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Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret Corinne Goisset, responsable qualité microbiologique et environnement, McKey Food Service n°18 décembre 2008 / janvier 2009 Industrie Artium France succède à Gemalto Page 9 Développement durable Voitures toutes propres avec zéro goutte d’eau Page 12 Services Le bonheur de faire ses cartons en ligne Page 11 Optimisez votre réseau avec Loiret Ecobiz

Loiret Eco 18

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Magazine de la CCI.

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Page 1: Loiret Eco 18

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

Corinne Goisset, responsable qualité microbiologique et environnement, McKey Food Service

n°18décembre

2008 / janvier 2009

IndustrieArtiumFrancesuccèdeàGemalto

Page 9

DéveloppementdurableVoiturestoutespropresaveczérogoutted’eau

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ServicesLebonheurdefairesescartonsenligne

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OptimisezvotreréseauavecLoiretEcobiz

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N°18 décembre 08 / janvier 09 LOIRET ÉcO �

SolidaireS face à la criSe

Édito

L es répliques de la crise économique et financière qui

nous a frappé en 2008 se feront sentir sur toute l’année 2009 : c’est l’une des conclusions de la seconde enquête menée par votre CCI auprès d’un panel d’entreprises, fin novembre dernier. L’incer-titude plane sur la vitalité des carnets de commande, certaines situations de trésorerie se font de plus en plus fragiles, les résul-tats financiers devraient s’en ressentir. Malgré tout, vous êtes 70 % à souhaiter préserver votre masse sa-lariale et près de 90 % à déclarer que vos relations avec les banques sont inchangées.

Si votre entreprise rencontre des difficultés, ne restez pas isolés. Vous pouvez utiliser les dispositifs mis en place par le gouvernement : un numéro d’appel est à votre dis-position (0 810 00 12 10) ainsi qu’un site Internet : www.mediateurducredit.fr. La CCI du Loiret a également mis en place, depuis fin octobre, une cellule d’écoute et de soutien à destination des entreprises du département : elle nous permet d’évaluer la cohérence entre les mesures mises en œuvre et leur application sur le terrain, mais

aussi de vous proposer des pistes de solutions. Vous avez aussi la possibilité d’adresser vos messages en toute confidentialité sur mon adresse person-nelle : [email protected].

2009 marquera par ailleurs une véritable rupture dans l’histoire des CCI. La ré-forme enclenchée par la Révision générale des pol i t iques publ iques (RGPP) nous conduit à repenser notre rôle et nos missions. Nous militons en faveur d’un schéma al-ternatif qui place l’intérêt des entrepreneurs et le dé-veloppement économique des territoires au cœur de la modernisation du réseau consulaire. Nous sommes

convaincus de la nécessité de cette réforme, pour qu’elle génère les économies attendues, davantage de lisibilité et de transparence. Mais nous sommes plus que circons-pects sur une régionalisation et une nationalisation trop poussées qui ne tiendraient pas compte de la réalité des bassins économiques. Nous revendiquons notre statut ac-tuel d’acteur de proximité, condition impérative au déve-loppement économique des territoires. ■

Phot

o Fa

bien

Tho

uven

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Yves Broussoux Président de la ccIL

Retrouvez l’actualité des CCI et les prises de position du président sur son blog :

http://blogdupresident.loiret.cci.fr

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�N°18 décembre 08 / janvier 09 LOIRET ÉcO

Les créations d’entreprises dans Le Loiret

TABLEAU DE BORD

CRÉATIONs TOTAles meNsuelles des eNTRepRIses du 1eR OCTObRe 07

Au 1eR OCTObRe 08

bIlAN des CRÉATIONs d'eNTRepRIse dANs le lOIReT pOuR OCTObRe 2008

Les chiffres du moisLe btp

Montant des exportations

1 379 Me (1 389 Me en 2007)

3e triMestre 2008

Montant des iMportations

1 305 Me (1 281Me en 2007)

3e triMestre 2008

Source : Douanes françaises

Loiret éCo n°18déCeMbre 08/janvier 09

Magazine de La CCi du Loiret

adMinistration rédaCtion et pubLiCité

Hôtel consulaire 23, place du Martroi

45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 85

direCteur de La pubLiCation Bruno Jacquemin

direCtriCe de La rédaCtion Emmanuelle Brier-Levitte

rédaCtriCe en CHeF Gaëlle Lepetit

rédaCtion Gaëlle Lepetit,

Estelle Boutheloup (p9,10,11,12,13,14,19)

diFFusion Chantal Legris

ConCeption Force Motrice

pHotos Didier Depoorter

iMpression Corlet-Roto

pubLiCité 2008 : AECP

2009 : 02 38 77 77 85 tirage

20 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642

pHoto de Couverture CORINNE GOISSET

Didier Depoorter

ContaCt CCirédaCtion

Tél. 02 38 77 77 85 [email protected]

CCi orLéans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

président de La CCi Yves Broussoux

Tél. 02 38 77 77 75

La CCi sur internetwww.loiret.cci.fr

LoiREt ÉCo N°18

décembre 08/janvier 09

� N°18 décembre 08 / janvier 09 LOIRET ÉcO

18 créations

22 créations

8 créations

18 créations

6 créations

10 créations

86 créations

16 créations

beauce Gâtinais en pithiverais

montargis

Gâtinais

Giennois

Forêt d'Orléans

sologne Val sud

Orléans

loire beauce

Source CCI du Loiret

RÉpARTITIONs des CRÉATIONs eT RAdIATIONs pAR seCTeuR d'ACTIVITÉ

eN OCTObRe 2008

37 %

services

Commerce

industrie

20 %

43 %

48 %

41 %

11 %

Créations

radiations

-

-

-

-

CRÉATIONs

RAdIATIONs

sOlde*

Source : CCI du Loiret* Solde = créations - radiations

3 ÉdiTo

4 TaBleaU de Bord■ Les chiffres du mois

6 acTUaliTÉS

9 iNdUSTrie■ artium France succède à Gemalto

10 e-coMMerce■ captain market, un nouvel e-bay fait son entrée sur la Toile

11 SerViceS■ Le bonheur de faire ses cartons en ligne

12 dÉVeloPPeMeNT dUraBle■ des voitures toutes propres avec zéro goutte d’eau

13 crÉaTioN■ robots à la demande

14 rePriSe■ barre à droite toute pour mPmO !

19 à TaBle■ Gourmandes dégustations en terres royales

20 doSSier■ Optimisez votre réseau avec Loiret ecobiz véritable outil d’animation économique territoriale, Loiret ecobiz fluidifie, facilite et accélère les échanges d’informations et le partage d’expériences entre les acteurs économiques du Loiret. Si les vertus du travail en réseau ne sont plus à démontrer, développer et animer son réseau de manière efficace implique le respect de quelques fondamentaux.

27 cci iNfoS

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

Corinne Goisset, responsable qualité microbiologique et environnement, McKey Food Service

n°18décembre 08

janvier 2009

IndustrieArtium Francesuccèdeà Gemalto

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DéveloppementdurableVoitures toutes propresavec zéro goutte d’eau

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ServicesLe bonheurde faire ses cartonsen ligne

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Optimisezvotre réseauavec Loiret Ecobiz

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� N°18 décembre 08 / janvier 09 LOIRET ÉcO �N°18 décembre 08 / janvier 09 LOIRET ÉcO

AcTUALiTés AcTUALiTés

Botanic orLéans, 6 000 M2 dédiés aU déVeLoppeMent dUraBLe

S e positionner comme « la premiè-re chaîne alternative de magasins de produits naturels écologiques

et biologiques pour le jardin, la maison, la personne et les animaux » : telle est l’ambition affichée en préambule du « Pacte Botanic pour un nouveau mode de vie ». C’est dans le parc d’activités des Châtelliers, à Orléans, que l’entrepri-se familiale Botanic a choisi d’ouvrir son 60e magasin le 22 octobre dernier. L’en-seigne d’origine savoyarde, qui a engagé un plan de développement durable à 3 ans sur l’ensemble de son offre, milite en faveur d’un changement des modes de consommation et de production. Le ma-gasin orléanais, dirigé par Laurent Flory, propose un marché bio (4 000 références alimentaires en provenance à 50 % de fournisseurs locaux, des produits cosmé-tiques naturels et des produits d’entretien écologiques) et un « café philo-écolo », dans lequel les clients consomment des produits issus du commerce équitable et sont invités à trier eux-mêmes leurs dé-

chets. Dans l’espace jardine-rie-animalerie, Laurent Flory se targue d’avoir « une pépi-nière approvisionnée à 45 % dans un rayon de 30 kilomè-tres » et surtout, de proposer une offre « 100 % biologique et écologique, sans pesticide ni engrais chimique ». Dans les 14 magasins Botanic ouverts d’ici la fin 2008 sur le mo-dèle de l’enseigne orléanaise, un point conseil écojardinier permettra de promouvoir la pratique du jardinage écologi-que de manière interactive et pédagogique. L’implantation de l’enseigne (30 salariés), accompagnée par l’AgglO, a donné lieu à une nouvelle des-serte du parc d’activités des Châtelliers, qui sera doublée, d’ici fin 2008, par une piste cyclable. ■

France LUXUrY sHirt Mise sUr La Vae

F rance Luxury Shirt, spéciali-sée dans la confection en sous-traitance pour des marques de

luxe française, a accompagné plus d’un tiers de ses salariés dans une démarche de VAE (validation des acquis de l’ex-périence). De mars à octobre dernier, 9 personnes ont obtenu un CAP Confec-tion et 8 autres un Certificat de quali-fication professionnelle (3 prototypistes et 5 mécaniciennes polyvalentes). Pro-posée lors des entretiens annuels sur la base du volontariat, la mise en œuvre de la VAE a permis aux salariés de recevoir

une formation en adéquation avec leur bagage initial, au sein de l’entreprise. Encouragée par l’industrie de l’habille-ment, la formation du personnel s’est faite dans le cadre du plan de forma-tion de l’entreprise. « En dépit d’aides régionales et européennes, l’opération a représenté un effort financier impor-tant de notre part, un budget d’environ 50 000 € rien qu’en ce qui concerne la formation elle-même » rapporte Jac-ques Martin-Lalande, cogérant de la société de Villemandeur. Avec à la clé une motivation du personnel accrue et

des rapports entre salariés et encadre-ment améliorés. À la tête de l’entreprise depuis octobre 2006, le dirigeant mo-tive la démarche : « Ayant repris l’en-treprise depuis peu, je voulais ainsi en-voyer un signal fort aux salariés, et le retour de ceux qui ont été diplômés est assurément positif ». Jacques Martin-Lalande confirme que le dispositif a également eu pour effet d’améliorer la productivité de l’entreprise. France Luxury Shirt prévoit une progres-sion de son chiffre d’affaires de 8 % à 10 % en 2008. ■

nGt concept oU Le « saVoir-Être coMMUnicant »

«En France, on n’a pas spontané-ment la culture du savoir-être communicant », assène Nadine

Guyot-Touzeau. « Nous sommes entrés dans l’ère d’une économie virtuelle qui tend à isoler les gens derrière leur écran d’ordinateur, il est donc important de former, d’informer et de communiquer. »

Consultante, formatrice et coach indépen-dante, Nadine-Guyot-Touzeau intervient notamment auprès de dirigeants, mana-gers et commerciaux pour des probléma-

tiques liées au développement de soi et de l’entreprise. Des PME aux holdings, NGT Concept agit pour « améliorer les rela-tions au sein de l’entreprise et son image, tout en développant le business » à travers des actions de conseil et plus récemment, de formation-coaching. « L’idée n’est pas de se substituer à la RH mais de déga-

ger des axes d’amélioration » détaille la consultante. Un tra-vail de fond bienveillant sur « l’humain », qui rejaillit de dif-férentes façons : diminution du turn-over et de l’absentéisme, lissage de conflits, développe-ment du chiffre d’affaires… Fidéliser autant l’interne que la clientèle : tel est le pari de NGT Concept. La consultante, qui se positionne comme « parte-naire de l’entreprise », souhaite « déclencher une réflexion afin que chacun puise en soi la so-lution ». Avec une expertise de 20 ans dans le management com-mercial et la communication, Nadine Guyot-Touzeau propose également une palette de pres-tations qui va de l’organisation événementielle à la conception et la réalisation de journaux in-

ternes. « La communication commence par dire Bonjour », Nadine Guyot-Tou-zeau tient à le rappeler. ■

Élisa Pinault, présidente des Vitri-nes d’Orléans, à la tête des en-seignes 1.2.3, Etam Lingerie et

Le Tanneur à Orléans, a reçu le 20

octobre dernier la pal-me d’or du prix Ma-dame Commerce de France. La distinction vise à promouvoir la place des femmes dans les métiers du commerce et de l’ar-tisanat, et couronne de nombreux critères comme des qualités professionnelles re-connues, la notoriété et les références lo-cales ou encore les mandats électifs au sein d’organisations consulaires. Membre élue de la commis-

sion commerce de la CCI du Loiret et membre du bureau jusqu’en octobre dernier, Élisa Pinault confie avoir reçu « avec beaucoup d’émotion la palme

d’or qui récompense l’ensemble d’une vie professionnelle ». Présidente du GIE Place d’Arc pendant 17 ans, présidente des Vitrines d’Orléans depuis avril 2008 (400 commerçants adhérents), Élisa Pinault milite pour qu’Orléans prenne sa place de capitale commerciale régio-nale. Très attachée à la dynamisation des cœurs de ville, la dirigeante attend beaucoup du projet de la rue des Hal-les : « Les 13 000 m2 dévolus au pro-jet, dans un centre ancien qui a déjà beaucoup évolué, permettront de réé-quilibrer les deux pôles de la ville ». Si elle se réjouit du succès des diffé-rentes manifestations organisées par les Vitrines d’Orléans (dernier en date : un défilé de mode qui a réuni 3 200 person-nes au Zénith), Élisa Pinault a mobilisé les commerçants adhérents autour du plan d’illumination de la ville à Noël. Pour contribuer – c’est son credo –, à rendre le centre-ville plus attractif. ■

éLisa pinaULt paLMe d’or dU priX MadaMe coMMerce de France

un orLéanais à La Conduite de son négoCeLa découverte d’un registre de correspondance tenu de 1781 à 1786 par un commerçant d’envergure, Louis Colas des Francs, a fourni matière à Françoise de Person, historienne-auteur-éditeur blésoise, à la rédaction de l’ouvrage « Un Orléanais à la conduite de son négoce - Louis Colas des Francs, écuyer sur la Loire, par mer et par terre ». Quelles sont les pré-occupations du négociant, de l’homme privé, face aux changements de la période pré et postrévolu-tionnaire ? Une plongée au cœur d’Orléans au XVIIIe siècle, capitale provinciale où le négoce joue alors un rôle prépondérant. La famille Colas des Francs, à l’instar de lignées de négociants, a exercé à Orléans une grande influence économique, mais aus-si politique, donnant à la ville des échevins, plusieurs maires…et le premier vice-président de la Chambre de commerce d’Orléans, Louis Colas de Brouville. www.editions-de-la-salicaire.fr

Le Mepag LanCe son site internetDepuis fin octobre, le Mouvement des entreprises du pays giennois a mis en ligne son site Internet. Un outil destiné à mieux faire connaître la structure qui regroupe une soixantaine d’adhérents dans le bassin de Gien-Briare, soit plus de 6 500 emplois. Missions et actions du Mepag, savoir-faire et compétences des adhérents, actualité : le site Internet entend dresser un panorama complet de son activité. Si le Mepag se veut un lieu d’échanges et de rencontres convivial pour les entrepreneurs, il souhaite aussi favoriser l’insertion des jeunes dans le monde du travail et se positionner comme un interlocuteur reconnu et actif auprès des pouvoirs publics. Présidé par Jean-Pol Launois, directeur général de Shisheido à Gien, le Mepag organise chaque année plusieurs manifesta-tions comme le forum des métiers, des conférences à thèmes ou encore des journées école/entreprises.http://www.mepag.info

Nadine Guyot-Touzeau

Laurent Flory, directeur de Botanic Orléans

De gauche à droite Jean-Michel Silberstein, président du Conseil national des centres commerciaux, Elisa Pinault et Mireille Bracq, vice-présidente du Conseil européen femmes entreprises et commerce.

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� N°18 décembre 08 / janvier 09 LOIRET ÉcO �N°18 décembre 08 / janvier 09 LOIRET ÉcO

AcTUALiTés

La déLégation régionaLe de La poste Met en pLaCe un pde !La Poste se mobilise pour optimiser les dépla-cements de ses salariés et lance officiellement son Plan de déplacements entreprise (PDE) le 15 décembre 2008. À cette date, la délégation régionale signera une charte dans les locaux de la CCI à Orléans avec les autorités organisatri-ces des transports – Région, Conseil général et AgglO – mais aussi l’Ademe et la CCI du Loiret. Si la charte scelle l’engagement de La Poste en faveur de la mise en œuvre d’un PDE, elle se traduit aussi par des actions concrètes. La Poste a engagé un diagnostic mobilité dans tous ses sites de l’agglomération orléanaise. Son rôle sera de définir les actions les plus pertinentes à mener pour optimiser les flux des quelque 3 500 salariés concernés, tout en tenant compte de la diversité des métiers représentés mais aussi des problématiques de chaque site. Première action tangible : les abonnements an-nuels SEMTAO, SNCF et Ulys des salariés seront pris en charge à hauteur de 50 %. La démarche PDE, qui fait peu à peu des émules parmi les en-treprises du Loiret, est accompagnée par Karine Gauluet, conseil en mobilité à la CCI du Loiret.

Le groupe vaLLoire et saCiCap La ruCHe se MobiLisent en Faveur de L’aCCession soCiaLe à La propriétéLes Sociétés du groupe VALLOIRE et la SACICAP PROCIVIS LA RUCHE ont signé quatre conven-tions de partenariats « Missions Sociales ». Grâce à ces conventions, le groupe Arcade, avec les Missions Sociales de sa filiale la SACICAP La Ruche, va pouvoir soutenir l’action des sociétés du groupe VALLOIRE jusqu’à la fin de l’année 2009. Un budget de 500 000 € sera réservé à ces actions au titre des Missions Sociales, pour accorder des aides financières aux familles les plus démunies. Chacune des quatre conventions porte sur une thématique particulière, parmi lesquelles deux conventions seront signées avec le CIL Valloire, pour le soutien aux salariés en difficultés et l’accession sociale à la propriété des salariés.

S howaround, entreprise spéciali-sée dans la réalisation de pano-ramas virtuels interactifs, vient

d’intégrer une nouvelle technologie inno-vante. Si Rémi Fauconnier, son dirigeant et créateur, donnait déjà à l’internaute la possibilité d’évoluer à son gré au sein d’un panorama en pointant le curseur de sa souris, il vient d’y ajouter de nouvel-les fonctionnalités. « Les vues panora-miques, désormais au format Flash, in-tègrent des pop-up multimédia affichant textes, photos haute-résolution et même vidéo » explique-t-il. Un changement radical qui rend le support désormais « totalement multimédia, alors qu’il n’était que photo auparavant » souligne le dirigeant. Prouesse de l’avancée tech-nologique : elle permet au visiteur d’avoir une multitude d’informations sous les yeux sans avoir à changer d’application.

Première réalisation concrète de Showa-round, un panorama réalisé pour Nou-velObs.com à l’occasion du mondial de l’automobile. Pour Rémi Fauconnier, les atouts de cette nouvelle solution s’appli-quent de manière idéale aux activités in-dustrielles : « Grâce à cette technologie, il est possible de visualiser simultanément, sur un même support, une vue globale de l’entreprise via une photographie à 360° interactive, un plan interactif des lieux en surimpression, une vue dynamique du process par le biais d’une vidéo intégrée dans le panorama et même la restitution de l’ambiance sonore en son directionnel 3D ». Depuis peu, Showaround propose sur son site « la France en 360° », vision des plus grandes villes de France en pho-tos 360° interactives.

http://www.snurl.com/nouvelobs360 ■

2009, Un cHanGeMent radicaL dans L’orGanisation territoriaLe

sHoWaroUnd donne Une noUVeLLe diMension À ses panoraMas VirtUeLs

T hème central du 78e congrès de l’Assemblée des départements de France les 29 et 30 octobre der-

nier à Orléans : la révision générale des politiques publiques (RGPP). L’occa-sion, pour Éric Doligé, sénateur et pré-sident du Conseil général du Loiret, de revenir sur l’action du Conseil général : « depuis 1995, nous avons mené dans le Loiret une politique pluriannuelle et prospective, fondée sur des diagnostics suivis d’objectifs à atteindre ». Avec un budget en progression de 58 % sur 6 ans (618 Me en 2008) et une population croissante (617 000 habitants en 1999, 645 000 aujourd’hui et 800 000 estimés en 2020), les missions du Conseil gé-néral englobent aussi bien le transport et l’accessibilité que la rénovation des collèges. Parmi les projets phares du Conseil général : l’autoroute A19 (opé-rationnelle à l’été prochain) et l’amé-nagement numérique du département, pour lequel le Conseil général à investi

20 Me. Avec 2 517 agents répartis sur le territoire (contre 1 000 en 2002), Éric Doligé a souligné l’importance de la notion de proximité dans l’organisation territoriale. « La politique se gère sur le terrain, une trop grande centralisation nuirait à son efficacité. » Parmi les futurs enjeux de l’institution, la généralisation du Revenu de solidarité active (RSA), « Planète Loiret » et « Loiret 2021 » mais aussi le développement du très haut débit ou des projets d’aménagement du terri-toire, comme la plate-forme de ferrouta-ge. Pour le président du Conseil général, qui dirigera l’une des commissions des-tinées à synthétiser les propositions pour la réforme des collectivités locales, « la RGPP est une opportunité pour gagner en lisibilité, clarifier les compétences de chaque entité pour les citoyens, les en-treprises et les élus ». Avec à la clé « des économies en temps considérables » et « une transparence plus grande vis-à-vis de l’État ». ■

inDUsTRiE

La société spécialisée dans la fabrication de PLV pour les grands noms de la parfumerie et de la cosmétique poursuit

son installation à Saint-Cyr-en-Val sur l’ancien site de Gemalto. Sa production battra son plein en janvier.

artiUM France sUccède À GeMaLto

A près la carte à puce, la PLV. La toute nouvelle société Artium France, dirigée par Gilles Depays également à la tête

de Bleu Capital depuis 1997, vient tout juste de démarrer sa production et des machines arrivent encore. Sur les 10 000 m2 du site – dont 7 000 de partie productive – Artium France fabriquera de la PLV (testeurs de maquillage, fontaines à parfum, vitrines lumineuses…) à base de plastique, bois, carton, métal… pour des grands groupes de par-fums et de cosmétiques comme LVMH, YSL, L’Oréal, Clarins, ou encore Shiseido…. « Bleu Capital va s’éteindre progressivement pour laisser

place à Artium France, explique Gilles Depays. Elle restera une interface de design et d’ingénierie mais c’est Artium France qui sera sur le front. » Et déjà les équipes se préparent : « La produc-tion démarrera de façon optimale en décembre et la production tournera à fond en janvier avec un carnet de commandes significatif pour février-mars ». Comptant aujourd’hui entre 50 et 60 sa-lariés, Artium devrait grossir ses effectifs : d’un côté « des marchés intéressants se profilent » dans la Cosmetic Valley où Gilles Depays entend bien être actif et développer des synergies avec les acteurs de la région, de l’autre un engagement

moral à l’embauche de salariés de la part du di-rigeant. « J’ai été retenu par rapport à un projet qui stipulait l’embauche de 150 personnes sur deux ans. Artium a travaillé de manière construc-tive avec une cellule de reclassement et Orléans Val de Loire Développement. Fin 2009, ces 150 personnes seront embauchées dont 100 issues de Gemalto qui découvriront un nouveau métier. »

Un site Hors norMe qUaLitatiVeMent parLant

« Avec aujourd’hui sur le marché de moins en moins de sociétés de production de PLV et de

moins en moins de groupes de par-fums-cosmétiques, sou l igne Gi l l e s Depays, nous de-vons répondre aux besoins de manière consistante. » Aussi tous les clients d’Artium seront invités à visiter le site de production, « peu banal », c o n f i e G i l l e s Depays. « C’est un site industriel que l’on reconforme au métier de la PLV, un métier qui se situe entre l’indus-trie et l’artisanat où l’adaptation est importante. Ce site

possède une salle grise antipoussière, climatisée avec contrôle d’hygrométrie. C’est un site haut de gamme que l’on va se réapproprier. » Un site propre, assurément, mais vert aussi avec 10 à 20 fois moins de machines que nécessitait auparavant la production de cartes à puce. « Nous avons gardé le responsable qualité à l’origine des certifications du site ainsi que les personnes de la maintenance pour assurer un fonctionnement optimal des lieux. » Au final, Artium France dispose d’un site résolu-ment attractif pour l’image des clients, à la fois en termes de proximité, de capacité de stockage et de développement durable. ■

Gilles Depays

ariaC : suCCès pour La preMière proMotion de dipLôMés

Fin novembre dernier, l’ariaC, association régionale des industries alimentaires du Centre, a officiellement célébré la remise des diplômes de la première promotion de techniciens de maintenance industrielle. établie en partenariat avec le CFC sainte- Croix-saint-euverte, la formation a été suivie par 9 personnes. elle marque la volonté de l’ariaC d’engager des actions communes sur plusieurs axes, comme le recrutement, la formation ou encore la communication. premier secteur industriel français, l’agroalimentaire représente près de 400 entreprises en région Centre et plus de 17 000 emplois directs. présidée par Manuel Machado, directeur d’antartic, l’ariaC revendique des valeurs telles la qualité des produits, le respect de l’environnement, le développement du personnel ou encore l’échange de bonnes pratiques.

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E-cOmmERcE

pitHiviers MobiLisée pour Les Fêtes de Fin d’année

L’union commerciale de pithiviers (uCiap),

présidée par stéphane Clouzeau, a mis en place

un programme destiné à dynamiser la ville pendant les fêtes de

fin d’année. à côté des animations proposées

aux consommateurs le dimanche 14 décembre (chèques-cadeaux avec

offres spéciales, père noël en calèche, mime,

cracheur de feu…), un tirage au sort est

organisé. il permettra aux personnes ayant

effectué des achats chez 8 des 73 commerçants impliqués à l’opération

de participer au tirage au sort dont les lots sont : un voyage pour deux

personnes d’une valeur de 2 500 €, un autre

d’une valeur de 1 500 € et un téléviseur

écran plat d’une valeur de 1 000 €. Les

commerçants impliqués seront identifiés

grâce à une petite affiche récapitulant le

programme des animations.

sERvicEs

Avec près de 22 000 demandes en 2007, misterdemenagement.com est le n°1 du devis sur Internet.

Son calculateur de volume 3D et son réseau unique de franchises de déménageurs sont l’une des clés de son succès.

Le BonHeUr de Faire ses cartons en LiGne

L’agenCe LeitMotiv absorbe trait de LoireL’agence Leitmotiv, spécialisée dans l’accompagnement des entreprises en marketing et communication, a absorbé depuis le 9 octobre 2008, l’agence trait de Loire, implantée sur orléans depuis près de 20 ans. L’agence entend par ce rachat développer sa capacité de réponse aux besoins de communication des entreprises en ajoutant à son équipe existante 3 graphistes, une chargée de projet notamment spécialisée en événementiel, et un développeur pour la partie outils multimédia. Cette acquisition permet également à l’agence de diversifier sa clientèle constituée de pMe, de grandes entreprises internationales mais également d’institutionnels. « Prochaine étape pour Leitmotiv précise éric Halter son dirigeant, le déploiement de l’équipe conseil car plus notre travail en amont sur les enjeux stratégiques de l’entreprise est précis, plus les outils opérationnels que nous élaborons sont efficaces. »

Laurent Toublet et Benjamin Bouchard comptent bien imposer leur start-up innovante comme une alternative aux market places leader

sur le marché. Leur site est en ligne depuis fin novembre.

captain Market : Un noUVeL eBaY Fait son

entrée sUr La toiLe

En jaune et violet des pieds à la tête, les yeux masqués et tout en muscles, un super héros pourrait prochainement débarquer dans les

rues d’Orléans et s’agiter sous le nez des passants. Un teasing grandeur nature pour le lancement de Captain Market, nouveau site d’achats-ventes en ligne d’articles neufs ou d’occasion pour particu-liers et professionnels. À l’origine de la start-up : Laurent Toublet et Benjamin Bouchard, deux an-ciens de l’École de commerce et de gestion d’Or-léans et grands habitués de eBay, PriceMinister… « Selon les chiffres de la FEVAD, Fédération de e-commerce et de vente à distance, le marché de

l’e-commerce a augmenté de 34 % en 2007 ; et sur 31,9 millions d’internautes, 66 % ont déjà acheté en ligne et 49 % ont acheté ou vendu via des sites mettant en relation des particuliers ces 6 derniers mois », argumente Laurent Toublet. Alors banco ! Mais pas n’importe comment : l’idée est d’être novateur. « En tant qu’utilisateurs, nous avons noté les défauts de ces market places tant côté acheteur que vendeur, commente Benjamin

Bouchard. En créant Captain Market, nous avons repris les points forts de ces plates-formes – large choix d’articles, pas de frais d’insertion, paie-ment sécurisé avec Captain Market comme tiers de confiance… – et souhaitons améliorer leur points faibles – éviter que les acheteurs se désis-tent au dernier moment – et aller plus loin dans la description des produits par l’insertion d’an-nonces vidéo en plus du texte et des photos. »

dans La coUr des Grands Conçu et développé en se mettant à la place de l’utilisateur (jeune ou senior, débutant ou averti),

Captain Market a souhaité se démarquer en affichant une navigation claire, simple, intuitive et rassu-rante. Autre originalité, le site prévoit deux systèmes de vente : à prix fixe et à prix dégressif. « Dans le second cas, le vendeur évalue la durée de sa vente et définit le prix maxi et mini de son article, précise Benjamin Bouchard. Tant que l’article n’a pas trouvé preneur, le vendeur définit lui-même la baisse du prix du produit selon différents paliers visi-bles par un lien (de 5 € en 5 €, de 10 € en 10 €, etc.). Les ventes étant dites au premier offrant, soit l’ache-teur acquiert tout de suite l’objet au prix indiqué soit il attend une baisse en prenant le risque qu’un autre lui coupe l’herbe sous le pied.

Le vendeur maîtrise vraiment sa vente et l’ache-teur voit tout, c’est transparent ». En ligne depuis fin novembre, Captain Market mise sur 5 500 ventes la première année, le double la deuxième. « Atteindre le niveau d’eBay ne va pas être facile, conclut Laurent Toublet, mais notre ambition est de devenir un acteur incontournable du e-com-merce, être vraiment une alternative. » Avis aux investisseurs. www.captain-mark.com ■

Benjamin Bouchard et Laurent Toublet

C omment trouver un bon professionnel ? Son devis est-il correct par rapport aux prix du marché ? Et s’il y a litige ? Après

l’organisation d’un mariage et des obsèques, déménager est le 3e facteur de stress des Français. Pour que déménagement ne rime plus avec aven-ture, Karen Money et Frédéric Morlet ont l’idée en 2005 de lancer misterdemenagement.com, un site grand public dédié au déménagement. Et ces deux-là connaissent bien leur affaire : Frédéric,

directeur du développement et de la stratégie de la franchise, cumule plus de 23 ans d’expérience dans le métier. Quant à Karen, gérante d’origine anglaise, elle travaillait dans une banque d’inves-tissement internationale où elle gérait les muta-tions des expatriés et donc leur déménagement. « Nous avons visé Internet car aujourd’hui entre 5 et 6 demandes de déménagement arrivent via le Net : les gens peuvent comparer plus vite les devis et pensent trouver moins cher… », explique Karen. Quant à l’ergonomie et l’esthétisme des sites web : « Ils sont plutôt bruts, assez mascu-

lins. Or sept fois sur dix, ce sont les femmes qui organisent les déménagements de A à Z ». Alors pour Mister Déménagement, Karen a voulu une touche très féminine : tons acidulés, formes douces et une jeune femme tout sourire en page d’accueil ravie de trouver son bonheur. « Nous avons voulu faire un site pratique où les gens peu-vent organiser eux-mêmes leur déménagement, décrit Frédéric. En louant par exemple un utili-taire seul ou avec chauffeur, un monte-meubles,

un porteur de piano, acheter des em-ballages…, ou en passant par un pro-fessionnel. »

des proFessionneLs eMBaLLés

Outre un « coin astuces » et un numéro d’assistance, Mister Déménagement possède un calculateur de volume 3 D unique en France pour évaluer le vo-lume de son déménagement et donc le matériel nécessaire. « C’est très ludique, explique Karen, les parents peuvent intervenir avec les enfants qui vivent souvent mal le déménage-ment. Ça dédramatise la situation. »Autre grande nouveauté : Mister Déménagement est le seul réseau na-tional de franchises de déménageurs à s’autoconcurrencer entre membres du réseau. « Il y a des déménageurs af-filiés dans chaque Région. Tout le monde peut répondre aux demandes de devis, souligne Frédéric. Le client reçoit au minimum trois devis pour pouvoir comparer. Avec la possibi-

lité de faire des demandes de devis en ligne, nous nous sommes démarqués. » Pour preuve, le site reçoit en moyenne une centaine de de-mandes par jour et enregistre 20 000 visiteurs par mois. « Mister Déménagement assure entre 30 et 40 % du CA des déménageurs du réseau et ne peut plus prendre de demandes de franchisés. » Également présent en Belgique et en Angleterre via ses agences, Mister Déménagement compte se développer en Espagne, en Allemagne, en Suisse et en Italie et projette une ouverture du capital aux franchisés. ■

Frédéric Morlet et Karen Money

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DévELOPPEmEnT DURABLE

des VoitUres toUtes propres aVec Zéro GoUtte d’eaU

Créée il y a trois ans par Guillaume Oltra, lauréat 2004 du concours CREA’CAMPUS, Roul’Net est l’une des premières sociétés de nettoyage automobile écologique apparues sur le

marché français. Face à l’engouement du concept, le jeune gérant développe depuis cette année un réseau de franchises.

N i mousse, ni rouleau, ni haute pression : le lavage de voiture nouvelle génération est là. Désormais, un simple chiffon

microfibre et un produit à 98 % biodégradable suffisent à décoller saletés, insectes ou goudron et faire briller les carrosseries. « Nous avons élaboré nos propres produits en nous rapprochant d’un chimiste, précise Guillaume Oltra, 26 ans, gérant

de Roul’Net. Ce sont des produits à base de cires végétales et d’huiles essentielles. Des produits de nettoyage à sec qui représentent une économie d’eau d’environ 100 à 200 litres en moyenne par véhicule ! » À l’heure où la gestion durable de la ressource en eau est une des préoccupations majeures, l’idée de Guillaume Oltra ne tarde pas à faire mouche. « Le concept de départ était d’offrir un service aux particuliers en leur propo-sant un nettoyage de leur véhicule à domicile. Mais le problème du rejet d’eau se posait… J’ai alors

fait des recherches et me suis renseigné sur ce qui se faisait en matière de produits de nettoyage à sec. À l’époque deux entreprises proposaient du lavage automobile écologique. Roul’Net a été la troisième sur le marché. » Un BTS compta-gestion et une bourse de lauréat au concours CREA’CAMPUS en poche, Guillaume Oltra créé Roul’Net en 2005 puis s’associe à Jean-François

Denis de la société Toutenet. « J’allais chez les gens avec mon utilitaire et tout ce qu’il fallait pour être autonome : aspirateur, brosse, produits, groupe électrogène… »

FrancHisé par coneXXiôAprès des mois calmes, Roul’Net prend de la vitesse début 2006 et se fait remarquer auprès de quelques entreprises : « L’Agence de l’Eau, Leclerc… mais aussi des garages et concessions comme Kia, Renault Orléans qui souhaitent faire net-toyer un véhicule neuf pour une avant-vente ou un véhicule d’occa-sion avant exposition. L’évolution s’est faite assez rapidement par le bouche à oreille ». Ainsi Roul’Net rachète en 2007 une société de net-toyage à Joué-lès-Tours. Au rythme de 1 000 à 1 200 véhicules lavés par mois, la société affiche un CA de 520 000 € (650 000 € espérés en 2008-2009) et compte en tout 17 salariés sur Orléans, Tours, Chinon et Saumur. « Depuis cette année, Roul’Net développe des

franchises sur toute la France via la nouvelle so-ciété Conexxiô, présidée par Alexandre Jousset, poursuit Guillaume Oltra. Troyes, Toulouse, Versailles et Montpellier sont en cours d’ouver-ture. » Si Roul’Net semble désormais le nou-veau réflexe des entreprises écocitoyennes, reste aujourd’hui à « redévelopper la partie «particu-liers », notre cœur de métier. Ce service à domicile ne serait pas réalisable sans le produit de net-toyage à sec. C’est un argument écologique qui a de l’impact ». ■

Guillaume Oltra

internet au serviCe des déCHets

du bâtiMent

sur, www.dechets-chantier.ffbatiment.fr,

il est désormais possible de trouver, en quelques clics, un prestataire de

collecte ou de traitement des déchets du bâtiment

(amiante, palettes…) de la région Centre.

entrepreneurs, maîtres d’ouvrage, bureaux d’études ou encore

architectes n’ont qu’à renseigner en ligne le ou les type(s)s de déchet(s)

concerné(s), spécifier la ville du chantier

et l’étendue de leur recherche, pour se voir

indiquer les 5, 10 ou 20 prestataires les plus

proches (dans un rayon de 200 km).

L’épiCerie norMande presque sédentaire

Yannick barbier, commerçant ambulant depuis juin 2007 dans le Loiret et les départements limitrophes, a posé une partie de ses bagages à saint-jean-de-la-ruelle. après avoir arpenté salons et foires gastronomiques (où il est toujours présent le week-end) et s’être positionné sur le créneau de la vente en ligne, l’épicier normand a ouvert son magasin le 19 novembre dernier. il y propose quelque 600 références, parmi lesquelles les spécialités les plus plébiscitées de sa région d’origine : patiences du Calvados, confiture de lait, tripes… mais aussi des produits cosmétiques normands, à la pomme ou au beurre salé. dès 2009, vêtements et accessoires – comme les parapluies de Cherbourg – viendront étoffer ses étals.

cRéATiOn

Coremap a rejoint, il y a 6 mois, le Parc technologique du Clos du Moulin à Olivet. Créée en 2006, la société conçoit et réalise des lignes de conditionnement pour optimiser la production du

secteur pharmaceutique et cosmétique.

roBots À La deMande

Implantée auparavant en région pari-sienne, Coremap a voulu se rapprocher de la Cosmetic Valley et des laboratoires de la

Région Centre. A sa tête, Frédéric Moreau, gé-rant, et Michel Barbosa, ingénieur automatisation. « Coremap (Conception et réalisation de moyens de production) est spécialisée dans la conception et la réalisation de lignes de conditionnement et autres moyens de production (vigneteuses, rem-plisseuses, etc.) pour le secteur pharmaceutique et cosmétique. » Possédant un bureau d’études, l’entreprise crée tout type de machines sur cahier des charges. Coremap fait également beaucoup de veille technologique et développe de nouveaux produits dans le respect des normes, comme

celles de la FDA (Food and Drug Administration). L’entreprise reconditionne aussi des remplis-seuses afin que les entreprises aient un moyen de production quasi neuf. « Coremap peut aussi revendre des équipements d’occasion : certains laboratoires souhaitent se débarrasser de leurs

machines, qui sont remises en état avant d’être revendues » précise Frédéric Moreau. À la pointe dans les domaines de la programma-tion et de la robotique, « Coremap utilise des robots et des axes numériques pour gagner en productivité et en traçabilité. Grâce à la pré-paration de commandes avec un robot, le pré-parateur n’a pas à toucher le produit, évitant ainsi tout risque de contamination croisée ».

LUtter contre Les tMsPour répondre aux besoins d’optimisation de la production de ses clients, « Coremap apporte des solutions innovantes, moins onéreuses que la concurrence. Nous cherchons à standardiser

pour limiter les coûts, en conser-vant la possibilité de faire du sur-mesure » affirme Frédéric Moreau. Coremap conçoit ainsi des machines dont la taille est ré-duite pour gagner de l’espace dans les ateliers, ou encore intègre la dimension ergonomique du poste de travail. « Certains laboratoires vissent encore des produits à la main, engendrant des TMS, trou-bles musculo-squelettiques liés aux mouvements répétitifs » rappelle Frédéric Moreau. « Nos visseuses répondent aux besoins d’amélio-ration des conditions de travail ; on visse au couple pour éviter les fuites de produit. » L’innovation est ainsi bien présente dans l’ac-tivité de l’entreprise, qui conçoit entre autres des convoyeurs de marquage laser de toutes les in-formations du produit : un brevet, portant sur un convoyeur permet-tant le nettoyage d’un contenant avant remplissage, est d’ailleurs en cours. Coremap installe ses ma-chines partout en France dans des

grands laboratoires, comme Boiron par exemple, et chez des conditionneurs à façon. Compétitive, l’entreprise sait aussi se montrer réactive : « Nous pouvons intervenir de nuit pour éviter d’inter-rompre une ligne de production » conclut Frédéric Moreau. ■

Frédéric Moreau

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REPRisE

P hilippe Carenton n’est pas un débutant en la matière. En rachetant il y a deux ans la société MPMO (Mécanique de précision

moules outillages) implantée à Villemandeur, il signe sa cinquième reprise. Un challenge malgré tout pour ce repreneur qui avoue en toute

franchise « ne pas venir du métier » mais qui s’ap-puie sur son expérience de gestionnaire. Certes, de la mécanique de précision à l’art, il y a un monde. Avant de reprendre MPMO, Philippe Carenton dirigeait en effet à Dordives Carenton Porcelaine, une société spécialisée dans la décoration main de porcelaines haut de gamme. Il la vend en 1998 mais conserve son magasin de porcelaines, rue de Rivoli à Paris. Il part alors aux États-Unis pendant 4 ans puis revient vivre dans la capitale où il acquiert une galerie de tableaux. Laquelle est revendue en 2005, un an avant le rachat de MPMO. « C’est une société de sous-traitance qui

usine des pièces uniques ou en très petite série, des moules, de l’outillage (matrices, poinçons…) pour l’industrie automobile et des fabricants de machines spécialisées, basés pour la plupart dans le secteur de Montargis. MPMO est une société très réactive qui respecte les délais et la

qualité. » Actionnaire majoritaire, Philippe Carenton a choisi de par-tager le capital de sa société avec ses beaux-frères issus eux-mêmes de l’industrie « pour m’appuyer sur leurs connaissances et leur savoir-faire en mécanique ».

de « se cacHer » À « se Montrer »

Côté personnel, Philippe Carenton n’a pas non plus hésité à bien s’en-tourer notamment en promouvant un salarié directeur technique pour faire tourner l’atelier. « J’ai hérité d’une société où il n’y avait pas eu d’investissements pendant 10 ans. À mon arrivée, j’ai reçu chaque salarié un par un afin d’établir leur plan de carrière. Je les ai responsabilisés (auto-nomie dans le travail, auto-contrôle continu…) et je leur fais confiance. » Gérer un capital humain et faire évoluer une en-treprise : voilà entre autres ce qui motivait Philippe Carenton dans cette reprise. « C’est très enrichissant. Je souhaite aussi la

positionner avec une nouvelle image. Aussi 300 000 € environ ont été investis : achat de deux tours numériques et d’une fraiseuse à commande numérique, chauffage neuf, site Internet, nouveau bureau du directeur technique. Enfin, j’ai fait clôturer le site du bâtiment. » Avec 15 salariés, MPMO enregistre un CA de 1,25 M€ (soit + 25 % par rapport à 2006). « Je souhaite que MPMO se développe à l’export. Nous participons au salon annuel de Paris, Midest, et à quelques salons à l’étranger. Aujourd’hui, MPMO a une politique d’ouverture et de partenariat. » ■

Développer la société à l’export et la positionner avec une nouvelle image : en reprenant la société de mécanique de

précision, Philippe Carenton souhaite écrire une nouvelle page de l’histoire de MPMO.

Barre À droite toUte poUr MpMo !

bioteC Centre rejoint bertin teCHnoLogiesL’entreprise orléanaise

biotec Centre, précédemment détenue

par ses fondateurs norbert et Maguy

bromet, rejoint la filiale de bertin technologies,

spibio, spécialisée en pharmacologie, pharmacocinétique

et bio marqueurs. Le rapprochement, qui

accroît les compétences et les moyens de

spibio en bio analyse, pharmacocinétique et métabolisme, double le parc bio-analytique et permet de proposer

une offre combinant modèles in vivo

et in vitro. Le pôle pharma de

bertin peut maintenant prendre en charge

l’ensemble des essais pour l’évaluation

de nouvelles entités chimiques et des

produits issus des nouvelles technologies.

biotec Centre, avec 25 salariés, a réalisé

un chiffre d’affaires de plus de 2 Me en 2008, dont 38% à l’export. Le pôle pharma de bertin

se positionne désormais comme leader sur le

marché français, avec un Ca d’environ 10 Me

pour 2008.

Philippe Carenton

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ateLiers gourMands en Ligne

L’école de la table dispose désormais de son site internet. novices et fins gourmets y découvriront en ligne le calendrier des animations, ainsi que quelques nouveautés, parmi lesquelles des cours de cuisine pour les 7-12 ans ou encore les ateliers « express » du mardi midi (moyennant 20 €, le repas est cuisiné avec un chef puis dégusté sur place). ateliers homards, langoustines ou chocolat, l’école de la table met les petits plats dans les grands à l’approche des fêtes. Créée fin 2007 à l’initiative de Flavien bourgeois, cette école d’un nouveau genre propose de stimuler la créativité et la convivialité des participants grâce à l’intervention de nombreux experts, pour la plupart locaux (commerçants, chefs, traiteurs, restaurateurs…).www.ecoledelatable.fr

À TABLE

À Clery-Saint-André, la Villa des Bordes, logis de France deux cheminées, membre des Toques du Loiret et de l’académie

culinaire de France, propose une cuisine raffinée et créative rythmée par les saisons et les marchés locaux.

GoUrMandes déGUstations en terres roYaLes

Quand en 2001 Jean-Pierre et Charline Mitaine passent les grilles de cette belle demeure bourgeoise du XIXe, le coup de

cœur pour la Villa des Bordes est immédiat. C’est décidé, c’est ici, dans cette ancienne maison de redressement pour jeunes filles transformée en hôtel-restaurant depuis 40 ans, qu’ils monteront

leur affaire. D’une élégance certaine, entourée d’un parc où s’élance un séquoia séculaire, la Villa des Bordes arbore un style sobre et classique qui plaît depuis des années à une clientèle locale et touristique désormais fidèle. « Nous voulons que les gens se sentent comme chez eux tout en ayant le plaisir de se faire servir », avance Charline. Et de se voir aussi proposer une carte de produits ré-gionaux élaborés de façon originale par le grand chef. « J’invente toujours, aime à dire Jean-Pierre Mitaine. Nems de rillettes de Cléry servis avec des tapas de sot-l’y-laisse de dinde ; colvert au caramel ; joues de raie aux girolles assaisonnées avec du vinaigre balsamique et du citron vert et

servies avec une salade à l’huile d’orange. Côté desserts : ravioles au chocolat noir avec une glace au lait, sablé aux pommes et aux noix que je pré-sente sous une cage en caramel… »

cHeF VoYaGeUrRillettes de Cléry cuites au feu de bois, pommes,

poires et miel de Mareau-aux-Prés, champignons de Paris de Sologne et autres produits frais issus d’artisans locaux et de marchés orléanais consti-tuent la base de la cuisine de Jean-Pierre Mitaine. « Une cuisine de saison qui évolue donc quatre fois par an. » Avec cependant une constante dans les plats : les épices. « C’est ma touche person-nelle qui vient des années passées aux Antilles où je fus chef de parti garde-manger à L’Habitation en Guadeloupe puis cuisinier du colonel des Armées à La Martinique. » Une expérience trans-atlantique qui intervient après un séjour en Angleterre où Jean-Pierre Mitaine est 1er commis de cuisine dans un restaurant. « L’hôtellerie est une vraie passion. Le déclic, je l’ai eu auprès de ma grand-mère, cuisinière pour la famille Tabarly. » Adolescent, il rentre alors dans une pâtis-serie à Mer (Loir-et-Cher) puis intègre une école hôtelière à Blois avant de s’envoler pour l’étranger. De retour dans le Loiret, en 1996, il est employé à La Tonnellerie à Tavers en tant que chef de cuisine. La pause durera 4 ans. Jean-Pierre Mitaine

refait alors ses valises pour la Belgique cette fois, direction Waterloo, La Sucrerie, le restaurant du fameux Martin’s Grand Hôtel. Aujourd’hui, c’est dans le cadre paisible de La Villa des Bordes que Jean-Pierre Mitaine exerce ses talents. « Un menu surprise attend les clients. Je cuisine ce que je veux. Seule condition : qu’ils me disent deux jours avant ce qu’ils n’aiment pas. »

Villa des Bordes9, rue Bordes 45370 Cléry-Saint-AndréTél. : 02 38 46 94 60 ■

Jean-Pierre Mitaine

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DOssiER

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optiMiseZ Votre réseaU aVec Loiret ecoBiZ

« Valorisez votre spécificité ! » : être « TDA » : traduisez – Totalement Différent des

Autres – pour faire progresser son réseau de manière optimale lors d’un événement, c’est l’un des conseils transmis par Alain Bosetti, président de Place des réseaux et du Salon des micro-entreprises, lors de la manifestation organisée par la CCI du Loiret à Orléans en septembre der-nier. Une posture qui, alliée à la perfor-mance, a de fortes chances de se traduire par des retombées en termes de notoriété et de déboucher sur du « business ». Des conseils et des astuces pour faire progresser son réseau, Alain Bosetti n’en

manque pas et les partage volontiers. Car créer son réseau, le développer, l’animer, ne relèvent pas de compétences innées. Avant tout, il faut posséder les fonda-mentaux. Pour prétendre « réseauter » correctement, Alain Bosetti distingue ainsi quelques prérequis, une sorte de « SMIC du networker », qui englobent la qualité des produits et des services de l’entreprise, la compétence profession-nelle, mais aussi la courtoisie et la cohé-rence (de tous les signes, plus ou moins flagrants, émis vers son interlocuteur). Ensuite, il faut garder à l’esprit « qu’un bon réseau est un réseau adapté à ses objectifs, ce qui n’est pas la même chose

que connaître un maximum de gens ». Le président de Place des réseaux l’affirme : « Plus vous aurez affiné votre objectif, plus la construction de votre réseau sera efficace ». Pour chaque objectif « spéci-fique, mesurable, ambitieux et accepté, réaliste et réalisable dans un temps fixé », il s’agit de lister les contacts connus ou pressentis (un nom, une fonc-tion…), puis de déterminer quel est le chemin le plus efficace pour atteindre ces contacts. Pour dynamiser son réseau, d’autres leviers doivent être actionnés. Alain Bosetti préconise entre autres de « se faire repérer » par ses cibles. Sites Internet, blogs, presse écrite sont autant

Véritable outil d’animation économique territoriale, Loiret Ecobiz fluidifie, facilite et accélère les échanges d’informations et le partage d’expériences

entre les acteurs économiques du Loiret. Si les vertus du travail en réseau ne sont plus à démontrer, développer et animer son réseau de manière efficace

implique le respect de quelques fondamentaux. Conseils pour faire fructifier son réseau et utiliser Ecobiz de manière optimale.

de supports à ne pas négliger pour faire parler de son entreprise. Autre astuce avisée : transformer ses clients en ambassadeurs. Sans oublier de stimu-ler le bouche à oreille et de saisir toutes les opportunités d’entrer en contact. Au même titre qu’une autre discipline, faire progresser sa capacité à travailler en réseau nécessite de s’entraîner. « Il faut formaliser ses objectifs en les écrivant, puis identifier quelles sont ses faiblesses et ses forces relationnelles » encourage Alain Bosetti. Ce premier pas franchi, il faut être prêt « à donner sans attendre de recevoir » mais aussi à sortir de sa zone de confort. Concrètement, il s’agit de « s’exposer » de manière volontaire et progressive. « Ce qui prime dans cette démarche, c’est la motivation avant la compétence » précise Alain Bosetti. « Lors d’une manifestation ou d’un évé-nement, il est souhaitable d’éprouver sa volonté ou sa timidité à force de petites tentatives répétées… pour être au point le jour où l’entrée en contact sera syno-nyme pour vous d’enjeux significatifs. »

LocaLBiZ , Une FenÊtre oUVerte sUr Loiret ecoBiZ

Travailler son réseau, travailler en réseau : c’est la possibilité donnée aux acteurs économiques du département via Loiret Ecobiz, une plate-forme d’échanges qui s’appuie sur le poten-tiel des TIC. Le dispositif d’enver-gure nationale, déjà adopté par plus de 15 CCI et plusieurs pôles de compétiti-vité, contribue au développement de plus de 70 000 entreprises en France. Dans le Loiret, la plate-forme collaborative s’est naturellement rapprochée d’Eco-biz Touraine, déployant même certaines « communautés » ensemble, comme celles dédiées à la logistique ou aux RH-Management. Une stratégie que Bruno Jacquemin, directeur général de la CCI du Loiret, explique ainsi : « Avec la CCI de Touraine, nous partageons la même vision du rôle des CCI, à savoir un positionnement bien ancré sur une activité à forte valeur ajoutée : la stimu-lation des échanges et des contacts pro-fessionnels ». Loin d’un concept virtuel,

Loiret Ecobiz est un dispositif qui non seulement contribue à développer les synergies mais multiplie les opportunités d’affaires. Porte d’entrée du dispositif, l’espace Localbiz propose une multitude d’informations et de ressources accessi-bles à tous. « L’accès à Localbiz est gra-tuit, il suffit de s’identifier pour accéder à toutes les fonctionnalités » explique Valérie Jouffre, animatrice Localbiz au sein de la CCI du Loiret. Les internau-tes y trouveront une information per-sonnalisée selon des intérêts sectoriels (prestataires de services, logistique…), thématiques (ressources humaines, envi-ronnement…) ou encore territoriaux. Par exemple, un système d’alertes permet de recevoir sur sa messagerie toutes les informations triées en fonction de ses propres choix. « Le fait que l’informa-tion que j’ai ciblée me parvienne auto-matiquement et que je n’aie pas besoin d’aller la chercher fournit un réel gain de temps » apprécie Nathalie Colle, res-ponsable logistique au sein de Rohm and Haas Semoy. Revue de presse de la CCI du Loiret, actualité économique locale et nationale, événements locaux, dos-siers spéciaux, publications de la CCI téléchargeables gratuitement… sont autant de sources d’informations dispo-nibles sur Localbiz. Également en accès libre au sein de chaque communauté, les news, l’agenda, les ressources docu-mentaires, l’annuaire des membres… Et pour aller plus loin dans la démarche collaborative qui fait la spécificité d’Ecobiz (moyennant une adhésion annuelle) chacun peut bénéficier de prestations à valeur ajoutée au sein de trois communautés de son choix, comme une base documentaire pointue, des informations juridiques et des retours d’expériences, des forums thématiques ou encore des experts disponibles pour répondre aux interrogations émises. Autres intérêts de la plate-forme : le partage de documents mis en ligne par ses membres ou la participation à des rencontres… Car Loiret Ecobiz ne se réduit pas à un ensemble de e-com-munautés économiques, il stimule aussi des rencontres « en chair et en os »

Alain Bosetti, président de Place des réseaux, lors de la conférence d’ouverture « Loiret Ecobiz » du 23 septembre 2008 à Orléans

« La déMarcHe réseaU est Une déMarcHe de Bon sens »

« Internet amplifie et accélère ce qui se passe dans la vie quotidienne, c’est un outil qui démultiplie la palette de moyens permettant de tisser son réseau » constate Alain Bosetti, président de Place des Réseaux (www.placedesre-seaux.com ). Pour lui cependant, il n’y a pas de dogme. « Il ne s’agit pas de jeter aux oubliettes ce qui a été fait depuis la nuit des temps, ni de bascu-ler d’un extrême à l’autre en prônant le tout-Internet. L’idéal est de mixer harmonieusement les différentes mé-thodes. S’engager dans une démarche réseau, c’est comme choisir un mode de transport : en fonction de l’objectif à atteindre et du chemin à parcourir, il n’y a qu’à puiser dans le cocktail de moyens existants. En faisant preuve de bon sens, tout simplement. » Aux

dirigeants de nature timide, il sera par exemple conseillé de privilégier les ré-seaux sociaux virtuels. Mais qu’ont à perdre ceux qui refusent d’entrer dans la dynamique des réseaux ? La réponse fuse : « Du temps, des opportunités, et le plaisir d’échanger avec des gens » résume-t-il. La notion de plaisir, Alain Bosetti la mettra plusieurs fois en avant lorsqu’il évoque les réseaux. Comme une cerise sur le gâteau, qui couronne des échanges professionnels fructueux. En plus, la démarche n’est pas chrono-phage. « Il ne s’agit pas de mener une démarche réseau parallèlement à son activité de chef d’entreprise, mais de la juxtaposer de manière intelligente. Par exemple, elle peut tout à fait se subs-tituer à une prospection commerciale froide, et présente en outre l’avantage d’être plus ludique. » Allier business et plaisir, pour Alain Bosetti, c’est pres-que un pléonasme. ■

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dont le format s’adapte aux objectifs recherchés : ateliers, conférences, speed meeting, rendez-vous d’affaires, visites d’entreprises, échanges de bonnes pra-tiques…

des écHanGes concrets et FrUctUeUX

Comme le décrypte Sébastien Saint-Chély, animateur de la communauté Loiret Ecobiz Environnement, la technolo-gie du dispositif facilite le partage d’ex-périences et l’échanges de ressources. Un potentiel illustré par le groupe de travail ISO 14001, et dans lequel une trentaine d'entreprises du Loiret se sont retrou-vées autour de la même problématique : comment répondre à des référentiels de contraintes identiques, avec des moyens humains et financiers différents ? « Dans ce cadre, nous avons par exem-

ple instauré des audits croisés, explique Sébastien Saint-Chély, ce qui a permis à des entreprises novices de pratiquer aux côtés d’entreprises pointues sur la question. » Au sein de la communauté Environnement, les réunions d’échanges d’expérience (par exemple sur la mesure de l’efficacité) se juxtaposent au partage de ressources en ligne, facilité et accé-léré grâce à la plate-forme collaborative. « Chaque communauté dispose de sa propre boîte à outil, avance Sébastien

Saint-Chély, chacun peut y trouver des exemples de bonnes pratiques, d’outils, de méthodes, des témoignages, des comptes-rendus de rencontres. » Une entreprise souhaite entrer en contact avec une autre ayant déjà monté un dos-sier d’autorisation ICPE ? Une simple saisie via le moteur de recherche intégré permettra d’extraire toutes les entrepri-ses impliquées, contacts et coordonnées à l’appui.

des coMMUnaUtés aU serVice des intérÊts

de LeUrs MeMBresL’objectif final est de voir les membres, du dispositif s’investir et s’approprier Loiret Ecobiz, la CCI du Loiret n’étant là que pour catalyser, structurer et faciliter les échanges. Chaque communauté est dotée d’un animateur référent (lire enca-dré page 26), dont le rôle est d’écouter, de fédérer et de coordonner. Catherine Savorat, animatrice de la communauté RH & Management, résume ainsi sa mission : « Nous sommes là pour donner l’impulsion, mais l’idée reste de susciter l’envie chez chaque membre de la com-munauté de se positionner comme contri-buteur. À nous, animateurs, de les faire phosphorer !». Entourée d’un comité de pilotage de six personnes, composé de chefs d’entreprises et de responsa-bles RH, Catherine Savorat a construit le programme de la communauté en fonction des remontées de ses membres. « Nous avons organisé plusieurs ateliers

qui réunissent chaque fois une vingtaine de participants, sur des thèmes comme les process de recrutement, les différents outils de formation ou, encore, la moti-vation et la fidélisation des salariés. » Des ateliers qui seront complétés par des conférences et des groupes de travail, plus adéquats pour réunir un nombre restreint de personnes autour d’un sujet bien précis. Au sein de la communauté Logistique, c’est par exemple le thème

de la sécurité dans les entrepôts qui a récemment mobilisé ses membres, avec l’intervention d’un expert de la DRIRE. À ce jour, cinq communautés sont acti-ves ; lancée la première en décembre 2007, la communauté Prestataires de services a vu récemment naître de nou-velles communautés : Environnement, RH &Management, Logistique et Phar-macie-Cosmétique. Pour un nombre total d’inscriptions, à fin novembre,

des préoccUpations qUi sont ceLLes des acteUrs de La coMMUnaUté

C’est incitée à s’impliquer dans la vie locale par le directeur de l’usine Rohm and Haas de Semoy, Christian Siest, que Nathalie Colle s’est investie dans la communauté Logistique de Loiret Ecobiz. « Non seulement je ne connais-sais pas d’homologues au sein d’autres entreprises, mais, habitant le Loir-et-Cher, je connaissais peu le tissu éco-nomique local » confie Nathalie Colle, responsable logistique. Ce que peut lui apporter Loiret Ecobiz ? « Les problé-matiques traitées correspondent vrai-ment à des préoccupations qui sont les nôtres : les thèmes des groupes de tra-vail sont décidés par les membres de la communauté logistique, qui sont aussi bien des industriels que des transpor-teurs. » Parmi les priorités identifiées : préserver la technicité et la spécificité des métiers du secteur. Le groupe de travail dédié mène une réflexion glo-bale sur l’emploi, la formation initiale et continue, mais aussi la valorisation des métiers de la logistique. « Loiret Ecobiz, c’est une ouverture d’esprit, je suis convaincue qu’on a tout à gagner

à aller vers les autres » assure-t-elle. Joignant l’acte à la parole, Nathalie Colle a été la première à inaugurer l’ouverture de l’entreprise aux membres de la communauté logistique. « Nous allons présenter la méthode dite des 5S, qui permet d’améliorer la visibilité, la sécurité et l’organisation au sein d’une entreprise » annonce Nathalie Colle.

Parmi les sujets qu’elle aimerait voir aborder : « les matières dangereuses au niveau du transport ». Avec toutefois une interrogation : « Je travaille sur la logistique au sein d’une entreprise de chimie, secteur peu représenté sur Orléans. Cette thématique peut-elle intéresser d’autres entreprises ? ». ■

Nathalie Colle, responsable logistique Rohm and Haas

La MiXité, atoUt de Loiret ecoBiZ

« L’atout de Loiret Ecobiz, c’est d’allier le potentiel des TIC aux ren-contres entre les membres d’une même communauté » analyse Gilles Lepercq, DRH du Groupe Axyntis et de sa filiale Orgapharm, dont l’une des 4 entités est située à Pithiviers. DRH d’un groupe indépendant spécialisée dans la chimie fine et les colorants, représentant 350 salariés répartis dans

5 PME, Gilles Lepercq pense que l’une des forces d’Ecobiz réside dans sa mixité. « La communauté Ressour-ces Humaines & Management draine tout type d’entreprises, des TPE-PME aux grands groupes. Dans les pre-mières, certains ont acquis une ex-pertise très pointue sur des questions précises et dans les grands groupes, ces mêmes questions auront été par exemple appréhendées dans leur glo-balité. De cette réalité naissent des échanges fructueux. » Ce que recher-

che Gilles Lepercq, investi dans le comité de pilotage de la communauté RH & Management aux côtés de l’animatrice CCIL Catherine Savorat, c’est davantage la qualité des échanges qu’un simple carnet d’adresses. « On revient actuellement aux fondamentaux : les échanges et les contacts entre les personnes se font de plus en plus nécessaires dans un monde qui tend à les reléguer au second plan. ». Des rencontres qui n’ont rien de virtuel, alliées au po-tentiel des TIC, via les infor-mations en ligne : voilà ce qui a séduit le DRH. Quant à savoir s’il s’est approprié l’outil facilement, Gilles Lepercq affirme que « c’est un état d’esprit », et qu’ « il faut être aussi un peu entre-preneur en la matière ». Et de conclure : « En général, on reçoit plus que ce qu’on a donné ». ■Gilles Lepercq, DRH du Groupe Axyntis et de sa filiale Orgapharm

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avoisinant le nombre de 1 000. « Le dis-positif n’est pas exclusivement réservé aux chefs d’entreprise, insiste Régine Penasson, responsable du Pôle Exper-tises Économiques, il est aussi ouvert à leurs collaborateurs, aux experts, aux chercheurs, aux collectivités… ». Dès janvier 2009, cinq autres com-munautés verront le jour : Acteurs de l’immobilier, Créateurs/Repreneurs, Mobilité et Déplacements, Perfor-mance industrielle, Performance com-merciale et Marketing. Toujours dans le but de répondre aux attentes des entreprises, la liste des communau-tés ouvertes s’étoffera en 2009 avec les Acteurs du tourisme, les Enjeux numériques (TIC) et les Nouveaux entrepreneurs. À côté de ces commu-nautés professionnelles cohabitent

des communautés dites « hébergées ». La CCI du Loiret met à disposition d’associations professionnelles la plate-forme Ecobiz, pour faciliter la gestion de leur association, avec par exemple « la possibilité de partager des comp-tes-rendus de réunions, d’assemblées, de disposer d’un annuaire, mais surtout avec la capacité, offerte à chacun, de

publier et de partager de l’information » explique Thierry Bourgeois, directeur de la relation clients de la CCI. Aux structures professionnelles qui font le choix d’Ecobiz, la CCI du Loiret dis-pense 2 jours de formation à l’outil. En échange de quoi elles s’engagent à désigner un de leurs membres comme responsable de la communauté, et à la

Un oUtiL proMetteUr poUr Les tpe et pMe

Dirigeant d’Agropropre, président d’Entreprendre & Réussir 45, Gérard Gautier est aussi membre du comité de pilotage de la communauté Pres-tataires de services de Loiret Ecobiz. « C’est la première communauté à avoir été lancée en novembre 2007, explique le dirigeant, et je souhaite que davantage de chefs d’entreprises du secteur parient sur cet outil » dé-clare-t-il. « Accéder aux informations délivrées via Localbiz est une bonne chose, mais il faut aller plus loin et s’inscrire à Loiret Ecobiz. Le potentiel est encore plus grand. » Pour Gérard Gautier, la communauté Prestatai-res de services est un outil privilégié à destination des TPE et les PME : « C’est une véritable opportunité pour les entreprises dont la taille ne permet pas d’avoir un DRH, un comptable, un directeur financier, un chargé de communication… Les rencontres lors de réunions thématiques, l’échange d’informations et le partage d’expé-rience sont de bons outils pour trou-ver des réponses à des problématiques quotidiennes et bien entendu, faire du business ». Les thèmes des réunions, fixés par les membres eux-mêmes, répondent à des préoccupations très concrètes. « Nous avons par exemple travaillé sur l’amélioration de la per-formance de l’entreprise et chacun a

pu glaner des informations propres à son cas de figure. » Ce que le dirigeant souhaite à l’avenir, c’est la transversa-lité entre les différentes communautés : « En tant que membre du comité de

pilotage, il me paraît intéressant de développer une symbiose entre toutes les communautés ». ■

Gérard Gautier, dirigeant d’Agropropre et président d’E&R 45

faire vivre. Le Grand Maillage, le Gezi(1)

et Val de France Angels ont récemment adopté Ecobiz. Le potentiel des plate-formes collaboratives et du travail en réseau fait désormais tache d’huile. Une réalité autant qu’une nécessité si l’on en croit le magazine Business Week(2)

lorsqu’il écrit que « pour toute personne

née après 1985, entrer dans le monde du travail est un choc technologique ». Des générations qui, semble-t-il, pourront difficilement accepter de travailler avec des outils périmés et des méthodes de management qui le sont tout autant… ■

(1) Groupement des entreprises de Saint-Jean-de-Braye et Semoy

(2) http://www.businessweek.com/magazine/content/08_34/b4097065813253.htm

s’approprier Les oUtiLs et Les adapter

« C’est aux membres du réseau de rendre l’outil dynamique ! Même si la démarche peut sembler astreignante au début, il faut faire l’effort de met-tre à disposition les informations en notre possession pour les partager. »

Corinne Goisset, responsable qua-lité microbiologique et environnement chez McKey Food Service à Fleury-les-Aubrais, a choisi de s’investir dans la communauté environnement de Loi-ret Ecobiz. En publiant sur la plate-forme sa lettre interne « Enviro News», elle a souhaité montrer un exemple de ce qui pouvait être fait en matière de communication interne (un des axes du groupe de travail 14001 intégré à la communauté). « L’objectif est de s’ap-proprier les outils en les adaptant au contexte de son entreprise, c’est ce que j’ai fait avec Enviro News » explique-t-elle. D’autres exemples de partage d’information et d’expérience ? « Mc-Key Food Service a réalisé un prédia-gnostic énergétique. Il peut être utile à une entreprise qui envisage d’engager cette démarche de profiter de notre expérience, d’avoir un retour sur les prestations des sous-traitants, le mon-tant des devis… et pour cela il suffit d’utiliser le moteur de recherche de Loiret Ecobiz. » L’entreprise, spécia-lisée dans la fabrication de viande ha-chée et préparation de viandes hachées surgelées, est en recherche constante d’amélioration pour la gestion de ses déchets. « Avec 80 % de déchets valorisés, nous souhaitons continuer à nous améliorer et atteindre un objectif de 90 % de déchets valorisés, notam-ment en travaillant sur le plastique. L’expérience d’autres entreprises en la matière nous serait précieuse. Nous pourrions envisager de globaliser les volumes pour bénéficier de contrats plus avantageux. » Rendez-vous sur la communauté où un groupe de travail dédié pourrait naître afin de creuser le sujet… ■Corinne Goisset, responsable qualité microbiologique et environnement, McKey Food Service

Le 23 déceMBre sUr WWW.tWideco.tV, Un actU direct spéciaL Loiret ecoBiZ

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DOssiER

pOuRQuOI lA CCI du lOIReT A-T-elle CHOIsI de pROpOseR lOIReT eCObIZ AuX ACTeuRs ÉCONOmIQues du dÉpARTemeNT ?

Dès le début de la mandature en 2005, j’ai fait le choix, avec les membres élus, de repositionner la CCI du Loiret sur un nouveau cœur de métier : l’animation de la communauté économique du Loiret. En prenant cette option, nous avons déli-bérément franchi un cap majeur dans la mission qui nous était dévolue. La CCIL, dès lors catalyseur des échanges, s’est employée à mettre en synergie les entreprises pour stimuler le partage des connaissances, des bonnes pratiques et des savoir-faire. La plate-forme collabo-rative Ecobiz, développée par Knowings à l’échelon national, est tout simplement la technologie qui permet cela. Dans une

économie qui est aujourd’hui celle de la connaissance, nous avons opté pour la mise à disposition d'informations et de services à valeur ajoutée pour les 18 000 entreprises que nous représen-tons. Toujours dans le but d’augmenter la performance et la compétitivité des entreprises.

Quel bIlAN dResseZ-VOus du lANCemeNT de lA plATe-FORme COllAbORATIVe ?

Amorcée fin 2007 avec le lancement de la communauté « Prestataires de services », la plate-forme Loiret Ecobiz est vraiment passée à la vitesse supérieure en septembre dernier. À cette date le dispo-sitif s’est enrichi de quatre nouvelles communautés : « Environnement », « Logistique » « Ressources Humaines

et Management » et « Pharmacie cosmé-tique ». Le calendrier s’accélère dès janvier 2009 puisque pas moins de cinq nouvelles communautés verront le jour [ndlr lire page 26] pour atteindre à la fin de l’année un total de 13 commu-nautés thématiques. Sans compter les communautés dites « hébergées », qui représentent des associations profes-sionnelles ayant choisi d’adopter le dispositif Ecobiz. Je me réjouis ainsi de voir le Grand Maillage, le Gezi(1) et Val de France Angels, bénéficier de tous les outils et de la dynamique offerte par Ecobiz.

Quelle seRA lA pROCHAINe ÉTApe dANs le dÉplOIemeNT du dIspOsITIF ?

Nous sommes dans une phase de montée en puissance et nous espérons voir le nombre d’inscriptions (près de 1 000) s’étoffer chaque mois. Les communautés de Loiret Ecobiz reflètent la vie – et la vitalité – économique du département. Notre objectif final est que les entre-prises, les experts, les collectivités, les chercheurs, bref, tous ceux qui peuvent adhérer à Ecobiz, en soient le moteur et se l’approprient pleinement. Les anima-teurs de la CCI sont là pour détecter les attentes, faire émerger des thèmes porteurs, mais pas davantage. La CCI a définitivement délaissé la posture de l’expert qui détient seul le savoir au profit d’une stratégie basée sur le partage de la connaissance. Cette stratégie qui valorise le fonctionnement en réseau, dans le contexte économique qu’on connaît, prend chaque jour davantage de sens… ■

(1) Groupement des entreprises de la zone intercommunale de Saint-

Jean-de-Braye - Semoy

« aVec ecoBiZ, la cci a fraNcHi UN caP MaJeUr daNS la MiSSioN QUi lUi ÉTaiT dÉVolUe » Stimuler le partage de connaissances, de bonnes pratiques et de savoir-faire au service de ses clients : la CCI du Loiret s’y emploie avec conviction depuis 2005. En misant sur la plate-forme collaborative Loiret Ecobiz – aujourd’hui en montée en puissance auprès des entreprises et des autres acteurs du département – la CCI a délibérément opté pour une stratégie innovante. Décryptage par Yves Broussoux, son président.

INTERVIEW

Loiret Ecobiz de A à Z

LocaLbiz, une porte d’entrée vers ecobiz

déjà 5 communautés actives !

• Environnement (animateur : sébastien saint-chély - tél. : 02 38 77 77 19 - http://environnement.loiret-ecobiz.fr)

• Logistique (animatrice : marie voisin - tél. : 02 38 77 77 14 - http://logistique.loiret-ecobiz.fr)

• Prestataires de services(animatrice : cécile torrent - tél. : 02 38 77 85 87 - http://prestatairesdeservices.loiret-ecobiz.fr)

• Ressources Humaines et Management (animatrice : catherine savorat - tél. : 02 38 77 77 35 - http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr)

• Pharmacie cosmétique (animateur : eric breton – tél. : 02 38 77 77 23 – www.loiret-ecobiz.fr fr, puis pharmacie cosmétique)

Les communautés programmées en 2009

• Acteurs de l’immobilier [dès janvier !] • Créateurs/Repreneurs [dès janvier !] • Mobilité et Déplacements [dès janvier !] • Performance industrielle [dès janvier !] • Performance commerciale et Marketing [dès janvier !] • Acteurs du tourisme• Enjeux numériques (TIC)• Nouveaux entrepreneurs

[email protected]

02 38 77 77 94/97

3 communautés hébergées

• Le Grand maillage• Le Gezi• Val de France Angels

contact : thierry bourgeois, directeur de la relation clientstél. : 02 38 77 77 94

Vous souhaitez en savoir plus ou rejoindre Loiret Ecobiz ?

ecobiz

, un dispositif d’envergure nationaLe

Yves Broussoux, président de la CCI du Loiret

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V.a.e : L’ecG orLéans partenaire de Mc donaLd’s France

Depuis cette rentrée scolaire, 12 étudiants inaugurent la formation « Manager de la distribution » mise

en place au sein de l’École du Commerce et de la Distribution d’Orléans (ECD). Accessible aux titulaires d’un bac+2 commercial (diplômés de l’ECD, BTS Management des Unités Commerciales, DUT Techniques de commercialisation…) et dotés d’une première expérience profes-sionnelle dans le commerce, ce nouveau cursus s’inscrit dans la continuité de la formation dispensée en deux ans par l’ECD. Le cycle, d’une durée totale de 455 heures, se déroule en alternance en un an, sous contrat de professionnalisation, dans de nombreuses entreprises pour la plupart locales : Auchan Saint-Jean-de-la-Ruelle, Leclerc Olivet, Décathlon Orléans

et Blois, Intermarché Chécy, Kiabi Saint-Jean-de-la-Ruelle et Blois, Fnac Orléans et Germinal à Auxerre. Mise en place au niveau national avec le réseau IPC-ECD(1), la formation prépare les étudiants à exercer des postes à responsabilité dans le secteur de la distribution. La première promotion de cette formation (dont les objectifs sont : « Renforcer son leadership, piloter des projets de développement, libérer sa créa-tivité ») sera opérationnelle dès septembre 2009.

(1) Institut de Promotion Commerciale Écoles du Commerce et de la

Distribution

Contact : ECD - Christian Giridirecteur des études de l’ECD Tél. : 02 38 77 89 03 [email protected]

L’eCg en breF

Créer son entreprise virtuelle avec Créa’Campusréaliser un dossier de création d’entreprise fictive et se mesurer à d’autres étudiants du Loiret : tel est le pari proposé par le concours Créa’Campus organisé par orléans val de Loire technopole. Les 18 étudiants en 3e année de l’eCg se sont lancés dans le challenge dès début octobre. première étape : trouver une idée de projet pertinente et élaborer un business plan complet avant de réaliser une étude de marché et d’aborder les aspects financiers, juridiques et marketing du projet. après soutenance de-vant un jury de professionnels en février 2009, les meilleurs projets obtiendront des prix de 1 000 à 3 000 €.

une bibliothèque numérique en ligneun an après avoir développé le e-learning pour l’apprentissage des langues, l’eCg élargit sa palette de services virtuels en offrant à tous ses étudiants de 1re année un accès illimité à la bibliothèque numérique Cyberlibris qui propose plusieurs centaines d’ouvrages en ligne et un kiosque d’informations.

les 1res années découvrent l’entreprise dans le cadre de leur 1re année d’études, 45 étudiants de l’eCg orléans vont bénéficier d’un stage « fourni » par l’école elle-même. objectifs de ces séjours de 3 semaines dans une entreprise industrielle : découverte d’une unité de produc-tion, de magasinage ou de conditionnement, compréhension des contraintes dans une telle unité et observation d’un poste de travail. parmi les entreprises qui accueillent de manière récur-rente les étudiants de l’eCg : thermor, Fagor-brandt, secaf, Les Crudettes, orléans viandes, jordenen….

des étudiants formés aux gestes qui sauventL’eCg d’orléans s’inscrit dans une démarche responsable en offrant à ses 45 étudiants de 1re année une formation prévention et secours Civiques de niveau 1 (psC1). dispensée par les pompiers d’orléans à la caserne, cette formation apporte les connaissances nécessaires à la bonne exécution des gestes de premiers secours. à l’is-sue des 12 heures de formation, chaque étudiant recevra son diplôme et deviendra ainsi citoyen de sécurité civile à part entière. ■

L’écoLe dU coMMerce et deLa distriBUtion d’orLéans éLarGit son oFFre de ForMation

La CCi du Loiret s’engage pour La vaLorisation des déCHets

3 500 tonnes de déchets inertes, 100 tonnes de dé-chets industriels banals(1), 100 tonnes de ferraille et 20 tonnes de bois : tel est le volume de déchets qui seront valorisés suite à la démolition d’un ensemble immobilier à Fleury-les-aubrais (zi andré dessaux). propriété de la CCi du Loiret, cet ensemble est com-posé d’un terrain de 10 000 m² et d’environ 4 500 m²

d’ateliers et bureaux. C’est l’entreprise séjourné (filiale du groupe véoLia propreté), accompagnée de l’entreprise de désamiantage sogedeC, qui ont été retenues pour ces travaux. La démolition s’est achevée fin novembre. en valorisant ainsi les déchets, la CCi du Loiret marque sa volonté de poursuivre son engagement dans une démarche environnementale.

(1) déchets non générés par les ménages, ni dangereux, ni inertes .

V endredi 10 octobre, McDonald’s France a signé un accord national avec l’Assemblée des

chambres françaises de commerce et d’industrie (AFCI) dans le domaine de la validation des acquis de l’expé-rience (V.A.E) en présence de Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité. Concrètement, la convention permet au groupe de déployer dans toute la France, avec le soutien du réseau des

CCI, sa politique de V.A.E auprès des directeurs et directrices de restaurant. L’enseigne de restauration rapide a ainsi engagé trois nouveaux partenariats avec des écoles supérieures de commerce, parmi lesquelles figure l’ECG d’Orléans avec le groupe ESCEM Tours-Poitiers. Le dispositif permettra aux directeurs de restaurant d’accéder, via la V.A.E., à un diplôme bac+3 visé par l’Éducation nationale. ■

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cOmmUnAUTé EnviROnnEmEnT

Du 3 au 5 février 2009 Comment optimiser les consomma-tions énergétiques de l’entreprise ?L’ADEME Centre et la CCI du Loiret proposent une formation conçue pour faciliter l’engagement des entreprises dans la recherche de sources d’écono-mies et dans la mise en place d’une ges-tion efficace de l’énergie.

19 février 2009 La gestion de l’environnement chez SANOFI AVENTIS - visite du site

Contact : Sébastien Saint-ChélyPôle Expertises ÉconomiquesTél. : 02 38 77 77 19 http://environne-ment.loiret-ecobiz.fr`

cOmmUnAUTé PREsTATAiREs DE sERvicEs

27 janvier 2009Comment organiser des rendez-vous d’affaires ?Les rendez-vous d’affaires sont autant d’opportunités de favoriser les rencon-tres B to B, de rencontrer des décideurs,

trouver des alliances stratégiques ou technologiques, identifier des opportu-nités de développement ou encore se développer sur de nouveaux marchés. Toutes les clés pour en assurer la réussite.

Contact : Cécile Torrent Pôle Expertises ÉconomiquesTél. : 02 38 77 85 87 http://prestatairesdeservices.loiret- ecobiz.fr

cOmmUnAUTé PERfORmAncE inDUsTRiELLE

Février 2009 Lancement Relais Lean Centre

Contact : Nathalie Aminot-Boulley Pôle Expertises ÉconomiquesTél. : 02 38 77 77 71 [email protected]

LES RENCONTRES DU RÉSEAU LOIRET ECOBIZ

PROchAinE REncOnTRE WEBschOOL ORLéAns : 16 DécEmBRE 2008

Les ateliers ludiques et gratuits de la Webschool, qui ont lieu chaque troisième mardi du mois, auront pour prochaine thématique : e-commerce avec un invité spécial, Hervé Boudon, directeur marketing d’Oxatis. Pour en savoir plus : www.webschool-orleans.com ■

nOUvELLE ADREssE POUR LE cEnTRE DE fORmATiOn DE LA cci DU LOiRET !

À compter du 12 janvier 2009, le Centre de Formation de la CCI du Loiret ouvrira ses portes Impasse de Monbary à Ormes.

Contact : Valérie Richard Pôle Enseignement-Formation Tél. : 02 38 77 85 [email protected]

12 jANVIeR (9H/17H) eT 26 jANVIeR 2009 (13H30/17H)

ForMation HYgiene/HaCCpvous êtes chef d’entreprise cuisinier ou cuisinier salarié, soucieux de maîtriser les normes d’hygiène en vigueur depuis le 1er janvier 2006 ? La CCi du Loiret propose une formation en deux temps. après une première journée consacrée à la théorie, les participants disposent de 15 jours pour auto-évaluer le respect des normes dans leur propre établissement. à l’issue du dia-gnostic, une demi-journée est dédiée aux actions envisagées pour la mise en confor-mité avec la nouvelle réglementation, plus souple sur les moyens à mettre en œuvre mais plus stricte sur les processus de tra-vail. un module dynamique et interactif destiné à sensibiliser les professionnels à ces enjeux.Contact : philippe Léonpôle expertises économiquestél. : 02 38 77 77 91 [email protected]

29 jANVIeR 2009CLub de pro séCurité La gestion de la sécurité chez FLoWserve pleuger – visite du site Contact : sébastien saint-Chély pôle expertises économiquestél. : 02 38 77 77 19 [email protected]

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