Livret Projet Beyrouth

7/31/2019 Livret Projet Beyrouth

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PROJE BEYROUH


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Projet de n dtudeArnaud Tomas 07004_ Dalila Ghodbane 07072ENSAPLV

Enseignants _ Patrick Leitner _ David Fagart


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AVAN PROJE

I Un mode durbanisation nolibral

A Un rythme de renouvellement urbain soutenu dict par la

puissance nancire des investisseursB Le tissu urbain, reet de logiques individualistes C Une planication en dcalage de lurbanisation eective

II Beyrouth en ngati : la Corniche du euve

A Une le prserve de lurbanisationB Des colons lhorizon : les promoteurs privs

C La privatisation spatiale est une conscation progressivedun droit la ville

PROJE

I Enclore pour prserver : une logique existante comme stratgie de

projet

A Un lieu qui renerme des qualits ncessaires unecondition mtropolitaine

B Des les atmosphriques au milieu des orteresses depromoteurs

C Les lieux de tout les possibles

II Les les

A La serre, archtype du micro-climatB De luniversit au campusC Un parking-agoraD Les miroirs deau


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AVAN PROJE


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I Un mode durbanisation nolibral

A Un rythme de renouvellement urbain soutenu dict par lapuissance nancire des investisseurs

Lactivit immobilire est particulirement intense Beyrouth,o les chantiers de construction et reconstructions ne cessent pas. Lerenouvellement de la ville est davantage motiv par le prot gnr via leoncier que par la ncessit de remplacer un bti obsolte. En labsencede produit dpargne alternati, le oncier est une valeur reuge. Bienque limmobilier ai toujours t un lieu dpargne et dinvestissementdans les pays o manquent les produits dinvestissements alternatis,des produits nanciers en particulier, cette tendance sest accentue

et amplie avec laugmentation du nombre de gros investisseurs,principalement des banques. Avec la globalisation nancire,limmobilier a connu des processus de nanciarisation, devenant ainsiun produit dinvestissement au mme titre que les actis nanciers.Il est possible daller plus loin en armant, comme Vincent Renardou Natacha Aveline, que lvolution rcente permet, travers desmcanismes nanciers plus sophistiqus, de dconnecter le produitnancier de limmeuble qui en est le support.

B Le tissu urbain, reet de logiques individualistes

Ces logiques sont une donne ondamentale pour comprendrela manire dont se recrer Beyrouth et dautres villes mondiales .Cette tendance dmanation globale trouve un relais chelle locale

via des pratiques de gestion urbaine avorables. Au Liban, le constatunanimement dress (par des chercheurs, experts, par la presse)dnonce labsence doutils adapts lurbanisation du pays ainsi que lesrgimes dexceptions trop rquents pour justier de manquements auxrglements1. Ces lacunes et les quinze annes de guerres civiles (1975-

1 LAMY, Sbastien, Le droit de lurbanisme au Liban, (rapport de recherche)Paris, Gridauh, 2010, 43 p. et BAKHOS, Walid, Le rle de la puissance

publique dans la production des espaces urbains au Liban , dans M@ppe-monde 80 (2005.4)


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1990) laissent un tissu urbain qui rete la logique du chacun-pour-soi , un principe daccumulation de laction de chacun et labsencedorganisation globale. Lurbanisation suit un schma conorme cettelogique. Les parcelles sont investies par la promotion prive misant surune tabula rasa progressive , agissant par mitage. Ce mcanisme,

suivant un principe de rentabilit conomique, semble tout point devu contre-producti sur le long terme. A mesure que le tissu se densie,les qualits dont pouvaient bncier les premires constructions(jardins, vues, lumire) samoindrissent, voire, disparaissent.

Malgr tout, les instances qui dictent les rgles durbanismeet qui ont pour mission de les aire appliquer, loin dtre aibles oulaxistes, tendent aciliter les grands projets de standing initis parles promoteurs privs. Ces projets sont lincarnation des logiques

conomiques prcites.

C Une planication en dcalage de lurbanisation eective

Paralllement ce schma, les autorits publiques, avec lappuide cooprations internationales, ne cessent de chercher planier, ausens moderne, lorganisation de la ville. Les tentatives de planicationentreprises depuis la n de lempire Ottoman jusqu aujourdhui nont

jamais t accompli dans leur totalit et ont systmatiquement tconront, entre autres, lobstacle du poids des propritaires terrienset promoteurs agissant en groupe de pression, et trouvant aisment desporte-voix dans la vie politique2. En ce sens, la planication envisagepar la municipalit de Beyrouth aujourdhui nous semble voue lchec. Dune part, elle ne semble pas prendre en compte le dcalageconstant entre urbanisation et rglementations et dautre part, lespuissances publiques ont tendance, au moins depuis lindpendancedu pays en 1943, se positionner comme un relais solide des intrtsdu secteur priv3.

2 VERDEIL, Eric, Beyrouth et ses urbanistes, une ville en plans (1946-1975), Beyrouth, Presses de lIFPO, 2010, p.293

3 KRIJNEN, Marieke, Facilitating real estate development in Beirut:

a peculiar case o neoliberal public policy, Master thesis, Department oengineering, architecture and design, American University o Beirut, 2010


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II Beyrouth en ngati : la Corniche du euve

A Une le prserve de lurbanisation

Dans le cadre du projet de n dtude, le site que nous tudions

ait partie des terrains potentiellement amnageables que recense leplan vert et paysager de Beyrouth pour la valorisation des espaces

vgtaux ralis par lInstitut dAmnagement et dUrbanisme de laRgion le-de-France (datant de 2001, et en cours dactualisation). Laprsence de parcelles publiques est un acteur avorable laction de lamunicipalit qui serait dbarrasse de la lourde charge oncire si elley dveloppe des projets.

Les terrains se situent sur la limite administrative est de

Beyrouth, marque morphologiquement par la prsence du euve etune topographie accidente. Le site nich la sortie de la valle du euvede Beyrouth stend sur une centaine dhectares. Il a la particularitdtre peu bti contrairement au reste de la capitale. De plus, desprogrammes trs divers se trouvent parsems sur son sol : des usines,des entrepts et des ateliers comme le prvoit le plan de sectorisationde la ville (Ecochard) depuis les annes 1960. Le Liban tant un paysqui importe la plupart de ses biens de consommations, la demande

de locaux pour les secteurs dactivits primaires et secondaires sontmoindres. Ltat y possde quelques parcelles sur lesquelles larme,le ministre de la culture ainsi que les pompiers ont installs leurlocaux. Ces terrains tant soumis une rglementation qui contraintses usages, de larges parcelles privs accueillent des serres, des culturesou sont dlaisses en riche.

Le site est circonscrit en triangle par trois larges axes decommunication, dont un a sectionn le quartier de ahouita dans lapartie sud. La Corniche du Fleuve4 est donc un lieu particulier dans letissu urbain beyrouthin. Il correspond au plus vaste espace non-btide la capitale.

4 Lensemble du site sera dornavant dsign comme tant la Corniche

du Fleuve (Corniche Nahr), bien que cette appellation soit plus spcique la partie nord du triangle .


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B Des colons lhorizon : les promoteurs privs

Aprs avoir ormul plusieurs scnarii de dveloppementdes terrains de la Corniche du Fleuve, nous choisissons de slectionnerle rcit le plus probable, et dont les signes sont dj visibles. Huit

chantiers sont actuellement en cours, dont la majorit est composede projets de logement haut de gamme. Au vu des productions, cesprojets sont le ait dune catgorie de promoteurs privs dont le capitalpermet dinvestir dans des parcelles de surace importante et capablesde recourir si ncessaire des divisions ou remembrements deparcelles (tant donnes les larges dimensions des parcelles sur le site).Les chantiers se situent aux abords des voies importantes et des nudsdinrastructures ( louest le rond point de la Justice-El Aadlieh, et

au nord-est, Jisr El-Wati), ainsi que dans la zone industrielle dans lapartie nord du site, o les parcelles suivent dj un trac orthogonal eto le rseau de voirie est oprationnel.

Les promoteurs dveloppent quatre types de projets. La plupartdes chantiers sont des tours ou complexes rsidentiels se voulant luxueux , avec une pluralit de programme an de garantir unerelative autonomie, sadressant une population disposant de revenuslevs. Les brochures de promotion des projets mettent en avant

limmeuble comme une orteresse autosusante, un lieu de privilge.Ensuite, une catgorie de promoteurs, relativement jeunes, cherchent renouveler lore de logement en ciblant une clientle dont le mode de

vie dire de celle des projets dcrits prcdemment. Ces promoteursthmatisent leur production en proposant des logements pourartistes ou lofs . Ils partagent le mme rseau proessionnel maisaussi social, et travaillent dans le mme primtre en vu dy crerun quartier village dartistes . Cette initiative entrepreneuriale lesa men ormuler une demande auprs du mohaez, dtenteur dupouvoir excuti (quivalent au pret), pour nommer le quartier Soho Beirut .En plus de ces deux types de projets, majoritaires, on trouve des tours( partir dune douzaine dtages) de logement sans programmesadditionnels, souvent le ruit du travail de promoteurs inexpriments,de propritaires ou dingnieurs qui sorientent vers cette activitlucrative.Enn, principalement le long de la Corniche Pierre Gemayel, des


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projets de bureaux voient le jour, souvent issus de la commandemanant dune socit qui sinstalle dans limmeuble et louent enmme temps une partie des locaux dautres entreprises.

C La privatisation spatiale est une conscation progressive dun

droit la ville

La multiplication de projets comparables aux types prcitsest une maniestation de la nolibralisation de la abrique dela ville5. Privatisation des espaces publics, contrles et restrictionsdaccs aux ressources urbaines sont des eets de cette tendance.Ces derniers donnent lieu une rduction des marges de manuvrepermettant au citadin de changer les espaces de la ville. En ce sens,

elle amoindri aussi les possibilits de changer lespace public au sensde lieu dinvestissement de la sphre politique et de la ralisation ducitoyen dans un mode dmocratique (Paquot, 2009).

David Harvey ajoute que lurbanisation est un processusessentiel la survie du capitalisme6. Ainsi, il tablit dans un courtouvrage une histoire slective de lurbanisme la lumire des exigencesdu capital. Cette posture nous aide envisager notre action comme unealternative la production urbaine actuelle sans opposition rontale

mais au contraire, en essayant den saisir les rouages an de complteret denrichir la ville quelle gnre.

En eet, lhomognisation du tissu quengendre a priori leprocessus actuel durbanisation tend vers un appauvrissement delexprience urbaine. Cette exprience est aussi, et peut tre avant tout,sensorielle. La Corniche du euve, caractrise par une gographiemarque, est riche de qualits dont la prservation complteraitle processus urbain. Dans une perspective de projet, il sagirait dereconduire ces qualits tout en sachant la disparition des lments quien sont porteurs invitable.

5 Pour rendre compte de cette notion, entre autres, WEBER, Rachel,Extracting Value rom the City: Neoliberalism and Urban Redevelopment,Antipode, vol.34, no.3, p. 519-540., 2002

6 HARVEY, David, Le capitalisme ontre le droit la villenolibralisme, urbanisation, rsistances, Paris, d. Amsterdam, 2011


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Photomontage ralis partir dimages de projets en cours de construction Corniche Nahr


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I Enclore pour prserver : une logique existante comme stratgie deprojet

A Un lieu qui renerme des qualits ncessaires une conditionmtropolitaine

Les richesses de la Corniche du euve relvent de lexaltation des

sens : la multitude de sensations, les odeurs, lhumidit, la racheur,les lumires, les ombres. A ce titre, la prservation et lamplicationdes vertus du site, par lactivation des sens, alimentent lexprienceurbaine. Cela nous renvoie au travail dOlaur Eliasson, qui rintroduitdes lments naturels monumentaux dans les villes. Ce dispositipermet, selon lui, de prendre littralement la mesure de ce qui nous

entoure, tape pralable notre capacit de le modier. Selon lui,vivre une exprience, cest prendre part au monde, et prendre part aumonde relve vraiment du partage de responsabilits.

La Corniche du euve est niche au creux dune valle. Cettesituation cre des paysages naturels absorbs par la topographie, nese rvlant la ville que depuis de rares points de vue. A linverse, uneois au cur de lle, ces paysages se dploient largement, mettant distance qui la ville stire vers une limite imperceptible.

Cet entre-deux apparait comme un espace reuge. En eet, lesusages qui y prennent place sont des usages que la ville ne semblentplus permettre, comme cultiver des lgumes, se dtendre dans desherbes hautes, lombre de quelques arbres, courir ou entreposerdencombrantes reliques du pass phnicien de Beyrouth. Dans notreintervention, il sagit de rendre de nouveau possible ces occupations,amenes disparatre sous la nappe homognisante du tissu queorment les oprations de promotion prive. Les usages observssemblent tmoigner dune appropriation de lespace du site par lepublic.

B Des les atmosphriques au milieu des orteresses depromoteurs

A bien des gards, dans le contexte beyrouthin, la Corniche dueuve est comparable une le, pice dtache mergente dans locan


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de la masse btie homogne qui pntre irrsistiblement le moindreespace vacant.

Cest par ailleurs le sort qui guette les terrains de Corniche Nahrque dtre emports dans le courant de ces eaux. Ils sont peu peucoloniss par une catgorie nancirement puissante de promoteurs

privs. Les oprations qui sy dveloppent se veulent autonomes aupossible (terrains et salles de sport, commerces, et autres quipementsen complment des logements), exclusives, proposant une micro-atmosphre dans lenceinte de la parcelle. Elles tendent vers le modledle absolue que dcrit Peter Sloterdijk dans cumes en ce quellescherchent tre des environnements dans un objet et non des objetsdans un environnement . Ce principe de juxtaposition de bullesaboutit une abrique urbaine orme dune diversit de projets, mais

dune diversit monotone, linstar des plots rsidentiels du quartier deSiou qui surplombe la Corniche. Sans avoir la navet et la prtentionde matriser la pression oncire et immobilire, lobjecti est de lacanaliser en opposant des limites physiques sur le territoire du projet,des digues au creux desquelles seront dploys des programmes quiont chos aux besoins de la ville entire.

Ces espaces de vide programm sont les lieux de mise enscne des qualits du site et de leur intensication. Il sagit de recrer

des milieux qui permettraient ces mises en scne ou, en dautres termes,de recomposer ce que Peter Sloterdijk appelle des les atmosphriques.A lchelle du site, cest--dire, de la grande le , ces interventionstransmettent des lments produits par la gographie, qui subsistentau del de son dlitement, linstar des rcis coralliens qui orment lesatolls. Larchtype de cette le est la serre qui, par sa structure, gnre unclimat spcique qui sapprcie en onction de latmosphre extrieur cette le.

Par le projet, nous laissons se produire ce qui se produira parla orce des choses, savoir, lurbanisation des terrains du site par lespromoteurs privs. Notre intervention vise transormer ce processusinsipide en atout qui servira la mise en place de ces les climatiques,ruptures dans la texture homogne et rservoirs dune instabilitertile.


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Olaur Eliasson, Your Windless Arrangement, 1997

Larissa Sansour, Nation Estate, 2012


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C Les lieux de tous les possibles

La aisabilit du projet repose sur sa capacit aire consensus.En ce sens, il doit rpondre un besoin ou une attente des potentielsporteurs du projet, nanciers, usagers et gestionnaires (avec parois des

rles interchangeables ou cumulables). En ce sens, la comprhensiondes stratgies des promoteurs savrent intressante pour envisagerun change. Les les absolues quils souhaitent produire ne sont quunmodle vers lequel ils peuvent tendre. En eet, limmeuble ne peutonctionner que sil est aliment par les rseaux dnergies et sil estdesservi par des inrastructures qui la connectent dautres les. Dansce cas, Sloterdijk parle volontiers de connected isolation . Ainsi, lesles que nous projetons pourraient tre une partie de ces inrastructures

de connexion. On peut imaginer quen change de nancements,les promoteurs mutualisent le traitement des eaux uses par la miseen place dun bassin de phyto-puration, ont recycler leur dchetsorganiques et consomment llectricit et la chaleur que produisent desserres.

Lintrieur des les atmosphriques sont des lieux qui renermentdes onctions tout en ouvrant lespace dautres pratiques. Cest enrendant possible le drglement des onctions programmes selon

les termes dAndra Branzi quon suggre la publicit de lespace. Lesles sont aussi des lieux dinterrence et dquilibre entre les acteurs dela ville (usagers, producteurs, consommateurs ou les trois la ois).

Limplantation des les est dtermine par les lments prgnantsexistant sur site : un regroupement de serres, luniversit la Sagesse, lecimetire armnien et les voies de chemin de er dsaectes. Sur cessupports, les les perptuent des usages et des qualits qui en manentet les amplient. Chacune des les que nous projetons reconduisent unou des aspects du site qui enrichissent et sont ncessaires la conditionmtropolitaine, comme voqu prcdemment.


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II Les les

A La serre, archtype du micro-climatIntention : continuer de cultiver sur le site et reconduire la multitude

de climats et datmosphres prsentesStratgies :. gnrer des climats articiels grce des variations de hauteurs, desbassins de rarachissement, des varits de vgtations.... additionner des usages priphriques lactivit agricole (loisirs,recherches, consommation/production, vente), productiondnergie (chauage urbain, recyclage, lectricit (photopiles). crer un cosystme et des microcosmes atmosphriques.

Actions : mise sous cloche et organisation du plan en bandesstructurant lemplacement des activits

B De luniversit au campus

Intention : amplier luniversit en llevant au rang dquipementmtropolitain par un agrandissement en campusStratgie : enclore un espace, un ragment de territoire commun, lieu

de lchange entre la ville et le campusActions :. aire de luniversit une porte dentre ce lieu commun un passageoblig. rendre les abords du campus attractis par des programmes quisinscrivent en continuit avec ceux qui existent et persistent,principalement des commerces, an de avoriser les ux traversant lecampus

C Un parking-agora

Intention : un lieu de mmoire, vocateur de la guerre pour lensembledes libanais. Projeter un lieu qui aura une chance de devenir un espacepublic en accueillant les usages impossibles dans les autres espaces dela villeStratgies :. rpondre la uture demande en parking


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La grande serre


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Le campus


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. jumeler avec le cimetire pour consacrer un parcours paysag etbncier de sa prennit

D Les miroirs deau

Intention : mettre en scne le grand paysage (vue, perspective) etconserver un climat humide et raisStratgie : lhorizontalit de surace de leau met en exergue le relie etla gographie.Action : dvelopper un bassin de phyto-puration le long des anciennesvoies de chemin de er


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Le parking


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Les miroirs deau


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Le projet se dveloppe suivant plusieurs tapes. Dans un premiertemps, lemprise quoccupent les voies de chemins de er doit tredisloques an dtre changes en contrepartie des terrains intressespar le projet. Les les prendront donc place sur des parcelles devenuespublics. Le projet en place, les parcelles avoisinant les les continueront

dtre acquises par les promoteurs privs. Le processus aboutira ladensication progressive de la Corniche du euve, mettant ainsi enexergue les ragments de territoires vides que le projet aura permisde prserver. Ces derniers seront des inrastructures ncessaires auxpromoteurs pour des raisons nergtiques et aux usagers, parce que lesles seront des rares espaces encore publiques de la ville. Dans ce rcit, ilest possible dimaginer que de nouveaux acteurs de la ville apparaissent(promoteurs dautres type, industrie, nouvelle population) et

que naissent des initiatives dorigine citadine et citoyenne grce auxinteractions sociales ructueuses que les les comme espaces publicsauront permises. Ainsi, terme, les espaces gnrer par le projet serontles lieux qui participeront dune reconguration des structures sociales

via un renouvellement des types dinteractions entre les acteurs de laville.


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Projet de n dtudeArnaud Tomas 07004_ Dalila Ghodbane 07072ENSAPLVEnseignants _ Patrick Leitner _ David Fagart

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