LT N-77 Decembre 2012 Web

PRÉFET DE LA RÉGIONAQUITAINE

Routesinfo Aquitaine

Lettre de l’observatoire régional de la route et de la sécurité routièreÉdition web uniquement

DÉCEMBRE 2012

www.aquitaine.developpement-durable.gouv.frwww.securite-routiere.gouv.fr

sécurité routièreTous responsablesSécurité

RoutièreContact : Marc BASOINDREAL Aquitaine/SMTI/DT/UCSR - Tél.05 56 24 82 [email protected]

Sommaire

ROUTES & SÉCURITÉ ROUTIÈRE INFO AQUITAINE • Publication

DREAL Aquitaine • Direc teur de la publication : Patrice Russac - secrétariat de rédaction DREAL Aquitaine/SMTI/Division Transports/Circulation et sécurité routière • Mise en page : Pierre Lepec • Routes & sécurité routière info Aquitaine - DREAL Aquitaine - cité administrative, rue Jules Ferry, 33090 Bordeaux cedex. Téléphone 05 56 24 82 54 - Télécopie 05 56 93 31 15 • courriel : [email protected] - ISSN : en cours

Direction régionalede l'Environnement,de l'Aménagementet du Logement

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Bilan des accidents au cours du premier semestre 2012

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Les configurations des départe-ments globalement très diffé-rentes entraînent également des différences dans leur accidento-logie. Ainsi, dans les départe-ments plutôt ruraux (Dordogne, Landes, Lot-et-Garonne), le risque d’être tué dans un accident de la route pour 100 000 habitants et la gravité des accidents (tués pour 100 000 habitants) sont respectivement 2 fois et 4 fois plus élevés que dans les dépar-tements à dominante urbaine (Gironde et Pyrénées Atlantiques).

Pour l’Aquitaine, la tranche d’âge des conducteurs tués la plus sur-représentée par rapport au poids de cette tranche d’âge dans la po-pulation est celle des 20-24 ans. En nombre de victimes graves, les

enjeux portent essentiellement sur les accidents de Cyclo/Scooters pour les 15-19 ans, de Moto pour les 20-64 ans, de Piétons pour les plus de 65 ans. Les véhicules légers sont le premier mode de trans-port concerné pour pratiquement toutes les tranches d’âge.

Au premier semestre 2012, les acci-dents impliquant un seul véhicule représentent 22 % des accidents contre obstacles fixes (soit 68 ac-cidents) et 29 % des tués (soit 14 tués). En 2008, le nombre d’acci-dents contre obstacles fixes impli-quant un seul véhicule était plus élevé (81 accidents) pour un pour-centage plus faible (19 % des acci-dents), mais ils n’avaient provoqué le décès que de 7 personnes, soit 16 % du total des tués.

En 5 ans, de 2008 à 2012, l’Aquitaine a connu une baisse de 22,7 % des accidents et de 12,0 % du nombre de tués. Cette tendance ne se retrouve pas systématiquement au niveau de tous les départements pour les tués ; seulement 2 des 5 départements ont enregistré une baisse (-19 pour la Gironde et -5 pour le Lot-et-Garonne), mais pour trois d’entre eux, les statistiques sont à la hausse (+6 tués pour la Dordogne, +1 pour les Landes et +2 pour les Pyrénées-Atlantiques).

Évolution du nombre d’accidents Période entre 2008 et 2012(Base 100 en 2001)

Évolution du nombre de tués Période entre 2008 et 2012(Base 100 en 2001)

Le bilan du premier semestre 2012 de la sécurité routière en Aquitaine est le suivant :

1 461 accidents corporels,

110 tués,

1 832blessés, dont 695 blessés hospitalisés.

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u Bilan des accidents au cours du premier semestre 2012 . . . . page 1

u Le séminaire CMSR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 3

u La réunion commission médicale des PC/ auto-écoles / délégués . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 3

u Étude portant sur les accidents mortels impliquant les poids lourds, les deux roues motorisés et les jeunes âgés de 18 à 24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4

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ROUTES & SÉCURITÉ ROUTIÈRE Décembre 2012

Sur la période d’étude, la gravité des accidents G1 (nombre de tués pour 100 accidents) est toujours à un niveau supérieur aux valeurs nationales ; elle a ainsi connu, du-rant les 5 dernières années, une évolution à la hausse passant de 6,6 en 2008 à 7,5 en 2012.

Par rapport à leurs populations, les départements les plus ruraux présentent un nombre de tués proportionnellement plus élevé que les départements plus urba-nisés. Ainsi, 52% des tués sont re-censés sur les trois départements de la Dordogne, des Landes et du Lot-et-Garonne qui ne représen-tent que 35% de la population de la région.

Dans ces départements ruraux, on observe ainsi un nombre de tués pour 100 000 habitants plus éle-vé, la gravité (nombre de tués pour 100 accidents : G1) y est également plus importante.

La gravité des accidents en ur-bain est le plus souvent très infé-rieure à la gravité hors agglomé-ration. Pour le premier semestre 2012 cet indice G1 est de 19.7 en Dordogne, de 4.0 en Gironde, de 20.2 dans les Landes, de 18.3 dans le Lot-et-Garonne et de 5.7 dans les Pyrénées-Atlantiques. Ainsi, on constate des indices 3 à 4 fois plus élevés dans les départements ruraux que dans les départements urbains. Cependant, il faut noter la situation particulière des Landes et du Lot-et-Garonne : leurs in-dices de gravité G1 restent com-parables alors que leur proportion d’accidents hors agglomération diffère (55 % contre 70 %).

Popuplation / Conducteur tués(en % du total de la région Aquitaine)

Répartition des accidents 2012en %

Répartition des accidents 2012en nombre

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LLa réunion commission médicale des PC/ auto-écoles / déléguésLe 3 octobre 2012, la DREAL Aquitaine (SMTI / DT / UCSR) a réuni les délégués à l’éducation routière, des médecins de la commission mé-dicale des permis de conduire et des ensei-gnants de la conduite, spécialisés dans la for-mation à la conduite des personnes à mobilité réduite à la cité administrative de Bordeaux.

Cette réunion avait pour objectif d’harmoni-ser les pratiques des départements de la ré-gion et de prendre les initiatives de nature à faciliter les démarches administratives des candidats.

L’introduction des nouveaux textes régle-mentaires, applicables à compter du 19 jan-vier 2013, modifie sensiblement l’organisation administrative des visites médicales pour ob-tenir, récupérer, modifier ou proroger un per-mis de conduire. Le décret n°2012-886 du 17 juillet 2012 relatif au contrôle médical de l’ap-titude à la conduite, complété par l’arrêté du 20 avril 2012 fixant les conditions d’établisse-ment, de délivrance et de validité du permis de conduire, retirent toute ambiguïté en ce qui concerne les décisions d’aménagements en donnant cette compétence à l’éducation routière. Cette disposition se trouve d’ailleurs confirmée par le nouvel imprimé à utiliser lors des visites médicales où il n’est mentionné que « Conduite d’un véhicule aménagé ».

Les participants ont exposé les procédures appliquées dans leurs départements puis ont proposé des pistes d’amélioration.

A ce jour, les pratiques sont très variables dans les départements et certaines ne faci-litent pas les démarches administratives pour les candidats.

Compte tenu de cette disparité, il a été rap-pelé que c’est bien à l’éducation routière de décider des aménagements, même si parfois l’avis complémentaire du médecin est sollicité (ex : capacité de pincement pour un membre supérieur ou de pression sur une pédale pour un membre inférieur).

Pour aider les enseignants à donner toute sa-tisfaction au corps médical lorsqu’ils sont sol-licités pour donner leur avis sur la capacité à conduire d’une personne, une fiche de syn-thèse sera établie. Elle facilitera l’harmonisa-tion des pratiques et sera transmise aux dé-partements de la région.

Les conditions de travail durant ces deux jours ont permis aux participants de s’exprimer large-ment sur le bon fonctionnement de l’articulation entre l’aide four-nie par les chargés de missions sécurité routière aux coordonna-teurs et les actions menées par ces derniers dans le cadre des plans départementaux d’actions et de sécurité routières dans les départements.

L’après-midi de la première jour-née a été réservé à la réalisation d’une fiche permettant l’évalua-tion qualitative des prestations délivrées par les associations

lorsqu’elles interviennent en ma-tière de sécurité routière pour le compte de l’Etat qui les subven-tionne. Cette fiche pourra être utilisée par les préfectures si elles le souhaitent pour harmoniser les évaluations des interventions des associations.

Philippe AUDIGUIER, chargé de projet en administration cen-trale, a transmis aux partici-pants les dernières informations concernant les grandes orien-tations de la DSCR, notamment en ce qui concerne l’articulation entre l’administration centrale et les services déconcentrés.

Le séminaire CMSRLes 19 et 20 novembre, la DREAL Aquitaine a réuni en séminaire les coordonnateurs et les chargés de missions sécurité routière des cinq départements de la région.

La salle de réunion et les participants

De gauche à droite : Frédérique WANDROL (DREAL Midi-Pyrénées), Marc BASOIN (DREAL Aquitaine) Thierry HERVAUD (DREAL Aquitaine) ; Philippe AUDIGUIER (DSCR), Béatrice LEABAT (IPCSR 33), André SCHOELL (CMSR), Sabine RAMONATXO (CMSR), Martine ROUJEAN (ODSR 47), Jérôme TINARD (coordination 64), Sylvie BOUCHAREL (coordination 24), Alain BORDES (CMSR), Michel MORE (CMSR), Georges SOULAS (coordination 33).

Absents sur la photographie : Alain CASTEL (CMSR) et Michel LAPOUYALERE (DREAL Aquitaine).

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Étude portant sur les accidents mortels impliquant les poids lourds, les deux roues motorisés et les jeunes âgés de 18 à 24 ans

L’accidentologie impliquant les poids lourds en Aquitaine

Sur la période 2007 - 2011, l’Aqui-taine compte 1 072 accidents impliquant au moins un poids lourd. Ces accidents connaissent une baisse annuelle régulière en moyenne de 8% par an, soit au total une baisse brute de 27% entre 2007 et 2011. Dans le même temps, le nombre total de tués est de 194 ; il connaît quelques va-riations au cours des ans avec un maximum en 2009 de 45 tués et un minimum en 2010 de 29 tués.

Si l’on compare l’année 2011 à l’an-née 2007, on note néanmoins une baisse brute de 16%.

Le nombre de blessés a tendance à diminuer en moyenne de 9,6% par an, de manière quasi régulière pour les blessés hospitalisés, avec quelques fluctuations pour les blessés non hospitalisés.

Sur cette même période, la part d’accidents mortels est globale-ment stable (entre 14% et 15%), à l’exception de l’année 2009 pour laquelle 21% des accidents impli-quant au moins un poids lourd sont mortels.

Leur gravité (tués pour 100 acci-dents) est élevée, 18 en moyenne, atteignant 23 en 2009 contre en-viron 7 tous véhicules confondus.

La grande majorité des tués se trouve dans des véhicules autres que les poids lourds. On note ce-pendant que la part de tués dans les poids lourds a tendance à aug-menter, passant de 9% en 2009 à 14% en 2010 et atteignant 25% en 2011.

La gravité des accidents en urbain est le plus souvent très inférieure à la gravité des accidents hors ag-glomération (sauf pour la Gironde où ces deux gravités sont quasi identiques).

Les gravités hors aggloméra-tion pour les départements des

Landes, de la Dordogne et du Lot-et-Garonne sont sensiblement les mêmes (autour de 33) pour des proportions d’accidents hors ag-glomération assez proches alors que la gravité pour le départe-ment des Pyrénées-Atlantiques est plus élevée (38) pour une pro-portion d’accidents hors agglo-mération bien moindre. À contra-rio, la gravité hors agglomération pour le département de la Gironde est peu élevée (9) alors que sa part d’accidents hors agglomération est importante.

Source : CETE

L’accidentologie impliquant les poids lourds du Corridor Atlantique

Cette partie traite uniquement des axes A10, N10, A63, A630 (échan-geurs 15 à 21) et N230 situés en Aquitaine.

Sur la période 2007-2011, 309 ac-cidents impliquant au moins un poids lourd ont été recen-sés sur ce corridor. Ces accidents connaissent une baisse annuelle régulière en moyenne de 7,4 acci-dents par an, cumulant une baisse brute de 35% entre 2007 et 2011.Sur cet axe routier Nord – Sud, le nombre total de tués sur les cinq années étudiées est de 23 ; il connaît des variations au cours des ans avec un maximum en 2011 de 7 tués et aucun tué en 2007.

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LES POIDS LOURDS

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Immatriculation Nombre de poids lourds impliqués dans un accident

Pourcentage de ces poids lourds impliqués dans un accident

Nombre de véhi-cules (autre que PL) impliqués dans un accident

Pourcentage de ces véhicules (autre que PL) impliqués dans un accident

Aquitaine 71 19% 738 69%

Reste de la France 70 19% 254 24%

Etrangers 197 54% 57 5%

Non renseignés 30 8% 18 2%

Le nombre de blessés a tendance à diminuer en moyenne de 11,4 ac-cidents par an sur la période 2007-2011, de manière régulière pour les blessés non hospitalisés, avec des fluctuations pour les blessés hospitalisés.

Sur cette même période, la part d’accidents mortels est globale-ment stable (entre 5% et 8%) si l’on ne prend pas en compte l’an-

née 2007 pour laquelle il n’y a eu aucun accident mortel.

Leur gravité (tués pour 100 acci-dents) est de 8 en moyenne, mais fluctue au cours des ans avec no-tamment une gravité nulle en 2007 et une gravité atteignant les 14,6 en 2011.

La part de tués dans les véhicules poids lourds fluctue au cours du

temps et atteint 43% en 2011.

Enfin, la comparaison des im-matriculations des véhicules impliqués dans un accident de la circulation sur le corridor Atlantique montre un écart très important selon que l’on prend en compte les accidents impli-quant un poids lourd ou les ac-cidents impliquant un véhicule autre qu’un poids lourd.

L’accidentologie impliquant tous les cyclomoteurs ou scooters (<50 cm3)

La période 2007-2011 compte 4 187 accidents impliquant au moins un cyclomoteur ou scooter de cylindrée inférieure à 50 cm3.

Ces accidents connaissent une baisse régulière moyenne de 8,4% par an, et une baisse brute de 31% entre 2007 et 2011.

Le nombre total de tués est de 67 ; il connaît des variations au cours des ans avec un maximum en 2009 de 17 tués et un minimum en 2011 de 7 tués. De 2011 à 2007, on relève une baisse brute de 56%.

Le nombre de blessés a tendance à diminuer (baisse moyenne de 8,8% par an sur la période 2007-2011), tant pour les blessés hospitalisés que pour les blessés non hospitalisés.

Sur cette même période, la part d’accidents mortels est peu im-portante et stable (entre 1% et 2%). Leur gravité (tués pour 100 ac-cidents) est faible, 1,6 en moyenne.

La quasi-totalité des tués, dans les accidents impliquant un cyclomo-teur ou scooter de cylindrée infé-rieure à 50 cm3, conduisait ou était passager de celui-ci.

La part de tués sur ce type de deux-roues (<50 cm3) a tendance à augmenter, passant d’une répar-tition de 2/3 pour les deux-roues et 1/3 pour les autres véhicules ou piétons en 2008 à la totalité en 2010 et 2011 pour les deux-roues.

L’accidentologie impliquant les motos (>50 cm3)

La période 2007-2011 compte 3 618 accidents impliquant au moins une moto de cylindrée su-périeure à 50 cm3. D’une année sur

l’autre, le nombre d’accidents fluc-tue avec un maximum en 2009 de 769 accidents et un minimum en 2010 de 673 accidents. Ces varia-tions ne permettent pas de dé-terminer une évolution moyenne par an significative. Si l’on com-pare l’année 2011 à l’année 2007, on note néanmoins une baisse brute de 6%.

Le nombre total de tués est de 219 ; il connaît lui aussi des varia-tions au cours des ans avec un maximum en 2007 de 51 tués et un minimum en 2010 de 30 tués. En comparant l’année 2011 à l’an-née 2007, on relève une baisse brute de 18%.

Le nombre de blessés fluctue éga-lement d’une année sur l’autre, tant pour les blessés hospitalisés que pour les blessés non hospitalisés.

Sur cette même période, la part d’accidents mortels est globale-ment stable, variant entre 4,5% et 6,3%. Leur gravité (tués pour 100 accidents) est faible, 6 en moyenne. La quasi-totalité des tués dans les accidents impliquant une moto de cylindrée supérieure à 50 cm3 conduisait ou était passa-ger de celle-ci.

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LES DEUX ROUES MOTORISÉS

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L’accidentologie impliquant les jeunes âgés de 18 à 24 ans

Au cours de la période 2007-2011, il y a eu 6 705 accidents impliquant au moins un jeune de 18-24 ans. Ces accidents connaissent une baisse quasi-régulière en moyenne de 74,9 accidents par an, ce qui re-présente une baisse brute de 20% entre 2007 et 2011.

Le nombre total de tués est de 382 ; il connaît des variations au

cours des ans avec un maximum en 2007 de 86 tués et un minimum en 2008 de 73 tués. En comparant l’année 2011 à l’année 2007, on re-lève une baisse brute de 13%.

Le nombre de blessés (BH + BNH) a tendance à diminuer (baisse moyenne de 90,9 blessés par an sur la période 2007-2011), de ma-nière régulière pour les blessés hospitalisés, avec des fluctuations pour les blessés non hospitalisés. Sur cette même période, la part d’accidents mortels est peu im-portante et très stable (5%). Leur gravité (tués pour 100 accidents) est de 5,7 en moyenne.

Les accidents dont le conducteur du véhicule est âgé entre 18 et 24 ans

Sur la période 2007-2011, il y a eu 6 033 accidents impliquant au moins un conducteur de 18-24 ans. Ces accidents connaissent une baisse quasi régulière en moyenne de 63 accidents par an, ce qui représente une baisse brute de 19% entre 2007 et 2011.

Le nombre total de tués est de 322 et connaît une baisse également quasi-régulière (baisse moyenne de 5,9% par an, baisse brute de 26% entre 2007 et 2011).

Le nombre de blessés (BH + BNH) a tendance à diminuer (baisse moyenne de 80,8 blessés par an sur la période 2007-2011), de ma-nière régulière pour les blessés hospitalisés, avec des fluctuations pour les blessés non hospitalisés.

Sur cette même période, la part d’accidents mortels est peu im-portante et très stable (entre 4% et 5%). Leur gravité (tués pour 100 accidents) est de 5,3 en moyenne.

Pour une information complète de l’analyse des accidents impli-quant les poids lourds, les deux roues motorisés et les jeunes âgés de 18 à 24 ans, nous vous in-vitons à consulter le site Internet de la DREAL Aquitaine où vous trouverez l’ensemble des études réalisées dans leur intégralité à l’adresse suivante :http://www.aquitaine.develop-pement-durable.gouv.fr/securite-routiere-r45.html

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LES JEUNES âGÉS DE 18 à 24 ANS

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