-Pontoise cedexContact : Guillaume TessierTél : 01 34 25 34 14E-mail : [email protected] : www.valdoise.fr

Pages 16-17Abbaye de Royaumont95270 – Asnières Contact : Mélanie Romain email : [email protected] : 01 30 35 59 35www.royaumont.com

LETTRE D’INFORMATION ÉCONOMIQUE DES ENTREPRISES DU VAL D’OISE ET DU GRAND PARIS

LA COMMISSION PARITAIRE DES PUBLICATIONS ET AGENCES DE PRESSE certifie que la publication La lettre de l’entreprise – « L'information économique des entreprises du Val d’Oise et du Grand Paris » est inscrite jusqu’au 30 avril 2017 sur les registres de la commission. Le n° de CPPAP 0417 T 90893 figure sur la publication.

Le site d’information : lalettredelentreprise.com est inscrit jusqu’en mars 2018 et porte le n° de CPPAP 0318 W 91858.

N°37Mars - Avril Mai 2017

LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°37 MARS - AVRIL - MAI 2017 19

A renvoyer à : Hors-série.com – 37 bis, avenue de la Libération – 95540 Méry-sur-Oise – Contact : Isabelle Jariod – 01 30 36 00 27 – 06 86 83 69 64

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Le Conseil départementalaux côtés des Valdoisiens

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