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Lourdes et les bienheureux Martin

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Lourdes et les bienheureux Martin.

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Page 1: Lourdes et les bienheureux Martin

Lisieux - Congrès de l’hospitalité de LOURDES, 27 octobre 2012.

Lourdes et les bienheureux Martin.

A Lisieux, les pèlerins viennent à la rencontre des témoins privilégiés que sont Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et ses bienheureux Louis et Zélie Martin. Les parents ont vécu le pèlerinage de Lourdes. Il est intéressant de voir la place que cette démarche a prise dans leur vie..

Avec cette perspective, il est possible de relire leur vie dans son quotidien familial, paroissial et social, en regardant la place qu’a pris Lourdes dans les événements quotidiens. Le pèlerinage à Lourdes n’a pas été une parenthèse mais un éclairage sur leur histoire.

Nous pouvons le faire à travers la Correspondance Familiale qui va de l’année 1863 à l’année 1885, en gardant comme perspective la place que le pèlerinage de Lourdes tient dans leur cheminement.

1. Biographie des Martin.

Louis Martin est né le 22 août 1823 à Bordeaux et il est mort à 71 ans dans l’Eure, au château de la Musse près d’Évreux le 29 juillet 1894. Fils de militaire, il a passé une partie de son enfance à Strasbourg dans les Enfants de Troupe. Il a appris le métier d’horloger à Rennes, à Strasbourg, à Paris et s’est installé à Alençon. Il a pensé un moment à la vie religieuse à l’abbaye du Grand Saint-Bernard. Il participe, pendant une vingtaine d’années, à un cercle de réflexion créé par Vital Romet sur les problèmes sociaux et politiques.

Zélie Guérin est née le 23 décembre 1831 à Saint-Denis sur Sarthon (Orne), dans une famille de trois enfants. Elle pense un moment à la vie religieuse. Finalement elle apprend le métier de dentellière, ou plus exactement elle reçoit une inspiration : « Fais faire la dentelle ! » Elle devient responsable d’une petite entreprise dans les ouvrières travaillent à domicile ; elle est chargée de commercialiser cette production.

Zélie a 27 ans quand elle se marie à Louis Martin (lui en a 35), les 12-13 juillet 1858. Elle raconte elle-même plus tard à sa fille de 14 ans (CF 192, 4 mars 1877, p.310) qu’il a fallu huit mois avant que leur vie conjugale se mette en place.

La Correspondance Familiale (CF) permet de partager la vie de ce couple, depuis 1863 jusqu’à 1885. Nous avons là un beau poste d’observation pour voir comment amour et service sont sans cesse en action dans tout cela.

Nous allons glaner quelques extraits de ce courrier, en soulignant la place que tient Lourdes dans cette histoire familiale. Pour bien profiter de notre présentation et découvrir le contexte, il est nécessaire d’avoir en mains le livre et de se référer aux pages indiquées. 1

2. Le quotidien de Zélie et Louis Martin. = CF 108 31 août 1873, p.150. Zélie est à Lisieux chez son frère, Isidore

Guérin et elle envoie une lettre pleine de tendresse à son mari. Zélie a 42 ans, Louis en a 50. Ils ont eu 9 enfants, mais 4 sont décédés dans les premières

1 Zélie et Louis Martin, Correspondance Familiale, 1863-1885, 418 pages, éditions du CERF (2004)

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années. La dernière née, Thérèse, a 8 mois plus tôt, mais elle est en pension depuis 7 mois chez une nourrice, Rose Taillé à Sémallé (Orne).

= CF 109, 27 octobre 1873. pages 152-153. 15 ans après les apparitions (1858), Louis Martin revient d’un Pèlerinage à Lourdes (épisode de la grotte, et retour à Alençon).

= CF 110, 1er novembre 1873. page 154. Louis Martin est très assidu à l’Adoration nocturne avec un groupe d’amis d’Alençon.

= CF 128, CS 129,17 et 18 janvier 1875, pages 181ss et 186 : Zélie est amenée à intervenir à propos de la petite Armandine, prise en charge par de fausses bonnes sœurs.

= CF 130, 14 mars 1875, page 192 : le carême à Alençon (les 2 missionnaires :  « ils ne prêchent pas mieux l’un que l’autre, à mon avis. On va les entendre tout de même par devoir et, pour moi du moins, c’est une pénitence de plus. » ).

= CF 137, 30 août 1875, page 202 : passage, à Alençon, du train de Bayeux-Lisieux en route pour Lourdes, on va à la Gare saluer Isidore Guérin.

= CF 139, 7 septembre 1875 page 205 : pèlerinage du diocèse de Sées, départ le lundi 27 septembre (à 10 heures à Alençon) pour revenir le vendredi 1er

octobre vers 5 heures. Dans ce pèlerinage, présence d’Aline (la bonne qui est chez les Guérin, à Lisieux) et de Louise (la bonne qui est chez les Martin à Alençon).

= CF 140, 29 septembre 1875, page 207 208 : éloge du curé de Malétable et du Curé d’Ars. Zélie est membre de l ’Association de la Ligue du Cœur de Jésus : «Je suis de toutes les associations et je n’en remplis pas assez fidèlement les obligations… Je ne manque jamais, ainsi que Marie et Louis naturellement, de communier tous les premiers vendredis du mois, quelles que soient les difficultés que l’on puisse prévoir ce jour là… »

= CF 141, 10 octobre 1875, page 208-210 : Zélie est à la gare du Mans, elle va se porter au secours d’une maman et de ses bébés. Elle présente avec humour le retour à Alençon devant son mari.

= CF 144, 31 octobre 1875, page 215 : le bienfait temporaire de Lourdes sur Louise !

= CF 145 et 146,7 novembre et 13 novembre 1875, page 216 = la fin de vie d’une voisine et sa mort, 13 novembre.

= CF 147, 8 décembre 1875, page 222 223 : la place de la fête de l’Immaculée Conception.

= CF 154, 26 février 1876, page 234 : «je voudrais bien être une sainte, mais je ne sais par quel bout commencer ; il y a tant à faire que je me borne au désir. Jeudi souvent dans la journée : « mon Dieu, que je voudrais bien être une sainte ! » Puis, je n’en fais pas les œuvres ! Il est pourtant grand temps que je m’y mette, car je pourrais bien faire comme deux personnes qui sont parties cette semaine et dont la mort m’a sensiblement affectée. »

= CF 155, 5 mars 1876, page 237 : à priori de bienveillance envers le prédicateur, un capucin (Zélie est tertiaire franciscaine).

= CF 159,14 mai 1876, page 246 247 : promenade dans les champs et rencontre d’un pauvre vieillard . Remarques sur les roucoulements des chants du mois de Marie (p.247)

= CF 162, juin 1876, page 253 : à la une, un chien enragé dans un Alençon = CF 175, 8 décembre 1876, page 279 : prise en charge d’un pauvre

handicapé (p.279), la mort subite d’un voisin (p.280).

3. Zélie et la maladie.

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= CF 176, 7 décembre 1876, page 281 : les premiers symptômes.= CF 177, 7décembre 1876, page 282 : le médecin, la réaction de Zélie, la

réaction de son mari (page 283 284). « Si le mal s’aggrave, je ferai des pèlerinages. Si j’avais écouté Louis, je crois que nous serions déjà à Lourdes, mais cela ne presse pas. » (p 285)

= CF 179,24 décembre, page 287 : le médecin de Lisieux confirme le diagnostic. « Remettons-nous entre les mains du bon Dieu, il sait bien mieux que nous ce qu’il faut : « c’est lui qui fait la plaie et qu’il la bande. » J’irai à Lourdes, au premier pèlerinage, et j’espère que la Sainte Vierge me guérira si cela est nécessaire. En attendant, tranquillisons nous. »

= CF 181, 5 janvier 1877, page 289 290 : aller à Lourdes ? « Je ne suis cependant pas persuadée qu’elle me guérisse, car enfin, cela peut très bien ne pas être la volonté de Dieu… Je vais avoir au ciel une bonne protectrice en la personne de ma sœur ; si je ne guéris pas, c’est que le bon Dieu tiendra dur à m’avoir… »

= CF 182, 8 janvier 1877, page 291 : les derniers jours de sa sœur, lui faire les commissions pour le ciel, et lui donner les joies terrestres (les oies…)

= CF 184, 18 janvier 1877, page 294 295 : Léonie charge sa tante d’une commission pour le ciel. Cette démarche de Léonie console sa mère : « Je me prends à espérer que peut-être Dieu a des vues de miséricorde sur cette enfant. S’il ne fallait que le sacrifice de ma vie pour qu’elle devienne une sainte, je le ferais de bon cœur. »

= CF 185, 21 janvier 1877, page 296 : la demande de Léonie : être une religieuse tout à fait bonne, être une sainte.

4. Aggravation de la maladie

= CF 186, 28 janvier 1877, pages 299-300 : « Ma vie n’est pas si précieuse, si je meurs, il n’y aura pas plus de malheur pour moi que pour une autre. Il y en a tant qui s’en vont et qui voudraient bien rester, qui se croient utiles et que le bon Dieu juge bon de prendre, parce qu’après leur mort, tout n’en ira que mieux. Cela ne m’empêche pas de bien prier pour que la Sainte Vierge me guérisse, j’attends avec une grande impatience un pèlerinage pour Lourdes et certainement, si je suis nécessaire à ma famille et je guérirai, car ce n’est pas la foi qui me manque…

… Aller trouver un médecin ? Ne m’a-t-il pas dit qu’il n’y avait rien à faire et que les remèdes étaient été ordonnés pour faire plaisir aux malades ? J’en ai assez ! »

= CF 187, 6 février 1877, page 301 : « Le mal toujours augmente doucement. On fait ici à mes intentions une neuvaine à la Sainte Vierge, je mets de l’eau de Lourdes et j’en bois, mais il faut que je la ménage car je ne suis pas à la source ! Je n’aime point à demander des prières pour moi ; si c’était pour d’autres cela m’irait mieux… ». = CF 189, 20 février 1877, page 305-306 : « Je ne suis pas plus malade ; je souffre toujours très peu… Le bon Dieu me fait la grâce de ne point m’effrayer ; je suis très tranquille, je me trouve presque heureuse, je ne changerais pas mon sort pour n’importe lequel. Si le bon Dieu veut me guérir, je serai très contente, car, dans le fond, je désire vivre ; il m’en coûte de quitter mon mari et mes enfants. Mais, d’autre part, je me dis : « si je ne guéris pas, c’est qu’il leur sera peut-être plus utile que je m’en aille… » En attendant, je vais faire tout mon possible pour obtenir un miracle ; je compte sur le pèlerinage de Lourdes ; mais si je ne suis pas guérie, je tâcherai de chanter tout de même au retour. »

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5. Le pèlerinage à Lourdes :

= CF 191, 4 mars 1877, page 309. « Je me suis informée s’il y aurait dans le diocèse un pèlerinage pour Lourdes, mais il n’y en aura pas. Aussitôt que vous en connaîtrez un, dites le moi, je le joindrai n’importe où ; je ne veux pas y aller en dehors d’un pèlerinage, ou du moins j’attendrai jusqu’à la dernière extrémité. »

= CF 193 12 mars, page 314. « Oui, j’ai l’espoir que la Sainte Vierge me guérira, mais je tiens toujours à attendre un pèlerinage ; je n’irai isolément qu’en désespoir de cause. Je guette un pèlerinage du côté du Mans ; j’emmènerai mes trois filles aînées et la Sainte Vierge me guérira, car elles prieront tant pour moi que cette bonne Mère ne pourra jamais nous refuser . »

= CF 194, 22 mars 1877, page 316 et 317. La grâce que Zélie va chercher à Lourdes est autant sa guérison que la pauvre Léonie 

= CF 199, 1er mai 1877, page 321 : pèlerinage de Laval ? Lien avec Léonie.= CF 202, 13 mai 1877, page 336 : « on vient de me dire qu’il y a un

pèlerinage pour Lourdes, partant d’Angers le 10 juin, je vais écrire à sœur Marie Paula pour avoir les renseignements nécessaires… Léonie me soucie, elle a vraiment besoin de moi et il faut du temps pour achever l’œuvre que le bon Dieu m’a remise entre les mains… »

= CF 203, 29 mai 77, page 337. « Le pèlerinage part d’Angers le lundi 18 juin à 7h50 du matin, arrive à Lourdes le mardi 19 à 8 heures du matin, raie jusqu’au jeudi soir, 8 heures, est de retour arrangé le vendredi vers 8 heures du soir de cette manière nous passerons 3 jours à Lourdes, ce n’est pas trop pour moi. »

= CF 204, mai 1877, page 340 : « nous devons nous mettre dans la disposition d’accepter généreusement la volonté du bon Dieu, quelle qu’elle soit, car ce sera toujours ce qu’il peut y avoir de meilleur pour nous… »

= CF 205,, 7 juin 1877, page 341 : aller voir le médecin. « J’aurai bientôt besoin du médecin pour tout de bon si la Sainte Vierge ne me guérit pas, car cela va de plus en plus mal…. Non, jamais le ciel n’a vu et ne verra prières plus ferventes, ni foi plus vive. Et puis, j’ai ma sœur au Ciel qui s’intéresse à moi, j’ai aussi mes quatre petits anges qui prieront pour moi ; tous seront à Lourdes avec nous »

= CF 206, 11 juin 1877, page 343 : pour Zélie, la grâce demandée concerne surtout Léonie : « si la Sainte Vierge ne me guérit pas, je la supplierai de guérir mon enfant, d’ouvrir son intelligence et d’en faire une sainte. Ainsi laissons toutes les affaires comme elles sont arrangées, elles me paraissent très bien, puis remettons-nous entre les mains de Dieu. »

6. Le voyage à Lourdes et le retour := CF 207, 14 juin 1877, page 344 345 : une dernière visite au médecin « si

je ne suis pas guérie, jamais je n’y retournerai et jamais il ne viendra me soigner, rien que ça vue me rendrait malade. Cependant, il m’a rendu service, une fois, c’est le jour où il m’a dit toute la vérité, cette consultation est sans prix pour moi… »

= CF 208, 17 juin 1877, page 346 : au Mans, prière dans les jardins du couvent devant une statue de Notre-Dame de Lourdes.

= CF 209, au retour de Lourdes, 24 juin 1877, page 348 à 354. Cette lettre envoyée à son frère et à sa belle-sœur au retour du pèlerinage est le document le plus important sur les 3 jours passés à Lourdes. Le texte est à lire en entier. C’est le récit du voyage en train, le problème des bidons, l’arrivée à 5 heures du matin (p.349), la recherche d’un logement, l’arrivée à la grotte, les piscines

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(p.352) - les cierges mis à la grotte (page 352), la rencontre avec les autres infirmes (p.353) « j’aurais été doublement heureuse d’être guérie, à cause de vous. Hélas ! La Sainte Vierge nous a dit, comme à Bernadette : « Je vous rendrai heureux, non pas en ce monde, mais en l’autre. » Je ne me repens pas d’être allée à Lourdes, quoique la fatigue m’est rendue plus malade, du moins, je ne me reprocherai rien, si je ne guéris pas. En attendant, espérons ».

7. la maladie continue d‘évoluer= CF 210, 25 juin 1877, page 354 : Le retour à Alençon – la pauvre Léonie= CF 212, 8 juillet 1877, pages 357 -359 : « Nous continuons la prière et

l’eau de Lourdes. J’espère toujours ; cependant, je ne suis pas sûre d’être guérie et cette pensée m’attriste parfois. Que deviendra ma pauvre Léonie ?

Les dernières lettres= CF 213, 15 juillet 1877, pages 361 - 364 : « j’ai appris mon métier, je

commence à savoir m’y prendre pour me soulever, de sorte que je finis par éviter les crises… J’ai pris mon parti et tâche de faire comme si je devais mourir. Il me faut absolument que je ne perde pas le peu de temps qui me reste à vivre, ce sont des jours de salut qui ne reviendront plus jamais, il faut donc que j’en profite… »

= CF 216, 27 juillet 1877, pages 369 370 : « la Sainte Vierge ne m’a pas guéri à Lourdes, que voulez-vous c’est que mon temps est fait et que le bon Dieu veut que je me repose ailleurs que sur la terre… »

= CF 217,10 16 août 1877, pages 370 371 : « que voulez-vous ? Si la Sainte Vierge ne me guérit pas, c’est que mon temps est fait et que le bon Dieu veut que je me repose ailleurs que sur la terre… »

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Les Bienheureux Louis et Zélie Martin leur mission aujourd’hui.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a été canonisée par Pie XI le 17 mai 1925, Mais très vite, dans l’Église l’attention a été attirée sur les parents. L’histoire d’une âme écrite par Thérèse a permis de connaître beaucoup plus Louis que Zélie. En 1941 commença la publication des lettres de Zélie dans les Annales de Sainte Thérèse de Lisieux et, en 1946, un livre écrit par le Père Piat, l’Histoire d’une famille, a fait connaître les parents.Le procès de Louis Martin fut ouvert le 22 mars 57, et celui de Zélie Martin le 10 octobre 1957.À la réforme de la Congrégation de la liturgie et la création de la Congrégation des Saints, la cause des parents a été officiellement ouverte en tant que couple, le Carmel de Lisieux avait reçu prêt de 10 000 lettres disant la vénération des parents Martin. L’héroïcité de leurs vertus a été reconnue et le 26 mars 1994 ils ont été déclarés vénérables.Après la reconnaissance comme miracle de la guérison du petit Pietro Scilirro, de Monza en Italie Louis et Zélie Martin ont été béatifié à Lisieux le 19 octobre 2008.Aujourd’hui va s’ouvrir à Valencia, en Espagne, un dossier sur la guérison d’une petite fille, Carmen, née prématurée à 6 mois de grossesse de sa maman. Le procès officiel va s’ouvrir au mois de janvier 2013.

La mission des Martin beaucoup de domaines :- la pastorale familiale, dans son action vers la jeunesse, la formation des couples,

la vie conjugale.- Dans les grâces obtenues, il y a la reconnaissance de couples qui ont pu avoir un

enfant à la suite d’une prière ou Martin,, la guérison physique ou psychique d’enfants marqués par le deuil d’un parent ou d’un petit frère ou sœur, etc…

- Zélie, qui a été atteinte d’un cancer, est aussi invoquée par les personnes qui souffrent ce même mal et qui dans leur itinéraire trouvent un réconfort. L’intégration des « Léonie » d’aujourd’hui

- La vieillesse de Louis, son hospitalisation, les soins spécialisés que réclamait son état, tout cela apporte une aide précieuse. La sainteté reste un chemin dans toutes ces situations.

Lisieux a le sentiment de commencer, depuis la béatification, un autre chantier d’action et de rayonnement.

Zélie Martin est décédée, à la maison, rue Saint Blaise, le 28 août 1877, à 0h30, à 45 ans et 8 mois. Les obsèques ont lieu le mercredi 29 août, à 9 heures en l’église Notre-Dame d’Alençon. Son corps est alors inhumé dans le cimetière d’Alençon. Après la mort de Louis Martin le 29 juillet 1894, les restes de Zélie, de ses 4 enfants, de son père et de sa belle-mère sont transférés d’Alençon au cimetière de Lisieux le 11 octobre 1894.Les corps des 2 époux Martin seront transférés dans des caveaux au chevet de la basilique le 13 octobre 1958 Ils seront exhumés le 23 mai 2008, en vue de réaliser un reliquaire, qui se trouve maintenant dans la crypte de la basilique de Lisieux.

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