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REPRISE- TRANSMISSION : un passage de relais qui se prépare 11 INDUSTRIE Otis Gien, la pépite française du leader américain 14 SERVICES SCOP : quand économie rime avec démocratie Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret n°43 octobre 2011 15 DÉVELOPPEMENT DURABLE Éclairages moins énergivores : la filière s’organise Annie Slupecki, présidente de Value Research Medical Manufacturer

Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

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Loiret Eco - octobre 2011

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Page 1: Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

RepRise-tRansmission :

un passage de relais qui se prépare

11 industrie

Otis Gien, la pépite française du leader américain

14 services

SCOP : quand économie rime avec démocratie

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

n°43octobre2011

15 développement durable

Éclairages moins énergivores : la filières’organise

annie slupecki, présidente de Value Research medical manufacturer

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Non, l’Expert Comptable n’est pas qu’un homme de chiffres, de TVA et de déclarations fi scales. Il est aussi celui du conseil patrimonial et social, de l’organisation et des contours ju ri diques. C’est la raison pour laquelle les Experts Comptables de la région d’Orléans, offrent deux heures de consulta-tion gratuites aux créateurs d’entreprises.« Logiquement, ils sont souvent jeunes et manquent d’expérience en la matière, explique Serge Aubailly, Président de l’Ordre. Ils sont aussi attentifs à leurs dépenses et pensent pouvoir faire l’économie des services de l’Ex-pert Comptable ». Devant ces observations, le constat des Experts Comptables est simple : « le public ne connaît pas assez l’étendue de notre champ de compétences. Il ne sait pas qu’avec un Expert Comptable, bien des diffi cultés pour-raient être anticipées, certaines contournées, et des erreurs évitées ».Alors pour mettre le pied des créateurs à l’étrier, les Experts Comptables les invitent à venir consulter gratuitement avant de se lancer dans l’aventure. Les Experts Comptables se po si-tionnent ainsi comme les premiers partenaires de l’entreprise, avec un taux de satisfaction de 95 % et un autre constat, grave celui-ci : 80 % des entreprises qui déposent le bilan n’avaient pas d’Expert Comptable.

Deux heures pour bien débuterDeux heures sont suffisantes, selon Serge Aubailly, pour « démontrer au créateur les avantages qu’il aura à avoir un Expert Compta-ble à ses côtés. En connaissant ses ambitions, mais aussi ses moyens techniques, fi nanciers et humains, nous pouvons anticiper et gagner du temps, économiser des dépenses inutiles, trouver le bon statut social de la future entreprise ».Aller droit au but est la priorité. Dans cette formule, le créateur est libre de passer deux heures avec le même Expert Comptable (à choi-sir dans la liste des cabinets participants) ou d’en consulter deux différents. Et quel que soit le résultat des consultations, le créateur peut donner suite ou ne pas le faire.Enfi n, « n’oubliez pas qu’un créateur qui va voir un partenaire fi nancier (banquier, association, business Angel ou investisseurs…) gagne en crédibilité si son business plan et la construc-tion de son projet sont validés par un Expert-comptable. »

Pour en savoir plus sur l’opération :Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02 38 24 09 24Site : www.experts-comptables-orleans.frBlog : croecorleans.wordpress.com

Publi-reportage

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édito

octobre 2011 43 3

Alors que le Débat Public (1) sur la future ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon est déjà bien avancé, la CCI du Loiret s’est positionnée en faveur de deux

des quatre scénarios proposés par RFF (Réseau Ferré de France). Nous avons, avec les élus, acté une motion (2) en ce sens et allons déposer - comme le prévoit la Commission nationale de débat public - un Cahier d’acteurs en notre nom.

Le constat tient en trois lignes : le Loiret, Orléans capitale régionale et son agglomération, sont privés d’accès aux réseaux français et européen des TGV, et n’ont pas de solution rapide pour rejoindre les aéroports internationaux d’Orly et de Roissy.

Les scénarios Ouest et Ouest-sud, à partir d’une gare de Fleury-les-Aubrais reconfigurée, modernisée et multimodale, à proximité du futur quartier d’affaires Citévolia, permettront de manière optimale et dans l’esprit du Grenelle de l’Environnement :

• de bénéficier de toutes les potentialités de desti-nations offertes par le réseau français et européen des TGV,

• de se connecter rapidement aux plates-formes aéroportuaires d’Orly et de Roissy,

• de développer à Orléans un pôle tertiaire d’enver-gure nationale, ancré sur la gare de Fleury-les-Aubrais, stimulé par l’image du TGV et les services générés par l’arrivée de la grande vitesse.

Nous n’oublions pas bien sûr le développement éco-nomique de l’Est du Loiret : Montargis doit bénéficier

d’une accessibilité renforcée vers la future inter-connexion sud des TGV, par exemple à Sénart en interconnexion avec la Ligne D du RER (3).

Chefs d’entreprises, nous vous interpellons sur l’importance cruciale de cette infrastructure pour le développement économique du territoire, comme les perspectives qu’elle ouvrirait en direction de la région Rhône-Alpes et de la Méditerranée… Nous vous incitons à faire entendre votre voix par les multiples moyens mis à votre disposition (lire pages 6-7) !

(1) Du 3 octobre 2011 au 31 janvier 2012 http://debatpublic-lgv-pocl.org/ (2) Texte intégral en ligne sur www.loiret.cci.fr(3) Cf Délibération du 22 septembre 2011 du Conseil d’Administration

de RFF

Yves BroussouxPrésident de la CCI du Loiret

Ligne à grande Vitesse :la CCI du Loiret veutqu’elle booste l’économiedu département !

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4 43 octobre 2011

indicateuRs et chiffRes cLés du Loiret

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Créations

Radiations

déc.nov. jan. 11 fév. mars avril mai juin juillet août

47

106

la Loire

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Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

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Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

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Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

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Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

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15

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Produitsmanufacturés

dontbiensdurables

août 2010

35 992

20 446 20 608 20 495

36 101

évolution sur 1 mois

36 132

juillet 2011 août 2011

évolution sur 1 mois

+0,1 %

évolution sur 1 an +0,4 %

évolution sur 1 an +0,2%

-0,5 %

en millionsd’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL – août 2011

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – septembre 2011

dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire commencésSource > Direction Régionale de l’Équipement

1t 2011 2t 2011 évolution

Logements (nbr) 1035 469 -55 %

Locaux d’activités (m²) 61 293 36 727 -40 %

taux de chômageSource > Insee

1e trimestre Variation sur Variation sur 2011 un trimestre un an

Loiret 8,7 % 0 pt - 0,1 pt

centre 8,8 % 0 pt - 0,3 pt

france 9,5 % - 0,1 pt - 0,3 pt

occupation et fréquentation hôtelièreSource > Comité régional du Tourisme du Centre

centre Loiret variation sur un an

taux d’occupation 68,8 % 68,3 % + 1,9 ptjuillet 2011

fréquentation hôtelière 727 701 176 119 + 4,0 ptjuillet 2011 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région centre Loiret part (t1 - 2011) (t1 - 2011) Loiret

exportations 4 192 500 1 582 712 37,75 %

importations 4 167 537 1 553 069 37,27 %

soldes 24 963 29 643

Beaugency 6Beaugency 3Beaune La Rolande 1chateaudun 1chateauneuf sur Loire 3

chateau Renard 1chatillon coligny 1clery saint andre 1courtenay 1ferrieres 2

gien 7Jargeau 2La ferte saint aubin 2meung sur Loire 3montargis 9neuville aux Bois 1

orleans 40patay 1pithiviers 2sully sur Loire 2

tableau de bord

Page 5: Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

11161215

03 édito

04 tableau de bord

06 actualités

08 perspectives Reprise d’entreprise : pourquoi les porteurs de projet la boudent

10 made in loiret

11 industrie Otis Gien, la pépite française du leader américain

12 commerce Esprit campagne chic au cœur du centre historique

14 services SCOP : quand économie rime avec démocratie

15 développement durable Éclairages moins énergivores : la filière s’organise

16 à table Comme chez soi… en mieux

17 décalé Loiret Eco détourné : les internautes s’amusent !

18 dossier RepRise-tRansmission : un passagede ReLaisqui se pRépaReAu printemps 2011, près de 10 000 entre-prises étaient à reprendre en France,

dont 14 % localisées en région Centre. Face à un volume d’offres de reprises aussi consé-quent, constituant un bon indicateur de la vitalité économique d’un territoire, tout le monde se mobilise. Chambres de commerce et d’industrie, chambres des métiers, profes-sionnels, secteur bancaire, pour apporter des réponses à la question cruciale : comment faire pour franchir le pas sans se tromper ? Entre écueils à éviter et bonnes pratiques à intégrer, la stratégie gagnante n’est jamais évidente. Dans ce dossier, des retours d’ex-périences vous livrent des clés essentielles.

26 passés composés Passages de flambeau et cerise sur le gâteau

27 cci infos

octobre 2011 43 5

octobre 2011

n° 43

Magazine de la cci du Loiret

ADMINISTRATIONHôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONYves Broussoux

RÉDACTRICE EN CHEFGaëlle Lepetit

RÉDACTIONEstelle Boutheloup (Dossier)Gaëlle Lepetit

DIFFUSIONchantal Legris

CONCEPTIONwww.enola-creation.fr

PHOTOSDidier Depoorter

IMPRESSIONimprimerie Nouvelle

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TIRAGE21 000 exemplairesN° iSSN : 1955-0642

CONTACT CCI - RÉDACTIONTél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCIYves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNETwww.loiret.cci.fr

REPRISE-TRANSMISSION :

un passage de relais qui se prépare

11 INDUSTRIE

Otis Gien, la pépite française du leader américain

14 SERVICES

SCOP : quand économie rime avec démocratie

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

n°43octobre2011

15 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Éclairages moins énergivores : la fi lières’organise

Annie Slupecki, présidente de Value Research Medical Manufacturer

sommaire

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aCtualités

6 43 septembre 2011

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2011_09 ENT_Loiret eco_175 x 120.indd 1 05/09/2011 15:50:14

La LGV est une infrastruc-ture d’une importance cruciale pour le dévelop-

pement économique du terri-toire : c’est en substance ce que dit la motion adoptée par les élus de la CCIL en Assem-blée générale le 26 septembre dernier. Arguments princi-paux : le Loiret, Orléans capi-

tale régionale et son agglo-mération, sont non seulement privés d’accès aux réseaux français et européen des TGV (hormis l’expérimentation du Brive-Lille qui induit plusieurs ruptures de charges), mais ne peuvent rejoindre rapidement les aéroports internationaux d’Orly et de Roissy. Dans ce

contexte, la CCI du Loiret considère que les scénarii Ouest et Ouest-sud avec la variante Orléans ouest et l’op-tion d’une desserte d’Orly sont ceux qui répondent le mieux aux enjeux du développement économique et de l’attractivité du territoire, tout particulière-ment aux potentiels de déve-

loppement des entreprises du Loiret en direction de la région Rhône-Alpes et de la Méditer-ranée (Lyon, Montpellier, Mar-seille,…).

L’est du Loiret aussiCes deux scénarii, à partir d’une gare de Fleury-les-Aubrais reconfigurée, modernisée et

Ligne à gRande Vitesse (LgV)paris/orléans/clermont-ferrand/Lyon : c’est l’avenir des entreprises du Loiret qui se joue !

Alors que le Débat Public (1) sur la future ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon (POCL) a débuté, la CCI du Loiret s’engage en faveur de deux des quatre scénarii proposés par Réseau Ferré de France (RFF), et agit : rédaction d’une motion et d’un cahier d’acteur (2), lancement d’une pétition ouverte aux 18 000 entreprises du département.

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septembre 2011 43 7

multi-modale, permettront de bénéficier de toutes les potentialités de destinations offertes par le réseau français et européen des TGV et de se connecter rapidement et dans des conditions d’accessibilité optimales aux plates-formes aéroportuaires d’Orly et de Roissy. C’est aussi la clé pour développer à Orléans un pôle tertiaire d’envergure nationale (et son futur quartier d’affai-res, Citévolia) ancré sur la gare de Fleury-les-Aubrais, stimulé par l’image du TGV et les ser-vices générés par l’arrivée de la grande vitesse. La CCI

du Loiret considère enfin que pour assurer le développement économique de l’Est du Loiret, Montargis doit bénéficier d’une accessibilité renforcée vers la future interconnexion sud des TGV, par exemple à Sénart en interconnexion avec la Ligne D du RER (3).

(1) Du 3 octobre 2011 au 31 janvier 2012 http://debatpublic-lgv-pocl.org/

(2) Document type de 4 pages formaté par la Commission nationale du débat public (CNDP), permettant aux personnes morales d’exprimer leur point de vue.

(3) Cf Délibération du 22 septembre 2011 du Conseil d’Administration de RFF

Source : http://www.debatpublic-lgv-pocl.org

La CCI du Loiret considère que les scénarii Ouest et Ouest-sud avec la variante Orléans ouest et l’option d’une desserte d’Orly sont ceux qui répondent le mieux aux enjeux du développement économique et de l’attractivité du territoire.

Représentation des 4 scénarii du pocL.

Chefs d’entreprise : vous avez deux moyens de faire entendre votre voix !1- En participant aux réunions publiquEs de débat organisées

par la commission nationale du débat public au Parc des Expositions à Orléans (1 rue du Pdt Robert Schuman) :

24 novembre 2011 25 janvier 2011

Plus d’informations sur http://debatpublic-lgv-pocl.org

2- En signant la pétition En lignE sur www.loiret.cci.fr ou en renvoyant le coupon-réponse broché sur la couverture de ce magazine.

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8 41 juin 2011

La clé, ce sont les banquiers qui la détiennent. Aujourd’hui, ils exigent d’un repreneur qui investit un retour au bout d’une période de sept ans, alors que cette durée est largement supérieure pour le financement d’une maison !

RepRise d’entRepRise : pourquoi les porteurs de projet la boudent

est membre du bureau (Trésorier) à la CCI du Loiret, co-président avec Yves Broussoux de sa Commission Création-reprise. Il dirige l’entreprise de génie climatique et thermique Abraysienne (Saint-Jean-de-Braye).

Jerry Gras

et de l’État bien sûr. Cela fait dix ans qu’on en parle… la création d’entreprise est toujours sur le devant de la scène, elle suscite de nombreuses initiatives. La transmission - et c’est aussi un problème culturel - reste une affaire qui se traite dans la plus grande confidentialité, dans l’anonymat…

Y a-t-il une explication rationnelle ?J’utilise depuis longtemps une métaphore pour décrire le processus : créer, c’est comme donner naissance à un enfant, alors que reprendre s’apparente davantage à une adoption. La donne de départ, c’est que l’entreprise cédée a un patrimoine, un vécu, que le repreneur doit intégrer. En ce qui concerne la confidentialité des transactions autour de la reprise, cela s’explique facilement. Une entreprise qui annoncerait publiquement qu’elle cherche un repreneur se fragiliserait d’elle-même. Excepté le secteur des commerces-hôtels-restaurants, habitués aux transmissions/reprises, c’est une opération qui suscite la crainte d’une sanction des fournisseurs, des banquiers…

qu’est-ce qui pourrait booster la reprise d’entreprise ?La clé, ce sont les banquiers qui la détiennent. Aujourd’hui, ils exigent d’un repreneur qui investit un retour au bout d’une période de sept ans, alors que cette durée est largement supérieure pour le financement d’une maison ! Le jour où ceux-ci

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à la fois moins prisée et moins accessible* que la création d’entreprise, la reprise d’entreprise a-t-elle des chances de redorer un jour son blason auprès des porteurs de projets ?

Sans doute, mais pour que la reprise suscite plus d’intérêt, il serait temps qu’on s’en occupe activement et qu’on y mette les moyens ! Et quand je dis « on », je parle de tous les acteurs, organismes consulaires compris,

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auront compris que leur fonds de commerce est là et qu’ils ont un rôle à jouer pour faciliter la transmission, alors ils décideront de rallonger les délais de remboursement. Et on verra alors le nombre de repreneurs potentiels augmenter et leur profil changer… l’opportunité ne sera plus seulement accessible aux cadres quinquas qui viennent d’être licenciés et qui réinjectent leur pactole dans une reprise…

quels leviers la chambre de commerce et d’industrie du Loiret pourrait quant à elle actionner ?À côté de nos actions récurrentes de sensibilisation et d’accompagnement des cédants et repreneurs, nous devrions mener une action de lobbying auprès des pouvoirs publics et des banquiers afin d’obtenir de réels assouplissements des conditions de remboursement des prêts. Autre frein à lever, qui nécessite là aussi un changement culturel : s’ouvrir davantage aux capital-riskers…

*1742 créations pures dans le Loiret en 2010, 438 reprises d’entreprises sur la même période.

C’est d’actualité !

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Page 10: Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

10 43 octobre 2011

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un tuBe à dissoudreUn tube de papier toilette recyclable, biodégradable, à jeter directement dans les toilettes : telle est la dernière innovation de la marque Lotus, fabriquée dans l’usine Georgia Pacific de Gien. Le produit - l’Aqua Tube TM – fait dans la même matière que le papier toilette lui-même, se jette directement dans les Wc (et se désintègre directement dans les canalisations). il peut également être recyclé, ou composté. Une alternative très développement durable quand on sait que 55 % des Français ne recyclent pas le petit rouleau ; la moitié d’entre eux le jetant à la poubelle et l’autre laissant le soin à la personne suivante, de s’en débarrasser… www.emeagp.com

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ici, c’est la distribution qui reste made in Loiret. La fabrication de la gamme de vins désalcoolisés, commercialisée par La cave Gourmande à Montargis, est quant à elle… made in Alsace. Et elle séduit une clientèle locale croissante. Rosé, rouge, blanc et effervescent : le breuvage désalcoolisé par une méthode naturelle - la dépression à froid - conserve ses qualités organoleptiques et ne contient que 0,3 % d’alcool (soit 40 fois moins d’alcool et trois fois moins de calories qu’un vin classique). À qui le caviste, ouvert depuis décembre 2011, vend-il ces bouteilles ? « À des personnes qui ne supportent pas l’alcool du vin ou qui n’en boivent pas pour des raisons de santé, comme les diabétiques ou les femmes enceintes ». À consommer sans modération ! www.lacavegourmande-45.fr

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Page 11: Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

«Gien est un site d’excellence à plusieurs niveaux car c’est, l’usine phare du groupe Otis* et le 1er employeur privé du bassin

Giennois, avec 630 employés » s’enthou-siasme Geneviève Dauvergne, à la tête du site depuis 2009. Mission de cette diri-geante de 39 ans, entre autres diplômée de l’ENSTA**, du MIT*** de Cambridge et membre du Comité exécutif d’Otis Europe, entrée comme chef de projet au centre de recherche de la maison-mère United Technologies Corporation (UTC) en 1997 : « J’ai pour ambition de continuer à pérenniser cette usine qui rayonne dans le monde entier, en la faisant progresser en permanence, tout en valorisant son expertise et son savoir-faire en conception et industrialisation, qu’on ne trouve nulle part ailleurs chez Otis » résume-t-elle. Car le site, qui fabrique 10 000 appareils en moyenne chaque année (70 % à l’export, vers 30 pays), additionne plusieurs compé-tences remarquables. Équipée d’une tour d’essai (une quinzaine d’appareils testés simultanément) et de deux laboratoires permettant de qualifier les portes et de tester leur résistance au feu, l’usine peut s’enorgueillir d’être devenue centre d’ex-pertise mondial des portes d’ascenseur en 1997 (120 000 unités fabriquées l’an passé). « Otis est le seul groupe assimilé à un organisme autonome, habilité à cer-tifier lui-même ses portes », relève Gene-viève Dauvergne. Autre reconnaissance de son savoir-faire : l’usine a été choisie comme site pilote en 2000 puis producteur du « GeN2TM », un ascenseur synonyme de révolution technologique dans le secteur. « Cette nouvelle génération d’appareils a été une vraie révolution, près de 220 000 unités ont été vendues dans le monde à ce jour » décrypte la dirigeante qui appar-tenait alors à l’équipe conception en tant qu’ingénieur aux États-Unis, « il est plus respectueux de l’environnement… il

consomme moins d’énergie, propose un meilleur confort du passager et offre un gain de place exploitable supérieur ».

un fleuron localAlors que le maintien du site de Gien (certifié ISO 9001, 14001 et OHSAS 18001) comme « référence mondiale » reste un défi majeur, Geneviève Dauvergne souli-gne la force de l’ancrage local d’Otis. « Des familles entières y travaillent, des géné-rations s’y sont succédé, nous voulions marquer le 50e anniversaire comme un événement fédérateur tout en donnant de la visibilité à notre implication dans le tissu économique giennois ». Les collaborateurs du site, très engagés pour la réussite des deux journées portes ouvertes organisées en juin dernier (dont une dédiée à leurs familles), ont ainsi livré un peu de leur his-toire à quelque 5 000 visiteurs.

**Otis Monde : 12 Mds € CA 2010, 60 000 salariés – Otis France : 1,2 Mds € CA 2010, 5 500 salariés.**École supérieure de techniques avancées, Paris.***Massachusetts Institute of Technology.

www.otis.fr

octobre 2011 43 11

Centre d’expertise mondial des portes d’ascenseur et premier site de production exclusive du « GeN2TM », le site d’Otis France à Gien a célébré en juin dernier ses 50 ans. Geneviève Dauvergne, à sa tête depuis 2009, entend continuer à valoriser cette usine phare du groupe.

industrie

otis gien,la pépite française du leader américain

15e édition des rencontres industrielles de l’Yonne (ridY)Destinées à toutes les entreprises situées dans un rayon de 250 km d’Auxerre, la biennale organisée par la chambre de commerce et d’industrie de l’Yonne aura lieu les 12 et 13 octobre. Un seul mot d’ordre pour ce salon : que les industriels qui rencontrent un besoin en termes de sous-traitant, d’équipement, de process, de manutention, de déchets… trouvent une solution aux RiDY 2011.

Toutes les informations utiles sur www.ridy89.com

geneviève dauvergne

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12 43 octobre 2011

CommerCe

Créer une véritable mise en scène : telle était l’envie d’Arnault Kre-zel lorsqu’il a ouvert sa boutique dans le quartier des Halles Châ-

telet à Orléans en décembre 2009. L’envie de façonner un lieu singulier, unique, à son image. Toute en longueur, la boutique évoque l’atmosphère apaisante d’une mai-son de campagne où les meubles ont été chinés. Un mur couleur carbone, l’autre en pierres apparentes, le haut plafond de poutres repeint en gris, des cagettes en boit brut, deux fauteuils intemporels et même un vieux piano patiné par le temps : l’essentiel est là pour camper le décor et « mettre les fleurs en valeur », puisque tel est le parti pris. Ce jour-là, beaucoup de roses (certaines proviennent de pépiniéristes locaux), des pivoines, des arums…, dans un camaïeu de tons pas-tel, et une grande diversité de feuillages.

« Je voulais restituer l’ambiance d’un ate-lier floral où le temps se serait arrêté, tout en restant contemporain » décrit-il. Arnault Krezel, qui a débuté à Paris près de la place des Vosges, est un créateur dans l’âme. « Ici vous ne trouverez pas de bouquet fait à l’avance » prévient-il. Car s’il privilégie, dans ses bouquets et compositions, la sobriété, il souligne sa capacité à « s’adapter au goût de chaque client, et à son budget ». Des centres de table confectionnés en grande quantité pour le 20e anniversaire d’une entreprise locale à l’aménagement de terrasses et de balcons en passant par la décoration de vitrines, le fleuriste propose une large palette de prestations. Aux particuliers comme aux entreprises (différentes for-mules d’abonnement possibles, livraison gratuite en centre-ville, agrément Inter-flora), l’artisan-créateur, qui travaille

seul, met un point d’orgue à réserver un accueil chaleureux et différent. « On s’inscrit vraiment dans la vie de quartier, on génère du lien social… le client peut par exemple, s’il le souhaite, s’asseoir, et boire un café pendant que je prépare son bouquet ».

un quartier en pleine mutationAutre atout pour l’enseigne : la métamor-phose du quartier. « C’est un axe très pas-sager, et la boutique a la chance d’être située dans un quartier qui bouge, en pleine expansion économique » se réjouit Arnault Krezel. Proximité des Halles Châ-telet et de son parking, pôle commerçant en pleine mutation, « belle rénovation » du centre historique orléanais… : il ne tarit pas d’éloges sur son cadre de travail et son environnement quotidien. Il ne reste plus qu’à fouler les rues pavées du centre ancien jusqu’à la rue de la Charpenterie, où L’Artisan fleuriste crée du sur-mesure, du mardi au dimanche matin.

Tél. : 02 38 70 03 38

Sa boutique ouverte dans le centre ancien d’Orléans il y a deux ans, l’artisan fleuriste Arnault Krezel l’a voulue singulière. Un mélange d’ambiance vintage et campagne chic qui a su séduire une clientèle de quartier.

soldes d’hiver :à vos agendas

Les soldes d’hiver commenceront le mercredi 11 janvier 2012, à partir de 8 heures, jusqu’au mardi 14 février 2012 inclus. L’occasion, peut-être, pour les commerçants, de réaliser un meilleur bilan que lors de la précédente édition. interrogés dans le cadre du baromètre Ec ‘Horizon réalisé par la cci du Loiret en septembre dernier, ils étaient seulement un tiers à se déclarer satisfaits. Trois raisons invoquées pour expliquer des achats en berne : une météo peu clémente, des actions commerciales (de type soldes flottants) réalisées antérieurement aux soldes et enfin un nombre d’articles soldés en baisse, suite à un 1er semestre 2011 satisfaisant.

espRit campagne chic au cœur du centre historique

arnault Krezel

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Vous souhaitez créer ou reprendre une activité ?

Vous avez besoin de réaliser une étude de marché, de connaître le potentiel d’un territoire, d’identifier la concurrence et de trouver des partenaires (sous-traitants, fournisseurs....).

Le nouveau site de la CCI du Loiret apporte la réponse à vos besoins.

Page 14: Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

« La démocratie nous réussit ». Le slogan de la dernière campagne de communication menée par la Confédération générale des SCOP

donne le ton : opter pour ce statut quand on s’apprête à créer ou transmettre son entreprise, c’est adhérer à des fondamen-taux qui font, comme l’explique Daniel Francisco, responsable de l’Union régio-nale pour le Centre, toute la différence. « Ce qu’il faut savoir, c’est qu’une SCOP est une entreprise commerciale assise sur un statut SARL ou SA, avec la parti-cularité d’être à capital variable. Principe numéro un : l’entreprise appartient aux salariés, à raison d’un capital détenu à hauteur de 49 %. Second principe, celui de la démocratie interne : une personne est égale à une voix, quel que soit le montant de l’apport de capital ». Dans cette configuration, même si le dirigeant conserve les missions traditionnellement

inhérentes à sa fonction, toutes les gran-des décisions stratégiques sont exami-nées en assemblée générale par les sala-riés. Autres particularités de la SCOP : le partage et la distribution équitable des bénéfices. « Dans la SCOP, ce qui prime, c’est le travail, pas le capital, rappelle Daniel Francisco, une part essentielle des profits est redistribuée aux salariés, à raison de 25 % minimum ». Des bénéfices répartis entre l’entreprise sous forme de réserves (« impartageables, c’est-à-dire qu’elles constituent un patrimoine pro-pre à l’entreprise »), les salariés sous forme de part « travail » et le capital par la rémunération facultative et plafonnée des parts sociales.

un modèle à faire connaîtrePorteuse de valeurs (« faire vivre les gens dignement de leur travail »), la SCOP, vieille de plus de 100 ans, reste toutefois méconnue. « On dénombre aujourd’hui 45 SCOP en Région Centre et 12 dans le Loiret, parmi lesquelles l’entreprise adaptée TPC à Saint-Jean-de-Braye, avec 170 salariés. Un nombre de SCOP encore faible mais qui s’explique aussi par notre implantation récente ici », justifie Daniel Francisco. D’où la multiplication d’actions d’appui technique de l’antenne régionale pour accompagner les porteurs de pro-jets, en lien avec la Chambre de Com-merce et d’Industrie du Loiret et la Cham-bre de Métiers et de l’Artisanat du Loiret. Autre atout : la possibilité de migrer d’un statut associatif devenu inapproprié vers la SCOP, sans changement de personne morale. Enfin, dans l’optique d’une trans-mission d’entreprise, « la SCOP permet de céder la société à ses salariés qui la connaissent et nous enregistrons à 10 ans un taux de pérennité de 75 % sur ce type de transmission » appuie-t-il. Et si la SCOP est aujourd’hui accessible à tous les métiers, elle reste aussi, comme toute entreprise, confrontée aux mêmes impé-ratifs de rentabilité.

http://www.les-scop-idf.coop/

14 41 juin 2011

11-12 octoBRe 2011

rencontresPôles & clusters en région Centre

Les rencontres Pôles et clusters auront lieu les 11 et 12 octobre prochains à la chambre de commerce et d’industrie de Région centre (cciR) à Saint-Jean-de-la-Ruelle. Au programme des décideurs de pôles et clusters : échanges de bonnes pratiques, présentation de projets porteurs, réflexion autour de nouvelles alliances et développement de stratégie. Lancé par Nicolas chiloff, Président de la cciR centre, l’événement sera dense : six ateliers thématiques, une conférence intitulée « La politique européenne des clusters », avec les interventions de François Bonneau, Président du conseil régional du centre et de Michel camux, Préfet de la région centre.

Inscriptions sur www.proforum.fr

scop : quand économie rime avec démocratie

serviCes

Encore méconnu des porteurs de projet, le statut de SCOP (Société coopérative et participative) place les salariés au cœur de l’entreprise. Soutenue par le Conseil régional, l’antenne locale de l’URSCOP veut le rendre plus accessible.

daniel francisco

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Page 15: Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

Arrêter de commercialiser et d’installer des luminaires fluo-rescents équipés de ballasts* non performants, donc énergi-

vores, au profit d’appareils équipés de ballasts majoritairement électroniques et permettant de gérer la lumière : tel était l’objet d’une convention signée en 2010 entre le Ministère de l’Écologie, l’ADEME et les principaux acteurs de la filière**. Le texte, qui anticipe la régle-mentation européenne de six ans, doit générer une réduction conséquente de la consommation des appareils d’éclairage à lampes ou à tubes fluorescents. Jean-Michel Trouïs, Président du Syndicat de l’éclairage et orléanais d’origine, a pour objectif de sensibiliser les acteurs de la profession - industriels, distributeurs et installateurs - à l’urgence de la question. « Il s’agit pour l’instant d’une démarche

volontaire effective depuis juin 2011. La question est cruciale pour le milieu ter-tiaire, gros consommateur d’électricité, mais aussi pour les locaux industriels, qui restent trop souvent éclairés en perma-nence » pose-t-il. La solution préconisée ? « Il faut s’orienter vers des sources peu énergivores et plus performantes de type basse consommation, comme certains tubes fluorescents ou les LED, et per-mettre une adaptation de la lumière aux seuls besoins ». Le président du Syndicat de l’éclairage souligne d’ailleurs qu’en France, le parc électrique domestique et professionnel demeure ancien, et accuse un vrai retard par rapport à nos voisins de l’Europe du nord.

« éclairer juste »Pour réduire sa facture énergétique et « éclairer juste », Jean-Michel Trouïs

préconise d’appréhender la question de l’éclairage dès la conception d’un espace industriel ou de bureaux. « Le meilleur moyen de réaliser des économies, c’est de n’allumer les appareils que lorsqu’on en a besoin. Des systèmes intelligents, comme de simples détecteurs de présence ou des horloges, permettent de program-mer l’éclairage, ou encore, grâce à des capteurs, de l’adapter en fonction de la luminosité extérieure ». Au final, un pro-jet bien pensé qui allie un choix judicieux des appareils électriques et des sources lumineuses, peut faire varier de un à dix l’énergie consommée comme la lumière produite. Rappelant que l’éclairage n’est pas seulement synonyme de consomma-tion d’énergie, mais aussi « source d’effi-cacité et de confort », Jean-Michel Trouïs plaide en faveur du développement des LED, « très compactes, faciles d’utilisation, et dont on peut grader l’intensité ».

* Composant qui stabilise le courant.** CAPEB – FGME-FEDELEC – Syndicat de l’éclairage-

SERCE - Récyclum

www.syndicat-eclairage.com

Dans un contexte de hausse prévisible des tarifs de l’électricité, mais aussi pour anticiper la suppression programmée des luminaires fluorescents énergivores à l’horizon 2017, le Syndicat de l’éclairage se mobilise pour les acteurs de la filière.

Puissance2d,le développement durable en ligneUn site internet entièrement dédié au développement durable en région centre : telle est la ligne éditoriale choisie par la société orléanaise Zedap Media, créée par Patrice Dézallé, ancien journaliste de presse quotidienne régionale. La vocation du site internet ? « Donner de la visibilité aux réalisations, aux actions, aux projets menés dans l’esprit du développement durable » à destination d’une large cible : entreprises, collectivités, institutions, Écoles, associations et particuliers. Le fondateur, qui compte sur la contribution active des internautes, a d’ores et déjà programmé de rendre payant, à terme, l’accès à certains contenus. www.puissance2d.fr

déveloPPement durable

écLaiRages moins éneRgiVoRes :la filière s’organise

juin 2011 41 15

Jean-michel trouïs

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16 43 octobre 2011

à table

C’est au détour d’un virage en arrivant à Combreux que l’on découvre la façade, couverte de vigne, de l’ancien relais de poste

repris par François Jarry en avril 2010. Le bâtiment principal abrite 19 chambres classées deux étoiles, un restaurant réfé-rencé dans le Bottin Gourmand 2011 (60 couverts répartis sur deux salles plus une terrasse de 40 couverts). De l’autre côté de la route, trois lodges, une piscine chauffée à 26° et un terrain de tennis complètent l’offre. « Ce n’est pas un hôtel-restaurant, c’est une auberge, et c’est cet esprit que nous avons voulu garder ! » annonce le gérant. Confortablement installé dans les canapés près de la cheminée, le client se sent ainsi (presque) comme chez lui, dans une ambiance très cosy. Dans le restau-rant gastronomique, Elizabeth Blanchard (l’une des Toques du Loiret) a élaboré, à côté de la carte, quatre menus, à 19 € (le midi, entrée/plat ou plat/dessert), 28, 32 et 38 €. Si les gros appétits opteront pour la formule à 38 € (entrée, poisson, viande et dessert), celle à 32 € comprend un seul plat. On s’amusera pour entrer en matière avec cette Déclinaison de tomates (en tatin, en glace, en mousse basilic et gaspacho), suivie (selon l’arrivage) d’un Filet de doré, sabayon au vin jaune, tagliatelles de légumes ou d’une roulade de volaille aux écrevisses, lasagnes de légumes. Enfin - c’est de bon augure pour les papilles - les desserts sont à commander en début de repas. Dépaysement prometteur avec le Palet au chocolat noir, huile d’olive et sorbet framboise et poivron rouge, ou le Cuba (cigare crème-café) émulsion rhum ambré.

investir pour le bien-être des clientsDans l’hôtellerie-restauration depuis une trentaine d’années, François Jarry signe un retour aux sources avec cette reprise, qu’il a couplée avec celle de La croix blan-che à Combreux. « J’ai entre autres tenu l’abbaye de Beaugency, je cherchais une

affaire vers Sully-la-Chapelle car j’y ai grandi, je venais même à l’Auberge comme client » retrace-t-il. Après avoir redécoré l’établissement dans le style « campagne chic », ouvert une salle de séminaires (capacité 30 personnes), le chef d’en-treprise nourrit de nouvelles ambitions. « Je cherche à monter en gamme sans augmenter les tarifs pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante ». Les touristes belges, hollandais et suisses, qui font une halte pour rejoindre l’ouest de la France, tout comme les habitués, pour-ront prochainement profiter d’un spa. Et peut-être compenser ainsi un bilan tou-ristique en demi-teinte. Motifs invoqués : une météo médiocre et une absence de signalisation adéquate sur l’A19…

L’auberge de Combreux35, route du Gâtinais45530 CombreuxTél. : 02 38 46 89 89www.auberge-de-combreux.fr

anatole passeà table !Une nouvelle structure vient de voir le jour en région centre autour de la Table & de la Gastronomie. La communauté éponyme, incarnée par Anatole, son avatar, doit favoriser les échanges. Partage de passion, transmission de savoir-faire, éducation, lutte contre le gaspillage, développer le tourisme et l’économie sont autant d’objectifs revendiqués. La communauté cible les particuliers, mais aussi les professionnels (producteurs, maraîchers, charcutiers, traiteurs, cavistes, commerçants…), les associations et organisations professionnelles ou encore les institutions. Table & Gastronomie a concocté un subtil mélange entre animation virtuelle et rencontres autour d’événements conviviaux. Et compte déjà plus de 80 adhérents professionnels qui proposent, aux membres de la communauté, remises, cadeaux et offres spéciales. www.table-et-gastronomie.fr

comme chez soi… en mieuxPoint d’étape des touristes belges, hollandais et suisses notamment, lieu de repos pour un week-end à la campagne, l’Auberge de Combreux monte en gamme pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante.

françois Jarry

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déCalé

octobre 2011 43 17

LoiRet eco détouRné : les internautes s’amusent !Photographier le magazine de la CCI du Loiret lors d’un déplacement professionnel ou sur son lieu de vacances pour un résultat étonnant, incongru ou amusant : c’est cette idée lancée tout l’été sur le groupe Facebook « Mon entreprise dans Loiret Eco » que nous avons soumis à la créativité des internautes…

Loiret Eco sur… Le touR de fRance

Julien Hatton-Maxime Moire Agence Buzznative

Loiret Eco à… miami

David GiovanettiAgence Infinite

Loiret Eco à… La BauLe

Vanessa de Broucker Agence Védébé Communication

Loiret Eco à… BeRLin

David BedouetAgence Boîte@Média

Loiret Eco en… haute coRse

Gaëlle LepetitCCI du Loiret

Loiret Eco sur… Le chemin de saint-Jacques de composteLLe

Christine Rouzioux CCI du Loiret

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RepRise-tRansmission :un passage de relais qui se prépare

On connaissait le baby-boom… Mais connaissez-vous le "papy-boom" ? Cette vague de 55-60 ans et plus partant à la retraite,

dont on attend l’onde de choc jusqu’aux années 2020, déferle aussi dans l’uni-vers des chefs d’entreprise… C’est dire

le nombre potentiel de cessions et de reprises d’entreprises qui s’annonce. Identifiant cette tendance, le site cession-reprise.org affirmait déjà en juillet 2009 : « Aujourd’hui, 25 % des chefs d’entreprise sont âgés de plus de 55 ans. Le nombre de papy-boomers à la tête d’entreprise et

proches de la retraite est à son pic. Cela ouvre de nombreuses perspectives pour les candidats à la reprise d’entreprise et le marché de la transmission d’en-treprise risque bien d’exploser ». Et le Loiret n’échappe pas à la règle ! En effet, selon la CCI du Loiret, sur 9 764 entre-

Au printemps 2011, près de 10 000 entreprises étaient à reprendre en France, dont 14 % localisées en région Centre. Face à un volume d’offres de reprises aussi conséquent, constituant un bon indicateur de la vitalité économique d’un territoire, tout le monde se mobilise. Chambres de commerce et d’industrie, chambres des métiers, professionnels, secteur bancaire, pour apporter des réponses à la question cruciale : comment faire pour franchir le pas sans se tromper ? Entre écueils à éviter et bonnes pratiques à intégrer, la stratégie gagnante n’est jamais évidente. Dans ce dossier, des retours d’expériences vous livrent des clés essentielles.

Jean-Yves Lefèvre

dossier

18 43 octobre 2011

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prises, tous secteurs confondus, ayant leur siège dans le dépar-tement, 2 987 (soit plus de 30 %) ont un dirigeant âgé de plus de 55 ans. Ce qui, en effectifs sala-riés, représente pas moins de 24 400 personnes dont l’avenir est concerné par la reprise, soit cette fois près de 40 % du total des 61 464 salariés employés par les 9 764 entreprises précitées. C’est dire l’importance du marché de la transmission-retraite, quand on sait que sur les 2 987 entrepri-ses concernées, 85 % emploient moins de 10 salariés.Jugez plutôt : en 2010, selon la plateforme-nationale Transcom-merce-Transartisanat, la région Centre comptait près de 1 300 entreprises à céder, dont 287 offres de reprise dans le Loiret. À noter toutefois que sur ces 287

offres, seulement 87 ont abouti à une reprise. Comme quoi, l’opéra-tion n’est pas si simple…Car il faut être bien armé pour profiter d’une opportunité de reprise, comme le rappelait le site cession-reprise.org : « la plupart des chefs d’entreprise ne sont pas préparés convenablement à la cession. Alors que les spécialis-tes conseillent de s’y prendre 2 à 3 années à l’avance, la plupart ne commence les préparations qu’au moment où ils décident vraiment de céder leur affaire ». Un état de fait que confirme l’enquête réalisée en 2010 par le réseau des chambres de commerce et d’industrie de la région Centre : « les dirigeants concernés par la transmission de leur entreprise apparaissent insuffisamment préparés pour affronter cette

la banque, parcours du combattant

Jean-Yves Lefèvre est pour le moins un repreneur atypique : il a racheté en juillet dernier l’entreprise dans laquelle il travaille depuis 11 ans. « Dans le bâtiment depuis plus de 30 ans, je suis entré en 2000 chez Fédrigo, entreprise de bâtiment du Groupe Villemain (R.O.C.), en tant que gérant salarié. Puis, je suis devenu actionnaire de l’entreprise avec 5 % des parts, explique cet ancien ouvrier qui a gravi tous les échelons de la profession. Ce n’était pas un but ultime mais une continuité dans la mesure où je "conduisais déjà la voiture mais sans en être propriétaire". Et en 2010, le besoin de diriger s’est imposé ». Son expérience de gestionnaire chez Fédrigo (qui regroupe deux autres sociétés, Dessenon dont il possède 90 % et éco. Bât 45) ajoutée aux 22 ans passés chez Dalla Vera permettent à Jean-Yves Lefèvre de maîtriser toute la chaîne travaux, de l’étude à la réalisation. « Quand vous connaissez bien une entreprise, qui plus est saine avec de bons résultats (CA de 6 M€, multiplié par 7 en 10 ans), et que vous savez qu’il n’y a pas de zones d’ombre, vous pensez que tout va se faire facilement. Sauf que vous tombez de haut avec les banques ». Jean-Yves Lefèvre en contactera huit pour un emprunt de 950 000 € avec un dossier dans lequel il démontrait sa capacité à rembourser. « Cinq étaient cohérentes, trois autres aberrantes ! Une a refusé, une autre me demandait d’apporter 1/4 du financement… Seules deux ont joué le jeu avec une garantie raisonnable. Comment en arrive-t-on à une telle disparité dans les attitudes ? Au départ, je souhaitais un seul partenaire mais les banques cherchent à défragiliser le risque en le partageant ». Et « quand c’est fini, ce n’est pas fini ! note Jean-Yves Lefèvre. Il y a toujours une nouvelle procédure qui arrive… ». Au final, pas de regret : « ça a donné du peps à Fédrigo ». Et de conclure : « j’ai été ouvrier, encadrant, gérant et me voici propriétaire. Mais entre 2000 et aujourd’hui, peu de choses ont changé : je prends toujours des décisions ». Fédrigo (Chaingy) - Tél. 02 38 44 38 62

échéance prochaine ». Ainsi dans le Loiret, selon la même l’étude, près des deux tiers des chefs d’entreprise se préparant à une transmission n’avaient toujours pas entamé de démarche visant à trouver un repreneur : manque d’anticipation, d’information… ? Côté repreneur en revanche, une chose est sûre : la motivation est de rigueur.

frileux s’abstenirComme pour entreprendre, pour reprendre une entreprise, il faut être volontaire. Pour Annie Slupecki, présidente de vr2m, « reprendre c’est un état d’es-prit. On ne décrète pas de devenir entrepreneur. Il faut des qualités intrinsèques et un soutien fami-lial. D’autant qu’il y a une grosse part de risque quand on reprend : il faut rassurer les fournisseurs, les clients et le personnel, en montrant son expérience et sa stratégie ». Mais la détermination ne suffit pas, il faut aussi savoir où l’on va, en définissant bien sa cible. Car, comme le souligne Thierry Lauvergeat, Directeur général des Miels Villeneuve à Villemandeur « des projets de reprise, il en existe plein. Mieux vaux ne rien forcer, ne pas se précipiter ». Car le candidat repreneur se trouve face une offre large et diversifiée : les entrepri-ses à reprendre peuvent relever de différents secteurs (métallurgie et outil de production, entreprises du tertiaires, bâtiment avec des marchés très ouverts via entre autres le développement dura-ble et la domotique, commerce, hôtellerie et restauration, etc.), être de différentes tailles, pré-senter différentes typologies de cédants, avec différents types de motivation (pérennité de l’activité, plus-value dans certains cas, etc.). Celui-ci doit souvent, particuliè-rement dans le cadre d’une PME, orienter son choix en fonction de la nature de son expérience : par exemple vers l’industrie pour une personne issue de la production, ou encore vers les services aux sociétés ou le négoce pour un pro-fil plus généraliste. Mais un autre

Les dirigeants concernés par la transmission de leur entreprise sont insuffisamment préparés à affronter l’échéance.

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aspect prime : la prise en compte et la compréhension à la fois du vécu de la psychologie du cédant partant à la retraite. "Partir, c’est mourir un peu" dira-t-on… Et ce n’est pas Martine Gauthier, cédante avec son mari Michel de l’éditeur de cartes postales MG Éditions (Sandillon), qui dirait le contraire : « forcément, on perd quelque chose : c’est un enfant qui nous a occupé pendant 17 ans ».

On comprend bien dès lors que la question de la continuité se pose et que la réponse réside dans une véritable "adoption réciproque" entre le cédant et le repreneur. Encore faut-il que ces deux-là aient pu "se trouver"…

pour que l’offre rencontre la demandeNe l’oublions pas, la reprise, c’est avant tout une rencontre entre un

dossier

20 43 octobre 2011

« Reprendre, c’est sauter dans une piscine où il faut savoir nager »

c’est en pleine tempête que Pierre-Yves Bourgeois s’installe aux commandes de Somava Ercomes (chaudronnerie-métallerie à Puiseaux), entreprise qu’il reprend en 2008. « Une année très difficile avec - 50 % d’activité. Il a donc fallu être réactif. Heureusement, dans mon montage j’avais prévu des excédents de trésorerie ». Dans un métier qu’il ne connaissait pas, Pierre-Yves Bourgeois avoue qu’avoir été gestionnaire l’a beaucoup aidé, lui qui fut directeur des affaires financières puis DG d’Orléans Viandes. il définit alors sa cible sur trois critères : « un métier avec un process, un savoir-faire et un produit fini. Une zone géographique : l’Orléanais où j’ai une connaissance de l’économique locale et un carnet d’adresses. Et une taille en adéquation avec mes moyens ». Mais pas simple à trouver… « C’est toujours un peu opaque car il y a un désir de confidentialité… Je suis donc allé voir la CCI et j’ai contacté cabinets d’expert-comptable, d’intermédiation, commissaires aux comptes, banques… Finalement, j’ai trouvé sur un site Web d’annonces dédié : un départ à la retraite. ». Après s’être imprégné de l’entreprise et renforcé la démarche commerciale, Pierre-Yves Bourgeois relance Somava Ercomes : « reprendre, c’est sauter dans une piscine où il faut savoir nager : il y a une multitude de paramètres à gérer et la plupart simultanément. D’où l’importance d’avoir bien posé en amont les principes de son projet ». conscient des exigences du marché, Pierre-Yves Bourgeois vient de racheter une deuxième entreprise par l’intermédiaire de Jean-Marc Raza du cabinet JcG Entreprises : Mecazoil (usinage et mécano-soudure). « Pour pouvoir répondre à des appels d’offres, j’ai décidé de faire de la croissance externe en acquérant des sociétés locales de métallurgie dotées d’équipements complémentaires amortissables sur mes différentes structures pour élargir la palette de prestations et investir à une autre échelle. Ce n’est pas sans nuits blanches, mais quelle belle aventure ! ». www.somava-ercomes.fr

pierre-Yves Bourgeois

cédant et un repreneur. Et pour que celle-ci puisse avoir lieu, des moyens de mise en relation exis-tent, permettant notamment la publication d’annonces sur Inter-net, comme par exemple le portail 1001-opportunites.fr (initié par les réseaux des Chambres de Com-merce et d’Industrie, des Cham-bres de Métiers et de l’Artisanat, l’ADASEA Centre et Centréco, pro-posant une sélection d’entrepri-

La réponse réside dans une véritable « adoption réciproque » entre le cédant et le repreneur.

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reprendre pour développer l’avenir

« Il faut avoir de la passion et une bonne dose d’inconscience pour reprendre ! On prend des risques tous les jours ». Annie Slupecki plaisante mais a bien les pieds sur terre. ingénieur Arts et Métiers, formée à l’international en marketing, à la stratégie aux finances, la nouvelle présidente de vr2m (Value Research Medical Manufacturer) sait ce qu’elle veut quand elle rachète en 2010 l’entreprise de Semoy spécialisée dans la fabrication de systèmes fluidiques d’automates de laboratoire. « J’ai identifié vr2m pour ses ressources de développement et son savoir-faire technique pointu sur les tubes capillaires fins. Mais avant d’arrêter mon choix, j’ai travaillé sur plusieurs entreprises en même temps. Un gros travail en amont d’analyse est aussi indispensable. Il faut s’assurer de la stabilité de l’entreprise : on achète pour développer l’avenir ». Et pour Annie Slupecki, vr2m (1,5 M€ de cA) a ce potentiel. Pour preuve, elle investit actuellement en équipements et R & D pour proposer de nouveaux systèmes médicaux anti-microbiens. Et ce, avec le soutien de son bureau d’étude et d’ingénierie @nnie Plus, qu’elle crée en 2008, et la synergie de coat’in Technology, rachetée avec vr2m. « C’était les deux entreprises ou rien, pour des raisons techniques de développement et de complémentarité, souligne Annie Slupecki ». Désormais présents sur les salons (Allemagne, Dubaï et Brésil) pour capter de nouveaux clients à l’export, vr2m et coat’in Technology sont en phase de recrutement. « De quoi rassurer notre personnel, nos clients et nos partenaires : Oséo, Conseil Régional, Département, CCI et les banques… ». Au fait, reprendre quand on est une femme, c’est plus difficile ? « Ce n’est pas un frein. Je pense que l’on a un esprit de synthèse, une clairvoyance et une capacité d’anticipation qui aide ». À bon entendeur. www.vr2m.com

ses commerciales, industrielles, artisanales et d’exploitations agri-coles à reprendre), ou encore la plateforme nationale Transcom-merce-Transartisanat (dispositif porté par les CCI et les CMA de 10 régions, dont bien sûr la région Centre). Ce dispositif Transcom-merce-Transartisanat travaille par ailleurs en partenariat avec 150 conseillers techniques dans les chambres consulaires, dont 3 dans le Loiret, et 3 200 profession-nels (notaires, agents immobi-liers, experts comptables…), dont 96 dans le Loiret. Outre son impli-

cation dans cette plate-forme, la CCI du Loiret assiste et conseille cédants et repreneurs, grâce à des programmes de sensibilisa-tion et différents outils pratiques : accompagnement à la transmis-sion (proposé gratuitement), avec en particulier un parcours de sensibilisation d’information et d’approfondissement, l’idée étant d’avoir une entreprise "la plus transmissible possible" ; mise à disposition de supports tels le Guide du cédant Transcommerce-Transartisanat ou encore le Guide PME/PMI ; prestation PMI Contact

pour favoriser, via une démarche personnalisée, la cession d’une PME/PMI en toute confidentialité ; Parcours de progrès du repreneur et Club repreneur CCIL. On pourra aussi se tourner vers le Réseau entreprendre Val de Loire, comme l’a fait Pierre-Yves Bourgeois, repreneur de Mecazoil, entreprise d’usinage et de mécano-soudure (Châlette-sur-Loing), repérée sur le site PMI-Contact : « cela permet d’accéder à un réseau de chefs d’entreprise qui donnent des coups de mains et proposent un accompagnement avec un tuteur.

Il faut s’assurer de la stabilité de l’entreprise, on achète pour développer l’avenir.

annie slupecki

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capacité à pérenniser l’entreprise, sans oublier son aptitude à aller très vite au cœur du sujet, ainsi que son relationnel. Bref, tout ce qui fera qu’un candidat acquéreur sera aux yeux du cédant l’acqué-reur idéal, sérieux et crédible.Pour mieux préparer les candidats repreneurs, la CCI a mis en place la formation Reprise PME, visant les porteurs de projets dans les secteurs de l’industrie, du bâti-ment, des services à l’industrie et du négoce industriel. Dispen-

(suite p.24)

Rencontrer et échanger avec des personnes qui ont eu des expé-riences similaires est important car un dirigeant est seul dans sa décision ». Une solitude qui ne laisse au candidat repreneur aucun droit à l’erreur. Raison de plus pour s’entourer d’appuis solides, et de ne pas hésiter à se faire conseiller pour bâtir la stratégie gagnante. Car le cédant pourra repérer toute de suite la moindre faille chez le repreneur et ne donnera pas suite.

acquéreur crédible pour vendeur exigeantIl faut se mettre à la place du cédant : ce n’est pas tous les jours que l’on vend son entreprise ! C’est une étape particulièrement délicate, tant sur le plan finan-cier qu’humain. On comprendra donc que le cédant soit prudent, pointilleux, dans le choix de l’ac-quéreur, duquel il exigera compé-tences dans le secteur d’activité, connaissances juridiques, fiscales et financières, moyens financiers,

dossier

une relève du miel bien assurée Miel, pollen, gelée royale, confiseries, boissons au miel, nonnettes, cosmétiques… trônent sur les étagères de la boutique des Miels Villeneuve (Villemandeur) tout juste inaugurée pour la vente aux particuliers. « Nous devons soigner notre image, cette année la société a 75 ans. Et pour répondre encore plus aux besoins de nos clients et de nos consommateurs, nous mettons en place un service supply chain et nous accentuons nos actions marketing et notre capacité à innover ». convaincu de l’avenir fabuleux du miel (stratégique dans la filière bio), Thierry Lauvergeat n’hésite pas quand Daniel Villeneuve lui propose en 2008 de reprendre la Société Miels Villeneuve, spécialisée dans le conditionnement et la distribution de miel. « Daniel préparait son départ à la retraite et cherchait à transmettre. Mais moi, à ce moment-là, je n’avais pas d’argent. Avec mon expert-comptable nous avons donc imaginé un montage : achat de 50 % des parts, plus 30 % protocolés avec rachat de 15 % d’ici fin 2012 et les 15 autres d’ici fin 2014, de telle sorte à rester sur le prix négocié et permettre à l’acheteur de rembourser l’emprunt ». À la recherche d’une entreprise depuis 2006, l’ancien directeur d’Artenay Agro Développement (Tereos) et initiateur de l’opération "Produit dans le Loiret", voit dans cette reprise une logique de continuité professionnelle. « J’étais prêt à acheter, lui à vendre et les salariés attendaient cette transmission. Mais je ne suis pas arrivé en conquérant malgré mes expériences ». Loin d’être facile, le passage du statut de salarié à celui de dirigeant suppose une grande confiance en ceux qui vous entourent. « C’est un collectif qui permet une reprise », assure Thierry Lauvergeat, même s’il a été déçu par « l’inertie et la légèreté d’un banquier à qui il avait fait confiance ». Aussi, dès son arrivée, a-t-il constitué un comité de direction : « À plusieurs, on est plus performant. Certes, c’est moi qui tranche mais j’aime que mes collaborateurs soient dans une forme de délégation et de décision ». www.mielsvilleneuve.com

Pour mieux préparer les candidats repreneurs, la CCI a mis en place la formation Reprise PME.

thierry Lauvergeat

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CREER / REPRENDRE UNE ENTREPRISE en 7 questions

Cabinet d’avocats en droit des affairesContact :Directeur : Pierre de Gouville6 cours Victor Hugo 45100 ORLEANSTél. 02 38 24 13 [email protected]

Quels sont les éléments clefs du succès d’une création d’entreprise ?L’élément essentiel est l’idée du créateur, l’activité com-merciale qu’elle représente, et son potentiel de différen-ciation et de développement. A cet égard nous constatons que les concepts innovants se développent plus facilement et attirent plus aisément les investisseurs.

Quelles sont les étapes d’une création d’une entreprise ?Que l’entreprise soit inno-vante ou pas, les étapes sont toujours les mêmes. Après avoir validé la rentabilité économique du projet avec un business plan, le créateur doit s’interroger sur :- la forme juridique de son exploitation : entreprise indi-viduelle ou société. Pour les projets nécessitant des finan-cements, nous conseillons bien entendu la forme juri-dique de la société, et plus particulièrement la SARL ou la SAS,- le régime social du dirigeant et de son conjoint : salarié ou non salarié. Ce choix pourra d’ailleurs influer sur le type de société à retenir,- le régime fiscal de la société : impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés. Il est à cet égard intéressant de rappeler que depuis la loi 2008-776 du 4 août 2008, il est possible de créer une SAS à l’impôt sur le revenu,- le nombre et la qualité de ses associés, et l’organisation de la gouvernance.

Pierre de GouvilleAvocat associéDirecteur de Fidal Orléans

LBO et reprise d’entrepriseLe LBO, de l’expression anglaise « Leverage Buy Out » qui signifie littéralement « opération de rachat avec effet de levier » est un mécanisme de rachat d’une société avec endettement bancaire. Ce mécanisme très courant s’applique au rachat de toute société. Il s’agit pour le ou les repreneur(s) de constituer une société inter-médiaire (ou « holding ») qui aura vocation à acheter la société cible en recourant à l’endettement bancaire. L’objectif est ainsi de prendre le contrôle d’une société cible avec un apport personnel minimum puisque l’acquisition doit être largement financé par un emprunt bancaire dont le coût doit être inférieur au taux de rentabilité attendu de la cible. Ce mécanisme s’appuie également sur les régimes fiscaux de faveur s’appliquant aux groupes de sociétés.

Il est essentiel de prendre les bonnes options juridiques et fiscales et prévoir dès le début des solutions de sortie

Qu’entend-on par « l’organi-sation de la gouvernance » ?Le fondateur qui a la bonne idée n’est pas toujours celui qui pourra apporter les capi-taux nécessaires, ou qui aura les qualités pour gérer l’acti-vité. Il est ainsi aujourd’hui possible par les outils de gou-vernance et d’ingénierie juri-dique de dissocier l’exercice du pouvoir de la détention du capital, et de permettre ainsi à chaque associé de peser sur la gouvernance dans le domaine qui est le sien.

Quelques exemples :- Dans les SARL et dans les SAS, il est possible de réali-ser des apports en industries permettant à un associé d’ap-porter ses compétences et son savoir-faire en contrepar-tie du droit de percevoir des dividendes ;- Les conditions d’exercice de la présidence d’une SAS peuvent être aménagées librement afin d’assurer par exemple à une personne physique d’exercer ce poste pendant une durée incom-pressible ;- Il est envisageable d’associer à la gestion des investisseurs, ou des experts, qui conseil-leront les dirigeants, mais qui pourront aussi disposer de pouvoirs ou de droits de véto ;- Il est enfin possible d’aug-menter ou réduire les droits d’un associé en modifiant les caractéristiques des actions qui lui sont attribuées.

La mésentente entre associés est-elle un frein au dévelop-pement des entreprises ?Beaucoup de jeunes entre-prises sont en effet paraly-sées à la suite d’une mésen-tente entre associés, ou d’une modification de leur si-tuation personnelle (divorce, maladie, décès). C’est pour-quoi nous conseillons sou-vent aux associés de signer un pacte dont la vocation est d’anticiper les cas de blocage et de prévoir des solutions de sortie. Dans les SAS il est possible d’insérer dans les statuts des clauses de retrait et d’exclusion.

Les pactes d’associés sont-ils vraiment nécessaires dès la création ?Tout « engagement », dans des statuts ou dans un contrat, devrait prévoir les conditions de sortie. D’une façon plus générale, il nous apparaît que tout dirigeant

d’entreprise doit anticiper la cessation de son activité, qu’elle soit souhaitée ou non souhaitée. Les pactes de sta-bilité dit « Dutreil » ne sont pas à notre avis assez utilisés par les chefs d’entreprise alors qu’ils permettent non seule-ment de garantir la pérennité de l’entreprise mais aussi une réduction sensible des droits de succession en cas de décès prématurée du dirigeant.

Quels conseils donner à un créateur ou repreneur ?Le premier conseil est celui d’innover ! Les projets inno-vants seront ceux qui se développeront le plus vite et attireront des partenaires fi-nanciers. La rentabilité écono-mique du projet doit ensuite être étudiée avec prudence. Il est enfin essentiel de prendre les bonnes options juridiques et fiscales, et prévoir dès le début des solutions de sortie.

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P U B L I - R E P O R T A G E

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dossier

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sée sur 35 h de formation théo-rique et pratique, ce programme aborde des thèmes essentiels tels que notamment le projet person-nel, l’audit social, le diagnostic financier de la cible, sans oublier d’autres aspects importants comme par exemple la protec-tion sociale du chef d’entreprise : une aide précieuse pour monter de bons projets de reprise, fia-bles et bien compris des cédants et des banques. Autre ressource à disposition, dans le cadre d’une transmission de PME ou PMI : le Guide du cédant, consultable ou téléchargeable sur le site de la CCI du Loiret. Ce guide distin-gue huit étapes cruciales pour la transmission, dont la situation personnelle, la préparation, l’éva-luation, le choix, la vente, la négo-ciation… Aspect vital à anticiper : le montage financier, comme le souligne Pierre-Yves Bourgeois : « Je suis allé voir les financeurs en amont, en leur posant la ques-tion : "Si je trouve une entreprise, comment et à hauteur de combien pouvez-vous m’aider ?" ». On ne le dira jamais assez : la transmis-sion-reprise reste un enjeu éco-nomique majeur, qui contribue notamment à la pérennisation de l’emploi sur un territoire.

Le Loiret prévoyantRappelons-le encore une fois, la dimension financière du projet ne doit pas être sous-estimée pour assurer la solidité de la reprise. Très concrètement, la CCIL pro-pose avec Loiret Initiative un prêt d’honneur à taux 0 % sans garantie : ce dispositif s’adresse aux repreneurs d’entreprises inscrites au registre des socié-tés ou au registre des métiers du département. Etabli en fonction des investissements, le montant de ce prêt peut aller de 1 500 € à 15 000 €, voire 30 000 € dans le cas d’une reprise d’entreprise de plus de 9 salariés. Dans un autre registre, l’aide peut aussi porter sur la constitution de fonds pro-pres, en se tournant par exemple vers un établissement de crédit comme Sofimac Partners, un des

« On a bien choisi. Bravo ! »

Direction l’Alsace pour Martine et Michel Gauthier. Au programme : rando… et photo. Trois ans après avoir cédé MG Éditions, société éditrice de cartes postales à Sandillon, difficile d’effacer 50 ans d’image. « On continue de voyager », lance Michel Gauthier, auteur de près de 100 000 photographies dont une partie est aujourd’hui à la disposition de Laurent Jacot, repreneur de la société en 2008. « Nous avons cédé au moment de la retraite. L’objectif était atteint : nous avions travaillé dans le plaisir et développé une société pour qu’elle soit viable et transmissible ». Au final : 1 M€ de cA, 14 personnes et 1 300 clients légués. « MG Éditions a été très vite vendue. Laurent Jacot était dynamique et son âge permettait d’assurer la pérénnité de l’entreprise, avoue le couple sans nostalgie. Une transmission c’est une stratégie à 5-10 ans qui suppose d’être bien conseillé sur les aspects fiscaux, juridiques, financiers et patrimoniaux ». Aussi, Michel et Martine ont suivi le stage "création-Reprise-Transmission" de la cci : « On a appris par exemple qu’un cédant est exonéré d’impôts sur la plus-value (30 %) s’il part à la retraite dans les 12 mois et s’il détient des parts sociales depuis plus de 8 ans ». Préparer l’équipe au changement a été aussi très important pour Michel. « J’ai fait en sorte qu’elle soit autonome. Qu’elle sache ce qu’elle avait à faire sans attendre l’ordre du nouveau patron ». De quoi laisser au repreneur le temps de prendre ses marques, avec un précieux outil en réserve : « un livre de bord recensant définition de l’entreprise, objectifs, métiers, actions, procédures et son avenir… pour une conduite à tenir en cas de pépin ». Depuis, MG Éditions s’est étoffée : rachat de 4 entreprises, 8 embauches, cA doublé… « Ça me fait plaisir de voir que M. Jacot développe l’entreprise, note Michel Gauthier. Je lui ai fait un mail de félicitations : "On a bien choisi. Bravo ! " Attention pourtant, grossir c’est bien mais il ne faut pas exploser ! ». www.mgeditions.fr

martine et michel gauthier

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octobre 2011 43 25

premiers promoteurs du capital-risque de proximité en France, qui « accompagne depuis maintenant plus de 30 ans les PME régiona-les dans le financement de leur développement à moyen et long terme ». Ce type de financeur entend ainsi répondre « à la pro-blématique de sous capitalisation des PME françaises ».En 2010 en région Centre, pour 395 affaires ayant pu faire l’ob-jet d’une reprise, ce ne sont pas moins de 800 emplois qui ont été sauvegardés. Dans le Loiret, la situation semble encourageante, le département s’inscrivant au-dessus de la moyenne régionale, avec un taux de 31,2 % de trans-mission réglées ou en cours, contre 25 % en région Centre, selon une étude menée par le

réseau régional des CCI. Ainsi, sur les 263 entreprises sondées dans le cadre de cette étude, soit un total de 8 735 emplois en jeu, 82 avaient déjà plus ou moins réglé leur transmission, optant à 48,8 % pour la transmission familiale, à 39 % pour un repreneur externe, et enfin à 12,2 % pour la cession à un collaborateur. La tendance se poursuivra-t-elle dans les deux ans à venir pour les 58,7 % des dirigeants sondés qui n’avaient pas encore réglé leur transmis-sion ? Des dirigeants qui, selon les résultats de l’étude, souhaitaient parvenir à finaliser la transmis-sion de leur entreprise « le plus rapidement possible ». Avec à la clé plus de 2 200 emplois à pré-server. Avis aux repreneurs…

Sources et liens utileswww.loiret.cci.fr/transmissionwww.transcommerce.comwww.transartisanat.comwww.reseau-entreprendre-val-de-loire.frwww.1001-opportunites.frwww.sofimac.frwww.cession-reprise.org

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Transmettre, c’est faire du temps un allié, s’inscrire solidement dans la durée, insuffler une nouvelle vigueur à l’entreprise existante

tout en assurant sa pérennité et en préservant ses emplois. C’est reprendre un outil de travail déjà forgé, des valeurs communes et une vision stratégique. Et c’est en même temps vivre une aventure humaine toujours singulière, avec son lot de particularités, de passages de relais réussis ou chaotiques, de collaborations fructueuses – soit un subtil mélange de solutions de continuité et de perspectives novatrices.Quand les actes de transmissions et de reprises se succèdent sans faille, l’affaire peut atteindre une longévité remarquable, semblant défier les années, voire les siècles, malgré les changements de cap et les diversifications. Tenez, à Pithiviers, où les traditions gourmandes et les savoir-faire dans le domaine de l’agroalimentaire sont solidement implantés depuis la nuit des temps, le flambeau d’une entreprise s’est passé de génération en génération, depuis le 16ème siècle jusqu’à aujourd’hui ; et cela fait, au fil des siècles, une surprenante kyrielle de processus de successions, reprises, rachats, fusions, sur tous les temps et tous les modes. Le fondateur de cette saga est un fameux pâtissier pithivérien, du nom de Provenchère, qui avait mis au point, dans les années 1560, une épatante recette de pâté d’alouettes en croûte, si délicieuse que même le roi s’en lécha les doigts et décerna au dit Provenchère et à ses descendants le titre de Pâtissier Breveté du Roi. Et pendant trois siècles, les Provenchère vont succéder aux Provenchère, la passation se faisant tout

naturellement à l’intérieur de la famille ; l’affaire était prospère et renommée même par-delà les frontières.Puis, après 1850, c’est Alfred Gringoire qui prend la relève et diversifie la production. Il continue bien sûr à fabriquer la grande spécialité de la maison, les fabuleux pâtés d’alouettes, mais il construit une nouvelle usine d’où sortent des terrines de gibier, des conserves de légumes. À la suite d’un incendie de cette usine, les Gringoire sont au bord de la faillite ; en 1913, Léon Villiers reprend l’affaire et fabrique sous la marque Gringoire des pains d’épices, des biscuits, des biscottes. Dans les années 1950, l’entreprise innove sur tous les plans et devient le leader de la biscotte, tant et si bien qu’elle attire les convoitises du géant américain Pillsbury qui la croque allégrement, tout en conservant la marque, les spécialités et le site de production de Pithiviers. En 1975 Gringoire fusionne avec Brossard et reste pendant 35 ans sous pavillon américain, avant de revenir dans le giron français. Depuis mai 2011, le semencier auvergnat Limagrain (Pain Jacquet) a racheté la biscuiterie Brossard, dont l’usine « historique » de Pithiviers fabrique toujours des savanes, brownies et autres cakes. Au fil de cette longue chaîne de transmissions interrompue, les alouettes ont perdu pas mal de plumes, mais l’aventure, initiée au 16ème siècle par un pâtissier-alouettier talentueux, se poursuit…Ah, j’oubliais : la cerise sur le gâteau, c’est que les anciens bâtiments des Ets Gringoire de Pithiviers ont été réhabilités par la CCIL en 1990 pour y abriter son agence. Et c’est encore une histoire de transmission réussie.

passages de fLamBeau et ceRise suR Le gâteauLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

Quand, au temps de créer, succède l’âge de transmettre, il faut passer le flambeau : la phase est cruciale et les cas de figures sont innombrables. Voici l’exemple d’une extraordinaire dynamique de transmission, dans le Nord Loiret, entre enracinements dans le terroir et ouverture au monde.

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

anne-marie royer-Pantin

Passés ComPosés

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CCi inFos

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20 octobre 2011déclinaison de la politique sécurité sur un chantier Btp, par dV construction – Visite du chantier du nouvel hôpital d’orléansLe chantier du Nouvel Hôpital d’Orléans est à l’heure actuelle le plus grand chan-tier hospitalier de France. Le groupement DV Construction - GFC Construction - Quille Construction, filiales du groupe Bouygues Construction présentera la déclinaison de sa politique de prévention des risques en matière de santé et sécu-rité au travail.

8 novembre 2011Reach-cLp : où en est-on aujourd’hui ?En partenariat avec l’UIC du Centre, l’UIMM du Loiret et ATOUT REACH.

Contact : Sébastien Saint-ChélyTél. : 02 38 77 77 77http://environnement.loiret-ecobiz.fr

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comment booster vos projets de développement ?19 octobre 2011à l’agence de la CCIL à Montargis20 octobre 2011à l’agence de la CCIL à Gien

Contact : Nathalie PurdomTél. 02 38 69 80 50http://innovation.loiret-ecobiz.fr

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18 octobre 2011groupe de travail Lean – pierre fabre à gien (avec le mepag)

19 octobre 2011Lancement nouveau groupe de travail Lean. Vous êtes intéressé par la démarche ? n’hésitez pas à vous inscrire.

Contact : Nathalie Aminot-BoulleyTél. 02 38 77 77 77http://perfindustrielle.loiret-ecobiz.fr

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Les RencontRes LoiRet ecoBizwww.loiret-ecobiz.fr

www.loiret.cci.fr

www.netvibes.com/cci-du-loiret

http://twitter.com/cciloiret

www.facebook.com/cci.loiret

www.slideshare.net/cciloiret

http://issuu.com/cciloiret

Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la cci du Loiret sur :

agenda – nouVeLLe date !La conférence « Relevons ensemble le défi de la croissance », initialement programmée le 24.11 au centre de conférences d’Orléans, aura lieu le 6 décembre (même lieu). Plus d’informations dans Loiret Eco de novembre 2011.

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CCi inFos

Organisé tous les deux ans par la Confédération des Arts de la Table (CAT), en partenariat avec le comité Francéclat et

la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret (CCIL), le 3e colloque des Arts de la Table se tiendra à Orléans les 9,10 et 11 octobre prochains autour du thème « Prospective 2030 : les arts de la table ont de l’avenir ». Si l’objectif de la manifestation s’inscrit dans les missions de la CAT - permettre aux acteurs de la profession de se rencontrer et d’échanger – elle aura pour point de départ un état des lieux du marché français des arts de la table en 2010, réalisé par l’Institut I + C. Dans un contexte

de crise qui n’a pas épargné le secteur, plusieurs pistes de réflexion seront explo-rées : quel modèle de consommation réinven-ter (Tristan Benhaïm, vice-pdt de Sociovi-sion, analyse par Oli-vier Badot, Docteur en économie industrielle ENST et en anthropo-logie – La Sorbonne) ? Quels scénarios pour les arts de la table en 2030 (Franck Lehuédé, chef de pro je t au sein du département C o n s o m m a t i o n d u CREDOC et Laurence Maleçon, Rouge) ? Quels sont les modèles à succès pour s’ap-proprier Internet (Alain Petitjean et Maud Stéphan, Sémapho-res) ? La dernière partie du colloque sera dédiée à l’animation de groupes de travail thématiques. Finalité : apporter un éclairage différent et réfléchir aux multiples leviers permettant de péren-niser et dynamiser l’activité des acteurs de la profession, comme la valorisation du made in France ou encore le luxe et la montée en gamme comme « tremplin pour les fabricants et enjeu pour les distributeurs ». À noter également que le volet formation du secteur sera également abordé. Sous l’impulsion de la Chaire Marketing-Vente des Arts de la Table de l’ECG Orléans, gérée par la CCI du Loiret et dirigée par Daniel Boulleray, des formations spécialisées sont en effet proposées depuis 2006 aux étudiants de deuxième année dans le cadre d’une option arts de la table. Par ailleurs, dans le cadre de la formation professionnelle conti-nue, une large palette de modules est spécifiquement dédiée aux salariés du secteur afin de renforcer et développer leurs compétences commerciales.

www.confederationdesartsdelatable.net contact : daniel BouLLeRaYchaire marketing Vente des arts de la table – ecg orléanstél. : 02 38 77 89 13 - daniel.boulleray @loiret.cci.fr

La troisième édition du colloque des arts de la table, destinée aux professionnels du secteur (table, cuisine et décoration), doit faire émerger de nouvelles idées pour dessiner l’avenir du secteur. 400 participants sont attendus au Centre de Conférences d’Orléans.

9 AU 11 OCTOBRE 2011

Le coLLoque des aRts de La taBLe sous Le signe de La pRospectiVe

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octobre 2011 43 29

quel est le fil conducteur de ce troisième colloque ?Cette édition se veut plus que jamais prospective ! Nous dresse-rons d’abord un état des lieux du secteur en 2010 avec la restitu-tion des conclusions de l’étude réalisée par l’Institut I + C avant de se projeter dans le futur. La crise a eu des répercussions importantes, notamment auprès des fabricants, souvent implan-tés à l’international… Toutefois, même touchée, la profession semble avoir été plus épargnée que d’autres secteurs.

comment expliquez-vous le fait que le secteur ait été davantage préservé ?Dans un contexte de crise économique, il semblerait que les consommateurs se tournent naturellement vers des produits « rassurants », porteurs de racines… ce qu’incarnent justement les métiers des arts de la table. Le bilan reste aujourd’hui mitigé et contrasté selon les familles de produits : les fabricants ont semble-t-il repris une bouffée d’oxygène, le marché domestique peine un peu…

comment le secteur des arts de la table envisage-t-il l’avenir ?Nous constatons que tout ce qui touche à la Table, à la Gastrono-mie et à la Décoration, est bien ancré dans l’esprit des Français. Ces domaines, qui s’inscrivent dans l’air du temps et restent très porteurs, sont d’ailleurs fortement relayés par les médias. C’est l’un des atouts sur lesquels il faut capitaliser. Les pistes sont nombreuses, même si elles ne font pas toutes l’unanimité. On parlera par exemple montée en gamme, développement dura-ble et même santé… avec l’éclairage de nombreux spécialistes ou de professionnels renommés, comme la Chef étoilée Anne-Sophie Pic.

Trois questions à Guy Bourgeois, Président de la Confédération des Arts de la Table (CAT, 150 adhérents), Vice-Président du Comité Francéclat.

INTERVIEW

« Les pistes sont nomBReuses, même si eLLes ne font pas toutes L’unanimité »

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CCi inFos

30 43 octobre 2011

18 OCTOBRE 2011 - MONTARGIS

Les Rendez-Vous de peRspectiVes commeRce

« Le wiki-consommateur, votre client de demain ! »

Les consommateurs changent : comment coller à leurs besoins ? Dans le cadre de

sa mission d’accompagnement des entre-prises du commerce face aux mutations de leur environnement, la CCI du Loiret pour-suit le cycle de rencontres « Perspectives Commerce ». Au programme le 18 octobre prochain dans les locaux de la mairie de Montargis (19 h 30) : le wiki-consommateur. Un concept développé et expliqué par Phi-

lippe Rucheton, Directeur de recherche au Centre de Communication Avancées (CCA) du Groupe Havas. Échanges interactifs, proximité, disponibilité, compréhension, sont quelques-unes des nouvelles exigen-ces du consommateur d’aujourd’hui. Des évolutions synonymes d’opportunité pour le commerce de centre-ville, qu’il faut saisir sans tarder.

En partenariat avec :

inscriptions avant le 11 octobre 2011 :[email protected]

Un Karting “indoor”au service de nos clients...

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Cas 1 : vous n’avez embauché aucun jeune en alternance entre le 28 février 2010 et le 1er mars 2011.

Qu’est-ce qu’un alternantsupplémentaire ?

Un encouragementdécisif pour l’embauchedes jeunes en alternance dans les PME.

Depuis le 1er mars 2011, pour toute embauche d’unalternant supplémentaire, les entreprises de moins de 250 salariés bénéficient d’une aidefinancière de l’État.

Il n’y a que des avantagesà embaucher en alternance.

compensationdes chargespatronalespour un contratd’alternantsupplémentaire

Qui contacterpour en savoir plus ?

Pôle emploi

Le site de Pôle emploi www.pole-emploi.fr

Le site dédié aux politiques de l’emploi et de la formation professionnelle www.emploi.gouv.fr

Le portail des déclarations socialeswww.net-entreprises.fr

La direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) de votre région.

www.alternance.emploi.gouv.fr

Cas 2 : vous avez embauché un ou plusieurs jeunes en alternance entre le 28 février 2010 et le 1er mars 2011.

Exemple d’embauche donnant droit à l’aide Vous avez un contrat en alternance du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2011 (= 24 mois). Votre effectif annuel moyen d’alternants au 28 février 2011 est donc de 1 (calcul : 12 mois de contrat alternance / les 12 mois précédant le 28 février 2011).Vous recrutez un nouvel alternant au 1er septembre 2011.Votre effectif annuel moyen d’alternants « glissant » (c’est-à-dire sur les 11 mois précédant ce recrutement + le mois d’embauche) est le suivant : (12 mois relatifs au 1er contrat + 1 mois correspondant au recrutement / les 12 mois précédents) = 13/12 = 1,08.L’effectif annuel moyen glissant « 1,08 » est supé-rieur à l’effectif annuel moyen de référence « 1 » : le nouveau contrat est éligible à l’aide. Exemple d’embauche ne donnant pas droit à l’aideVous avez un contrat en alternance du 1er janvier 2010 au 31 juillet 2011 (= 19 mois). Votre effectif annuel moyen d’alternants au 28 février 2011 est donc de 1 (calcul : 12 mois de contrat alternance / les 12 mois précédant le 28 février 2011).Vous recrutez un nouvel alternant au 1er septembre 2011.Votre effectif annuel moyen d’alternants « glissant » est le suivant : (10 mois relatifs au 1er contrat + 1 mois correspondant au recrutement / les 12 mois précédents) = 11/12 = 0,9.L’effectif annuel moyen glissant « 0,9 » est infé-rieur à l’effectif annuel moyen de référence « 1 » : le nouveau contrat n’est pas éligible à l’aide.

(0,15€ TTC / min, coût d’un appel depuis un poste fixe).

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Vous avez automatiquement droit au dispositif pour toutes embauches d’un jeune en alternance.

L’appréciation de l’alternant supplémentaire se détermine par rapport à l’effectif annuel moyen d’alternants au 28 février 2011 (sur les 12 derniers mois). Le recrutement doit donc représenter une augmentation de cet effectif annuel moyen.

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Page 32: Loiret Eco 2011 - octobre 2011 -Magazine economique de la CCI du Loiret

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LES MISSIONS DE L’ADELL’objectif de notre équipe est de faciliter les initiatives d’implan-tations et de développements économiques des entreprises sur l’ensemble du territoire du Loiret.

Dans cette perspective, nous travaillons en étroite collabora-tion avec l’ensemble des acteurs économiques départementaux et nationaux.

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