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LOGE N°7 EP11 · 2019. 8. 7. · /3

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Hadaly scénographie François CAMOES Copyright octobre 2013 Tous droits réservés

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Octave Cowbell

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Réunion/Goldberg Variations au Grand Théâtre

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Lee Bull au Mudam

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Simon Evans

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Les projets en cours. Prochaines dates.

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! Bonjour à tous. Mois de septembre, je boucle in extremis le numéro 9 avec un stress extraterrestre. Pourquoi ? Parce qu’à force de vouloir bien faire, on se met plus de pression et curieusement, plus la pression est grande et plus de temps il me faut pour commencer un article (oui maître Yoda). Quoi qu’il en soit, j’ai encore reçu de nombreux mails de félicitations concernant la qualité des articles, ce qui fait du bien à l’égo, encore et toujours cet égo qui nous aide à tenir. Il est maintenant un peu plus grand, il a des bras et des jambes, c’est bien, mais il a toujours une drôle de tête. En tout cas, je continue encore à m’étonner de rencontrer tout un tas de gens vraiment très intéressants et sympathiques par-dessus le marché. Néanmoins, je me dois de poser un petit bémol à cette aventure. En fait, je me rends compte que Loge n°7 est devenu un vrai travail. Je faisais au départ cela pour le plaisir, mais, déformation professionnelle sans doute, je travaille dessus comme si ma carrière ou mon salaire en dépendait. Je crois que c’est une chose propre aux gens créatifs qui n’ont pas l’argent comme moteur...! En parlant d’argent, j’aimerais protester pour la seconde fois envers ce gouffre financier qu’est ce cher Pompidou Metz. En fait, une réflexion toute bête s’est posée à moi il y a peu. En visitant la PomHouse et le château d’eau de Dudelange, je me suis dit que si une friche industrielle peut être exploitée aussi bien, pourquoi ne pas avoir installé le Pompidou dans un bâtiment existant comme il en existe tant dans notre belle cité ? Metz regorge de monuments historiques qui ne demandent qu’à être réutilisés, le boulevard de Trêves en est un bon exemple. Outre le château d’eau et la PomHouse, n’oublions pas que le Mudam a également été intégré à des vestiges, puisque construit sur des anciennes fortifications de Vauban. Le Pompidou n’aurait-il pas pu prévoir une architecture jouant précisément sur les ruines qu’il a recouvert, plutôt que de se poser comme une soucoupe volante au milieu d’un champ. Alors pourquoi, pourquoi ??? (là, il faut m’imaginer à genoux les mains vers le ciel). Et Laurent Lebon descendit d’entre les nuages et me dit «Bla bla, finance, bla bla, politique culturel, bla bla, besoins en équipement, bla bla, pâte à chou». Bon, cela ne m’a pas plus avancé, mais en revanche, cela a permis à un très beau quartier de se créer. En témoigne ce magnifique bloc sur pilotis qui accompagne le Pompidou comme une cerise sur une choucroute et qui ressemble à s’y méprendre à ces horribles bâtiments de communauté d’agglomération qu’on trouve un peu

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partout en Moselle et qui semblent avoir été designés par des spécialistes en abris anti-aérien. Bon, je reprends mon souffle et passe à autre chose...! Je me demande parfois si certains oublient un peu le passé de cette ville. Quand je pense à la statue de Frédéric de Prusse qu’on a dégommé pour y poser un poilu, quand je pense à ce pauvre cimetière prusse planqué au milieu de la forêt... Ah quelle perte. Et en parlant de passé, n’oublions pas que Metz était une république indépendante au XIIème siècle, oui, XIIème, du coup, je me demande si la révolution a le même goût chez nous que dans la capitale. Surtout lorsqu’on se rend compte que le fonctionnement de cette république messine permettait à n’importe qui de switcher d’une classe sociale à l’autre à partir du moment où l’on pouvait donner une partie de ses revenus à la ville pour son aménagement, ses équipements etc... De nos jours, on paie des choses avec nos impôts, même principe, sans nécessairement nous demander notre avis. Je me suis demandé si une bonne initiative n’aurait-elle pas été de faire choisir l’architecture et l’emplacement du Pompidou par ceux qui l’ont payé, suite à des propositions de X architectes... Une idée à creuser, mais pas trop profond, dès fois qu’il y ait des vestiges antiques qui risqueraient de retarder la coulée de macadam. A bon entendeur, donc personne, je pense qu’il y a des coups de pied au cul qui se perdent parfois... Ah et c’est le faible nombre d’expo qui fait couler Pompidou, pas le contraire. Les allemands que l’on croise à Metz ne sont pas forcément des touristes, nous ne sommes pas à Paris ! Donc je comprends que le conseil régional rechigne à donner ses millions à Pompidou mais je ne comprends pas pourquoi choisir d’achever le fiasco en y posant une exposition permanente... Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir en faire ???! L’infos inutile et désuète vient à point nommé, c’est à dire au moment où le discours se fait le plus grave. Donc une info personnelle sur le petit gourou qui saute sur le moindre projet culturel original : j’adore les animaux et particulièrement les lapins, lapin qui est la seule viande que je ne mange pas, par pur sentimentalisme, le genre de truc qui vous brise une carrière... Voilà, ce fut aussi inutile que ridicule, c’est comme Pomme et c’est pour ça qu’on l’aime.! Pour participer à l’agenda connexions, une seule adresse (toujours la même, c’est fou) : [email protected]

Bonne lecture

François CAMOES

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!! Galerie Octave Cowbell. Une valise pleine de culture cachée dans une ruelle. Cachée à tel point qu’elle n’a même pas de porte pour y accéder. Diantre, mais comment accéder à la culture ? Comment diable allons-nous nous cultiver ? Qu’à cela ne tienne, on a qu’à passer par la fenêtre ! Incitation

au vandalisme ou bizarrerie loufoque, le «passage par la lucarne» est devenu une marque de fabrique. «De quoi tu parles ? Octave Cowbel c’est quoi ? Mais si tu sais la galerie où on rentre par la fenêtre !» Ceci étant dit, outre l’aspect peu pratique, le passage obligé par les marches scabreuses n’a rien de tout à fait désagréable. Elle pousse le voyeurisme à son paroxysme.

Mais faute de pouvoir tergiverser pendant deux pages sur les mille et une salles du lieu, cette galerie improvisée dans un salon de la rue des Parmentiers trouve tout a fait sa place dans le paysage messin, au milieu des micro-centres d’art en tout genre pleins à craquer les soirs de vernissages. ! Bien sûr, les étudiants de l’ancienne génération connaissent Octave Cowbell par anecdote, le lieu de débauches où les professeurs vont picoler, l’appartement du «mec aux chats», attention à ne pas laisser la porte ouverte de peur qu’ils ne s’échappent. Mais en réalité, qu’est-ce donc que cet «Octave Cowbell». En fait, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un espace d’exposition associatif qui propose, de la façon la plus sobre, de présenter des interventions d ’ a r t i s t e s d a n s u n a p p a r t e m e n t t y p i q u e d e l’hyper-centre de Metz. Eclairage aux néons, murs biscornus, cheminée, parquet d’origine, rien n’est adapté et c’est justement là tout l’intérêt. En gardant le côté «appartement ouvert», c’est

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un lieu qui se veut humain, citoyen, sans le chichi des centres d’art pompeux où le prestige du directeur culturel qui arrive sur son tapis rouge le sourire libidineux et le triomphe immodeste. Les dirigeants d’Octave Cowbell, on s’en fiche, la galerie ne porte même pas le nom de son créateur, seul le lieu est mis en avant et les artistes qui l’occupent ou plutôt, l’habitent ! ! Tout le monde connaît la légende de ce professeur prestigieux de l’université qui a soutenu le projet mais pourquoi faire étalage des créateurs d’un espace culturel qui a l’âme d’une auberge espagnole plus que d’un musée ?

Liberté, si l’on peut entrer par la fenêtre alors comment poser des limites dans un tel espace ? Les installations qui s’y succèdent font toujours figures d’oeuvres in s i t u , p r o p o s a n t d e s expositions où l’on entre sans s’en rendre compte. A peine le pied posé sur le parquet, c’est déjà trop tard. Et curieusement, il est

plus facile d’y entrer que d’en sortir, même si d’un balayage du regard, l’ensemble des oeuvres est vu, le salon incite à la contemplation, au questionnement. Octave Cowbell, une façon d’ouvrir la fenêtre de la culture pour laisser entrer ceux qui ne passent pas la porte ! !

Plus d’infos : www.octavecowbell.fr

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! Une meilleure compréhension de l’art contemporain passe par l’observation des logiques à l’œuvre dans la constitution et l’utilisation de ses textes de médiation.

! Cet ouvrage propose de nouvelles clés de compréhension de l’art contemporain. Il n’est pas question de s’interroger sur le sens des œuvres mais bien plus sur les formes de médiation qu’on leur associe – ainsi que sur la manière dont ces formes sont conçues, diffusées et reçues.Différentes approches sont envisagées qui empruntent toutes au domaine de la pragmatique linguistique. À partir de l’observation de cas concrets, il s’agit notamment d’analyser différentes situations d’énonciations suscitées par des textes entourant des œuvres ou des expositions.Ces textes mettent en scène des énoncés, énonciateurs et énonciations ils ont une certaine dimension performative ils contiennent des éléments implicites ou sous-entendus qui mettent en jeu la relation de leurs auteurs à des contextes et des publics spécifiques. Ici, la question du dialogisme, empruntée à Bakhtine, permet de synthétiser ces différentes approches et d’envisager autrement la circulation de la parole – et du sens – autour des œuvres.

Plus d’infos : http://www.puf.com/Autres_Collections:L%27art_contemporain_entre_les_lignes

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! Imaginez un trio de perfectionnistes réunis au sein d’une même pièce chorégraphique. Francesco Tristano au piano, Saburo Teshigawara à la chorégraphie accompagné de Rihoko Sato et vous pourrez vous faire une vague idée de ce qu’est «Réunion, Goldberg Variations». Le rideau s’ouvre sur la scène la plus apte à laisser transparaître la précision : un plateau vide et un piano. Quelques projections carrées et rectangulaires viennent offrir des espaces aux danseurs comme pour les guider, comme pour bien définir les boîtes ou les chemins à emprunter dans la construction musicale et spatiale de la pièce. L’introduction se fait sur un morceau de

Francesco, manipulation des cordes du piano et rythmes contemporains guident Saburo puis Rihoko sur des bandes de lumières à la façon de deux tapis où le sol n’existe plus et où le corps se meut comme un ensemble de cordes. Une phase très précise et à l’allure de grand final p o u r c o m m e n c e r c e t t e courte pièce.

! S’ensuit un enchaînement de symphonies de Bach, «Goldberg variations» exigent, qui semblent parfois interminables mais offrent surtout à la chorégraphie un degré d’épanouissement jouissif. Les danseurs exhibent la beauté dans le mouvement, les membres semblent parfois flotter. Le rythme est scrupuleusement suivi par le corps au point qu’on croirait voir les cordes du piano tirer sur les bras, les épaules, les jambes, afin de guider les mouvances dans la vision la plus mimétique de la musique. Car le travail de Teshigawara est très imagé, frôlant le mime, tellement son travail est visuel, métaphorique. Et c’est sans doute là que se situe la première faiblesse de cette pièce chorégraphique. En effet, la danse est si précise, si développée, si rythmique et si compréhensible que la musique en devient inutile. Cette phase du spectacle aurait pu être réalisée sur un silence que le rendu n’en aurait été que plus efficace. ! Suite à cette longue phase, Tristano reprend sur des compositions à lui, accompagné d’un morceau de Cage. Il joue

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parfois seul dans une semi-pénombre, sans présence parasite sur scène, afin d’exploiter de façon méthodique, la spatialité du son offerte par le frottement des cordes, la frappe de celles-ci ou les touches. Puis le retour des danseurs annoncent la fin du spectacle, avec des phases plus lentes, développées dans les gestes les plus infimes où la position d’un doigt semble réglée au millimètre et l’équilibre du corps si parfait que la gravité semble ne plus avoir cours sur la scène. Aucun tremblement, aucune tension dans les corps comme dans les cordes, la légèreté des mouvements est telle qu’on serait tenté d’arrêter de respirer de peur de perturber le glissement d’un coude sur la hanche de Rihoko. ! Le spectacle se termine sur «In a landscape» de John Cage, petit passage obligé par le maître du piano p r é p a r é q u i s e f o n d p a r f a i t e m e n t d a n s l e s créations de Tristano et semble en offrir un final a b o u t i . L a d a n s e e n revanche, suit son mouvement régulier. C’est à ce moment-là que la création révèle certainement sa plus grande faiblesse. Le trio présente un trésor de diamant dans un pot de terre car ce qui fait du tort à l’appréciation de ce travail, c’est sa construction, non son contenu. En effet, en ayant créé une introduction à l’allure d’apothéose, le reste de la pièce est une forme de mise en attente perpétuelle d’un final qui est déjà passé. De plus, les morceaux de Bach sont obsolètes en raison du travail de la danse trop fourni et le «paysage» de Cage au contraire n’en nécessitait pas. Une construction plus graduelle de ce spectacle aurait mis d’autant plus en avant le travail époustouflant de ses acteurs. La pièce reste néanmoins un petit bijou au fermoir un peu vacillant, c’est à dire un bijou magnifique à regarder, moins à porter...

Plus d’infos : http://www.theatres.lu/_09+Francesco+Tristano+_+Saburo

+Teshigawara-p-136042.html!

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+ Lee Bull débarque au Mudam. Certains diront «enfin !» d’autres «c’est qui ?». Il est assez rare que le Mudam laisse une place aussi importante à une artiste seule, et pourtant,

u n e b o n n e p a r t i e d u m u s é e e s t o c c u p é e p a r l e s impressionnantes créations de cette artiste coréenne. Véritables boulimiques de l’image, elle expose un ensemble assez cohérent d’oeuvres variées, principalement des volumes assez inqualifiables tant leur légèreté n’a d’égale que l’imperceptibilité de leur totalité. En effet, outre les volumes blancs du grand hall, Lee Bull expose bon nombre d’accumulations textiles, métaphores utopiques d’une extension du corps, qui ressemblent à s’y méprendre à des lustres fantasques, dont on ne saurait dire s’ils sont historiques ou uchroniques...

!Premier contact avec son univers à travers les c y b o r g s , c e s c o r p s s u s p e n d u s , a r m u r e s surréalistes ou insectes fantastiques, qui occupent le ciel du grand hall c o m m e d e s f a n t ô m e s , mettant les choses au clair dès le départ. Lee entend bien nous faire entrer dans son univers. L e s o l p e r t u r b é p a r

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l’installation de bois Diluvium rend le parcours imprécis mais surtout différent. Lorsque Lee Bull expose au Mudam, le Mudam ne peut plus se visiter de la même manière. Quelques installations précieuses accompagnent le visiteur dans son chemin vertical vers le sous-sol où l’attendent les paysages de l’artiste. Ces sortes de maquettes démesurées au caractère architectural exacerbé font écho aux installations de Sarah Sze tout en évoquant un caractère plus utopique et curieusement moins hasardeuse. Le côté p r é c i e u x d e s é l é m e n t s b r i l l a n t s , métalliques, perles et autres chaînes semblent flotter avec une légèreté irréelle et préparent le spectateur à la galerie. ! En effet, elle est occupée par un sol miroitant servant de cadre à trois installations pénétrables. La première est

un passage obligé, tunnel aux miroirs perturbants qui oblige le visiteur à se contorsionner pour entrer, puis deux autres installations dont l’une d’elle est un parcours anti-fléché, sorte de galerie des glaces façon paravent mais où la moindre paroi change la vision au point qu’il n’est très vite plus possible d’avancer sans

se demander si le passage d’en face est un reflet ou non. Apologie du miroir ou tentative d’interactivité, ces visions kaléidoscopiques du soi dans l’oeuvre sont autant de paysages à parcourir. La sortie se fait plus calme, peut-être une libération du regard, peu habitué à une telle subdivision de l’espace et à un effort terrible pour comprendre les éléments qui l’entourent. ! Le studio quant à lui, est une sorte de reconstitution d’atelier. Une sorte de «Work in progress» où les cimaises exposent leur structure et les oeuvres leurs ébauches. Croquis et maquettes de maquettes habitent l’espace de façon frénétique. L’accumulation fait office de rétrospective mais toujours dans une optique de continuité, une rétro-prospective de son univers où l’on retrouve des éléments propres à son travail et chers à l’artiste (le chien, le

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clonage visuel, etc). Un encombrement qui justifie d’une démarche très réfléchie, mais qui noie les quelques oeuvres abouties intégrées à ce cabinet de curiosité géant, notamment, le corps artificiel du dictateur Park-Chung-Hee présenté dans un bloc de glace tout aussi artificiel. On y retrouve également des travaux essentiels, tels q u e l ’ i n f i n i t y w a l l , installation de formes

technoïdes répétées à l’infini, encore par un jeu de miroir et qui semble trouver sa place dans cet espace contigüe comme le tableau trop polémique que l’on cache au fond d’un atelier. ! En écho au travail de Lee Bull, Chen Chieh-Jen contextualise le tout en proposant un travail historique, politique, présentant essentiellement des oeuvres vidéos sur un devoir de mémoire oublié de Taiwan. Ces oeuvres mettent essentiellement en avant la résistance des travailleurs à travers des images sensibles, contemplatives mais très esthétiques. Un travail très photographique qui par son caractère socio-politique, frôle le propagandisme

sans pour autant en donner l’illusion, préférant davantage filmer le réel pour mieux l’opposer aux images que la télévision a pu servir de ces évènements marquants. Un hommage poignant aux luttes ouvrières qui ont été aussi impuissantes que peut l’être l’Art face au marché et à la délocalisation. ! Pour apporter une touche de légèreté tout en gardant l’aspect pointilleux et précieux des travaux de Lee Bull, l’artiste Elmar Trenkwalder a installé ses sculptures de terre cuite émaillée jusque dans les couloirs du Mudam. Ces objets à l’allure de faïences géantes partagent avec ceux de Lee Bull un caractère architectural fort. Avec des images tantôt Rococo, tantôt Art Brut, ces volumes font l’effet de fragments de cathédrales laïques. Symétriques et rigoureuses dans leur structures, les oeuvres d’Elmar sont également très brutes, exposant sous leur couche d’émail, les empreintes du fait-main, balayées par l’exubérance d’un «palais du facteur

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Cheval» dont on aurait répété les ornements. Ces travaux sont des exemples assez virulents d’artistes éponge qui ne rejettent pas l’histoire, mais l’absorbent pour mieux y tisser leur univers. La plus grande d’entre-elles avec ses allures de basilique orthodoxe semble d’ailleurs fortement trouver sa place dans un musée qui habite la chapelle de Wim Delvoye. Petit clin d’oeil ou coïncidence ?! Enfin, une dernière installation située à l’étage prête l’oreille également aux travaux de notre Sud-Coréenne star. En effet, Lutz et Guggisberg exposent «The Forest», sorte d’ode démesurée à l’Art Brut ou à une forme de Land Art adapté au musée. En effet, au sein d’un paysage artificiel peint, les deux artistes proposent un ensemble d’éléments liés à la nature ou à la culture. Le volume suspendu en est l’image la plus virulente, il s’agit d’une forme abstraite obtenue de l’assemblage systématique de branches brutes et de tasseaux de bois manufacturés et ce, à l’infini pour former une boucle. Fourmis de papier et débris enfermés dans du verre viennent compléter ce tableau traversable. Derrière la cloison, trois séquences vidéos présentent des tableaux vivants, sortes de collages sans

colle, accumulations d’objets posés, retirés dans le cadre comme autant de captures d’images qu’en proposerait une forêt que l’on parcourt. ! Le Mudam signe ici une exposition complète, qui au lieu de remplir ses salles d’objets, propose de donner à ces objets l ’ o c c a s i o n d e f a i r e oublier l’espace, comme si les volumes ne tendaient

qu’à utiliser la pierre comme toile et l’air comme liant. Une peinture à traverser, un univers à explorer, voilà ce que nous propose Lee Bull, Chen Chieh-Jen, Elmar Trenkwalder, Lutz et Guggisberg, sans pour autant s’en être donner le mot. L’Art serait-il une forme d’universalité ?

Plus d’infos : www.mudam.lu© Hadaly scénographie François CAMOES Janvier 2013 Tous droits réservés

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! Room Me. Pourquoi Room Me ? Au départ le désir de parler de l’intime «l’intimité d’une femme, l’intimité d’une chambre.» Au commencement, il y eut un duo, Anso’ et Gérald R u s s e l l o , e n c o n c e r t régulièrement avec quelques morceaux dans les cafés. Il s’agit aujourd’hui d’un vrai groupe, construit autour de son noyau Anne-Sophie Rémy. Le principe ? Tout est dans le nom, voyage à l’intérieur de l’être, voyage au pays des sentiments, des émotions, violentes ou brutes, sensibles ou terrestres. Room Me propose de parler de son fort intérieur mais sans parler de son nombril. «Je fais de la sociologie». Dans la salle de bain, la basse de Pascal Hasche, dans la salle à manger, «LE» Fabien Pilard (guitare, chant), en cuisine Christophe Perotin et ses casseroles et dans la chambre, bien campée sur son lit, la guitare à la

main et le micro baignant de s a l i v e , l a d i v a d e l ’ i n t é r i e u r . E t p a r intérieur, il faut bien sûr entendre l’intimité du vécu, «la petite chambre où l’on va pleurer, rêver...»! Mais Room Me, c’est aussi « c h a m b r e s - m o i ! » c a r «parfois, je peux être ridicule». En gros, Anso

incite son public à pénétrer ses rêves, à juger, à se juger. Mais de quoi nous parle la diva de la chambre ? De ruptures, de recherches sur soi, d’amours qui finissent mal, du rapport homme-femme, le genre de crise «ouais, c’est cool t’es parti (ironie ironie ! )», les endroits où on ne se sent pas à sa place... Autant de sujets qui sont aussi intimes

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qu’universels, de quoi parler à tous ? «En m’imprégnant des gens qui m’entourent, de ce que tout le monde vit, j’arrive très bien à trouver de quoi...». Une rencontre, une histoire vécue par d’autre, voir même un film (she’s so lovely), pourquoi pas ? L’histoire d’une femme incapable de lacer ses chaussures à qui l’on négocie un rapport pour de l’aide, une métaphore de la vie ? Du vécu ? De l a b i o g r a p h i e d a n s l’air ? Eh bien pas du tout, car Room Me est un superlatif sans latence, c’est du rock introspectif mais pas autobiographique. «j’arrive très bien à retranscrire des choses sans les avoir vécues.» ! Mais musicalement, de quoi parle-t-on ? Eh bien de Rock ! «C’est du Rock, point». Car derrière toute cette féminité textuelle, il y a avant tout un rock bourré de testostérone. Une sensibilité bien féminine collée sur la violence d’un rock brut, sans chichi, le genre que l’on écoute une bière à la main en se grattant les jumelles. Et pourtant, dans ce monde de brutes, Room Me est là pour incarner cette dualité homme-femme, cette pluralité de l’être au delà des clichés. Dans les méandres des sonorités grinçantes des cymbales, sur les cordes de la guitare criarde, la diva de la chambre nous évoque, elle ne raconte pas, elle ne déclame pas, elle évoque ! Et n’oublions pas qu’une femme qui suggère est toujours plus dangereuse qu’une femme qui parle !

Plus d’infos : https://www.facebook.com/RoommeRoomme?fref=ts

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! Si l’Art du collage devait porter un nom, il porterait celui de Simon Evans. Et pourtant, cet artiste du mot collé, du pochoir et des accumulations n’a pas toujours été un plasticien au sens où on l’entend aujourd’hui. D’abord connu pour ses talents de skater, il a commencé par écrire. Mais très vite, les mots lui ont semblé prendre leur importance dans un tout autre contexte. Autobiographique par essence, son travail est l’image même du collage artisanal, du scrap-booking obsessionnel, celui d’un homme qui prend avec légèreté son vécu dans les moindres détails. Il est l’artiste phare du carnet de note, celui qui compte ses chemises, qui recense les objets qui l’entourent.

! M a i s S i m o n e s t surtout un passionné du mot. Détourné et exploité tel un cadavre exquis géant, il schizophrènise à l’excès ses oeuvres de l e t t r e s c o m m e s i l’écriture automatique pouvait prétexter à une réinterprétation de la vie. Une vie loufoque parfois, poétique aussi, mais c’est surtout un

travail graphique, de police, de texture, de finesse, qui transcende son travail. Celui-ci ressemble à s’y méprendre à la vision d’un microscope, l’objet incite à poser son oeil au bon endroit, non à rester visible de loin. Car ses collages sont si fins qu’une vision d’ensemble paraît tout à fait hors de propos, ce sont des images à parcourir, à lire comme un voyage. Evans a d’ailleurs été très touché par les Voyages de Gulliver de Swift, tout autant que par le travail de Paul Klee. La relation entre les deux ? Aucune sans doute si ce n’est celui qui lit et lie les images aux mots.! En fait, Simon Evans est un artiste du classement, au delà d’un Joseph Kosuth qui réinterprète, lui, il classe, il hiérarchise. A la manière d’un «Art and Language’s Artist», il est l’homme au prisme de cartographe, qui a besoin d’ordonner dans l’espace les choses aux bons endroits, les gens autour de lui, la vie quoi ! Et cela n’empêche en rien la sensibilité ou les émotions de prendre place là où la case

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adéquate le permet. Multiples sont les éléments qui caractérisent une vie, et Simon en tire profit en proposant de la multitude et non une multiplicité. L’humour trouve tout autant sa place que la tragédie dans une oeuvre qui joue de l’anecdote comme d’une guitare où les accords seraient parfaitement placés là où il faut et les fausses notes rangées dans la poubelle. Simon propose d’exposer la guitare et la poubelle. S e s o e u v r e s s o n t à l a f o i s l’empreinte et le pied, comme une o e u v r e d ’ O p a l k a o ù l a b a n d e enregistrée aurait été collée sur la toile. ! Simon Evans, le maniaque du post it, sans doute l’artiste le plus virulent lorsqu’il s’agit de coller la vie dans un cadre pour mieux nous la montrer ! Et comme disait l’autre, «L’Art, ce n’est pas voir et créer, mais recréer pour mieux voir !»

Plus d’infos : https://www.facebook.com/pages/Simon-Evans/76302698629

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K°+U)D/+!1%.E/

! Hadaly scénographie travaille actuellement sur le spectacle Work On, scénario de Marc Hoffmann, adaptation du texte et mise en scène par François Camoes, avec Marc Acket, Flavie Coulanges, Ariane Henckes et Elodie Steffin. Décor Hadaly Scénographie. A l i n e , J o c e l y n e e t J a c q u e l i n e travaille d’arrache-pied dans leur usine de petits pains jusqu’au jour où leur patron décide de licencier l’une d’elle, et pour choisir «qui est inutile», il invente une série de tests aussi ridicules qu’hors de propos, mais elles ne comptent pas le laisser faire...

Plus d’infos : www.hadalysceno.com

! Les premiers Episodes de Dédales, la websérie de la Mécanique des Rêves réalisée par Hadaly Scéno sont déjà en ligne. Retrouvez les vidéos sur Youtube :

Episode 1 : http://www.youtube.com/watch?v=Qwnt-sV8mpEEpisode 2 : http://www.youtube.com/watch?v=bPAiPhB4CQoEpisode 3 : http://www.youtube.com/watch?v=gGxNg-iXxOIEpisode 4 : http://www.youtube.com/watch?v=DSM-cLN8uZc

!Hadaly Scénographie a soutenu pour s a p u b l i c a t i o n , l e c o n t e thérapeutique «Ipono et les sacs de douleur», texte par Morgane Miltgen et illustrations Claire Munier. Ces deux artistes de l’association ACT ont décidé de s’associer suite à leur participation commune à une exposition. Un an de travail acharné pour créer Ipono. Publication prévue pour le mois de Novembre aux éditions Demdel. Présentation les 16 et 17 novembre au salon du livre de Walferdange à Luxembourg. Plus d’infos : https://www.facebook.com/pages/Ipono-et-les-sacs-de-douleurs/173531242795718

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M°+O)**/@%)*A+

Secteur METZ

Spectacle «Histoires de Noël», création le théâtre sous la pluie, avec Anna BRIAND et Vincent MASSEY ou Béatrice OLLINGER et Joanna BERTRAND à la petite salle du théâtre sous la pluie, domaine Mazenod, Augny, le vendredi 20 décembre 2013 à 19h, samedi 21 décembre 2013 à 10h30 – 15h, dimanche 22 décembre 2013 à 10h30 – 15h lundi 23 décembre 2013 à 10h30 – 15h mardi 24 décembre 2013 à 10h30 – 15h, tarif 5-7".

Des histoires racontées, des histoires chantées. Des histoires remplies de chapeaux. Des histoires avec un harmonica qui soupire, qui aboie, qui renifle, qui éclate de rire.Des histoires avec une guitare qui se gratte quand ça la démange. Un ukulele qui fait des siennes,Des histoires étonnantes, drôles, magiques. Des bonhommes de neige, des sorcières amoureuses, des sapins chatouilleux, des sourires par milliers... et des rires assurés,« le Blues du père fouettard », « le Père Noël est enrhumé », « la Petite vache qui n'aimait pas ses taches », « la Lettre au Père Noël égarée »,...

Plus d’infos : http://theatresouslapluie.fr/

Exposition «L’album de famille», exposition de Delphine Balley, avec le soutien de la DRAC, de la région Lorraine, du Conseil Général, de la mairie de Metz et du café Rubis, à la Conserverie, Metz, du 16 novembre au 11 janvier, vernissage le 15 novembre à 18h30.

Exposer l'album de famille, c'est le faire sortir de sa sphère privée. Les personnes photographiées sont réellement des membres de la famille de Delphine. Quel peut donc être l'intérêt de découvrir ses parents ou ses cousins ? Par la mise en scène, Delphine Balley transfigure ses proches en personnages. Ils sont les acteurs d'une véritable histoire de famille, la leur mais qui leur échappe par exagérations, enjolivements ou autres déformations. Ainsi, il est avéré qu'une tante, suite à une chute de cheval, dût se faire implanter une fausse paupière en or. Dans la photographie, elle devient personnage fantastique par le demi-masque doré qu'elle porte, accentuant et magnifiant son infirmité.

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Chaque image de Delphine Balley a ce potentiel d'étrangeté qui crée un trouble, donc un début d'histoire. L'ensemble des photographies est un développement visuel et narratif d'une histoire dont le point de départ est fictionnel : 2002, Saint-Laurent-en-Royans, Delphine Balley meurt de mort violente.

Le projet de l'Album de famille trouve sa forme en 3 parties, la première "l'Album de famille", constituée d'une s é r i e d ' i m a g e s p r é s e n t a n t l e s différents protagonistes de la famille Balley, la deuxième partie "Le pays d'en bas", réunit aussi des images, des natures mortes, qui pourraient être ceux des habitants du village, et enfin la troisième partie "Le pays d'en haut", prend forme sous un film de 16 mn, où sont présenté de nouveaux personnages.Ce film clôture ce projet de "l'Album de famille"

Plus d’infos : http://www.delphineballey.com/www.cetaitoucetaitquand.fr

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Autres secteurs

Concert «Night of the tribute, Thomas Blug Band» Reprise d’Hendrix, High Voltage et AC/DC au Casino d’Amnéville le vendredi 8 novembre à 20h30

Découvrez le virtuose de la guitare Thomas Blug et son groupe. Considéré comme l’un des meilleurs guitaristes pop rock d’Allemagne, Thomas Blug a marqué à sa façon le 40ème!anniversaire de la mort de Jimi Hendrix en lui consacrant un CD. À la tête de sa formation, Thomas Blug continue à faire revivre sur scène les grands classiques du légendaire guitariste chanteur américain.!Et revivez au cours de la même soirée, les tubes du mythique groupe de rock AC / DC avec le groupe High Voltage. Ce groupe composé de 4 musiciens et un chanteur issus de la région de Chambéry rend hommage à leur idole en interprétant tous leurs plus grands titres musicaux.

Plus d’infos http://www.weezevent.com/night-of-the-tribute-hendrox-ac-dc

Concert «Larry Carlton» Jazzau Casino d’Amnéville le lundi 11 novembre à 20h30

Né le 2 mars 1948 à Torrance, en Californie, Larry Carlton est un guitariste de jazz rock fusion, de smooth jazz et de blues américain. Parallèlement à sa carrière solo, il joue sur les albums de nombreux groupes, et est même membre de certains d'entre eux.Larry Carlton a commencé à apprendre la guitare à l'âge de 6 ans. Son jeu est influencé par celui de Joe Pass, Wes Montgomery, Barney Kessel et B.B. King.Durant les années 1970, ! Larry Carlton a été un musicien de studio très demandé sur Los Angeles, apparaissant sur jusqu'à 500 albums par an, dont ceux de Steely Dan, Joni Mitchell, Billy Joel, Michael Jackson et Quincy Jones. Sa participation sur l'album The Royal Scam (1976) de Steely Dan marquera les esprits, notamment celle sur

le titre "Kid Charlemagne" qui figurera 3ème dans la liste des meilleurs solos de guitare jamais enregistrés sur un disque établie par le magazine américain Rolling Stone.De 1971 à 1976, il est membre des Crusaders et en 1997, il remplace Lee Ritenour au sein du supergroupe de smooth jazz Fourplay, qu'il quittera en 2010. La célèbre marque de guitares Gibson a créé un modèle à

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l'effigie de Larry Carlton nommé Mr. 335, le surnom du musicien. Cette même année, il sort en juin un album intitulé «! Take your pick! » en collaboration avec le guitariste Tak Matsumoto, leader du célèbre groupe japonais B'z suivi d'un DVD de leur performance au festival jazz Blue Note de Tokyo en septembre.Ce musicien a été récompensé au cours de sa carrière de 3 Grammy Awards dont un pour le thème de la série Capitaine Furillo (1981) et un dernier en 2011 pour son album Take your pick dans la catégorie Meilleur Album Pop Instrumental.

Plus d’infos : http://www.weezevent.com/larry-carlton 

Spectacle «André Philippe Gagnon» Imitations musicales au Casino d’Amnéville le jeudi 14 novembre à 20h30, tarif 30"

Surnommé l'« homme aux 400 voix », André-Philippe Gagnon imite Céline Dion, Francis Cabrel, Stevie Wonder, Michael Jackson, etc.Au Québec et dans le monde entier, plus de cinq millions de personnes ont assisté à ses spectacles.Son très vaste répertoire comprend des centaines de voix parlées et chantées, imitant les plus grandes vedettes de la planète.

Plus d’infos : http://www.weezevent.com/andre-philippe-gagnon

Concert «Johnny Clegg» Rock/Ethnique au Casino d’Amnéville le dimanche 17 novembre à 20h30, tarif 25"

Celui que l’on surnomme le «! ! Zoulou blanc! » débarque sur la scène du Seven Casino Amnéville pour un concert unique!!Le style de Johnny Clegg!: un métissage de guitare électrique et de chant ethnique zoulou. Découvrez son Human Tour.Après une tournée triomphale aux Etats-Unis, Johnny Clegg revient en Europe pour une série de concerts.

Plus d’infos : http://www.weezevent.com/johnny-clegg

Concert «Casseurs Flowters» Show Case Orelsan et Gringe, présenté par Seven Casino et United Production au Casino d’Amnéville le vendredi 22 novembre à 22h30

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Après avoir un carton sur le web avec plusieurs milions de vues avec leurs tubes «!bloqué!» ou encore «! ils sont cools! », le duo CASSEURS FLOWTERS formé par Orelsan et Gringe débarque au Seven casino pour un showcase exclusif! pour la présentation de leur nouvel album.

Plus d’infos : http://www.weezevent.com/casseurs-flowters

Concert «Popa Chuby, Universal Breakdown Blues» Blues et Rock au Casino d’Amnéville le mercredi 27 novembre à 20h30

Né le 31 mars 1960 à New York, de son vrai nom Ted Horowitz, Popa Chubby est un chanteur et guitariste de blues et de rock américain.Popa Chubby est originaire du Bronx. Son style agressif est influencé par Willie Dixon ainsi que par Jimi Hendrix, Jimmy Page, Randy Rhoads, Albert King ou encore Danny Gatton créant ainsi une synthèse entre blues, rock, funk et pop très personnelle mais transpirant le blues new-yorkais.Chacun de ses albums est un concept en lui-même : un album de ballades avec des chansons comme Hallelujah, de rock-punk pur (If the Diesel Don't Get You Then the Jet Fuel Will), ou encore de blues comme Back Door Man. Il joue également de la batterie, qu'il lui arrive de pratiquer sur scène.

Plus d’infos : http://www.weezevent.com/popa-chubby-3

Spectacle «Ilo», théâtre gestuel dès 5 ans par la compagnie Chaliwaté, dans le cadre de la semaine de solidarité internationale, au centre Pablo Picasso d’Homécourt le mercredi 13 novembre à 15h, tarif de 5 à 11"

Tout en humour, poésie, mime et musique, Ilo, met en lumière l’or bleu… l’eau. Cette ode à la soif de vivre nous interpelle sur la question du manque d’eau. Dans le désert, la rencontre entre un homme et une plante assoiffée, les mènera de la rivalité la plus querelleuse à la solidarité la plus douce

Plus d’infos : www.chaliwate.com© Hadaly scénographie François CAMOES Janvier 2013 Tous droits réservés

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Spectacle «Le peuple de la nuit», théâtre dès 14 ans, par la compagnie Franck Berthier, dans le cadre de la semaine de solidarité internationale, au centre Pablo Picasso d’Homécourt le vendredi 15 novembre à 20h30, tarif de 5 à 11"

Trois femmes déportées s u b i s s e n t l e c h o c d e s premiers jours en camp de concentration. Elles traversent la phase de déshumanisation que le nazisme impose. Elles entrent alors en résistance. La générosité, la volonté et l’imagination leur permettront de conserver leur identité…« Un texte fort, des mots justes qui ont touché les cœurs » Dauphiné Libéré

Plus d’infos : http://ccpicasso.free.fr

Concert «Plume», jeunesse musicale de France, chant dès 2 ans, par la compagnie Méli Mélodie, au centre Pablo Picasso d’Homécourt le mercredi 27 novembre à 10h30, tarif de 5 à 11"

Spécialistes de la petite enfance, ces deux musiciennes évoquent des thèmes qui parlent à tous : la joie, la tendresse, la différence… la vie. Elles chantent, racontent, jouent

avec les sons et leur corps, des petites histoires du quotidien entre chansons traditionnelles et contemporaines (telles que « Fais voir le son » de Steve Waring). L’émotion, le rire et le plaisir sont au rendez-vous.

Plus d’infos : www.melimelodie.fr/www.lesjmf.org

Concert «Marcel Loeffler», en quartet inédit, accordéon, Jazz manouche par la compagnie Méli Mélodie, en partenariat avec l’Accordéon Club Lorrain, au centre Pablo Picasso d’Homécourt le vendredi 29 novembre à 20h30, tarif de 5 à 11"

Une musique indémodable et enthousiaste.Le nom de Marcel LOEFFLER circule aujourd’hui comme une référence incontournable de l’accordéon « swing

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manouche ». Ses immenses qualités de « swingman » et d’improvisateur inspiré, font balancer les notes de cette musique, initiée par Django REINHARDT, avec légèreté et délicatesse pour le plus grand plaisir de nos oreilles.

Plus d’infos : www.marcel-loeffler.com

Spectacle «Les mains de Camille ou le temps de l’oubli», marionettes, dès 14 ans, par la compagnie Les Anges au Plafond, en partenariat avec le TIL Mancieulles, au centre Pablo Picasso d’Homécourt le vendredi 6 décembre à 20h30, samedi 7 décembre, tarif unique 12"

Au cœur du dispositif scénique, le public est projeté au début du 20ième siècle, partageant la vie de Camille Claudel, sœur de l’écrivain Paul Claudel et muse d’Auguste Rodin. « Un destin tragique raconté avec un flamboiement d’inventions : interprétation et manipulation magistrales de Camille Trouvé, entourée de trois comédiennes-musiciennes. Un spectacle foisonnant à réserver aux plus grands. » Françoise Sabatier-Morel

Plus d’infos : http://www.lesangesauplafond.net

Spectacle «Légum’sec», fantaisie sensorielle avec légumes secs et petites graines, par Héliotrope Théâtre,, au centre Pablo Picasso d’Homécourt le mercredi 11 décembre à 9h30 et 10h45, tarif de 5 à 12"

Jeux de petites graines pour les petites graines d’Homme… Jeux de couleurs, de formes, de sons et pourquoi pas d’odorat. Entre ombre et lumière, lentilles virevoltantes, c o l o q u i n t e s g é a n t e s , h a r i c o t s espiègles, grains de café odorants courent, sautent, jouent, se cachent, se mélangent, se devinent… Une fantaisie sensorielle pour les yeux, les oreilles et les petits doigts tout neufs.grainetier de la mise en scène Michel-Jean Thomas

Plus d’infos : www.heliotropetheatre.fr

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E x p o s i t i o n « A d e l i n e B o u i l l e t » , photographies, au centre Pablo Picasso d’Homécourt du 4 novembre au 19 décembre, vernissage le vendredi 15 décembre à 18h30, entrée libre

De la vieille ville de Jérusalem aux rives de la mer morte, en passant par Tel Aviv et le désert du Néguev, Adeline, grâce aux nombreux clichés ramenés de son séjour, nous fait découvrir ce pays et réfléchir sur ce dernier. L’émotion et les contrastes sont au rendez-vous. Cette exposition témoigne de la profonde humanité de cette jeune artiste engagée.Dans le cadre de la semaine de solidarité internationale

Plus d’infos : http://ccpicasso.free.fr

Spectacle «Huguette Dreikaus», one woman show, avec Huguette Dreikaus, Pierre Meyer et Henri Muller, Albin Walter à la technique, à l’espace René Cassin le dimanche 1er décembre à 16h

Sing Sing c’est le couloir vers l’inéluctableNous y sommes tous. Mais sommes- nous déjà près de la sortie!??C’est le moment de la rétrospection , de l’inspection, de la réflexion, de la génuflexion, de l’hésitation , de la jubilation..et j’en passe…On peut dire que tout est dans toutTout est dans le bioTout est dans la décoTout est dans le textoTout est dans la mégaloTout est dans le gastroTout est dans le boboTout est dans la libidoIl est temps de jeter un œil Avant de fermer les deux…

Plus d’infos : [email protected]

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Visuels d’Octave Cowbell : www.octavecowbell.fr

Visuels de Réunion www.st-karas.com

Photographies de l’exposition au Mudam prises par François Camoes pour Loge n°7

Interview de Room Me par François Camoes, visuels fournis par l’artiste

Visuels pour Simon Evans extraite de l’exposition Mono au Mudam prises par François Camoes pour Loge n°7

Remerciements : Un grand merci à Jean Marie Leroy, Elodie Arker, Babette Wolski, Anne Delrez et Marjolaine Jacobi pour leur participation à l’agenda «Connexions». Un grand merci à Morgane Miltgen et Ariane Henckes pour les corrections de cette publication.

LOGE n°7HADALY SCENOGRAPHIE

METZWWW.HADALYSCENO.COM/LOGE7

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