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Susan Glickman Élisabeth à la rescousse BORéAL j unior

Élisabeth à la rescousse...arrive, il verra bien que Bretzel est un vrai bon petit chien. Il passe son temps à dire qu’un chien pourrait faire mal à un cochon d’Inde. —on

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Page 1: Élisabeth à la rescousse...arrive, il verra bien que Bretzel est un vrai bon petit chien. Il passe son temps à dire qu’un chien pourrait faire mal à un cochon d’Inde. —on

Susan Glickman

Élisabeth à la rescousse

b o r é a l jun io r

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Les Éditions du Boréal4447, rue Saint-Denis

Montréal (Québec) h2j 2l2

www.editionsboreal.qc.ca

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élisabeth à la rescousse

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du même auteur chez le même éditeur

Les Aventures étranges et surprenantes d’Esther Brandeau, mous-saillon, roman, 2014.

Élisabeth et le Super Midi Club, roman jeunesse, 2014.

Élisabeth dans le pétrin, roman jeunesse, 2015.

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Susan Glickman

élisabeth à la rescousse

traduit de l’anglais (Canada) par Christiane Duchesne

Boréal

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© Susan Glickman 2012

© Les Éditions du Boréal 2015 pour l’édition en langue française au CanadaPublié avec l’accord de Second Story Press. Tous droits réservés.Dépôt légal: 4e trimestre 2015

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

L’édition originale de cet ouvrage a été publiée en 2012

par Second Story Press sous le titre Bernadette to the Rescue.

Diffusion au Canada: Dimedia

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et de Bibliothèque et Archives Canada

Glickman, Susan, 1953-

[Bernadette to the rescue. Français]

Élisabeth à la rescousse

(Boréal junior; 114)Traduction de: Bernadette to the rescue.

isbn 978-2-7646-2393-0

I. Duchesne, Christiane, 1949- . II. Titre. III. Titre: Bernadette to the rescue. Français. IV. Collection: Boréal junior; 114.

ps8563.l49b49414 2015 jC813’.54 c2015-941890-9

ps9563.l49b49414 2015

isbn papier 978-2-7646-2393-0

isbn pdf 978-2-7646-3393-9

isbn epub 978-2-7646-4393-8

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1Bretzel arrive!

D epuis toujours, Élisabeth-Rose Tannen-

baum-Thibodeau rêvait d’avoir un chiot.

Elle en rêvait avant même de savoir prononcer

son propre interminable nom. Elle en rêvait

lorsqu’elle apprenait à nager à la piscine muni-

cipale par les grosses chaleurs d’été, et encore

quand elle apprenait à lire et à écrire à l’école

primaire des Grands Jardins par les grands

froids d’hiver. Elle en rêvait en maternelle, en

première et en deuxième année, et pendant

une bonne partie de sa troisième année. Au

début, lorsqu’elle en parlait à ses parents, la

réponse était toujours «non». Puis ils avaient

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dit «peut-être». Et maintenant, en ce prin-

temps de sa troisième année du primaire, ils

ont finalement, FINALEMENT, FINALE-MENT dit «oui»!

Tout cela parce qu’une belle chienne épa-

gneule nommée Chouquette a mis au monde

deux chiots que sa propriétaire, Mme Martin,

souhaite placer dans de bonnes familles. Le

mâle ira vivre chez Élisabeth et la femelle, chez

son amie Lili.

Trop excitée, Élisabeth peut difficilement

attendre. Entre-temps, elle fait un tas de

recherches sur la manière de bien s’occuper

d’un chien. La recherche est l’une de ses activi-

tés préférées. Elle possède plusieurs livres sur

les animaux, les plantes, les minéraux et le cos-

mos, des livres qui expliquent comment faire

des expériences tout à fait sécuritaires qui ne

feront ni exploser la maison ni enrager sa

mère. Elle a son propre microscope miniature,

très utile pour observer des cadavres d’insectes

ou des pierres qui pourraient contenir des fos-

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siles, ou encore cette étrange matière trouvée

sur un chandail qui pourrait être du dentifrice,

de la peinture ou de la bave toxique provenant

des mâchoires d’un extraterrestre. Elle a aussi

un télescope, mais il n’est pas assez fort pour

observer grand-chose (du moins pas en ville,

où les lampadaires restent allumés toute la

nuit). Elle possède même une blouse de labo-

ratoire sur la poche de laquelle est brodée son

initiale, un E de fantaisie, pour que tout le

monde sache que sous ses allures de petite fille

ordinaire, elle est au fond une vraie de vraie

scientifique.

Comme elle n’a pas énormément de livres

sur les chiens, par contre, elle fait un saut à la

bibliothèque et en revient avec une énorme

pile de bouquins. Elle y découvre des choses

étonnantes.

— Savais-tu que ton odorat est mille fois

plus développé que ton goût? demande-t-elle

un jour à sa mère.

— Non, répond celle-ci, je n’aurais jamais

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imaginé que nos nez étaient aussi puissants.

— Eh bien, comparé à celui des chiens,

notre odorat n’est pas très développé, poursuit

Élisabeth, plongée dans son livre. Ici, ça dit que

les chiens peuvent identifier les odeurs un mil-

lion de fois mieux que les humains.

— Oh! s’exclame sa mère. Moi, je n’aime-

rais pas ça, pas du tout. J’imagine que les

chiens ne doivent pas être aussi sensibles que

nous aux mauvaises odeurs. Aux œufs pourris,

par exemple.

— Ou à l’essence, dit Élisabeth.

— Ou aux sacs de hockey, dit sa mère.

— Ou aux cheveux brûlés.

— Ou à la fumée de cigarette.

— Quand j’aurai mon chien, ce sera très

intéressant, dit Élisabeth, et scientifique aussi,

de marcher dans la rue avec lui et de voir

quelles odeurs il préfère. Ce sera comme vivre

dans un monde où il y aurait de nouvelles cou-

leurs.

— C’est une très belle manière de dire

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les choses, Éli. J’aimerais bien vivre dans

un monde aux couleurs nouvelles, ce serait

une grande source d’inspiration pour mes

tableaux.

— Papa, savais-tu que les chiens ont l’ouïe

super développée? demande plus tard Élisa-

beth. Ils entendent des sons à une distance

quatre fois plus grande que ceux que nous, on

peut entendre, et ils perçoivent plus de fré-

quences aussi.

— Alors quand tu auras ton chien, dit son

papa, tu pourras parler quatre fois moins, Éli.

Sinon tu vas lui donner un terrible mal de tête,

à cette pauvre bête.

— Ah, arrête de me taquiner! C’est exacte-

ment pour ça que j’ai besoin d’un chien, pour

qu’il y ait au moins quelqu’un dans cette mai-

son qui soit gentil avec moi.

— Hamlet est gentil avec toi, dit son père.

— Oui, il l’est, répond Élisabeth en pre-

nant son cochon d’Inde au creux de ses mains

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et en posant un baiser sur son petit museau

rose. Tu m’aimes, hein, Hamlet? Et je sais que

toi aussi tu veux un petit chien, pour pouvoir

jouer avec un ami poilu.

— Il faudra voir à ça, Éli, dit son père. Je

suis plutôt inquiet de savoir comment le chien

va traiter Hamlet. Il pourrait japper après lui,

courir après lui et même sauter sur lui.

— Non, il ne fera pas ça, réplique Élisa-

beth. D’après mes recherches, comme c’est

encore un bébé, il respectera les animaux de la

maison quand il arrivera. Hamlet sera son

chef. Attends, tu verras bien.

Au cours de ses recherches, Élisabeth

apprend aussi comment nourrir un chien

(pas de raisins ni de chocolat), comment

l’entraîner à faire des trucs (par la répétition

et les récompenses), comment le faire cesser

d’aboyer (en disant: «Merci, ça suffit», mais

sans crier, parce que crier, c’est comme

aboyer). Elle découvre qu’à la préhistoire,

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lorsque les hommes vivaient encore dans des

cavernes, des loups curieux venaient fouiner à

la recherche de restes à manger. Comme les

gens les nourrissaient, ils se sont peu à peu

laissé apprivoiser. Elle prend conscience que

tous les chiens sont des descendants de ces

loups sympathiques et qu’ils sont aujourd’hui

400 millions dans le monde. En Amérique du

Nord, on compte un chien pour cinq per-

sonnes.

— Ça fait beaucoup trop de chiens, dit-elle

à son père. Dans notre rue, il y en a seulement

trois. Marcus a Flip, monsieur Nakamura a

Nours et les Gascon ont Pogo. Ça ne fait pas

un chien pour cinq personnes!

— Pense aux fermiers ou aux gens qui

ont des attelages de chiens de traîneau, ou

encore aux policiers qui travaillent avec l’es-

couade canine. Peut-être que tous ces gens

qui ont plusieurs chiens compensent ceux qui

n’en ont pas, répond son père.

— Peut-être, répond Élisabeth. Tout de

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même, je suis contente d’avoir enfin un chien,

comme ça je vais aider à maintenir le ratio.

Pour qu’ils s’habituent à elles et qu’ils ne

soient pas trop tristes de quitter leur maman,

Lili et Élisabeth rendent souvent visite à leurs

chiots. Élisabeth baptise le sien Bretzel parce

qu’il se tortille dans tous les sens. Lili appelle sa

petite chienne Caramel parce qu’elle en a la

couleur. Finalement, le même jour où Bretzel

s’en va vivre chez Élisabeth, Caramel va habi-

ter chez Lili. Chouquette les regarde partir, ses

grands yeux bruns tout tristes. Elle gémit un

peu, mais Mme Martin caresse ses oreilles

soyeuses en murmurant: «Là, là, ma fille, je

suis toujours là, moi.»

— Oh, Chouquette, je suis désolée, dit Éli-

sabeth, le cœur coupable. Je sais que tes petits

vont te manquer. Mais je promets qu’on vien-

dra te voir très souvent.

— Et nous attendrons votre visite, n’est-ce

pas, Chouquette? dit Mme Martin.

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Quand elle revient à la maison avec Bretzel,

Élisabeth fait sortir Hamlet de sa cage et le

dépose devant le petit chien. Ils ont presque

la même taille, le même pelage blond et ils

s’observent l’un l’autre avec la même curiosité

dans leurs petits yeux noirs.

— Regarde, maman! dit-elle. On dirait des

jumeaux!

— C’est vrai, Éli, répond sa mère. Ton

chien va devenir beaucoup plus gros, bien sûr,

mais pour l’instant, ils sont plutôt mignons,

l’un à côté de l’autre. Hamlet n’a pas l’air

effrayé, c’est un bon départ.

Quand Hamlet en a assez d’examiner Bret-

zel, il s’éloigne en se dandinant. Le chiot le suit

de près, collé à son derrière, là où Hamlet

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aurait une queue si les cochons d’Inde avaient

une queue. Ensemble, ils explorent le salon,

courent sous les tables et sous les chaises, s’ar-

rêtent de temps en temps pour mâchouiller un

bout de papier journal ou la frange du tapis.

Quand Hamlet décide enfin de se reposer,

Bretzel se laisse tomber à ses côtés et lui lèche

le museau. Hamlet ferme les yeux et se met à

ronronner.

— Tu vois? Je t’avais dit qu’ils seraient

bons amis, dit Élisabeth. J’ai hâte que papa

arrive, il verra bien que Bretzel est un vrai

bon petit chien. Il passe son temps à dire

qu’un chien pourrait faire mal à un cochon

d’Inde.

— Ton père s’inquiète du bien-être de tout

le monde. C’est sa spécialité, dit la mère d’Éli-

sabeth.

— Toi, tu en as une, une spécialité?

demande Élisabeth.

— Oui! répond sa mère. Moi, je m’occupe

des câlins…

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— Et ma spécialité à moi?

— Semer le trouble…

— On est tous les trois champions dans

nos spécialités, dit Élisabeth. Et on dirait que

Bretzel et Hamlet le sont, eux aussi.

— Et quelle est la leur?

— D’être trop mignons, répond Élisabeth.

Le lendemain, à l’école, Élisabeth ne peut

s’empêcher de parler de Bretzel, et c’est parfait,

car Lili ne peut pas non plus s’empêcher de

parler de Caramel. Les autres élèves leur

demandent d’amener leurs chiens pour qu’ils

puissent les voir. Après tout, il y a plusieurs

chiens qui viennent attendre des enfants à l’ex-

térieur de l’école malgré le grand écriteau sur

lequel on peut lire: INTERDIT AUX CHIENS

(Élisabeth aime bien se moquer de celui qui a

écrit ça, car il a oublié que les chiens ne savent

pas lire).

— On ne peut pas, dit Élisabeth. Ils sont

encore bien trop petits pour marcher jusqu’ici.

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— Quand ils seront plus vieux, peut-être,

ajoute Lili.

— Mais l’école finit dans quatre semaines,

même pas! dit Jérôme Tison, le voisin d’Élisa-

beth en classe.

— Je n’en reviens pas, dit Annie Wang. La

troisième année a passé à la vitesse de l’éclair.

— Au début de l’année, on se connaissait à

peine, Annie, dit Élisabeth. Et aujourd’hui,

nous sommes de si bonnes amies que je n’ai

pas envie que l’année se termine.

— Ah oui? dit Lili. L’école, c’est bien, mais

moi, j’ai trop hâte au camp. Le camp, c’est

mille fois plus chouette, Éli! Tu verras, si tu

décides de venir avec nous.

— Peut-être, dit Élisabeth, incertaine.

Cet été, ses trois amies vont aller ensemble

au camp Bellevue. Lili y va depuis qu’elle a six

ans et elle dit que c’est, dans toute la galaxie et

même plus loin, son endroit préféré. Charlotte

Clément y est aussi allée l’été dernier et elle y

retourne cette année pour deux sessions,

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soit tout le mois de juillet. Elles voudraient

bien qu’Annie et Élisabeth viennent avec

elles. Lili veut leur enseigner les chansons du

camp et leur montrer les meilleurs coins où

cueillir des framboises. Charlotte veut leur

apprendre à confectionner des scoubidous

(des bracelets faits avec de longues lanières de

plastique) et à préparer des s’mores (un sand-

wich dessert qu’on fait avec un carré de choco-

lat et une guimauve grillée entre deux biscuits

au miel).

Annie a demandé à ses parents et ils ont

accepté de l’y envoyer pour la première session

de deux semaines. Elle est terriblement exci-

tée! Mais Élisabeth, elle, n’est pas du tout cer-

taine de vouloir quitter son bon vieux camp de

jour au musée où elle va chaque été depuis

la maternelle avec son amie Jasmine. Jasmine a

déménagé juste avant le début de la troisième

année. Elle a beaucoup manqué à Élisabeth,

jusqu’à ce que celle-ci se fasse de nouvelles

amies. Maintenant que l’année s’achève et

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qu’elle entrevoit tout un été sans Jasmine, elle

lui manque presque autant qu’avant. Elle

refuse cependant d’en parler aux autres par

crainte de les rendre jalouses, comme cela est

déjà arrivé.

— La troisième année a vraiment passé

trop vite! dit Jérôme Tison. Cette année, j’ai

aimé l’école plus que jamais.

— Moi aussi, dit Charlotte. À cause du

Super Midi Club!

Élisabeth, Lili, Annie et Charlotte font par-

tie de ce qu’elles appellent le Super Midi Club

parce que chaque semaine, elles inventent un

nouveau plan pour rendre les lunchs à l’école

plus amusants et plus excitants. Pour ne pas

avoir à se casser la tête chaque jour de la

semaine, elles gardent leurs plans pour le ven-

dredi. Cette semaine, c’est «lunch-petit déjeu-

ner». Elles pensent déjà à leur menu. Charlotte

apportera un bagel avec du fromage à la crème

et de la confiture de fraises, et une orange en

quartiers. Pour Lili, ce sera une salade de fruits

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Table des matières

1 • Bretzel arrive! 7

2 • La vente de tout-est-à-vendre-sauf-le-garage 25

3 • Le Super Midi Club s’en va au camp 49

4 • La méthode scientifique 77

5 • Le grand mystère des grenouilles 97

6 • SMCMAPT 111

7 • Élisabeth à la rescousse 125

8 • Un petit chien et des grenouilles 139

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crédits et remerciements

La traduction de cet ouvrage a été rendue possible grâce à une aide financière du Conseil des arts du Canada.

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme national de traduction pour l’édition du livre, une initiative de la Feuille de route pour les langues officielles du Canada 2013-2018: éducation, immigration, communautés, pour nos activités de traduction.

Nous remercions le Conseil des arts du Canada pour son soutien financier et reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

Les Éditions du Boréal sont inscrites au Programme d’aide aux entreprises du livre et de l’édition spécialisée de la SODEC et bénéficient du Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres du gouvernement du Québec.

Illustration de la couverture et de l’intérieur: Mélanie Allard

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mise en pages et typographie: les éditions du boréal

achevé d’imprimer en octobre 2015 sur les presses de l’imprimerie gauvin

à gatineau (québec).

Ce livre a été imprimé sur du papier 100% postconsommation, traité sans chlore, certifié ÉcoLogo

et fabriqué dans une usine fonctionnant au biogaz.

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Susan GlickmanÉLISABETH à la rescousse

Traduit de l’anglais (Canada) par Christiane Duchesne

C’est la fin de l’année scolaire, et les filles du Super Midi Club s’en vont au camp. Lili, Charlotte et Annie sont surex-citées, mais Élisabeth n’est pas du tout certaine de vouloir y aller. Elle ne veut pas quitter son nouveau chiot, Bretzel, qu’elle adore plus que tout. Et elle a peur d’être obligée de faire du sport et de ne pas pouvoir s’adonner à sa passion : la science.

Heureusement, une fois arrivée au camp Bellevue, Élisabeth a de quoi se réjouir. Il y a non seulement une activité pour les mordus de science, mais en plus, voilà qu’un véritable mystère se présente : dans l’étang habituellement plein de vie, pas de grenouilles !

Susan Glickman est romancière et poète. Elle vit à Toronto avec son mari et ses deux enfants. C’est pour ceux-ci qu’elle s’est mise à écrire les aventures d’Élisabeth et de ses amies.

✶ Niveau de lecture : facile

Susan Glickman

Élisabeth à la rescousse

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