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L’incroyable L’incroyable odyssée du odyssée du
papillon papillon monarquemonarque
La transformation de la chenille du monarque en papillon est un
phénomène fascinant.
La chenille du monarque a peu de prédateurs à cause
de sa toxicité.
Elle va bientôt sortir de sa chrysalide…
Pour se transformer…
En une magnifique création de la nature…
L’emblème de l’Insectarium de Montréal, le monarque (Danaus plexippus plexippus), est l’un des papillons nord-américains les mieux
connus.
Chaque année, en septembre, les visiteurs sont conviés à assister à
l’étiquetage et à la relâche des papillons monarques.
Facilement reconnaissable, cet insecte aux ailes oranges nervurées de noir compte parmi les plus grands papillons diurnes de notre continent.
Il est également l’objet d’un important programme de recherche international, le programme Monarch Watch, supporté par le Canada, les États-Unis et le Mexique.
La migration annuelle du monarque est la plus longue jamais
observée chez un insecte.
Elle révèle les performances physiques extraordinaires de cet insecte qui pèse moins d’un demi-gramme.
En effet, son exode automnal amène le
papillon jusque dans les hautes montagnes du Mexique, c’est-à-dire à environ 4 000 km du
Québec.
Le monarque réalise son odyssée en deux mois et demi environ, en
parcourant 80 à 120 km par jour.
Nous connaissons les points de départ et d`arrivée de cette longue migration, mais nous ignorons toujours comment le monarque se rend d’un point à l’autre.
Comment ces insectes de l’épaisseur d’une feuille d’arbre font-ils pour traverser tout un continent vers un lieu qu’ils ne
connaissent pas ? Le mystère reste entier.
Comment s’orientent-ils ?
Comment transmettent-ils l’information ?
Le plan de vol se transmet d’une
génération à l’autre.
C’est pour répondre à ces questions que le programme Monarch Watch a été créé.
Les papillons participent à la pollinisation de diverses plantes
nectarifères en butinant leurs fleurs.
Qu’est-ce qui pousse donc le monarque, un papillon pesant
environ un demi-gramme, à parcourir plus de 4 000 km pour aller passer l’hiver dans le sud ?
Cette première génération de monarques se reproduit au Québec. Les mâles meurent après l`accouplement et les femelles après la ponte.
Venus des deux tiers de l’Amérique du Nord, ils sont un demi-milliard à partir ensemble vers le
sud jusqu’au Mexique, un voyage d’environ 4000 km.
Seul un sur cinq survit aux dangers de cette longue route, mais leur population est si vaste que cent millions d’entre eux arrivent tout de
même à bon port.
L’arrivée des monarques a une signification mystique...
Au Mexique, c’est l’équivalent de la Toussaint.
Dans les cimetières, les villageois brûlent de l’encens et des bougies pour accueillir les âmes des disparus à leur retour…
Car l’arrivée des monarques coïncidant avec la journée des morts, beaucoup de villageois pensent que l’esprit des disparus revient sur leurs
ailes.
Pendant tout l’hiver, ils restent immobiles
dans un demi-sommeil et sous la
masse totale de cette multitude de petites
plumes, il arrive même que les
branches cèdent.
Aujourd’hui, leurs demeures d’hiver sont des réserves protégées.
Les papillons ne volent que s’il fait assez chaud et alors le
moindre souffle suffit à déclencher une véritable
cascade.
Depuis 1994, l’Insectarium de Montréal collabore au programme Monarch Watch
en étiquetant et en relâchant, à la fin de l’été, environ 400 monarques élevés en captivité.
L’étude particulière du comportement des monarques québécois est importante puisque leQuébec se trouve à l’extrême nord de leur aire de
répartition.
La population est invitée à assister à cetterelâche à la fin d’août et début septembre à
l’Insectarium de Montréal.
Titre de la chanson : La chasse aux papillons
Interprète : Georges Brassen
Aide à la recherche d`images : Lulu
Aide à la correction de textes : René
Montage : [email protected]
