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Le Numéro; 25 centimes. -=r Dimanche 4 Janvier 1931 LTITORAL OKQANB DES STATIONS HÎVEENAL2A JournaH Littéraire et Mondain de Cannes avta de« Tribunaux de Coromeroe, Acws de nod jadiqlalrea et l£?alea, l a. Rue Hoche, CANNES. - T«L t^ .; ^ de l'Arrondissenient de Grasse <~), Veot«iS et cessions de fonds c ABONNEMENTS Cannée et Départe- tu a mou meDtB limltrophea... 12 fr (i ti Autres département a.. 14 > 7 » Union Pojiale 2Ö > 13 » ANNONCES ,. um. Ecboa ( 1 " pag^e ) 12 fr. Chron. locale et rég-tonale... 8 > Après chronique 5 > Réclamea f3" page) i > Annonces (4* page) 2 öO UinoncfiB légales 1 50 Le Travail utile Au seuil de l'année 1931, il nous est permis de jeter un regard sur l'année qui vient de s'écouler. Or cette observation nous permettra de conclure que. dans une période assez troublée au milieu d'événements mon- diaux qui ont secoué les finan- ces et ralenti considérablement les affaires, nous avons eu le droit de conserver notre séréni- té. Nous avons le devoir d'affir- mer, en effet, et cela sans bluff, que la répercussion, qui aurait pu être particulièrement grave dans nos pays consacrés au lu- xe, n'a, pour ainsi dire, pas existé. C'est donc bien une chose ac- quise et nous pouvons avoir la certitude que nous avons pris t.-ainsi une solide avance. ^' Mais, parce que nous avons eu la bonne fortune d'échapper à l'épidémie, ce n'est pas une raison pour que des prophètes de malheur veuillent absolument insurmontable du danger. Ce qui peut se passer demain mé- rite d'être envisagé, mais sans aucun affolement. Les événements nous condui- sent seulement à une élémentai- re prudence. La Côte d'Azur a conquis sa placé dans le monde parce que ce séjour est incomparable. Il y aura donc toujours des humains qui seront arrachés à leur pays par le désir irrésistible d'un sé- jour dans notre région et nous sommes ainsi conduits bien plus vers un accroissement de clien- tèle que vers une diminution. Toutefois, c'est là que doit entrer en jeu notre sens criti- que, car nous devons avoir la facilité de juger ce que sera cette clientèle et quels seront les meilleurs moyens de la sattsfai- Nous ne sommes plus aux jours d'après guerre où l'on commettait toutes les folies. L'équilibre s'est peu à peu ré- tabli et dans tous les domaines nous assistons à une stabihsa- tion qui a provoqué des déboi- res justement parce qu'elle n'avait point assez été prévue. L'exemple qui noxis est four- ni ailleurs, doit nous permettre d'être un peu plus mahns que les autres. Il y a certainement une revi- sion très nette et très rapide à faire dans nos prix et c'est tout de suite qu'il faut employer les moyens les plus sûrs. Cela ne veut pas dire que la Côte d'Azur va devenir demain le séjour de classes moins for- tunées. Il faudra toujours une situation très favorable pour ve- nir profiter chez nous des mois d'hiver, mais il sera de moins en moins permis d'espérer le retour d'une catégorie de visiteurs qui avaient entassé trop vite la for- tune et qui l'ont laissée partir avec la même rapidité. Ceux voulaient commettre des extra- vagances, il les ont commises et leur race a disparu. La stabi- lisation de la monnaie entraîne la stabilisation d'un jugement un peu désaxé pendant la déca- de d'après guerre. Alors c'est avec cette cUentè- le plus pondérée, plus normale- ment appelés à étudier avec at- tention nos conditions de séjour, que nous aurons à traiter et c'est bien le moins, puisque nous sommes avertis, que nous pre- nions nos mesures pour la satis- faire, dans toutes les branches de notre commerce, dans toutes les formes de notre hospitalité. Si nous agissons ainsi, nous échapperons à peu près certai- nement aux contre-coups d'tme crise qui a été grave en maints pays et qui chez nous aurait encore des effets plus lamenta- bles. Donc il ne nous est pas pos- sible d'abir autrement. Ajoutons aussi que ce procé- ne sera pas spécial à Can- nes. Sur la Riviera d'autres vil- les ont vu, tout comme nous, les moyens de se préserver et s'emploient déjà avec activité à un rétablissement dont nous ne pouvons nous désintéresser. Il faut envisager l'avenir avec calme à la condition pourtant de fournir maintenant un effort qui n'a pas encore été fourni. On s'est laissé vivre, on a pensé que ce serait étemel et main- tenant on se rend compte que pour conserver ce bien être il faut agir de toutes ses forces et dans tous les domai- , Billet de ia Semaine mo)meur qui peut rev l'Étiquette àe T-bieii pensant:» .. Je nfabsente pendant c riode gwi ùàindde avec le rei ment de l'année du fait que écMpper ä. des formules 7tombreuse.'s que la phkpart de nos contemporaine ~ ""' ' perHser. Ce rayonnement ne ticvf pus <h:- répondu, et il jurt- nvri religieuses. .e suis expliqué devant. voua ce que j'ai argument échappatoire : conduite est ujie iiégation, Àmettrez bien avec moi que fquel vous adresses vos serait depuis longtemps 1 couche céleste ou plus l'atteindre, s'il e sincérité parfaite . Vot-A prières, avait attéîu te::: des pdnôW d'idées tvec toutes sortes font que ce sont Sailement qui voltigent et y}\sée s'égare au même le calcul de vos intérêts qui pour l'a •• de Avant le choix d'un Conseiller Général! ^"'"'li'-'-' répéteront I forviule, il attendront le étrenne, il vous feroiùine simple ; en est qui citeront quélqke rancur mais n'y o^itM qu'un seul, ente dez-vons. ijseuï de sincère, ce vaudrait hi^a peirte de recueillir c hommage, j après tout, ne vo: est pa~s dîtj Et c '- bien la seule r votre Dieu n'a pae Ji- dans quelque planète souvent at- tendre l'étrifE, ou tout simplement On prend l'habitude des éjec- ^tions comme d'autre cliose et fort heureusement pour nous, ce Dimanche nous ramène aux ur- nes. Or comme il est utile d'ac- complir normalement ses (onc- tions civiques pour être un ci- toyen en bonne santé, on ira voter pour un Conseiller géné- ral. Sans réflexion approfondie il est permis de dire que notre choix ne donnera pas au candi- dat des pouvoirs mag;nifiques. L'élu aura tout Juste le droit de se présenter au Conseil général en avril prochain et immédiate- ment après il devra se réoccu- per de ses électeurs et de son élection. On peut opposer à cela que la courte durée de ce mandat sera une démonstration suffisante de l'activité du candidat choisi. Nous le souhaitons parce que nous faisons toute confiance à celui des candidats qui repré- sente pour nous la meilleure fa- çon d'aider nos intérêts. Les fonctions d'un Conseiller Général ne peuvent, en effet, être exercées par tel ou tel ci- toyen pourvu cependant de qua- htés. Ce mandat réclame quel- que chose de spécial. Il est nécesaire, en effet, de prendre contact avec tous, de mesurer la valeur de chacun, de s'aboucher avec telles influences, de s'assurer le gain de la cau- se que l'on veut défendre. Alors pour juger sainement cette élection, il faut s'attacher à un candidat, qui ne revêt pas pour nous la forme d'une rêve- rie passagère, mais qui devra être réélu en mai 1931 pour nous défendre. Nous ne voulons pas entamer ici le procès de ces candidats vraiment trop nombreux. Les hommes, même quand ils aspi- rent aux fonctions de Conseil- ler général, ont des quahtés et des défauts. Ce que nous devons mesurer, c'est l'utiUsation profi- table de leurs quahtés et de leurs défauts, car ces derniers ne sont pas toujours inutihsables pour le bien. Imaginons, pendant un ins- tant, un Conseiller général. Nous vous faisons grâce de l'air im- portant qui est malheureuse- ment le seul argument de quel- ques pohticiens ambitieux. Quand on est Conseiller Général il _est permis de sourire, il est même permis d'être un homme comme tous les autres, à la con- dition qu'il existe sous la boî- te crânienne de cet individu un cerveau capable de piger vite, de juger sainement, de faire agir sa persuasion auprès des indo- lents et d'affirmer sa volonté en face des entêtés. Ce n'est rien, direz-vous et Si le Conseiller général de no- tre canton n'est pas apte à ré- sister aux boniments, s'il n'a voyer en cette Assemblée. On nous amuse un peu quand on procède par enumeration des questions à traiter pour exposer un programme, parce que les questions à traiter sont innom- brables et qu'elles varient d'as- pect selon l'heure et selon la composition de l'Assemblée dé- partementale. Seul un homme mtelligent, c'est-à-dire capa- ble d'aller puiser à bon- ne source la documentation né- cessaire, capable aussi d'envisa- ger rapidement les meilleurs ar- guments et de les imposer, seul celui mérite vraiment notre choix. Dans toutes les élections il est permis à certains candidats de raconter des histoires, de faire valoir leur degré de popularité ou de prétendre à notre extase devant leur bagout. L'affaire est beaucoup plus simple que cela. L'élection d'un Conseiller Général se réclame de notre jugement car il nous faut l'homme qui ne peut pas être pris au dépourvu et qui étabhra la plus juste défense de nos in- térêts. Si l'on veut peser ces argu- ments, les plus habiles à nous servir, il faut avouer que nous trouvons en un Cannois, M' Jo- seph Mounier, toutes les res- sources de diplomatie, d'argu- Nons â/mnons t rations (fe i M' Joseph Motinier s'exprime ain- Mes Cherg Concitoyens, Je viens solliciter de vos suffra- ges l'honneur de vous représenter au Conseil général. Je me présente à voua avec l'es- poir que votre sympathie ira tout d'abord à un enfant de votire pays« qui n'a jamais quitté sa ville naUIe à laquelle U est attaché de tout-son , ^"'..^'^ """" *"'•'' "a" descendant familles cannoises.je me . popula- ecommande auprès de i pour être enfin défendu Conseil Général. pas, de façon parfaitement lu- mentation, de jugement rapide. riflo ot lo r.^^r, .,,.„..4- .j — 1-'^ L^ carnerc d'avocat de M^ Jo- seph Mounier est la meilleure garantie de ses aptitudes et par conséquent des services qui pourront nous être rendus. cide, et le sens exact des inté. rets à défendre et cette faciUté de persuasion, qui est la consé- quence d'une conviction, ce n'est vrahnent pas la peine de l'en- fichti la patience d'at- Incârité. 1 ajouter, je n'en sais Uis faut bien quand er metUeur que vous. Alors Die ' du lait qfuous voulez à lui tpuvent oWtfeance. tira gré d'écontey facteur, le télé- graphiste, leïayeur, amisJ il pensera dans s. ciel tout blennt il ne peut l ECHOS et MONDANITÉS d'oTlgrine et de traditions mon activité au sei-vice téréts qui sont aussi les i Mon ambition si vous : -sez, est de défendre avec t gie dont je suis capabh rets de votre Caiiton au sein de l'As- semblée départementale, et d'essayer de faire aboutir les revendications que vos municipalités voudront bien me transmettre. Je me présente comme républi- cain indépendant. Je ne suis l'hom- me de personne et ne veux appar- s les électeurs, toutes les libertés, je chaque fois que j'en à soutenir une litique de Paix et de conciliation. m'envoyant au Conseil Municipal, re- nouvelez-moi cette confiance si vous voulez obtenir la réalisation et des anciens projets abandonnés et de ceux que j'étudierai en collaboration constante- avec vous pour le déve- loppement et la prospérité de notre belle Ville et de toutes les Communes du Canton. Dédoublement du Canton ; Finition de la Grande Route Nice- Cannes ; Suppression des rails sur ballast ; Eclairage intensif de nos Routes Nationales ; développement Partisan ( communauté '^^^ Services de Transport i je mets ^^^ P^r des Sociétés responsables ; ses In- I Distribution du Gaz dans toutes les ns. I Communes ; choisis- Amélioration < didature -. pla. développement de ce paya dont nous avons le -droit d'être fiers et dont la prospérité toujours croissante crée Au Burealdes Etrangers Deux emplojjaux écritures, de préférence pajt lea langues, sont demandés à t provisoire au Bu- reau des étra|-s (Mairie de Can- nes). S'y pré^r. Prog^me du Casino^unicipai Les fêtes de Noël Carillons, messes de minuit, révtni- lo^is, heureuses -manifestation de la piété ou de la gaitâ, tout a été éprou- au cours de la nuit de Noël. Pour calmer les scrupules de cer- tains tempéraments chagrins, qui avaient abusé des libations, le temps Mais qu'importe ! Les enfants éiaie^it heureux et ils portaient le rayon de soleil dans leur coeur • ils avaient été comblés de jouets et de êvaient de toutes les par les belles poi ou le cljemin de fer éleciriqi quand on les a ravis à leurs 3 pour la promenade obligatoire et tidienne, ils ojit rêué de liberté. lendem/iin de ce qua'ud on a causé de bilan, les par définition ont proféré des plaintes. Ils ont trouvé dernier le gai7i avait été plus impor- tant, mais ce n'est pas une vérité im^posante. Les commerçants ont ten- dance à trouver toujours leurs recet- tes en rabais et ils n'accusent jamais une augmentatioii de bénéfices. Alors, il faut laisser aller les choses les gens. Entre nous la Noël ne s'est pas trop 'n\al passée. Il y a eu du. monde par- tout, les églises furent remplies, les restaurants furent complets et les mn,rcJianäs de jouets, les confiseurs et les fleuristes n'eurent pas trop à se plaindre. Us recommenceraient vo- lontiers demain. Pour bie« faire il faudrait se con- tenter, en ce jour de fête de con- templer les enfants, qui s'accoinmo- dent du présent et' ne trichoit ni sur Quelle supériorité merveilleuse t augréer et _^, devancer. Nous somme jiggajnment aidés dans notri^^ ^j. ^es initiatives privet ^^ j^ar- chandent nen p(, guccès de Cannes, emboît'g „g^ ce n'est pas bien i ^^ ^f. '^ans une harmomeusj jaboration envisageons de ti ^^^ ^^^j. ^g qu'U faut faire i'conserver notre rang et ï j^^^tre succès. f M. de Mouravleff-Apostol, prési- dent du Comité Franco-Russe, est ar- rivé samedi à Cannes et s'est immé- diatement mia en rapport avec M. André, directeiu" général du Casino de Carmes, pour l'organisation du Franco-Russe, qui, la première en date des grandes manifestations mondaines de la saison, aura lieu le 6 février, au Casino Municipal, sous Je patronage de la princesse Nicolas de Grèce, grande duchesse Hélène de Nous pourrons bientôt donner de louveaux détails sur cette soirée, qui iccupe la place que l'on sait parmi es manifestations d'élégance de la La princesse Gaieviève d'Orléans, comtesse de Chaponay, est arrivée auprès de ses parents, le duc et la duchesse de Vendôme, au Château Saint-Michel, où le Prince Pierre de Monaco est également en séjour. Le Bain du Nouvel An Cette fête sportive, qui per- met, au début de chaque année, de vanter la douceur du climat de Cannes, avait pris cette an- née une plus grande importan- ce sur la plage de la Croisette. Le temps a été maussade mais sportives et sportifs courageux s'en sont donné à coeur joie sous les regards d'un public nombreux et enthousiaste. La combinaison du Concours de photographie servira utile- ment la pubhcité de Cannes. Les organisateurs et les par- ticipants de cette belle réi ont droit à tous les éloges, Sont arrivés à Cannes : Mlle Yvon- ne de la Tesserie, Mr et Mrs R.-E, Mac Alpine, Mrs Sara Hanson, Mr. Frederick Loftus, Mrs J. Vfitehead, Mrs A.-L. Symes, Mr et Mrs G. Sla- de. Miss Sheila Rose, Mrs, G,-E. Ro- berts, Mrs Gladys Lovett, Mrs C, Javal ; M. Mme et Mlle Femad Ro- beUaz, M. F.-A. Ludlow, M. Lot^is Lu- mière, Miss A, Ensworth, Mrs B,-H. Force, The Reverend Lewis Verey, M, et Mme A. Goulin, Mr et Mrs H. Woldman, Mme C. de Martinez Campos, Mme M. de Diaz Vêlez et famille, Mrs M. Appleton-Wade, Miss R,-J. Morris, Mme A. Yelkenzoglou, Mme A. Giordanon et famille, Mlle M. Aloin, Mme L. Bech, Mrs J.-B. Rogers, Miss H. Rogers, Mr et Mrs Th.-H. ShoU. Générosîtés'^^t i En mémoire de son père, M. Louis Rebuffel, M. François Rebufel, avo- cat, ancien conseiller municipal, a fait parvenir à M. le Maire un chè- que de 2.000 francs, dont mille francs pour les Petites Soeurs des Pauvres et mille francs pour les pauvres de I la Ville. i sincères condoléances. M. Bermondi a fait parvenir une somme de 500 francs à répartir de la fagon suivante : 200 francs aux Petites Soeurs des Pauvres ; 200 frs à l'Orphelinat du Sacré-Coeur ; 100 Dispensaire antituberculeux. Au ne leureux ä plu; Je m'efforcerai de faire obtenir à notre Canton le nomljre de conseil- lers généraux auquel il a droit, et dans ce but je commencerai d'abord par demander la réalisation du pro- jet de dédoublement du Canton en Cannes-Ville et Ca: Soucieux de représenter même dévouement et sans faire cune distinction toutes les com nés du Canton, je m'engage, d'. te déjà, si je suis élu, à Cannes-Ville, afin de permettre populations rurales de nommer un des leurs pour les représenter au Conseil général. Mais, même dans ce cas, les électeurs pourront toujours compter sur mon appui et je joindrai mes efforts aux efforts de celui que leurs suffrages auront design m'aider dans la tâche que ji Assainissement des Plages et ex- tension du réseau d'égouts ; Drainage des plaines de La Bocca contre les inondations ; Subventions aux Sociétés agrico- les ; Elargissement de la Route de Fré- jus depuis Font-de-Veyre au Pont sur rails de La Bocca. Agrandissement et création de nouvelles Ecoles dans tout le Canton; ! Répartition plus avantageuse dans le Canton du produit des Taxes ; Création d'un Port de commerce à La' Bocca ; Organisation du Service d'Assis- tance Médicale gratuite ; Création d'Etablissements Modernes pour les Pupilles de la Nation et les Enfants assistés ; Relèvement des Allocations aux vieillards infirmes et aux familles nombreuses ; Adduction d'çau de nouvelles sour- Protection des produits naturels contre les produits synthétiques. Et toute autre question que vous voudrez bien me confier, seront pré- sentées et suivies par moi avec la té- nacité et l'acharnement que vous me i ré- Nous sommes heureux les récentes fiançailles de-Mlle An- dré Sobieski, fille de M. et Mme So- bieskl, si honorablement connus dans notire ville, avec M. Charles Garach, élève ingénieur à l'Ecole des Ari^s et Manufactures. Nos meilleurs voeux de bonheur aux jeunes fiancés et nos félicita'tions aux parents. Avant les fêtes du Carnaval se suivent et ne se resseantient pas. Après la période électorale que ûoua venons de vivre et tandis que du Conseil Général, ^ e autre élection plus Importante peut-être, se prépare. Sera-t-eJle aussi tourmentée, nous ne le croyons pas, les candidats sont plus nom- breux, ils sont pourtant plus réservés plus pondérés, plus calmes. Toutes les professions de foi de- viennent Inutiles, pas de program- ™6S. pas de promesses, ni de nuances politiques. Les seules qualités exi- gées: : La grâce et la beauté. En effet, le s janvier prochain, à. 21 heures, au cours d'une sauterie intime, orgajiigée au café des AUées, les syndicats patronaux des Boulan- gers-Pâtissiers et Limonadiers réunis éliront leur reine respecUve, ainsi que leoirs demoIseUes d'honneur. Les généreuses habitudes M. Maurice Mignon, notre hôte de la villa Valdesia, a remis à M. le Maire, comme chaque année, à l'oc- casion du Nouvel An, une somme de 1.000 francs qui a été répartie entre différentes oeuvres de la ville. Nous remercions bien sincèrement le généreux donateur. Gala des Ambassadeurs Le samedi est le jour d'élection de la haute clientèle de Cannes. Les Am- bassadeurs, samedi 27 décembre la trouvait réunie nombreuse autour des tables de gala, pour applaudir Stadler et Rose, écouter la musique charmante et discrète de Billy Ar- nold, lea rythmes de Tango d'Inglea. Dans cette atmosphère brillante, ai- mable et frivole, nous avons relevé ainsi que dans les salons du Casino Municipal, la présence de : S. A. le maharadjah de Kashmir, S.A. la maharanée de Coch Behar, S. A. la maharanée de Pudukota, prin- cesse Rospighosi, Sir et Lady La- mhig Worthmgton Evans, S. Exo. de Lago-Cerqueira, admirai Wester We- myss et Lady, amiral Pantazzi VasI- le, vicomte de Bellescize, Sir et Lady Alan Johnstone, marquis de Amon- ; dlo, général Sir Robert Hutchinson et Lady, Sir Seymour Fortescue, vi- comte Forquenot de la Fortelle, com- te et comtesse Manettl Magnani, prince et princesse Wladimir Éonda- cheff. Sir Charles Penny. M, Cahen d'Anvers, Mme Forges, Mme Molineux, M. Parr, Mme Per- quel, major et Mme Le Roy Bur- nham, M. Monferrato, M. et Mme Senz, M. Manetti, M. et Mme Pica- bia, comtesse Zurbrucken, M. Just, M. Bonnardel, major Lyons et Mme, Sir Pommeroy Burton, Mme Tyndall, marquis RandonI, M. et Mme Sweeny, M. TIedje, M. Freeman, capt Eban, Mrs Moss, Mlle Mullock, M. Nouza- ret, M. L. d'Orcy, M. Sicard, M. Den- danls, M. MInangoy, M. et Mme Pollack, Mr et Mrs Glomey, comte de la ForteUe, M. et Mme Isldor Levy, M. Black. Il me parait, Ë formes profonde; être apportées à l'état actuel des Notre Canton est im de ceux qui supporte la charge la plus importan- te des impôts alimentant la Caisse Départementale. Donc, si nous contribuons beau- coup, noua devona recevoir de même, et à ce point de vue notre Canton a, toujours été sacrifié. Souvenez- vous des tramways départementaux, qui ont englouti des sommes con- sidérables alors que le Canton de Cannes et celui de Grasse n'ont rien obtenu. Je m'efforcerai de faire aboutir les travaux de la Commission chargée de l'aménagemient de la Siagne ; ces travaux, dont on parle toujours sans jamais les réaliser, devraient faire de cette rivière qui a causé tant de dé- gâts, un élément de prospérité pour 1 qu'e Et pour donner à mon mandat tout le poids et toute la force nécessaire, je vous demande, Chers Electeurs, de ne pas vous abstenir et de voter Pierre NOUVEAU. Adjoint au Maire de Cannes. Le Théâtre 1 point de vue touristique je ( procbables. î de ( de doter notre Can- point de vue de de leur entre- tien, que de leur éclairage, afin qu'el- les répondent aux besoins de la cir- culation actuelle. Au nom même des intérêts de Cannes et de son canton, auquel je suis passionnément attaché, je •viens de vous le dire, je collaborerai au développement de toutes les richesses naturelles de ce département et des initiatives qui, soit au point de vue touristique, soit au point de vue spor- tif, pour le succès de nos saisons d'été et d'hiver, doivent contribuer à la prospérité d'un départemienî, \ d'une région qui ne forment qu'un , Je seconderai toutes les municipar lités dans l'application du plan Cor- ! nudet dont l'oeuvre d'ensemble serait 1 si nécessaire au développement har- monieux de notre canton. En un mot, je vous demande de me considérer comme l'avocat de toutes les causes pouvant intéresser le grand honneur de m'éhre, que vous puissiez avoir xm jour la fierté de penser qu'un enfant du pays a su se rendre utile, qu'il a bien mérité votre confiance et qu'il a contribué â la prospérité de sa petite patrie. Joseph MOUNIER Avocat, Aticîen Bâtonnier Clievalier de la Légioti d'Honneur Croix de Guerre M. Pierre Nouveau se présente en CCS termes : Cbers électeurs. Je me présente à vous, libre de tout plastron politique et sans appui financier, mais tout simplement en Cannois, fier d'avoir grandi et tou- jours travaillé parmi vous. Notre Canton a vraiment besoin d'un homme d'action, et non pas de beaux parleurs aux longs discours, Pour nous domier un avant- goût de la Saison Lyrique, nous avions la bonne fortune d'enten- dre Dimanche soir un ténor qui n'était pas de la petite bière. Venu récemment d'Amérique, Tito Schipa a pensé qu'il fallait se pourvoir d'une étiquette à la mode et il s'est intitulé le « Roi des Ténors ». . Je n'ai certes pas la préten- tion de vous déclarer que M. Tito Schipa ne sait pas chanter. Il a les qualités et les défauts de cette méthode italienne in- née qui fait fleurir des « canta-- tori » à tous les coins de rues. Il a la voix placée, ce qui est important, il connaît toutes les roublardises de la respiration, ce qui permet des effets prodi- gieux et il demande des cachets affolants, ce qui est ime influen- ce sur le snobisme des temps modernes. Mais à côté de cela, il offre un grave flottant, il marchande son aigu par la transposition des oeuvres et il ne fournit pas d'éclat, ce qui est anormal pour le ténor, même le plus discret. Au surplus il attaque ses notes par dessous, il combine son in- terprétation pour son meilleur rendement personnel et dénatu- re ainsi des modèles connus, enfin il veut interpréter des oeu- vres trop diverses et fait con- naître ainsi d^ défauts de com- préhension. I Par contre, Tito Schipa nous a placé quelques airs napolitains avec un brio qui faisait rêver de cette facilité, très caracté- ristique pour le commentateur, j'entends par là que le composi- teur écrit et que le chanteur refait la chanson à sa guise avec un chic personnel. Mais le cas est trop fréquent en Italie pour que l'on s'extasie devant un ar- tiste qui a usurpé une couron- ne royale. Il me plaisait en entendant Tito Schipa, de revivre les heu- res délicieuses vécues en écou- tant un ténor français, l'inou- bliable Clément, c'était alors, et ce sera toujours, la perfection vocale. Quelques-uns de nos chanteurs ont suivi sa trace. Tito Schipa n'est certes pas obligé de s'imposer l'imitation aussi prodigieux modèle, il pourrait comprendre que son titre de roi et son cachet fantastique doivent aUer de pair avec certaines qualités essentiel- les et imposantes. Le Strapontin

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Le Numéro; 25 centimes. -=r Dimanche 4 Janvier 1931

LTITORAL OKQANB DES STATIONS HÎVEENAL2A

JournaH Littéraire et Mondain de Cannes avta de« Tribunaux de Coromeroe, Acws de nod jadiqlalrea et l£?alea, l

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Le Travail utile

Au seuil de l'année 1931, il nous est permis de jeter un regard sur l'année qui vient de s'écouler. Or cette observation nous permettra de conclure que. dans une période assez troublée au milieu d'événements mon­diaux qui ont secoué les finan­ces et ralenti considérablement les affaires, nous avons eu le droit de conserver notre séréni­té.

Nous avons le devoir d'affir­mer, en effet, et cela sans bluff, que la répercussion, qui aurait pu être particulièrement grave dans nos pays consacrés au lu­xe, n'a, pour ainsi dire, pas existé.

C'est donc bien une chose ac­quise et nous pouvons avoir la certitude que nous avons pris

t.-ainsi une solide avance. ' Mais, parce que nous avons

eu la bonne fortune d'échapper à l'épidémie, ce n'est pas une raison pour que des prophètes de malheur veuillent absolument

insurmontable du danger. Ce qui peut se passer demain mé­rite d'être envisagé, mais sans aucun affolement.

Les événements nous condui­sent seulement à une élémentai­re prudence.

La Côte d'Azur a conquis sa placé dans le monde parce que ce séjour est incomparable. Il y aura donc toujours des humains qui seront arrachés à leur pays par le désir irrésistible d'un sé­jour dans notre région et nous sommes ainsi conduits bien plus vers un accroissement de clien­tèle que vers une diminution.

Toutefois, c'est là que doit entrer en jeu notre sens criti­que, car nous devons avoir la facilité de juger ce que sera cette clientèle et quels seront les meilleurs moyens de la sattsfai-

Nous ne sommes plus aux jours d'après guerre où l'on commettait toutes les folies. L'équilibre s'est peu à peu ré­tabli et dans tous les domaines nous assistons à une stabihsa-tion qui a provoqué des déboi­res justement parce qu'elle n'avait point assez été prévue.

L'exemple qui noxis est four­ni ailleurs, doit nous permettre d'être un peu plus mahns que les autres.

Il y a certainement une revi­sion très nette et très rapide à faire dans nos prix et c'est tout de suite qu'il faut employer les moyens les plus sûrs.

Cela ne veut pas dire que la Côte d'Azur va devenir demain le séjour de classes moins for­tunées. Il faudra toujours une situation très favorable pour ve­nir profiter chez nous des mois d'hiver, mais il sera de moins en moins permis d'espérer le retour d'une catégorie de visiteurs qui avaient entassé trop vite la for­tune et qui l'ont laissée partir avec la même rapidité. Ceux là voulaient commettre des extra­vagances, il les ont commises et leur race a disparu. La stabi­lisation de la monnaie entraîne la stabilisation d'un jugement un peu désaxé pendant la déca­de d'après guerre.

Alors c'est avec cette cUentè-le plus pondérée, plus normale­ment appelés à étudier avec at­tention nos conditions de séjour, que nous aurons à traiter et c'est bien le moins, puisque nous sommes avertis, que nous pre­nions nos mesures pour la satis­faire, dans toutes les branches de notre commerce, dans toutes les formes de notre hospitalité.

Si nous agissons ainsi, nous échapperons à peu près certai­nement aux contre-coups d'tme crise qui a été grave en maints pays et qui chez nous aurait encore des effets plus lamenta­bles. Donc il ne nous est pas pos­sible d'abir autrement.

Ajoutons aussi que ce procé­dé ne sera pas spécial à Can­nes. Sur la Riviera d'autres vil­les ont vu, tout comme nous, les moyens de se préserver et s'emploient déjà avec activité à un rétablissement dont nous ne pouvons nous désintéresser.

Il faut envisager l'avenir avec calme à la condition pourtant de fournir maintenant un effort qui n'a pas encore été fourni. On s'est laissé vivre, on a pensé que ce serait étemel et main­tenant on se rend compte que pour conserver ce bien être il faut agir de toutes ses forces et dans tous les domai- ,

Billet de ia Semaine U» mo)meur qui peut rev

l'Étiquette àe T-bieii pensant:» .. Je nfabsente pendant c

riode gwi ùàindde avec le rei ment de l'année du fait que écMpper ä. des formules 7tombreuse.'s que la phkpart de nos contemporaine ~ ""' ' perHser.

Ce rayonnement ne ticvf pus <h:-répondu, et il jurt- nvri

religieuses. .e suis expliqué devant.

voua ce que j'ai argument échappatoire :

conduite est ujie iiégation, Àmettrez bien avec moi que fquel vous adresses vos serait depuis longtemps

1 couche céleste ou plus l'atteindre, s'il e sincérité parfaite

. Vot-A

prières,

avait attéîu

te::: des pdnôW d'idées

tvec toutes sortes font que ce sont

Sailement qui voltigent et y}\sée s'égare au même le calcul de vos intérêts

qui pour l'a •• de

Avant le choix d'un Conseiller Général! ^" '" ' l i ' - ' - '

répéteront I forviule, il attendront le étrenne, il vous feroiùine simple ; en est qui citeront quélqke rancur mais n'y o^itM qu'un seul, ente dez-vons. ijseuï de sincère, ce vaudrait hi^a peirte de recueillir c hommage, j après tout, ne vo: est pa~s dîtj

Et c '- bien la seule r votre Dieu n'a pae Ji-dans quelque planète

souvent at­tendre l'étrifE, ou tout simplement

On prend l'habitude des éjec-tions comme d'autre cliose et fort heureusement pour nous, ce Dimanche nous ramène aux ur­nes. Or comme il est utile d'ac­complir normalement ses (onc­tions civiques pour être un ci­toyen en bonne santé, on ira voter pour un Conseiller géné­ral.

Sans réflexion approfondie il est permis de dire que notre choix ne donnera pas au candi­dat des pouvoirs mag;nifiques. L'élu aura tout Juste le droit de se présenter au Conseil général en avril prochain et immédiate­ment après il devra se réoccu­per de ses électeurs et de son élection.

On peut opposer à cela que la courte durée de ce mandat sera une démonstration suffisante de l'activité du candidat choisi.

Nous le souhaitons parce que nous faisons toute confiance à celui des candidats qui repré­sente pour nous la meilleure fa­çon d'aider nos intérêts.

Les fonctions d'un Conseiller Général ne peuvent, en effet, être exercées par tel ou tel ci­toyen pourvu cependant de qua-htés. Ce mandat réclame quel­que chose de spécial.

Il est nécesaire, en effet, de prendre contact avec tous, de mesurer la valeur de chacun, de s'aboucher avec telles influences, de s'assurer le gain de la cau­se que l'on veut défendre.

Alors pour juger sainement cette élection, il faut s'attacher à un candidat, qui ne revêt pas

pour nous la forme d'une rêve­rie passagère, mais qui devra être réélu en mai 1931 pour nous défendre.

Nous ne voulons pas entamer ici le procès de ces candidats vraiment trop nombreux. Les hommes, même quand ils aspi­rent aux fonctions de Conseil­ler général, ont des quahtés et des défauts. Ce que nous devons mesurer, c'est l'utiUsation profi­table de leurs quahtés et de leurs défauts, car ces derniers ne sont pas toujours inutihsables pour le bien.

Imaginons, pendant un ins­tant, un Conseiller général. Nous vous faisons grâce de l'air im­portant qui est malheureuse­ment le seul argument de quel­ques pohticiens ambitieux. Quand on est Conseiller Général il _est permis de sourire, il est même permis d'être un homme comme tous les autres, à la con­dition qu'il existe sous la boî­te crânienne de cet individu un cerveau capable de piger vite, de juger sainement, de faire agir sa persuasion auprès des indo­lents et d'affirmer sa volonté en face des entêtés.

Ce n'est rien, direz-vous et

Si le Conseiller général de no­tre canton n'est pas apte à ré­sister aux boniments, s'il n'a

voyer en cette Assemblée. On nous amuse un peu quand

on procède par enumeration des questions à traiter pour exposer un programme, parce que les questions à traiter sont innom­brables et qu'elles varient d'as­pect selon l'heure et selon la composition de l'Assemblée dé­partementale. Seul un homme mtelligent, c 'est-à-dire capa­ble d'aller p u i s e r à bon­ne source la documentation né­cessaire, capable aussi d'envisa­ger rapidement les meilleurs ar­guments et de les imposer, seul celui là mérite vraiment notre choix.

Dans toutes les élections il est permis à certains candidats de raconter des histoires, de faire valoir leur degré de popularité ou de prétendre à notre extase devant leur bagout.

L'affaire est beaucoup plus simple que cela. L'élection d'un Conseiller Général se réclame de notre jugement car il nous faut l'homme qui ne peut pas être pris au dépourvu et qui étabhra la plus juste défense de nos in­térêts.

Si l'on veut peser ces argu­ments, les plus habiles à nous servir, il faut avouer que nous trouvons en un Cannois, M' Jo­seph Mounier, toutes les res­sources de diplomatie, d'argu-

Nons â/mnons t rations (fe i

M' Joseph Motinier s'exprime ain-

Mes Cherg Concitoyens, Je viens solliciter de vos suffra­

ges l'honneur de vous représenter au Conseil général.

Je me présente à voua avec l'es­poir que votre sympathie ira tout d'abord à un enfant de votire pays« qui n'a jamais quitté sa ville naUIe à laquelle U est attaché de tout-son

, ^" ' . .^ '^ """" *"'•'' "a" descendant familles cannoises.je me

. popula-ecommande auprès de i

pour être enfin défendu Conseil Général.

pas, de façon parfaitement lu- mentation, de jugement rapide. riflo ot lo r. r, .,,.„..4- .j — 1-'^ L^ carnerc d'avocat de M Jo­

seph Mounier est la meilleure garantie de ses aptitudes et par conséquent des services qui pourront nous être rendus.

cide, et le sens exact des inté. rets à défendre et cette faciUté de persuasion, qui est la consé­quence d'une conviction, ce n'est vrahnent pas la peine de l'en-

fichti

la patience d'at-Incârité.

1 ajouter, je n'en sais Uis iî faut bien quand er metUeur que vous.

Alors Die

' du lait qfuous voulez à lui tpuvent

oWtfeance. tira gré d'écontey facteur, le télé­

graphiste, leïayeur, amisJ il pensera dans s.

ciel tout blennt il ne peut l

ECHOS et MONDANITÉS

d'oTlgrine et de traditions mon activité au sei-vice téréts qui sont aussi les i

Mon ambition si vous : -sez, est de défendre avec t gie dont je suis capabh rets de votre Caiiton au sein de l'As­semblée départementale, et d'essayer de faire aboutir les revendications que vos municipalités voudront bien me transmettre.

Je me présente comme républi­cain indépendant. Je ne suis l'hom­me de personne et ne veux appar-

s les électeurs, toutes les libertés, je chaque fois que j'en

à soutenir une litique de Paix et de conciliation.

m'envoyant au Conseil Municipal, re­nouvelez-moi cette confiance si vous voulez obtenir la réalisation et des anciens projets abandonnés et de ceux que j'étudierai en collaboration constante- avec vous pour le déve­loppement et la prospérité de notre belle Ville et de toutes les Communes du Canton.

Dédoublement du Canton ; Finition de la Grande Route Nice-

Cannes ; Suppression des rails sur ballast ; Eclairage intensif de nos Routes

Nationales ; développement

Partisan (

communauté '^^^ Services de Transport i je mets ^^^ P^r des Sociétés responsables ; ses In- I Distribution du Gaz dans toutes les

ns. I Communes ; choisis- Amélioration <

didature -. pla.

développement de ce paya dont nous avons le -droit d'être fiers et dont la prospérité toujours croissante crée

Au Burealdes Etrangers

Deux emplojjaux écritures, de préférence pajt lea langues, sont demandés à t provisoire au Bu­reau des étra|-s (Mairie de Can­nes). S'y pré^r.

Prog^me du Casino^unicipai

Les fêtes de Noël

Carillons, messes de minuit, révtni-lo^is, heureuses -manifestation de la piété ou de la gaitâ, tout a été éprou­vé au cours de la nuit de Noël.

Pour calmer les scrupules de cer­tains tempéraments chagrins, qui avaient abusé des libations, le temps

Mais qu'importe ! Les enfants éiaie^it heureux et ils portaient le rayon de soleil dans leur cœur • ils avaient été comblés de jouets et de

êvaient de toutes les par les belles poi

ou le cljemin de fer éleciriqi quand on les a ravis à leurs 3 pour la promenade obligatoire et tidienne, ils ojit rêué de liberté.

lendem/iin de ce qua'ud on a causé de bilan, les

par définition ont proféré des plaintes. Ils ont trouvé dernier le gai7i avait été plus impor­tant, mais ce n'est pas une vérité im^posante. Les commerçants ont ten-dance à trouver toujours leurs recet­tes en rabais et ils n'accusent jamais une augmentatioii de bénéfices.

Alors, il faut laisser aller les choses les gens.

Entre nous la Noël ne s'est pas trop 'n\al passée. Il y a eu du. monde par­tout, les églises furent remplies, les restaurants furent complets et les mn,rcJianäs de jouets, les confiseurs et les fleuristes n'eurent pas trop à se plaindre. Us recommenceraient vo­lontiers demain.

Pour bie« faire il faudrait se con-tenter, en ce jour de fête de con­templer les enfants, qui s'accoinmo-dent du présent et' ne trichoit ni sur

Quelle supériorité merveilleuse t

augréer et _ , devancer.

Nous somme jiggajnment aidés dans notri^^ ^j. ^es initiatives privet ^^ j^ar-chandent nen p(, guccès de Cannes, emboît'g „g^ ce n'est pas bien i ^^ f. '^ans une harmomeusj jaboration envisageons de ti ^ ^ ^^^j. g qu'U faut faire i'conserver notre rang et ï j ^ tre succès. f

M. de Mouravleff-Apostol, prési­dent du Comité Franco-Russe, est ar­rivé samedi à Cannes et s'est immé­diatement mia en rapport avec M. André, directeiu" général du Casino de Carmes, pour l'organisation du

Franco-Russe, qui, la première en date des grandes manifestations mondaines de la saison, aura lieu le 6 février, au Casino Municipal, sous Je patronage de la princesse Nicolas de Grèce, grande duchesse Hélène de

Nous pourrons bientôt donner de louveaux détails sur cette soirée, qui iccupe la place que l'on sait parmi es manifestations d'élégance de la

La princesse Gaieviève d'Orléans, comtesse de Chaponay, est arrivée auprès de ses parents, le duc et la duchesse de Vendôme, au Château Saint-Michel, où le Prince Pierre de Monaco est également en séjour.

Le Bain du Nouvel An

Cette fête sportive, qui per­met, au début de chaque année, de vanter la douceur du climat de Cannes, avait pris cette an­née une plus grande importan­ce sur la plage de la Croisette.

Le temps a été maussade mais sportives et sportifs courageux s'en sont donné à cœur joie sous les regards d'un public nombreux et enthousiaste.

La combinaison du Concours de photographie servira utile­ment la pubhcité de Cannes.

Les organisateurs et les par­ticipants de cette belle réi ont droit à tous les éloges,

Sont arrivés à Cannes : Mlle Yvon­ne de la Tesserie, Mr et Mrs R.-E, Mac Alpine, Mrs Sara Hanson, Mr. Frederick Loftus, Mrs J. Vfitehead, Mrs A.-L. Symes, Mr et Mrs G. Sla-de. Miss Sheila Rose, Mrs, G,-E. Ro­berts, Mrs Gladys Lovett, Mrs C, Javal ; M. Mme et Mlle Femad Ro-beUaz, M. F.-A. Ludlow, M. Lot^is Lu­mière, Miss A, Ensworth, Mrs B,-H. Force, The Reverend Lewis Verey, M, et Mme A. Goulin, Mr et Mrs H. Woldman, Mme C. de Martinez Campos, Mme M. de Diaz Vêlez et famille, Mrs M. Appleton-Wade, Miss R,-J. Morris, Mme A. Yelkenzoglou, Mme A. Giordanon et famille, Mlle M. Aloin, Mme L. Bech, Mrs J.-B. Rogers, Miss H. Rogers, Mr et Mrs Th.-H. ShoU.

Générosîtés'^^t • i

En mémoire de son père, M. Louis Rebuffel, M. François Rebufel, avo­cat, ancien conseiller municipal, a fait parvenir à M. le Maire un chè­que de 2.000 francs, dont mille francs pour les Petites Sœurs des Pauvres et mille francs pour les pauvres de

I la Ville.

i sincères condoléances.

M. Bermondi a fait parvenir une somme de 500 francs à répartir de la fagon suivante : 200 francs aux Petites Sœurs des Pauvres ; 200 frs à l'Orphelinat du Sacré-Cœur ; 100

Dispensaire antituberculeux. Au ne

leureux ä plu;

Je m'efforcerai de faire obtenir à notre Canton le nomljre de conseil­lers généraux auquel il a droit, et dans ce but je commencerai d'abord par demander la réalisation du pro­jet de dédoublement du Canton en Cannes-Ville et Ca:

Soucieux de représenter même dévouement et sans faire cune distinction toutes les com nés du Canton, je m'engage, d'. te déjà, si je suis élu, à Cannes-Ville, afin de permettre populations rurales de nommer un des leurs pour les représenter au Conseil général. Mais, même dans ce cas, les électeurs pourront toujours compter sur mon appui et je joindrai mes efforts aux efforts de celui que leurs suffrages auront design m'aider dans la tâche que ji

Assainissement des Plages et ex­tension du réseau d'égouts ;

Drainage des plaines de La Bocca contre les inondations ;

Subventions aux Sociétés agrico­les ;

Elargissement de la Route de Fré-jus depuis Font-de-Veyre au Pont sur rails de La Bocca.

Agrandissement et création de nouvelles Ecoles dans tout le Canton;

! Répartition plus avantageuse dans le Canton du produit des Taxes ;

Création d'un Port de commerce à La' Bocca ;

Organisation du Service d'Assis­tance Médicale gratuite ; Création d'Etablissements Modernes pour les Pupilles de la Nation et les Enfants assistés ;

Relèvement des Allocations aux vieillards infirmes et aux familles nombreuses ;

Adduction d'çau de nouvelles sour-

Protection des produits naturels contre les produits synthétiques.

Et toute autre question que vous voudrez bien me confier, seront pré­sentées et suivies par moi avec la té­nacité et l'acharnement que vous me

i ré-

Nous sommes heureux les récentes fiançailles de-Mlle An­dré Sobieski, fille de M. et Mme So-bieskl, si honorablement connus dans notire ville, avec M. Charles Garach, élève ingénieur à l'Ecole des Ari s et Manufactures.

Nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes fiancés et nos félicita'tions aux parents.

Avant les fêtes du Carnaval

se suivent et ne se resseantient pas.

Après la période électorale que ûoua venons de vivre et tandis que

du Conseil Général, ^ e autre élection plus Importante peut-être, se prépare. Sera-t-eJle aussi tourmentée, nous ne le croyons pas,

les candidats sont plus nom­breux, ils sont pourtant plus réservés plus pondérés, plus calmes.

Toutes les professions de foi de­viennent Inutiles, pas de program-™6S. pas de promesses, ni de nuances politiques. Les seules qualités exi­gées: : La grâce et la beauté.

En effet, le s janvier prochain, à. 21 heures, au cours d'une sauterie intime, orgajiigée au café des AUées, les syndicats patronaux des Boulan­gers-Pâtissiers et Limonadiers réunis éliront leur reine respecUve, ainsi que leoirs demoIseUes d'honneur.

Les généreuses habitudes

M. Maurice Mignon, notre hôte de la villa Valdesia, a remis à M. le Maire, comme chaque année, à l'oc­casion du Nouvel An, une somme de 1.000 francs qui a été répartie entre différentes œuvres de la ville.

Nous remercions bien sincèrement le généreux donateur.

Gala des Ambassadeurs

Le samedi est le jour d'élection de la haute clientèle de Cannes. Les Am­bassadeurs, samedi 27 décembre la trouvait réunie nombreuse autour des tables de gala, pour applaudir Stadler et Rose, écouter la musique charmante et discrète de Billy Ar­nold, lea rythmes de Tango d'Inglea. Dans cette atmosphère brillante, ai­mable et frivole, nous avons relevé ainsi que dans les salons du Casino Municipal, la présence de :

S. A. le maharadjah de Kashmir, S.A. la maharanée de Coch Behar, S. A. la maharanée de Pudukota, prin­cesse Rospighosi, Sir et Lady La-mhig Worthmgton Evans, S. Exo. de Lago-Cerqueira, admirai Wester We-myss et Lady, amiral Pantazzi VasI-le, vicomte de Bellescize, Sir et Lady Alan Johnstone, marquis de Amon- ; dlo, général Sir Robert Hutchinson et Lady, Sir Seymour Fortescue, vi­comte Forquenot de la Fortelle, com­te et comtesse Manettl Magnani, prince et princesse Wladimir Éonda-cheff. Sir Charles Penny.

M, Cahen d'Anvers, Mme Forges, Mme Molineux, M. Parr, Mme Per-quel, major et Mme Le Roy Bur-nham, M. Monferrato, M. et Mme Senz, M. Manetti, M. et Mme Pica-bia, comtesse Zurbrucken, M. Just, M. Bonnardel, major Lyons et Mme, Sir Pommeroy Burton, Mme Tyndall, marquis RandonI, M. et Mme Sweeny, M. TIedje, M. Freeman, capt Eban, Mrs Moss, Mlle Mullock, M. Nouza-ret, M. L. d'Orcy, M. Sicard, M. Den-danls, M. MInangoy, M. et Mme Pollack, Mr et Mrs Glomey, comte de la ForteUe, M. et Mme Isldor

Levy, M. Black.

Il me parait, Ë formes profonde; être apportées à l'état actuel des

Notre Canton est im de ceux qui supporte la charge la plus importan­te des impôts alimentant la Caisse Départementale.

Donc, si nous contribuons beau­coup, noua devona recevoir de même, et à ce point de vue notre Canton a, toujours été sacrifié. Souvenez-vous des tramways départementaux, qui ont englouti des sommes con­sidérables alors que le Canton de Cannes et celui de Grasse n'ont rien obtenu.

Je m'efforcerai de faire aboutir les travaux de la Commission chargée de l'aménagemient de la Siagne ; ces travaux, dont on parle toujours sans jamais les réaliser, devraient faire de cette rivière qui a causé tant de dé­gâts, un élément de prospérité pour

1 qu'e

Et pour donner à mon mandat tout le poids et toute la force nécessaire, je vous demande, Chers Electeurs, de ne pas vous abstenir et de voter

Pierre NOUVEAU. Adjoint au Maire

de Cannes.

Le Théâtre

1 point de vue touristique je (

procbables. î de (

de doter notre Can-

point de vue de de leur entre­

tien, que de leur éclairage, afin qu'el­les répondent aux besoins de la cir­culation actuelle.

Au nom même des intérêts de Cannes et de son canton, auquel je suis passionnément attaché, je •viens de vous le dire, je collaborerai au développement de toutes les richesses naturelles de ce département et des initiatives qui, soit au point de vue touristique, soit au point de vue spor­tif, pour le succès de nos saisons d'été et d'hiver, doivent contribuer à la prospérité d'un départemienî, \ d'une région qui ne forment qu'un ,

Je seconderai toutes les municipar lités dans l'application du plan Cor- ! nudet dont l'œuvre d'ensemble serait 1 si nécessaire au développement har­monieux de notre canton.

En un mot, je vous demande de me considérer comme l'avocat de toutes les causes pouvant intéresser

le grand honneur de m'éhre, que vous puissiez avoir xm jour la fierté de penser qu'un enfant du pays a su se rendre utile, qu'il a bien mérité votre confiance et qu'il a contribué â la prospérité de sa petite patrie.

Joseph MOUNIER Avocat, Aticîen Bâtonnier

Clievalier de la Légioti d'Honneur Croix de Guerre

M. Pierre Nouveau se présente en CCS termes :

Cbers électeurs. Je me présente à vous, libre de

tout plastron politique et sans appui financier, mais tout simplement en Cannois, fier d'avoir grandi et tou­jours travaillé parmi vous.

Notre Canton a vraiment besoin d'un homme d'action, et non pas de beaux parleurs aux longs discours,

Pour nous domier un avant-goût de la Saison Lyrique, nous avions la bonne fortune d'enten­dre Dimanche soir un ténor qui n'était pas de la petite bière.

Venu récemment d'Amérique, Tito Schipa a pensé qu'il fallait se pourvoir d'une étiquette à la mode et il s'est intitulé le « Roi des Ténors ». .

Je n'ai certes pas la préten­tion de vous déclarer que M. Tito Schipa ne sait pas chanter. Il a les qualités et les défauts de cette méthode italienne in­née qui fait fleurir des « canta--tori » à tous les coins de rues. Il a la voix placée, ce qui est important, il connaît toutes les roublardises de la respiration, ce qui permet des effets prodi­gieux et il demande des cachets affolants, ce qui est ime influen­ce sur le snobisme des temps modernes.

Mais à côté de cela, il offre un grave flottant, il marchande son aigu par la transposition des œuvres et il ne fournit pas d'éclat, ce qui est anormal pour le ténor, même le plus discret. Au surplus il attaque ses notes par dessous, il combine son in­terprétation pour son meilleur rendement personnel et dénatu­re ainsi des modèles connus, enfin il veut interpréter des œu­vres trop diverses et fait con­naître ainsi d ^ défauts de com­préhension.

I Par contre, Tito Schipa nous a placé quelques airs napolitains avec un brio qui faisait rêver de cette facilité, très caracté­ristique pour le commentateur, j'entends par là que le composi­teur écrit et que le chanteur refait la chanson à sa guise avec un chic personnel. Mais le cas est trop fréquent en Italie pour que l'on s'extasie devant un ar­tiste qui a usurpé une couron­ne royale.

Il me plaisait en entendant Tito Schipa, de revivre les heu­res délicieuses vécues en écou­tant un ténor français, l'inou­bliable Clément, c'était alors, et ce sera toujours, la perfection vocale. Quelques-uns de nos chanteurs ont suivi sa trace.

Tito Schipa n'est certes pas obligé de s'imposer l'imitation

aussi prodigieux modèle, il pourrait comprendre que

son titre de roi et son cachet fantastique doivent aUer de pair avec certaines qualités essentiel­les et imposantes.

Le Strapontin