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Abstracts S43 P09 Aortite de Horton V. Marchal , M. Sprynger Service de cardiologie et d’angiologie, CHU de Liège, Bel- gique Mots clés : Horton ; Anévrisme Objectif.— Description d’un cas clinique rare pour dis- cussion. Présentation clinique.— La patiente est adressée par le rhumatologue pour exploration d’un souffle cardiaque. Les antécédents médicaux sont une artérite de Horton (1992), une pseudopolyarthrite rhizomélique et une HTA. L’échocardiographie transthoracique montre une dilata- tion de l’aorte ascendante (55 mm) confirmée par scanner thoracique et une insuffisance aortique modérée. La fonc- tion systolique est préservée. La patiente est opérée et l’anatomopathologie confirme le diagnostic d’artérite de Horton avec infiltrat inflammatoire diffus de la média et présence de cellules géantes multinucléées. La média et l’adventice présentent une fibrose marquée. Discussion.— Les manifestations cliniques des aortites les plus fréquentes sont les suivantes : l’anévrisme aortique, la dissection ou la rupture aortique, le syndrome de l’arc aortique, l’hématome aortique, l’insuffisance aortique sur dilatation de l’anneau, la fistule aortodigestive et aorto- pulmonaire. Les facteurs prédictifs d’anévrisme de l’aorte sont l’HTA, la pseudopolyarthrite rhumatoïde, la coronaro- pathie, l’hyperlipémie, l’insuffisance aortique ainsi qu’une élévation de la vitesse de sédimentation lors de la décou- verte de la maladie de Horton. Sa détection est en général tardive ; l’aortite se manifestant souvent au cours d’une maladie de Horton connue, lors de la décroissance de la corticothérapie. Le délai entre le diagnostic de Horton et la découverte de l’anévrisme est de cinq à sept ans pour l’aorte thoracique. L’originalité de ce cas est l’expression parti- culièrement tardive de l’atteinte aortique (après 13 ans) malgré une corticothérapie bien conduite. La prolongation du processus inflammatoire pourrait expliquer cette expres- sion tardive. Les diagnostics différentiels sont nombreux ; la confirmation est histologique comme dans le cas présent. Conclusion.— Un suivi à long terme des patients trai- tés pour artérite à cellules géantes est donc nécessaire vu le risque de dissection aortique et de mort subite. Le dépistage peut se faire grâce à la réalisation d’une radio- graphie pulmonaire annuelle ; d’autres examens comme l’échocardiographie transthoracique, l’écho-doppler arté- riel, le CT-scan, le TEP-scan et la RMN peuvent être utiles. Un traitement par corticoïdes bien conduit pour- rait peut-être prévenir la survenue de complications létales. doi:10.1016/j.jmv.2008.01.029 P10 Nouveau système de protection cérébrale (TwinOne) en stenting carotidien. Expérience sur 210 cas J. Théron a,, F. Bedogni b , C. Venturi c , J. Reul d , Z. Milosevic e a Caen, France b Milano, Italie c Siena, Italie d Siegen, Allemagne e Ljubljana, Slovénie Mots clés : Stenting carotide ; Protection cérébrale Sujet.— Le sinus carotidien se comporte comme un filtre et fait de la bifurcation carotidienne un site unique. Les dépôts athéromateux sont concentrés à ce niveau. Le temps de postdilatation est le seul temps du stenting carotidien présentant un risque significatif d’embolisation intracéré- brale. L’occlusion temporaire de la carotide distale demeure la protection la plus sûre. Nous proposons de focaliser l’acte thérapeutique sur une zone très limitée et nous présentons un nouveau système de protection constitué d’un seul outil permettant l’occlusion temporaire de la carotide et la post- dilatation. Matériel et méthode.— Deux cent dix patients ont été traités. Il y avait 69 % d’hommes ; âge moyen 71,5 ; symp- tomatiques 32,5 % ; carotide droite 46,5 % ; sténose calcifiée 41,6 % ; sténose ulcérée 31,2 % ; sténose pourcentage moyen 84,5 % ; sténose controlatérale 53,5 % ; occlusion controla- térale 7,9 %. Stents implantés 218 ; diamètre 9 mm 65,7 % ; longueur 40 mm 76,1 % ; Wall-stent 78,5 %. Prédilatation 10 % ; placement du stent ; ICA/CCA 99,2 %. Résultats.— Sténose résiduelle moyenne 3,1 %, temps d’occlusion moyen 3,9 minutes. Présence de débris dans le sang aspiré 16,3 %. Complications pendant la pro- cédure quatre (1,9 %) dont trois permanentes, pendant l’hospitalisation deux (0,95 %) dont une permanente, à 30 jours 0 %. Conclusion.— Ce nouveau système de protection simplifie de fac ¸on significative le stenting carotidien et ses premiers résultats sont très prometteurs. doi:10.1016/j.jmv.2008.01.030 P11 Lower power improves clinical outcome of the endove- nous laser treatment S. Kaspar , J. Siller, Z. Cervinkova Flebocentrum Hradec Kralove, Czech Republic Keywords: Endovenous laser treatment; Varicose veins Background.— Many controversies still remain as to best parameters of the endovenous laser treatment of varicose veins. Higher energy dose improves procedural success but to date there is no standardized energy delivery protocol. Based on our experimental laboratory study (the results were published previously), we performed retroprospective clinical study of our patients operated on with endovenous laser during 4.5 year period. Material and methods.— From January 2003 to June 2007, we performed in total 463 endovenous laser procedures of trunk varicose veins of lower extremities in 430 patients. Every patient was preoperatively examined clinically and using color duplex machine. Postoperative follow-up (clini- cal, duplex ultrasound and complementary sclerotherapy if needed) was performed after one month, six months and yearly thereafter. Cox regression analysis was used to detect the factors influencing nonocclusion and early or late reca- nalisation of saphenous vein. The results were evaluated by the comparison of CEAP clinical class pre- and postoperati- vely, by the percentage of recanalizations and also using the Kaplan—Meier life-table method.

Lower power improves clinical outcome of the endovenous laser treatment

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P09Aortite de HortonV. Marchal ∗, M. SpryngerService de cardiologie et d’angiologie, CHU de Liège, Bel-gique

Mots clés : Horton ; AnévrismeObjectif.— Description d’un cas clinique rare pour dis-

cussion.Présentation clinique.— La patiente est adressée par

le rhumatologue pour exploration d’un souffle cardiaque.Les antécédents médicaux sont une artérite de Horton(1992), une pseudopolyarthrite rhizomélique et une HTA.L’échocardiographie transthoracique montre une dilata-tion de l’aorte ascendante (55 mm) confirmée par scannerthoracique et une insuffisance aortique modérée. La fonc-tion systolique est préservée. La patiente est opérée etl’anatomopathologie confirme le diagnostic d’artérite deHorton avec infiltrat inflammatoire diffus de la média etprésence de cellules géantes multinucléées. La média etl’adventice présentent une fibrose marquée.

Discussion.— Les manifestations cliniques des aortites lesplus fréquentes sont les suivantes : l’anévrisme aortique,la dissection ou la rupture aortique, le syndrome de l’arcaortique, l’hématome aortique, l’insuffisance aortique surdilatation de l’anneau, la fistule aortodigestive et aorto-pulmonaire. Les facteurs prédictifs d’anévrisme de l’aortesont l’HTA, la pseudopolyarthrite rhumatoïde, la coronaro-pathie, l’hyperlipémie, l’insuffisance aortique ainsi qu’uneélévation de la vitesse de sédimentation lors de la décou-verte de la maladie de Horton. Sa détection est en généraltardive ; l’aortite se manifestant souvent au cours d’unemaladie de Horton connue, lors de la décroissance de lacorticothérapie. Le délai entre le diagnostic de Horton et ladécouverte de l’anévrisme est de cinq à sept ans pour l’aortethoracique. L’originalité de ce cas est l’expression parti-culièrement tardive de l’atteinte aortique (après 13 ans)malgré une corticothérapie bien conduite. La prolongationdu processus inflammatoire pourrait expliquer cette expres-sion tardive. Les diagnostics différentiels sont nombreux ; laconfirmation est histologique comme dans le cas présent.

Conclusion.— Un suivi à long terme des patients trai-tés pour artérite à cellules géantes est donc nécessairevu le risque de dissection aortique et de mort subite. Ledépistage peut se faire grâce à la réalisation d’une radio-graphie pulmonaire annuelle ; d’autres examens commel’échocardiographie transthoracique, l’écho-doppler arté-riel, le CT-scan, le TEP-scan et la RMN peuvent êtreutiles. Un traitement par corticoïdes bien conduit pour-rait peut-être prévenir la survenue de complicationslétales.

doi:10.1016/j.jmv.2008.01.029

P10Nouveau système de protection cérébrale (TwinOne) enstenting carotidien. Expérience sur 210 cas

a,∗ b c d

J. Théron , F. Bedogni , C. Venturi , J. Reul , Z.Milosevice

a Caen, Franceb Milano, Italiec Siena, Italie

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Siegen, AllemagneLjubljana, Slovénie

Mots clés : Stenting carotide ; Protection cérébraleSujet.— Le sinus carotidien se comporte comme un filtre

t fait de la bifurcation carotidienne un site unique. Lesépôts athéromateux sont concentrés à ce niveau. Le tempse postdilatation est le seul temps du stenting carotidienrésentant un risque significatif d’embolisation intracéré-rale. L’occlusion temporaire de la carotide distale demeurea protection la plus sûre. Nous proposons de focaliser l’actehérapeutique sur une zone très limitée et nous présentonsn nouveau système de protection constitué d’un seul outilermettant l’occlusion temporaire de la carotide et la post-ilatation.

Matériel et méthode.— Deux cent dix patients ont étéraités. Il y avait 69 % d’hommes ; âge moyen 71,5 ; symp-omatiques 32,5 % ; carotide droite 46,5 % ; sténose calcifiée1,6 % ; sténose ulcérée 31,2 % ; sténose pourcentage moyen4,5 % ; sténose controlatérale 53,5 % ; occlusion controla-érale 7,9 %. Stents implantés 218 ; diamètre 9 mm 65,7 % ;ongueur 40 mm 76,1 % ; Wall-stent 78,5 %. Prédilatation0 % ; placement du stent ; ICA/CCA 99,2 %.

Résultats.— Sténose résiduelle moyenne 3,1 %, temps’occlusion moyen 3,9 minutes. Présence de débris danse sang aspiré 16,3 %. Complications pendant la pro-édure quatre (1,9 %) dont trois permanentes, pendant’hospitalisation deux (0,95 %) dont une permanente, à 30ours 0 %.

Conclusion.— Ce nouveau système de protection simplifiee facon significative le stenting carotidien et ses premiersésultats sont très prometteurs.

oi:10.1016/j.jmv.2008.01.030

11ower power improves clinical outcome of the endove-ous laser treatment. Kaspar ∗, J. Siller, Z. Cervinkova

Flebocentrum Hradec Kralove, Czech Republic

Keywords: Endovenous laser treatment; Varicose veinsBackground.— Many controversies still remain as to best

arameters of the endovenous laser treatment of varicoseeins. Higher energy dose improves procedural success buto date there is no standardized energy delivery protocol.ased on our experimental laboratory study (the resultsere published previously), we performed retroprospectivelinical study of our patients operated on with endovenousaser during 4.5 year period.

Material and methods.— From January 2003 to June 2007,e performed in total 463 endovenous laser procedures of

runk varicose veins of lower extremities in 430 patients.very patient was preoperatively examined clinically andsing color duplex machine. Postoperative follow-up (clini-al, duplex ultrasound and complementary sclerotherapy ifeeded) was performed after one month, six months andearly thereafter. Cox regression analysis was used to detecthe factors influencing nonocclusion and early or late reca-

alisation of saphenous vein. The results were evaluated byhe comparison of CEAP clinical class pre- and postoperati-ely, by the percentage of recanalizations and also using theaplan—Meier life-table method.
Page 2: Lower power improves clinical outcome of the endovenous laser treatment

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Results.— No thrombosis, nor pulmonary embolism wereiagnosed in the postoperative period; from the wholeohort of 463 laser procedures, the postoperative data werevailable during different time periods in 457 limbs (98.7%).aphenous occlusion was verified in 446 limbs (96.3%) afterne month, nonocclusion or early reopening was seen in 17imbs (3.7%) at this time. In total, 40 nonoccluded saphenousrunk veins were found during the whole follow-up period1—54 months, mean 16 months) which represents the finalcclusion result of 91.36%. Using Kaplan—Meier analysis, weeached 83% occlusion rate during the follow-up period up to.5 years. Mean clinical CEAP classification improved from.22 (before operation) to 0.24 (one month after) and 0.48last visit). Cox regression analysis of factors influencingonocclusion and early or late recanalisation of saphe-ous vein found two factors with statistical significance:ody mass index (P = 0.017) and laser power (P = 0.031).umulative rate of occlusions in the 54 months horizon isignificantly higher (86%) in patients with BMI greater than 25ompared to patients with overweight (63%), log-rank test.00032. When comparing the influence of laser power onhe quality of saphenous occlusion, the threshold of 13 Was set arbitrary based on median values in occluded andonoccluded cohorts and using the Kaplan—Meier survivalethod, the results of the treatment with power less than

3W and more than 13 W were analysed. Using the poweralues less than 13 W, the results were significantly betterlog-rank test: P = 0.048, Cox—Mantel test 0.02) comparedo power values of 13 W or more. Median power in nonoc-luded veins was 14 W while in occluded trunks was 13 W.his difference is statistically significant (P = 0.0095).

Conclusions.— The present clinical study supports theoncept of ‘‘slow and gentle heating’’ during the endove-ous diode laser treatment of varicose veins to achieve goodmmediate and late result. Based on our observations andheir meticulous statistical analysis, we recommend lowerr medium power settings (8—13 W) with slower pull-backpeed of the laser fibre (0.2—2 mm/s) to achieve the suf-cient energy per centimeter of the vein and the optimallinical outcome with minimal side-effects.

oi:10.1016/j.jmv.2008.01.031

12éférentiel sur le traitement endovasculaire des varicesar injections écho-guidées de mousses fibrosantes : leonsensus de Grenoble version 2007. Gacheta,∗, L. Spinib, J.-P. Benigni c, F. Buccid, J.-M.iamandd, J.-L. Gillete

VoironPont de BeauvoisinParis, FranceGrenobleBourgoin-Jallieu, France

Mots clés : Traitement endovasculaire ; Mousses fibro-antes

Longtemps, la chirurgie a été le pilier du traite-

ent des varices saphènes mais l’essor des traitements

ndovasculaires avec notamment l’utilisation de moussesbrosantes a profondément changé la donne en phlébo-

ogie. Face à ce bouleversement des pratiques, il nous

scpa

Abstracts

st apparu indispensable d’élaborer un référentiel, défi-issant un cadre scientifique et médicolégal opposable àa HAS, L’AFSSPS, la CNAM, l’ONM, aux associations dealades, assureurs, etc. Il fournira, pour les confrères dési-

eux de se former à la méthode, un document de référencessu de l’expérience cumulée des auteurs et des don-ées scientifiques actualisées. Enfin, il permettra d’établires référentiels d’évaluation des pratiques professionnellesEPP).

Ce guide de bonnes pratiques est le fruit du travail col-ectif d’un groupe de médecins vasculaires pratiquant lahlébologie, issus majoritairement du club mousse de laégion Rhône-Alpes qui en est donc le promoteur. Ce consen-us a été concu sur le mode formalisé selon les critères dea HAS.

Les chapitres traitent de la formation, du matériel, de laonfection de la mousse, des indications/contre-indications,es examens écho-doppler, des injections, des contrôlesprès traitement, de la sécurité, des comptes rendus etspects réglementaires notamment de l’information et duonsentement du patient.

oi:10.1016/j.jmv.2008.01.032

13schémie colique chez un homme jeune : relation avec leannabis ?. Fossoa,∗, N. Nagyb, M. Zalcmanc, M. Adlerd, M. Gelind,.-C. Wautrechta

Service médico-chirurgical de pathologie vasculaire, CHUrasme, Bruxelles, BelgiqueService d’anatomopathologie, CHU Erasme, Bruxelles, Bel-iqueService d’imagerie médicale, CHU Erasme, Bruxelles, Bel-iqueService médico-chirurgical de gastroentérologie, CHUrasme, Bruxelles, Belgique

Mots clés : Maladie de Buerger ; Artérite cannabiqueIntroduction.— La maladie de Buerger est une artérite

nflammatoire touchant principalement les extrémités desembres. La corrélation avec le tabagisme est établie. Nous

apportons le cas d’un patient fumeur de 23 ans, consom-ant du cannabis, ayant développé une ischémie coliqueui a nécessité une résection colique ; l’histologie évoquaitne maladie de Buerger. Le rôle du cannabis est évoqué.

Observation.— Un jeune homme de 23 ans sans antécé-ents particuliers est hospitalisé pour douleurs abdominales.l fume en moyenne 15 cigarettes et cinq cigarettes dearijuana quotidiennement depuis dix ans. L’examen phy-

ique révèle une sensibilité du flanc gauche ; l’examenasculaire périphérique est normal ; la biologie montre unilan auto-immun normal. Le CT scan abdominal démontren épaississement du côlon gauche ; une artériographieélective révèle une absence de visualisation de l’artèreésentérique inférieure ; le lavement baryté décèle une

ténose au niveau du sigmoïde. Le patient subit uneésection colique gauche. L’histologie montre des thrombi

egmentaires avec reperméabilisation au niveau des artères,ompatible avec une maladie de Buerger. Quelques jourslus tard, le patient présente de nouveau des douleursbdominales et trois nouvelles sténoses sont découvertes.