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Édito

60 ans d’histoire…A l’occasion du 60ème anniversaire de la création du 1er gîte rural de

France, ouvert le 5 février 1951 à LA JAVIE, dans notre beau

département des Alpes de Haute-Provence qui s’appelait alors

Basses-Alpes, nous avons choisi de réaliser ce livre d’accueil.

Ce livre, que j’ai le plaisir de préfacer, retrace l’histoire du Mouvement

des Gîtes de France depuis l’idée du Sénateur Emile Aubert, Président

fondateur de l’Association des Gîtes des Basses-Alpes et de la Fédération Nationale des Gîtes

de France, de créer chez l’habitant, et de préférence agriculteur, à l’intérieur de fermes

devenues trop grandes à cause de la dépopulation, un petit appartement meublé, simple mais

propre, afin d’accueillir les travailleurs venant des villes avec leurs enfants.

Vous trouverez au fil des pages l’histoire de notre réseau, l’évolution sociologique du monde

rural, l’amélioration de la qualité de l’habitat et les profondes mutations dans les pratiques

touristiques qui se confondent étroitement avec celle de notre département. Car parallèlement

le tourisme de masse prend son essor avec les premiers congés payés et l’aide aux vacances, et

des liens se tissent entre tourisme, éducation populaire et ruralité.

Ainsi, en 60 ans, le mouvement né dans les Basses-Alpes n’a cessé de se développer et a construit

son efficacité par un savant mélange de modernité, de tradition et d’esprit original, en

s’appuyant sur les racines les plus solides qui soient, l’homme et le terroir, en cultivant l’accueil

la qualité et l’authenticité, en faisant partager une identité, un pays, et un humanisme rural,

véritable spécificité des Gîtes de France.

Aujourd’hui nous sommes fiers d’appartenir à un réseau porteur de valeurs d’éthique, de

respect de l’homme et de l’environnement, et de contribuer au développement économique,

social et culturel du tourisme, à une politique qualitative de location, au développement des

formules d’hébergement de qualité environnementale, et ainsi de participer à l’aménagement

du territoire.

Un descriptif de notre beau département, « Alpes de Haute-Provence, l’exception ordinaire »,

vous en présente ensuite les attraits touristiques.

La deuxième partie de cet ouvrage vous permettra enfin de donner vos appréciations et

suggestions concernant l’hébergement dans lequel vous avez séjourné…

Bon séjour dans les Alpes de Haute-Provence et bonnes vacances !

Auguste DERRIVESPrésident des Gîtes de Francedes Alpes de Haute-Provence

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L’histoire du mouvement des Gîtes de France se confond très étroitement avec celle dudépartement puisque c’est au hameau de Chaudol, commune de La Javie, qu’a été inauguréle premier gîte rural chez Denise et Lucien ROCHE : cultivateurs et éleveurs de moutons sur5 hectares de terres difficiles, ceux-ci souhaitaient aménager une grange inoccupée pourcompléter leurs revenus et y loger, plus tard, leurs enfants lorsqu’ils seraient grands. Ilsacceptaient donc de servir de « cobayes » pour tester l’ingénieux système imaginé par leSénateur des Basses-Alpes, Emile AUBERT, pour tenter de freiner l’exode rural qui vidait lescampagnes depuis l’après-guerre. 100 000 agriculteurs quittaient chaque année leur terreen quête d’emplois mieux rémunérés dans les usines qui se remettaient à tourner pourprocurer aux français les premiers trésors de la société de consommation : machines à laver,réfrigérateurs, postes de radio, téléviseurs et surtout automobiles. Le secteur industrielétant en plein développement dans cette période euphorique de plein emploi.

Ce départ de contingents d’ouvriers-agriculteurs vers les villes laissait derrière lui descampagnes dépeuplées et exsangues et des maisons abandonnées qui, de toutesparts, commençaient sérieusement à tomber en ruines. Tandis que le 2ème plan semettait en place le Sénateur Emile AUBERT, devenu grâce à ses actes debravoure au sein du Comité de Libération des Basses-Alpes Maire et ConseillerGénéral de Barcelonnette et Conseiller de la République, cherchait unesolution pour fournir à la population de son département de nouveauxmoyens de subsister. Inspiré par les mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, il aalors l’idée de modéliser et d’institutionnaliser l’accueil des familles decitadins par les ruraux dans des locaux rénovés en conjuguant des fondsen provenance de l’Agriculture au nom de la sauvegarde de l’habitat, etdes prêts en provenance du Crédit Agricole et du Crédit Hôtelier…

Il y a 60 ans naissait le premier

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Développement du tourisme

Car, parallèlement, le tourisme de masse prend sonessor avec la création de la Sécurité Sociale,du SMIG, de l’aide aux vacances desallocations familiales, des comitésd’entreprise et de l’allongement descongés : des 15 jours octroyés par leFront Populaire, on passe à 18 joursouvrables le 17 avril 1956. La mêmeannée les usines Dassault accordent 4semaines de congés payés à leur personnel,précédant de six années la Régie Renault.Entre tourisme et éducation populaire, des liens senouent et le rêve français s’oriente vers la possessiond’une 2 CV Citroën ou d’une 4 CV Renault pours’élancer sur la Nationale 7 à la découverte des recoinsde la Douce France, toutes deux chantées par Charles

TRENET. Le Sénateur AUBERT veut doncdonner la clé des champs aux petits

citadins, les 900 000 enfants dubaby-boom qui ont besoinde respirer le bon air et deretrouver le gout de lanature, et à leurs parents etgrands-parents lapossibilité de retourner

vers leurs origines rurales.En 1950, il présentait l’idée et

ses « buts pacifiques et humains » au Conseil de laRépublique : « préservation de l’habitat menacé parl’exode rural, amélioration de la condition paysanne,

développement du tourisme social, possibilitéd’heureuses vacances pour tous, et utile

rapprochement du travailleur des villesavec le travailleurs des champs ». Untourisme social capable à la fois derépondre à l’inquiétude du monde ruralqui s’interroge sur son avenir et à la

pression de nombreux citadins à larecherche de vacances peu coûteuses.

Déjà, alors que la France se relevait de laguerre avec le concours du plan Marshall, on

cherchait à revaloriser le patrimoine rural et à freinerla désertification des campagnes grâce au tourisme :se doutait-on que l’inauguration du premier gîte ruralà la Javie allait donner naissance à un mouvement decette ampleur ?

La Charte des Paysans-Logeurs

Suite à la création d’une Commission des Gîtes dans lesBasses-Alpes par arrêté préfectoral du 29 septembre1950, le Sénateur AUBERT obtient l’autorisation deprélever des fonds normalement destinés à l’habitatrural afin de subventionner les agriculteurs quivoudraient construire des pièces dans des granges oudes dépendances en vue de les louer à des citadins.

C’est il y a 60 ans, le 5 février 1951, que naissait le premier Gîte Ruralde France dans le département qui s’appelait encore Basses-Alpes…

Gîte Rural de France à La Javie…

Dans la foulée de l’inauguration du premier gîte, lesministères de l’agriculture et du tourisme acceptaientde patronner le mouvement et, en 1952, le rapportgénéral de la Commission Nationale de Modernisationdu Tourisme officialisait la formule des Gîtes de Franceet en préconisait la généralisation sur l’ensemble duterritoire français. C’était également l’année de lacréation de l’association des Gîtes de Haute-Provencele 21 mai 1952. En 1953, c’était l’inauguration dudeuxième gîte dans le département voisin des Hautes-Alpes, chez Léon GERARD à Saint-Clément-sur-Durance. En janvier 1955 naissaient enfin la « Chartedes Paysans-Logeurs » et la Fédération Nationale desGîtes de France dont le premier président allait être,jusqu’à sa mort en 1969, le Sénateur Emile AUBERT. En1956 est publiée la première liste qui présente environ200 gîtes répartis dans 11 départements : deshébergements simples et au confort spartiate, maisdont la propreté alliée à la vie campagnarde, au bonair, à une solide tradition d’accueil et au partage devaleurs authentiques contribuent au succès de laformule et à l’évolution du parc qui compte 5.500gîtes en 1964 et 11.000 en 1970 sur le territoirefrançais…

1970, l’évolution s’accélère

En 1969, après les Jeux Olympiques de Grenoble quiont suscité l’utilisation de chambres chez l’habitantpour parer au manque de lits marchands, la formuledes chambres d’hôtes est officialisée. En 1973 est lancéela formule gîte d’enfants, le premier du départementsera celui de Mézien, commune d’Entrepierres, en1982. Les propriétaires de gîtes eux-mêmes ontchangé : aux agriculteurs ont succédé leurs enfants,souvent contraints à la pluriactivité s’ils sont eux-mêmesagriculteurs, ou amenés à aménager un gîte pour lalocation afin de conserver la maison familiale s’ils sontdevenus citadins. Se sont également ajoutés des rurauxrésidents, des mairies qui ont saisi cette opportunitépour rénover et rentabiliser un patrimoine public luiaussi victime de l’exode rural, écoles et presbytèresnotamment, ou se doter d’un parc d’hébergementneuf, et des citadins qui financent leur résidencesecondaire en la louant tout ou partie. En 1977,l’association des Gîtes de France 04 prend un nouvelessor en se réorganisant totalement, en élisant unnouveau bureau, en se dotant d’un budget defonctionnement et d’un règlement intérieur et en

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demandant son agrément « d’organisme dedéveloppement agricole ». Un animateur du réseau estrecruté le 15 janvier 1978, Monsieur René HESLIERE, etl’association est réaffiliée à la Fédération Nationale desGîtes de France. Monsieur Fernand TARDY en devientprésident le 6 juin 1978 suite au décès de MonsieurGaston BRUSCHINI, et la première assemblée généraledu 1er décembre 1978 consacre son appellationofficielle « Association des Gîtes de France et duTourisme Vert des Alpes de Haute-Provence ». C’est également en 1978 qu’est crééle service réservation, qui permet àl’association et au parc de connaitreune progression rapide. De 135gîtes ruraux en 1978, on passe à 141en 1979 (90 en service simple et 51en service réservation), et 192 en1980 (94 en service simple et 98 enservice réservation). Cette forteprogression s’accompagne de lanaissance des chambres d’hôtes en1979. La première fermeéquestre existait déjàdepuis 1977, ainsi qu’uneauberge paysanne : elles seront lesancêtres des actuels gîtes de groupe, naguère gîtesd’étape (appellation apparue en 1985) et gîtes deséjour (appellation apparue en 1995). Les campingsentrent pour leur part au catalogue en 1981.

Le parc s’étoffe et se diversifie

En 1983, l’antenne départementale quitte la Chambred’Agriculture, où elle était logée depuis ses débuts, ets’installe au 1er étage de la nouvelle Maison duTourisme, rond-point du 11 Novembre. Les produits semultiplient, la clientèle change et devient plusexigeante tandis que les Gîtes de France assoient leurposition de leader du tourisme en milieu rural. Le 29 août 1986, le premier gîte accessible auxpersonnes handicapées est inauguré à Mirabeauquatre ans avant qu’une convention FNGF-APF(Association des Paralysés de France) officialise ceproduit. Toujours en 1986, les photographies des gîtesruraux en service réservation se généralisent sur lecatalogue. En 1990, ce dernier devient plus luxueux etadopte le format A4. Dans le créneau des gîtes àthème apparaissent en 1990 les Gîtes de Pêche, en1991 les Gîtes de Neige, en 1995 les Gîtes Panda et lesGîtes et Cheval tandis que des guides nationaux

recensent également les Chambres et Tables d’Hôtes,les Gîtes de Prestige, les Gîtes d’Etape, les nouveauxGîtes Ruraux, les Campings et les Gîtes d’Enfants. En1991, le relais 04 se dote d’un équipementinformatique, l’année de son installation dans leslocaux actuels au rez-de-chaussée de la Maison duTourisme à Digne-les-Bains. En 1992 on dénombre 473 gîtes ruraux (361 en réservation

et 112 en direct), 23 propriétaires proposant102 chambres et 12tables d’hôtes, 13campings et airesnaturelles de camping,10 gîtes d’étape et 2gîtes d’enfants. En 1993 un nouveaudirecteur, Michel ALIAS,remplace le regrettéRené HESLIERE, décédé. Il y a cette année-là 490g î t e s r u r a u x , 2 6chambres d’hôtes dont21 proposent la table

d’hôtes, 15 campings, 10gîtes d’étape et de séjour et 2 gîtes

d’enfants. Ils seront respectivement 567, 53 et 35, 24 et2 en 1995, soit une augmentation de 27,19 % du parcet de 28 % des gîtes ruraux en service réservation.

L’homme et l’authenticité du milieu rural

En 60 ans, le mouvement né dans les Basses-Alpes n’ajamais cessé d’évoluer pour bâtir son efficacité sur unsavant mélange de modernité et de tradition,d’adaptation et d’éthique, d’esprit original et de goûtdu jour. En s’appuyant sur les racines les plus solidesqui soient, l’homme et le terroir, en cultivant l’accueil,la qualité et le sérieux, en faisant partager uneidentité, un pays et un humanisme rural, ce qui restesans doute, 60 ans plus tard, la valeur ajoutée la plusprécieuse et la plus recherchée. Cet accueil est en tout cas la véritable spécificité desGîtes de France, aux antipodes d’une simple agence devoyages sans âme qui se limite à gérer les contraintescourantes d’un syndicat de loueurs de meublés :l’homme et l’authenticité du milieu rural avant tout,histoire de poursuivre ce combat contre l’abandon descampagnes des Basses-Alpes, hélas toujoursd’actualité dans les Alpes de Haute-Provence…

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Profil : atypique et contrasté

Entre Alpes et Provence, ce pays gorgé de soleil est le fruit d’une intime complicité entre l’air,la terre et l’eau. Trois-cent jours de soleil par an, la lumière des quatre saisons, toujourschangeante, toujours émouvante.

Mille senteurs de lavande, romarin, sauge, thym ou bruyère. Terroir gourmand, riche desaveurs, truffes, huile d’olives, fruits, charcuterie, miel, et des spécialités dont les cuisinièresse transmettent le secret de générations en générations.

Durance, Verdon, Ubaye, Buech, des eaux vives aux noms magiques et rafraichissants. Serre-Ponçon, Sainte-Croix, de vastes étendues d’eau entourées de montagnes. Luberon,Mercantour, Verdon, de grands espaces naturels préservés.

L’hiver, la neige côté soleil grâce au relief et à l’altitude quioffrent un enneigement important et de qualité dans un cadrelumineux.

Et partout des lacs de montagne, des vestiges archéologiques,des villages perchés sur des collines et des pitons rocheux oublottis au pied des sommets et des cols, des bourgs tapis au fonddes vallées resserrées autour de leurs forts et de leurs églises,l’histoire gravée dans les vieilles pierres, l’artisanat sous toutesses formes, le chant des oiseaux et des boules de pétanque, lesaccents de la musique, de la danse et du théâtre : partout, lesAlpes de Haute-Provence sont une fête !

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Haute-ProvenceLuberon

Le Pays de Forcalquier et lamontagne de Lure, chers àGiono, entre Luberon etContadour, où l’architecturerurale des bourgs, fermes etbergeries témoigne d’une viepaysanne et pastorale encoreimportante, est un des joyauxde ce territoire. La Durance etla Bléone sont deux desrivières qui traversent lesAlpes de Haute-Provence.Manosque, Sisteron et Digne-les-Bains font de ces deuxvallées les principaux bassinsde population, d’activitééconomique et d’accueiltouristique du département.Festivités et manifestationsculturelles s'y multiplient duprintemps à l'automne.

Verdon

Trait d'union entre Alpes etProvence, le Pays du Verdons’organise autour de larivière aux eaux d’émeraude,célèbre par ses Gorges et sonGrand Canyon. Il offre toutun éventail d’activités sportives(escalade, sports d’eau vive,sports nautiques, sports aériens)mais également de découvertesculturelles. Dominé par lePlateau de Valensole, le Paysdu Verdon abrite quelquescités prestigieuses telles queRiez-la-Romaine, Moustiers-Sainte-Marie, Castellane et,non loin, le village d’Annotet la Citadelle d’Entrevaux.

Alpes Mercantour

Grand espace montagne desAlpes du Sud, les Valléesde la Blanche, de l’Ubayee t l e Va l d ’ A l l o s s edéploient le long de rivièrestumultueuses. Les stations etl'espace neige qui lesenvironnent sont idéalespour la pratique du ski etdes activités de neige l’hiver.L’été, ces hautes valléesdemeurent un lieu privilégiéde l 'authenticité et dupastoralisme provençal, maisaussi des activités de pleinenature, de la détente et duressourcement. Ici, mouflons,chamois et autres chevreuilsviennent encore se désaltérerà l’eau limpide des torrents.Nul besoin d’être sportif dehaut niveau pour sortir dessentiers battus et découvrirles attraits de la montagnesous le climat méditerranéen.

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Le Parc Naturel Régional du Luberon.

Vaste territoire qui court sur 2 départements, il a étécréé en 1977. Il regroupe sur 185.000 hectares, 77communes de tailles très diverses dont 28 dans lesAlpes de Haute-Provence.

En 1998 il a été admis dans le réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO du fait de sa biodiversité exceptionnelle.

Des villages perchés aux falaises d’ocres, des champsde lavande semés de bories aux crêtes investies debrebis, il reste cependant un monde sauvage parfoismenacé.

Le Parc Naturel Régional du Verdon.

Créé en 1997, il regroupe sur 180 000 hectares, 46 communes dont 27 dans les Alpes de Haute-Provence, du plateau de Valensole, habillé de la-vande en juillet, aux Préalpes en passant par le lacde Sainte-Croix et les falaises du Grand Canyoncreusé par la rivière depuis des millénaires.

En 2009 ses efforts en faveur du développementd'un tourisme durable ont été reconnus sur le plan européen à travers la certification de sa stratégietouristique par la Charte Européenne du tourismedurable dans les espaces protégés.

Les Parcs 50% du territoire

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Naturels en espaces protégés

Le Parc National du Mercantour.

Créé en 1979 il protège un vaste espace de montagne de la Méditerranée à la Vallée del’Ubaye. Adossé à la frontière du Piémont italien, lemassif du Mercantour est le dernier promontoire del’arc alpin au sud, avant sa brutale plongée dans lamer Méditerranée.

Une situation particulière entre mer et montagnequi lui confère un caractère unique et original.

D’une longueur de 150 km, le territoire s’étend sursix vallées dans les Alpes du Sud et couvre deux départements : les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence.

Son «aire d’adhésion»est actuellement de 136500 ha répartis dans 28communes dont 6 dansles Alpes de Haute-Provence. En 1998, il seregroupe avec « il ParcoNaturale delle AlpiMarittime », de l’autre côtéde la frontière italienne,pour créer le premier parctransfrontalier, Europeoblige.

La Réserve Géologique de Haute-Provence.

Créée en 1984, Réserve naturelle nationale, elles’étend sur un territoire extrêmement varié de plusde 190 000 ha. 18 sites sont classés « RéserveNaturelle ». 47 communes ont choisi de s’associerpour protéger roches, fossiles et paysages racontantune histoire longue de 300 millions d’années.

La réserve peut se visiter comme un musée à cielouvert grâce à son territoire aménagé pourapprendre à lire la terre. C’est un véritable voyage àtravers le temps.

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Les Routes

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La Routedu Temps

Cet itinéraire routieraménagé au départ dumusée Terre et Temps dela Réserve Géologiquerelie Sisteron à Digne-les-Bains par de pittoresquesroutes de montagne quiserpentent dans desublimes panoramas. Elles sont jalonnées desites culturels qui sontautant d’indices marquantle temps de la naturee t celui des hommes :calendrier celtique, PierreEcrite, Crypte de Dromon,cadrans solaires, horlogespubliques…www.resgeol04.org

La RouteNapoléonLa Route Napoléon retracele parcours emprunté parl’Empereur Napoléon lorsde son retour d’exil de l’îled’Elbe, entre Golfe Juanet Grenoble. Cette route,qui suit la N85, fut inau-gurée en 1932 et traverseles Alpes de Haute-Pro-vence de Castellane à Sisteron en passant parDigne-les-Bains, Malijai etChâteau-Arnoux…www.route-napoleon.com

La Via DomitiaCette route qui relie Romeau sud de l’Espagne vousinvite à un voyage dans letemps le long de cesgrandes voies antiques.Vous pourrez notammentadmirer les vestiges duPont Antique de l’Aigue-belle à Céreste, le Gué duReculon à Saint-Michell’Observatoire, la Bornede Tavernoure dans laplaine de Mane, le sited’Alaunium à Notre-Damedes Anges ou encore lePont de Ganagobie…

Les Routes de la Lavande Suivre cet itinérairecoloré et parfumé, c’estaller à la découverted’une tradition qui,depuis des siècles, a forgéle paysage des Alpes deHaute-Provence. La lavande est célébréedurant toute la périodede la récolte en juillet etaoût avec, entre autresmanifestations, la foire àl’herboristerie de Saint-Etienne-les-Orgues et lemois Lavande à Digne-les-Bains avec le Corso de laLavande, les journéesLavande et les journéesinternationales des huilesessentielles… www.routes-lavande.com

à Thèmes

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Les autres routes Tour du Blayeul.Hautes Vallées de l’Asse.Route des Crêtes.

www.alpes-haute-provence.com

La Route desGrandes AlpesOuverte en 1920 par leTouring Club de France,elle relie le lac Léman à lamer Méditerrannée. Elle passe par Barcelonnetteen Ubaye, emprunte lesfabuleux passages du col deVars (2 109 m) et du col dela Cayolle (2 352 m),et longe le Parc Nationaldu Mercantour.

La Route des Rochers qui ParlentS u r l e s t r a c e s d epersonnages du passé,suivez un itinéraire précisà travers les Hautes Terresde Provence, dans le paysde La Motte-Turriers. De village en village, depanorama en cascade, depont médiéval en légende,des rochers sonores vousconteront un épisode deleur histoire suivi d’uneénigme au contact devotre livret magique. La réponse à l’énigmevous conduira vers lerocher suivant et la suitede l’aventure, pour leplus grand plaisir despetits et des grands…

La Route Jean Giono « La Durance est dans laplaine comme une branchede figuier. Elle est là,couchée sur la plaine,comme un a rbre » .L’association de la RouteJean Giono, créée en2003 sous la présidencede Sylvie Giono, fille del’écrivain, vous proposeau travers de randonnéespédestres ou équestresavec accompagnementlittéraire, d’approfondirvotre connaissance del’œuvre de l’écrivain et deslieux couverts par sacréation littéraire.

Le "Train des Pignes"Chemin de ferde ProvenceManière originale de relier les 151 km de Nice àD i g n e - l e s - B a i n s q u ed’emprunter le fameuxtrain des Pignes. Il circulesur une voie étroite (1mde large) et unique. Il traverse une trentaine decommunes. Une quinzained’arrêts en gare est prévue.Le randonneur peut toutefois profiter de lasoixantaine de haltessignalées par un panneauau bord de la voie pour s’arrêter et continuer sabalade à pied : quatreallers-retours par jour entreNice et Digne-les-Bains.www.trainprovence.com

Des jardins

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Les jardins de Salagon à ManeUn manuel à ciel ouvert et une création esthétique.Installé sur le site d'une ancienne exploitation agricolegallo-romaine, le Prieuré de Salagon abrite leConservatoire Ethnobotanique de Haute-Provence.Réserves de mémoire et royaumes des senteurs, les 4jardins : le jardin médiéval, celui des simples et desrudérales, celui des senteurs, et enfin des tempsmodernes, permettent de redécouvrir des savoirs oubliésquant aux vertus aromatiques des herbes. Créés à partir de1986, ils ont été conçus par Pierre Lieutaghi,ethnobotaniste et écrivain, qui en est aussi le conseillerscientifique. Ils proposent des accès à la diversité de la floredu climat méditerranéen à tendance montagnarde. Desplantes de décombres aux jardins à caractère historique, ilstémoignent de la multiplicité des rapports entre la flore etnotre société et sont conçus en étroite complémentaritéavec les autres éléments offerts à la visite.www.musée-de-salagon.com

L'Abbaye de Valsaintesà Simiane-la-RotondeFlamboyante alliance du minéral et du végétal. Sur unsite historique et culturel multimillénaire, l’Abbaye deValsaintes, abbaye cistercienne de Provence, réédifiée auXVIIème siècle, se niche au coeur d’une splendideroseraie. Le jardin est devenu un « sanctuaire naturel »dans lequel prospèrent aujourd'hui des centaines derosiers, d'arbres, d'arbustes, de plantes vivaces,aromatiques et sauvages, en cohabitation avec unemultitude d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de petitsanimaux pour créer un univers végétal harmonieux. Aurythme des restanques, découverte des espaces floraux

riches de centaines de roses associées à une florespontanée ou introduite. A noter un espace « sauvage »protégé rassemblant les plantes des terres sèchesvivant sans arrosage dans le respect des cycles naturelset de la biodiversité locale.www.valsaintes.org

La Thomassine à ManosqueUne maison de la Biodiversité à la recherche des goûtsperdus. Avec son verger de quatre hectares et sonpotager de 5 000 m2, la Thomassine est un musée vivantdes végétaux oubliés. Verger conservatoire avec 12 000arbres dont 290 variétés fruitières anciennes, potageraccueillant des dizaines de variétés de légumes presquedisparus, la Thomassine est un lieu de découverte de labiodiversité, sauvage et domestique.

Le Jardin des Papillons à Digne-les-BainsUne réalisation unique en France. Les Alpes de Haute-Provence constituent la toutepremière région d'Europe par la diversité des espèces :plus de 2500, hétérocères (papillons de nuit) compris,200 espèces diurnes sur les 260 que compte le territoirefrançais métropolitain.Ce jardin entièrement dévolu aux papillons permet aupublic d'observer une centaine d'espèces, plus de lamoitié des espèces répertoriées en France, qui volent entoute liberté, dans des conditions de nature idéales.D'avril à septembre, les visiteurs peuvent découvrir encompagnie d'un guide-naturaliste, le monde fascinant etinterdépendant des plantes et des papillons.www.prosperpine.orgwww.alpes-haute-provence.com

d’exception

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Le Parc Saint-Benoit à la RéserveGéologique de Digne-les-BainsLe Musée-Promenade est un lieu unique, composé d'ungrand parc ombragé où sentiers et ruisseaux se croisent,où cascades et oeuvres d'art se rencontrent. Des artistesde renommée internationale y ont puisé leur inspirationtels Andy Goldsworthy, Joan Fontcuberta, SylvieBussières, Agathe Larpent. Espace de promenade et decréation, dominant Digne du haut de son piton de tuf, ilaccueille le visiteur et le plonge dans un univers feutréqui le conduit doucement au coeur de la mémoire de laTerre à travers différents sentiers thématiques : leJardin de Kamaïshi, le Sentier de la dalle à ammonites,le sentier de l'eau, le sentier des cairns, le sentier desremparts.www.resgeol04.org

Le jardin botanique desCordeliers à Digne-les-BainsSitué au cœur de ville, le Jardin des Cordeliers réunitdans quatre parcelles thématiques les plantesaromatiques et médicinales de notre région, un jardinpotager de légumes anciens agrémenté d'un petitlabyrinthe et un jardin sensoriel. Couleurs et senteurs dece lieu paisible et familier s’ajoutent à la poésieambiante: un jardin de charme où il fait bon flaner...

Le parc du château à Château-ArnouxLe parc du Château a toujours été un espace récréatif.L'introduction, à partir du 18ème siecle, d'essencesvégétales exotiques n'a fait que confirmer cette vocation.La promenade jusqu'à la ferme de Font Robert, plongéedans l'ombre fraîche, ramène à des époques ou le tempsavait une valeur bien différente de celle qu'il aaujourd'hui. Le projet « Jardin des Alpes » a permis derestructurer et d'embellir le parc. Il propose dedécouvrir des thématiques variées et méconues àtravers 10 stations explicatives.

Le cimetière classé de ForcalquierClassé 2ème d'Europe, ce cimetière est remarquable pourla forme de taille particulière de ses ifs qui le fontressembler à un grand parc. Ils ont été taillés en arcadeset chaque « porte » ainsi creusée dans le feuillageaboutit à une tombe. Cette abondance de nature donne àl'entrée, l'impression d'un vrai labyrinthe. Ces massifsconstituent la plus grande superficie d'ifs de l'hexagone.

Le parc du Couvent des Cordeliersà Forcalquier. Au coeur de Forcalquier, le couvent des Cordeliers,maintenant dédié à l'Université des saveurs et senteurs,ouvre au public un parc arboré composé de parterres deplantes à parfum, aromatiques et médicinales.

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Culture et Le Prieuré de Salagon(Musée Ethnobotanique) à ManeBâti en plein cœur de la Haute-Provence, ce Prieurémédiéval est non seulement un site historique maiségalement le reflet d’une riche culture. Ouvert à la visitetoute l'année, ce site occupé dès l'époque Gallo-Romaine, constitue l'un des complexes monumentaux duMoyen-Age les plus remarquables de Haute-Provence.Ancien prieuré bénédictin, classé monument historique,le prieuré se compose d’une église du 12ème siècle, d’unlogis prieural du 15ème siècle et de bâtiments annexes àusages agricoles des 16ème et 17ème siècles. Des vestigesmis à jour par les fouilles archéologiques témoignentdes différentes formes d’occupation du site à partir du1er siècle de notre ère.En outre Salagon propose 6 jardins à thèmes pourraconter une histoire d’ici et d’ailleurs entre plantes etsociété. A ce jour les différents jardins rassemblent prèsde 2000 espèces et variétés de plantes indigènes etexotiques.www.musee-de-salagon.com

Le Château de Sauvan à Mane :le petit Trianon ProvençalAvec un plan et des dimensions apparentés à l’art de l’Ilede France, ce château de conception audacieuse,demeure un cas unique en Haute-Provence. Saconstruction remonte à près de trois siècles. De pur styleclassique du 18ème, il dresse ses façades en pierres detaille et sa terrasse face à la cité comtale de Forcalquier.Sa façade nord reflète comme par magie un miroir d’eauou surnagent en toute quiétude de majestueuxpalmipèdes. Il servit de cadre au tournage de plusieursfilms dont le plus célèbre fut «La maison assassinée»tiré d’une œuvre de Pierre Magnan.www.chateaudesauvan.com

L’abbaye Bénédictine de Ganagobie Un site exceptionnel suspendu en plein ciel au dessus dela vallée de la Durance. Des bâtiments d’époque romane,il subsiste aujourd’hui quelques vestiges (église cloître,bâtiments conventuels) L’abbaye est remarquable par samosaïque du début du 12ème siècle qui occupe 72 m2 duchœur de l'église priorale, élément capital de l'histoirede l'art de la mosaïque en France. La vie monastique estintégralement vécue à Ganagobie par les moines de lacommunauté Sainte-Marie-Madeleine. Des retraitessont également possibles.www.ndganagobie.com

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patrimoineMusée de l’Olivier à VolxLe terroir, la culture, les olives, mais aussi la fabricationde l’huile via de vieux moulins, outils et ustensiles d’unautre âge, sont représentés au cœur de cette structuremoderne qui utilise toutes les dernières techniques del’audiovisuel et de l’interactivité.De la biologie de l’arbre à sa mythologie, de la fabricationtraditionnelle des savons à l’exercice protocolaire de ladégustation, chaque étape du parcours est une invitation àvoyager, à voir, et à goûter la Méditerranée. C’est aussi unendroit où les oléiculteurs pourront rencontrer les artistes.

Le Musée Promenadede Saint-Benoît à Digne-les-Bainsest un lieu de rencontres et de promenades dans sonparc boisé empli de cascades, aux sentiers rythmés pardes créations artistiques. Dans les bâtiments, richesd’un passé séculaire, artistes et scientifiques mettent enscène une vision du passé de notre planète où seretrouvent mémoires des océans, mémoires des plantes,fossiles et mémoires des paysages.www.resgeol04.org

Le Musée Gassendi à Digne-les-BainsInstallé dans un ancien hospice, il fut fondé en 1889. Ilest à la fois Muséum d’Histoire Naturelle, et musée desBeaux-Arts. Son ambition est de présenter au public unenouvelle lecture des collections qui ne réalise pas decoupure entre les objets naturels, parfois insolites, lescollections scientifiques et les œuvres d'art.www.musee-gassendi.org

La Fondation Alexandra David-Néel à Digne-les-BainsAventurière, journaliste et orientaliste de renomméemondiale, Alexandra David-Néel (1868-1969) fut, en1923, la première européenne à pénétrer à Lhassa, citéalors interdite aux occidentaux. En 1927, à 60 ans, ellechoisit Digne-les-Bains comme lieu de méditation etd’écriture. La belle maison bourgeoise arborée, enbordure de la route de Nice, qu’elle avait achetée,transformée, agrandie et rebaptisée Samten Dzong, « forteresse de la méditation », est devenue unevénérable demeure tournée vers l’Orient depuis lacréation, dans ses murs, en 1977, d’une fondationconsacrée à celle qui en fût la propriétaire. www.alexandra-david-neel.org

Musée de la Faïence à Moustiers-Sainte-Marie A la croisée des Gorges du Verdon et de la Route de laLavande, aux portes du Grand Canyon et du lac deSainte-Croix, Moustiers-Sainte-Marie, village perchéplaqué à la falaise, fait irrésistiblement penser à unecrèche. Classé dans les Plus Beaux Villages de France etles Villages et Cités de Caractère, Moustiers estégalement la cité des arts et de lafaïence. Un musée y présente lesplus belles pièces du XVIIème sièclejusqu’à nos jours et lesnombreux ateliers ouvrent leursportes aux visiteurs fascinés parcet art séculaire. www.moustiers.fr

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Culture et Le Musée de Préhistoire desGorges du Verdon à QuinsonLa conception du Musée faite par Sir Norman Fosterétablit un lien solide avec l’environnement physique duvillage de Quinson tout en préservant le caractèrecontemporain du bâtiment.L’ensemble couvre une superficie de 4300 m2. C’est l’undes principaux musées de préhistoire en France. Sacréation a été motivée par la richesse du patrimoinearchéologique présent sur les rives du Verdon qui ont étépendant plus d’un million d’années, le territoireprivilégié des hommes de la préhistoire. Le gisementmajeur est « la Baume Bonne ». L'expositionpermanente retrace 1 million d'années d'histoire etd'évolution de l'Homme en Provence. Des supportsvariés rythment la visite pour une immersion saisissantedans la préhistoire : reconstitutions en 3D, panneauxdidactiques, audiovisuels, consoles interactives, spectaclemultimédia... Des objets, essentiellement des piècesoriginales issues des fouilles menées dans la région,préservent la dimension émotionnelle du visiteur (pierrestaillées, outils, poteries, ossements, parures, etc...).Les reconstitutions en 3 dimensions (dioramas)permettent de visualiser la morphologie de nos ancêtrespréhistoriques, leurs modes de vie et le cadre natureldans lequel ils évoluaient.Au cœur du musée, un spectacle multimédia fait revivrel'histoire de la grotte de la Baume Bonne depuis saformation, il y a plusieurs millions d'années, jusqu'à nosjours.www.museeprehistoire

La Maison des Sirènes et Siréniens à Castellane Elle se situe à la croisée de la science et de lamythologie. L'histoire débute il y a 40 millions d’annéesquand, dans les eaux marines prés de Castellane, sontvenus mourir de paisibles mammifères marins, lessiréniens.Le mythe des sirènes est, en effet, à l'origine du nomdonné à ces mammifères marins évoluant au fond deseaux chaudes. Les siréniens sont également connussous le nom de vaches marines car ils vivent près descôtes dans les régions chaudes et se nourrissentd'algues et autres plantes aquatiques. Une fois passé le seuil de la porte, le charme des sirènesopère et vous vous laissez transporter dans cet universbleu vers l'île muséographique empreinte demythologies et de légendes. L’exposition permanente dumusée conte les péripéties mythiques des sirènes et laplus longue histoire des siréniens. A deux pas de Castellane se dissimule un gisementpaléontologique unique au monde de centaines de cesmammifères marins. Un confortable sentier pédestre yconduit en une demi-heure.

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patrimoineLa Maison des Gorges du Verdonà La Palud-sur-VerdonCette maison de l'environnement est installée dans lechâteau de la Palud-sur-Verdon. Datant du 16ème siècle,ce dernier a été restauré pour abriter les informations etles outils nécessaires à la connaissance et au respectd'un territoire unique au monde : les Gorges du Verdon.Il permet d'informer et de sensibiliser les visiteurs surles particularités de la nature du territoire des Gorges duVerdon, afin de mieux le connaître et mieux le préserver.Petits et grands peuvent suivre le fil chronologique duVerdon : montagnes, alpages, plateaux, gorges et grandCanyon. L'espace propose, au gré de la visite, des outilspour découvrir l'Homme et la Nature en relation : faune,flore, géologie, hydrologie, histoire, arts et métiers, « découverte » des gorges, débuts du tourisme... Tousles aspects environnementaux et historiques de ceterritoire extraordinaire sont abordés clairement etintelligemment au moyen de panneaux d'informations,mur d'images, film historique, vitrines d'objets & scènesusuelles reconstituées.www.lapaludsurverdon.com

Le Musée de la Valléeà BarcelonnetteAlexandre Raynaud, père de Paul Raynaud, hommed'État français, construisit parmi les premiers uneélégante villa dont les proportions et la symétrierappellent celles des grandes demeures bourgeoisesclassiques de Barcelonnette, aujourd’hui appelées « Villas Mexicaines ». Transformée en musée (Musée dela Vallée), la villa « La Sapinière » conserve intacts sesriches parquets en marqueterie, le salon-bibliothèqued'Alexandre Reynaud, et son élégant cabinet de bainsentièrement décoré de faïences qui datent de 1910.

Les « Villas Mexicaines » de Barcelonnette Etalée sur un demi-siècle (1880-1930), la constructiondes villas de Barcelonnette et Jausiers regroupe unecinquantaine d’édifices qui ont favorisé la création d’unnouvel urbanisme proche de celui des villes d’eaucontemporaines où, de la même façon, les parcs etjardins l’emportent sur le bâti. Il en résulte un esprit etun mode de villégiature qui vont caractériserl’émergence de cette nouvelle architecture plus familièredu littoral Méditerranéen et des stations balnéaires de laCôte Atlantique que d’un village de montagne.www.ubaye.com

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A l’ombre des campaniles

De fins campaniles projettent leur ombre frêle sur les toits

de tuiles des villages. C’est pour que le mistral puisse y

passer sans les renverser que les clochers de Haute-Provence

sont des cages de fil de fer retournées sur leurs cloches : au

fil de siècles de luttes entre la pierre et le mistral, les

hommes ont affiné leurs techniques et le destin fatal des

lourds clochers calcaires s’est lentement converti en défi

glorieux par le fer forgé. La carte des campaniles est donc

aussi celle du mistral, dont l’empreinte s'impose sur toute la

Provence : le campanile y est un ami, une légende, et un

nouvel étendard.

La route des campaniles passe notamment par Digne-les-

Bains, Sisteron, Les Mées, Lurs, Sigonce, Villeneuve, Volx,

Saint-Michel-l’Observatoire, Manosque, Saint-Martin-de-

Brômes, Quinson, Allemagne-en-Provence, Valensole, Riez,

Puimoisson et Castellane.

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Jean Giono

Itinérances « Nos pieds veulent marcher dans l’herbe fraîche, nos jambes

veulent courir après les cerfs et serrer le ventre des chevaux,

battre l’eau derrière nous pendant que nous écarterons le

courant avec nos bras. Par tout notre corps, nous avons faim d’un

monde véritable ».

« Je vais à pied. Du temps que je fais un pas, la sève monte de trois

pouces dans le tronc du chêne ; la saxifrage du matin s’est relevée

de deux lignes ; le buis a changé mille fois le scintillement de toutes

ses feuilles ; l’alouette m’a vu et a eu le temps de se demander

qu’est-ce que je suis, puis qui je suis ; le vent m’a dépassé, est revenu

autour de moi, est reparti. Du temps que je fais l’autre pas, la sève

continue à monter, et la saxifrage à se relever, et le buis à frémir, et

l’alouette sait qui je suis et se le répète à tue-tête dans le

cisaillement métallique de son bec dur ; et ainsi de pas en pas,

pendant que la vie est la vie et que le pays est un vrai pays, et que

la route ne va pas à quelque endroit mais est quelque chose ».

« Comme les hommes, les pays ont une noblesse qu’on ne peut

connaître que par l’approche et par la fréquentation amicale. Et

il n’y a pas de plus puissant outil d’approche et de fréquentation

que la marche à pied ».

Nature« Le catalogue des richesses est toujours incomplet. Nous n’avons

fait que signaler le commencement des chemins. Celui qui voudra

entrer dans ces territoires heureux trouvera les portes ouvertes. »

« Une telle mise en scène a du coûter les yeux de la tête ! ».

Eau« La Durance est dans la plaine comme une branche de figuier. Elle

est là, couchée sur la plaine, comme un arbre ».

L’image de Jean Giono est indissociable de la Haute-Provence et de sa ville, Manosque, où il naquit en1895 et qu’il quitta très rarement jusqu’à sa mort en 1970, au point se surnommer lui-même « le voyageurimmobile ». Nombre de ses romans ont pour cadre la Durance, les collines, les champs d’oliviers ou lesvillages aux toits de tuiles qui lui inspirèrent quelques-unes de ses plus belles pages. Son œuvre, dontl’association des Amis de Jean Giono encourage et favorise la recherche et conserve les archives, est àdécouvrir au centre Jean Giono à Manosque, espace culturel dédié à sa vie et à son œuvre, dont lesactivités contribuent au développement de la culture littéraire et artistique de la Haute-Provence.http://www.centrejeangiono.com

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Les saveurs

L’huile d’olivede Haute-Provence,

Appellation d’Origine Contrôlée, atrouvé, avec le retour en force de ladiététique, ses lettres de noblesse.L’aglandau des Alpes de Haute-Provence, produit naturel s’il enest, fait volontiers référence à lasaveur de l’artichaut et à celle de latomate au niveau gustatif.L’investissement que peutconstituer l’achat d’une bonnebouteille est largement amorti parle plaisir des senteurs provençalesque l’on retrouve dans son assiette.Fête de l'Olive en mai

Le fromagede Banon,

c'est avant tout son exceptionnellequalité gustative qui a fait sarenommée. On doit le déshabillerde ses feuilles de châtaigniersavant de s’en régaler. C’est le necplus ultra des fromages de chèvreet la demande européenne necesse de croître.Fête du Banon en mai

Les coteauxde Pierrevert :

les Alpes de Haute-Provencecomptent également une AOC enmatière de vins avec « les coteauxde Pierrevert » dont l’essentiel desvignobles s’étend sur 5 communesdu Luberon autour de Manosque.Les domaines les plus renomméssont la Blaque, Régusse, ChâteauRousset…

L'huile essentiellede lavande de Haute-Provence,seule AOC d'huile essentielle delavande.

Miel, olive, truffes, fromage de Banon, agneau de Sisteron, jus de fruit d’Entrevaux,charcuterie de l’Ubaye, autant de produits du terroir originaux et de qualité quicontribuent à l’image de bien vivre des Alpes de Haute-Provence.

LES PRODUITS AOC

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La lavande de Haute-Provence

La cueillette et la distillation des plantes aromatiques ont fortement marqué les paysages,l'histoire, la société et l'économie de la Haute-Provence. D'abord exploitée à l'état sauvage,la lavande est mise en culture dès la fin du 19ème siècle.

Au lendemain de la guerre de 1914, la culture du lavandin (hybride de la lavande officinaleet de la lavande aspic) va considérablement se répandre et supplanter la lavande dans seszones traditionnelles de culture.

Aujourd'hui, la Haute-Provence se distingue par la culture de lavande de qualité. La « lavande vraie », dite aussi « lavande fine », qui y pousse à l’état sauvage, y estmaintenant récoltée et bénéficie depuis 1981 d’une AOC : « Huile essentielle de lavande deHaute-Provence ». La multiplication des plantes est obtenue selon deux techniques. Les lavandes de population sont issues de semis effectués à partir de graines récoltées sur les plantes. Les lavandes clonales et les lavandins sont reproduits à partir de boutures. Dans les deux cas, les plants sont développés en pépinière.

Un hectare porte 12 000 à 15 000 plants de lavande, 8 000 à 10 000 plants de lavandin. Unhectare de lavande fine donne de 15 à 20 kilogrammes d'huile essentielle. Pour le lavandin,les rendements oscillent entre 60 et 150 kilogrammes d'huile essentielle par hectare.

Le pays de Forcalquier et le Plateau de Valensole sont les principaux sites de production delavandes et lavandins dans les Alpes de Haute-Provence.

Senteurs

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d’exception

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Le patrimoine fortifié

De Vauban à Maginot, trois siècles d’architecture militaire à

découvrir dans les Alpes de Haute-Provence. Vauban, figure

incontournable, a laissé sa marque sur de nombreux sites :

Sisteron dans la vallée de la Durance, Seyne-les-Alpes dans la

vallée de la Blanche, Saint-Vincent-les-Forts à la porte de la

vallée de l’Ubaye, Colmars-les-Alpes dans le Haut-Verdon et

Entrevaux dans la vallée du Var. Maginot a quant à lui laissé

un patrimoine militaire hors du commun dans les

magnifiques forêts de mélèzes de la Haute-Ubaye où ces

fortifications constituent de passionnants buts de

promenades.

La neige côté soleil

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Une neige abondante et de qualité

sous un soleil provençal, tels sont les

privilèges accordés aux skieurs des

Alpes de Haute-Provence grâce à

des altitudes élevées, un

ensoleillement important, une

faible hygrométrie et la fraîcheur

des nuits.

Des atouts qui vous permettront de

bénéficier de conditions optimales pour profiter des joies de la montagne et des sports

d’hiver dans les trois vallées alpines : le Val d’Allos en lisière du Parc du Mercantour, la

Blanche entre Digne-les-Bains et le lac de Serre-Ponçon, et l’Ubaye à la frontière italienne. 9

stations de ski alpin y offrent 720 km de pistes de tous niveaux et 6 sites de ski nordique

agréés France Ski de Fond y proposent des parcours de

ski de fond et des randonnées en raquettes à neige.

Sans oublier la randonnée à skis, les chiens de

traîneaux, le parapente, l’escalade des cascades de

glace, les scooters des neiges ou la conduite sur glace…