Upload
vubao
View
226
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
24 novembre 2015 — 24 november 2015
999 e e e S y m p o s i u m S y m p o s i u m S y m p o s i u m
S é c u r i t é d e s p a t i e n t s e n a c t i o nS é c u r i t é d e s p a t i e n t s e n a c t i o nS é c u r i t é d e s p a t i e n t s e n a c t i o n
999 d ed ed e S y m p o s i u mS y m p o s i u mS y m p o s i u m
Pa t i ë n t v e i l i g h e i dPa t i ë n t v e i l i g h e i dPa t i ë n t v e i l i g h e i d i n i n i n a c t i ea c t i ea c t i e
LIVRET POSTERS — POSTERBOEKJE
Illustrations — Illustraties
Fotalia © L. ASTORIA
Fotalia © H. VINCENT
Fotalia © A. KOROLEV
Fotalia © J. DAVIES
In een notendop… En quelques mots…
De FOD Volksgezondheid organiseert voor de negende keer het jaarlijks
symposium Kwaliteit en Patiëntveiligheid met als thema: “Patiëntveiligheid in
actie”. Met dit symposium willen we de kennis en het delen van goede
praktijken vergroten door nationale experten aan het woord te laten.
We organiseren ook een postertentoonstelling waarin specifieke
ziekenhuisacties-en projecten worden voorgesteld. Alle ingediende posters
werden gebundeld in een boekje dat alle deelnemers bij de aanvang van het
symposium ontvangen.
De ziekenhuizen die aanvaard hebben hun acties en projecten te delen
hebben het meest essentiële samengevat op één pagina met bijzonder
aandacht voor de bereikte resultaten en de ‘lessons learned’.
Dit boekje bevat 48 ingediende posters. Verschillende thema’s komen aan
bod, elk met een verschillende insteek en dikwijls met een innoverende
aanpak. Het is opmerkelijk dat de projecten en acties steeds meer
multidisciplinair ontwikkeld en gedragen worden. Opvallend zijn de projecten
en activiteiten waarin beroep gedaan wordt op de ervaring van de patiënt.
Deze bundeling van innovatieve projecten geeft een idee van hoe kwaliteit en
patiëntveiligheid vertaald wordt naar de werkvloer en hoe het een plaats
krijgt in de dagelijkse praktijk. Dit is hoopgevend en laat toe om vol
vertrouwen te kijken naar een toekomst waarin kwaliteit van zorg en
patiëntveiligheid meer en meer centraal staan.
Het QS-team
Cel Kwaliteit, FOD Volksgezondheid
Le SPF Santé publique organise pour la neuvième fois son symposium annuel
Qualité et Sécurité des patients ayant comme thème « Sécurité des patients en
action ». Nous souhaitons augmenter les connaissances et le partage de
bonnes pratiques en donnant la parole à des experts nationaux.
A cette occasion, nous organisons une exposition de posters témoignant
d’actions et de projets mis en place par les hôpitaux. Tous les posters soumis
sont publiés dans ce livret qui est distribué à chaque participant du
symposium.
Les hôpitaux qui ont accepté de partager leurs bonnes pratiques ont résumé
l’essentiel de leurs actions et projets en une page et en mettant l’accent sur les
résultats atteints et les leçons apprises/« lessons learned ».
Ce livret contient 48 posters. Différentes thématiques sont abordées, chacune
avec une approche différente et parfois même très innovante. Nous notons
également que les projets et actions sont de plus en plus portés de manière
multidisciplinaire. Par ailleurs, l’implication et la participation du patient sont
également un axe pour certains projets et activités.
Cet ensemble de projets innovants donne une idée de comment la qualité et la
sécurité des patients est traduite sur le terrain et comment ces axes
stratégiques reçoivent une place dans la pratique de tous les jours. Ceci nous
permet de tourner notre regard vers le futur et de constater que la qualité
des soins et la sécurité des patients occupent une place centrale dans les
institutions.
L’équipe QS
Cellule Qualité, SPF Santé publique
Analyse de la prescription de KCl au GHdC.
Contact : [email protected]
La problématique
Dans le cadre du projet national sur les médicaments à haut risque, le GHdC a choisi
d’étudier le KCl. Ce poster est dédié à l’analyse de la prescription de KCl concentré.
Cette étude s’inscrit dans une démarche institutionnelle mise en place depuis plusieurs
années (par exemple : uniformisation et validation d’une seule forme de KCl au
formulaire thérapeutique, étude sur les modalités d’administration du KCl).
Objectifs définis
Analyser la prescription de KCl au GHdC.
Proposer des pistes d’amélioration.
Diffuser les résultats de cette étude au corps médical.
L’équipe
F. Dethier, C. Van Wetter (Pharmaciens)
Dr. J-P. Lengelé (Néphrologue)
Comité Qualité Sécurité Patient
Comité Médico-Pharmaceutique
Interventions mises en place
Sélection et analyse des traitements de KCl durant 3 semaines (Avril 2015) au GHdC.
Résultats
Nous avons relevé 154 administrations de KCl (124 patients).
82.47% des patients supplémentés en
K+ étaient préalablement
normokaliémiques (figure 1).
Les posologies étaient comprises
entre 10 et 140mEq/24h, sans lien
constaté avec la kaliémie (figure 2).
5 patients (4,55%) ont développé une hyperkaliémie suite à l’administration de
KCl, dont un a été traité par
chélateurs du potassium.
Seulement la moitié des
patients a bénéficié d’un
dosage plasmatique du
magnésium. Les patients
carencés ont reçu une
supplémentation dans
seulement la moitié des cas.
Leçons apprises
Des progrès peuvent être réalisés
essentiellement au niveau du choix
de la posologie en fonction de la
kaliémie.
Des recommandations et les résultats
de cette étude ont été diffusés à
l’ensemble du corps médical du
GHdC afin d’améliorer la prise en
charge (figure 3). Suite à cette
étude, le laboratoire a décidé de
renvoyer directement le prescripteur
vers les recommandations lorsqu’une hypokaliémie est constatée. De plus, le
prescripteur est systématiquement invité à doser le magnésium.
Une période d’étude plus étendue permettrait d’analyser un plus grand nombre
d’administration et d’augmenter la fiabilité des résultats.
Prochaines étapes
Une étude de suivi sera nécessaire pour mesurer les progrès suite à la diffusion du
résultat de cette étude et des recommandations.
Détection et première évaluation des médicaments look-alike injectables au GHdC
Contact :[email protected] ou [email protected]
La problématique Les médicaments Look-Alike (LA) présentent un risque de confusion parfois
important et exposent le patient à des conséquences potentiellement graves.
Objectifs définis Le but primaire de cette étude est d’identifier les médicaments à (très) haut
risque de confusion ((T)HRC) dans notre institution.
Le but secondaire est de mesurer l’incidence de la firme ou du volume sur le
risque de confusion.
L’équipe Médecins : Dr. D. Brandt, Dr. D. Guzu, Dr. C. Miesse
Pharmaciens : F. Anckaert, C. Brosteau, D. Pendeville O. Tassin, C. Van Wetter
Infirmiers : J.-P. Demeyer, R. Flament, A. Laitem, C. Lemoine, G. Monnoyer
Assistant pharmaceuticotechnique : H. Boulfalfal, N. Buelens, C. Georges, E.
Marchand, E. Piquin
Interventions mises en place Sur les 275 médicaments injectables du formulaire (Table 1), 329 paires sur
un total de 11.544 combinaisons possibles (2,85 %) ont été présélectionnées
pour leur potentiel de confusion des que ce risque était identifié par au moins
un des 19 testeurs de l’équipe.
Ensuite, classification des paires : HRC pour les paires confondues 13 à 17 fois
et THRC pour les paires confondues plus de 17 fois.
Résultats Paires HRC : 19 - Paires THRC : 9 (figure 2)
L’analyse des données démontre que les médicaments de même firme et de même
volume présentent le risque de confusion le plus élevé. Le facteur firme augmente
le risque de confusion sur l’ensemble de l’échantillon.
Lessons learnt/Leçons apprises L’identification des paires LA dans notre institution a permis de fournir aux utilisateurs une information ciblée (figure 2). Des mesures de prévention peuvent être implémentées dans les hôpitaux mais cette analyse démontre que le risque de confusion doit être pris en considération lors de la conception du packaging par les firmes.
Prochaines étapes
Etendre cette étude aux LA non injectables
Figure 2 : Paires THRC
Analyse des modalités d’administration d’un électrolyte concentré, le KCl au GHdC
La problématique Dans le cadre du projet national sur les médicaments à haut risque, le GHdC a choisi
d’étudier le KCl, un électrolyte concentré. Ce poster est dédié à l’analyse des
modalités d’administration du KCl. Le but est de comparer nos pratiques
d’administration aux guidelines et d’identifier d’éventuels points d’amélioration. Deux
autres posters sont dédiés à l’analyse de la prise en charge des troubles de la
kaliémie, dans lesquels le KCl joue un rôle important. Cette étude s’inscrit dans une
démarche institutionnelle mise en place depuis plusieurs années (par exemple:
uniformisation et validation d’une seule forme de KCl au formulaire thérapeutique).
Objectifs définis Réaliser un état des lieux des modalités d’administration du KCl au GHdC.
Diffuser les résultats de cette étude au corps médical.
Proposer des mesures d’amélioration.
L’équipe F. Dethier, C. Van Wetter (Pharmaciens)
Dr. J-P. Lengelé (Néphrologue)
Comité Qualité Sécurité Patient
Comité Médico-Pharmaceutique
Interventions mises en place Relevé des administrations de KCl pendant 3 semaines (avril 2015) dans l’ensemble du GHdC, et analyse des modalités d’administration (débit, diluant et voie d’administration).
Résultats Nous avons relevé 154 administrations de KCl (124 patients). L’analyse des
modalités d’administration a donné les résultats suivants :
Les débits, diluants et vitesses d’administration étaient conformes aux
recommandations internationales dans la quasi-totalité des cas (figure 1).
Dans seulement 24,19% des
administrations, le KCl était
mélangé à d’autres
médicaments. Parmi celles-ci,
63,33% étaient conformes. Pour
les 36,67% restants, aucune
donnée de stabilité n’a été
trouvée dans la littérature. Le
taux de conformité total était
donc de 92,83% (figure 2).
Leçons apprises Cette étude démontre qu’il y a un taux de conformité élevé entre les modalités d’administrations du KCl dans notre institution et les guidelines.
Nous avons également, suite à cette étude décidé de rédiger des recommandations à destination des infirmières pour améliorer davantage les administrations de KCl (figure 3).
Une période d’étude plus étendue permettrait
d’analyser un plus grand nombre d’administration et
d’augmenter la fiabilité des résultats.
Prochaines étapes Une étude de suivi est nécessaire pour mesurer les
progrès suite à la diffusion du poster sur l’administration
du KCl.
Contact : [email protected] [email protected]
Prise en charge des hyperkaliémies au GHdC.
La problématique Dans le cadre du projet national sur les médicaments à haut risque, le GHdC a choisi d’étudier le KCl, un électrolyte concentré. Ce poster est dédié à l’analyse de la prise en charge des hyperkaliémies, pour lesquels une morbi-mortalité importante est associée. Cette étude s’inscrit dans une démarche institutionnelle mise en place depuis plusieurs années (par exemple : uniformisation et validation d’une seule forme de KCl au formulaire thérapeutique, étude sur les modalités d’administration du KCl).
Objectifs définis Analyser la prise en charge des hyperkaliémies au GHdC.
Diffuser les résultats de cette étude au corps médical.
Proposer des mesures d’amélioration.
L’équipe F. Dethier, C. Van Wetter (Pharmaciens)
Dr. J-P. Lengelé (Néphrologue)
Comité Qualité Sécurité Patient
Comité Médico-Pharmaceutique
Interventions mises en place Sélection des cas d’hyperkaliémie durant 3 semaines (avril 2015) via la kaliémie (figure 1) et la prescription de chélateurs du potassium.
Résultats Les patients hyperkaliémiques
(>5,5mmol/L) ou ayant reçu un chélateur du potassium, 80,32 % présentait une insuffisance rénale.
79,17% de ces patients recevaient des médicaments hyperkaliémants et 18,75% avaient reçu du KCl (figure 2).
Une majorité (82,61%) des hyperkaliémies était légère.
La prise en charge des hyperkaliémies légères présentait une meilleure corrélation avec les guidelines que les hyperkaliémies modérées à sévères (figure 3 et 4).
Sur les 15 traitements par chélateurs du potassium relevés, seulement 1/3 était conforme aux recommandations (kaliémie comprise entre 5.5 et 5.9mmol/l) (figure 5).
Leçons apprises
Des progrès peuvent être réalisés essentiellement au niveau du choix de traitement en fonction de la gravité de l’hyperkaliémie. Une vigilance accrue est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale ou traités avec des médicaments hyperkaliémants.
Des recommandations (figure 6) et les résultats de cette étude ont été diffusés à l’ensemble du corps médical du GHdC afin d’améliorer la prise en charge. Suite à cette étude, le laboratoire a décidé de renvoyer directement le prescripteur vers les recommandations lorsqu’une hyperkaliémie est constatée.
Une période d’étude plus étendue permettrait d’analyser un plus grand nombre d’administration et d’augmenter la fiabilité des résultats.
Prochaines étapes Une étude de suivi pour mesurer les progrès suite à la diffusion du résultat et des recommandations.
Contact : [email protected] [email protected]
Het Glazen Huis PATIENT SAFETY ROOM
Contact: Nathalie Baillieul
059/41 67 58 - [email protected]
Probleem We willen onze 10 patiëntveiligheidsitems onder de aandacht brengen van
onze medewerkers.
Doelstellingen Dit glazen huis is een onderdeel binnen de campagne rond patiëntveiligheid.
Zo willen wij onze artsen, medewerkers en scholen verpleegkunde maximaal
sensibiliseren over risicovolle situaties die zouden kunnen ontstaan.
Team Kris Ramault projectmedewerker kwaliteit en accreditatie
Nathalie Baillieul coördinator kwaliteit en accreditatie
Omschrijving van het project of de studie De patiënt Safety Room op het voorplein is een nagebouwde ziekenhuiskamer
waarin allerhande factoren, die aanleiding kunnen geven tot gevaarlijke
situaties, in beeld worden gebracht.
De nagebouwde ziekenhuiskamer is een glazen huis, symbool voor onze
transparantie die we willen nastreven.
Resultaten Aantal deelnemers (480 personen) + bezoekers van het ziekenhuis
25 zorgeenheden, 15 ondersteunende diensten en 12 klassen studenten
verpleegkunde van verschillende scholen:
Lessons learnt Simultaan lesmomenten omtrent procedures inbouwen.
Next steps Onze 10 patiëntveilige items blijven in de kijker zetten bij alle medewerkers
via diverse campagnes.
Contention physique en psychiatrie De l’acte isolé controversé à son intégration dans le processus de soins
Contacts : Draize Martine [email protected]
Nassira Belghezli [email protected]
La problématique La contention en psychiatrie a toujours été un sujet très controversé, tant par
les équipes que par les patients. Or, même si la prise en charge du patient est
performante, la contention reste malgré tout un soin susceptible d’être utilisé. Il
est cependant concevable de réfléchir ce soin en termes de qualité et de
sécurité en l’inscrivant dans un processus de soins.
Objectifs définis Redéfinir la contention en l’intégrant dans le processus de soins
pluridisciplinaires (et plus en terme d’acte isolé)
Faire évoluer la notion de contention chez les soignants et les patients et
l’inscrire sans une procédure intégrant les prescrits légaux et les
recommandations en la matière
L’équipe Les équipes des unités de soins du CHP « Le Chêne aux Haies » de Mons
Interventions mises en place Années 2000 : Réalisation d’un état des lieux dans le service des mises en
observation. La contention était utilisée en réponse à l’augmentation constatée
de la violence ; cela a engendré une augmentation du nombre de contentions.
Années 2004-2005 : Benchmark inter-hôpitaux sur le sujet des contentions
(statistiques comparatives et partage d’expériences de terrain)
2006 : Mise en place d’un programme de formation permanente obligatoire
pour les agents du département infirmier (et ouvert aux paramédicaux).
Révision régulière de la formation en fonction de l’évolution de la réflexion et
des recommandations (CTAI, SPW, HAS,…).
2013 : Création, avec le personnel des unités, du Comité Privation de Liberté
(CPL) et du Comité Contention Isolement (CCI) dans le cadre du contrat QS SPF
et CFQAI. Réflexions relatives à la contention poursuivies par le CPL et le CCI.
2014 : Rédaction d’une procédure de mise en contention intégrant
l’empowerment du patient et de sa famille, le choix de matériel, l’avis
d’experts, etc. Mise à jour de la formation.
Mise en place d’indicateurs :
Nombre de plaintes des patients liées à la contention
Nombre d’accidents liés à la contention (EI, accidents de travail)
Suivi du nombre et de la durée des isolements et contentions
Résultats Mise en place d’une démarche plus professionnelle et vécu positif du personnel
Meilleur vécu du patient qui fait désormais partie du processus de soins.
Respect des prescrits légaux et recommandations en la matière
Appropriation des indicateurs par les équipes qui les utilisent comme outil
d’amélioration continue de leurs pratiques
Réduction du temps moyen de contention
Leçons apprises
intégrer la contention dans le processus de soins assure une qualité et une
continuité de la prise en charge dans un cadre sécuritaire et respectueux
Rendre le patient acteur de sa contention rend cette dernière plus humaine et
efficace. L’implication des acteurs de terrain dans la remise en question de
leurs pratiques (notamment à l’aide d’indicateurs) leur a permis de
s’approprier le nouveau concept défini.
Prochaines étapes Continuer l’enregistrement et l’analyse des indicateurs pour évaluer nos
pratiques et les réajuster si nécessaire.
Pérenniser la réflexion concernant la contention et l’isolement et intégrer les
aspects relatifs à l’agressivité qui seront travaillés via les indicateurs CFQAI
Transposer la méthodologie dans d’autres domaines (agressivité,…)
ESPACE FAMILLES CHENAPANS
Contacts : [email protected] [email protected]
La problématique Beaucoup de patients en psychiatrie sont parents ou grands-parents. Une
hospitalisation longue durée peut fragiliser le lien familial.
C’est pourquoi les équipes du CHP Chêne aux Haies ont créé un espace
familles.
Objectifs
Favoriser la rencontre et les échanges entre enfants et parents hospitalisés
Préserver, soutenir, consolider les liens intergénérationnels malgré les
troubles mentaux
Dédramatiser l’hôpital psychiatrique
Accueillir et soutenir la parentalité des usagers de l’hôpital psychiatrique
en proposant de la documentation concernant l’éducation, éventuellement
de petites activités ludiques
L’équipe Des membres du personnel de différentes unités et de différentes professions
(infirmières, AS, ergo, kiné, logopède, psychologues) forment une équipe d’une
quinzaine d’accueillantes.
Interventions mises en place L’endroit a été choisi à l’entrée de l’hôpital (l’ancienne conciergerie), en dehors
de toute unité. Il a été aménagé en un lieu de visite adapté et convivial pour
les enfants (moins de 18 ans), avec les membres de leur famille, hospitalisés
au sein du CHP.
Il est ouvert le mercredi après-midi de 14h à 17h et ce, depuis janvier 2015.
Résultats depuis janvier 2015 Nous observons une fréquentation mensuelle variable durant ces premiers 6
mois de fonctionnement avec une hausse très importante (un peu plus de 200%
par rapport à la moyenne) durant juillet et août.
Il est à noter que cet espace est utilisé également lors de visites encadrées par
un service d’aide à la jeunesse ou de protection judiciaire.
Leçons apprises
Le projet a besoin pour fonctionner de visibilité et de communication autour de
lui ! Il reste encore méconnu des patients susceptibles de bénéficier de ce
service.
Prochaines étapes Poursuivre le travail de communication notamment en organisant une
inauguration.
Protéger/se protéger du risque de passage à l’acte agressif en psychiatrie
Contact : Cécile Bauvois, cadre paramédicale, [email protected]
La problématique Dans les hôpitaux psychiatriques, le risque de passage à l’acte est largement plus présent
qu’en hôpital général (cf. Dangerosité psychiatrique, HAS, 2010). Ce risque couvre tant les
aspects auto-agressifs (dont la problématique du suicide) que le risque hétéro-agressif (vis-
à-vis d’un soignant ou d’un autre patient). Face à ces menaces dans le travail de tous les jours,
les intervenants, infirmiers et paramédicaux, n’ont souvent à disposition que leur expérience et
leur sensibilité pour détecter le niveau de risque encouru et prendre les mesures adéquates.
Objectifs définis Les deux équipes concernées pourront, au terme d’une formation
prendre en compte dans leur pratique les idées reçues et les représentations
concernant les problématiques agressives
y intégrer les dernières données de la recherche dans ce domaine
utiliser adéquatement des échelles de détection pour objectiver les comportements
observés et asseoir une décision en matière de prise en charge
L’équipe Les équipes concernées sont :
sur Dali (Unité de Mise en Observation) : Mme Angela Diforti, infirmière chef ; M.
Guillaume Parello, infirmier chef adj.; Mme Khedija Oulbou, infirmière; Dr. San
Sebastian, Psychiatre ; Mmes Draize et Bauvois, cadres
sur Debussy (Unité troubles anxio-dépressifs) : Mme Maria Canu, infirmière
chef ; Dr. Lestienne, Psychiatre ; Mmes Draize et Bauvois, cadres
Interventions mises en place 15/12/14 : création du groupe échelles dont les objectifs sont :
d’analyser les besoins en outils au départ du terrain
d’analyser les outils disponibles et de les mettre en test dans les unités les plus concernées
de créer un partage d’expérience autour de cette mise en test
sur base des résultats obtenus et des données scientifiques concernant le test, de le décrire et
de poser des recommandations à son propos dans un document partagé
Sur Dali :
Jan-fév 2015 : rencontres IC, médecin, cadres ; accord sur le choix de 3 échelles de risque
hétéro-agressif ; formation de l’équipe à l’emploi des protocoles de test
Mars-avril 2015 : analyse statistique des résultats quant aux échelles
Sur Debussy
Jan-fév-mars 2015 : rencontres IC, médecin, cadres et accord sur les outils à utiliser
Mai 2015 : formation de l’équipe à la prévention du suicide et à l’utilisation d’échelles
mesurant l’urgence suicidaire et guidant la prise en charge
Résultats Sur Dali :
Avril 2015 : décision quant à l’outil à utiliser (échelle MOAS de Yudowski, la plus corrélée
avec les actes de violence)
Septembre 2015 : décision de poursuivre l’expérimentation pour affiner l’outil (recherche d’un
cut off)
Sur Debussy
Sept. 2015 : premier retour concernant la formation sous forme d’une diminution sensible des
plans de grande surveillance (diminution du nombre de surveillances intensives de patients
considérés comme étant suicidaires) allant dans le sens d’une plus grande adéquation du
diagnostic ; absence d’actes suicidaires létaux dans l’unité de soins.
Leçons apprises + : Le travail de co-construction avec l’équipe favorise l’empowerment du personnel de terrain
et une appropriation adéquate des outils.
- : Il faudra travailler à un outil d’auto- et d’hétéro-évaluation des jeux de rôle réalisés lors
des formations.
Prochaines étapes Sur Dali : poursuivre l’expérimentation de manière à déterminer un ou des niveau(x)
seuil de dangerosité et à créer des plans de soins spécifiques
Sur Debussy : poursuivre l’emploi des échelles et l’analyse des résultats
Pour le groupe échelles : diffuser les résultats, les utiliser dans un processus
d’amélioration de la formation continue concernant le risque de passage à l’acte,
proposer d’étendre la formation à d’autres unités de soins.
Crowding spoedopname AZ Groeninge
Contact : Geert Gunst, hoofdverpleegkundige spoedopname az groeninge, [email protected]
Probleem
toenemende overbevolking en piekmomenten
klachten over wachttijden en privacy
nieuwe JCI-normen
Doelstellingen
de doorlooptijd en tussentijden opvolgen en optimaliseren
o de tijd tussen aankomen op spoed en triage registreren en zo nodig optimaliseren
o de tijd tussen triage en verpleegkundig ontslagklaar verkorten voor de populaties met het grootste
percentage langliggers
perceptie van de wachttijd sturen
infrastructuur spoedopname aanpassen om privacy te maximaliseren
Crowding team
Geert Gunst, hoofdverpleegkundige spoedopname
Dries Taghon, verpleegkundige spoedopname
Dr. Joke Buysschaert, spoedarts
Veerle Van Hauwaert, kwaliteitsmedewerker
Omschrijving van het project of de studie Na een literatuurstudie werd een flowchart en value stream map opgesteld voor de diverse patiëntenstromen.
Gezien we geen zicht hadden op de tijd tussen aankomen op spoedopname en een eerste contact werd het
opnameproces hertekend en bijkomende tijden geregistreerd.
De overige data van 1 jaar ver werden in kaart gebracht en geanalyseerd a.d.h.v. boxplots.
Resultaten
ESI-triageproces wordt voorafgegaan door een eerste klinische blik van een
onthaalmedewerker, gekoppeld aan inschrijving
Patiënt wordt sneller aangesproken.
Administratieve registratielast triage-verpleegkundige wordt tot het minimum beperkt waardoor patiënten
efficiënter getrieerd worden.
Tijd tussen aankomen op spoedopname en eerste contact (pre-triage):
inzoomen op doorlooptijd disciplines
De medische disciplines met het grootste percentage patiënten met een extreem lange verblijfsduur op
spoedopname worden in kaart gebracht. Er worden gesprekken met de medisch diensthoofden opgestart om hun
patiënten sneller te laten doorstromen. (vb. minder onderzoeken bij heropnames, niet alle labo-resultaten dienen
vooraf gekend te zijn, …)
infrastructuur werd aangepast (ondanks binnenkort verhuis naar nieuwbouw)
patiënten krijgen info over hun proces en te voorziene wachttijd
We werken op de perceptie van de patiënt door een ruime doorlooptijd te communiceren.
Lessons learned
Registreer voldoende tijden in uw proces.
Zorg voor administratieve ondersteuning voor de verwerking van gegevens.
Next steps Afspraken met medisch diensthoofden dienen verder uitgewerkt en geëvalueerd.
Verdere uitbouw fast-track: permanentie verzekeren.
Bevraging tevredenheid medewerkers: relatie werkdruk en patiëntvriendelijkheid.
Oprichten werkgroep patiëntvriendelijkheid.
Organiseren van een consequente, methodische, stelselmatige rapportage.
Start meting Wijziging proces
meting
De ontwikkeling van een zorgpad voor de aanpak van alcoholproblemen
Contact : Sanne Decoster, t. 056 63 36 66, [email protected]
65 64,12%
500
Probleem Ongeveer één op tien opnames via spoeddienst blijkt gerelateerd te zijn aan
alcohol. Daarnaast is de aanpak van alcohol gerelateerde opnames vaak
inadequaat. Patiënten worden zelden tot nooit gescreend op alcoholgebruik,
weinig aandacht gaat uit naar het onderliggende alcoholprobleem met een
enorme impact op de patiëntveiligheid (bv. risico op delier).
Doelstellingen
De patiënt wordt bij opname door de verpleegkundige gescreend op
problematisch alcoholgebruik via de mSASQ.
Bij positieve screening wordt bij opname het ontwenningsschema alcohol
opgestart ter preventie van delirium tremens.
Bij positieve screening wordt de patiënt geïnformeerd over de risico’s van
alcoholgebruik a.h.v. een kort advies en een informatiebrochure.
Het liaison team psychiatrie bezoekt de patiënt met problematisch
alcoholgebruik binnen de 72u na aanvraag van het consult.
…
Team Voor dit project werd er nauw samengewerkt met een multidisciplinaire
werkgroep met vertegenwoordiging vanuit verschillende disciplines, onder
leiding van:
Decoster Sanne, projectmedewerker zorgpad alcohol
Dr. Koen Titeca, psychiater
Katrien Smessaert, zorgmanager
Jasmien De Doncker, stafmedewerker VAD
Omschrijving van het project of de studie Ontwikkeling van een klinisch zorgpad a.h.v. de 7-fasenmethodiek van het
netwerk klinische paden KULeuven voor patiënten met een
alcoholproblematiek van opname tot ontslag.
Resultaten (testfase zorgpad gedurende één maand) x meer ondersteuning van patiënten door het liaison team psychiatrie
x opstart van nieuwe ontwenningsschema alcohol
van de spoedopnames gescreend op alcoholgebruik
uitgedeelde brochures via spoeddienst
Lessons learned
Betrokkenheid van dienst elektronisch patiëntdossier van bij de start
Next steps
Integratie van het zorgpad alcohol in het elektronisch patiëntdossier
Ziekenhuisbrede implementatie van het zorgpad alcohol
Selectiecriteria klinisch zorgpad : is een zorgpad de juiste keuze ?
Opstart stuur- en werkgroep, planning project
Uitschrijven nieuwe procedures, integratie KWS, …
Vorming medewerkers, testfase & evaluatie testfase
Bevraging personeel, opzoeken evidentie, …
Huidige fase project
3
Amélioration de la satisfaction de la Communication envers les patients
Contact : Delphine Uyttendaele
La problématique Les professionnels de la santé sont depuis de nombreuses années sensibilisés à la
communication soignant-soigné. Néanmoins, ce point reste sensible pour le patient.
Une évaluation positive sur ce point dans l’enquête de satisfaction influence
positivement la satisfaction globale du patient. Le CHR Haute Senne est dans une
démarche d’amélioration continue et réalise avec ses collaborateurs des procédures,
des règles de bonnes pratiques et mène des projets sur de nombreuses thématiques
afin de répondre au mieux aux attentes de nos patients.
Objectifs définis L’objectif est d’améliorer la satisfaction des patients en matière de communication.
L’outil de mesure est le benchmarking de satisfaction des patients et plus
précisément, les points liés à l’information générale, financière, médicale, infirmière
et paramédicale.
L’équipe L’équipe est composée de professionnels de terrain, motivés à améliorer au
quotidien la communication envers les patients. Il s’agit tant de personnel
infirmier, logistique, administratif que médical.
Interventions mises en place La Semaine de la Communication annuelle avec 5 activités récurrentes :
conférence, exposition, tour de table, théâtre, quiz.
Les procédures de communication précisent les modalités pour : l’accueil
dans l’unité de soins, les médicaments et examens prescrits, retards, annonce
d’une mauvaise nouvelle, décès.
Rédaction de recommandations de bonnes pratiques pour communiquer et
entrer en relation avec le patient.
La réalisation d’une exposition photo temporaire.
L’organisation de journées de formation pour les secrétaires des services
hospitaliers.
Centralisation de l’information destinée aux patients.
Résultats
Participation importante du personnel :
445 participants en 2015 sur 950 collaborateurs
Evolution positive des indicateurs benchmarking visés
Lors de son séjour chirurgical, le patient apprécie l’information donnée
par le chirurgien sur l’utilité et les risques de l’opération (91% 2011 et
92% 2014).
Tout au long de son séjour, le patient reçoit une information claire sur
la nature des soins et examens (79% 2011 et 81% 2014).
Satisfaction des collaborateurs par rapport à l’apprentissage,
l’initiative par rapport à la démarche ainsi que son originalité.
Lessons learnt/Leçons apprises
Volet scientifique important pour la crédibilité.
Les réalisations internes rencontrent le plus grand succès.
Anticiper est le maître mot de l’organisation.
Prochaines étapes Pérenniser la Semaine de la Communication.
Evolution de l’outil CHR TV.
Canevas d’informations, centralisation des données, ...
Hoe verbeter je de compliantie met de JCI-normen voor Anesthesie?
Contact: dr. Walter Swinnen
dienst Anesthesie, az Sint-Blasius, Dendermonde [email protected]
Probleem Veel Belgische ziekenhuizen bereiden een accreditering door Joint Commission International
voor. Om de veiligheid voor hun patiënten te verbeteren dienen ook de Anesthesie teams
optimale compliantie na te streven met de normen, in het bijzonder: preanesthesie evaluatie
(JCI-norm ASC 3.2 & ASC 4 ME 1), informed consent (IC) (ASC 3.3 & ASC5.1), pre-inductie evaluatie (ASC
4 ME 2), participatie van de anesthesist aan de Safe Surgery Checklist (SSC) (IPSG 4 & IPSG 4.1),
een correct bijgehouden anesthesie dossier (ASC 5 & ASC 6) en correcte postoperatieve zorg
(ASC 6.1).
Doelstellingen Ons doel was de compliantie met deze normen te verbeteren gedurende de 4 maanden
voorafgaand aan de JCI-audit, waarbij het team actief werd aangemoedigd door een
aantal interventies.
Team Dr. Walter Swinnen, Dr. Stefaan Van Biesen, Dr. Marnix Kennis, Dr. Bart Van Damme (dienst
Anesthesie, az Sint-Blasius)
Omschrijving van het project of de studie Meetelementen werden gedefinieerd volgens de JCI-normen. Postoperatief werd het dossier
nagekeken op volledigheid door een verpleegkundige van de recovery. Nulmeting (n = 187)
vond plaats gedurende 1 week, vijf maanden voor de audit. Tijdens de laatste 10
werkdagen van de volgende 4 maanden werden de metingen herhaald (n= 314, 391, 353
en 354 resp.). Interventies om de compliantie te verhogen werden zowel voorafgaand aan de
studie (standaardiseren van de anesthesie procedure, optimaliseren van de perioperatieve
flow, implementeren van informed consent en een aangepaste Safe Surgery Checklist), als
tijdens de studie (maandelijkse communicatie aan anesthesisten, chirurgen en
verpleegkundigen) uitgevoerd. Statistische analyse werd uitgevoerd met de Cochrane-
Armittage trend test. Resultaten met p < 0,05 werden als statistisch significant beschouwd.
Resultaten Statistisch significante verbetering werd bereikt voor de preanesthesie evaluatie, IC, pre-
inductie evaluatie en het anesthesie dossier. Interventies voor preanesthesie evaluatie
bestonden uit: de rol van Opnameplanning versterken via de artsen, patiënten motiveren om
preanesthesie vragenlijst in te vullen, anesthesisten motiveren om preanesthesie evaluatie uit
te voeren. Interventie voor IC: motiveren van anesthesisten om IC uit te voeren en te tekenen.
Interventie voor pre-inductie evaluatie: anesthesisten motiveren om dit uit te voeren. Er werden
geen bijzondere interventies i.v.m. het anesthesiedossier uitgevoerd, gezien permanente
goede scores. Desondanks verbeterde de compliantie nog significant.
Interventies voor SSC : anesthesisten motiveren om deel te nemen, directe observaties van het
time out moment door een niet-betrokken lid van het kwaliteitsteam. Hiermee werd geen
significante verbetering bereikt. Er werd ook geen significante verbetering voor
postoperatieve zorg vastgesteld, doch de scores waren hier zeer hoog (>98%) gedurende de
gehele studieperiode.
Lessons learnt Het stroomlijnen van procedures en de communicatie naar de zorgprofessionals toont dat er
een belangrijk potentieel voor verbetering van dit zorgproces bestaat.
Next steps De studie werd gedurende 4 maanden postaudit verder gezet om terugval in de compliantie
te bestuderen en te pogen de pre-audit resultaten te borgen.
70
80
90
100
Pre-anesthesieevaluatie
Informedconsent
Pre-inductieevaluatie
Safe SurgeryChecklist
Anesthesiedossier
Postoperatievezorg
Co
mp
lian
tie
(%)
Nulmeting Maand -4 Maand -3 Maand -2 Maand -1
p<0,001 p<0,001 P=0,013 NS P=0,033 NS
Mutualisation de la démarche de gestion des risques dans 3 Services hautement technologiques (Médecine Nucléaire, Radiodiagnostic et Radiothérapie) au CHU de Liège
Contacts : [email protected]; [email protected] ; Marie.delgaudineéchu.ulg.ac.be
Département de Physique Médicale
La problématique La gestion des évènements indésirables (EI), de leurs déclarations à leurs analyses, est un moyen incontournable pour parvenir à la sécurité de la prise en charge des patients. Un changement de culture profond et l’implication totale des leaders et de l’ensemble du personnel sont indispensables. Les Services de Médecine Nucléaire, Radiodiagnostic et Radiothérapie ont mis en place un Service transversal de gestion de la qualité (STA) afin de faciliter les échanges de bonnes pratiques et la mutualisation des expériences et des projets développés.
Objectifs définis S : Déployer, systématiser et consolider une gestion des risques intégrée au sein de trois Services hautement technologiques. M : Indicateurs quantitatifs introduits dans les tableaux de bord des Services (nombre de déclarations EI, nombre de retours d’expérience, nombre d’actions d’amélioration, nombre de plaintes patients,…). A : Démarche participative des leaders et du personnel de terrain, collaboration interdisciplinaire et consultation/formation de l’ensemble du personnel. R : Défi relevé avec enthousiasme par l’ensemble des parties prenantes. La démarche, bien que souvent difficile, s’est rapidement avérée indispensable à la gestion des risques. T : Un à deux ans afin de mettre en place un système pérenne. Nécessité de campagnes de sensibilisation et motivation régulières.
L’équipe Comité de pilotage de chaque Service, STA Qualité, Groupe référents
Qualité, Groupe Standards Médicaux, Membre des cellules de retour
d’expérience et l’ensemble du personnel
Interventions mises en place Séances de sensibilisation
formation à l’erreur humaine, la sécurité et la gestion du risque pour l’ensemble du personnel des trois Services.
Charte de fonctionnement mettant en avant une culture juste
Centralisation grâce à ce logiciel qualité institutionnel de l’ensemble des outils de gestion de la qualité
déclenchant la boucle de l’amélioration continue. Il permet notamment une interaction aisée entre la gestion documentaire et les déclarations d’EI.
Mise en place de check-list permettant le rapport d’EI systématisé sur un processus défini
Communication : Suivi transparent du traitement d’une déclaration par le déclarant, mails mensuels de suivi des actions d’amélioration et brochures de sensibilisation trimestrielles.
Résultats Procédure de gestion des EI
La modélisation du processus de gestion du risque
Analyse systématique (y compris AMDEC) de toutes les déclarations
CREx (Cellule de Retour d'Expérience) dans chaque Service.
Cartographie dynamique (car mensuellement remise à jour) des risques liés aux processus internes aux Services mais également aux itinéraires cliniques transversaux. Un monitoring de l’état de santé et de l’efficacité a ainsi été mis en place. Une grande majorité des projets sont également initiés à partir de l’analyse des EI et sont ensuite répartis selon les critères de l’EFQM.
Lessons learned/Leçons apprises Facteurs de succès : Présence de l’équipe Qualité sur le terrain
Accessibilité de l’outil de déclaration d’EI
Outil statistique et intégration dans un outil de pilotage
Outil pédagogique (représentation mentale collective de la démarche qualité)
Outil de communication, support pour l’animation, rétroinformation,…
Support indispensable de l’IT
Persévérance, donner du sens
Prochaines étapes Le processus de gestion du risque doit s’inscrire dans une démarche
d’amélioration continue en mesurant son impact sur la culture de sécurité des trois Services.
Poursuivre la systématisation de la gestion des EI
Développer l’empowerment du personnel et des patients. En mettant en place une structure humaine et organisationnelle permettant aux patients d’être les principaux acteurs impliqués et responsabilisés quant à la sécurité de leur diagnostic, traitement et itinéraire clinique.
Démarche participative des patients et Comité de patients (1)
Contact : [email protected]
La problématique Des éléments tels que l’évolution socio-économique, l’évolution des soins, la généralisation de l’accès à l’information pour le patient, les attentes des patients, la parution de différents articles de loi (en particulier la loi sur les droits du patient et certaines recommandations de l’OMS) amènent une évolution dans le rapport entre les soignants et les patients. La médecine évolue peu à peu vers un modèle de médecine participative. Ce changement de paradigme est perçu comme une des solutions à la diminution des moyens intra et extra-hospitaliers, ainsi qu’au vieillissement de la population impliquant l’augmentation de la prévalence des pathologies chroniques plus lourdes dont la prise en charge implique la mobilisation de tous les acteurs.
Dans ce contexte, les modalités, les usages, les automatismes des
professionnels du CHU relatifs à la relation soignant-soignés doivent évoluer.
Objectifs définis
Améliorer la qualité des soins et la satisfaction du patient en développant une démarche l’intégrant comme partenaire à part entière dans son parcours de soins ;
Créer un comité consultatif de patients.
L’équipe Bernard BASSLEER, Médecin Chef adjoint, Chef de projet
Jean-Marie BOULANGER, Chef de Service infirmier, Coordinateur projet
Caroline DOPPAGNE, Médiatrice hospitalière, droits des patients
Interventions mises en place La volonté des responsables de projet a été de favoriser d’emblée, le plus possible, la multidisciplinarité et la tranversalité. Les groupes de projet initiaux ont été élargis à une « plénière » renforcée par des représentants de services avec déjà une expérience dans le domaine. Des objectifs se sont précisés et des « sous-groupes » de travaux ont été constitués, eux aussi complétés par d’autres professionnels.
Résultats Priorité a été donnée à la constitution d’un comité de patients. Nous y retrouvons 8 représentants de patients. Ils sont issus de différents services médicaux et reconnus comme des personnes qui s’investissent spontanément. Ils ont participé à une interview pour mesurer leur motivation et évaluer leur aptitude. Le comité est également composé, à titre consultatif, et comme facilitateurs, par 4 représentants du CHU :
Bernard BASSLEER, Médecin Chef adjoint, Coordinateur
Jean-Marie BOULANGER, Chef de Service infirmier
Caroline DOPPAGNE, Médiatrice hospitalière
Eric ADAM, Chef du Département psycho-social. Enfin, il y aura des représentants de 2 associations de patients, la LUSS et la Croix-Rouge, avec chacun 2 membres.
Leçons apprises
Nous avons trouvé beaucoup
d’anthousiasme et de collaborations et les
avancées ont été rapides en 6 mois .
Prochaines étapes La démarche participative des patients
est un projet qui va avancer dans
différents domaines et probablement
s’associer à d’autres projets du plan
stratégique que ce soit en termes de
communication ou d’organisation.
Un autre poster présente les objectifs en cours.
Démarche participative des patients (2)
Contact : [email protected]
La problématique Des éléments tels que l’évolution socio-économique, l’évolution des soins, la généralisation de l’accès à l’information pour le patient, les attentes des patients, la parution de différents articles de loi (en particulier la loi sur les droits du patient et certaines recommandations de l’OMS) amènent une évolution dans le rapport entre les soignants et les patients. La médecine évolue peu à peu vers un modèle de médecine participative. Ce changement de paradigme est perçu comme une des solutions à la diminution des moyens intra et extra hospitaliers, ainsi qu’au vieillissement de la population impliquant l’augmentation de la prévalence des pathologies chroniques plus lourdes dont la prise en charge implique la mobilisation de tous les acteurs. Dans ce contexte, les modalités, les usages, les automatismes des professionnels du
CHU relatifs à la relation soignant-soignés doivent évoluer.
Objectifs définis Améliorer la qualité des soins et la satisfaction du patient en développant une démarche l’intégrant comme partenaire à part entière dans son parcours de soins.
L’équipe Bernard BASSLEER, Médecin Chef adjoint, Chef de projet
Jean-Marie BOULANGER, Chef de Service infirmier, Coordinateur projet Groupe de travail CAP 13 et sous-groupes.
Interventions mises en place Le phare des démarches est la loi des droits du patient pour que ses attentes soient rencontrées. Trois éléments ont d’emblée été considérés:
La personne de confiance et le mandataire
Un carnet de soins: o pour recueillir les attentes du patient et les transmettre en réunion
multidisciplinaire o pour communiquer au long du séjour et préparer la sortie
Une révision, dans le dossier médical informatisé, de l’onglet « projet thérapeutique » pour en faire un véritable outil de projet de vie, de convention de traitement, etc.
Nous souhaitons également favoriser l’information des patients et la communication en :
Mettant en place un acteur de liaison entre l’hospitalisation et les consultations ambulatoires qui soit aussi un référent
Centralisant toutes les documentations remises aux patients, pour : o Une présentation institutionnelle et attrayante o Une rédaction adaptée o Travailler à la préparation d’un portail internet d’informations
médicales et de dialogue Nous collaborons également avec la faculté de Santé publique dans l’optique de lancer des formations de patients (volontaires) pour les rendre « experts ».
Résultats Il s’agit d’une dynamique interne lancée depuis le début de l’année 2015 dont on ne
peut mesurer immédiatement les améliorations mais qui possède un leadership
évident.
Leçons apprises Nous avons trouvé beaucoup d’anthousiasme et de collaborations et les avancées ont
été rapides en 6 mois.
Intérêt de l’audit en hémovigilance
Contact : Saadia LASRI [email protected]
La problématique Dans une démarche d’amélioration continue de la sécurité transfusionnelle un audit du circuit transfusionnel a été réalisé au mois de mai 2014. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des objectifs de BeQuinT (Belgian Quality In Transfusion).
Objectifs définis Deux objectifs :
Principal : Évaluer l’acte transfusionnel par rapport à la réglementation et aux recommandations de bonnes pratiques.
Secondaire : Sensibiliser et établir une communication entre les professionnels impliqués dans le circuit transfusionnel.
L’équipe Saadia LASRI : Responsable Biosécurité, Hémovigilance, Sécurité des soins
Bernard BASSLEER : Médecin Chef adjoint, Coordinateur Qualité-Sécurité
Robert LARBUISSON : Président du Comité de transfusion
Interventions mises en place Plusieurs unités de soins ainsi que la banque de sang ont été auditées. L’équipe d’auditeurs était constituée de membres de comité de transfusion et du personnel infirmier. La grille d’audit comportait plusieurs critères répartis en 3 axes :
La prescription : avec un audit rétrospectif sur 30 dossiers pendant 3 jours
Les unités : un audit a été réalisé sur place concernant la pré-transfusion, l’acte transfusionnel et la post-transfusion.
La banque de sang : l’audit s’est porté sur l’enregistrement des commandes, les analyses de compatibilité, la délivrance, gestion des transports, …
Pour chaque unité auditée, un rapport reprenant en détail tous les points a été rédigé.
Résultats L’audit a permis de mettre en évidence des écarts liés à:
Une méconnaissance des règles (parfois)
Un non respect des règles, voire transgression (souvent).
Mais aussi :
De bonnes connaissances en matière de transfusion
Bonne coopération du personnel
Leçons apprises Importance d’une bonne préparation préalable (choix de la méthode
et grille d’audit)
Audit plutôt bien perçu si les objectifs sont bien expliqués aux audités
Amélioration des relations entre les divers professionnels
Prochaines étapes
Suivi des indicateurs établis suite à l’audit, et après discussion en
comité de transfusion, et ceci par des audits réguliers
Formations sur les écarts constatés
Logiciel « Information Qualité » et « Improvement of Quality »
Contact : [email protected]
La problématique Le CHU de Liège accorde une importance capitale à la qualité des soins et la
sécurité des patients ainsi qu’à celle de son personnel. Il souhaite bénéficier d’un
logiciel où une connexion en boucle rétroactive pour les fonctions « procédures »
et « déclaration d’événement indésirable » permet une amélioration constante
des processus.
Cet objectif n’a un sens que si le logiciel peut s’associer aux dossier médical
informatisé et dossier infirmier informatisé. Dans ce dernier cas, un plan de soins
doit pouvoir être directement reliable à une procédure, à un protocole, sous
forme écrite ou documentée par des images ou une vidéo voire une présentation
avec un arbre décisionnel dynamique.
Objectifs définis Être une aide considérable dans le travail quotidien des membres de
l’institution, tant au niveau médical que nursing, administratif ou technique.
Apporter rapidement une réponse à tout questionnement : la bonne
information, au bon endroit, au bon moment et à la bonne personne … et sur
tous les sites CHU.
On estime à 10% le temps à chercher les informations nécessaires à
l’exécution des tâches professionnelles, souvent en dérangeant le travail d’un
ou de plusieurs collègues, et sans certitude d’avoir une réponse fiable et
validée.
Accéder aux procédures validées et à la gestion des événements
indésirables.
La connexion des deux fonctions permet une amélioration constante des
processus: base même d’une certification de qualité et de sécurité.
Outre l’aspect pragmatique « on-line » de ce programme, s’ajoutent les
possibilités d’apprentissage et recyclage permanent ainsi que l’accès à des
documentations pour une lecture plus « offline ».
L’équipe Bernard BASSLEER, Médecin Chef adjoint, Coordinateur Qualité-Sécurité
Saadia LASRI, Responsable Biosécurité, Hémovigilance, Sécurité des soins
Lucien BODSON, Urgentiste, Chef de Clinique
Marie DELGAUDINE, Responsable de l’Assurance qualité, Département Physique
Médicale
Sandra GERBEL, Département de Physique Médicale
Isabelle SIMON, Service Projet et Information
Christophe LEJEUNE, Directeur Opérationnel, Gestion du système informatique
Michel RAZE, Applications Informatiques Médicales
Michel SCHNEYDERS, Chef de service infirmier, Dossier Infirmier Informatisé
Laurent DEBRA, Responsable Architecture technique et infrastructure
Serge KROTT, Responsable Sécurité informatique
François JACQUEMIN, Adjoint Service Projet et Information
André RENARD, Société LABAGE.
Interventions mises en place Collaboration entre un groupe de travail institutionnel et la société LABAGE pour la
paramétrisation d’un système « Benchys » où le moteur de recherche est par ailleurs
très performant.
Résultats Déploiement du logiciel sur tous les postes informatiques gérés par le CHU de
Liège.
Applications possibles dès la prise des rendez-vous, en passant par les
services logistiques.
Prochaines étapes
Présentation Web
Poursuite da la paramétrisation des événements indésirables par filières pour
en offrir une gestion très complète et des analyses affinées.
Une approche pour l’amélioration de la qualité
Contact : Saadia LASRI, Direction médicale [email protected]
La problématique Tous les référentiels d’accréditation des hôpitaux placent la qualité des soins et plus particulièrement encore la sécurité des patients au centre de leurs préoccupations. Le Service Public Fédéral de santé publique de Belgique a établi un contrat avec les hôpitaux belges pour le financement de la coordination de la qualité et de la sécurité des patients. En contrepartie l’hôpital s’engage à mettre en œuvre un système de la gestion qualité. Dans l’article précédent nous avons abordé l’outil choisi par le CHU de liège, capable de gérer d’une part les événements indésirables et d’autre part la gestion documentaire. Dans cet article, nous présentons le logiciel après son implémentation dans les unités de soins.
Objectifs définis Deux points très importants ont été pris en considération lors des paramétrages : d’une part une manipulation facile et une accessibilité rapide au logiciel, d’autre part l’appel du logiciel à partir du dossier médical informatisée (DMI). Pour le premier point, tous les postes institutionnels ont accès au logiciel. Pour le deuxième point, un lien vers le dossier médical ou vers le plan du soin infirmier a été favorisé. Deux lots ont été déterminés pour le planning du travail : le premier lot concerne « gestion des incidents », deuxième lot « exploitation des liens et gestion documentaire »
L’équipe Saadia LASRI : Responsable biosécurité, hémovigilance, sécurité des soins
Bernard BASSLEER : Médecin Chef adjoint, Coordinateur qualité-sécurité
Interventions mises en place Pour les événements indésirables, les nombreuses études ont abouti à la proposition de recommandations et de guides autant pour la prévention des événements indésirables par les équipes elles-mêmes que pour exprimer la nécessité d’un véritable leadership en cette matière dans les hôpitaux. On s’est très vite aperçu également que les seules recommandations ne pouvaient suffire à aider les équipes soignantes. Dans notre approche, nous avons veillé à ce que la déclaration soit la plus simple possible et qu’elle soit dynamique. Les incidents sont répartis en filières (filière =
ensemble d’événements liés au même type d’incidents). Chaque filière est gérée par une ou deux personnes compétentes dans le domaine. Pour tout type d’incident (ou presqu’incident), un minimum d’éléments doivent être enregistrés à savoir :
Le type d’incident ou filière (par exemple : médicaments, sang, chute,….)
Les caractéristiques de l’incident (à savoir, le lieu et moment de l’incident)
Les conséquences pour le patient (par exemple degré de gravité)
Les conséquences pour l’institution (par exemple durée d’hospitalisation prolongée)
A ces critères, d’autres champs ont été paramétrés selon la filière (type d’incident) choisie.
Résultats Le flux occasionné par la notification d’incidents est géré d’une manière standardisée. Ainsi, une déclaration complète est directement envoyée automatiquement au gestionnaire de filière et au chef d’unité où l’incident a eu lieu. Les incidents sont analysés dans la perspective d’une approche systémique. L’analyse rétrospective d’un incident est une recherche systématique des causes d’un incident dans le but de l’éviter dans l’avenir. La méthode de l’analyse de la cause racine (RCA) est appliquée. Une analyse statistique des incidents et quasi-incidents est réalisée périodiquement. Depuis l’implémentation du logiciel au mois de janvier 2015, 1010 incidents et quasi-incidents ont été notifiés via le système.
Leçons apprises Améliorer la qualité des soins ne veut certainement pas dire qu’il existe une solution spécifique et unique à une situation jugée inappropriée. Il faut en effet considérer les conséquences possibles aux améliorations proposées d’autant que cela doit s’inscrire dans une vue globale et anticipative. Cette approche nous a permis d’enrichir la communication entre les professionnels de
santé.
Prochaines étapes
Des séances de retour d’expériences sont programmées
Explorer plus finement l’analyse statistique
Logiciel « Information Qualité » : une version Web
Contact : [email protected]
La problématique Deux posters exposent le développement informatique ordinaire du logiciel
qualité que nous avons voulu au CHU de Liège.
Ce logiciel a l’ambition d’être un véritable outil qui accompagne tout
professionnel de la santé de l’institution même en dehors des murs. Cette
utilisation est naturellement très intéressante pour consulter la banque
documentaire.
Objectif défini Nous avons donc souhaité avoir une forme web du logiciel avec toutes les
compatibilités possibles aux systèmes actuels.
L’équipe Bernard BASSLEER, Médecin Chef adjoint, Coordinateur Qualité-Sécurité
Saadia LASRI, Responsable Biosécurité, Hémovigilance, Sécurité des soins
Lucien BODSON, Urgentiste, Chef de Clinique
Marie DELGAUDINE, Responsable de l’Assurance qualité, Département
Physique Médicale
Sandra GERBEL, Département de Physique Médicale
Isabelle SIMON, Service Projet et Information
Christophe LEJEUNE, Directeur Opérationnel, Gestion du système informatique
Michel RAZE, Applications Informatiques Médicales
Michel SCHNEYDERS, Chef de service infirmier, Dossier Infirmier Informatisé
Laurent DEBRA, Responsable Architecture technique et infrastructure
Serge KROTT, Responsable Sécurité informatique
François JACQUEMIN, Adjoint Service Projet et Information
André RENARD, Société LABAGE.
Interventions mises en place A l’ouverture du logiciel sur Internet, une seule fenêtre apparaît donnant
prioritairement accès à la recherche documentaire et, après un deuxième clic,
à la déclaration d’événements.
Il ne s’agit que d’un travail informatique mais combien facilitateur au quotidien
et améliorant l’adhésion des utilisateurs.
Résultats Actuellement en phase test.
Leçons apprises La facilité d’utilisation doit être privilégiée :
Nombre de clics
Logique décisionnelle
Esthétique
Accessibilité
Prochaines étapes Adaptations en fonction des appréciations récoltées.
Patiëntveiligheidsrondes op de polikliniek
Contact: Patrick van Daele, Imeldaziekenhuis Bonheiden [email protected]/ Tel. 015/50 60 98 Auteur: Katrien Verbist
Probleem Patiëntveiligheid is een belangrijk probleem in ziekenhuizen. Het aantal
patiënten dat schade oploopt als gevolg van adverse events wordt geschat
tussen 5 en 15% en is zodoende onaanvaardbaar hoog. Ziekenhuizen lijken er
echter maar zeer moeizaam in te slagen om de patiëntveiligheid te
verbeteren. In dit verband wordt soms verwezen naar het belang van
leiderschap inzake patiëntveiligheid. Eén van de voorgestelde initiatieven
waarnaar wordt verwezen om dit te verbeteren is het organiseren van
patiëntveiligheidsrondes (PVR), waarbij leidinggevenden (inclusief
directieleden) korte audits inzake patiëntveiligheid uitvoeren op de afdeling.
Meestal gaat het hierbij over veiligheidsrondes op een verblijfsafdeling. Ook
de polikliniek heeft zijn specifieke werking en risico’s. Met dit project willen we
de patiëntveiligheidsrisico’s op de polikliniek in kaart brengen en
veiligheidsrondes introduceren.
Doelstellingen Het verbeteren van de patiëntveiligheid op de polikliniek door het invoeren
van patiëntveiligheidsrondes met daaraan gekoppelde verbeteracties.
Team Verbist Katrien-projectleider; Gevels Marc-directeur verpleging; van Daele
Patrick-kwaliteitscoördinator; Lambrechts Marc-zorgcoördinator; Van den
Brande Hilde-HVK; Schoeters Carla-Adjunct-HVK; verpleging polikliniek
Omschrijving van het project Het ganse project liep van eind oktober 2014 tot eind februari 2015. De nul-
en nameting gebeurde onder de vorm van een gestructureerde vragenlijst bij
de medewerkers. Deze peilde naar de mening over de organisatiecultuur op
de afdeling met betrekking tot de patiëntveiligheid. De vragenlijst spitste zich
toe op bepaalde thema’s om zo de zwakke schakels in het systeem aan het
licht te brengen. De PVR vond plaats op 2 december 2014 en gebeurde
onaangekondigd op een normale werkdag door 2 teams.
Resultaten Hieronder het resultaat van de nul- en nameting gevolgd door de resultaten
van 3 bijkomende vragen uit de nameting. De lagere scores m.b.t. sommige
domeinen zijn te verklaren door een groter bewustzijn voor risico’s na de PVR.
Lessons learnt De PVR geeft een toename van het veiligheidsbewustzijn, zet aan tot veiliger
werken en leidt tot verbeteracties.
Next steps Verbeteren van de patiëntveiligheidscultuur op de afdeling met uitvoering van
afgesproken verbeteracties, met aandacht voor transparantie inzake
incidenten en het bewaken van een ‘just culture’.
Etudiants & Dossier Infirmier Informatisé
Contact : Françoise Pinte, Responsable formation permanente [email protected]
+32(0)65/41 33 08
La problématique Pas d’accès pour tous les étudiants au dossier patient (dossier infirmier
informatisé) malgré une obligation légale.
Sollicitation systématique du personnel infirmier et soignant pour consulter ou
compléter le dossier infirmier.
Manque de confidentialité et de sécurité (la personne consultant ou
complétant le dossier n’est pas en toutes circonstances celle qui est renseignée
via le login: « usurpation » d’identité « informatique ».
Objectifs définis Traçabilité et sécurité.
Accès au dossier patient (dossier infirmier informatisé) à tous les étudiants.
Stimuler les étudiants à être acteurs de leur stage (pro activité) et insister dès
leur entrée dans la formation infirmière à compléter le dossier patient.
L’équipe Pinte Françoise, ICS formation permanente au CHU Ambroise Paré
Moreau Marie-Thérèse, ICANE au CHU Ambroise Paré
Dujardin Samuël, Informaticien
Les écoles de formation infirmière partenaires privilégiées : HEPH Condorcet
- IESPP Mons - Ave Maria Mons
Interventions mises en place Réunions de travail.
Janvier 2015 à avril 2015 :
présentation du projet, discussions-échanges et prise de décision sur
l’orientation définitive du projet entre le CHU Ambroise et les institutions
scolaires partenaires.
Juin 2015 à fin août 2015 :
création d’une page d’accueil relative à la thématique sur le site internet du
CHU Ambroise Paré ;
création d’une nouvelle brochure d’accueil destinée aux étudiants et élèves et
placées sur les plateformes pédagogiques des institutions scolaires et sur le
site internet du CHU Ambroise Paré ;
élaboration d’une procédure de demande d’accès au Dossier patient (dossier
Infirmier Informatisé) via le site internet du CHU Ambroise Paré.
Fin août et début septembre 2015 :
présentation des outils aux institutions scolaires ;
mise en route de cette nouvelle procédure avec les réajustements nécessaires
(précision complémentaires de l’un ou l’autre menu dérouleur).
Résultats Demande d’accès systématique par chaque étudiant.
Consultation du dossier patient par les étudiants avec traçabilité informatique
sans sollicitation systématique du personnel infirmier et soignant de l’unité de
soins.
Lessons learnt/Leçons apprises
Conscient qu’une phase d’implémentation permettant d’améliorer les outils est
indispensable.
Vérifier auprès des équipes propres à chaque partenaire que les messages
soient connus, compris et appliqués.
Enrichissement individuel grâce au travail en équipe pluridisciplinaire.
Le partenariat Ecole-Hôpital devient plus une réalité.
Si c’était à refaire, nous procèderions de la même manière.
Prochaines étapes Etendre ce projet sur le site du Centre Hospitalier Psychiatrique « Chêne aux haies ».
Interne integrale kwaliteitstoetsing Jessa Ziekenhuis
Uitdaging
Grote diversiteit aan interne & externe kwaliteitsmetingen
Beperkt helikopterbeeld
Patiënten & andere stakeholders onvoldoende geïnformeerd
Doelstellingen
Integraal kwaliteitsbeeld zowel op dienstniveau als ziekenhuisbreed
Transparantie voor interne en externe stakeholders
Team Team Q&S i.s.m. Kwaliteitscel Jessa Ziekenhuis
Omschrijving van het project of de studie ANALYSE
o Overzicht van alle metingen & zelfevaluatie o Toetsing aan (inter)nationale standaarden, WHO & NIAZ-Qmentum
VOORBEREIDING o Ontwikkeling plan van aanpak, goedgekeurd door directiecomité
UITVOERING o Interne opleiding integrale kwaliteitstoetsing
EVALUATIE
Resultaten
INTEGRATIE
Bundeling indicatoren & integratie NIAZ-QMentum in veiligheidsrondes
Closing the loop: implementeren-evalueren-bijsturen-borgen
TRANSPARANTIE
Interne & externe benchmarking
Interne publicatie via beleidsportaal
ACCOUNTABILITY
Publicatie op nieuwe deelwebsite Q&S
Kwaliteitsbord op elke afdeling
Contact: Kristel Marquet, coördinator Q&S Jessa Ziekenhuis Tel: 011 30 82 15 E-mail: [email protected]
Lessons learnt GEEN EILANDDENKEN: ziekenhuisbrede multidisciplinaire samenwerking
BETROKKENHEID: gedragenheid werkvloer door bottom-up aanpak
Next steps HET OOG WIL OOK WAT: gebruiksvriendelijkere weergave resultaten MEDISCHE INVALSHOEK: integratie interne & externe medische indicatoren
Check-list & qualité de prise en charge d’une entrée en lit Sp
Contact : Lionel DI PIERDOMENICO, IC, CHU A. Vésale
La problématique La prise en charge d’une entrée requiert la réalisation d’une quarantaine de
tâches : installation du patient dans sa chambre, encodage du patient dans le
système informatique, ouverture d’un dossier infirmier, réalisation d’une
anamnèse et de screening spécifiques (Norton, NRS, …), prise de paramètres,
frottis de nez de dépistage. L’oubli d’un des éléments est assez fréquent.
Les check-lists (CL) permettent de formaliser ce qui, dans tous les cas, doit être
réalisé. Bien qu’encore peu utilisé dans nos hôpitaux, cet outil simple et
efficace permet, d’après plusieures études, de limiter les erreurs humaines. Il
permet donc in fine de créer et de maintenir une culture qualité-sécurité(1).
Objectifs définis
Créer une CL entrée pour la prise en charge des patients entrants en SP.
Analyser l’impact qualité de cette CL pour la prise en charge d’une entrée.
L’équipe L’étude s’est déroulée dans une unité de soins prolongés (réadaptation
polyvalente et soins palliatifs) de l’Hôpital A. Vésale, CHU de Charleroi.
L’infirmier en chef de l’équipe est M. Lionel DI PIERDOMENICO (RN, MPH).
Interventions mises en place
Analyse de la prise en charge de 55 entrées avant la CL (4e trim 2014)
Ajustement en équipe d’un document disponible pour les unités de médecine
Implémentation avec pré-test de la CL au cours du 1er trim 2015
La CL est jointe à chaque dossier entrant par l’aide administrative. Elle est
complétée au fur et à mesure par l’infirmière qui réalise l’entrée.
Analyse de la prise en charge de 70 entrées réalisées avec l’appui de la
CL (2e trim 2015)
Résultats Items % sans CL % avec CL Tendance p-valeur
Anamnèse 63,64 95,71 ↑ Significative <0,001a*
Macro Cible d’Entrée 63,64 95,71 ↑ Significative <0,001a*
Cible de Synthèse Clinique 53,52 46,48 ↓ significative 0,014 a
*
Paramètres Poids 25,45 42,86 ↑ Significative 0,043a*
Taille 25,45 41,43 ↑ Non Significative 0,062a
Tension Artérielle 9,09 85,71 ↑ Significative <0,001a*
Pulsations 9,09 85,71 ↑ Significative <0,001a*
Température 7,27 85,71 ↑ Significative <0,001a*
Elimination fécale 3,64 41,43 ↑ Significative <0,001a*
Elimination urinaire 3,64 41,43 ↑ Significative <0,001a*
Score NRS 27,27 85,71 ↑ Significative <0,001a*
Score Norton 96,36 98,57 ↑ Non Significative 0,582b
Frottis de nez 94,55 100,00 ↑ Non Significative 0,083b
Coordonnées (proches) 85,45 91,43 ↑ Non Significative 0,293a
Ouverture diagramme soins 43,10 56,90 ↑ Non Significative 0.505b
Ouverture feuilles de plaies 41,05 58,95 ↑ Non Significative 0.161a
a valeur obtenue par le Chi² de Pearson/ b valeur obtenue avec le test du Fisher exact
Leçons apprises Notre étude, comme d’autres précédemment, montre l’intérêt d’utiliser une CL
aussi dans le secteur des soins de santé. Malheureusement, il est également
apparu que la présence d’une CL n’est pas garante d’une réalisation à 100%
des différentes tâches, en tous cas dans notre cas précis.
Prochaines étapes Des propositions d’amélioration de nos outils (informatiques) seront relayées.
Le manque de précision de certains items repris sur la CL, relevé par cette
étude, indique la nécessité de réajuster l’outil (ajouts de détails/ précisions).
Vu le bénéfice apporté par la CL dans notre unité, il sera proposé de
l’étendre aux autres services de notre hôpital.
1 Haute Autorité de Santé. Qu'est ce que la check-list ? document disponible en ligne :
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_896108/fr/qu-est-ce-la-check-list consulté en 09/2015
La prévention de la violence en milieu psychiatrique : sensibilisation, évaluation, prise en charge
Contact : [email protected]
La problématique En psychiatrie, le risque est élevé d’être en contact avec de la violence et les répercussions
tant sur la santé physique que sur le bien-être du personnel et des patients sont réelles.
Une sensibilisation du personnel à la prévention et la gestion de la violence doit être une
priorité.
A l’hôpital Vincent Van Gogh, dans le cadre de réunions de travail sur la violence, « PACQ
Violence », une réflexion est menée depuis 2013 par rapport à la prévention de cette
violence. Dans ce cadre, une échelle d’évaluation du risque semi structurée, la HCR-20 (The
Historical Clinical and Risk Management Scale) a été instaurée.
Objectifs définis
Mesurer la satisfaction du personnel par rapport à l’échelle.
Evaluer les pratiques préventives au sein des unités.
Evaluer la valeur ajoutée de l’échelle.
Evaluer le contenu des plans d’actions proposés.
L’équipe Bossio Lydia, directrice du département infirmier.
Damanti Luigia, infirmière en chef, unité de psychiatrie (MCA3).
Interventions mises en place
Mise en place de l’échelle HCR-20 dans 3 unités pour tous les patients pendant une
période de 3 semaines.
Création des plans d’actions type en fonction du résultat.
Evaluation de la satisfaction et de la mise en place de l’échelle.
Résultats Mesurer la satisfaction du personnel par rapport à l’échelle. 79% du personnel est satisfait de l’outil
Les points forts étant : La détection des patients à risque et la possibilité de mettre en
place un plan d’action.
Evaluer les pratiques préventives au sein des unités
Evaluer la valeur ajoutée de l’échelle
Permet de connaître l’intensité du risque
Standardisation du personnel à la prévention de la violence
Prise en charge précoce
Amélioration de la prise en charge des patients
Diminution des faits de violences de 20 à 40% selon l’unité
Evaluer le contenu des plans d’actions proposés
78% du personnel est satisfait du contenu des plans d’actions
Leçons apprises
Satisfaction et valeur ajoutée de l’échelle confirmées.
Contenu des plans d’actions proposés satisfaisant.
Sensibilisation aux pratiques préventives.
Création de plans de soins sous forme de cibles prévalentes en équipe pluridisciplinaire à
réaliser.
Prochaines étapes
Adoption de l’échelle HCR-20.
Adaptation du plan d’actions sous forme de transmissions ciblées.
Formation du personnel des autres unités : à l’utilisation de l’échelle, l’empowerment du
patient et l’uniformisation des pratiques : création d’un E-Learning et mise en place de
jeux de rôle.
De la CHECK-LIST TIMI MOVES à TEMI-Move
1 Checkliste Moves du Transfert Intra-Muros du patient instable (TIMI) Avec le soutien du SPF Santé Publique,
Sécurité de la Chaîne alimentaire et environnement .www.patient-safety.be
La problématique Dans notre situation le transfert inter-sites de patients est considéré comme un
transfert externe: distance de 5km, durée estimée de 60min.
Il s’agissait en réalité d’un transfert externe particulier vu l’arrivée des
patients sur un site inconnu, à savoir les unités de soins intensifs du nouvel
hôpital Civil Marie-Curie.
Objectifs définis Le transfert de l’ensemble des patients présents le week-end du 18/10/14 à
l’USI de l’ancien hôpital se passe sans incident vers l’USI du nouvel hôpital.
L’équipe
Médecin : Drs Biston P, Kimbimbi T
Cadre infirmier : Mme Pachioli
Infirmières : Mme Massart et l’équipe infirmière dédicacée au transfert
Interventions mises en place
Adaptation de la check-list du projet pilote TIMI1 (SPF SP)
Mise en place d’un Groupe de travail: réunions + échanges par mail
Utilisation d’outils technologiques (Google drive/tablettes,..) permettant
un encodage et un suivi en direct du patient lors de son transfert
Visites exploratoires du nouveau site et test d’un trajet type
Résultats
20 patients instables transférés sans incident en 9h
Utilisation correcte par l’équipe de transfert d’une check adaptée à la
situation
Leçons apprises
Les facteurs de la réussite d’un transfert sans incident dépendent d’une bonne
organisation, des échanges entre les acteurs motivés, d’une bonne
communication entre les responsables du projet et l’équipe opérationnelle pour
le transfert. Importance cruciale de la communication entre intervenants, de la
préparation du patient avant transfert, de son installation post transfert, du
respect et de la collaboration de chacun dans toutes les équipes présentes
Prochaines étapes Améliorer la nouvelle check TIMI
Formation du personnel sur l’utilisation de l’outil
Evaluer les bonnes pratiques par un audit
Vérification du
matériel de
transport
= TIMI
Données
d’organisation
= TIMI
Vérification de l’app. Ventilatoire
Vérification de l’app. Vasculaire
Vérification de la médication
(sédation, drogues, anti-D+)
Surveillance des paramètres
= TIMI
+ ajout du débit des médications
Déclaration des incidents
= TIMI
Contact : Mme Massart Jacqueline
Van opsluiten naar aansluiten: een afzonderingsruimte anders bekeken
Contact : [email protected]
Probleem
Tussen 2009 en 2012 werd telkens ongeveer 10% van de volwassen en
30% van de minderjarige patiënten in Kliniek Sint-Jozef in Pittem tijdens
hun opname afgezonderd.
Een verblijf in de afzonderingsruimte duurde in ongeveer 15% van de
situaties langer dan 24u.
Doelstellingen Het ziekenhuis gaat het engagement aan om ‘anders’ om te gaan met
veiligheid en risico’s in de klinische praktijk. Door minder dwang toe te passen
en dit steeds zo kort als mogelijk te doen, wordt het risico op bijkomend
trauma bij patiënten en hulpverleners ten gevolge van de dwangtoepassing
zo veel als mogelijk vermeden.
Team
Deproost, Eddy, directeur patiëntenzorg
Wylin, Henk, afdelingshoofd mobiele teams
Desmet, Karel, afdelingshoofd Jeugd Behandeling
Verkest, Annelies, verpleegkundig specialist
Omschrijving van het project of de studie
Aanbevelingen uit literatuuronderzoek leidden ertoe om het aantal
afzonderingsruimtes te reduceren van 5 naar 2.
Studiedagen en werkbezoeken in binnen- en buitenland inspireerden ons
om de overblijvende afzonderingsruimtes her in te richten.
We verkenden de markt van hedendaagse innovatieve ‘good practices’
rond het veilig inrichten van een afzonderingsruimte. Centraal bij de
herinrichting stonden ook de concepten ‘humaniteit’ en het maximale
respect voor de ‘autonomie’ van de patiënt.
Er werd een nieuwe gedragscode ‘afzonderen en fixeren’ opgemaakt
met nieuwe richtlijnen over de indicaties om af te zonderen en te fixeren.
Er werd een interactief scherm aangekocht om het in de
afzonderingsruimte mogelijk te maken om sneller de spanning van de
patiënt te reduceren en de controle te herwinnen.
Resultaten
In de eerste helft van 2015 werd 2% van de volwassen en 4% van de
minderjarige patiënten tijdens hun opname afgezonderd.
Een verblijf in de afzonderingsruimte duurde in de eerste helft van 2015
nooit langer dan 24u.
Lessons learnt
Belang van klinisch leiderschap in de samenwerking met de verschillende
departementen in de organisatie.
Intensieve vorming en training over de inspirerende visies bij de nieuwe
gedragscode, is en blijft noodzakelijk.
Next steps
Verdere aandacht in de cultuuromslag voor het concept ‘positive risk
taking’ bij alle disciplines in de klinische praktijk.
Ontwerpen van richtlijnen en maken van organisatorische afspraken over
het bieden van intensievere zorg om verder dwangtoepassingen te
reduceren.
Inrichting van comfortrooms op alle verschillende eenheden van het
ziekenhuis als extra preventieve de-escalerende strategie.
Organiseren van training over deëscalerende vaardigheden om de
preventieve werking nog steviger in te bedden.
“Fuck, ik wil rust!”: implementeren van een comfortroom voor jongeren
Contact : [email protected]
Probleem
Tussen 2007 en 2012 werd gemiddeld 35% van de jongeren in Kliniek
Sint-Jozef in Pittem tijdens hun opname afgezonderd.
Dit leidde zowel bij de jongeren als bij de verpleegkundigen tot
traumatische ervaringen.
Doelstellingen Het ziekenhuis wil het engagement aangaan om minder dwang toe te passen
en het risico op bijkomend trauma hierdoor bij jongeren en verpleegkundigen
te vermijden, door het
Zoeken naar een gastvriendelijker strategie om te de-escaleren
Benutten van innovatieve infrastructurele mogelijkheden om te de-
escaleren bij toenemende spanning of een dreigende crisis
Team
Stuurgroep eenheid Jeugd behandeling:
○ Van Compernolle, Leen, psychiater
○ Desmet, Karel, afdelingshoofd
○ Devos, Martijn, afdelingspsycholoog
○ Deproost, Eddy, directeur patiëntenzorg
Alle teamleden van Jeugd Behandeling
Verkest, Annelies, verpleegkundig specialist
Omschrijving van het project of de studie
We deden inspiratie in alternatieve de-escalerende strategieën op door
het volgen van studiedagen in binnen- en buitenland.
We gingen op werkbezoek bij enkele psychiatrische ziekenhuizen in
Nederland waar we kennis maakten met hun de-escalerende
infrastructuur.
Ontwikkeling van een nieuwe visie op klinisch veiligheidsmanagement en
dwangtoepassingen op kliniekniveau.
De keuze werd gemaakt om de bestaande afzonderingsruimte op de
afdeling niet te behouden en deze her in te richten.
Op de eenheid Jeugd behandeling konden de teamleden en patiënten
mee denken en beslissen over de inrichting van en de praktische
afspraken rond het werken met een comfortroom.
Continue aandacht voor deze thema’s in coaching, intervisie en
teamoverleg ondersteunden dit veranderingsproces.
Resultaten Dit project leidde op korte termijn tot de volgende resultaten:
Bij jongeren en hun familie creëerde dit meer hoop: moeilijk moment kan
overwonnen worden zonder dat het tot crisis moet leiden.
Minder negatieve impact op jongeren en teamleden dan bij een
dwangtoepassing.
Sterke daling van het aantal dwangtoepassingen:
Lessons learnt
Combinatie van sturend, participatief en klinisch leiderschap is van groot
belang geweest.
Comfortroom wordt ondertussen door jongeren en teamleden als
onmisbaar ervaren als de-escalerende strategie.
Next steps: Ziekenhuisbrede implementatie van de comfortroom
Patiëntenparticipatie: van piloten naar copiloten op de teamvergadering
Contact : [email protected]
Probleem De eenheid Volwassenen kortverblijf is een relatief nieuwe eenheid (opgestart
2011). Gekaderd in de vermaatschappelijking van de geestelijke gezondheidszorg dient binnen een opnameduur van max. 8 weken afstemming te worden gezocht met de patiënt en het netwerk.
Aanvankelijk leek de betrokkenheid van de patiënt bij de teamvergadering en zijn behandelplan eerder klein.
Het klinisch redeneren van de teamleden werd onvoldoende gestimuleerd.
Doelstellingen Vanuit een gelijkwaardige relatie tussen teamleden en patiënten komen tot een
gezamenlijke besluitvorming over de behandeldoelen (shared decision making).
Nastreven potentiële voordelen van participatie in teamvergadering met o.a.: o toename van transparantie over behandeldoelen (Cappleman et al 2015); o toename betrokkenheid en regie van patiënt in de behandeling (Caeser 2007); o positief voor klinisch redeneren van zorgverleners (Laskaratos et al. 2015).
Team Het volledige multidisciplinaire team van de eenheid Volwassenen kortverblijf
Omschrijving van het project of de studie De eenheid gaat het engagement
aan om de patiënt uit te nodigen op de teamvergadering (behandelplanteam).
Deze teamvergadering wordt aanzien als een belangrijke pijler binnen de eenheid om tot consensus te komen over het behandelplan.
We dachten na over ondersteunende structuren en noodzakelijke voorwaarden in de organisatie en het verloop zowel
voor, tijdens als na de teamvergadering.
We maakten een heldere taak- en rolomschrijving voor zowel teamleden als patiënten.
Resultaten Tot op heden is er geen specifieke formele meting uitgevoerd.
Vanuit focusgesprekken werden volgende indrukken afgeleid: o teamleden en patiënten ervaren een actievere betrokkenheid én meer
openheid bij de behandeldoelen en de teamvergadering; o meer zelfvertrouwen en regie bij patiënten m.b.t. behandeling; o indruk dat klinisch redeneren van disciplines wordt gestimuleerd; o de continuïteit van de zorg lijkt positief beïnvloed; o patiënten kunnen de patiëntenrol overstijgen.
Volgens de participatie peiling (2015) percipieert > 75% van de deelnemende teamleden de aanwezigheid van de patiënt op het overleg als een meerwaarde.
Lessons learnt Belang van een transformationele leiderschapsstijl, naast het stimuleren van hoge
betrokkenheid en participatie in de voorbereidingsfase.
Het was een goeie keuze om de patiënt de keuze te laten om al dan niet deel te nemen aan de teamvergadering.
Er is nood aan voldoende transparantie over de structuur en de inhoud van de teamvergadering ten aanzien van de patiënt.
Next steps Een ondersteunende werkbundel voor en met patiënten opmaken.
Keuze bieden aan patiënten om aan elke teamvergadering te participeren.
Mogelijkheden bekijken tot participatie van familieleden.
Specifieke wetenschappelijke metingen opzetten i.v.m. de teamvergadering.
Gestion des incidents
contact : Nathalie JACQUES – Coordinatrice qualité [email protected] - 081/720 567
La problématique Dans tout système d’amélioration continue, la gestion des non-conformités est une
pierre angulaire et dans le contexte particulier du monde hospitalier, l’analyse des
événements indésirables survenant aux patients doit nous permettre de trouver des
actions d’améliorations capables de les anticiper. Une politique de transparence non-
punitive est indispensable à la poursuite de cet objectif.
Objectifs définis
Sensibiliser et former la direction et les cadres à la gestion des incidents et à l’analyse systémique
Sensibiliser l’ensemble du personnel à la culture de gestion des incidents
Définir une politique institutionnelle de gestion des incidents
Mettre en place un groupe multidisciplinaire chargé de l’analyse et du suivi des déclarations
Mettre en place une revue de direction périodique des incidents
Déployer un système électronique de déclaration
L’équipe N. Jacques – coordinatrice qualité Dr T. Robillard – chirurgien ORL
Dr B. Nicolay – anesthésiste – chef QOP P. Baeyens – sage-femme chef
B. Tombeur – médiatrice V. Bajet – infirmière chef
B. Lesne – infirmière chef L. Vermoesen – infirmier chef
I. Servais – cadre intermédiaire B. Van Nieuwenhove – pharmacien hospitalier
P. Santantonio – chef de l’informatique D. Jullion – responsable admissions
Interventions mises en place Formation de la direction et du personnel d’encadrement
Sensibilisation du personnel par des séances régulières et lors de l’accueil des nouveaux
Procédure d’analyse pour tout incident déclaré validée et mise en application
Gosafe : système électronique de déclaration
Intervention des membres de l’équipe auprès des chefs d’unité pour chaque déclaration
ne nécessitant pas d’analyses « cause profonde »
Analyse « cause profonde » selon arbre de décision
Suivi en « revue de direction incident » sur base mensuelle : définition d’actions à mettre
en place et suivi de leur réalisation
Résultats
Lessons learnt/Leçons apprises
Travailler de concert avec la direction
Impliquer les chefs de service – dialoguer – s’adapter – se remettre en question
Ne rien prendre pour acquis
Processus transversal – experts
Prochaines étapes Améliorer l’outil informatique
Continuer à sensibiliser car l’exhaustivité n’est pas encore atteinte !
0
100
200
300
400
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
nombre de déclarations
Sensibilisations
Gosafe
2011 : 15 dossiers dont 13
analyses
2012 : 8 analyses
2013 : 11 dossiers dont 7
analyses
2014 : 18 dossiers dont 15
analyses
Toutes suivies d’actions telles
que :
- des revues de procédures
- des formations
- des révisions d’organisation
- des rappels …
- des actions spécifiques sur
le bracelet et les chutes
Itinéraire clinique Cycle de lune (Maternité)
Contact : Quintens Carole Coordinatrice de projets 081/720465
La problématique Le secteur mère enfant a toujours occupé une place importante dans l’institution. En 2011
l’équipe médicale et sage-femme clairvoyante face à l’importance de la prise en charge
multidisciplinaire et structurée autour d’une vision d’équipe va entamer une réflexion
stratégique. Après avoir décrit les priorités, les valeurs, les acquis, les opportunités et les
faiblesses, les responsables de ce secteur ont conclu à la nécessité de mettre en place un
itinéraire clinique (IC).
Objectifs définis
Renforcer l'information des femmes enceintes tout au long de la grossesse et post-partum.
Définir et mettre en place des procédures de prise en charge globale et spécifiques pendant la grossesse, au bloc d’accouchement et en postpartum.
Optimaliser l'organisation des séjours au bloc d'accouchement et en postpartum.
Renforcer la formation permanente pour les sages-femmes.
Améliorer les procédures de transfert.
Dépister et améliorer la prise en charge des patientes ayant des difficultés psycho sociales.
Améliorer la communication des informations entre les professionnels.
L’équipe Un groupe de pilotage :
Dr A. Godart Gynécologue obstétricien, chef de service, médecin coordinateur IC.
Dr M. Melchior Pédiatre
J. Boët Sage-femme en chef du service maternité
P. Baeyens Sage-femme en chef du service des grossesses à risque et du CNN
F. Pierra Sage-femme en chef du bloc d’accouchement
C. Quintens Coordinateur itinéraire clinique
Interventions mises en place Sur base d’une analyse de l’existant, identifier les problèmes, les besoins et les objectifs.
Prioriser les chantiers à mettre en place.
Former des groupes de travail multidisciplinaires pour opérationnaliser les objectifs.
Formuler, rédiger les procédures globales et spécifiques.
Adapter et déployer le dossier patient électronique.
Informer et former les équipes concernant les nouvelles procédures et nouveaux outils.
Mettre en œuvre et assurer le suivi des indicateurs de résultat.
Résultats
Lessons learnt/Leçons apprises Employer une méthode plus itérative et progressive de manière à entrer plus rapidement dans
un cycle d’amélioration continue.
Retour en comité de direction plus fréquent.
Prochaines étapes Orchestration et supervision électronique de l’itinéraire clinique.
Evaluation après 6 mois de fonctionnement.
- 2 procédures générales
- 38 procédures spécifiques
- 5 procédures TIM
- 3 procédures TIMI
- 12 documents techniques
- 55 indicateurs de résultats
- 1 enquête satisfaction patientes
- 1 enquête satisfaction équipe
- 1 brochure à l’intention des
futurs parents
Continu verbeterproject decubituspreventie
Contact: Katrien Vanderwee, O.L.V. van Lourdes Ziekenhuis Waregem, Vijfseweg 150, 8790 Waregem 056/62.30.09 - [email protected]
Probleem
In 2011: geen recent evidence-based decubitus preventieprotocol. Er
werd frequent decubitus geobserveerd, maar er gebeurden geen
systematische prevalentiemetingen.
Project werd opgestart om probleem in kaart te brengen en preventieve
maatregelen te optimaliseren en evalueren.
Doelstellingen
Decubitusprevalentie doen dalen onder het gemiddelde in Belgische
ziekenhuizen (in 2008 Cat II-IV: 7%).
Compliantie met het preventieprotocol >80%.
Team Vanderwee Katrien, verpleegkundig-ziekenhuishygiënist; Eraly Inge,
verpleegkundig-ziekenhuishygiënist; Ranson Greta, wondzorgconsulente;
Sommeling Casper, chirurg.
Omschrijving van het project of de studie
Continu verbeterproject: PDCA-cyclus.
Opmaak evidence-based decubituspreventieprotocol: risicobepaling,
ligpreventie, hielpreventie, zitpreventie.
Educatie alle betrokken verpleegkundigen en paramedici.
Decubituscommissie en referentieverpleegkundigen.
4x/jaar prevalentiemeting decubitus en compliance met preventieprotocol
op 9 C, D, G, IZ en SP afdelingen (cf. FOD).
1x/jaar extern onaangekondigde audit.
Resultaten
Compliantie met risicobepalingsprotocol is gestegen van 56% tot
81%.
Compliantie met ligprotocol toont variatie tussen 50% -80% en met zit
protocol tussen 60-90%.
Lessons learnt Metingen en feedback 4x/jaar zorgen voor een continue aandacht. Feedback
op casusniveau stimuleert reflectie.
Next steps Melding nosocomiale decubitus via het veiligheidsmanagementsysteem.
Decubitusprevalentie Cat II-IV
Les antithrombotiques à l’hôpital. Une analyse prospective du risque selon la méthode AMDEC
Contact Christelle Vastrade
La problématique Les antithrombotiques sont fréquemment associés à des évènements indésirables médicamenteux graves. Dans le cadre du contrat SPF Santé publique, une AMDEC est demandée par an.
Objectifs définis
Identifier, dans le processus médicamenteux les risques liés à l’utilisation des antithrombotiques (enzymes exclues)
Valider la méthodologie en comparant deux groupes de travail : multi métier et mono métier.
L’équipe Christelle Vastrade MSc1, Virginie Gillardin MSc, PhD2, Anne-Sophie Cornet MSc2, Catherine Pirlot MSc3, Isabelle Michaux, MD, PhD1, Didier Schoevaardts, MD, PhD4,5, Anne-Sophie Larock MSc,3 and Bruno Krug, MD, PhD2,5. Soins Intensifs1, Département Qualité Sécurité2, Pharmacie3 et Gériatrie4,
Interventions mises en place AMDEC par deux groupes de travail. Huit réunions de travail de 2h. Le processus a été cartographié et les défaillances potentielles ont été relevées. Celles-ci ont été regroupées en catégories de défaillances selon un indice de criticité.
Résultats
56 catégories de défaillances sont identifiées dont 21 communes.
Les étapes les plus à risque sont la réconciliation médicamenteuse à l’entrée et à la sortie, l’information et éducation du patient ainsi que la prescription.
Les groupes identifient les mêmes défaillances communes mais évaluent la criticité différemment. Les pharmaciens évaluent la criticité plus sévèrement que les autres.
Leçons apprises
Les étapes de réconciliation médicamenteuse à l’entrée et à la sortie, d’information et éducation du patient ainsi que la prescription nécessitent une sécurisation prioritaire.
Les participants des 2 groupes identifient des défaillances communes mais évaluent la criticité différemment.
L’appréciation du risque est différente selon le métier, les pharmaciens étant plus conscients des risques.
Prochaines étapes
Implémenter les recommandations édictées.
Evaluer les actions mises en place et estimer l’impact de celles-ci sur la criticité des défaillances concernées.
AMDEC : circuit des chimiothérapies suite à l’acquisition d’un nouveau logiciel de prescription, de préparation et d’administration
Contact : Prof. Bruno Krug
La problématique Les systèmes d’accréditation encouragent les équipes soignantes à réaliser des analyses de risques pour les médicaments à haut risque. Depuis avril 2013, les cytostatiques intraveineux administrés en hôpital de jour et au service d’oncologie sont prescrits, préparés et administrés à l’aide du logiciel Asclépios®. Avant d’étendre ce logiciel au service d’hospitalisation d’hématologie, il nous a paru opportun de réaliser une AMDEC au circuit des cytostatiques pour sécuriser le circuit avec ce nouvel outil informatique.
Objectifs définis
Identifier les situations à risque dans le circuit des cytostatiques.
Définir les actions à mettre en place à court, moyen et long terme pour sécuriser le circuit des cytostatiques avec le logiciel informatique.
L’équipe Pirlot C., Gillet P., Decoster C., Hecq J.-D., Cornet A.-S., Krug B.
Interventions mises en place A chaque étape du processus, une équipe multidisciplinaire composée de médecins, infirmières, pharmaciens et préparateurs en pharmacie a identifié les risques et leurs conséquences. Ceux-ci ont été cotés en termes de fréquence potentielle, de gravité potentielle et de niveau de maîtrise. La multiplication de ces 3 scores permet d’obtenir la criticité de chaque risque et de catégoriser les défaillances en 3 niveaux de risque : les défaillances à criticité élevée, intermédiaire ou faible.
Résultats
Sur 70 défaillances, 25% représente une criticité élevée Celles-ci se trouvent dans les étapes
de prescription (8), de préparation (4) et d’administration – transport et stockage unité de soins (3). 42% des défaillances sont liées à l’utilisation du logiciel informatique.
La défaillance la plus critique se situe à l’étape d’administration et est causée par un manque de lissage de l’activité.
Parmi les défaillances les plus critiques à l’étape de prescription, on retrouve l’absence de lien avec la valeur de la fraction d’éjection ventriculaire, l’absence d’intégration des réductions de dosages en cas d’insuffisance rénale ou hépatique et l’importance de la formation des prescripteurs.
Lessons learnt/Leçons apprises
L’AMDEC est chronophage. Il est possible de gagner du temps en proposant un processus des étapes de défaillances sur base de la littérature qui sera validé par le groupe. Une grille de criticité explicite permet d’éviter de s’éparpiller.
La participation d’un patient au groupe de travail de cette AMDEC aurait peut-être pu mettre en évidence d’autres défaillances.
Prochaines étapes
Un groupe multidisciplinaire se consacre actuellement à la mise en route d’un projet de préparation de chimiothérapies au J-1 et à la révision de la programmation pour lisser l’activité.
Des contacts ont été pris avec la société informatique pour affiner le logiciel.
L’extension des AMDECs aux autres circuits des cytostatiques en vigueur dans notre hôpital est à planifier (circuit des cytostatiques au QO, radiologie, …)
Check-it do-it dans le département infirmier du CHU Dinant-Godinne
La problématique Le contrôle de la qualité des soins fait partie des missions des infirmiers-chefs, toutefois ils ne se sentent pas tous à l’aise pour le réaliser au quotidien. C’est pourquoi une méthodologie d’évaluation de la qualité-sécurité (check-it do-it), est implémentée au CHU Dinant-Godinne depuis 2013. L’origine du projet vient de l’hôpital AZ-Turhout et a été adapté à notre département infirmier.
Objectifs définis
Réaliser plusieurs fois par an des coups de sonde pour évaluer la qualité-sécurité des soins par une méthodologie identique dans tous les services infirmiers
Sensibiliser et impliquer le personnel à l’amélioration de la qualité
L’équipe Cornet Anne-Sophie, Gillardin Virginie, Krug Bruno, cellule qualité
Interventions mises en place Les infirmiers chefs contrôlent (Check-it) dans leur service 4 indicateurs qualité-sécurité (ex : complétude dossier infirmier, respect procédure, hygiène des mains,…). En même temps, la direction infirmière contrôle dans chaque service l’indicateur « Identito-vigilance » en interrogeant le personnel infirmier et les patients. Si les résultats ne sont pas bons, les infirmiers chefs mettent en place des actions d’amélioration (Do-it), comme le rappel de procédures, le contrôle journalier du port de bracelet, une sensibilisation aux ports de bijoux, etc.
Résultats Nous observons une amélioration des résultats entre 2 mesures surtout en ce qui concerne le port du bracelet et la connaissance de la procédure identification.
Lessons learnt/Leçons apprises
Les infirmiers-chefs nous ont dit ne pas avoir assez de temps pour mettre des
actions en place entre 2 mesures, c’est pourquoi, il est réalisé 3x/an au lieu de
6. Le fait que la direction infirmière contrôle elle-même l’indicateur « identito
» donne de l’importance et du sens au projet.
Prochaines étapes L’indicateur « identito » sera poursuivi tant que les objectifs « 100% du port de bracelet et 100% respect de la procédure par le personnel » ne seront pas atteints.
Contact : Anne-Sophie Cornet, coordinateur qualité
infirmier, 081/42.60.12, [email protected]
5 ans de rapportage d’évènements indésirables médicamenteux (EIM) dans un hôpital universitaire
Contact : Prof. Bruno Krug
La problématique Dans le cadre du contrat de coordination qualité sécurité du Service Public Fédéral de Santé Publique, une campagne de sensibilisation a été réalisée, depuis avril 2010, afin d’encourager les équipes soignantes à déclarer les EIM.
Objectifs définis
Etablir la répartition des causes des EIM sur base de la codification du National Coordinating Council for Medication Error Reporting and Prevention (NCC MERP)
Identifier la sévérité des EIM par rapport à l’ensemble des évènements indésirables déclarés selon le NCC MERPP
L’équipe C. Pirlot, V. Gillardin, J.-D. Hecq, M. Bary, C. Delchambre, A. Spinewine, A.-S. Cornet, B. Krug
Interventions mises en place Les 343 EIM sont classés selon l’étape du processus sur base de la codification de l’OMS. Ils sont également analysés sur base des conséquences pour le patient et selon les causes sur base de la codification du National Coordinating Council for Medication Error Reporting and Prevention (NCC MERP).
Résultats
51% des EIMs se produisent aux étapes d’administration et de prescription
Le pourcentage d’EIMs déclarés dont les conséquences pour le patient sont sévères augmente d’année en année.
63% des EIMs ont pour cause un facteur humain.
Lessons learnt/Leçons apprises
L’augmentation du pourcentage d’EIMs déclarés avec conséquences pour le patient peut être représentative d’une confiance du déclarant vis-à-vis du respect de l’anonymat dans le système de déclaration.
Le nombre de presqu’EIM déclaré en 2015
Les EIMs consécutifs à une pratique défectueuse (non-respect de procédure) représentent 68% des causes de facteurs humains.
Prochaines étapes Organiser des audits pour s’assurer du respect des procédures
High risk medication: intravenous concentrated potassium chloride, how to
improve security and quality of care?
Contact : [email protected];
Context Intravenous potassium chloride (IV-KCl) is a High Risk Medication (HRM).
Objectives
To assess nursing and medical practices in hypokalemia’s management
To evaluate the accreditation norms in the hospital
To define the potential actions to secure and standardize IV-KCl use
Team
Pharmacists (Declaye C., Sennesael AL., Pirlot C., Spinewine A., Hecq JD.),
nurses (Vastrade C.)
Actions
A first audit of IV-KCl prescriptions and administration practices was
realized, based on 33 electronic patient records regarding
appropriateness of use (kalemia during hospitalization, administration
rate,…).
A second audit based on the « Adverse Drug Event Trigger Tool » was
conducted to determine the number of iatrogenic hyperkalemia on 100
patients who received sodium or calcium polystyrene sulfonate,
Kayexalate®, during their hospitalization.
A list of the applicable measures was written with relevant actions
depending on different actors.
Results
The first audit indicates that 49% of the IV-KCl are inappropriate
(normokalemic or lightly hypokalemic patients), 19% are appropriate
according to patients’ kalemia and the other 32% also if the patient is
unable to tolerate oral route.
Second 19% of Kayexalate® prescriptions have been stemmed from
iatrogenic hyperkalemia caused by IV or oral KCl.
Prior measures to develop :
o Redaction and diffusion of internal guidelines about KCl use.
o A rationalization of the KCl availability in our institution.
Lessons learnt Regarding the results, a key issue relates to the health professionals’ formation
as well as the standardization of the hospital practices.
Next steps
The availability of the different types of KCl in the Institution is reviewed.
Validation and implementation of hypokalemia management and KCl
administration guidelines in the institution.
« Look-alike Sound-alike » : Ensemble diminuons les risques : 5 ans d’expérience
Contact : Prof. Bruno Krug
La problématique Suite au contrat Service Public Fédéral (SPF) Qualité Sécurité des Patients, un
système de notification d’incidents a été mis en place. Depuis 2010, 55
évènements indésirables médicamenteux (EIM) consécutifs à un problème de
confusion entre médicaments « Look-alike Sound-alike » (LASA) ont été
déclarés. Soit 16% des EIMs.
Objectifs définis
Signaler les problèmes de confusion entre médicaments et demander des actions aux firmes pharmaceutiques et à AFMPS.
Mettre en place des actions à l’échelle hospitalière pour améliorer la sécurité des soins pour les patients.
L’équipe C. Pirlot, M. Bary, A.-S. Cornet, V. Gillardin, B. Krug et J.-D. Hecq
Interventions mises en place
En 2010, les actions des EIM causés suite à une confusion entre médicaments étaient prises en charge en intra- hospitalier.
Depuis 2011, les sociétés pharmaceutiques sont contactées pour faire remonter la problématique pour les médicaments au formulaire.
En 2015, l’AFMPS est également interpellée pour les situations les plus à risque.
Résultats
Parmi les 55 paires de LASA déclarées, 12 paires sont des LASA de consonance et 43 paires sont des LASA de ressemblance. Les résultats présentés concernent les LASA de ressemblance.
Les firmes pharmaceutiques ont été contactées pour notifier 31 paires de LASA de ressemblance.
Dans 39% des cas, les firmes ont réalisé une action de blistérisation ou de révision de l’étiquetage.
Pour 48% des cas, des recherches de solutions sont en cours par les firmes.
14 paires de LASA de ressemblance ont été déclarées à l’AFMPS. Pour 2 d’entre elles des actions ont été menées : contact EMA (European Medicines Agency) et modification de l’étiquetage.
Lessons learnt/Leçons apprises
Faire remonter les paires de LASA vaut la peine car les firmes et l’AFMPS sont sensibles à la problématique malgré les difficultés évoquées pour changer des choses à une échelle nationale.
La prise en charge des actions de blistérisation ou de révision d’étiquetage par les firmes pharmaceutiques permet une solution à une échelle nationale.
Les actions mises en place de sensibilisation des équipes pharmacie et soignantes ainsi que la notification aux firmes pharmaceutiques et à l’AFMPS correspondent aux actions proposées par l’OMS.
Prochaines étapes
Encourager la notification des paires de LASA via le système de déclaration des EIMs.
Sensibiliser les équipes pharmacie et soignantes à l’importance d’une lecture attentive des médicaments à chaque étape du circuit du médicament.
Cinq années d’utilisation de la taxonomie internationale dans un système de déclaration des évènements indésirables
La problématique Depuis 2007, tous les évènements indésirables (EIs) sont taxonomisés selon la classification internationale pour la sécurité des patients (CISP, OMS).
Objectifs définis
Répartition des EIs selon les critères minimaux du CISP.
Evaluer les résultats pour les patients et de l'organisation.
L’équipe Virginie Gillardin MSc, PhD, Anne-Sophie Cornet MSc et Bruno Krug, MD, PhD. Département Qualité Sécurité
Interventions mises en place Une analyse descriptive des statistiques de nos incidents entre 2010 et 2014
a été réalisée.
Résultats 1956 EIs ont été déclarés au cours des cinq dernières années.
Leçons apprises
Les critères minimaux sont insuffisants pour les analyses de causes
profondes. D’autres catégories devraient être ajoutées à cet effet.
CISP est un outil générique. Des éléments de taxonomie plus spécifiques
devraient être ajoutés comme les médicaments, du matériel médical et
des activités spécifiques (radiothérapie, médecine nucléaire, soins
intensifs, ...).
La catégorie des risques pour l’impact chez le patient est moins intuitive
que certains autres systèmes de classification (par exemple NCC-MERPP).
Prochaines étapes
Ajout d'autres catégories de classification et utilisation de systèmes de
classification spécifiques.
11%
18%
12%
22%1%
2%
1%
8%
2%
3%
12%
5%3%
Taxonomie OMS - type d'incidentde 2010 à 2014 (n=1956)
aa-administration des soins
ab-procédure des soins
ac-documentation
ae-médication-liquides IV
af-sang/produits sanguins
ag-nutrition
ah-oxygène/gaz/produits volatiles
ai-appareil/équipement médical
aj-comportement du personnel
aj-comportement du patient
ak-accident du malade
al-infrastructure/bâtiment/aménagements fixes
am-ressources/organisation/gestion
74%bba - aucun
22%bbb - léger
4%bbc - modéré 0%
bbd - grave
0%bbe - décès
Conséquence pour le patient (n=1830)
Contact : Prof. Bruno Krug
Reductie aantal afzonderingen in een psychiatrische ziekenhuis
LOGO ziekenhuis Contact : [email protected]
Probleem Elke afzondering is er één te veel! Onder dit motto werd overgegaan tot een
Literatuuronderzoek betreffende acties of interventie die kunnen leiden tot
een vermindering van het aantal afzonderingen in ons ziekenhuis.
Doelstellingen Er wordt een vermindering van het aantal afzonderingen + een vermindering
van de duur van de afzondering ten opzichte van de voorbije jaren
nagestreeft.
Team Deze literatuurstudie werd voorbereid door de stafmedewerker
patientenzorg onder supervisie van de lokale werkgroep ‘omgaan met
agressie’.
Omschrijving van het project of de studie Er werd gezocht (tussen 15/8/2015 en 31/8/2015) in pubmed en google
(scholar) met sleutel “reducing” or “decreasing” and “seclusion” and
“psychiatric” and “inpatient”. Voorts gezocht in google met zoektermen:
afzondering, separeer, crisis, crisiskaart en signaleringsplannen. In gevonden
publicaties werd bovendien gezocht op basis van bronnen (snowball). Indien
niet mogelijk om artikel full text te lezen > werd de abstract gelezen. Er werd
een tijdsraam van 10 jaar vooropgesteld. Zo werd gekomen tot 224
weerhouden publicaties.
Resultaten Vanuit de geraadpleegde literatuur wordt een verband aangetoond tussen
Acties en interventies mbt onderstaande aspecten en een reductie van het
aantal afzonderingen : Leiderschap, cultuur, medicatie, safewards, team,
data, opleiding, analyse, monitoring, patiëntkarakteristieken, therapeutische
omgeving, accommodatie, signaleringsplan, crisiskaart, veiligheid, welzijn
personeel.
Lessons learnt Er bestaat heel wat onderzoek naar uiteenlopende elementen die impact
hebben op reductie aantal afzonderingen. Duidelijk dat dit op verschillende
terreinen zit. De Aanpak moet dan ook een bewust samenspel zijn van
verschillende acties op verschillende terreinen. Safewards model geeft goeie
handvatten. Uit vrijwel alle studies komt naar voor dat een reductie wel
degelijk mogelijk is!
Next steps Interne audit op basis van het safewards model.
La culture participative au service de la sécurité des patients : la démarche « stand-up »
Contact : Crohain Julie (Collaboratrice QIPS- [email protected])
La problématique L’institution engagée dans une démarche d’accréditation JCI souhaite entre
autre répondre aux IPSG (International Patient Safety Goals). Les unités de
soins nécessitent un accompagnement afin de pouvoir y répondre.
Objectifs définis Amener les unités de soins à pouvoir s’autoévaluer sur des critères « Patient
Safety » et à améliorer leurs scores sur 4 items par le biais de la démarche
« stand-up »:
Le port des bracelets d’identification
La complétude à 70% des anamnèses
Le respect de l’hygiène des mains par la présence de solution hydro-alcoolique et l’absence de bijoux/vernis
L’identification des dossiers des patients par la présence d’étiquette d’identification sur chaque document
L’équipe Mangelschots Lieven - Directeur soins et qualité
Jacquemin Patricia, Liessens Saskia et Beets Eric - Care Managers
Dehon Chantal, Michotte de Welle Sylvie et Crohain Julie - Collaboratrices
QIPS (Quality Improvement and Patient Safety)
Interventions mises en place L’équipe qualité et sécurité implémente la démarche « stand-up » dans
l’ensemble des services de l’institution, elle vise à mobiliser les acteurs autour
de thèmes choisis et d’objectifs validés par les équipes multidisciplinaires.
Le thème du « Safety » est identifié par 4 équipes au cours de réunions
« stand-up » comme prioritaire. Une campagne de sensibilisation est engagée
et des recommandations concernant la sécurité des patients sont transmises.
Les équipes concernées par le thème s’autoévaluent sur les 4 items et suivent
leur évolution durant 6 mois.
Résultats Basés sur l’observation de 5 patients, 5 dossiers ou 5 collègues au temps 0
(démarrage du projet) et au temps 1 (septembre 2015) :
Leçons apprises Les 4 équipes impliquées dans le « Safety » ont significativement amélioré
leur score dans chaque item. Elles ont porté le projet et la démarche « stand-
up » les a aidés à objectiver leurs évolutions par la définition d’indicateurs et
la planification d’audits. Le support de la direction fût un facteur de réussite
important à la démarche.
Prochaines étapes
Campagne « Patient Safety » et déploiement de la démarche « stand-up » à travers toute l’institution
Poursuite du cycle PDCA dans les équipes afin d’atteindre l’ensemble des éléments présents dans les IPSG
1,4 1,9
3,6
0,9
4,4 4,6 4,6 4,3
0,00,51,01,52,02,53,03,54,04,55,0
Bracelet Anamnèse Hygiène desmains
Identificationdossier
T0
T1
Een kwalitatieve sprong vooruit met ZORGPADEN sinds 2013…
contact : [email protected], Schiepse Bos 6, 3600 Genk 089/326006
Probleem Er was nood aan een ziekenhuisbreed plan van aanpak om zorgpaden
opnieuw op de kaart te zetten in het ZOL.
Doelstellingen Het ontwikkelen van zorgpaden is in het ZOL een onderdeel van het
‘beleidsplan ZOL 2020’. In dit beleidsplan werd het accent gelegd op
kwaliteit, capaciteit, efficiëntie, patiëntgerichtheid, kostenbeheersing,…
Team De projectgroep bestaat uit de volgende leden: Chantal Desticker – Divisiemanager/Projectleider, Caroline Vandereycken – Zorgcoördinator, Kurt
Surmont – Verpleegkundig-paramedisch directeur, Dr. Vander Velpen – Medisch directeur, Heidi
Werckx – Manager Kwaliteit en Patiëntveiligheid, Kathleen De Sutter – Stafmedewerker, Rik Lambrechts
– Hoofdparamedicus, Patricia Vrancken – Diensthoofd Patiëntenbegeleiding. Kris Vanhaecht van het
Netwerk Klinische Paden (NKP) was betrokken bij het project als adviseur.
Omschrijving van het project 1. STRUCTUUR
Er werd een projectgroep geïnstalleerd die een sturende opdracht heeft met
betrekking tot het zorgpadenbeleid in het ZOL. De projectgroep heeft een
policy voorgelegd aan het directiecomité, ter goedkeuring van de
voorwaarden waaraan een zorgpad moet voldoen in het ZOL. Hierin werden
concrete handvaten uitgeschreven voor de voorbereiding, uitwerking en
(continue) evaluatie van een zorgpad.
Daarnaast is een vaste structuur opgezet met multidisciplinair samengestelde
basisteams voor elk individueel zorgpad. Het basisteam bestaat uit
vertegenwoordigers van de professionele groepen die rechtstreeks instaan
voor de zorg van de betrokken patiëntenpopulatie. In elk basisteam wordt
een projectverantwoordelijke aangeduid die de groep zal leiden. De
zorgcoördinator van de divisie waarbinnen deze patiënten-populatie zich
situeert, begeleidt het proces.
2. PROCES
Elk jaar worden er een 5-tal nieuwe
zorgpaden opgestart en wordt een strikte
timing gehanteerd.
Een van de voorwaarden bij het werken
met zorgpaden in het ZOL, is dat deze
ontwikkeld dienen te worden volgens de
7-fasen methodiek van het NKP.
Aanvullend wordt bij de selectie van de zorgpaden een matrix met
selectiecriteria opgesteld, waaraan een score wordt toegekend. Bij elk
zorgpad wordt ook een “patiëntenfiche” ontwikkeld, de vertaling van het
zorgpad voor de patiënt. Op deze wijze kan de patiënt zelf volgen wat er
dag na dag op het programma staat. Dit vergroot de patiëntenparticipatie
en de patiënt kan de zorgverlener wijzen op eventuele afwijkingen in het
voorziene zorgtraject. De resultaten van de metingen worden weergegeven in
het centrale Q-dashboard van het ziekenhuis.
Resultaten Zorgpaden leven opnieuw in het ZOL. De gestructureerde en uniforme
aanpak, zowel wat betreft structuur als proces, biedt een goede
ondersteuning voor de respectievelijke professionals die een zorgpad
uitwerken. Doordat de verwachtingen en de time-line scherp gesteld zijn,
wordt er in de basisteams ook resultaat geboekt. De regelmatige afstemming
tussen de basisteams zorgt voor een continue lerende organisatie.
Lessons learnt De continue en handmatige opvolging van de indicatoren is een blijvende
uitdaging. Een EPD kan de dataverzameling in de toekomst optimaliseren.
Next steps Er zullen jaarlijks 5 zorgpaden via deze werkwijze ontwikkeld worden
Etude exploratoire de l’impact de la luminothérapie sur la fatigue chronique dans la sclérose en plaques.
Contact : Marianne Dhem, ergothérapeute [email protected]
La problématique Dans la sclérose en plaques, une des plaintes principales liées à la maladie concerne la fatigue,
cette dernière étant très invalidante pour la personne qui en souffre avec un retentissement
majeur sur la vie quotidienne des patients. Dès lors, nous avons tenté d’observer de façon
écologique si la luminothérapie pouvait avoir une influence sur la problématique de la fatigue
chronique dans la SEP. La luminothérapie est un traitement médical ayant déjà fait ses preuves,
qui consiste à exposer les yeux à une lumière d’intensité et de spectre lumineux spécifique
proche de la lumière solaire. Par son inhibition de la sécrétion de mélatonine, la lumière permet
un réveil amélioré et une meilleure vigilance. La lumière provoque également l’augmentation de
la production de SEROTONINE qui a un effet régulateur du sommeil, de l’humeur et de l’appétit.
Objectifs définis Evaluer, en début et fin d’hospitalisation, par différentes échelles de fatigue, tous les
patients exprimant une plainte de fatigue afin de détecter les bénéfices éventuels liés à
l’utilisation de cette procédure
Proposer la luminothérapie à chaque patient susceptible de suivre ce traitement
Traiter les résultats des différentes échelles en pré et post-traitement
A terme, investiguer un lien éventuel entre la dépression saisonnière et les symptômes
de fatigue dans la sclérose en plaques et proposer une prise en charge adaptée
L’équipe M. Dhem, C. Gaupin, M. Linsingh, ergothérapeute - C. Jodogne, responsable du service
d’ergothérapie - N. Moyano, neuropsychologue - Dr. R. Reznik, neurologue - Dr. B. Maertens,
MPR
Interventions mises en place Après quelques jours destinés aux diverses évaluations et, avec l’accord préalable du neurologue
du centre, le traitement par luminothérapie a pu débuter. La durée du traitement était de 4 à 6
semaines et il fut toujours réalisé pendant un maximum d’une demi-heure entre 8h et 9h30 le
matin lors du petit déjeuner et ce, les 5 jours de la semaine. Comme appareil de luminothérapie,
nous avons utilisé la « LUMINETTE ». Les évaluations spécifiques de la fatigue ont été réalisées
(FSMC - FSS – MFIS – Epworth – MS-SFS). Nous avons réalisé ce recueil de données de 2013 à fin
2014 et pris en compte le nombre de séance et la saison. Nous avons également observé
l’impact de la luminothérapie sur le ressenti subjectif de la fatigue défini par le patient (VAS).
Cette échelle fut réalisée en pré et post- traitement.
Résultats Des ANOVA à mesures répétées ont été réalisés dans le but de mettre en évidence un potentiel
effet significatif de l’utilisation de la luminothérapie sur la fatigue ressentie par les patients. Nous
avons pu mettre en évidence un changement significatif concernant deux échelles de fatigue : La
MFIS et le versant de fatigue cognitive de l’échelle FSMC. Un effet significatif a également été
mis en évidence au niveau de l’échelle Epworth concernant la probabilité d’endormissement des
patients dans diverses situations propices afin de détecter les bénéfices éventuels liés à
l’utilisation de cette procédure.
Leçons apprises La luminothérapie apparaît être une thérapie prometteuse dans le cadre de la prise en charge de la fatigue dans une population de patients SEP.
Suite à ces premiers résultats, nous devons retirer du bilan les échelles apparaissant moins
pertinentes dans l’évaluation de base. S’agissant d’une étude exploratoire, divers éléments ont
pu avoir un impact sur ces résultats préliminaires et seront contrôlés dans la poursuite de ce
travail : impact de la dépression/anxiété, nombre de séances réalisées, impact des troubles
cognitifs, moment de réalisation de cette thérapie. La détermination d’un impact spécifique de la
thérapie devrait également être contrôlée par la présence d’un groupe contrôle.
Prochaines étapes Inclusion de nouveaux patients suivant une méthodologie plus rigoureuse concernant tant
l’évaluation de base de la fatigue des patients qu’au niveau du contrôle d’autres variables
influençant potentiellement ces résultats.
Itinéraire Clinique pour le patient atteint de la maladie de Parkinson.
Contact : [email protected]
La problématique La maladie de Parkinson se manifeste par un tremblement de repos, des troubles
du tonus, une akinésie, des difficultés d’élocution et de déglutition affectant la
satisfaction de tous les besoins de la personne. Les fonctions cognitives peuvent
s’altérer avec l’évolution et l’une des caractéristiques de la maladie réside
dans le fait que les performances locomotrices et autres deviennent très
fluctuantes.
Le traitement de la maladie de parkinson est complexe et s’articule selon des
prises de médicaments fréquentes, à heures précises.
Compte tenu de ces difficultés, la prise en charge des patients nécessite une
approche pluridisciplinaire tout à fait spécifique. Le trajet du patient doit être
défini en fonction des recommandations de bonne pratique et sous la
responsabilité du Médecin MPR.
Objectifs définis ; interventions déterminées. La méthodologie d’élaboration de l’Itinéraire Clinique prévoit qu’au sein de
chaque discipline soient déployés des objectifs pour le patient et son
entourage. Le patient doit être acteur de sa prise en charge et demeure donc
le sujet de l’objectif.
L’ensemble des objectifs doit appréhender le patient de façon holistique et
certaines interventions projetées doivent être évaluées par des indicateurs.
L’équipe Dr PIRNAY, Dr GUILLAUME, Dr COUNASSE, Cécile LEJEUNE, Manon KOKOU,
Christine HAUZEUR, Marianne DHEM, Jean Christophe FREDERICKX, Chantal
COMBLIN, Pierre LAMBERT, Véronique LOCHT, Nathalie PONET.
Interventions mises en place
Constitution de l’équipe, choix des référents au sein de chaque discipline.
Etat des lieux, relevé des difficultés rencontrées ; argumentation du
projet.
Présentation du projet ; de la méthodologie et du timing.
Rédaction par chaque thérapeute de ses objectifs et interventions clés.
8 Réunions bi disciplinaires : thérapeute et MPR
Réunions plénières de mises en commun.
Résultats
Réunions de travail : révision et mise en commun des objectifs
Elaboration du tableau d’interventions.
Leçons apprises
Amélioration et partage des connaissances concernant la pathologie et la
prise en charge pluridisciplinaire.
Recherche de consensus dans l’équipe pour solutionner différents
problèmes, notamment celui de la planification des activités.
Respect des contraintes de tout un chacun.
Prochaines étapes
Rédaction du tableau d’interventions.
Recherche d’indicateurs
Formation du personnel.
Implémentation du projet et suivi.
Trajet de soins et patient traceur pour la culture de qualité des soins et de sécurité des patients
Contact : [email protected]
La problématique Les hôpitaux qui participent au contrat « patient safety » sont amenés à
analyser des thèmes de l’accréditation hospitalière.
Ces démarches restent le plus souvent la tâche de petites équipes
hospitalières. Il faudrait amener tous les professionnels de la santé à y
participer activement.
Objectifs définis Le CNRF est un centre spécialisé ce qui nous conduit à considérer un nombre
réduit de situations médico-chirurgicales qui peuvent cependant rester
complexes. Le comité de qualité a donc décidé de réadapter sa stratégie tout
en tenant compte du contrat du SPF Santé publique en utilisant la notion de
trajet de soins pour amener tous les professionnels à la structurer.
Le comité de qualité a commencé par revoir les procédures d’admission et de
sortie. Aux professionnels de documenter maintenant tout le séjour.
L’équipe Bernard BASSLEER, Laura JEUNEHOMME, Daniel GUILLAUME, Gaëlle
REYNCKENS, Cécile LEJEUNE, Bernadette RORIVE.
Interventions mises en place
Brainstorming du comité de qualité : mission et vision
Adoption d’un objectif : préparer progressivement l’accréditation
Adoption d’une stratégie : renforcer la culture par l’adhésion et la
participation
Adoption d’un thème : le trajet du patient
Révisions des procédures d’admission et de sortie
Programmation de 2 réunions plénières pour tous les acteurs au CNRF
Collecte des procédures écrites existantes
Encouragements à la rédaction de procédures écrites par services et
transversales
Reconsidération d’une liste d’indicateurs
Résultats
Réunions régulières de travail
Évolution régulière
Mesure de la culture 2015 sera le point de repère
Leçons apprises
Il est important de permettre aux membres du comité de qualité de
prendre du recul et de ne pas rester « enfermés » dans leurs activités
quotidiennes
Vision et missions ne sont pas des éléments inamovibles
Nécessité de travailler avec tous sous peine de s’essouffler et de s’isoler
Les hôpitaux sont toujours en attente d’une définition précise de la
coordination de la qualité et du comité de qualité
Prochaines étapes
Aller jusqu’au bout de l’objectif
Sortir progressivement les standards d’accréditation et les appliquer
Prise en charge du groupe ENVP dans un environnement multi-sensoriel (snoezelen)
Contact : GIRY Christelle : [email protected]
La problématique L’isolement et le manque d’interaction des patients ENVP et le cloisonnement
(individualisation) des thérapies. Cela concerne deux profils de patients :
Patients se situant, au réveil sur un continuum allant de
l’agitation/désinhibition/agressivité à l’apathie (état lié au versant
comportemental du fonctionnement exécutif avec présence, le plus souvent, de
troubles cognitifs observables dans des tâches exécutives)
Patients plus collaborant (les plus rares)
Le snoezelen est construit avec les différents équipements suivants :
ambiance tamisée écran géant et projecteur
rideaux de lumière station de contrôle visuel et auditif
fibres optiques diffuseur d’huile essentiel
maxi colonne d’eau miroir
laser ciel étoilé tables de verticalisation
télécommande de 8 couleurs sans fil banc de Bobath
puit sans fond lumineux lève personne
Objectifs définis
Favoriser la communication et l’interaction chez les patients ENVP par
l’intermédiaire de stimulations multi-sensorielles, favoriser la motivation à l’action
Permettre la collaboration des différents thérapeutes au sein de la prise en
charge
Rendre le patient acteur grâce aux différentes explorations
L’équipe REZNIK Régine, Neurologue
PIRNAY Laurence, Médecin physique
COLLETTE Françoise, Logopède
DUMEZ Karine et TESTA Tani, Kinésithérapeutes
GIRY Christelle et MAJCHRZAK Céline, Ergothérapeutes
Interventions mises en place Dans une ambiance sécurisée et sans distracteurs extérieurs, les patients sont installés
de manière à se mouvoir librement. L’atmosphère est préparée à l’avance par le
thérapeute avant l’installation des patients. Celui-ci est modulable en fonction des
réactions du patient et des objectifs de la séance.
Les différents stimuli utilisés : visuels, auditifs, olfactifs, gustatifs et tactiles.
Résultats Nous pouvons vous faire part de notre expérience et de nos observations :
Les séances de stimulations en groupe au Snoezelen avec les patients ENVP, nous ont
permis de réaliser les observations suivantes :
Les patients sont généralement plus réactifs aux stimuli de types auditifs et
gustatifs.
Les patients sont généralement plus réactifs aux stimuli en lien avec leur histoire
personnelle (profession, passions, loisirs,…).
Les séances en groupe permettent de favoriser l’action et l’interaction sociale (les
patients s’observent et se reconnaissent, ils s’échangent des objets,…).
Ce type de prise en charge apporte une meilleure collaboration de la part du
patient ainsi que des échanges de compétences entre les différents thérapeutes.
Lessons learnt/Leçons apprises
Fractionnement des séances en périodes de 30 minutes en tenant compte de la
fatigabilité et de leurs troubles cognitifs majeurs.
Objectifs variables en fonction du moment présent, de l’état d’éveil des patients
mais aussi de leurs capacités et troubles associés.
Les stimuli sont orientés d’un point de vue spatial selon leurs troubles cognitifs et
visuels.
Prochaines étapes Élargissement des équipements (connexion internet, tapis de sol géant permettant de
voir les mouvements et déplacements spontanés du patient, programme d’immersion à
la marche, tapis roulant, « lokomat » … ).
Réorganiser le travail pour gagner du temps soignant auprès du patient
Contact : Laurence Rowie – IC du service d’accompagnement des malades – Clinique Saint-Luc Bouge – 081/20.93.30 – [email protected]
La problématique Le personnel de soins doit régulièrement quitter ses activités auprès des patients dans
l’unité de soins pour réaliser des transports de patients et de matériel. Sous-utilisation
du logiciel de gestion des transports.
Objectifs définis Elargir les plages horaires de fonctionnement du brancardage ;
Attribuer de nouvelles tâches aux aides-soignantes du brancardage afin de
limiter les déplacements réalisés par le personnel des unités de soins ;
Améliorer la sécurité des patients tant lors des transferts qu’en permettant
aux soignants de rester au chevet des malades.
L’équipe Direction du département infirmier, paramédical et des services associés ;
Equipe du service d’accompagnement des malades ;
Equipes multidisciplinaires des unités médico-techniques .
Interventions mises en place Optimisation de l’utilisation du logiciel d’automatisation des transports;
De par le gain de temps lié à l’optimisation du service de transport des
malades, ajout de tâches dédicacées au service d’accompagnement des
malades ;
Elargissement des plages de fonctionnement du service d’accompagnement
des malades de 7h00 à 19h00 durant deux mois de test.
Résultats Les transferts depuis les urgences vers les unités de soins sont réalisés
beaucoup plus tôt dans la journée :
o Meilleure ventilation des patients arrivants dans les unités de soins
depuis les urgences (diminution des transferts réalisés entre 19 et
22h) ;
o Libération de place plus rapidement au niveau des urgences.
Le temps de présence effectif du personnel de soins au chevet du patient est
significativement plus important.
Satisfaction du personnel soignant dans les différentes unités de soins
impactées.
Lessons learnt/Leçons apprises
La gestion du temps au niveau du service d’accompagnement des malades couplé à
une réorganisation des transports a permis l’optimisation de l’affectation des
compétences de chacun au service de la sécurité des patients.
Empowerment du patient - information pré-opératoire en chirurgie orthopédique
Contacts : Carine Demonte – IC du service de chirurgie orthopédique – Clinique Saint-Luc Bouge – 081/20.91.20 - [email protected]
Pauline Antoine – IC du service de chirurgie orthopédique – Clinique Saint-Luc Bouge – 081/20.96.20 - [email protected]
La problématique Dans le contexte de la chirurgie orthopédique, les patients arrivent dans le service et
ne sont pas toujours préparés (physiquement, matériellement et psychologiquement) à
leur hospitalisation, aux suites opératoires et à leur retour à domicile ou en
convalescence dans un contexte de durées de séjour de plus en plus courtes.
Objectifs définis
L’équipe Chirurgiens, Infirmière en chef et infirmières en chef adjointes des unités de chirurgie
orthopédique, Infirmière sociale et Infirmières des soins à domicile.
Interventions mises en place
Lessons learnt/Leçons apprises
Donner au patient la possibilité de devenir acteur de sa prise en charge c’est avant
tout lui donner la connaissance suffisante et nécessaire en rapport à cette prise en
charge.
« Les gens réussissent mieux quand ils sont bien informés … » (D. de Bronkart)
Permettre au patient, nécessitant une
intervention orthopédique
programmée, de devenir acteur de
son séjour hospitalier, de son
intervention, de son traitement ainsi
que de sa convalescence et de son
retour à domicile par une meilleure
information en pré-hospitalisation;
Optimiser la préparation physique et
psychologique du patient liée à son
hospitalisation ;
Optimiser l’organisation de la prise en
charge post-opératoire et post-
hospitalisation ;
Améliorer la satisfaction des patients
par rapport à leur hospitalisation.
Résultats Diminution du stress lié à l’hospitalisation pour
90% des participants aux séances informatives;
Confiance dans la prise en charge pour 95%
des participants ;
A l’unanimité, les séances d’informations ont
donné aux participants des moyens et outils
pour se prendre en charge et devenir acteur de
leur intervention rapport à leur hospitalisation.
Création de fascicules d’informations liées au séjour hospitalier, à
l’intervention, au suivi post-opératoire et post-hospitalier pour chaque
intervention de chirurgie orthopédique, en dehors des prises en charge
traumatologiques.
Création d’un site internet dédié spécifiquement à la préparation des
patients devant bénéficier d’une intervention orthopédique :
http://orthopedie.slbo.be/
Organisation mensuelle de séances d’informations et d’échanges destinées
aux patients devant bénéficier d’une intervention orthopédique
programmée. Des invitations personnelles sont envoyées aux patients.
Standardiser une prise en charge multidisciplinaire sécurisée des patients post-AVC en fonction de leur profil
Contact : Julien Monseu – IC Neurologie – Clinique Saint-Luc Bouge – 081/20.94.20 – [email protected]
La problématique Les patients suivis pour accident vasculaire cérébral (AVC) en Stroke-Unit
nécessitent une prise en charge différenciée en fonction de leur état
d’instabilité. Des questions reviennent quotidiennement : le patient nécessite-t-il
une surveillance monitorisée 24h/24 ? Le patient peut-il être levé ou doit-il
rester alité ? Doit-il bénéficier d’une surveillance infirmière continue ou non ?
Objectifs définis Définir des profils de patients en post-AVC et standardiser leur prise en charge
afin de leur garantir un trajet de soins sécuritaire.
L’équipe Equipe multidisciplinaire du service de neurologie.
Interventions mises en place
Définir des profils de patients post-AVC ;
Déterminer par profil une prise en charge sécuritaire standardisée ;
Attribuer un profil à chaque patient ayant subi un AVC dès son
admission dans l’institution ;
Adapter la prise en charge multidisciplinaire au profil défini.
Résultats
Lessons learnt/Leçons apprises
Prochaines étapes Intégration complète des profils au sein du dossier patient informatisé.
STANDARDISER & INDIVIDUALISER = SECURITÉ & QUALITÉ
Graag bedanken we… Nous remercions…
Grand Hôpital de Charleroi
AZ Damiaan
Centre Hospitalier Psychiatrique Le Chêne aux Haies
AZ Groeninge
Centre Hospitalier Régional Haute Senne
AZ Sint-Blasius
Centre Hospitalier Universitaire de Liège
Imeldaziekenhuis
Centre Hospitalier Universitaire Ambroise Paré
Jessa Ziekenhuis
Centre Hospitalier Universitaire de Charleroi
Kliniek Sint-Jozef
Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth
Onze-Lieve-Vrouw van Lourdes Ziekenhuis Waregem
Centre Hospitalier Universitaire Dinant Godinne
Psychiatrisch Centrum Broeders Alexianen Boechout
Cliniques de l’Europe – Europaziekenhuizen
Ziekenhuis Oost-Limburg
Centre neurologique et de réadaptation fonctionnelle
Clinique St-Luc Bouge