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P a r c o u rs C o ll è g e - L y c é e Dirigez-vous vers ce tableau « Portrait de Pierre Bertrand au front » de l’artiste De Becque. L’uniforme de Pierre Bertand a été remplacé par celui ci- contre. Comparez les deux uniformes. - Quelles sont les différences notables? Réponses : La couleur de l’uniforme bleu horizon. Le képi est remplacé par un casque à partir de l’été 1915. 1 5’ F i c h e e n s e i g n a n t 2 Les artistes au front : dans le feu de l’action 14-18 SUPPORT D’ANIMATION DE L’ENSEIGNANT ET DE L’ACCOMPAGNATEUR Lisez aux élèves le texte introductif de cet espace, puis les questions suivantes. Laissez les élèves rechercher les réponses. Vérifiez les réponses lors d’une mise en commun. Le conflit Par sa durée et sa violence, la Grande Guerre a constitué une expérience sans précédent historique pour les 8 millions de français mobilisés entre 1914 et 1918. Le début du conflit est difficile pour les Français qui se laissent surprendre par une armée allemande mieux équipée. Faisons connaissance avec le théâtre des opérations puis avec nos soldats ; leur uniforme, leurs armes, leur vie dans les tranchées. Interrogeons-nous sur les vecteurs de transmission que nous offrent les artistes au sein du conflit. Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée Maurice De Becque, Pierre bertrand en poilu, 1916. Huile sur carton, collection particulière

Lisez aux élèves le texte introductif de cet espace, puis ...€¦ · Lisez aux élèves le texte introductif de cet espace, puis les questions suivantes. ... En vous aidant des

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Parcours Collège-Lycée

Dirigez-vous vers ce tableau «  Portrait de Pierre Bertrand au front » de l’artiste De Becque.

L’uniforme de Pierre Bertand a été remplacé par celui ci-contre. Comparez les deux uniformes.

- Quelles sont les différences notables?

Réponses : La couleur de l’uniforme bleu horizon. Le képi est remplacé par un casque à partir de l’été 1915.

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Fiche enseignant

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Les artistes au front :dans le feu de l’action

14-18

SUPPORT D’ANIMATION DE L’ENSEIGNANT ET DE L’ACCOMPAGNATEUR

Lisez aux élèves le texte introductif de cet espace, puis les questions suivantes. Laissez les élèves rechercher les réponses. Vérifiez les réponses lors d’une mise en commun.

Le conflitPar sa durée et sa violence, la Grande Guerre a constitué une expérience sans précédent historique pour les 8 millions de français mobilisés entre 1914 et 1918. Le début du conflit est difficile pour les Français qui se laissent surprendre par une armée allemande mieux équipée. Faisons connaissance avec le théâtre des opérations puis avec nos soldats ; leur uniforme, leurs armes, leur vie dans les tranchées. Interrogeons-nous sur les vecteurs de transmission que

nous offrent les artistes au sein du conflit.

Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

Maurice De Becque, Pierre bertrand en poilu, 1916.Huile sur carton, collection particulière

Listez les sources présentes dans l’exposition qui nous permettent d’obtenir des informations sur sa vie de soldat.

Réponses : Photographie Livret militaire Peinture Courrier

Cherchez dans la muséographie l’ordre général N°7.

- Que nous apprend-il sur l’action menée par Pierre Bertrand durant la guerre?

Réponse : Il a fait preuve de courage dans des conditions difficiles.

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- En quoi l’uniforme de Pierre Bertrand est-il plus adapté au combat ?

Réponses : Le bleu horizon de l’uniforme permet de passer inaperçu au combat alors que le pantalon garance facilitait la prise pour cible du soldat. Le casque protège davantage le soldat que le képi.

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Collection Société d’histoire et d’archéologie de Cernay et ses environs

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5’

Retrouvez dans l’exposition les portraits de Jean Launois.Montrez les 2 portraits.

oeuvre 1Jean Launois, Caporal au bonnet de police, 1918.

Mine graphite sur papier, Paris, collection Centre Pompidou

oeuvre 2Jean Launois, Soldat fumant la pipe, 1918.

Mine graphite sur papier, Paris, collection Centre Pompidou

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Les artistes au front :dans le feu de l’action

14-18

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

Lisez aux élèves le texte introductif de cet espace, puis les questions suivantes. Laissez les élèves rechercher les réponses. Vérifiez les réponses lors d’une mise en commun.

Le portraitL’artiste représente une personne d’après un modèle réel, en s’attachant à rendre les traits et les expressions caractéristiques. Cependant, un portrait n’est pas nécessairement ressemblant. Le portrait peut être idéalisé c’est-à-dire qu’il ennoblit le modèle ou réaliste c’est-à-dire en cherchant à reproduire le plus fidèlement possible le modèle.

oeuvre 1 oeuvre 2

Le titre de l’œuvre « Caporal en bonnet de police » «  Soldat fumant la pipe »

La date de réalisation 1918 1918

La techniquesculpture / dessin / peinture / lithographie / gravure

dessin dessin

Les outilspinceau / marteau burin / planche gravée / mine graphite / couteau / brosse

Mine graphite Mine graphite

Les effetsplat / relief / volume / épaisseur / coups de pinceaux visibles/non visibles.

relief / volume relief / volume

Le styleformes cernées /contours flous, épais, lisses, détaillés, peu détaillés / lignes courbes / lignes droites / traits épais / traits fins.

contours lisses, détaillés / traits fins contours lisses, détaillés / traits fins

Le messageQuelle impression ressentez-vous devant chacune de ces œuvres ?

le caporal fronce les sourcils ce qui lui donne un air sévère.

le soldat est détendu, il esquisse un sourire.

Réaliste ou idéaliste ?Dans quelle catégorie de portraits s’inscrivent ces œuvres ?

Réaliste Réaliste

Répondez aux questions suivantes en vous aidant des choix multiples.

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Regardez l’œuvre 2.

- Quand il n’est pas au combat que peut faire le soldat ? Réponse : Il fume …rare moment de plaisir pendant sa mobilisation. Les soldats sont souvent en train de fumer (tabac gratuit), de discuter car, entre deux combats, ils vivent de longs moments d’attente.

- Trouvez d’autres occupations en cherchant parmi les œuvres de Jean Launois.

Réponses : Les p’luches (éplucher les légumes), discuter entre soldats.

« Les artistes à l’arrière »

Approchez-vous de ce tableau. Puis, observez-le attentivement.1

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

14-18

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Autour de la MarneMobilisés ou blessés les artistes vont rapidement représenter la guerre à travers les scènes de combat ou des portraits de soldats rencontrés durant le conflit.Deux artistes nous présentent leurs œuvres : Marcel Fleury commence la guerre en Juillet 1914. Cependant, malade, il est évacué le 30 septembre 1914. Traumatisé par les combats, il témoignera des affrontements en peignant des tableaux comme vous pouvez le découvrir dans cet espace avec « l’attaque de Somme-Tourbe ».René Rousseau-Decelle n’ira jamais sur le front en raison de sa myopie. Pour réaliser la « Bataille de Mondement » il s’appuiera sur les témoignages des soldats survivants.

Marcel Fleury, La 10e Compagnie du 3e Colonial à l’attaque de Somme-Tourbe, le 3 septembre 1914, 1916.Crayon et rehauts de gouache, Les Lucs-sur-Boulogne, Historial de la Vendée

Notez si les éléments mentionnés ci-dessous sont VRAI OU FAUX.

Les troupes se protègent derrière un talus V F Les soldats surveillent l’horizon un village en flammes V FSur la droite, les soldats évacuent des hommes blessés sur brancard V FA gauche, le colonel Lamolle, debout, surveille les opérations une carte à la main V F

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Cherchez l’œuvre de Marcel Fleury gravée sur du bois.

- Quelles armes étaient fabriquées à l’Arsenal de Rochefort ?

Réponse : Des obus

René Rousseau Decelle nous présente « la Bataille de Mondement ».

- Observez ces études de soldats, en quoi pouvez-vous dire que les combats sont violents et brutaux ?

Réponse : Les fusils à baïonnettes sont des armes violentes car dotés d’un piquet pour tuer l’ennemi au corps à corps .

Le savez-vous ?

La bataille de la Marne est une série d’affrontements à l’est de Paris, se déroulant pour l’essentiel entre le 6 et le 9 septembre 1914. Les troupes franco-britanniques arrêtent puis repoussent les allemands qui à quelques dizaines de kilomètres de Paris menaçaient la capitale. Après quelques succès dont «  la bataille de Mondement » ces opérations se soldent par une stabilisation du front.

René Rousseau-Decelle, Soldats, esquisse pour la bataille de Mondement, 1917.Fusain et craie sur papier, Cholet, Musée d’Art et d’Histoire.

René Rousseau-Decelle, Soldats, esquisse pour la bataille de Mondement, 1917.Fusain et craie sur papier, Collection particulière.

Observez avec attention les œuvres présentées dans cet espace.Trouvez pour chacune des idées évoquées ci-dessous une œuvre référence.1

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Fernand Combes, Bataille de Noyon, le puits de la rue des deux boules, 20 nov.

1919, Musée de Noyon.

Benjamin RabierIncorrigible. Comment va le Kronprinz

ce matin?

Fernand Combes, Affiche pour l’emprunt National, 1920, Musée de Noyon

Benjamin Rabier, Nos poilus avec le coq victorieux, 1915,

Musée de la Roche-sur-Yon

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Dénoncer les horreurs de la guerre.

Critiquer les Allemands, l’ennemi.

Servir la patrie en se moquant de l’ennemi.

Servir la patrie en soutenant l’effort de guerre.

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

Artistes engagés14-18

Lisez aux élèves le texte introductif de cet espace, puis les questions suivantes. Laissez les élèves rechercher les réponses. Vérifiez les réponses lors d’une mise en commun.

Différents témoinsCette guerre de 14-18, longue et terrible pour ses pertes humaines, va éveiller chez les artistes l’envie de témoigner des évènements au front.Différentes attitudes sont perceptibles : dénoncer les horreurs de la guerre, critiquer l’ennemi ou servir la patrie. L’artiste, en fonction de sa sensibilité et de ses idées nous livre un témoignage touchant et engagé des évènements.Allons à la rencontre de Benjamin Rabier, Henri Boutet et Fernand

Combes.

(Plusieurs œuvres peuvent servir la même idée ! )

Cherchez une œuvre censurée dans les dessins d’Henri Boutet.Expliquez pourquoi ce dessin a été censuré ?

Réponse : Le soldat est vraiment au plus mal : blessé, estropié, handicapé … ce qui donne une image anxiogène de l’issue des combats pouvant démotiver de futurs soldats.

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Le savez-vous ?

Censurer : interdire la publication d’informations ou d’œuvres artistiques ne correspondant pas à ce que souhaite le gouvernement français. Kronprinz : Prince Héritier en Allemagne et en Autriche.L’Emprunt National : La Première Guerre mondiale est une guerre totale qui a mobilisé toutes les ressources des Etats engagés dans le conflit pour détruire l’adversaire. Dès l’automne 1914, les Français sont incités à souscrire aux emprunts nationaux afin de financer les énormes dépenses militaires.

Henri Boutet, Série Les mots et les maux de la guerre, n°9, Et y’s’plaignent de la censure.Fusain sur papier, Saint-Bonnet-en-Champsaur, Collection Communauté de communes de Champsaur.

Claude Delaunay, Henry Simon et Léopold Marboeuf, prisonniers de guerre, n’ont pas ressenti la captivité de la même manière.Retrouvez les 3 tableaux à partir de ces détails.

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

La vie en captivité39-45

Lisez aux élèves le texte introductif de cet espace, puis les questions suivantes. Laissez les élèves rechercher les réponses. Vérifiez les réponses lors d’une mise en commun.

PrisonniersIl existe 3 types de camps :- Les camps de travail, Stalag* ou Oflag*.- Les camps de concentration* où le travail menait les prisonniers à la mort - Les camps d’extermination* où des populations étaient exterminées dès leur arrivée. Faisons connaissance avec les œuvres de Claude Delaunay, Henry Simon et Léopold Marbœuf et découvrons de quelle manière leurs œuvres témoignent de leurs ressentis de la captivité.*Lexique dernière page du dossier

En vous aidant des mots proposés, complétez les textes.

Dans l’œuvre de Claude Delaunay, le prisonnier Bersaglieri nous semble confiant, nostalgique. Les couleurs utilisées par l’artiste sont claires, lumineuses. Ce qui donne une impression sereine.

Dans l’œuvre d’Henry Simon les prisonniers sont tristes. Les couleurs utilisées sont sombres. Ce qui donne une impression morbide.

Dans l’œuvre de Léopold Marboeuf le thème choisi est religieux. Les personnages représentés sont confiants. Les couleurs utilisées sont vives. Ce qui donne une impression sereine, spirituelle.

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Les peintres, au-delà des portraits, peignaient leur vie quotidienne. Trouvez des occupations en observant les tableaux d’Henry Simon.3

Des mots pour vous aider

...à trouver ce que ressententles personnages :

tristesnostalgique

confianteffrayé

heureux

...à définir les couleurs utilisées :

sombres claires

lumineuses vives

...à exprimer des émotions :morbide

tourmentéesereine

spirituelle

Préparer la cuisine

Participer à la messeJouer du violon

Henri Simon, Les cuisines, 1941Gouache, Collection particulière

Henri Simon,Le violoniste, 1941Aquarelle, Collection particulière

Henri Simon, Messe en captivité, 1941Aquarelle, Collection particulière

Henry Simon, Trois prisonniers ou l’intellectuel (Cahy) extrait de Compagnons de silence, 1941,

aquarelle, Collection particulière

Claude Delaunay, prisonnier yougoslave, stalag VII A, 1944.

gouache, Collection particulière

Léopold Marboeuf « Laissez venir à moi les petits enfants », 1944

Gouache, Collection particulière

Lisez attentivement ces 3 textes et trouvez leurs correspondances avec 3 des 4 tableaux présentés dans cet espace. Ces textes sont extraits des mémoires de Jacques Pain, déporté dans le block 34 à Buchenwald avec Jean Laidet.

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Jean Laidet, Jedem Das Seine, gouache, 1990

L’appel du soir est une cérémonie, une véritable institution dans la vie quotidienne des déportés. Il se fait block par block.Au commencement de « Mützen Ab » tout le monde se découvre, puis le blockführer S.S., la badine à la main va trouver le doyen de block qui, au garde-à-vous vient au rapport et annonce les effectifs. Les nombres donnés font état des morts du jour qu’il faut transporter sur la place dans des couvertures ou attachés sur des bancs. Après l’appel les cadavres sont abandonnés sur place et ramassés par le « Sonderkommando », le kommando* spécial qui les emmène sur une charrette jusqu’aux fours crématoires du camp où ils sont brûlés. Le blockführer S.S. s’assure que les morts le sont réellement en les frappant à coups de botte. *Lexique dernière page du dossier.

La déportation39-45

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

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Vendéen dans les campsJean Laidet est né le 17 Mai 1923 à la Roche-sur-Yon. Il poursuit ses études à Nantes à l’Ecole Polytechnique de l’Ouest. Etudiant il entre

dans la Résistance avec pour missions de noter quels sont les militaires allemands présents aux abords

du port et de surveiller les allers et venues des bateaux .Dénoncé par des camarades de classe il est arrêté par la gestapo, emprisonné puis déporté à

Buchenwald.Il rentrera en France à la fin de la guerre cependant

son père Etienne mourra durant sa déportation. Afin de témoigner de ce qu’il a vécu il a écrit puis peint les œuvres que vous allez découvrir.

Jean Laidet a aujourd’hui 92 ans il vit à Grues.

« les rails étaient placés mais il n’y avait pas de quai et quand on nous a fait descendre, il y avait de la neige. On nous faisait sauter du wagon de marchandises, les valides tombaient sur les deux pieds, les deux mains. Moi, le premier mouvement que j’ai fait c’est de prendre de la neige pour me la mettre dans la bouche parce que j’étais assoiffé, mais j’ai mangé plus de sable que de neige ». Les S.S. mettent en scène cette plongée dans un autre monde. Cela commence par la lumière aveuglante d’une dizaine de projecteurs qui fait passer des êtres plongés dans le noir total pendant deux jours à un éclair.

Ces travaux étant effectués à l’extérieur des barbelés, sont beaucoup plus surveillés afin d’éviter toute tentative d’évasion. La aussi la dureté de certains kommandos est utilisée pour punir, annihiler toute volonté de résistance chez les prisonniers. C’est le cas de la carrière de pierre où les rigueurs du climat provoquent des pleurésies et des pneumonies. Les transports incessants de lourdes charges à effectuer avec célérité accompagnés des brutalités des S.S. sont tels que même les plus robustes ne peuvent résister très longtemps. L’extermination par le travail trouve une nouvelle fois son application concrète.

Jean Laidet, Wagon, gouache, 1990

Jean Laidet, Kommando, gouache, 1990

Observez la série de lavis réalisée par Maurice de la Pintière.Cherchez le personnage appelé DORA.

- Comment Maurice de la Pintière personnifie-t-il le camp de Dora ? Réponse : Sous les traits d’un squelette.

- Quel est l’effet produit ? Réponse : L’effroi, la terreur, la mort.

- En quoi la technique du lavis participe à l’horreur de ce qui est vécu en camp de concentration? Réponse : Les gris et les noirs plongent le spectateur dans un univers extrêmement triste.

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Le savez-vous ?

Le lavis : un procédé tenant du dessin et de la peinture, qui consiste dans l’emploi d’un pigment délayé à l’eau, spécialement l’encre de Chine, passé au pinceau.

La déportation39-45

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

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Vendéen dans les campsMaurice de la Pintière est né le 6 juillet 1920 à Vouvant.En Janvier 1943, alors qu’il est étudiant aux Beaux-arts de Paris, il entre dans la Résistance et distribue des tracts. Clandestinement il réalise

des caricatures sur l’actualité politique et l’occupant allemand.

Il se fait arrêter en juin 1943 alors qu’il essaie de passer la frontière espagnole pour rejoindre les les Forces Françaises Libres. Déporté à Dora-

Mittelbau* pendant 2 années il témoignera à sa sortie de l’enfer vécu dans les camps par la

réalisation de 35 lavis ainsi que d’un journal dans lequel il relate sa déportation. Il décède le 15 novembre 2006.

*Lexique dernière page du dossier.

Maurice de la Pintière, III. Dora, Entrée de l’usine souterraine «le Tunnel».

Lavis, Collection particulière

Retrouvez dans l’espace ces 2 sculptures.

Répondez aux questions suivantes en vous aidant des choix multiples.

Cette sculpture représente :

� Une jeune femme

� Une vieille femme

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Commémoration14-18

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée

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Monuments aux mortsSur 100 hommes appelés, plus de 17 sont morts (dont beaucoup ont moins de 30 ans). A la sortie de ce conflit, la France veut honorer leur mémoire. Pour ne pas les oublier, leurs noms vont être inscrits sur les nombreux monuments construits en France entre 1920 et 1925. On peut traiter le monument aux morts de diverses façons :une construction en trois dimensions, ou de simples plaques. Afin de mettre en œuvre ces monuments de nombreux artistes vont s’investir

dans leur réalisation, c’est ce que vous allez découvrir maintenant.

Femme à la stèle, 1920.Esquisse, plâtre. Musée de Reims

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Le savez-vous ?

Les monuments aux morts sont conçus par des artistes au styles différents : Arthur Guéniot adopte un style classique alors que les frères Martel s’inscrivent dans un style moderne avec des silhouettes massives. Ces approches sculptées serviront de modèles pour d’autres projets de Monuments aux morts.

- Elle porte à la main :

� Une couronne et un panier

� Une palme et une couronne

� RienLa palme : symbole de mort mais aussi symbole de paix ; dans l’iconographie elle est aussi la palme du martyr.La couronne : symbole de récompense à l’antique mais également symbole funéraire.

- Cette sculpture représente :

� Une jeune femme

� Une paysanne en costume

- Que représentent ces allégories (personnage symbolisant

une idée)

� Victoire

� Tristesse

- Elle porte à la main :

� Une couronne et un panier

� Une palme et une couronne

� RienL’Olonnaise, maquette grandeur nature de la figure centrale du monument aux

morts d’olonne-sur-Mer, 1922.Plâtre patiné,

Musée de Fontenay-le-Comte

Pour vous aider

Le monument patriotique de la victoire est représenté par une stèle, une statue de soldat, des allégories de la Victoire, des drapeaux.

Le monument funéraire est représenté par une tombe, une stèle, un calvaire, des pleureuses, un gisant.

Le monument pacifiste est représenté par de vieux parents, une veuve, un orphelin, des amis, allégorie pacifiste.

- Dans quelle catégorie s’inscrivent ces deux monuments

aux morts :

� Monument pacifiste

� Monument funéraire

� Monument patriotique de la victoire

Dora : 28 août 1943 : (création du Kommando de Dora dépendant du KL Buchenwald)Dora, c’est d’abord un tunnel construit sous la colline de Kobnstein, les allemands veulent y installer une usine souterraine de fabrication de fusée V1 V2.Jusqu’au début 1944, il n’y eut pour les déportés travaillant à creuser et à aménager ce tunnel, ni baraquement, ni installations sanitaires d’aucune sorte. Ils étaient enfermés dans les galeries souterraines, soumis quotidiennement à un travail forcé de 12 à 14 heures, se relayant sans voir la lumière du jour, jusqu’à ce qu’ils fussent « bons pour la fusillade» comme disaient les S.S.

Stalag et Oflag : En Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, un stalag, est un camp de prisonniers de guerre réservé aux soldats sous-officiers. Les officiers étaient détenus quand à eux dans des Oflags. Ces camps sont réservés uniquement aux prisonniers de guerre, pas aux civils.Carte des stalags : http://www.bierne53.fr/culture-patrimoine/lhistoire-de-bierne/seconde-guerre-mondiale-bierne/http://www.stalagvia-16032.com/stalag-vi-a-site-de-hemer-chapitre-2-les-stalags-et-le-traitement-des-prisonniers-de-guerre/

Camp de concentration : Installation de détention où l’on enferme, sur décision de la police ou de l’armée, des gens qui sont considérés comme gênants pour le pouvoir. La plupart des camps de concentration sont aussi des camps de travail forcé. La mortalité y est importante en raison des mauvaises conditions de vie, de travail, d’alimentation. Les premiers camps nazis sont créés dès 1933, l’année de l’arrivée de Hitler au pouvoir, pour enfermer les Allemands qui s’opposaient à lui.Dachau, Buchenwald, Auschwitz, Bergen-Belsen, Mauthausen, Dora, Gross-Rosen, Stutthof, Oranienburg, Flossenbürghttp://www.lesdeportesdutrainfantome.org/ville_dachau.htm

Camp d’extermination : Installation dont le but est de tuer industriellement sans aucune espèce de jugement, les gens qui y sont amenés. Une partie des déportés est maintenue en vie provisoirement afin d’effectuer les tâches liées au fonctionnement du camp, en particulier celle de destruction des corps des déportés assassinés. La mortalité est extrêmement élevée puisque c’est le but de ce type de camp.Belzec, Maïdanek, Treblinka, Sobibor, Auschwitz II-Birkenau, Chelmno.http://www.cndp.fr/entrepot/index.php?id=31

Les Kommandos : Ce sont des unités de travail forcé ou des camps de travail annexes ou camp de concentration La vie dans les camps s’organise autour du travail dans les usines ou dans les divers kommandos.Les « bons kommandos » qui gèrent l’intendance à l’intérieur des camps : cuisine, jardin, blanchisserie, cordonnerie, couture, ébénisterie.Les «  mauvais kommandos  » sont ceux qui exigent d’énormes efforts physiques : porter des rails, des sacs de ciment, vider les wagons de billes de bois ou encore effectuer les travaux de terrassement : creuser, piocher, transporter des wagonnets très lourds….Il y avait aussi le kommando des fours crématoires.

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LexiqueParcours Collège-Ly

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Exposition « 1914/1918 – 1939/1945 - Artistes en guerre » Historial de la Vendée