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© 2014 Publié par Elsevier Masson SAS http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2014.01.003 Actualités pharmaceutiques n° 534 mars 2014 17 dossier Prise en charge de l’insuffisance veineuse à l’officine Sommaire Dossier coordonné par Sébastien Faure Maître de conférences des Universités L’insuffisance veineuse, une pathologie invalidante et parfois grave 17 Sébastien Faure Dépister et diagnostiquer l’insuffisance veineuse 18 Matthieu Grandin, Clémence Merlet, Amélie Leroux, Aurélie Launay, Sébastien Faure Prévention des complications de l’insuffisance veineuse 21 Matthieu Grandin, Clémence Merlet, Amélie Leroux, Aurélie Launay, Sébastien Faure Insuffisance veineuse : le pharmacien en première ligne 29 Matthieu Grandin, Clémence Merlet, Amélie Leroux, Aurélie Launay, Sébastien Faure avant-propos L’insuffisance veineuse, une pathologie invalidante et parfois grave © Phanie/Burger L’ insuffisance veineuse est aujourd’hui très répandue puisqu’en France, 18 millions de personnes seraient concernées par cette pathologie. Le pharmacien joue un rôle essentiel, de premier recours et de conseil, dans la prise en charge de l’insuffisance veineuse chronique. En effet, la dimi- nution de la densité de l’offre médicale et le dérem- boursement des produits veinotoniques incitent de plus en plus les patients à s’adresser directement à leur pharmacien, professionnel de santé de proxi- mité, surtout lorsque les signes de la pathologie ne sont pas encore très marqués. De plus, le phar- macien peut apporter de nombreux conseils aux patients pour garantir la réussite de leur traitement dans le cadre de cette pathologie, tant au niveau de la détection et de l’éviction de certains facteurs de risque que concernant la bonne utilisation des veinotoniques ou des orthèses. Afin de satisfaire les demandes des patients – essentiellement des femmes puisque celles-ci sont plus concernées par la maladie que les hommes – le pharmacien doit bien connaître la physiopatho- logie de l’insuffisance veineuse, en particulier ses facteurs de risque. Il doit également maîtriser les principales recommandations concernant sa prise en charge, qui fait appel à divers traitements médi- camenteux, à des compléments alimentaires, ainsi qu’aux dispositifs médicaux que sont les articles de compression veineuse pour lesquels il doit faire preuve d’une véritable expertise. w Remerciements à Séverine Derbré, maître de conférences en pharmacognosie, UFR des sciences pharmaceutiques et ingénierie de la santé, Université d’Angers (49), pour sa relecture. Déclaration d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Sébastien FAURE Maître de conférences des Universités Faculté de pharmacie, Université d’Angers, 16 boulevard Daviers, 49045 Angers, France Adresse e-mail : [email protected] (S. Faure).

L’insuffisance veineuse, une pathologie invalidante et parfois grave

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© 2014 Publié par Elsevier Masson SAS

http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2014.01.003

Actualités pharmaceutiques

• n° 534 • mars 2014 • 17

dossier

Prise en charge de l’insuffisance veineuse à l’officine

Sommaire

Dossier coordonné parSébastien FaureMaître de conférences

des Universités

L’insuffi sance veineuse, une pathologie invalidante et parfois grave 17Sébastien Faure

Dépister et diagnostiquer l’insuffi sance veineuse 18Matthieu Grandin, Clémence Merlet, Amélie Leroux, Aurélie Launay, Sébastien Faure

Prévention des complications de l’insuffi sance veineuse 21Matthieu Grandin, Clémence Merlet, Amélie Leroux, Aurélie Launay, Sébastien Faure

Insuffi sance veineuse : le pharmacien en première ligne 29Matthieu Grandin, Clémence Merlet, Amélie Leroux, Aurélie Launay, Sébastien Faure

avant-propos

L’insuffisance veineuse, une pathologie invalidante et parfois grave

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L’ insuffisance veineuse est aujourd’hui très répandue puisqu’en France, 18 millions de personnes seraient concernées par cette

pathologie.Le pharmacien joue un rôle essentiel, de premier recours et de conseil, dans la prise en charge de l’insuffisance veineuse chronique. En effet, la dimi-nution de la densité de l’offre médicale et le dérem-boursement des produits veinotoniques incitent de plus en plus les patients à s’adresser directement à leur pharmacien, professionnel de santé de proxi-mité, surtout lorsque les signes de la pathologie ne sont pas encore très marqués. De plus, le phar-macien peut apporter de nombreux conseils aux patients pour garantir la réussite de leur traitement dans le cadre de cette pathologie, tant au niveau de la détection et de l’éviction de certains facteurs de risque que concernant la bonne utilisation des veinotoniques ou des orthèses.Afin de satisfaire les demandes des patients – essentiellement des femmes puisque celles-ci sont plus concernées par la maladie que les hommes – le pharmacien doit bien connaître la physiopatho-logie de l’insuffisance veineuse, en particulier ses facteurs de risque. Il doit également maîtriser les principales recommandations concernant sa prise en charge, qui fait appel à divers traitements médi-camenteux, à des compléments alimentaires, ainsi qu’aux dispositifs médicaux que sont les articles de compression veineuse pour lesquels il doit faire preuve d’une véritable expertise. w

Remerciements à Séverine Derbré, maître de conférences

en pharmacognosie, UFR des sciences pharmaceutiques

et ingénierie de la santé, Université d’Angers (49),

pour sa relecture.

Déclaration d’intérêts 

L’auteur déclare ne pas avoir de confl its d’intérêts en relation

avec cet article.

Sébastien FAUREMaître de conférences des Universités

Faculté de pharmacie, Université d’Angers, 16 boulevard Daviers, 49045 Angers, France

Adresse e-mail : [email protected] (S. Faure).