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Soixante dixième année 1S- I97 ABONNEMENT CINQ centimes le Numéro l'a a" jjofis...- IPM nrois. 18 fr. 9 fr. 4.50 Journ&l Politique, Littéraire, d PARAISSANT TOUS LES RS. LE lonoes Judiciaires et E EXCEPTE Samedi 20 Août ÎOU Annonces, la li^n?. ....... 0,1 i iéclanses, <* ........ f'sits divers. ......... d'Avis Divers taflflflBttMifenonteie 4 office «, 1 rnpHSOM** l* r> a»»ee «ont ?a» M tuii -U (fottUOM est présentés à l'abonné sans diriagamenî [ni. j ï Ls* sbonnsments et le» incertioni doivas'. ït« payés d'avance. [g Pèlerinage iialion JI à Lourdes i Parai le' 8 miraculés dont ou a cons< blé officiellement les guérisonsi signa- lons : i ie Julie Fossati,, 18 ans, du sana- loriura île Villepinte (Seine-et-Oise), alteinlfi depuis un an de bronchite chro- pique spécifique, d'origine probable- ment héréditaire. Lundi :J1, après un bain de piscine,cette jeune fille éprouva un mieux. Elle monta ensuite au cal- vaire sans éprouver de fatigue. Julie Fossati était clans cet établissement par- mi les grandes malades, celles qu'on promène dans une petite voiture, parce qu'elles ne peuvent pas l'aire seules le tour du parc. C'est au moins une sensi- ble amélioration. ! Mlle Ludie Maurice, de Yillepinte, 12ans, atteinte de laryngite spécifique, parlait à peine et difficilement d'une voix éteinte. Lundi 21, après un bain de piscine, elle se sentit mieux. La per- sonne qui l'accompagne la fait carier jtconstnte que ia voix eiait men plus' claire. Cette conslalalion est faite au' Bureau. On l'ait chanter à l'enfant l'Ave Marin, qu'elle exécute bien. Sérieuse amélioration. | Mme Marguerite Clanet, 30 ans, de Tiiuloiise,atfeinte de péritonite tubercu- leuse depuis dix huit mois,était soignée à l'hospice de Toulouse et fut opérée en juillet 11)10. Même après celte opération destinée ù la soulager, la malade souf- frait beaucoup. Elle ne pouvait manger ou fort peu et avait une dysenterie in- termittente. liltea pris depuis son arrivée à Lour- des plusieurs bains de piscine,s'est sen- tie bien mieux dès le premier et se sent après chacun des autres dans un bien- être croissant Êlïet qui ne pouvait pas marcher jusqu'ici, marche maintenant sans fatigue. Elle qui ne mangeait rien sans le rejeter, mange à présent toutes sortes d'aliments. L'enflure du ventre n'existe plus. C'est une bonne améliora- tion fonctionnelle. La malade, d'après Je certificat, était atteinte de péritonite tuberculeuse avec masse caséeuse énor- | me, I Colles qu'on ne remplace pa3 On télégraphie de Constantinople : « Sur la demande de la préfecture de Çpastajilinople au consulat de France, trois Sœurs françaises de la Charité soi- Bpent,depuis quelques jours, les cholé- «quesàHaskeuy. » Quelle leçon pour le gouvernement «aïs qui, d'ans leur propre patrie, •raque lés saillies religieuses et laisse JJ« musulmans le soin d'apprécier leur «««lime dévouement ! * Fersésution Les religieuses de l'Assomption de] ; nies ont été expulsées mercredi ma- almitheuree. | ' eci 'ochctage et p eirraction (les p 0r tes » 1 dure trois quarts d'heure. La police 2 ,l gendarmerie étaient sur pied pour m \i" n , lU(nise expédition commandé LaI 'emaiHl, préfet sectaire et re-! ^religieuses se sont rendues à l'é-' Il ! s , ai ," le -l J erp^tue, a eu lieu une uei| e cérémonie de protestation. L'École de la Fraude (J'p L a P as longtemps, aux examens Primai d ' études ( le l'enseignement ont m i inspecteurs d'Académie dm ! ? vou ' donner à leurs élèves, en Uan« i'\ n ' (les l n '°blèmes de ce genre : étù propos^ U '' e ' le l )l ' oblèine suivant a fr&nï acbètè 826 litres de vin pour 105 est lfl y a j" llle '•"> litres d'eau ; quel Yendio 9 CQ mélange?» Dans la il m. 0a , a demandé : « Combien faut- cofiia, .|- Ul . (I;U1S 200 litres de vin \ea,L i ''..' enlimes pour qu'on puisse 4 SoUio ?> ' M ieil times en gagnant ' Dans le Rhône, voici le problème d'examen : « Un marchand achète 8 pièces de vin de 228 titres chacune, à raison de 400 fr. l'hecto. 11 veut ln revendre le même prix. Quelle quantité d'eau doit-il ajou-- ter pour gagner 15 OpO sur son mar- ché ? » M. Brousse, président du groupe viti- cole de la Chambre, a adressé à ce pro- pos une lettre à M. Steeg. ministre de l'instruction publique : « Ainsi, dit-il, pendant que le minis- tère de l'agriculture et le ministère des finances poursuivent la fraude si nuisi- ble à la viticulture française, les fonc- tionnaires de l'enseignement primaire transforment les écoles publiques en écoles de fraudeurs! On apprend aux enfants comment ils doivent mouiller les vins pour obtenir un bénéfice déter- miné. » Je suis persuadé, monsieur le mi- nistre, qu'il me suffira de signaler de tels procédés pour que vous donniez immédiatement les instructions les plus sévères en vue de les faire cesser sans délai. » Les grandes manœuvras n'auront p s lieu I Les grandes manœuvres n'auront pas lieu cette année, cri Fiance. La lièvre aphteuse en est la cause, comme elle l'a déjà été pour la Belgique. Le gouvernement, a en effet décidé mer- credi d'accueillir la demande formulée par le préfet du Nord, teintant fi ce que le corps d'armée fût dispensé des opérations auxquelles il devint prendre part. Dès lors, lo 6" corps évoluera seul, par fractions détachées : la 12« division effec- tuera aux alentours de Heims cl de Méziô- rjes des manœuvres do brigade ; la 42* di- vision, autour de Verdun,et la 4-0», autour de Saint-Mihiel,procéderont à des manœri- vres do division. Enfin, pour ne pas priver entièrement les officiers étrangers du spectacle qu'ils escomptaient, le corps exécutera, clans les environs do Villersexel, des manoeu- vres de corps d'année, qui dureront trois jours et mettront sur pied environ vingt- cinq mille hommes et trois divisions. Une douzaine d'aéroplanes y participeront.Elles seront dirigées non par le général Jolîre, mais par le général Chômer, membre du conse'lsupérieur de la guerre. Le conseil général de la Marne a émis lo vœu suivant : 1 Le conseil général, dans un esprit d'éga- lité et de justice, ei aussi pour témoigner la confiance que tous les amis de l'ordre et de la légalité placent désormais dans les vignerons, émet le vœu que M. le Pré- sident de la République, dans la plus large mesure, use de son droit de clémence en laveur des personnes condamnées correc- tionnellenient à l'issue des événements de janvier et avril 1911. Ce vœu, présenté par M. Rémy, était si- gné nôtamment par MM. Vallé et Mont- teuiflard, sénateurs, et Péehadre, député. Le conseil général de l'Hérault a émis un vœu demandant au Parlement d'incorpo- rer dans la loi de finances de 1912 les amé- liorations prévues pour la loi sur les re- traites ouvrières. L'assemblé" \<\ Saône-ot-Loire a accepté un vœu tendant à ce qu'il soit délivré à tout béiiéiiouirodè'la loi du 14 juillet 1905, sur les vieillards inlirines et incurables privés de ressources « un carnet annuel analogue à celui qui est employé pour l'as- sistanco-retraile institué par la loi du 8 avril 1910, faisant ainsi disparaître les bons mensuels délivrés par les maires avec les formalités et tous les dérangements qu'ils entraillent ». I.e conseil a voté un autre vœu tendant à abaisser à soixante ans l'âge do la re- traite dans la loi sur les retraites ouvriè- res. Il a repoussé un vœu qui demandait que tous ies citoyens qui désireraient pro- fiter des avantages de la loi sur les retrai- tes ouvrières soient admis à faire leurs v c i se i u c n ts i Au cours de la discussion motivée parce vœu, un conseiller général ayant parle de la résistance que les patrons appor Braient à l'application de la loi sur les rtotraites ouvrières, M. Campionnel,directeur de for- ges, en son nom et a.i nom de la grande majorité des métallurgistes de France, a proteste avec énergie, déclarant que les patrons métallurgistes notamment n'a- vaient pas attendu le vûb ;e cette loi pour assurer les vi ux jours de leurs ouvriers et que Ipin de s'oppos i à l'application de la loi sur les retraites ouvrières, ils la favori- seraient de toutes leurs lo es. Le conseil général do l'Yonne a rétabli i pecheà l'écrevisso, t deux ans. ul général de l'Euro dans le département supprimée depuis vin La majorité du cous qui, depuis do longues années, était mo- dérée et conservatrice, est passée aux ré- publicains de gauche. M. Modeste Leroy, député,a été élu président. Tout le bureau est républicain. majorité républicaine a adressé un ordre du jour félicitant le président du conseil de sa politique,|tant à l'intérieur qu'a l'extérieur. Le conseil général de la Haute-Saône a, de sou côté, adressé au cabinet de M.Cail- lai! x l'expression de son entière con- fiance. Dans l'Aisne, lo Conseil a envoyé le té- moignage « do son admiration et doses vi- viessympathies aux officiers, sous-officiers ot soldats qui, au Maroc, avec tant d'endu- i rance ot d'héroïsme, tiennent liant et fer* me le drapeau de la France et de la Répu- blique ». j Le Conseil général dos Ardennes a adop- j un vœu on laveur d'une «solution par cique compatible avec l'honneur national i et les intérêts français » cl. après avoir ré- prouvé le sabotage et l'anliiiiiiitarisino, il a félicité les cheminots do l'Est qui « dans lune période aussi grave » restent fidèles a, jleur «tradition de calme et de palrio- ' Usine ». En Charente Inférieure, le Conseil géné- ;i - aI a émis un vœu demandant (pie le port .de La Pallice soit classé comme port natio- nal: ! Le président du Conseil général do la Haute-Marne a émis l'espoir que « le gou- vernement saurait, dans son palrio'isme éclairé, résoudre les difficultés extérieures actuel le m ont pendantes au mieux de inlé- irêlsetde la dignité de notre chère Fran- ce ». | Le conseil a volé ensuite la motion sui- vante : i « Le conseil général adresse au gouvor- : neii.enlue la République l'expression do toutes ses sympathies. A deux heures à peine de la frontière, il suit avec un intérêt d'autant plus grand, les négociations enga- gées. Si les populations de la Hauto-Marné souhaitent ardemment la paix, elles la veulent, cependant, sans atteinte à la di- gnité et à l'honneur du pays. Le conseil général attend avec conlianco le résultat do l'effort patriotique du gouvernement. » I Lo président du conseil général d'Indre- et-Loire a lait une allusion à la situation extérieure et aux « préoccupations patrio- tiques » (in'elle suscite. Collision de trains en Hongrie SSx ntoHs .' Poprad. L'express parti de Kassa a tamponné en gare do Szôpés-Szombat, un train omnibus qui vouait également de Kassa. Parmi les personnes se trouvant dans le dernier wagon de ce Irain, six ont éLe tuées el dix plus ou moins grièvement blessées. On procède à une enquête sur lof causes de l'accident. Les Grandes Manœuvres Navales cniiccitlL':i£ï<»ii (le.s escadros f Toulon. La troisième escadre, com- mandée par l'amiral Aubert, et compo- sée dos cuirassés « Saint-Louis », « Gau- lois », « Ciîàrlomagne », « Charles-Martel », « Carnol », « Jauréguiberry » et des croi- seurs cuirassés « Gloire », « Marseillaise », « Amiral-Aube » ainsi que do la tlotliile des contre torpilleurs, venant de Brest, est arrivée sur rade. La force navale a commencé jeudi après- midi son ravitaillement el a fait ses pré- paratifs cri vue dos grandes manœuvres. D'autre part, le cuirassé « Diderot», qui, par suite d'une avarie à ses cheminées, n'avait pu quitter Brest en même temps que lo « Danton »el lo « Condorcet, » a ap- pareillé pour Toulon. » « o~ E.st=ce l'appareil de "Bague ? Marseille. Dos pêcheurs ont retiré du fond de la mer, au large du cap Croiselto, des débris d'un aéroplane. On croit se trouver en présence do l'ap- pareil de l'aviateur Bague, qui se perdit en tentant la traversée do la Médilerrannée, Les Orages Li'our:«g:vu fait, s*:vge. 8,a iouriro ineoiMiie. i B ai'ioul les dégâts sont eoitsi(Sc>nf»IW'!4. Saint-Marcellin. Un orage d'une vio- lence inouïe vient de ravager la vallée du Bas-Graisivaudan. Lues, champs el bois étaient recouverts d'une immense nappe blanche formée de grêlons dont quelques- uns atteignaient la grosseur d'un œuf. Do Saint-llilaire-du-ltosier à La Rivière, ies ri- ves do l'Isère sont dévastées. Dans la région do Pont-en-Royans, plu- sieurs pe sonnes ont été gravement bles- sées par des grêlons. A Ponl-en-Royans, un cheval effrayé s'est jeté dans la Bourne. Yssingeàux. Au cours d'un orage, la foudre a tué une tillelte. Marie Délabre, âgée de 8 ans, de Saint-Front, qui gardait les vaches dans un champ à proximité do la maison d'habitation. La foudre est tombée sur la caserne do gendarmerie à Rosières. Les époux Gaucher-Ganivot, fermiers à Saint-André-de-Chalençon,so tenaient dans leur grange, lorsqu'un orage éclata et la foudre vint ïKapper Mme Gaucher, âgée do 43 ans, ainsi que le fils do M. Vital, âgé do 20 ans. Mauriac. Pendant plusieurs heures, de terrifiants éclairs so sont succédé sans interruption, accompagnés do formidables coups de tonnerre. La foudre est tombée plusieurs fois ot a coin mis dos dégâts, ain- si que la grêle, sur toutes les communes du canton do Saignes. Grenoble. La grêle est tombée, en do nombreux endroits, 1res abondante et très grosse. Do nombreux incendies ont été allumés par la foudre; elle a brûlé,à Saint- Romans, deux maisons; à Virieu, une fer- me ; à Béaûcroissarif, deux maisons. Vesdun (Cher). Une meule de paille ayant été incendiées par la foudre, plu- sieurs cultivateurs cherchaient à éteindre le feu lorsqu'un éclair jela à terre cinq des sauveteurs. Doux d'entre eux, Jean La- venturo, âgé de 6!i ans et Edouard Du- bois, 40 ans, lurent tués sur lo coup. Genève. —Une pluie torrentielle a fait déborder les cours d'eau. La ville de Lu- gano a été inondée. La circulation dos tramways a été suspendue. Des éboulements ont coupé plusieurs roules dans le canton du Tessin ot les coni' munications télégraphiques sont interoin- pues sur plusieurs points. Dans le val Colla, un pont a été dé- truit. Un pont a été également emporté près Grono. j La ligne de chemin do fer Parlezzia-Mo- riaggio a été détruite sur plusieurs points. A Maglia, plusieurs immeubles ont été évacués par leurs habitants pondant la nuit. I Le val Solda a été ravagé. Une maison a été emportée à San Mamelle, sur le lac de Lugano. A Côinlrin, près de Genève, une maison on construction a été presque entièrement rasée par la foudre, qui a déterminé plu- sieurs incendies à Port, Lyss, Gross, Af- lilton ot Schottivill. IIM luP, I ' 1 Nous sommes maintenant en rapport avec la Fédération nationale des ouvriers des transports ot les comités exécutifs des employés de tramways, on vue de la pro- clamation d'une grève générale. Aucun boniino no devra reprendre le travail tant qu'il n'y aura pas élé autorisé par lo co- mité do grève. i La publication do ce manifeste a pro- duit une déplorable impression dans lo pays, sur la déclaration do la grève géné- rale par la Fédération nalionalo dos ou- vriers des transports aurait pour résultat la cessation immédiate du travail par tous les mineurs du Pays de Galles, d'Angle- jterro et d'Ecosse, qui sont altiliés à colt/ fédération. S.<>s «lei'jiitM-eM eoiiVUINSODIM Londres. Dans la nuit de mercredi à Î eudi, des émoulies so sont produites à targoed, dans le comité do Moninouth. La foule a pillé et saccagé une douzaine de boutiques. Les troupes ont été appe- lées, i On ne signale de troubles nulle part ailleurs. Toutefois Trodegar et Rliyinnoy sont gardées encore par dos troupes on raison do l'attitude menaçante do la foule. L' « Enlèvomaat » de la Jocoiide L'Explosion de Clialais-Meudoii OliPtèqueM des victimes Paris. Jeudi malin, à 10 heures, ont élé célébrées a Moudon les obsèques des deux malheureuses victimes, Huile et Jaubert, de l'explosion qui s'est produite à l'établissement militaire de Chalais-Meu- don. i Dos discours ont été prononcés par le commandant Fleury, chef de l'Etablisse- ment central du matériel de l'Aéronauti- que militaire, par lo maire de Meudon, et par général Roques, au nom du minis- tre de La guerre. Los honneurs militaires étaient rendus par un détachement do sapours-aêrostiers de Meudon et par un autre détachement de la même arme, venu de Versailles. LES GRÉVISKTANGLAIS A Liverp.ool Londres. La grève ('es employés des tramways et des dockers deLiverpool n'a- vance toujours pas vers une solution. La situation devient au contraire plus mena- çante, et le comiié de grève a lancé le ma- nifeste (pie voici : Les négociations n'ont jusqu'à présent abouti à auclin résultat.La Compagnie des tramways refuse de réintégrer les grévis- tes. Dans ces circonstances, nous n'avons pas d'autre alternative que ceile de conti- nuer la lutte avec plus d'énergie que ja- mais. . . 1 Oit fouille le ffhùstfe, ou inspecte les Niti'cttpfia.gos M. le juge d'instruction Drioux, installé dans lo cabinet do M. Homollo, directeur des musées nationaux, a procédé à l'inter- rogatoire d'un grand nombre do témoins, durant l'après midi do mercredi et toulo la journée do jeudi au Musée du Louvre l'avait rejoint dès la première heure M. llamard, chet do la Sûreté. || Les témoins sont au nombre d'uno ving- taine. Ce sont les gardions et les person- nes qui, dans la matinée de lundi, ont ou accès dans lo Louvre, c'est-dire les ou- vriers peintres, maçons ot aussi les photo- graphes. j L'enquête judiciaire et l'enquêle admi- nistrative se poursuivent pariillëloinori't et avec beaucoup d'activité. Le Musée reslo formé afin do permettre aux magistrats do poursuivre en toute tranquillité lents in- vestigalions. | Il n'est fait d'exception pour personne. M. Pietri, inspecteur desidinances, accom- pagné du directeur du cabinet do M. I)u- jardin-Beaiinielz,s'est rendu au Louvre et tous deux ont commencé uneenquôte des- tinée à attribuer la part do responsabilité qui incombe, dans la disparition de la « Jo- conde », à certains Ion liminaires, i M. Hamard avait sous ses ordres ses meil- leurs inspecteurs sous la conduite d'un certain nombre do brigadiers du Musée. Toutes les salles du Musée oui élé à nou- veau visitées; les sarcophages des momies ^égyptiennes ont été également inspectés ainsi qne toutes les salles des chefs-d'œu- j|vres do l'anliquilé. Ces recherches sont ! restées in fructueuses. , M. Sôbilio, directeur du service du con- trôle général des recherches à la Sûreté 'générale, a, sur l'ordre do M. Drionx, j'Ugo d'instruction, informé les commissaires de i police des ports et villes frontières do la disparition do la « Jocondo ». Ces magis- trats devront veiller à ce (pie le chef- d'œuvre ne puisse quitter lo torriloiro français. ICst-c ( le voleur? Mardi après midi, vers quatre heures, M. Veissioro employé dans le magasin d'un bric-à-brac, 7, mode la banque, remarqua devant l'établissement un homme d'uno quarantaine d'années velu pauvrement, qui portait un carton à dessin sous lo bras. 11 allait et venait d'un air inquiet. ; Il s'approcha do lui et dit : ; Monsieur, voulez-vous |achetor un beau tableau ; c'est Irès bien; c'est un poi trail de femme ancien. L'individu, qui s'exprimait avec un ac- cent bizarre, s'approcha encore, el, jetant lin coup d'qeil soupçonneux dans la rue, se mil en devoir d'ouvrir son carton. C'est inutile, monsieur, lui répondit remployé, mon patron, qui seul failles acquisitions de tableaux, est à la campa- gne. Moi, je ne m'y connais pas assez en peinture pour iraitei avec vous. Alors, vous ne voulez pas acheter? C'esl dommage ; ce serait une Irès bonne affaire pour vous, un beau portrait do fem- me ancien. C'est dommage ! » Et connue remployé refusait à nouveau de voir lo portrait l'individu s'éloigna en pressant le pas ot en jetant do rapides cou ps d'œil autour do lui comme un lioinino craignant d'être suivi. No serait-ce pas lo voleur do l'œuvre do Léonard de Vinci ? Une car le suggestive D'après un haut fonctionnaire du Lou- vre, s'il y a vol. le vol no sera oas nrolila.

Lourdes Les Orages - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · Soixante dixième année — 1S- I97 ABONNEMENT CINQ centimes

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Soixante dixième année — 1S- I97

ABONNEMENT

CINQ centimes le Numéro

l'a a"

jjofis...-

IPM nrois.

18 fr.

9 fr.

4.50

Journ&l Politique, Littéraire, d PARAISSANT TOUS LES RS. LE

lonoes Judiciaires et E EXCEPTE

Samedi 20 Août ÎOU

Annonces, la li^n?. ....... 0,1

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f'sits divers. — .........

d'Avis Divers

taflflflBttMifenonteie 4 office «, 1 rnpHSOM** l*r> a»»ee «ont ?a» M tuii -U (fottUOM est présentés à l'abonné sans diriagamenî [ni. j ï

Ls* sbonnsments et le» incertioni doivas'. ït« payés d'avance.

[g Pèlerinage iialion JI à Lourdes i Parai le'8 miraculés dont ou a cons< blé officiellement les guérisonsi signa-lons : i

• ie Julie Fossati,, 18 ans, du sana-loriura île Villepinte (Seine-et-Oise), alteinlfi depuis un an de bronchite chro-pique spécifique, d'origine probable-ment héréditaire. Lundi :J1, après un bain de piscine,cette jeune fille éprouva un mieux. Elle monta ensuite au cal-vaire sans éprouver de fatigue. Julie Fossati était clans cet établissement par-mi les grandes malades, celles qu'on promène dans une petite voiture, parce qu'elles ne peuvent pas l'aire seules le tour du parc. C'est au moins une sensi-ble amélioration.

! Mlle Ludie Maurice, de Yillepinte, 12ans, atteinte de laryngite spécifique, parlait à peine et difficilement d'une voix éteinte. Lundi 21, après un bain de piscine, elle se sentit mieux. La per-sonne qui l'accompagne la fait carier

jtconstnte que ia voix eiait men plus' claire. Cette conslalalion est faite au' Bureau. On l'ait chanter à l'enfant l'Ave Marin, qu'elle exécute bien. Sérieuse amélioration. |

Mme Marguerite Clanet, 30 ans, de Tiiuloiise,atfeinte de péritonite tubercu-leuse depuis dix huit mois,était soignée à l'hospice de Toulouse et fut opérée en juillet 11)10. Même après celte opération destinée ù la soulager, la malade souf-frait beaucoup. Elle ne pouvait manger ou fort peu et avait une dysenterie in-termittente.

liltea pris depuis son arrivée à Lour-des plusieurs bains de piscine,s'est sen-tie bien mieux dès le premier et se sent après chacun des autres dans un bien-être croissant Êlïet qui ne pouvait pas marcher jusqu'ici, marche maintenant sans fatigue. Elle qui ne mangeait rien sans le rejeter, mange à présent toutes sortes d'aliments. L'enflure du ventre n'existe plus. C'est une bonne améliora-tion fonctionnelle. La malade, d'après ■ Je certificat, était atteinte de péritonite tuberculeuse avec masse caséeuse énor- | me, I

Colles qu'on ne remplace pa3

On télégraphie de Constantinople : « Sur la demande de la préfecture de

Çpastajilinople au consulat de France, trois Sœurs françaises de la Charité soi-Bpent,depuis quelques jours, les cholé-«quesàHaskeuy. »

Quelle leçon pour le gouvernement «aïs qui, d'ans leur propre patrie, •raque lés saillies religieuses et laisse JJ« musulmans le soin d'apprécier leur «««lime dévouement !

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Fersésution Les religieuses de l'Assomption de]

; nies ont été expulsées mercredi ma-almitheuree. | 'eci'ochctage et peirraction (les p0rtes

»1 dure trois quarts d'heure. La police 2 ,l gendarmerie étaient sur pied pour m \i"n,lU(nise expédition commandé

LaI'emaiHl, préfet sectaire et re-!

^religieuses se sont rendues à l'é-' Il ! s,ai,"le-lJerp^tue, où a eu lieu une uei|e cérémonie de protestation.

L'École de la Fraude (J'p La Pas longtemps, aux examens Primai d'études (le l'enseignement ont m i inspecteurs d'Académie dm ! ?vou' donner à leurs élèves, en

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fr&nï acbètè 826 litres de vin pour 105 est lfl y aj"llle '•"> litres d'eau ; quel Yendio 9 CQ mélange?» Dans la il m.0a,a demandé : « Combien faut-cofiia, .|- Ul .(I;U1S 200 litres de vin \ea,L i ''..' enlimes pour qu'on puisse

4SoUio ?> 'M ieiltimes en gagnant

' Dans le Rhône, voici le problème d'examen :

« Un marchand achète 8 pièces de vin de 228 titres chacune, à raison de 400 fr. l'hecto. 11 veut ln revendre le même prix. Quelle quantité d'eau doit-il ajou--ter pour gagner 15 OpO sur son mar-ché ? »

M. Brousse, président du groupe viti-cole de la Chambre, a adressé à ce pro-pos une lettre à M. Steeg. ministre de l'instruction publique :

« Ainsi, dit-il, pendant que le minis-tère de l'agriculture et le ministère des finances poursuivent la fraude si nuisi-ble à la viticulture française, les fonc-tionnaires de l'enseignement primaire transforment les écoles publiques en écoles de fraudeurs! On apprend aux enfants comment ils doivent mouiller les vins pour obtenir un bénéfice déter-miné.

» Je suis persuadé, monsieur le mi-nistre, qu'il me suffira de signaler de tels procédés pour que vous donniez immédiatement les instructions les plus sévères en vue de les faire cesser sans délai. »

Les grandes manœuvras n'auront p s lieu

I Les grandes manœuvres n'auront pas

lieu cette année, cri Fiance. La lièvre aphteuse en est la cause,

comme elle l'a déjà été pour la Belgique. Le gouvernement, a en effet décidé mer-

credi d'accueillir la demande formulée par le préfet du Nord, teintant fi ce que le 1« corps d'armée fût dispensé des opérations auxquelles il devint prendre part.

Dès lors, lo 6" corps évoluera seul, par fractions détachées : la 12« division effec-tuera aux alentours de Heims cl de Méziô-rjes des manœuvres do brigade ; la 42* di-vision, autour de Verdun,et la 4-0», autour de Saint-Mihiel,procéderont à des manœri-vres do division.

Enfin, pour ne pas priver entièrement les officiers étrangers du spectacle qu'ils escomptaient, le 7« corps exécutera, clans les environs do Villersexel, des manoeu-vres de corps d'année, qui dureront trois jours et mettront sur pied environ vingt-cinq mille hommes et trois divisions. Une douzaine d'aéroplanes y participeront.Elles seront dirigées non par le général Jolîre, mais par le général Chômer, membre du conse'lsupérieur de la guerre.

Le conseil général de la Marne a émis lo vœu suivant : 1

Le conseil général, dans un esprit d'éga-lité et de justice, ei aussi pour témoigner la confiance que tous les amis de l'ordre et de la légalité placent désormais dans les vignerons, émet le vœu que M. le Pré-sident de la République, dans la plus large mesure, use de son droit de clémence en laveur des personnes condamnées correc-tionnellenient à l'issue des événements de janvier et avril 1911.

Ce vœu, présenté par M. Rémy, était si-gné nôtamment par MM. Vallé et Mont-teuiflard, sénateurs, et Péehadre, député.

Le conseil général de l'Hérault a émis un vœu demandant au Parlement d'incorpo-rer dans la loi de finances de 1912 les amé-liorations prévues pour la loi sur les re-traites ouvrières.

L'assemblé" \<\ Saône-ot-Loire a accepté un vœu tendant à ce qu'il soit délivré à tout béiiéiiouirodè'la loi du 14 juillet 1905, sur les vieillards inlirines et incurables privés de ressources « un carnet annuel analogue à celui qui est employé pour l'as-sistanco-retraile institué par la loi du 8 avril 1910, faisant ainsi disparaître les bons mensuels délivrés par les maires avec les formalités et tous les dérangements qu'ils entraillent ».

I.e conseil a voté un autre vœu tendant à abaisser à soixante ans l'âge do la re-traite dans la loi sur les retraites ouvriè-res. Il a repoussé un vœu qui demandait que tous ies citoyens qui désireraient pro-fiter des avantages de la loi sur les retrai-tes ouvrières soient admis à faire leurs v c i se i u c n ts i

Au cours de la discussion motivée parce vœu, un conseiller général ayant parle de la résistance que les patrons appor Braient à l'application de la loi sur les rtotraites ouvrières, M. Campionnel,directeur de for-ges, en son nom et a.i nom de la grande majorité des métallurgistes de France, a

proteste avec énergie, déclarant que les patrons métallurgistes notamment n'a-vaient pas attendu le vûb ;e cette loi pour assurer les vi ux jours de leurs ouvriers et que Ipin de s'oppos i à l'application de la loi sur les retraites ouvrières, ils la favori-seraient de toutes leurs lo es.

Le conseil général do l'Yonne a rétabli

i

pecheà l'écrevisso, t deux ans.

ul général de l'Euro

dans le département supprimée depuis vin

La majorité du cous qui, depuis do longues années, était mo-dérée et conservatrice, est passée aux ré-publicains de gauche. M. Modeste Leroy, député,a été élu président. Tout le bureau est républicain. Là majorité républicaine a adressé un ordre du jour félicitant le président du conseil de sa politique,|tant à l'intérieur qu'a l'extérieur.

Le conseil général de la Haute-Saône a, de sou côté, adressé au cabinet de M.Cail-lai! x l'expression de son entière con-fiance.

Dans l'Aisne, lo Conseil a envoyé le té-moignage « do son admiration et doses vi-viessympathies aux officiers, sous-officiers ot soldats qui, au Maroc, avec tant d'endu-i rance ot d'héroïsme, tiennent liant et fer* me le drapeau de la France et de la Répu-blique ».

j Le Conseil général dos Ardennes a adop-j lé un vœu on laveur d'une «solution par cique compatible avec l'honneur national

i et les intérêts français » cl. après avoir ré-prouvé le sabotage et l'anliiiiiiitarisino, il a félicité les cheminots do l'Est qui « dans

lune période aussi grave » restent fidèles a, jleur «tradition de calme et de palrio-' Usine ».

En Charente Inférieure, le Conseil géné-;i-aI a émis un vœu demandant (pie le port .de La Pallice soit classé comme port natio-nal:

! Le président du Conseil général do la Haute-Marne a émis l'espoir que « le gou-vernement saurait, dans son palrio'isme éclairé, résoudre les difficultés extérieures actuel le m ont pendantes au mieux de inlé-irêlsetde la dignité de notre chère Fran-ce ».

| Le conseil a volé ensuite la motion sui-vante :

i « Le conseil général adresse au gouvor-: neii.enlue la République l'expression do

toutes ses sympathies. A deux heures à peine de la frontière, il suit avec un intérêt d'autant plus grand, les négociations enga-gées. Si les populations de la Hauto-Marné souhaitent ardemment la paix, elles la veulent, cependant, sans atteinte à la di-gnité et à l'honneur du pays. Le conseil général attend avec conlianco le résultat do l'effort patriotique du gouvernement. »

I Lo président du conseil général d'Indre-et-Loire a lait une allusion à la situation extérieure et aux « préoccupations patrio-tiques » (in'elle suscite.

Collision de trains en Hongrie

SSx ntoHs

.' Poprad. — L'express parti de Kassa a tamponné en gare do Szôpés-Szombat, un train omnibus qui vouait également de Kassa. Parmi les personnes se trouvant dans le dernier wagon de ce Irain, six ont éLe tuées el dix plus ou moins grièvement blessées. On procède à une enquête sur lof causes de l'accident.

Les Grandes Manœuvres Navales cniiccitlL':i£ï<»ii (le.s escadros

f Toulon. — La troisième escadre, com-mandée par l'amiral Aubert, et compo-sée dos cuirassés « Saint-Louis », « Gau-lois », « Ciîàrlomagne », « Charles-Martel », « Carnol », « Jauréguiberry » et des croi-seurs cuirassés « Gloire », « Marseillaise », « Amiral-Aube » ainsi que do la tlotliile des contre torpilleurs, venant de Brest, est arrivée sur rade.

La force navale a commencé jeudi après-midi son ravitaillement el a fait ses pré-paratifs cri vue dos grandes manœuvres.

D'autre part, le cuirassé « Diderot», qui, par suite d'une avarie à ses cheminées, n'avait pu quitter Brest en même temps que lo « Danton »el lo « Condorcet, » a ap-pareillé pour Toulon.

-» —» « o~

E.st=ce l'appareil de "Bague ?

Marseille. — Dos pêcheurs ont retiré du fond de la mer, au large du cap Croiselto, des débris d'un aéroplane.

On croit se trouver en présence do l'ap-pareil de l'aviateur Bague, qui se perdit en tentant la traversée do la Médilerrannée,

Les Orages Li'our:«g:vu fait, s*:vge. — 8,a iouriro ineoiMiie. — iBai'ioul les dégâts sont eoitsi(Sc>nf»IW'!4.

Saint-Marcellin. — Un orage d'une vio-lence inouïe vient de ravager la vallée du Bas-Graisivaudan. Lues, champs el bois étaient recouverts d'une immense nappe blanche formée de grêlons dont quelques-uns atteignaient la grosseur d'un œuf. Do Saint-llilaire-du-ltosier à La Rivière, ies ri-ves do l'Isère sont dévastées.

Dans la région do Pont-en-Royans, plu-sieurs pe sonnes ont été gravement bles-sées par des grêlons. A Ponl-en-Royans, un cheval effrayé s'est jeté dans la Bourne.

Yssingeàux. — Au cours d'un orage, la foudre a tué une tillelte. Marie Délabre, âgée de 8 ans, de Saint-Front, qui gardait les vaches dans un champ à proximité do la maison d'habitation.

La foudre est tombée sur la caserne do gendarmerie à Rosières.

Les époux Gaucher-Ganivot, fermiers à Saint-André-de-Chalençon,so tenaient dans leur grange, lorsqu'un orage éclata et la foudre vint ïKapper Mme Gaucher, âgée do 43 ans, ainsi que le fils do M. Vital, âgé do 20 ans.

Mauriac. — Pendant plusieurs heures, de terrifiants éclairs so sont succédé sans interruption, accompagnés do formidables coups de tonnerre. La foudre est tombée plusieurs fois ot a coin mis dos dégâts, ain-si que la grêle, sur toutes les communes du canton do Saignes.

Grenoble. — La grêle est tombée, en do nombreux endroits, 1res abondante et très grosse. Do nombreux incendies ont été allumés par la foudre; elle a brûlé,à Saint-Romans, deux maisons; à Virieu, une fer-me ; à Béaûcroissarif, deux maisons.

Vesdun (Cher). — Une meule de paille ayant été incendiées par la foudre, plu-sieurs cultivateurs cherchaient à éteindre le feu lorsqu'un éclair jela à terre cinq des sauveteurs. Doux d'entre eux, Jean La-venturo, âgé de 6!i ans et Edouard Du-bois, 40 ans, lurent tués sur lo coup.

Genève. —Une pluie torrentielle a fait déborder les cours d'eau. La ville de Lu-gano a été inondée. La circulation dos tramways a été suspendue.

Des éboulements ont coupé plusieurs roules dans le canton du Tessin ot les coni' munications télégraphiques sont interoin-pues sur plusieurs points.

Dans le val Colla, un pont a été dé-truit.

Un pont a été également emporté près Grono. j

La ligne de chemin do fer Parlezzia-Mo-riaggio a été détruite sur plusieurs points.

A Maglia, plusieurs immeubles ont été évacués par leurs habitants pondant la nuit. I

Le val Solda a été ravagé. Une maison a été emportée à San Mamelle, sur le lac de Lugano.

A Côinlrin, près de Genève, une maison on construction a été presque entièrement rasée par la foudre, qui a déterminé plu-sieurs incendies à Port, Lyss, Gross, Af-lilton ot Schottivill.

IIM luP, I '

1 Nous sommes maintenant en rapport avec la Fédération nationale des ouvriers des transports ot les comités exécutifs des employés de tramways, on vue de la pro-clamation d'une grève générale. Aucun boniino no devra reprendre le travail tant qu'il n'y aura pas élé autorisé par lo co-mité do grève. i

La publication do ce manifeste a pro-duit une déplorable impression dans lo pays, sur la déclaration do la grève géné-rale par la Fédération nalionalo dos ou-vriers des transports aurait pour résultat la cessation immédiate du travail par tous les mineurs du Pays de Galles, d'Angle-jterro et d'Ecosse, qui sont altiliés à colt/ fédération.

S.<>s «lei'jiitM-eM eoiiVUINSODIM

Londres. — Dans la nuit de mercredi à

Îeudi, des émoulies so sont produites à targoed, dans le comité do Moninouth.

La foule a pillé et saccagé une douzaine de boutiques. Les troupes ont été appe-lées, i

On ne signale de troubles nulle part ailleurs. Toutefois Trodegar et Rliyinnoy sont gardées encore par dos troupes on raison do l'attitude menaçante do la foule.

L' « Enlèvomaat » de la Jocoiide

L'Explosion de Clialais-Meudoii OliPtèqueM des victimes

Paris. — Jeudi malin, à 10 heures, ont élé célébrées a Moudon les obsèques des deux malheureuses victimes, Huile et Jaubert, de l'explosion qui s'est produite à l'établissement militaire de Chalais-Meu-don. i

Dos discours ont été prononcés par le commandant Fleury, chef de l'Etablisse-ment central du matériel de l'Aéronauti-que militaire, par lo maire de Meudon, et par lé général Roques, au nom du minis-tre de La guerre.

Los honneurs militaires étaient rendus par un détachement do sapours-aêrostiers de Meudon et par un autre détachement de la même arme, venu de Versailles.

LES GRÉVISKTANGLAIS

A Liverp.ool Londres. — La grève ('es employés des

tramways et des dockers deLiverpool n'a-vance toujours pas vers une solution. La situation devient au contraire plus mena-çante, et le comiié de grève a lancé le ma-nifeste (pie voici :

Les négociations n'ont jusqu'à présent abouti à auclin résultat.La Compagnie des tramways refuse de réintégrer les grévis-tes. Dans ces circonstances, nous n'avons pas d'autre alternative que ceile de conti-nuer la lutte avec plus d'énergie que ja-mais. . . 1

Oit fouille le ffhùstfe, ou inspecte les Niti'cttpfia.gos

M. le juge d'instruction Drioux, installé dans lo cabinet do M. Homollo, directeur des musées nationaux, a procédé à l'inter-rogatoire d'un grand nombre do témoins, durant l'après midi do mercredi et toulo la journée do jeudi au Musée du Louvre où l'avait rejoint dès la première heure M. llamard, chet do la Sûreté.

|| Les témoins sont au nombre d'uno ving-taine. Ce sont les gardions et les person-nes qui, dans la matinée de lundi, ont ou accès dans lo Louvre, c'est-à-dire les ou-vriers peintres, maçons ot aussi les photo-graphes.

j L'enquête judiciaire et l'enquêle admi-nistrative se poursuivent pariillëloinori't et avec beaucoup d'activité. Le Musée reslo formé afin do permettre aux magistrats do poursuivre en toute tranquillité lents in-vestigalions.

| Il n'est fait d'exception pour personne. M. Pietri, inspecteur desidinances, accom-pagné du directeur du cabinet do M. I)u-jardin-Beaiinielz,s'est rendu au Louvre et tous deux ont commencé uneenquôte des-tinée à attribuer la part do responsabilité qui incombe, dans la disparition de la « Jo-conde », à certains Ion liminaires,

i M. Hamard avait sous ses ordres ses meil-leurs inspecteurs sous la conduite d'un certain nombre do brigadiers du Musée. Toutes les salles du Musée oui élé à nou-veau visitées; les sarcophages des momies ^égyptiennes ont été également inspectés ainsi qne toutes les salles des chefs-d'œu-

j|vres do l'anliquilé. Ces recherches sont ! restées in fructueuses. ,

M. Sôbilio, directeur du service du con-trôle général des recherches à la Sûreté 'générale, a, sur l'ordre do M. Drionx, j'Ugo d'instruction, informé les commissaires de

i police des ports et villes frontières do la disparition do la « Jocondo ». Ces magis-trats devront veiller à ce (pie le chef-d'œuvre ne puisse quitter lo torriloiro français.

ICst-c ( le voleur?

Mardi après midi, vers quatre heures, M. Veissioro employé dans le magasin d'un bric-à-brac, 7, mode la banque, remarqua devant l'établissement un homme d'uno quarantaine d'années velu pauvrement, qui portait un carton à dessin sous lo bras. 11 allait et venait d'un air inquiet.

; Il s'approcha do lui et dit : ; — Monsieur, voulez-vous |achetor un beau tableau ; c'est Irès bien; c'est un poi trail de femme ancien.

L'individu, qui s'exprimait avec un ac-cent bizarre, s'approcha encore, el, jetant lin coup d'qeil soupçonneux dans la rue, se mil en devoir d'ouvrir son carton.

— C'est inutile, monsieur, lui répondit remployé, mon patron, qui seul failles acquisitions de tableaux, est à la campa-gne. Moi, je ne m'y connais pas assez en peinture pour iraitei avec vous.

— Alors, vous ne voulez pas acheter? C'esl dommage ; ce serait une Irès bonne affaire pour vous, un beau portrait do fem-me ancien. C'est dommage ! »

Et connue remployé refusait à nouveau de voir lo portrait l'individu s'éloigna en pressant le pas ot en jetant do rapides cou ps d'œil autour do lui comme un lioinino craignant d'être suivi.

No serait-ce pas lo voleur do l'œuvre do Léonard de Vinci ?

Une car le suggestive D'après un haut fonctionnaire du Lou-

vre, s'il y a vol. le vol no sera oas nrolila.

Page 2: Lourdes Les Orages - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · Soixante dixième année — 1S- I97 ABONNEMENT CINQ centimes

Lie.' Mais on peut admettre l'hypothèse d'un acte d'éroiomano ?

i Il a élé remis récemment à ce fonction-na ire une carie sans signature dont l'a-dresse était ainsi libellée :

LA JOCONDE, Musée du Louvre,

Paris. i, Celle carte contenait une déclaration d'a-l.mour des plus brûlantes, ponctuées par des « Je t'aime ! Je l'adore ! »

j Le sourire quasi-divin d'une belle fem-me comme Monna Lisa ne pourrait-il pas «voir poussé jusqu'à l'enlèvement cet amoureux correspondant ?

Vncore mie £ntevpeilation ( M. G. Chaslenet, député do la Gironde, aaeresséau président do la Chambre dos députés une lotlre ainsi conçue :

: Monsieur le président, i" J'ai l'honneur do vous informer que je désire, à la rentrée des Chambres, interpel-ler lo gouvernement sur l'impéritie et l'incurie do l'administration de nos musées nationaux en général et du musée du Lou-vre en particulier.

Veuillez agréer, etc. G. CHASTENET.

Saint-Sébastien pendant une bonne partie du mois do septembre.

■ Mogador. — Les incidents survenus au-tour do Taroudant sont terminés, gràco à la médiation du caïd de la tribu des bas-ol-Oticd, située à l'est de la ville,

i Los Allemands résidant à Taroudant ont quitté la ville, à l'exception d'un seul.

Lo caïd Kabba, de Taroudant, a l'ait hou ! ccuoil à deux Français venus pour sé-journer dans la région. j Les négociations frÉCQ-alleaianiBS

i Une opinion russe I Ssinl-l'élorsboui'g. — Le Novoïë Vrëmia écrit (pie, mettant à profit Pin terrilpilon dos négociations, la Itussio, qui reste,après son accord avec l'Allemagne, lidolo alliée do la France, doit naturellement offrir sa médiation dans l'ail'airo marocaine, ses lions ollicos devant être,sans aucun doute, acceptés do part et d'autre. I

l.'adilUirio <!e la. presse aile-■ in a si «le I Berlin. — La National Zeitung continue à inar(|iier son dépit de voir la contiance qui rogne dans l'Eulonte cordiale, i « Nous on serions certainement plus avancés avec la Franco, écrit il, si Paris no colportait pas à Londres, à mesure qu'il est prononcé, chaque mot de la négocia-lion. Altitude que nous nous permettons de trouver étrange pour une « grande na-tion ». Eu tout cas, que nos négociations avec la France aboutissent ou non, nous n'oublierons pas de sitôt ni l'ouverture bruyamment orchestrée par les ministres anglais, ni la musique d'entr'acte dont on nous régale à Londres. Peu nous importe d'ailleurs ol si la réponsode notre ilùte al-lemande ne devait pas suffire, nous avons toujours en réserve celle de nos fifres mi- ! litairos. » t La Deutsche Tagetzeitung, organe conser-vateur, dément, d'après une note do la Neuo Preussische Covrespondenz, qu'on son go à transporter de Berlin à Paris le siège d. s négociations. Quant aux conditions inhu-ma que poserait la Franco, on semble pu-blier à Paris que c'est la partie traitante qui alo plus grand intérêt à reprendre les pourparlers ol que c'est toujours à l'autre partie qu'il appartient do poser dos con-ditions.

l/iii4iui<îtu<le en Espagne ! Saint-Sébastien. — M. Caualejas, prôsi-deuldu conseil, se montre très préoccupé par la tournure que prennent les affaires internationales, il ne cache pas cette im-pression dans toutes ses conversations. Il a déclaré que, voulant se trouver on con-tact avec lo corps diplomatique qui réside

.presque au complet ici, il séjournerait à

IVSarché de La Villette Du 24 Août mil

Espèces Ame- Ven- l • 3' 1 l'rlx nés dus a al . tjûal. 1 nia!.1 cxtrflmcB

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BOEUFS VACHES TAUIIEAUX. VEAUX MOUTONS... PORCS

BuUetin ComnYerdial Du 24 Août 1911

FARINES rmdes<ooi(.) BLÉS (iooKHOSnsts.f COURANT... 32 10 32 25 COURANT... il 83 Si 80 rnocmiN... 32 10 32 25 PHOOUAIN.. il 80 :4 75 4 DisiiNimis. 32 15 32 25 4'DEnNliiRS. 23 05 05

AVOINES (teslOORï nets) SEIGLES (leslOOKll-' OBIS) COURANT... 20 30 20 30 COCIUNT... 18.. 19.. PROCHAIN... 19 90 20 .. PROCHAIN.. 19.. 19 .. 4 DiiiiNiEns. 20 15 20 15 4 DMMIEM. 19 25 19 25

HUILES de COLZA (100 k. lût compris) HUILES de LIS COURANT... 70 75 71 23 COURANT... 9i'83 95 50 PROCHAIN.. 71 25 71 75 PROCHAIN... 91 75 90.. 4 DERNIERS. 71 75 71 75 4 DEIINIERS. 94 50 95 23

SÏÏCRES BLANCS (lesÏÔÔE)"ÂLCOO[^(ïSftTf j COURANT... 43 87 44 50 COURANT... 55 75 56 .. PROCHAIN... 43 50 43 87 PROCHAIN... 56 50 56 75 1 DERNIERS 4 DERNIERS. 53 25 53 50

OBSERVATIONS SUR LE MARCHÉ | Farines, soutenues. Blés, calmes. Sei-

gles, calmes. Avoines, soutenues. Huile de Colza, faible Huile do Lin, faible. Alcools, soutenus. Sucres, plus calmes.

m B m

Bulletin Météorologique du 25 Août Baromètre Thermoinètr

Hier soir, à 5 h, au-dessus 26' Ce matin, à 8 h. au-dessus 19» Midi, 761 m/m au-dessus 21» Hausse, 2 m/m Baisse, » m/m Température minima delà nuit : au-dessus 13°

Société de gymnastique « l'Abeille » de Vai-ralus

Dimanche 21 août, place de la Mairie. Uue Fête - Kermesse et Festival de

gymnastique sont organisés par «l'A-beille » deVarraios, sous la présidence de M. F. Cesbron, sénateur de Maine-et-Loire, de M. de Gracdmaison, député de Saumur, et de M. Bertrand, maire de Varrains.

PROGRAMME: 1 h. 1/2, place de l'Eglise, réception des Sociétés : Jeanne d'Arc (Saumur), Etoile (Saumur), Catholique (St-Floreni), Gauloise (BagDeux), St-Cy-rienne (Sl-Cyr), Marguerite d'Apjou (Sou zay), Gerbe (bistré).— Salut solennel du T.-S.-Sacrement.

2 h., Défilé.— 2 h. 1/2, Festival (Eo-trée libre, quête) : Travail aux agrès, Boxe, Mouvement à mains libres, Pyra-mydes humaines, Mouvements d'ensem-ble avec accompagnement de musique. M. Cesbron, sénateur, prendra la parole.

Kermesse : attractions diverses. Pendant la fête, concert par la Fanfare

de Varrains.

£.e Circuit français Peugeot

Lundi prochain, vers 11 heures, pas-seront à Saumur les cyclistes du circuit Peugeot. Ils ont suivi déjà l'itinéraire suivant : Paris, Raon-l'Etape, Nancy, Epinal, Belfort, Pontarlier, Châlons, Moulin, Clermout, Périguoux, Marmande, Br.yooi3e, Tarbes, Toulouse, Bfz^ers, Nîmes, Aix, Nice, Digne, Valence, etc.

Un contrôle sera établi route de la Gare.

Devant passer par Loudun venant de Poitiers, les coureurs atteindront le quai de Limoges, pour arriver au contrôle de Saumur par le pont Cessart.

Un duel M. L..., de San mur pour des raisons

qu'il ne nous appartient pas !e préciser, injuria gravement M. Henri M d'An-gers.

La scène se déroula en celte ville il y a quelques jours, nous apprend l'Ouest.

Des cartels s'échangèrent ; d3s témoios se réunirent.

Jeudi m'iiin, le duel avait lieu dans la p'us stricte intimité.

Les adversaires et leurs témoins se rendirent à six heures dans un champ situé sur la route de Nantes, à quelque distance d'Angers.

A la première reprise, M. M... fat atteint au poignet droil par un « coup de fouet ».

Pansement sommaire, et deuxième reprise sans résultat.

A la troisième, M. M..., par un « battez tirez droit », toucha son adversaire au côté gauche.

La blessure, sans être grave, mit ce-pendant — de l'avis des témoins — M. L... dans un réel état d'inlériorite.

Les deux antagonistes ayant lavé celle vilaine affaire, échangèrent un vigoureux shake-hand — comme sait le faire notre jeunesse française.

... Et pendant que l'un d'eux, de toute la vitesse de son auto, disparaissait dans un nuage de poussière, qu'il souleva peut-être jusqu'à Saumur, l'autre, plus tranquillement, reprenait sa bicyclette pour rentrer à Angers, où, sans rien dire, il prenait sa place à l'heure accoutumée du petit déjeuner.

Les témoins de M. M... étaient deux Angevins, et M. L... avait confié ses intérêts à deux de ses compatriotes sau-murois.

Incendie

Lundi soir, vers 8 heures, le feu s'est déclaré chee Mme veuve Finet, proprié-

taire au village de Saumoussay, com-mune de Chacé.

Malgré la promptitude des secours apportés par les voisins et les pompiers de Chacé et Saiot-Cyr, le feu qui avait pris naissance dans une vaste grange, détruisit celle-ci el tout ce qu'elle conte-nait: paille, foin et instruments de endure.

Cette grange était louée à M. Texier, propriétaire au même lien.

Il était deux heures du matin quand tout danger lut écarté. Des fissortS constatées à une cheminée voisine font supposer que le feu a élé communiqué par là.

Les pertes sont évaluées à 1,200 fr. environ. La propriétaire et le locataiie sont assolés.

Perte» et l'rouvalll?» Réclamer chez M. Evapûo, pâtissier,

ru« du Puits-Neuf, un pigeon voyageur portant deux bagues gravées, l'une Messagère Augoulet 1911 et l'autre T. 671.

Etat-Civil de Saumur

Le 24 août. — Garmen-Blanche-Augustine Blaîtreau, rue de la Visitation, 54.

DÉCÈS Le 25 août. — François Chipault, époux

Folleville, tripier, 59 ans, rue de la Ton-nelle, 22.

L'AvlateuF le Lasseur de Ranzay en Maine-et-Loire

L'aviateur LeLasseur do Ranzay parti jeudi matin de Ponleley, près de Blois, pour Nantes, a suivi a peu près la vallée de la Loire.

On l'a aperçu de Varennes, Saint-Mar-lin, Gennes, Saint-Jean-des-Mauvrets, le Marillais, Liré, à une assez grande hau-teur, 4 ou 500 mètres.

En arrivant à Ancenis, vers onze heu-res, l'essence de son appareil étant épui-sée, M. Le Lasseur a atterri à la Troehe-nière. Son appareil, monoplan Blériot, à eu, en attérissant un peu brusquement, le gouvernail faussé et l'hélice gauche brisée. On travaille à la réparer.

Conseil général de Maine-et-Loire Extraits de la séance du 24 août

M. le président ouvre la séance à 4 h. 1/2.

M. Blachez occupe les fonctions de secrétaire.

M. le préfet est présent. M de laGuillonnière rapporte surune

demande de suppression de sectionne-ment élestoral de la ville d'Angers II dé clare que le Conseil général n'entend pas se placer pour celte question sur le terrain politique. Mais il relate que la

suppression du sectionnement n'a k& réclamée, à l'enquête, que par

UDe ■!

norité.tandis qu'uDe majorité importai d'électeurs s'est prononcée en faveur , statu quo. Le sectionnement d'aillenr» existe depuis déjà longtemps et il a eon tribuéà la bonne harmonie pour le ni,, graûd bien des intérêts de la ville d'An gers. M. le rapporteur conclut donenonr le maintien du statu quo.

Après quelques observations pré?en tées par MM. Bongère, Miloo, M À président met aux voix un ameodemen Gioux. ' Ul

Volent pour: MM. Gioux, Berûier Desêtres, Milon et Kaboaio. 1

Viogt-drtux voix se prononcent contre L'amendement Gioux est repoussé ' Le rapport de M. de la (iuillonn'ére

est ensuite adopté par 22 voix contre h 6 de l'opposition.

M. Milon, rapporteur, fait appuyer à nouveau les vœux des Conseils muaici. paux de Saint-Matbnrin, Coutures, Saint-Kémy-la-Varenne, demandant l'arrêt à la gare de Saiot-Mathprin des express panant d'Angers à 10 h. 27 .lu matin et à 10 h. 15 du soir.

La séance est lev^e à 7 h. 5.

Les excentricités de la foudre

Les bizarreries de la foudre sont in-nombrables. Elle 'est souient dramati-que, mais parfois aussi très facétieuse, Les exemples abondent. En voici quel-ques-uns que rappelle l'abbé Morenx. Il s'agit des cas où la foudre transporte des images et les incruste sur les objets foudroyés :

Le premier exemple authentique d'une bizarrerie de ce genre remonte, jecrui» à 1689.

Le tonnerre étant tombé sur une église, on s'aperçut qu'entre autres phéno-mènes consécutifs au passage du fluide, le carton placé sur l'autel et qui contient certaines prières dites par le prêtre pen-dant la messe avait été renversé à plat et que les caractères d'impression étaient passés sur la nappe a'autel.

Le P. Lamy, savant Bénédictin qui nous rapporte le fait, ne put s'expliquer le phénomène, mais il constata que tons les caractères n'avaient pas subi le transfert; ceux-là seuls qui étaient im-primés avec une encre à base de sels métalliques avaient changé de dessous.

Il y a là évidemment un phénomène analogue à celui de l'expérience classi-que réalisés pour la première fois par Franklin. L'étincelle électrique, résultant d'un courant violent, détache des parti-cules de métal et les transporte sur dus surfaces voisines suivant des trajectoires parallèles.

Ainsi s'expliqueraient encore les faits suivants. En 1846, deux matelots furent foudroyés dans le port de Zmle 0a re-trouva sur le corps de l'un d'eux une impression très nette do plusieurs pièces de monnaie renfermées dans la ceinture de la victime.

Il y a quelques années, aux Etats-Unis, un ardent républicain, au moment de? élections, avait décoré la façade de sa grange avec d'énormes lilhograpgies

49 FEUILLETON OB L'Echo Savmurais.

LES EXILÉS Par PAUL ACKER

— Ma pauvre petite, dit Mme Dolnay, en lui prenant la main.

— Ce n'est rien, ce n'est rien, dit la jeune fille en portant la main à ses yeux, — et en même temps d'autres pleurs coulaient.

— Depuis hier soir, ma chère Cathe-rine, je n'ai cessé de penser à vous... J'ai beaucoup hésité à venir, et pourtant je vous aime tendrement, je suis votre amie, n'est-ce pas... mais je crai-gnais ...

D'elle même, cette fois, la jeune fille mit sa main dans la main de Mme Dol-nay.

— Oui, oui, vous êtes mon amie... et j'ai tant bes >iu d'une amie.

— Votre frère, demanda Mme Dolnay, ne pardonne pas à M. Ferrières?

Elle inclina la tète :

— En effet. Et soudain dans un élan, n'en pouvant

plus, elle se confia : — Georges ne veut pas que je l'épouse.

Il me l'a répété tout à l'heure incore, comme il me l'avait dit hier soir déjà.

— Et que lui avez-vous répondu? — Rien, presque rien... que j'aimais

Ferrières : voilà tout. D'ailleurs, tout ce que je pourrais lui dire serait bien inu-tile. .. il n'entendrait rien

— Vous aimez M. Ferrières... vrai-ment. .. d'amour ?

Elle dit, faiblement, mais sans baisser les yeux :

— Vraiment... — Il vous a sauvée, il y a deux ans,

n'est-ce pas, d'une très grave appen-dicite ?

— Oui, il fallait faire l'opération im-médiatement. Ferrières était à Colmar ; G orges n'avait plus de relations avec lui,bien qu'il eûtétéjson condisciple, mais leurs idées el leurs conduites différaient trop. Georges l'a cherché ; Ferrières est

accouru. Après l'opération, il s'est ins-tallé à mou chevet, il ne m'a pas quittée... il me veillait, il m'a sauvée enfin... Ensuite il est reveou, souvent .. Georges lui-même l'en avait prié.. .Dans les premiers temps ils se gardaient cha-cun de toucher au dangereux sujet de

| l'Alsace... Ferrières était si bon, si attentionné, et puis je lui devais la vie... Alors j'ai commeccé à l'aimer.

— Et lui ? — Lui aussi. Seulement, nous sommes

demeurés longtemps sans rien uous dire qui nous éclairât sur nous-mêmes... Un après-midi, il y a six mois, ici, dans ce salon, il m'a avoué qu'il m'aimait... Oh I je n'aurais pas dû l'écouter I Je n'en ai pas eu le courage... Je l'écoutais, je l'écoutais... et, malgré mon silence, à canse même de mon silence, il com-prenait que je l'aimais, comme il m'ai-mait. Le jour même j'ai tout raconté à Georges... Il n'était pas content, mais il a pour moi tant d'affection, et il ne voulait pas que je sois malheureuse...

Il a interrogé Ferrières ; et il a pu juger combien Ferrières m'aimait. Il m'a de-mandé cependant d'attendre... Il appré-hendait que Ferrières ne m'entraînât dans la société allemande qui le fêle ; tout de même il espérait aussi que Ferrières, par amour pour moi, chan-gerait peut-être... Alors souvent il l'a contraint d'aborder ce sujet qu'ils évi-taient toujours jusque-là... La plupart du temps, Ferrières, pour ne pas m'altris-ter,affectait l'indifférence. ParfoisGeorges s'animait... vous savez combien il est rude... Ferrières est très vif. Jamais pourtant une discussion n'a atteint la violence que celle d'hier a atteinte. Et surtout, surtout, ceo derniers mots de Ferrières...

Elle se tut, puis elle ajouta : — Ferrières me reproche de témoi-

gner à mon frère la soumission qu'une fille doit seulement à son père. Aujour-d'hui, je ne peux même pas le défendre...

— Vous étiez fiancée, offieiel'ement ? — Non... Georges m'avait toujours

promis qu'à cette époque-ci, environ, il annoncerait mes fiançailles... Et main-tenant. ..

Elle se cacha le visage dans les mains; ces fiaBçailles, quel rêve désormais dé-truit I Jamais elle ne pourrait, fièrement, au grand jour, produire son amour; toute sa vie, elle l'étonfferail au fond d'elle même, presque coupable. La ie|fl

sur la poitrine de Mme Dolnay, elle pleu-rait avec de grands sanglots et M"eD°'* nay ne pouvait que lui dire : « Ma pelil*. ma petite... » Les minutes s'écoulaient; Henriette, doucement, découvrit le vi^E9

de la jeune fille. > . — Il vous aime comme vous l'aimez l

— Oh I oui. — Aussi fortement, aussi ardent',

pour toute la vie, comme vous ? — Oui. — Vous en êtes sûre ? Henriette la considéra longaemen».

(A Suivre)

Page 3: Lourdes Les Orages - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · Soixante dixième année — 1S- I97 ABONNEMENT CINQ centimes

Brian» les portraits de IL-bbart et U ïac Kiniey Pendan' un orage, la fondre lo«1,8 sl,r le DàtimeD,> Paraît

Lloppéde flammes. in»iiôi le propriétaire accourt et

, n-tate que la grange est intacte, mais affiches ont disparu et seuls les por-

IfjiU de ses chers candidats restent les ai

incrustés et imprimes sur la muraille. Mais cnmuient expliquer des faits de

ngenre lorsque le transport du dessin ce lait loio des objets foudroyés? " Dans l'exemple cité plus haut, l'un des deox matelots portait, imprimés sur le dos les deux ch'fïres 4 qui formaient le Dû(^re 44 marqué sur les agrès du navire. , . , ,

Une autre fois, cest une dame qui porte'reproduite sur le corps, une fleur

dont on reconnaît le dessin au bas de son jupon ; ou bien c'est la feuille d'un peuplier dont on retrouve l'em-preinte sur la jambe d'un individu ; ijuage d'un wagon dessinée sur nu nuteaîi télégraphique; tout un paysage reproduit sur une glace en fiaes arbo feseences.

A celte liste de faits absolument au-thentiques, on pourrait en ajouter d'au-très n>n moins surprenants Partoui, t'est la fantaisie, le caprice à l'état de régie, pour ainsi dire.

Et cependant rien ne se fait sans lois, la science découvrira un jour l'explica-tion de toutes ces facéties, qui nous apparaissent telles pour l'instant, parce que Q;>US sommes dans l'ignorance la pins complète de la oature même de ['électricité.

FMe locale annuelle du 3 tepienibre 1011 a JMontlIliers

A 2heures. — Réception de la musi-que dé Vibière ; vin d'honneur.

A 2 h. 1/2.— Courses de bicyclettes : I" course communale, pour enfants

au-dessous de 16 ans —4 prix : 1er,5 fr.; M fr; 3e, 2 frV; 4e, 1 fr.

2e course, pour hommes et jeunes gens. - 4 prix : Ier, 12 fr.; 2e, 8 fr.; 3,6fr.; 4e, 4 fr.

3" course cantonale. — 4 prix: 1er, I2fr;2«, 8 fr ; 3e, 6 fr.; 4«, 4 fr.

Course à pied pour enfants au-dessous de 15 ans.—4 prix : 1er, 3 fr.; 2e, 2 fr.; 3', I fr. 50 ; 4e, 1 fr.

Concert place de la Mairie. Jeux divers. A 6 heures. — Distribution des prix

à la Mairie. 46h. 1/2. — Banquet par souscrip-

li n Prix : 2 fr. 50 Retraite aux flambeaux. Ftu d'artifice. Les forains trouveront aide et protec-

tion, Pour tons renseignements, s'adres-ser à la Mairie.

La municipalité et le comité déclinent tonte responsabilité pouvant survenir au tours de cette fête.

Le Maire, A. RESNARD.

lapum-ie jsnèrë que 3 ou âOO francs au eba.-seur.

Léléphaot peut labourer les terres, et, par conséquent, ouvrir des routes, dont notre Congo a taui besoin.

Enfin, à l'heure où l'on renforce nos effectifs du Ouadaï, quel meilleur auxi-liaire pour le ravitaillement des troupes ?

C'est eu s'insp'ranl de ces diverses raisons, et de l'exemple du Congo belge, jue le capitaine Devedeix, ex-commao-daut de l'escadron indigène du Chari-Tchad, a, depuis 1908,adressé plusieurs rapports au gouvernement de l'Afrique occidentale et à celui du Congo, con-cluant a la création d'une ferme de dres-sag.e des éléphants.

« — La domestication de ces animaux, déclare-t il, est intimement liée a l'ex-ploitation future des richesses de notre Copgo, au rendement de son sol, jus-qu'ici forcémeut délaissé. »

Les éléphants ont des « amis » dont ils ne se doutaient pas. On tuait autre-fois les bêtes africaines ; désormais on ies mettra surtout eu servage. On ne dit pas ce que les bêtes préféreraient.

Ni l'un ni l'autre, sans doute.

FAITS DIVERS Le* amis des Éléphants

La production d'ivoire est considé-rée,

On estime à 3 on 400 000 le nombre es éléphants d'Afrique ; or, on en ex

,erijme environ 50,000 par an. . " Bst vrai que de récentes mesures

J? Protection ont été prises. Dans la JJ°.D "J0' s'étend de l'Oubangbi au

: la chasse au l'eu et la chasse au , <e de l'éléphant sont interdites. Il

J également interdit de tuer les fe-,e es d éléphants, ainsi que les é'é-

,msn0D adull8S. c'est-à-dire portant ki!o$ es rï'aj P0'0'8 m^r'eur a cinq

Les amis de la faune africaine, et f ïeDt la Suiété ',es « Amis de

«pilant », souhaitent que ces me>u-! so'erit étendues. Ils font valoir tous

dVdntages à tirer du dressage de ce gw»! animal, qui vit plus de cent ble PI

1 'Dle"'^nce est remarqua-WiS -Ue n'alleigoent pas les maladies tés. Dt les ^'maux de bât impor-

^,5rf.lî.aban8|li fit 'a Gribinghi, les p

0rla'3

b a e'ejhants se substitueraient au tocerir' ac|ae é'épbaot pourrait rem WtJi à l'^rame nègres porteurs, g eut rendus à l'agriculture.

Wre pan,

Z.VH poSasons rouges destructeurs de muustitiues

Les moustiques abondent : utilisons tous les remèdes proposés contre ce fléaa. Uu observateur américain, M. Underwood, nous conseille de recourir aux cyprins, aux poissons ronges.

Ayant en effet fait établir une pièce d'eau afin de pouvoir cultiver différentes plautes aquatiques malgré le conseil qui lui fut donné de ue pas installer de nappe d'eau dans le voisinage de l'habitation, à cause des moustiques qui ne manque-raient pas de profiler des ressources offertes, M. Underwood plaça dans les bassius quelques poissons rouges. Ceux-ci y multiplièrent. D'autre part, la pré-diction relative aux moustiques ne se vérifia point. Aucune larve de moustique ne put être découverte dans les bassins, et l'abseuce de larves fut attribuée par lui à la présence des poissons rouges.

A quinze mètres de son bassin, il avait un grand touneau plein d'ean de pluie. Ce tonneau était riche en larves. Eotre ce tonneau et le bassin passait un ruisseau : les larves d'anophèles y étaient encore abondantes. Bref, les larves étaient nombreuses là où manquaient les poissons rouges, et manquaient là où ces derniers étaient abondants. Pour voir s'il y avait là corrélation directe et non simple COÏQ-

cidence, M. Underwood mit un de ses poissons rouges dans un aquarium con-tenant des larves de moustiques. El il constata que le poisson dévorait les larves avec aviiité — jusqu'à vingt en une Uiinute — les préférant de beaucoup aux mets artificiels qui lui étaient offerts en même temps.

LA HERNIE Les dangers de la Hernie pendant

l'été. Complications dues à la cha-leur. Les appareils G LAVE RIE de Paris.

Pour la majorité des personnes qui souffrent de Hernies, Efforts, Descentes, Déviations utérines, etc. l'été est la saison terrible.

C'est l'époque où, sous l'influence de la chaleur et de la transpiration, la tumeur gonfle, s'alourdit s'en-flamme et s'ulcère, où les complications de tous genres surviennent, compromettant toute amélio-ration et amenant avec elles un surcroît de souf-frances intolérables.

Aussi est-il de toute nécessité pour les hernieux et surtout pour les travailleurs, pendaut les longs et pénibles labeurs de l'été, de s'assurer le concours d'un appareil vraim nt perfectionné qui, tout enqué-rissant leur affection, les mette radicalement à l'abri de tout malaise et de toute complication.

Seuls les nouveaux Appareils,sans ressort Brevetés, inventés par SI. A. CL.4VEK1E, le grand Spé-cialiste de Paris, procurent ce bien-être et ce sou-lagement définitif d'une façon immédiate, quels que soient l'âge et l'ancienneté de l'affection. Légers, souples, imperméables à l'eau et à la transpiration, ce sont les seuls qui permettent, sans interrompre le traitement, l'exercice facile des professions même les plus pénibles.

On sait que II. A. CI/AVERIE dont la per-sonnalité est hautement connue de nos lecteurs par-court régulièrement noire région depuis de longues années, pour se mettre à la disposition des malades, et nous ne saurions trop recommander à tous ceux qui souffrent de se rendre à ses visites pour profiter des bons conseils de sa haute expérience profession-nelle.

M. A. CLAVERIE, recevra de 9 h. â 5 h. à :

SAUMUR, Mardi 5 Septembre, HÔTEL

DE LONDRES.

ANGERS, Jeudi 7 Septembre, HÔTEL DE FRANCE (en face la Gare St-Laud).

« Traité de la HernlC ». conseils et rtnseignewnts , - ■ "■iirtii ooiirno dans ies i gratis el discrètement, A. CLAVERIE, 234, Fau-

' a °,000 francs, al TS qu'il ne | bourg Saint-Martin, à Paris.

finirait eepnant domestique k coToAr1* îlne StmrM de revenu? po ir lai o , .■ [' »»'Hrait comme dans les

ravers la rrera A |troposi «lu vol de la « Joconde »

■ L'Illustration du 26 août publiera la note suivante :

l.a perle do la « Joconde » est un deuil national. Comme il est à peu près certain que celui qui a commis te rapt n'en pourra tirer aucun avantage, on peut redouter qu'effrayé de l'émotion soulevée par son for-fait, el dans la crainte d'ôlro découvert, il nedétniiso le frêle panneau de bois.\flllus-Ira lion espère empêcher un pareil crime par l'appât d'une somme importante et s'engage à verser :

10.000 francs à la personne dont les inJ

dicalions permettront de retrouver le dé-tenlonr du tableau ou l'endroit où il est recelé;

40.000 francs à la personne qui rappor-tera la « Joconde « à l'Illustration.

Ol engagement est valable pour un mois . EL { Illustration augmentera do ô'.OOO lianes la seconde prime si la restitution a lieu avant le 1^' septembre.

I»e la Lanterne: Ayons donc le courage do le dire une

bonne l'ois. Le coupable n'est ni M. Dujar-din-Beaumelz, ni M. Uomolle, ni M. ISene-clile, ni le gardien Paul, ni îa gardien Pier-re ; la faute esl celle d'un système. Il y a un coupable, et c'esl l'administration I

l'Evénement, éditorial : Ainsi, aucun contrôle sérieux n'est éta-

bli. On photographe, muni d'une vague auïoiisalion, peut décrocher tel tableau qu'il lui plaît et l'on n'exige pour celle Opération aucun reçu attestant la sortie et la rentrée. Que conclure de là, sinon que l'anarchie règne en maîtresse dans nos n.osées na;ion.iiix c'est sans doute, par une lâcheuse ironie que l'on déuonimo conservateurs les fonrtioniviiros placés a leur tèto. Ils ne conservent rien !

Nous avons des gardiens, mais ils ne gar-dent pas !

lui Radical i Voilà de longs mois que le petit person-

nel de nos inusées a signalé le danger de confier la surveillance du Louvre — avec ses incessants agrandissements — à un nombre déjà trop restreint de gardiens. Voilà de longs mois que les gardions du Louvre cux-uièmesse plaignent — el dans [des documents publics — des déplorables pratiques administratives, et plus particu-lièrement do celle qui consiste à les dis-traire de leur l'onction pour leur com-mander des corvées ou des besognes qni ne sont pas de leur emploi.

A maintes reprises, l'Association dos gardiens des m usées s'est permis de donner quelques humbles conseils à l'administra-tion supérieure. Est-il besoin do dire qu'ils n'ont jamais été écoutés. On voit aujour-d'hui à quel régime d'incurie et d'incon-science la haute bureaucratie des beaux-art ; en était arrivée.

La P'àil Mail Gazette (de Londres), unioniste: ,

Le l'ait qu'un semblable trésor ait pu être enlevé du Louvre amène sur nos iè-vrt-s plus qu'un sourire cynique, quand nous pensons au nombre effrayant des fonctionnaires en France.

La Westminster Gazette (de Lon-dres), libéral ;

Ce n'est rien moins que la consterna-tion qu'a provoquée en Europe la dispari-tion de la « Joconde », Sa perte ou sa des-truction serait une irréparable calamité. |

! Le Daily Express (de Londres), unio» niste : |

Si elle n'était tragique, la disparition de Mon lia Lisa du musée du Louvre serait une farce excellente. i .Le Daily News (de Londres;, radi-

cal : Il no peut y avoir do doute, l'auteur du

vol de la « Joconde » ne peut èlre qu'Ar-sène Lupin

I.e disocuTg de II. tlomiiipt De la République Française, M.Geor-

ges Bonnefoua : Le discours prononcé à Arraspar M. Jon-

narl no causera évidemment aucune salis-lad on aux partisans de la politique radi-cale socialiste aujourd'hui régnante.

Les paroles éloquentes qu'il a l'ait enten-dre à ses amis politiques du Pas-do Calais sont, en somme, la paraphrase de sa leltro de démission de gouverneur général do l'Algérie, envoyée avec éclat au lendemain de la démission du cabinet Briand.

Do l'Eclair (Trécœur) ; La seule chose qui manque

discours de M. Jonnart, c'est la sion.

Elle no peut èlre que celle-ci : finir avec la politique démagogique, il faut en finir avec la formation politique qui la favorise c'est-à-dire avec la politique ilii bloc radical, définie l'autre jour par M. Combes et expressément approuvée par MM. Caillaux, président du Conseil, elAn-tonin Dubost, président du Sénat.

C'estsurce point essentiel (pie le discours d'Arras, lort éloquent par ailleurs, aurait eu besoin d'une rallonge.

Coin pions sur la marche des événements pour nous la fournir bientôt.

Chronique Scientifique L'Aviation et la Flotie

dans le conclu?

pour en

Supériorité des officiers de marine

On se îappelle que c'est un officier do marine', Coiiiieau, qui triompha dans l'a-ris-Homo el dans les derniers circuits. Un

officier supérieur de notre Hotte, fort au courant de la question, mais que sa situa-lion oblige â l'incognito, a t'ait au sujet de celle triple victoire des déclarations du plus haut intérêt.

— Il n'y a pas lieu, a-l-il dit, do s'éton-ner des victoires de Conneau. Pour tous les marins qui se rendent compte des ana-logies du métier d'aviateur avec le nôtre, elle était, sauf les accidents provenant de l'appareil même, certaine, normale, ma-thématique. Conneau n'eût peut-être pas triomphe sur un aérodrome, mais ayant à effectuer un voyage un peu long, il avait sur ses camarades une supériorité d'au moins Cinquante pour cent.

Qu'Oil-co, en effet, que le problème do la direction el de la bonne tenue île ces lièies instruments que sont les aéropla-iiesî'UH problème do navigation aérienne, i:'osl-à dire un cas particulier du grand problème de la navigation exactement au mènie litre que la navigation sous-marine. Su conduire sous l'eau, se conduire dans l'air, tout cola no constitue qu'une seule et niè:.oo science. Celle science ne s'impro-vise pas : elle est la notre, elle demande des années d'études techniques el de plus longues années d'expérience.

I n aéroplane n'est autre qu'un navire de l'air soumis sur ses grandes surfaces aux mémos caprices du vent et do la tem-pête, mû par un moteur à hélice, dirigé par un gouvernail, astreint aux mêmes manœuvres d'atterrissage et d'accostage que les bateaux dans les ports. La ressem-blance était frappante pour les dirigeables quo les marins eussent peut-être sauvés de bien des catastrophes,elle l'est pour lej aéroplanes actuels,elle le sera plus encoro lorsqu'ils auront augmenté de dimensions, ce qui ne saurait larder.

L'analogie est la même pour tout ce qui louche à la question de l'orientation et de la (ijrectiou. Conneau, à ce point de vue, n'a jamais hésite, il n'avait pas à s'inquié-ter du paysage qui se déroulait sous ses yeux, il n'avait pas à faire co perpétuel effort de reconnaissance qui l'alignait ses concurrent'; lors do Paris-Rome. S'élant élevé aux altitudes où l'air est plus câline, il s:; contentait de suivre sa roule sur son compas, ainsi que la timonier à la barro d'un navire. Connaissant celle roule et sa vitesse, il savait à tout instant sa position sur ia carie placée devant lui.

.Mais l'usage de tous ces inslrunienlb' n'est [tas aisé. L'aiguille de la boussole n'indique pas loul bêlement le Nord, ainsi que certains aviateurs naïfs so l'étaient imaginé. Soumise à des courants magné-tiques et influencée par lo moteur môui i de l'aéroplane; elle doit èlre « réglée n et « compensée » soigneusement, ce qui est une opération très trélicalo que seuls les marins sont accoutumés à faire.

En résumé, l'homme de mer, habitué dès la jeunesse à la décision dans la ma-nœuvre, possède, si l'on peut dire, un sixième sens qui est proprement le « sens marin».

Grâce à ce sens, il sait so reconnaître dans la nuit, distinguer les contours des terres et les moindres feux, apprécier exactement la position relative des oh|ols (jtii l'entourent, se diriger par un ou deux points de repère, prévoir les vents, les tempêtes, la brume et la neige. Mille petits phénomènes, météorologiques ou autres, sans intérêt à l'homme de terre, sont si-gnificatif pour lui.

C'esl donc, on peut le dire, the right man in the right place.

i^t suppression du mal de mer t 11 est question d'appliquer prochaine-ment, abord des navires de guerre alle-mands, les appareils Frahni qui, assure-t-on, suppriment complètement lo mal de mer. il s'agit de citernes mobiles qui sont aménagées à l'intérieur des na-vires cl qui l'ont qu'on no ressent plus au-cune sensation de roulis ou de tangage.

Ces appareils lurent construits pour la première fois à bord des vapeurs « Ypi-ranga » oU Coroovado», de la ligne lia m -burg-Américe, et ils fonctionnent à la sa-tisfaction générale depuis le début do l'an-née dernière.

D'autre part, lo transatlantique « Impc-ralor », qui sera le plus grand paquebot du monde entier, et qui sera muni de quatre hélices, sera également pourvu des nou-veaux appareils.

Enfin, d'autres compagnies de naviga-tion, notamment la Compagnie Hambourg sud-américaine, la Compagnie Bormann, etc., ont également adopté le système Fralnn.

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La Compagnie des Chemins de fer de Paris à Orléans a l'honneur de porter à la connaissance du p ublic que le Guide Illustré de son réseau pour 1911 est actuellement mis en vente, au prix de

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LA REVUE HEBDOMADAIRE Sommaire du numéro de la Revue Hebdoma-

daire du 26 août. Envoi sur demande, 18, rue Garancière, Paris,

d'un numéro spécimen et du catalogue des primes de librairie (26 fr. de livres par an).

Partie littéraire : (Duchesse Decazes), M. Tliiers en 184 i. (Fragment d'un journal inédit.— Marins -Ary Lcblond), Dans le sable de Tamatave (II) lin). — (Robert Launay), La Corniche espagnole : les Madrilènes à la mer. — (Henri Lautard), L'hon-neur. — (Bangor), Le Joug.— (Péladan), La Mode et les Mœurs. (A propos d'une expos-lion récente à Bagatelle).— (Jean Chantavoine), Chronique musi-cale : La délimitation de la musique russe. — Hevues étrangère.— Revue de Revues : l'Actualité. — La Vie mondaine.— La Vie musicale et pratique . — Chroniques sportive et financière.

L'Instantané, partie, illustrée de la « Revue heb-domadaire», tiré chaque semaine sur papier glacé, peut être relié â part à la fin de l'année. Il forme deux volumes de 300 pages.

Prix de l'abonnement — Paris et départements : douze mois, 20 fr. ; six mois , 10 fr. 50 ; trois mois, 5 fr. 75. — La « Revue » ne publie que de l'inédit. Chaque numéro, 168 ^ages ; un supplément illustré hors texte. 8, rue Garancière.

BULLETIN FINANCIER 24 août 1911

Au début de la séance, Berlin télégra-phie : tendances lourdes et des ventes se produisent immédiatement sur les fonds d'Etals. Londres envoie par téléphone des cours faiblards ei l'on réaciionne sur les mines d'or el les diamantifères. On sait que Saint Péiersbourg n'est pas mauvais ; on fait des lolies en valeurs Russes. Puis, tout se calme, on a le temps de jeter les yeux sur l'ensemble de- cours; on voit que,si la rente française et Us emprunts étrangers sont indécis, les établissements de crédit sont très feimec, que la hausse des russes se borne a nu gain de 25 fr. pour le Bakou et qu'enfin, si les valeurs de la coulisse sont lourdes, celte dépression n'est due qu'à des queues de liquidation qui se prolon-gent peat-être jusqu'à la fin du mois.

En clôture, la rente s'alourdit à 94,35 sur des offres du comptant ; l'Extérieure, le Portugais et les fonds Russes se tassent, mais le Serbe à 50,55 et le Turc Unifié a 93,T0 \out fermes.

Banque de Paris 1735, Lyonnais 1495, Uni. n Parisieune M 05, Crédit Mobilier 605, Crédit Foncier d'Algérie 048.

Soutenus les chemins de fer français et espagnols.

A part l'Omnibus qni revient à 085, les valeurs de traction s'inscrivent en reprise, le Métro 628, le Nord-Sud 274.

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