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Liste des Abréviations - synagri.com · - les dynamiues déjà à l’œuve avec la céation de deux tès gandes unités (UMR PEGASE et UMR IGEPP 2) au 1ier Janvier 2012, et en paallèle

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Liste des Abréviations

Unités du Centre de Rennes:

Unités Mixtes de Recherche

• IGEPP : UMR INRA / Agrocampus Ouest/université de Rennes I «Institut de Génétique, Environnement et

Protection des Plantes»

• PEGASE : UMR INRA / Agrocampus Ouest «Physiologie, Environnement et Génétique pour l'Animal et les

Systèmes d'Elevage»

• ESE : UMR INRA / Agrocampus Ouest «Ecologie et santé des Ecosystèmes»

• STLO : UMR INRA / Agrocampus Ouest «Science et Technologie du lait et de l’Oeuf»

• EVA : UMR INRA / Université de Caen – Basse Normandie «Ecophysiologie végétale agronomie et nutritions NCS»

• SAS : UMR INRA / Agrocampus Ouest «Sol Agro et hydrosystème Spatialisation»

• SMART : UMR INRA / Agrocampus Ouest «Structures et Marchés agricoles, Ressources et Territoires»

• APBV : UMR INRA/Agrocampus Ouest/université de Rennes I «Amélioration des Plantes et Biotechnologies

Végétales»

• BIO3P : UMR INRA/Agrocampus Ouest/université de Rennes I «Biologie des Organismes et des Populations

appliqués à la Protection des Plantes»

• GARen : UMR INRA/Agrocampus Ouest «Génétique Animale» • PL : UMR INRA/Agrocampus Ouest « Production du Lait » • SENAH : UMR INRA/Agrocampus Ouest «Systèmes d’Elevage, Nutrition Animale et Humaine»

Unités propres de recherche

• SCRIBE : «Station Commune de Recherches en Ichtyophysiologie, Biodiversité et Environnement» devenu au

1ier

janvier 2012 : LPGP : « Laboratoire et physiologie et génomique des poissons ».

• SADP : « Sciences Pour l'Action et le Développement - Paysage »

• URC BFL : « Unité de Recherche Cidricoles, Biotransformation des Fruits et Légumes»

• ADNC : «Alimentation et Adaptations Digestives Nerveuses et Comportementales»

Unités expérimentales

• SEA : Domaine expérimental du Pin

• U3E : Unité expérimentale d’écologie et d’écotoxicologie aquatique

• UE La Motte : Unité expérimentale de la Motte

• PEIMA : Pisciculture expérimentale INRA des Monts d’Arrée

• UETP : Unité expérimentale de testage porcs

• UERGCO : Unité d’Expérimentation sur Ressources Génétiques végétales en Conditions Océaniques

Unités sous contrat

• USC INRA / Université Caen Basse-Normandie « Oestrogènes et reproduction »

• USC INRA / Agrocampus Ouest « Biochimie »

Unités du Centre de Angers/Nantes citées:

LERECO : « Laboratoire d’Etudes et Recherches Economiques »

BIA : « Biopolymères Interactions Assemblages »

IRHS : UMR INRA/Agrocampus Ouest/ Université d’Angers « Institut de Recherche en Horticulture et

Semences »

Sommaire

1. ANALYSE DES DYNAMIQUES DE SITE ET DU POSITIONNEMENT DU CENTRE 1

1.1 L’ECOSYSTEME DU CENTRE DE RENNES EN BREF 1 1.2 LES PRINCIPALES DYNAMIQUES SCIENTIFIQUES DU CENTRE 1

1.2.1 Biologie animale intégrative, agro-écologie et gestion durable des productions animales 2 1.2.2 Biologie végétale intégrative, agro-écologie et gestion durable de la santé des plantes 3 1.2.3 Fonctionnement et gestion des agroécosystèmes terrestres et aquatiques 3 1.2.4 Elaboration et qualité des aliments d’origine animale – Nutrition – Santé 4 1.2.5 Exploitations, marchés et politiques publiques de l’agriculture et de l’environnement 5

1.3 LES PRINCIPALES DYNAMIQUES PARTENARIALES DU CENTRE ET LE PLAN D’ACTION 7 1.3.1 Objectif 1 : revisiter régulièrement le partenariat avec le milieu agricole 9 1.3.2 Objectif 2 : structurer et mettre en valeur les nouveaux partenariats 9 1.3.3 Objectif 3 : Se concerter au niveau du Centre vis-à-vis des principaux partenaires extérieurs 10 1.3.4 Objectif 4 : Redéfinir le partenariat avec les entreprises régionales 10 1.3.5 Objectif 5 : Développer le partenariat en Basse-Normandie et en Pays de Loire 11

1.4 LA PARTICIPATION DU CENTRE A LA FORMATION A/ET PAR LA RECHERCHE 11 1.4.1 Contexte, bilan et positionnement 11 1.4.2 Objectifs et actions pour les prochaines années 12

1.5 VISIBILITE ET ATTRACTIVITE DU CENTRE A L’INTERNATIONAL 13

2. VISION DU CENTRE EN 2020 15

2.1 UN DISPOSITIF GRAND OUEST VISIBLE A L’INTERNATIONAL 15 2.2 CONSOLIDER LES DYNAMIQUES SCIENTIFIQUES ACTUELLES DANS UNE LOGIQUE INTER-REGIONALE 16

2.2.1 Des campus animaux et végétaux stabilisés 16 2.2.2 Un pôle environnement Rennais consolidé 16 2.2.3 Un programme Alimentation Nutrition Grand Ouest en place 17 2.2.4 Un pôle économie Rennes-Nantes consolidé 17

2.3 PROMOUVOIR LA MISE EN PLACE D’APPROCHES INTERDISCIPLINAIRES ET INTEGREES SUR LA DURABILITE DES SYSTEMES

AGRICOLES ET AGRO-ALIMENTAIRES 18 2.4 DES DISPOSITIFS ET INFRASTRUCTURES SCIENTIFIQUES COLLECTIFS OUVERTS ET RECONNUS 19

3. CONSOLIDATION DES RESSOURCES 21

3.1 LES DISPOSITIFS ET INFRASTRUCTURES SCIENTIFIQUES COLLECTIFS 21 3.1.1 L’état des lieux et l’analyse SWOT 21 3.1.2 Les principaux objectifs et actions pour faire évoluer le dispositif 21

3.2 LES SYSTEMES D’INFORMATION SCIENTIFIQUE 23 3.3 LA STRATEGIE IMMOBILIERE ET FONCIERE 25

3.3.1 Evaluation de l’état général de l'ensemble des bâtiments du centre 27 3.3.2 Les opérations immobilières proposées dans le schéma de centre 27 3.3.3 Les gains de surface envisageables 28

4. ANIMATION DE LA VIE COLLECTIVE DU CENTRE 29

4.1 LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET LE PLAN RH DU CENTRE 29 4.1.1 Les enjeux 29 4.1.2 L’élaboration du plan RH 29 4.1.3 Les actions prioritaires 29

4.2 L’OPTIMISATION DE L’APPUI ET LE CAMPUS INTEGRE 31 4.2.1 Améliorer notre efficience au niveau des SDAR et des relations SDAR-Unités 31 4.2.2 Avec le Centre Angers-Nantes et Agrocampus Ouest 31

4.3 LA DEMARCHE DEVELOPPEMENT DURABLE DU CENTRE 33 4.3.1 Fonctionnement interne 33 4.3.2 Missions et cœur de métier 34 4.3.3 Sphère d'influence 34

4.4 LA COMMUNICATION ET LES LIENS SCIENCES-SOCIETE 35 4.4.1 Objectif 1 : Renforcer l’information régulière des personnels du centre 35 4.4.2 Objectif 2 : Développer une culture interne centre 35 4.4.3 Objectif 3 : Affirmer l’identité du centre et développer sa notoriété 36 4.4.4 Objectif 4 : Intensifier le dialogue science-société 36

4.5 L’ANIMATION SOCIO-ECONOMIQUE EN REGION 37

ANNEXES 39

ANNEXE 1. LES DYNAMIQUES SCIENTIFIQUES ENTRE CENTRES DE L’OUEST 40 ANNEXE 2. LES DISPOSITIFS ET INFRASTRUCTURES COLLECTIFS DU CENTRE 45 ANNEXE 3A. ETAT GENERAL DES BATIMENTS DU CENTRE 46 ANNEXE 3B. BILAN PLURIANNUEL DES OPERATIONS IMMOBILIERES 49 ANNEXE 4. LES ACTIONS DU PLAN RH 52

1

1. Analyse des dynamiques de site et du positionnement du Centre

1.1 L’écosystème du Centre de Rennes en bref Le Centre INRA de Rennes est caractérisé par des effectifs importants - 705 personnes en 2010, dont 135 chercheurs, 123 ingénieurs et 447 AIBC - , un patrimoine foncier (>800ha) et immobilier (90 000m2) très conséquent, une forte dispersion géographique - quatre sites proches de Rennes représentant 85% des effectifs (Le Rheu, Saint-Gilles, Rennes campus agronomique, Rennes campus universitaire de Beaulieu), trois sites finistériens (Ploudaniel, Quimper, Sizun), un site dans le Morbihan (Pont-Scorff) et deux sites en Basse-Normandie (Le Pin-au-Haras, Caen) - , et une grande diversité d’objets de recherche et de thématiques (seuls trois départements SA, BV et MIA ne sont pas représentés) couvrant les trois domaines du tripode de l’INRA.

Il s’appuie sur un réseau d’UMR essentiellement structurées autour d’un partenariat ancien avec Agro-Campus Ouest (AO), membre fondateur d’Agreenium. Au total, 21 unités, dont 11 unités de recherche (4 unités propres, 6 UMR avec AO dont une l’Université de Rennes 1 (UR1), 1 UMR avec l’Université de Caen Basse-Normandie (UCBN)), 6 unités expérimentales, une unité d’appui d’environ 60 personnes, une délégation au Partenariat avec les Entreprises (DPE) et 2 unités sous contrat (USC). Des collaborations structurées sont en place avec l’ensemble de nos partenaires académiques, via le PRES UEB (Université Européenne de Bretagne, convention de partenariat à renouveler prochainement), l’école doctorale Vie-Agro-Santé (VAS, associée à l’INRA), la Fédération de Recherche (FR) Biologie-Santé (UR1, Inserm, CNRS), l’Observatoire des sciences de l’Univers (OSUR

1), le GDR Filières animales et développement durable (FA2D, avec Irstea, Anses, AO, Oniris), le

pôle de compétences ouest DGER (AO, Oniris, Ifremer, Cemagref, Anses), une convention de partenariat entre le Centre et l’Irisa (Inria), et le GIS Biogenouest (ex Génopole Ouest) qui anime un réseau de plate-formes d’analyse du vivant en Bretagne et Pays de Loire. Ce tissu de relations confère au centre INRA de Rennes une position solide et reconnue dans le paysage de la recherche bretonne, position récemment renforcée par mon élection à la présidence du pôle de compétences ouest, ma nomination au conseil scientifique de l’UR1 en tant que représentant des organismes de recherche, et le leadership de l’INRA dans le portage, hélas infructueux, d’un projet de Labex sur les systèmes agricoles et agro-alimentaires durables (SAFSI).

En matière de partenariat professionnel, ceci est complété par notre forte implication dans le pôle de compétitivité Valorial (participation aux commissions filières, vice-présidence), un accord-cadre et des relations suivis avec la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne (CRAB), la présence de quatre Unités Mixtes Technologiques (UMT) avec les Instituts Techniques, et diverses conventions de recherche avec les filières agricoles et agroalimentaires. Les collaborations dans le domaine de l’environnement ne sont pas en reste et l’INRA est membre du nouveau GIS CRESEB (Centre de Recherche et d’Expertise sur l’Eau en Bretagne). Un point de faiblesse cependant autour de l’avenir de la structure de valorisation AgroValo Ouest, en cours de réflexion, et qui pourrait évoluer en plateforme partenariale Grand Ouest. Une convention de partenariat devra aussi être conclue avec la SATT Grand Ouest.

Notons aussi la très bonne reconnaissance de l’expertise et du poids de l’INRA auprès des services de l’Etat en région (audition de chercheurs, participation à des expertises) et du Conseil Régional de Bretagne. Côté Basse-Normandie, notre présence est significative mais limitée et les relations peuvent être très certainement confortées autour du porte-drapeau que constitue le site du Pin pour l’élevage à l’herbe d’une part, et dans le cadre de la FCS Hyppolia et du pôle de compétitivité filière équine d’autre part.

1.2 Les principales dynamiques scientifiques du Centre Le Centre de Rennes dispose de compétences en sciences du vivant, sciences des aliments, sciences de l’environnement, agronomie et économie. Cette pluridisciplinarité associée à une grande diversité d’objets de recherche et de thématiques fonde l’identité du Centre autour d’un objet de recherche très large, l’étude de la durabilité des systèmes et des filières agricoles et agro-alimentaires sur les territoires à forte densité de production ; et ceci dans une région, le Grand ouest, qui possède un tissu agro-industriel très dense, produit 50% des protéines alimentaires françaises et est confrontée à des problèmes environnementaux aigus. Promouvoir le développement d’approches interdisciplinaires est donc un enjeu majeur pour le Centre de

1 L’OSUR, Observatoire des Sciences de l’Univers de Rennes, école interne de l’UR1, a été créé en janvier 2012, et

remplace l’IFR CAREN.

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Rennes. Il se décline dans l’acquisition de connaissances et le développement d’innovations à l’interface entre (i) la biologie et la santé des plantes et des animaux, (ii) la conception de nouveaux systèmes de culture et d’élevage, (iii) la maîtrise des intrants et la valorisation des rejets, (iv) la gestion des agroécosystèmes, (v) la qualité et la sécurité des aliments et (vi) enfin l’économie agricole et les politiques publiques. L’analyse des dynamiques scientifiques de site, en lien étroit avec les directeurs d’unité et le conseil scientifique du Centre, repose sur ce constat d’interdisciplinarité mais prend aussi en compte :

- les dynamiques déjà à l’œuvre avec la création de deux très grandes unités (UMR PEGASE et UMR IGEPP2)

au 1ier

Janvier 2012, et en parallèle la création de l’Unité ADNC et d’une petite Unité Expérimentale à Ploudaniel (UE RGCO).

- les dynamiques transversales avec les Centres Angers-Nantes et Poitou-Charentes, déjà formalisées dans le domaine de l’économie et des politiques publiques avec le rapprochement SMART-LERECO, et en cours de concrétisation en innovation agro-alimentaire avec le rapprochement URC-BIA.

- les dynamiques associées à la création de l’OSUR, et en regard, la formalisation d’un « pôle environnement » au sein de l’INRA de Rennes nommé Agro-Eco-Ter-Mer.

- les dynamiques qui sont nées des trois projets de Labex portés par les chercheurs de l’Ouest : SAFSI, MC2=Environnement (Modélisation environnementale) et ICEH (Integrating Competences in Environment and Health). Aucun n’a été retenu, ce qui risque de constituer un handicap important, mais ces dynamiques constituent néanmoins des bases solides pour structurer nos partenariats futurs. Cinq dynamiques peuvent être identifiées.

1.2.1 Biologie animale intégrative, agro-écologie et gestion durable des productions animales (256 PP)

La création de l’UMR PEGASE (Physiologie, Environnement, Génétique pour l’Animal et les Systèmes d’Elevage), UMR INRA-AO avec une double tutelle PHASE-GA est au cœur de cette dynamique

3 qui fédère la majorité des

forces en sciences animales et zootechnie du Centre. Cette nouvelle unité place l’animal au cœur d’une double problématique (« Animal as system, Animal in system ») qui vise d’une part à étudier son potentiel génétique, sa physiologie, ses capacités d’adaptation, les qualités de ses produits, et d’autre part à optimiser son efficacité d’utilisation des ressources alimentaires et son insertion dans les systèmes de production qualifiés d’intensifs. Dans les deux cas, les approches systémiques sont privilégiées avec l’objectif de promouvoir la compétitivité et la durabilité des élevages (porcs, bovins laits et volailles), réduire la compétition avec l’homme pour l’utilisation des ressources végétales (valorisation des sous-produits), maîtriser les impacts environnementaux et améliorer les services écosystèmiques rendus par l’élevage. La capacité de résistance (des animaux ou des systèmes) aux perturbations et aux aléas, souvent décrite sous la notion de robustesse, est au cœur de cette problématique. Cette dynamique est confortée par un important potentiel d’expérimentation sur l’animal et les systèmes d’élevage (IE Porcs et VL, UE Le Pin, UE Testage) qui devra répondre aux enjeux du phénotypage à haut-débit dans les prochaines années. L'UR LPGP contribue aussi à cette dynamique par ses approches génériques sur la reproduction, la croissance et la qualité de la chair, l'adaptation et la robustesse des poissons, par le développement de biotechnologies de conservation/régénération favorisant la gestion de la biodiversité génétique, à travers la conception de systèmes d'élevage économe en eau en lien étroit avec la PEIMA, par l'étude de l'impact de l'environnement sur les systèmes d'élevage; en marge de cette dynamique, notons l’existence d’une USC centrée sur l’endocrinologie de la reproduction (Estrogènes et Reproduction) à l’Université de Caen. Mais la force du collectif rennais pour aborder l’ensemble des piliers de la durabilité vient aussi : - de collaborations avec l’UMR INRA-AO SAS sur les questions liées à l’évaluation de l’impact des systèmes d’élevage sur l’environnement (analyse ACV et future PF d’analyse multicritères MULTIC), avec l’UMR INRA-AO SMART sur l’économie et les politiques publiques, et enfin avec l’UR SAD Paysage sur la contribution des systèmes d’élevage intensifs aux mosaïques paysagères et à la qualité des habitats prairiaux. Cette dynamique contribue grandement aux projets PSDR-GO et prend une part active dans les premiers travaux du GIS Elevage Demain.

2 Pour tous les noms d’unités, se référer à la liste des abréviations en début de document

3 Ce thème avait fait l’objet de l’unique Opération Structurante du Centre « Filières Agro-industrielles Animales » qui avait

conduit à la création d’un GDR en 2006, servi de base au volet production animale du CPER et du PSDR GO, mais surtout contribué, en association avec le projet « filières animales extensives » porté par la Centre de Clermont, à l’émergence du GIS Elevages Demain signé par l’INRA en 2010.

3

- de liens anciens avec le pôle universitaire biologie-santé animé par la FR Biologie-Santé, et d’une implication significative dans l’enseignement supérieur aux côtés d’AO (i.e., Master AO-UR1 sur les productions animales durables, dénommé SAED « sciences animales pour l’élevage de demain à partir de 2012) ; - des relations étroites entretenues avec les partenaires institutionnels locaux (l’Irstea sur les rejets et l’imagerie, l’Inria sur la modélisation et la bioinfo), les acteurs du développement agricole et des filières (CRAB, Instituts Techniques animaux, deux UMT Riel et Porcin) et le pôle de compétitivité Valorial.

1.2.2 Biologie végétale intégrative, agro-écologie et gestion durable de la santé des plantes (300 PP)

Après l’élargissement des UMR BiO3P et APBV à l’UR1 en 2008, et la fermeture des sites de Plougoulm (29) et du Vieux Pin (61) avec transfert des installations et programmes à Ploudaniel (29), l’année 2012 verra une nouvelle étape dans la reconfiguration du dispositif de recherche et d’expérimentation sur les plantes et leurs organismes associés sur le Centre de Rennes, avec la concrétisation du projet d’UMR INRA‐AO‐UR1, l’IGEPP, Institut de Génétique, Environnement et Protection des Plantes (fusion d’APBV et de BiO3P). Ce nouveau collectif qui rassemble des compétences en sciences du végétal, pathologie et santé des plantes, agronomie et écologie a pour objectif de décrire, comprendre et prédire le fonctionnement des plantes, de leurs organismes associés et des agroécosystèmes afin de contribuer au développement de systèmes de culture innovants et durables. Il porte une forte dynamique pour le centre sur les productions et sciences du végétal centrée sur (i) la génétique des plantes pour contribuer à l’exploitation de la diversité génétique afin de construire des idéotypes variétaux adaptés à de nouveaux systèmes de culture, (ii) les mécanismes adaptatifs des espèces et populations des organismes associés aux plantes, bénéfiques ou néfastes à leur développement, et (iii) le développement de nouvelles méthodes de lutte dans les agroécosystèmes par des approches de protection et production intégrée. Ce dernier domaine fait l’objet de collaborations sur l’agro-écologie avec notamment l’UR SAD Paysage sur l’analyse des interactions entre organisation spatiale des paysages et structuration et dynamique des communautés d’auxiliaires/ravageurs (en Zones Ateliers). Cette dynamique est soutenue par un dispositif expérimental d’envergure pour le phénotypage (i) en serres et en phytotrons grâce à l’Installation Expérimentale regroupant les infrastructures du Rheu et celles de Ploudaniel, et (ii) en plein champ avec un accès privilégié à l’UE Domaine de la Motte (Le Rheu) pour les espèces de grande culture et à l’UE RGCO de Ploudaniel (Finistère), nouvellement créée, pour l’expérimentation en conditions océaniques et le maintien des ressources génétiques. Cette dynamique se traduit aussi par une implication significative du Centre dans le dispositif Ecophyto 2018 (chercheurs de l’IGEPP, du SAD-Paysage, de ESE, de SMART) que nous tenterons de mieux valoriser collectivement au plan local (valorisation de la labellisation de l’UE La Motte comme site pilote, partage d’information, cohérence des représentations du Centre dans les comités régionaux). Le Centre dispose aussi à Caen de compétences en sciences du végétal (écologues, physiologistes, agronomes) au sein de l’UMR INRA‐UCBN EVA, autour d’un projet sur l’écophysiologie, la nutrition et le métabolisme (N, C, S) des espèces cultivées et sauvages (prairies). Cette unité participe peu aux dynamiques du Centre, bien que des liens soient identifiés sur la nutrition azotée du colza (remobilisation de l’azote lors de la sénescence foliaire séquentielle) ; elle développe des expérimentations sur l’UE du Pin, sur la dynamique des communautés végétales prairiales en réponse à la disponibilité en azote et en soufre, et sur la capacité de séquestration du carbone par les prairies, et collabore activement avec Lusignan sur les prairies (Centre Poitou‐Charentes). Au-delà des liens structuraux avec l’UR1 cette dynamique est aussi renforcé par les collaborations universitaires (avec UMR EcoBio) dans le domaine de la biodiversité, de l’écologie et de l’évolution, des interactions hôtes-pathogènes, et avec l’Inria-Irisa en bioinformatique (chercheurs hébergés). On note aussi un partenariat très dense avec les filières et les structures de recherche régionales (le Centre Technique Végénov), l’interprofession (Arvalis, Unip, Cetiom, FN3PT, Itab) et les obtenteurs privés fédérés (GIE Colza, blé, ACVNPT, GIS Biotech vertes) ou non (Bayer, Syngenta, OBS, etc …).

1.2.3 Fonctionnement et gestion des agroécosystèmes terrestres et aquatiques (207 PP)

Les unités de recherche Inra, propres ou mixtes avec AO, du Centre de Rennes (UMR ESE, UMR SAS, UR SAD Paysage, UR LPGP, U3E) couvrent le champ de l’environnement et portent des compétences en écologie des populations et des communautés, en écophysiologie des poissons et toxicologie expérimentale, en hydrologie,

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sciences du sol, bioclimatologie et en sciences biotechniques liées à la gestion des agroécosystèmes. Elles structurent un champ d’investigation spécifique sur la préservation des ressources naturelles (eau, sol, air) et des écosystèmes terrestres et aquatiques, de la biodiversité et des paysages. Elles s’appuient sur un large réseau d’observatoires (l’ORE Petits Fleuves Côtiers, l’ORE AgrHyS du SOERE RBV et de l’équipex CRITEX, le site EFELE du SOERE PRO inscrit dans l’infrastructure ANAEs, la ZA Armorique) ou d’outils expérimentaux (plate-forme d’écologie et d’écotoxicologie, mésocosmes de l’U3E inscrit dans ANAEs). Cette dynamique nouvelle baptisée «AgroEco-TerMer » vise à contribuer à la connaissance et à la gestion des agroécosystèmes terrestres et aquatiques, des territoires ruraux à la mer. Elle a vocation à fédérer et à rendre plus lisibles nos forces de recherche dans ces domaines. L'animation scientifique engagée entre les unités met en place de nouvelles synergies, sur des fronts de recherche tels que les boucles de rétroaction entre gestion et évolution des ressources environnementales et des processus écologiques, et l'évaluation des risques et incertitudes en écologie et en environnement. Cette dynamique en environnement est fédérée par un partenariat avec le CNRS, l’UR1, l’UR2 dans le cadre de l’OSUR. En complément, il faut noter autour de cette dynamique environnementale : - une dynamique plus large et multidisciplinaire, interne à l’INRA, autour de la plateforme inter département MULTIC sur l’évaluation multicritère. - une contribution significative des unités à deux projets de Labex en lien avec les sciences de l'environnement et de la biologie, en collaboration avec l’UR1, l’UR2, l’INRIA/IRISA et le CNRS. - des collaborations renforcées sur l’eau, par la création sur Rennes, du GIS CRESEB qui rassemble l’ensemble des acteurs de l’eau en Bretagne, et celle d’un pôle Onema-INRA, en lien avec les UMR ESE et SAS, et l’U3E. - des collaborations avec d’autres acteurs institutionnels (Irstea sur les déchets, Ifremer sur les ressources halieutiques, IRISA/INRIA en modélisation intégrée) et des partenariats avec les acteurs socio-économiques régionaux en charge de la gestion des ressources biologiques et de la qualité des milieux aquatiques (associations, fédérations, DREAL, Agences de l’eau, Parcs Naturels Régionaux, GIP Bretagne-environnement, …), Chambres d’Agriculture, structures et Instituts Techniques liés aux productions animales (GIS Elevage demain, RMT Bâtiment et Elevage et Environnement).

1.2.4 Elaboration et qualité des aliments d’origine animale – Nutrition – Santé (218 PP)

Même si elle n’est pas formellement portée par une unité centrale, il se dégage, en lien étroit avec le centre d’Angers-Nantes, une dynamique autour de la compréhension des mécanismes d’élaboration de la qualité (nutritionnelle, biofonctionnelle, aptitude à la transformation) et de la sécurité des aliments (produits laitiers, œuf, viandes, chair de poisson, fruits et légumes, graines, matrices alimentaires …), de leur valeur santé, de leur déstructuration dans le tube digestif, des procédés de biotransformation, et in fine, des mécanismes d’adaptation digestive, nerveuse et comportementale du jeune et de l’adulte à leur alimentation. Volet : produits animaux. Le lait et les produits laitiers sont emblématiques du domaine, avec des travaux sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, depuis la production (biologie de la lactation et physiologie de la vache laitière, systèmes d’élevage au sein de l’UMR PEGASE) et la transformation (mécanismes d’assemblage des constituants du lait à l’état natif et lors des procédés ou lors de la structuration des matrices alimentaires, expression in situ des potentiels bactériens technologiques, probiotiques ou pathogènes, UMR STLO), jusqu’à l’utilisation digestive chez l’homme et le nouveau-né (déstructuration dans le tube digestif, impact des propriétés structurales et rhéologiques des matrices laitières sur les cinétiques de digestion et la physiologie du tube digestif, UMR STLO et UR ADNC) en utilisant le modèle porc et mini-porc. L’UMR STLO étend ses investigations aux constituants et à la microbiologie de l’œuf et des ovoproduits et collabore avec l’UR BIA et le LABERCA de Nantes dans ce cadre. Dans le domaine de la qualité des viandes et de la chair de poisson, des forces significatives existent à l’UMR PEGASE, l’UR LPGP et dans l’USC Biochimie sur la maîtrise des qualités technologiques et nutritionnelles, notamment les compositions en acides gras. Il existe aussi un volet produits végétaux avec les travaux de l’URC et de l’UMT associée (Novacidre) sur les polyphénols, la compréhension des mécanismes et l’étude cinétique des réactions liées à leur oxydation, leurs activités anti-oxydantes et leur interaction avec les autres molécules depuis la pomme jusqu’au produit fini. Mais l’URC reste thématiquement isolée sur le Centre et sera intégrée à l’UR BIA du Centre de Nantes, qui développe une approche intégrée du rôle des biopolymères, de leurs interactions et de leur assemblage dans les matériaux biologiques ou les produits transformés.

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Volet : nutrition humaine. Dans le domaine de la nutrition humaine, la dynamique scientifique amorcée en 2004 par le rattachement de deux équipes de recherches du Centre au Département AlimH s’est poursuivie autour de l’impact de la nutrition sur la physiologie digestive et le comportement alimentaire. Les modèles animaux utilisés sont le porc, et plus récemment le mini-porc en lien avec la mise en place d’un élevage de mini-porcs sur le site de Saint-Gilles. Les forces restent cependant réduites avec la création de la petite UR ADNC dédiée à l’étude de l’influence de la nutrition sur les adaptations digestives, nerveuses et comportementales. Elle collabore activement avec l’UMR PEGASE (physiologie du tissu adipeux, projet mini-porc) et l’UMR STLO (interactions matrices alimentaires et physiologie du tube digestif), joue un rôle majeur dans la plate-forme PRISM (imagerie, chirurgie), mais le niveau inter-régional devra être pris en compte rapidement pour conforter cette dynamique. En effet le projet de FR Nutrition bretonne n’est pas soutenu par l’INRA et les relations avec Nantes devront être confortées à travers le Centre d’investigation clinique (CIC) Rennes-Nantes (programme Investissement d’Avenir (IA) INTENSE, accès à des cohortes), les relations avec l’UMR PhAN sur la programmation nutritionnelle et surtout le projet d’un CRNH Grand ouest en cours de structuration. Cette dynamique aliments-nutrition-santé est soutenue par des moyens importants en termes d’installations expérimentales (IE PEGASE, Mini-porcs, UE Le pin, UE Peima), de plate-formes technologiques (PF lait, PF PRISM et PF BIBS (en biologie structurale), PT P2M2 de profilage métabolique, PT transcriptomique puces à ADN et autres PF de Biogenouest) et de CRB (Centre International de Ressources Microbiennes, CIRM bactéries d’intérêt alimentaire). Il est important de mentionner aussi pour ce volet des partenariats locaux solides avec : (i) l’Institut de Physique de Rennes à l’interface entre physique et biologie au sein du GIS Biologie-Physique, (UMR STLO) ; l’antenne Grand-Ouest de la Société Française de Génie du Procédé (UMR STLO) ; (ii) l’Irstea dans le domaine de l’imagerie (UMR STLO, UR ADNC, UMR PEGASE, …) ; (iii) les Instituts Techniques (IE, IFIP, Actilait, IFPC) à travers notamment quatre UMTs; (iv) le pôle de compétitivité agro-alimentaire Valorial, en parfaite adéquation avec ce domaine, le Pôle Agronomique Ouest, le CRITT Santé Bretagne et les industriels de l’agro-alimentaire dont certains sont hébergés dans nos locaux (UMR STLO) ; le GIS CEREL pour la filière lait. Par contre les nutritionnistes pertinents pour collaborer sur le volet « devenir des protéines dans le tube digestif » ne sont plus présents dans le grand ouest, et des collaborations internationales se développent ;

1.2.5 Exploitations, marchés et politiques publiques de l’agriculture et de l’environnement (36PP)

Une dynamique de recherche et d’enseignement en économie appliquée à l’agriculture, à l’agro-alimentaire et à l’environnement, reconnue au plan international, existe entre les sites de Rennes et de Nantes, avec la fusion des projets scientifiques de l’UMR SMART et de l’UR LERECO. Elle concerne l’étude des mécanismes économiques sous-jacents et l’évaluation des politiques publiques associées au domaine, dans un contexte alimenté par de nombreuses questions économiques sur les problématiques environnement/agriculture, les compétitivités territoriales et internationales, ou encore les réformes de la PAC à l’horizon 2013. Elle s’organise autour de deux grands axes de recherche : - localisation, stratégies industrielles et commerce international, qui mobilise l’économie internationale, l’économie géographique et l’économétrie pour étudier (i) les échanges de biens agricoles et alimentaires et la localisation de leurs productions, en interaction avec les processus de développement, (ii) le rôle des régulations environnementales, ou encore (iii) les stratégies internationales des firmes ; avec plus spécifiquement à Rennes : * Marchés agricoles et commerce international : déterminants des flux de commerce et localisation internationale des productions agricoles et agroalimentaires ; instabilité des marchés et gestion des risques de marché (en lien avec l'UMR Economie Publique); * Lien entre structures de production et efficacité économique des exploitations agricoles; - production, environnement et risques, qui mobilise la microéconomie du producteur et du consommateur, l’économie de l’environnement et de l’incertain, l’économétrie et la modélisation pour étudier le

Figure 1 – Les dynamiques scientifiques du Centre

Biologie animale

intégrative, agroécologie et gestion durable des productions

animales

Fonctionnement et gestion des

agroécosystèmesterrestres et aquatiques

Elaboration et Qualité des

aliments d’origine animale,

nutrition-santé

Biologie végétale

intégrative, agroécologie et gestion durable de la santé des

plantesExploitation, marchés et politiques

publiques de l’agriculture et de l’environnement

PEIMA

ESE

SAS

U3E

SCRIBE

SADP

IGEPPPEGASE

UE La Motte

EVA

UE Ploudaniel

UE Le PinUE Testage

SMARTLERECO

URC

STLO

ADNC

USC Bioch

Liens Centre ANBioépar

Liens Centre PCP3F

Liens Centre ANPhAN, BIA

Liens Centre ANLERECO

Liens Centre ANIRHS, RCIM

Liens Centre PCP3F

USC Estrogènes

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comportement des producteurs et des marchés, en interaction avec les évolutions structurelles du secteur agricole ; avec plus spécifiquement à Rennes : * Politiques publiques et limitation des impacts environnementaux dans les zones à forte densité de production (mesures agri-environnementales); * Exploitations agricoles face aux risques et aux innovations agronomiques avec deux champs d'application en émergence : santé animale et santé des plantes. Tout ceci dans le cadre de l’économie agricole européenne marquée par une exposition croissante aux aléas des prix des produits agricoles, la mise en place d’un soutien au revenu agricole par des aides directes, et la mise en place souhaitée ou effective de politiques de régulation environnementale de long-terme. Au niveau régional les expertises sont sollicitées en lien avec, d’une part, la concentration de l’élevage et l’intensification des pratiques agricoles dans l’Ouest et leurs conséquences économiques et environnementales, et d’autre part, la problématique foncière et les coûts de transport. Les économistes participent donc de plus en plus aux travaux des biologistes dédiés au développement durable des productions animales (UMR PEGASE et SAS) et végétales (UMR IGEPP) à travers divers programmes (PSDR, ANR, Ecophyto, …) ou GIS (Elevages Demain, HP2E, PIC Lég, Cerel), et des agro-écologues (UR SADP, UMR SAS) sur la gestion des agro-écosystèmes (utilisation d’indicateurs agro-écologiques multi-échelles dans l’évaluation économique) ce qui leur confère un rôle clé dans de nombreux programmes. Cette dynamique est confortée par les activités d’enseignement doctoral (Master SHOS, Ecogest) et supérieur (AO, ENSAI, Oniris, UR1 et UR2, Université de Bretagne Occidentale (UBO)) et par des relations avec l’Irstea et l’Anses (nouvelles recherches sur l’économie de la santé impliquant l’INRA de Nantes et Oniris). Cette expertise est aussi largement reconnue au niveau des Régions par l’octroi de bourses de thèses (Bretagne, Pays de Loire, Basse-Normandie) et plus largement au niveau des Ministères et de la Commission Européenne.

Ces cinq dynamiques scientifiques ont vocation à constituer les nouveaux Identifiants Thématiques du Centre pour les 5 prochaines années et à guider l’ensemble de nos priorités d’actions.

(Ceci est aussi illustré dans la Figure 1) Biologie animale intégrative, agro-écologie et gestion durable des productions animales Biologie végétale intégrative, agro-écologie et gestion durable de la santé des plantes Fonctionnement et gestion des agroécosystèmes terrestres et aquatiques Elaboration et qualité des aliments d’origine animale – Nutrition – Santé Exploitations, marchés et politiques publiques de l’agriculture et de l’environnement

Sur la figure 1, les collaborations avec les Centres voisins sont indiquées en vert. Si l’on dénote des interactions fortes ou potentiellement fortes avec le Centre Angers-Nantes (AN), ces liens sont moins importants avec Poitou-Charentes (PC). Une note commune aux trois Centres figure en Annexe 1. En résumé : - Biologie animale intégrative, agro-écologie et gestion durable des productions animales : lien avec la gestion de la santé animale (AN) et la gestion des systèmes fourragers et des prairies (PC) ; - Biologie végétale intégrative, agro-écologie et gestion durable de la santé des plantes : lien potentiel avec les recherches sur le végétal spécialisé (AN) et l’écophysiologie prairiale (PC) ; - Fonctionnement et gestion des agroécosystèmes terrestres et aquatiques : peu de liens malgré l’existence de travaux sur la gestion durable des territoires et les impacts des pratiques agricoles sur la biodiversité en PC ; - Elaboration et qualité des aliments d’origine animale nutrition-santé : lien avec AN en nutrition humaine (PhAN), sécurité des aliments (Laberca), bioprocédés agroalimentaire (BIA), polyphénols (BIA) ; - Exploitations, marchés et politiques publiques de l’agriculture et de l’environnement : commun avec AN ;

1.3 Les principales dynamiques partenariales du Centre et le plan d’action Avec l’aide de JF. Quillien et de son équipe nous avons mené collectivement avec les directeurs d’unités une analyse stratégique du partenariat régional du Centre (ASP) selon la méthodologie élaborée par la DPE. Le partenariat du Centre, c’est d’abord le partenariat des unités, et l’enjeu de cette réflexion était d’arriver à une vision globale et partagée du partenariat actuel, afin d’identifier des actions collectives futures où le Centre pouvait apporter une réelle plus-value au plan régional. Les régions Bretagne et Basse-Normandie ont été prises en compte et la réflexion élargie aux Pays de la Loire pour dégager une vision grand ouest. Cette vision

Figure 2 – L’analyse stratégique du partenariat du Centre

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globale reste grossière, la diversité et la richesse des partenaires liée à la diversité des thématiques, des disciplines et des filières concernées, aux multiples implantations, rendant ce panorama très difficile à décrire à un grain très fin (le Centre est n°1 des centres Inra en volume d’activité contractuelle depuis une dizaine d’années). Cette vision pourra être affinée ultérieurement, notamment en lien avec les départements engagés dans la même démarche (PHASE, département le plus représenté sur Rennes est intéressé) mais elle a le mérite de permettre de dégager les principaux enjeux pour le Centre. La structuration du partenariat du Centre est représentée sur la Figure 2, autour de 4 pôles relativement équilibrés : Science, Technologie, Usagers et pouvoirs publics ; les principales dynamiques sont entourées en rouge. L’analyse réalisée collectivement me conduit à proposer un plan d’actions « partenariat » pour le Centre articulé autour de 5 grands objectifs permettant de renforcer nos dynamiques scientifiques, l’identité scientifique du centre et de conforter l’insertion du Centre dans les réseaux régionaux

4.

Notons aussi que cette analyse n’a pas fait ressortir de liens forts avec la dynamique engendrée par les trois Carnot portés par l’Inra. Et pour cause, seul l’UMR PEGASE est impliquée dans le Carnot ICSA. On peut d’ailleurs s’interroger sur l’absence de lien entre l’UMR STLO et le Carnot Qualiment.

1.3.1 Objectif 1 : revisiter régulièrement le partenariat avec le milieu agricole Les partenariats du Centre avec le monde agricole sont multiples (CRAB, Instituts techniques, UMT/RMT, …) et méritent d’être revisités régulièrement surtout lorsque plusieurs unités sont concernées, pour porter des messages et des réflexions en lien avec les orientations du Centre et les grands dossiers portés par l’Institut (méta-programmes, prospectives, expertises collectives). Deux premières actions, déjà évoquées avec nos partenaires, sont envisagées : - Élaborer une stratégie coordonnée avec les Instituts Techniques Agricoles présents en région : présentation du schéma de centre et promotion du Centre, partage d’information sur la base des UMT et RMT concernant les unités du Centre, coordination d’actions de communication dans le cadre du salon SPACE, ... - Avec la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne : établir un bilan de la convention-cadre en 2012 ; élaborer puis mettre en œuvre un plan d’actions 2013 – 2015 ;

1.3.2 Objectif 2 : structurer et mettre en valeur les nouveaux partenariats On constate le développement, parfois encore timide, de partenariats avec de nouveaux acteurs sociétaux (bureaux d’étude, parcs naturels, associations de défense de l’environnement, CHU) ou du monde de la recherche (Inria, Onema). Dans la mesure où ces partenariats confortent nos dynamiques scientifiques, le Centre peut avoir un rôle à jouer pour organiser, voire stimuler, ces partenariats au-delà des contacts individuels portés par les unités, et en prenant en compte un cadre national s’il existe. Il est proposé : - d’intensifier et de structurer nos relations avec l’Inria Rennes-Bretagne-Atlantique. Les collaborations sont nombreuses, notamment avec l’Irisa, et paradoxalement le Centre Inra est un des seuls organismes de recherche à ne pas avoir encore passé un accord cadre avec l’Inria. J’ai nommé un chercheur de l’Inria dans le conseil scientifique du Centre. Dans le même domaine, mieux structurer le partenariat avec l’ENSAI (Ecole Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Information). - de conforter le pôle rennais Inra-Onema en cours de constitution, en lien avec la dynamique Agro-Eco-Ter-Mer et celle du GIS CRESEB. Un chercheur de l’Onema a été nommé au conseil scientifique du Centre pour renforcer l’expertise dans le domaine de l’environnement et j’ai été élu au Bureau du GIS CRESEB. - d’organiser les relations de l’Inra avec les bureaux d’études en environnement au niveau du Centre (explorer la possibilité de mettre en place une veille entre les unités sur ces bureaux) ; définir une stratégie vis-à-vis des Parcs naturels régionaux en lien avec la réflexion nationale, ou avec le Réseau Agriculture Durable (RAD). - réfléchir avec la DS Alimentation de l’INRA et le Centre Angers-Nantes sur la politique vis-à-vis des CHU/CHRU et du CRNH de Nantes (politique d’accueil, contractualisation, …) dans la perspective de conforter le volet nutrition du schéma de Centre.

4 Les objectifs visés figurent en gras

10

1.3.3 Objectif 3 : Se concerter au niveau du Centre vis-à-vis des principaux partenaires extérieurs

Les directeurs d’unité ont clairement exprimé le souhait qu’une concertation interne au Centre soit mise en place pour mieux organiser les relations avec certains partenaires ; les raisons diffèrent en fonction des partenaires mais bien souvent, face à des sollicitations multiples, il s’agit là de passer d’une collaboration « à la carte » à une collaboration plus structurée. Les priorités sont : - les relations avec AgroCampus Ouest. Elles sont évoquées à de multiples reprises dans ce document dans le cadre du Campus Intégré (dynamiques scientifiques au sein des UMR, participation à la formation, optimisation de l’appui, avenir d’Agrovalo ouest) ; il faudra aussi s’entendre sur la stratégie de l’Inra vis-à-vis de la Chaire d’entreprise AEI (agriculture écologiquement intensive). Des rencontres mensuelles sont organisées avec la direction d’AO et le renouvellement de la convention-cadre en 2012 permettra d’annoncer des objectifs précis. - le développement des relations scientifiques avec l’UR1 et le PRES UEB. Des collaborations entre l'INRA et UR1 existent de longue date et quelques opérations ont été lancées ces dernières années (IFR Caren puis OSUR, participation de deux unités à la FR Biologie et santé, UMR IGEPP, participation à des plates-formes technologiques gérées par l’Université) mais l’ensemble reste modeste. Pour compléter ces démarches nous proposons d’avoir une concertation approfondie avec la Présidence de l’UR1, autour des grands thèmes du schéma de Centre, afin d’identifier des thèmes collaboratifs nouveaux permettant d’amener davantage les universitaires sur les thématiques du Centre. Il nous faudra aussi évaluer les attentes de l’Université par rapport à l’Inra et identifier les thèmes où, ensemble, nous pourrons devenir leader au niveau international. Tout ceci pourra être évoqué dans la convention cadre revue en 2012. Un bilan sera aussi fait de la convention avec le PRES UEB, ce qui permettra de formaliser ces objectifs. Nous en profiterons pour remettre à plat la répartition des représentations de l’Inra (président de Centre, directeurs d’unité, chercheurs) dans les différentes instances universitaires afin d’assurer une cohérence d’ensemble et un suivi. - les relations avec les autres partenaires « Agro ». Le pôle de compétences Ouest (et en appui, les dynamiques créées autour des projets de Labex) sera un levier important pour conforter les actions communes et la présidence que j’assure pour deux ans sera l’occasion de mieux asseoir le rôle fédérateur et moteur que doit jouer l’Inra dans le grand ouest (Centre Rennes et Angers-Nantes). Paradoxalement l’existence de ce pôle est quasi-inconnue des acteurs du Centre. - l’élaboration d’une stratégie coordonnée avec la Préfecture de Région (faciliter l’accès à leurs bases de données ; clarifier les contributions des unités, organiser les demandes d’expertises…) face aux multiples sollicitations dont nous sommes l’objet. - l’utilisation du contexte de l’évaluation 2012 des Pôles de compétitivité pour revisiter notre stratégie de partenariat avec Valorial (nous y sommes bien présents mais des actions de sensibilisation croisées seront nécessaire pour renforcer les synergies) et les autres pôles de l’Ouest (Végépolys, Mer Bretagne, Aquimer, Equin) pour lesquels il faudra mesurer l’intérêt d’une adhésion ou d’une présence plus forte. Enfin, il faudra dès 2012 participer aux premières discussions pour l’élaboration d’un futur CPER, et une nouvelle tranche du programme PSDR (après évaluation de PSDR3).

1.3.4 Objectif 4 : Redéfinir le partenariat avec les entreprises régionales Si le partenariat avec les entreprises privées reste l’affaire des unités, une politique plus volontariste d’accueil de partenaires ou d’entreprises pourrait être favorisée, à terme, par le Centre pour renforcer innovation et transfert. Cela passe tout d’abord par : - l’identification des entreprises régionales (leaders, avec des cellules R&D, …) sur les régions Bretagne, Pays-de-Loire, Basse-Normandie ; - la promotion du Centre auprès des entreprises : journées d’action (organisation de rencontres thématiques avec des entreprises sur le Centre,…), participation aux salons et rencontres professionnelles (SPACE, CFIA, …)... - une implication active dans la formation permanente, pour laquelle les professionnels sont très demandeurs, et une sensibilisation à l’intérêt du dispositif CIFRE. Cela rejoint la démarche proposée pour l’animation socio-économique du Centre (§ 4.5).

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1.3.5 Objectif 5 : Développer le partenariat en Basse-Normandie et en Pays de Loire

Du point de vue du partenariat, il y a un fort déséquilibre entre la Région Bretagne et les deux autres régions (Basse Normandie et Pays de Loire). Pourtant les directeurs d’unité expriment leur souhait de pouvoir investir ces nouveaux territoires. Il y a là un obstacle qui, dans une vision Grand Ouest et compte tenu du dialogue avec le Centre Angers-Nantes, devrait pouvoir être levé. Ces partenariats concernent : Pour les Pays de Loire, en lien avec le président du Centre Angers-Nantes - Élaborer une stratégie vis-à-vis du PRES UNAM (Université Nantes Angers Le Mans), en intégrant la fusion annoncée des PRES UEB et UNAM ; - Elaborer une vision stratégique du partenariat avec le pôle d’Angers (végétal, économie) en intégrant le partenariat avec l’Ecole Supérieure d’Agriculture (ESA) d’Angers dans ce cadre ; - Revisiter les relations avec le PONAN (Pôle nantais de l’alimentation et de la nutrition) et le CRNH de Nantes ; - Développer les relations avec le Pôle de compétitivité Végépolys ; Pour la Basse-Normandie - Développer les relations de la délégation Inra avec la Région, avec la Chambre Régionale d’Agriculture (CRBN), avec l’UCBN, et avec le pôle de compétitivité Filière Equine. Les discussions sur le futur CPER, le projet de pôle ruminant proposé par la CRBN, l’élaboration en cours du SRESR (Schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche), le soutien de la Région au projet de phénotypage des vaches laitières à l’UE Le Pin (infructueux aux Investissements d’Avenir), l’adhésion de l’INRA à la FCS Hyppolia, sont autant d’éléments qui permettront de conforter ces relations.

1.4 La participation du Centre à la formation à/et par la recherche

1.4.1 Contexte, bilan et positionnement En Bretagne, 7

ème région universitaire française, la métropole rennaise est l’entité universitaire et agronomique

la plus importante (58000 étudiants inscrits en 2010). Cette situation est sans doute un des éléments qui favorisent la bonne santé économique de la métropole rennaise car Rennes est la seconde ville française la plus dynamique en 2010 au plan de la qualité de vie et de la compétitivité économique. Au sein de l’UEB, le complexe AO-INRA représente 62% des forces de recherches dans le domaine regroupant l’Agronomie, l’environnement et le développement durable.

Le Centre INRA de Rennes est concerné essentiellement par les formations doctorales et par les formations agronomiques Bac+5 (master, ingénieur). Ces dernières, portées ou co-portées par AO et par l’UR1 et l’UR2, représentent 43% des formations bretonnes de master du domaine « Biologie/Agronomie/Santé » et 100% des formations bretonnes d’ingénieurs du domaine Agronomie-Environnement. Les 12 spécialités de masters recherche et professionnels, et les 22 spécialités Ingénieurs couvrent un large éventail de thématiques (Alimentation et nutrition, Biologie moléculaire et cellulaire, Biologie systémique, Ecologie et environnement, Environnement et société, Economie rurale et politique , Génétique et protection des plantes, Productions animales, Sciences des aliments et des procédés industriels, Sciences des sols, Sciences du paysage) recoupant largement nos cinq identifiants thématiques. L’implication de nos chercheurs dans l’enseignement supérieur dispensé dans ces formations est de l’ordre de 800 heures annuelles, mais le nombre moyen d’heures d’enseignement par chercheur INRA (6h/chercheur/an) reste modeste et mériterait d’être augmentée, tout comme leur implication dans la construction et l’émergence des formations phares de niveau master et clairement adossées à nos unités.

Si pour l’UMR EVA et l’USC Estrogènes et Reproduction les doctorants dépendent de l’Ecole doctorale (ED) normande de Chimie-Biologie de l’Université de Caen, ceux encadrés dans nos unités rennaises sont positionnés dans 3 Ecoles doctorales : SDLM (Sciences de la matière, pour l’UMR SAS et STLO), SHOS (Sciences humaines, organisation et société, pour l’UMR SMART), et majoritairement VAS (Vie-Agronomie et Santé). La majorité des inscriptions en thèse se fait au sein d’AO, établissement co-accrédité dans ces ED. Plus de 80% des doctorants rennais AO relèvent de VAS, ED reconnue par le Ministère pour sa forte coloration «Sciences agronomiques et écologiques ». VAS est par ailleurs une des sept ED avec lesquelles l’Inra a contractualisé et alloue des CJS (Contrat Jeune Chercheur). En 2010, les unités Inra disposaient d’un potentiel d’encadrement de 117 HDR ou équivalent (dont 78 cadres Inra) avec un taux d’encadrement effectif dans VAS (environ 1

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doctorant par HDR) deux fois inférieur au taux autorisé. L’augmentation du nombre d’HDR résulte de la politique d’incitation auprès des jeunes chercheurs à passer leur HDR mise en place lors du Schéma de Centre précédent. L’implication des cadres A de nos unités est très forte dans les instances d’animation de VAS (28 implications dont deux présidences de commission et une co-direction de l’ED). Toutefois la part des chercheurs INRA, qui ne représentent qu’un tiers de ces implications dans les commissions, pourrait être plus importante.

Les récentes restructurations du système français de recherche et d'innovation (SFRI) ont permis la mise en place à Rennes de structures fédératives impliquant l’INRA comme la FR Biologie-Santé, l’OSUR ou encore le PRES UEB avec qui nous avons des liens. Ces structures, en favorisant les transversalités entre organismes de recherche et disciplines, devraient faciliter l’émergence de nouvelles formations visant des approches plus intégratives. Mais, le nombre de doctorants étrangers accueillis dans nos structures, en particulier dans le cadre de co-tutelles, reste modeste. Le centre INRA de Rennes, tout en évitant de se disperser, doit utiliser chacun de ces outils comme des leviers pour impliquer plus fortement ses chercheurs dans des actions de formation cohérentes avec leur programmes scientifiques. Il s’agit aussi de faire de Rennes un pôle attractif et reconnu à l’international, intégrant harmonieusement recherches et formations agronomiques. Ces actions doivent prioritairement nourrir et renforcer les initiatives et les objectifs affichés par Agreenium, tout en favorisant l’employabilité de nos étudiants et doctorants.

La communication renforcée sur les doctorants travaillant dans nos unités, mise en place au cours du précédent schéma de Centre, a permis de mieux faire reconnaitre leur statut de « chercheur-doctorant » par les scientifiques encadrants. Le partenariat suivi avec l’ATIR (Association des Thésards du centre Inra de Rennes) permet de suivre les conditions d’accueil des doctorants (locaux dédiés, accès au réseau informatique, sensibilisation au métier de la recherche) et leur participation dans la vie des unités (représentant dans les conseils d’unité, invitation au conseil scientifique de Centre). Grâce à des bourses (3/an) favorisant la participation des doctorants à des congrès internationaux (1500 euros/bourse financés par le budget de la Présidence de Centre), le Centre aide certains d’entre eux à construire leur réseau scientifique afin de favoriser leur projet postdoctoral. Par contre, l’action d’animation scientifique sous forme de mini congrès interne regroupant l’ensemble des doctorants du centre toutes thématiques confondues, n’a pas eu le succès escompté à cause d’une certaine redondance avec les actions propres aux grosses unités et à d’autres structures telles que les IFR, Ecoles doctorales et Départements INRA. Une co-construction et une meilleure harmonisation avec elles devront être recherchées.

1.4.2 Objectifs et actions pour les prochaines années Suite à une réflexion conjointe avec nos partenaires d’AO et de l’UR1, je propose d’afficher les objectifs et actions suivantes dans le schéma de Centre.

Objectif 1 : Conforter les interactions avec AO C’est l’objectif prioritaire et sa déclinaison en actions n’est pas forcément aussi aisée qu’il y paraît, compte tenu des spécificités d’organisation de la recherche des deux établissements. Il faut : - Favoriser une stratégie scientifique partagée entre AO et l’Inra, en (1) rapprochant (adossant) les CS des deux établissements (un groupe de travail a déjà été lancé sur ce sujet et il faudra impliquer le Centre Angers-Nantes) ; (2) communiquant mieux ensemble sur les résultats marquants et les compétences des unités (diffusion scientifique commune…) ; (3) rapprochant, voire fusionnant, les conseils des directeurs d’unité du Centre Inra et le nouveau comité d’orientation de la recherche d’AO (COREGE), et (4) menant des actions communes et convergentes via les appels d’offres ou dispositifs existants (IA, GIS, Pôle DGER, etc …) - Assoir conjointement la crédibilité du dispositif doctoral d’Agreenium, en (1) incitant fortement tous les chercheurs et enseignants-chercheurs à inscrire leurs doctorants à AO (hors bourse ministérielle ou encadrant d’une autre tutelle), et (2) en participant activement aux réflexions et actions sur l’Ecole Internationale de Recherche d’Agreenium EIR-A (sélection des doctorants, …). - Optimiser les besoins en compétences « recherche et formation » du campus intégré, en organisant de manière plus étroite et en amont, les réflexions (1) sur les profils de poste de chercheurs Inra élaborés par les UMR (avis du département d’enseignement d’AO dont l’UMR est partenaire) et (2) sur les profils de poste d’enseignant-chercheurs issus des départements d’enseignement d’AO (avis de l’UMR de rattachement). - Inciter à et mieux reconnaître l’implication des chercheurs dans des missions d’enseignement. Il s’agit (1) de mieux faire connaître les outils d’accueil et d’échange entre Inra et AO (mission ciblée, professeur consultant,

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décharge d’enseignement…) ; (2) de valoriser institutionnellement l’implication des chercheurs dans l’enseignement en la formalisant par une lettre de mission, et en accentuant la sensibilisation des CSS via la Direction Générale de l’Inra ; et (3) de stimuler l’accueil de chercheurs et professeurs externes et/ou étrangers (rechercher des moyens internes et externes à nos établissements en programmant des moyens spécifiques dans le cadre de contractualisation locale ou de grande envergure (contrats européens…).

Objectif 2 : Augmenter le potentiel et la qualité de l’encadrement doctoral et être visible à l’international - Maintenir voire augmenter le potentiel d’encadrement des unités, en interagissant avec les directeurs d’unité pour inciter le passage de l’HDR des jeunes CR1, des enseignants-chercheurs (information sur les critères, sensibilisation des directeurs d’unité à inscrire cet objectif dans le projet des jeunes chercheurs) et des ingénieurs de recherche (en commençant par favoriser le passage de leur thèse). - Etre vigilant sur l’accueil des doctorants dans les Unités, en (1) étant à l’écoute des doctorants en partenariat avec l’association DocAir (soutien financier, logistique de DocAir, enquêtes de satisfaction sur la qualité de l’encadrement auprès des doctorants après la soutenance), (2) réaffirmant auprès de la Direction Générale l’intérêt du dispositif CJS (contrat jeune scientifique) pour le Centre (bilan des premiers doctorats), (3) sensibilisant l’ensemble des UMR à l’intérêt du dispositif CIFRE et en fournissant une aide logistique du Centre pour la recherche d’autres financements (Contractuel, Erasmus), et (4) augmentant la publicité des sujets proposés (site du Centre) et la préparation des candidats pour augmenter le taux de pression sur des sujets à financement blanc. - Etre davantage présent à l’international en (1) promouvant et aidant les thèses en Co-tutelle, les thèses européennes, les projets Erasmus-mundus (information, sensibilisation, soutien financier au déplacement), (2) favorisant les conventions Inra-AO-Universités étrangères (sensibilisation, appui logistique), (3) s’appuyant et communiquant sur les dispositifs Agreenium, et (4) en poursuivant les soutiens financiers pour favoriser la participation des doctorants à des colloques internationaux . - conforter le partenariat avec les ED en (1) soutenant la reconduction de la contractualisation de VAS avec l’Inra, (2) favorisant et organisant l’implication des chercheurs dans les instances décisionnelles des ED (Conseil d’ED, Commission recherche, pédagogique, insertion professionnelle) (sensibilisation, compte rendu devant les instances de centre) et (3) harmonisant les politiques des ED partenaires avec celles d’Agreenium (EIR-A) (circulation de l’information, média entre les deux structures).

Objectif 3 : Etre davantage présents au niveau Master L’objectif est ici d’augmenter l’attractivité pour les métiers de la recherche. L’augmentation du nombre d’étudiants de niveau master accueillis en stage nécessite par exemple : - d’attirer les étudiants vers les métiers de la recherche (communication au niveau licence, ingénieur (voir avant) sur 1) la formation par la recherche (exemple « Journée de la recherche ») 2) l’employabilité des doctorants issus des UR et UMR (journée des anciens Thésards, action avec DocAir) ; - de mettre davantage les moyens INRA au service de l’enseignement, en favorisant et/ou en intégrant les plateformes techniques INRA dans le dispositif d’enseignement (présentation, visite, TP, mini stage, affichage de leur vocation pédagogique). - d’inciter quelques chercheurs à s’impliquer dans la construction et la gestion des masters

1.5 Visibilité et attractivité du Centre à l’international Il m’a semblé important, au-delà de la prise en compte de l’écosystème régional et du contexte national, de réfléchir à l’affichage d’une stratégie pour augmenter la visibilité et l’attractivité du Centre à l’international (y compris vers l’Europe) ; cette dimension est d’ailleurs très présente dans ma vision du Centre à l’horizon 2020, et interroge la place des Centres dans le chantier sur l’internationalisation des processus à l’INRA. Les centres peuvent en être des acteurs importants à travers leur affichage thématique, leurs infrastructures collectives, leurs interactions avec les partenaires locaux, leurs ressources humaines et leurs moyens d’appui, si tant est que l’on se donne les moyens de les faire évoluer dans ce sens. L’objectif est tout à la fois d’attirer des jeunes et des seniors brillants (en provenance de pays développés ou en développement) et de rendre plus lisible nos recherches auprès de la commission européenne ou des consortia internationaux. Une réflexion a donc été initiée avec les directeurs d’unités sur la base d’une proposition émanant d’un groupe de travail local. Une stratégie collective est proposée mais une plus-value est avant tout attendue au niveau de la visibilité et de la

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reconnaissance internationale des Unités du Centre. Pour y parvenir, en cohérence avec la politique institutionnelle et celle des départements de recherche, nous privilégierons : - une clé d’entrée thématique autour des cinq identifiants retenus pour le Centre. - l’inscription de la démarche dans le contexte de nos alliances locales (AO et Agreenium, Universités, Pôle Valorial, PRES, Ecoles Doctorales, OSUR, …); - la mise en valeur de nos dispositifs et infrastructures collectifs et l’ouverture de certains d’entre eux à nos partenaires étrangers ; - la prise en compte des programmes structurants et des sources de financement accessibles (Agreenskills, ERC grants, chaires internationales, Erasmus Mondus, ITN …) et des sources de financement accessibles (fonds structuraux européens de type InterRég, Arc Atlantique, Arc manche) ; Concrètement, nous proposons la démarche suivante:

1- identifier une personne ressource sur le Centre pour faire vivre cette dimension internationale sur la base d’une lettre de mission et d’un reporting régulier au Président de Centre

2- faire un état des lieux du rayonnement international du Centre, en rassemblant et analysant les indicateurs dont on dispose (avec l’aide des SDAR ou de la responsable IST) :

* liste des contrats et réseaux européens impliquant les personnels du Centre, * bilan de l’accueil de personnalités étrangères, post Doc-thésards-masters étrangers, en précisant l’origine (pays et universités, organismes), * bilan des missions internationales (longue durée et les autres) et de leur nature (missions de travail, congrès invité ou participant, expertises et évaluations) en exploitant les CR de mission * bilan des colloques internationaux organisés * analyse fine des partenariats internationaux via la bibliographie des publications du centre (IST) * analyse internationale de nos identifiants thématiques ;

3- Etablir un plan d’action avec les directeurs d’unité * en identifiant dans chaque unité quelques chercheurs/ingénieurs (2 ou 3/unité) dont le rayonnement international est avéré afin qu’ils mettent en œuvre les actions retenues, et en complément en identifiant les personnes sur le Centre qui pourraient postuler pour des ERC starting or advanced grants. En retour, faire identifier aux labos au moins une « pointure » étrangère, dans les domaines prioritaires du Centre, qui pourraient venir pour plusieurs mois, pour créer ou consolider une alliance importante. Tour ceci avec la volonté d’inciter les directeurs d’unité à mettre en œuvre un plan d’action international dans leur unité (quid de labos jumelés ou d’UMR internationales ?) * en réfléchissant aux soutiens que le Centre pourrait apporter aux Unités en termes d’organisation (i) d’écoles d’été autour des compétences spécifiques du Centre (soit avec une entrée « identifiant », soit sur des thèmes transversaux à définir) ou (ii) de colloques internationaux qui sont des outils majeurs de rayonnement scientifique (vademecum, évènementiel, site web, accueil, mise à disposition de salles gratuites, …). D’ores et déjà je tente d’intervenir lors des colloques internationaux pour présenter le Centre et son environnement. * en soutenant (cf §4.4 diffusion scientifique) la création de sites Web en anglais pour le Centre et toutes les unités du Centre, ainsi que pour certaines infrastructures ouvertes à l’international d’ici deux ans. * en réfléchissant à l’opportunité de monter avec AO un ITN (ex-site Marie Curie) et en complément un IRSES pour viser aussi les pays hors UE. * Enfin, en facilitant et en tentant de simplifier l’accueil de chercheurs étrangers (logement, aides administratives, livret d’accueil en anglais, formulaires en anglais, mise en avant de l’attractivité de la région). Les problématiques administratives liées à l’accueil seront listées dans le but d’être optimisées, les outils déjà disponibles sur la place de Rennes (associations, UEB…) et chez nos partenaires seront recherchés. Nous pourrions d’ailleurs réfléchir avec AO à l’opportunité de mutualiser certaines démarches (guichet unique).

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2. Vision du Centre en 2020 (Etat désirable, ambitieux et réaliste à la fois, matériel aussi bien qu’immatériel, que devrait atteindre le Centre en 2020)

2.1 Un dispositif Grand ouest visible à l’international L’analyse des dynamiques scientifiques, de formation et de partenariat tout juste esquissée, ainsi que des liens avec les Centres INRA voisins, positionne le Centre INRA de Rennes comme un acteur clé et incontournable du dispositif R-F-D du Grand Ouest. Cela nous conduit à afficher l’ambition en 2020 d’un dispositif INRA Grand Ouest, visible à l’international, autour de la problématique des systèmes agricoles et agroalimentaires durables sur les territoires à forte densité de production. Les premières actions envisagées vont dans ce sens, et cette thématique peut être considérée comme la thématique prioritaire ou la légitimité de l’INRA est incontournable. Une forte densité de production (et de transformation) sur un territoire implique une cohabitation entre différents systèmes et suscite des questions de recherche génériques sur les interactions qui en découlent, en termes de concurrence, compétition, substitution ou complémentarité entre les systèmes, et de leur lien à l’environnement. Elle nécessite de prendre en compte des changements d’échelle (dans l’espace, le temps, les organisations) que ce soit en termes de gestion des ressources et des rejets, de gestion des maladies, de (re)localisation des productions. Elle positionne le territoire comme un lieu d’interaction de processus physiques, biologiques, techniques, environnementaux, et sociaux-économiques qu’il convient d’aborder de manière systémique et pluri-disciplinaire. Elle prend largement en compte les problématiques environnementales. Elle constituera une clé d’entrée pour consolider notre stratégie de collaboration internationale vers des pays (NL, DK) où les problématiques sont similaires. La dimension Grand Ouest me semble essentielle à prendre en compte pour se projeter à l’horizon 2020. Elle se justifie tout à la fois : - par la complémentarité des forces de recherches de l’Inra des Centres de Rennes, d’Angers-Nantes (et dans une moindre mesure Poitou-Charentes) sur plusieurs thématiques touchant aux productions animales et végétales/horticoles, à l’agro-alimentaire, à l’économie et à la nutrition humaine (cf Annexe 1). Favoriser l’émergence de projets interdisciplinaires entre ces différentes composantes est essentiel pour répondre aux enjeux du Document d’Orientation 2010-2020, et notamment « Intégration des performances économiques, sociales et environnementales de l’agriculture » et « Développement de systèmes alimentaires sains et durables ». - par l’implantation de notre partenaire principal, Agrocampus Ouest, présent dorénavant sur les sites de Rennes et d’Angers, et interagissant sur ce site avec le Centre Angers-Nantes. Plus généralement, par le périmètre du pôle de compétence ouest qui rassemble l’ensemble des partenaires enseignement et recherche Agro de l’Ouest, avec une volonté à très court terme d’associer les Universités de l’ouest ; - par le rapprochement des dispositifs de recherche et d’enseignement des deux régions (fusion annoncée des PRES UEB et UNAM), amorcée dans la construction du projet d’IDEX IC Ouest et qui sera probablement poursuivie. - par les dynamiques inter-régionales et inter-organismes qui ont pu naître et se dessiner lors de l’élaboration du projet de Labex SAFSI à l’automne 2011. - par le poids considérable de l’Ouest (Basse-Normandie, Bretagne, Pays de Loire) dans l’économie agroalimentaire française : 110 000 salariés, 35 milliards de CA et, en % du national, 22% des entreprises, 30% des salariés, 71% abattages transfo porcs, 63% abattages transfo volailles, 61% fab. Aliments composés, 47% abattages transfo bovins, 47% production laitière et 40% fab. Biscuits pâtisserie. Le Grand ouest est confronté à de sérieux défis, plus qu’ailleurs sans doute compte tenu de la forte densité de production, en lien avec la nécessaire réduction des impacts environnementaux et la baisse de compétitivité des productions animales dans un contexte de mondialisation (protection à la baisse dans l’UE) ; nos travaux sur la durabilité des systèmes agricoles et agro-alimentaires devront permettre de répondre à ces défis, en lien étroit avec le pôle de compétitivité Valorial qui couvre ce périmètre Grand Ouest. Des discussions ont déjà eu lieu avec les collègues des Centres voisins, mais un complément d’instruction sera nécessaire si cette trajectoire convergente du (des) Centre(s) reçoit l’assentiment de la Direction Générale. Il ne s’agit pas (en tout cas cela devra être instruit) de fusionner les Centres de Rennes et d’Angers-Nantes, la densité du dispositif rendant à première vue nécessaire le maintien de dispositifs de soutien sur plusieurs sites,

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mais peut-être d’aller vers un schéma de Centre commun lors du prochain quinquennat en y adossant certaines dispositions en termes de mutualisation et spécialisation des dispositifs. Et dans l’optique d’une visibilité R-F-D à l’international, la possibilité de définir une stratégie commune avec des partenaires clés comme AO et Valorial pourrait être examinée.

Plus précisément, cette ambition d’un dispositif INRA Grand Ouest visible à l’international (mais aussi ouvert sur la société et contribuant à l’éducation scientifique citoyenne) doit s’appuyer sur la construction et l’affirmation d’une identité renforcée autour de trois objectifs décrits ci-après : - stabiliser et consolider les dynamiques scientifiques actuelles dans une logique inter-régionale ; - promouvoir et mettre en place des approches interdisciplinaires et intégrées ; - mutualiser et ouvrir nos dispositifs et infrastructures scientifiques collectifs ;

2.2 Consolider les dynamiques scientifiques actuelles dans une logique inter-régionale Les recherches interdisciplinaires évoquées au point suivant ne seront viables que si elles s’appuient sur des collectifs disciplinaires (ou pluridisciplinaires) stabilisés, performants et reconnus

5.

2.2.1 Des campus animaux et végétaux stabilisés Nous venons de créer deux UMR de grande taille, l’IGEPP et PEGASE. La priorité à court-terme est bien entendu de stabiliser ces dispositifs, de les aider à assoir leur organisation et leur gouvernance, de les aider à acquérir et à partager une identité commune. Cela peut prendre du temps mais nous affichons l’ambition d’avoir en 2020, deux campus « animal » et « végétal » bien affirmés, confortés par les dynamiques partenariales précédemment évoquées et reconnus à l’international. Cette ambition sera avant tout celle des collectifs concernés mais elle nécessitera une concertation étroite entre les Unités, les Départements et le Centre. La position de quelques unités importantes à l’interface entre plusieurs dynamiques scientifiques, comme l’UR LPGP et l’UMR SAS du côté animal, ou l’UMR EVA du côté végétal, devra être précisée. Au plan scientifique, l’enjeu principal pour y parvenir est identique pour les deux dynamiques : (1) monter en puissance sur les approches intégratives et prédictives (à la fois intégration verticale entre niveaux d’approche, et intégration horizontale entre disciplines) ce qui répond au défi n°1 de l’Institut (Approches prédictives pour la biologie), et (2) réussir le pari de la conciliation entre efficacité productive et performances environnementales (défi n°2 : Agroécologie). Nous soutiendrons donc les initiatives prises conjointement par les unités pour répondre à ces deux défis dans le cadre de la politique institutionnelle, et localement en défendant ces thématiques dans les appels d’offre (bourses doctorales région par exemple) et en développant des partenariats avec l’INRIA-Irisa. Au plan interrégional, les enjeux différent. - la dynamique végétale est au cœur des interactions avec le site d’Angers, que cela soit dans le domaine de la recherche (une équipe de l’IGEPP délocalisée sur les interactions plantes-ravageurs, collaborations possibles avec la nouvelle UMR INRA-ACO-UA IRHS (Institut de Recherche sur l’Horticulture et les Semences) sur la durabilité des résistances, la diversité génétique et la physiologie de la semence, collaborations avec l’USC RCIM sur les mécanismes de résistance aux insecticides des insectes ravageurs), de l’enseignement (Master BioVigPa avec AO, projet Erasmus Mondus Plant Health) ou du développement (projets labellisés par Végépolys). Mais les collaborations scientifiques seront à construire. - la dynamique animale pourrait, compte tenu des relations existantes, être plus facile à coordonner avec les sites voisins autour du thème « Gestion durable (et intégrée) des productions animales » avec trois composantes, la biologie intégrative et des systèmes à Rennes, la santé à Nantes et les systèmes d’élevage alternatifs et les prairies en Poitou-Charentes. La participation de l’UMR PEGASE au méta-programme GISA pourrait consolider aussi les relations avec Nantes. Nous interagirons avec les départements concernés pour identifier les points d’accroches principaux et les concrétiser dans des projets.

2.2.2 Un pôle environnement Rennais consolidé Les systèmes de production, qu’il s’agisse de la pêche, de l’aquaculture ou de l’agriculture participent à l’exploitation des ressources biologiques naturelles et contribuent à la gestion des territoires terrestres et

5 Les leviers d’action utilisés sont figurés en gras

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maritimes, en interaction avec les composantes de l’environnement. Ces systèmes de production ont des impacts environnementaux qu’il s’agit d’évaluer et de réguler, dans le cadre de la préservation des milieux (sol, eau, air) et de la santé des écosystèmes. En retour, les écosystèmes dans lesquels ces systèmes de production s’inscrivent rendent des services écosystèmiques. Le pôle sera scientifiquement consolidé autour de trois thèmes aux interfaces entres les unités ESE, SAD-Paysage, SAS, LPGP et U3E: i) relations entre systèmes agricoles (y compris piscicoles), ressource en eau et écosystèmes aquatiques, ii) relations entre habitat, biodiversité aquatique et terrestre et paysages, iii) dynamiques et services des agroécosystèmes au sein des territoires ruraux. Mais il devra aussi générer, à l’interface entre l’étude des processus environnementaux et des processus biotechniques, des interactions fortes avec l’IGEPP et PEGASE. L’identité du pôle sera confortée à travers : - le suivi et le renforcement du partenariat avec l’OSUR afin de partager des moyens et de collaborer sur des champs connexes. - la consolidation des dispositifs expérimentaux (Halle bioclimatique Megève) et d’observation de long terme (ORE PFC, AgrHys, Efele, ZA Armorique), leur articulation entre eux et avec les réseaux nationaux (SOERE PRO et RBV), les réseaux de surveillance opérationnels, leur inscription dans des infrastructures européennes. - l’intégration des connaissances dans la plateforme multicritères MULTIC. - le renforcement des collaborations avec l’INRIA-Irisa pour permettre la montée en puissance de l’écoinformatique et de la modélisation des systèmes intégrés: archivage des données, évaluation des risques et des incertitudes, système d’aide à la décision. - l’exploration des possibilités de collaboration avec le Centre Poitou-Charentes, sur les liens entre gestion durable des territoires de poly-culture-élevage, gestion de la biodiversité et activités productives. Ce thème s’inscrit principalement dans deux enjeux du Document d’Orientation 2010-2020 de l’INRA « Intégration des performances économiques, sociales et environnementales de l'agriculture » et « Atténuation de l’effet de serre et adaptation de l’agriculture et de la forêt au changement climatique ».

2.2.3 Un programme Alimentation Nutrition Grand Ouest en place Une première proposition de programme existe (PANGO : Programme Alimentation Nutrition Grand ouest) et rassemble, à l’initiative du GIS pôle de compétence ouest, l’ensemble des acteurs des deux régions concernés. Mais il peine à se mettre en place par manque de soutien et de financement. Son contenu devra être réactualisé, voire revisité pour donner une plus large part à « l‘éco-conception produit », mais il a le mérite d’ouvrir de nouvelles voies de recherche par la synergie et la pluridisciplinarité des équipes réunies au niveau inter-régional, issues de toutes origines. Il est à la fois cohérent et pertinent vis-à-vis (i) de l’objectif d’amélioration de la qualité globale de l’aliment (nutritionnelle et sensorielle), de la sécurité alimentaire (chimique et microbiologique), des procédés de transformation et des déterminants agronomiques, (ii) du champ couvert par le pôle de compétitivité Valorial (et devrait à terme emporter son soutien), et (iii) pourrait trouver sa place dans un méta-programme sur l’Aliment Durable. Les Unités rennaises

6 ADNC, PEGASE, STLO et

SMART y ont toute leur place, en interaction avec les unités nantaises. Il est structuré en quatre axes principaux : (1) Structuration des aliments et assemblages fonctionnels, (2) Sécurité alimentaire et sanitaire, (3) Nutrition, du fœtus à l’adulte, (4) Consommateur et management industriel, et deux axes transversaux, (5) Métabolomique appliquée à l’alimentation et à la nutrition, et (6) Approches juridiques en alimentation. Il pourrait constituer un levier original pour consolider cette dynamique. Dans le domaine de la nutrition humaine porté par l’UR ADNC autour des adaptations digestives, nerveuses et comportementales, la dimension inter-régionale Rennes-Nantes (et la consolidation des liens avec l’UMR PHAN) sera aussi essentielle à construire. Elle fait débat localement mais elle est soutenue par la direction scientifique Alimentation et le département AlimH et devra être instruite.

2.2.4 Un pôle économie Rennes-Nantes consolidé Je serai bref sur ce point car la dynamique dans le domaine est d’ores et déjà interrégionale, avec le projet scientifique commun entre les unités SMART et LERECO et l’organisation progressive de la fusion des deux unités. L’ambition est ici clairement d’assoir et de faire reconnaitre un leadership national et international en économie de l’exploitation, des marchés agricoles et des politiques publiques de l’agriculture et de l’environnement. Cela passe aussi :

6 Je ne fais plus référence à l’URC qui aura été intégrée à l’UR BIA de Nantes au 1

ier janvier 2013

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- sur le site rennais par un effort supplémentaire pour construire des projets interdisciplinaires avec les pôles animal, végétal, environnement et aliment ; - avec le Centre Angers-Nantes, par un rapprochement, après instruction par le département SAE2, avec les économistes et gestionnaires du site angevin d’AO du GRANEM, et avec les économistes d’ONIRIS, sur la base des collaborations existantes (PSDR notamment) et dans la dynamique du métaprogramme GISA (gestion intégrée de la santé animale).

2.3 Promouvoir la mise en place d’approches interdisciplinaires et intégrées sur la durabilité des systèmes agricoles et agro-alimentaires

Nous disposons dans le Grand ouest d’un pool de compétences en sciences du vivant (animal, végétal, microbien), sciences vétérinaires, agronomie et zootechnie, sciences de l’environnement et écologie, sciences des aliments et ingénierie des processus, et enfin sciences économiques. Ces compétences peuvent utilement être combinées pour répondre aux grands enjeux du Document d’Orientation 2010-2020, et notamment mettre en place des approches intégrées sur la durabilité des systèmes agricoles et agro-alimentaires, en lien étroit avec nos partenaires institutionnels (AO, ONIRIS, ESA, IRSTEA, ANSES, IFREMER, CNRS, INSERM, Universités) et du développement (système régional d’innovation de Bretagne et des Pays de la Loire, pôles de compétitivité Valorial et Végépolys, centres et instituts techniques, stations expérimentales des chambres d’agriculture, incubateurs Emergys et Atlanpole). Le Grand ouest se caractérise par la présence de territoires à forte densité de production, mais cette thématique pourrait trouver un écho au niveau national avec l’existence de territoires fortement contrastés (grandes cultures, moyenne montagne, méditerranéens, tropicaux) qui pourrait sans doute justifier de la mise en place d’un méta-programme dédié. En l’état, plusieurs dynamiques parallèles sont nées dans le Grand ouest à l’occasion des Investissements d’Avenir avec l’élaboration de trois projets de Labex susceptibles, à des degrés divers, de porter cette ambition d’interdisciplinarité : - en premier lieu SAFSI, qui a posé les bases d’une approche intégrée, associant recherche formation et développement, autour de l'éco-conception, de l'évaluation et de la promotion des systèmes agricoles et agroalimentaires durables dans les zones à forte densité de production et de transformation. Tous les systèmes étaient concernés et l’étude des interactions entre les filières devait faire l’objet d’un effort particulier. Il s’agissait notamment de promouvoir des recherches intégrées et systémiques, des pratiques et des systèmes à différents niveaux d’organisation (organismes, exploitations, agro-industries, territoires, chaîne alimentaire). Les approches étaient systémiques parce que la durabilité des exploitations, des agro-industries et des territoires nécessite de concevoir ces objets comme des lieux d’interactions entre des processus physiques, biologiques, écologiques, sociaux et économiques à différents niveaux d’organisation. Le programme scientifique de SAFSI s’organisait au sein et à l’interface de quatre piliers de la durabilité et de la compétitivité des systèmes agricoles et agro-alimentaires : (i) L’amélioration de la gestion des ressources naturelles, (ii) L’amélioration de la robustesse et de la santé des plantes et des animaux, (iii) L’amélioration de la qualité et de la sécurité des aliments, et (iv) L’éco-conception de nouveaux systèmes (ou de nouveaux produits) et de politiques publiques adaptées à leur soutien. - en second lieu MC2=Environnement qui a créé une dynamique interdisciplinaire autour des systèmes complexes en environnement, allant de l’observation à la modélisation. Cette dynamique portée du côté de l’INRA par les unités du pôle Agro-Eco-Ter-Mer sera poursuivie dans le cadre du partenariat avec l’OSUR. Les stratégies futures devraient envisager l’opportunité d’un renforcement de l’étude des écosystèmes anthropisés dont les agroécosystèmes font partie, et d’une dimension biologique plus affirmée des systèmes environnementaux. D’ailleurs, la complémentarité avec SAFSI était réelle et sans l’existence de forces divergentes et du poids de l’histoire, un projet de labex sur les « agro-éco-socio-systèmes » aurait eu aussi une grande pertinence. Dit autrement une meilleure coordination des forces rennaises dans le champ de l’environnement, au sens large d’Allenvi, autour de l’agro-écologie mériterait d’être explorée. - à un degré moindre (car seules deux unités du centre y étaient impliquées), le Labex ICEH à l’interface « environnement-santé » proposait de lancer un programme de recherche en éco-toxicologie sur les conséquences de la co-exposition aux agents de l’environnement sur la santé humaine et animale.

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Aucun de ces Labex n’a été retenu et, sous réserve de l’accord et de l’intérêt des diverses tutelles concernées, nous devons trouver le moyen de faire vivre tout ou partie de ces dynamiques inter-disciplinaires autrement. Au-delà d’une prise de recul qui rend difficile l’annonce d’une stratégie à ce stade de l’élaboration du schéma de Centre, plusieurs questions devront être instruites au préalable : - est il souhaitable et est-on soutenu dans la poursuite d’une construction inter-régionale du projet SAFSI ? Il faut renouer des discussions au niveau des 2 PRES et des exécutifs régionaux pour en juger. - SAFSI manquait clairement de compétences en sciences de l’environnement. N’y a-t-il pas matière à recomposer les projets futurs en rapprochant les dynamiques SAFSI et MC2=Env (agroécologie) ? - et au-delà, l’agro, l’environnement et la santé n’ayant pas été labellisés dans l’Ouest, faut-il imaginer un rapprochement pour les faire vivre au niveau régional, aux côté de la Mer, des STIC et des Matériaux ? - compte-tenu des enjeux scientifiques pour l’INRA des thématiques portés par SAFSI, ne peut-il être une base de réflexion pour un méta-programme dédié ? Quoi qu’il en soit, les Centres INRA de l’Ouest ne pourront porter seuls cette dynamique interdisciplinaire régionale, et les équipes de recherche ont vocation à s’engager dans des méta-programmes variés. Une option pourrait être de s’appuyer sur le GIS Pôle de Compétences Ouest de la DGER (GIS ASAA) que je préside actuellement. Tous les partenaires « agro » y sont présents, il pourrait être rebaptisé GIS SAFSI Ouest et porter les animations futures. Dans tous les cas, il faudra mobiliser les outils existants au niveau régional, national ou européen (réponse commune aux AAP, soutien de thèses, post-doc ou chaires en commun, participation au futur PSDR, etc …).

2.4 Des dispositifs et infrastructures scientifiques collectifs ouverts et reconnus J’ai écrit récemment dans un rapport consacré à la gouvernance des dispositifs et infrastructures scientifiques collectifs de l’INRA (DISC) : « l’organisation de la recherche agronomique, dans les trois champs d’activité de l’INRA, l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, nécessite de disposer d’outils et de dispositifs technologiques, analytiques, d’observation et d’expérimentation qui soient ouverts, évolutifs et performants ». Cette ambition s’applique totalement au dispositif du Centre, et plus largement du Grand ouest, et me semble importante à afficher en complément des ambitions scientifiques. En effet, si une vision scientifique doit guider la stratégie et les choix d’évolution de nos infrastructures, cette vision n’est pas seulement locale et doit prendre en compte les feuilles de route institutionnelles, nationales et européennes en cours d’élaboration, afin de répondre aux besoins de l’ensemble de nos partenaires. Le Centre de Rennes dispose d’un dispositif expérimental de grande envergure (voir §3.1) qui couvre l’ensemble de nos champs d’activité : unités et installations expérimentales (UE, IE), plateaux et plateformes technologiques (PT, PF), systèmes d’observation et d’expérimentation pour la recherche en environnement (SOERE), centres de ressources biologiques (CRB). Cette diversité d’outils, adaptée à nos problématiques, est néanmoins une faiblesse car elle s’accommode mal d’un investissement massif sur quelques outils prioritaires, conduit à de la dispersion et rend délicate la montée en puissance de ces structures au plan national ou international. Sauf exception, il sera difficile d’inverser totalement cette tendance, surtout si l’on prend en compte la dimension Grand Ouest. Par contre, si nous parvenons à donner de la cohérence à l’évolution du dispositif, cette diversité deviendra un atout grâce à l’accès privilégié à diverses combinaisons de dispositifs (UE/PF, SOERE/PF, CRB/PT, etc …) que nous pourrons offrir aux scientifiques, en lien avec un système de gestion des données rénové. Les approches intégratives et interdisciplinaires qui feront la science demain exigent en effet l’accès à une panoplie d’outils qu’il est fort utile de trouver rassemblés sur un même site (matériel biologique ou dispositifs d’observation, exploration fonctionnelle, génomique, imagerie, modélisation et analyse de données, etc …). Les autres atouts du Centre de Rennes (et d’Angers-Nantes) ce sont ces partenariats locaux. Notamment : - en aval : le GIS Biogenouest, interlocuteur reconnu du GIS IBISA au niveau national, fêtera ses dix ans en 2012. Il a permis la gestion et la mutualisation de plateformes technologiques et a élargi récemment son champ au thème environnement (il est devenu « le réseau des Plateformes du grand ouest en sciences du vivant et de l’environnement ») ; il a aussi acquis une dimension européenne à travers sa participation au projet « ShareBiotech », démarré en 2010. Tout schéma stratégique relatif aux DISC dans l’Ouest doit donc tout à la fois prendre en compte et contribuer à l’offre Biogenouest. - en amont : nos partenaires des Instituts Techniques et des Chambres d’Agriculture disposent d’un réseau de fermes expérimentales qu’il serait bon de valoriser davantage, voire de coordonner avec nos propres dispositifs

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pour aller vers une offre expérimentale élargie et cohérente. Les actions de l’UMT RIEL (sur les systèmes laitiers) va déjà dans ce sens. En lien et en accord avec la gouvernance renouvelée des DISC et la feuille de route institutionnelle qui devraient être progressivement mise en place par la Direction Générale pour optimiser, moderniser et ouvrir notre dispositif, mon ambition pour le Grand ouest à l’horizon 2020 est donc d’aller vers un dispositif d’expérimentation et d’observation mutualisé, visible au plan régional, national et au moins en partie international. En cas d’accord institutionnel, cela implique en lien avec les chefs de département: - une concertation large en interne et en externe pour partager collectivement les principes fédérateurs d’une telle trajectoire ; - une réflexion stratégique sur le périmètre, le contenu, la structuration et le mode de gouvernance d’un tel dispositif, ainsi que sur son articulation avec les dispositifs existants et ceux des partenaires; - une réflexion sur la notion d’ouverture : ouverture de quoi, à qui, comment, à quelles conditions, … ? Et sa déclinaison pour les différents dispositifs du Centre : depuis des dispositifs phares ouverts à l’international, jusqu’à des outils à usage interne ; la PF Lait affiche d’ores et déjà des ambitions de visibilité et d’ouverture internationale par exemple. - une réflexion sur les compétences à consolider et les plans de formation à prévoir pour réussir ; - une déclinaison de cette ambition dans les recherches de financement et notamment le futur CPER, en espérant que les Investissements d’Avenir nous aident dans ce sens ; Une première étape visant à rendre lisible et à promouvoir les dispositifs existants, puis à les rendre accessibles à travers une interface Web unique nous permettrait d’avancer sensiblement.

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3. Consolidation des ressources 3.1 Les dispositifs et infrastructures scientifiques collectifs

J’ai clairement affiché ma volonté d’aller vers un dispositif d’expérimentation et d’observation consolidé et modernisé pour le Centre de Rennes et le Grand ouest à l’horizon 2020 ; un dispositif davantage mutualisé, visible au plan régional, national, voire international, en bonne cohérence avec les moyens de l’ensemble de nos partenaires. Les principales étapes de la réflexion collective à mener pour y parvenir ont été déclinées précédemment. Dans cette partie, les principales priorités du Centre pour les prochaines années sont déclinées sur la base d’un état des lieux de l’existant, d’une analyse SWOT et d’une analyse contextualisée des principaux besoins des Unités.

3.1.1 L’état des lieux et l’analyse SWOT Le Centre de Rennes regroupe 6 UE, 5 IE dont certaines figurent parmi les plus grandes de l’INRA, 9 PT ou PF technologiques, 3 SOERE, une ZA et 2 CRB. L’ensemble est présenté dans l’Annexe 2. Le premier constat c’est tout d’abord la difficulté qu’il y a eu à rassembler ces données ; il n’existait pas de base consolidée rassemblant des informations sur l’ensemble de ces DISC. C’est désormais chose faite et les fiches réalisées sur chaque dispositif seront prochainement rassemblées dans un espace Web dédié. Les forces. Les points forts du dispositif sont 1) une couverture quasi complète des besoins en expérimentation animale et végétale avec un fort potentiel d’expérimentation, 2) la gestion ou l’accès à plusieurs ORE/SOERE et depuis peu, une implication forte dans un Equipex dédié à l’équipement en capteurs du réseau des Bassins Versants , 3) une participation au GIS Biogenouest qui a un dialogue fructueux avec IBISA (l’INRA est membre, le Directeur est INRA), 4) deux PF labellisés Biogenouest et IBISA, 5) et une forte implication dans SIGENAE (bioinformatique) en génomique animale. Les faiblesses. Notre dispositif est dispersé, peu ouvert, rarement mutualisé, et cette somme de dispositifs d’importance variable rend difficile une lecture et une reconnaissance nationale. A noter que cette dispersion vient avant tout de la diversité des thématiques de recherche développées sur le Centre ; mais cela freine les prises d’initiatives collectives, chacun restant dans sa logique propre. Il n’y a qu’une seule PF stratégique (PFS) CNOC sur le centre de Rennes et de nombreux PT. Les deux grosses IE animales (sur porcs et sur vaches laitières) n’ont pas, en raison de leur statut, été prises en compte dans l’organisation de pôles d’expérimentation animale (PEA) à l’INRA. Enfin, nous sommes confrontés à la vétusté, parfois extrême, de certaines installations en relation avec l’historique du centre, et à la perte de compétences techniques et de moyens humains. Les faibles taux de succès aux appels d’offre IA 2010-11 dans ce domaine, que cela soit en propre ou en collaboration, ne corrigent pas ce constat. Les opportunités. Elles sont nombreuses pour obtenir labellisation, certification, financement, et notamment (1) la gouvernance renouvelée des DISC que l’INRA souhaite mettre en place en lien avec l’émergence de feuilles de routes nationales et européennes, (2) la bonne place réservée aux Infrastructures dans le Plan d’Action Horizon 2020 de la commission européenne et les liens à développer avec l’Europe (réseau des CRB microbiens CRIM ; via Biogenouest, etc …), (3) l’ouverture des discussions pour le prochain CPER, (4) un contexte porteur pour le développement d’approche système agricoles/environnement, (5) au sein de Biogenouest l’ouverture aux plates-formes en environnement, la structuration de l’axe Bio-imagerie et de la plate-forme CORSAIRE (métabolome) ainsi que de la bio-informatique via un projet fédérateur e-science (e-biogenouest), et l’ouverture aux entreprises (projet Interreg ‘Sharebiortech’). Les menaces. La pérennité de certains dispositifs n’est pas totalement assurée compte-tenu des aléas financiers, de la baisse des ressources humaines en appui technique, et de la pression foncière sur certains dispositifs expérimentaux. L’évolution de certaines réglementations, comme pour l’expérimentation animale ou le bioconfiné, pourrait générer de nouvelles contraintes difficiles à prendre en compte.

3.1.2 Les principaux objectifs et actions pour faire évoluer le dispositif Pour les UE et IE Les UE et les IE représentent une part importante des DISC du centre de Rennes et mobilisent des moyens en infrastructure importants, que ce soit sous forme de surfaces bâties ou de surfaces cultivées. Le personnel

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présent au sein de ces structures représente un total de près de 150 ETP avec des variations importantes d’une structure à l’autre (de 3 à 34 ETP). Les domaines d’application des UE et IE reflètent la variété des disciplines scientifiques abordées sur le centre. Six structures concernent le domaine animal, trois le végétal, une l’environnement et une la transformation des produits. Toutes les UE et IE du centre se revendiquent comme « Dispositif expérimental de base lié à un ensemble d'activités de recherche INRA », deux assurent en plus des « prestations de service de type CTPS/GEVES », deux autres étant supports d’ORE se positionnent également sur « Observation et expérimentation agro-environnementale », une se positionne en plus sur « Conception et évaluation de système de culture ou d'élevage » et une dernière sur « Recherche et expérimentation en lien avec le développement agricole ou agroalimentaire ». Une seule affiche de manière marginale une activité « d’appui aux programmes de recherche non INRA ». Il faut : - Remettre à niveau des installations souvent trop vétustes : Testage porcs en priorité (une nouvelle station co-gérée entre l’Inra et les professionnels est un enjeu fort pour l’avenir), UE Le Pin (hangar, vestiaires pour l’accueil des agents), U3E (station étang, locaux décents pour l’hébergement des agents sur Rennes), IE PEGASE (regroupement des bâtiments d’élevage, de stockage en adaptant le dispositif expérimental de Méjussaume) ; plate-forme Lait IE STLO (rénovation de l’infrastructure : unités de production de fluides), IE IGEPP (bâtiments, chambres de culture et serres NS1 et pôles NS2). - Développer les méthodes de phénotypage moyen débit & haut débit, de plus en plus fin : UE testage porcs, UE Le Pin, IE PEGASE pour l’animal ; UE La Motte pour la résistance aux stress biotiques et abiotiques pour le végétal (réseau électrique et bassin d’irrigation) et pour une meilleure caractérisation de l’environnement. Ceci devra s’accompagner (1) d’un effort pour faire évoluer les compétences en lien avec le développement rapide des technologies grâce à un plan de formation ad hoc, et (2) d’une participation au développement de Bases de Données mutualisées au niveau national (UE la Motte pour le végétal, U3E pour les stations de contrôle de poissons migrateurs avec l’appui de la cellule éco informatique de la DS Environnement, UE PEIMA avec les unités du PEA poisson, IE PEGASE dans le cadre de la mutualisation inter département PHASE-GA...), en lien avec un renfort des systèmes d’information (voir § 3.2), (3) d’une participation et d’un appui à la réflexion sur l’évolution du statut des IE de l’UMR PEGASE, et (4) en lien avec l'ensemble des départements concernés, de la conduite d’une réflexion sur la structuration des moyens expérimentaux sur les sites du Rheu et de St-Gilles" Sont souhaitées aussi, la mise en place d’une zone d’expérimentation en cultures légumières, la mise aux normes des conditions de logement des porcs (IE PEGASE), la construction d’une stabulation libre pour 90 vaches allaitantes (UE Le Pin). Pour les ORE/SOERE et les ZA Ces dispositifs permettent des séries d’observations sur le long terme de l’environnement en milieu rural dans les domaines de l’eau, de la biodiversité, de l’agriculture et de leurs interactions, sur des variables choisies a priori. Ils peuvent fournir des bases de données qualifiées pour des données temporelles et spatiales, accueillir des expérimentations et des programmes, et contribuer à la formation. Ils sont bien souvent engagés dans des réseaux nationaux ou internationaux. Il convient de : - Développer fortement des plateformes de modélisation : modélisation spatio-temporelle des flux et des habitats, modélisation des paysages, dynamique de populations, articulation avec des modèles de décision (conduite d’exploitation, gestion des ressources) et s’équiper de capteurs in situ en continu (par exemple, pour renforcer les mesures d’émissions gazeuses et la mesure des dépôts d’azote par voie atmosphérique sur le SOERE PRO). Le projet CRITEX labellisé IA va dans ce sens. - Finaliser la construction de la Halle bioclimatique MEGEVE à Saint-Gilles. - Soutenir la mise en place de la PF Inra d’Analyse Multicritère de la durabilité des systèmes de production et de transformation (MULTIC). Il faudra aussi remettre à niveau certaines installations vétustes, œuvrer pour la pérennisation du financement des ORE/SOERE, tenter de mettre en place un réseau international de rivières observatoires sur l’arc atlantique européen (PFC), ainsi qu’une ZA en Pays de la Loire. Pour les PT et les PF Les équipes ont accès à plusieurs PT pour réaliser différentes types d’analyse génomique ou post-génomique : PF de cytogénétique moléculaire végétale (PCMV), PT de profilage métabolique et de métabolomique (P2M2),

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PT Transcriptome, PF informatique sur les insectes ravageurs (ISyIP). Le PT de génotypage Biogenouest localisé à l’IGEPP sera fermé en 2012. L’offre de service est donc assez large et ouverte à la communauté (pas de saturation par les demandes extérieures). Pour les plateaux en relation avec les recherches sur les végétaux (incluant la métabolomique), il existe un lien structurant fort avec Biogenouest. Pour les recherches sur les animaux (plateau SCRIBE), le PT a été construit en synergie forte avec l’équipe SIGENAE de Toulouse qui a une mission nationale sur la bioinformatique dans le secteur animal. De plus, ce PT est en relation avec Biogenouest à travers la FR Biologie-Santé de Rennes. Au final, on arrive à un dispositif structuré et efficace où les acteurs rennais des plateaux se connaissent et peuvent dialoguer. D’autres types de prestation sont offerts sur le Centre de Rennes: 1) une partie de la PF PRISM est accueillie dans l’unité ADNC pour l’imagerie fonctionnelle du porc (modèle pour la santé humaine) ; 2) Les unités PEGASE (St Gilles) et EVA (Caen) disposent de PT de spectrométrie de masse isotopique pour des analyses chez les animaux ou chez les plantes ; 3) l’unité PEGASE dispose d’un PT de chambres respiratoires (calorimétrie) quasi unique en France pour l’étude de la nutrition énergétique des animaux d’élevage. Pour ces dispositifs, on note une volonté de développer de nouveaux projets et de s’ouvrir à des demandes extérieures à l’unité. Il convient de : - Investir sur de nouvelles technologies (en adaptant nos installations si besoin) notamment en robotisation de la préparation des échantillons, en chromatographie en phase gazeuse à deux dimensions couplée à la SM (P2M2), en Zinc Finger nucléases et TALEN (Transgénèse poisson, ..), en mesures de traceurs isotopiques dans les gaz respiratoires (chambres calorimètriques), en station microscopique motorisée (PF Cytogénétique Moléculaire Végétale), en imagerie moléculaire cérébrale (PRISM). - Participer au développement de la plate-forme métabolome de Biogenouest à travers notre PT P2M2 qui sera rattaché à l’IGEPP à partir de 2013 compte tenu de la fusion de l’URC avec BIA à Nantes à cette date. Au-delà de ces projets, il est essentiel d’être actif pour défendre auprès de la DG (1) les bénéfices pour le Centre d’une articulation plus claire avec Biogenouest ; autant, le système mis en place à Rennes est cohérent pour les recherches en génomique animale et le lien avec SIGENAE (INRA Toulouse), autant il est regrettable que les plateaux génomiques dans le domaine végétal au sein du dispositif de Biogenouest ne soient pas mieux reconnus au niveau national INRA ; (2) les demandes spécifiques de postes pour les PF technologiques lorsque l’enjeu est le maintien ou non d’une activité en leur sein, en y associant une analyse locale des possibilités de redéploiement ou de mutualisation de compétences sur le centre. Il faut aussi (3) nouer des relations et pourquoi pas mettre en place un réseau ou un groupe de travail dans le domaine de l’analyse des données (notamment de la génomique) avec l’IRISA/INRIA, les équipes de mathématiciens /statisticiens d’AO (GAREN, département de mathématique appliquée), voire d’autres partenaires rennais (ENS Cachan). La mise en place d’une réflexion collective sur l’analyse statistique des données de NGS (prévu en 2012) est un exemple de ce qui pourrait être fait. Pour les CRB Le CIRM, certifié ISO 9001 depuis 2007, collecte de façon ciblée, conserve et diffuse à des partenaires académiques et industriels des bactéries d’intérêt alimentaire. Il propose une identification moléculaire et taxonomique des souches. Il s’orientera vers le haut débit via un automate de criblage haut débit et l’identification des microorganismes par spectrométrie de masse, tout en consolidant son positionnement européen et international et en développant des collaborations avec les pays émergeants. Le CRB BrACySol collecte, régénère, conserve et diffuse les ressources génétiques de pomme de terre, colza, chou, ail, échalote, échalote et artichaut. Il doit assurer avant tout la pérennité des compétences et des RH ainsi que des sources de financement. Il devra mettre en œuvre les nouvelles technologies de phénotypage moyen débit ou haut débit. Notons aussi la cryobanque aquacole CRYOAQUA basée au sein de CREAVIA (Saint Aubin du Cormier) et co-gérée par le LPGP, visant à incorporer toutes les souches aquacoles d’intérêt pour l’aquaculture et la recherche et à améliorer la sécurisation de génomes cryoconservés (récemment lauréat IA au sein du CRB-Anim).

3.2 Les systèmes d’information scientifique L’audit récent des SI à l’INRA a positionné le Centre en 6

ième position avec 6% des effectifs BAP-E (33 agents) et

7% du poids total des actifs stratégiques des départements (60 serveurs). Mais la caractéristique principale du Centre de Rennes est son éclatement sur 10 sites ; la composante réseau, les interconnexions et accès à l’internet sont donc primordiaux pour répondre à des besoins nécessitant des accès à distance, des implantations d’infrastructures ou des composants informatiques partagés. Or actuellement, si tous les sites

Tableau 1 : Opérations immobilières proposées dans le Schéma de Centre

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sont raccordés à l’internet et interconnectés, ils bénéficient de débits très différents ; en particulier les sites distants (Le Pin, Sizun, Ploudaniel) ne bénéficient pas d’une liaison haut-débit (2Mb/s contre 1Gb/s pour les unités situées sur AgroCampus ouest). Cela se traduit aussi par une multiplicité de serveurs de faible capacité opérés par les unités, quelques problèmes d’hébergement (salles surchargées, serveurs stockés dans des bureaux, vulnérabilité d’infrastructures) et de sécurisation (sauvegarde des données non systématique) et un besoin de rationalisation de l’ensemble. Face à cette situation contrastée, il n’est pas inutile de rappeler que nous devons faire face de plus en plus à une avalanche de données issues en particulier des technologies haut débit (NGS, phénotypage haut-débit, imagerie, ...) et au développement d’une biologie et d’une écologie intégrative et prédictive qui engendrent des besoins stockage (volume, durée), de partage (sauvegarde, protection), de traitement des données (moyens de calcul) nouveaux. D’ailleurs, la synthèse des besoins exprimés par les agents du Centre audités fait apparaître principalement le besoin (i) de faciliter le partage et le transfert des données en interne et avec l’extérieur, (ii) d’améliorer les performances de calcul, et (iii) d’optimiser les capacités de stockage, d’archivage et d’analyse des données. Dans ce contexte, le centre doit réfléchir prioritairement à une nouvelle structuration de son Système d’Information en lien avec ses partenaires régionaux et nationaux, internes et externes à l’INRA. Différents scénarii devront être étudiés en intégrant aux mieux les initiatives locales proposées par nos partenaires : - (i) Fiabiliser/moderniser/renouveler l’existant sur chaque site disposant d’infrastructure informatique scientifique (serveurs, stockage, sauvegarde, hébergement sécurisé, …). Il faudra préciser la répartition, la dispersion, la rationalisation du dispositif. - (ii) Créer une PF informatique de centre satisfaisant tout ou partie des besoins des unités ; une telle centralisation implique des réseaux très haut débit, un regroupement des moyens techniques (voire humains) sur un seul site. - (iii) Un mixte des scenarii précédents en fonction des services qui peuvent être partagés et accessibles à distance et de ceux qui doivent être nécessairement présents sur les sites. Un tel chantier a vocation à être instruit par la future Commission Locale des Systèmes d’Information (CLSI) du Centre. Il nécessite : - (i) de faire un état actualisé de l’existant et d’analyser les besoins futurs. Cela devra inclure les ressources proposées par nos partenaires régionaux (AO, INRIA-Irisa, PF Biogenouest, UR1 et PRES UEB, IRSTEA, ..) nos liens avec d’autres Centres INRA (Toulouse, Jouy notamment) ; - (ii) d’évaluer les ressources nécessaires pour le stockage, la sauvegarde, le traitement, le transfert des données - (iii) de proposer une architecture cible en fonctions des services de sites et/ou mutualisés. Et de réaliser une étude de faisabilité, avec une évaluation des coûts financiers et humains, des risques et un accompagnement au changement. En plus des responsables de plates-formes et de domaines de recherche, il faudra associer nos services informatiques à la démarche e-science portée par le projet fédérateur e-Biogenouest, dont l’objectif est justement de construire un schéma directeur en bio-informatique en sciences de la vie en Bretagne et Pays de la Loire. Il faudra tout particulièrement renforcer les collaborations avec les équipes INRIA-Irisa, la PF bio-informatique de Biogenouest, l’interface entre SIGENAE et Biogenouest pour le domaine animal, et le réseau en bio-statistiques du PRES UEB.

3.3 La stratégie immobilière et foncière

Compte tenu de l’envergure du patrimoine immobilier du Centre de Rennes (126 000 m2 SHON) et de la dispersion de notre dispositif (10 sites, 229 bâtiments) j’ai souhaité mettre en place un groupe de travail pour répondre au cahier des charges du schéma de Centre. Ce groupe constitué de personnel des SDAR (DSA-adjointe, responsable travaux), d’un représentant du SAIF, du délégué prévention, du chargé de mission développement durable et de plusieurs directeurs d’Unités a déjà produit plusieurs documents de synthèse mais de nombreux points demanderont une instruction ultérieure avant d’arriver à un véritable schéma immobilier pour le Centre. En effet à la dispersion géographique du Centre s’ajoute une diversité thématique,

Tableau 2 : Evolution des surfaces couvertes (m²)

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parfois sur un même site, un vieillissement important du parc, et une imbrication de nos locaux avec ceux d’AO, qui compliquent l’élaboration d’une politique commune : - la dispersion du Centre conduit à la multiplication de locaux à usage collectif (16% des surfaces - restauration, logements de fonction, salles de réunion, documentations, ADAS, locaux sociaux) qu’il faut maintenir et entretenir pour assurer de bonnes conditions de travail aux agents ; - la multiplicité des thématiques (productions végétales et animales, environnement, élaboration des produits, nutrition humaine) génère une demande en moyens expérimentaux très variée et difficilement compressible (68% des surfaces bâties) ; afin de prendre en compte cette diversité, une entrée par identifiants thématiques est proposée pour les principaux projets immobiliers ; - 56% de nos locaux ont plus de 30 ans d’âge (dont 20% plus de 40 ans) et les moyens affectés à leur entretien sont clairement insuffisants (moyenne sur 10 ans en ELR de 2,71 € HT/m2 SHON). Les dépenses liées à l’ELR ont été pour une très grande part consacrée à la consolidation du clos et du couvert des bâtiments (couverture, menuiseries extérieures). La mise à niveau de la majorité des logements de service a été incontournable compte tenu d’un investissement passé très faible et de la nécessité de mettre aux normes les installations électriques ainsi que les assainissements autonomes. Ces dépenses ont représenté plus d’un tiers du budget ELR. Un autre poste important a concerné la sécurisation électrique des bâtiments et des installations. - l’imbrication de notre patrimoine immobilier et foncier avec AO nécessiterait la mise en place d’une stratégie immobilière et foncière commune ; une remise à plat est en cours et des discussions devront s’engager rapidement.

3.3.1 Evaluation de l’état général de l'ensemble des bâtiments du centre Une synthèse de l’état général des bâtiments établie sur la base de la fiche diagnostic proposée par le SAIF est présentée dans l’Annexe 3a. Une analyse approfondie sera réalisée mais il apparaît d’ores et déjà des différences importantes entre nos différents sites : - A Méjussaume, à Saint-Gilles, à Ploudaniel, au Pin, à Sizun et à Pont-Scorff, des aménagements ont été progressivement réalisés ces dernières années (ou sont en cours) et l’état est globalement satisfaisant même s’il reste quelques points critique (figurés en rouge dans l’annexe) ; - des problèmes majeurs sont par contre relevés pour le Site de La Motte (campus végétal très dispersé, bâtiments très vétustes, serres dangereuses, personnels de l’UMR IGEPP dans différents locaux, algeco pérennisés, etc … ) et le Testage porcs (à reconstruire totalement) au Rheu ; - à Beaulieu la situation est jugée peu satisfaisante mais la livraison prochaine d’un nouveau bâtiment expérimental réglera ce problème ; - à Quimper, l’état est jugé peu satisfaisant. Le site héberge une antenne de la DPE et de l’UMR SAS. Au-delà de ce constat, l’avenir de ce site à l’horizon 2020 mérite d’être posé et je souhaite qu’une réflexion soit menée en lien étroit avec les acteurs du site et les directions concernées. - enfin, situation mitigée sur la Campus d’AO avec plusieurs bâtiments récents en très bon état mais un problème récurrent pour le logement des chercheurs de l’UMR ESE, de l’U3E et de l’ex-UMR GAREN (fusionnée dans l’UMR PEGASE) qui sont hébergés par AO. A noter les opérations immobilières en cours sur le site du Pin (stabulation vaches allaitantes Borculo, unité de contrôle alimentaire individuel), à Beaulieu (construction Batex 5 de LPGP), à Méjussaume (construction d’une chèvrerie), à Sizun (aménagement de l’atelier de transformation), au Rheu (construction du Pôle de serres et chambres climatiques NS2) et à Saint-Gilles (extension du dispositif PRISM).

3.3.2 Les opérations immobilières proposées dans le schéma de centre Les opérations prioritaires proposées pour les 5 prochaines années sont présentées dans le Tableau 1. Elles sont présentées selon deux entrées, les dynamiques et identifiants thématiques du Centre d’une part, et les besoins collectifs d’autre part. Sur le volet scientifique, j’ai conscience de la lourdeur des opérations proposées. L’analyse des enjeux, tant scientifiques que sociaux ou environnementaux me conduit à mettre en toute première priorité : - le relogement des équipes U3E et ESE sur le site d’AO, projet pour lequel AO a obtenu sa part de crédits (concerne aussi les personnels de l’ex UMR GAREN); - la reconstruction des installations du Testage Porc (projet avec l’IFIP) qui n’a malheureusement pas été abondée par les Investissements d’Avenir ; - la construction de la Halle Bioclimatique Megève, projet inscrit au CPER actuel et qui n’a pas encore un budget bouclé ;

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- la restructuration du site de la Motte, qui devra être précédée d’un schéma directeur détaillé. Elle est rendue nécessaire par la vétusté et la fragmentation du parc immobilier, par ailleurs inadapté et énergivore, et qui n’a pu suivre au fil des années écoulées les mutations des techniques et les restructurations des équipes scientifiques. A ce titre, la création de l’UMR IGEPP offre des perspectives d’optimisation de surface opportunes. - l’achèvement de la rénovation de la PF Lait et la restructuration du laboratoire STLO pour l’adapter aux évolutions techniques et scientifiques ; Ces opérations devraient se faire sans consommation de nos droits à construire. En parallèle, le Centre doit veiller à maintenir les infrastructures et les structures d’appui pour être en capacité d’accompagner les évolutions réglementaires (expérimentation animale, sécurité conditions de travail et environnement), d’assurer la protection des personnes, des biens et de l’environnement, et de mettre en œuvre une politique ambitieuse en lien avec le développement durable. Parmi les opérations proposées dans le Tableau 1, j’insiste tout particulièrement sur les projets suivants : - l’amélioration de la gestion des fluides et de l’énergie pour réduire les coûts d’entretien et d’exploitation des m2 couverts (rénovation d’installations de chauffage, sécurisation de la fourniture en électricité, gaz et eau, audit et rénovation des installations de ventilation, optimisation énergétique des logements de service) ; - l’adaptation aux besoins ou à la réglementation pour les locaux à caractère social ou collectifs (restaurant de St Gilles, locaux ADAS, vestiaires, espace collectif dans les deux TGU) ; - l’évolution des infrastructures informatiques après une analyse fine en lien avec le projet piloté par la DSI (accueil data center, protection des installations, évolution des réseaux). Malgré l’urgence, je ne peux donc faire apparaître dans cette liste la réfection des voies de circulation ou la sûreté des sites. Au-delà des financements habituels, nous aurons à rechercher des modes de financement nouveaux pour ses besoins collectifs ; sont envisagées, l’utilisation des retours financiers sur les ventes de logement et de terrains opérés par le Centre, la mobilisation d’une partie des crédits consacrés aux futures opérations CPER, et la sollicitation de contributions financières de la part de nos partenaires.

3.3.3 Les gains de surface envisageables Depuis 2007, en dépit de la mise en place des constructions prévues au CPER, le centre a maîtrisé l’augmentation de ses surfaces, grâce notamment à la fermeture du site de Plougoulm et à la restitution de la majorité des bâtiments du site du Vieux Pin. Ces diminutions restent masquées par la construction, dans le cadre du CPER en cours, d’animaleries bovines dont les surfaces sont de fait importantes. En parallèle, un certain nombre de bâtiments inexploités ont été démolis. Nous avons réalisé l’exercice demandé concernant la réduction souhaitée des m2 couverts (Tableau 2). De nombreux projets y contribuent directement (la restructuration ou modernisation de locaux conduit bien souvent à une capacité supérieure dans une surface plus faible) mais d’autres sont proposés spécifiquement dans cette optique, avec bien souvent des coûts de démolition élevés qui ne pourront être financés que par l’INRA. Au final on arrive à une suppression de 18 678 m2, avec en contrepartie un besoin de 14 372 m2, soit un solde net de – 4306 m2. Comme évoqué plus avant, je souhaite aussi lancer une réflexion sur deux opérations à l’horizon 2020 : l’avenir du site de Quimper et la restructuration complète du campus végétal du Rheu qui pourraient générer un gain substantiel de 2 à 3000 m2 supplémentaires. Le bilan pluri-annuel des opérations immobilières est présenté dans l’Annexe 3b.

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4. Animation de la vie collective du Centre

4.1 La Gestion des ressources humaines et le plan RH du Centre

4.1.1 Les enjeux Dans un paysage de recherche en pleine mutation avec la montée en puissance des approches à haut-débit en biologie et écologie, un contexte institutionnel marqué par la démarche de Révision Générale des Politiques Publiques, les conclusions du rapport de l’IGAENR sur l’optimisation des fonctions support, la diminution déjà perceptible des moyens humains, et enfin avec l’évaluation récente des Unités du Centre par l’AERES, le besoin d’un accompagnement RH de proximité et d’une politique RH pertinente est plus que jamais d’actualité. De plus, la physionomie du Centre de Rennes est profondément modifiée en ce début 2012, par la création par fusion de deux nouvelles UMR de grande taille (IGEPP, PEGASE), la création d’une unité propre de petite taille (ADNC) et d’une UE (RGCO) sur le site de Ploudaniel. Ceci s’accompagne de la nomination de nouveaux responsables (DU, responsables d’équipes, …) mais aussi du changement de directeur dans trois autres unités de taille importante. A ceci s’ajoutent les réflexions en cours sur le statut des Installations Expérimentales de Saint-Gilles et de Méjussaume, et celles sur la possible mutualisation de certaines activités d’appui entre les centres INRA de Rennes, Angers-Nantes et Agrocampus-Ouest. L’enjeu majeur de la politique RH du centre de Rennes est donc d’accompagner les agents et les collectifs de travail dans ces évolutions scientifiques et organisationnelles, tout en mobilisant chaque acteur du centre pour contribuer au « mieux vivre et travailler ensemble ».

4.1.2 L’élaboration du plan RH Le projet de politique RH de centre pour 2012-2016 a été élaboré à partir : -de l’évaluation des actions RH conduites depuis le premier projet RH de centre en juin 2007 et la création du service RH au 1

er janvier 2008.

- des besoins d’accompagnements RH (formulées par les DU en collège de DU, lors des visites RH unités, via les instances, les acteurs de la cellule GRHP – veille sociale, lors de l’élaboration du plan de formation de centre…) - des orientations RH nationales (recrutement et suivi des contractuels, anticipation des besoins des compétences via la démarche GPEC des départements, meilleure articulation des fonctions RH centre et département, prévention des RPS, …) Articulé autour de 4 axes prioritaires (les agents, les unités, le centre, les partenaires), ce projet a été présenté pour avis et hiérarchisation au collège des directeurs d’unités et au Conseil de Gestion. Quelques modifications ont été apportées et la version définitive est présentée dans le Tableau ci-dessous. Cela ne fige pas pour autant les actions RH pour les prochaines années mais constitue une feuille de route qui pourra être revue pour répondre aux situations d’urgence ou aux nouveaux besoins dans le cadre d’un bilan annuel. La réussite de ce plan passe aussi par notre aptitude future : - à mieux articuler les actions RH du Centre et des Départements. - à développer une approche intégrative des RH en mobilisant des compétences collectives (cellule GRHP, point médico-social, groupes projet RPS, risque addictif et autres groupes de travail issus des instances…) pour proposer des actions préventives ou curatives sur des situations relevant de l’évolution de l’organisation et des compétences.

4.1.3 Les actions prioritaires Toutes ces actions ont vocation à être réalisées, mais des priorités sont ressorties des consultations internes (DU, instances) : cinq projets RH sont prioritaires pour tous (2, 3, 5, 6, 8) et seront mis en œuvre dès 2012. - Les projets n° 2 « offre d’information et de formation organisée autour du projet professionnel » et n° 3 « responsabilité employeur de l’INRA vis-à-vis des contractuels » visent à renforcer l’accompagnement des agents durant leurs parcours professionnel, en complément des actions RH déjà proposées que l’on peut également qualifier de préventives (accueil et intégration des nouveaux arrivants, préparation du retour des agents). La formation n’est pas encore assez perçue comme une richesse avec une stratégie pour réussir son projet professionnel, et cette approche intégrée (« pack » formation) devrait permettre d’y remédier.

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L’approche concerne les ITA mais il est envisagé de travailler aussi sur un dispositif d’aide à la gestion des carrières des CR avec les départements. En ce qui concerne les contractuels, de plus en plus nombreux, l’objectif est de gérer plus efficacement leurs contrats, de mieux les informer sur leurs droits et devoirs et de préparer leur insertion professionnelle.

Plan RH du Centre de Rennes 2012-2016

Axe 1 : AGENTS Objectif : Accompagnement des agents dans leur parcours professionnel

• Projet 1 : Suivi de période de stage (ITA et TH)

• Projet 2 : Offre de formation diversifiée et organisée autour du projet professionnel

• Projet 3 : Responsabilité employeur de l’INRA vis-à-vis des contractuels

• Projet 4 : Suivi des réintégrations après absence longue durée

Axe 2 : UNITES Objectif : Appui aux unités et aux encadrants

• Projet 5 : Accompagnement RH de l’évolution des unités

• Projet 6 : Management RH de proximité

• Projet 7 : Appui aux recrutements des unités

Projet transversal (PT1): Accompagnement des personnels des UMR IGEPP et PEGASE

Axe 3 : CENTRE Objectif : Accompagnement des collectifs et animation de la vie sociale

• Projet 8 : Prévention des risques psychosociaux

• Projet 9 : Accueil étrangers, doctorants, PEPS

• Projet 10 : Politique handicap incitative

• Projet 11 : Dialogue social via les instances

• Projet 12 : Appui aux réseaux métiers

Axe 4 : EXTERIEUR Objectif : Développer un partenariat RH

• Projet 13 : Mutualisation campus intégré

• Projet 14 : Partenariat RH et Formation au sein de la Fonction Publique

Projet transversal (PT2) : Evolution du fonctionnement de la Cellule GRHP - Le projet n°5 «accompagnement RH de l’évolution des unités » concerne notamment la programmation et l’évolution des points RH unités. Ces points bisannuels (compte tenu du nombre d’unités) qui visent à faire un point exhaustif de la politique RH des directeurs d’unités avec la RRH, le PC et le DSA seront (1) préparés en amont avec les départements et (2) suivis d’un plan d’action. - Le projet n°6 « management RH de proximité » vise à développer la culture RH des (nouveaux) encadrants, à les outiller méthodologiquement, à les former (Ecole du management pour les chefs d’équipe) et à susciter des échanges en réunion de DU, avec si besoin des séquences mobilisant des intervenants extérieurs, pour déboucher sur des solutions locales innovantes. - Le projet 8 « prévention des risques psychosociaux » se nourrira bien sûr de toutes les actions qui accompagnent, en amont, les évolutions des parcours individuels et collectifs. Il suscite une forte attente de la part des personnels vis-à-vis du Centre et des directeurs d’unité. Un groupe projet RPS vient d’être constitué autour du Président de Centre (membres de la cellule GRHP élargie avec un représentant du CHSCT et un représentant de chaque organisation syndicale). Il lui reviendra de formaliser un plan d’action et de suivi pour la prévention des RPS, une charte de fonctionnement et de déontologie, et des actions de sensibilisation. En complément les deux projets transversaux seront initiés. L’accompagnement des personnels des UMR récemment restructurées IGEPP et PEGASE (PT1) correspond à une demande forte des représentants du personnel et l’ensemble des compétences RH du Centre seront mobilisées pour réussir cette création.

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L’évolution du fonctionnement de la Cellule GRHP est déjà engagé (PT2) : composition, mode de fonctionnement, missions et fréquence de rencontre ont été revus. Les autres projets seront mis en œuvre à partir de 2013-2014, avec néanmoins une expérimentation en termes de bonnes pratiques au sein du Conseil de Gestion (en lien avec le projet n°11 : favoriser le dialogue social via les instances) et la constitution d’une CV-thèque (en lien avec le projet n°7 : Appui au recrutement des unités) qui pourront démarrer dès 2012. L’ensemble des actions prévues est présentée en Annexe 4.

4.2 L’optimisation de l’appui et le campus intégré

La recherche d’une plus grande efficience des fonctions d’appui doit être une préoccupation constante du Centre même si, comparée à d’autres, l’efficience des SDAR de Rennes place notre Centre parmi les premiers de l’INRA (cf. rapport IGAENR 2010 : 5

ème pour les fonctions « finances », 3

ème pour les fonctions « RH », 3

ème

pour la fonction « immobilier »). Le contexte global actuel (réduction du nombre de postes, diminution de la subvention d’état) rend d’autant plus nécessaire cette recherche d’optimisation de nos moyens au regard des tâches à effectuer. L’audit IGAENR, le schéma Directeur pour l’optimisation des fonctions d’appui, les audits internes menés par l’INRA nous permettent d’identifier différents niveaux d’intervention et différentes pistes pour améliorer notre efficience : en interne aux SDAR, dans l’interface avec les Unités de Recherche, dans l’interface avec le Centre Angers-Nantes, et dans la constitution d’un campus intégré avec AO. Mais compte tenu des périmètres croisés entre les deux Centres INRA et AO, de nombreux axes d’amélioration pour décliner un volet « appui » dans le cadre du campus intégré passent par la prise en compte du périmètre Grand ouest.

4.2.1 Améliorer notre efficience au niveau des SDAR et des relations SDAR-Unités Comme l’a montré le rapport de l’IGAENR, à périmètre d’action constant et missions stabilisées, les marges de manœuvre sont faibles. Nous chercherons bien sûr à mettre en œuvre au niveau des SDAR les préconisations de l’audit des SFC et plus précisément : - nous rechercherons les évolutions et améliorations possibles à partir d’une analyse précise des processus gérés par les SDAR. Un groupe de travail sera créé en 2012 avec quelques directeurs d’unité pour faire cette analyse afin identifier les points critiques et pourquoi pas les nouvelles missions estimées nécessaires par nos collègues de la recherche. Un plan d’action sera ensuite défini. - nous poursuivrons les efforts de formation afin d’améliorer les compétences pour faire face à l’évolution de la réglementation et à la sophistication des outils de gestion. Au niveau de la gestion, l’action des SDAR se place entre les activités (finances, RH) menées dans les unités et celles traitées au niveau national. Toute recherche supplémentaire d’efficience ne peut donc se réaliser sans intervenir sur les périmètres d’actions de l’ensemble des intervenants. Au niveau des relations SDAR-Unités, un des objectifs essentiels est d’améliorer la fiabilité, la régularité et la continuité des flux en provenance des unités (en particulier des plus petites unités). Pour y parvenir nous poursuivrons l’effort mené ces dernières années pour (1) accroître les compétences des gestionnaires de Centre et d’unités (procédures nouvelles, évolution des outils) et (2) Poursuivre et développer l’animation du réseau des gestionnaires. Au-delà nous engagerons les actions suivantes : - Mise en place de plates-formes de gestion associant petites et grosses unités pour prendre en charge la gestion des plus petites unités avec une assurance d’expertise et de continuité de service. - Mise en place de « dialogues de gestion » avec les directeurs d’Unité et leurs gestionnaires, sous forme de réunions régulières afin d’analyser la gestion financière des unités (recettes contractuelles en particulier) - Réflexion sur les procédures à mettre en place pour les nouvelles UMR IGEPP et PEGASE de grande taille - Plus généralement, appui aux DU et GU dans le domaine de l’analyse budgétaire, la comptabilité analytique et le contrôle de gestion. Le Centre, en association avec Angers-Nantes a fait de la diffusion d’un outil de comptabilité analytique puis de la mise en place d’un contrôle de gestion une de ses priorités. Un poste d’IE commun aux 2 Centres a pu être obtenu en 2010 sur cette fonction. Les retombées de cette action devraient être sensibles au cours des prochaines années.

4.2.2 Avec le Centre Angers-Nantes et Agrocampus Ouest La possibilité de mettre en place des actions communes avec le Centre d’Angers-Nantes a déjà fait l’objet d’un début de réflexion et parfois de mise en œuvre. L’objectif était de mutualiser certaines de nos ressources et de

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spécialiser nos équipes respectives afin de répondre à des questions plus « pointues » posées par les unités de nos deux Centres. Des actions ont déjà été engagées dans le domaine de l’informatique (plate-forme régionale de suivi des réseaux informatiques sous le pilotage de l’EIC de Rennes), de la prévention (une analyse des « points forts » de chaque DPC a été menée et doit permettre de recourir aux « spécialistes » de chaque Centre en fonction des problèmes posés), et des travaux (les responsables travaux des deux Centres ont analysé leurs compétences respectives afin de pouvoir se porter assistance sur les dossiers relevant de la compétence du collègue). En parallèle, depuis de nombreuses années, des actions de mise en commun ont eu lieu entre le Centre de Rennes et AO dans le domaine de l’appui (je ne reviens pas ici sur les dynamiques scientifiques, partenariales et dans le domaine de la formation par la recherche qui sont partie prenante de cette notion de Campus intégré avec AO, voir §1 et §2). Mais depuis la création du Grand Etablissement et la fusion des Ecoles d’Angers et de Rennes, les priorités de notre partenaire sont davantage orientées vers la bonne intégration de leurs services d’Angers et de Rennes que vers l’intégration avec l’INRA représenté par deux Centres différents. Afin de prendre en compte cette réalité géographique, depuis plus d’un an, des groupes thématiques ont analysé les missions et les forces respectives des services d’appui d’AO et des deux Centres INRA. Des perspectives de collaboration allant de la simple information réciproque à une intégration plus poussée ont été envisagées. Quelles actions en cours à conforter - la documentation : la mise en commun et l’accessibilité des ressources documentaires d’AO et de l’INRA par l’intermédiaire du portail « Agrodoc » est une belle réalisation qu’il convient de maintenir tout comme la prise en gestion par AO de la plupart des archives documentaires des unités INRA. La possibilité d’élargir ce dispositif au Centre Angers-Nantes et de s’appuyer sur la création d’une UMS mérite d’être instruite. - la diffusion scientifique : en 2005 une « Cellule de Diffusion Scientifique », structure totalement intégrée à nos deux organismes et hébergée sur le site d’AO, a été créée. Cette cellule est chargée en particulier d’aider les chercheurs des deux organismes lors de la création de posters pour congrès et colloques, la création de sites web d’unité ou dédiés à des événements scientifiques (voir §4.4). Cette Cellule vient d’être renforcée par le recrutement d’un technicien et son fonctionnement a été revu (voir §4.4). - les systèmes d’information : l’adoption par AO du S2i Finances en 2010 et du S2iRH en 2011 va permettre le partage de compétences, l’instauration de formations communes et la prise en charge de fonctions de gestion par les agents des 2 organismes. L’INRA a par ailleurs participé à la formation des utilisateurs d’AO et a pu mettre un agent (formateur interne) à disposition d’AO pendant l’année de démarrage. De même, une réflexion sur les besoins communs et les mutualisations possibles devra être menée dans le domaine de l’informatique scientifique. Trois actions nouvelles proposées entre les deux Centres et AO Pour progresser nous avons convenu de concentrer nos efforts sur 3 actions prioritaires - dans le domaine de la fonction RH et de la Formation Permanente. Dans un premier temps il a été décidé de mettre en commun les outils d’analyse des besoins de formation puis de se partager, par site, le montage des actions de formation. L’objectif est ensuite d’aboutir à un plan de formation commun aux 3 entités et à la mise en place concertée et répartie des actions de formation selon des critères à définir. Ces actions devront permettre un rapprochement des politiques de formation menées par nos organismes, étape indispensable à une plus grande intégration. Une convention est à la signature pour formaliser cet effort. Dans le domaine RH, il est apparu un besoin évident de partage de compétences dans l’instruction et la gestion de certains contrats (par exemple les non titulaires) dont la réglementation est souvent complexe et nécessite maintenant un suivi très rigoureux. Une spécialisation par type de contrat sera donc recherchée entre nous. De même des actions communes sont envisagées pour les concours, à la fois en termes de préparation des agents et des membres de jury, et de partage de leur organisation. - dans le domaine du partenariat et de la valorisation. La quasi disparition de l’entité « Agrovalo ouest » et l’émergence de la SATT Ouest nous incite à revoir notre organisation régionale et à réfléchir, en lien avec l’UCPI, à la constitution d’une « plate-forme ou d’une délégation interrégionale » d’aide aux chercheurs dans la détection, le montage et l’instruction des contrats de recherche et des activités de valorisation. Un tel dispositif serait en phase avec la volonté d’orienter les contributions des départements vers plus de stratégie et moins d’opérationnel dans le champ du partenariat, et de construire une offre de service de proximité renforcée en

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région. En lien direct avec la direction de la valorisation, une cellule stratégique sera mise en place en 2012 pour poser les bases d’un tel dispositif (cahier des charges, périmètre, missions, compétences à mobiliser, interaction avec les dispositifs existants en interne et en externe) avant d’envisager son déploiement. - les politiques d’achat. Des marges de manœuvre réelles existent pour gagner en efficacité et faire des économies substantielles. On peut ainsi envisager de spécialiser nos services respectifs dans certains types de marché afin que chacun acquiert une réelle expertise dans un domaine spécifique. Par ailleurs des marchés communs aux deux Centres et à AO pourraient être mis en place dans le domaine de la maintenance, de la logistique, … Une réflexion sera lancée en 2012 sur ce point.

4.3 La démarche développement durable du Centre

L'ambition générale du projet développement durable (DD) du Centre de Rennes est d'investir les 3 piliers du DD (environnement, social, économie) dans le cadre posé par la responsabilité sociétale des organisations (RSO, norme ISO 26000), c'est à dire selon 3 champs d'action : son fonctionnement interne, ses missions et son cœur de métier, et sa sphère d'influence. Il s'agit de viser l'internalisation des principes du DD dans tous les aspects de la vie du Centre. Considérant notre dispersion géographique et la grande diversité des activités des Unités, d'une part, et sachant d'autre part qu'il ne peut y avoir de règle unique pour des systèmes écologiques différents, le projet DD accorde une place importante à la prise en compte des contextes locaux (géographiques, thématiques), et cherche à favoriser l'application du principe de subsidiarité. C'est pourquoi l'Unité a été retenue comme passage obligé de la démarche et qu'un agent "relai DD" a été nommé dans chaque Unité. La mise en œuvre des principes du DD par le Centre doit aussi compter avec l'objectif de réussite des projets de recherche, le DD pouvant être ressenti a priori comme porteur de contraintes… Au contraire, nous envisageons le DD comme une opportunité pour promouvoir l'écoconception de la recherche, avec la conviction que cela constituera, dans un proche avenir, une valeur ajoutée pour l'évaluation même des projets de recherche. L'orientation générale évoquée ci-dessus se traduira notamment en termes de gouvernance par la priorité donnée à la concertation et à la participation. En pratique, pour chaque question traitée, l'ambition est de raisonner de manière systémique, c'est à dire en considérant la situation du point de vue des 3 piliers du DD, et en portant une grande attention aux interactions (tensions, complémentarité, oppositions, …) entre les intérêts propres à chaque pilier. Les choix qui émergeront seront donc le fruit d'un processus de prise de décision qui visera à faire toute sa place à l'expression des intérêts/aspirations portés par les différents porteurs d'enjeux. Pour chacun des trois champs, des pistes d’actions ont été identifiées.

4.3.1 Fonctionnement interne Notre fonctionnement interne est interpellé par toutes les dimensions du développement durable. Pour répondre à la dimension environnement, la préservation des ressources naturelles (énergie, eau, matières premières) sera l'objectif prioritaire. De fait, toutes les activités du Centre sont interpellées. Nous avons aussi l'ambition d'aller vers une écoconception de la recherche. Pour cela, les Unités seront invitées à intégrer cette problématique dans leur fonctionnement courant mais aussi lors de la conception de leurs protocoles expérimentaux et de l'évolution de leurs infrastructures. Cet objectif sera évidemment au cœur de tout projet portant sur l'entretien/rénovation et la conception du patrimoine immobilier. La limitation de l'impact des déplacements professionnels, de par la consommation d'énergie fossile qu'ils induisent, sera aussi traitée dans ce cadre. Les émissions de gaz à effet de serre étant étroitement liées à l'utilisation des ressources naturelles, la réalisation d'un bilan carbone (comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre suivie d'un plan d'action de réductions) dans chaque Unité et chaque site pourra être le moyen de sensibiliser les acteurs pour améliorer l'empreinte environnementale du Centre. Dans un autre d'ordre d'idée, faire prendre conscience aux agents et à nos visiteurs de l'intérêt de favoriser la biodiversité est un objectif qui pourra trouver échos dans plusieurs sites et dans les domaines expérimentaux, en s’inspirant de ce qui a été mis en place depuis 2010 pour les espaces verts du Rheu (création d'un refuge LPO). La dimension sociale du DD représente l'opportunité d'approfondir la problématique RH du Centre. Par exemple, l'amélioration de la qualité thermique des logements de service fait actuellement l'objet d'un projet

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pour lutter contre la précarité énergétique des agents logés et de leurs familles. L'émergence de la prise en compte des risques psycho-sociaux révèle des sources de mal-être qui interpellent le fonctionnement des collectifs de travail : perception du sens du travail et de son utilité, inclusion dans la logique collective, reconnaissance par la hiérarchie et par l'institution. Le Centre a l'ambition de se saisir de ces problématiques. Cette question sera portée à l'agenda du conseil de gestion dès que le schéma de Centre aura été validé, afin d'aboutir à une charte, "Le Centre de Rennes, un espace à vivre", qui fixera les objectifs et définira des indicateurs de suivi. Une attention particulière sera portée pour définir en quoi les objectifs visés apportent une amélioration. L'élaboration de la charte fera l'objet d'une large publicité auprès des agents afin d'obtenir leur participation (forum, enquête, groupes thématiques, …). La mise en place d’un dialogue de gestion avec les Unités s'inscrit de fait dans le pilier économique du projet DD. Gagner en précision dans le suivi des dépenses et en capacité d'anticipation et de prospective, est clairement un objectif de DD. En outre, la politique d'achats (achats et marchés) sera au cœur du projet. L'achat durable est un thème exemplaire pour traiter du DD dans toutes ses dimensions. En effet, il repose sur des préoccupations à la fois économiques (gestion budgétaire, promotion du développement local, relations avec les fournisseurs, …), sociales (conditions de travail et niveau de rémunération chez le fournisseur, …) et environnementales (éco-responsabilité des produits ou des conditions de réalisation des services). Il y a là matière à voir s'exprimer des tensions entre les 3 piliers du DD, et à apprendre à les gérer dans une perspective de responsabilité sociétale… Notre ambition est d'installer une culture de l'achat durable chez tous les acheteurs du Centre. Cela passera par une sensibilisation et par une formation au sein de chaque Unité, afin de tenir compte le plus possible des contextes locaux.

4.3.2 Missions et cœur de métier Loin de nous contenter du regard " favorable" que porte généralement l'opinion publique sur la recherche, il nous paraît essentiel de préparer l'avenir à travers une mise en question permanente de la responsabilité sociétale de nos activités. Trois domaines seront plus particulièrement considérés : le partenariat, la formation aux métiers de la recherche, et l'éducation scientifique citoyenne. Notre profil partenarial est un miroir de notre attractivité et de notre "utilité" sociétale (pour les filières professionnelles, les collectivités, les ONG, …). L’analyse de notre dynamique partenariale (§1.3) pointe bien l’importance de structurer et mettre en valeur les nouveaux partenariats. Notre plan d’action dans le domaine sera donc revisité à l’aune de notre responsabilité sociétale. La formation aux métiers de la recherche est également une des missions de l'INRA qui engage notre responsabilité sociétale. C'est pourquoi préparer à l'insertion des non-titulaires (étudiants, CDD) dans le monde du travail en visant un haut niveau "d'employabilité" représentera un axe fort de notre projet en lien avec le projet 3 du plan d’action RH (Responsabilité employeur de l’INRA vis-à-vis des contractuels, §4.1.3). Éclairer la société (professionnels, citoyens, jeunes) à travers une politique de communication visant à mettre en valeur nos acquis, mais aussi à montrer nos interrogations/doutes, relève aussi de la responsabilité sociétale du Centre. Notre participation à diverses manifestations (salons professionnels, portes ouvertes, fête de la science, …) y contribue. Cela demeure néanmoins un axe de progrès permanent dans la perspective de notre participation au développement d'une "éducation scientifique citoyenne", qui rejoint l’objectif 4 de notre plan d’action communication (Intensifier le dialogue science-société)

4.3.3 Sphère d'influence Notre projet DD intègre les relations que le Centre entretient avec les parties prenantes du territoire. Nous proposerons par exemple d’intégrer la problématique « déplacements » dans les réflexions pour l'élaboration d'une dynamique coordonnée avec le(s) Centre(s) voisin(s) afin d’aboutir à une limitation des impacts environnementaux (émissions de GES) et des risques pour la santé (accidents de la route). La dimension sociale de la mise en œuvre de cette dynamique "inter-centres" fera aussi l'objet de la plus grande attention (conséquences pour l'organisation des tâches, visibilité pour les agents sur le sens des évolutions, adhésion au projet, …), en lien avec les partenaires sociaux et, plus largement, tout le personnel. Les liens avec ACO sont un élément majeur à prendre en compte pour l'avenir du Centre. Les conditions matérielles d'un rapprochement ont commencé à se mettre en place (système d'information, documentation,

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formation, diffusion scientifique, valorisation) et nos projets sont décrits au §4.2.4. La problématique DD pourrait utilement en faire partie. La crédibilité "DD" du Centre sera aussi renforcée par sa participation volontariste à la vie de "l'écosystème territorial", et ce dans des domaines très variés comme l'économie locale (politique d'achats évoquée plus haut) ou les plans de déplacements territoriaux (trajets domicile-travail). Plus largement, nous analyserons les forces, faiblesses, opportunité et menaces de nos différentes implantations (sites) au regard des logiques de développement des territoires auxquels elles appartiennent. Nous pouvons d'ailleurs imaginer que certaines de nos activités pourront être actrices de choix de gestion territoriale effectués par les collectivités. Par exemple, au sein de Rennes Métropole, les sites du Rheu et de Saint Gilles sont exposés à l'extension urbanistique, mais ils pourraient aussi devenir des éléments démonstratifs d'une politique de promotion d'une agriculture périurbaine à haute qualité environnementale, gage de DD (production locale, énergie "verte").

4.4 La communication et les liens sciences-société

Ces propositions s’inscrivent dans le cadre des orientations de la Micom (développement de la communication digitale et rénovations des outils web notamment) tout en étant adaptées aux spécificités du Centre et à son environnement socio-économique. Un bilan des actions de communication des cinq dernières années a donc été réalisé par un groupe de travail animé par la responsable communication et des points de vigilance ont été relevés. Quatre objectifs déclinés en actions ont été identifiés : ils couvrent les champs de la communication interne (diffusion et circulation de l’information, échanges, animation de la vie collective) et externe (image, notoriété et positionnement du centre dans un environnement en évolution), des relations science-société et du management de la communication sur le centre. Ils intègrent la redéfinition des identifiants thématiques et les actions de communication qui ont pu être formulées dans les autres volets du schéma de Centre (partenariat, plan RH, infrastructures collectives, etc …).

4.4.1 Objectif 1 : Renforcer l’information régulière des personnels du centre

Favoriser l’accès de tous les agents aux informations et aux outils du quotidien - Accompagner le changement - Consolider le système d’information interne et mieux gérer les flux d’information (ascendant, descendant, vertical) en développant la complémentarité entre les différents supports (portail intranet/ réunion d’information en proximité) et les différents niveaux d’organisation (national/centre/unité). (1) L’intranet qui délivre une information attractive en continu, sans cesse actualisée, et qui est également un centre de ressources ; (2) La newsletter « INfoRAma » qui structure l’essentiel de l’information à un moment donné ; et (3) les réunions d’information ciblées (actualité gestion/administration pour l’Expresso – décryptage d’un sujet et mise en application concrète pour Information) ; - Favoriser la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de diffusion de l’information et d’utilisation des outils dans le cadre d’une communication éco-responsable ; - Amorcer une réflexion sur l’évolution de l’intranet vers les réseaux sociaux internes.

4.4.2 Objectif 2 : Développer une culture interne centre Le centre comme lieu de dialogue et d’échanges : partager les informations sur les unités et les projets, partager un langage commun pour mieux se comprendre et créer du lien, donner de la cohérence à l’ensemble des projets centre. Préparer et accompagner le changement. - Consolider le dialogue interne : renforcer le dialogue social local (du ressort de la RH) et la culture du débat en interne : être attentif et accompagner les évolutions organisationnelles et technologiques, anticiper les changements et les évolutions des métiers pour construire une communication spécifique sur ces évolutions. - Renforcer la culture du débat en interne : il s’agit de (1) préparer le dialogue science-société et échanger autour de l’actualité scientifique centre, des enjeux liés à la recherche, de la dimension sociale de la recherche et de la responsabilité du chercheur (conférences-débats, en collaboration avec Agrocampus Ouest), (2) définir au sein de collectifs (conseil scientifique, conseil de gestion et collège des Dus) des stratégies communes, partagées au niveau du centre, ou encore (3) d’utiliser l’interactivité naturelle du futur portail intranet (Inranet) pour favoriser les échanges de points de vue. - Accompagner la création de réseaux métiers et/ou pratiques. Par exemple (1) animation réseau pour les techniciens de laboratoire (faire connaître et valoriser les techniques et savoir-faire et créer une dynamique

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propice à l’initiation de collaborations et au développement d’une culture partagée) ou pour (2) le réseau des animaliers du centre. - Poursuivre l’organisation d’événements fédérateurs : (1) Conférences-débats sur des sujets d’actualité scientifique : thèmes sensibles en lien avec l’actualité média, études prospectives, Esco, politique scientifique de centre en lien avec les thèmes débattues en conseil scientifique ; (2) Portes ouvertes internes biennales (échanges inter-unités et moments de convivialité) - Renforcer la présence institutionnelle centre : via des rencontres Président de centre/collectifs de travail (petits déjeuners avec des nouveaux arrivants ou groupes projet, animations sur des sujets sur lesquels ont travaillé les groupes de travail du conseil de gestion). - Et enfin positionner la communication comme un élément du management des unités, en partenariat avec le service Formation du centre : en (1) incitant les chercheurs à intégrer un volet « actions de communication et/ou de diffusion scientifique » à leurs projets scientifiques (à l’image de ce qui est proposé par ANR et plus globalement inscrire la composante «communication » dans tout projet d’envergure, scientifique ou administratif ; et (2) développant l’animation du réseau de correspondants communication pour en faire un collectif de communicants référents sur le centre : poursuivre les efforts de formation, les associer davantage à la réflexion sur la communication centre, favoriser les échanges de pratiques.

4.4.3 Objectif 3 : Affirmer l’identité du centre et développer sa notoriété L’identité du centre repose sur les identifiants scientifiques, thématiques collectives ancrées dans une identité Inra nationale. Cette identité doit être reconnue de tous, y compris des personnels du centre, et être perçue en termes de plus-values. Cela suppose, en amont, de développer une veille en temps réel sur les résultats scientifiques au sens large (publications marquantes, brevets…mais aussi coordination de projets d’envergure, expertise pour donneurs d’ordre…) et sur l’état des lieux et l’évolution des partenariats socio-économiques (en collaboration avec la Présidence de centre, l’IST, l’IPM et la DPE). - Positionner le centre comme un acteur majeur de la R&D de l’Ouest de la France. Il s’agit de (1) revisiter notre présence sur le Space en initiant des actions de communication en collaboration avec nos partenaires professionnels agricoles (dans le cadre des réseaux RMT, UMT, Gis…), (2) étudier l’opportunité d’une présence Centre sur des salons nationaux dédiés au végétal, à l’agro-alimentaire ou à l’environnement, en lien avec la stratégie scientifiques et de partenariat du Centre, ou encore (3) de promouvoir nos dispositifs expérimentaux comme éléments constitutifs de notre savoir-faire (et donc de notre image) : favoriser les visites de sites pour un public d’institutionnels, de professionnels, de journalistes. - Promouvoir l’identité scientifique de centre auprès des décideurs et des partenaires professionnels bretons et bas-normands - Maintenir une présence forte dans la presse quotidienne régionale et la presse spécialisée (impactant fortement la notoriété) et développer des relations régulières avec les medias grand public - Assurer la visibilité du centre à l’international : création d’un site web en anglais.

4.4.4 Objectif 4 : Intensifier le dialogue science-société Ceci sera à organiser en partenariat avec Agrocampus Ouest, avec l’objectif d’aller au-delà de la transmission de savoirs et de la communication institutionnelle, et de susciter l’intérêt des jeunes pour la science et les carrières scientifiques. L’objectif 2 (développer la culture du débat en interne) ayant permis de sensibiliser l’ensemble des personnels à la notion d’ambassadeur de l’Inra, il s’agira là : - d’identifier des scientifiques leaders sur des thématiques identitaires pour le centre et les former aux débats publics ; - de mettre la science en débat en (1) utilisant l’interactivité naturelle des nouveaux outils (plateforme web 2.0, blogs, réseaux sociaux) pour développer le dialogue avec les parties prenantes et les citoyens sur des sujets préalablement identifiés ((web rénové dans le cadre du projet national web 2.0 – 2d semestre 2012) ; et (2) en initiant des formes d’échanges vers de nouvelles cibles prescriptrices potentielles de questions de recherche (associations de protection de l’environnement, consommateurs, syndicats agricoles) pour mieux se connaître, montrer notre capacité d’écoute et notre volonté d’intégrer leurs questionnements en amont des recherches. - de promouvoir la démarche scientifique et les métiers de la recherche : (1) Développer sur notre site web des ressources adaptées et directement utilisables par un public de scolaires généralistes (primaires, secondaires) et spécialisées (lycées agricoles) : Ressources en lien avec les programmes scolaires et utilisant les technologies multimédias (vidéos notamment) ; (2) Valoriser les métiers de la recherche dans le cadre de collaborations existantes avec le Rectorat de Rennes et l’Espace des sciences.

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- Renforcer notre partenariat avec les CCST régionaux : consolider notre collaboration avec l’Espace des sciences à Rennes et développer un partenariat avec le Relais d’sciences à Caen. - et pour favoriser le dialogue avec certains acteurs, concevoir et initier un cycle de conférences sur le thème “Agriculture & Société”, selon un schéma d’organisation qui tienne compte de la diversité des interlocuteurs et de leurs relations potentiellement conflictuelles.

… et aussi, une Cellule de Diffusion Scientifique (CDS) renforcée La CDS du Centre, créée conjointement avec AO, est un service d’appui dédié à un aspect de la communication spécifique du milieu scientifique : la valorisation, par la forme, de contenus scientifiques émis par des chercheurs à destination de la communauté scientifique. Au-delà de la publication dans les revues, bien cadrée par des recommandations aux auteurs et destinée aux spécialistes du sujet, cette forme de communication a pour objectif l’information de cibles voisines du domaine pouvant entraîner des collaborations (post docs, appels d’offre et à projets…) ou rendre des expertises (appels d’offre, évaluations…). Cette communication se traduit notamment par la réalisation de supports produits à l’occasion de colloques ou dans le cadre de projets collaboratifs. La mise en forme de l’expression scientifique se décline en divers supports : papier (posters, actes…), vidéo (diaporamas, films…), web (sites internet), en français et en anglais. Nous avons récemment revu la lettre de mission de la responsable et renforcé la CDS par un nouveau poste de technicien PAO/Web. J’assume la responsabilité fonctionnelle de cette Cellule. Pour les prochaines années, et au-delà des demandes ponctuelles, trois objectifs principaux ont été fixés : - achever le travail précurseur réalisé au sein de l’UMR STLO ; - accompagner les deux nouvelles UMR de grande taille du Centre, IGEPP et PEGASE, dans leur projet de communication scientifique ; - et accompagner la réalisation de sites Web en anglais, pour toutes les unités du Centre, d’ici deux ans.

… et des projets dans le domaine de l’Information Scientifique et Technique (IST) Plusieurs axes de développement de l’information scientifique et technique (IST) sont aussi proposés. Ils s’inscrivent dans le cadre de la politique IST nationale et se déclinent par la mise en place de produits, services ou prestations, en lien avec les identifiants thématiques du Centre. - en ce qui concerne les productions scientifiques, une réflexion sera menée sur le type d’information à diffuser et les supports à privilégier (Web, Inforama…), ainsi que sur les modalités de valorisation des publications, en complémentarité avec l’archive ouverte institutionnelle ProdInra. Nous envisageons dès à présent (1) la mise en avant mensuellement d’1 ou 2 publications marquantes, et (2) la production d’indicateurs spécifiques IST du Centre (collaborations, supports de publications, thématiques….) à partir du suivi mensuel des publications réalisé avec le Web of science. - en ce qui concerne l’IST pour la communauté scientifique (ressources, méthodologie documentaire), (1) nous accompagnerons l’utilisation des ressources documentaires (plateformes éditoriales, bases de données…) avec le réseau des documentalistes du Centre et (2) nous formerons aux outils IST et informerons sur les produits et services de l’IST. Un point annuel sur les activités IST et le bilan du Centre sera réalisé en réunion de directeurs d’unité. - une meilleure coordination et une mutualisation des ressources / compétences sera développée avec AO et l’Irstea : bases de données communes (fonds documentaire et catalogue des périodiques) ; portail Agrodoc ; politique IST concertée autour de trois items (les ressources documentaires, la formation et la valorisation des publications). - enfin, les compétences IST pourront venir en appui aux projets impliquant le centre de Rennes et ses dynamiques scientifiques collectives : projets type ESCo, Etudes, Prospectives, pôle Agro-Eco-Ter-Mer, programmes de recherche impliquant plusieurs unités de recherches, veille documentaire.

4.5 L’animation socio-économique en région Confier aux Centres un rôle dans le domaine de l’animation socio-économique en région m’apparaît comme une demande et une mission nouvelle qui tient compte des évolutions récentes de la politique gouvernementale (création des Pôles de Compétitivité, mutualisation des services de Valorisation), de la montée en puissance du fait territorial, et dont l’enjeu est de mettre en valeur la contribution du Centre au développement régional.

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Il existe déjà sur le Centre de Rennes un certain nombre de personnes dont l’activité pourrait se rattacher peu ou prou à une mission d’animation socioéconomique (sans compter le Président lui-même): le service « Partenariat » des SDAR, les responsables « Partenariat » des unités (TGU ou autres), Agrovaloouest, l’Unité de la DPE à Quimper, le service Communication du Centre, les représentants des UMT / RMT, les participants aux groupes de travail du Pôle Valorial, etc … Je propose de créer et d’animer un « réseau du partenariat socio-économique du Centre » en m’appuyant sur ces ressources humaines existantes. Chaque membre du réseau continuera à exercer sa fonction principale, mais il aura aussi à participer à la vie du réseau local, et donc à l’animation socioéconomique du Centre. Cette organisation en réseau local est tout à fait compatible avec l’organisation actuelle du partenariat économique centrée sur les départements de recherche. Compte tenu des évolutions institutionnelles et des caractéristiques socio-économiques de l’Ouest de la France, il me semblerait logique de créer dès le départ une organisation qui associe les Centres Inra de Rennes et Nantes-Angers. Concrètement, pour les Centres de Rennes et d’Angers-Nantes, je propose : - de constituer ce réseau avant fin 2012 et de le faire animer par un membre de la DPE de Quimper (Y Noël, J Le Rouzic ou JF Quillien) - objectif 1 : en termes d’animation interne, mettre en réseau et faire circuler l’information pour contribuer à la dynamique partenariale avec le monde socio-économique.

Créer une liste de diffusion pour favoriser la circulation d’informations entre les membres du réseau (identification des membres potentiels)

Concevoir une rubrique dédiée sur l’intranet (qui fait quoi ?), un espace collaboratif Silverpeas (échanges d’information, etc.)

Faire un état des lieux des agents qui sont présents dans les structures régionales (Instituts techniques, Chambres d’agriculture, Pôles de compétitivité, CRITT, Réseau Innovation, Technopôles, etc.) et organiser avec eux la circulation d’informations au sein du réseau (restitution)

Faire un point régulièrement en réunion de DU sur les activités du réseau

Organiser des formations pour les doctorants et les nouveaux arrivants (et peut-être aussi pour les chercheurs) sur les thèmes du partenariat économique et de la valorisation de la recherche.

Faire un état des lieux du partenariat économique du Centre par secteur (points forts-points faibles) – Enquête auprès des entreprises

Mettre en place un contact pour les entreprises (fonction d’accueil et de réorientation)

Mettre en place une veille sur l’activité économique régionale (communication) - objectif 2 : en termes d’animation externe, rendre visible la stratégie du Centre en matière d’animation socio-économique, donner de la cohérence aux actions inscrites dans la dynamique partenariale avec le monde socio-économique.

Organisation de la participation dans les différentes structures régionales

Organisation de la participation aux évènements extérieurs (ex : journée CEREL, CIAG – Carrefour de l’innovation agronomique, AG et colloques annuels des pôles de compétitivité, etc.)

Développer des actions de communication ciblées : faire connaître nos compétences, nos moyens techniques ; valoriser notre contribution au développement socioéconomique ; inviter sur le stand Inra au SPACE,… ; organiser des journées d’information ouverte ;

Organiser des Visites ciblées d’entreprises, en particulier celles qui ne sont pas déjà partenaires. Une première analyse montre qu’environ 300 entreprises de l'Ouest de la France sont abonnées à la lettre électronique " En direct des labos ". Cela permet d’avoir une première représentation du public potentiel des entreprises régionales du Centre, puisqu'elles ont toutes fait l'effort symbolique de s'abonner à cette lettre. Nous pourrons (i) compléter ce fichier avec l'aide des DU, (ii) tenter de mieux connaître leurs attentes vis à vis de l'INRA (enquêtes) (STLO) avant de développer les actions ci-dessus.

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ANNEXES

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ANNEXE 1. Les Dynamiques scientifiques entre Centres de l’Ouest R-Rennes, AN-Angers-Nantes, PC-Poitou-Charentes

1. Exploitations, marchés et politiques publiques de l’agriculture et de l’environnement (R-AN) Une dynamique de recherche et d’enseignement en économie appliquée à l’agriculture, à l’agro-alimentaire et à l’environnement, reconnue au plan international, existe entre les sites de Rennes et de Nantes, avec la fusion des projets scientifiques de l’UMR SMART et de l’UR LERECO. Elle concerne l’étude des mécanismes économiques sous-jacents et l’évaluation des politiques publiques associées au domaine, dans un contexte alimenté par de nombreuses questions économiques sur les problématiques environnement/agriculture, les compétitivités territoriales et internationales, ou encore les réformes de la PAC à l’horizon 2013. Elle s’organise autour de deux grands axes de recherche : - localisation, stratégies industrielles et commerce international, qui mobilise l’économie internationale, l’économie géographique et l’économétrie pour étudier (i) les échanges de biens agricoles et alimentaires et la localisation de leurs productions, en interaction avec les processus de développement, (ii) le rôle des régulations environnementales, ou encore (iii) les stratégies internationales des firmes ; - production, environnement et risques, qui mobilise la microéconomie du producteur et du consommateur, l’économie de l’environnement et de l’incertain, l’économétrie et la modélisation pour étudier le comportement des producteurs et des marchés, en interaction avec les évolutions structurelles du secteur agricole ; Cette dynamique est confortée par les activités d’enseignement doctoral (Master SHOS, Ecogest) et supérieur (AO, ENSAI, Oniris, UR1 et UR2, Université de Bretagne Occidentale (UBO)), par des relations avec l’Irstea et l’Anses, ainsi que par des copublications et une thèse cofinancée sur l’économie de la santé avec l’UMR BIOEPAR (INRA Angers-Nantes et Oniris). L’expertise de l’ensemble SMART-LERECO est aussi largement reconnue au niveau des Régions par l’octroi de bourses de thèses (Bretagne, Pays de Loire, Basse-Normandie) et plus largement au niveau des Ministères et de la Commission Européenne. Le projet scientifique unifié SMART-LERECO est récent et les unités doivent se prononcer d’ici fin 2012 quant à leurs modalités de fusion préservant les visibilités régionales respectives. L’opération de regroupement doit être accompagnée. Pour la conforter, on peut aussi envisager (i) un rapprochement, après instruction par le département SAE2, avec les économistes du site angevin d’AO du GRANEM, (ii) une intégration scientifique plus avancée de nouveaux économistes à recruter au sein de l’UMR BIOEPAR dans la dynamique du métaprogramme GISA (gestion intégrée de la santé animale), et, éventuellement, (iii) d’autres économistes d’Oniris sur la base des thématiques portées par le regroupement SMART-LERECO (et concrétisées au sein du PSDR3 Grand Ouest et du projet ligérien VALPARESO).

2. Gestion durable des productions végétales et horticoles (R-AN-PC) 2.1 Biologie végétale intégrative, agroécologie et gestion durable de la santé des plantes

L’UMR INRA-ACO-UR1 IGEPP, Institut de Génétique, Protection des Plantes et Environnement, rassemble à Rennes des compétences en sciences du végétal, pathologie et santé des plantes, agronomie et écologie a pour objectif de décrire, comprendre et prédire le fonctionnement des plantes, de leurs organismes associés et des agroécosystèmes afin de contribuer au développement de systèmes de culture innovants et durables. Il porte une forte dynamique sur les productions et sciences du végétal centrée sur (i) la génétique des plantes pour contribuer à l’exploitation de la diversité génétique afin de construire des idéotypes variétaux adaptés à de nouveaux systèmes de culture, (ii) les mécanismes adaptatifs des espèces et populations des organismes associés aux plantes, bénéfiques ou néfastes à leur développement, et (iii) le développement de nouvelles méthodes de lutte dans les agroécosystèmes par des approches de protection et production intégrée. Les travaux menés par l’URP3F (équipe génétique) à Lusignan sur les graminées et légumineuses pérennes répondent aussi à la dynamique (i) décrite ci-dessus. 2.2 Biologie végétale intégrative et gestion durable des productions horticoles et des semences L’UMR INRA-AO-UAngers, Institut de Recherche en Horticulture et Semences (IRHS) a été constituée à Angers pour mettre en œuvre des approches de biologie intégrative en coordonnant les expertises de généticiens, sélectionneurs, phytopathologistes, physiologistes, biochimistes, modélisateurs et statisticiens. Les recherches sont organisées selon quatre axes scientifiques.1) L’axe “Architecture et qualité des produits” a pour but la compréhension des interactions génotype-environnement qui déterminent i) l’architecture du buisson ornemental et sa floraison avec la rose pour modèle ii) la qualité organoleptique des produits horticoles avec la

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pomme et la carotte pour modèle ; 2) L’axe “Connaissance et exploitation de la diversité génétique” regroupe la génétique évolutive des microorganismes et plantes, la préservation de la diversité génétique et les méthodologies d’exploitation de cette diversité pour la production d’innovations ; 3) L’axe “Interactions-Plantes Pathogènes” a pour objets d’étude la durabilité des résistances (principalement sur pomme et carotte), l’écologie évolutive des pathogènes, les mécanismes de colonisation des semences par les pathogènes et le déterminisme de la spécificité d’hôte avec le genre Xanthomonas comme modèle ; enfin 4) L’axe “Semences, Stress et Environnement” vise à comprendre quelles adaptations sont mises en œuvre par les semences, et de leurs pathogènes associés, en réponse aux stress abiotiques. Ces questions sont abordées du niveau moléculaire à la plante entière avec les fabacées comme modèles. Ces deux dynamiques à Rennes et à Angers ont vocation à se rejoindre dans des collaborations à densifier et construire par les départements, car les interactions sont pour le moment limitées. D’ores et déjà, une équipe de l’IGEPP spécialisée sur les interactions plantes-ravageurs est à Angers, il y a des collaborations entre IGEPP et IRHS sur la durabilité des résistances, la diversité génétique et la physiologie des semences, et il y a des collaborations entre IGEPP et l’USC RCIM UAngers-INRA sur les mécanismes de résistance aux insecticides des insectes ravageurs). Des liens se développent aussi entre les 3 centres à travers l’enseignement (Master BioVigPa avec AO, projet Erasmus Mondus Plant Health, collaboration avec ESA) ou le développement (projets Rennais labellisés par Végépolys).

2.3 Gestion durable des prairies et productions fourragères L’URP3F, l’UEFE à Lusignan , l’équipe Agripop USC CNRS-INRA de Chizé et l’UMR INRA-UCBN EVA à Caen ont des compétences en génétique, écophysiologie, écologie, agronomie, amélioration des plantes, mises en œuvre sur l’analyse du fonctionnement des espèces prairiales et des prairies, dans l’objectif finalisé d’améliorer leur productivité sous contraintes et la durabilité des systèmes fourragers. Sur ces espèces pérennes, poacées et fabacées, dont le rendement est valorisé par l’intermédiaire des productions animales, les problématiques de durabilité étudiées (résilience face aux contraintes climatiques, réduction des intrants notamment par une plus grande utilisation des légumineuses, impacts sur l’environnement sol-air, biodiversité) sont d’autant plus cruciales que les prairies représentent des surfaces agricoles considérables. Quatre grands axes structurent les recherches : 1) Fonctionnement et valeur agronomique des peuplements prairiaux hétérogènes: analyse des processus, 2) La végétation des prairies semées dans son environnement sol-air : adaptation au changement climatique, impacts sur le milieu sol-air, impacts sur les autres organismes hébergés (adventices, insectes, oiseaux), 3) Ressources génétiques chez les espèces fourragères pérennes et à gazon, 4) Conception de systèmes fourragers innovants, économes en eau et en énergie.

3. Nutrition périnatale, digestion et régulation de la prise alimentaire (R-AN) A Nantes, L’objectif général du projet de l’unité PhAN est de comprendre comment et par quels mécanismes les nutriments reçus en période périnatale sont capables d’induire des effets à long terme sur la les circuits neuronaux hypothalamiques qui régulent la prise alimentaire et sur la barrière intestinale. Une activité de recherche translationnelle et clinique sur le nouveau-né et la femme enceinte est réalisée en liaison étroite avec le Centre d’Investigation Clinique (CIC) de Nantes. La palette large de compétences présentes, allant de la biologie cellulaire à la génétique, en passant par la physiologie digestive, la neurophysiologie, la bactériologie, la génétique, l’étude du métabolisme in vivo par les isotopes stables, donne des outils uniques pour avancer dans la recherche en nutrition périnatale. A Rennes les forces restent cependant réduites avec la création de la petite UR ADNC dédiée à l’étude de l’influence de la nutrition sur les adaptations digestives, nerveuses et comportementales. Elle collabore avec l’UMR PEGASE, l’UMR STLO et l’UMR PhAN à Nantes, joue un rôle majeur dans la plate-forme PRISM (imagerie, chirurgie) et le projet Mini-porc. Le niveau inter-régional devra être pris en compte rapidement pour conforter cette dynamique. En effet le projet de FR Nutrition bretonne, ainsi que celui de SFR F. Bonamy nantaise, ne sont pas soutenus par l’INRA et les relations avec Nantes devront être confortées à travers le Centre d’investigation clinique (CIC) Rennes-Nantes, les relations avec l’UMR PhAN sur la programmation nutritionnelle et surtout le projet d’un CRNH Grand ouest en cours de structuration.

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4. Qualité et sécurité des aliments, innovations agro-alimentaires (R-AN) 4.1 Volet qualité des produits végétaux (Centre AN)

La maîtrise de la qualité des produits alimentaires doit se rechercher dans un contexte de chaîne alimentaire durable. Ces recherches portées principalement par BIA sont structurée autour de trois objectifs finalisés majeurs pour le secteur agro-alimentaire : le contrôle de la qualité des productions végétales issues des plantes de grande culture pour répondre aux différents usages , le développement de matériaux bio-sourcés et d’aliments fonctionnels et l’amélioration de la valeur «santé » des aliments par une meilleure prise en compte des relations structure de la matrice – propriétés sensorielles et nutritionnelles. Les recherches concernant la sécurité microbiologique menées par l’UMR INRA-Oniris SECALIM sont centrées sur l’aliment contaminé pris comme un écosystème spécifique en cherchant à comprendre comment les environnements alimentaires rencontrés le long de la chaîne de production influencent les risques microbiens notamment le risque Campylobacter. L’appréciation du risque en sécurité chimique repose sur la production de connaissances relatives aux sources, transfert et métabolisme des composés chimiques et des données permettant de contribuer à la caractérisation des dangers – en particulier pour les substances perturbatrices du système endocrinien, activités développées par l’USC Oniris-INRA LABERCA. L’UR Cidricole de Rennes a vocation à se rapprocher thématiquement de l’UR BIA du Centre de Nantes, qui développe une approche intégrée du rôle des biopolymères, de leurs interactions et de leur assemblage dans les matériaux biologiques ou les produits transformés. 4.2 Volet qualité des produits animaux (Centre R) Le lait et les produits laitiers sont emblématiques du domaine, avec des travaux sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, depuis la production (biologie de la lactation et physiologie de la vache laitière, systèmes d’élevage au sein de l’UMR PEGASE) et la transformation (mécanismes d’assemblage des constituants du lait à l’état natif et lors des procédés ou lors de la structuration des matrices alimentaires, expression in situ des potentiels bactériens technologiques, probiotiques ou pathogènes, UMR STLO), jusqu’à l’utilisation digestive chez l’homme et le nouveau-né (déstructuration dans le tube digestif, impact des propriétés structurales et rhéologiques des matrices laitières sur les cinétiques de digestion et la physiologie du tube digestif, UMR STLO et UR ADNC) en utilisant le modèle porc et mini-porc. L’UMR STLO étend ses investigations aux constituants et à la microbiologie de l’œuf et des ovoproduits et collabore avec l’UR BIA et le LABERCA de Nantes dans ce cadre. Des collaborations existent aussi entre STLO, BIA et LABERCA en métabolomique. Dans le domaine de la qualité des viandes et de la chair de poisson, des forces significatives existent à l’UMR PEGASE, l’UR LPGP et dans l’USC Biochimie sur la maîtrise des qualités technologiques et nutritionnelles, notamment les compositions en acides gras. Une dynamique peut donc se dégager entre les deux Centres autour de la compréhension des mécanismes d’élaboration de la qualité (nutritionnelle, biofonctionnelle, aptitude à la transformation) et de la sécurité des aliments (produits laitiers, œuf, viandes, chair de poisson, fruits et légumes, graines, matrices alimentaires …), de leur valeur santé, de leur déstructuration dans le tube digestif, des procédés de biotransformation, et in fine, des mécanismes d’adaptation digestive, nerveuse et comportementale du jeune et de l’adulte à leur alimentation. Mais cette dynamique reste à enclencher et nécessite l’appui de cette orientation par les départements concernés, éventuellement au sein d’un nouveau métaprogramme. 5- Gestion durable des productions animales (R-AN-PC) 5.1 Biologie animale intégrative, agroécologie et gestion durable des productions animales (R-PC) Cette dynamique fédère la majorité des forces en sciences animales et zootechnie du Centre de Rennes. La nouvelle UMR PEGASE unité place l’animal au cœur d’une double problématique (« Animal as system, Animal in system ») qui vise d’une part à étudier son potentiel génétique, sa physiologie, ses capacités d’adaptation, les qualités de ses produits, et d’autre part à optimiser son efficacité d’utilisation des ressources alimentaires et son insertion dans les systèmes de production qualifiés d’intensifs. Dans les deux cas, les approches systémiques sont privilégiées avec l’objectif de promouvoir la compétitivité et la durabilité des élevages porcins et bovins laits, réduire la compétition avec l’homme pour l’utilisation des ressources végétales (valorisation des sous-produits), maîtriser les impacts environnementaux et améliorer les services écosystèmiques rendus par l’élevage (lien avec UMR SAS et UR SAD paysage). Cette dynamique est confortée par un important potentiel d’expérimentation sur l’animal et les systèmes d’élevage (IE Porcs et VL, UE Le Pin, UE Testage) et par les travaux de UR LPGP sur l’élevage des poissons. Le Centre PC contribue aussi de façon très significative à cette dynamique par le biais de 3 de ses UE : GEPA qui héberge le PEA porcin, l’UEICP pour ses travaux en

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physiologie et biotechnologies de la reproduction et l’EASM pour son implication en nutrition et santé des volailles. 5.2 Gestion durable de la santé animale (AN) Les recherches en santé animale à Nantes concernent principalement la biologie des agents pathogènes des animaux d'élevage, l'épidémiologie des maladies animales et les stratégies de gestion de la santé animale, au sein de l’UMR INRA-ONIRIS BIOEPAR et de l’UMT adossée. Les travaux s’inscrivent dans une finalité de gestion de la santé des animaux d’élevage et de santé publique vétérinaire intégrant des enjeux de réduction de l’usage d’intrants médicamenteux et de préservation du bien-être animal. Les disciplines mobilisées sont l’épidémiologie, la modélisation, l’économie de la santé animale, la biologie des bioagresseurs et des interactions agresseur- hôte, ainsi que la biologie des populations. Les questions scientifiques sont abordées à des échelles d’intégration complémentaires, notamment abordées par modélisation (cf. coordination par l’UMR du projet projet MIHMES dans le cadre IA bioinformatqiue). Pour les travaux relatifs aux agents pathogènes et les vecteurs, il s’agit de décrire leur variabilité et l’évolution de leurs populations dans l’espace et dans le temps. A l’échelle de l’animal-hôte, les travaux visent la compréhension des mécanismes des interactions pathogène-vecteur-hôte. A l’échelle des populations d’animaux, le but est d’identifier les déterminants des maladies, de comprendre la propagation des agents pathogènes, et d’évaluer les moyens de les maîtriser. Enfin, au niveau des exploitations d’élevage et des territoires, les recherches portent sur l’évaluation épidémiologique et économique des impacts et des stratégies de maîtrise de maladies endémiques et épidémiques. Sur un plan plus fondamental, les unités PANTHER et IECM développent des travaux de physiopathologie comparée, interfacés avec la recherche biomédicale nantaise et d’autres réseaux de collaborations.

5.3 Systèmes d’élevage innovants/alternatifs (PC) Des expérimentations visant à concevoir et à évaluer des systèmes fourragers et d’élevage durables sont conduits sur le Centre PC : systèmes fourragers innovants pour bovins laitiers (UEFE), PATUCHEV pour l’étude des systèmes caprins à l’herbe (UEICP), Alteravi autour de la production de poulets avec parcours (EASM) et l’expérimentation système bovins allaitants en zone littorale humide (UE St Laurent de la Prée). Ces projets pluridisciplinaires et pluriannuels contribuent aux partenariats entre plusieurs départements dont PHASE, EA et SAD. Ils sont conduits en interactions avec les acteurs des territoires, de Poitou Charentes mais aussi potentiellement du Grand Ouest. Rennes (UMR PEGASE) et Poitou Charentes collaborent déjà sur les systèmes fourragers et d’élevage en production laitière bovine et caprine. Une dynamique existe aussi autour d’Alteravi dans le cadre du PSDR GO notamment. Il serait utile de développer une collaboration avec des économistes (de Rennes et Angers/Nantes). Autour de la dynamique « animal et systèmes d’élevage » se dégagent donc des complémentarités pour construire des projets sur la gestion durable des systèmes d’élevage, la gestion intégrée de la santé, l’utilisation des prairies par les herbivores. Rennes et Lusignan collaborent d’ores et déjà sur les systèmes prairiaux et les fourrages, Rennes et Nantes sur l’économie de la santé animale et potentiellement la gestion intégrée de la santé (métaprogramme GISA, Carnot ICSA). On peut aussi développer entre Rennes et Lusignan une dynamique autour des systèmes polyculture-élevage. La mise en œuvre d’un potentiel de collaboration en matière de modélisation peut aussi être encouragée, y compris au-delà d’une mobilisation sur des questions scientifiques centrées sur l’animal, en considérant aussi celles relatives aux végétaux. 6- Gestion durable des agroécosystèmes et des territoires (PC–R-AN) L’usage des terres et en particulier la présence et la répartition de prairies dans le paysage est un critère majeur de la conservation de la biodiversité naturelle ou domestique. Plusieurs unités du centre PC développent des approches visant à diagnostiquer l’effet des pratiques agricoles au niveau territoire et leurs impacts sur la biodiversité et proposent des modalités d’agriculture pouvant préserver celle-ci. Certains programmes visent aussi à montrer le bénéfice de la biodiversité pour la production agricole et donc les effets

positifs réciproques de concilier agriculture et biodiversité. L’objectif scientifique est de comprendre les facteurs environnementaux (y compris anthropiques) et les mécanismes qui régulent la biodiversité. Des travaux sont conduits en plaine céréalière et en zones humides selon différentes approches et finalités par l’équipe Agripop de l’USC CNRS/INRA de Chizé, l’UE de Saint Laurent de la Prée et par l’UE d’entomologie. En parallèle les unités rennaises (Agro-Eco-Ter-Mer) structurent un champ d’investigation sur la préservation des ressources naturelles (eau, sol, air) et des écosystèmes terrestres et aquatiques, de la biodiversité et des paysages, en s’appuyant sur un large réseau d’observatoires. PC dispose également d’un observatoire (SOERE

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ACBB) visant à évaluer l’impact des prairies dans les systèmes de culture et coordonne des réseaux européens et nationaux dédiés à ce type d’infrastructures (ANAEE et ESFRI) Ce champ pourrait être étendu au nouveau positionnement de l’UVV et de l’UMT associée (portée par le département SAD à Angers) dont le projet scientifique vise à mieux comprendre la construction de la typicité des vins au travers de l’analyse de la diversité des pratiques, des savoirs des acteurs et des facteurs environnementaux du terroir. Malgré une proximité thématique, peu d’interactions peuvent donc être mises en avant entre les Centres à ce stade sur ce volet environnemental et lié aux territoires, mais vraisemblablement des synergies peuvent être établies à l’avenir JMC, PH et PS 14 mars 2012

Relations avec les centres d’Orléans et Tours En ce qui concerne les relations avec le Centre de Tours, dédié exclusivement aux recherches dans le domaine animal, les relations les plus significatives concernent : - la biologie et la génétique avicole, le comportement animal (entre Tours et Rennes) ; - la santé animale (entre Tours et Angers-Nantes) ; - les systèmes d’élevage (entre Tours, Rennes et Poitou-Charentes) ; Mais le Centre de Tours n’est pas notre partenaire principal dans le domaine animal compte tenu des liens importants des centres de l’Ouest avec Jouy-en-Josas et Toulouse en génétique porcine et bovine, Clermont-Ferrand en épidémiologie et zootechnie, et Jouy-en-Josas en santé animale. Les unités expérimentales jouent par contre un rôle conséquent dans les collaborations. En particulier, le pôle d’expérimentation avicole de Tours est un lieu de collaborations entre de nombreuses unités utilisant les modèles avicoles, et les physiologistes et zootechniciens de Tours interviennent fréquemment dans les unités expérimentales de Lusignan. Dans le domaine de l’enseignement, les deux centres d’Orléans et Tours participent à des masters dispensés par AgroCampus Ouest et Oniris. Ces liens devraient se renforcer avec une volonté de développer des enseignements en cotutelle (enseignements européens voire internationaux cohabilités) et de mieux intégrer le centre de Tours dans les enseignements dispensés par Agreenium. Notons enfin que les centres abritent d’importantes infrastructures, en spectrométrie de masse pour Nantes et Tours, mais surtout en imagerie pour Poitou-Charentes, Rennes et Tours. Il n’existe pas à ce jour d’instances de concertation ou d’échanges entre ces dernières, et une réflexion institutionnelle sur l’évolution de ce dispositif serait bienvenue. PH, 14 mars 2012

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ANNEXE 2. Les dispositifs et infrastructures collectifs du Centre

ANNEXE 3a. Etat général des bâtiments du Centre

ANNEXE 3b. Bilan pluriannuel des opérations immobilières

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ANNEXE 4. Les actions du plan RH

Axe 1 : AGENTS Objectif : Accompagnement des agents dans leur parcours professionnel

• Projet 1 : Suivi de période de stage (ITA et TH)

- Objectif : dans le cadre de l’insertion des nouveaux recrutés, se donner les moyens d’un suivi et d’une

intégration réussie des stagiaires ITA et travailleurs handicapés

- Déjà mis en oeuvre :

* 3 ateliers carrières (ITA, CR & doctorants et CDD) proposés dans le cadre du séminaire d’accueil annuel des

nouveaux arrivants

* participation RH à la commission d’appui au recrutement des travailleurs handicapés, avec désignation d’un

tuteur

* suivi et rappels des échéances des entretiens mi-stages et fin de stage auprès des DU

- Action nouvelle proposée :

* Note aux Dus rappelant la vigilance période de stage, calendrier entretiens, préconisant tuteur, fournissant

canevas lettre de mission

* Enrichir courrier à destination des nouveaux recrutés (dates et objectifs entretiens, tuteurs, interlocuteurs,

date séminaire d’accueil…)

• Projet 2 : Offre d’information et de formation diversifiée et organisée autour du projet

professionnel

- Objectif : proposer un « pack » formation cohérent à destination des ITA et des CR

- Déjà mis en oeuvre :

Au-delà du conseil individuel des agents par les acteurs RH de centre (COP, RRH, RF, RGP…), l’accompagnement

du projet professionnel s’exerce via la formation et/ou par l’implication des acteurs RH pour informer les

agents. Les formations- actions « construire et gérer son projet professionnel pour les ITA , « préparation aux

concours et sélection professionnelle, préparation à l’entretien, préparation à la retraite » sont autant

d’illustrations de l’offre de formation du centre.

La création (avril 2010) et la mise à jour du portail RH de centre a contribué à rendre plus lisible les trajectoires

possibles (déroulements de carrière possibles au sein de l’INRA ou en dehors, création d’une rubrique offre

d’emplois…). Des réunions d’informations sur sites sont régulièrement proposées (notamment sur

l’avancement et les concours via le format « Expresso » proposé par le service communication, ou selon la

demande, au sein des unités).

- Actions nouvelles proposées :

* ITA : Proposer une nouvelle formation à la rédaction de la fiche d’activité (sessions à Rennes et au Pin) en

complément et en amont des formations existantes

* CR : en concertation avec les initiatives des départements, travailler sur un dispositif d’aide à la gestion des

carrières des chercheurs

* Rendre plus lisible l’articulation des actions de formation relatives à la construction du projet professionnel

* Poursuivre les réunions d’information relatives aux parcours professionnels (évaluation, procédures

d’avancement, de mobilité, de concours…)

* Enrichir et mettre à jour la rubrique « offre d’emplois » (campagnes de mobilité, concours externes des

autres organismes…) sur l’intranet RH et l’alimenter sur l’internet de centre

• Projet 3 : Responsabilité employeur de l’INRA vis-à-vis des contractuels

- Objectifs : gérer plus efficacement le suivi des contrats, mieux informer les contractuels sur leurs droits et

devoirs et préparer leur insertion professionnelle

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- Déjà mis en oeuvre :

* la formation « accompagner l’insertion professionnelle des CDD » avec une coanimation intervenant

extérieur et acteurs RH (RRH, RGP, RF) et un suivi pré et post-formation par le conseiller en orientation

*l’atelier « CDD » annuel du séminaire d’accueil des nouveaux arrivants

* les offres d’emplois CDD sur l’intranet RH de centre

- Actions nouvelles proposées :

*cadrage national à venir (évolution réglementaire)

*atelier contractuel (2 à 3 fois par an, dans le cadre du campus intégré, en complément de celui initié lors des

nouveaux arrivants)

*suivi post-contrats : que sont-ils devenus 6 mois après ?

*réactiver la commission locale des non-titulaires (suivi des effectifs et actions)

* alimenter la rubrique « offres d’emplois CDD » sur l’internet de centre

• Projet 4 : Suivi des réintégrations après absence longue durée

- Objectif : accompagner les réintégrations après tout type de motif d’absence (CLM, CLD, congé parental,

réintégration après disponibilité, détachement)

- Déjà mis en oeuvre :

* point médico-social mensuel réunissant l’assistante de service social, le médecin de prévention, la RGP et la

RRH. Examen des arrêts de plus de 20 jours pour notamment préparer les agents au montage d’un dossier à

présenter au Comité Médical, alerter le médecin sur les visites de pré-reprises possibles, identifier des

situations de reclassement ou de handicap à accompagner…, dans le respect de la confidentialité.

* au cas par cas, organisation de réunions au sein des unités réunissant hiérarchie, agent, acteurs RH et

médico-sociaux

- Actions nouvelles proposées :

*identifier via un même tableau de bord les différents motifs d’absence longue durée et les réintégrations à

venir

*suivi en point mensuel médico-social et cellule GRHP si besoin

* systématiser un courrier proposant une réunion dans les 15 j suivant la réintégration avec le DU, l’agent et un

acteur RH de centre

Axe 2 : UNITES Objectif : Appui aux unités et aux encadrants

• Projet 5 : Accompagnement RH de l’évolution des unités

- Objectif : mobiliser les leviers RH (formation, mobilité, recrutement, réorganisation…) pour accompagner

l’évolution des unités

- Déjà mis en oeuvre : points RH unités réalisés en 2009 et 2010, avec une préparation des rencontres en

cellule GRHP et un bilan intermédiaire des points RH unités présentés fin 2009 en Conseil de Gestion et en

cellule GRHP

- Actions nouvelles proposées :

* faire évoluer les points RH unités en analyses RH unités avec le suivi de plan d’actions

* impliquer les départements concernés (dans la préparation et dans le suivi du plan d’action)

* débuter la méthodologie en 2012 avec les 7 unités ayant de nouveaux DU, (et une programmation fin 2012

pour les 2 TGU)

• Projet 6 : Management RH de proximité

- Objectif : développer la culture RH des encadrants

- Déjà mis en oeuvre :

Un plan de formation management remanié (socle de base et modules au choix…)

- Actions nouvelles proposées :

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*au-delà de l’info descendante, développer la mutualisation en réunion de DU (plan de F°, plan RH, mobilité

inter-unités…), intervenants extérieurs éventuels

*outiller méthodologiquement les DU et les responsables d’équipe (projet de F° unité, boite à outils F°, analyse

RH unité, critères RPS, trame synthèse entretiens, procédures RH…)

*travailler sur un accès réservé «DU » ou plus largement « encadrant » sur l’intranet RH de centre

• Projet 7 : Appui aux recrutements des unités

- Objectif : répondre aux besoins de recrutement des unités

- Actions nouvelles proposées :

*Recrutement de permanents : revoir les pratiques de constitution de jurys de concours (vivier Inra

AgrocampusOuest), les professionnaliser, diffuser la liste des agents ayant eu l’expérience de jury de concours

pour favoriser les jurys blancs

*Recrutement de temporaires : sourcing, gestion d’un vivier de candidatures spontanées et mise en relation

des offres de CDD des unités et des candidatures

*Conseil et/ou participation aux recrutements CDD

Projet transversal (PT1): Accompagnement des personnels des UMR IGEPP et PEGASE

Après l’accompagnement à la création des UMR par un prestataire extérieur courant 2011, ces unités sont

officiellement créées au 1er

janvier 2012, avec l’organisation définie par chacune des unités. Durant cette

phase, les acteurs RH accompagnent les problématiques individuelles ou collectives, à la demande des agents

ou des directeurs d’unités. Un effort formation visant les responsables d’équipe sera concrétisé via « l’école de

management », à coconstruire avec les intéressés. Un point RH unité programmé fin 2012 permettra de faire

un 1er

bilan à l’issue de cette première année d’exercice.

Axe 3 : CENTRE Objectif : Accompagnement des collectifs et animation de la vie sociale

• Projet 8 : Prévention des risques psychosociaux

- Objectif : prévenir et savoir réagir aux risques psychosociaux

- Actions nouvelles proposées :

*Tenir compte des conclusions des groupes de travail nationaux du CCHSCT

*Former les acteurs RH et prévention de centre, les encadrants

*Produire les indicateurs RPS pour alimenter la veille

*Former un groupe de pilotage RPS autour du PC (cellule GRHP élargie)

• Projet 9 : Accueil étrangers, doctorants, PEPS

- Objectif : améliorer les conditions d’accueil des étrangers, doctorants, PEPS

- Déjà mis en oeuvre : première convention expérimentale signée en 2010 avec le CMIR pour l’accueil des

étrangers (financement DARESE et Présidence pour cette première année)

- Actions nouvelles proposées :

*CR et doctorants étrangers : réactualiser la convention avec le Centre de Mobilité International de Rennes

*Doctorants : identification de formations en partenariat avec les Ecoles doctorales

*PEPS : suivi de l’évolution de cette population (saisies unités) et des conditions d’accueil dans nos unités

• Projet 10 : Politique handicap incitative

- Objectif : favoriser le recrutement et l’insertion des travailleurs handicapés

- Déjà mis en oeuvre : différentes actions de sensibilisation, partenariat université pour l’accueil de stagiaires

handicapés

- Actions nouvelles proposées :

*Réorganisation du suivi du recrutement des travailleurs handicapés

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*Repérage de candidatures et mise à jour d’un vivier de candidatures spontanées TH

*Réactiver partenariat avec les correspondants handicap des universités et repérer interlocuteur à AO

*Actions futures de sensibilisation à formaliser

• Projet 11 : Dialogue social via les instances

- Objectif : favoriser le dialogue social sur les questions RH, à l’échelle du centre, via les instances

- Actions nouvelles proposées :

*Présentation et discussion du plan RH de centre dans les instances

*Formalisation d’un bilan social de centre

*Réorganisation des sous-commissions (C° non-titulaires, handicap, logement) en Conseil de Gestion

*Suivi du groupe de pilotage prévention des RPS et du groupe addictologie (risque alcool) en CHSCT

• Projet 12 : Appui aux réseaux métiers

- Objectif : accompagner l’évolution des compétences des réseaux professionnels en articulation avec le

national

- Déjà mis en oeuvre :

- Actions nouvelles proposées :

*poursuivre l’appui aux réseaux locaux de secrétaires-gestionnaires et animaliers

*explorer le soutien de nouveaux réseaux : bioinformaticiens, massistes, métiers de l’expérimentation…

*engager une réflexion sur l’évolution du métier de documentaliste sur le centre (en lien avec national)

Axe 4 : EXTERIEUR Objectif : Développer un partenariat RH

• Projet 13 : Mutualisation campus intégré

- Objectif : explorer les actions RH à mutualiser entre les Centres INRA de Rennes et Angers-Nantes et

Agrocampus Ouest

- Déjà mis en oeuvre :

En 2009, un premier état des lieux des caractéristiques et fonctionnement des différents partenaires et la

formalisation de perspectives de mutualisation ont été réalisés via 2 groupes de travail (respectivement FP et

RH).

- Actions nouvelles proposées :

* Mettre à jour ce diagnostic initial et le réactualiser

*Réactiver le comité de liaison RH trimestriel, après les mouvements de personnels RH et formation

*Travailler sur les modalités de mutualisation d’actions de formation identifiées

• Projet 14 : Partenariat RH et Formation au sein de la Fonction Publique

- Objectif : nouer des partenariats entre interlocuteurs RH et Formation du tissu local public, afin de favoriser

les échanges de pratiques professionnelles, de faciliter les mobilités inter-établissements et la mutualisation de

formations

- Déjà mis en oeuvre :

* participations aux réunions d’informations proposées par la plateforme interministérielle Bretgane de la GRH

(réseau conseillers mobilité, formation)

* mise en ligne des offres de mobilité de la BIEP sur la rubrique « offre d’emplois » de l’intranet RH

* les offres de mobilité INRA de Rennes paraissent sur la BRIEP (Bourse Régionale Interministérielle de l’Emploi

Public) depuis 2010

- Actions nouvelles proposées :

*Réactualiser la convention de partenariat Formation avec Agrocampus Ouest

*Formaliser un partenariat formation avec les autres tutelles de nos UMR (Rennes 1, Université de Caen) et

poursuivre l’échange de pratiques formation au sein du réseau COREB

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*Favoriser l’information sur la mobilité inter-fonction publique et sur l’offre de formation interministerielle

BIEP

Projet transversal (PT2) : Evolution du fonctionnement de la Cellule GRHP

- Objectif : optimiser le pilotage de la politique RH de centre via la cellule RH

- Actions proposées :

*Revoir composition et missions de la cellule GRHP

*Cellule GRHP restreinte, mensuelle : suivi des projets RH de centre, des situations individuelles et préparation

et suivi des points RH unités

*Cellule GRHP élargie, trimestrielle : suivi du plan d’action RH et notamment groupes de projet prévention RPS

et addictologie (risque alcool)