47
JUIN 2011

LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

JUIN 2011

LOG250-LEX_P001_COUV 30/05/11 15:19 Page 1

Page 2: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

10e Edition réactualiséeen juin 2011

Démarche pédagogique et prospective

Déjà 10 ans ! Lancé en octobre 2001, le Lexipro est plébiscité tous les anspar la profession. Enrichi à chaque édition, il constitue en effet un outilde référence. Soulignons à ce propos le travail rigoureux accompli parses auteurs, Laurent Livolsi, Christelle Cammann et Christine Roussat,du Cret-Log, qui nous apportent leur expertise d' enseignants et de cher-cheurs en logistique.

Conçu dans une démarche pédagogique, le Lexipro recense les termesfondamentaux de la logistique en leur redonnant leur sens premier,représentant ainsi un garde-fou à certaines dérives insidieuses quipeuvent mettre à mal la signification exacte des mots.

Or à l' heure où la supply chain s' inscrit dans une dynamique de plus enplus collaborative, en faisant intervenir un nombre grandissant d' acteursqui se parlent, échangent des informations, mutualisent des données, ilest important que ces multiples intervenants utilisent le même langagepour mieux se comprendre et avancer ensemble.

Conçu également dans une démarche prospective, le Lexipro met enexergue les termes qui sous-tendent les grandes tendances logistiques,les innovations, les mutations à venir.

Le Lexipro vous permet ainsi d' être connecté à la réalité de votre métier.Il vous aide à en décortiquer les contours et les subtilités à travers unlangage qu' il nous paraît nécessaire de bien cadrer pour le rendre acces-

sible et compréhensible par vous tous.

Catherine FournierRédactrice en chef de Logistiques Magazine

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:15 Page 3

Page 3: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

Logistiques Magazine

a accordé sa confiance auCRET-LOG de l'université d'AixMarseille II pour la réalisationde ce glossaire. Laboratoire derecherches créé en 1973, leCRET-LOG est depuis, le fer delance des recherches en logis-tique et supply chain manage-ment en France. Au travers derecherches menées tant sur leplan conceptuel que pour diffé-rents organismes nationaux etinternationaux (UE, OCDE,Conférence Européenne desMinistres des Transports¼ ), leCRET-LOG a accompagné ledéveloppement de la logistiqueen France et en Europe et par-ticipe activement à son anima-tion via des conférences, col-loques et associations profes-sionnelles (ELA, SOLE,ASLOG¼ ). Son expérience luipermet par ailleurs deconseiller les entreprisesindustrielles, commerciales etprestataires pour le développe-ment de leurs stratégies logis-tiques.

Le CRET-LOG peut se prévaloirde soutenir une filière complè-te d© études en gestion logis-tique (7 diplômes au sein de l© u-niversité Aix-Marseille II), et lacommunauté professionnelledes logisticiens.

Edité par

1, rue Eugène et Armand Peugeot - Case Postale 723 - 92856 Rueil-Malmaison CedexTél. : 01 76 73 00 00 - Fax : 01 76 73 48 48

Pour joindre vos correspondants, composez le 01 76 73 puis le numéro de poste désiré.

Rédactrice en Chef : Catherine Fournier (34 99) [email protected] Commerciale Publicité : Adeline Moisy (38 09) [email protected] de Publicité : Philippe Pirault (40 12) [email protected] de Publicité : Hafid El Basri (35 11) [email protected] de Publicité : Geneviève Frydman (35 12) [email protected]éalisation : Pascal Bertuzzi (31 16) [email protected]

Fabienne Bernard (31 12) [email protected]

Les auteurs

Christelle CAMMANMaître de conférences en sciences de gestion à l'Université d'Aix ±Marseille 2 (IUT d'Aix en Provence, département Gestion Logistique etTransport). Elle s'intéresse tout particulièrement au pilotage des sup-ply chains, à la stratégie et à la gestion des ressources humaines desprestataires de services logistiques

[email protected]

Laurent LIVOLSIMaître de conférences en sciences de gestion à l'Université d'Aix ± Marseille 2(IUT d'Aix en Provence, département Gestion Logistique et Transport) et secré-taire de l'Association Internationale de Recherche en Logistique. Il s'intéresseà la structuration et au pilotage des supply chains, aussi bien du point de vuedes industriels que des distributeurs ou des prestataires de services logis-tiques. Ses recherches portent également sur les questions de gestion desressources humaines au sein de ces supply chains, en particulier sur cellesliées à la formation (ingénierie pédagogique des programmes de formationcontinue).

[email protected]

Christine ROUSSATMaître de conférences en sciences de gestion à l'Université de Clermont-Ferrand 2 (IUT de Montluçon, département Techniques de Commercialisationde Moulins). Elle s'intéresse à l'activité des prestataires de services logis-tiques, à l'innovation dans la prestation de services aux entreprises et auxinteractions veille ± supply chain [email protected]

Les trois auteurs sont chercheurs au CRET-LOG (Université d'Aix ±Marseille 2), laboratoire en sciences de gestion spécialisé en logistique etsupply chain management.www.cret-log.fr

Nouveaux termes 2011

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:15 Page 4

Page 4: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

5

AACTIVITY BASED MANAGEMENT (ABM)Voir Management par les processus.

ACTIVITY BASED COSTING (ABC)Voir comptabilité par activités

ADVANCED ORDER MANAGEMENT (AOM)Application informatique, composante des progiciels de SCE*, soutenant la gestion et letraitement administratifs des commandes et des promotions.

ADVANCED PLANNING AND SCHEDULING (APS)Progiciel permettant de planifier les flux physiques de la dyade fournisseur-producteur à partir des données (issues des ERP* par exemple) générées par chacundes acteurs.

ALLÉE DE CIRCULATIONEspace de circulation autre que les allées de service*.

ALLÉE DE SERVICEEspace de circulation situé entre deux rangées* et permettant le déplacement des diffé-rents engins de manutention et l'accès aux travées*.

ALVÉOLEEspace de stockage délimité par des lisses* et des échelles*.

ALLOTISSEMENT Mode de préparation de commandes* consistant à prélever tous les articles d'une mêmeréférence ou d'une même zone de stockage avant de les affecter aux différentes com-mandes en cours de constitution (palette, rolls). L'allotissement se distingue de la pré-paration en rafale* par le fait que ce sont plusieurs préparateurs qui traitent une mêmecommande client.

AMDEC (ANALYSE DES MODES DE DÉFAILLANCE, DE LEURS EFFETS ET CRITICITÉ)Procédure militaire (MIL ± P ± 1629) développée par l'armée américaine à la fin desannées 40 qui consiste, dès la phase de conception d'un produit ou système complexe, àidentifier et à hiérarchiser en fonction de leur criticité les causes de défaillances possi-bles relatives aux composants ou processus de fabrication, afin de les éliminer ou d'enréduire les effets potentiels.

APPLICATION SERVICES PROVIDER (ASP)Activité de location d© applications informatiques en ligne, accompagnée généralementd© un ensemble de services (conseil, formation par exemple) proposés par l© éditeur deprogiciels ou la SSII et soutenant la mise en place et l© utilisation de l© application propo-sée.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:15 Page 5

Page 5: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

6

ARTICLE DE POINT DE STOCK

Unité de manutention ou de stockage identifiée par un code.

AUTOROUTES DE LA MERVoir short sea shipping

AVAILABLE TO ORDER (ATO)

Fonctionnalité essentielle des ERP*, synthèse de l'ATP (Available ToPromise) * et du CTP (Capable To Promise)*, l'ATO permet de déterminer siune commande (référence, quantité, date requises par un client) pourraêtre livrée compte tenu du stock disponible et des délais de fabrication.

AVAILABLE TO PROMISE (ATP)

Fonctionnalité essentielle des ERP*, l'ATP permet d'effectuer une projec-tion de la disponibilité à venir des références en intégrant en temps réel lesmodifications liées à une commande spécifique. Cette fonctionnalité per-met ainsi de s'engager ou non à servir un client (références, quantités etdélais).

BBENCHMARKINGDémarche d©apprentissage qui consiste, à l'origine, à observer et à analyser la conduitede certains processus par une entreprise issue d©un domaine d©activité différent maisaux problématiques comparables. Par extension, le benchmarking désigne maintenantla démarche visant à comparer les performances atteintes par l©entreprise sur un pro-cessus donné (par exemple le processus logistique) à celle du leader de son domained©activité.

BILAN CARBONE ©Le bilan carbone© est une méthode de diagnostic conçue et déposée par l©ADEME qui ladéfinit comme "une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serreà partir de données facilement disponibles pour parvenir à une bonne évaluation desémissions directes ou indirectes induites par une activité ou un territoire. Elle s©appliqueà toute activité : entreprises industrielles ou tertiaires, administrations, collectivités etmême au territoire géré par les collectivités". Pour les entreprises, trois approches sontpossibles. L'approche interne concerne les émissions directement et uniquement liéesau processus de production et au chauffage des locaux. L'approche intermédiaire élargitl'évaluation en intégrant en sus des émissions internes, celles produites par les fournis-seurs d'énergie auprès desquels l'entreprise s'approvisionne, ainsi que celles liées auxdéplacements des marchandises en interne (logistique de production*) et vers les clients(logistique de distribution*), des salariés (pour se rendre au travail ou dans le cadre deleur travail) et des clients se rendant sur le site de l'entreprise. Enfin, l'approche globa-le, plus conforme aux intentions ultimes du développement durable concerne les émis-

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:15 Page 6

Page 6: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

8

sions liées à l'ensemble des activités, entités (sites de production, stockage¼ ) et entre-prises composant la chaîne logistique (depuis l'approvisionnement jusqu'à sa fin de vie).Cette dernière approche permet ainsi de guider les choix de l'entreprise dans des domai-nes aussi variés que le choix des matériaux, des fournisseurs, des emballages, desmodes de transport¼

BOITES LOGISTIQUES URBAINES (BUL)Ces espaces logistiques urbains *, définis par le CERTU, permettent de mettre à dispo-sition des entreprises et/ou des particuliers des marchandises de petite taille stockéesau préalable dans des sas, casiers sécurisés, consignes de livraisons informatisées. Cesboîtes logistiques urbaines permettent d'effectuer une livraison sans la présence dudestinataire final de la marchandise ; ce qui implique un découplage entre les opérationsphysiques et les opérations administratives de transport.

En implantant ces boîtes logistiques urbaines par quartier, les problèmes liés au « der-nier mètre » de livraison pourraient être réduits : un seul stop pour plusieurs destina-taires finaux, pas de double passage lié à l'absence du client¼

BUFFER, STOCK TAMPONVoir stock de sécurité.

BUSINESS PROCESS REINGENEERING (BPR), RECONFIGURATION DES PROCESSUS Démarche pragmatique de réorganisation des activités de l© entreprise fondée sur l© iden-tification et l© analyse des processus ayant un impact significatif sur les objectifs straté-giques à atteindre.

CCAHIER DES CHARGESDocument écrit associé au contrat commercial formalisant les obligations (réglementa-ires, administratives, techniques, de sécurité...) des parties en présence (un industriel etson prestataire de services logistiques* par exemple).

CANAL DE DISTRIBUTIONEnsemble d© entreprises intervenant de façon séquentielle dans le transfert desproduits ou services du producteur au client final. On distingue classiquement le canaltransactionnel qui renvoie aux opérations d'échanges commerciaux entre les partenai-res et le canal logistique lié aux opérations physiques.

CAPABLE TO PROMISE (CTP)Méthode qui consiste à déterminer si une commande (référence, quantité, date) pourraêtre livrée compte tenu des délais de fabrication. Fonctionnalité essentielle des ERP*, le CTP permet, à partir d'une demande spécifique(références, quantités et délais requis par un client), d'effectuer une projection sous

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:15 Page 8

Page 7: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

10

contraintes (délais d'approvisionnement des matières, capacités des équipements de pro-duction et main d'ú uvre disponible) de la chaîne de fabrication. Cette fonctionnalité per-met ainsi de s'engager ou non à servir un client (références, quantités et délais).

CARRY ACROSSMéthode de production consistant à réutiliser, sans les modifier, des composants,modules ou lignes de production déjà employés pour un produit fini différent. Ce type deprocessus, notamment utilisé par les équipementiers ou constructeurs automobiles,permet de limiter les coûts de développement.

CARRY OVER Méthode de production consistant à réutiliser, en les adaptant, des composants, modu-les ou lignes de production déjà employés pour un produit fini différent. Ce type de pro-cessus, notamment utilisé par les équipementiers ou constructeurs automobiles, per-met de limiter les coûts de développement.

CATEGORY MANAGEMENT, MANAGEMENT PAR CATÉGORIESDéveloppé initialement par les distributeurs en vue d'améliorer la gestion de leurs pointsde vente (aspects marketing), le Category Management désigne aujourd'hui une démar-che de collaboration entre un industriel et un distributeur pour gérer globalement desensembles de produits et/ou services (appelés "univers") hétérogènes mais considéréscomme complémentaires par le consommateur (l© univers bébé regroupe par exemplealiments et articles de puériculture).

CARTOGRAPHIE DES FLUX DE VALEUR (VALUE STREAM MAPPING)Démarche de modélisation des processus logistiques qui permet d'identifier les flux decréation de valeur. Toutes les activités sont prises en compte afin d'identifier, à partird'un certain nombre d'informations associées (délai de réalisation, quantités, qualité,niveaux des stocks, temps d'attente...), celles qui ne sont pas créatrices de valeur et surlesquelles l'entreprise peut agir afin de réduire les coûts (surproduction, temps d'atten-te, sur-stocks, non-qualité...). Cette cartographie constitue la première étape desdémarches de lean management* et de lean logistics*.

CENTRE DE CONSOLIDATION DES FLUX AMONT / AVALDésigne un entrepôt partagé* déployé par un distributeur afin de massifier les flux deses fournisseurs et optimiser l'approvisionnement de ses magasins (centre de consoli-dation aval) ou de ses plates-formes de distribution (centre de consolidation amont). Lesfournisseurs positionnent leurs stocks de marchandises dans un entrepôt partagé* «mono-enseigne » au sein duquel est réalisée la préparation de commandes par maga-sin ou par plate-forme de distribution. Cette organisation logistique permet, en massi-fiant les flux des industriels en amont du réseau de plates-formes du distributeur, d'op-timiser le transport entre le centre de consolidation, les plates-formes et/ou les maga-sins et d'augmenter la part des flux traités en cross-dock sur les plates-formes de dis-tribution (les flux de palettes préparées par magasin issus de différents centres deconsolidation amont sont simplement regroupés sur la plate-forme du distributeur avantd'être réexpédiés vers leur destination finale). La marchandise appartient au fournisseurjusqu'à sa sortie du centre de consolidation, ces derniers représentent donc des stocksdéportés pour le distributeur.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 10

Page 8: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

11

CENTRES DE DISTRIBUTION URBAINS (CDU)Type d' Espaces Logistiques urbains*, défini par le CERTU, situés en périphérie dont l' ob-jectif est de regrouper les flux entrants dans la ville afin d' optimiser le « dernier kilo-mètre* ». Il s' agit essentiellement des flux de messagerie pour lesquels la création detels espaces logistiques urbains* permet, en massifiant les flux, de limiter au maximumle nombre de véhicules. Pour les opérateurs de messagerie, le nombre de kilomètres àparcourir est ainsi réduit.

CERTIFICAT D' APTITUDE À LA CONDUITE D' ENGINS EN SÉCURITÉ (CACES R 389 POURLES CARISTES) Certificat validant la capacité d' une personne à appliquer les règles de sécurité liées auxopérations de conduite de chariots élévateurs*, à effectuer les opérations de manuten-tion prescrites et à assurer l' entretien courant du matériel. Ce certificat comprend 6catégories qui correspondent au type de matériel utilisé : · Catégorie 1 : Transpalettes à conducteur porté et préparateurs de commandes au sol

(levée inférieure à 1 mètre),· Catégorie 2 : Chariots tracteurs, chariots à plateau porteur,· Catégorie 3 : Chariots élévateurs en porte à faux de capacité inférieure ou égale à 6000

kg (avec un complément de formation pour les chariots embarqués),· Catégorie 4 : Chariots élévateurs en porte à faux de capacité supérieure à 6000 kg

(avec un complément de formation pour les chariots spéciaux),· Catégorie 5 : Chariots élévateurs à mât rétractable (avec un complément de formation

pour les chariots bi et tri directionnels, à prise latérale, à poste de conduite élevable),· Catégorie 6 : Transport, déplacement, chargement, déchargement, essais (conduite

hors production).

CHAÎNE LOGISTIQUEEnsemble des entreprises interdépendantes (considérées comme les différents maillonsde la chaîne) se coordonnant dans la réalisation des activités (approvisionnement, pro-duction et distribution) pour assurer la circulation des produits ou services de leurconception à leur fin de vie (service après vente et logistique de retrait).

CHANTIER DE TRANSBORDEMENTZone équipée de portiques de manutention permettant de réaliser les opérations detransferts des caisses mobiles ou des conteneurs d' un mode de transport (route parexemple) à un autre (ferroviaire par exemple).

CHARGEUREntreprise (industrielle, commerciale, prestataire de services logistiques) qui confie samarchandise à un transporteur ou à un commissionnaire de transport afin que ce der-nier réalise pour son compte les opérations de transport demandées dans les conditions(coût, fiabilité, délai¼ ) qu' il aura préalablement définies.

CHARIOT AGV OU VÉHICULE À GUIDAGE AUTOMATIQUEEngin de manutention permettant le déplacement des charges à partir d' un système deguidage automatique. Il existe deux systèmes de guidage : le filoguidage* et le guidagelaser*, plus récent. L' informatique embarquée gère les fonctions internes de l' engin tel-les que le guidage, le contrôle des outils, la sécurité ou la communication qui s' effectuepar radio avec le centre de pilotage.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 11

Page 9: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

12

CHARIOT ÉLÉVATEUR Engin polyvalent de manutention des unités logistiques (à propulsion électrique ou ther-mique) souvent équipé de fourches ou d'accessoires plus sophistiqués (bras à quadrants,pinces¼ ) pour des manutentions spécifiques (voir CACES*). Ces engins peuvent êtreautomatisés (filoguidés, optiguidés) et se déplacer ainsi sans l'intervention de caristes.

CHEMIN DE PRÉPARATION Itinéraire physique de préparation de commandes* organisé afin de limiter les mouve-ments des préparateurs, de réduire le risque d'erreur et de fluidifier l'ensemble desdéplacements au sein de la zone de préparation.

CHRONOANALYSE Méthode qui consiste à chronométrer les temps consacrés à la réalisation des différen-tes tâches ou activités logistiques (manutention,¼ ). La chronoanalyse est par exempleutilisée dans la définition des Standards de Manutention de Base*.

CKD (COMPLETELY KNOCK DOWN) : Méthode de production qui consiste à fabriquer un produit industriel sans procéder àl'assemblage final. Les pièces détachées ainsi fabriquées sont regroupées dans descaisses, correspondants à un produit fini, avant d'être expédiées vers une usine d'as-semblage. Cette méthode est utilisée dans le cas d'exportation vers des usines d'as-semblage pour des marchés locaux.

CLASSIFICATION ABCMéthode de classification des produits utilisable en gestion des stocks fondée sur ladétermination de trois classes. La classe A regroupe 10 à 20% des articles représentantenviron 80% de la valeur du stock et pour lesquels seront mises en place les méthodesde gestion les plus fines. La classe B regroupe 15 à 20% des articles représentant envi-ron 15% de la valeur. La classe C englobe les articlesrestants (entre 60 et 75% des réfé-rences) dont la valeur est d© environ 5% et qui feront l© objet d© une moindre surveilance.

CLASSIFICATION 20/80Méthode de classification des produits utilisable en gestion des stocks, fondée surla détermination de deux classes. La première regroupe 20% des références qui contri-buent à 80% de la valeur du stock et bénéficie des méthodes de gestion les plus fines.

COLLABORATIVE PLANNING AND FORECASTING REPLENISHMENT (CPFR)Marque déposée par le VICS (Voluntary Interindustry Commerce Standards) en 1996désignant une démarche de collaboration et d'intégration des processus de prévision etde planification entre clients et fournisseurs. Si un certain nombre d'opérations tests ontété réalisées dans le domaine des produits de grande consommation entre industriels etdistributeurs, elle commence aussi à être utilisée entre entreprises industrielles.L'objectif est d'échanger, entre entreprises partenaires, des informations sur les écou-lements de produits et leur anticipation afin que les entreprises (distributeurs, indus-triels, fournisseurs¼ ) puissent synchroniser leurs plans d'opérations. Cette démarcheintègre aussi le flux d'information de l'amont vers l'aval afin de prendre en compte lescontraintes industrielles.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 12

Page 10: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

13

CO-MANAGED INVENTORY (CMI)Voir Gestion partagée des approvisionnements, (GPA).

CO-MANUFACTURING, CO-PRODUCTIONCollaboration entre plusieurs entreprises qui vise à s'appuyer sur les compétences spé-cifiques de chaque entreprise pour réaliser en commun un produit final. Les tâches ainsiréalisées vont de la conception produit à la fabrication et l'assemblage. Ces opérations àvaleur ajoutée sont parfois confiées à des prestataires de services logistiques* notam-ment lorsqu'elles s'intègrent dans les opérations de manipulation des flux qui lui sontconfiées. Ainsi, il peut s'agir de pré-manufacturing dans le cadre des opérations effec-tuées lors de la phase d'approvisionnement ou de post-manufacturing lors des phasesd'acheminement ou de distribution des produits.

COMPTABILITÉ PAR ACTIVITÉS (ABC)Méthode de calcul des coûts développée aux Etats-Unis à la fin des années 80. Elle s'ap-puie sur la notion de processus et considère que le coût de revient d'un bien, d'un servi-ce ou d'un couple produit / service est la somme des coûts des activités (consommatri-ces de ressources matérielles, financières, humaines¼ ) constitutives de ce processus.Ancrée sur la notion de processus, cette méthode permet une meilleure traçabilité descharges et s'inscrit naturellement dans le cadre des démarches de pilotage du proces-sus logistique et des activités reliées grâce au management par les processus* (ABM).

COMPUTER AIDED ACQUISITION AND LOGISTICS SUPPORT MAINTENANTCONTINUOUS ACQUISITION AND LIFE CYCLE SUPPORT (CALS) Démarche développée par le département américain de la Défense et transférée auxentreprises, comprenant règles, outils de modélisation et applications informatiques(par exemple, les ERP*) permettant de tracer et d© optimiser les flux de produits depuisleur conception jusqu© à leur fin de vie.

CONVOYEURSystème de manutention continue*, motorisé ou non, permettant le déplacement d'uni-tés logistiques* isolées (du colis à la palette*) grâce à différentes techniques telles queles bandes, les chaînes ou les rouleaux.

CO-PACKINGOpération de conditionnement, souvent réalisée par le prestataire logistique* dans unezone dédiée de l'entrepôt, qui consiste à assembler sous un même emballage, soit desproduits différents (par exemple associer à un ancien produit un échantillon d'un nouveauproduit), soit des produits identiques (dans le cas d'offres promotionnelles par exemple).

CONTINUOUS REPLENISHMENT PROGFRAM (CRP)Démarche de gestion des stocks en collaboration entre industriels et distributeurs déve-loppée dans le cadre de l© ECR*. A partir de la définition d© un programme de réassorti-ment continu, les deux partenaires échangent par EDI* les informations concernant lescommandes et les mouvements des stocks pour permettre au fournisseur d© effectuerles réapprovisionnements des entrepôts du distributeur. Sur le même modèle, la gestiondes stocks peut être confiée à un tiers, c© est-à-dire à un prestataire de services logis-tiques*.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 13

Page 11: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

14

CORRIDOR FERROVIAIREItinéraire entre les grands centres ferroviaires internationaux permettant un achemine-ment rapide et direct de trains complets de marchandises. Les opérateurs de transportont un libre accès à ces itinéraires transeuropéens et, désormais, transcontinentaux quifavorisent le report modal.

COÛT D' ENTREPOSAGEEnsemble des charges afférentes aux différentes activités réalisées au sein d© un entre-pôt : charges directes et indirectes de personnel, coût de fonctionnement des systèmesd© information, amortissement des installations immobilières et mobilières¼

COÛT DE CIRCULATION OU COÛT DE MOUVEMENTEnsemble des charges liées à la circulation des produits entre les différentesentités de la chaîne logistique* (exemple : transport d© approche, transport interne au sitede production, manutention...).

COÛT DE POSSESSION DU STOCKEnsemble des charges liées au financement et à la tenue des stocks (assurances ettaxes diverses¼ ) et aux risques sur stock (dégâts, vols...).

COÛT DE REMPLACEMENTVoir NIFO.

COÛT DU CYCLE DE VIE ± LIFE CYCLE COSTEnsemble des charges afférentes aux différentes activités réalisées depuis la conceptionjusqu'au démantèlement et/ou recyclage d'un équipement.

COÛT GLOBAL DE POSSESSIONEnsemble des charges afférentes à l'acquisition, à l'exploitation et au maintien en condi-tions opérationnelles* d'un équipement.

COÛTS LOGISTIQUESEnsemble des charges liées au coût de possession du stock*, aux coûts d© entreposage*et aux coûts de circulation ou de mouvement* des produits.

COÛT UNITAIRE MOYEN PONDÉRÉ (CUMP)Méthode de valorisation des sorties de stock qui consiste à calculer la valeur moyenneunitaire des articles en stock en établissant le rapport entre la valeur du stock et lesquantités stockées.

CROSS-DOCKINGDémarche de réduction des stocks préservant la disponibilité du produit en linéaire pas-sant par l© éclatement des lots sur la plate-forme du distributeur (intermediate handlingcross-docking) ou la constitution de conditionnements magasins par l© industriel (pre-packed cross-docking) avant une re-consolidation par magasin.

CUSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT (CRM), GESTION DE LA RELATION CLIENTDémarche marketing de fidélisation de la clientèle d© une entreprise soutenue par des res-sources humaines (centres d© appel...), technologiques (courriers électroniques...) et finan-

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 14

Page 12: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

15

cières permettant de conserver, actualiser et interpréter l© ensemble des données afféren-tes à un client ou à un prospect, d© automatiser des tâches marketing (publipostage...) et degérer les relations avec les consommateurs (clubs de clientèle, cartes de fidélité...).

CUSTOMISATION (PERSONNALISATION)Démarche qui consiste à concevoir une solution spécifique aux attentes d'un client enmatière de :· Réalisation d'une ou plusieurs opérations commerciales (prise de commande¼ ),

productives (pré ou post-manufacturing*) ou logistiques (co-packing*¼ ),· Conception « sur mesure » d'une organisation logistique (cf. activité d'ingénierie des

« 5PL »*).D

DDATAMINING, EXTRACTION DE DONNÉESApplication informatique permettant de structurer, analyser et interpréter automatique-ment les données stockées dans l'entrepôt de données (data warehouse*) de sorte àobtenir des informations porteuses de valeur ajoutée pour alimenter le processus dedécision de l'entreprise.

DATA WAREHOUSING, ENTREPOSAGE DE DONNÉESSystème informatique de stockage global de données de gestion de formats et d'origi-nes diverses comprenant en général une application interprétative de data-mining*.

DERNIER ENTRÉ PREMIER SORTI Voir LIFO.

DERNIER KILOMÈTRE Formulation symbolique renvoyant à la dernière partie de l'itinéraire à effectuer pourdélivrer la marchandise à un destinataire entreprise (points de vente par exemple) ouparticulier (domicile). La problématique du « dernier kilomètre » est cruciale en logis-tique urbaine* ; les solutions actuelles incluent les Points d'Accueil Marchandises*,Boites Logistiques Urbaines* et/ou le recours au véhicules alternatifs*.

DÉVELOPPEMENT DURABLEL© expression "sustainable development" est apparue dès 1980 dans un ouvrage intitulé"World Conservation Strategy" présenté par l© IUCN (Union Internationale pour laConservation de la Nature). Repris par le rapport Brundtland en 1987, le terme a étéconsacré par le Sommet de la Terre (Rio de Janeiro, 1992) et renvoie à un développementqui « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générationsfutures à répondre aux leurs ». Trois dimensions sont alors à prendre en compte dansles stratégies de développement durable : économique, sociale et environnementale.

DONNEUR D' ORDRESEntreprise (industrielle, commerciale ou de services), qui dans le cadre d'un processusd'externalisation, confie la réalisation opérationnelle de tout ou partie de ses activités

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 15

Page 13: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

16

logistiques à un prestataire de services logistiques*. Le degré de pilotage stratégique ettactique conservé par le donneur d© ordre sur ses chaînes logistiques* dépend du type deprestataire (3PL*, 4PL*¼ ) mobilisé.

DIFFÉRENCIATION RETARDÉE, POSTPONEMENTMéthode de production qui consiste à standardiser au maximum les opérations de fabri-cation (pour réduire les coûts unitaires de production, le volume des stocks et en-cours)en différant le plus tard possible la différenciation des produits. Lorsque ces opérationsde différenciation du produit sont confiées à un prestataire de services logistiques* onparle de post-manufacturing*.

DISPATCHINGActivité consistant à répartir les éléments d'un même ensemble vers différentes desti-nations. On peut alors parler de dispatch des commandes à préparer entre plusieurspréparateurs, de dispatch des colis d'une palette vers divers lieux de stockage ¼

DISTRIBUTION RESOURCE PLANNING (DRP)Voir planification des ressouces de distribution.

EEAN-13 OU CODIFICATION DE L' UNITÉ CONSOMMATEURSymbole code à barres identifiant le produit destiné à l'utilisateur ou au consommateurfinal. L'EAN-13 est le code figurant sur le produit (unitaire ou par lot) présent dans leslinéaires.

EAN-128 OU CODIFICATION DE L' UNITÉ COMMERCIALE (OU LOGISTIQUE)Symbole code à barres identifiant l'unité de commande, de livraison et de facturationentre les partenaires commerciaux. L'EAN-128 est le code utilisé en gestion des stockset de l'entreposage. Une unité commerciale ou logistique identifiée par un EAN-128 (parexemple un colis) comprend plusieurs unités consommateur identifiées par un EAN-13*.

ÉCHANGE DE FORMULAIRES INFORMATISÉ (EFI)Solution informatique visant à rendre la technologie EDI* plus accessible. La « station » EFIémet et reçoit des messages EDI* via Internet et convertit ces données codifiées en for-mulaires (par exemple un document de transport) grâce à un programme de visualisation.

ÉCHELLEStructure métallique constituant le palettier*. Les échelles sont composées de pieds,montants verticaux, traverses horizontales et diagonales. Le terme échelle est souventemployé pour désigner plus simplement les montants verticaux du palettier* qui délimi-tent les travées*.

ÉCO-LOGISTIQUE OU LOGISTIQUE VERTEEnsemble des stratégies et actions conduites par les entreprises afin de réduire lesimpacts environnementaux des différentes activités composant les chaînes logistiques.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 16

Page 14: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

17

Tout en maintenant des fréquences de livraison élevées, la mutualisation des flux (poo-ling*) permet par exemple de réduire la consommation de carburant et les émissions degaz à effet de serre. Au-delà de la ré-ingénierie des chaînes existantes ou des change-ments apportés à leurs modes de gouvernance, le rôle de la logistique durable peut éga-lement induire la conception - en amont - d© organisations logistiques innovantes sur desfondements durables (des chaînes reverse* pour la gestion de déchets par exemple).

ECO-CONDUITE L'éco-conduite est un type de conduite promouvant une sollicitation mesurée et perti-nente des organes de fonctionnement du véhicule afin de limiter la consommation decarburant et l'émission de GES (Gaz à Effet de Serre) tout en garantissant la sécurité dudéplacement. La formation des personnels roulants à l'éco-conduite est une initiative deplus en plus répandue dans le cadre des actions de logistique durable*.

ECO-CONCEPTIONDémarche qui prend en compte, dès la phase de recherche et développement, les pro-blématiques de réduction des impacts environnementaux des produits tout au long deleur cycle de vie (de l'approvisionnement des matières premières jusqu'à leur récupéra-tion, recyclage ou élimination en fin de vie). Ainsi, l'utilisation de matériaux plus respec-tueux de l'environnement (réduction des déchets en augmentant le taux de recyclage) etla réduction de la consommation de ressources (énergie non renouvelables notamment,eau¼ ) et des rejets nuisibles (émission de gaz à effets de serre, pollution des nappesphréatiques¼ ) sont au c?ur de cette démarche. Dans ce cadre, l'éco-logistique* se pré-occupe à la fois de la conception de chaînes durables et de la ré ingénierie des chaînesexistantes via notamment la réduction des impacts environnementaux liés à l'entrepo-sage et au transport durant tout le cycle de vie du produit (approvisionnement, produc-tion, distribution, SAV et gestion des retours, récupération, recyclage et élimination enfin de vie).

EDIFACT-EAN COMDésigne l© un des langages de communication standard utilisé lors des échanges EDI*

EFFET BULLWHIP (NERF DE Bê UF OU COUP DE FOUET) ± EFFET FORRESTERMécanisme de déformation de l'information qui se manifeste dans le cadre d'une chaînelogistique et fait réagir, de façon croissante, les acteurs se trouvant en amont de cettechaîne. Cet effet se concrétise dans la constitution de stocks toujours plus importantchez les fournisseurs qui interprètent parfois exagérément des micros variations auniveau des consommateurs.

EFFICIENT CONSUMER RESPONSE (ECR), RÉPONSE OPTIMALE AU CONSOMMATEURDémarche de coopération entre entreprises industrielles et distributeurs dont l'objectifest d'accroître la satisfaction client tout en améliorant la performance économique desentreprises qui y concourent. L'ECR cherche à optimiser l'assortiment des points devente et à améliorer la performance des actions promotionnelles en s'appuyant sur l'u-tilisation de techniques ou outils spécifiques :

· modes de communication (EDI*), · système de gestion (GPA*, Category Management*, cross-docking*),· Activity Based Costing.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 17

Page 15: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

18

ELECTRONIC DATA INTERCHANGE (EDI), ÉCHANGE DE DONNÉES INFORMATISÉEchange de données formatées entre les différentes applications des systèmes infor-matiques des partenaires (d© ordinateur à ordinateur). Cet échange s'appuie sur la miseen place de langages communs (standard EDIFACT* par exemple) et l'utilisation de voiesde télécommunication.

EMBRANCHEMENT PARTICULIERVoir Installation Terminale Embranchée (ITE).

EMPILEUR/DÉPILEURAppareil de manutention automatique notamment utilisé pour charger, stocker et/oudistribuer des palettes vides sans intervention manuelle.

EMPREINTE ÉCOLOGIQUEL'environnement est l© un des trois piliers du développement durable. Afin d'évaluer lesimpacts environnementaux des activités humaines, l© empreinte écologique est un indi-cateur qui estime les surfaces nécessaires pour satisfaire les besoins humains en fonc-tion du mode de vie et de l'intensité de ressources utilisées pour chaque unité de bienset de services. Sont ainsi prises en compte les surfaces bâties (infrastructures diverseset logements), les surfaces de forêt (bois de chauffage¼ ), les zones de pêches, les prai-ries et pâturages, les terres cultivées, ainsi que les surfaces nécessaires à l'absorptiondu CO2 issu de la combustion des énergies fossiles (décrémentées de la quantité absor-bée par les océans) et à l'absorption des déchets, leur stockage et leur traitement.

ENTREPÔT PARTAGÉDésigne un mode d'organisation logistique déployé par deux industriels ou plus afind'optimiser leurs coûts de transport par le biais d'une consolidation des stocks destinésaux mêmes clients sur un unique site. Cette consolidation permet aux industriels deréaliser une mutualisation de leurs transports (en amont et/ou en aval de l'entrepôt par-tagé) en réduisant les contraintes de synchronisation et en maintenant des fréquencesde livraisons élevées. Ils partagent alors les coûts liés à l'immobilier et au fonctionne-ment du site, et améliorent la productivité des activités logistiques en fonctionnant engestion mutualisée des approvisionnements* (gains réalisés en préparation des com-mandes notamment). Ce mode de pilotage mutualisé des flux distingue l'entrepôt parta-gé d'un entrepôt multi-clients au sein duquel les activités de deux industriels ou plussont séparément réalisées même si une mutualisation du transport peut être réalisée.

ENTREPÔT VERTLa réduction de la consommation de ressources non renouvelables, ainsi que des émis-sions de gaz à effet de serre est au c?ur de la construction et du fonctionnement de cesnouveaux entrepôts. Ces objectifs se traduisent notamment par l'utilisation de maté-riaux de construction plus respectueux de l'environnement (le bois par exemple), desinstallations moins consommatrices de ressources (système de récupération des eauxde pluies, panneaux solaires¼ ) et des aménagements extérieurs réduisant la pollutionvisuelle (plantations).

ENTREPRISE APPLICATION INTEGRATION (EAI), INTEGRATION DES APPLICATIONS DEL© ENTREPRISEOutils et méthodes qui permettent d© instaurer des échanges entre des applications non

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 18

Page 16: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

19

conçues initialement pour communiquer. L© EAI permet, à partir d© une modélisation deséchanges entre les applications, de traduire les données pour les rendre utilisables parl© application destinataire et de les "router" correctement par le biais notamment deslogiciels de Middleware*. L© EAI a été initialement développé en interne pour faire com-muniquer les applications composant le système d© information d© une entreprise, il dési-gne aussi aujourd© hui les logiciels dévelop-pés dans le cadre du BtoB qui permettent defaire communiquer, par le biais d© internet et des langages XML, des applications appar-tenant aux systèmes d© information de différents partenaires.

ENTERPRISE RESOURCE PLANNING (ERP), PROGICIEL DE GESTION INTEGRÉApplication informatique permettant l'intégration de l'ensemble des flux d© informationsrelatifs à la gestion des différentes fonctions de l'entreprise (module comptable, modu-le de gestion de production, module commercial, module logistique).

ENTREPOSAGE DE DONNÉESVoir Data warehousing.

EPC (ELECTRONIC PRODUCT CODE)Code électronique unique permettant l'identification d'un objet. Ce code peut par exem-ple constituer l'information envoyée par un marqueur RFID* afin de garantir la traçabi-lité* de l'objet. Le principe réside dans la création pour chaque objet d'une codificationcombinant une double identification : par référence produits (code GTIN* ou EAN*), etindividuelle par l'ajout d'un numéro sériel. L'étiquette radio-fréquence*, ainsi standardi-sée, ne contient que l'identifiant unique de l'objet permettant de récupérer des informa-tions dans les bases de données qui lui sont associées. Le protocole EPC, initié parAutoID Center, laboratoire du MIT (Massachusetts Institute of Technology) et développépar EPCGlobal en collaboration avec ISO, vise ainsi à promouvoir un standard pour lesecteur de la grande distribution afin d'améliorer la traçabilité* des produits.

E-PROCUREMENTDémarche de gestion des achats et des approvisionnements au moyen des technologiesinternet. Cette démarche est initialement développée par une seule entreprise (« solu-tion propriétaire ») mais peut évoluer vers un modèle partagé dans le cadre des placesde marché*.

ESPACE DE LIVRAISON DE PROXIMITÉ (ELP)Initié afin de fluidifier les déplacements urbains, les ELP permettent de stationner lesvéhicules de livraison sans gêne à la circulation tout en bénéficiant d'une main d'ú uvrecomplémentaire pour accélérer les opérations (déchargement et livraisons).

ESPACE LOGISTIQUE URBAIN (ELU)Initiés afin d'améliorer les déplacements urbains en intégrant les problématiques dedéveloppement durable, les ELU proposent des points de rupture de charge permettantainsi de massifier les flux entrants et/ou sortants des agglomérations et de réduire lesbesoins en transport dans les zones urbaines à forte densité. Défini par le CERTU, lemaillage logistique d'une ville peut s'articuler autour de 5 types d'ELU : les zones logis-tiques urbaines*, les centres de distribution urbains*, les points d'accueil des véhicu-les*, les points d'accueil des marchandises* et les boîtes logistiques urbaines*. Le

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 19

Page 17: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

20

transport entre les espaces logistiques urbains et les clients localisés au c?ur de la zoneurbaine tend à favoriser le report modal* vers le rail (y compris RER à Paris par exem-ple) ou le fleuve et les véhicules alternatifs*.

ÉTIQUETTE DE RADIO FRÉQUENCEVoir Etiquette intelligente.

ÉTIQUETTE INTELLIGENTE ENCORE APPELÉE « TAG » OU ÉTIQUETTEDE RADIO FRÉQUENCEEtiquette programmable et ré-enregistrable lue sans contact grâce à l'utilisation de l'i-dentification radio-fréquence (RFID).

EXTERNALISATIONDécision d© entreprise consistant à confier à un tiers (par exemple, un prestataire de ser-vices logistiques*) la réalisation d© activités précédemment assurées en interne.Initialement, les chargeurs (entreprises industrielles ou commerciales) ont externaliséle transport, avant de confier progressivement des prestations logistiques à plus fortevaleur ajoutée (co-packing* par exemple).

EXTRACTION DE DONNÉESVoir Data mining.

E-« X »Application de l'activité ou du processus « X » considéré au domaine des échangesélectroniques. Par exemple, la e-logistique désigne les solutions logistiques mises enplace dans le cadre du e-commerce.

FFEEDERNavires de taille réduite effectuant la desserte de ports secondaires non directementdesservis par les grands navires de ligne.

FEEDERINGDesserte maritime réalisée par des feeders* entre les ports desservis directement parles grands navires de lignes et les ports de taille réduite. Il s'agit généralement de cabo-tage de courte distance.

FEFO (FIRST EXPIRED, FIRST OUT)Méthode de gestion physique des stocks qui consiste à sortir les produits en fonction deleur date limite de consommation (DLC). En fonction des exigences des magasins concer-nant le nombre de jours minimum restants entre la livraison des produits en magasin etla DLC des produits à livrer, on détermine en entrepôt une date limite de préparation.

FERROUTAGETechnique qui consiste à charger une unité de transport intermodale* (ensemble routier,

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 20

Page 18: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

22

caisses mobiles ou conteneur) sur un train afin d'effectuer le transport principal par voieferroviaire tandis que la desserte de proximité est réalisée par la route. Deux solutionssont alors possibles : la première consiste à charger sur des trains spéciaux des ensem-bles routiers (tracteur et remorque) accompagnés de leurs chauffeurs. Cette techniqueest aussi appelée « transport accompagné* ». La seconde concerne le transfert deconteneurs ou de caisses mobiles d'un mode de transport à l'autre et leur achemine-ment. Cette technique aussi appelée « transport combiné* » nécessite des chantiers detransbordement*.

FIFTH PARTY LOGISTICSVoir Prestataire de services logistiques.

FILOGUIDAGESystème de guidage automatisé d'engins mobiles de manutention fonctionnant à partird'un fil noyé dans le sol qui, en émettant des fréquences adaptées, indique à l'engin lecircuit à effectuer.

FIRST IN FIRST OUT (FIFO), PREMIER ENTRÉ PREMIER SORTIMéthode de valorisation comptable des sorties de stocks qui consiste à "extraire" lesarticles dans l© ordre où ils sont entrés. Cela conduit à une individualisation fictive deslots sur la fiche de stock et, en période d© inflation, à des coûts de sortie plus faibles etdonc des résultats analytiques gonflés.

FLOWCASTINGDémarche de pilotage global des flux d'une supply chain* qui s'appuie sur une prévision devente, qualifiée d'atomique, réalisée à partir des sorties de caisse par SKU* et par magasinsur une période de 12 mois. Ainsi, le pilotage collaboratif de la chaîne logistique, développédans le cadre de la gestion partagée des approvisionnements* (GPA), ne se limite plus à uneprévision partagée établie à partir des données agrégées au niveau des entrepôts de distri-bution mais sur la base des ventes réelles par magasin. Cette méthode, développée parHenri Martin, permet en fiabilisant les prévisions de vente sur un horizon de 12 mois, d'a-méliorer la performance globale de la chaîne en synchronisant les besoins de ses différentsmaillons (réapprovisionnement des magasins, planification transport et logistique, planifi-cation de la production et des approvisionnements des fournisseurs).

FLUX POUSSÉSModèle de pilotage des flux qui consiste à partir d'une prévision de la demande sur lesmarchés de l'entreprise, à établir un plan de production permettant d'y répondre. A par-tir de ce plan de production, les programmes directeurs de production* et d'approvi-sionnement* sont définis de manière à créer le moins de stocks possible (stock mini-mum) et à éviter les ruptures.

FLUX TENDUSModèle de pilotage en flux tirés dans lequel les quantités produites correspondent auplus juste à la demande du marché. Le Juste-à-Temps* est un modèle de pilotage en flux« hyper-tendus ».

FLUX TIRÉSModèle de pilotage des flux qui consiste à déterminer les quantités à produire ou à

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 22

Page 19: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

23

assembler à partir de la demande (commandes fermes) de manière à la satisfaire immé-diatement. Les flux tirés, dont l'objectif principal est de supprimer les coûts engendréspar la possession de stocks à tous les niveaux de la chaîne logistique, peuvent être plusou moins tendus* en fonction de la marge de sécurité fixée par l'entreprise.

FLUX SYNCHRONES

Modèle de pilotage des flux qui consiste à coordonner l'approvisionnement des dif-férents composants (provenant éventuellement de différents fournisseurs) selonleur ordre d'utilisation sur la chaîne de production. Ce modèle de gestion, utilisénotamment dans l© industrie automobile, permet de livrer au dernier moment lesquantités justes nécessaires aux différents postes de travail.

FONCTION LOGISTIQUE

Entité organisationnelle de l© entreprise en charge de tout ou partie de la conceptionet/ou mise en actes des activités liées à la logistique.

FORMULE DE WILSON

Voir Quantité économique de commande

FOURTH PARTY LOGISTICS

Voir Prestataire de services logistiques.

GGALILEO

Système européen de radionavigation par satellites. Lancé en 2005, Galileo sera à termecomposé de trente satellites et sera plus fiable et précis (1 mètre contre 10 à 100 mèt-res) que son concurrent américain GPS* avec lequel il sera inter opérable. Moins orien-té vers le militaire que le GPS, Galileo aura cinq services : un service ouvert, un servicecommercial, un service public réglementé, un service de sauvegarde de la vie et un ser-vice de recherche et de sauvetage.

GERBER

Opération qui consiste à empiler des unités logistiques (colis, palettes, conteneurs¼ ).

GERBEUR

Engin de manutention muni d'une fourche permettant d'empiler des unités logistiques(notamment des palettes*) les unes sur les autres. Un gerbeur peut être à déplacementmanuel, à conducteur porté assis ou debout ou avec conducteur accompagnant c© est-à-dire se déplaçant en marchant en même temps que l'engin.

GESTION CALENDAIRE DES STOCKS

Politique de réapprovisionnement à date et quantité fixes : les quantités livrées peuventse rapprocher de la quantité économique de commande* ou correspondre à une livrai-son partielle d© un contrat annuel.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 23

Page 20: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

24

GESTION DE LA RELATION CLIENTVoir CRM

GESTION ÉLECTRONIQUE DE DOCUMENTS (GED)Mode de gestion des documents qui substitue à un traitement physique / manuel, untraitement informatisé assurant une meilleure traçabilité et circulation de l' information.Soutenue par des applications informatiques du type Data Warehousing* et DataMining*, la GED est un support essentiel des démarches de SLI* et plus généralement,de Gestion de Projet*.

GESTION MUTUALISÉE DES APPROVISIONNEMENTS + GESTION PARTAGÉE DESAPPROVISIONNEMENTS MUTUALISÉE OU GESTION PARTAGÉE DES APPROVISIONNE-MENTS MULTI-FOURNISSEURMode de gestion des approvisionnements dans lequel plusieurs industriels s' engagent àlivrer ensemble, à partir d' un même site logistique (entrepôt partagé* ou centre deconsolidation*), un ou plusieurs distributeurs. Ils élaborent alors conjointement une pro-position de réapprovisionnement à destination de leur client commun qui permet d' opti-miser les paramètres logistiques des deux parties en présence (industriels et distribu-teur). Ce mode de fonctionnement a notamment pour objectif d' optimiser les coûts destockage (réduction du nombre de lieux de stockage dans la chaîne industriels ± distri-buteurs) et de transport optimisation du taux de remplissage des véhicules et du nomb-re de rotation en aval comme en amont de l' entrepôt partagé*. L' intervention d' un pres-tataire de services logistiques est fréquente dans ce type d' organisation. Ce dernier aalors pour mission l' organisation des tournées de livraison à destination d' un ou plu-sieurs industriels en respectant le mode de fonctionnement défini par les industriels :GPA concertée* ou GPA à répartition variable*.

GESTION PARTAGÉE DES APPROVISIONNEMENTS À RÉPARTITION VARIABLEDésigne un mode de partage des ressources dans le cadre de la gestion mutualisée desapprovisionnements*. Dans ce cas de figure, les industriels décident d' une répartitionvariable des ressources qui vise l' optimisation globale des paramètres logistiques desparties en présence (industriels et distributeur). La répartition des ressources entre lesindustriels est donc recalculée à chaque livraison en fonction des réapprovisionnementseffectifs à réaliser. Ce mode de fonctionnement s' oppose la GPA concertée*.

GESTION PARTAGÉE DES APPROVISIONNEMENTS CONCERTÉEDésigne un mode de partage des ressources dans le cadre de la gestion mutualisée desapprovisionnements*. Dans ce cas de figure, les industriels décident d' une répartitionfixe des ressources qui est réévaluée périodiquement pour coller à l' évolution de leursventes respectives. Ce mode de fonctionnement s' oppose la GPA à répartition variable*et ne permet pas toujours une optimisation des paramètres logistiques des parties enprésence.

GLN (GLOBAL LOCALISATION NUMBER)Codification internationale à 13 chiffres identifiant la destination du produit qui peut êtreune personne morale (par exemple un distributeur), une entité fonctionnelle (par exem-ple un entrepôt) ou une entité physique (par exemple une travée de stockage).

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:16 Page 24

Page 21: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

26

GPS (GLOBAL POSITIONING SYSTEM)Système américain de radionavigation par satellites.

GTIN (GLOBAL TRADE IDENTIFICATION NUMBER)Codification internationale initialement à 13 chiffres identifiant une unité consommateur(produit ou lot). Un chiffre supplémentaire ajouté à ce code permet d' identifier un pro-duit en fonction de son conditionnement : 1 pour l' unité, 2 pour le lot, 3 pour le colis, 4pour la palette. Cette nouvelle classification internationale a pour ambition de rempla-cer les différents codes (UPC, EAN-UCC..) utilisés.

GUIDAGE LASERSystème de guidage automatisé d' engins mobiles de manutention fonctionnant grâce àun laser tournant à 360° placé sur le chariot et visant des cibles (bandes réfléchissan-tes) situées sur les poteaux ou les murs de sa zone d' évolution.

HHÔTEL LOGISTIQUEEspace logistique urbain* situé en zone urbaine dense, l' hôtel logistique est pensé commeun entrepôt logistique* commun à tous divers transporteurs, diverses enseignes, une baseavancée permettant de limiter les transports sur le dernier kilomètre*. Innovation enmatière d' immobilier logistique, cette solution se donne souvent pour objectif d' équilibrerles charges foncières . Ces projets novateurs peuvent ainsi amener à la construction debâtiments à étages voire à la juxtaposition au sein de l' infrastructure d' activités diverses(commerces, services, habitations) localisées dans les étages supérieurs tandis que lesactivités logistiques (massification des flux, stockage, préparation des commandes etexpéditions vers les entreprises, magasins ou particuliers) sont réalisées en sous-sol (laconstruction et les aménagements permettant de réduire les nuisances sonores). Leshôtels logistiques peuvent être considérées comme des Zones Logistiques Urbaines* etconstituent un outil récent au service de la mutualisation logistique*.

HUBInfrastructure logistique vers laquelle sont acheminés puis triés des flux de produits oude passagers de provenances diverses afin de les regrouper et de les ré-expédier versd' autres destinations. Au travers de la massification et de la synchronisation des flux, lehub permet une utilisation optimale des moyens de transport (notamment optimisationdes taux de remplissage), en application d' une stratégie « hub and spokes » (littérale-ment « le moyeu et les rayons »).

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 26

Page 22: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

27

IIMPLANTATION EN DAMIER Organisation d'une zone de préparation fondée sur l'alternance de marchandises auxcaractéristiques différentes (taille, poids, couleur, type d'emballage¼ ) qui permetnotamment de réduire le taux d'erreurs lors du picking*.

IN - BOUNDVoir flux synchrones.

INFOGISTIQUETerme proposé par l© IREPP (Institut de Recherches et Prospective Postales) mariantinformatisation et intégration logistique et s© inscrivant dans le cadre du développementde la e-logistique* (voir e-« x »).

INGÉNIERIE CONCOURANTEDémarche utilisée dans le cas de la gestion de projet*, l'ingénierie concourante consis-te à mobiliser simultanément, dès la conception et tout au long de la conduite du projet,l'ensemble des ressources nécessaires à la réalisation. L'ingénierie concourante sedémarque ainsi des approches séquentielles plus traditionnelles.

IN - PLANTMode d'organisation qui consiste, pour le donneur d'ordre, à faire implanter sur le mêmesite de production ses fournisseurs et sous-traitants. Le site est ainsi configuré pourfaciliter les échanges de marchandises (convoyages) et d'informations (cablage optique).

INSTALLATION TERMINALE EMBRANCHÉEInstallation ferroviaire située sur un site industriel (usine) ou logistique (entrepôt, plate-forme, zone portuaire...) et reliée au réseau principal permettant d'acheminer des mar-chandises sans rupture de charge. Ces installations, aussi appelées des « embranche-ments particuliers », autorisent en outre l'utilisation de wagons adaptés aux différentstypes de marchandises. Les envois peuvent concerner des trains complets ou deswagons isolés. Ces derniers sont alors acheminés vers des gares de triage afin de cons-tituer des trains complets.

INTÉGRATEUR, INTEGRATORPrestataire de services logistiques* qui mobilise l© ensemble des modes de transport pourassurer, en propre et de façon intégrée, l© acheminement des marchandises d© un point à unautre (porte-à-porte ou "door-to-door") pour le compte d© un donneur d© ordre. On désignenotamment par le terme "integrator" les opérateurs internationaux de messagerie express.

INTERFACESZone de jonction, tension ou recoupement entre les objectifs, responsabilités et/ou acti-vités de deux ou plusieurs entités : acteurs de la chaîne logistique* (interfaces inter-organisationnelles) ou sous-systèmes d© une même organisation (interfaces intra-orga-nisationnelles).

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 27

Page 23: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

28

INVENTAIRE PÉRIODIQUEMise à jour réalisée à intervalle de temps régulier (le plus souvent manuellement) desniveaux de stocks d'une ou plusieurs références. Ce décompte des unités réalisé sur toutou partie du stock de façon régulière permet de corriger les écarts entre les niveaux destocks fournis par l'inventaire permanent* et la réalité.

INVENTAIRE PERMANENTSolution de marquage des codes EAN 13* ou 14 utilisant une technique de représenta-tion (2/5 entrelacés ou Interleaved Two of Five) adaptée aux matériaux (impression direc-te sur les cartons) et aux conditions d'impression des unités logistiques

ITF 14Mise à jour permanente des niveaux de stocks fondée sur la saisie (informatisée oumanuelle) en temps réel de tout mouvement d'une référence en stock. Divers problèmes(vol, casse, erreurs de saisie¼ ) expliquent les écarts qui subsistent entre les niveaux destocks théoriques fournis par cette mise à jour et la réalité et impliquent la réalisationd'inventaires périodiques*.

JJUSTE-À-TEMPS (JAT)Modèle de pilotage en flux tendus* développé initialement par l'ingénieur Taiichi Ohnochez Toyota qui consiste à contrôler et à maîtriser le système de production afin de sup-primer toutes les sources de gaspillage, notamment celles liées aux stocks intermédiai-res et à la non-qualité. Ainsi, la production est égale à la demande à tous les stades duprocessus.

KKAÏZEN, AMÉLIORATION CONTINUEVient du japonais "Kaï" changement et "Zen" bon (pour mieux). Appliqué à l© entreprise,le Kaïzen est une démarche qui consiste à faire participer l'ensemble des membres del'entreprise, quel que soit leur niveau hiérarchique, au maintien et à l'amélioration pro-gressive et continue des standards de travail.

KANBANOutil d© information développé initialement par l'ingénieur Taiichi Ohno chez Toyota dansle cadre du Juste-à-Temps*. Le Kanban est une carte (ou étiquette) attachée à une réfé-rence spécifique en cours de fabrication (produit semi-fini ou fini) qui indique notammentà un poste de travail la quantité à délivrer au poste de fabrication situé juste en aval (onparle d'appel par l© aval).

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 28

Page 24: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

29

KITTINGActivité qui consiste à réaliser l'assemblage final d'un produit. Sous-traitée à un presta-taire de services logistiques*, elle implique la gestion du stock de composants, leur pré-lèvement et assemblage en fonction des ordres émis par le client.

LLAST IN FIRST OUT (LIFO), DERNIER ENTRÉ PREMIER SORTIMéthode de valorisation comptable des sorties de stocks qui consiste à "extraire" en pre-mier lieu les articles entrés les plus récemment en stock. Cela conduit à une individua-lisation fictive des lots sur la fiche de stocks et, en période d© inflation, à des coûts de sor-tie plus faibles et donc à des résultats analytiques diminués.

LEAD LOGISTICS PROVIDERPrestataire de services logistiques* qui conçoit, optimise et pilote tout ou partie d'unesupply chain pour le compte d'un client. Les Lead Logistics Providers (LLP) développentnotamment des solutions de « tour de contrôle » et de gestion de réseaux de fournis-seurs, de prestataires logistiques et de transporteurs, auxquels ils peuvent, en fonctiondes besoins et des spécifications de leur client, sous-traiter la réalisation de tout ou par-tie des activités physiques, en conservant cependant le pilotage des flux (planification,gestion des stocks). Ils sont assimilés aux Fourth PL (4PL)*.

LEAN LOGISTICSDémarche d'amélioration continue visant à éliminer tous les gaspillages (stocks, opéra-tions sans valeur ajoutée, non qualité...) au sein des processus et activités logistiques.Cette démarche s'appuie sur un ensemble d'outils qui permettent de modéliser les flux(value stream mapping* par exemple), d'en analyser les dysfonctionnements, de définir,mettre en oeuvre et suivre les plans de progrès (5S, Kaizen*, Kanban*).

LEAN MANUFACTURING Démarche d'amélioration continue qui vise une utilisation au plus juste des ressourcesau sein de processus de production. Cette démarche s'appuie sur différents principesd'action : la recherche et la réduction des dysfonctionnements (défauts, rebus, pannes...)impliquant le maintien d'un stock de sécurité, l'élimination des opérations non créatri-ces de valeur et des gaspillages.

LISSEElément horizontal du palettier*, accroché sur les échelles* et destiné à supporter lescharges entreposées généralement sous forme de palettes*.

LIVRAISON SYNCHRONEModèle de réapprovisionnement en juste à temps des chaînes d'assemblage. A partird'ordres de réquisition (heure et lieu de réquisition), les fournisseurs livrent au derniermoment les quantités justes nécessaires de pièces détachées, composants ou sous-ensembles aux différents postes de travail. On distingue généralement le synchrone

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 29

Page 25: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

30

simple, tel que décrit ci-dessus, du synchrone combiné dans lequel la préparation d'unsous-ensemble est réalisé en assemblant deux composants, et du synchrone élaboré oùune production plus complexe est demandé. A titre d'exemples dans l'industrie automo-bile, le montage des pare-chocs ou des tableaux de bord correspond à un synchrone éla-boré réalisé de plus en plus souvent par un prestataires de services logistiques* dans lecadre d'opérations de pré-manufacturing*.

LOGISTIQUE

Technologie de maîtrise des flux physiques et d'informations associés que l'entreprisereçoit de ses fournisseurs, transfère entre ses établissements et expédie vers ses clients(Colin et Paché). La logistique constitue alors une discipline des sciences de gestion fon-dée sur des paradigmes et concepts propres et s'appuyant sur un ensemble de tech-niques et d'outils.

LOGISTIQUE D© APPROVISIONNEMENT

Ensemble des activités qui ont pour objectif d'assurer la mise à disposition dans lesdélais souhaités par l'entreprise des références et quantités voulues de matières pre-mières, produits semi-finis, équipements¼ (informations contenues dans le ProgrammeDirecteur des Approvisionnements*) dans les meilleures conditions de coût. La réalisa-tion de ce processus implique la définition d'une politique d'approvisionnement (métho-de de gestion des approvisionnements, délais de livraison, gestion du transport enamont, établissement d'un réseau de fournisseurs, système d'information à promou-voir¼ ).

LOGISTIQUE DE DISTRIBUTION

Ensemble des activités qui ont pour objectif d© assurer la mise à disposition dans lesdélais souhaités par le client et/ou le consommateur final des références et quantitésvoulues de produits finis (informations contenues dans le DRP*) dans les meilleuresconditions de coût. La réalisation de ce processus implique la définition d© une politiquede distribution (méthode de gestion des stocks de produits finis, délais de livraison, ges-tion du transport en aval, sous-traitance des opérations à des prestataires de serviceslogistiques*...).

LOGISTIQUE DE PRODUCTION

Ensemble des activités qui ont pour objectif d© assurer la mise à disposition dans lesdélais souhaités par les différentes unités de production et/ou d'assemblage des réfé-rences et quantités voulues de matières premières et en-cours de production dans lesmeilleures conditions de coût. La réalisation de ce processus implique la définition derègles de gestion (modèle de pilotage des flux, gestion des stocks d© en-cours de pro-duction, système de convoyage et de manutention, gestion du transport entre les sites destockage et les unités de production...).

LOGISTIQUE DURABLE

Ensemble des stratégies et actions conduites par les entreprises afin de réduire lesimpacts environnementaux et sociaux négatifs des différentes activités logistiques touten garantissant le développement et la pérennité des organisations. Une logistique dura-ble peut ainsi se tourner vers des entrepôts/plate-forme pouvant se prévaloir d'unebonne qualité environnementale, former les conducteurs à l'éco-conduite*, privilégier lamutualisation logistique*¼

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 30

Page 26: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

31

LOGISTIQUE INVERSÉE, REVERSE LOGISTICSProcessus qui a pour objet d'assurer les retours de marchandises :· demandés par les consommateurs pour cause d'erreurs ou de problèmes techniques

impliquant réparation ; · mis en place par l'entreprise pour assurer le recyclage, l'élimination ou la valorisa-

tion (sur un marché de l© occasion, par exemple pour certains produits manufacturés)des produits en fin de vie.

LOGISTIQUE URBAINEDémarche d'aménagement et de gestion qui, en s'appuyant sur une approche globaledes flux de marchandises (liés à la production des biens et des services, à la consom-mation des habitants et aux déchets¼ ) et des flux de personnes associées, vise à fluidi-fier la circulation en zone de forte densité de population et de concentration élevée d© ac-tivités humaines en réduisant son coût, ses nuisances (bruit, sécurité des personnes,émissions de gaz, occupation de l'espace) tout en maintenant une qualité de service opti-male pour les usagers de la ville (fiabilité de la desserte de la demande, réduction de lacongestion). Cette démarche implique, à partir de l'analyse des flux et des contraintesliées au système de transport, à la dynamique économique, sociale et culturelle de laville et à sa gestion, un ensemble de réflexions portant sur le transport (plan de dépla-cement urbain*, véhicules utilisés¼ ), la massification et le stockage des marchandises(espaces logistiques urbains* à l'échelle de la ville, d'un quartier ou d'un bâtiment). Lalogistique urbaine est un territoire d© application privilégié de la logistique durable*.

LOI DE PARETOMéthode de classification (classification ABC* ou classification 20/80*) des produits enstocks qui permet de distinguer les produits à forte valeur, pour lesquels un contrôlestrict sera mis en place, des produits à moindre valeur dont le contrôle sera plus souple.

LOTISSEMENTOrganisation qui consiste à acheminer les wagons isolés pour les regrouper en trainscomplets. Un réseau de gares de triage permet de collecter et d'assurer la distributiondes wagons isolés au niveau local. Un réseau de hubs permet ensuite de massifier lesflux de wagons isolés en provenance et à destination des gares de triage et d'assurer,par le biais de fréquence de livraisons élevées et de capacités de tri importantes, desdélais de transport réduits et plus fiables.

MMAGASIN AVANCÉ FOURNISSEUR (MAF)Entrepôt de stockage de pièces détachées, de composants ou de sous-ensembles appar-tenant aux fournisseurs jusqu'à leur expédition vers les chaînes de production de l'as-sembleur final. Ces entrepôts sont situés à proximité des chaînes de montage du produitfini (parc industriel fournisseurs*) pour assurer une livraison synchrone* permettantainsi à l'assembleur final de supprimer ses stocks de composants.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 31

Page 27: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

32

MAINTIEN EN CONDITIONS OPÉRATIONNELLESEnsemble de méthodes (analyse des besoins, maintenance préventive et curative¼ )mises en ú uvre pour assurer le taux optimal de disponibilité des équipements en fonc-tion des contraintes de coûts imposées par l'entreprise.

MANAGEMENT PAR CATÉGORIESVoir Category Management.

MANAGEMENT PAR LES PROCESSUS, ACTIVITY BASED MANAGEMENT* (ABM)Démarche de gestion fondée sur l© identification et l© optimisation des processus définiscomme un ensemble d© activités reliées entre elles.

MARKETPLACEVoir Place de marché électronique.

MATERIAL REPAIRS AND OVERHALL (MRO)Ensemble des produits et/ou services achetés qui n'entrent pas directement dans le pro-cessus de fabrication (par exemple, les consommables, l'outillage, ou encore les frais dedéplacements et de séjours¼ ).

MATERIAL REQUIREMENT PLANNING (MRP)Méthode de planification industrielle qui consiste à établir un programme directeur deproduction* et d'approvisionnement* à partir de la demande finale.

MERCATIQUE ASSOCIÉEVoir Trade-Marketing.

MÉTHODE « 5M » OU MÉTHODE D' ISHIKAWADémarche d'identification et de représentation des causes de dysfonctionnement dans laréalisation des activités. Utilisant la méthode et le diagramme d'Ishikawa qui permettentde représenter simplement les liens entre les causes et leurs effets, la méthode « 5M »s'appuie sur une classification comprenant 5 familles de causes possibles : matière,milieu, méthodes, matériel et main d'?uvre.

MÉTHODE « 5 S »Méthode d'origine japonaise utilisée dans le cadre de l'amélioration continue. Elle viseessentiellement à éliminer les gaspillages en s'appuyant sur 5 étapes : Seiri, Seiton,Seiso, Seiketsu et Shitsuke. Seiri consiste à débarrasser les postes de travail de tout ce qui n'est pas utile en déter-minant précisément ce qui peut être maintenu sur le poste, ce qui doit être conservémais déplacé et ce qui peut être éliminé. Seiton vise à éliminer tout ce qui peut allonger la durée de réalisation d'une tâche (il s'a-git notamment de ranger le poste de travail) et mettre en ?uvre des solutions simples(management visuel par exemple) pour éviter les pertes de temps. Seiso consiste à nettoyer le poste de travail pour éviter, là encore, de perdre du temps etpour réduire les risques sur les produits (salissures, contamination¼ ).Seiketsu est une étape d'ancrage des nouveaux comportements au travers de la forma-lisation de règles simples, accessibles et compréhensibles par tous. Shitsuke concerne la surveillance, par le biais d'indicateurs, de l'application des règles

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 32

Page 28: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

33

définies et formalisées dans les étapes précédentes et de leurs résultats dans une logiqued'amélioration continue.

MÉTHODE DU POINT DE COMMANDEPolitique de réapprovisionnement à date variable et quantité fixe qui consiste à définir leniveau de stock (dit point de commande*) qui déclenche l© ordre de commande.

MÉTHODE POP « LA PLUME OPTIMISE LE PLOMB »Méthode d'optimisation du taux de remplissage des camions qui consiste à organiser lesapprovisionnement ou la distribution en combinant des produits lourds et des produitslégers afin de respecter la charge maximale autorisée. Initiée par le cabinet de conseilValorfi, cette méthode a été reprise par la Commission européenne comme axe deréflexion possible.

MIDDLEWARELogiciel utilisé dans le cadre d© un EAI* qui permet de transférer des données entre deuxapplications informatiques n© ayant pas initialement la possibilité de communiquer entreelles.

MODÈLE SCORLe modèle SCOR a été élaboré par le Supply Chain Council en 1996. Il est avant tout unoutil de modélisation qui permet aux entreprises d'identifier, de piloter et d'améliorerles processus de leur supply chain*, à savoir la planification, l'approvisionnement, lafabrication, livraison et la gestion des flux retours (logistique inversée*) avec la volontéde décloisonner les fonctions de l'entreprise. SCOR fournit aux entreprises un modèle etun langage standardisé de modélisation et d'évaluation de la performance de leurs pro-cessus, activités et opérations. Les indicateurs de performance concernent la satisfac-tion des besoins du client en termes de qualité, de délais et de coût, la réactivité, l'agili-té (temps d'adaptation aux évolutions de la demande), le coût et la rentabilité des inves-tissements. Afin de reconfigurer les processus et mettre en ?uvre des démarches d'a-mélioration continue, le modèle SCOR préconise l'utilisation de méthodes comme lereenginering*, le six sigma*, le lean manufacturing*, le « 5M »* et le « 5S »*¼

MULTIDROPOrganisation de la livraison par un producteur de plusieurs centres de distribution oupoints de vente appartenant au même distributeur (Multidrop mono-producteur /mono-distributeur) ou de plusieurs centres de distribution ou points de vente de distributeursdifférents (Multidrop mono-producteur / multi-distributeurs) qui a pour objectif l'amé-lioration du taux de remplissage des véhicules pour réduire le coût de transport.

MULTIPICK Organisation de la livraison d'un centre de distribution par plusieurs producteurs quidécident de regrouper leurs marchandises afin d'améliorer le taux de remplissage desvéhicules et de réduire les coûts de transport.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 33

Page 29: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

34

MUTUALISATION LOGISTIQUEDémarche conduite par des industriels ou des distributeurs dont l'objectif consiste àpartager volontairement tout ou partie des ressources consommées dans la réalisationdes activités logistiques (réception, stockage des marchandises, préparation des com-mandes, expédition, co-packing¼ ). Ce partage des ressources permet de réduire lescoûts (immobilier, personnel, matériel de manutention¼ ) et d'améliorer les items deproductivité liés à la consolidation des flux (notamment en préparation de commandes).Ces gains sont d'autant plus importants que les industriels fonctionnent en GestionPartagée des Approvisionnements*. On parle aussi, dans ce cadre, d'entrepôt partagé*ou de centre de consolidation*.

MUTUALISATION TRANSPORTDémarche généralement conduite par des industriels dont l'objectif consiste à partagervolontairement (contrairement au groupage réalisé à l'initiative du transporteur) les res-sources consommées (véhicules, personnel¼ ) dans la réalisation des activités transport(traction essentiellement). Ce partage des ressources permet de réduire le coût detransport en augmentant la productivité des moyens utilisés et de maintenir, dans lecadre de la distribution (mutualisation transport aval) des fréquences de livraison éle-vées. La mutualisation transport peut impliquer la création d'une plate-forme de cross-docking* permettant de consolider les flux de nombreux industriels de mêmes destina-tions finales (magasins, plates-formes des distributeurs¼ ). Afin d'optimiser ce partagede ressources, certains industriels ont volontairement développé des entrepôts parta-gés* tandis que les enseignes de distribution ont déployé des centres de consolidation*des flux de leurs fournisseurs.

NNEAR BY BUFFER Zone d'un entrepôt, située à proximité du stock picking*, dans laquelle les marchandisessont stockées afin de réapprovisionner plus rapidement le stock picking.

NEXT IN FIRST OUT (NIFO), COÛT DE REMPLACEMENTMéthode de valorisation comptable des sorties de stock qui ne prend pas en compte lavaleur réelle des entrées mais s© appuie sur la valeur des prochaines entrées. En pério-de d© inflation, cette méthode entraîne une diminution du résultat analytique et alertedonc plus rapidement.

NIVEAU DE RECOMPLÈTEMENTPolitique de réapprovisionnement à date fixe et quantité variable. A chaque période estcommandée une quantité permettant d© atteindre le niveau optimum de stock défini aupréalable.

NORME EURONorme européenne entrée en vigueur en 1992 qui fixe les taux de pollution limites eng/km. Appliquée de façon progressive (Euro 1 à Euro 6 applicable à partir de 2014), elle

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 34

Page 30: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

35

a permis de réduire considérablement les émissions de gaz à effets de serre (les émis-sions de monoxyde de carbone ± CO ont par exemple été réduites, pour les moteurs die-sel, de 2720 dans la norme euro 1 à 500 dans la norme dans les normes euro 5 et 6).

NORMES HQE (HAUTE QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE)Utilisées dans le cas de l'immobilier logistique (entrepôts, plates-formes¼ ) et, plusgénéralement, dans le cas des installations productives, elles impliquent l'atteinte d'aumoins 7 cibles (sur un total de 14) pour être certifié. Ces cibles sont classées en 4 caté-gories : l'écoconstruction (intégration dans l'environnement, choix des matériaux deconstruction, nuisance du chantier), l'écogestion (énergie, eau, déchets, entretien etmaintenance), le confort (acoustique, visuel, olfactif et hygrothermique) et la santé(conditions sanitaires, qualité de l'eau et de l'air).

NORME ISO 14001Norme internationale définie par l'International Standard Organization (ISO). Elle préci-se les règles permettant aux entreprises qui le souhaitent d© entreprendre une démarchede certification attestant de leur maîtrise des impacts environnementaux de leurs activi-tés. La norme ISO 14001 nécessite la mise en place d'un système de management envi-ronnemental*.

NORMES LOGISTIQUESEnsemble des normes s'appliquant aux différentes activités logistiques et à la supplychain dans son ensemble qui ont pour objectif de décrire les processus pour soutenir laconception, la gestion et l'évaluation des performances.La norme NF X50-600 permet de décrire dans le détail le processus logistique, enidentifiant les activités qui le composent et les interfaces à développer pour assurerla bonne réalisation des opérations en fonction des attentes d'un client. Ainsi, cettenorme peut servir de référentiel dans la conception et l'évaluation d'un processuslogistique. Elle est complétée par deux fascicules de documentation. Le premier, NFX50-602 décrit de façon détaillée les différentes activités qui composent un proces-sus logistique et les « profils professionnels » correspondants, le second, NF X50-604 présente l'analyse et le développement des différentes étapes d'un processuslogistique global intégré (approvisionnement, achats et logistique) et peut servir deréférentiel dans l'évaluation de leur performance.La norme NF X60 ± 600 concerne plus précisément la logistique de soutien. Elle endécrit les différentes activités, les objectifs et les moyens à mettre en ú uvre pour enassurer la réalisation. Elle offre aux fournisseurs de prestations de soutien logis-tique et leurs clients, une approche contractuelle pour concevoir ensemble la pres-tation et définir les moyens associés.

NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L' INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (NTIC)Acronyme français pour IT (Information Technology). Actuellement remplacé par TIC(Technologies de l'Information et de la Communication). Ensemble de technologies detraitement et/ou d'échange d'informations résultant de développements croisés entrel'informatique, les télécommunications et l'audiovisuel. Exemple : l© Echange deFormulaires Informatisé (EFI*) via Internet.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 35

Page 31: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

36

OOPÉRATEUR FERROVIAIRE DE PROXIMITÉDans le cadre de la réorganisation du transport ferroviaire, ces nouveaux opérateursorganiseront la diffusion régionale des marchandises. Les opérateurs ferroviaires « lon-gue distance » prendront en charge les flux « densifiés » sur les grands axes nationauxet européens, tandis que les opérateurs de proximité assureront l'acheminement desmarchandises, en wagons isolés ou par petits lots, en provenance et à destination desrégions depuis ou vers des points nodaux reliant les réseaux locaux au réseau national.

OPTIMODALITÉDémarche d'optimisation des performances économiques et environnementales d'unechaîne de transport de marchandises. Les réflexions et actions conduites concernentnotamment la recherche de synergies entre modes de transport (autoroutes ferroviaires,autoroutes de la mer¼ ), et de gains de productivité dans la mise en ?uvre de ces solu-tions multimodales.

ORDER PENETRATION POINT, POINT DE DÉCOUPLAGEIdentification sur la chaîne logistique, du moment et du lieu à partir desquels les mar-chandises en circulation sont affectées à un client particulier. Ce point de découplagepeut se situer au niveau de la production ou à celui de la distribution et peut constituerle point de rencontre entre les flux poussés par l'industriel et les flux tirés par le client.

ORGANIZATION FOR DATA EXCHANGE BY TELETRANSMISSION IN EUROPE (ODETTE)Groupe EDI* européen initiateur des échanges de données électroniques dans le secteurde l© automobile. ODETTE dispose de relais domestiques, en France, GALIA (Groupementpour l© Amélioration des Liaisons dans l© Industrie Automobile).

OUTSOURCINGLocution similaire à « externalisation »*, c'est-à-dire à le fait de confier à un tiers laréalisation d'activités précédemment assurées en interne. Cette expression est cepen-dant communément utilisée dans le cas d'un changement de fournisseur ou d'une exter-nalisation qui s'accompagne d'une délocalisation vers des pays à bas coûts.

PPALETTESupport de charges utilisé pour la manutention, l'entreposage et le transport tout aulong de la chaîne logistique*. La palette se compose de deux planchers reliés par desentretoises ou d'un seul plancher reposant sur des supports ; elle peut être de bois, deplastique, de carton ou de métal. La charge palettisée peut être manutentionnée par dif-férents appareils : transpalette*, gerbeur* ou chariot élévateur*. Notons que dimensionset utilisations des palettes font l'objet de normes internationales.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 36

Page 32: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

37

PALETTIER (RACK) Rayonnages de stockage constitués d' échelles, de lisses et d' accessoires d' identificationet de sécurité.

PARC INDUSTRIEL FOURNISSEURS (PIF)Site industriel regroupant les fournisseurs (magasins avancés fournisseurs* et sitesavancés fournisseurs*) de pièces détachées, composants et sous-ensembles utilisésdans l' assemblage final d' un produit complexe (production modulaire). La proximité géo-graphique des fournisseurs (stocks ou entité de production) permet de réduire lesniveaux de stocks de ces composants en autorisant un fonctionnement en flux synchro-ne* (production synchrone* et/ou en livraison synchrone*).

PCB (PAR COMBIEN)Nombre d' unités consommateurs ou UVC* contenues dans une unité commerciale oulogistique.

PEPS (PREMIER ENTRÉ, PREMIER SORTI)Voir FIFO (First In First Out)

PICK AND PACK Mode de préparation de commandes* consistant à composer au fur et à mesure du pic-king* l' unité d' expédition (colis, palette¼ ). Ce mode d' organisation est généralement uti-lisé pour les préparations de commandes en rafale*.

PICK THEN PACK Mode de préparation de commandes* au cours duquel tous les articles composant unecommande sont prélevés dans le stock avant d' être rangés et emballés dans leur unitéd' expédition (colis).

PICK TO BELT Mode de préparation des commandes* des cartons complets. Les cartons sont prélevéspar le préparateur et placés sur un convoyeur implanté entre deux travées*.

PICK TO LIGHTSystème de préparation de commandes assisté par ordinateur qui indique aupréparateur, à l' aide d' un voyant situé sur les emplacements de stockage, l' endroit où ildoit effectuer le prélèvement. La lecture optique des codes-à-barres des unités préle-vées permet au système de contrôler la préparation au fur et à mesure de sa réalisationet de déclencher le prélèvement suivant.

PICK TO SORT Mode de préparation des commandes* consistant à traiter simultanément plusieurslignes de commandes de la même référence appartenant à des commandes clients dif-férentes. Tous les articles de la même référence sont ainsi prélevés en même temps parle préparateur et triés ensuite par commande client.

PICKING Opération qui consiste à prélever, à leur emplacement dans le stock picking*, les diffé-rents éléments (palettes, colis ou unités de vente consommateur) d' une commande.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 37

Page 33: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

38

PLACE DE MARCHÉ ÉLECTRONIQUE, MARKETPLACEPlate-forme de communication électronique permettant à des entreprises de commu-niquer avec leurs partenaires (fournisseurs, distributeurs) en vue notamment d' accroît-re leurs transactions commerciales et d' en optimiser la performance économique. On distingue généralement trois types de places de marché électroniques :· les places de marché dites "verticales" qui peuvent réunir l' ensemble des acteurs

d' une filière (par exemple, les producteurs, distributeurs et intermédiaires de l' a-gro-alimentaire, du textile, de la chimie¼ ) ;

· les places de marché dites "horizontales" qui peuvent regrouper des entreprisessituées à un même niveau de la chaîne de création de valeur et appartenant à unmême secteur d' activité (par exemple, l' ensemble des distributeurs) ;

· les places de marché qualifiées de "transversales" ou "publiques" auxquellespeuvent adhérer tout type d' entreprises quel que soit leur secteur d' activité (parexemple, une place de marché regroupant des entreprises spécialisées dans desproduits MRO*).

PLAN DE DÉPLACEMENTS URBAINS (PDU)Depuis la Loi sur l' air et l' utilisation rationnelle de l' énergie (LAURE) du 30 décembre1996, qui a modifié la Loi d' orientation des transports intérieurs (LOTI) de 1973, lesagglomérations de plus de 100 000 habitats et la région Ile de France ont l' obligation d' é-laborer un PDU afin de diminuer le trafic automobile et d' augmenter l' usage destransports en commun, des vélos, et du fer et des voies navigables pour le transport demarchandises.

PLAN INDUSTRIEL ET COMMERCIAL (PIC)Méthode qui consiste, à partir des prévisions de vente, à définir les investissements decapacités nécessaires et à répartir les charges de travail en fonction des ressourcesdisponibles (capacités des usines, effectifs...) et des objectifs fixés (niveau des stocks,BFR, coûts de production...). Le PIC permet d' orchestrer la stratégie opérationnelle. Ilest ensuite décliné dans la planification des ressources de distribution (DRP)*, le plandirecteur de production (PDP)* et le material requirement planning (MRP)*.

PLAN LOCAL DE DÉPLACEMENT (PLD)

La loi SRU du 13 décembre 2000, modifiant la loi d' orientation sur les transports inté-rieurs (LOTI) prévoit que le Plan de Déplacements Urbains* de la région Ile de France «peut être complété en certaines de ses parties par des PLD qui en détaillent et en pré-cisent le contenu dans le même objectif ».

PLANIFICATION DES RESSOURCES DE DISTRIBUTION (DRP)Méthode qui permet de déterminer par le calcul, pour un réseau de distribution et pour unepériode donnée, les quantités à approvisionner par référence (par anticipation de la deman-de), et de définir, sur cette base, les ressources logistiques et financières nécessaires.

PLATE-FORME LOGISTIQUELieu où transite la marchandise. Par opposition à l' entrepôt dont la raison d' être est lestockage des marchandises, une plate-forme est plutôt destinée au cross-dock*. Parextension, le terme de plate-forme logistique désigne également une zone d' activitéslogistiques composée d' entrepôts et de plate-forme (exemple de Grans-Miramas dans lesud-est de la France).

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 38

Page 34: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

39

POINTS D' ACCUEIL DES MARCHANDISES (PAM)Ce type d'Espaces Logistiques urbains*, défini par le CERTU, est un point de stockagetemporaires de colis que le client final (entreprises, artisans ou particuliers) viendra lui-même réceptionner. Il s'agit généralement d'entreprises (commerces ou servicesnotamment) qui, en plus de leur activité habituelle, développent ce service en intégrantun réseau (Kiala, points relais redoute¼ ). Des initiatives publiques existent aussi. Dansles deux cas, l'objectif est de réduire la congestion dans des zones difficiles d'accès enoptimisant les tournées de livraison (un seul stop pour plusieurs clients finaux).

POINTS D' ACCUEIL DES VÉHICULES (PAV)Type d'Espaces Logistiques urbains*, défini par le CERTU, s'apparentant à un parc destationnement surveillé de véhicules utilitaires à partir duquel les marchandises sontlivrées à pied à l'aide de moyens de manutention légers. L'objectif de ce type d'équipe-ment est de limiter les kilomètres parcourus dans les zone urbaines à très forte densité(hyper-centres) en privilégiant une livraison à pied, à partir d'un espace logistique deproximité*. La congestion routière et la pollution s'en trouve aussi réduites.

POINT DE COMMANDENiveau de stock à partir duquel un ordre de réapprovisionnement est passé. Ce niveaude stock correspond à la consommation moyenne du stock pendant le délai de réappro-visionnement à laquelle on ajoute le stock de sécurité*.

POOLING* Voir Gestion Mutualisée des Approvisionnements.

POST-MANUFACTURINGPrise en charge par le prestataire de services logistiques* d© opérations productives liéesà l© assemblage des produits finis.

POSTPONEMENTVoir Différenciation Retardée.

PRE-MANUFACTURINGPrise en charge par le prestataire de services logistiques* d© opérations productives liéesà l© assemblage de biens intermédiaires de production.

PRÉPARATION DE COMMANDES Ensemble des opérations réalisées (picking*, regroupement, emballage¼ ) pour compo-ser une commande client dans les conditions de coût, de qualité et de délai fixées parl'entreprise et le client.

PRÉPARATION DE COMMANDES EN « U » Mode de préparation dans lequel un ordre de préparation correspond à une seule com-mande client. Cette commande est prise en charge par un préparateur qui prélève lesdifférentes unités de vente en suivant un chemin de préparation* prédéfini qui se termi-ne le plus près possible de son point de départ (U). Dans la pratique, il s'agit souvent pourle préparateur de tourner autour du chariot sur lequel il dépose les unités de vente pré-levées.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 39

Page 35: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

40

PRÉPARATION DE COMMANDES PAR GUIDAGE OPTIQUESystème de préparation de commandes assisté par ordinateur qui guide le préparateur,au moyen de lunettes LCD (cristaux liquides), vers l'emplacement où il doit se rendrepour réaliser le prélèvement et lui indique le produit et le nombre d'unités à prélever.Une fois devant l'emplacement, le produit à prélever est mis en relief pour réduire toutrisque d'erreur. Le préparateur n'a, par ailleurs, plus besoin de scanner les informationspour valider sa prise, une vidéo intégrée aux lunettes et reliée au WarehouseManagement System (WMS)* enregiste directement le numéro de série et le code à bar-res du produit permettant d'améliorer la productivité. Ce système de préparation parguidage optique utilise la technologie de « réalité augmentée ».

PRÉPARATION EN RAFALEMode de préparation dans lequel un ordre de préparation comprend plusieurs comman-des client à traiter simultanément. Ces commandes, prises en charge par un prépara-teur, sont dispatchées* sur la base de différents critères permettant de réduire le cyclede préparation : articles similaires, proximité physique des articles à prélever.

PRÉPARATION VOCALE (VOICE PICKING) Système de préparation de commandes assisté par ordinateur qui indique aupréparateur, au moyen d'un message audio transmis, l'endroit où il doit effectuer le pré-lèvement et le nombre d'unités à prélever. La lecture optique des codes-à-barres desunités prélevées permet au système de contrôler la préparation au fur et à mesure de saréalisation et de déclencher le prélèvement suivant.

PRESTATAIRE DE SERVICES LOGISTIQUESEntreprise assurant la réalisation d© activités logistiques pour le compte d© un industrielou d© un distributeur. Selon la complexité et le type d'opérations à valeur ajoutée réali-sées par les prestataires logistiques, plusieurs catégories d'acteurs se dégagent :· les prestataires logistiques classiques qui assurent l'exécution des opérations de

logistique physique (transport et entreposage) et dont le système de gestion se limi-te au suivi de celle-ci pour le compte de l'entreprise cliente ;

· les prestataires logistiques à valeur ajoutée qui intègrent à l'offre du prestataire clas-sique un certain nombre de services allant de la prise en charges d'opérations demanipulations complexes (co-manufacturing, co-packing), à la gestion d'opérationsadministratives (facturation, commandes) et de gestion de l'information (tracking-tracing¼ ) ;

· les intégrateurs de services logistiques qui se caractérisent par la quasi-absence demoyens physiques propres et dont la spécificité est d'intégrer les prestations de dif-férentes entreprises sous-traitantes (transport, entreposage, opérations à valeurajoutée¼ ) et d'en assurer la cohérence et la gestion par la maîtrise des flux d'infor-mations qui s'y rapportent.

Il est à noter que différentes appellations anglo-saxonnes caractérisent ces trois caté-gories. La première et la seconde sont fréquemment regroupées sous le terme de ThirdParty Logistics (3PL). La troisième correspond à la terminologie déposée par Accenturede Fourth Party Logistics (4PL). Enfin, même s'il reste assez rare et très proche du 4PL,le nom de Fifth Party Logistics (5PL) est attribué à des prestataires de services logis-tiques qui conçoivent, organisent et réalisent pour le compte d'un donneur d'ordre, dessolutions logistiques (notamment en matière de système d'information) en mobilisant

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 40

Page 36: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

41

les technologies adaptées (niveau conceptuel).

PROCESSUSEnsemble de moyens (ces moyens peuvent inclure le personnel, les installations, leséquipements, les techniques et les méthodes) et d' activités liés qui transforment deséléments entrants en éléments sortants. (Norme internationale ISO / DIS 8402).

PRODUCTION SYNCHRONEModèle de pilotage des flux de production qui consiste à déclencher, juste à temps etdans l' ordre de leur utilisation sur la chaîne de montage, la fabrication de pièces déta-chées, composants ou sous-ensembles par le fournisseur.

PROFIT DIRECT PAR PRODUITMéthode développée initialement (années 60) pour les produits d' épicerie qui consiste àestimer le coût de passage d' un produit au travers des différents maillons composant lachaîne logistique*. Le Profit Direct par Produit consiste en une évaluation de la contri-bution de chaque produit à la rentabilité. A la marge brute par produit sont enlevés lescoûts de manutention, d' entreposage, de transport ou encore de main d' ú uvre qui luisont directement imputables.

PROGICIEL DE GESTION INTEGRÉVoir ERP.

PROGRAMME DIRECTEUR DE PRODUCTIONPlanification à moyen terme de la production indiquant pour chaque article, les lance-ments de fabrication en quantités et délais en fonction de la demande et des capacitésde l' entreprise. Le PDP permet notamment d' établir le Programme Directeur desApprovisionnements*.

PROGRAMME DIRECTEUR DES APPROVISIONNEMENTSOU PLANIFICATION EN BESOINS MATIÈRES (PBM)Planification à moyen terme des besoins en approvisionnement de l' entreprise indiquantpour chaque référence matière, composant ou produit semi-fini, les quantités et lesdélais en fonction des lancements de fabrication par l' entreprise.

PROJET / GESTION DE PROJETEnsemble d' activités coordonnées et maîtrisées comportant des dates de début et de fin,entrepris dans le but d' atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques.(Norme X50-115 AFNOR (2002).La gestion de projet implique, de la part du chef de projet, le pilotage des activités réali-sées par des expertises professionnelles différentes et complémentaires les unes desautres.

PROJET EN BLANCOpération de construction immobilière (entrepôt, plate-forme logistique par exemple)lancée sans contrat de location ou vente préalable.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 41

Page 37: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

42

PROJET EN GRISOpération de construction immobilière, bénéficiant d' un permis de construire dont laréalisation ne sera lancée qu' après location ou vente de tout ou partie du projet à un ouplusieurs utilisateurs.

PUT TO LIGHT Mode de préparation des commandes* assisté par ordinateur qui indique au prépara-teur, à l' aide d' un signal lumineux, dans quel contenant (bac, case¼ ) il doit déposer lesarticles des différentes commandes clients dont il a préalablement et simultanémentprélevé tous les articles. A chaque vague de commandes, chaque contenant est affecté àune commande client ; la lecture optique des codes-à-barres* des unités prélevéesdéclenche le signal lumineux du contenant dans lequel il doit être déposé.

QQUANTITÉ ÉCONOMIQUE DE COMMANDEMéthode de calcul, à partir de la demande future estimée pour une période donnée, dela taille d' un lot à lancer en fabrication ou à commander auprès d' un fournisseur. Sontpris en compte, pour calculer la quantité économique de commande, les coûts liés à lapossession du stock, les coûts de passation de la commande, les coûts de rupture et leséventuelles conditions contenues dans le contrat d' approvisionnement comme les rabaisliés à la taille des lots. L' objectif de cette méthode est de minimiser le coût global d' ap-provisionnement.

QUICK RESPONSE, RÉPONSE RAPIDE AU CONSOMMATEURModèle de pilotage des flux développé dans le secteur de la distribution qui consiste àdéclencher juste-à-temps le réassort des points de vente à partir des sorties de caisseafin de réduire les niveaux de stock et d' améliorer la qualité de service en s' adaptant leplus rapidement possible aux rythmes de consommation.

RRACKVoir palettier

RACK À ACCUMULATION DYNAMIQUEPalettier* composé de plusieurs rangées* de stockage accolées (de deux à cinq en géné-ral) et dont les différentes travées, légèrement inclinées, sont équipées de systèmespermettant le déplacement des palettes (rails, rouleaux gravitaires¼ ). Le stockage paraccumulation est adapté aux produits stockés en grande quantité. Il peut se faire à par-tir d' une seule allée de circulation ou de deux allées de circulation qui peuvent alors êtrerespectivement réservées au stockage et au déstockage.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 42

Page 38: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

43

RACK CONVENTIONNEL OU À SIMPLE PROFONDEURPalettier* comprenant une seule rangée de stockage en profondeur de façon à ce quetoutes les marchandises soient immédiatement accessibles.

RACK À DOUBLE PROFONDEURPalettier* comprenant deux rangées de stockage en profondeur. Cette configuration de stoc-kage implique le déplacement de la charge située à l'avant de la travée* pour atteindre cellesituée dans la seconde rangée* ou permet de stocker, dans cette seconde rangée, les palet-tes* destinées au réapprovisionnement de la zone picking* située sur la première rangée.

RANGÉEEnsemble de travées* contiguës.

RÉAPPROVISIONNEMENTDémarche d© alimentation du stock déterminant quantité et date de commande. Les poli-tiques classiques de réapprovisionnement sont au nombre de 4 : la gestion calendairedes stocks*, la méthode de recomplètement, la méthode du point de commande*, leréapprovisionnement à date et quantité variables.

RÉAPPROVISIONNEMENT CONTINUVoir CRP.

RÉAPPROVISIONNEMENT PICKING (REPLENISHMENT) Opération consistant à sortir les quantités de produits du stock de masse pour réali-menter le stock picking*.

REFURBISHINGActivité qui consiste à remettre en état un matériel afin de le rendre en tout point com-parable au matériel d'origine. Potentiellement sous-traitée à des prestataires logis-tiques*, la réalisation de cette activité, qui a pour finalité la remise en service ou larevente du matériel rénové, implique l'existence d'une logistiqueinversée*.

RÉPONSE OPTIMALE AU CONSOMMATEURVoir ECR.

REPORT MODAL (OU TRANSFERT MODAL)Cette expression désigne le déplacement (de la marchandise, des voyageurs) d'un modede transport vers un autre. Il s'apprécie souvent en termes d'évolution des parts de mar-ché relatives des différents modes de transport pour un flux donné. Le terme reportmodal est le plus souvent utilisé pour désigner les changements d'utilisation du modede transport routier vers les modes alternatifs considérés comme moins polluants(transport ferroviaire, transport fluvial par exemple).

RÉSEAU À VALEUR AJOUTÉERéseau informatique alimenté par différents postes (par exemple, les terminaux point devente, les terminaux embarqués...) permettant par le croisement des données de pro-duire des informations enrichies utiles à la décision.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 43

Page 39: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

44

RETAIL MANAGEMENT REPLENISHMENT (RMR)Démarche de réapprovisionnement continu pilotée par le distributeur sur la base de sesprévisions de vente à partir desquelles il élabore les programmes de réapprovisionne-ment qu© il transmet à ses fournisseurs. Ceux-ci effectuent alors le réapprovisionnementdes entrepôts du distributeur à partir des appels de livraison de ce dernier.

REVERSE LOGISTICS Voir Logistique inversée.

RFID (RADIO FREQUENCY IDENTIFICATION) IDENTIFICATION PAR RADIO FRÉQUENCETechnologie permettant de collecter et stocker des données à distance.Le système se compose :· de marqueurs miniaturisés (« tags » ou étiquettes) composés d'une antenne et d'une

puce électronique inclues dans un « contenant » (capsules¼ ). · d'un lecteur : dispositif d'émission/réception qui déclenche les marqueurs à courte

distance. Les fréquences d'émission sont variables, plus elles sont élevées, plus l'é-change d'information bénéficie de débits importants.

Les marqueurs, activés sur une fréquence déterminée par le lecteur, traitent le signalreçu et répondent alors à la demande (par exemple, renvoi d'une identification numé-rique permettant de contrôler et compter les unités logistiques lors de la réception). Lesapplications RFID en logistique (tracking* des unités ) utilisent des marqueurs UHF(ultra haute fréquence).

ROLL Support de charges sur roulettes permettant de déplacer des marchandises sans utili-ser de matériel de manutention. Il est particulièrement utilisé par les distributeurs dansle cadre des livraisons des magasins de proximité.

SSERIAL SHIPPING CONTAINER CODE (SSCC)Symbole code à barres identifiant l'unité de transport (par exemple, le conteneur). LeSSCC est le code qui permet le suivi de la marchandise.

SHORT SEA SHIPPING ± TRANSPORT MARITIME À COURTE DISTANCEMode de transport développé comme alternative à l'augmentation du coût du transportroutier, à la saturation des axes routiers et pour palier les insuffisances actuelles dutransport ferroviaire. En Europe, il correspond à la volonté de créer des « autoroutes dela mer » comme celle qui relie Toulon à Rome (Civitavecchia).

SITE AVANCÉ FOURNISSEURUnité de fabrication de composants (notamment des sous-ensembles volumineux, degrandes variétés ou à forte valeur ajoutée) implantée par un fournisseur à proximité dusite de production de l'assembleur final. Une implantation au plus proche, souvent ausein d© un parc industriel fournisseurs*, permet de fonctionner en production synchrone*

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 44

Page 40: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

et évite ainsi une multiplication des points de stockage (magasin avancé fournisseur*).

SIX SIGMADémarche d' amélioration continue de la qualité et de l' efficacité des processus dévelop-pée par Motorola qui en a déposé la marque. La mesure de la performance des proces-sus est au c?ur de la démarche qui comprend 5 principales étapes au cours desquellessont mobilisés des outils différents. A partir des attentes du client déclinées en indica-teurs mesurables (Etape 1 ± Définir), la démarche consiste à rechercher les causes dedysfonctionnements qui impactent la qualité et l' efficacité des processus. A cet effet, laphase 2 est une étape de mesure (capacités, volumes traités, performance, erreurs,défauts¼ ) qui nourrit la phase de modélisation des processus et la recherche des cau-ses des dysfonctionnements (Etape 3). En fonction des résultats obtenus (tests d' hypo-thèses par exemple), les phases 4 et 5 vont permettre d' améliorer et de contrôler l' effi-cacité des actions engagées.

SKD (SEMI KNOCK DOWN)Méthode de production qui consiste à fabriquer un produit industriel sans procéder àl' assemblage final. Les composants ainsi fabriqués sont regroupés dans des caisses,correspondant à un produit fini, avant d' être expédiés vers une usine d' assemblage.Cette méthode est utilisée dans le cas d' exportation vers des usines d' assemblage pourdes marchés locaux. La méthode se différencie du CKD* par le fait que ce sont des com-posants qui sont regroupés et non des pièces détachées.

SLOTTINGDémarche d' affectation des emplacements dans le stock qui vise à optimiser les para-mètres liés aux caractéristiques physiques et commerciales (taux de rotation) des mar-chandises, et les paramètres liés à la réalisation des opérations de manutention (stoc-kage, déstockage et transfert dans le stock) et de préparation des commandes* (par-cours caristes et chemin de préparation*). Cette démarche est généralement automati-sée grâce à des modules intégrés dans les progiciels de Supply Chain Executive*.

SMED (SINGLE MINUTE EXCHANGE DIE ± CHANGEMENT DE MOULES EN UNE MINUTEOU MOINS ; SINGLE DIGIT MINUTE EXCHANGE DIE ± CHANGEMENT DE MOULES ENMOINS DE DIX MINUTES)Méthode créée en 1950 chez Mazda par S. Shingo, qui a observé que les ateliers de mou-lage constitués un goulot d' étranglement dans les chaînes de production. Elle consiste àréduire les temps de mise en route et de réglages des opérations composant un proces-sus de production afin d' améliorer la flexibilité. Cette méthode s' applique en trois pha-ses : repérage des activités nécessitant l' arrêt des chaînes, réduction des temps opéra-toires de ces activités et, enfin, réduction des temps opératoires des activités ne néces-sitant pas d' arrêt de chaîne.

SOURCINGActivité consistant à rechercher de nouveaux fournisseurs afin d' améliorer la perfor-mance en matière d' achat (prix moins élevés) et / ou d' approvisionnement. Expressionparticulièrement utilisée dans le cas de la recherche de fournisseurs dans des pays àbas coûts (« faire du sourcing en Chine » par exemple).

45

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 45

Page 41: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

46

SOUS-TRAITANCEPolitique d© entreprise consistant pour une organisation (le donneur d© ordre),à confier à un tiers (le sous-traitant, par exemple un prestataire de services logistiques*)la réalisation de certaines activités (le transport, le co-packing*...).

SOUTIEN LOGISTIQUE INTEGRÉDémarche de gestion des éléments et activités (infrastructures, outillage, pièces détachées,documentation, formation¼ ) à mobiliser de la conception à la fin de vie d'un équipement.

SPCB (SOUS PAR COMBIEN) Nombre d'unités consommateurs regroupées dans les sous-emballages (par exemple,un ensemble de x unités consommateurs) contenus dans une unité commerciale oulogistique (par exemple, un colis).

STANDARDS DE MANUTENTION DE BASE (SMB) Méthode de calcul du temps de réalisation d'une opération logistique par un opérateurou un engin de manutention. Cette méthode implique une décomposition des activités demanutention en tâches élémentaires (gestes et déplacements réalisés par un opérateuravec ou sans matériel de manutention) auxquelles correspondent des standards detemps ou temps moyens d'exécution (TOM) préétablis par l'IFTIM. La somme de cestemps correspond au temps opératoire de base (TOB) à partir duquel est calculé letemps opératoire réel (TOR) qui prend en compte les difficultés ou ralentissements inhé-rents aux temps de parcours (indice de parcours ou de roulage), puis le temps d'exécu-tion (TE) qui prend en considération la fatigue liée à la répétitivité des tâches réalisées(coefficient de fatigue). Un taux d'engagement des opérateurs permet alors de calculerle temps alloué (TA) à la réalisation d'un ensemble de tâches (TE / Taux d'engagement).Ces différents temps sont mesurés en utilisant la chronoanalyse.

STOCK ACTIFQuantité de produits entrés à chaque livraison et intégralement consommés pendant lapériode.

STOCK D© ALERTESeuil (quantité) qui, lorsqu© il est atteint, doit entraîner la passation d© une commande.

STOCK DE MASSE Zone d'un entrepôt dans laquelle les marchandises sont stockées, après leur réception,avant d'être progressivement transférées, en fonction de la demande, vers le stock picking*.

STOCK DE SECURITÉQuantité destinée à pallier une accélération de la consommation et/ou un retard dansl© approvisionnement/production. Le stock de sécurité est un stock "dormant".

STOCK KEEPING UNIT (SKU) Voir article de point de stock.

STOCK PICKING Zone d'un entrepôt dans laquelle les marchandises sont stockées en vue dupicking*.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 46

Page 42: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

48

STOCKAGE DYNAMIQUE Palettier ou mobilier de stockage dont les étagères, légèrement inclinées, sont munies derouleaux ou coussins d'air permettant aux cartons et/ou palettes d'avancer vers le prépa-rateur. Ce système de stockage est utilisé de préférence pour les produits à forte rotation.

STOCKAGE EN SILO Mode de stockage de produits dans des réservoirs clos généralement métalliques ou enbéton. Par analogie, le stockage en silo peut désigner des infrastructures d'entreposagede très grande hauteur équipées de transstockeurs*.

STRIKE ZONE Zone dans laquelle sont stockés tous les composants et modules d'une chaîne ou d'unatelier de fabrication. Un préparateur y prélève, à partir des ordres de fabrication, tousles éléments dont un opérateur a besoin pour une période donnée, et les dépose dansun emplacement affecté à cet opérateur. Ce système d'approvisionnement des chaînesou ateliers de fabrication, notamment développé dans l'industrie automobile, permet deréduire les erreurs de préparation (double contrôle du préparateur et de l'opérateur lors-qu'il vient récupérer les pièces préparées) et, ainsi, les temps d'arrêt de production quien découlent.

SUPPLY CHAIN EVENT MANAGEMENT (SCEM)Mode de gestion qui repose sur la prise en compte des évènements qui viennent déclen-cher, interrompre, modifier le déroulement des flux. Il repose sur une application infor-matique, développée par le cabinet américain AMR Research afin de piloter, alerter,simuler, contrôler et mesurer la réalisation des activités composant la chaîne logis-tique*. Ce système suppose l'intégration des données et la synchronisation des traite-ments de l'ensemble des applications destinées à gérer la chaîne logistique (SCE* etSCP*).

SUPPLY CHAIN EXECUTION (SCE)Application informatique permettant l© intégration de l© ensemble des données relatives àla gestion opérationnelle des activités composant la chaîne logistique*. Les progiciels deSCE se composent généralement de trois principales applications informatiques de ges-tion interfacées : les TMS* (Transport Management Systems), les WMS* (WarehousingManagement Systems) et les AOM* (Advanced Order Management).

SUPPLY CHAIN MANAGEMENT (SCM)Démarche de gestion et de synchronisation de l'ensemble des processus quipermettent à un ou plusieurs systèmes clients / fournisseurs de prendre en compte etde répondre aux attentes des clients finaux (du fournisseur du fournisseur au client duclient). Cette approche vise à la fois l'amélioration de la valeur créée pour le client ainsique l'amélioration de la performance économique des entreprises qui y concourent.Cette approche regroupe l'ensemble des démarches de collaboration inter-entreprises :management logistique, CPFR*, trade-marketing*, gestion partagée des approvisionne-ments*¼ Par extension la terminologie de SCM a souvent été appliquée aux progiciels d'optimisa-tion de la chaîne logistique* qui reposent sur deux types d'applications informatiques :les SCE* et les SCP*. Les données de ces deux applications peuvent désormais être inté-grées au sein d'un nouveau type de logiciel appelé SCEM*.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:17 Page 48

Page 43: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

50

SUPPLY CHAIN PLANNING (SCP)Application informatique permettant de simuler et de planifier l' ensemble des processusde la chaîne logistique*.

SUPPLY CHAIN RISK MANAGEMENT Démarche de gestion qui consiste à identifier les risques internes et externes d' une sup-ply chain et à promouvoir une gestion coordonnée des membres de cette supply chainafin de palier ces risques.

SYSTÈME DE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTALDémarche de gestion qui permet aux entreprises, dans le cadre de la certification ISO14001*, de définir, mettre en ?uvre et contrôler les actions conduites afin de maîtriserles impacts environnementaux de leurs activités. La démarche comprend un audit envi-ronnemental (principes et procédures de réalisation définies dans les normes ISO 14010,14011 et 14012), la définition d' une politique environnementale conforme à la réglemen-tation, la définition, la planification et le contrôle des actions à conduire dans une logiqued' amélioration continue en s' appuyant sur les principes, les indicateurs et le modèle degestion définis par la norme ISO 14031.

SYSTÈME DE MANUTENTION CONTINUEMatériel de manutention automatisé ou non ayant pour fonction essentielle le déplace-ment de charges isolées (du colis à la palette). Il peut s' agir de convoyeurs*, de trans-bordeurs, de tables tournantes, d' ascenseurs / descenseurs, d' empileurs / dépileurs, demachines de tri, d' accumulateurs¼ Ces différents matériels peuvent composer un deséléments d' un circuit automatisé de manutention continue.

SYSTÈME EAN-UCCEnsemble d' outils d' identification automatique (notamment les systèmes codes à bar-res) facilitateurs des échanges producteurs-distributeurs, diffusés dans différents payspar le biais d' associations domestiques (en France : GENCOD-EAN).

TTABLEAU DE BORD LOGISTIQUEInstrument de gestion dynamique et d' établissement rapide, regroupant un ensembled' indicateurs quantitatifs (financiers et non financiers) et qualitatifs, permettant à unresponsable logistique de suivre et de contrôler la réalisation des points clés qu' il sou-haite maîtriser et de mettre en ú uvre, le cas échéant, des actions correctrices à courtterme.

TAGVoir Etiquette intelligente.

TAUX DE SERVICE LOGISTIQUEIndicateur de la performance d' une activité ou d' un processus logistique permettantd' appréhender le degré de réalisation des objectifs logistiques fixés. Le taux de service

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:18 Page 50

Page 44: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

51

logistique est en général calculé sur la base du nombre de commandes (parfois sur unpourcentage de chiffre d'affaires) livrées conformes aux attentes du client et/ou duconsommateur final au bon moment et dans les délais, sur le nombre total de comman-des à réaliser.

TEMPS D© ÉCOULEMENTIndicateur qualitatif mesurant le différentiel de temps (entrée/sortie). Cet indicateurpeut être appliqué à différents niveaux du processus logistique, par exemple pour mesu-rer le temps effectif écoulé entre la prise de commande et la livraison d© un produit.

THIRD PARTY LOGISTICSVoir Prestataire de services logistiques.

TIME TO MARKETIndicateur qualitatif mesurant le temps écoulé entre la conception d© un produit et sacommercialisation effective.

TOTAL QUALITY MANAGEMENT (TQM)Démarche de gestion des ressources humaines, financières, physiques et technolo-giques de l'entreprise fondée sur des pratiques et des méthodes qualité et visant lasatisfaction des différentes parties prenantes (clients, actionnaires, salariés¼ ).

TOURNÉE DU LAITIER (MILK RUN) Organisation des approvisionnements ou de la distribution qui consiste à enlever / livrerplusieurs points avec un même véhicule. Calquée sur les organisations traditionnellesdes coopératives laitières qui collectaient dans les fermes, cette organisation pragma-tique est remise au goût du jour par l'augmentation importante des coûts du transport.

TRAÇABILITÉCapacité à suivre un produit ou service de sa conception à sa fin de vie. La traçabilité renvoie : · au tracking : localisation en temps réel de l'entité dans la chaîne logistique ;· au tracing : possibilité d'obtenir des informations à un moment quelconque par la

constitution d'une mémoire du flux (temps différé).

TRADE-MARKETING, MERCATIQUE ASSOCIÉEDémarche de conception, mise en action et co-financement d© opérations marketingimpliquant conjointement l© industriel et le distributeur.

TRANSITIQUEFait référence à toute opération physique (entrées, sorties, transferts, déplacement¼ )réalisée à l'aide d'un système automatique de manutention, de stockage¼

TRANSPALETTE Engin de manutention permettant de transporter des palettes. Les transpalettes peuventêtre à main (pour des opérations de manutention occasionnelles ou de courte distance),équipés d'appareils de pesage, électriques, à conducteur porté.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:18 Page 51

Page 45: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

52

TRANSPORT ACCOMPAGNÉTechnique qui consiste à charger un ensemble routier (tracteur et remorque) et sonconducteur sur un autre mode de transport (maritime ou ferroviaire). Cette technique aété utilisée initialement pour passer des obstacles naturels.

TRANSPORT COMBINÉTechnique qui consiste à réaliser un transport porte à porte de marchandises en utilisantplusieurs modes de transport. La marchandise est chargée dans des unités de transportintermodal (UTI)* qui facilitent les opérations de transbordement.

TRANSPORT INTERMODALAcheminement des marchandises d'un point A à un point B faisant intervenir plusieursmodes de transport utilisant une même unité de charge (Unité de transportIntermodal*). Le transport intermodal est un type de transport multimodal* n'impliquantpas, du fait de l'utilisation d'une UTI*, une manutention de la marchandise elle-même.

TRANSPORT MANAGEMENT SYSTEM (TMS)Application informatique, composante des progiciels de SCE*, qui a pourvocation l© optimisation de l© organisation et du coût des tournées de transport.

TRANSPORT MULTIMODALAcheminement des marchandises d'un point A à un point B faisant intervenir plusieursmodes de transport.

TRANSTOCKEUREngin de manutention circulant sur rail et pouvant desservir des hauteurs allant jusqu'à45 mètres. Les transstockeurs sont notamment utilisés dans le cas du stockage en silo*.

TRAVÉEEnsemble des alvéoles* compris entre deux échelles* consécutives du palettier*.

UUNITÉ DE TRANSPORT INTERMODAL (UTI)Entité de chargement normée permettant de réaliser un transport intermodal en sim-plifiant les opérations de transbordement d'un mode de transport à l'autre. Les conte-neurs, les caisses mobiles, les remorques préhensibles par pince et les palettes aérien-nes sont des UTI. Du fait de leur rigidité, la marchandise ainsi chargée est sécuriséependant le transport et lors des ruptures de charge liées au changement de véhicules(camion, train, bateau ou avion) qui sont aussi optimisées (temps de manutentionréduits).

UVCConditionnement élémentaire d'un produit qui correspond à l'unité que le consomma-teur peut acquérir séparément.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:18 Page 52

Page 46: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1

53

VVÉHICULES ALTERNATIFS (OU VÉHICULES « PROPRES »)On parle de véhicules alternatifs pour désigner les véhicules recourant à un carburantalternatif (sous-entendu aux dérivés du pétrole). En matière de logistique urbaine*, denombreux véhicules alternatifs sont utilisés en substitution des Véhicules UtilitairesLégers (VUL) traditionnels. On peut par exemple citer : les petits porteurs électriques, GNV(Gaz Naturel Véhicules) ou hybrides, les véhicules fonctionnant grâce aux bio-carburants,les triporteurs ou vélos à assistance électrique.

VENDOR MANAGEMENT INVENTORY (VMI) Voir GPA.

WWAREHOUSING MANAGEMENT SYSTEM (WMS)Application informatique, composant des progiciels de SCE*, qui a pour vocation la ges-tion des opérations d'entreposage ainsi que leur optimisation.

WEB-EDI Voir EFI.

WORKFLOWTerme générique désignant les logiciels permettant la gestion d© un processus (un work-flow de production par exemple).

ZZONES LOGISTIQUES URBAINES (ZLU)Type d'Espaces Logistiques urbains*, défini par le CERTU, dont la finalité est la localisa-tion en zone urbaine des activités professionnelles (services, commerces, production) auplus près de leurs utilisateurs afin de réduire les besoins en transport. Les ZLU se déve-loppent sous l'impulsion des pouvoirs publics. Parmi les différentes formes de ZLU, onpeut citer les hôtels logistiques.

LOG250-LEX_P003_050 30/05/11 15:18 Page 53

Page 47: LOG250-LEX P001 COUV 30/05/11 15:19 Page 1