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L’interruption volontaire de grossesse Dr Philippe Faucher Hôpital Bichat Paris

Linterruption volontaire de grossesse Dr Philippe Faucher Hôpital Bichat Paris Dr Philippe Faucher Hôpital Bichat Paris

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L’interruption volontaire de grossesse

L’interruption volontaire de grossesse

Dr Philippe Faucher

Hôpital Bichat

Paris

Dr Philippe Faucher

Hôpital Bichat

Paris

Nombre estimés

d’avortements clandestins

Nombre estimés de décès lies à

un avortement clandestin

Nombre de mortes pour

100 avortements clandestins

Monde Total 20 000 000 78 000 0.4

Pays developpés 900 000 500 <0.1

Pays en developpement

19 000 000 77 500 0.4

Afrique 5 000 000 34 000 0.7

Asie 9 900 000 38 000 0.4

Europe 900 000 500 <0.1

Amérique Latine & Caraïbes

4 000 000 5 000 0.1

Oceanie 30 000 150 0.4

78 000 décès par an

13% de la mortalité maternelle

Illégal en toutes circonstances sauf pour sauver la vie d’une femme

Uniquement pour sauver la vie d’une femme + Protéger sa santé physique

Sauver la vie d’une femme + Protéger sa santé physique + sa santé mentale

Sauver la vie + Protéger sa santé physique + sa santé mentale + raisons socio-économiques

Aucune restriction ; sur simple demande

AVORTEMENT ET LEGISLATION DANS LE MONDEAVORTEMENT ET LEGISLATION DANS LE MONDE AVORTEMENT ET LEGISLATION DANS LE MONDEAVORTEMENT ET LEGISLATION DANS LE MONDE

MondeMondeMondeMonde Pays en développementPays en développementPays en développementPays en développement Pays développésPays développésPays développésPays développés

25 %

10 %10 %10 %10 %

4 %4 %4 %4 %20 %

41 %32 %

11 %11 %11 %11 %

2 %2 %2 %2 %

22 %

33 %

7 %7 %

7 %7 %7 %7 %

15 %71 %

New York: AGI, 1999, pp. 21-22.New York: AGI, 1999, pp. 21-22.New York: AGI, 1999, pp. 21-22.New York: AGI, 1999, pp. 21-22.

Interdit ou permis pour sauver la vie d’une femmeInterdit ou permis pour sauver la vie d’une femmeInterdit ou permis pour sauver la vie d’une femmeInterdit ou permis pour sauver la vie d’une femme

Permis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physiquePermis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physiquePermis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physiquePermis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique

Permis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé mentalePermis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé mentalePermis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé mentalePermis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé mentale

Permis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé Permis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé mentale ou sur des critères socio-économiquesmentale ou sur des critères socio-économiques

Permis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé Permis pour protéger la vie d’une femme ou sa santé physique ou sa santé mentale ou sur des critères socio-économiquesmentale ou sur des critères socio-économiques

Autorisé sans restrictionAutorisé sans restrictionAutorisé sans restrictionAutorisé sans restriction

En EuropeEn Europe

Date des lois Pays Modifications avant et après la loi principale 1920 URSS Restreinte en 1936,libéralisée en 1950 1935 Islande Concept médicosocial 1956 Bulgarie

Hongrie, Pologne

Roumanie

Restriction depuis 1991 Interdit en 1966,libéralisé en 1989

1957 Tchécoslovaquie 1960 Yougoslavie 1967 Grande

Bretagne 1938 : une loi autorise l’avortement si la vie de la mère est en danger

1970 Finlande 1950 1972 RDA Restrictions en 1997 1973 Danemark Concept médico social en 1937 1974 Suède

Autriche

Concept médico social en 1938

1975 France Islande Norvège

Révisée en 2001

1976 RFA 1978 Finlande

Italie Luxembourg

1981 Pays Bas 1984 Portugal Loi très restrictive ; application stricte +/- 1985 Espagne Loi restrictive mais en pratique IVG largement possible 1986 Grèce 1990 Belgique

En FranceEn France

1810 Le code pénal punit de réclusion les personnes qui pratiquent, aident ou subissent un avortement. Les médecins et pharmaciens sont passibles des travaux forcés

1889 Paul Robin crée à Paris le premier centre d'information et de vente de produits anticonceptionnels

1920 Interdiction de la contraception et de l'avortement, crime passible de la cour d'assises. La propagande est interdite

1923 L'importation d'articles anticonceptionnels est interdite

1935 Le Dr Jean Dalsace ouvre à Suresnes le premier dispensaire de " Birth control "

1939 Code de la famille. Création de brigades policières chargées de traquer les " faiseuses d'anges ". La répression s'accroît

1941 Les personnes suspectées d'avoir participé à un avortement peuvent être déférées devant le tribunal d'Etat

1942 L'avortement est un crime d'Etat puni de mort. Une " avorteuse " est exécutée en 1943

1955 L'avortement thérapeutique est autorisé. Aux Etats-Unis, la pilule est mise au point

1956 Fondation de la " Maternité heureuse " qui devient le Mouvement français pour le planning familial en 1960

1967 Loi Neuwirth autorisant de la contraception. La publicité reste interdite

1972 Création des centres de planification et des établissements d'information

1973 Education sexuelle dans les collèges et lycées

1974 Remboursement de la contraception par l'assurance-maladie. Anonymat et gratuité pour les mineures et les non assurées sociales dans les centres de planification. Grande mobilisation féministe en faveur de l'avortement

1975 Loi Veil : légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (lVG). Ouverture du refuge Flora Tristan pour femmes battues à Clichy

1979 Vote définitif de la loi sur l'IVG

1982 Remboursement de l'IVG par l'assurance-maladie

1990 Le RU 486, technique médicamenteuse est autorisée en milieu hospitalier

1991 La publicité sur les contraceptifs et préservatifs est autorisée sous certaines conditions

1992 Loi sanctionnant le harcèlement sexuel dans les relations de travail.Aggravation des peines pour les époux ou concubins auteurs de violences familiales

1993 Dépénalisation de l'auto-avortement et création du délit d'entrave à l'IVG

2000 La loi relative à la contraception d'urgence autorise la délivrance sans ordonnance des contraceptifs d'urgence non susceptibles de présenter un danger pour la santé. Cette délivrance s'effectue pour les mineures à titre gratuit dans les pharmacies. La loi autorise les infirmières des établissements d'enseignement du second degré à administrer une contraception d'urgence dans les établissements sous réserve d'une urgence ou de détresse caractérisée

LégislationLégislation

Loi du 3 Juillet 2001

• La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la douzième semaine de grossesse

• Le médecin sollicité par une femme en vue de l'interruption de sa grossesse doit, dès la première visite, informer celle-ci des méthodes médicales et chirurgicales d'interruption de grossesse et des risques et des effets secondaires potentiels.

• Il doit lui remettre un dossier-guide

• Il est systématiquement proposé, avant et après l'interruption volontaire de grossesse, à la femme majeure une consultation avec une personne ayant satisfait à une formation qualifiante en conseil conjugal ou toute autre personne qualifiée dans un établissement d'information, de consultation ou de conseil familial, un centre de planification ou d'éducation familiale, un service social ou un autre organisme agréé.

• Si la femme renouvelle sa demande d'interruption de grossesse, le médecin doit lui demander une confirmation écrite; il ne peut accepter cette confirmation qu'après l'expiration d'un délai d'une semaine suivant la première demande de la femme

• En cas de confirmation, le médecin peut pratiquer lui-même l'interruption de grossesse. S'il ne pratique pas lui-même l'intervention, il restitue à la femme sa demande pour que celle-ci soit remise au médecin choisi par elle et lui délivre en outre un certificat attestant qu'il s'est conformé aux dispositions des articles L. 162-3 (information donnée) et L. 162-5(délai de 7 jours)

• Un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse mais il doit informer, sans délai, l'intéressée de son refus et lui communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention

• Aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu’il soit, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse

• Les établissements publics qui disposent de lits ou de places autorisés en gynécologie-obstétrique ou en chirurgie ne peuvent refuser cette pratique. Cependant, un établissement de santé privé peut refuser qu’elle soit faite dans ses locaux.

• Toute interruption de grossesse doit faire l’objet d’une déclaration établie par le médecin et adressée par l’établissement où elle est pratiquée au médecin inspecteur régional de santé publique

• Le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher une IVG est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

• L’IVG est facturée aux patientes sous la forme d’un forfait remboursé à 80 % par la Sécurité sociale qui comprend l’ensemble des actes. Les mineures sans consentement parental et les femmes non assurées sociales peuvent être prises en charge à 100 %.

L’autorisation parentaleL’autorisation parentale

• Le maintien du principe du consentement parental

• La décision de la jeune fille seule, par dérogation

• L’accompagnement par une

personne majeure

Dispositions particulières pour l’IVG hors

établissement de soins

• La nouvelle loi sur l’IVG de juillet 2001 ouvre la possibilité de pratiquer des avortements médicamenteux dans le cadre d’une convention conclue entre un praticien installé dans un cabinet de ville et un centre hospitalier

• Seuls les médecins ayant conclu une convention avec un établissement de soins peuvent s’approvisionner en médicaments nécessaires à la réalisation d’une IVG par mode médicamenteux (le médecin passe commande à usage professionnel auprès d’une

• pharmacie d’officine).

• Ces interruptions volontaires de grossesse sont exclusivement réalisées par voie médicamenteuse avant le terme révolu de 7 SA.

• Le médecin justifie d’une expérience professionnelle adaptée, soit par une qualification universitaire en gynécologie médicale ou en gynécologie obstétrique, soit par une pratique régulière des IVG médicamenteuses dans un établissement de santé (médecins généralistes).

• L’IVG est facturée aux patientes sous forme d’un forfait remboursé à 70 % par la Sécurité sociale.

• Aucun dépassement d’honoraires n’est autorisé.

Les techniques d’avortement

Les techniques d’avortement

1970 : Remplacement du curetage par l’aspiration manuelle ou électrique aux USA

1980 : Remplacement du curetage par l’aspiration manuelle ou électrique en Europe de l’Ouest

1986 : Commercialisation de l’avortement médicamenteux en France

1997: Commercialisation de l’avortement médicamenteux dans l’union européenne

Les techniques utilisées sont fonction du terme de la grossesse et si possible du choix de la femme

Historique

L’avortement chirurgicalL’avortement chirurgical

La technique chirurgicaleLa technique chirurgicale

• dilatation cervicale à l'aide de bougies de calibre croissant suivie de l'aspiration du contenu utérin

• Une canule de calibre adapté est insérée a travers l'orifice cervical et reliée a un système d'aspiration

• Initialement, la source de vide était une simple seringue actionnée manuellement L'aspiration est actuellement assurée par un système de vide spécifique a commande électrique relié a la canule par un tuyau flexible

• Le caractère complet de l’ interruption doit être confirmé immédiatement après l'aspiration par l'examen visuel du matériel aspiré

• Cet examen permet notamment d'éviter une aspiration a l'évidence incomplète, mais aussi d'éliminer l'éventualité d'une grossesse extra-utérine

• Les autres méthodes disponibles de contrôle de la vacuité utérine sont d'une part la réalisation d'un curetage doux afin de vérifier, par la sensation tactile transmise par la curette mousse, l'absence de rétention de matériel et d'autre part la réalisation d'une échographie en tin d' intervention

Efficacité de la technique chirurgicale

Le taux de succès de cette technique est très élevé ( 99,7%)

•Avant 7 SA , le risque d'échec d'aspiration et donc de laisser le sac gestationnel en place est trois fois plus élevé qu’entre 7 et 12 SA

•Pour Thonneau , le taux d'échecs n'est que de 0,5% .II est de 0 à 0,4 % selon les centres dans l’ étude de Elul

•Bien qu'il n'y ait pas eu de comparaison directe et randomisée. on note que les taux d'échecs rapportés par technique chirurgicale restent inférieurs à ceux des techniques médicales d'IVG.

•Le curetage seul sans aspiration utilisé comme méthode d'interruption de grossesse a été abandonné car peu fiable, exposant a un risque accru d'échec, à un allongement du geste chirurgical et à un risque imposant de synéchie utérine.

Préparation cervicalePréparation cervicale

Misoprostol ( Cytotec, Gymiso ) : 2 comprimés per os, sublingual ou vaginal 3 heures avant l’aspiration

OU

Mifépristone ( Mifégyne) : 1 comprimé 36 à 48 heures avant l’aspiration

ComplicationsComplications

Complications mineures : 0.846%

Complications nécessitant une hospitalisation : 0.071% .

Hakim-Elahi E, Tovell HM, Burnhill MS. Complications of first-trimester abortion: a report of 170,000 cases. Obstet Gynecol. 1990 Jul;76(1):129-35

Mortalité de l’avortement chirurgical

Aux USA,

en 1972 le taux de décès : 4,1 pour 100 000

En 1987 0,4 pour 100 000

• En France en 1963, 332 décès pour avortement provoqué

• Dans les années 1985-1995 : 3 décès pour 1 million d’IVG

Influence de l’anesthésie générale

Sawaya GF, Grady D, Kerlikowske K, Grimes DA. Antibiotics at the time of induced abortion: the case for universal prophylaxis based on a meta-analysis. Obstet Gynecol 1996;87:884–90

Antibiothérapie prophylactique en cas

d’aspiration chirurgicale

La méta analyse de Sawaya portant sur des études randomisées publiées entre 1966 et 1994 comparant l’antibiothérapie au placebo a mis en évidence une diminution du risque relatif de développer une infection du post abortum grâce à l’antibiothérapie de plus de 50% (RR=0,58 95% CI : 0,47- 0,71)

Interêt de l’ Azithromycine en monodose la veille de l’aspiration

Complications immédiatesComplications immédiates

Complications à court terme

Fréquence estimée

Déchirure cervicale < 1%

Perforation utérine 0,01% à 2 %

Hémorragie 0,15%

Avortement incomplet 0,5% à 5,4%

Infection 5 à 20%

• Grossesses évolutives ( 1à 5 p 1000)• Incompétence cervicale     • Synéchies utérines• Métaplasie ostéoïde de l’endomètre• Embolie amniotique• Méconnaissance d’une grossesse

ectopique• Méconnaissance d’une grossesse

molaire

Conséquences à long terme de Conséquences à long terme de l’IVGl’IVG

• Risque de fausse couche spontanée• Risque de grossesse extra utérine• Anomalies de la placentation• Accouchement prématuré• Allo immunisation foeto maternelle• Fertilité

L’avortement médicamenteuxL’avortement médicamenteux

Définition

C ’est une interruption de grossesse, en général avant 9 semaines

d ’aménorrhée, induite par des médicaments et sans recours à

l ’avortement chirurgical

Evolution de la part des IVG médicamenteusesEvolution de la part des IVG médicamenteuses

La Mifépristone

Avortement MédicamenteuxMécanisme d ’action de la Mifepristone

La mifepristone est une anti-progestérone qui se lie aux La mifepristone est une anti-progestérone qui se lie aux récepteurs de la progestérone et empêche la progestérone récepteurs de la progestérone et empêche la progestérone d ’exercer ses effetsd ’exercer ses effets

HH HRHR Effet Effet

R R HSPHSP

AHAH

AHR AHR hsphsp Pas d’éffetPas d’éffet

D’après E.E.BaulieuD’après E.E.Baulieu

RhythmicUterine

Contractions

Progesterone Blockade

DecidualNecrosis

CervicalRipening

Detachment Expulsion

Abortion © Lisa Penalver

Avortement MédicamenteuxLa Procédure

Jour 1Jour 1 Mifépristone (200mg ) Per Os (1 comprimé)Mifépristone (200mg ) Per Os (1 comprimé)

2 à 5% des femmes vont expulser entre J1 et J32 à 5% des femmes vont expulser entre J1 et J3

Jour 3Jour 3 Misoprostol(CytotecMisoprostol(Cytotec®) 400 µg (2 comprimés) ®) 400 µg (2 comprimés) Voie orale Voie orale ou Voie Vaginaleou Voie Vaginale

Immunoglobuline Anti-D si Rhésus négatif (50Immunoglobuline Anti-D si Rhésus négatif (50µg) µg) Choix de la contraception Choix de la contraception

Surveillance Hospitalière pendant 3 heures

60% vont expulser pendant

cette période d’observation

Technique Ambulatoire

Antalgiques

Information de la patiente

Jour 14Jour 14 Visite de surveillance (contraception) Visite de surveillance (contraception)

Kahn JG. The efficacy of medical abortion: a meta-analysis

Contraception. 2000 Jan;61(1):29-40

Avortement Médicamenteux Indications

1. Une femme enceinte demandant un avortement et souhaitant un avortement médicamenteux.

2. Une grossesse inférieure ou égale à 49 jours d’aménorrhée

3. Une Patiente bien informée

4. Une patiente chez qui un avortement chirurgical peut être difficile :

- Malformations Utérines - Grossesse avec Hymen intact

Contre-indications

Pour la Mifépristone:- Allergie connue à la Mifépristone

- Insuffisance Surrénale Chronique

- Porphyrie

Pour le Misoprostol:- Allergie connue au Misoprostol- Asthme Sévère

Contre-indications de la méthode:Contre-indications de la méthode:

Troubles hémorragiques ou Traitements AnticoagulantsTroubles hémorragiques ou Traitements Anticoagulants

Grossesse ectopique confirmée ou suspectée Grossesse ectopique confirmée ou suspectée

Stérilet en place (Ablation avant administration de la Stérilet en place (Ablation avant administration de la Mifépristone) Mifépristone)

Anémie profondeAnémie profondeContre-indications psychologiquesContre-indications psychologiques

• IVG médicamenteuse : 0.8 pour 100 000• Fausses couches spontanées : 0.7 pour 100 000

M. Saraiya, et al :Spontaneous abortion-related deaths among women in the United States — 1981–1991, Obstet. Gynecol. 94 (1999), pp. 172–176

• IVG en général : 0.7 pour 100 000 Bartlett et al., Risk factors for legal induced abortion-related mortality in the United States, Obstet. Gynecol. 103 (2004), pp. 729–737

• Accouchement d’enfants vivants : 12.9 pour 100 000 Berg et al, Pregnancy-related mortality in the United States, 1991–1997, Obstet. Gynecol. 101 (2003), pp. 289–296

Décès par choc anaphylactique après injection de Pénicilline : 2 pour 100 000

Mortalité aux USA

Précautions d’emploi dans la notice de la Mifegyne mais non validées

scientifiquement • Pathologies cardio- vasculaires

chroniques (valves, ATCD d’endocardite infectieuse….)

• Allaitement• Fumeuses de plus de 35 ans• Utilisation des AINS

Recommandations ANAES

Jusqu’à 7 SA (49 jours)Jusqu’à 7 SA (49 jours)

• La technique chirurgicale expose à un risque d’échec inférieure à la technique médicale

• Ce risque d’échec est plus important à cet âge gestationnel que plus tardivement

• La technique médicale est utilisable à domicile ou en hospitalisation

• Le protocole recommandé est:-Mifépristone 200 mg per os

-Misoprostol 400 mcg par voie orale ou vaginale 36 à 48 h plus tard

8ème et 9ème SA ( de 50 à 63 jours)8ème et 9ème SA ( de 50 à 63 jours)

• La technique chirurgicale est la technique de choix• La technique médicale doit être utilisée en milieu

hospitalier• Le protocole recommandé est :

- Mifépristone 200 mg per os (?)- Misoprostol 400 mg par voie orale ou

vaginale (?) 36 à 48h plus tard -Si l’expulsion ne s’est pas

produite dans les 3 h, une deuxième dose de 400 mcg de misoprostol peut être administrée (?)

• Les deux techniques sont utilisables selon les disponibilités et le choix de la patiente

De la 10ème à la 12ème SA ( de 64 à 84 jours)

De la 10ème à la 12ème SA ( de 64 à 84 jours)

• La technique chirurgicale est la technique de choix

• La technique médicale n’est pas recommandée

13ème et 14ème SA ( de 85 à 98 jours)

13ème et 14ème SA ( de 85 à 98 jours)

• La technique chirurgicale est la technique de choix• L’évacuation utérine repose sur une aspiration• Cette technique requiert une formation spécifique• La technique médicale n’est pas recommandée, sauf cas

particulier• Dans ce cas, le protocole repose sur: -

Mifépristone 200mg per os - Misoprostol 800 mcg par voie vaginale 36 à 48 h plus tard

• Une hospitalisation conventionnelle doit être prévue• Une analgésie péridurale doit pouvoir être disponible à la

demande• Une révision utérine doit être réalisée, soit

systématiquement, soit en fonction du contrôle échographique de la vacuité ou non de l’utérus