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QUAND L’INDUSTRIE contre-attaque 11 COMMERCE Une autre idée du bar à vins 13 INNOVATION Buzznative, le marketing entre en guérilla Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret n°39 avril 2011 Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival Fleury-les-Aubrais 14 REPRISE Nouveau souffle pour l’ancien relais de poste

Loiret Eco 39 - Avril 2011

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Le magazine économique de la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret

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Page 1: Loiret Eco 39 - Avril 2011

QUAND L’INDUSTRIE contre-attaque

11 COMMERCE

Une autre idée du bar à vins

13 INNOVATION

Buzznative, le marketing entre en guérilla

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

n°39avril

2011

Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival Fleury-les-Aubrais

14 REPRISE

Nouveau souffl e pour l’ancien relais de poste

Page 2: Loiret Eco 39 - Avril 2011

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49 8

00 3

73.

* N°1 sur le marché de la PME (Périmètre Enseignes - Enquête Sofres 2009). * N°1 sur la distri ution des rêts la création d entre rise (Enquête séo n ao t 2010).

Page 3: Loiret Eco 39 - Avril 2011

ÉDITO

avril 2011 39 3

L’INDUSTRIE sous les feux de la rampe

Coïncidant avec le jour de parution notre

magazine économique, la Semaine de l’in-

dustrie qui se déroule du 4 au 10 avril doit

jeter un coup de projecteur sur un secteur

bien décidé à tirer son épingle du jeu. Tertiarisation

et fi nanciarisation de l’économie, défi cit d’image,

pénurie de main-d’œuvre… Comme l’expliquent vos

élus à la CCI du Loiret Patrick Bourrelier et Christian

Morin dans l’interview à retrouver pages 8 et 9, les

obstacles, certes, ne manquent pas, mais ne sont

pas insurmontables.

D’autant que les industriels ont aussi des atouts à

faire valoir. Vous en aurez l’illustration dans notre

dossier : qu’il s’agisse de miser sur l’export, d’in-

nover ou de s’engager dans une démarche de déve-

loppement durable, les dirigeants du Loiret savent

actionner les bons leviers.

D’ailleurs, une récente étude menée par le ministère

de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (1) fait

apparaître que « la France se situe dans le peloton

de tête pour 2/3 des technologies clés et se posi-

tionne comme leader ou co-leader pour 20 % d’entre

elles ». Prometteuses, les technologies de l’infor-

mation et de la communication (nanoélectronique,

cloud computing…) et celles du vivant (ingénierie du

système immunitaire) l’étaient déjà en 2010 selon

la précédente enquête. Elles jouent désormais au

coude-à-coude avec celles qui montent en puis-

sance : les technologies de l’énergie, renouvelables

(photovoltaïque, éolien, hydraulique) et traditionnel-

les (pétrolier, nucléaire).

Impossible de clore cet édito sans évoquer les catas-

trophes qui touchent l’archipel japonais. Je rappelle

que la cellule Accompagnement des Entreprises de

la CCI du Loiret reste à la disposition permanente

des entreprises concernées… L’ensemble de vos

élus et moi-même adressons un message de sym-

pathie aux ressortissants japonais travaillant ou

étudiant dans le département et renouvelons notre

soutien aux entreprises japonaises qui ont fait le

choix du Loiret.

(1) http://www.industrie.gouv.fr/tc2015/ - Technologies clés 2015 : 85 technologies clés dans sept secteurs économiques

Yves BroussouxPrésident de la CCI du Loiret

Page 4: Loiret Eco 39 - Avril 2011

4 39 avril 2011

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

sept. oct.

Créations

Radiations

déc.nov. jan. 11 fév.mars avril mai juin juillet août

89

55

la Loire

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

biens

durables

décembre 2010

22 282

9 068 9 862 9 691

22 912

évolution sur 1 mois

22 809

janvier 2010 janvier 2011

évolution sur 1 mois

-0,5 %

évolution sur 1 an +2,4 %

évolution sur 1 an +6,9 %

-1,7 %

en millions

d’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL – mars 2011

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – mars 2011

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire commencésSource > Direction Régionale de l’Équipement

3T 2010 4T 2010 Évolution

Logements (nbr) 918 1000 + 9 %

Locaux d’activités (m²) 33 703 240 918 + 615 %

Taux de chômageSource > Insee (*Estimations provisoires)

4e trimestre Variation sur Variation sur 2010* un trimestre un an

Loiret 8,7 % - 0,1 pt - 0,1 pt

Centre 8,4 % - 0,3 pt - 0,3 pt

France 9,2 % - 0,1 pt - 0,3 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 37,7 % 41,1 % + 0,3 pt

décembre 2010

Fréquentation hôtelière 287 086 78 425 -1 pt

décembre 2010 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2010) (T3 - 2010) Loiret

Exportations 4 099 076 1 598 405 38,99 %

Importations 3 628 468 1 337 697 36,87 %

Soldes 470 608 260 708

Beaugency 2

Beaune la Rolande 1

Briare 2

Châteauneuf-sur-Loire 2

Château Renard 1

Chatillon-Coligny 1

Courtenay 2

Ferrières 1

Gien 4

Jargeau 2

La Ferté St Aubin 1

Lorris 1

Meung-sur-Loire 2

Montargis 13

Neuville-aux-Bois 1

Orléans 43

Pithiviers 7

Puiseaux 1

Sully-sur-Loire 2

TABLEAU DE BORD

Page 5: Loiret Eco 39 - Avril 2011

12

1514

13

03 ÉDITO

04 TABLEAU DE BORD

06 ACTUALITÉS

08 PERSPECTIVESOpération reconquête dans l’industrie

10 MADE IN LOIRET

11 COMMERCEVer di Vin, une autre idée du bar à vins

12 SERVICESHPHC, bon endroit pour une rencontre

13 INNOVATIONBuzznative : quand le marketing entre en guerilla

14 REPRISEUne descendante fait revivre l’ancien relais de poste familial

15 À TABLEArdoises gourmandes au P’tit

Bouchon

16 DOSSIERQUAND

L’INDUSTRIE

CONTRE-ATTAQUE

Un peu plus d’un

an après les États

Généraux de l’Indus-

trie souhaités par le

gouvernement, et

après deux années de

crise, le secteur semble amorcer en région

Centre une reconquête à la fois d’image et

de marchés. Un redémarrage qui se place

sous le signe conjugué des trois leviers de

croissance que sont l’innovation, l’expor-

tation et le développement durable. Après

la crise, l’industrie se mobilise pour la

reprise.

24 PASSÉS COMPOSÉSQuand l’industrie tire son épingle du jeu

26 CCI INFOS

avril 2011 39 5

avril 2011

n° 39

Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Anne Ferreira

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Estelle Boutheloup (p.14, 15 et dossier)Gaëlle Lepetit

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS

Didier Depoorter

IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

PUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

QUAND L'INDUSTRIE contre-attaque

11 COMMERCEUne autre idée du bar à vins

13 INNOVATIONBuzznative, le marketing entre en guérilla

Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival Fleury-les-Aubrais

14 REPRISENouveau souffl e pour l’ancien relais de poste

SOMMAIRE

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Impression numérique, Télécom et Vidéosurveillance sur IP

Fax 02 38 895 35918, Rue Edouard Branly45700 Villemandeur

Page 6: Loiret Eco 39 - Avril 2011

Spécialisée dans le déve-

loppement et la com-

mercialisation de pro-

duits phytopharmaceutiques

en France, Philagro France

vient de déposer un brevet

pour un équipement inno-

vant, baptisé OSCAR System.

Expérimenté dans son Centre

d’Évaluation Biologique (CEB)

à Baccon, le nouveau procédé

se substitue aux techniques de

poudrage utilisées pour l’ap-

plication des fongicides sur les

plants de pommes de terre,

pour lesquels l’entreprise est

leader. Plus respectueux de

l’environnement et des utili-

sateurs (notamment grâce à

l’élimination de poussières et

d’effl uents), la machine a été

commer cia li sée à neuf exem-

plaires en 2010. Dans la droite

ligne des objectifs du plan gou-

vernemental Ecophyto 2018

(objectif de réduction de 50 %

de l’usage des pesticides au

niveau national dans un délai de

dix ans), cette innovation s’ins-

crit également dans la stratégie

globale de l’entreprise, comme

l’a souligné Philippe Gerbet,

son directeur général : « Notre

Centre d’Évaluation Biologique

a aussi pour vocation d’apporter

des ré ponses quant à l’utilisa-

tion de nos produits en intégrant

la protection des utilisateurs,

des riverains, et de l’environ-

nement ». Sur les 20 hectares

du site de Baccon (création en

1997, six à 15 salariés selon la

saison), le laboratoire procède

à l’évaluation scientifique de

nouvelles molécules fongicides,

herbicides et insecticides pour

ses actionnaires japonais (1). Si

les essais sont tous réalisés

selon la norme BPE certifiée

par le Ministère de l’Agricul-

ture, le CEB s’inscrit dans une

dé marche de progrès et de bon-

nes pratiques. Une démarche

qui passe par exemple, comme

l’explique Cyrille Gaujard, res-

ponsable du site, par la récu-

pération de tous les effl uents et

leur traitement par une entre-

prise agréée, le tri des déchets

du laboratoire ou encore à la

mise au point d’équipements

spécifiques pour les agricul-

teurs. « À l’heure où la pres-

sion exercée sur les produits

phytopharmaceutiques est très

forte, il serait juste de prendre

conscience que l’ensemble de

la profession travaille depuis

des années à réduire la toxicité

de ses produits sur l’en vi ron-

nement » a souligné Jean-

Charles Bocquet, directeur

général de l’UIPP (2).

(1) Sumitomo Chemical Company, Nissan Chemical Industries et Nihon Nohyaku Company

(2) Union des Industries et de la Protection des Plantes.

www.philagro.fr

http://agriculture.gouv.fr/eco-

phyto-2018

6 39 février 2011

« P r o m o u v o i r e t

accompagner la place

de la femme dans

l’entrepreneuriat en agissant

sur la pression sociale » :

te l le est l’ambi t ion de

l’association voy’ELLES créée

en janvier dernier à l’initiative

d’une dizaine de femmes

entrepreneures du Loiret,

issues des secteurs public,

privé, associatif ou encore

élues. Présidée par Stéphanie

Médeau (Mellow Événement

à Saint-Jean-de-la-Ruelle),

voy’ELLES pose un regard

lucide – mais pas féministe

– sur une société qui peine

toujours à reconnaître la valeur

professionnelle des femmes.

Comme le décrit leur profession

de foi, ces entrepreneures

(qu i ne représentent à

l’échelon national que 28 %

des créateurs d’entreprise)

doivent « gérer des hommes et

des femmes, des budgets, des

marchés, des développements,

des carnets de commandes »,

tout en étant « femme, mère,

épouse, amie, fille, sœur,

citoyenne ». Pour autant, pas

question de s’apitoyer sur leur

sort ! Voy’ELLES a déjà dégagé

des premières pistes d’action :

création d’un prix féminin de

la culture entrepreneuriale,

« marrainage » de créatrices

en herbe par des dirigeantes

confirmées, création d’un

club d’entrepreneuses ou

actions favorisant la mixité.

Pour plus d’informations et

retrouver l’exposition photo de

Géraldine Aresteanu réalisée

pour voy’ELLES : http://asso-

voyelles.blogspot.com.

Voy’elles : plus de visibilité

pour le rôle socio-économique des femmes

Philagro France innove pour la préventiondes risques phytopharmaceutiques

ACTUALITÉS

Philippe Gerbet et Cyrille Gaujard

Stéphanie Médeau

Phot

o Gér

aldi

ne A

rest

eanu

Page 7: Loiret Eco 39 - Avril 2011

Alors qu’un nouveau plan

de relance de l’appren-

tissage a été annoncé

par le gouvernement, prévoyant

notamment d’atteindre 800 000

apprentis d’ici 2015, le MEDEF

Centre ( Mouvement des Entre-

prises de France) a organisé

une rencontre autour de l’alter-

nance à Orléans le 8 mars der-

nier. Avec un objectif que Bruno

Gonzague, son Vice-président

et président de sa commission

Économie-Emploi-Formation,

a résumé ainsi : « il s’agit de

convaincre les entreprises de

l’intérêt de l’alternance et de

mieux articuler les efforts des

différents acteurs tout en valo-

risant l’expérience d’entreprises

régionales ». Alors que le nom-

bre d’apprentis en Région Cen-

tre est en constante progression

depuis 2005, des efforts restent

à faire. Outre une simplifica-

tion des procédures relatives

à l’alternance, Bruno Boussel,

coordinateur régional de la for-

mation professionnelle MEDEF

Centre a souligné la nécessité

« d’intégrer l’alternance dans

les stratégies de compétences

de l’entreprise, dans sa politi-

que de recrutement, et l’impor-

tance de les formaliser dans un

cahier des charges, avec une

ingénierie de formation adap-

tée et une meilleure localisa-

tion de la réponse formation ».

À cette fi n, le MEDEF Centre a

signé une convention avec Pôle

Emploi qui passera notamment

par des actions d’identifi cation

des besoins des entreprises

dans plusieurs bassins de la

Région Centre.

www.misersurl’avenir.com

février 2011 39 7

Thierry et Sophie Clairet

L’alternance en région Centre en 2010

39 Centres de Formation des Apprentis 19 856 apprentis 107,841 M€ consacrés à l’apprentissage par la région + de 300 diplômes préparés 75% des effectifs répartis sur 11 secteurs d’activité, dont 67% dans des entreprises de moins de 11 salariés 3518 contrats de professionnalisation (+7% qu’en 2009) dont 55% dans des entreprises de moins de 50 salariés.

Source : Medef Centre

Rencontre du MEDEF Centre autour de l’alternance

Les Rondins de Sologne valorisent le châtaignier

C’est sa résistance à une

exposition prolongée aux

intempéries et à l’humi-

dité, et de surcroît sans aucun

traitement chimique (contrai-

rement au pin), qui a convaincu

Sophie Clairet d’opter pour le

châtaignier. Spécialisée dans la

fabrication de rondins destinés

à l’aménagement (pieux pour

clôtures, tuteurs…), l’EURL

Les Rondins de Sologne a été

inaugurée le 8 mars dernier

à Jouy-le-Potier. L’unité de

fabrication, voisine de la SARL

Thierry Clairet spécialisée

depuis 15 ans dans l’entretien

et l’aménagement de proprié-

tés, a été dotée de matériel

de production performant

(132 000 € HT investis). Sou-

cieuse de s’inscrire dans une

démarche de développement

durable, l’entreprise valorise

par ailleurs les sous-produits,

transformés en bois de chauf-

fage et en copeaux de paillage.

Soutenu par l’Agence de

Développement Économique

du Loiret (ADEL) dans la

recherche de fi nancements, le

projet a bénéficié d’une aide

régionale à la création d’entre-

prise de 10 000 €, en lien avec

la Chambre de Métiers et de

l’Artisanat du Loiret, ainsi que

d’une subvention de 10 000 €

octroyée par le Département ,

abondée par le Fonds euro-

péen agricole pour le déve-

loppement rural (FEADER)

2007-2013 via son programme

LEADER (Liaison entre actions

de dé ve lop pement de l’écono-

mie rurale) promu par le Pays

Forêt d’Orléans .

www.lesrondinsdesologne.com

Page 8: Loiret Eco 39 - Avril 2011

Un an après le lancement des 23 mesures gouvernementales issues des États Généraux de l’Industrie, quelles ressources ont été mises à la disposition des entreprises ?P. Bourrelier Plusieurs

dispositifs clés ont été

récemment mis en œuvre pour

soutenir le développement

économique et social des

entreprises industrielles. Le

premier, Croissance PMI,

est un prêt participatif de

5 M€, doté par l’UIMM Région

Centre, destiné à fi nancer la

croissance des entreprises

industrielles. Le second, baptisé

« Fonds pour l’innovation

dans l’industrie », est une

initiative de l’UIMM à l’échelon

national dans lequel 20 M€

sont injectés sur cinq ans pour

fi nancer des projets innovants

sur les plans technologiques,

techniques, organisationnels ou

managériaux. Il a pour vocation

de créer des passerelles entre

enseignement supérieur,

recherche et industrie.

Un autre fonds, baptisé A2i (Agir

pour l’insertion dans l’industrie),

doit favoriser l’insertion de

publics en diffi culté par la

formation, tout en permettant

aux entreprises industrielles

de recruter sur leurs premiers

niveaux de qualifi cation. 70 M€

sur cinq ans ont été affectés

par l’UIMM à ce dispositif pour

fi nancer des structures souvent

locales comme les entreprises

d’insertion, les entreprises de

travail temporaire d’insertion, les

groupements d’employeurs pour

l’insertion et la qualifi cation, les

écoles de la deuxième chance…

Dans un article de La Tribune daté du 5 mars dernier, une enseignante de l’École d’économie de Paris et de

l’université de Harvard fait l’apologie d’une économie de l’innovation, dans laquelle « celui qui capture de la valeur c’est celui qui innove, pas celui qui produit ». Qu’est-ce que cela vous inspire ?P. Bourrelier Que c’est une

grave erreur de vouloir dissocier

l’innovation de la production.

Certes il y a les innovations

8 39 avril 2011

OPÉRATION RECONQUÊTE dans l’industrie

PERSPECTIVES

est Président de l’UIMM Loiret(1),

membre élu de la CCI du Loiret,

Président du Conseil d’administration

de l’ITII Centre(2), membre du Conseil

d’administration de Polytech’Orléans et

PDG de JSM Perrin (PME spécialisée

dans la sous-traitance d’usinage et de

montage d’ensembles techniques pour

l’aéronautique, l’armement et le spatial à

Châlette/Loing).

(1) Union des Industries et Métiers de la Métallurgie Loiret(2) Institut des techniques d’Ingénieur de l’Industrie de la

région Centre

Patrick Bourrelier

de rupture -rares- qui sont de

véritables révolutions pour nos

industries, mais il faut aussi

considérer l’innovation de

progrès - fréquente - qui ne peut

émerger si on ne produit pas !

Nous avons l’ambition de doter

l’industrie des compétences

nécessaires à l’innovation et

avons tout intérêt à le faire

quand on sait que la Chine forme

actuellement plus d’ingénieurs

que l’Europe et ne se cantonnera

pas à son rôle « d’usine du

monde ».

Comment le défi cit d’image dont souffre l’industrie, et qui entrave la dynamique de recrutement du secteur, peut-il être comblé ?P. Bourrelier Ce point fait l’objet

d’une mesure spécifi que dans

le cadre des États Généraux

(Ndlr, mesure 4) et se traduit

notamment par la Semaine de

l’industrie du 4 au 10 avril 2011,

à laquelle l’UIMM participe

activement (voir programme

ci-contre) en partenariat avec la

CCI du Loiret. Deux tables rondes

sont programmées à Orléans

et Montargis sur la thématique

des compétences ; l’occasion

de débattre et de mettre en

lumière la pénurie de main-

d’œuvre à laquelle le secteur est

confronté, avec une population

vieillissante qui doit transmettre

ses savoir-faire, et la nécessité

de faire monter en gamme ses

compétences pour être en phase

avec des métiers qui évoluent.

La formation dans l’industrie

est un axe majeur retenu car

source de progrès pour l’avenir,

c’est d’ailleurs pour cela que

nous sommes depuis des années

promoteurs de l’alternance.

C. Morin Globalement, le moteur

de cette Semaine, c’est de

renvoyer de l’industrie l’image

Qu’on se le

dise : l’industrie

recrute,

des gens

compétents, et

pour du travail

intéressant.”

Fabi

en Th

ouve

nin

Page 9: Loiret Eco 39 - Avril 2011

avril 2011 39 9

504, Avenue du Loiret45160 OLIVET

Tél : 02 38 24 62 52 - Fax 02 38 24 91 99

Une Semaine pour tout changer

4ème mesure sur les 23 que comptent la nouvelle politique industrielle française, la Semaine de l’Industrie dans le Loiret se déroule du 4 au 11 avril autour de plusieurs rendez-vous :

Tables rondes« Doter l’industrie des compétences nécessaires à sa compétitivité ». Mardi 5 avril à 17 h 30 à Montargis et mercredi 6 avril à 17 h 30 à Orléans. Interviendront : l’État, le Conseil Régional, Pôle Emploi, la CCI du Loiret, l’Inspection Académique et l’UIMM Loiret. Une exposition photo 3D ouverte au grand public et aux scolaires, dans les locaux de la CCI du Loiret place du Martroi à Orléans. Un stage de découverte de l’industrie ouvert aux enseignants, conseillers d’orientation, d’insertion et de l’emploi. Depuis plus de 20 ans, l’UIMM Loiret organise avec les entreprises du département un stage en immersion totale pendant une journée et demie (lundi 4 avril après-midi et mardi 5 avril toute la journée) au cœur d’une entreprise industrielle pour découvrir les différents services et leurs contraintes, les profi ls recherchés, les perspectives de carrière… Des portes ouvertes en entreprise : Sandvik.

Le détail sur : www.semaine.industrie.gouv.fr

Contact : UIMM Loiret

Stéphanie Montjotin – Tél. : 02.38.22.31.07 -www.ui45.com

C’est d’actualité !

Christian Morin

qui est vraiment la sienne.

Ce sera une action de longue

haleine : très ébranlée par la

crise, régulièrement malmenée

dans les médias, l’industrie doit

résister aux amalgames quand

elle est mise sur le devant de

la scène. C’est le cas avec la

catastrophe nucléaire au Japon

ou encore l’affaire d’espionnage

chez Renault…

Qu’est-ce qui aggrave la désindustrialisation ?C. Morin L’industrie française

pâtit de la fi nanciarisation de

l’économie à deux niveaux.

D’abord, parce que cette

fi nanciarisation déséquilibre

notre secteur entré dans une

crise durable pour des raisons

exogènes et non maîtrisables

par la fi lière. Ensuite – et cela

me heurte en tant qu’industriel

– parce que n’importe quel

particulier peut spéculer sur les

matières premières depuis son

ordinateur, sans que personne ne

s’en émeuve…

L’avenir s’annonce-t-il meilleur ?P. Bourrelier Globalement,

le message est optimiste,

sous réserve des retombées

futures de la crise japonaise.

Nos entreprises industrielles

entrevoient le bout du tunnel,

qui a été plutôt long à traverser.

Qu’on se le dise : l’industrie

recrute, des gens compétents, et

pour du travail intéressant.

est Vice-président Industrie de la

CCI du Loiret, Vice-président de la

CGPME Loiret(1), membre du bureau de

l’UIMM Loiret(2) et PDG de l’entreprise

Klac Industrie spécialisée dans le

développement d’accessoires innovants

pour engins de travaux publics à Saint-

Cyr-en-Val.

(1) Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises Loiret

(2) Union des Industries et Métiers de la Métallurgie Loiret

Fabi

en Th

ouve

nin

Page 10: Loiret Eco 39 - Avril 2011

10 39 avril 2011

Capturer des détails architecturaux d’Orléans pour les retranscrire sur la collection éponyme réalisée par la Faïencerie de Gien : c’est le pari réussi de l’aquarelliste blésois Fabrice Moireau. Figés sur 19 pièces différentes (assiettes, tasses, soucoupes…), cinq « détails » du patrimoine de la capitale régionale ont ainsi été immortalisés : le Beffroy de l’Hôtel des Créneaux, la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, la Cathédrale Sainte-Croix, l’Hôtel Groslot et Les Tourelles avenue Dauphine. L’enseigne orléanaise « À Saint Joseph », située depuis 120 ans place du Châtelet à Orléans, possède la diffusion exclusive de ce produit 100 % made in Loiret. Tél. : 02 38 24 03 24

Carrelage, émail, inox, bois, béton, aluminium, plâtre… : la nouvelle gamme de résine stockée et distribuée par l’entreprise Décors de Ferryville à Mormant-sur-Vernisson redonne un second souffl e à de nombreux supports, « sans casser l’existant ». Valorisés dans l’émission D&CO sur M6 avec laquelle l’entreprise a signé un partenariat de trois ans, les produits Résinence Color et Résinence Déco ont reçu le Trophée de la maison 2010-2011, décerné par un jury de consommateurs les ayant testés. La résine époxy à l’eau se décline en 27 coloris des plus doux aux plus « fl ashy ». Lancée en 2008, Résinence est aujourd’hui référencée dans toutes les enseignes leader de bricolage (près de 700 points de vente en France). Avec 8 M€ de CA en 2010 et des perspectives de croissance prometteuses, l’entreprise part maintenant à la conquête des marchés allemand et espagnol. www.resinence.com

Née en 1998 de la rencontre d’un passionné de cuisine et d’un styliste décorateur, la marque Les Cakes de Bertrand cultive l’esprit vintage avec ses modèles inspirés de mannequins des années 60-70. Sacs, porte-cartes, étuis passeports, trousses, badges mais aussi eaux de toilette sont largement référencés par la boutique orléanaise de décoration Decor & Moi, toujours à l’affût de créations originales. Sous les noms évocateurs de Bombay, Angel ou encore Lotus, les créateurs inventent des collections qui vont de la petite maroquinerie en passant par les « minaudières », les miroirs ou encore les savons. Ci-contre, le modèle « Le Mademoiselle/Elisa » se décline par exemple en sept autres versions. Seul problème : on les voudrait tous ! www.decoretmoi.fr

ÉLÉGANTES et vintage

ORLÉANSdans une assiette

MADE IN LOIRET

Votre entreprise, située dans

le Loiret, crée, développe,

vend ou distribue un produit

ou un service innovant,

original, particulier ? Adressez

une photo haute défi nition

du produit/service ainsi que

toute documentation relative

(catalogue, communiqué

de presse…) par courrier

électronique à

[email protected]

Objet : Made in Loiret.

LIFTERson intérieur

Page 11: Loiret Eco 39 - Avril 2011

COMMERCE

Étonner les clients. C’est toute l’am-

bition de Sabine Brochard qui ouvre

à 33 ans, en plus de sa cave L’ange

vins toute proche, un bar à vins culturel.

« Je veux proposer une prestation nouvelle

à Orléans, avec une autre approche, et per-

mettre aux gens de goûter des vins qu’ils

n’auraient probablement pas chez eux ».

Le pari de celle qui fut première jeune

femme sommelière à la Tour d’Argent à

Paris ? Mettre les papilles en émoi grâce

à une large palette de vins servis au verre

(24 références permanentes, 4,50 € à 30 €

le verre, rotation mensuelle), à partir d’une

sélection très qualitative qui englobe de

nombreux crus classés. Pour préserver les

arômes des bouteilles au fi l des jours (« un

vin continue de vivre une fois ouvert »), elle

s’est équipée de trois distributeurs Eno-

matic®. Plutôt design, visibles derrière

le bar, ils protègent et conservent le vin

grâce à de l’azote. Soucieuse du moindre

détail, la jeune femme a fait sérigraphier

tous ses verres au logo de l’établissement

(trois carrés imbriqués les uns dans les

autres) et dont le trait inférieur correspond

à la contenance de 12 cl. Blancs, rou-

ges, rosés, bulles (Champagne, Vouvray

pétillant, Moscato d’Asti…) et spiritueux :

l’univers composé par Sabine Brochard

trouve des prolongements « haut-de-

gamme » côté gastronomie.

Bouchées raffi nées, ambiance cosyOuvert tous les soirs du lundi au samedi

de 18 h à minuit et les jeudi et vendredi

midis, on pourra aussi bien y grignoter

quelques bouchées « chaudes, froides,

salées, sucrées » qu’y consommer un

repas complet. En cuisine – qu’on peut

saisir en un clin d’œil par la vitre qui la

sépare du hall d’entrée à l’étage – c’est

son mari Laurent qui offi cie. Il incombera

au responsable de salle d’opter pour les

meilleurs accords de vin possibles avec le

foie gras mi-cuit au naturel, les huîtres,

Entre autres passée par de prestigieux établissements comme le restaurant de Guy Savoy ou celui de Bernard Robin, la caviste orléanaise Sabine Brochard a ouvert en mars un bar à vins culturel.

Histoire d’en lire propose son 1er e-bookC’est une double nouveauté que propose Sylvie Tereso sur la boutique en ligne de sa librairie Histoire d’en lire (Briare) : le téléchargement d’un e-book d’un nouveau genre, le scénaroman. « Il se situe à mi-chemin entre le scénario de cinéma et le roman traditionnel, c’est une lecture imagée avec beaucoup de dialogues » illustre-t-elle. Écrit par Philippe Le Dem, résidant à Briare, et édité par les Éditions montargoises du Préau, « Un monde parfaite » (Ndlr. le féminin est volontaire) est le premier titre d’une collection dont la déclinaison papier sera disponible à la libraire dès le mois de mai. En cadeau pour le lancement de l’e-book (vendu au prix de 8,50 €) : l’intégralité de la bande originale. www.histoiredenlire.fr

Sabine Brochard

VER DI VIN, une autre idée du bar à vins

avril 2011 39 11

le saumon mariné ou encore le risotto

à la truffe noire… Pour accompagner la

roulade de lapin et sa duxelles de cham-

pignons, Sabine préconise par exemple

un Sancerre rouge domaine Vacheron.

La tarte fi ne aux pommes au caramel au

beurre salé devrait quant à elle révéler

à merveille un Sauternes Cru Barréjats.

Caves voûtées en pierre subtilement mises

en lumière, mobilier tons rouge et wengé

signé Vauzelle : le cadre (70 places) sera

aussi propice aux rendez-vous culturels.

« Six concerts de musique seront pro-

grammés chaque année, de tous horizons,

annonce Sabine, mais aussi des exposi-

tions de photos, de peinture, toujours avec

le vin pour fi l conducteur… ». Ce sont les

Buveurs du peintre lyonnais Robert Bour-

rasseau qui ouvrent la danse. « Il a dessiné

les étiquettes des bouteilles de certaines

cuvées d’Yves Cuilleron » glisse la chef

d’entreprise, toujours à l’affût de belles

rencontres.

www.verdivin.com

Page 12: Loiret Eco 39 - Avril 2011

Alors que la part des célibataires

dans la population française a dou-

blé en 30 ans et qu’elle continue de

gagner des points, toutes tranches d’âge

confondues(1), les « solos » comme on les

appelle désormais, constituent une cible

très convoitée. Des portions individuelles

développées par l’industrie agro-alimen-

taire aux sites de rencontres par Internet

en passant par les clubs de voyages réser-

vés, l’offre ne cesse de s’étoffer. Loin des

soirées shopping exclusivement réservées

aux célibataires des Galeries Lafayette

parisiennes, Delphine Clero a lancé début

2011 Happy People/Hasard et Coïncidence

(HPHC), après une préparation à la créa-

tion d’entreprise de deux mois à l’Espace

Entreprendre de la CCIL. « Il s’agit d’un

club pour célibataires avec deux gammes

de prestations. Mon concept permet de se

retrouver autour d’événements conviviaux

et ludiques, dans l’objectif de tisser des

liens amicaux, voire amoureux » expose

la dirigeante. Psychologue de formation,

la jeune femme est partie du postulat sui-

vant : « On ne peut rencontrer quelqu’un

que si on se sent bien soi-même. Penser

à soi, se recentrer, sont nécessaires pour

s’ouvrir aux autres. Il faut permettre aux

gens de “sortir de la Toile” et de se retrou-

ver dans des situations où ils lâchent

prise ».

Traitement V.I.P.Avec un parcours dans l’événementiel

et l’audio-visuel (chargée des relations

publiques pour Endémol France, agent de

miss France…), Delphine Clero organise

des rendez-vous qu’elle veut atypiques et

qualitatifs, pendant lesquels les membres

« n’ont qu’à se laisser guider ». Sur abon-

nement, elle conçoit une programmation

autour de prestations hebdomadaires

(Happy People) et mensuelles (Hasard et

Coïncidence, version haut-de-gamme).

Et la palette est large : cours de cuisine

avec dégustation de vins, découverte de

plateaux TV, organisation de projections

en avant-première suivies de cocktails

dînatoires au cinéma Pathé d’Orléans, soi-

rées « casino » avec tables de jeux et crou-

piers ou « murder party » pour jouer Les

Experts… Delphine Clero, qui travaille déjà

étroitement avec le restaurant Le Week-

End à Chécy, La Cave ô fromages ou Le

Panier se crée à Orléans, souhaite multi-

plier les partenariats locaux. Intégrant la

mutation de la structure familiale, elle n’a

pas négligé les familles monoparentales

avec des formules pour les enfants : mati-

née bowling avec petit-déjeuner, atelier

crêpes pour la Chandeleur, dégustation

Mieux servir les clients professionnelsAllier leurs compétences pour renforcer leur effi cacité auprès des artisans, commerçants et professions libérales notamment : telle est la volonté affi chée par l’Ordre des experts-comptables de la région d’Orléans et la Caisse d’Epargne Loire-Centre (CELC). Formalisé dans une convention d’une durée initiale de trois ans, le partenariat s’inscrit « dans une relation gagnant-gagnant ». Si par exemple, la banque régionale (1800 collaborateurs, 210 agences et 6 centres d’affaires) s’engage « à traiter des points d’actualité bancaire et fi nancière dans les différents supports d’information des experts-comptables », l’ordre des experts comptables de la région d’orléans (650 membres) apportera son expertise lors d’événements et de rencontres organisés par la CELC. D’autres actions sont programmées, comme la participation de la banque à des manifestations initiées par l’ordre des experts-comptables (tournoi de gestion, salon du social…) ainsi qu’un soutien fi nancier à la réalisation de certains événements. www.croecorleans.wordpress.com

www.caisse-epargne-loirecentre.fr

Delphine Clero

HPHC, bon endroit pour une rencontre

SERVICES

Un tiers des ménages français est constitué de célibataires. Pour favoriser l’épanouissement de cette catégorie de population qui s’affi che aujourd’hui de façon décomplexée, Delphine Clero a créé un club de rencontres ludique et modulable.

12 39 avril 2011

de produits laitiers… Déjà, un couple s’est

formé grâce à HPHC. Cependant, Delphine

Clero tient à cette mise au point : « Ici, pas

de promesse de rencontrer l’âme sœur.

Je crée des coïncidences, le hasard fait le

reste… ».

www.hphc.fr

(1) 6,1 % en 1969, 12,6 % en 1999 - Source : Insee - RP 1999 et RP 2006

Page 13: Loiret Eco 39 - Avril 2011

« À chaque fois qu’un client nous

consulte, on établit trois proposi-

tions : une classique, une autre un

peu plus « fun » et une troisième vraiment

décalée. À lui de faire un choix selon le

risque qu’il veut prendre » expose Julien

Hatton, cofondateur de l’agence de marke-

ting orléanaise Buzznative. Car imaginer

des opérations aussi inattendues que non

conventionnelles, telle est la signature

de l’entreprise. Son expertise s’articule

autour de deux concepts venus tout droit

des États-Unis : le street marketing (1) et le

guerilla marketing. Vocation du premier :

créer un sentiment de proximité entre la

marque et sa cible. « Une opération de

marketing de rue consiste à aller rencon-

trer les passants pour leur distribuer des

fl yers, des échantillons, sur des gyropo-

des aux couleurs de la marque, détaille le

dirigeant. C’est par exemple très adapté à

l’ouverture d’une nouvelle boutique, avec

des jeux ou des promotions sur les fl yers

et très rentable au niveau des coûts ».

Dernière opération en date : un freeze mob

commercial, premier du genre à Orléans,

pour le Salon Stages & Jobs organisé par

la Société Générale de la Région Centre.

« Le concept, après avoir identifi é des lieux

de passage stratégiques et les fl ux de pas-

sants, était basé sur la communication par

l’immobilisation, décrypte Maxime Moire,

co-dirigeant. L’idée était de faire vivre une

expérience, de frapper les esprits ».

En plus de la création d’un site web événe-

mentiel et d’une page Facebook dédiés à

l’événement, Buzznative a fait de l’opéra-

tion une vidéo, dont la diffusion virale via

les réseaux sociaux a produit l’effet boule

de neige attendu. Également compétents

sur des créneaux plus classiques tels que

le community management et la produc-

tion de contenus (captation d’événements,

clips…), les associés diplômés de l’Institut

d’Administration des Entreprises d’Orléans

savent aussi décliner des stratégies web et

développer des applications pour smart-

phones ou Facebook.

À l’assaut des clientsTout aussi éphémère mais plus offensif, le

guérilla marketing « s’appuie sur le mobi-

lier urbain ». Pour une opération à Orléans,

Buzznative n’a pas hésité à déposer des

stickers (repositionnables) en pleine nuit

sur des voitures. « Une fois passée la pre-

mière réaction de surprise voire d’éner-

vement, et constatant que leur véhicule

n’est pas dégradé, les gens sont inter-

pellés. Au fi nal, ils sont au contact de la

marque plus longtemps qu’avec un simple

fl yer » résume Maxime Moire. Travaillant

aussi en partenariat avec des agences de

communication locales, Buzznative entend

investir un créneau jusqu’ici occupé par

les agences parisiennes. Une alternative

aux traditionnels 4x3, aujourd’hui presque

fondus dans le paysage.

www.buzznative.com

(1) Marketing de rue

Jeune agence de marketing créée en novembre dernier, Buzznative revendique un positionnement décalé et atypique. Percutantes, interactives et éphémères, leurs opérations s’intègrent dans des campagnes de communication globales.

INNOVATION

Julien Hatton et Maxime Moire

BUZZNATIVE : quand le marketing entre en guérilla

avril 2011 39 13

Innovation sociale : la Région Centre lance un appel à projetsL’économie sociale et solidaire aussi est propice à l’émergence de projets innovants. Convaincue du potentiel, la Région Centre a lancé un appel à projets visant à favoriser l’expérimentation de formes innovantes d’activités économiques. Associations, coopératives, communes, établissements publics… sont donc encouragés à imaginer des projets de création d’activités nouvelles, génératrices d’emplois pérennes dans les domaines du tourisme, de la culture et des services à la personne. Les projets retenus bénéfi cieront d’un soutien fi nancier de la Région d’une durée maximale de trois ans, couvrant jusqu’à 50 % des dépenses liées à leur mise en œuvre (hors investissement) et d’une subvention de 30 000 à 90 000€. http://tinyurl.com/4q4srtm

Page 14: Loiret Eco 39 - Avril 2011

14 39 avril 2011

L’angoisse est passée, l’hôtel a enfi n

ouvert. « 8 mois de retard ! Nous

devions ouvrir le 1er juillet 2010,

informe cependant Marc Giroguy.

Mais désormais nous avons un bel outil de

travail avec même une première réserva-

tion ferme : celle d’Adamo pour son dîner

spectacle du 7 avril à Sully ! ». Situé au

11 rue du faubourg Saint-Germain, l’Hô-

tel Burgevin (16 chambres de standing

flambant neuves), succède à l’Hôtel de

la Poste, ancien relais de poste et hôtel-

restaurant coté au Michelin, détenu par la

famille Burgevin depuis 1898. « Ça nous

faisait mal au cœur de voir dans quel état

était devenu l’hôtel-restaurant. Je suis née

ici et y ai vécu jusqu’à 18 ans », raconte

Odile Burgevin-Giroguy, quatrième géné-

ration des Burgevin et propriétaire des

murs. « L’hôtel était loué. Mais en 23 ans

aucune rénovation n’a été faite : pas de tra-

vaux, moins de clients ; moins de clients,

moins d’argent… L’hôtel a donc été mis en

liquidation judiciaire, poursuit son époux,

ancien directeur de l’audit chez Suez. Nous

avons alors racheté le fonds de commerce

qui avait été cédé et la licence IV ». Après

une période de doute – « On n’est pas trop

vieux pour reprendre ? Et si on revendait…

qui y aurait-il à la place ? » – Odile et Marc

décident de se lancer, fortement encou-

ragés. « Par la CCI, la mairie, l’offi ce de

tourisme, le Comité Départemental de

Tourisme… Tous très enthousiastes à

l’idée de créer un 3 étoiles de charme sur

Sully. On nous disait : « des gens viennent

mais comme on ne peut pas les capter, ils

repartent ! De plus, on savait qu’il y avait

un potentiel dans la région : un peu d’in-

dustrie, la chasse, le golf, le château, le

Festival de Sully et la Loire à Vélo ».

Purement sentimentalDès lors, le couple se met en quête d’un

architecte, d’entreprises et d’environ

500 000 € pour fi nancer une totale restau-

ration. D’importants travaux démarrent

fi n 2009 : « mais ça se passe mal, explique

Marc Giroguy. De maîtres d’œuvre, nous

sommes devenus maîtres d’ouvrage. On

a dû tout reprendre et retrouver des arti-

sans… Mais nous n’avons jamais baissé

les bras ». Forts de leurs expériences pas-

sées dans l’hôtellerie (Méridien à Tours,

Port Gentil au Gabon…), Marc et Odile

bouclent aujourd’hui la boucle, s’occupant

en semble de la réception, de la gestion et

du développement commercial de l’hôtel.

« On n’a pas fait ça pour devenir riches, on

a d’ailleurs pris des risques fi nanciers…

Non, c’est purement sentimental : on avait à

cœur que la maison retrouve ses lettres de

noblesse », concluent-ils tout sourire.

www.hotelburgevin.com

Reynald Raimbert ne regrette pas d’avoir misé en février 2010 sur l’ouverture d’un restaurant au sein du kart indoor de Saran. Associé au groupe Degenne (Le Brin de Zinc, Le Bureau, Le Sainte-Catherine…), le dirigeant a opté pour une cuisine de type brasserie dans un espace qui peut accueillir 80 couverts. Ouvert du mardi au samedi, le restaurant propose plusieurs formules dont un plat du jour et son café gourmand à 11,90 €. À la tête de Kart Racer, qu’il a reprise en octobre 2009, le chef d’entreprise met également à la disposition des professionnels une salle de séminaire. « Nous avons une formule entreprises qui associe le kart puis le dîner au restaurant et qui remporte un vrai succès » confi e-t-il. Tél. : 02 38 72 08 08

UNE DESCENDANTEfait revivre l’ancien relais de poste familial

Marc et Odile Giroguy

Kart Racer satisfait de l’ouverture de son restaurant

REPRISE

Ouvert depuis le 7 mars à Sully-sur-Loire, l’Hôtel Burgevin succède à l’Hôtel de la Poste, dans la famille Burgevin depuis 1898. Un nouveau 3 étoiles de charme où l’arrière-petite-fi lle Burgevin et son mari comptent perpétuer l’esprit d’origine…

Page 15: Loiret Eco 39 - Avril 2011

avril 2011 39 15

66, rue Bernard-Palissy. Voici une

adresse discrète et chaleureuse

qui commence à faire parler d’elle

dans le cœur de Gien. À deux pas

de la Loire et de la Faïencerie, Le P’tit

Bouchon, qui a ouvert il y a 4 ans, a déjà

sa fourchette au Michelin et tourne quasi-

ment à plein régime : « entre 30 et 40 cou-

verts par jour, confi e Christophe Jamet,

chef patron de 37 ans. Tous nos plats

sont sur ardoise. Tout est frais et maison.

L’idée est de proposer des produits sim-

ples, mais correctement travaillés, avec

une belle présentation digne d’un restau-

rant gastronomique ». Le tout, dans un

esprit bistro et autour de trois formules :

entrée/plat/dessert (23 €), entrée/plat

(18 €) ou plat/dessert (16 €) avec pour

chaque quatre choix possibles. Ainsi, par

exemple, l’on pourra déguster une mousse

de truite fumée servie avec des pancakes

au curry et aux graines de sésame ; un

croustillon de canard confi t arrosé d’une

sauce au coteau du Layon et accompagné

d’un écrasé de pommes de terre : « C’est

la spécialité de la maison que je fais toute

l’année, précise Christophe Jamet. Un

jour, j’ai voulu le retirer. Mais on m’a dit :

si on l’a plus, on ne vient plus ! ». Quant

au sucré ? Une mousse légère au chocolat

et au piment d’Espelette ou un crumble

de pommes avec une glace caramel et un

beurre salé, « dessert qui fonctionne très

bien ».

Des futurs cours de cuisine ?Aidé de son épouse Audrey et de deux

apprentis, Christophe Jamet réalise

aujourd’hui une ambition de toujours.

« Être chez moi. Après mon apprentissage

au CFA d’Orléans, j’ai enchaîné différen-

tes saisons dans des hôtels-restaurants

en tant que commis, chef de parti et chef :

Bel’Auberge aux Deux Alpes, Le Lavagnon à

l’Ile d’Oléron, Le Bellerive à Rasteau (Vau-

cluse), Le Sole e Monti à Quenza (Corse) et

La Raffi nerie (Béziers). À Béziers, c’était

une ouverture. Il a fallu tout faire, tout

inventer. Alors je me suis dit pourquoi ne

pas le faire pour moi ? » Poussé par l’en-

vie de faire plaisir aux gens en trouvant le

petit truc qui fera la différence, Christophe

Jamet a ainsi choisi de mettre en valeur

des produits de base rehaussés d’une note

de raffinement en veillant à ce que les

menus restent abordables : « Je veux mon-

trer que pour 23 € on peut bien manger ».

Comme la brouillade d’œufs, servie avec

une écume de pommes de terre parfumée

à l’huile de truffe ou encore une royale au

foie gras arrosée d’un coulis d’écrevisse.

Autant de créations que ce chef plein d’en-

thousiasme se verrait bien faire découvrir

à travers des ateliers cuisine. Un projet

de bon goût !

66, rue Bernard-Palissy

45500 gien

Tél. : 02 38 67 54 40

Un nouvel espace dédié à l’événementiel et au tourisme d’affairesUn nouvel espace dédié aux événements professionnels, mais aussi culturels et privés, a ouvert ses portes à Fontenay-sur-Loing fi n 2010. Baptisé Théatro ! et dirigé par Cyril Martini, le lieu entièrement rénové dispose d’une surface de 1500 m², d’une scène de 50 m² modulable, d’un équipement audiovisuel, d’une terrasse arborée de 500 m². Le site propose quatre confi gurations de salles, dont l’une est dédiée aux congrès (capacité 1 000 places) et une autre aux salons professionnels. Avec pour atout supplémentaire sa localisation stratégique (1h de Paris et d’Orléans via l’A19), Théatro ! entend s’imposer sur un marché de l’événementiel et du tourisme d’affaires, qui, selon un récent sondage (1), a affi ché une hausse du volume des dépenses des entreprises de 4,2 % en 2010. www.theatro-45.com(1) 19ème étude Coach Omnium

ARDOISES GOURMANDESau P’tit Bouchon

À TABLE

Ce petit restaurant du centre de Gien charmera les amateurs de cuisine de bistro. Aux fourneaux, Christophe Jamet met toute sa passion de chef dans l’élaboration de produits simples qu’il rehausse d’une touche de raffi nement.

Christophe Jamet

AFFICHEZ VOS

NOUS FABRIQUONSCOULEURSVOS CARTES

Page 16: Loiret Eco 39 - Avril 2011

16 39 avril 2011

QUAND L’INDUSTRIE contre-attaque

C’est une première à l'échelon

national. Du 4 au 10 avril 2011,

va se tenir en France la Semaine

de l’Industrie, à l’initiative du

Ministère de l’Économie, de l’Industrie et

de l’Emploi. Un événement qui reviendra

désormais chaque année. Calquées sur la

semaine du développement durable, ces

journées se donnent pour objectif d’orga-

niser sur tout le territoire des manifesta-

tions propices à la découverte du monde

de l’industrie : portes ouvertes, visites

commentées, colloques et tables rondes,

forums d’information, expositions, jeux

concours avec les établissements d’en-

seignement, etc. Une campagne qui sera

relayée grâce à des messages diffusés

dans des médias nationaux et locaux,

et un site Internet dédié (lire Loiret Eco

page 9).

Ce dernier rappelle en effet la conclusion

des États Généraux de l’Industrie qui pointe

les évolutions nécessaires pour renforcer

la politique industrielle française. Dans un

contexte de sortie de crise, il a été jugé

important de donner au secteur de l’in-

dustrie en France une nouvelle impulsion,

Un peu plus d’un an après les États Généraux de l’Industrie souhaités par le gouvernement, et après deux années de crise, le secteur semble amorcer en région Centre une reconquête à la fois d’image et de marchés. Un redémarrage qui se place sous le signe conjugué des trois leviers de croissance que sont l’innovation, l’exportation et le développement durable. Créer de nouveaux produits, valoriser son savoir-faire à l’étranger, développer une éthique éco-responsable sont aujourd’hui autant d’atouts pour rester dans la course à la compétitivité. Après la crise, l’industrie se mobilise pour la reprise.

Lionel Clermont, P-DG de Guinault

DOSSIER

Page 17: Loiret Eco 39 - Avril 2011

avril 2011 39 17

mais également de définir avec

l’ensemble des acteurs concernés

(fédérations, partenaires sociaux,

dirigeants…) une nouvelle orienta-

tion politique, visant entre autres

à mettre l’industrie au cœur d’un

grand projet commun, développer

l’emploi et les compétences sur

les territoires, ou encore renforcer

la compétitivité des entreprises et

l’innovation.

L’idée de cette Semaine de l’In-

dustrie ? Faire tomber les clichés

(industrie polluante, bruyante,

pas valorisante…) et sensibiliser

aux réalités actuelles de l’univers

industriel. Ainsi par exemple, dans

le Loiret, deux opportunités seront

notamment données à tous les

publics d’aller sur le terrain pour

une immersion concrète : les 4 et

5 avril à Orléans, pour une décou-

verte du Groupe Sandvik, premier

fournisseur mondial d’outils de

coupe. Au programme : présen-

tation du groupe, visite des uni-

tés opérationnelles, démonstra-

tion d’usinage à grande vitesse…

Autre possibilité, du 7 au 10 avril à

Ouzouer-sur-Loire, sur un site de

CEMEX, l’un des leaders de l’indus-

trie des matériaux de construction,

pour une visite traitant à la fois de

géologie et de la production de

granulats, jusqu’à l’évocation de

la remise en état du site en faveur

de la biodiversité. Dans les deux

cas, la volonté des industriels est

d’ouvrir largement leurs portes

pour mieux se faire connaître et

valoriser leurs métiers et leurs

savoir-faire ainsi que d’afficher

clairement leur volonté de s’ins-

crire dans le développement dura-

ble. Et ce tant auprès du grand

public, des professionnels, que

des scolaires et des étudiants. À

cet égard, l’UIMM (Union des

Industries et des Métiers de la

Métallurgie) du Loiret organise

comme chaque année son stage

Profindustrie, dans le cadre du

Sur tous les tarmacs du mondeSi l’aéronautique a été durement touchée par la crise, Guinault, entreprise spécialisée dans le matériel d’assistance aéroportuaire civile et militaire, a pu tirer son épingle du jeu. Avec quelque 7 000 machines en opération dans environ 80 pays, l’entreprise de 90 personnes, basée à Saint-Cyr-en-Val, a su prospérer sur ce marché de niche (CA 19 M€) : « depuis 2003, nous avons une croissance à deux chiffres. Nous concevons et fabriquons 350 machines par an, les ventes s’effectuant via un réseau d’agences représentant la marque, au Moyen-Orient, Asie, Brésil, USA, Scandinavie, Japon… » souligne Lionel Clermont, P-DG de l’entreprise. Les machines de Guinault fournissent ainsi aux avions stationnés au sol différents types d’énergie : électrique (groupes électrogènes et convertisseurs de fréquence, l’aéronautique utilisant le 400 Hz), pneumatique (air comprimé) et climatique (pour refroidir ou réchauffer les cabines des avions). « Tout ceci existe dans l’avion, mais le coût de fonctionnement de ces systèmes embarqués est très onéreux et énergivore : 200 litres de carburant à l’heure. Avec nos machines, la consommation est divisée par 2 à 10 selon l’application, poursuit Lionel Clermont. Sans compter le problème du bruit des APU (Auxilliary Power Unit), tournant à 40 000 tours/minute : nos équipements au sol sont moins bruyants que ces groupes auxiliaires de puissance embarqués ». Et pour rester à la pointe, Guinault travaille sur un projet d’innovation orienté développement durable fi nancé par Oséo (320 000 € sous forme de prêt à taux zéro remboursable pour un coût total de 775 000 €).Ce projet mettant aussi l’accent sur l’étude fi ne des coûts, Guinault mesure, pour évaluer le TCO (Total Cost of Ownership) « les coûts écologiques, de fonctionnement, du risque d’accidents du travail, de consommables, et de recyclage. L’acte d’investissement rationnel favorise naturellement la machine la plus économique pendant toute sa durée de vie : le prix d’achat n’est pas le critère essentiel ».

www.guinault.com

rapprochement du monde indus-

triel et de l’Éducation Nationale.

Une 27e session qui se déroulera

cette année du 4 au 6 avril, avec

pour objectif l’information et la

sensibilisation des professionnels

de l’orientation et de l’emploi sur

l’industrie d’aujourd’hui.

Revaloriser l’industrieIssue des 23 mesures retenues

dans le cadre des États Généraux

de l’Industrie, cette Semaine de

l’Industrie entend revaloriser le

secteur en France et ses métiers

auprès de l’ensemble de la popula-

tion. Comment ? En s’attaquant au

défi cit d’image dont il souffre, en

renforçant l’attractivité des profes-

sions exercées auprès des jeunes

et de leur entourage (enseignants,

familles) et en tentant d’influer

de manière positive sur les choix

d’orientation professionnelle des

lycéens et des étudiants. Le tout

en fédérant les nombreuses initia-

tives existantes en région, afi n de

gagner en lisibilité et en effi cacité

grâce au retentissement national

de l’opération.

Car le constat est clair. Malgré une

lente augmentation de la popula-

tion active en France, sa part dans

l’industrie diminue quant à elle

inexorablement : elle est passée

de 16 à 13 % entre 2000 et 2008,

selon le rapport fi nal du bilan de

la concertation des États Géné-

raux de l’Industrie (s’appuyant

sur une source INSEE). Une

baisse qui affecte les différents

secteurs industriels de manière

diverse : - 23,3 % pour les biens

de consommation, - 15,63 % pour

l’automobile, - 15,2 % pour les

biens intermédiaires, trois sec-

teurs davantage touchés que la

moyenne, contrairement aux biens

d’équipement (- 8,14 %), à l’éner-

gie (- 8,13 %) et à l’agroalimentaire

(- 3,17 %).

Autre constat, cette fois dans

le secteur de l’abattage, de la

découpe et de la transformation de

viandes, chez Tradival, où l’on note

les mêmes difficultés de re cru-

tement : « nous sommes toujours

en recherche de personnel. Mais

nos métiers n’attirent pas : il faut

La volonté des

industriels

est d’ouvrir

largement

leurs portes

pour mieux se

faire connaître,

valoriser leurs

métiers et

leurs savoir-

faire.

Page 18: Loiret Eco 39 - Avril 2011

18 39 avril 2011

évoluer dans une atmosphère à

8 °C, vouloir travailler la viande… »

explique Pierre-Armand Pinoteau,

Directeur du site Tradival (groupe

SICAREV et SICAVYL) d’abattage

de porcs de Fleury-les-Aubrais.

Et pourtant, si dans l’imaginaire

collectif, on projette souvent

l’image de robots sur les chaînes

de production, il ne faut pas pour

autant toujours associer industrie

et automatisation : « tout ne peut

pas être automatisé à l’extrême :

dans notre métier, il y a des opé-

rations indispensables qui doivent

être réalisées manuellement,

comme le tri par exemple » pour-

suit Pierre-Armand Pinoteau.

Rester compétitifAprès deux années de crise diffi -

ciles, 2010 a vu, selon le rapport

édité par la Banque de France, le

début d’un redressement pour la

fi lière en région Centre : le chiffre

d’affaires des entreprises indus-

trielles ayant progressé l’année

dernière de 4,1 %. Un rebond qui,

selon ce même rapport, « semble

avoir été un peu plus prononcé

dans les entités de moins de 50

salariés et dans celles de plus de

500 ». Dans le même temps, des

disparités ont été relevées en fonc-

tion des secteurs d’activité : si les

principales hausses sont enregis-

trées dans les secteurs de la fabri-

cation des matériels de transport

(+ 22,5 %, bénéfi ciant des mesures

fi scales d’incitation à l’achat d’un

véhicule neuf), du secteur dit des

"autres produits industriels" – cos-

métique, pharmacie, textile, sous-

traitance automobile… – (+ 4,6 %),

de l’électronique, de l’informatique

et de l’optique (+ 3,2 %), le secteur

de l’industrie agro-alimentaire

est quant à lui orienté à la baisse

(- 0,6 %), tout comme la branche

de l’imprimerie (classée dans la

catégorie “autres produits indus-

triels”). Toujours selon ce même

rapport, une embellie a également

été constatée en 2010 à l’exporta-

tion, avec un volume en hausse

de + 8,4 % pour les entreprises

industrielles de la région Centre

prises dans leur globalité. L’ana-

lyse par secteur place en tête pour

L’éco-responsabilité récompenséeDeux pivoines : c’est la récompense que s’est vue récemment attribuer Merck Chimie SAS par la Cosmetic Valley au titre de son engagement dans l’éco-responsabilité. « C’est une récompense qui montre notre adhésion aux valeurs écologiques dans nos développements et notre manière de fabriquer » note Richard Vidal, directeur du site de Pithiviers, spécialisé dans la fabrication et le développement de supports polymères microscopiques pour diverses applications dont notamment les réactions antigènes et anticorps. Dans les faits, cette distinction salue les efforts de Merck Chimie SAS en matière d’économie d’eau et de réduction de l’exposition au bruit. « Pour chaque opération chimique (entre 60 et 80 par an), la consommation d’eau de ville utilisée pour le process ou rentrant dans nos formulations a été réduite de 70 m3 (en 2007) à 58 m3 (en 2010). De même la consommation d’eau de forage est passée de 186 à 140 m3 par opération chimique », explique Richard Vidal. L’attention a aussi été portée sur l’exposition au bruit dans le laboratoire et l’atelier, à la fois pour les opérateurs et les personnels environnants. « Nous travaillons sur des appareils très stridents (broyeurs ou émulsifi ants). Grâce à une isolation des postes, le niveau sonore est passé, pour les appareils à ultrasons, de 91 dB sur certaines mesures à 74 dB, et sur les broyeurs homogénéisateurs, de 90 à 73 dB environ ». « Valorisante pour les salariés » selon Richard Vidal, cette reconnaissance permet « de gagner en image, mais n’aura pas pour nous d’impact direct sur la valorisation à l’export. Pour avoir un retentissement à l’international, il nous faudrait atteindre 4 Pivoines ! Or pour les gagner, des initiatives plus innovantes seraient nécessaires. Le rapport effort-récompense en vaudrait-il le coup ? Quoi qu’il en soit, la Cosmetic Valley nous pousse à faire des efforts au service de l’environnement et auxquels on souscrit pleinement ». Des efforts qui pour la Cosmetic Valley contribuent à “booster le made in France”. www.merckgroup.com

Richard Vidal, directeur Merck Pithiviers

DOSSIER

Page 19: Loiret Eco 39 - Avril 2011

avril 2011 39 19

lors d’une injection, le médica-

ment parvienne au bon endroit

sans effets collatéraux ». Et pour

Merck, l’innovation s’exprime aussi

dans le domaine de l’électronique

(où il est leader mondial des fabri-

cants de cristaux liquides), avec la

fourniture des particules à des

fabricants de livres électroniques

« qui apportent de la couleur à

l’affichage, encore monochrome

aujourd’hui ».

Être éco-responsableLa compétitivité peut aussi passer

par la valorisation du “made in

Nous sommes

toujours en

recherche

de personnel.

Mais nos

métiers

n’attirent

pas[…]”

Tradival pousse le porc bioChangement des habitudes alimentaires, mauvaise image de la viande de porc… Les volumes de consommation de viande sont globalement à la baisse, et particulièrement celle de porc. « D’où la volonté de travailler sur les porcs bio – sur lesquels nous capitalisons depuis 1999 – et oméga 3 (nourris à partir de graines de lin) pour donner une image positive des produits » explique Pierre-Armand Pinoteau, Directeur du site Tradival d’abattage de porcs de Fleury-les-Aubrais (300 salariés, 85 M€ de CA). « L’idée était de travailler cet abattage – 300 porcs bio sont abattus par semaine – sans perturber le reste de la production, équivalente à environ 9 000 porcs abattus chaque semaine », précise-t-il. Et pour cela, Tradival a dû investir dans le cadre du projet Avenir Bio, qui s’inscrit sur 2009-2012 et vise à développer la production porcine bio française. « Ainsi, en 2010, nous avons investi 2 M€ dont 500 000 € afi n d’intégrer de nouveaux volumes et développer la gamme : aménagement des porcheries, informatique au niveau de l’atelier de découpe (pour l’identifi cation, la gestion des fl ux), transformation des équipements (cellules de cuisson, malaxeurs, machines de conditionnement) » commente Pierre-Armand Pinoteau.Aujourd’hui deuxième abatteur de porcs bio en France, Tradival travaille avec les grandes et moyennes surfaces, à la fois sous sa propre marque et sous les marques de distributeurs. L’investissement dans une cellule de cuisson a notamment permis de lancer des produits de charcuterie bio qui n’étaient pas proposés jusqu’alors : boudins blancs, boudins noirs, rôtis cuits. « Si on n’investit pas, on ferme », résume Pierre-Armand Pinoteau. En quelque sorte, le prix à payer pour valoriser la fi lière et aussi développer l’élevage dans les régions Centre, en Auvergne, Limousin et Bourgogne : de 26 producteurs en 2008, le projet vise 44 éleveurs en 2012. www.orleans-viandes.fr

Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival

de Fleury-les-Aubrais

ce qui est de l’export les équipe-

ments électroniques, informati-

ques et optiques (+ 11,7 %), suivis

des "autres produits industriels"

(+ 7 %), de la fabrication de maté-

riels de transports (+ 4,1 %) et

enfi n de l’industrie agro-alimen-

taire (+ 3,4 %).

Une progression encourageante

qu’il faut poursuivre. « Mais sans

innovation, comment croître ? »

lance Richard Vidal, directeur du

site de Pithiviers de Merck Chimie

SAS, qui vient de breveter le

mascara magnétique, un produit

innovant en cours de test, ayant

la propriété d’allonger les cils et

de donner un bel effet d’agrandis-

sement de l’œil grâce à des par-

ticules "intelligentes". Parmi les

autres axes d’innovation de cette

entreprise évoluant par nature

dans un univers très innovant,

fi gurent notamment des projets à

visée thérapeutique tels « le Projet

européen Drug Delivery, initié en

2010 avec l’Institut Polytechnique

de Lausanne, les Universités de

biologie et CHU de Suisse, Hol-

lande et Suède. Nous travaillons

sur la mise au point d’une parti-

cule médicamenteuse pour que,

Page 20: Loiret Eco 39 - Avril 2011
Page 21: Loiret Eco 39 - Avril 2011

DOSSIER

France”. Une appellation qui, vue

de l’étranger, évoque des qualités

comme la créativité, la qualité, la

spécifi cité scientifi que et techni-

que, mais aussi la prise en compte

des questions de développement

durable. La mise en valeur de cette

“marque France” est ainsi l’un des

leitmotivs de la Cosmetic Valley,

vitrine du luxe français. Premier

centre mondial de ressources en

parfumerie-cosmétique et réser-

voir de savoir-faire exceptionnel,

le pôle de compétitivité travaille

activement à renforcer la visibi-

lité internationale de ses PME

membres, afin de favoriser leur

positionnement sur les marchés

d’exportation. Parallèlement,

la Cosmetic Valley prouve que

l’excellence et l’innovation peu-

vent aller de pair avec la notion

d’éco-responsabilité : celle-ci est

désormais devenue une vérita-

ble plus-value, particulièrement

stratégique face aux nouvelles

attentes des consommateurs,

qui attendent des produits et des

procédés de fabrication plus res-

pectueux de l’environnement. En

affichant son objectif d’assurer

qualité et sécurité des produits

et des services, dans le respect

des hommes et de la planète, la

Cosmetic Valley, entend, à travers

l’attribution de Pivoines (emblème

du pôle d’excellence) récompenser

l’en ga gement des entreprises pour

leurs actions éco-responsables (de

une à quatre Pivoines selon l’im-

portance des actions engagées).

Une manière de donner ainsi

l’exemple de ce qu’il faut faire

en termes d’éco-responsabilité :

60 membres du pôle ont signé la

charte "Pour une Cosmetic Valley

éco-responsable" et en 2010, 36

Pivoines ont été attribuées dont

La Cosmetic

Valley

prouve que

l’excellence

et l’innovation

peuvent aller

de pair avec la

notion d’éco-

responsabilité.

SODIM, la petite performante qui a séduit le géant5 700 milliards de cigarettes fumées dans le monde chaque année… dont un tiers en Chine. On parle même de 6 000 milliards dans les 3-4 ans à venir. « Et face à des réglementations de plus en plus strictes, le business n’est pas prêt de se tarir » constate Éric Favre, Directeur général de SODIM*, entreprise basée à Fleury-les-Aubrais et spécialisée dans le développement et la fabrication d’appareils de mesure destinés à l’industrie du tabac, du papier et du fi ltre. Poids de la cigarette, son tirage, sa ventilation, mais aussi porosité du papier, longueur, diamètre, densité, compacité, humidité… : SODIM répond à une demande de plus en plus forte notamment de la part des industriels du tabac** en termes d’analyses, tant en laboratoire qu’en atelier de fabrication, permettant d’obtenir des informations sur une cigarette donnée ou sur l’un de ses composants. « Pour ces analyses pointues, nous nous appuyons sur la maîtrise à la fois de notre technologie et de la totalité du process » souligne Éric Favre. Unique en France, SODIM est une société performante, « résultat d’une stratégie de conquête avec l’appui d’un réseau très sélectif d’agents internationaux : pas une usine dans le monde où il n’y ait un produit SODIM » poursuit-il. Technologie d’une grande fi abilité, 98 % du CA à l’export, SAV de proximité et de qualité, certifi cation ISO 9 000 et laboratoire accrédité ISO 17 025… Hauni, le géant mondial de la fabrication d’équipements à l’usage des industriels du tabac, ne s’y est pas trompé : l’entreprise allemande a racheté SODIM en février 2010. « Nous ajoutons à leur portefeuille une gamme élargie de produits qu’ils n’ont pas : des appareils de mesure statique des paramètres physiques liés à la fabrication des produits à fumer » fait remarquer le Directeur général, ajoutant que « même si SODIM ne représente qu’un faible pourcentage du CA de Hauni, nous en sommes devenus la cerise sur le gâteau ». * Société de Diffusion d’Instruments de Mesure** Imperial Tobacco, British American Tobacco, Chinese National Tobacco Corporation, Japan Tobacco, Philip Morriswww.sodim.com

Eric Favre, Directeur général SODIM

avril 2011 39 21

Page 22: Loiret Eco 39 - Avril 2011

22 39 avril 2011

DOSSIER

18 à 7 entreprises.

Aujourd’hui, l’innovation ne doit

plus se concevoir d’un point de

vue strictement technologique.

D’autres éléments doivent aussi

rentrer en ligne de compte, telles

les dimensions en vi ron ne men-

tales, sociétales et managériales

de l’innovation.

Et pour être performant en termes

de développement durable, il faut

aussi savoir innover dans l’étude

de l’impact de l’entreprise sur

l’environnement. Comme le fait

par exemple STCM, entreprise

spécialisée dans le recyclage du

plomb issue des batteries, à tra-

vers une démarche impliquant

un thésard de l’École Nationale

de Toulouse sur la spéciation des

métaux par les végétaux en colla-

boration avec l’ADEME (Agence de

l’Environnement et de la Maîtrise

de l’Énergie ).

Investir dans des process qui

consomment moins de ma tières

premières, moins d’énergie,

gé nèrent moins de déchets et

conduisent à des produits d’une

meilleure effi cacité au plan envi-

ronnemental, est devenu pour

l’industrie une priorité absolue :

l’accélération de la transition des

pratiques vers l’éco-conception

et l’éco-production, préconisée

par le rapport fi nal du bilan de la

concertation des États Généraux

de l’Industrie, prend chaque jour

une importance croissante. En

effet, de nouveaux marchés sont

appelés à s’ouvrir, répondant à la

tendance lourde qui s’exprime par

la demande des consommateurs

pour des produits éco-efficients.

Des produits amenés à la fois à

générer, à terme, des réductions de

coût de fabrication et une meilleure

image de leurs fabricants.

Investir dans

des process qui

consomment

moins de

matières

premières, moins

d’énergie et

moins de déchets

est devenu pour

l’industrie une

priorité absolue.

STCM ou comment passer de la France à l’export2009 : année de crise. Les trois plus grosses usines de fabrication de batteries en France ferment et partent à l’étranger à quelques centaines de km… en Europe. Dès lors, pour STCM (Société de Traitements Chimiques des Métaux), fi liale française du Groupe ECO BAT Technologies Ltd, spécialiste et leader mondial dans le recyclage du plomb, il n’y avait plus d’autre choix : exporter. Mais tout n’est pas si simple. « La Pologne et l’Espagne ne suffi saient pas à combler la perte de clientèle. Il fallait voir plus loin, mais où aller ? » raconte Jean-François Delsol, Président de STCM basée à Bazoches-les-Gallerandes. L’évidence s’est vite imposée : « dans les pays qui vivent un boom économique, c’est-à-dire l’Asie. Mais comment s’y prendre ? » L’entreprise recourt alors à l’accompagnement de CCI Centre International, qui organise un diagnostic et des réunions favorisant le partage d’expérience à l’export : « on rencontre des gens qui ont le même langage que nous. C’est un soutien inestimable ». Initiée en 2009, la démarche permet de démarrer le passage à l’export début 2010. « On chasse en meute avec des collègues anglais : on a tous un besoin urgent de ce débouché, commente Jean-François Delsol. Parallèlement, on travaille avec un trader qui prend notre marchandise et qui se charge de la commercialiser. Une façon de se familiariser avec cette logistique de vente ». Et pour gagner en lisibilité à l’export, STCM a fait enregistrer ses marques au LME (London Metal Exchange), la bourse des métaux de Londres, plus grand marché mondial en termes d’échanges sur les métaux. « Nos marques sont ainsi homologuées depuis mai 2010, c’est une garantie supplémentaire pour les nouveaux clients asiatiques. À ce jour, on est les seuls en France et quelques-uns en Europe. Et même s’il a fallu investir 40 000 £ par marque, c’était indispensable : la labellisation LME apporte une reconnaissance à l’échelle mondiale ». www.stc-metaux.com

Jean-François Delsol, président et

directeur commercial STCM

Page 23: Loiret Eco 39 - Avril 2011

avril 2011 39 23

s’annonce, en région Centre,

porteuse de confi ance : selon les

industriels interrogés par la Ban-

que de France, le chiffre d’affaires

et les exportations seraient à la

hausse de respectivement + 5,9 %

et + 7,3 %.

www.semaine.industrie.gouv.fr

www.banque-france.fr/fr/statisti-

ques/telechar/economie/tendances/

r05_bilan.pdf

www.cnri.fr/label-entreprises-res-

ponsables-a-durables

www.ui45.com

Les entreprises

peuvent

obtenir des

labellisations

qui sont

potentiellement

autant de

facteurs de

compétitivité

supplémentaires.

À la clé de ces engagements

vertueux, qu’il s’agisse d’éco-

conception, d’éco-responsabilité

mais aussi de notions telles que

la responsabilité managériale ou

sociétale, les entreprises peuvent

obtenir des labellisations qui sont

potentiellement autant de facteurs

de compétitivité supplémentai-

res : c’est par exemple le cas pour

STCM, qui vient de passer avec

succès l’audit lui permettant de

décrocher le label « Entreprise

Responsable & Durable® » délivré

par le CNRI (Centre National des

Risques Industriels).

Une récompense qui lui sera

remise le 15 avril prochain. La

PMI de Bazoches-les-Gallerandes

deviendra ainsi la neuvième entre-

prise de la région Centre à bénéfi -

cier de ce label, rejoignant Avignon

Ceramic, Bodin Joyeux, La Bovida,

Transactiv, Daudin Services, SARL

Etienne Bouclet, S.A. Boutard et le

Groupe HAP.

Innovation, exportation, déve-

loppement durable, mais aussi

amélioration de l’image de la

fi lière, l’industrie ne manque pas

d’atouts pour les années à venir.

Et déjà, la perspective pour 2011

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Page 24: Loiret Eco 39 - Avril 2011

24 39 avril 2011

Innover dans une perspective à la fois de

développement durable, de croissance

raisonnée et de compétitivité, tel est

le fer de lance de notre industrie

pour relever les défis économiques

et écologiques du 21ème siècle. Ces

logiques d’ innovations, concil iant

efficacité dynamique et préoccupations

environnementales, sont au cœur de

tous les débats actuels : elles sont plus

que jamais dans l’air du temps. Eh bien,

fi gurez-vous que le Loiret n’a pas attendu

que ces questions soient d’actualité pour

jouer, avec brio, la carte de l’innovation au

service du développement de l’entreprise

et du développement durable.

C’était il y a trois siècles : la petite

métallurgie était représentée à Orléans

par une fabrique d’épingles, créée sous

Louis XV. Cette modeste manufacture

pratiquait déjà la division du travail,

facteur de productivité et de compétitivité.

Dans la première moitié du 19ème siècle,

cette branche de l’industrie orléanaise va

connaître une croissance remarquable,

sous la houlette de deux associés,

MM. Ratisseau et Sion, qui ont parié à la

fois sur l’innovation, l’export et le principe

d’éco-effi cacité, en mettant en œuvre toute

une panoplie de solutions nouvelles et

responsables. À l’origine leur manufacture,

située faubourg Madeleine, fabriquait des

pointes et épingles ordinaires, en laiton ;

pour sortir de la routine économique, ils

cherchent donc à orienter leur production

sur un créneau plus spécialisé et plus

porteur, et se lancent dans la production

d’épingles à cheveux en fer, en rachetant

un brevet de fabrication d’épingles dites

tordues (c’est-à-dire à deux branches).

Puis, dans la foulée ils déposent eux-

mêmes, dans les années 1850, un brevet

« d’épingle à cheveux ondulée pour

dames ». Cela n’a l’air de rien, mais l’idée

était géniale : le bord ondulé empêchait

l’épingle de glisser, et cette invention

(orléanaise) est considérée comme l’un

des meilleurs brevets du passé. Dès 1855,

leurs épingles emportent les récompenses

lors des expositions universelles,

s’exportent dans tous les pays de l’Europe,

et font même l’objet de contrefaçons en

Allemagne (c’est la rançon du succès).

L’entreprise occupe alors près de 150

ouvriers et se dote de machines à vapeur,

fonctionnant à la houille. Et c’est là le

plus intéressant de l’histoire : très vite, en

1855, soucieux d’économie d’énergie et

de maîtrise des coûts, les deux patrons,

Ratisseau et Sion, vont remplacer la

houille, dont l’acheminement était coûteux

et dont la combustion produisait d’épaisses

fumées noires polluantes, par le bois de

pin de Sologne. Cette solution innovante

s’est révélée immédiatement positive et

efficace sur toute la ligne : le bois des

plantations de pins destinées à assainir

la Sologne offrait une source d’énergie

locale, propre et renouvelable. Non

seulement l’économie était considérable,

mais les résidus mêmes de la combustion

du bois étaient utilisables et rapportaient

un bénéfi ce : ils étaient commercialisés

sous forme de « braise » comme on disait

alors, c’est-à-dire sous forme de charbon

de bois, dont les boulangers faisaient

une grosse consommation pour chauffer

leur four. Ajoutez, à toute cette chaîne

vertueuse, que nos industriels offraient du

même coup un important débouché à la

fi lière forestière de tout le département.

Et voilà comment l’industrie du Loiret faisait,

avec un succès remarquable et remarqué,

de l’éco-innovation bien avant l’heure.

QUAND L’INDUSTRIE TIRE SON ÉPINGLE DU JEULa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

Les pratiques industrielles imaginatives, entre performances assumées et durabilité, ne sont pas nouvelles sur notre territoire ; elles ont même fait les beaux jours d’anciennes entreprises du Loiret, particulièrement novatrices, dont l’exemple mérite d’être monté en épingle…

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

Anne-Marie Royer-Pantin

PASSÉS COMPOSÉS

Page 25: Loiret Eco 39 - Avril 2011

du Loiret

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Page 26: Loiret Eco 39 - Avril 2011

//////////////////////////////////////////////

ECOBIZ NOUVEAUX ENTREPRENEURS

7 avril 2011

Speed business meeting à l’agence

locale de la CCI à Pithiviers

Contact : Jérôme Goussard

Tél. 02 38 77 77 77

http://nouveauxentrepreneurs.loiret.cci.fr

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ECOBIZ DÉVELOPPEMENT DURABLE

4 mai 2011

L’approche ergonomique du poste de

travail : cas pratique chez MSL CIRCUITS

Les bénéfices liés à l’intégration des

facteurs humains dans l’organisation du

travail.

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. 02 38 77 77 77

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

//////////////////////////////////////////////

ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE

6 avril 2011

Groupe de travail Lean Loiret chez

APERAM ALLOYS AMILLY

14 avril 2011

Groupe de travail Lean Loiret chez

SANOFI

3 mai 2011

Groupe de travail Lean Loiret chez

DESMARQUOY

12 mai 2011

Groupe de travail Lean Loiret chez

ANTARTIC

Contact : Nathalie Aminot-Boulley

Tél. 02 38 77 77 77

http://perfi ndustrielle.loiret-ecobiz.fr

//////////////////////////////////////////////

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ECOBIZ INNOVATION

5 mai 2011

(8h30/10h30 - agence de la CCI

à Beaugency)

9 juin

(8h30/10h30 - agence de la CCI

à Pithiviers)

Atelier : la boite à outils de l'innovation

Présentation des ressources disponi-

ble pour vous accompagner dans une

démarche d'innovation

• Ressources externe dans le Loiret :

fi nancières, humaines.

• Ressources internes : bonnes prati-

ques de management.

Contact : Nathalie Purdom

Tél. 02 38 77 77 77

http://innovation.loiret-ecobiz.fr

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LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

CCI INFOS

26 39 avril 2011

Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :

www.loiret.cci.fr

www.netvibes.com/

cci-du-loiret

http://twitter.com/cciloiret

www.facebook.com/cci.loiret

www.slideshare.net/cciloiret

http://issuu.com/cciloiret

HYGIÈNE ALIMENTAIRE : SE FORMER AUX NOUVELLES RÉGLEMENTATIONS2 et 16 mai 2011La formation « Hygiène HACCP » proposée par la CCI du Loiret et spécifi quement conçue pour les professionnels, répond aux dispositions de la réglementation sur le « Paquet Hygiène » applicable depuis janvier 2006. Obligatoire pour tous les métiers de bouche (restaurateurs, traiteurs, bouchers-charcutiers, industrie agro-alimentaire…), la formation se déroule sur une journée et demie et peut être prise en charge par un fonds de formation (coût 350 € nets par personne).

Prochaine session à l’agence locale de

la CCI à Gien le lundi 2 mai (journée

complète) et lundi 16 mai (après-midi).

Toutes les dates et modalités d’ins-

cription sur www.loiret.cci.fr, Onglet

« prestataires de services CHR »,

rubrique Formations

Page 27: Loiret Eco 39 - Avril 2011

avril 2011 39 27

EC’HORIZON : 94% des panélistes plébiscitent le dispositif

Initialement déployé auprès de 250 com-

merçants du Loiret représentatifs du

secteur, puis adapté aux en tre prises indus-

trielles et de services, Ec’horizon semble

avoir conquis les panélistes impliqués dans

le dispositif, qui à 94 % se déclarent satis-

faits de l’outil. Gratuit, le « baromètre »

de la CCI du Loiret propose « une photo-

graphie trimestrielle de la perception des

entrepreneurs du Loiret sur l’évolution de

leur activité ». Restitué sous forme d’un

tableau de bord avec un certains nombres

d’indicateurs et leur évolution (CA, fré-

quentation, carnet de commandes, prix/

marges, stocks, masse salariale, inves-

tissements…), Ec’horizon propose aussi

une synthèse analysée et commentée des

résultats, doublée de grandes tendances

d’opinion sur un sujet d’actualité donné.

Seuls les panélistes – qui apportent leur

contribution sur la base du volontariat en

répondant chaque trimestre à l’enquête –

ont accès à l’intégralité des résultats de

l’enquête. Les données ainsi obtenues

fournissent également un moyen fi able de

se situer par rapport à la concurrence… et

de réagir si besoin.

Pour en savoir plus ou faire partie du panel :

CCIL – Tél. : 02 38 77 77 77

L’outil de conjoncture développé par la CCI du Loiret à destination des commerçants, industriels et prestataires de services remplit son objectif : délivrer des indicateurs économiques fi ables pour rester connecté avec son environnement.

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C’est une version plus « intuitive » et enrichie de nouveaux contenus que le portail des chambres de commerce et d’industrie propose aux entreprises depuis peu. Fiches pratiques, fl ux actualisé des annonces en ligne, guide des bonnes pratiques, liens avec le Réseau Commande Publique sont quelques-unes des fonctionnalités en ligne. http://www.cci.fr/web/developper-

son-activite/marches-publics

Accès aux marchés publics : les CCI vous simplifi ent la tâche

L’activité économique du Loiret se redresse en 2010C’est à la faveur d’un second semestre 2010 dynamique que la situation globale des entreprises du Loiret est globalement positive sur l’exercice : telle est la conclusion du dernier bilan annuel Ec’horizon réalisé par la CCI du Loiret en mars dernier. Hormis le secteur industriel dont le chiffre d’affaires n’évolue pas, les secteurs du commerce et des services aux entreprises enregistrent une croissance de leurs résultats. Le démarrage de l’année 2011 s’annonce quant à lui en demi-teinte : les carnets de commande de l’industrie seraient revenus à leurs niveaux de 2009 alors que les services semblent repartis à la hausse. Enfi n, le commerce, par nature soumis aux aléas du moral des consommateurs et donc directement impacté par l’actualité économique et sociale, ne donne pas encore de tendance marquée au cours du 1er trimestre. www.loiret.cci.fr, Chiffres clés du Loiret

Ec’Horizon Bilan annuel de la conjoncture par secteur d’activités dans le Loiret

Commerce1er

trimestre2ème

trimestre3ème

trimestre4ème

trimestre

Chiffre d’affaires

Par rapportau même

trimestre en2009

Panier moyen

Evolution du chiffre d’affaires 2009/2010

Industrie1er

trimestre2ème

trimestre3ème

trimestre4ème

trimestre

Chiffre d’affaires

Par rapportau même

trimestre en2009

Carnet de commande

Evolution du chiffre d’affaires 2009/2010

Services aux entreprises1er

trimestre2ème

trimestre3ème

trimestre4ème

trimestre

Chiffre d’affaires

Par rapportau même

trimestre en2009

Ordres de missions

Evolution du chiffre d’affaires 2009/2010

Page 28: Loiret Eco 39 - Avril 2011

28 39 avril 2011

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Page 29: Loiret Eco 39 - Avril 2011

avril 2011 39 29

DÉVELOPPEMENT DURABLE : les dirigeants du Loiret peuvent mieux faire ?

Bonne nouvelle : 78 % des dirigeants

d’entreprises industrielles et du bâti-

ment interrogés par la CCI du Loiret se

sentent concernés par les enjeux du déve-

loppement durable. Le souci, c’est qu’ils

sont à peine plus du tiers (36 %) à avoir

engagé une vraie politique en la matière

au sein de leurs entreprises. Pour ces der-

nières, plusieurs éléments déclencheurs :

les convictions du dirigeant lui-même, les

contraintes réglementaires ou encore les

exigences du marché, liées aux nouvelles

attentes des consommateurs. À la clé,

des bénéfices en terme d’amélioration

de l’image de l’entreprise, la conquête et

la fidélisation de clients, la création de

produits innovants et une meilleure com-

munication au sein de l’entreprise. Alors

que 39 % des chefs d’entreprise déclarent

connaître les trois piliers qui composent

une démarche RSE (Responsabilité Socié-

tale des Entreprises) -une proportion qui

croît avec la taille de l’entreprise- c’est le

volet environnemental qui est majoritai-

rement cité, loin devant les aspects éco-

nomique et sociétal. Quant aux entrepri-

ses non impliquées sur la question, elles

mettent en avant le côté contraignant de

la démarche, plus particulièrement les

diffi cultés or ga ni sa tion nelles, humaines

et fi nancières.

Retrouvez les résultats détaillés

de l’enquête sur www.loiret.cci.fr

Selon les résultats d’une récente enquête menée par la CCI du Loiret auprès de dirigeants industriels du département, l’importance de la mutation du secteur face aux enjeux du développement durable ne fait aucun doute. Mais peine parfois à trouver des déclinaisons concrètes.

Mobil’actifs : la charte est signée !Huit entreprises du Loiret (AFPA Olivet, Mr Bricolage, Calberson Loiret, Chryso, Croix Marie, Thalès Air System, Touténet, Vauban Humanis), soit 1700 salariés concernés, ont signé le 10 mars denier à la CCI du Loiret à Orléans la charte qui les engage pour agir en faveur de la mobilité et des déplacements durables, en présence des partenaires de l’opération. Pendant six mois, sessions de travail collectives et accompagnement individuel permettront aux entreprises impliquées d’avancer dans la construction de leur Plan de Déplacements Entreprises (PDE). La réussite de l’opération Mobil’actifs repose sur la combinaison des outils clés en mains fournis par la CCI du Loiret avec la dynamique d’échanges basée sur la co-construction. Contact : CCI du Loiret

Karine Gauluet, conseil en mobilité – Tél. : 02 38 77 77 81

[email protected]

Un événement à retrouver en vidéo sur www.loiret.cci.fr

Page 30: Loiret Eco 39 - Avril 2011

CCI INFOS

30 39 avril 2011

ENQUÊTE DU MARTROI

L’APPRENTISSAGE, UNE VALEUR MONTANTE

Selon une enquête réalisée par la CCI du Loiret en février 2011

auprès d’un échantillon de dirigeants du département, l’ap-

prentissage reste une valeur sûre dans la politique RH des entre-

prises. Ainsi, 78 % d’entre eux ont déclaré avoir accueilli au moins

un apprenti au cours des deux dernières années, surtout dans le

secteur du commerce. En dépit de l’investissement en temps que

requiert l’accueil d’un apprenti, les dirigeants plébiscitent la pos-

sibilité de « le former à un métier », puis celle de « transmettre

et transférer un savoir-faire » pour pérenniser leur entreprise et

dans une moindre proportion, de « répondre à un surcroît d’acti-

vité ». Alors que le niveau des formations par apprentissage ne

cesse de s’élever depuis plusieurs années (près de la moitié des

nouveaux contrats concernent des diplômes allant du baccalau-

réat ou du brevet professionnel à celui d’ingénieur), ce sont les

prestataires de services qui re crutent le plus de BTS et de DUT,

de licences professionnelles et de Master dans le département.

Si l’apprentissage semble avoir fait majoritairement ses preuves

chez les entreprises l’ayant éprouvé, le degré de motivation de

l’apprenti lui-même joue un rôle prépondérant dans l’image qu’en

ont globalement les dirigeants. Enfi n, l’octroi d’aides fi nancières

pour l’embauche d’un apprenti reste un argument décisif pour les

entrepreneurs consultés.

Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur www.loiret.cci.fr,

Insertion professionnelle rapide et réussie, postes à responsabilité, rempart contre le chômage…l’apprentissage ne manque pas d’atouts pour dynamiser l’emploi des moins de 24 ans. La CCI du Loiret a enquêté pour mieux connaître la relation qu’entretiennent les dirigeants du département avec ce type de formation.

L’édition 2011 du guide « Réunions et séminaires » est disponible ! Réalisée par la CCI du Loiret en partenariat avec le Comité Départemental de Tourisme du Loiret, la brochure recense plus d’une cinquantaine d’établissements (restaurants, hôtels, lieux de caractères…) référencés grâce à la qualité des prestations fournies. Labels, localisation et environnement touristique, équipement, tarifs sont autant de critères permettant aux entreprises de préparer de manière optimale leurs séminaires et week-ends de motivation pour leurs collaborateurs. http://seminaires.tourismeloiret.com

Tourisme d’affaires dans le Loiret : le guide 2011 est disponible

LE PLAN URGENCE JEUNES TOUJOURS EN VIGUEUREn attendant de connaître le détail des mesures du plan gouvernemental destiné à augmenter massivement le nombre d’apprentis en France d’ici 2015 (800 000), le Plan Urgence Jeunes lancé en 2009 est toujours en vigueur, jusqu’au 31 décembre 2011. Conçu pour augmenter le nombre d’apprentis recrutés et faciliter l’insertion professionnelle des jeunes, il est porté sur le terrain par le réseau des CCI ; les « développeurs de l’apprentissage » ont ainsi pour mission de sensibiliser les entreprises aux vertus de la formation en alternance et aux dispositions fi scales en vigueur (avec un objectif de 1 000 contacts auprès des entreprises par développeur et de 150 contrats d’apprentissage supplémentaires signés). Contact : Point A – Chantal Tuffreau, développeur de l’apprentissage :

02 38 77 77 61

Page 31: Loiret Eco 39 - Avril 2011

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Page 32: Loiret Eco 39 - Avril 2011

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