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LOI DE FINANCESACTUALITE FISCALE 2018
4
1 - FISCALITÉ DES ENTREPRISES
2 - FISCALITÉ DES PARTICULIERS
3 - FISCALITÉ DU PATRIMOINE
page 4
page 36
Page 84
5
1 - FISCALITÉ DES ENTREPRISES
6
FISCALITÉ DES ENTREPRISESA - Les mesures relatives à l'imposition de résultat
des entreprisesEntreprises à l'impôt sur le revenu
B - Les mesures relatives à l'imposition de résultatdes entreprisesEntreprises à l'impôt sur les sociétés
C - Les mesures relatives aux taxes et charges surles salaires
D - Les mesures concernant les relations entre lescontribuables et l'administration, mesuresdiverses
7
A - LES MESURES RELATIVES À L’IMPOSITION DU RÉSULTAT DES ENTREPRISES
ENTREPRISES À L’IMPÔT SUR LE REVENU
8
AUGMENTATION DES SEUILS DES RÉGIMES MICRO-BIC ET MICRO-BNC (LF18, art. 22)
L’ESSENTIEL
Augmentation significative des seuils
Déconnexion entre les régimes "Micro" et la franchise en base de
TVA
Entrée en vigueur : dès l’imposition des revenus 2017
9
AUGMENTATION DES SEUILS DES RÉGIMES MICRO-BIC ET MICRO-BNC
AUGMENTATION SIGNIFICATIVE DES SEUILS D’APPLICATION
LE DÉTAIL DES MESURES
10
AUGMENTATION DES SEUILS DES RÉGIMES MICRO-BIC ET MICRO-BNC
DÉCONNEXION ENTRE LES RÉGIMES « MICRO » ET LA FRANCHISE EN BASE
Logique nouvelle : suppression du principe ancien suivantlequel le régime "Micro" n’est applicable qu’aux contribuablesrelevant de la franchise en base de TVA (dont le seuil n’est pasmodifié).
Conséquences de cette logique nouvelle :
Il est possible de bénéficier de régime "Micro" sans être soumis aurégime de franchise de TVA,
Il est possible de bénéficier du régime de franchise en base deTVA et de relever du régime réel.
LE DÉTAIL DES MESURES
11
PLUS-VALUES NETTES A LONG TERME : BAISSE DU TAUX
LES PLUS-VALUES NETTES A LONG TERME DES ENTREPRISES
RELEVANT DE L’IR SERONT TAXÉES AU TAUX DE 12,8% AU LIEU DE
16% ANTÉRIEUREMENT
Mesure d’alignement avec la "flat tax", applicable aux plus-values
de cession de valeurs mobilières.
L’imposition des plus-values nettes à court terme ne change pas : elles
seront comprises dans le résultat au taux de droit commun.
Entrée en vigueur : dès l’imposition des PVLT réalisées en 2017.
MESURE D’ALIGNEMENT AVEC LA « FLAT TAX »
12
B - LES MESURES RELATIVES À L’IMPOSITION DU RÉSULTAT DES ENTREPRISES
ENTREPRISES À L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS
13
AMÉNAGEMENT DES MODALITÉS DE LA BAISSE DU TAUX DE L’IS
QUELQUES RAPPELS SUR L’IS
Cet impôt existe dans sa version actuelle depuis 1948. Le taux était de24% lors de sa création et a rapidement été augmenté pour atteindre50% jusqu’en 1985.Depuis, ce taux a régulièrement baissé.
Justification : en complément de l’imposition des personnesphysiques, nécessité d’un impôt à la source sur le revenu du capital.
L’IS concerne la moitié des entreprises (du fait de leur nature juridique)soit environ 1,5 millions d’entreprises dont la moitié ne sont pasimposables car leur résultat est négatif.Une part importante a un résultat proche de zéro.
MODIFICATIONS DE LA RÉFORME INSTAURÉE PAR LA LOI DE FINANCES POUR 2017
14
AMÉNAGEMENT DES MODALITÉS DE LA BAISSE DU TAUX DE L’IS
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE :
L’IS AU SEIN DE L’UNION EUROPÉENNE
Mobilité internationale de l’assiette de l’IS (capital et résultats des
entreprises) de plus en plus forte car les économies nationales sont de
plus en plus ouvertes et intégrées.
Le taux moyen d’IS au sein des principales économies européennes
comparables (Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Suède,
Royaume-Uni) est de l’ordre de 25,5% à 26%.
Enjeu d’attractivité du territoire et de compétitivité des entreprises.
MODIFICATIONS DE LA RÉFORME INSTAURÉE PAR LA LOI DE FINANCES POUR 2017
15
AMÉNAGEMENT DES MODALITÉS DE LA BAISSE DU TAUX DE L’IS
COMPARATIF DES TAUX D’IMPOSITION AU SEIN DE L’OCDE
MODIFICATIONS DE LA RÉFORME INSTAURÉE PAR LA LOI DE FINANCES POUR 2017
16
AMÉNAGEMENT DES MODALITÉS DE LA BAISSE DU TAUX DE L’IS
TABLEAU SYNOPTIQUE
MODIFICATIONS DE LA RÉFORME INSTAURÉE PAR LA LOI DE FINANCES POUR 2017
17
C - LES MESURES RELATIVES AUX TAXESET CHARGES SUR LES SALAIRES
18
LES MESURES RELATIVES AUX TAXES ET CHARGES
SUR LES SALAIRES
L’ESSENTIEL
Baisse du taux de CICE
Suppression du CITS
Suppression du taux supérieur de la taxe sur les salaires
19
BAISSE DU CICE
Le présent article vise à supprimer le CICE, instauré par la dernière loi de finances rectificative
pour 2012, qui sera remplacé par un allègement de cotisations patronales à compter du
1er janvier 2019.
Cet allègement, instauré dans le LFSS pour 2018, consiste en une réduction pérenne de
cotisations patronales de 6 points sur les salaires inférieurs à 2,5 fois le salaire minimum de
croissance (smic), complété par un allègement renforcé de 3,9 points au niveau du smic (soit un
total de 9,9 points).
Afin d’organiser la transition d’un système à l’autre, le taux du crédit d'impôt sera ramené de 7%
à 6% pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2018, soit le taux applicable en
2016.
BAISSE DU TAUX DU CICE ET SUPPRESSION DU CRÉDIT D’IMPÔT À COMPTER DU 1er JANVIER 2019 (LF 18, art. 86)
20
SUPPRESSION DU CITS
L’article 87 de la LF 2018 vise à supprimer à compter de l’année 2019 le crédit
d'impôt de taxe sur les salaires (CITS).
Ce crédit d’impôt avait été instauré pour accorder au secteur de l’économie sociale
(organismes mentionnés à l'article 1679 A du CGI) une aide fiscale qui fasse pendant au
CICE, réservé aux structures lucratives, soumises à l’IR ou à l’IS.
La transformation du CICE en allègement de cotisations sociales en 2019 provoquera à
elle seule un gain supérieur à 1 milliard d'euros au profit du secteur non lucratif et
supprimera la différence de traitement induite par le CICE entre structures lucratives et
non lucratives. La raison d’être du CITS disparaît donc.
Fin du CITS en 2019.
SUPPRESSION DU CRÉDIT D’IMPÔT DE TAXE SUR LES SALAIRES (LF 18, art. 87)
21
SUPPRESSION DU TAUX SUPÉRIEUR DE LA TAXE SUR LES SALAIRES
Suppression de la tranche additionnelle de 20% de TS, créée en 2013, applicable à
la fraction des rémunérations excédant 152 279 € avec retour au taux de 13,6%.
Cette mesure a pour objet d’alléger la charge fiscale induite par la taxe sur les
salaires et de favoriser ainsi l'implantation en France d'activités à haute valeur
ajoutée et le recrutement de cadres étrangers à fort potentiel par les entreprises
françaises en diminuant les prélèvements assis sur leur rémunération.
(LF 18, art. 90)
22
D - LES MESURES CONCERNANT LES RELATIONS ENTRE LES
CONTRIBUABLES ET L’ADMINISTRATION, MESURES DIVERSES
23
LES MESURES CONCERNANT LES RELATIONS
ENTRE LES CONTRIBUABLES ET L’ADMINISTRATION, MESURES DIVERSES
L’ESSENTIEL
Logiciels et systèmes de caisses
Réduction de moitié du taux de l’intérêt de retard
Mesures diverses
Aménagement des modalités de calcul CVAE
Exonération CFE
24
LOGICIELS ET SYSTEMES DE CAISSES
ARTICLE 105 DE LA LF MODIFIANT L’ARTICLE 286 DU
CGI : TOUTE PERSONNE ASSUJETTIE À LA TAXE SUR
LA VALEUR AJOUTÉE DOIT :
"3°bis : Si elle effectue des livraisons de biens et des prestations de
services ne donnant pas lieu à facturation conformément à l’article 289 et
enregistre ces opérations au moyen d’un logiciel ou d'un système de
caisse, utiliser un logiciel ou un système satisfaisant à des conditions
d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des
données en vue du contrôle de l'administration fiscale, attestées par un
certificat délivré par un organisme accrédité dans les conditions prévues
à l'article L. 433-4 du code de la consommation ou par une attestation
individuelle de l'éditeur, conforme à un modèle fixé par l'administration."
LF 2018
25
LOGICIELS ET SYSTEMES DE CAISSES
Sont concernées : toutes les opérations réalisées avec des clients non
assujettis à la TVA (notamment particuliers)
Peu importe qu’il s’agisse d’un logiciel comptable, d’un système de
gestion (facturation notamment) ou d’un système de caisse
enregistreuse
CHAMP D’APPLICATION
26
LOGICIELS ET SYSTEMES DE CAISSES
ART. 105 LF 2018
27
LOGICIELS ET SYSTEMES DE CAISSES
HORS CHAMP
Franchise en base de la TVA
Activités exonérées (art. 261 à 261E) :
professionnels de santé, enseignement et formation…
Remboursement forfaitaire de TVAagricole
Emission de facture BtoB (art. 289)
NON CONCERNÉS
Caisses ou factures manuelles
Mais n’oubliez pas la piste d’audit fiable
CHAMP D’APPLICATION
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LOGICIELS ET SYSTEMES DE CAISSES
LES SYSTÈMES DE CAISSE DOIVENT GARANTIR :
1. L’inaltérabilité des données d'origine avec détail daté des opérations et
corrections (année, mois, jour, heure, minute, seconde)
2. La sécurisation des données d’origine et des modifications
(par chaînage des enregistrements et/ou signature électronique)
3. La conservation des données pendant 6 ans dans le logiciel tout en
les rendant accessibles au vérificateur
4. L’archivage annuel ou par exercice et en cas de purge de l’historique
Deux organismes certificateurs : LNE / INFOCERT
OBLIGATION À SATISFAIRE
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DROIT DE COMMUNICATION ET BLANCHIMENT
DROIT DE COMMUNICATION
Cette mesure permet à l’administration fiscale de se conformer à la
directive européenne qui prévoit que les autorités fiscales des Etats
membres doivent disposer d’un accès aux informations, procédures,
documents se rapportant à la lutte contre le blanchiment.
Ce droit s’exercera auprès des institutions financières, avocats, huissiers,
notaires, conseillers en investissements financiers, experts-comptables,
casinos, cercles de jeux, etc.
ARTICLE 109 LF 2018 – MISE EN CONFORMITÉ DIRECTIVE EUROPÉENNE
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RÉDUCTION DE MOITIÉ DU TAUX DE L’INTÉRÊT DE RETARD
L'intérêt de retard vise à réparer le préjudice subi par l‘Etat à raison du non-respect par les
contribuables de leurs obligations de déclarer et payer l'impôt aux dates légales.
Le taux de l'intérêt de retard est de 0,40% par mois. Il s'applique sur le montant descréances de nature fiscale mises à la charge du contribuable ou dont le versement a étédifféré (CGI, art. 1727, iii).
Afin de prendre en compte la forte diminution des taux d'intérêt intervenue durant lesdernières années, le taux des intérêts de retard et des intérêts moratoires serait réduit demoitié. Il serait fixé à 0,20% par mois, soit 2,4% l'an pour les intérêts courant à compter du1er janvier 2018.
Par ailleurs, le taux de l'intérêt de retard prévu à l'article 440 bis du code des douanesserait également réduit de 0,40% à 0,20%.
L’intérêt de retard et l’intérêt moratoire passent de 0,40% à 0,20%.
RÉDUCTION DE MOITIÉ DU TAUX DE L'INTÉRÊT DE RETARD ET DE L'INTÉRÊT MORATOIRE (LFR 17-II, art. 55)
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MODALITÉS DE CALCUL DE LA CVAE DANS LES GROUPES
COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES DANS LES GROUPES
Dans une décision rendue le 19 mai 2017, le conseil constitutionnel a jugé que les
modalités de calcul du taux effectif de CVAE pour les sociétés membres d'un groupe
étaient contraires à la constitution. En effet, alors que ce taux est établi en fonction
du chiffre d'affaires réalisé, la loi prévoit d'apprécier ce montant au niveau du groupe
pour les sociétés fiscalement intégrées à l’IS, mais à celui de chaque société
membre d’un groupe non intégré.
En conséquence, le présent article propose d’appliquer la consolidation du chiffre
d’affaires, non plus aux seules sociétés fiscalement intégrées, mais à l'ensemble des
sociétés satisfaisant aux conditions de détention du capital pour faire partie d’un
groupe fiscal. Cette nouvelle disposition s’appliquerait à compter de la CVAE due au
titre de 2018.
NOUVEAU DISPOSITIF APRÈS INVALIDATION DU 19 MAI 2017 PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
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MODALITÉS DE CALCUL DE LA CVAE DANS LES GROUPES
Pour la CVAE due au titre de 2018 et des années suivantes, lemécanisme de consolidation des chiffres d’affaires pour la déterminationdu taux effectif de CVAE est non seulement rétabli, mais égalementrenforcé. Il n’est plus fait application du critère de l’option pour le régimede l’intégration fiscale.
Ainsi, toutes les entreprises membres d’un groupe doivent déterminerleur taux effectif de CVAE à partir de la somme du chiffre d’affaires dessociétés du groupe, dès lors qu’elles satisfont aux conditions dedétentions du capital prévues pour le régime de l’intégration fiscale àl’article 223, I du CGI (loi art. 15; CGI, art. 1586 quater, I bis modifiés).Peu importe qu’elles ne soient pas membres d’un groupe fiscal intégrémentionné aux articles 223 A bis du CGI.
NOUVEAU DISPOSITIF APRÈS INVALIDATION DU 19 MAI 2017 PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
33
EXONÉRATION DE LA CFE
Parmi les 2,7 millions de redevables imposés à la CFE 2015 sur la base
minimum, soit les deux tiers des redevables de la CFE, près d'un million
réalisent un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 5 000 €. Pour ces derniers,
l'imposition à la CFE minimum peut apparaître disproportionnée.
Ils seront, à partir de 2019, exonérés.
EXONÉRATION DE COTISATION MINIMUM DE CFE DES
REDEVABLES RÉALISANT UN TRÈS FAIBLE CHIFFRE D’AFFAIRES (LF 18, art. 45)
34
2 - FISCALITÉ DES PARTICULIERS
35
FISCALITÉ DES PARTICULIERSA - Impôt sur le revenu : barême IR, Crédit et
Réduction d’impôt, divers
B - Prélèvement à la source : modernisation du recouvrement de IR
C - CSG et PFU
D - PVI et dispositions notamment en faveur de l’écologie
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A – IMPÔT SUR LE REVENU : BARÈME IR, CRÉDIT
ET RÉDUCTION D’IMPÔT, DIVERS
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IMPÔT SUR LE REVENU
REVALORISATION DU BARÈME DE 1% EN 2018 (LF 2018 art. 2)CONTRE DE 0,1% EN 2017
Conséquence de l’inflation des prix de 1,2% en 2017 selon l’INSEE
R = revenu net imposableN = Nombre de parts de quotient familial
+ CONTRIBUTION EXCEPTIONNELLE SUR LES HAUTS REVENUS DE 3% OU 4%(RFR > 250000 € OU > 500000 € SELON LA SITUATION FAMILIALE DU CONTRIBUABLE)
REVALORISATION DU BARÈME ET SEUILS DE L’IMPÔT SUR LE REVENU 1%
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IMPÔT DES PARTICULIERS
PROROGATION DU CITE JUSQU’AU 31/12/2018 – art. 79 LF2018
…EXTINCTION PROGRAMMÉE
Taux 30%,
Plafonds (+ une nouveauté) : Max 8.000 € pour un contribuable seul (16 K€ couple, pacsé)+ 400 € par
personne à charge sur une période de 5 ans.
Nouveau plafond pour les chauffe-eaux thermodynamiques : max 3.000 €
Nouvelles dépenses 2018 dont l’audit énergétique“volontaire” permettant d’atteindre Haut niveau deperformance énergétique (attendre le décret d’application)
Exclusion des : Chaudières à fioul à compter du 27/09/2017
Dépenses de matériaux d’isolation thermique des parois vitrées, de volets isolants et des portes d’entrées à compter du 28/03/2018
CRÉDIT ET RÉDUCTION D’IMPÔTS : CITE
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IMPÔT DES PARTICULIERS
CRÉDIT ET RÉDUCTION D’IMPÔTS : CITE
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IMPÔT DES PARTICULIERS
LA MAUVAISE NOUVELLE … EXTINCTION DU CITE
REMPLACEMENT PRÉVU PAR UNE DEMANDE DE SUBVENTION
Contemporaine avec les dépenses
Procédure plus lourde
Contrôle systématique avant octroi
CRÉDIT ET RÉDUCTION D’IMPÔTS : CITE
41
IMPÔT DES PARTICULIERS
DISPOSITIFS PROROGÉS LIÉS AUX INVESTISSEMENTS LOCATIFS OU
FORESTIERS ET AMÉNAGEMENT DE L’HABITATION
CRÉDIT ET RÉDUCTION D’IMPÔTS : AUTRES DISPOSITIFS PROROGÉS
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IMPÔT DES PARTICULIERS
DISPOSITIFS RENFORCÉS : RÉDUCTION IMPÔT IR-PME – art. 74 LF2018
CRÉDIT ET RÉDUCTION D’IMPÔTS : DISPOSITIFS RENFORCÉS
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B – PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE : MODERNISATION DU RECOUVREMENT DE IR
44
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
MODIFICATION DES MODALITÉS DE PRÉLÈVEMENT DE L’IMPÔT
Ordonnance du 22 septembre 2017
Report de l’application de la réforme d’un an
Applicable sur les revenus 2019
CIMR applicable sur les revenus 2018
2ème LFR 2017 : ajustements du PAS
Modalités de recouvrement selon l’acompte de l’IR des gérants et associés (art. 62 du CGI)
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
45
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
MODIFICATION DES MODALITÉS DE PRÉLÈVEMENT DE L’IMPÔT
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
46
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
MODIFICATION DE PRÉLÈVEMENT DE L’IMPÔT Deux modalités :
Retenue à la source prélevée sur les salaires et revenus
de remplacements
Acomptes ou prélèvements directement sur le compte
bancaire par l’administration
EXCLUSIONS : Plus-values immobilières Revenus et les plus-values de capitaux mobiliers Revenus exceptionnels taxés selon le système du quotient
Indemnités en réparation d’un préjudice moral versée sur décision de
justice
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
47
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
LES TAUX DE PRÉLÈVEMENT SONT DETERMINÉS
PAR L’ADMINISTRATION
Taux d’imposition unique
De droit commun calculé par l’administration
• Fonction des rémunérations et du quotient familiale
• Ne prend pas en compte les CI et RI
Selon option : taux neutre, taux individualisé
Taux nul si revenus < 25.000 par part de quotient familial
Taux modulable en fonction de la situation du foyer fiscal
Si information transmise à l’administration
Délai de traitement de 3 mois
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
48
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
INFORMATIONS DES CONTRIBUABLES
Information des contribuables des taux et options lors
de la déclaration des revenus 2017 (déclarations en ligne et
en EDI)
Taux de la retenue à la source et montant des acomptes
communiqués
Option possible pour
Taux neutre : non transmission du taux au collecteur
(confidentialité)
Taux individualisé : application d’un taux individualisé entre
membres d’un couple
Prélèvement trimestriel (et non mensuel) des acomptes
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
49
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
CALCUL SUR LA BASE DES DERNIERS REVENUS CONNUS PAR
L’ADMINISTRATION
Nouveaux entrants Absence de revenus entre N et N-3
Pas d’acompte sur les revenus professionnels la première année !
Attention double imposition la deuxième année (prélèvement à la source N – impôt N-1) Possibilité de l’acompte spontané
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
50
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
CIMR ET L’ANNÉE BLANCHE ?
PAS DE DOUBLE PAIEMENT D’IR EN 2019
Seuls les revenus non exceptionnels 2018 ouvrent droit au
CIMR
Mise en place d’une mesure pour éviter les comportements
d’optimisation des revenus 2018 et pour le calcul des revenus non
exceptionnels
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
51
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
CIMR ET L’ANNÉE BLANCHE ? ÉVITER LES COMPORTEMENTS D’OPTIMISATION DES REVENUS EXCEPTIONNELS BIC, BNC ET BA : Il s’agit des revenus supérieurs au plus élevé des résultats courants
réalisés au cours des 3 années précédentes (2015, 2016, 2017).
Le CIMR sera calculé sur la base du revenu le plus faible entre
2018 et le plus élevé des trois dernières années (2015 à 2017).
Création d’entreprise en 2018 : le revenu courant 2018 est
considéré comme non exceptionnel.
Complément CIMR sur les revenus de 2019 possible sous
conditions.
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
52
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
CIMR ET L’ANNÉE BLANCHE ? ÉVITER LES COMPORTEMENTS
D’OPTIMISATION DES REVENUS FONCIERS 2018 :
Par le report des dépenses de travaux en 2019 (à l’exclusion des
travaux d’urgence, décidé d’office par le syndic etc…)
Prise en compte à 50% supportées en 2018
Prise en compte en 2019 de la moyenne des dépenses supportées sur 2019 et
2018
Par le report des décaissements des dépenses échues en
2018 à 2019
Rattachement selon la date de l’exigibilité quelle que soit la date de paiement
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
53
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
CIMR ET L’ANNÉE BLANCHE ? ÉVITER LES
COMPORTEMENTS D’OPTIMISATION CLAUSE GÉNÉRALE
ANTI-ABUS
Délai de reprise de l’administration passe de 3 à 4 ans.
Que sur les revenus déclarés spontanément.
Demande de justificatifs sur tous les éléments servant de base à
la détermination du CIMR.
Ne constitue pas un début d’une procédure de contrôle fiscal externe
Remise en cause du crédit octroyé
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
54
FISCALITÉ DES PARTICULIERS
DÉTERMINATION DU TAUX
Transmis par l’administration Seul responsable du taux transmis
Aucune modification possible par les collecteurs du prélèvement à la source
Couvert par le secret professionnel
Sans tenir compte Des RI et des CI
Des déficits (valeur nulle)
PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE (PAS)
55
C – CSG & PFU
56
CSG ET PFU
L’HISTOIRE D’UN IMPÔT SOCIAL ET GÉNÉRALISÉ
OU LA CSG :
QUAND UNE HAUSSE ENTRAÎNE UNE BAISSE
CSG
57
HAUSSE DU TAUX DE CSG DES REVENUSD’ACTIVITÉS
58
DÉDUCTIBILITÉ DU SUPPLÉMENT DE CSG DANS LES REVENUS D’ACTIVITÉS
59
CSG ET PFU
CSG
60
CSG ET PFU
CSG
61
CSG ET PFU
CSG
62
CSG ET PFU
LA CSG DÉDUCTIBLE EST PLAFONNÉE POUR CERTAINES
PLUS-VALUES DE CESSION DE VALEURS MOBILIÈRES
ET POUR LES GAINS D’ACQUISITION D’ACTIONS GRATUITES
LA LOI NE PLAFONNE PAS LA CSG DÉDUCTIBLE RELATIVE AUX
DIVIDENDES TAXÉS AU BARÈME PROGRESSIF
CSG
63
CSG ET PFU
L’IMPOSITION DES REVENUS DE L’ÉPARGNE
PRÉLÈVEMENT FORFAITAIRE UNIQUE
La refonte globale de l’imposition des revenus de l’épargne
64
CSG ET PFU
65
CSG ET PFU
66
CSG ET PFU
67
CSG ET PFU
68
EXEMPLE COMPARATIF D’IMPOSITION DES DIVIDENDES ET INTÉRÊTS (PRODUITS DES ACTIONS ET PARTS SOCIALES) :
69
CSG ET PFU
IMPOSITION DES DIVIDENDES
70
CSG ET PFU
LES PEA ET PEA-PME RESTENT ATTRAYANTS MAIS IL FALLAIT ANTICIPER!
71
LES PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES
72
LES PLUS-VALUES DE CESSIONS DE TITRES
Application de plein droit du PFU (cessions à titre onéreux / apports /
échanges...) 12,8% + Prélèvements Sociaux (17,2 %), pour toutes les
cessions à compter du 01-01-2018, soit une fiscalité forfaitaire, globale et
libératoire de 30 % sur la plus-value.
Sauf option pour le barème progressif avec abattementsproportionnels pour toutes les acquisitions antérieures au 01-01-2018.
Aménagement du report d’imposition (art. 150-0 b ter CGI) :
"fixation de l’assiette et du taux" à compter du 01/01/2018 au tauxforfaitaire de 12,8 % (sauf option barème) en cas deplus-value d’apport de titres à une société soumise à l’IS réalisée depuis2012 et faisant l’objet d’une report.
73
CSG ET PFU
LES PLUS-VALUES DE CESSIONS DE TITRES
Maintien sur option de l’abattement pour durée de détention seulement
pour les titres acquis avant le 01/01/2018 et application du barème
progressif de l’Impôt sur le Revenu.
1. Abattement de droit commun : 50%, détention > 2 ans ou 65%,
détention > 8 ans,
2. Abattement renforcé pour les titres de PME de moins de 10 ans de
50% (détention > 1 an), 65% (> 4 ans) et 85% (> 8 ans)
Cette option globale s’applique à tous les revenus au titre de
l’année fiscale considérée (dividendes, intérêts de comptes
courants, …).
PFU
74
CSG ET PFU
LES PLUS-VALUES DE CESSIONS DE TITRES
Renouvellement de l’abattement fixe de 500 000 € sur les plus-values de
cession de titres réalisées par les dirigeants partant à la retraite.
• renouvellement jusqu’au 31 décembre 2022,
• cet abattement ne peut plus être cumulé avec l’abattement pour
durée de détention précité,
• après déduction de l’abattement, le bénéficiaire sera soumis au
PFU, sauf option pour l’imposition au barème progressif de l’IRPP.
PFU
75
SYNTHÈSE DE LA FISCALITÉ DES PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES
76
CSG ET PFU
3 CRITÈRES : LA DURÉE DE DÉTENTION DU CONTRAT, LA DATE DE VERSEMENT DES PRIMES, LE
MONTANT DE L’ENCOURS TOTAL DE L’ENSEMBLE DES CONTRATS
Encours : 1 600 milliards d’Euros
Depuis le 26/09/1997 jusqu’au 27/09/2017 : principe imposition au barème de l’IR ou
option pour le PFL prélèvement forfaitaire libératoire
L’option était prise au plus tard à la date d’encaissement des revenus (!)
Existence d’un abattement annuel de 4 600 € (célibataire) / 9 200 € (couple) pour les
contrats de + de 8 ans.
LES RETRAITS EN ASSURANCE VIE
77
FISCALITÉ DE L’ASSURANCE VIE À COMPTER DU 1er JANVIER 2018
78
EXEMPLE
Contrat d’assurance-vie investi intégralement en unités de compte composé pour moitié de capital etpour l’autre moitié de gains
Le souscripteur marié effectue un retrait de 50 000 € (prise en compteabattement pour un couple 9200 €)
79
D – PVI ET DIVERS DISPOSITIONS EN FAVEUR DE L’ÉCOLOGIE
80
LES PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES : UN ABATTEMENT EXCEPTIONNEL Cessions réalisées au plus tard le 31/12 de la 2ème année qui suit la
promesse de vente ayant acquis date certaine du 1/01/2018 ou
31/12/2020
Terrains à bâtir ou immeubles bâtis ou droits portant sur des biens
(situés dans des zones A et Abis)
Pas de cessions au conjoint, partenaire, concubin notoire, ascendant,
descendant (ou personne morale où l’une de ces personnes est associée)
Le cessionnaire doit s’engager à réaliser ou achever dans un délai de 4
ans un ou plusieurs bâtiments d’habitation collectif
Abattement de 70%
85% si logements sociaux ou intermédiaires
Notons que le dispositif d’exonération en faveur du logement social est
prorogé jusqu’au 31/12/2020 ainsi que le dispositif d’exonération des
cessions d’un droit de surélévation
81
MESURES DIVERSES
Prorogation et réforme du prêt à taux zéro (PTZ)
Outil important de soutien à l’accession à la propriété des ménages à revenus modestes
Prorogé jusqu’au 31/12/2021
Maintien dans les zones B2 et C jusqu’au 31/12/2019
Recentrage progressif sur les logements neufs dans les zones tendues
Eligibilité du PTZ aux personnes invalides non primo-accédants est précisée
Taxe sur les véhicules les plus polluants
La taxe est calculée en fonction de la puissance fiscale
Exonération pour les véhicules automoteur spécialisé ou voiture particulière carrosserie
handicap sous conditions
Modification du barème du malus automobile pour les véhicules mis en circulation au
1/01/2018
Création d’une taxe sur les cartes grises des véhicules de grosse cylindrée
(500 € / cheval plafond de 8 000 € applicable dès 51 CV)
LES MESURES ÉCOLOGIQUES
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3 - FISCALITÉ DU PATRIMOINE
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FISCALITÉ DU PATRIMOINE
A - Taxe d'habitationB - Impôt sur la fortune immobilière
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A – TAXE D’HABITATION
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TAXE D’HABITATION
DÉGRÈVEMENT DE TAXE D’HABITATION DE LA RÉSIDENCE PRINCIPALE
Dégrèvement sous condition de ressources
Pour les personnes qui :
Ne bénéficient pas déjà d’une exonération ou d’un dégrèvement plus favorable
N’ont pas été assujetties, l’année précédente, à l’ISF ou à l’IFI
Ont un revenu fiscal de référence au cours de l’année précédente qui n’excède pas un
certain plafond
Le plafond est double : application d’un abattement linéaire jusqu’à un certain seuil de
RFR et d’un abattement progressif jusqu’à un seuil majoré de RFR
Dégrèvement final pour 1 part :
dégrèvement théorique (30% en 2018) x [(28.000 – RFR) / (28.000-27.000)]
NOUVEAU DÉGRÈVEMENT DÈS 2018
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TAXE D’HABITATION
DÉGRÈVEMENT DE TAXE D’HABITATION DE LA RÉSIDENCE
PRINCIPALE
Échelonnement de 2018 à 2020 du taux d’abattement
30% en 2018
65% en 2019
100% en 2020
Le dégrèvement est accordé d’office
En bénéficient les contribuables hébergés dans une maison de retraite ou un
établissement de soin de longue durée
Qui conservent la jouissance exclusive de leur habitation
NOUVEAU DÉGRÈVEMENT DÈS 2018
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B – L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈREPLUS COMPLEXE QU’ESPÉRÉ
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LES PERSONNES IMPOSABLES
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LA FISCALITÉ DU PATRIMOINE
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
90
UNE ASSIETTE BRUTE MODIFIÉE
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L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
UNE ASSIETTE BRUTE MODIFIÉE
92
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
CONTRATS D'ASSURANCE-VIE ET DE CAPITALISATION
Principe :
Les contrats d’assurance-vie et de capitalisation sont exclus du champ
d’application de l’IFI
Tel est le cas des contrats d'assurance-vie non rachetables, dont les primes
versées après l'âge de soixante-dix ans étaient jusqu'à présent taxables à l'ISF
Dérogation Contrats d'assurance rachetables exprimés en unités de compte
• La fraction de la valeur de rachat au 1er janvier représentative des actifs immobiliers imposables compris dans les unités de comptes est imposable
• Règle identique pour les contrats de capitalisation
Les véhicules d'investissement « pierre-papier », tels que les parts de SCPI ou
d'OPCI, composant les unités de compte des contrats d'assurance-vie ou de
capitalisation sont donc, en principe imposables à hauteur de l'immobilier
imposable détenu par ces sociétés et organismes.
BIENS ET DROITS IMMOBILIERS DÉTENUS INDIRECTEMENT
93
LES BIENS EXCLUS
94
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
BIENS IMMOBILIERS GREVÉS D’UN USUFRUIT
La nouveauté résulte du visa de l’article 757 :
En cas d’usufruit conventionnel : imposition du chef du seul usufruitier
En cas d’usufruit légal : imposition répartie
Attention, en raison de la censure du Conseil constitutionnel, cette
nouvelle règle s’appliquera aux déclarations IFI pour 2018, quelle que
soit la date d’ouverture de la succession.
BIENS ET DROITS IMMOBILIERS DÉTENUS INDIRECTEMENT
95
FISCALITÉ DU PATRIMOINE
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
96
LES BIENS EXONÉRÉSL’ACTIF IMMOBILIER SE RAPPORTANT A DES BIENS
PROFESSIONNELS
97
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
BIENS OU DROITS AFFECTÉS À L’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRENEUR INDIVIDUEL
Critères similaires à ceux appliqués à l’ISF
Biens utilisés pour une activité principale industrielle, commerciale,
artisanale, agricole ou libérale d’un membre du foyer fiscal IFI
• Activité commerciale = articles 34 et 35 CGI (y compris LMP et locations meublées d’établissements commerciaux et industriels)
• Loueur en meublés = activité principale et 23 K€ de loyers a minima
Activité exercée à titre professionnel et principal
Biens nécessaires à cette activité
BIENS OU DROITS AFFECTÉS SIMULTANÉMENT À PLUSIEURS ACTIVITÉS
Exonération totale si les activités sont similaires, connexes ou complémentaires À défaut, exonération partielle
EXONÉRATION DES BIENS PROFESSIONNELS
98
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
LES BIENS ET DROITS AFFECTÉS À L’ACTIVITÉ D’UNE SOCIÉTÉ DE PERSONNES
La société de personnes exerce une activité commerciale, industrielle,
artisanale libérale ou agricole
Un membre du foyer fiscal IFI exerce son activité principale dans la société
LES BIENS AFFECTÉS À L’ACTIVITÉ D’UNE SOCIÉTÉ SOUMISE À L’IS
Conditions d’exonération similaires à celles des biens professionnels ISF Société soumise à l’IS de plein droit ou sur option
Activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale de la société
Le redevable exerce une activité de direction dans la société (sauf le cas de certaines professions libérales)
Le redevable détient (en pleine propriété ou en usufruit) 25% au moins des droits de vote de la société (sauf le cas de certaines professions libérales) ou la valeur de la participation excède 50% de la valeur brute de son patrimoine total
Le redevable perçoit de la société + de 50% de ses revenus professionnels
Les biens ou droits sont exonérés à raison du % de participation du redevable dans la société
EXONÉRATION DES BIENS PROFESSIONNELS
99
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
IFI ET PACTE DUTREIL
Les articles spécifiques ‘DUTREIL ISF’ ont été abrogés et non re-
codifiés.
Attention toutefois, il résulte des débats que les pactes DUTREIL en cours
demeurent valables et que les redevables doivent respecter leurs
engagements de conservation jusqu’à leur terme.
EXONÉRATION DES BIENS PROFESSIONNELS
100
LES BIENS EXONÉRÉSLES BOIS, FÔRETS ET BIENS RURAUX
101
DES DETTES DÉDUCTIBLES MOINS NOMBREUSES
102
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
L’HYPOTHÈSE DES DETTES DIRECTES DU CONTRIBUABLE
DÉDUCTION DES SEULES DETTES IMMOBILIÈRES
Principes généraux de déduction
Dette existant au 1er janvier de l’année d’imposition• Exclusion des dettes subordonnées à une condition suspensive et des dettes
litigieuses
Contractée et supportée par un membre du foyer fiscal IFI
• Si indivision, seule la quote-part de la dette du foyer fiscal du redevable sera déduite
Afférente à des actifs imposables
• Eventuellement à proportion de l’actif imposable
• Exemple des bois et forêts imposables sur ¼ de leur valeur : prise en
compte du ¼ de la dette
• Exemple des actifs démembrés : dans le cas où la nue-propriété est
imposable selon le barème de l’article 669 CGI, la dette du nu-propriétaire
sera déduite à proportion
• Susceptibles d’être plafonnée
Définie par la loi
DES DETTES DÉDUCTIBLES MOINS NOMBREUSES
103
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
DETTES DÉFINIES PAR LA LOI
Nature des dettes
Emprunts bancaires
Capital constitutif de la rente viagère
Sommes dues aux prestataires
Charges de copropriété
Dettes afférentes à : L’acquisition de biens et droits immobiliers
La réparation et l’entretien supportés par le propriétaire
L’amélioration, la construction, la reconstruction ou l’agrandissement
Impositions à la charge du propriétaire dont le fait générateur est fixé au 1er janvier• Taxe foncière et taxe sur les locaux vacants
• IFI théorique
Dépenses d’acquisition des parts ou actions• Prises en compte à proportion de la valeur des droits imposables
DES DETTES DÉDUCTIBLES MOINS NOMBREUSES
104
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
DETTES DÉFINIES PAR LA LOI COMME NON DÉDUCTIBLES
Emprunts familiaux
Sont non admis en déduction les emprunts contractés directement
ou indirectement par l’intermédiaire d’une ou plusieurs sociétés ou
organismes interposés auprès :
• D’un des membres du foyer fiscal IFI
• D’un ascendant, descendant majeur, frère ou sœur d’un des membres
du foyer fiscal IFI
• D’une société ou organisme qu’il contrôle
Dans les deux derniers cas, possibilité de déduire les dettes si la
preuve du caractère normal des conditions de l’emprunt est apportée
DES DETTES DÉDUCTIBLES MOINS NOMBREUSES
105
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
DETTES DÉFINIES PAR LA LOI COMME PLAFONNÉES
Emprunt in fine
Dette partiellement déductible
Montant déductible = dette - ∑ annuités théoriques
• Annuité théorique : montant de l’emprunt / nombre total d’années de l’emprunt
• Emprunt sans terme : nombre d’années ramené à 20
Exemple :
• Immeuble de rapport financé par un emprunt in fine de 225 K€ sur une durée
de 15 ans. Date de remboursement prévue le 30 juin 2021,
• Dette déductible le 1er janvier 2018 :
• 225 K€ x 42 mois / 180 mois = 52,5 K€
ou 225k€ - (225 K€ x 138/180) = 52,5 K€
DES DETTES DÉDUCTIBLES MOINS NOMBREUSES
106
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
DETTES DÉFINIES PAR LA LOI COMME PLAFONNÉES
Emprunts relatifs aux patrimoines taxables de plus de 5 M€
Conditions
• Patrimoine taxable > 5 M€
• Et montant des dettes > 60% de la valeur du patrimoine taxable
Plafonnement
• Fraction des dettes excédant 60% du patrimoine taxable déductible
que pour moitié
Exemple :
• Un redevable détient un patrimoine immobilier taxable de 7,5 M€.
L’ensemble des dettes déductibles s’élève à 4,875 M€.
• Le patrimoine excède 5 M€ et les dettes excèdent 60% de la valeur
du patrimoine taxable (60% x 7,5 = 4,5 M€)
• Dettes déductibles : 4,5 M€ + 50% (4,875 – 4,5) = 4,6875 M€
DES DETTES DÉDUCTIBLES MOINS NOMBREUSES
107
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
L’HYPOTHÈSE DES DETTES DE LA SOCIÉTÉ
DETTES DÉFINIES PAR LA LOI COMME NON DÉDUCTIBLES
Pour l’évaluation des titres, ne sont pas retenues :
Les dettes contractées par une société contrôlée par un redevable pour
l’acquisition d’un bien immobilier du redevable (ou d’un membre de son foyer
fiscal).
Les dettes contractées pour l’acquisition d’un bien ou droit immobilier
imposable ou pour des dépenses afférentes à ces biens (réparation,
entretien, amélioration, construction…) auprès :
• Du redevable ou membres du foyer fiscal IFI à hauteur de leur participation dans la société.
• D’une société contrôlée (directement ou indirectement) par le redevable, les membres du foyer fiscal IFI ou les membres de son groupe familial à proportion de la participation détenue par le redevable et les membres de son foyer fiscal IFI dans la société.
• D’un membre du groupe familial à proportion de la participation détenue par le redevable et les membres de son foyer fiscal IFI dans la société.
DES DETTES DÉDUCTIBLES MOINS NOMBREUSES
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DES RÈGLES COMPLEXES D’ÉVALUATION DES ACTIFS
109
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
PRINCIPES D’ÉVALUATION
Règles identiques à celles prévalant pour l’immobilier dans l’ISF
Valeur vénale sauf le cas de bases d’évaluation définies par le législateur
Évaluation à la date du fait générateur de l’impôt (1er janvier de l’année
d’imposition)
Des difficultés nouvelles pour l’évaluation des titres de certaines sociétés
EVALUATION DES IMMEUBLES
Imposition sur la valeur vénale réelle des biens
Réputée égale à leur valeur libre, sauf abattement en cas d’occupation.
Par dérogation, un abattement de 30% est effectué sur la valeur vénale de
l'immeuble occupé à titre de résidence principale
Les solutions administratives ou jurisprudentielles relatives à
l’évaluation de certains biens tels les immeubles classés ou inscrits ou
les biens indivis devraient être maintenues
DES RÈGLES COMPLEXES D’ÉVALUATION DES ACTIFS
110
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
EVALUATION DES TITRES
Principes d’évaluation
Seule la partie de la valeur des titres représentant la part des
immeubles non exclus ou non exonérés d’IFI est imposable
L’évaluation de l’assiette imposable suppose une analyse en plusieurs
étapes
Etape 1 : évaluation des titres
Valeur déterminée en tenant compte de l’ensemble des actifs et
passifs de la société dont le redevable détient des parts
• Y compris valeur des filiales
Utilisation des méthodes retenues pour l’ISF
• Valeur de rendement par capitalisation des dividendes, comparables,
actualisation de l’actif net, etc.
DES RÈGLES COMPLEXES D’ÉVALUATION DES ACTIFS
111
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
ÉVALUATION DES TITRES
Etape 2 : détermination du ratio immobilier
Il s’agit du coefficient de taxation applicable à la valeur des titres
Le coefficient est égal au rapport entre la valeur vénale des biens immobiliers imposables et la valeur vénale totale de l‘actif
En cas de chaînes de participations, il convient de commencer par la filiale la plus éloignée et remonter par étapes jusqu’à la société de tête
Le ratio immobilier doit éventuellement être corrigé des dettes exclues par disposition légale (voir supra)
Etape 3 : calcul de la valeur imposable
Calculer le taux immobilier de la société de tête en retenant pour chaque participation la valeur vénale de la participation affectée de son taux immobilier
La valeur imposable de la participation est égale :
• Valeur vénale de la participation x coefficient immobilier de la société
DES RÈGLES COMPLEXES D’ÉVALUATION DES ACTIFS
112
FISCALITÉ DU PATRIMOINE
LA DÉCLARATION DE L’IFI
Sur la 2042…
… avec les annexes
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
113
DÉTERMINATION DE L’IFI
114
FISCALITÉ DU PATRIMOINE
L’IMPÔT SUR LA FORTUNE IMMOBILIÈRE
115
Nous vous remercions pour votre attention.