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www.loiret.com LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL G NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012 N° 2 G Archéologie Les experts s'affairent Demospec, star du grand écran MAG Insertion Emploi, logement : le Département agit LOIRET

Loiret Mag n°2

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Magazine du Conseil général du Loiret de novembre-décembre 2012

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LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL G NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012 N° 2 G

Archéologie Les experts

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InsertionEmploi, logement : le Département agit

MAGLOIRET

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LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL G NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012 N° 2 G

L’évolution des politiques publiques est au rang des préoccupations de l’instant. Communes, intercommunalités, départements, régions, qui restera ? Qui fera quoi demain ? Avec quels moyens ? Ces questions sont souvent obscures pour beaucoup d’administrés qui attendent toutefois très légitimement, comme nombre d’élus dont

je suis, une organisation administrative plus simple, plus lisible, plus efficace et moins coûteuse.L’enchevêtrement des compétences des collectivités est en effet un frein au développement économique et à l’aménagement du territoire. Il faut, une bonne fois pour toute, que chaque collectivité ait des responsabilités exclusives – dont elle puisse rendre compte aux administrés – et les moyens de les assumer. Alors que des solutions s’amorçaient sous l’impulsion du président Sarkozy,

tout est remis en cause, pour d’évidentes raisons de partage du territoire favorable à la gauche. C’est donc plus particulièrement auprès des régions, une seule étant de droite, que le gouvernement trouve ses appuis, les départements étant pour leur part invités à des simulacres de concertation.Dans le contexte de crise économique et finan-cière qu’il traverse, notre pays a, plus que jamais, besoin de se réformer, de se transformer, et vite !Le président de la République aura-t-il le courage du « changement » si fièrement martelé en temps de campagne électorale ? L’horizon est malheu-

reusement brumeux, le gouvernement se prenant sans cesse les pieds dans le tapis de ses hésitations, voire contradictions, comme s’il y avait moins de risque à rester immobile. Petite vitesse et grand lentement semble être la ligne de conduite de nos dirigeants.Et pendant ce temps les collectivités doivent œuvrer au service des citoyens sans visibilité sur l’avenir et avec des moyens de plus en plus réduits…Votre Conseil général, comme l’illustre ce numéro, assume ses responsabilités de dynamisation du territoire et organise la solidarité. Nous sommes à vos côtés.

L’ENCHEVÊTREMENT DES COMPÉTENCES

DES COLLECTIVITÉS EST UN FREIN AU

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET À L’AMÉNAGEMENT

DU TERRITOIRE.

édito

Dans le souci du respect de l’environnement et dans une démarche de développement durable, ce magazine est imprimé sur papier 100 % recyclé Eural Premium.

Éric Doligé, Sénateur, Président du Conseil général

Loiret mag Directeur de la publication : Marc Gaudet • Rédacteur en chef : Manuel Poncet • Coordination éditoriale : Barthélemy Sanson et Gwenaël Cuny • Rédaction : A. Landeau (p.4-5), B. Sanson (p.10-15, 19, 29, 31), M. Poncet (p.20, 25), G. Rumeau (p.22-23), E. Combe (p.24, 30), M. Hervez (p.26), A. Billat (p.27, 31) • Ont participé à ce numéro : L. Bigot (p.6-9, 16-17), E. Boutheloup (p.18-19, 21, 27) • Secrétariat de rédaction : L. Bigot • Relecture : E. Combe • Photographe CG 45 : D. Chauveau • Conception et réalisation  : Scoop communication • Impression  : Imprimerie Morault • Dépôt légal  : novembre 2012  • Numéro ISSN : 0769-5241

Ce magazine est aussi le vôtre : écrivez-nous à Loiret Mag, Hôtel du Département, Pôle Communication et Information,

15, rue Eugène-Vignat, BP 2019, 45010 Orléans Cedex 1 Courriel : [email protected] / Téléphone : 02 38 25 45 45 / Site Internet : www.loiret.com

PETITE VITESSE et grand lentement…

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INSERTION EMPLOI, LOGEMENT : LE DÉPARTEMENT AGIT

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DÉCOUVERTELa Ferté-Saint-Aubin, un havre de paix au cœur de la Sologne

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GENS D’ICIRencontre avec Pierre-Yves Bény, gymnaste olympique

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ÉCONOMIEQuand travail et handicap deviennent compatibles

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04 L’ALBUM

16 PORTFOLIOLes plus belles photos du concours La Loire à Vélo

20 PERSPECTIVESSully-sur-Loire : une concertation publique pour étudier le projet de déviation

21 DÉVELOPPEMENT DURABLEBâtiments HQE : le Loiret passe au vert

22 REPORTAGEDécouvertes en sous-sol

24 JEUNESSEClasses de découverte, les voyages forment la jeunesse.

25 SOLIDARITÉProtéger les enfants, une priorité du Conseil général

28 TRIBUNES

30 CULTUREÀ lire, à voir…

31 À DÉGUSTER / QUIZZ

DOSSIERAider les personnes en difficultés, les orienter et les accompagner pour qu’elles se réinsèrent. C'est une mission essentielle menée par le Conseil général et ses partenaires.

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NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012 32 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012

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MONTARGIS

GIEN

14 SEPTEMBRE20  ans du château de ChamerollesDepuis son ouverture au public en 1992, le château présente la Promenade des parfums, l’univers de la toilette et des senteurs du XVIe siècle à nos jours. À proximité, la Grande halle accueille depuis 2009 les expositions événements du Conseil général.

27 ET 28 SEPTEMBRESession départementaleAu cours de ces deux jours, les 41 conseillers généraux du Loiret ont examiné seize rapports, notamment dans les domaines du développement durable et de l’aménagement des zones d’activités.

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Chilleurs-aux-Bois

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CHAMEROLLES

HOMMAGEMaurice Clément, ancien conseiller général du LoiretC'est avec tristesse que le Conseil général a appris le décès de Maurice Clément, survenu le 15 octobre dernier. Élu municipal en 1965 puis adjoint au maire d'Olivet de 1974 à 1995, il fut conseiller général du Loiret de 1982 à 2001.

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Olivet

PITHIVIERS

MEUNG-SUR-LOIRE ET SAINT-AY

SAINT-DENIS-DE-L’HÔTEL

22 SEPTEMBRECollèges : constructions lancées !Ces deux collèges sont construits dans le cadre d’un contrat de Partenariat public privé. Le Conseil général a engagé un important programme pluriannuel d’investissement pour ses collèges qui s’élève à 600 millions d’euros.

13 SEPTEMBREPose de la première pierre de l’aérogareLe Département et le SMAEDAOL entendent favoriser le développement de l’aviation d’affaires, de tourisme et de loisirs. Ce projet pour l’aéroport représente une chance pour l’avenir économique du territoire.

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18 SEPTEMBRESemaine européenne de la mobilitéLe président du Conseil général a présenté une enquête sur les modes de déplacement des habitants du département. Près de 75 % d’entre eux souhaitent davantage se déplacer à pied.

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EN CHIFFRES

La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) est au service de près de 50 000 personnes handicapées du Loiret et de leur famille. Guichet unique, elle accueille, informe les personnes handicapées sur leurs droits et évalue leurs besoins afin de leur proposer un plan personnalisé de compensation du handicap. Elle anime la CDAPH chargée de se prononcer sur l’attribution des droits et prestations et « sur la reconnaissance du statut de travailleur handicapé notamment », explique Christelle Clause, référente « insertion professionnelle »,

qui anime, pour la MDPH, le réseau des partenaires de l’emploi. Parmi les initiatives originales mises en place avec le soutien du Conseil général figurent des actions en faveur des TPE-PME pour le recrutement et le maintien de travailleurs handicapés sur leur poste de travail.

L.B.

} Pour en savoir plus : MDPH - Pôle

insertion professionnelle - Cité Coligny, 131, rue du faubourg Bannier, Orléans Tél. 02 38 25 40 35

Retrouvez notre rubriqueéconomie sur

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f Chaque entreprise de plus de 20 personnes

doit employer au moins 6 % de personnel handicapé et peut, pour cela, avoir recours en partie à la sous-traitance ; dans le cas contraire, elle doit régler, tout comme le secteur public, une contribution de substitution.

f Les Entreprises adaptées (EA, ex-ateliers protégés)

font partie du milieu ordinaire. Elles doivent toutefois employer au moins 80 % de travailleurs handicapésà efficience réduite.

f Les Établissement et services d’aide par le

travail (Esat, ex CAT) font, eux, partie du milieu protégé. Ils accueillent exclusivement des travailleurs handicapés dont la capacité de travail est inférieure à un tiers de la capacité normale et leur propose un soutien médico-social et éducatif.

LA MDPH, UN GUICHET UNIQUE SOUTENU PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL

Je ne vends pas du handicap. Je vends un savoir-faire, avec des prix conformes au marché. » Le discours

de Régis Roncin, PDG de la société coopérative TPC, créée en 1984 à Saint-Jean-de-Braye, a de quoi surprendre. Car TPC est une Entreprise adaptée (EA), qui emploie, à ce titre, 80 % de travailleurs handicapés.« Ce métier social est compensé par une aide de l'État, reconnaît celui qui est également délégué régional de l’Union nationale des EA. Mais 75 % de nos ressources proviennent de

nos activités économiques : le conditionnement pour de grands groupes de cosmétiques, la mécanique, l’administratif, l’agroalimentaire. » TPC emploie pour cela 185 personnes, dont 157 salariés handicapés (la plupart actionnaires), à la fois au siège abraysien et à Amilly, pour un chiffre d’affaires de plus de 7,5 M€. Et elle vient

DES ENTREPRISES(PRESQUE) COMME LES AUTRES

LES TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

FOURNISSENT UNVRAI TRAVAIL.

HANDICAP Du 12 au 18 novembre, la Semaine pour l’emploi des

personnes handicapées aura pour mot d’ordre l’engagement. Mais

d’ores et déjà, dans le Loiret, des entreprises démontrent que le

handicap n’a rien d’incompatible avec une véritable activité

économique.

d’investir 450 K€ : « Nous nous lançons dans la transformation de produits agroalimentaires et entamons la production de compote bio ! »

ExternalisationCe volontarisme entrepreneurial, on le retrouve dans le discours de Claude Larouy qui, à 63 ans, entame une seconde vie professionnelle aux commandes de Document’Hom, à Semoy. « Notre objectif est de créer un réseau d’EA dans la région Centre, voire au-delà. Nous faisons de l’administratif – traitement du courrier entrant, numérisation, indexation, contrôle de données, saisie informatique, impression, etc. – au moment où les entreprises

se recentrent, elles, sur leur cœur de métier et externalisent ces tâches. » IBM, le Crédit agricole, Malakoff, le BRGM et l’Urssaf font partie des clients de Document’Hom. Et pas seulement, pour honorer leur « quota » de salariés handicapés...Dans les ateliers flambant neufs de La Couronnerie*, à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, Virginie Auber défend elle aussi d’un même élan les deux structures qu’elle dirige – une EA et un Établissement et service d’aide par le travail (Esat) – et, surtout, leurs 190 travailleurs handicapés : « Nous faisons partie du dispositif “Différent et Compétent”, pour la reconnaissance des acquis de l’expérience de nos salariés et

usagers. Car ils fournissent un vrai travail. » Halte aux idées reçues donc !Et de mettre en avant la fidélité des clients de La Couronnerie, parmi lesquels de grands noms comme Dior, Shiseido, L’Oréal... « Le conditionnement pour l’industrie cosmétique représente 50 % de notre activité, suivi de la gestion de flux documentaire et de la copie numérique. » De quoi réaliser 2,3 M€ de chiffre d’affaires, tout en assumant, côté Esat, un rôle d’établissement médico-social.

Suivi médico-éducatifUn rôle que connaît parfaitement Bernard Gassie, directeur de l’Adapei 45, une association de défense des intérêts des personnes

handicapées mentales et de leurs familles qui chapeaute - entre autres - quatre Esat dans le Loiret : « 360 travailleurs handicapés y bénéficient d’un accompagnement social, éducatif, psychologique, en marge de leur activité de production, elle-même encadrée par des moniteurs d’ateliers et des éducateurs techniques spécialisés. » Une prise en charge certes plus importante qu’en EA, mais qui n’empêche pas les quatre établissements de produire à hauteur de 3,5 M€.« Cela compense la part Esat de la rémunération due aux travailleurs**, couvre les frais d’entretien et les investissements », explique Patricia Flouest, directrice

de deux Esat de l’Adapei. Une autre façon de dire que le produit des activités de blanchisserie, restauration, conditionnement, entretien de cycles, etc., est vital. Pour les Esat, mais surtout pour leurs usagers, qui accèdent parfois, grâce à cela, au marché du travail « ordinaire ».

Laurent Bigot* Ils ont brûlé en 2008 et ont pu

rouvrir en 2010 ; le Conseil général a

accordé une aide de 400 K€ pour

la reconstruction.

** Leur rémunération est abondée

par l’État.

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LE TRAVAIL HANDICAPÉ DANS LE LOIRET

3 200 salariés TH* environ dans le secteur privé et 1 000 dans le secteur public

300 SALARIÉS TH DANS 7 EA (ENTREPRISES ADAPTÉES), QUI EMPLOIENT 450 SALARIÉS AU TOTAL

1 300 usagers TH dans 14 Établissements et services d’aide par le travail (Esat)

2 500 DEMANDEURS D’EMPLOI HANDICAPÉS

684 accompagnements par Cap Emploi 45, pour 541 placements en 2011 (dont 233 CDI)

* travailleurs handicapés

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Milieu ordinaire / milieu protégé

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012 76 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012

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TÉLEX

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f HUIT LAURÉATS POUR LES 4es TROPHÉES DE

L’ENTREPRISERemis le 25 octobre au Centre de conférence d’Orléans, les 4es Trophées de l’entreprise du Loiret, dont le Conseil général du Loiret est partenaire, ont récompensé huit entreprises du département :- Espoirs de l’économie : Footways (solutions environnementales, La Source)- Innovation : Sofraser (mesure de viscosité, Villemandeur) ;- Développement durable : Deret (transport-logistique, Saran) ;- Performance économique : Baudin (constructions métalliques, Châteauneuf-sur-Loire) ;- Reprise-transmission : Somava (moules et coffrages métalliques, Puiseaux) ;- International : C-Lines (bâtiments industriels et d’élevage, Orléans) ;- RH - Gestion des compétences : Christian Dior (parfums/cosmétiques, Saint-Jean-de-Braye) ;- Prix spécial du jury : LSDH (liquides alimentaires, Saint-Denis-de-l’Hôtel).

Selon l’Insee, le nombre d’emplois touristiques salariés dans le Loiret. Globalement, en région Centre, le

tourisme génère 35 000 emplois.

RÉSEAUTAXÉ

RÉSEAU NON TAXÉ

Systèmeinformatiquede collecte

Facturation

Satelite GPS

Lorsqu'un camion passe sur un tronçon routier taxable, la distance exacte parcourue est calculée par GPS, puis transmise à la « société habilitée au télépéage », qui peut ainsi facturer le montant exact lié à la « consommation ».

Ce boîtier communique avec un satellite GPS. Il est détectable par des portiques et des bornes de contrôle.

Chaque camion de plus de 3,5 T doit être équipé d'un boîtier GPS « écotaxe » où sont enregistrées les caractéristiques : poids autorisé en charge, immatriculation, etc.).

173 portiques fixes de contrôle

500 bornes mobiles de contrôle

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ZOOM SUR...

ARTISANAT SEL, COMMERCE « SOLIDAIRE »

TRANSPORT L'écotaxe pour poids lourds

TÉLEX

ANNIVERSAIRE Tandis qu’elle s’apprête à fêter 60 ans d’existence (en 2013), la société Demospec fait figure de leader sur le marché européen des écrans pour le cinéma et les événements. Et son nouveau site d’Amilly lui permet de voir grand !

f POLYTECH ORLÉANS S’OUVRE AUX CRÉATEURS

L’école d’ingénieurs de l’université d’Orléans Polytech ouvre un Master spécialisé en création d’entreprises innovantes et socialement responsables. Accrédité par la Conférence des Grandes Écoles,ce mastère est soutenu par les acteurs de l’innovation et du monde économique de la Région Centre. HEC Paris en est aussi partenaire. Première promotion prévue pour début décembre.

f FINALISATION DE LA REPRISE D’AÉROWATT

Aérowatt (27,5 M€ de CA), producteur indépendant d’électricité à partir d’énergies renouvelables, a finalisé en septembre son rapprochement industriel avec JMB Énergie. Basée dans l’Hérault, cette dernière (38 M€ de CA) intervient dans toutes les étapes de développement de centrales éoliennes, solaires, biogaz et hydroélectriques.

NOS ÉCRANS DE CINÉMA ÉQUIPENT

PRÈS DE 98 % DES SALLES

FRANÇAISES.

2 000 RÉFÉRENCES EN

PROVENANCE D’UNE DOUZAINE

DE PAYS.

DEMOSPEC,STAR DU GRAND ÉCRAN

Tandis que les plus nostalgiques regrettent déjà le crépitement de la pellicule dans les salles de cinéma, Patrice Turban, lui, s’en félicite. Car Demospec (28 salariés, 6,5 M€

de CA), la société qu’il dirige depuis 2000, fabrique et commercialise des écrans : « À compter du 1er janvier 2013, les films ne seront plus distribués au format argentique ; seuls existeront des versions numériques, explique-t-il. Partout, les salles font donc peau neuve, avec de nouveaux projecteurs... et de nouveaux écrans qui permettent notamment de projeter des films en 3D ! »

70 % de l’activité à l’exportAu remplacement d’écrans qui atteignent progressivement la limite d’âge – 5 à 10 ans en moyenne – il a donc fallu ajouter, ces dernières années, un nombre de commandes exceptionnel : « En 2010 et 2011, nous avons produit annuellement 160 000 m² d’écrans peints ! », Il faut dire que Demospec équipe près de 98 % des salles françaises et, avec le groupe irlandais Harkness (leader mondial, 120 personnes, 25 M€ de CA), qui l’a rachetée en 2000, près de 75 % des salles européennes.Sans compter la production d’autres écrans, eux aussi confectionnés à partir de bandes de PVC soudées : les écrans pour l’événementiel. « Cela

représente 20 % de notre activité. Des théâtres, des salles de conférence ou des parcs d’exposition s’en équipent pour y projeter des logos, des photos, des vidéos, etc. »Et si Demospec a fait grandir son activité du côté de Saint-Loup-Les-Vignes, c’est grâce à son nouveau site d’Amilly – trouvé avec le concours de l’Adel et qui a reçu une aide du Conseil général à hauteur de 40 000 € – qu’elle peut aujourd’hui envisager l’avenir sous les meilleurs auspices. Elle y a en effet investi 2,6 M€ en 2011. « Grâce à cela, nous pouvons répondre à des commandes exceptionnelles, comme pour équiper le Palais omnisport de Paris Bercy d’un écran 3D pour le lancement du film Harry Potter, en 2011. » Un savoir-faire sur mesure et réactif – certaines commandes sont honorées en seulement 24 heures – qui permet aujourd’hui à Demospec d’exporter 70 % de sa production. Cela essentiellement en Europe, mais parfois aussi sur le territoire d’autres filiales du groupe Harkness. Y compris en Chine.

Laurent Bigot

En novembre a lieu le Mois de l’Économie sociale et solidaire (ESS). Dans le Loiret, comme ailleurs, c’est l’occasion de

mettre en avant des acteurs de cette économie porteuse de valeurs comme l’intérêt collectif, la démocratie, le développement durable. D’autant que l’on parle là de près de 22 000 emplois dans le Loiret (10 % de l’effectif salarié), selon le Conseil régional de l’ESS du Centre.

Chez Artisanat SEL, à Pannes, près de Montargis, sept emplois directs sont concernés : « Nous sommes le deuxième importateur national d’objets d’artisanat (bijoux, décoration, vaisselle, etc.) du

commerce équitable », explique Yves Turquais, le directeur. Résultat : 2 000 références en

provenance d’une douzaine de pays, comme l’Inde, la Thaïlande, le Pérou, la Colombie, Madagascar, etc. vendues « au juste prix » dans un réseau de 500 boutiques en France, par catalogue et via Internet.« Le juste prix, cela veut dire consentir à payer un peu plus les artisans locaux pour faire jouer la solidarité internationale et ainsi permettre le développement de projets éducatifs, médicaux, environnementaux », poursuit Yves Turquais. Artisanat SEL fait ainsi partie des acteurs de l’ESS reconnus par la préfecture du Loiret... et par les clients, qui, au-delà de la bonne action, y trouvent des objets originaux, qualitatifs, souvent utiles et qui, toujours, racontent une histoire.

L.B.

}Pour en savoir plus : www.cresscentre.org

www.artisanatsel.com

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INSERTION EMPLOI, LOGEMENT : LE DÉPARTEMENT AGIT

SOLIDARITÉ Aider les personnes en difficulté, les orienter et les accompagner afin qu’elles se réinsèrent durablement… Le Conseil général assure au quotidien un travail d’écoute et de soutien, en collaboration étroite avec ses partenaires.

Dans le Loiret comme ailleurs, l’évolution de la situation socio-économique a fragilisé les personnes en

difficulté. Jeunes sans qualification, chômeurs de longue durée, familles en situation précaire, personnes ayant connu un accident de parcours… Politique essentielle du Conseil général, l’insertion a pour objectif de prévenir les situations d’exclusion, d’accompagner les familles en difficulté et de viser leur autonomie. Elle s’inscrit dans une logique de parcours et doit, à terme, favoriser le retour à l’emploi du plus grand nombre.Au-delà de la gestion du Revenu de solidarité active (RSA), les services du Département recourent à de nombreux outils de lutte contre l’exclusion. Ces derniers, dans le cadre du Schéma départemental de l’insertion voté en 2011, s’adaptent aux besoins des usagers et se déclinent, par exemple : en actions préventives auprès des jeunes de moins de 25 ans, en aides aux familles en matière de logement ou encore en mesures d’accompagnement professionnel vers un emploi durable. Comme le souligne Éric Bellamy, directeur de l’Insertion : « Ce travail nous ne pouvons le faire seul. Nous travaillons donc avec l’ensemble des partenaires avec lesquels nous avons constitué un réseau qui réalise un véritable maillage sur tout le territoire du Loiret. » Une démarche qui associe les professionnels des Unités territoriales de solidarité (UTS, voir encadré page 15) du Département, les partenaires institutionnels ainsi que le tissu associatif.

L’insertion par l’emploiL’insertion professionnelle constitue un premier axe fort, notamment en faveur des bénéficiaires du RSA. Il met en place des prestations d’accompagnement et de placement en emploi, soutient de nombreuses associations, chantiers et entreprises d’insertion dans divers domaines : environnement, entretien, mécanique, etc.

L’INSERTION ? UN TRAVAIL

DE MAILLAGE DU TERRITOIREPOUR ÉVITER

LES SITUATIONS D’EXCLUSION.

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EN CHIFFRES

Comment le Conseil général conçoit-il sa politique d’insertion dans le contexte économique difficile que l’on connaît actuellement ?Le Conseil général est un acteur central et reconnu comme tel en matière d’action sociale, compte tenu du dispositif RSA dont il a la charge, mais aussi au regard de l’ensemble des actions que nous menons en faveur de l’insertion sociale et professionnelle, de

l’accès et du maintien dans le logement. C’est la raison pour laquelle nous menons une politique volontariste dans ce domaine, qui se traduit à la fois par un engagement des professionnels du Conseil général sur le terrain, un travail de qualité avec les partenaires et un engagement d’environ 75 M€ par an.

Quels sont les outils que vous mobilisez pour le retour à l’emploi des personnes en difficulté ?Nous avons des professionnels dédiés, qui identifient les compétences et proposent des parcours spécifiques de formation et de retour à l’emploi. Par ailleurs, un travail important est fait avec des partenaires et des branches d’entreprises, sur des opérations concrètes de recrutement.

Ces orientations sont-elles redéfinies annuellement en matière d’insertion ?Nous avons un cadre directeur, à travers le Schéma départemental de l’insertion, adopté pour la période 2011-2015, et le Pacte territorial d’insertion, travaillé avec l’ensemble des partenaires. Cette feuille de route tient compte également des évolutions règlementaires et du contexte économique et social.

QUESTIONS ÀJEAN-NOËL CARDOUX, président de la commission des affaires sociales du Conseil général

ÉVITER LES EXPULSIONS LOCATIVES, LUTTERCONTRE L’HABITAT

INDIGNE ET LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE.

L’INSERTION, un travail d’équipeLE DÉPARTEMENT est le premier acteur de l’insertion dans le Loiret. Il mobilise 200 professionnels : conseillers en économie sociale et familiale, travailleurs sociaux, conseillers en insertion professionnelle, cadres, instructeurs, etc. Il s’appuie sur de nombreux partenaires : les services de l’État, la Caisse d’allocations familiales (Caf), la Mutualité sociale agricole (MSA), Pôle emploi, l’Agence régionale de Santé (ARS), les collectivités locales, le réseau associatif – qui s’investit dans l’accompagnement social et professionnel – et les acteurs du monde économique. Tous contribuent, chacun à leur niveau, à mener à bien une politique d’insertion efficace.

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Les bénéficiaires, à travers un CDD, retrouvent des habitudes professionnelles, de la confiance en soi et peuvent y apprendre un

métier. L’objectif ? Qu’ils s’intègrent dans une entreprise et développent des compétences afin de définir un véritable projet professionnel et d’accéder à un emploi durable. Un accompagnement et des aides aux créateurs d’entreprise sont également proposés. Enfin, avec les partenaires institutionnels, le Conseil général met en œuvre des actions

innovantes par exemple pour favoriser la mobilité ou développer l’accès à la formation.

Chaque habitant du Loiret peut soutenir, à sa façon, ces actions. Ne serait-ce qu’en sollicitant les associations en charge de chantiers d’insertion. Ainsi, les Jardins de la Voie Romaine à Beaune-la-Rolande et Apageh à Montargis, produisent et vendent des légumes. En termes de services, les projets solidaires ne manquent pas non plus avec Amidon 45, à Orléans-La-Source (repassage et couture), Mastic à Saint-Jean-de-la-Ruelle (second œuvre bâtiment) et les différentes associations « intermédiaires » (entretien de la maison, jardinage, bricolage, manutention, etc). De même à Ingré, Envie collecte et réhabilite plus de onze tonnes par an d’appareils électroménagers en fin de vie afin de les revendre. Son directeur, François Dony souligne que « sur l’année 2012, l’association a pu compter sur 30 salariés. Sept permanents sont chargés d’aider et d’accompagner nos salariés en insertion. Il s’agit pour eux de lever les freins tant au niveau de la mobilité, du surendettement et plus largement tout ce qui touche à leur quotidien. Nos salariés sont orientés par le Conseil général. Chacun d’eux est épaulé afin d’élaborer un projet

professionnel visant à terme à favoriser un emploi durable. » Une autre initiative, celle de Saveurs et Talents à Saint-Jean-de-Braye concilie insertion professionnelle et gastronomie bio. « Le Conseil général nous apporte une aide financière qui vient s’ajouter à celle de l’État. Nous employons actuellement quatre personnes dont un bénéficiaire du RSA. Notre objectif est d’accompagner les salariés en insertion, de les aider à retrouver confiance en eux afin qu’ils puissent obtenir un emploi de type CDI, CDD longue durée ou une formation qualifiante », explique Sandrine Séon, créatrice du restaurant. Toujours pour favoriser l’insertion professionnelle, le Département inclut, depuis 2011, des clauses d’insertion dans ses marchés publics de travaux ou de services avec l’appui de la Maison de l’emploi du bassin d’Orléans. Grâce à ce dispositif, le Conseil général prévoit de réserver plus de 50 000 heures de travail pour les personnes en difficulté dans le cadre de ses marchés. Un tremplin supplémentaire vers l’emploi...

Faj pour les 18-25 ansÀ noter enfin, l’attention particulière apportée au sort des jeunes en difficulté. En effet, les soutiens familiaux tendent à diminuer en raison des difficultés croissantes rencontrées par les familles elles-mêmes. Le Département étant pleinement en charge du Fonds d’aide aux jeunes (Faj) depuis 2005, intervient auprès des 18-25 ans qui rencontrent des difficultés d’insertion sociale et professionnelle. Ce fonds soutient des actions d’accompagnement menées directement par des associations : soutien psychologique, accompagnement social, etc. Pour les plus démunis, les actions d’insertion du Conseil général se concentrent autour de la

problématique du logement à travers le Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées. L’État et le Département du Loiret copilotent ce plan dont l’animation a été confiée à l’Agence départementale pour l'information sur le logement (Adil). Objectif : améliorer les conditions de logement des ménages précaires et démunis afin d’éviter les expulsions locatives, lutter contre l’habitat indigne ou la précarité énergétique.

C’est ainsi que, face à la hausse du prix de l’énergie, une opération expérimentale est conduite dans le cadre du Plan solidarité logement 45. Son but ? Proposer, en priorité aux personnes ayant reçu une aide du Fonds unifié logement (Ful), une visite « gratuite, neutre et objective » réalisée à domicile par un conseiller de l’Espace info énergie. Ce rendez-vous permet de dresser le bilan énergétique du logement, mais également d’offrir des conseils pratiques pour une meilleure gestion de l’énergie (chauffage, éclairage, etc.) ou pour des travaux d’amélioration thermique, afin de diminuer le montant des dépenses énergétiques. Géré par le Département, en lien avec les différents financeurs (Caisse d’allocations familiales, Mutualité sociale agricole, collectivités locales, bailleurs sociaux, fournisseurs d’énergie, etc.), le Ful favorise l’accès et le maintien dans le logement des personnes en difficulté. Une stratégie sur le long terme qui fait écho à la politique d’insertion du Conseil général, dont les différentes facettes poursuivent une démarche de développement durable, en mesure d’allier aspects environnementaux, économiques et sociaux au bénéfice des usagers.

75,4 M€ consacrés à l’insertion en 2012

16 947 foyers allocataires du RSA dans le Loiret

6 849 aides pour l’accès ou le maintien dans un logement, l’eau, l’énergie ou le téléphone

Plus de 160 organismes conventionnés en 2012 contribuent à la politique d’insertion

Retrouvez toutes les infos sur l’éducation sur www.loiret.com

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Les conseillers et travailleurs sociaux accompagnent tous les bénéfi ciaires du RSA

ACCOMPAGNEMENT Le RSA est un sigle connu. Mais tout le monde ne sait pas toujours ce que ces trois lettres signifient, en termes de prestations liées à l’insertion des personnes en difficulté. Voici quelques éléments de réponse.

LE RSA, TROIS LETTRES POUR UNE INSERTION

Pour insérer efficacement les personnes en difficulté, le Département s’appuie

sur les Unités territoriales de solidarité (UTS), implantées dans les Maisons du Département (MDD), sur sept zones du Loiret, afin de toucher tous les publics sur l’ensemble du territoire : Orléans-nord, Orléans-ouest, Orléans-est, Orléans-sud, Pithiviers, Montargis et Gien. Chaque Maison du Département dispose d’une équipe de professionnels aux compétences pluridisciplinaires

(médecins, psychologues, puéricultrices, assistants sociaux, conseillers en économie sociale, conseillers en insertion professionnelle…). Tous ces agents ont pour vocation l’accueil et l’accompagnement des personnes en situation difficile ou précaire. Vous avez sans doute une Maison du Département près de chez vous. Si ce n’est pas le cas, des permanences sont également assurées au plus près des usagers par les agents d’insertion.

MAISONS DU DÉPARTEMENT

UN MAILLAGE EFFICACE

} Rendez-vous dans les Maisons du Département : Orléans-nord (Cité

Coligny), Orléans-sud (Candolle), Orléans-est (Jargeau), Orléans-ouest (Meung-sur-Loire), Pithiviers, Montargis, Giendu lundi au jeudi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, le vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h

Plus d’informations sur loiret.com (http://bit.ly/loiretMDD)

Les usagers peuvent être directement pris en charge, dès leur arrivée, par le service accueil-orientation.

Des aides pour rester mobileS’insérer rime souvent avec se déplacer. Pour trouver du travail ou tout simplement eff ectuer des démarches administratives, il faut souvent se déplacer. Un geste peu évident lorsqu’on réside en zone rurale. Dans le Loiret, il existe diff érentes aides à la mobilité : l’auto-école sociale, le garage associatif, la location de voiture à prix réduit avec Super U et le prêt de deux-roues avec Coallia et son dispositif Poignée de gaz… Toutes ces actions permettent de mieux se déplacer sur l’ensemble du territoire du Loiret et sont cofi nancées par plusieurs partenaires institutionnels, dont le Conseil général. Le Département propose également les aides fi nancières du Fonds d’aide aux jeunes (Faj), mais aussi le covoiturage, accessible à tous avec covoiturage-loiret.com, et le transport à la demande, du réseau de cars Ulys, qui se déploie sur tout le territoire.

DES DROITS et des devoirsLE DISPOSITIF RSA concerne les personnes sans ressources et les travailleurs aux revenus modestes. Les demandes sont adressées aux services du Département (voir page suivante), aux Centres communaux d’action sociale (CCAS), à la Caisse d’allocations familiales (Caf) ou à la Mutualité sociale agricole (MSA). La Caf ou la MSA indique ensuite si la personne y a droit ou non. Si la moyenne mensuelle des ressources ne dépasse pas 500 € sur le trimestre de référence du demandeur, celui-ci devra obligatoirement être accompagné pour favoriser son insertion. Après un entretien avec un agent du Conseil général, l'usager est suivi, en fonction des diff icultés, par un référent de Pôle emploi, des Maisons du Département ou d’un CCAS. Mais qui dit droits, dit aussi devoirs. Les bénéfi ciaires du RSA doivent s’inscrire dans une démarche d’insertion, validée dans le cadre d’un contrat d’engagement réciproque dont le non respect peut être sanctionné.

Généralisé au 1er juin 2009, le RSA ou Revenu de solidarité active a pour objectif d’assurer à ses

bénéficiaires des moyens de subsistance tout en favorisant leur insertion sociale et professionnelle ; il doit inciter le plus grand nombre à reprendre un emploi. Ce dispositif a, depuis, été étendu au public de moins de 25 ans, sous réserve de conditions préalables d’activité. Et ce sont aujourd’hui 16 947 foyers dans le Loiret qui bénéficient de cette allocation. Un chiffre en augmentation ces dernières années.Ces bénéficiaires du RSA sont accompagnés par un référent, afin de construire un parcours d’insertion individualisé, avec pour objectif d’accéder à l’emploi. Le référent analyse les compétences de la personne et les conditions de réussite pour son insertion, afin de mobiliser les réponses les plus adaptées à ses besoins et potentialités. Pour accompagner les bénéficiaires du RSA, le Conseil général travaille avec de nombreux partenaires, qu’ils soient

conventionnés ou non, avec le soutien de financements européens sur certains projets. Le parcours d’insertion peut également être

complété par une formation qualifiante, un accompagnement ou une aide à la création d’entreprise.

Pactes locaux d’insertionToutefois, d’autres associations, subventionnées par le Département, interviennent en direction des allocataires en grande difficulté, notamment pour ce qui concerne la reprise d’un emploi. Ces structures assurent des missions d’accompagnement socioprofessionnel, de redynamisation. Le Conseil général travaille également directement avec des entreprises privées, qui proposent des offres d’emploi classiques, et avec des associations, pour des contrats aidés. Toutes ces actions sont déclinées localement, au plus près du terrain, à travers des « pactes locaux d’insertion » qui permettent d’apporter une réponse adaptée aux caractéristiques des territoires.

Pour insérer efficacement (médecins, psychologues,

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Mon rôle est d’accompagner, sur plus ou moins long terme, les personnes en difficulté vers une certaine autonomie. Nous les recevons dans la Maison du Département, mais nous venons à elles lorsqu’elles n’ont les moyens de se déplacer. Notre mission consiste d’abord à les écouter, leur donner des conseils par rapport aux droits, aux aides qu’elles peuvent obtenir. Nous les accueillons, les orientons et les mettons en relation avec nos partenaires, car elles peuvent rencontrer des problèmes de logement, de budget, d’énergie, d’accès aux soins, de garde d’enfants… L’objectif est d’accompagner les usagers et de trouver à terme des solutions d’insertion sociale et professionnelle concrètes.

PAROLE D'EXPERTJULIE BAUDEQUINassistante sociale à la MDD de Gien

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- Vélo d’autre temps sur les chemins de Loire, Didier Marie, 16 octobre 2012 vers le pont de Meung-sur-Loire.

- La pause, Carine Castex, 23 septembre 2012, Châteauneuf-sur-Loire.

DES VISIONS INSOLITES ET ORIGINALES.

CONCOURS Dans son premier numéro en septembre dernier, Loiret Mag a lancé un grand concours photo,

à travers le Loiret, pour célébrer l’achèvement du parcours de La Loire à

Vélo. Voici les cinq meilleurs clichés.

LOIRE À VÉLO : VOS PLUS BELLES PHOTOS

Retrouvez plus de photos et la liste des gagnants www.loiret.com

- Dans le matin froid, Daniel Demaurey, 16 janvier 2011, Mareau-aux-Prés.

- Balade au bord de Loire, Vincent Ortega, 30 septembre 2012,Orléans.

- La Loire renversante, Gwénaël Philippe, 15 septembre 2012, Jargeau.

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Une terre argileuse, un approvisionnement facile en eau et en bois… Les atouts de la Sologne ont permis l’installation de nombreuses tuileries-briqueteries. En 1882, le canton de la Ferté-Saint-Aubin en compte 16. Leur implantation est souvent à l’origine de l’édifi cation ou de l’agrandissement d’un château. À Marcilly-en-Villette, au cœur des propriétés d’Alosse, du Cerf-Bois et de Pontlong, les anciennes tuileries conservent des bâtiments caractéristiques : fours à feu intermittents à la silhouette pyramidale ; séchoirs horizontaux aux aérations spécifi ques. À noter que La Ferté-Saint-Aubin a accueilli l’une des rares fabriques de tuiles mécaniques (Berthier) et que Ligny-le-Ribault

profi te depuis 1890 de la tuilerie traditionnelle de La Bretèche, toujours en activité.

Florence Dugrillon

} Pour en savoir plus :

http://conservation.loiret.com

Objet remarquable FOURS À BRIQUES SOLOGNOTS

FIGURE

JEHAN DE MEUNG

Moins connu que ses contemporains du XIIIe siècle, Guillaume de Saint-Amour ou

Rutebeuf, le poète Jehan de Meung, comme son nom l’indique, est originaire de Meung-sur-Loire, où il est né vers 1240 sous le nom de Jehan Chopinel. Son œuvre principale fut une suite du célèbre Roman de la Rose : Jehan de Meung reprit en effet le travail de son prédécesseur, Guillaume de Lorris (4 000 vers), l’utilisant pour construire sa propre poésie. Entre 1275 et 1280, il a considérablement allongé l’œuvre initiale, lui faisant atteindre 22 000 vers !Cette suite est une véritable satire contre les ordres monastiques, le célibat, la noblesse, le Saint-Siège, la royauté, mais surtout les femmes et le mariage. Jehan de Meung est d’ailleurs réputé pour manier la langue française avec dextérité ; il est aussi reconnu pour être un fin observateur de la société dont il pointe les excès dans son phrasé. Et l’on dit de lui qu’il avait pratiquement assimilé

toute la connaissance scientifique et littéraire de ses contemporains en France.Si Jehan de Meung affirme ses origines dans son nom, il a surtout vécu à Paris où il put exercer son art. Dans la capitale, il possédait une maison avec tour, cour et jardin dans la rue Saint-Jacques, où il est mort en 1305. Aujourd’hui, le poète qui racontait avoir composé des chansons reprises en France et dans les écoles, porte, dans le Loiret, le nom d’un square, d’une rue, d’un collège. Une reconnaissance tardive, mais éternelle.

Barthélemy Sanson

LE CHÂTEAU DE LA FERTÉ(monument historique) et ses petites madeleines au miel. Habité depuis plus de 350 ans, ce château privé se visite librement, au fi l de dix belles pièces meublées. À l’extérieur, les écuries, l’île enchantée, la gare 1900 et la fermette font la joie de toute la famille.

LE VIEUX QUARTIERSAINT-MICHEL, à deux pas du château, avec son église, ses rues anciennes et ses belles maisons traditionnelles.

NOTRE-DAME DES TRAYS, nichée au cœur de la forêt, sur la route de Ligny-le-Ribault. Cette chapelle du XIXe siècle abrite une remarquable statue en bois polychrome du XVIIe, représentant la Vierge soutenant l’Enfant. Invoquée pour résoudre des problèmes familiaux et de la vie quotidienne, elle a longtemps fait l’objet de pèlerinages.

Trois visites INCONTOURNABLES

BALADE Prisée pour son côté « ville à la campagne », La Ferté-Saint-Aubin se découvre à travers son

château, le cachet authentique que lui procure son bâti ancien, ses

forêts giboyeuses. Un avant-goût de Sologne à 22 km d’Orléans.

LA FERTÉ-SAINT-AUBINVOUS OUVRE LA SOLOGNE

Randonnez à volonté !

} Au gré de 21 boucles de petite randonnée, découvrez le canton

de La Ferté-Saint-Aubin à travers les landes, étangs et forêts de Sologne. En parcourant, cartes du CDT en poche, les chemins ombragés d’Ardon, Marcilly et Ménestreau-en-Villette, Sennely, Ligny-le-Ribault et La Ferté, vous goûterez à des atmosphères uniques, où vit une faune et se développe une flore préservées.

www.tourismeloiret.com, 02 38 78 04 04

l’après-midi. C’est le gâteau “souvenir”, facile à transporter et de bonne conservation ; nous en vendons une cinquantaine par semaine. » À savourer à l’ombre des platanes du Champ de Foire ou au bord de l’étang des Aisses, avant de partir pour une randonnée au cœur d’une nature brute.

Immersion dans la natureCar, cernée de forêts, La Ferté est aussi le point de départ de belles balades à travers la Sologne. « Une Sologne que l’on peut découvrir par les chemins communaux et en visitant le Domaine du Ciran, à Ménestreau-en-Villette, rappelle Xavier Deschamps. Et pour prolonger cette découverte, on peut pousser jusque dans les bourgs typiques du canton comme Sennely, Ligny-le-Ribault, etc. » Un dépaysement garanti, à 30 minutes d’Orléans.

Estelle Boutheloup*Association pour la connaissance et

la sauvegarde du patrimoine fertésien.

Cap au sud du Loiret, via la RD 2020. Tout droit jusqu’au château. Ce château sans lequel La Ferté ne serait pas La Ferté. « C’est le joyau de

la commune ! », lance Xavier Deschamps, conseiller général du canton de La Ferté-Saint-Aubin. À l’entrée de la ville, cet ancien petit fortin, agrandi aux XVIIe et XVIIIe siècles, accueille chaque année 35 000 visiteurs.« Nous proposons une visite totalement libre, pour offrir des moments vrais dans une maison de famille, tout en goûtant à la vie de château », explique Catherine Guyot, maîtresse des lieux. Avec, pour 2013, « une visite agrémentée de nouveaux jeux – médiévaux, du XVIIe, etc. – très interactifs ». L’occasion de flâner dans le parc, où coulent des bras du Cosson. « Cette rivière arborée, qui traverse d’est en ouest le Nord de la

commune, est très prisée des Fertésiens », souligne Michel Clergeau, président de l’ACSPF*.

De briques et de boisEn remontant vers les commerces, la rue Massena conduit vers le quartier Saint-Michel et la rue de Sully : « Ces rues du XVIIIe comptent parmi les plus vieilles de la ville, commente Xavier Deschamps. On y trouve la plus grande densité de maisons anciennes avec un bâti solognot typique – pans de bois et brique ou torchis, toits en petites tuiles – que les propriétaires ont à cœur de restaurer. » Autre atout : le patrimoine religieux. « La Ferté s’est construite autour du château et de ses deux églises : Saint-Michel, au nord, et Saint-Aubin, au sud. Celle-ci, bâtie sur une hauteur, donne une âme au bourg avec sa tour-clocher ». Poumon de la ville, la Halle aux grains (1869) mérite aussi un détour, surtout le jeudi matin, jour de marché avec des producteurs locaux (fruits, légumes, fromages, miels).Mais la spécialité de la ville reste le Fertésien, préparé par Michel Auger, pâtissier-chocolatier à La Ferté depuis 1986. Ce gâteau fourré régale des générations depuis plus de 70 ans. « Le Fertésien se déguste à toute heure de

La tuilerie-briqueterie d’Alosse, à Marcilly-en-Villette.

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VIVIANE JEHANNET RÉÉLUE

CONCERTER C’EST PRÉVOIRLa concertation publique se déroulera entre le 15 novembre et le 17 décembre 2012 et comprend : • une réunion à la salle Georges Blareau de Sully-sur-Loire le 15 novembre à partir de 17 h 30 ;• des panneaux explicatifs, qui rappellent les enjeux et grandes étapes du projet ;• des registres mis à disposition pendant un mois dans chaque mairie des communes concernées, ainsi qu’une adresse Internet (http://www.loiret.com) pour recueillir l’avis du public ;• la mise à disposition sur le site www.loiret.com d’informations sur ce projet.

Géothermie, photovoltaïque, récupération des eaux pluviales, optimisation de l’éclairage… Ici, grâce à ces dispositifs innovants, le Département réduit en moyenne

par quatre sa consommation d’énergie par rapport à un bâtiment tertiaire classique », explique Fabrice Chailloux, responsable pôle technique à la direction des Bâtiments départementaux, à propos de l’immeuble Le Loiret. Résultat : un DPE* en classe B et des émissions de GES** quasi nulles (2 kg de CO2/m2/an) pour ce bâtiment qui héberge depuis un an certains services du Conseil général.Une performance qui va dans le sens de la réglementation thermique 2012, qui impose de diviser par trois la consommation énergétique des constructions neuves. Mais le gain n’est pas qu’économique ; la dimension sociale compte aussi, notamment à travers le bien-être des usagers. Diane Vilpoux, assistante administrative au pôle Bâtiment du Conseil général, a quitté son bureau du 10, rue Émile-Zola pour intégrer les nouveaux bureaux orléanais du Loiret, le premier bâtiment tertiaire public HQE et BBC de France. Elle confirme : « Malgré l’open-space, nous avons un bon confort sonore. Il fait bon été comme hiver. Et, surtout, je n’ai plus cette moquette et ce système de ventilation vieillissant qui ont accentué mon allergie aux acariens ! Je n’éternue plus… »

BÂTIMENTS HQE :LE LOIRET PASSE AU VERTHAUTE QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE Grâce à sa stratégie énergie et à sa démarche HQE, le Conseil général réduit considérablement sa consommation de fluides. D’ores et déjà, seize sites ont recours aux énergies renouvelables.

ÉLECTION Viviane Jehannet a été réélue sans aucune difficulté à son poste de conseillère général du canton de Montargis. Analyse du président Éric Doligé.

DÉVIATION La réunion de concertation du 15 novembre 2012 organisée par le Département permet, en associant la population, de recueillir l’avis du public pour améliorer la définition des aménagements. Un chantier majeur et essentiel au développement du territoire.

Retrouvez notre rubrique environnement sur

www.loiret.com

Le LoiretLANCE SON AGENDA 21LE CONSEIL GÉNÉRAL vient d’engager son Agenda 21 sur la base du document « Loiret 2021 ». Cette déclinaison du fameux Agenda 21 adopté au Sommet de la Terre, à Rio, en 1992, refl ète le projet de territoire du Département pour les dix ans à venir : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère, préservation de la biodiversité, épanouissement des êtres humains, cohésion sociale et solidarité entre territoires, dynamiques de développement selon des modes de production et de consommation responsables. Co-construit avec les partenaires et les habitants qui pourront y apporter avis et idées, cet Agenda 21 fera l’objet d’une demande de labellisation auprès du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Hugues Saury, conseiller général du canton d’Olivet, en est le référent.

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Bien sûr cette élection est très locale puisqu'elle ne concernait que la ville

de Montargis et, comme toute élection partielle, elle n'a pas attiré les foules. L'enseignement que l'on peut en tirer est que l'agressivité déployée par le parti communiste local a une fois de plus joué contre lui. Il a utilisé des armes d'un autre temps, et les électeurs lui ont signifié qu'ils en avaient assez de ces provocations gratuites.

Gratuite n'est peut être pas le terme. Ce nouveau scrutin inutile a probablement coûté très cher au contribuable si l'on prend en compte la réunion du tribunal administratif, du Conseil d'État, l'organisation de deux scrutins, les frais d'avocat, les frais de campagne, les réunions perturbées du Conseil général ; tout cela pour répondre à l'égo d'un candidat communiste qui n'a pas accepté d'être troisième, à une voix derrière le Front national

lors du scrutin de 2011.Il est une fois de plus largement éliminé par les citoyens qui vont en définitive régler la facture à nouveau. Bienvenue à Viviane Jehannet qui au sein du Conseil général fait un travail très important pour le Montargois et est d'une très grande efficacité pour tous les dossiers sociaux départementaux. »

Éric Doligé, Sénateur,Président du Conseil général

Au-delà des 15 000 véhicules/jour franchissant la Loire à Sully-sur-Loire sur une deux-voies, le risque d’engorgement

pose des problèmes : sécurité des piétons et vélos, risque d’accidents automobiles, dégradation du patrimoine, nuisances sonores, entreprises qui hésitent à s’implanter… Le territoire entier en pâtit. Dès 1998, le schéma directeur routier du Loiret envisageait une déviation de la RD 948 entre Sully-sur-Loire et Bray-en-Val, en alertant sur l’augmentation prévisible du trafic à l’horizon 2030 et la part considérable des poids lourds circulant sur la RD 948 (près de 1 000 par jour).

À terme, il faudra compter 40 minutes pour rejoindre le sud de Sully à partir de la RD 952, contre 20 aujourd’hui. La période dite de saturation, généralement en fin de journée, serait alors estimée à deux heures.L’Assemblée départementale a donc décidé de réaliser une déviation de l’itinéraire actuel, en accord avec les communes concernées. Le tracé privilégié contourne l’agglomération par l’Ouest.

Une ambition pour le territoireCe projet permettra d’orienter la circulation de transit vers la déviation, notamment le trafic poids-lourds. Les trafics locaux pourront également en bénéficier pour optimiser leur temps de parcours. Cette circulation apaisée dans les centres villes garantira une sécurité accrue aux piétons et aux vélos. Elle contribuera à la réduction des pollutions et des nuisances pour les riverains de l’actuelle RD 948.Le bilan de la concertation permettra de guider l’évaluation préalable à un partenariat public-privé. Il enrichira les études à poursuivre dans le cadre de la déclaration du projet d’utilité publique. Restera ensuite à dégager les emprises foncières nécessaires au démarrage des travaux. La qualité et l’ambition du projet sont telles que ses promoteurs rêvent de faire l’unanimité.

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Ouvert en septembre 2011, le collège Henri-Becquerel, à Sainte-Geneviève-des-Bois, est également certifié HQE. Équipé d’une chaufferie bois, de géothermie et de panneaux solaires, il réalise lui aussi des économies notables : « Les consommations en eau et électricité sont même inférieures aux prévisions, note Samantha Robino, chargée de mission Développement durable au Conseil général du Loiret. Celles de gaz et de bois restent toutefois supérieures, car la première année est celle de l’ajustement des réglages… ». Charge au partenaire exploitant de respecter les seuils de consommation, sous peine de pénalités.

Gestes économiquesÀ Becquerel comme ailleurs, 250 responsables de sites et agents techniques des collèges ont été formés aux gestes éco-responsables : « Un bon geste, c’est 5 à 15 % d’économie sur la consommation des fluides », note Samantha Robino. « Tous ces programmes s’inscrivent dans la stratégie énergie du patrimoine du département, mise en place en 2009, explique Fabrice Chailloux.16 sites ont ainsi recours aux énergies renouvelables, permettant une baisse de 12 % au m² et ce malgré le coût structurel de l’énergie. »Comme le Département, la ville d’Orléans, pour son futur hôpital, ou encore la commune d’Olivet, pour sa nouvelle piscine L’Inox, ont fait le choix du HQE : « En Allemagne 60 % des piscines sont en inox : totalement recyclables, facilement transformables et d’un entretien minime, déclare Michel Roques, adjoint au maire d’Olivet chargé des travaux fonciers. La modernisation de la piscine du Poutyl se fera peut-être également en inox… »

Estelle Boutheloup

* Diagnostic de performance énergétique

** Gaz à effet de serre

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MISSION Archéologique préventive

PARTENARIAT Le Conseil général a mis en place le Service départemental d’archéologie du Loiret (Sedal), aujourd’hui Mission archéologie préventive départementale (Map), en 2008, afin d’intégrer l’archéologie dans les calendriers d’aménagement, en respectant délais, rigueur budgétaire et rigueur scientifique. Ce service a été agréé par l’État en février 2009 pour la réalisation de fouilles archéologiques préventives de sites des périodes gallo-romaine à moderne (-50 av. J.-C. au XVIIIe siècle). Ses diagnostics répondent prioritairement aux besoins propres du Département, mais également à ceux des communes. La Map, qui compte 14 agents départementaux pour un budget de 520 795 € euros en 2011, a également conclu des partenariats avec d’autres institutions : le Conseil général d’Eure-et-Loir (coopération scientifique), la Drac Centre (carte archéologique) et la Fédération archéologique du Loiret (valorisation). Il doit signer dans les prochains jours un partenariat avec l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

LES DÉCODEURS DU SOUS-SOL

QUI A ENREGISTRÉ L’HISTOIRE.

DEUX MOIS DE FOUILLES,

SUR UNE EMPRISE DE 1,18 HA.

Retrouvez notre rubrique comprendre sur

www.loiret.com

DÉCOUVERTES

EN SOUS-SOLPASSÉ-PRÉSENT À l’emplacement du futur collège de Traînou, se trouvaient jadis une nécropole romaine et une ferme médiévale… Une mission de fouilles classique pour les experts du service d’archéologie préventive du Conseil général.

Bon à savoir

} Les objets mis au jour (tessons de céramique, objets métalliques,

ossements, etc.) sont conservés à la Cité Coligny, dans les locaux de la Map, afin d’être nettoyés, puis étudiés. Ils contribuent à l’interprétation du site. Ils sont ensuite inventoriés, archivés et transmis aux services de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Ils sont alors stockés dans de grands entrepôts, mis à disposition des chercheurs ou valorisés dans des expositions.

2014, un nouveau collège ouvrira ses portes. Mais, pour l’heure, il s’agit de

mener en, deux mois, les fouilles les plus complètes possible, sur une parcelle d’un peu plus d’un hectare : il y a tout juste un an, un diagnostic archéologique a révélé, en sous-sol,

la présence d’une nécropole romaine et d’une ferme médiévale.« L’archéologie préventive consiste à intervenir suffisamment en amont d’un projet d’aménagement, explique Jean-Michel Morin, responsable de la Mission archéologie préventive départementale du Loiret (Map). Le diagnostic, véritable étude d’impact archéologique, constitue une aide précieuse à la décision. » En l’occurrence, la mise en évidence de deux sites archéologiques (l’un gallo-romain, l’autre du Moyen Âge), a conduit l’État, via son Service régional

d’archéologie, à prescrire des fouilles sur 11 800 m², tout en précisant ses attentes scientifiques dans un cahier des charges très précis. C’est alors que le Conseil général, qui pilote les travaux du futur collège de Traînou, a décidé de confier ces fouilles… à son propre service d’archéologie préventive. Une mission aux coûts maîtrisés : 124 602 €, moyens techniques et ressources humaines compris, soit moins de 11 €/m².

Interrogations et hypothèsesTruelle dans une main, stylo dans l’autre, Laure de Souris, l’archéologue chargée de l’opération de fouilles de Traînou explique : « Souvent lors d’une fouille, on commence par accumuler les questions. Ici, par exemple, les très nombreux emplacements de poteaux sont-ils de la même période ? Les bâtiments qu’ils

Ils sont quatre à s’affairer sur le chantier. Rue du stade, à Traînou, non loin de la voie romaine qui menait d’Orléans à Sens, les

archéologues du Conseil général ont entamé un véritable contre-la-montre pour décoder le passé. Ici, à la rentrée

supportaient avaient-ils fonction d’habitations ? Quels étaient les gestes accompagnant le dépôt des vases à crémations déposés dans la nécropole romaine ? » Pour venir à bout de ces interrogations, la mission archéologique préventive a, cette fois, concentré son travail sur trois zones.Tout un réseau de fossés de différentes époques est en cours d’étude et la nécropole romaine a été mise a jour sur la plus petite zone. Sur les deux autres zones, la présence d’anciens bâtiments a été révélée : des habitations ? Des bâtiments à usage agricole ? À l’extrémité nord-est de la plus grande zone devait se situer un enclos réservé au pacage des animaux. Premières constatations : la présence de la nécropole romaine permet d’envisager que le terrain était déjà défriché à l’époque gallo-romaine. La ferme médiévale, quant à elle, est située à 700 mètres du bourg de Traînou, qui devait être une seigneurie… Autant d’hypothèses que les études post-fouilles doivent permettre de préciser.Car, sur une opération de ce type, le travail de la Map s’opère en deux étapes. La première consiste à étudier le terrain, donc : voies, fossés, habitat, activité, etc. Cela tout en enregistrant l’ensemble des données

topographiques et stratigraphiques (les couches et structures archéologiques) et en prélevant le mobilier archéologique associé à ces couches. « Là, nous sommes sur un terrain très sablonneux qui ne favorise pas la conservation du mobilier, précise

Laure de Souris. Nous aurons peu de chances de trouver des ossements par exemple. » Vient ensuite la seconde étape, dite post-fouilles, qui comprend l’étude des prélèvements et données permettant de répondre

aux questions qui se sont posées sur le terrain. Ou du moins d’établir des hypothèses.

Ni Indiana Jones, ni Lara CroftContrairement à l’image populaire, l’archéologue n’est donc ni un Indiana Jones ni une Lara Croft. Sa principale qualité : la rigueur scientifique, qu’il doit s’imposer d’un bout à l’autre de sa mission, de façon à pouvoir rédiger, à l’issue de chaque opération de fouilles, un rapport scientifique détaillé. Les agents de la Map ont par ailleurs dans leurs missions la valorisation et la diffusion des données collectées. C’est ainsi qu’à Traînou, par exemple, une classe de CM1 de la commune, ainsi que les élus du conseil municipal, ont été invités pour une visite du chantier. Mais, plus généralement,

expositions grand public, publications et participations à des colloques scientifiques, donnent à la mission archéologique l’occasion de valoriser ses trouvailles et de partager la connaissance du passé du territoire. En adaptant, bien sûr, son discours à tous les publics.« Nous sommes les décodeurs du sous-sol qui a enregistré l’histoire », résume l’archéologue Amélie Laurent, également membre de la Map. Un « décodage » qui, pour le Conseil général, permet, en connaissant mieux le passé, d’expliquer le présent et d’anticiper l’avenir, ne serait-ce qu’en profitant d’un retour d’expérience, comme par exemple la gestion des risques d’inondation avant l’époque moderne. À Traînou, en tout cas, les élèves du futur collège savent déjà qu’ils auront le privilège d’étudier dans un lieu chargé d’histoire.

Guillaume Rumeau

Rue du stade, à Traînou. Avant de construire un nouveau collège,en savoir plus sur une nécropole romaine et une ferme médiévale…

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TÉLEX

AU CŒUR DU

SERVICE PUBLICENFANCE C’est une action emblématique du Conseil général. C’est également l’une des plus nobles : la protection des mères et l’accompagnement du développement de leurs enfants jusqu’à l’âge de six ans.

UNE PREMIÈRE pour les Centres de planifi cation et d’éducation familialeLe Conseil général organise, le 15 novembre prochain, une première journée dédiée aux Centres de planifi cation et d’éducation familiale (CPEF). Objectif : permettre à tous les professionnels de ces centres ainsi qu’à leurs interlocuteurs du corps médical ou de la Protection maternelle infantile, d’échanger pour optimiser leurs pratiques.

L’OBJECTIF EST DE DÉCELER TRÈS

TÔT D’ÉVENTUELLES PATHOLOGIES.

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PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE

garde du jeune enfant mobilise essentiellement les médecins et éducateurs de jeunes enfants (EJE) : les demandes d’accès au métier d’assistant maternel sont toujours étudiées avant agrément. Les visites effectuées, par les EJE et les puéricultrices, au domicile des « Ass-mat’ », permettent de vérifier les conditions matérielles, d’accueil et la compétence des nounous. Les crèches, haltes-garderies et accueil périscolaires se voient également délivrer un arrêté d’autorisation de fonctionnement lors de leur création, ou un simple avis s’il s’agit de structures municipales.Les assistants familiaux, qui élèvent dans leur foyer les enfants confiés par l’Aide sociale à l’Enfance, font quant à eux l’objet d’un agrément spécifique. La PMI organise également les activités de planification familiale. Au-delà de ces missions, chaque collaborateur a vocation à intervenir en cas de maltraitance du jeune enfant, pour prévenir ou évaluer les situations de danger. « Et là, prévient le Docteur Saint-Girons, ce sont des échanges permanents, tout le temps, à tout moment. Il faut répondre présent. »

Manuel Poncet

qu’une loi de 1989 consacre définitivement la PMI. Dans le Loiret, celle-ci représente plus de 18 000 examens médicaux réalisés dans le cadre du suivi obligatoire – mensuel de 0 à 6 mois, puis périodique jusqu’à 2 ans. Courbes de poids, croissance, évaluation psychoaffective… l’objectif des professionnels est de déceler très tôt d’éventuelles pathologies. Des intervenants en salle d’attente proposent aux familles des animations autour du jeu et de l’expression corporelle. La consultation est l’occasion d’échanger sur ce nouveau rôle qui désoriente parfois les jeunes parents.

8 500 naissances par an dans le LoiretLes bilans de santé réalisés en école maternelle constituent une autre priorité de service. L’an dernier, près de 60 % des effectifs d’une classe d’âge ont ainsi bénéficié de tests visuels, auditifs et de langage, avant de passer sur la balance et sous la toise. Dans un département qui compte 8 500 naissances par an, ces bilans servent de base d’études épidémiologiques, en lien avec l’Agence régionale de la santé. L’évaluation des modes de

Dans l’imaginaire de chacun, la Protection maternelle et infantile (PMI) se résume au carnet de santé du

jeune enfant, où sont consignés visites, vaccins et mesures. Dans les faits, la PMI ce sont avant tout les « Puer’ ». Ces 50 puéricultrices,

sages-femmes et auxiliaires assurent des consultations de nourrissons partout dans le Loiret et évaluent les enfants d’écoles maternelles lors des bilans annuels. « Il

faut reconnaître que cette politique globale de la petite enfance n’a pas d’équivalent ailleurs qu’en France », relève Chantal Saint-Girons, médecin départemental qui coordonne l’activité de 75 professionnels, dont une dizaine de médecins. Vers la fin du XIXe siècle, émerge Goutte de Lait, une œuvre promue par le Docteur Dufour, qui veille à la qualité de l’allaitement pour mieux préserver les nourrissons. Puis, le contexte de rationnement de l’après-guerre amplifie ces actions. Elles bénéficient ensuite du soutien de la politique familiale dans les années 60 avant

f SOIF DE CONNAISSANCES  ?

Voici un livre qui étanchera la soif de connaissances de tous les curieux. Comment fonctionne un château d’eau ? Où vont les eaux usées (savez-vous qu’il faut une demi-heure à un égoutier pour enfiler son équipement !) ? Pourquoi l’eau est-elle polluée ? Qu’est-ce que la rosée ? Beaucoup de questions... mais surtout des explications claires comme de l’eau de roche, des illustrations et photos qui aident à la compréhension. À partir de 8 ans.

}D’où vient l’eau du robinet ?, de Karine Harel et Charles Dutertre, Tourbillon-BRGM Éditions, collection Exploradoc, 46 pages, 11,95 €.

f DRÔLES DE CHANSONSConteur, poète et

compositeur-interprète unique et inclassable, François Hadji-Lazaro et le groupe Pigalle ont concocté des chansons comiques et tendres, accompagnées par une palette d’instruments : guitares, violon, vielle à roue, cornemuses, banjos, percussions, ukulélé, harmonica, clarinette... Ils interprètent du blues, de la country, du tango argentin, du reggae... Ce spectacle marque l’envie de François Hadji-Lazaro et Pigalle de partager, avec le public de petites oreilles (les 5-10 ans), une belle aventure musicale.

}Ma Tata, mon pingouin, Gérard, et les autres… le 17 novembre 2012 au théâtre Gérard-Philippe, à La Source. Organisation Astrolabe.Tarifs : 10 € / 6 € - de 12 ans.

PÉDAGOGIE Chaque année, des milliers d’élèves des écoles élémentaires publiques et privées du Loiret profitent d’une classe de découverte. Une opportunité pour apprendre autrement, dont le coût

est en partie supporté par le Département.

La visite d’un moulin, d’un parc éolien et de marais salants, du char à voile et de la pêche à pied… Le programme des vacances ? Non. Celui de

l’école… pendant la classe de découverte de l’école des Vallées, de La Chapelle-Saint-Mesmin, début octobre dernier. Bien plus que des activités sportives et culturelles : une véritable aventure pour 51 enfants élèves de CE2 et CM2. Les enfants se connaissent mieux, créent des liens plus forts, gagnent en autonomie (faire sa valise ou vivre sans ses parents) et en solidarité (aider un copain à faire son lit). Et, formidable découverte : la vie est possible sans télévision ! Les soirées deviennent veillées et la boum remplace les jeux vidéo !Le professeur relie les activités aux matières du programme. Par exemple, la pêche à pied permet la création d’un aquarium, puis l’étude de la classification animale. Sur une carte de France, les élèves repèrent que La Chapelle-Saint-Mesmin et Saint-Jean-de-Monts, lieu du séjour, font partie d’un département, qui lui-même appartient à une région… Quant à l’orthographe, les élèves alimentent un blog avec leurs textes.

Au retour, ce voyage nourrit longtemps les cours, mais aussi l’imaginaire.

Bord de mer, montagne, campagne…Autre méthode, à l’école de Saint-Père-sur-Loire, l’enseignant et ses élèves montent le projet, décidant ensemble d’un fil rouge pour toutes leurs activités : du voyage au spectacle de fin d’année. C’est également ensemble qu’ils trouvent le lieu, à 250 km maximum de leur village. L’aller se fait en car et le retour en vélo (40 à 50 km/jour !). Toutes ces décisions votées en classe permettent de vivre la démocratie « pour de vrai ».Les écoles choisissent leur destination : bord de mer, montagne ou campagne, toujours organisées avec l’aide des Œuvres universitaires du Loiret, de Cigales et grillons ou de la Ligue de l’enseignement. Conscient des multiples bienfaits des classes de découverte pour les écoles élémentaires publiques et privées du département, le Conseil général prend en charge, depuis 1958, 25 % de leur coût. Cela représente près de 950 000 € et 8 321 enfants soit 325 classes.

Édith Combe

SUCCÈS POUR LES CLASSES DE DÉCOUVERTE

À L’ÉCOLE

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Envie de passer un bon moment en pleine nature, dans une ambiance conviviale et

authentique ? C’est ce que propose la Fédération départementale des chasseurs du Loiret (FDC 45). Pas seulement pour partir à l’affût du gibier. Mais aussi pour vous dégourdir sportivement les jambes, porter un autre regard sur les paysages et la biodiversité, de septembre à février… Et à tout âge.« On peut commencer dès l’âge de 15 ans, en chasse accompagnée, ou à partir de 16 ans, pour chasser de manière autonome une fois le permis en poche », rappelle André Lutun, directeur de la FDC 45. Et pour obtenir le précieux sésame, la Fédération dispense des formations théoriques et pratiques obligatoires, l’examen final étant supervisé par l’ONCFS*. Mais, sans permis, chacun peut déjà s’aventurer sur le terrain en chasse accompagnée, sous réserve d’avoir suivi une formation et d’avoir un parrain chasseur confirmé.Côté équipement, le minimum nécessaire (tenue adaptée, bottes, voire arme) est financièrement accessible, sachant qu’il ne faut oublier ni l’assurance (obligatoire) ni le coût de l’accès à un territoire de chasse. Ce dernier peut varier « de quelques dizaines d’euros, pour chasser dans une société communale de chasse, à quelques milliers d’euros dans une chasse privée ». Chasse à tir, à l’arc, à l'affût, sous terre, au gibier d’eau, petit ou grand gibier, vénerie… La diversité des pratiques a alors de quoi séduire tous les aspirants chasseurs et chasseresses. Car de plus en plus, la chasse se conjugue aussi au féminin.

E. B.* Office national de la chasse et de la faune

sauvage

}Pour en savoir plus : www.chasseursducentre.

com/fdc45/

Retrouvez toutes les infos sur le sport surwww.loiret.com

Si le judo français doit énormément à l’immense performance de Teddy Riner à Londres, le Loiret

se souviendra longtemps du 30 juillet 2012. Ce jour-là, deux membres de l’US Orléans Judo obtenaient le bronze, à quelques minutes d’intervalle : Automne Pavia (moins de 57 kg) et Ugo Legrand (moins de 73 kg). « On s’est préparé pendant des années pour connaître des moments comme ça. Je visais l’or, mais revenir avec une médaille, c’est déjà exceptionnel », explique le natif de Mont-Saint-Aignan. Une récompense que les deux pensionnaires de l’USO ont d’autant plus appréciée, puisqu’ils l’ont partagée ensemble. « Depuis que nous sommes “cadets”, nous

disputons nos compétitions le même jour lors de chaque tournoi. La veille, nous avons fait un pacte. Il fallait ramener une médaille des JO », avoue Ugo Legrand.

Modèles à suivreGrâce aux deux athlètes, le club phare du département compte désormais dix médailles olympiques (dont un titre en 1988) à son actif. « Cela prouve que le club est constant dans ses résultats, en plus d’être un pourvoyeur régulier de médailles pour le Loiret », se félicite Christelle Royer, la présidente. Subventionné par le Conseil général à hauteur de 200 000 €, l’USO Judo conforte ainsi sa place dans le gotha national et européen. Ces bons résultats devraient bénéficier au club qui compte 620 membres et espère

accueillir de nouveaux futurs champions. « Ugo et Automne ont porté haut les couleurs du Loiret et servent d’exemples pour nos jeunes. Leur résultat va booster le nombre de licenciés au club et dans le département. On espère une hausse de l’ordre de 10 % », poursuit-elle.En attendant, les deux « bronzés de Londres » ont déjà repris le chemin des tatamis afin de préparer au mieux les prochaines échéances. « Dès le mois de février, nous reprenons la compétition avec le Tournoi de Paris. C’est un rendez-vous important : nous allons étrenner nos médailles, donc nous serons attendus au tournant. », prévient Ugo. Le plus dur c'est toujours de rester au sommet.

}Pour en savoir plus : www.usoljj.com

CHAMPIONS Lors des derniers Jeux olympiques de Londres, Automne Pavia et Ugo Legrand ont rapporté le bronze en terre orléanaise. Un exploit qui fait honneur à la tradition

de l’US Orléans, véritable vivier de talents en kimono.

L’USO JUDO AU PLUS HAUT

f Le Conseil général du Loiret joue un rôle

important en matière sportive. Tant auprès des sportifs amateurs que des athlètes de haut niveau. En 2011, 1,605 M€ a été consacré aux clubs de haut niveau. 1,380 M€ a aidé le mouvement sportif (aide au fonctionnement des associations et à l’organisation de manifestations d’envergure) ; 706 000 € ont été accordés aux associations sportives (calculée sur la base des licenciés et arbitres, cette somme correspond à 144 000 licenciés enfants, jeunes, adultes, arbitres dans 1 046 associations) ; 312 000 € ont été accordés au titre de l’aide aux comités départementaux et 36 000 € pour l’aide aux déplacements des élèves en sections sportives.En matière d’investissement, en 2011, le Conseil général a consacré 26 000 € pour l’aide à l’acquisition de matériel sportif par les associations sportives et a alloué 1,674 M€ aux communes et groupements de communes du Loiret, afin de favoriser le maillage du territoire en équipements de sports et de loisirs. Plus que jamais, le Département se veut donc le partenaire numéro 1 du sport dans le Loiret.

Partenaire de tous les sports

Être bien dans sa peau, ça n’a pas de prix. Pour rompre avec une certaine forme de monotonie, les sports fitness

s’adaptent au citadin moderne. Particulièrement tendance, l’aqua power est un type d’aquagym apparu en France il y a quelques années et qui se développe à grande vitesse. « Intense, il est destiné à ceux qui souhaitent se muscler et travailler leur cardio. Il attire principalement les hommes et les jeunes femmes », précise Sabrina François, chef des bassins de la piscine d’Olivet, qui prodigue deux cours d’aqua power hebdomadaires.Autrefois destinée aux seniors, l’aquagym est en pleine évolution. Autre exemple, l’aqua slim qui se concentre uniquement sur le bas du corps (abdos, fessiers, hanches).

« Cette discipline a plus la cote auprès des femmes qui veulent s’affiner et sculpter leur silhouette », précise Sabrina François. Toujours aussi novateur, l’aqua dance : moins intense physiquement, il s’agit d’un type d’aquagym où la chorégraphie occupe une grande place. Ce qui explique pourquoi il séduit en priorité les jeunes femmes.Les adeptes de salles de sport ont aussi leur lot de nouvelles tendances, à commencer par le jukari band, une série d’exercices via une bande élastique qui allie remise en forme une certaine notion artistique. La raison de son succès ? Cette discipline améliore la souplesse et la tonicité sans négliger l’aspect ludique et créatif.

Marc Hervez

CES SPORTS FITNESSQUI INNOVENT ENCORE

TRÈS INTENSE, L’AQUA POWER EST DESTINÉ À CEUX QUI

SOUHAITENT SE MUSCLER ET TRAVAILLER LEUR CARDIO.

LA CHASSE, SPORT DE NATURE

25 novembre25e cross de l’Asfas, au lac de la Médecinerie, à Saran. Parcours pour tous âges, de 1 à 10 km. Course à partir de 11 h. Renseignements et inscriptions : asfas45.com et 02 38 73 36 27.

25 novembre58e marche du Loiret, en partance de Ligny-le-Ribault. Départ entre 7 h 30 et 9 h 30 de la salle polyvalente.

Quatre parcours au choix, 11, 15, 17 et 20 km pour (re)découvrir la Sologne.Pour en savoir plus : 02 38 80 62 08.

9 décembre1re édition des Foulées de la Pierre bleue, à Chaingy, place du bourg. Course en forêt, 5 ou 15 km. Départ à 10 h. Renseignements et inscriptions : chaingysportnature.free.fr et 06 71 59 37 30.

16 décembreRandonnée Défi Loire 45, sur les chemins ligériens pour découvrir le patrimoine naturel et culturel de l’ouest du Loiret. Cinq boucles sont prévues, de 12 à 66 km. Départs entre 5 et 10 h du centre de loisirs, 34, route de Blois à Meung-sur-Loire. Renseignements et inscriptions : obcrando45.fr et 06 85 67 18 30.

À NOTER DANS VOS AGENDAS

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Automne Pavia, Hugo Legrand (notre photo) et le gymnaste Pierre-Yves Bény ont été reçus par le Conseil général le 31 août lors d'une cérémonie en l'honneur des athlètes olympiques du Loiret

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Cette rubrique a été créée conformément à la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité,

concernant les bulletins d’information des Conseils généraux, qui fait obligation de réserver une page

à l’expression des groupes politiques de l’Assemblée départementale.

Groupe de la majorité départementale

Groupe des élus Socialistes, écologistes et républicains

Groupe communiste et républicain

Michel Guérin Franck Demaumont Michel Ricoud conseillers généraux

Les dotations financières aux départements gelées : les po-pulations et les services publics vont payer les pots cassés

L’inquiétude est grande chez tous les élus départementaux. Les dotations financières pour les prochaines années sont prévues

à la baisse, dans le meilleur des cas au gel ! La droite UMP qui gère le département du Loiret va « surfer » sur cette situation, contraire aux engagements du candidat François Hollande, pour poursuivre sa politique de remise en cause de mesures sociales. Les élus communistes–Front de Gauche le constatent tous les jours avec les difficultés sociales qui touchent les plus modestes de nos concitoyens, avec des expulsions locatives en forte hausse. Le

changement ne doit pas attendre. Ne pas répondre à l’urgence sociale c’est ouvrir une voie royale au FN. La gauche, toute la gauche doit se ressaisir. Les élus communistes-Front de Gauche, eux, ne lâchent rien sur ce terrain.

Micheline Prahecq conseillère générale, présidente de la commission Apa

Les associations d’aide à domicile sont en difficulté

Les associations d’aide à domicile autorisées par le Conseil général facturent strictement le prix fixé par celui-ci ;

les autres associations peuvent demander un supplément ; et les entreprises libérales fixent librement leur prix. Or, professionnalisation et concurrence des entreprises fragilisent les associations.Nous avons contesté, en décembre 2011, la décision du Conseil général de supprimer 0,77 € par heure, accordée pour la professionnalisation et la mutualisation des associations autorisées, avant de reprendre le dialogue. Il fallait dialoguer avant toute modification. Si des associations autorisées quittaient le conventionnement avec le Conseil général pour pouvoir fixer librement leur prix, ce sont les personnes âgées qui devraient assumer le surcoût. C’est impossible pour certaines.Le dialogue au niveau des techniciens, mais aussi des élus, avec l’ensemble des associations doit permettre d’envisager toutes les solutions rapidement. Inquiets, nous restons disponibles et vigilants sur cette situation ! La loi

sur la dépendance, reportée par le gouvernement précédent, est une priorité pour définir les efforts de solidarité nationale à faire pour assurer le maintien à domicile.

Jean-Noël Cardoux vice-président du Conseil général, président de la commission des affaires sociales, culturelles et jeunesse, Sénateur.

Un effort partagé

En 2012, les dépenses sociales du Département au titre de ses compétences obligatoires, auraient frôlé 60 % de son

budget total.L’augmentation régulière de ces charges, au moment où les finances départementales sont très fragiles en raison de baisses considérables de ressources – droits de mutation et compensation de l'État en particulier – ne nous laisse pas d’autre choix que la recherche systématique de réduction de coût et d’une meilleure utilisation des fonds publics.Si les dépenses liées aux personnes âgées (Apa) et handicapées (PLH) bien que très importantes sont assez facilement prévisibles, celles relatives à l’insertion et au RSA risquent d’exploser dans les années à venir.Bien entendu, une des explications est la crise économique que subissent les pays européens avec, comme conséquence, une précarité accrue pour de nombreuses personnes.Raison de plus pour que les fonds affectés aux actions de solidarité soient utilisés rationnellement.Le troisième schéma départemental d’insertion, approuvé récemment, va dans ce sens et vous avez pu découvrir dans ce nouveau magazine Loiret Mag, tout ce que le Conseil général entreprend au quotidien dans ce domaine, avec d’importantes modifications dans nos relations avec les communes et les associations d’insertion, mais aussi une meilleure organisation territoriale grâce aux Maisons du Département.C’est un effort de première grandeur en faveur des plus démunis.Il nous faut maintenant aller plus loin en luttant avec vigueur contre les abus – fraudes, fausses déclarations, travail dissimulé parallèle – en mettant en place rapidement un véritable contrôle d’effectivité.C’est une démarche de morale publique et de bon sens.Et puis, il faut bien reconnaître que le RSA qui devait, lors de sa création, permettre à ceux à qui un emploi était offert, de ne pas se réfugier dans l’assistance, est loin d’avoir atteint son objectif.Le véritable problème est l’absence de dynamisme économique de notre pays. L’erreur est de refuser de donner à nos entreprises des marges de compétitivité et de flexibilité dans l’organisation du travail.C’est le chemin courageux qu’avait entrepris de suivre le précédent gouvernement. Ce n’est pas celui qu’ont choisi les nouveaux dirigeants du pays avec la suppression

de l’exonération fiscale des heures supplémentaires et de la TVA anti-délocalisation entre autre, qui ont pénalisé les salariés et la compétitivité. Il faudrait très rapidement radicalement changer de cap mais il est à craindre que cela ne soit qu'un vœu pieux.

SPORT Après dix années passées au plus haut niveau, le gymnaste

Pierre-Yves Bény vient de raccrocher. À seulement 29 ans, ce jeune retraité s’apprête à vivre une

deuxième carrière. En quête d’un nouveau défi.

POUR LUI LA VIE VA RECOMMENCER

LES JO DE LONDRES : UN SOUVENIR MAGIQUE !

Retrouvez notre rubrique gens d’ici sur www.loiret.com

PIERRE-YVES BÉNY

PIERRE-YVES BÉNYen 6 datesFévrier 1983 : naissance à Lille.Août 1983 : ses parents s’installent dans le Loiret, ils habitent toujours à La Source.2004 : premiers Jeux olympiques, à Athènes29 juin 2008 : blessure, forfait pour les JO de PékinJuin 2012 : champion de France, sélectionné pour les JO de Londres20 octobre 2012 : jubilé au Palais des sports d'Orléans

fois encore, ses études et sa vie de sportif de haut niveau. « J’arrivais à faire des médailles en m’entraînant a minima, ça m’a montré que j’étais toujours dans le coup. »

Reconversion bien préparéeEn 2011, Pierre-Yves fait une pause dans ses études pour se consacrer au mieux à son dernier objectif : les Jeux olympiques de Londres. « Je ne pouvais pas rester sur un échec. » En juin dernier, sacré champion de France du concours général, il décroche sa troisième qualification olympique. Un souvenir magique. « C’était génial, tout était très bien organisé. On a fini 8e du concours par équipe ! »De retour des Jeux, il décide de mettre un terme à sa carrière, à seulement 29 ans, pour devenir consultant en entreprise. « Je termine mon cursus avec un stage, puis je me lance. Je suis prêt à relever un nouveau défi. » Le 20 octobre dernier, « Pyb » a donc fait ses adieux à la gym, lors d’un jubilé au Palais des Sports d’Orléans. À-t-on encore une chance de le revoir sur un agrès ? « Rio, j’y pense. Même si c’est dans quatre ans. Il ne faut jamais dire jamais ! »

Barthélemy Sanson

Le hasard fait bien les choses. Et Pierre-Yves Bény peut en témoigner. Champion de France 2012 de gymnastique

sportive, il s’est lancé dans cette discipline à 6 ans… Sans plus de conviction. « Mes parents cherchaient un moyen de canaliser mon énergie, car j’étais hyperactif. » Pierre-Yves s’essaie alors à la danse, au judo, à la natation et, finalement, à la gym. Cette discipline va changer sa vie. « J’avais des capacités et j’ai continué, mais jamais je n’aurais pensé poursuivre jusqu’à la compétition », confie-t-il. Pourtant cet Orléanais presque pur jus (il vit

à La Source depuis qu’il a six mois), va suivre une ascension linéaire : il enchaîne les championnats départementaux, régionaux et nationaux ; il s’inscrit en sport études.

Sport ou études ?Adulte, il doit faire un choix : les études ou la gym ? « J’ai eu un bac S avec mention dans une famille de scientifiques, mais je n’avais pas envie de suivre cette voie. J’étais un peu le vilain petit canard à la

maison. » Le jeune homme rêve bien d’être ingénieur aéronautique… « Mais quand j’ai compris qu’il fallait passer par la physique et les maths, j’ai abandonné. » On est en 2001. Pierre-Yves Bény a 18 ans et son niveau en gym est bon. Il maîtrise tous les agrès mais se fait remarquer aux anneaux. Il mène de front ses études et sa carrière d’athlète. Et opte pour la gym en 2003. Le temps de s’entraîner sérieusement afin de décrocher une sélection aux Jeux olympiques. Pari réussi.Des JO d’Athènes, le gymnaste orléanais conserve un souvenir contrasté. « Le village olympique était loin de tout, j’étais jeune. La compétition a été très longue, elle arrivait après trois mois de stage loin de chez moi, j’étais à bout physiquement et psychologiquement. » Des jeux qui auraient pu être ses derniers. Car, en 2008, alors qu’il est de nouveau sélectionné pour les JO de Pékin, une blessure le contraint à renoncer. Son remplaçant, Thomas Boujehail décroche l’argent. « Pyb », comme on le surnomme parfois, regarde l’épreuve à la télé et prépare le concours d’entrée à l’École supérieure de commerce de Paris. Puis mène en parallèle, une

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À VOIR

Pour x personnes : 25xxxait de coco2 cuillerées à soupe d'huilesel

Recette de Dominique Lepère, chef cuisinier de l’Auberge solognote, à La Ferté-Saint-Aubin

Ingrédients (pour 4 personnes)800 g de pavé de cerf, 1 kg de pommes de terre, 400 g de beurre frais, 250 g de coulis de griottes, 4 escalopes de foie gras, pommes, groseilles, chou vert blanchi, tranches de lard fumé, oignons blancs, lardons fumés, sucre

PréparationÉplucher les pommes de terre. Les couper en morceaux et les cuire dans de l’eau et du lait pendant 25 min. Y ajouter du laurier et une gousse d’ail. Les égoutter et les écraser en y ajoutant le beurre. Poêler les pavés de cerf 5 à 6 min. selon la cuisson souhaitée et les escalopes de foie gras 30 s. de chaque côté.

Pour la sauce, caraméliser à blond du sucre et de l’eau ; déglacer avec le coulis de griottes et laisser cuire 15 min. en ajoutant une noix de beurre, les oignons blancs et les lardons.Former les écrasés de pomme de terre, les entourer de chou et les couvrir avec les quartiers de pommes, les tranches de lard et les escalopes de foie gras. Disposer à côté les pavés de cerf et saucer.

Civet de cerf à l’écrasé de pomme de terre et escalope de foie gras chaud

QUIZZ

1er prix, un iPad Apple 9,7 pouces LED 16 Go Wifi 2e prix, un PC portable Samsung 15,6 pouces Led3e prix, un GPS Garmin Nuvi 2440 Europe4e prix, un cadre photo numérique Philips SPF1207,

7 pouces, 128 Mo5e prix, une station météo Du 6e au 10e prix, un guide Gallimard Loiret.Du 11e au 15e prix, une série de 4 posters du Loiret

À GAGNER

Date limite de participation : 4 janvier 2013.

Avez-vous bien lu Loiret Mag ?Vous êtes un lecteur attentif de Loiret Mag et de toutes ses rubriques ? Cela vous permettra certainement de répondre aux questions suivantes et de participer au tirage au sort pour gagner des lots d’exception !

Pour participez au quizz de Loiret Mag,rendez-vous désormais sur : quizz.loiret.comet répondez aux dix questions directement en ligne !

prix, une série de 4 posters du Loiret

La dématérialisation de ce quizz entre dans la démarche de préservation des ressources et de développement durable du Conseil général du Loiret.

À DÉGUS-TER

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À LIRE

PARCOURS INITIATIQUE Deux couples, en partance pour la Normandie, découvrent de nouveaux sentiments grâce à la bicyclette : dépassement physique, transport amoureux, jalousie, abandon des conventions. Grand amateur de vélocipède, Maurice Leblanc, célèbre grâce à Arsène Lupin, nous livre ici un roman enthousiaste et bien écrit.Voici des ailes, de Maurice Leblanc, Édition Le Pas de côté, 96 pages, 7 €

17 novembre, à 20 h 30, et le dimanche 18 novembre, à 15 h, à Chécy. Renseignements : www.checy.fr

CONCERT Musique classique au théâtre d’OrléansL’Orchestre symphonique d’Orléans interprète Rachmaninov et Berlioz. Les 16 et 17 novembre, à 20 h 30, et le 18 novembre, à 16 h, au théâtre d’Orléans, salle Touchard. Renseignements/réservations : 02 38 62 75 30

Tivoli, à Montargis, les 3 et 4 décembre. Renseignements / réservation : 02 38 95 02 15 et [email protected]

BALADE LITTÉRAIRE Roger Wallet en résidence d’auteur à BeaugencyParcours jalonnés de haltes-lectures, par la compagnie Les fous de bassan, le 8 décembre, à 16 h, à Cravant. Départ de l’église.Renseignements / réservation : 02 38 44 95 95 et www.lesfousdebassan.org

EXPOSITION Peinture à l’huileBéatrice Thiercelin expose peintures à l’huile et au couteau jusqu’au 8 décembre, tous les samedis, de 15 h à 18 h, au cloître Saint-Pierre-Empont, à Orléans.

EXPOSITION Bourse aux cartes postalesLe Cercle de cartophilie du Loiret organise la 33e Bourse de cartes postales, livres anciens et vieux papiers, le 9 décembre, au village sportif de Saint-Denis-en-Val. Entrée libre de 8 h 30 à 17 h. Renseignements : 06 62 22 67 85 et http://cartophilesloiret.unblog.fr

EXPOSITION Toucher, casser, coulerLes matériaux roulent des mécaniques. Jusqu’au 6 janvier, au Muséum d’Orléans, tous les jours de 14 h à 18 h. Renseignements au 02 38 54 61 05 et [email protected]

ART CONTEMPORAIN 29e Salon européen à Saint-Brisson-sur-Loire30 artistes nationaux et internationaux : peintres, sculpteurs, graveurs… Jusqu’au 18 novembre à l’espace Séguier. Ouvert de 14 h à 19 h en semaine et de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h le week-end.Renseignements : www.salon-europeen-d-art-contemporain.fr

MARCHÉ Artisanat d’art à Saint-Denis-en-ValDeux espaces géants dédiés à l’artisanat d'art, plus de 60 exposants réunis : confection de bijoux, accessoires de mode, travail du bronze, tournage de bois, vitraux, porcelaine... Dimanche 18 novembre de 9 h 30 à 18 h 30. Entrée gratuite. Inscriptions aux ateliers : [email protected]

SPORT Bourse aux vélos à PuiseauxOrganisée par l’AS Puiseaux cyclisme, cette 27e Bourse aux vélos a lieu en présence de Jean-Paul Ollivier. Vélos neufs et occasions, vêtements, librairie, pièces détachées, etc. le 25 novembre Renseignements : http://asp-cyclisme.blogspot.com

LECTURE Jacques Gamblin lit Romain GaryLe comédien Jacques Gamblin devient lecteur des textes de Romain Gary. Lectures au

SPECTACLE Jeanne d’Arc en musique et en imagesCette année consacrée au 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc se termine avec un spectacle pyromusical, le samedi 17 novembre, à 21 h 30, sur les quais d’Orléans.Renseignements : www.orleans.fr et www.tourisme-orleans.com

CIRQUE Daruma se donne en spectacleCirque théâtralisé, spectacle visuel et poétique, par la compagnie Daruma, le samedi

JAZZ Reprise des chansons de Brassens à la façon de

Django… Treize morceaux, des plus célèbres comme Je m’suis fait tout

p’tit à L’Orage, moins populaire. Ce CD convient à tous les moments de la journée et donne envie de danser !

…émules de Django, disciples de Brassens, par Les Pommes de ma Douche, Le Chant du Monde Jazz, 2011, 15 €

PREMIER ALBUM Du rock, du vrai ! Des paroles en anglais pour un groupe du Loiret. Leurs références : Kiss, Iron Maiden, Bon Jovi... Derrière le chanteur, un groupe de quarantenaires, créé en 2010, « qui ont connu les salles de concerts bondées et enfumées », une époque

qu’ils souhaitent prolonger, encourageant leurs spectateurs à venir accompagné de leur marmaille, mais sans nostalgie ! À écouter !Another life, par Arno Walden (album disponible à la Fnac d’Orléans,au Leclerc de Chécy et via www.arnowalden.com), 12 €

À ÉCOU-TER

PREMIER ALBUMdu vrai ! pour un groupe du Loiret. Leurs références : Kiss, Iron Maiden, Bon Jovi... Derrière le chanteur, un groupe de quarantenaires, créé en 2010, « qui ont connu les salles de concerts bondées et enfumées

Les fêtes de Noël approchent… C’est la saison des marchés

hivernaux. Traînou ouvre le bal, dès le dimanche 18 novembre (de 10 h à 18 h, au gymnase de la rue du stade), et met à l’honneur produits artisanaux et ateliers pour enfants. Tandis que dans le Pithiverais, Boynes. organise son marché de Noël le samedi 1er (14 h à 19 h) et le dimanche 2 décembre (10 h à 18 h), au gymnase de la rue du safran (renseignements au 02 38 33 13 61).À Chécy, il est possible de profiter d’un spectacle de Noël, en marge du marché annuel : l’école Notre-Dame-de-la-Bretauche se charge des festivités, le dimanche 16 décembre, à l’espace George-Sand (renseignements au 02 38 46 60 60). Quant aux amateurs de patins à glace et de produits du terroir, ils trouveront leur bonheur durant l’incontournable marché de Noël d’Orléans. Cette année, du mercredi 5 au dimanche

30 décembre, les traditionnels chalets en bois s’éloignent de la place du Martroi (en réfection) au profit des places de la République, du Châtelet et de la Loire (renseignements au 02 38 79 27 16).Autres temps forts de cette période festive : les illuminations et décorations des châteaux de Sully-sur-Loire et de Chamerolles. Ainsi que plusieurs concerts de Noël : celui de l’Orchestre symphonique d’Orléans, à la cathédrale Saint-Pierre-du-Martroi, le samedi 15 à 20 h 30 et le dimanche 16 décembre à 16 h (renseignements au 02 38 53 27 13) ; celui de l’École municipale de musique (EMM) d’Ormes, à la salle François Rabelais, le mardi 18 décembre, à 20 h.

Antoine Billat

ZOOM SUR…

MAGIE DE NOËL

DANS LE LOIRET

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À VOIR

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Page 17: Loiret Mag n°2

Accompagner au quotidienwww.loiret.com

Le département du Loiret agit en faveur d’une mobilité

plus durable

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à l’avenir, 73 %* des habitants du Loiret souhaitent

se déplacer à pied

et vous ?

P Départ de randonnée

15 aires de covoiturage

3700 km de routes nationales et départementales

Location de véhicules à prix réduit

5300 km d’itinéraires de randonnées

540 km d’itinéraires cyclables Loire à vélo

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