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4 ÈME ANNÉE | N° 2 | JUILLET 2012 ›› NIDO WINTER EXPERIENCE 2012 L’introduction de la décennie... Opérations hivernales à Brussels Airport Avantages du travail en fonction de l’image

L’introduction de la décennie - aebi-schmidt.be · d’économie d’énergie telle que la lampe led. Par contre, la lutte contre le verglas, il n’y connaissait rien. Et lors

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4 ème année | n° 2 | JUILLeT 2012

›› N IDO WINTER EXPERIENCE 2012

L’introduction de la décennie...

Opérations hivernales à Brussels Airport

Avantages du travail en fonction de l’image

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MSF-ASH Magazine FR 18/06/12 14:33 Page 1

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›› Préambule

Notre aéroport national connaît de rapides évolutions. La Brussels Airport Company entreprend de grands chan-gements, tant dans la lutte contre le verglas que dans le nettoyage, en complétant et élargissant son matériel.

En pages 8 et 9 de ce magazine, vous découvrirez, dans une interview de Tom Goris, Head of Airside Services à Zaventem, la précision de l’organisation du service hiver-nale. L’aéroport n’a pas une seule fois dû être fermé au cours des hivers passés, une prestation unique par rapport aux aéroports des pays voisins. Il est extrêmement important que le trafic aérien puisse se dérouler sans encombre, surtout pour éviter les coûts élevés entraînés par des retards ou fermetures. Aebi Schmidt offre des services qui dépassent largement la simple fourniture de matériel. Bien que les conditions (météorologiques) ne soient jamais comparables, nos spécialistes aéroportuaires, grâce à leurs connaissances et à leur savoir-faire, sont à même de fournir les meilleurs conseils et solutions à notre partenaire, la Brussels Airport

ASH Magazine est une publication d’Aebi Schmidt. Rédaction et mise en page : TTF Marketing & Commu-nicatie, Amersfoort (Pays-Bas).

Aux côtés de la publicité : Médecins sans Frontières of-fre une assistance médicale d’urgence aux victimes de catastrophes, de conflits armés et d’épidémies. Nous apportons de l’aide là où elle est la plus nécessaire.

Company. Un bon exemple en est la nettoyeuse aéropor-tuaire Schmidt TJS, dont Tom Goris nous parle dans son interview. On peut encore citer notre application Airport Logic, qui permet d’éviter que des zones déjà traitées de la runway doivent être arrosées une seconde fois. Ainsi, point de gaspillage, un plus grand respect de l’environne-ment et d’énormes économies pour Zaventem.

CroissanceLa bonne nouvelle est que les techniques spécialement développées pour aéroports peuvent ensuite être appli-quées dans la lutte ‘normale’ contre le verglas. Aebi Schmidt a ainsi mis au point des têtes d’arrosage spéciales pour aéroports, qui sont aujourd’hui aussi indispensables dans nos activités régulières. Le partenariat est à la base du développement et de la croissance. C’est pourquoi Aebi Schmidt vous offre volontiers à vous aussi l’option d’un partenariat.

Yves Godfrind, Responsable des Ventes pour Aebi Schmidt

Partenariat

Nido Winter Experience 2010 4Projet d’avenir : la Smart Highway 7Tout l’art d’être bien préparé : Opération hivernale à l’aéroport de Bruxelles 8En bref 10Pour le plaisir des yeux :Les avantages du travail selon l’aspect 12L’épandeuse de saumure Syntos 14

L’ENTREPôT CENTRAL d’ASH A 45.000 ARTICLES EN

STOCk +++ LE SCHMIdT TS 10.000-7 TRAITE JUSqU’à

8.000.000 kG dE NEIGE à L’HEURE +++ ÉPANdRE 10 GR dE

SEL vACUUM PAR M² COUvRE 1 M² AvEC 36.866 GRAINS

dE SEL +++ EN MOdE AUTOLOGIC, PLUS dE 1.000.000 dE kM dE TRAJET d’ÉPANdAGE PEUvENT êTRE ENREGISTRÉS

›› Colophon ›› Table des maTières

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›› UNE JOURNÉE PLE INE DE SURPRISES

Une première mondiale en patinoire

La curiosité a été mise à rude épreuve, avec cet objet ca-ché en permanence sous le drap noir... qui ne serait révélé qu’au cours du programme d’après-midi du Nido Winter Experience. Également au programme : un show specta-culaire avec films, présentations, des orateurs invités et en avant-plan, des patineurs qui fendent l’air, le tout orches-tré avec enthousiasme par Ruud koornstra. à l’entente de son nom, le thème ne fait plus aucun doute : innovation et durabilité ; avoir l’audace de penser autrement et de cher-cher ensemble des solutions pour un monde meilleur.

Tapis rougeLe nombre de visiteurs a dépassé les attentes et personne n’a regretté d’être venu à la patinoire IJsbaan Twente, à Enschede. Un endroit aussi surprenant qu’approprié pour la journée parfaitement organisée des relations d’Aebi Schmidt

Nederland. Une entrée chique avec tapis rouge menait à la salle de réception aux allures de grand café, où la qualité du buffet ne laissait rien à désirer. Pour le Nido Winter Experience proprement dit, c’est la patinoire de hockey sur glace qui avait été aménagée, notamment avec une tribune spécialement construite d’où les visiteurs pouvaient voir la surprise du jour, dissimulée sous un drap noir. Le présentateur du jour, Ruud koornstra, est un habitué de la télévision, qui a fait fortune en tant que producteur de programmes tels que Lingo et Villa Felderhof. Sa deuxième carrière l’a révélé promoteur de durabilité, non comme une lubie mais avec des innovations concrètes d’économie d’énergie telle que la lampe led. Par contre, la lutte contre le verglas, il n’y connaissait rien. Et lors des préparatifs au Nido Winter Experience, il est allé de sur-prise en surprise. Ce qu’il a découvert chez Aebi Schmidt rejoigne tout à fait sa philosophie. ‘La durabilité, ce n’est pas faire des concessions forcées sur la qualité ou tou-jours payer plus pour des produits, mais résoudre des pro-blèmes en recourant aux technologies les plus modernes, pour un meilleur monde actuel et à venir.’

Rapport RSEC’est précisément ce que fait Aebi Schmidt : chercher en permanence de nouveaux produits ou des moyens d’amé-liorer des produit existants. Le tout dans un seul but : veil-ler à ce que la lutte contre le verglas puisse devenir plus efficace et plus durable. dans son mot de bienvenue, Arjan Ester, directeur commercial, a présenté les accomplisse-ments d’Aebi Schmidt dans ce domaine depuis la première

Qu’est-ce qu’une patinoire, un tapis rouge,

des balles de ping-pong, Ruud Koornstra,

une surprise sous un drap noir, de petits

films, une équipe de patinage, une flopée

de véhicules de démo et plus de 200 pro-

fessionnels anti-verglas ont en commun ?

Le Nido Experience 2012, une journée

pleine d’expériences et de surprises.

Photographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpers

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édition du Nido Winter Experience. ‘En 2010, nous avons obtenu le certificat ISO 14001 et la même année, nous avons publié notre premier Rapport de durabilité. derniè-rement, nous avons contribué à l’élaboration du Moni-teur RSE - pour lequel nous sommes aussi certifiés. Tout récemment, nous avons rédigé notre auto-déclaration ISO 26000. Et enfin : Aebi Schmidt Nederland a été nommé top employeur, et en septembre sortira notre Rapport RSE.’ Une liste impressionnante qui a laissé sans voix même Ruud koornstra, pourtant jamais à court de mots. Mais pas pour longtemps - The show must go on!

Et show il y a eu ! Tous moteurs grondants et gyrophares orange allumés, une colonne de véhicules est apparue à l’arrière de la patinoire, composée de tous les types de chasse-neige vendus par Aebi Schmidt, avant de se poster de part et d’autre du … sous le drap noir. Le directeur de rayon Wim Tijhuis a présenté en détails les prestations de ces chasse-neige, a expliqué la différence entre ‘pousser’ et ‘racler’ et a montré un film témoignant de la quantité de neige que la toute nouvelle machine, le Cumulus, est capable de dégager à grande vitesse. Par la suite, Bonnie Epema a parlé des appels d’offres et de la manière dont les adjudicateurs peuvent utiliser cet instrument pour s’assurer la meilleure qualité. Marc Jansen a clôturé le programme du matin par une mise à jour du avancé Nido Smart WinterCare CONCEPT.

Balles de ping-pongEnfin, après le déjeuner, le voile allait être levé. Les lu-mières se sont éteintes et un film promotionnel spectacu-laire a commencé, portant sur l’introduction d’une grande première. des centaines de balles de ping-pong sont alors tombées du ciel, comme une forte chute de neige, et le

drap noir s’est enfin levé, révélant le Syntos, à la techno-logie avancée et aux lignes épurées. C’est l’étape suivante dans l’évolution du matériel hivernal. La révélation a suscité un tonnerre d’applaudissements. Twan Groene-veld, directeur de rayon, a ensuite raconté la conception, la production et les fonctionnalités de cet épandeuse ultra moderne, aidé dans sa tâche par un caméraman qui filmait le Syntos en détails, pour que le public puisse le décou-vrir de près sur les grands écrans. à peine remis de cette éblouissante introduction, le public en a appris davantage

Photographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpers

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Photographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpers

Photographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpers

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sur des études en cours du CROW et de MetoConsult. Marc Eijbersen a parlé de l’étude du CROW sur une utili-sation plus efficace des produits dégivrants (une interview à ce sujet a été publiée dans le numéro précédent d’ASH Magazine), tandis que Mark Alblas a présenté l’étude de MeteoConsult sur la lutte contre le verglas sur les pistes cyclables. En voici la principale conclusion : les pistes cyclables sont plus vite verglacées du fait que la tempéra-ture du revêtement est de 1 à 2°C inférieure et qu’il reste froid plus longtemps. La dernière présentation revenait au directeur de rayon Marcel de Goffau. Toute une panoplie de véhicules a de nouveau été présentée, cette fois-ci avec l’arrière tourné vers le public, afin de lui permettre de bien voir les différentes installations d’arrosage.

Plaques de verglasUne dernière surprise est venue clôturer la journée : une installation d’arrosage spécifiquement conçue pour traiter les plaques de verglas. à côté de l’unité classique d’arrosage de sel, une autre installation arrose sous haute pression du chlorure de calcium, LA solution pour venir à bout de ces plaques récalcitrantes. Les visiteurs, satisfaits, ont pu aller profiter du verre de clôture plus que mérité, après une journée riche en informations quant aux dernières nouveautés dans la lutte contre le verglas. Une toute dernière surprise les attendait à la sortie : un épandeuse manuel en plastique, pour, chez soi, pouvoir saler l’allée de garage, l’entrée et le trottoir. Les stocks ont vite été écoulés.

Photographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpersPhotographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpers

Photographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpers

Photographie: Masterphoto.nl - Marco kuijpers

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En fin de compte, la génération d’énergie via les routes tombe sous le sens, et l’entreprise Heijmans compte bien accélérer les choses pour en faire une réalité. Une telle méthode de production d’énergie est une des opportunités décelées par le constructeur routier ; le stockage d’énergie en est une autre, et Heijmans voudrait pour ce faire munir l’asphalte de capteurs : ‘Ainsi, la route collecte elle-même des informations quant à la densité du trafic ou la tempé-rature du revêtement’, explique Roland de Waal, directeur du groupe Heijmans. des innovations qui confèrent un tout autre rôle au simple bitume.

›› HE IJmaNS DÉvELOPPE La SmaRT HIgHWay

Superflu, l’épandage ?

Chauffage au sol‘Pour la création d’énergie, plusieurs possibilités existent’, précise Gerbert van Bochove, directeur inno-vation chez Breijn, le département R&d d’Heijmans. ‘On peut utiliser la chaleur du soleil pour chauffer de l’eau via des tuyaux sous le revêtement routier. Et en stockant la chaleur ou le froid dans le sous-sol, on peut l’utiliser par exemple pour la climatisation de bâtiments. Une partie de cette chaleur pourrait même resservir en hiver pour chauffer les routes.’ ‘Mais’, poursuit Roland de Waal, ‘là n’est pas l’objectif de la Smart Highway, comme nous avons baptisé notre concept. Cela pourrait devenir une partie du business case, que nous sommes en train d’éla-borer. Car la Smart Highway doit bien sûr être rentable.’ Gerbert van Bochove explique que cette méthode de gain de chaleur n’est pas si intéressante en soi. ‘Il faut utiliser de l’eau comme intermédiaire et sur le plan énergétique, le rendement est minime. Une autre technique bien plus intéressante est d’utiliser la différence de température en été entre la couche supérieure chaude et la couche inférieure plus froide pour générer du courant.’ En termes simplifiés, des prises seraient alors disposées le long des routes, qu’il suffirait de brancher pour raccorder la route au réseau énergétique. ‘En théorie, c’est ça’, rit Roland de Waal. ‘Et le point positif est qu’on peut aussi faire l’inverse : en hiver, raccorder les routes au réseau et chauffer le revêtement. Comme un chauffage au sol dans une maison.’

ExpérimentationsFuturiste ? Peut-être, mais les apparences peuvent être trompeuses. Gerbert van Bochove nous confie : ‘d’un point de vue technique, ce n’est pas si compliqué, et ce n’est même que le début des innovations à venir. Il est plus difficile de dire combien de temps ça prendra. Pour le moment, nous devons surtout développer un bon modèle économique pour la Smart Highway. Et on n’est pas prêt d’avoir fini. La rapidité de développement d’une innovation est liée à la durée de vie du produit. Comme les routes tiennent des années, les évolutions dans la construction routière sont beaucoup plus lentes.’ Autre-ment dit, nous avons encore le temps avant que les routes génèrent leur propre énergie et se débarrassent elles-mêmes de la neige et du verglas. Mais le moment venu, ce sera une énorme révolution dans la lutte contre le verglas : imaginez un instant les tonnes de sel qui ne devront plus être épandues.

Des routes qui génèrent de l’énergie et se

débarrassent elles-mêmes de la neige et

de la glace, ou qui signalent la présence

de verglas, et ce avec une grande pré-

cision : de la science fiction ? Pas pour

l’entreprise de construction néerlandaise

Heijmans, inventeurs de la Smart Highway.

›› Roland de waal

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›› OPÉRaTION HIvERNaLE à ZavENTEm

Le pouvoir d’une solide préparation

Lorsque, chaque 31 mars, la saison d’hiver est officiellement clôturée à l’aéroport de Bruxelles, la préparation à l’hiver suivant commence dès le lendemain. La saison ne com-mence que plusieurs mois plus tard le 15 novembre, mais il est essentiel de s’y préparer avec minutie, pour qu’une fois le moment venu, l’opération hivernale se déroule avec précision et perfection. ‘L’exécution des opérations, c’est-à-dire le déneigement ou le traitement préventif des pistes, n’est qu’une part infime du travail’, explique Tom Goris, Head of Airside Services chez Brussels Airport Company. ‘L’opération hivernale dépend pour nous de quatre facteurs : les personnes avec qui nous travaillons, le matériel, les procédures et enfin, la préparation et la coordination. Ces aspects doivent être équilibrés, en analysant les rapports entre chacun d’entre eux et la manière dont ils peuvent être optimalisés. Autrement dit, la réussite d’une opération hiver-nale requiert une préparation et une amélioration continues.’Tom Goris est, en tant que dernier responsable, à la barre de l’opération hivernale. Son département compte plus de 120 professionnels, dont plus de cent à titre bénévole. Environ

un tiers d’entre eux exerce au quotidien une autre fonction dans l’aéroport, tandis que la majorité travaille ailleurs. Mais au sein de l’équipe, aucune distinction ne subsiste. Les hommes et femmes qui exercent cette tâche à respon-sabilités constituent une seule équipe et suivent également chaque année la même formation. Ils reçoivent une forma-tion théorique sur la sécurité et les opérations hivernales, s’exercent sur leur propre machine et s’entraînent ainsi parfois en plein été à rouler en convoi. Les 110 exécuteurs sont répartis en trois équipes d’au moins 35 personnes. Le moment venu, quand ils sont appelés pour l’opération, ils travaillent en shifts de douze heures : une équipe de jour, une équipe de nuit et une équipe au repos.

Aéroport minimal‘Nous sommes très disciplinés avec les shifts’, déclare Tom Goris. ‘Si nous nous y tenons de manière stricte, nous pou-vons continuer longtemps sans interruption. Pendant l’hiver 2009/2010, nous sommes ainsi intervenus pendant 23 jours d’affilée.’ Il est évident que l’équipe hivernale de l’aéroport de Bruxelles dispose d’une structure bien définie. Un coor-dinateur hivernal à la tête des opérations, des teamleaders qui dirigent chacune des trois équipes, qui sont à leur tour appuyées par un ou plusieurs coordinateurs. ‘La première règle que nous respectons est que dès qu’il commence à neiger, nous devons toujours disposer d’un nombre mini-mal de pistes’, précise Tom. ‘Il faut ainsi qu’au moins une piste, quelques entries et exits, une voie de taxi et plusieurs stands (espaces de stationnement pour avions) soient clean. Tant que ce scénario minimum n’est pas atteint et stabilisé, nous n’élargissons pas l’opération.’

Les aéroports sont des entreprises com-

plexes, où tout est interdépendant. Si les

hivers sont imprévisibles, les préparatifs ne

le sont eux sûrement pas. Voici un aperçu

de l’opération hivernale à Zaventem.

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La technique du convoiPour arriver à une telle situation, les véhicules roulent en convois. Un convoi consiste en une équipe de véhicules qui se rendent sur les lieux en composition fixe et exécutent des tâches spécifiques selon un protocole minutieusement établi. Il existe cinq convois différents qui interviennent selon un ordre logique, avec chacun leur propre mission. Au sein des convois, chaque chauffeur a lui aussi une tâche précise. Les protocoles appliqués et la supervision de la part du chef de convoi permettent de veiller à ce que ces tâches se complètent parfaitement. Tom nous donne un exemple : ‘Le premier convoi part dégager la runway (piste d’envol et d’atterrissage). Il est composé de quelques gros véhicules à grande capacité et pouvant travailler très rapidement. Ce convoi est assisté par un deuxième, composé de véhicules d’arrosage et de fraises à neige. Le troisième convoi se joint ensuite aux deux premiers et dégage les exits. Entre temps, le quatrième convoi est occupé à dégager les longues voies de taxi entre la runway et la plateforme, tandis que le cin-quième répond aux besoins immédiats en matière d’es-paces de stationnement. de cette manière, nous clôturons la procédure en 35 à 40 minutes’. ‘Notre objectif étant’, ajoute-t-il, ‘que dès que le dernier véhicule d’arrosage a quitté la piste et que le testeur de friction signale que la runway peut être ouverte, le premier avion soit prêt à décoller ou atterrir quelques secondes plus tard.’

Conditions hivernalesBien évidemment, l’opération hivernale n’est pas une fina-lité en soi mais doit permettre aux activités de l’aéroport de se dérouler de la manière la plus fluide possible. Tout retard est non seulement dérangeant, mais aussi très coû-teux. L’équipe hivernale ne doit donc pas uniquement exé-cuter ses tâches le mieux possible, mais doit aussi veiller à travailler de façon optimale avec tous les stakeholders, tels que l’inspection aéroportuaire, les handling agents (l’orga-nisme en charge notamment du check-in des passagers) et les compagnies aériennes. Et pour ce faire, il est crucial de parler la même langue. Tom Goris fait ici référence au langage spécialisé. Un exemple : avant, les services météorologiques parlaient de 40 % de risque de précipita-tions et de 25 % de risque de neige. que voulez-vous faire de ça? ‘Aujourd’hui, tous les stakeholders utilisent le même système : un classement de cinq win-cons - des conditions

hivernales - indiqués selon un code de couleurs. Ceux-ci traduisent certaines prévisions météorologiques ainsi que ce qu’elles impliquent. Un groupe d’experts fixent le win-con actuel et tous les utilisateurs du système doivent uniquement savoir ce que chaque condition signifie pour leur tâche. Win-con 5 ? Retournez dormir! Win-con 1 ? vous pouvez être sûr de devoir vous battre contre de la neige ou du verglas!’

Schmidt TJSTom Goris nous a déjà cité les piliers qui soutiennent l’opé-ration hivernale : un personnel bien formé, des procédures adaptées, une solide préparation et coordination et enfin, le matériel. Son service dispose de 33 véhicules, dont, depuis 2009, quatre Schmidt TJS. ‘de fantastiques machines!’ Le Head of Airside Services ne nous cache pas son enthou-siasme. ‘Le TJS est équipé d’un gigantesque volvo dum-perhead, le summum de la puissance. Le chauffeur est assis en hauteur et a une vue à 360°. Il active toutes les fonctions à l’aide d’un même boitier de commande intuitif et peut donc se concentrer au maximum sur sa tâche. Sans oublier ce que Schmidt a ajouté : à l’arrière, une brosse de 5,6 m de large et une super turbine, à l’avant, une lame de déneige-ment pliable de 8 m de large (chasse-neige). Un autre atout est le cercle de rotation extrêmement petit. La moitié de notre matériel venait déjà de chez Schmidt et nous sommes particulièrement contents de ces nouveaux véhicules.’

La boule de cristalà partir d’avril, les préparatifs pour l’hiver reprennent donc déjà. qu’y a-t-il d’autre en vue, sur le plus long terme? ‘Pour le moment, nous nous concentrons surtout sur le résultat’, explique Tom. ‘Avons-nous mis le moins de temps possible à déneiger et dégivrer l’aéroport ? L’étape suivante porte sur une gestion (plus) efficace, par exemple en examinant mieux quand, où et dans quelle mesure nous devons arroser, afin de réduire l’utilisation et les coûts de produit dégivrant. Nous réfléchissons à des systèmes permettant de suivre en direct et en corrélation tous les mouvements et toutes les actions de chaque véhicule. Ou encore à un système d’analyse de verglas le long des runways qui nous permette de contrôler les conditions actuelles toutes les dix minutes. Nous savons qu’Aebi Schmidt est déjà très avancé sur ce premier point.’

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Au printemps dernier, les plats Pays-Bas ont assisté à une première mondiale : la présentation de l’Aebi TerraTrac 280, le nouveau tracteur à centre de gravité bas. Pourquoi les Pays-Bas ? Parce que, dans ce pays, la durabilité est au cœur des débats, et parce que la durabilité est l’une des valeurs-clés des activités d’Aebi Schmidt Pays-Bas. Et, bien sûr, parce que les Pays-Bas sont remplis de talus raides entou-rant les autoroutes et les digues des rivières !

Le TerraTrac 280 est la version élaborée du TT275, et dispose d’un nouveau moteur et système de commande. Bernhard Mars, de la société d’importation Mars Machines, explique: ‘Aebi anticipe sur la nouvelle réglementation de fin 2013 visant des moteurs plus propres. Le TerraTrac 208 est un malabar. Sa puissance est de 109 ch (80 kW) et il est encore plus performant en matière de consommation de carburant :

des routes bien praticables sont essentielles, sans compter les entreprises de transport, pour lesquelles cela est pri-mordial. L’association d’entreprises EvO défend les intérêts logistiques de ces entreprises de transport et est en outre active dans la formation et le recyclage dans le secteur. En effet, les chauffeurs doivent suivre 35 heures de recyclage tous les 5 ans pour conserver leur permis. Peter van Rheenen, directeur formation à EvO, précise : ‘Souvent, des com-munes ou des entreprises nous demandent d’organiser des formations hivernales pour les chauffeurs. Mais c’est un domaine très spécialisé. C’est pourquoi nous avons fait appel à Aebi Schmidt. L’idée est qu’ils fournissent les forma-tions, tandis qu’EvO, en adressant ses clients à Aebi Schmidt, offre un service supplémentaire. Actuellement, EvO et Aebi Schmidt discutent des détails de leur collaboration et comptent signer un accord cet été.’

TT280 - Green Power

Nouvelle collaboration avec EVO

il consomme 10 à 15 % de carburant en moins que le TT275 déjà économique.’ Propre, puissant et économique : Green Power donc. Le premier TT280 sera livré au Hoo-gheemraadschap (administration des eaux, des digues et des polders) Hollands Noorderkwartier. Un grand pas en avant écologique !

L’idée centrale qui ressortait de l’IFAT Entsorga (le salon in-ternational biennal du secteur du nettoyage, des déchets, du recyclage et de l’eau) était que les machines déjà existantes méritent davantage d’investissement. Autrement dit : il s’agit d’ajouter de nouvelles fonctionnalités à la machine d’origine, en installant par exemple sur une petite balayeuse un pulvérisateur à haute pression ou une brosse spéciale pour pierres naturelles. ‘Aux Pays-Bas, nous connaissons déjà l’installation d’un balai cylindrique sur une balayeuse pour dégager la neige des pistes cyclables et du centre ville’, nous dit Niels van Olffen, coordinateur de ventes service interne. ‘Ce qui est nouveau chez Aebi Schmidt’ explique Niels van Olffen,’c’est le module de nettoyage des rails de tram des balayeuses Swingo et Wasa 300+, une balayeuse mécanique tractée. Une machine intéressante pour les entreprises de construction de routes et de sous-traitance car elle est couplée à un tracteur et convient pour le retrait de grandes quantités de sable ou gravier, ainsi que de plus grosses crasses tel que de la boue, des conserves, etc.’

La multifonctionnalité est le mot clé

›› le wasa 300 +

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Ce sont les détails qui font la différence, et les détails intelligents déterminent si cette différence sera bonne ou excellente. Ainsi, un petit ajout ou une optimalisation bien pensée peut faire des miracles. Prenons par exemple le nouveau modèle de rampe d’arrosage de la CombiSoliq.

Manon Wanders, Product Marketing, explique : ‘voici un bel exemple où le feedback sur le terrain, combiné à notre propre vision, donne lieu au développement d’un meilleur produit. Nous avons commencé par rendre le

Aebi Schmidt veut prendre ses responsabilités pour l’impact qu’ont ses activités sur les gens, l’environnement et la gestion d’entreprise. Par le biais de l’auto-déclaration ISO 26000, nous voulons fournir toute la transparence, les preuves et les fondements de notre politique en matière de Responsabilité Sociale d’Entreprise.

La mise en œuvre de la Responsabilité Sociale d’Entre-prise (RSE) exige bien davantage que d’élaborer une chec-klist, de constater que tous les critères sont satisfaits et d’ensuite se reposer sur ses lauriers. Il s’agit d’un proces-sus continu. Il ne suffit pas de prêcher une politique RSE, mais bien de l’appliquer concrètement jusqu’au moindre recoin de l’entreprise, et de faire preuve de transparence à ce propos. C’est pourquoi les entreprises ne peuvent être certifiées à la norme ISO 26000, qui est actuellement LA directive en RSE. Elles peuvent par contre rédiger une auto-déclaration pour montrer comment elles mettent en pratique la RSE. C’est ce qu’Aebi Schmidt vient de faire. Cette auto-déclaration vise à démontrer et à argumenter la manière dont nous appliquons concrètement la RSE. L’ISO 26000 est le critère d’évaluation par excellence de nos ambitions. vous trouverez davantage d’informations concernant l’ISO 26000 et cette auto-déclaration sur notre site internet, et en particulier ce que cela implique pour vous, en tant que relation d’ASH.

En avril, Aebi Schmidt Belgium a invité ses rela-tions à une journée de démo unique, sur les ba-layeuses Schmidt-volvo. Outre une visite étendue de l’usine de volvo Europe Truck, la présentation d’une balayeuse Schmidt Sk600, montée - bien évidemment - sur un châssis de camion volvo, était au cœur du programme ! Yves Godfrind, Sales Manager, nous en dit plus : ‘Il est rare de pouvoir visiter cette usine, donc cette opportunité à elle seule a ravi nos invités.’ L’évènement suivant est prévu les 12 et 13 septembre. Il s’agira de demo vert, un salon extérieur organisé dans le parc de Laeken (Bruxelles) destiné aux professionnels de la gestion des espaces verts et du nettoyage urbain. Aebi Schmidt sera présent, notamment avec le Ter-raTrac 280, toute une panoplie de balayeuses et le tout nouvel épandeuse de saumure, le Syntos. des démonstrations détaillées sont prévues. Pour plus d’informations : www.demovert.be

Nouvelle rampe d’arrosage de la CombiSoliq

Auto-déclarationISO 26000

Journées de démo

système pliable, ce qui est très pratique pour le transport et l’entreposage, le système d’arrosage prenant ainsi moins de place. La deuxième amélioration concerne les bras : avant, le système était fixé sur deux bras, qui pouvaient gêner la vision des feux arrière. désormais, la rampe d’arrosage est fixée sur le disque d’épandage, ce qui fait que les feux sont à nouveau bien visibles. Enfin, nous avons retiré les tuyaux sur les flancs, pour un aperçu plus ordonné.’ L’aspect fonctionnel a lui aussi été adapté. ‘Avant, la rampe d’arrosage ne pouvait être réglée que par bande ; maintenant elle peut l’être aussi par mètre. C’est très pratique si la CombiSoliq se trouve sur la bande de droite et qu’elle doive aussi arroser la bande d’arrêt d’urgence : elle peut le faire de façon plus précise et avec moins de produit dégivrant.’ Il est à présent également possible d’ajouter du sel sec ou en bouillie en cours d’arrosage. Si les nouvelles CombiSoliq sont automatiquement équipées de cette rampe amélio-rée, celle-ci peut également être installée sur les véhi-cules existants.

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›› TRavaILLER EN fONCTION DE L’aSPECT

Pour le plaisir des yeux

quel est le plus efficace : balayer une rue une fois par se-maine ou uniquement quand c’est nécessaire ? Cela dépend bien sûr des circonstances. dans le cas d’une rue paisible et élégante dans un quartier résidentiel, les balayeuses passent neuf fois sur dix pour rien. Mais dans le cas d’une rue com-merçante animée, avec éventuellement un fast-food parmi les magasins, les jours où on ne balaie pas, c’est souvent la pagaille. Sans compter que certains trouveront leur rue sale dès la découverte du moindre papier sur le trottoir, tandis que d’autres ne seraient dérangés qu’une fois qu’ils leur faudrait slalomer parmi un véritable dépotoir. L’efficacité et l’absence d’ambiguïté ont été les moteurs principaux du passage d’un travail fondé sur la fréquence vers un travail en fonction de l’aspect. Une transition qui a débuté vers l’an

2000 et a depuis lors causé un profond changement dans la gestion des espaces publics.

Niveaux de qualitéHarro verhoeven, Chef de projet Environnement au CROW, nous en dit plus sur le principe du travail selon l’aspect. ‘vers la fin du siècle passé, on a pensé, à propos du problème de déchets sauvages, qu’il était plus pratique de définir l’aspect que devait avoir une rue et de laisser ensuite l’exécuteur - un entrepreneur par exemple - déterminer comment y parvenir. Pour ce faire, il faut bien entendu définir la notion de qualité. En collaboration avec Nederland Schoon, le CROW a ainsi mis au point, avec d’autres parties impliquées, le ‘cadre visuel’ (beeldbestek). Nous avons montré des centaines de photos à des panels de citoyens et avons déterminé cinq niveaux de qualité sur la base de leurs commentaires : par ordre croissant, d, C, B, A et A+. Le niveau d n’est acceptable pour personne et le A+ est ultra propre.’ à l’aide de ces niveaux de qua-lité, des exigences de prestation ont été formulées - une quantité maximale de déchets gros et fins par m² - dictées sous la forme d’un cadre RAW . Une commune demande par exemple à un entrepreneur que tel et tel quartier soit nettoyé selon un niveau B. L’entrepreneur sait alors quel résultat on attend de sa part et peut lui-même détermi-ner comment y parvenir. Ses honoraires dépendent du niveau atteint. dans la pratique, des contrôles réguliers permettent de vérifier si l’aspect final répond bien aux

Le travail selon l’aspect a engendré un

profond changement dans la gestion des

espaces publics. Si le système est limpide

et en soi très simple, la mise en pratique

au sein des communes est plus complexe.

Harro Verhoeven, employé au CROW, nous

explique.

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exigences fixées de qualité. Pour ce faire, une méthode de contrôle a été mise au point, selon laquelle, sur quatre semaines - le délai de paiement toujours appliqué - la commune doit aller évaluer un certain nombre de fois l’état du quartier. Si plus de 10% des zones contrôlées ne satisfont pas à la norme fixée - dans cet exemple, un niveau B - l’entrepreneur est pénalisé sur sa facture (et ainsi encouragé à mieux faire le mois suivant).

Moyen de communication ‘La base de ce système est donc de voir le niveau de pro-preté par les yeux des citoyens’, explique Harro verhoeven. ‘On se penche sur la qualité visuelle, l’aspect de la rue plutôt que de fixer le nombre de fois qu’une balayeuse doit passer. Les communes laissent en outre les coudées franches à l’entrepreneur pour obtenir le niveau de qualité requis et peuvent communiquer bien plus clairement avec leurs citoyens et la municipalité à propos de la qualité visuelle visée et réalisée.’ Ce système s’est avéré si effi-cace que cette approche conçue pour les déchets sauvages a ensuite été appliquée à bien d’autres aspects de l’espace public, des marquages au désherbage, des crottes de chien aux déchets flottants. Et c’est toujours la même méthode qui est appliquée : des niveaux de qualité sont définis sur la base de photos et une échelle de critères (schaalbalk) est établie. Toutes les informations, y compris les échelles de critères, sont reprises dans la publication 288 du CROW : kwaliteitscatalogus openbare ruimte 2010. ‘Nous estimons qu’aujourd’hui, chaque commune des Pays-Bas connait le principe du travail selon l’aspect, que près de la moitié a formulé des niveaux ambitieux et qu’un quart travaille réellement avec des cadres visuels’, nous dit Harro verhoeven. Un petit peu décevant quand-même pour un système aussi pratique et si simple en soi. ‘C’est exact’, reconnait Harro verhoeven. ‘Si le système est limpide, la mise en œuvre est nettement plus complexe. Les communes doivent rédiger d’autres contrats, appli-quer un autre contrôle, communiquer différemment avec les entrepreneurs et leur administration et en plus, dispo-ser d’un autre type de personnes au sein de l’organisation. C’est suffisant pour rendre frileuse plus d’une commune.’

Changement de mentalitéEn tout cas, pas de souci à se faire au niveau des coûts. ‘Le CROW étudie actuellement le sujet, mais il semblerait que le travail au visuel n’engendre pas de coûts supplé-mentaires. Par contre, d’autres aspects financiers inter-viennent : on a ainsi découvert que dans les quartiers où la végétation est entretenue à un seul niveau d’échelle supé-rieur, la valeur des maisons augmentait d’en moyenne 7%. Ce type de liens transversaux peuvent encore être affinés en étudiant la relation entre la qualité visuelle de l’espace public et l’abandon de bâtiments, la criminalité, le sentiment de sécurité, etc. En juillet paraitra, à propos de cette étude, notre publication 321 du CROW : ‘Baten van openbare ruimte’ (Les intérêts de l’espace public). Elle marque un énorme changement de mentalité : plutôt que de regarder ce qu’il nous coûte, on se penche sur ce que l’espace public peut nous apporter !’

EfficacitéLe travail selon l’aspect entraine également toute une série de changements pour les parties exécutrices. Prenons l’exemple du matériel : si un entrepreneur n’est plus uniquement chargé des déchets (sauvages) mais aussi du désherbage, il est alors pratique de disposer d’une balayeuse capable également de désherber. Pour les conducteurs de balayeuses et leurs coordinateurs, les choses changent également profondément. Si auparavant - nous chargeons un peu - l’objectif était surtout de couvrir un maximum de m² par jour, on doit aujourd’hui fournir un certain niveau de qualité. Peut-être donc un chauffeur doit-il à présent passer plus de temps dans une certaine rue. En bref, beaucoup de nouveautés en perspective pour le passage d’un travail de fréquence à un travail d’aspect. Le CROW y apporte son soutien de multiples façons, comme nous explique Harro verhoeven : ‘Le 19 juin, nous avons organisé une journée pratique sur ce thème. Nous sommes très contents qu’ASH Magazine y consacre aussi de l’intérêt. Il faut en outre savoir, pour les lecteurs actifs dans la lutte contre le verglas, qu’il n’existe encore aucune échelle de critères pour ce secteur. Toutes les idées sur le sujet sont les bienvenues !’

1 RAW (Regeling Aanbesteding Werken) : Règlement pour l’adjudication de travaux aux Pays-Bas.2 La fondation Stadswerk Nederland aux Pays-Bas (association de professionnels dans le domaine de l’environnement physique) aide

les communes à travailler selon l’aspect, notamment via sa publication : ‘De Navigator, koersen naar kwaliteitsgestuurd beheer’.

Il s’agit ici de la première publication d’une série sur le travail selon l’aspect. dans le prochain numérod’ASH Magazine, nous aborderons l’aspect pratique avec un reportage à Rotterdam.

›› IL N’y a aUCUN gROS DÉCHET.

›› IL y a PEU DE gROS DÉCHETS.

›› IL y a RELaTIvEmENT bEaUCOUP DE gROS DÉCHETS.

›› IL y a bEaUCOUP DE gROS DÉCHETS.

›› IL y a ÉNORmÉmENT DE gROS DÉCHETS.

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qu’est-ce qui rend ce nouvel épandeuse aussi spécial ? ASH Magazine en pose la question à Manon Wanders, respon-sable du marketing Produits. ‘Il n’y a qu’a bien regarder le Syntos’, nous répond-elle. ‘Il est absolument magnifique ! Nous avons opté en toute connaissance de cause pour un design fluide, sans fioritures et moderne, non seulement sur le plan de la conception, mais surtout en ce qui concerne le matériel utilisé. La trémie du Syntos est entièrement fabriquée en matière synthétique.’ Ce matériau présente de nombreux avantages. En effet, il permet un façonnement optimal et s’aligne parfaitement sur la tendance consistant à opérer avec des véhicules de société plus légers. Par ailleurs, la matière synthétique ne se corrode pas, ce qui prolonge notablement la durée de vie du Syntos. Son avan-tage majeur pratique est que le nettoyage quotidien qu’il nécessite peut s’effectuer en toute facilité.Le Syntos dispose de réservoirs de liquide intégrés. Grâce au positionnement en forme de U des réservoirs de sel de déneigement, on obtient une meilleure répartition du poids. de cette façon, le centre de gravité est plus bas, ce qui signifie une charge moins importante du véhicule porteur. de plus, grâce à la forme plus large et plus basse de la tré-mie, la tenue de route du Syntos est étonnamment bonne

et, de par sa rigidité, son comportement sur la route est particulièrement stable. Ces aspects sont essentiels, vu les exigences de plus en plus strictes en matière de sécurité. ‘Ce qui caractérise le Syntos aussi, c’est sa construction modulaire. Cela permet à Aebi Schmidt d’assembler cet épandeuse entièrement en fonction des souhaits du client. Par ailleurs, la machine pourra facilement être modifiée ou élargie d’autres fonctions à un stade ultérieur, lorsque, par exemple, on aura acquis une nouvelle voiture. Le Syntos est livrable en tant que remorque et épandeuse-embout, et ce en différents modèles, qui ont un volume allant de 0,8 à 1,7 m3, en passant par 1,1 et 1,5 m3. En ce qui concerne la traction hydraulique, nous proposons différentes alterna-tives. C’est ainsi que les clients peuvent choisir entre le fameux système Rotopower, le moteur à essence ou la constitution et le raccordement d’une structure de pompe fixée au moteur du véhicule. Naturellement, il est possible d’ajouter au système de commande des fonctions intelli-gentes offertes par le concept Smart Winter Care, comme AutoLogic et WinterLogic.’

InnovationUn épandeuse entièrement fabriqué en matière synthé-tique est une première, et un exemple éloquent de l’esprit d’innovation permanente d’Aebi Schmidt. Manon Wanders : ‘Le Syntos a été conçu à partir d’un projet technologique élaboré par notre service de développement. Ce fut un défi important de voir si nous étions capables de concevoir un épandeuse durable en utilisant d’autres matériaux que l’acier. Avec le Syntos, dont toutes les pièces en matière plastique sont entièrement recyclables, nous avons relevé ce défi avec succès.’

Lors du Nido Winter Experience 2012,

les Pays-Bas ont assiste a une première :

l’épandeuse Syntos, le premier épandeuse

professionnel en matière synthétique.

›› Publ i -RePoRtage

Syntos Design and Technology

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Quiconque a pris part au Nido Winter Experience le confir-mera : Aebi Schmidt Nederland a toujours quelques chose de neuf. L’innovation est dans les gênes de notre entreprise, elle est même au cœur de notre ADN.

Aebi Schmidt veut se poser en leader dans son domaine et se démarquer durablement par ses avancées techniques. L’innovation est ainsi un élément clé de notre politique d’entreprise, que nous appliquons à tous les niveaux de nos processus et produits. Cette politique est mise en œuvre de manière structurée, sans nous laisser emporter par l’engouement du moment mais en suivant des trajectoires ciblées et définies à l’avance, en vue de fournir à nos clients les produits qui leur permettront de travailler de façon en-core plus efficace et professionnelle. L’innovation n’est d’ailleurs pas une fin en soi. La quête continue, de nouvelles applications pertinentes ou l’amélioration possible de produits existants sont des ob-jectifs clairs, avec en premier lieu la satisfaction du marché, c’est-à-dire vous. vos demandes peuvent être une réalité ‘par exemple : lorsqu’on nous demande de perfectionner davantage une application personnalisée pour une situation spécifique. Mais bien souvent, nous essayons d’anticiper sur vos requêtes.

Aebi Schmidt se penche sur son fonctionnement interne, mais regarde aussi vers l’extérieur. Nous étudions la possi-bilité d’appliquer certaines technologies du monde extérieur dans notre propre domaine. Une pratique qui a notamment mené à une révolution dans la gestion de l’épandage, à savoir le Nido Smart WinterCare CONCEPT. Ce système d’automatisation des épandeuses permet aux gestionnaires routiers de passer de l’exécution d’un service hivernal à la gestion du service complet.

Toutes les personnes qui étaient présentes au Nido Win-ter Experience ont découvert une grande nouveauté, l’épandeuse en matière composite Syntos. Cet outil marque un tournant et est le résultat d’années de recherche et d’écoute de vos besoins. Entre-temps, notre département du développement s’est déjà intensivement remis en quête de nouvelles innovations. Car nous aimerions que vous continuiez à dire : Aebi Schmidt Nederland a encore quelque chose de neuf!

Innovation

Boîte postale 30, 7450 AA Holten Tél : +31 (0)548-370 000Fax : +31 (0)548-370 233 Internet : www.aebi-schmidt.nl E-mail : [email protected]

Boomsesteenweg 74, 2630 AartselaarTél : +32 (0)3 450.91.40Fax : +32 (0)3 450.91.49

Route de Wavre 10, 4280 HannutTél : +32 (0) 19.65.76.32Fax : +32 (0) 19.65.76.33

Internet : www.aebi-schmidt.beE-mail : [email protected]